ECOUTE - raid.renegat.netraid.renegat.net/ChoeurBaroque/Partitions/Janequin... · Pontificale...
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liens internet partition , ecoute et documents janequin la bataille
PARTITIONS sur renegat..
Version 3c : contient les croisements de voix proposés par anne
version 3d correction passage en triolet ( compagnons) mesure 86 mesure en 3/2
version 3e croisement de voix alto tenor dans la derniére partie (victoire)
ECOUTE
http://raid.renegat.net/ChoeurBaroque/Partitions/Janequin%20la%20bataille/enregistrements/
par sei voici , 2 versions king singers etc..
liens indiqués par Anne sur you tube
La Guerre - Janequin - Durée : 6:07. morphthing1 99 507 vues
avec deroulement partition (king singers )
La Guerre by Janequin 2008 Prom - Durée : 7:13. The King's Singers 189 083 vues
king singers 2008 idem sur raid.renegat
https://www.youtube.com/watch?v=o8N05Y4H68M
une autre version des king singers que l’on retrouve dans leur album CD : Baisez moi
LA GUERRE / CosaNostra vocal Group - Durée : 6:31. CosaNostra Vocal Group 12 419 vues
demonstration de par coeur..c est possible
DOCUMENTS
https://transharmoniques.wordpress.com/2014/04/20/clement-janequin-la-guerre-ca-
1530/
http://www.academia.edu/32409169/La_musique_et_limage_de_Fran%C3%A7ois_Ier_quelq
ues_r%C3%A9flexions_autour_de_La_Guerre_de_Cl%C3%A9ment_Janequin
https://en.wikipedia.org/wiki/Philippe_Verdelot
Philippe Verdelot (1480 to 1485–c. 1530 to 1532?) was a French composer of the
Renaissance, who spent most of his life in Italy. He is commonly considered to be the father
of the Italian madrigal, and certainly was one of its earliest and most prolific composers; in
addition he was prominent in the musical life of Florence during the period after the recapture
of the city by the Medici from the followers of Girolamo Savonarola.
https://www.musicologie.org/Biographies/janequin.htm
http://raid.renegat.net/ChoeurBaroque/Partitions/Janequin%20la%20bataille/enregistrements/https://www.youtube.com/watch?v=JY2rLfhJLmYhttps://www.youtube.com/watch?v=WsNQ0d26ipwhttps://www.youtube.com/watch?v=o8N05Y4H68Mhttps://www.youtube.com/watch?v=zCwBFHdArmQhttps://transharmoniques.wordpress.com/2014/04/20/clement-janequin-la-guerre-ca-1530/https://transharmoniques.wordpress.com/2014/04/20/clement-janequin-la-guerre-ca-1530/http://www.academia.edu/32409169/La_musique_et_limage_de_Fran%C3%A7ois_Ier_quelques_r%C3%A9flexions_autour_de_La_Guerre_de_Cl%C3%A9ment_Janequinhttp://www.academia.edu/32409169/La_musique_et_limage_de_Fran%C3%A7ois_Ier_quelques_r%C3%A9flexions_autour_de_La_Guerre_de_Cl%C3%A9ment_Janequinhttps://en.wikipedia.org/wiki/Philippe_Verdelothttps://en.wikipedia.org/wiki/Francehttps://en.wikipedia.org/wiki/Renaissancehttps://en.wikipedia.org/wiki/Italyhttps://en.wikipedia.org/wiki/Madrigal_%28music%29https://en.wikipedia.org/wiki/Florencehttps://en.wikipedia.org/wiki/Medicihttps://en.wikipedia.org/wiki/Girolamo_Savonarolahttps://www.musicologie.org/Biographies/janequin.htm
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https://www.revolvy.com/topic/Cl%C3%A9ment%20Janequin&item_type=topic
Escoutez tous gentilz (La bataille de Marignan, La guerre), 5 voix [Merrit, VI, 234]
Escoutez tous gentilz (La bataille de Marignan, La guerre), 4 voix [Merritt, I, 3]
Merritt Arthur Tillman (1902-1998), Édition monumentale des chansons polyphoniques de Clémant
Janequin [6 v. ; en collaboration avec François Lesure]. 1971
PARTITIONS http://www0.cpdl.org/wiki/index.php/La_Guerre_(Cl%C3%A9ment_Janequin)
CPDL #09229:
Editor: Brian Russell (submitted 2005-08-30). Score information: A4, 27 pages, 206
kB Copyright: Personal
Edition notes: SATTB with Quintus by Philippe Verdelot NoteWorthy Composer file may be
viewed and printed with NoteWorthy Composer Viewer.
CPDL #30884: (Finale 2008)
Editor: André Vierendeels (submitted 2013-12-31). Score information: A4, 23 pages, 299
kB Copyright: CPDL
Edition notes: Contains the (optional) T part by Philippe Verdelot.
http://imslp.org/wiki/La_Bataille_de_Marignan_(Janequin%2C_Cl%C3%A9ment)
For the moment, this is tagged for both the 4-voice and 5-voice versions. However, IMSLP
does not have the 5-voice version, so if it is ever uploaded, and the two versions are
sufficiently different, they should go on different pages.
https://www.revolvy.com/topic/Cl%C3%A9ment%20Janequin&item_type=topichttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/La_Guerre_%28Cl%C3%A9ment_Janequin%29http://www0.cpdl.org/wiki/index.php/User:Brian_Russellhttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/ChoralWiki:August_2005_scoreshttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/ChoralWiki:Personalhttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/Category:SATTBhttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/Philippe_Verdelothttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/NoteWorthy_Composer_Viewerhttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/User:Andr%C3%A9_Vierendeelshttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/ChoralWiki:December_2013_scoreshttp://www0.cpdl.org/wiki/index.php/ChoralWiki:CPDLhttp://imslp.org/wiki/La_Bataille_de_Marignan_%28Janequin%2C_Cl%C3%A9ment%29http://www0.cpdl.org/wiki/images/4/46/093.pdfhttp://www0.cpdl.org/wiki/images/8/82/Br-093.midhttp://www0.cpdl.org/wiki/images/f/f7/Br-093.nwchttp://www0.cpdl.org/wiki/images/3/34/Janequin-La_guerre.pdfhttp://www0.cpdl.org/wiki/images/1/10/Janequin-La_guerre.MIDhttp://www0.cpdl.org/wiki/images/9/93/Janequin-La_guerre.MUS
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UNE autre messe de la bataille au mexique..
https://www.youtube.com/watch?v=Ioch6cCKDB8
reference douteuse??
Mexico - Francisco López Capillas - Messe
de la Bataille en Nouvelle-Espagne
Par l'Ensemble Vocal De Profundis, dir. Cristina García Banegas. L'œuvre de Francisco
López Capillas constitue, sans aucun doute, le sommet du style polychoral baroque en
Nouvelle-Espagne. Directement inspirée de Clément Janequin, sa « Missa de Batalla » fait
s'opposer avec fracas les chœurs et les percussions. Elle est, ici, entourée des plus belles pages
des compositeurs européens qui étaient ses contemporains, et que l'on chantait également dans
les cathédrales de Puebla et de Mexico dont l'édification venait à peine de se terminer. Toute
la somptuosité sonore de l'ancien et du Nouveau Monde.
Francisco López Capillas - Messe de la Bataille en Nouvelle-Espagne // Ensemble Vocal
De Profundis, dir. Cristina García Banegas
https://www.youtube.com/watch?v=Ioch6cCKDB8
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Ce CD fait partie de la collection « De la Terre de Feu à l'embouchure du St Laurent ».
Paru par la suite en coffret sous la réf. K617143/3.
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Autour d’une Messe de la Bataille en Nouvelle-Espagne
150 ans très exactement séparent la fondation de la première école de musique du Nouveau-
Monde, à Texcoco non loin de Mexico, en 1524 par les soins du franciscain Pedro de Gante,
de la mort de Francisco López Capillas, survenue en 1674. Un siècle et demi au cours duquel
la Nouvelle-Espagne passera des premiers répertoires de plain-chant en provenance de la
cathédrale de Tolède ou des usuels et psautiers d’origine sévillane, à un art musical raffiné et
décoratif qui se développera dans ses deux principaux sanctuaires : les cathédrales de Puebla
et de Mexico ; deux hauts lieux de l’art sacré marqués successivement par la présence de
Francisco López Capillas.
C’est autour de 1608 que naquit ce compositeur qui fût tout d’abord élève de la Royale et
Pontificale Université de Mexico et membre du chœur de la cathédrale où il se familiarisa
avec le plain-chant et la composition polyphonique, avant de devenir second organiste et
chanteur à la cathédrale de Puebla en 1641. Puebla, marquée à l’époque par la présence du
brillant et étonnant évêque Juan de Palafox y Mendoza qui, avec une très grande énergie,
stimulait la culture, défendait les Indiens, multipliait les fondations de séminaires et de
collèges et, surtout pour ce qui nous intéresse, rassemblait les trésors de la célèbre
bibliothèque (qui porte aujourd’hui son nom), tout en écrivant lui-même poèmes et
chroniques.
Si l’on pense généralement que la majeure partie des œuvres attribuées avec certitude à
Francisco López Capillas appartiennent aux vingt dernières années qu’il passa à Mexico où il
devait être nommé maître de chapelle en 1654, il est hors de doute que c’est à Puebla, sous les
voûtes surchargées d’ors de la bibliothèque réunie par Palafox y Mendoza, qu’il découvrit et
assimila les répertoires les plus divers venus d’Europe, faisant une large place aux œuvres de
la Renaissance. Est-ce pour cela que toute son œuvre présente les traits de l’ambiguïté ? Fut-il
un compositeur attardé de la Renaissance, comme pourraient le laisser penser son écriture
archaïque ainsi que ses références continuelles aux maîtres européens du siècle précédent ?
Doit-on y voir au contraire - et pour la première fois en Nouvelle-Espagne - l’émergence
d’une esthétique baroque ? De toute évidence, en convoquant autour de la présente Missa de
Batalla les œuvres de ses devanciers, qu’ils soient européens comme Gombert,
Cabezón, Lassus, Vivanco ou Baylón ; ou novo-hispanicain, comme Juan de Lienas, Cristina
García Banegas ne saurait être suspectée de pencher vers telle ou telle de ces hypothèses. Elle
a seulement fait le choix de replacer cette œuvre dans le contexte qui devait être celui des
chœurs de Puebla et de Mexico, où l’on chantait aussi bien les œuvres « contemporaines »,
que celles des maîtres plus anciens que, naturellement, Francisco López Capillas connaissait
admirablement. En fait, derrière la carapace de son érudition, il était sinon un novateur, du
moins un véritable chercheur, n’hésitant pas à citer dans ses travaux théoriques aussi
bien Cristóbal de Morales, « Prenestina » (Palestrina), Jean de Richafort ou Pierre de
http://www.rencontres-saint-ulrich.com/boutique/cds-nos-anciennes-references/musique-d-amerique-latine/coffret-3-cds-mexique-nouvelle-espagne.html
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Manchicourt prouvant ainsi aussi bien son habileté face aux conservateurs émus par ses
audaces, que son très grand savoir.
Au demeurant, la forme même d’une Messe de la Bataille qui nous renvoie inévitablement à
la chanson écrite par Clément Janequin pour commémorer la bataille de Marignan (1515 !), ne
saurait (outre des citations thématiques explicites chez López Capillas) teinter d’archaïsme un
genre qui fût en grande faveur du XVe au XVIII
e siècles. Le Manuscrit dit « de Pixérécourt »
contient ainsi une pièce à trois voix Alla bataglia fourmillant de figures caractéristiques et de
cris de ralliement que l’on retrouvera autour de 1460 dans le fameux A la bataglia composé
par Heinrich Isaac ; et le genre fera florès jusqu’aux vigoureuses empoignades musicales
signées Beethoven (La Bataille de Vittoria) ou Tchaïkovski (Ouverture 1812).
Ce qui est sans doute plus troublant, est de retrouver sur le sol américain, au XVIIe siècle,
comme une quintessence de ce qu’était la polychoralité en Europe au siècle précédent, sans
que cette Missa de Batalla n’y apparaisse jamais incongrue.
Depuis le Moyen Âge, les moines avaient l’habitude de diviser leur chœur en deux parties : on
confiait à un petit groupe de bons chanteurs les mélodies souvent très élaborées des textes du
graduel (le propre de la messe) et le grand chœur, très souvent divisé en deux, chantait en
alternance le Kyriale (l’ordinaire). Cette division était encore plus précise pour le chant des
heures canoniques qui comportent de nombreux psaumes dont les versets étaient chantés par
les deux moitiés du grand chœur ; les hymnes strophiques alternant entre les chantres et le
grand chœur, et les antiennes étant réservées aux chantres.
Au cours des siècles suivants, la polyphonie prit donc une place toujours plus importante dans
les célébrations liturgiques ; il était donc logique, au moment où cette musique atteignait sa
maturité, que les compositeurs cherchent à retrouver cette division traditionnelle, alors que la
place accordée au plain-chant, au moins pour les jours de fêtes, était de plus en plus réduite.
Les premières œuvres expressément écrites pour deux chœurs sont, d’ailleurs, des Magnificat
; mais durant la deuxième moitié du XVIe siècle, on voit apparaître, surtout en Italie, des
messes et des motets, de plus en plus nombreux, écrits pour deux et trois chœurs, en même
temps que l’on voit publier les grands traités théoriques qui consacrent l’aboutissement du
langage polyphonique et établissent les règles du « Contrepoint classique » qui resteront à la
base de l’enseignement de l’écriture musicale pour les deux siècles suivants.
Les compositions vocales rassemblées par le présent enregistrement entrent toutes dans le
cadre que l’on vient de décrire et dont l’on voit bien l’application tardive qu’en fait López
Capillas, bien loin de ses sources et après qu’elles aient connues une évolution sur le sol
américain marquée par un compositeur « autochtone » que l’on découvrira ici avec le plus
haut intérêt.
Il s’agit de Juan de Lienas, qui reste toujours une figure mystérieuse dans la vie musicale du
Mexique. Exceptionnellement, ce n’est pas en relation avec la cathédrale de Mexico que
semble s’être développé son talent, mais plutôt au service des riches couvents que comptait la
ville vers la moitié du XVIIe siècle. On ne sait strictement rien de lui, sinon que la petite
quantité de musique laissée par Lienas atteint une facture très élevée. Les trois motets
présentés ici montrent avec quels soins le style ancien était cultivé à Mexico.