e-Danse Sportive #4 - sabledencre.fr · être une fois de plus sacrés champions ... un championnat...

S p o r t i v ee - D a n s e

# 4 - Janvier 2012

s o m m a i r e

Rédactrice en chef : Magalie Guillaume

Rédaction :Karine Leprêtre, Frantz Ducroix,Jean-Luc Audren

Merci à Nicole Demonchy

Photographie :Jean-Jacques Gueudry

Design :Christelle LemarchandMise en forme :Magalie Guillaume

Responsable informatique : Jean-Loup Guillaume

© Photo de couverture :Jean-Jacques Gueudry

ReportageChampionnat du Monde latines seniors I - 4L’organisation - 6L’ambiance - 8

Look - 11

ReportageDanse avec les stars, les coulisses du show - 18

Découvrir - 17

InterviewScrutateurs, des hommes de passion - 12

L’œil du photographe - 28

InterviewGrégory Guichard, retour sur Danse avec les stars - 24

e-Danse sportive # 4 - Janvier 2012 3

éditorialEn cette période de vœux, il est d’usage de souhaiter le meilleur à chacun et nous ne dérogerons pas à la règle, même si nous sommes un brin en retard, je vous l’accorde.

Les danseurs, quels qu’ils soient, ont tous des souhaits. Maîtriser enfin les slidings doors de rumba ou le double reverse spin de valse anglaise. Se lancer dans la compétition. Trouver un(e) partenaire. Gérer le stress sur piste. Changer de série. Devenir champion (pour certains, celui-ci a été exaucé il y a peu). Les entraîneurs aussi souhaitent voir leurs élèves atteindre leur meilleur niveau. Partager des victoire avec eux. Créer un esprit club. Les organisateurs espèrent des manifestations réussies. Un public heureux. Des bénévoles épanouis. Des danseurs qui font le show. Et les dirigeants voudront mener leur barque du mieux possible.

Les vœux sont innombrables mais sont aussi importants pour chacun quels que soient sa fonction, son niveau et ses ambitions.

Nous souhaitons bien sûr que 2012 vous comble du côté de ces objectifs personnels. Mais surtout, nous souhaitons que cette nouvelle année vous apporte plaisir, découverte et convivialité. Tout ce qui fait la richesse et la beauté de notre discipline.

Bonne année 2012 à tous.

Magalie Guillaumeet toute l’équipe de e-Danse Sportive

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Championnat du Mondelatines seniors I

Rouen

Depuis mars 2010, vous suivez avec nous l’organisation de ce championnat exceptionnel à Rouen. L’événement a enfin eu lieu et fut une réussite. Nous vous proposons ici un reportage en deux parties : un point sur l’organisation par Nicole Demonchy et un reportage au coeur de l’ambiance par Karine Leprêtre.


L’organisationEn juin 2010, nous avions discuté de la possibilité que le club de Rouen se porte candidat pour organiser le champion-nat du Monde latines seniors I, ceci afin que Stéphanie & Gwenaël aient enfin la chance de danser sur « leurs terres » et être une fois de plus sacrés champions du Monde, ce qui n’avait jamais été le cas auparavant puisqu’ils avaient gagné en Belgique, en Espagne et au Canada.Ce fut près d’une année et demie de dé-marches, de prises de rendez-vous avec toutes les collectivités du département de Seine-Maritime, de recherches de sponsors et beaucoup d’autres choses. Je me suis moi-même déplacée à bon nombre de championnats pour regarder ce qui se faisait, et surtout aussi voir ce qu’il ne faudrait pas faire à Rouen.

Cela a été un vrai challenge pour notre club d’organiser ce championnat car, bien entendu, à part Marseille, nous n’avions pas de « bases » sur lesquelles nous ap-puyer.

À l’heure du bilan, que dire ?Sans avoir les chevilles qui enflent, nous pouvons tous être très satisfaits. En ef-fet, il suffit de comptabiliser le nombre de messages de félicitations que j’ai re-çus pour se dire « nous avons gagné no-tre challenge ».Nous avions fait en sorte que tous les officiels soient reçus comme il se devait, tant au niveau hébergement, repas que cérémonie officielle. Il en a été de même pour les 47 couples du championnat du Monde.


Et que dire du public rouennais ? Tout au long de la compétition, il n’a cessé d’en-courager les deux couples français et sur-tout, ce public a été enthousiaste lors de la finale à chaque passage de Stéphanie & Gwenaël, et je ne vous parle pas lors des résultats. Une autre satisfaction et non des moindres : ils ont gagné pour la troisième fois et sur leurs terres !Voila les points positifs.

Quelques petits points négatifs mais net-tement moins nombreux que les précé-dents.Rouen étant à 1 heure 30 des aéroports et ceux-ci étant au nombre de trois (Beau-vais, Roissy et Orly) avec pour l’un d’entre eux plus de 7 terminaux, la prise en char-

ge des juges et couples compétiteurs n’a pas été chose facile, et par conséquent la ligne budgétaire transport s’en ressent.

Mais ceci est oublié car quel est le club français qui ne rêverait pas d’organiser un championnat du Monde, de voir son couple gagner et surtout entendre des encouragements de la part des fédéra-tions française et internationale pour recommencer en 2012 ?

Nicole Demonchy


Lors de cette soirée, tous les regards sont tournés vers les champions en titre qui à double niveau dansent à domicile car français et rouennais, Gwenaël La-vigne & Stéphanie Godet. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas venus seuls. Certes, leurs familles sont là, mais un gradin est entièrement dé-dié à la délégation française, prête à les encourager tout comme le second cou-ple français, Alain & Karen Gomez.

Tout au long de la journée, Gwenaël & Stéphanie enchaînent sereinement les tours, danse après danse sans jamais se laisser déborder par le stress. Pourtant, il y avait de quoi, car les Russes classés deuxièmes, Sergey & Anna Makarenko, et les Italiens Daniele Ferraris & Antonel-la Ciccarelli ne se sont pas laissé faire.

Côté organisation, Nicole Demonchy est sereine. Elle a tout donné avec son équipe pour que cette soirée soit une

réussite. Et elle a tout à fait raison. Cer-tes, les officiels de la fédération interna-tionale leur ont donné du fil à retordre (changement des numéros de couples à plusieurs reprises et juste avant le début de la compétition) mais il n’y a aucune fausse note. Tout se déroule dans les temps, le protocole est respec-té à la lettre, les couples sont attentifs au timing malgré les différents change-ments apportés... Les danseurs et spec-tateurs peuvent se restaurer avec les plats proposés (mieux qu’un sandwich quand même), les boissons fraîches et variées, le café toujours chaud et le sou-rire des bénévoles au service. Et une petite photo sur le stand prévu à cet effet, un essayage de chaussures sur le suivant, le déplacement est optimisé.Et puis arrive la grande finale. Les cou-ples entrent en piste. Plus que l’esprit de compétition, c’est la convivialité qui prime. Et les couples vont donner le meilleur pour nous proposer une belle

Après un travail de longue haleine pour l’équipe rouennaise organisatrice de cette compétition, voici venu le moment qu’ils attendent tous : le 10 décembre 2011, Rouen accueille le championnat du Monde seniors I latines.

L’ambiance


finale. Personne ne trouverait mot à dire quant à ce vrai travail de pro qui se déroule sous nos yeux. Certes, ils ont tous plus de 35 ans, mais quelle qualité, quelle énergie et, je le répète, quel pro-fessionnalisme ! Il est loin le temps où on parlait de « compétition de vieux », car là, ils auraient largement pu faire la pige à bon nombre de « jeunes ». Et le public ne s’y est pas trompé en donnant encouragements et applaudissements sans retenue.L’annonce des vainqueurs, je voudrais vous la donner du regard des parents de Stéphanie. Discrets et dans l’ombre, ils ont vécu cette journée aux côtés de leur fille. Comme toujours au moment des résultats, le papa de Stéphanie s’isole.

Sont appelés les sixièmes, cinquièmes... les seconds, ouf ! ce n’est pas eux et donc ils ont encore gagné. Là, il lâche juste un mot en levant le bras au ciel. Dans ses yeux, on peut lire la fierté pour sa fille qui danse depuis toute petite, on pourrait même dire depuis toujours. Jamais les parents de Sté-phanie n’ont été loin d’elle, même quand elle a vécu en Angleterre. À leur sortie de piste avec coupe et bou-quet, Gwenaël & Stépha-nie offrent un sourire, une accolade, un baiser à leurs proches, leurs amis, mais aussi aux spectateurs qui viennent les féliciter. Ils sont heureux de ce troisième ti-

tre et tout semblait réuni pour qu’il en soit ainsi.

Un titre, une organisation, ça n’a de sens qu’avec les familles, les amis, les béné-voles... tout ceux qui sans rien deman-der d’autre en retour que les danseurs donnent le meilleur d’eux-mêmes s’in-vestissent cœur et âme dans ces aven-tures. Bravo à tous pour cette magnifi-que compétition et surtout que Rouen n’hésite pas à réitérer car cette équipe est apte à supporter le poids de ces grosses machines que sont les compé-titions officielles internationales.

Karine Leprêtre


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Scru ta t eur sDes hommes de passion


Depuis combien de temps êtes-vous scrutateur ? Pourquoi avoir décidé de devenir scrutateur ?Thierry Thuault. Je scrute depuis envi-ron 20 ans. Je suis devenu scrutateur pour pouvoir assister à un maximum de compétitions de danse et afin de vivre une passion qu’est la danse.Jean-Yves Elleouet. Je suis arrivé dans le monde de la danse sportive par ha-sard. J’accompagnais fréquemment mon beau-frère au début des années 1980 dans les tournois internationaux où les spectateurs pouvaient admirer des cou-ples étrangers. La mode était alors de lever les notes à la fin de la dernière danse et je m’amusais à noter les juge-ments pour comprendre les résultats finaux. Jusqu’à ce que Roger Dolléans me donne une traduction du skating system et me sollicite pour ses organi-sations. Progressivement, j’ai été de plus en plus sollicité. Cela fait donc une trentaine d’années que je pratique la scrutation.

Est-il difficile de devenir scrutateur ? Quelles sont les connaissances et les compétences requises ?TT. Non, il suffit de passer un examen et ce, après avoir fait un stage. Il faut connaî-tre les 11 règles du skating, et surtout de savoir les appliquer correctement.Il n’y a pas de compétences particulières à avoir, surtout il faut aimer les chiffres et avoir le sens de l’analyse.

JYE. Auparavant, la connaissance par-faite du skating system était primordiale pour être scrutateur. Cette connaissan-ce est encore indispensable pour pallier toute panne de matériel, mais elle est moins mise en œuvre avec l’arrivée de l’informatique. Auparavant, tout se fai-sait « à la main » ; ce n’était pas désa-gréable mais les reports étaient fasti-dieux et source d’erreurs.Par exemple, lors des Internationaux de Coubertin, pour les premiers tours qui réunissaient plus de 100 couples, nous étions trois équipes de deux : l’équipe A décomptait la première et la quatrième danse, l’équipe B, la deuxième et la cin-quième danse et l’équipe C s’occupait de la troisième danse et de la récapitulation.

Faut-il des qualités particulières ?TT. Avoir de l’ordre, une bonne organisa-tion de son travail, savoir rester calme et surtout faire le vide autour de soi lorsque l’on rentre et analyse les marques.JYE. Il faut aussi que le scrutateur ac-quière des automatismes afin de suivre le rythme du programme et ait des astuces pour ne pas oublier d’effectuer une opéra-tion ultérieurement (l’édition des feuilles des juges, par exemple).

Votre activité est souvent mal connue. Pouvez-vous nous décrire vos différen-tes tâches lors d’une compétition ?TT. Tout d’abord cela commence avant la compétition. En effet, durant la se-

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Vous les croisez sur chaque compétition, ils sont indispensables à leur bon déroule-ment et pourtant, la plupart des danseurs connaissent mal leur rôle. En allant à la rencontre des scrutateurs, nous avons reçu le témoignage d’hommes passionnés par ce qu’ils font et par la danse.


maine qui précède, il faut déjà rentrer toutes les données sur l’ordinateur ou préparer l’ensemble des catégories si l’on n’a pas de logiciel.Le jour de la compétition, nous devons préparer les feuilles de juges, les classer, les donner au chairman afin qu’il puisse les distribuer aux juges. Ensuite, après chaque tour éliminatoire, il faut rentrer les marques, sortir les sélectionnés et de nouveaux les feuilles de juges pour les tours suivants. Lors des finales, c’est la même chose, sauf que l’on doit sortir le classement général.Puis vient l’heure des résultats, donc il faut les préparer et les donner au pré-sentateur, puis les afficher pour les compétiteurs.Après la compétition, il faut envoyer les résultats par mail à Gilbert Chemin pour qu’il puisse les mettre sur le site de la FFD.JYE. Il faut signaler que la qualité du tra-vail du scrutateur est fortement dépen-dante de celui des personnes remettant les dossards : un couple non pointé, un couple supplémentaire non signalé, un changement de numéro de dossard et les feuilles de juges sont erronées. Ces erreurs ont souvent peu de conséquence sur le déroulement visible de la manifes-tation, car chaque épreuve rassemble peu de couples, mais elles exigent une attention supplémentaire de la part des scrutateurs. Cela est rédhibitoire avec des palm car l’épreuve doit être inter-rompue pour un rechargement des don-nées et toutes les personnes présentes dans la salle s’en aperçoivent. Après la préparation de la manifesta-tion, le scrutateur est en attente des feuilles de présence des couples pour l’édition des feuilles de juges. Plus les couples respectent les délais (arrivée une heure avant le début de leur épreu-

ve), plus la préparation des feuilles pour les juges se réalise sans retard. Après chaque danse, le scrutateur saisit le ju-gement de chaque juge et il ne doit pas perdre de temps car, avec un seul pas-sage, les feuilles suivantes arrivent très rapidement. C’est là que l’expérience du scrutateur peut être intéressante pour lui permettre de choisir de retarder la saisie d’une finale au profit d’un tour préliminaire mais il prend alors le risque de rencontrer une erreur sur une feuille d’un juge qui ne sera corrigée qu’après quelques épreuves…

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce rôle ? Un scrutateur parvient-il à profiter du spectacle lors des compétitions ?TT. Ce qui me plaît dans ce rôle, c’est surtout l’ambiance des compétitions, la complicité avec les organisateurs, les ju-ges et les couples. En effet, après 20 ans de piste, on finit par connaître beaucoup de monde et cela devient une drogue au final.On profite du spectacle à condition de ne pas être seul sur la compétition. Lors-que nous sommes deux, nous scrutons par alternance et pouvons voir un petit peu de la compétition.JYE. Lorsqu’un scrutateur est seul, il ne voit pas beaucoup le spectacle mais il est dans l’ambiance et, lorsque les mu-siques sont bien choisies, les écouter est un vrai régal. Mais mon vrai moteur est que ma contribution participe à la réussite d’une manifestation : pas de retard, pas de réclamation des juges (même s’ils sont toujours conciliants), un affichage en temps et en heure… J’aime aussi me trouver dans des situa-tions où j’atteins la limite de mes possi-bilités. Réaliser des choses difficiles est jouissif, non ?


Votre rôle vous donne-t-il un regard particulier sur les juges, les couples, les compétitions ?TT. Non, car nous ne sommes pas là pour donner un avis sur les jugements. Pour les couples, c’est différent : on essaie de trouver le tiercé gagnant de chaque finale, cela devient un jeu pour nous détendre. Quant à la compétition, on est comme tout le monde, à la fin de la soirée, on a notre avis sur celle-ci.JYE. Les scrutateurs participent de

l’intérieur à un événement et ont donc un jugement différent du public et des compétiteurs sur la qualité d’une orga-nisation et des officiels. Concernant les officiels, vous me permettrez de garder mes jugements pour moi mais, comme dans toute population, il y en a des bons et des moins bons.Concernant les manifestations, elles sont toutes organisées avec beaucoup d’investissement de la part des béné-voles et je voudrais les remercier et fé-


liciter pour les gros efforts réalisés pour répondre aux attentes des couples et du public.

Y a-t-il des erreurs dans le dépouille-ment des marques?JYE. Avant l’informatique et l’amélio-ration du logiciel conçu par Michel Vié-ville, les erreurs étaient notre hantise. Une anecdote : toujours à Coubertin, une réclamation avaient été déposée par un professionnel (les notes à main levée étaient cause de litige car les ju-ges pouvaient lever une plaquette qui ne correspondait pas à leur feuille). Je peux vous certifier que la vérification du décompte sous la surveillance des deux couples professionnels en cause m’a donné quelques sueurs… Aujourd’hui, dire qu’il n’y a jamais d’erreur serait pré-somptueux mais les contrôles de cohé-rence effectués par le logiciel et le scru-tateur permettent d’éliminer les erreurs en finale. Dans les tours éliminatoires, il faudrait faire deux erreurs, la seconde masquant la première, pour obtenir un résultat erroné.

Que changent les nouvelles technolo-gies dans votre travail actuel (scruta-tion avec les palm, résultats en ligne immédiatement, etc.) ?TT. Rien, ce n’est juste qu’une adapta-tion de l’interface de communication entre les juges, le scrutateur et les com-pétiteurs. De toute façon avec l’évolu-tion de la technique, fini d’ici quelque temps le papier : tout se fera par tablet-tes, wifi et écran TFT pour les résultats.JYE. L’utilisation des palm, surtout avec un chargement automatique par wifi, permet un plus grand confort pour les juges. Elle a le grand avantage aussi de réduire considérablement la manipula-tion du papier. Cela permet d’avoir en

temps réel les résultats et les informa-tions pour le tour suivant, et il est pos-sible pour l’organisateur de prévoir des affichages instantanés. Mais cela ne peut être envisagé qu’avec une qualité de travail et une coordination parfaite entre la remise des dossards et la scru-tation ; aujourd’hui, peu d’organisa-tions peuvent prendre ce risque avec des compétitions nationales à points.Ce changement entraînera pour le scru-tateur moins de saisie mais les qualités exigées resteront les mêmes (concentra-tion, organisation) d’autant plus que les points de repère changent : sans palm, le scrutateur travaille sur l’épreuve en cours ; avec les palm sans wifi, il travaille sur l’épreuve précédente (déchargement des jugements) et sur l’épreuve suivante (chargement des couples). Je me sou-viens avoir utilisé les palm sans wifi lors d’un critérium national avec deux pis-tes ; à un moment donné, perdu dans le suivi des épreuves, je me suis appuyé sur l’affichage électronique qui s’est ré-vélé être erroné à ce moment-là et nous avons du refaire danser un tour.D’autres évolutions sont en cours mais je n’ai pas eu l’occasion d’officier dans une telle manifestation. Dans tous les cas, il faudra s’adapter à ces nouvelles dispositions.

Merci beaucoup à Thierry et Jean-Yves pour leur disponibilité et leur gentillesse.

Propos recueillis parMagalie Guillaume


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Le monde de Carla et LéoAgatha Relota

Ce livre emmène les jeunes lecteurs de 8 à 12 ans à l’école de danse magique de la belle Miss Pauline qui guide Carla et Léo, 10 ans, à travers les danses de sa-lon. Pour chaque style, sont décrits les origines culturelles et géographiques ainsi que les schémas rythmiques. Un récit merveilleux par un auteur, man-nequin, danseuse et mère de deux en-fants, illustré par Thierry Perez et pré-facé par Jessica Alba.Les enfants vont adorer cette descrip-tion fraîche sur la danse de salon et les parents apprécieront le contenu éduca-tif.http://www.carlaandleo.com

Burn the floor

Comédie musicale centrée sur la danse sportive. Ce spectacle est dirigée par Ja-son Gilkinson qui fut un des meilleurs danseurs mondiaux en latines. Chacun des danseurs de Burn the floor a passé une partie de sa vie en compétition et montre ici son amour et sa passion pour son art.La troupe est actuellement en tournée aux États-Unis et en Australie. Espérons qu’ils feront prochainement un petit détour en Europe et pourquoi pas vers la France !Plus d’infos sur http://www.burnthefloor.comPremière édition du spectacle disponible en DVD.


Il est 19 heures. Nous arrivons aux portes du studio de Danse avec les stars au soir de cette finale de la saison 2. Vous me direz : « si tôt » ? Eh oui, le temps de la télévision est comme extensible par rapport au dé-marrage des émissions. Voici le déroulé de cette belle soirée qui, comme vous le savez, aura vu la victoire de Maxime Dereymez avec Shy’m.

20 heures : après un petit cocktail avec les présentateurs en personne, direc-tion le plateau.En plus d’y aller le cœur léger, on l’est au sens propre du terme car il faut tout laisser au vestiaire : manteau, sac à main mais surtout portable (rrrr, comment on va voter ?) et le hic suprême pour moi, l’appareil photo. Impossible de se perdre dans les couloirs car les pe-tits groupes sont sous bonne escorte : hôtesses et portiers sont en nombre, même pour prendre l’ascenseur. Pas le temps de saluer Coralie Romanzin, la danseuse dans la vraie vie de Julien. Après un chaud-froid qui réveillerait un mort – il a fallu passer dehors pour aller sur le plateau – nous arrivons enfin par les coulisses. Une ultime hôtesse nous accueille et nous dirige vers nos places : au pied de la loge des danseurs, le top pour savoir tout ce qui s’y passe. Le pla-teau est sublime, de grands écrans vont nous permettre de voir toute la soirée, tout est d’un grand chic, jusqu’aux tech-niciens qui sont pour la plupart en tenue

de soirée. Pour filmer l’émission, trois voies sont disponibles : une caméra mise sur un énorme pied, une grue qui passe juste au-dessus des tables, différen-tes caméras en bord de piste et une en steadicam – un énorme support sur les épaules du caméraman qui permet de suivre au plus près les danseurs tout en gardant une stabilité d’image à 100 %.

20 heures 10 : je comprends enfin pour-quoi le public est toujours au top de l’ambiance quand l’émission démarre.Vincent Cerruti et Sandrine Quétier arrivent sur le plateau et discutent au micro avec les aficionados, les irréduc-tibles qui ont assisté à TOUTES les émis-sions. Et là, on comprend qu’ils ne sont pas juste là pour le show. Ils échangent avec les différents fan-clubs comme s’ils les connaissaient depuis toujours, décident du fil rouge de la soirée – la semaine passée, Sandrine devait placer « mon petit poulet » pendant le live – et, de ce fait, font monter l’ambiance. Mais celui qui maîtrise ce domaine, c’est le

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Danse avec les starsLes coulisses du show


chauffeur de salle. Comme un coach, il explique au public le déroulement de la soirée, quand et comment encourager les couples, qu’il ne faut pas huer les ju-ges car en finale il n’y a plus vraiment de perdant... Gentiment mais sûrement, c’est un briefing digne des grandes réu-nions professionnelles.Et puis les stars de la finale, Philippe Candeloro, Baptiste Giabiconi et Shy’m, font leur entrée. Les garçons passent dans le public, saluent leurs fans et leur famille, échangent quelques mots, là où la demoiselle reste plus en retrait, très concentrée. Arrive le jury : Alessandra Martinez prend majestueusement pla-ce pendant que Jean-Marc Généreux et Chris Marques vont eux aussi saluer leurs fans.

20 heures 20 : Francis Lalanne et Sandri-ne Quétier, le nouveau duo de la chan-son française, enfin presque…Pour ceux qui ne le savent pas, en plus d’être jolie, agréable et bonne présen-tatrice, Sandrine Quétier a une superbe voix, qu’elle met en action avec Fran-cis Lalanne sur un bon Rolling Stone. Quelle performance ! Et l’orchestre qui nous donne en prime un avant-goût de sa prestation à venir. Voilà, le boulot est fait : le public est remonté à bloc, juste à point pour le démarrage de l’émission.

20 heures 40 : Go, go, go... y’a plus qu’à.Les trois couples finalistes se placent en haut des escaliers : Philippe Candeloro, tout comme Candice, arbore un large sourire, prêt à prendre un maximum de plaisir, Baptiste Giabiconi ne lâche pas


Fauve du regard, Shy’m est concentrée à l’instar de Maxime. C’est parti.L’émission, vous l’avez tous vue, et si ce n’était pas le cas, merci le replay :http://videos.tf1.fr/danse-avec-les-stars

Ce que vous ne verrez pas dans ce re-play, c’est ce qui s’est passé en off.Commençons par le jury, et surtout Chris Marques. Celui qui a la casquette de méchant lors de l’attribution des no-tes se révèle sous une tout autre image hors caméra. Par exemple, pendant les danses de groupe qui sont enregistrées, il quitte sa chaise, se poste devant l’écran le plus proche et regarde le show comme n’importe quel spectateur le fe-rait. Il sourit, bat le rythme avec le pied (wouah ! mais quelle paire de baskets encore ce soir !) et rejoint sa place pour être prêt au top de reprise. Et vous sa-

vez ce qu’il fait pendant la pub ? Il remet sa chemise en place et de quelle façon : jingle pub lancé, il fonce hors plateau tout en commençant à déboutonner le pantalon, file derrière notre estrade et remet la chemise en place en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Quand il découvre notre regard amusé : « Faut que les choses se fassent, non ? ».Jean-Marc Généreux, qu’il porte bien son nom. Durant l’émission, il se donne à 100 %, scrute, se déhanche pour voir les pieds, les postures, ses yeux suivent le mouvement des couples en action, il danse avec eux. Et quand c’est son tour de donner son opinion, on le sent re-mettre en ordre dans sa tête tout ce qu’il vient de voir et parler toujours avec bienveillance et amitié.Alessandra Martinez est la plus posée du jury. Elle semble plus sensible au


feeling, à ce que dégage le couple. On voit tout de suite quand elle apprécie ce qu’elle a sous les yeux : elle sourit, s’émeut, respire au rythme du tempo ou de l’action. Mais jamais elle ne tombe le masque, elle reste calme et tranquille, très sérieuse dans son job.

Le lieu où tout se passe hors piste, c’est la loge des couples, endroit stratégique de la soirée. Pendant l’attribution des notes, on y voit de la concentration, du calme, de l’exubérance, parfois de la déception mais quand les caméras se tournent ailleurs, retour au naturel, on voit le vrai visage de tous. Finale oblige, tous les couples sont là pour encourager les finalistes. La belle Katrina qui se revoit quelques mois plus tôt à leur place et vit avec eux cette folle soirée. Quand je croise son regard juste avant l’annonce des vainqueurs, elle est à fleur de peau, croise si fort les doigts qu’ils seraient devenus bleus si les résultats s’étaient fait plus attendre et, bien sûr, saute dans les bras de son voisin lors de la victoire de Shy’m & Maxime. De son côté, Julien Brugel est fidèle à lui-même : relax. Il semble prendre un grand plaisir à as-sister de ce point devue à cette belle finale et surtout il passe beaucoup de temps avec sa partenaire de l’émission, Sheila. Maxime, très souriant devant la caméra, reprend son visage fermé dû à la concentration, évacue son stress en se touchant les doigts et surtout sa chevalière qui ne le quitte jamais. On a beau être à la télé, pour lui, c’est une compétition comme une autre et il n’a pas, mais alors pas du tout, envie de s’arrêter aussi près du but comme lors de la première saison. Fauve oscille entre euphorie, concentration, stress... mais elle ne quitte pas des yeux Bap-

tiste. Une belle relation les unit et c’est en partie cela qui les a amenés en fi-nale. Ils ont pu s’appuyer dessus dans les moments difficiles, l’utiliser comme vecteur lors des séquences émotion. Et puis Candice, qui ne quitte jamais son joli sourire. Sortie dès la première émis-sion lors de la saison 1, la voilà en finale avec le mousquetaire de la glace. Cha-peau bas pour avoir su canaliser ce phé-nomène, en tirer le meilleur. On atten-dait beaucoup de lui alors que, comme il l’a dit dès le début, ce n’est pas un danseur à la base mais un champion de patinage, sport physique et moins artis-tique qu’on ne le croit.Côté star, Francis Lalanne et Véronique Jeannot sortent systématiquement de la loge pour se placer devant la vitre, histoire d’être au cœur de la soirée. Ils encouragent les finalistes, ne sont pas avares d’accolades et d’encouragements. Valérie Buègue, Nadya, Cédric Pioline... tous en compagnie de leur pro pren-nent plaisir devant ce beau spectacle. Comme ils le disent à qui veut bien l’en-tendre depuis le début de l’aventure, il n’y a pas de rivalité entre eux, ils sont comme une petite famille, contents de se retrouver après une semaine de dur travail à ne pas quitter les studios de danse ou presque.

Et puis, sans les techniciens, coiffeurs et maquilleurs, preneurs de son, il n’y au-rait pas d’émission. Et à mon avis, l’un des critères de sélection pour ces pro-fessionnels est de savoir quitter le pla-teau à la vitesse de l’éclair. À quelques secondes de la fin de la pub, alors qu’ils sont encore à remettre une mèche de cheveu en place, donner un coup de pinceau sur un nez brillant ou mettre en place un décor, tous courent en cou-lisses, voire se planquent derrière une


colonne en attendant de pouvoir faire mieux. Une spéciale dédicace à la coif-feuse qui s’est acharnée à remettre en place une mèche de Sandrine Quétier tout au long de la soirée pour que celle-ci la repasse derrière ses épaules juste par réflexe.

Cette émission est certes un concept bien huilé de la chaîne anglaise BBC, mais sans ces hommes et ces femmes, rien ne serait possible. Il régnait sur le plateau une ambiance sereine malgré

la grande fête qu’est une finale, calme et amitié, bienveillance et chaleur, et puis, comme à l’école de fans, ils sont tous vainqueurs d’avoir pris à bras le corps ce challenge, de s’être investi à 100, 200, 300 % dans cette belle aven-ture. Les audiences ont montré que vous avez apprécié à sa juste valeur cette émission, alors rendez-vous pour la troisième saison.

Karine Leprêtre


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Retour surDanse avec les stars

Grégory Guichard

Pourriez-vous nous rappeler votre parcours en tant que danseur ?J’ai démarré à l’âge de 10 ans avec Marc Delacour comme professeur et j’ai acquis au total 13 titres de champion de France dans les catégories aujourd’hui nom-mées juvéniles II jusqu’à youths. Lors de la saison 1997-1998, j’ai été cham-pion de France 10 danses en youths et vice-champion de France 10 danses en adultes, en gagnant toutes les coupes de France standard chez les youths et chez les adultes. En 1998, je suis parti en Angleterre jusqu’en 2002 où j’ai été parmi les 6 meilleurs couples UK. En 2002, j’ai repris l’association du Montat, à 3 km de Cahors, que j’ai transformée en école avec un club de compétition. Aujourd’hui, nous avons une vingtaine de couples de compétiteurs, pour moi-tié en moins de 18 ans et pour l’autre moitié en seniors. En parallèle de ma vie de professeur, j’ai dansé avec Fauve sur la saison 2003-2004 et nous avons terminé 3e au championnat de France adultes 10 danses. Nous avons été fi-nalistes à toutes les coupes de France

standard et latines. Puis j’ai rencontré Lucie en 2004 avec qui je danse depuis. Lucie et moi avons été 3e au champion-nat de France adultes standard. En 2008, nous sommes passés professionnels en IPDSC, mais nous avons mesuré assez vite la difficulté de danser à la fois à ce très haut niveau et de garder un ensei-gnement de qualité dans notre école du Montat. Cependant cela a été payant puisque sur la saison 2010-2011, un de nos couples juniors I a été champion de France standard, latines et 10 danses.

Vous avez participé en 2006 à l’émission Dancing Show sur France 2 et vous ve-nez de participer à Danse avec les stars, saison 2, sur TF1. Comment cela s’est-il passé pour vous ? Comment s’intègre-t-on dans un groupe de huit danseurs déjà formé lors de la saison 1 ?L’émission Dancing Show sur France 2 a été une réelle chance de montrer de la danse sportive à la télévision et en plus, avec son vrai partenaire de danse. Mais le format était adapté à la télévision publique avec des moyens limités si on


veut la comparer avec Danse avec les stars. Les couples se sont retrouvés en présence quasi-permanente de profes-sionnels de la télévision, dans des condi-tions d’entraînement remarquables avec les salles mises à disposition. TF1 a sûre-ment gagné beaucoup d’argent, mais a aussi beaucoup investi à la base : TF1 a acheté le format de l’émission à la BBC et la BBC est co-productrice de l’émission avec notamment DSI pour la fourniture des superbes robes de l’émission et Chris Marques, le chorégraphe sur l’émission de la BBC en Angleterre.Cela s’est bien passé pour moi. Je connais-sais tous les danseurs professionnels, même si j’ai eu besoin du premier prime pour prendre mes marques avec le grou-pe et la formidable « machine » de TF1. Mais les trois premières semaines d’en-traînement avant le prime sont passées à une vitesse folle ! Croyez-moi, on n’a pas trop le temps de réfléchir à part aux chorégraphies que l’on veut monter, et on répète, on répète, on répète encore. Même si et c’est vrai partout, il faut tou-jours faire ses preuves.

Depuis quelques années, vous ensei-gnez dans l’école de danse du Montat et vous formez beaucoup d’enfants à la compétition. Quel retour vous font les enfants sur l’émission et sur vous ? À part bien sûr des demandes d’auto-graphes... Ah oui, gros impact ! J’ai même vu des en-fants qui avaient arrêté la danse revenir me voir pour que je sois leur professeur à nouveau ! Cela les a restimulés. Vous vous rendez compte la chance ? Quant au Téléthon du 3 décembre dernier, des enfants sont venus me voir pour être pris en photo avec moi : ça surprend, mais c’est très sympa.

Demander à une personne n’ayant ja-mais pratiqué la danse sportive d’être performante en quelques semaines à peine à la télévision n’est sans doute pas évident. Est-ce que votre expé-rience sur TF1 va modifier votre péda-gogie auprès de vos couples ? Forcément, un petit peu. Le schéma de l’émission est super limité dans le temps : 3 semaines avant le premier prime, nous rencontrons notre « élève » star. Nous devons créer un climat de confiance et en parallèle obtenir de lui la meilleure performance possible. Il y a forcément des raccourcis techniques que l’on peut aussi enseigner aux débutants de danse. En artistique, on peut tricher un peu... mais à terme, c’est toujours la tech-nique qui sup-porte le côté artistique. On ne doit pas oublier la danse, créer l’illusion et donner de l’émo-tion de façon à produire une danse de qualité.

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Aujourd’hui professeur, comment voyez-vous l’évolution de la danse sportive amateur et professionnelle ? L’évolution de la danse sportive, ça ne dépend pas de nous, mais des talents individuels des douze meilleurs mon-diaux. On suit une mode : rester le plus visuel possible. La dynamique suit le style actuel de la compétition de très haut niveau.

L’émission Danse avec les stars se ter-minera peut-être aussi un jour après la saison 142 ! Plus sérieusement, com-ment voyez-vous les futurs liens de la danse sportive avec les médias pour son rayonnement ?La danse sportive est enfin mise en avant ! En France, nous avons encore bien du mal à en vivre en comparaison des autres pays européens. Nous sor-tons du côté danse classique ou même rétro, bal musette pour offrir une ima-ge dynamique, sportive et plus fraîche. J’espère que cette émission va inspirer les jeunes et entraîner des vocations durables. Et comme vous le savez, il nous faut intéresser les garçons pour offrir une image plus virile, plus mas-culine de la danse sportive. Notre sport doit accroître son nombre d’élèves et son potentiel. Comment voulez-vous rivaliser avec, par exemple, la Russie où le titre national se joue avec environ 500 couples, ce qui nécessite une semaine entière de phases éliminatoires ? En France, tout se joue en un samedi et environ 50 couples...

Soyons dans la confidence, quand vous reverra-t-on à la télévision ? Avez-vous des contacts pour d’autres projets TV ? Avant tout, pour chaque danseur pro-fessionnel, c’est une vraie chance de participer à cette émission sur un pla-

teau spacieux avec de gros moyens ma-tériels et humains avant notre retraite sportive. Sinon, tout dépend ensuite du casting des stars : TF1 veut-il aug-menter le nombre total de stars ? Pour l’instant, et ce n’est pas un réel scoop, TF1 est en train de réfléchir à la saison 3 car plus de 5 millions de téléspectateurs à chaque prime et franchir la barre des 6 millions le soir de la finale, c’est sûr, ça a marqué les esprits ! Après, il faut être réaliste suivant les stars sélectionnées, car les paramètres de taille, de caractè-re et de méthode entreront forcément en jeu pour le casting des danseurs pro-fessionnels. Mais je crois que je peux vous affirmer malgré les heures de tra-vail, les impératifs de la télévision, les blessures et les courbatures que tout le groupe de danseurs est prêt à signer de suite pour la saison 3 : danser, faire ce que l’on aime le plus au monde, avec les moyens mis en place devant plus de 5 millions de téléspectateurs chaque samedi soir, c’est un jouet extraordinai-re... Dans quinze jours, vous savez, TF1 peut téléphoner...Et puis, dans le monde anglo-saxon, l’œil des téléspectateurs est de plus en plus aiguisé : le format initial de la BBC de Strictly Come Dancing date de 2004. C’est déjà la saison 9 chez eux et elle a été exportée dans une trentaine de pays dans le monde, dont aux USA sous l’ap-pellation Dancing with the stars. Mais il y en a beaucoup d’autres vous savez...

L’enseignement, la télévision... quel-les sont vos priorités pour votre ave-nir professionnel ?C’est très clairement l’enseignement. Une saison de Danse avec les stars re-présente 2 mois et demi environ. C’est du bonus pour chaque danseur profes-sionnel. Ça nous sort de notre quotidien


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et on se fait énormément plaisir. Mais je ne perds pas de vue l’objectif de notre école et de notre club : former un maxi-mum de couples chez les enfants pour les emmener au meilleur niveau pos-sible et ensuite viser le championnat du Monde adultes de leur spécialité.

Merci à Grégory Guichard d’avoir accordé cette interview à e-Danse Sportive avec simplicité et professionnalisme.

Propos recueillis parJean-Luc Audren


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Grande parade du championnat du Monde seniors I latines à Rouen. Le nom de chaque pays est porté par un enfant. La france, pays organisateur, ferme la marche et nos deux couples français brillent de mille feux.Sous les tonnerres d’applaudissements, la jolie petite fille qui porte le panneau France n’est-elle pas au meilleur endroit pour admirer Stéphanie ?Dans son regard se lit toute l’admiration qu’elle lui porte. Un bel instant pour un photographe.

Jean-Jacques Gueudry

Séquence admiration

e-Danse Sportive #4 - sabledencre.fr · être une fois de plus sacrés champions ... un championnat...

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