Edition Spéciale Handicap International - Sept. 2012

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FASHION VICTIM LES MINES ET LES BOMBES À SOUS-MUNITIONS SONT TOUJOURS À LA MODE DANS CERTAINS PAYS. AGISSONS ! www.sousmunitions.lu Votre mobilisation a le pouvoir de changer les choses. Rendez-vous à la Pyramide de Chaussures, samedi 6 octobre, Place d’Armes à Luxembourg ou sur www.fb.com/hiluxembourg Avec les soutiens financiers de : Edition Spéciale Septembre 2012

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Toutes les actualités sur les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions à travers le combat mené par Handicap International à Luxembourg et dans le monde entier pour les victimes.

Transcript of Edition Spéciale Handicap International - Sept. 2012

FASHION VICTIM

LES MINES ET LES BOMBES ÀSOUS-MUNITIONS

SONT TOUJOURSÀ LA MODE DANS

CERTAINS PAYS.AGISSONS !

www.sousmuni t ions. lu

Votre mobilisation a le pouvoir de changer les choses.Rendez-vous à la Pyramide de Chaussures, samedi 6 octobre,

Place d’Armes à Luxembourg ou sur www.fb.com/hiluxembourg

Avec les soutiens financiers de :

Edition SpécialeSeptembre 2012

MOBILISEZ-VOUS !

FASHION VICTIM

LES MINES ET LES BOMBES ÀSOUS-MUNITIONS

SONT TOUJOURSÀ LA MODE DANS

CERTAINS PAYS.AGISSONS !

www.sousmuni t ions. lu

Votre mobilisation a le pouvoir de changer les choses.Rendez-vous à la Pyramide de Chaussures, samedi 6 octobre, Place d’Armes à Luxembourg ou sur www.fb.com/hiluxembourg

Avec les soutiens financiers de :

La 13ème Pyramide de Chaussures se tiendra sur la Place d’Armes le samedi 6 octobre ! L’occasion

pour chacun de se mobiliser contre les mines et les BASM.

Rendez-vous page 10

pour agir !

30 annéesde combat

Depuis 30 ans, Handicap International se bat contre une terrible injustice, celle qui frappe les victimes innocentes des mines antipersonnel, des bombes à sous-munitions et de tous les restes explosifs de guerre laissés après les combats.

30 ans de lutte quotidienne pour et auprès des centaines de milliers de victimes de ces armes barbares. Pour les aider à survivre d’abord, à se reconstruite ensuite et à retrouver enfin leur place dans leur famille et dans leur communauté.

Gnep, Mom, Phoas, Kanha, autant d’enfants qui ont marché un jour sur une mine antipersonnel. Elles, qui symbolisent cette rage de vivre et cette capacité admirable de reprendre le chemin de la vie, sont aujourd’hui nos ambassadrices pour dénoncer l’injustice qui les a marquées à jamais.

30 ans de plaidoyer avec les survivants de ce fléau, mutilés à vie ou en deuil à jamais d’un enfant, pour faire plier les gouvernements et ceux qui font le commerce de ces armes.

Phet, qui a perdu sa jambe à 16 ans ; Raed, dont le fils de 5 ans est mort des suites de ses blessures ;

SommaireEdito : 30 années de combat p . 2

Maintenir la mobilisation p . 3

Des conséquences durables p . 4

Des jeunes mobilisés p . 6

Lynn, mère d’un soldat américain mort en Irak… autant de rescapés qui ont sillonné le monde à nos côtés pour exiger que les choses changent.

Aujourd’hui, je suis fier, comme tous ceux qui mènent depuis 30 ans ce combat, de ce qui a pu être accompli. Tant de vies épargnées par nos actions de sensibilisation et de déminage, tant de vies réparées, tant d’enfants qui ont retrouvé le chemin de l’école ou d’adultes qui ont pu, de nouveau, subvenir aux besoins de leur famille. Et deux Traités également, contre les mines et contre les bombes à sous-munitions, qui nous donnent les moyens et la responsabilité d’exiger que justice soit faite.

Et pourtant la barbarie des hommes semble sans limite. Au moment où je vous écris, en Libye, à la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, en Colombie, mais aussi en Syrie ou au Mali très certainement, ces « armes des lâches » sont à nouveau utilisées ! Et à cause d’elles, combien de nouvelles victimes innocentes qui auront besoin de notre mobilisation ?

Il n’est malheureusement pas encore temps d’arrêter notre combat…

Victime(s) de la mode p . 7

Libye, le prix de la liberté p . 8

Financement des BASM p . 9

Pyramide de Chaussures p.10

Messages d’amitié p . 1 1

Cambodge, 1982

Dans les camps de réfugiés, les premières prothèses voient le jour : cuir, bambou, corde... de quoi se remettre debout, simplement.

Martin Lagneau, Directeur

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Maintenir la mobilisation

Cambodge, Laos, Syrie, Bosnie, Libye… chaque semaine, de nouvelles victimes sont recensées. Otages des combats en cours ou héritiers de conflits anciens, presque oubliés, des civils continuent, aujourd’hui encore, de payer le prix fort de l’usage de ces armes à travers la planète.

84 pays et territoires sont toujours affectés par la présence de mines antipersonnel et de sous-munitions non-explosées. 19 Etats ont utilisé des bombes à sous-munitions depuis 1965 (dont les Etats-Unis, la France, Israël, le Royaume-Uni ou la Russie). En 2011, de nouvelles bombes à sous-munitions ont été utilisées au Cambodge et en Libye. 17 Etats restaient suspectés d’avoir encore produit des sous-munitions en 2010. Et des milliards de dollars continuent d’alimenter une industrie qui ne connaît définitivement pas la crise…

Heureusement, deux Traités existent, et avec eux de formidables élans d’interdiction ont d’ores et déjà porté leurs fruits : de plus en plus d’Etats adoptent ces lois internationales, de plus en plus de territoires sont dépollués et de plus en plus de victimes accèdent enfin à l’aide et l’assistance qu’elles attendent depuis trop longtemps. 111 Etats ont ainsi signé le Traité d’Oslo contre les

sous-munitions et 75 l’ont ratifié (160 Etats ont ratifié le Traité d’Ottawa contre les mines).

Ces Traités sont indispensables pour garantir la sécurité des civils vivant dans les zones contaminées ainsi que pour accompagner efficacement les victimes déjà touchées. En effet, au lendemain de l’accident, une nouvelle vie doit se mettre en marche pour le blessé et pour toute sa famille. Soins, réhabilitation, retour dans la communauté, réinsertion scolaire ou professionnelle, les enjeux ne manquent pas pour ceux dont la vie a basculé vers le handicap et qui méritent, comme tout le monde, de vivre normalement.

Vivre normalement, malgré l’atrocité de l’amputation ou le deuil de l’un de ses proches, comme Lynn Bradach, cette mère américaine qui était venue raconter l’histoire de son fils Travis à Laurent Mosar en septembre dernier.

Cette mobilisation sans répit, c’est le défi que Handicap International invite le monde entier à relever. C’est pour les victimes, pour toutes les souffrances inutiles qui leur seront épargnées et pour toutes les opportunités qui leur seront données, que le combat contre ces armes barbares doit continuer.

Luxembourg, 2011

A la Chambre des Députés, le Président Laurent Mosar reçoit Handicap International et Lynn Bradach, mère d’un soldat américain tué par une sous-munition en Irak.

On croyait que les mines antipersonnel et les bombes à sous-munitions cesseraient enfin de faire parler d’elles. Avec le Traité d’Ottawa (1997) et celui d’Oslo (2008), la planète semblait décidée à faire disparaître ces armes inhumaines. Et pourtant…

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les pieds dans un fil. Les mines sont des armes aveugles car elles sont incapables de faire la distinction entre un militaire, un civil ou même un animal. Plus de 360 modèles de mines ont été créés.

Les premières armes à sous-munitions ont été utilisées par les troupes soviétiques et allemandes en 1943. Par la suite, elles ont été massivement dispersées par les Etats-Unis en Asie du Sud-Est de 1965 à 1975. Depuis, elles ont été systématiquement utilisées, par différents acteurs, lors des conflits au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, au Sud-Liban, et en août 2008, lors du conflit entre la Russie et la Géorgie.

Les armes à sous-munitions sont composées d’un conteneur (bombe, obus, missile, roquette) regroupant, selon les modèles, quelques unes à plusieurs centaines de mini-bombes, appelées « sous-munitions ». Ces armes sont larguées par voie aérienne (avions de combat, hélicoptères…) ou tirées par voie terrestre (canons, véhicules de combat, lance-roquettes…). Le conteneur s’ouvre dans les airs et éjecte les sous-munitions qui se dispersent alors sur une large zone (pouvant atteindre parfois plusieurs hectares), pour exploser, en principe, au contact du sol ou de l’objectif visé.

Elles ont pour but de saturer et d’interdire l’accès à une zone dans laquelle une ou plusieurs cibles ont été localisées (infrastructures, véhicules, troupes...), ceci en fonction d’un objectif précis : interdire le passage ou le stationnement de troupes ou de concentrations blindées, les mettre hors de combat, détruire un objectif militaire.

Contrairement aux mines, les sous-munitions sont conçues pour exploser immédiatement au contact du sol. Toutefois, il arrive fréquemment que l’explosion ne se produise pas. Entre 5 et 40% d’entre elles n’explosent pas à l’impact. Elles restent alors sur le sol, dans des arbres ou sur le toit des maisons, où elles présentent les mêmes dangers que des mines antipersonnel.

Les mines terrestres, qui regroupent les mines antipersonnel et les mines anti-véhicule, ont été inventées avant 1900. A partir de la seconde guerre mondiale, elles ont presque toujours été utilisées durant les conflits, notamment parce qu’elles ne coûtaient pas cher et étaient très efficaces.

A l’origine, elles devaient empêcher les ennemis d’approcher d’un endroit particulier. Mais à partir des années 70, elles ont été utilisées pour terroriser les populations.

Une mine est une boîte qui contient un explosif et un mécanisme qui la déclenche. Elle est fabriquée en fonction de la façon dont elle mutile les gens : à un endroit précis, sur tout le corps ou même sur plusieurs personnes à la fois... La plupart du temps, c’est la victime elle-même qui la fait exploser, en marchant dessus ou en se prenant

Mines antipersonnel & bombes à sous-munitions

Des conséquences durables

Les mines et les sous-munitions causent des blessures graves qui entraînent des conséquences physiques, psychologiques et sociales. La mutilation entraîne une limitation des capacités qui, au-delà de la blessure physique et morale, empêche la personne de jouer un rôle au sein de la société. Handicapée, elle devient marginalisée et exclue.

Etat des lieux Mines (au 27/08/2012)

Plus de 80 pays et territoires pollués par les mines antipersonnel en 2011.

Près de 350 victimes de mines antipersonnel et de restes explosifs de guerre par mois, soit une victime toutes les 2 heures.

75% des victimes recensées sont des civils.

Au moins 500.000 survivants d’accidents par mines antipersonnel et restes explosifs de guerre dans le monde.

12 pays encore recensés comme producteurs de mines antipersonnel (environ 50 en 1999).

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in der Luft und wirft die Submunitionen aus, die sich daraufhin auf weite Flächen verteilen (manchmal bis zu mehreren Hektar). Eigentlich sollten sie dann beim Kontakt mit dem Boden oder dem Zielobjekt explodieren.

Ziel der Streubomben ist es, eine Zone zu „verseuchen” oder den Zugang zu einem Gebiet, in dem sich die Zielobjekte befinden (militärische Infrastrukturen, Fahrzeuge, Truppen, etc.), flächendeckend unmöglich zu machen. Im Gegensatz zu Minen, die nicht dafür konzipiert sind, beim Verlegen zu explodieren, sondern erst, wenn man sich ihnen später nähert oder mit ihnen in Kontakt kommt, ist Streumunition genau dafür entwickelt, nach ihrem Abwurf beim Aufprall auf den Boden sofort zu explodieren. Dennoch kommt es sehr häufig vor, dass ihr Zündmechanismus nicht wie vorgesehen funktioniert und die Explosion nicht ausgelöst wird (5 bis 40 % der Submunitionen explodieren beim Aufprall nicht). Sie bleiben also auf dem Boden liegen, hängen in Bäumen oder liegen auf Hausdächern, wo sie die gleiche Gefahr darstellen wie Anti-Personen-Minen, denn sie können schon bei der kleinsten Erschütterung jederzeit explodieren.

Minen und Streubomben verursachen schwere Verletzungen, die schwerwiegende physische, psychische und soziale Konsequenzen nach sich ziehen. Die Verstümmlungen haben eine Einschränkung vieler Fähigkeiten zur Folge, die, neben den körperlichen und seelischen Verletzungen, der betroffenen Person ungemein erschweren am gesellschaftlichen Leben teilzunehmen. Die Behinderung führt zu sozialer Ausgrenzung.

Landminen wurden bereits vor 1900 erfunden. Zu ihnen gehören die Anti-Personen-Minen sowie die Anti-Fahrzeug-Minen. Seit dem Zweiten Weltkrieg kamen sie fast immer bei bewaffneten Konflikten zum Einsatz, insbesondere weil sie wenig kosteten und sehr wirkungsvoll waren.

Ursprünglich sollten sie den Feind daran hindern, sich zu Fuß oder mit einem Fahrzeug einer bestimmten Stelle zu nähern. Seit den 70er Jahren jedoch wurden sie gezielt eingesetzt, um die Bevölkerung zu terrorisieren.

Eine Mine besteht aus einem Gehäuse, das eine Sprengladung und einen Zünder enthält. Ihre Beschaffenheit hängt davon ab, wie die Mine wirken soll, das heißt ob eine Person an einer bestimmten Stelle oder am ganzen Körper verstümmelt werden soll oder gar mehrere Personen gleichzeitig. Meistens löst das Opfer selbst die Mine aus, indem es darauf tritt oder indem es mit den Füßen an einem Stolperdraht hängen bleibt. Landminen sind „blinde” Waffen, denn sie sind unfähig, zwischen einem Soldaten, einer Zivilperson oder sogar einem Tier zu unterscheiden. Es gibt mehr als 360 verschiedene Minenmodelle.

Zum ersten Mal wurde Streumunition 1943 von der sowjetischen und der deutschen Armee eingesetzt. Zwischen 1965 und 1975 brachte die USA sie massiv in Südostasien zum Einsatz. Seitdem wurde sie von verschiedenen Staaten systematisch benutzt: im Kosovo-Konflikt, in Afghanistan, im Irak, im Südlibanon und im August 2008 während des Konflikts zwischen Russland und Georgien.

Streubomben bestehen aus einem Behälter (Bombe, Granate, Lenkflugkörper oder Rakete), in dem sich je nach Modell einige wenige bis mehrere Hundert Minibomben befinden, die man „Submunitionen” nennt. Streubomben werden von Flugzeugen abgeworfen oder vom Boden aus abgefeuert. Der Behälter öffnet sich

Etat des lieux BASM (au 27/08/2012)

98% des victimes recensées sont des civils. 27% des victimes sont des enfants.

Plus de 40 pays et territoires affectés par la présence de sous-munitions non explosées en 2011. 440 millions de sous-munitions déversées depuis 1965.

19 Etats ont utilisé des bombes à sous-munitions depuis 1965. En 2011, des bombes à sous-munitions ont été utilisées au Cambodge et en Libye. 17 Etats suspectés d’avoir encore produit des sous-munitions en 2010. S

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Laos, 2010

30 ans après, les sous-munitions américaines polluent encore les champs laotiens. Sous un soleil de plomb, sur une terre dure comme la pierre, les démineurs détectent, extraient, regroupent et détruisent ces engins pour restituer les sols aux habitants.

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Depuis mars 2012, grâce à du matériel adapté (dvd pédagogique, fiches thématiques, interventions dans les classes) et un accompagnement de Handicap International, les enseignants ont pu aborder le thème délicat des victimes de mines et de sous-munitions de manière appropriée, tout en invitant les enfants à considérer des notions telles que le handicap, la différence, la solidarité ou même les relations entre pays développés et pays en développement.

Après une période d’enseignement, les enfants ont réfléchi à la vie de Kanha après son accident et ont illustré son quotidien selon différents thèmes : les soins après l’accident, le retour à la maison, l’école ou encore les loisirs et les amis.

Le résultat de cette réflexion, à travers les dessins réalisés par les élèves, a été transformé en une exposition géante présentée pendant deux mois et demi dans le quartier piétonnier d’Ettelbruck. Lors du vernissage le 20 juin dernier, Madame la Ministre de la Coopération, Marie-Josée Jacobs, a pu apprécier la qualité des travaux et l’engagement des élèves.

Au Luxembourg

Des jeunes mobilisés« Regards d’enfants - Un dessin contre les bombes » présente le travail de 106 élèves de l’Ecole Fondamentale d’Ettelbruck autour de la vie de Kanha, une jeune Cambodgienne victime de mine.„Kinderblicke – Ein Bild gegen die Bomben” zeigt die Arbeit von 106 Schülern der Ettelbrücker Grundschule. In den Werken der kleinen Künstler geht es um das Schicksal von Kanha, einem kambodschanischen Mädchen, das Opfer einer Mine geworden ist.

Seit dem März 2012 haben die Lehrerinnen und Lehrer mit speziellem Unterrichtsmaterial, wie pädagogische DVDs, und mit der Unterstützung durch Handicap International, das delikate Thema Opfer von Minen und Streubomben, auf eine geeignete Weise angehen können. Die Kinder haben sich auf diese Weise mit Fragen zu Behinderung, Unterschiedlichkeit der Menschen, Solidarität oder den Beziehungen zwischen den höher und den weniger stark entwickelten Ländern auseinandersetzen können.

Nach einigen Unterrichtseinheiten haben sich die Kinder Gedanken darüber gemacht, wie das Leben von Kanha nach ihrem Unfall ausgesehen hat und haben ihren Alltag illustriert: Die Hilfe nach dem Unfall, die

Rückkehr nach Hause oder in die Schule, aber auch ihre Freizeit und Freunde.

Als Ergebnis dieser Überlegungen malten die Kinder eine Vielzahl von Bildern, die zu einer riesigen Ausstellung wurde, und die über zweieinhalb Monate hinweg in der Ettelbrücker Fußgängerzone zu sehen war.

Bei der Vernissage am 20. Juni dieses Jahres konnte sich die Kooperationsministerin Marie-Josée Jacbos von der Qualität der Arbeiten und dem Engagement der Schüler überzeugen.

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Certaines modes sont plus dangeureuses que d’autres... Volontairement décalée, la campagne 2012 de Handicap International entend interpeller le public à travers un visuel séduisant, jouant sur les codes de la beauté et de la féminité. Pourtant, à y regarder de plus près, on constate que cette hypothétique « Miss » serait aussi une victime de mine, amputée de la jambe gauche, suite aux nombreux restes explosifs de guerre qui jonchent les sols de nombreux pays dans le monde.

C’est bien pour éviter d’avoir à supporter ce cauchemar que la mobilisation mondiale contre ces armes doit se poursuivre afin que les Etats et les groupes armés cessent enfin d’avoir recours à ces armes inhumaines et barbares.

C’est pour sécuriser et dépolluer les zones contaminées à travers la planète que l’engagement des gouvernements et des acteurs humanitaires ne doit pas faiblir.

Et c’est aussi et surtout pour pouvoir apporter aux victimes l’assistance qui leur permettra de se remettre en marche, de revivre debout, que le combat doit continuer afin qu’après l’horreur et l’injustice, elles puissent jouir de nouveau de leurs droits fondamentaux.

Une campagne remarquée

Victime(s) de la mode...« Les mines et les bombes à sous-munitions sont toujours à la mode dans certains pays. Agissons ! »

„Minen und Streubomben sind in bestimmten Ländern noch immer in Mode – Sagen wir gemeinsam Nein!“

Es gibt Moden, die gefährlicher als andere sind. Die Kampagne des Jahres 2012 von Handicap International möchte die Aufmerksamkeit der Öffentlichkeit durch ein optisch reizvolles Bild wecken, indem sie mit der weiblichen Schönheit spielt. Guckt man jedoch genauer hin, so stellt man fest, dass die hypothetische „Miss“ ebenfalls Opfer einer Mine geworden ist. Ihr wurde ihr linkes Bein amputiert. Denn es liegen nach wie vor viele nicht explodierte scharfe Bomben auf Böden.

Um genau diese Art Alptraum zu verhindern, muss die internationale Mobilisierung der Menschen gegen diese Waffen weitergehen. Denn die Staaten, ebenso wie bewaffnete Gruppen, müssen endlich aufhören diese barbarischen und inhumanen Waffen einzusetzen.

Um die Sicherheit der Menschen in den von Minen und Streubomben verseuchten Gebieten zu gewährleisten und um diese Zonen zu säubern, darf das Engagement der Regierungen und der humanitären Organisationen nicht nachlassen.

Und es geht vor allem auch darum, den Opfern die notwendige Hilfe zukommen zu lassen, die ihnen erlaubt zu einem möglichst normalen Leben zurückzufinden. Deswegen muss unser Engagement weitergehen, damit nach dem Horror und der erlebten Ungerechtigkeit die Opfer wieder ihre Grundrechte erlangen.

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3ème Conférence des Etats Parties au Traité d’Oslo en Norvège

La 3ème Conférence des Etats Parties s’est tenue du 10 au 16 septembre à Oslo, là même où le Traité avait été signé en 2008. L’occasion pour les Etats et la société civile internationale de rappeler l’ampleur de la tâche qui reste à accomplir pour débarrasser le monde des BASM.

Jean Asselborn à la 1ère Conférence des Etats Parties au Traité d’Oslo à Vientiane, Laos, novembre 2010. © J. Bobin / Handicap International.

Retrouvez l’intégralité de la campagne 2 0 1 2 s u r w w w. s o u s m u n i t i o n s . l u / 2 0 1 2

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La révolution s’est terminée en octobre 2011 avec la chute de Syrte et la mort du Colonel Kadhafi, mais les combats ont laissé des traces et le danger menace toujours les populations au quotidien. Les centaines de milliers de déplacés sont revenus chez eux, mais entre temps, les zones avaient été bombardées ou minées. Des familles retrouvent des restes explosifs de guerre chez elles, dans leur jardin, dans leur salon, dans la chambre des enfants ou sur leur lieu de travail. La révo l te contre le rég ime a également débouché sur un flux incontrôlé d’armes légères qui menacent d’augmenter considérablement le nombre de morts et de blessés. Les civils n’ont pas l’habitude de manier des armes et ne connaissent pas ou peu les conditions de sécurité de base. Ces armes sont régulièrement utilisées lors de manifestations de liesse, même pendant les mariages, où les invités tirent en l’air pour montrer leur joie ! De nombreux accidents, qui impliquent parfois des enfants, nous rappellent au quotidien qu’il est indispensable de diffuser des messages de prévention.

A Misrata, par exemple, un tiers des victimes d’accidents recensées sont des enfants de moins de 14 ans et près de 80% des victimes identifiées sont des civils de moins de 23 ans. Ce sont donc

La fin des affrontements en Libye n’a pas signifié la fin du danger pour les populations. Des milliers d’armes explosives sont aujourd’hui disséminées dans le pays. Des équipes de Handicap International sont intervenues à Tripoli, à Syrte et plus récemment à Misrata. Elles ont déjà identifié et retiré plus de 5.000 restes explosifs de guerre depuis le début des opérations.

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Regroupement d’explosifs et de munitions dans une base militaire près de Tripoli. Les explosifs (bombes, roquettes, grenades) sont trouvés et centralisés par les forces insurgées en charge de la protection de la zone.

Libye

Le prix de la liberté

les plus jeunes qui sont touchés en grande majorité. Face à cette situation dramatique, il est nécessaire d’axer les activités sur cette population, notamment par des séances dans les écoles et la formation de professeurs et instituteurs. Tout le monde souhaite en savoir davantage sur les bons gestes à adopter face à au danger : ne pas s’approcher des restes explosifs de guerre, ne pas les toucher, marquer la zone dangereuse et avertir les professionnels du déminage pour permettre de sécuriser le lieu.

En plus de renforcer ses activités de sensibilisation au danger des armes, Handicap International a également lancé en début d’année des actions de dépollution des terres à Tripoli et Syrte, deux zones particulièrement touchées par les combats. Une équipe intervient même désormais à Misrata. Cela permet de limiter les risques d’accidents, de restituer aux communautés des terres sécurisées et aux familles des habitations sûres.

Mais c’est un travail de longue haleine. Ici les cadavres d’obus, de roquettes, de mines ou de grenades sont partout : sur les routes, dans les champs, devant les hôpitaux ou les mosquées…

Après des mois de combats, c’est aujourd’hui une priorité pour tous : reconstruire un climat de paix.

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© JJ. Bernard / Handicap International

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Financement des BASM

Des progrès…à confirmerLe rapport 2012 sur les investissements mondiaux dans les sous-munitions a dressé la liste de 137 institutions, contre 166 l’année passée, ayant investi près de 43 milliards de dollars dans 8 principaux producteurs de sous-munitions depuis mai 2009. Toutefois, on constate une nette diminution du nombre d’organismes concernés avec de plus en plus d’établissements qui rejettent ces armes de leur portefeuille d’investissement, notamment les banques issues de pays ayant rejoint le Traité d’Oslo.

Au registre des bons élèves, le Luxembourg a fait son entrée avec la nouvelle politique d’investissement socialement responsable du Fonds de Compensation de la Sécurité Sociale, mise en place en novembre 2011, et qui exclue notamment de ses investissement les fabricants de sous-munitions (et d’autres entreprises controversées ne respectant pas les conventions internationales signées par le Grand-Duché).

Pour autant, la place financière luxembourgeoise ne semble pas totalement libérée de ces investissements envers ces armes puisque de nombreuses institutions financières - ayant leur siège à l’étranger - sont représentées au Luxembourg par des filiales.

C’est pourquoi Handicap International et ses confères de la Coalition contre les sous-munitions, s’ils se félicitent des avancées positives constatées, continuent de réclamer plus d’engagements et d’informations du secteur privé vis-à-vis du désinvestissement ainsi que l’accroissement du nombre de pays qui établissent des lois formelles ou effectuent des déclarations fortes contre le financement. Plus particulièrement à Luxembourg, l’ONG invite le gouvernement à poursuivre sa démarche de création d’un comité éthique, initiée début 2011 et visant à accompagner la mise en œuvre de la loi d’interdiction.

Un discours soutenu par le député Ben Fayot qui a souhaité rappeler en juin dernier que les lois n’étaient en aucun cas un aboutissement et que les enjeux résidaient désormais dans la manière dont ces lois étaient appliquées, appelant la société civile et les décideurs politiques à poursuivre leur mobilisation.

Der Bericht 2012 über die weltweiten Investitionen in Streubomben listet 137 Institutionen auf, während es im vergangenen Jahr noch 166 waren. Sie zusammen haben seit Mai 2009 insgesamt rund 43 Milliarden US-Dollar in die 8 wichtigsten Rüstungsfirmen investiert, die Streubomben herstellen. Dennoch stellt man fest, dass die Zahl der Institute, die derartige Investitionen tätigen, klar rückläufig ist. Immer mehr dieser Institute lehnen es ab, Papiere dieser Rüstungsfirmen in ihrem Portfolio zu haben – vor allem Banken aus den Ländern, die dem Vertrag von Oslo beigetreten sind.

Luxemburg hat sich klar gegen diese Investitionen positioniert. Diese neue Politik des sozial verantwortlichen Investierens gilt seit dem November 2011 z.B. für den Fonds de Compensation de la Sécurité Sociale. Dabei werden Investitionen in Produzenten von Streubomben kategorisch ausgeschlossen, ebenso wie solche in andere umstrittene Unternehmen, welche sich nicht an die internationalen Verträge halten, die von Luxemburg unterschrieben wurden.

Dennoch scheint der Finanzplatz Luxemburg nicht vollständig frei von dieser Art Investitionen zu sein. Denn viele Finanzinstitute, die ihren Sitz im Ausland haben, sind in Luxemburg mit Filialen vertreten.

Deswegen setzt sich Handicap International, trotz aller bislang erzielten Fortschritte, zusammen mit den anderen Organisationen der Koalition gegen Streubomben dafür ein den Privatsektor zu informieren, damit er seine Investitionspolitik überdenkt. Auch möchten wir, dass mehr Länder sich gegen die Finanzierung von Minen und Streubomben aussprechen und entsprechende Gesetze erlassen. Was Luxemburg anbetrifft, bittet Handicap International die Regierung weiter auf dem Weg der Schaffung eines Ethikkomitees voranzugehen, der Anfang 2011 beschritten wurde. Das Komitee soll die konkrete Umsetzung des Gesetzes zum Finanzierungsverbot überwachen.

Der Abgeordnete Ben Fayot hat noch im vergangenen Juni daran erinnert, dass ein entsprechendes Gesetz keinesfalls der Endpunkt sein darf, sondern dass es jetzt vielmehr darum geht, wie die Gesetze konkret umgesetzt werden. Deswegen ist es wichtig, dass sich die Zivilbevölkerung und die politischen Entscheidungsträger weiter mobilisieren.

Le rapport mondial (anglais) est consultable sur : www.stopexplosiveinvestments.org/report

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Mobilisez-vous !

Pour la 13ème année consécutive, Handicap International invite le public luxembourgeois à se mobiliser, le temps d’une journée, contre les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions.

Tout au long de la journée, de 10h à 17h, Handicap International accueillera les visiteurs à travers différents stands et animations : atelier de mobilisation, pétition, animation enfants, musique, danse, démonstration de déminage et bien sûr, Pyramide de Chaussures… autant d’occasions de sensibiliser et d’informer les citoyens de tous âges sur la barbarie de ces armes et de leur permettre de mieux mesurer la réalité d’une situation qui reste tragique pour de nombreux civils.

S a m e d i 6 o c t o b r e 2 0 1 2Place d’Armes / Luxembourg-ville

HANDICAP INTERNATIONAL asblMatricule 1997 01 02 048 - ONG agréée MAE

140 rue Adolphe Fischer / L-1521 Luxembourg / Tél 42 80 60 1 / Fax 26 43 10 60www.handicap-international.luCCP IBAN LU47 1111 0014 2062 0000Ce document a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne et de la Direction de la Coopération au développement du Ministère des Affaires Etrangères luxembourgeois. Les opinions représentées dans la présente publication n’engagent que leurs auteurs et ne peuvent en aucun cas être considérées comme reflétant la position de l’Union Européenne ou du Ministère des Affaires Etrangères luxembourgeois.

Editeur responsable : M. Lagneau Comité de rédaction : J. Bobin, M. LagneauRéalisation : J. BobinTraduction : Handicap International / S. OsorioImpression : Imprimerie Saint PaulTirage : 30.000 exemplaires - Septembre 2012Visuel campagne : VOUS | www.vous.lu

facebook.com/hiluxembourg

P r o g r a m m e d e l a P y r a m i d eConsultez le programme de la journée mis régulièrement à jour sur :www.sousmunitions.lu/2012

twitter.com/hi_luxembourg

Cette publication bénéficie des soutiens financiers de :

Les victimes ont besoinde votre amitié >>>Des enfants, des pères, des mères, des amis... tous victimes de la barbarie des mines et des sous-munitions.

Participez à notre banderole géante d’amitié. A l’issue de la Pyramide, vos messages seront transmis directement aux victimes pour montrer la mobilisation du public luxembourgeois.

Près de la Pyramide

sur Facebook !Vous aussi, venez dire « NON »aux mines et aux BASM à travers notre atelier photographique...

Résultatconsultableimmédiatementsur Facebook !

Challenge Chaussures !Objectif : 1 tonne de souliersrécoltée dans la journée...

Journée « Jeux de société » :de 0 à 99 ans

En marge de la Pyramide, venez découvrir le monde des jeux de société et passez une journée conviviale au centre-ville ! La participation est gratuite. De 10h à 17h sur la Place d’Armeset au Cercle Cité.

Avec la par ticipation du Ludobus !

Edition Spéciale Handicap International - Septembre 2012

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Messages d’amitiéà toutes lesvictimes

Remplissez cette page de messages d’amitié avec votre famille, vos amis ou vos voisins, découpez-la et venez la déposer à l’occasion de la Pyramide de Chaussures sur la Place d’Armes à Luxembourg-ville le samedi 6 octobre 2012...

...ou renvoyez-la nous avant le 3 octobre 2012 à :Handicap International / 140 rue Adolphe Fischer / L-1521 Luxembourg

Retrouvez également cette page en téléchargement sur : www.sousmunitions.lu/2012

Pour Lynn, Kanha, Phet et toutes les autres victimes à travers le monde...

Prénom : ________________________________Nom : ___________________________________Ville : ___________________________________

Signature :

Chère amie, Cher ami,

J’ai la chance de vivre auGrand-Duché de Luxembourg, un pays

épargné par la barbarie des minesantipersonnel et des bombes à sous-munitions.

Malgré cela, je pense à vous qui avez croisé le chemind’une de ces armes aveugles ou qui avez perdu

un être cher à cause d’elles.

Je vous souhaite très sincèrement tout le courage nécessairepour reprendre le cours de votre vie.

Pour vous y aider, aux côtés de Handicap International, j’appelle tous les pays du monde à rejoindre les Traités d’interdiction et à les promouvoir auprès des pays non

signataires. Je les invite à contribuer, sans attendre, à l’assistance aux victimes et à la dépollution des territoires affectés. Enfin, j’engage les institutions financières à s’interdire tout investissement dans le commerce et la production de ces armes.

Vous pouvez compter sur ma mobilisation.

Chère amie, Cher ami,

J’ai la chance de vivre au Grand-Duchéde Luxembourg, un pays épargné par labarbarie des mines antipersonnel et des bombesà sous-munitions.

Malgré cela, je pense à vous qui avez croisé le chemin d’une deces armes aveugles ou qui avez perdu un être cher à cause d’elles.

Je vous souhaite très sincèrement tout le courage nécessairepour reprendre le cours de votre vie.

Pour vous y aider, aux côtés de Handicap International, j’appelle tous les pays du monde à rejoindre les Traités d’interdiction et à les promouvoir auprès des pays non signataires. Je les invite à contribuer, sans attendre, à l’assistance aux victimes et à la dépollution des territoires affectés. Enfin, j’engage les institutions financières à s’interdire tout investissement dans le commerce et la production de ces armes.

Vous pouvez compter sur ma mobilisation.

Prénom : _______________________________Nom : __________________________________Ville : ___________________________________

Signature :

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Prénom : ________________________________Nom : ___________________________________Ville : ___________________________________

Signature :

Chère amie, Cher ami,

J’ai la chance de vivre auGrand-Duché de Luxembourg, un pays

épargné par la barbarie des minesantipersonnel et des bombes à sous-munitions.

Malgré cela, je pense à vous qui avez croisé le chemind’une de ces armes aveugles ou qui avez perdu

un être cher à cause d’elles.

Je vous souhaite très sincèrement tout le courage nécessairepour reprendre le cours de votre vie.

Pour vous y aider, aux côtés de Handicap International, j’appelle tous les pays du monde à rejoindre les Traités d’interdiction et à les promouvoir auprès des pays non signataires.

Je les invite à contribuer, sans attendre, à l’assistance aux victimes et à la dépollution des territoires affectés. Enfin, j’engage les institutions financières à s’interdire tout

investissement dans le commerce et la production de ces armes.

Vous pouvez compter sur ma mobilisation.

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Solidarische Nachricht an alle Opfer

Füllen Sie diese Seite gemeinsam mit Ihrer Familie, Ihren Freunden und Bekannten aus, schneiden Sie sie aus

und bringen Sie sie zur Schuhpyramide auf dem Place d’Armes in Luxemburg-Stadt am 6. Oktober 2012 mit.

… oder schicken Sie sie vor dem 3. Oktober 2012 an:

Handicap International / 140 rue Adolphe Fischer / L-1521 LuxembourgSie können diese Seite auch unter www.sousmunitions.lu/2012 herunterladen.

Für Lynn, Kanha, Phet und alle anderen

Opfer überall auf der Welt…

Liebe Freundin,Lieber Freund,

Ich habe das Glück imGroßherzogtum Luxemburg zu leben,ein Land das die Barbarei von Anti-Personen-Minenund Streubomben nicht kennt.

Dennoch denke ich an Sie. Sie haben den Weg einer dieserblinden Waffen gekreuzt oder einen lieben Menschen deswegen verloren.

Ich wünsche Ihnen aufrichtig allen Mut um ihr Leben weiterleben zu können.

Um Ihnen gemeinsam mit Handicap International zu helfen, fordere ich alle Länder dieser Erde auf, die Verträge zum Verbot von Streubomben und Anti-Personen-Minen zu unterzeichnen und andere Länder dazu zu bewegen das Gleiche zu tun. Ich bitte sie zu helfen und unverzüglich den Opfern die notwendige Hilfe zukommen zu lassen unddie verseuchten Zonen von den Kampfmitteln zu räumen. Ich fordere alleFinanzinstitute auf, künftig alle Investitionen in den Handel und die Herstellungdieser Waffen zu unterlassen.

Sie können auf meine Unterstützung zählen.

Liebe Freundin,Lieber Freund,

Ich habe das Glück imGroßherzogtum Luxemburg zu leben,

ein Land das die Barbarei von Anti-Personen-Minen undStreubomben nicht kennt.

Dennoch denke ich an Sie. Sie haben den Weg einer dieserblinden Waffen gekreuzt oder einen lieben Menschen deswegen verloren.

Ich wünsche Ihnen aufrichtig allen Mut um ihr Leben weiterleben zu können.

Um Ihnen gemeinsam mit Handicap International zu helfen, fordere ich alle Länder dieser Erde auf, die Verträge zum Verbot von Streubomben und Anti-Personen-

Minen zu unterzeichnen und andere Länder dazu zu bewegen das Gleiche zu tun. Ich bitte sie zu helfen und unverzüglich den Opfern die notwendige Hilfe zukommen

zu lassen und die verseuchten Zonen von den Kampfmitteln zu räumen. Ich fordere alle Finanzinstitute auf, künftig alle Investitionen in den Handel und die

Herstellung dieser Waffen zu unterlassen.

Sie können auf meine Unterstützung zählen.

Vorname: ______________________________Name: _________________________________Stadt: ________________________________

Unterschrift:

Vorname: ________________________________Name: ___________________________________Stadt: ___________________________________

Unterschrift:

Liebe Freundin,Lieber Freund,

Ich habe das Glück imGroßherzogtum Luxemburg zu leben,ein Land das die Barbarei von Anti-Personen-Minenund Streubomben nicht kennt.

Dennoch denke ich an Sie. Sie haben den Weg einer dieserblinden Waffen gekreuzt oder einen lieben Menschen deswegen verloren.

Ich wünsche Ihnen aufrichtig allen Mut um ihr Leben weiterleben zu können.

Um Ihnen gemeinsam mit Handicap International zu helfen, fordere ich alle Länder dieser Erde auf, die Verträge zum Verbot von Streubomben und Anti-Personen-Minen zu unterzeichnen und andere Länder dazu zu bewegen das Gleiche zu tun. Ich bitte sie zu helfen und unverzüglich den Opfern die notwendige Hilfe zukommen zu lassen und die verseuchten Zonen von den Kampfmitteln zu räumen. Ich fordere alle Finanzinstitute auf, künftig alle Investitionen in den Handel und die Herstellung dieser Waffen zu unterlassen.

Sie können auf meine Unterstützung zählen.

Vorname: ________________________________Name: ___________________________________Stadt: ___________________________________

Unterschrift:

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