Dynamiques 81

36
HORS-SÉRIE PORTRAITS D’ENTREPRENEURS FORMÉS DANS NOS ÉCOLES

description

Le magazine de la CCI de Vaucluse

Transcript of Dynamiques 81

Page 1: Dynamiques 81

HORS-SÉRIE PORTRAITS D’ENTREPRENEURS

FORMÉS DANS NOS ÉCOLES

Page 2: Dynamiques 81
Page 3: Dynamiques 81

06JEAN-SEBASTIEN CHEVASSU HÉLIOWATT

08JÉREMY CERUTTI LUBERON CRÉATION

10CONCOURS ÉTUDIANTECOTROPHÉLIA

12FRÉDÉRIC ROBERTADISPO SERVICES

14 ÉCOLE HÔTELIÈRED’AVIGNON

22NOS ÉCOLESEN IMAGES

24VALEURSPARTAGÉES

26OUVERTURE SUR L’INTERNATIONAL

28COMMERCE, COMPTABILITÉ ET MANAGEMENT

30SE FORMER AUX MÉTIERS DE LA SANTÉ

32SE FORMER TOUT AU LONG DE SA VIE

DYNAMIQUESle magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani

Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication

Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi, Alphaphoto.fr, Pauline Daniel

Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires

CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 / www.vaucluse.cci.fr

34 ANNUAIRE DES ÉCOLES DE LA CCI

HORS-SÉRIEPORTRAITS D’ENTREPRENEURSFORMÉS DANS NOS ÉCOLESsommaire

Page 4: Dynamiques 81

Président Mariani, Dynamiques est le magazinedes entrepreneurs de Vaucluse. Pourquoi unnuméro spécial Formation ?

Je ne vais pas enfoncer les portes ouvertes, mais ilfaut le dire : la formation est plus que jamais le pilierde la CCI de Vaucluse, qui excelle en la matière. Deplus, la formation telle que nous l’avons imaginée ré-pond avant tout aux besoins des entreprises, prépa-rant notamment aux métiers de demain.

Il est également important de préciser qu’à l’échellenationale, les CCI territoriales sont le 2ème formateurde l’hexagone après l’Education Nationale, ce qui n’estpas rien. Plus important encore : la CCI de Vaucluseest le premier centre de formation de toutes les CCIde PACA. Elle forme, à elle seule, un tiers des élèvesen formation dans les CCI de la région. La formationreprésente d’ailleurs aussi un tiers de nos effectifs.C’est dire son importance pour nous !

Il ne faut pas oublier que l’on forme de futurs salariés.Quand on lance un programme de formation, oncherche ce dont l’entreprise a besoin, on ne fait pasça au hasard. Et l’on voit le résultat : aujourd’hui, 100%d’employabilité à 6 mois pour les élèves sortant denos écoles, avec en outre des résultats quasi-inso-lents aux examens.

Enfin, je veux rajouter que si nos écoles forment defuturs salariés, elles forment également des chefsd’entreprise, comme nous allons d’ailleurs le voirdans ce numéro. Il est donc logique que le magazinedes entrepreneurs parle de ceux qui forment une par-tie d’entre eux !

L’Ecole Hôtelière d’Avignon (EHA) sera bientôtcinquantenaire, mais d’autres écoles sont ve-nues ensuite compléter l’offre de formation dela CCI de Vaucluse. Quelles sont les raisons quiont motivé la création de ces écoles ?

On doit toujours être dans la vision. La vision, c’estavoir une veille sur ce qui se passe dans l’environne-ment, être attentif à l’évolution du marché, à l’évolu-tion de l’économie, savoir dans quelle direction on va.Or aujourd’hui, tout va très vite. Et je le dis souvent :ce ne sont pas les gros qui mangent les petits, ce sontles rapides qui mangent les lents. Il faut donc “vita-miner” les attitudes !

On a créé de nouvelles écoles, développé de nouvellesformations continues, le tout dans la continuité. Jem’explique : quand on offre à l’EHA toute une gammede formations, du CAP au Master en managementhôtelier, ça sert un secteur, l’hôtellerie-restaurationet donc, à travers elle, le tourisme. On apprend doncà nourrir ses semblables, ce qui est un art. La suitelogique de cela, c’est soigner ses semblables. C’estlà que Sud Formation Santé s’inscrit dans cette lo-gique de continuité.

Parlons de Sud Formation Santé : au départ, c’étaitune école de préparateurs en pharmacie qui s’orienteaujourd’hui de plus en plus vers les services à la per-sonne. En effet, avec une population vieillissante etune espérance de vie qui s’accroît, les services à lapersonne sont de plus en plus demandés et il y a unmarché à conquérir. Là aussi, la logique de réponse àla demande préside notre action.

Enfin, le programme Sup’Avignon Management ré-pond lui aussi aux problématiques des entreprises quirecherchent des profils commerciaux ou comptables.

En résumé, toutes nos formations répondent à devrais besoins. C’est là la clé de leur succès et du suc-cès de ceux qui suivent ces enseignements.

Les CCI territorialessont le 2e formateurde l’hexagoneaprès l’Education Nationale

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’a

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

04

Page 5: Dynamiques 81

Bien que la formation soit l’un des éléments clésde l’avenir de la CCI, celle-ci n’est pas dispenséedes efforts d’économie. Comment allez-vous ra-tionnaliser l’outil de travail de l’enseignement ?

Il fallait bien comprendre que nos centres de forma-tions étaient un peu trop dispersés. Quand on est dansune période d’économie budgétaire, cet éparpillementest à combattre. Il nous fallait nous débarrasser decertains sites. C’est ce que nous sommes en train defaire avec la Cité de l’Entreprise, qui a été petit à petitvidée (venue de la filière comptabilité et de la forma-tion continue au Campus).

Il ne reste plus sur place que Sup’Avignon Manage-ment que l’on va aussi rapatrier, ce qui nous permet-tra de nous séparer de cet ensemble et de nousréorganiser allée des Fenaisons dans la perspectivede Campus 2020. Par là, nous avons effectué un im-portant travail de rationalisation des espaces. Il estpar ailleurs évident que, dans un intérêt pédagogique,on doit réinventer en permanence les façons d’ensei-gner sur le campus. Nous poussons ainsi nos profes-seurs à se remettre en permanence en question.

Il y a également la question de la transversalité desenseignements. C’est un point majeur aujourd’hui etplus encore demain pour que nos établissementssoient compétitifs. Or, ce regroupement de nos pro-grammes sur un même site a également un véritableintérêt pédagogique puisqu’il donne une nouvellesynergie entre nos écoles. Celle-ci s’illustre par lacréation de formations transverses, composées parexemple d’enseignements en hôtellerie-restaurationet de cours de management, tel notre master en Hos-pitality Management. On retrouve aussi cette trans-versalité dans notre partenariat avec l’institut SteCatherine où nous mettons la diététique au service demalades du cancer pour accélérer leur guérison etprévenir les rechutes.

Le Président de la République a réaffirmé quel’objectif était d’avoir 500 000 apprentis enFrance d’ici 2 ans. Le campus de la CCI comptedéjà beaucoup d’apprentis. Et demain ?

Ce chiffre de 500 000 me fait toujours bondir. Dans ledomaine qui est le mien – celui du BTP – on annoncedepuis des dizaines d’années 500 000 logementscréés par an. Pourtant, on en fait à peine 150 000 an-

nuels et ce depuis des décennies. Va-t-on alors arrê-ter de se nourrir de chiffres pareils ?

Ceci dit, c’est plutôt une bonne nouvelle, mais je veuxprendre le Président à ses propres promesses : com-ment fait-on, Monsieur le Président ? Alors qu’au-jourd’hui, l’apprentissage est donc plus que jamaisprésenté comme essentiel, on nous enlève desmoyens pour former, pour accompagner. Et ça, je nele comprends pas ! Il faudrait davantage lier la paroleaux actes. Il faudrait que le Président de la Républiquedonne aux formateurs les moyens d’accompagner lesapprentis. Prendre en charge un apprenti est un actelourd. Ça demande du temps et des moyens si on veutle faire sérieusement. Alors j’en appelle au Présidentpour qu’il agisse en conséquence.

C’est d’autant plus essentiel qu’en ces temps de chô-mage de masse, l’apprentissage permet d’optimiserl’employabilité et l’efficacité de nos élèves qui sont im-médiatement opérationnels en entreprises à la fin deleur cursus puisqu’ils ont passé la moitié de celui-cidans l’entreprise, accompagnés par un maître destage. Mais ce n’est pas son seul intérêt.

Il est financé en grande partie par la Région et permetde rémunérer les apprentis. Il permet donc aux fa-milles les plus modestes d’accéder aux formationsdans nos écoles, car si la recherche de l’excellenceest l’objectif principal et permanent de nos enseigne-ments, ils ne doivent nullement être élitistes. On peutainsi dire que l’apprentissage permet l’excellencepour tous !

Pour faire tout cela, il faut qu’on arrête de nous couperles ailes, de réduire les capacités d’action des CCI.Certes, il faut réformer les chambres de commerceet d’industrie, c’est indispensable. Mais il faut le faireraisonnablement ! N’oublions pas que s’il faut un peude vent dans les églises, il ne faut pas que ce soit aupoint d’éteindre les bougies.

Page 6: Dynamiques 81

Ingénieur en mécanique et en design industriel forméà Nottingham, Jean-Sébastien Chevassu, 39 ans, adécidé l’an dernier de créer sa propre entreprise : Hé-liowatt. Bien lui en a pris, puisqu’aujourd’hui, sa so-ciété spécialisée dans la réalisation de supportsmétalliques d’ombrières photovoltaïques aux designssoignés et originaux réalise déjà 2 M€ de chiffre d’af-faires. “Je ne me sentais pas une âme de chef d’en-treprise, confesse-t-il. Les termes juridiques,administratifs, fiscaux et de gestion appartenaientpour moi à un monde totalement étranger. Le par-cours “Cinq jours pour entreprendre” fut une belle ex-périence pour démystifier tout un lexique et mieuxcomprendre le fonctionnement d’une entreprise. Cetaccompagnement m’a permis de prendre confianceen moi et d’apprendre que je n’étais pas tout seul. Unchef d’entreprise peut compter sur des conseils, desguichets spécialisés et des associations. Les informa-tions diffusées pendant la formation sont actualisées,vérifiées, fiables par rapport à ce que l’on peut trouversur internet”.

DESIGN

Quand Jean-Sébastien Chevassu conçoit des om-brières qui supporteront des panneaux photovol-taïques, il n’a de cesse de rechercher l’esthétiqueassociée à la fonctionnalité. Pour lui, hors de questionde réaliser des préaux banalisés. Le design doit être partout, même dans les détails desprojets aux faibles budgets. Depuis toujours, il se pas-sionne pour l’esthétisme appliqué à l’architecture etaux technologies liées aux énergies renouvelables. Deses bureaux installés dans l’Intramuros d’Avignon, iltravaille sur les 27 000 m² d’ombrières qui équiperontl’aéroport de Montpellier. Bientôt, d’autres créationsde mobilier urbain seront visibles en Courtine. On lui

doit des installations en Guadeloupe, en NouvelleCalédonie avec des bornes de recharge pour voituresélectriques ou sur le site des services techniques deRocherfort-du-Gard. Ce chef d’entreprise a travaillésur des projets éoliens en Colombie et en Mauritaniepour le pompage de l’eau. Avant de créer sa société,il a travaillé dans des cabinets d’études à Orléans, àCarcassonne puis à Tavel où il a conçu les ombrièresde Soléco-Florette à l’Isle-sur-la-Sorgue et du tram-way de Montpellier. Aujourd’hui, avec son associé, ilprend de nouveaux bureaux dans cet intra-murosqu’il affectionne, avec l’objectif de recruter.

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

CINQ JOURS POUR ENTREPRENDRE

La CCI organise 5 jours de formation pourles créateurs d’entreprise. Des consul-tants externes, experts comptables et desexperts de la CCI abordent tous les sujetspour armer les futurs dirigeants réunisen groupe. Les porteurs de projet repar-tent ainsi avec une vision claire des as-pects juridiques, fiscaux, sociaux, dufonctionnement du RSI, des solutions definancement et de leurs comptes prévi-sionnels. Ils peuvent choisir la forme ju-ridique la mieux adaptée (Sarl, Eurl, SAS,SASU, SNC…) et ont également abordéles questions des études de marchés, destratégie marketing et de différenciationde leur offre par rapport à la concurrence.Enfin, les intervenants leur précisent lesdroits et devoirs du gérant, le droit des as-sociés et de leurs ayant-droits. Les entre-prises accompagnées affichent des tauxde réussite très supérieurs à la moyenne.

Pour mettre les meilleurs chances de son côté dans la création de son entreprise, Jean-Sébastien Chevassu a suivi cette formation de la CCI dédiée aux futurs dirigeants. Au-jourd’hui, Héliowatt, son bureau d’études spécialisé dans le design industriel, réalise desombrières photovoltaïques et surfe sur la croissance. Portrait d’un utilisateur comblé.

JEAN-SEBASTIEN CHEVASSU

HÉLIOWATT

06

Page 7: Dynamiques 81

07

LE PARCOURS “CINQ JOURS POUR ENTREPRENDRE” FUT UNE BELLE EXPÉRIENCE POUR DÉMYSTIFIER TOUT UN LEXIQUE ET MIEUX COMPRENDRE LE FONCTIONNEMENT D’UNE ENTREPRISE.

Page 8: Dynamiques 81

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ents

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Jérémy Cerutti est un patron comblé qui n’a decesse de réaliser de nouveaux projets. “Ma formationà l’EGC, m’a permis de posséder le socle de compé-tences en management, en gestion, en marketing etde développer mes capacités d’adaptation”, assure-t-il. Son bac S en poche, le gérant de Luberon Créa-tion à Saint-Saturnin-lès-Avignon, souhaitait seformer à la gestion d’entreprise sans vouloir intégrerune prépa Sup de Co, ni quitter le Vaucluse. Unejournée portes ouvertes le convainc d’intégrer l’EGC.Rapidement, il s’investit dans la junior entreprisequ’il manage. Les étudiants qu’il anime proposentaux sociétés locales des missions de ventes, d’in-ventaires et d’études de marché. Fort de son diplômeet ses compétences en management, Jérémy Ce-

rutti intègre une entreprise de logistique au serviced’industriels de Châteauneuf-de-Gadagne où il seraprogressivement amené à piloter un entrepôt de30 000 m² avec 80 collaborateurs. Huit ans plus tard,l’entreprise se restructure puis licencie.

Formé à la gestion d’entreprise à la CCI de Vaucluse, Jérémy Cerutti dirige LuberonCréation, une entreprise locale en pleine croissance. Bien que très occupé par une acti-vité débordante, il revient à l’école transmettre son expérience aux étudiants. Focus surce jeune entrepreneur, formé il y a quelques années à l’EGC Avignon, devenue au-jourd’hui Kedge Business School Avignon.

JÉrEmY CErUTTILUBERON CRÉATION

Ma formation à l’EGC m’a permis de posséder le socle de compétences en management, en gestion, en marketing et de développer mes capacités d’adaptation

08

Page 9: Dynamiques 81

REPRISE D’ENTREPRISE

Notre jeune cadre confirmé met à profit une annéesabbatique pour compléter ses connaissances ensuivant des formations à Institut régional pour lacréation et le développement des entreprises (IRCE).Ce temps lui permet de construire, à 29 ans, un pro-jet de reprise d’une menuiserie à Saint-Saturnin-lès-Avignon. “J’ai repris en 2005 cette société pour50 000 €, plus 30 000 € pour le stock alors qu’elleréalisait 270 000 € de chiffre d’affaires. Quatre ansplus tard nous atteignions 800 000 €”. Les 800 m²d’ateliers s’ouvrent depuis sur un show room de 150m² visible de la route. Aujourd’hui, Luberon Créationemploie 8 personnes dont un ancien de l’école.

MADE IN VAUCLUSE

En 2013, voyant que l’ensemble de la concurrencedécide à l’unisson de se battre sur le prix, JérémyCerutti prend le contre-pied de la tendance générale.

“J’ai décidé de repositionner l’enseigne sur le trèshaut de gamme avec des cuisines réalisées dansnos ateliers, caissons compris, avec des matériauxd’origine française”. Son entreprise se mécaniseavec notamment une machine à commande numé-rique et, depuis peu, d’une cabine de vernissage.Bien lui en a pris. En 2014, il ouvre un premier showroom de 60 m² à l’Isle-sur-Sorgue dans la maisonde la station essence à l’entrée de la ville où il habi-tat dans son enfance. Notre chef d’entreprise déve-loppe un deuxième point de vente dans les locauxde Portes Antiques et Rééditions aux Beaumettes,dépose “Alpilles Création” en vue d’un projet futuret s’intéresse à une ouverture vers Genève. “Je suisresté très proche de l’école, assure Jérémy Cerutti.Je fais appel à ses étudiants pour réaliser mesétudes de marché, j’ai longtemps participé aux en-tretiens d’admission et je suis appelé pour y donnerdes conférences. C’est une manière de rendre cequi m’a été donné”.

09

Page 10: Dynamiques 81

Ce rendez-vous international fait la part belle à l’ali-mentation durable sous le thème “Nourrir la Pla-nète, énergie pour la vie”. La CCI présentera dans lacapitale économique de l’Italie, les innovations 2015d’Ecotrophelia France et organisera la finale d’Eco-trophelia Europe en octobre. Cette démarche, initiéepar la CCI depuis 2000, s’inscrit parfaitement dansla thématique planétaire de l’Exposition universelle.

INNOVATION ALIMENTAIRE

Le Pavillon France met en avant une réalisation issuedes compétitions françaises d’Ecotrophelia France :“les Lardons de la Mer”. De l’aspect d’un lardon de

viande, ceux de la mer se composent d’un duo de fi-lets de poissons frais choisis pour leurs qualités gus-tatives complémentaires, manière innovante etoriginale de consommer du poisson frais. Cette pré-paration permet la valorisation de plusieurs parties

Cette compétition, organisée aux niveaux français, mais également européen, rassemble les meilleursprojets d’innovation conçus par les étudiants des plus grandes écoles et universités spécialisées dansles métiers de l’alimentaire. Pionnière sur cette thématique, la CCI de Vaucluse présentera l’ensemblede ses démarches à l’Exposition universelle de Milan 2015. Elle sera l’unique seule chambre françaiseà l’Exposition universelle de Milan.

ÉCOTROPHÉLIA

LE CONCOURS ÉTUDIANT

LA CCI DÉMONTRE AINSI SON ENGAGEMENT AUX CÔTÉS DES PROFESSIONNELS DE LA FILIÈRE ALIMENTAIRE DEPUIS PLUSIEURS DÉCENNIES.

10

écot

roph

élia

supa

vig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 11: Dynamiques 81

de poissons jusque-là délaissées par l’industrie et lemareyage pour réaliser un produit alimentaire éco-nomique, riche en protéine et peu gras. Cette prépa-ration culinaire valorise la ressource halieutiquevictime de la surpêche tout en respectant les équili-bres marins grâce à la sélection de poissons issusexclusivement de filières durables. Les “Lardons dela Mer” furent l’un des nombreux lauréats de la com-pétition Ecotrophelia France qui se tient, commechaque année, au Palais des Papes. L’édition 2015réunira une vingtaine d’équipes françaises de l’en-seignement supérieur le 2 juillet. Le 4 juillet, les 20équipes présenteront, à Milan sur le Pavillon France,leurs innovations.

RECONNAISSANCE INTERNATIONALE

Les 5 et 6 octobre, toujours à Milan, se tiendra sur lePavillon Europe, la finale Ecotrophelia Europe, véri-table Champion’s League de l’innovation alimentaire.La manifestation se déroulera en présence du Com-missaire européen à l’Industrie en déplacement àl’Exposition universelle. La CCI démontre ainsi sonengagement aux côtés des professionnels de la fi-lière alimentaire depuis plusieurs décennies. Depuissa création en 2000, Ecotrophelia France a vu s’af-fronter 1 400 étudiants à l’origine de 380 créationsagroalimentaires dont 40 ont connu une destinée in-dustrielle et commerciale. Depuis 2008, Ecotrophelia

Europe a motivé l’organisation de 60 compétitionsnationales, mobilisé 500 universités, 3 000 étudiantsqui ont développé plus de 350 produits innovants.

IDEFI AU DÉPART D’AGROPARC

Pour renforcer l’innovation alimentaire enFrance, la CCI de Vaucluse a obtenu un fi-nancement de 3,5 M€ (2012-2018) dans lecadre du Grand Emprunt pour piloter leprojet Idefi (Initiatives d’excellences en for-mation innovante). Ce programme permetla création d’un modèle de référence d’en-seignement sur l’innovation alimentaire.Cette université en ligne mobilise 13 uni-versités et grandes écoles françaises etservira de modèle européen.

FOOD LAB, POUR LANCERSA START’UP EUROPÉENNE

Afin de favoriser la création d’entreprisedans la filière alimentaire et promouvoirl’esprit d’entreprendre chez les étudiantseuropéens, la CCI de Vaucluse vient d’ob-tenir de Bruxelles 1 M€ pour gérer le pro-gramme européen Food Lab. Les PME etles candidats à la création de start’up dis-poseront d’une plate-forme en ligne mul-tilingue qui leur donnera les outils pourdévelopper leurs projets dans chaque paysde l’Union. Les créateurs d’innovations ali-mentaires pourront s’exercer à la conduitede leur entreprise virtuelle avant de la lan-cer dans le monde réel grâce à des logi-ciels de simulation (serious game).

11

Page 12: Dynamiques 81

Originaire de Bonnieux, mon bac C en poche, je cher-chais une formation généraliste qui me donneraitune large palette de possibilités d’orientation à lasortie, explique Fréderic Robert, aujourd’hui à la têted’Adispo Services. J’ai donc choisi l’EGC (aujourd’hui,Sup Avignon Management). Ce diplôme m’offrait lapossibilité de travailler immédiatement ou de pour-suivre des études. J’ai préféré ce cursus en 3 ans àune prépa pour une école de commerce qui, en casd’échec aux concours d’entrée, vous fait perdre vosdeux ans d’études. Une fois mon diplôme de l’EGCen poche, j’ai pu, grâce à un système de passerelles,entrer dans une école de commerce”. Cette solutionlui a permis de trouver du travail immédiatementdans le pays d’Apt comme conseiller de créateursd’entreprise puis responsable administratif et finan-cier d’une PME. Tout en travaillant, notre futur ma-nager construit son projet d’entreprise. En 2003, il selance en créant, Adispo Services, une entreprise deservices à domicile pour personnes dépendantes,sans aucun client mais avec déjà les charges d’unpremier salarié. “Pendant de longs mois, j’ai continuéà travailler chez mon employeur et mis de l’argentdans l’entreprise pour qu’elle puisse décoller”.

GESTION ET MANAGEMENT

En 2005, la loi Borloo dope le financement de la dé-pendance et l’entreprise de Frédéric Robert, bien ins-tallée dans le paysage local, rencontre enfin lacroissance. “Mes formations m’ont permis de bienmaîtriser la gestion de l’entreprise. Sous l’aspectcomptable et financier, mais aussi humain, préciseFrédéric Robert. Dans mon entreprise, qui emploie150 personnes à temps partiel au service d’autrespersonnes, la relation humaine et l’organisation dutravail d’équipe s’avèrent primordiales. Nous inté-grons ces notions dans les écoles de commerce etde gestion qui nous seront profitables toute notre vieprofessionnelle”. Adispo Services compte aujourd’hui4 agences, à Avignon, Orange, Bollène et Bagnols-sur-Cèze, et intervient sur trois départements.

Frédéric Robert dirige aujourd’hui l’entreprise qu’il a créée. Adispo Servicesemploie 82 salariés en équivalent temps plein. Pour atteindre cet objectif,tout a commencé par le choix de ses études.

FRÉDÉRIC ROBERTADISPO SERVICES

Je cherchaisune formation généraliste

qui me donneraitune large palette

de possibilités d’orientationFRÉDÉRIC ROBERT

12

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ents

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 13: Dynamiques 81

13

CHRISTIAN LÉONARDPRÉSIDENT DU CA DE SUP’AVIGNON MANAGEMENT

Disposer d’une école comme la nôtre estun atout considérable pour le Vaucluse.Les étudiants qui veulent se former à lagestion et au management peuvent res-ter sur le département et éviter les fraisde logement et de déplacement en par-tant dans une grande ville. Avec cesjeunes biens formés, les entreprises vau-clusiennes disposent d’un vivier de com-pétences sur place. Si certains trouventrapidement du travail, d’autres poursui-vent leurs études. Notre école, comme laplupart des formations du campus, per-met à l’ascenseur social de fonctionner.Etablissement consulaire, son conseild’administration est constitué de déci-deurs de petites, moyennes et grandesentreprises qui expriment en perma-nence leurs besoins en ressourceshumaines, ce qui permet d’ajuster rapi-dement l’enseignement aux contin-gences de l’économie locale. Pouraméliorer encore la rencontre entre lesjeunes diplômés et les recruteurs de l'en-treprise, nous mettons en place des tech-niques innovantes afin de leur permettrede valoriser les atouts de leur CV et faci-liter leur aisance lors de leurs présenta-tions orales. Une de mes plus grandessatisfactions provient de la formidable re-connaissance exprimée par les parentsd’élèves que je rencontre.

ENRICHISSEMENT INTELLECTUEL

Pour parfaire ses connaissances, Frédéric Robertsuit entre 2010 et 2012 une nouvelle formation àKedge, le réseau d’écoles de commerce auquel SupAvignon Management adhère. Tout en dirigeant sonentreprise, il obtient un master en management desstructures médico-sociales, le diplôme des direc-teurs d’hôpitaux. Sa thèse porte sur la pérennité desmoyens économiques que la société pourra consa-crer à terme à l’APA, l’Allocation personnalisée àl’autonomie financée pour la plus grande partie parle Conseil général, qui assure 80 % de ses 2,4 M€de son chiffre d’affaires. Un vrai travail d’écono-miste.

Aujourd’hui, Frédéric Robert compte poursuivre ledéveloppement de son entreprise. “Je suis indépen-dant dans l’âme et je veux être utile aux autres. Di-riger une entreprise à caractère social me convientparfaitement et mes études m’ont permis d’attein-dre cet objectif”.Le choix de ses études au départétait donc le bon.

Page 14: Dynamiques 81

14

Depuis sa création en 1968, l’École Hôtelière d’Avignon a attiré de grandstalents des arts culinaires qui n’ont eu de cesse de réinventer en perma-nence leur métier d’enseignant pour transmettre les valeurs et les savoir-faire de la grande gastronomie française. Professeurs ou anciens élèves,cuisiniers, maîtres d’hôtel, sommeliers, qui exercent en Vaucluse ou ail-leurs… Portraits de quelques personnalités qui font la gastronomie d’au-jourd’hui et de demain.

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNONFOURNISSEUR OFFICIEL DE TALENTS CULINAIRES

Page 15: Dynamiques 81

15

CHRISTIAN ETIENNEPRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’EHA

Notre école doit en permanence innover, assureChristian Etienne, chef étoilé de réputation interna-tionale et président du conseil d’administration del’Ecole hôtelière d’Avignon. Récemment, j’ai rencon-tré Greg Germain, président de l’association AvignonFestival et Compagnie qui accompagne le festival Off.Nous partageons l’idée que les métiers de la restau-ration et du théâtre partagent ensemble cette rela-tion avec leur public. Nous avons décidé de réunirdeux pôles d’excellence de cette ville, celui du spec-tacle vivant dont Avignon est la capitale, et notreécole hôtelière. Pour que nos futurs serveurs et maî-tres d’hôtel gagnent en confiance en eux et sachentthéâtraliser la présentation des mets qu’ils propo-seront, Greg Germain donnera des premiers courspour rôder la formule puis nous confierons cette for-mation à un metteur en scène avignonnais. Pourrester parmi les premières écoles hôtelières, lanôtre innove en permanence. Elle prépare à tous lesmétiers de l’hôtellerie et de la restauration avec sonrestaurant gastronomique, sa brasserie, son hôteld’application avec des chambres de deux étoiles à lasuite. Notre métier est un des rares à faire appel aux5 sens. Nos étudiants, aussi divers soient-ils, peu-vent exprimer leur créativité artistique. Le goût desplats, les senteurs des mets, la vue de la beauté desassiettes et tables biens dressées, le bruit d’une pré-paration culinaire qui croustille, le toucher des pro-duits frais qui se transforment sur les fourneauxsont autant d’appels à l’imaginaire. Pour permettreà ces talents de s’épanouir, l’école dispose d’un per-sonnel d’un haut niveau qui leur transmet le goût du

métier et du travail bien fait. Nos étudiants pourrontensuite embrasser une multitude de carrières, dansla restauration collective, en brasserie comme dansles grands restaurants, en salle comme en cuisine,de sommelier, de cook designer, en France commeà l’étranger. Pour l’ouverture à l’international, la cel-lule mobilité du campus (voir pages 26-27) permetaux étudiants de partir en stage dans d’autres payset de s’imprégner des pratiques d’autres profession-nels. Cette riche expérience leur assure une ouver-ture sur le monde et une expérience qui amélioreleur employabilité. Nous mesurons le succès denotre école par le nombre très important d’anciensélèves qui poursuivent leur vie professionnelle dansles métiers de l’hôtellerie et de la restauration dansl’Hexagone, dans le monde mais aussi dans le Vau-cluse. Pour moi, l’École Hôtelière d’Avignon est aussiune école de la vie.

PATRICE LEROYDIRECTEUR TECHNIQUE DE L’EHA

Patrice Leroy a fait ses études à l’École Hôtelièred’Avignon en 1978 pour embrasser une belle carrièreprofessionnelle et revenir un quart de siècle plustard… à l’École Hôtelière. Fort de sa belle expérience,il en est, depuis 2004, son directeur technique. Pa-trice Leroy coordonne tous les parcours pédago-giques des étudiants cuisiniers, pâtissiers, serveurset maîtres d’hôtel. Ce cuisinier connaît son métier.Après ses études, le jeune diplômé travaille immé-diatement en Avignon chez l’étoilé Michelin l’Aubergede France, puis s’envole pour aller travailler à Tahiti,revient en Suisse, puis en France, dirige le pôle res-tauration de l’Institut d’administration des Entre-prises (IAE) d’Aix-en-Provence pour ouvrir en 1995son propre restaurant semi-gastronomique, l’Es-canson, à Robion. Vainqueur de nombreux concours,

Page 16: Dynamiques 81

finaliste au prix culinaire international Pierre Taittin-ger, au prix Paul-Louis Meysonnier, ce Maître cuisi-nier de France prépare aujourd’hui les jeunes àgagner des compétitions. Expert régional pour lesOlympiades des métiers, certains de ses étudiantslui doivent les podiums de Meilleur apprenti deFrance en 2008, 2009 et 2011. Les finales internatio-nales des concours des disciples d’Escoffier lui ontfait défendre personnellement les couleurs de lagrande cuisine française aux quatre coins de l’Eu-rope. Aujourd’hui, Patrice Leroy consacre sa vie auxétudiants pour leur permettre d’embrasser une car-rière aussi riche que la sienne.

JULIEN LAUGIERPROFESSEUR DE SOMMELLERIE

“La restauration s’arrache les sommeliers”, insisteJulien Laugier, professeur de sommellerie à l’EHA.Ce n’est pas qu’il vante son enseignement, mais ceprofesseur de 28 ans en a fait personnellement l’ex-périence. Fort de son bac technologique hôtellerie(3 ans d’études), suivi de son brevet professionnelSommellerie (2 ans), notre jeune diplômé n’a eu decesse de voyager au gré des sollicitations des em-ployeurs. La Côte de Bœuf sur le Vieux Port, la Mai-son Pic à Valence, un site internet marchand commesommelier consultant terminent sa première richeexpérience française tout juste commencée. Ce futensuite pendant près de deux ans le Ritz Carlton Pu-dong de Shanghai, puis l’Ecailler toujours dans lamégalopole chinoise, grand restaurant spécialisédans les fruits de mers importés de France. Puis ilrevient en Provence pour accompagner une exploi-tation viticole dans le Luberon. Pendant quelques

mois, ce sommelier assure le travail d’œnologue dela vigne à la cave pour être une fois encore happépar un grand groupe qui l’embauche comme chefsommelier à Dubaï puis aux Maldives. Sur ces îlesparadisiaques, ce sommelier déjà aguerri participeà l’ouverture d’un nouvel établissement prestigieux,le Cheval Blanc Randheli. Aujourd’hui, Julien Lau-gier forme de futurs sommeliers passionnés commelui en 12 mois dont 3 mois en entreprise pour qu’ilsembrassent, eux aussi, de belles carrières. Diplô-més, 70% d’entre-eux deviendront sommelier, et30% se réaliseront dans le commerce du vin.

RICHARD HEMINRESTAURATEUR CITOYEN

Primo Tassan, décédé en mars dernier, fut le pre-mier étoilé Michelin de l’Intra-Muros et un des fon-dateurs de l’École Hôtelière. Richard Hemin fut sondernier apprenti à l’Auberge de France en haut dela place de l’Horloge quand il suivait sa formation àl’École Hôtelière de 1985 à 1987. Très reconnaissantpour son maître d’apprentissage, ce restaurateurqui a repris le Caveau du Théâtre dans le centred’Avignon, s’investit beaucoup dans le monde pro-fessionnel. Il est président des restaurateurs duVaucluse au sein de l’UMIH 84 (Union des métiersde l’industrie hôtelière), le syndicat professionnel,président des commerçants de son quartier, vice-président de la Fédération des commerçants d’Avi-gnon et membre du conseil d’administration del’EHA. Dans les pas de son mentor, Richard Heminaccueille, dans son établissement, de nombreux ap-prentis. À sa sortie de l’école, notre restaurateur estretourné dans sa Lorraine natale pour travailler di-rectement dans un premier, puis un second restau-rant étoilé. Puis il revient en 1989 travailler commechef de cuisine avec les fils de Primo Tassan qui ontrepris l’entreprise familiale qui s’appela alors lesDomaines. En 2000, il rachète le Caveau du Théâtre,une institution désormais où Richard Hemin estresté fidèle à la cuisine française réalisée à partirde produits frais.

JEAN-CHRISTOPHE VITTEPROFESSEUR, CHAMPION DU MONDE ET MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE

Meilleur ouvrier de France en sorbets et dessertsglacés 2015, champion du monde 2014 de dessertsglacés par équipe, champion d’Europe en 2013,Jean-Christophe Vitte est aussi professeur à l’ÉcoleHôtelière d’Avignon. “Mes parents m’ont écouté etsoutenu pour que je fasse de ma passion mon mé-

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

16

Page 17: Dynamiques 81

tier, assure-t-il. En tant qu’enseignant, ma missionpremière est de transmettre cette passion à des ap-prentis qui acquièrent la technique en cours ou dansleur entreprise”. Jean-Christophe Vitte adore réali-ser ces sculptures éphémères aux matériaux com-plexes à base de sucres, de glaces et d’alcoolrassemblés mais qui réagissent différemment à latempérature. La préparation à la compétition demeilleur ouvrier de France a nécessité trois ans etdemi de préparation, six heures de travail par jour,même le week-end, et du soutien de son entourage.“Aujourd’hui, je vais m’intéresser à nouveau à la pâ-tisserie, aux belles pièces en chocolat et en sucre”.

MICHEL RECEVEURLA FIGURE TUTÉLAIRE DES ENSEIGNANTS DE L’EHA

A la création de l’école en 1968, Michel Receveur enfut un de ses premiers professeurs. Après une car-rière dans des établissements prestigieux, ce chefcuisinier avait déjà participé, deux ans plus tôt, àl’ouverture de l’école de Saint Nazaire devenue, elleaussi, une référence nationale. Doté d’une grandehumanité, ce virtuose des pianos a réussi à trans-mettre le goût du métier à des générations de cuisi-niers, de serveurs et de maîtres d’hôtel jusqu’à sa

retraite en 2001. Michel Receveur consacre toute savie à la promotion des traditions de la cuisine fran-çaise dans le respect des préceptes d’Auguste Es-coffier, grand cuisinier du XIX° siècle. Aujourd’hui, cechef est le président national des Disciples d’Escof-fier qui compte 2 000 adhérents en France, 22 000dans 32 pays à travers le monde. Tous défendent lacuisine française, les produits régionaux, saisonnierset en circuits courts. Le président international n’estautre de Thierry Marx, grand chef étoilé, très impli-qué dans l’insertion des jeunes en difficultés. MichelReceveur a représenté, lors de voyages à travers lemonde les couleurs de l’école, du Vaucluse et de lacuisine française. Créateur du Trophée internationaldes jeunes talents en cuisine qui a tenu sa onzièmeédition, il vient de lancer le Trophée international desjeunes talents en salle. Maître cuisinier depuis 1990,membre de l’Académie culinaire, il fut nommé en1995 Chevalier du Mérite Agricole, puis trois ans plustard Chevalier des Palmes académiques pour ser-vice rendu à la France. Toujours très actif et très at-tentif au devenir des jeunes, Michel Receveur assurele commissariat régional du Concours des meilleursapprentis de France maîtres cuisiniers. “J’incite tou-jours les jeunes à embrasser ces carrières où le tra-vail ne manque pas et où les perspectives de carrièreen France comme à l’étranger sont nombreuses.J’aime cette ambiance confraternelle où l’entraideentre professionnels existe toujours et permet rapi-dement de retrouver du travail”. Ce chef d’originefranc-comtoise, grand défenseur des valeurs hu-maines et de la grande cuisine française reste unhyper actif pour son art. C’est la marque desgrandes causes.

J’aime cette ambiance confraternelle où l’entraide entre professionnels existe toujours. Michel Receveur

Page 18: Dynamiques 81

RICHARD BAGNOLMAÎTRE RESTAURATEUR

Après avoir travaillé dans les plus grands restau-rants des Alpilles puis en Suisse, Richard Bagnol dé-cide de construire son restaurant gastronomique,l’Oulo, à la sortie de Mazan près du potager familial.Ce défenseur de la cuisine à base de produits fraispuise dans le jardin “le travail effectué par la natureque je mets en valeur”. Ce passionné de challengesest capable, rien qu’en vous écoutant, de réaliser leplat qui vous sied que vous soyez amateur deviandes, de poissons, végétarien ou végétalien voiresatisfaire chaque convive d’une même table, avecdes goûts tous différents. Toujours prêt à relever unchallenge, Richard Bagnol vient de reprendre l’em-blématique restaurant le Moulin à Huile de Vaison-la-Romaine, étoilé jusqu’en 2013 à la disparition deson chef Robert Bardot.

FRÉDÉRIC ET NATHALIE SODAVALLEQUAND DEUX ANCIENS ÉLÈVES SE MARIENT

Tous les deux sortis de l’École Hôtelière, lui en 1993,elle en 1998, ils se sont rencontrés bien après, richesd’une expérience en salle dans les hôtels et restau-rants haut de gamme du Vaucluse et de la Drôme.Mais déjà, Nathalie se passionnait toujours plus surce qui se passait en cuisine. Dès 2010, ils cherchentà revenir dans le Vaucluse et reprennent en 2013 unvieux restaurant aux Beaumettes qu’ils baptisent LaFleur de sel. Nathalie est aux fourneaux, Frédérics’occupe des 30 couverts en salle et 45 couverts enterrasse où ils proposent une cuisine traditionnelle.Une belle aventure professionnelle et personnellepartagée.

CLARA PAGÈSSON RÊVE SE RÉALISE DANS LE LUBERON

Fille de restaurateur, Clara Pagès a réalisé son rêveavec son mari de créer un restaurant gastronomiqueavec accueil en salle soigné comme le lui a transmisson professeur Michel Receveur. Elle dirige l’Arôme,à Bonnieux qui emploie 11 personnes et offre 40couverts en salle, 22 en extérieur. Doublement di-plômée en salle et cuisine, elle part, après sesétudes, “faire des extras” dans la région. Puis, avecson mari, lui aussi du métier, elle crée un restaurantà Orgon qu’ils tiendront pendant 6 ans seuls, “pourapprendre à bien gérer une entreprise”. Depuis2006, l’Arôme est devenue une table recommandéepar nombre de guides gastronomiques.

QUENTIN GENTILAUTANT AMOUREUX DE LA PÂTISSERIE QUE DE LA DE CUISINE

Dès 12 ou 13 ans, Quentin Gentil s’est intéressé à lacuisine. Entrer à l’École Hôtelière était une évidence.Lors de sa formation en vue de son BEP en cuisine,il tombe amoureux de la pâtisserie. Il ne cessed’améliorer sa technique et intègre une pâtisserie,puis devient chef cuisinier à Bollène et Orange, par-ticipe à l’ouverture de la Maison à Beaume-de-Tran-sit pour ouvrir, il y a deux ans, seul, L’intemporel, àBollène. “Sur ma carte renouvelée régulièrement, jepropose une cuisine traditionnelle moderne avec desproduits frais régionaux de saison et je mets un pointd’honneur à choyer une pâtisserie de restaurant debon niveau, ce qui manque dans certains restau-rants”. L’Intemporel compte aujourd’hui, deux per-sonnes en salles et deux en cuisine.

18

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 19: Dynamiques 81

19

CÉLINE BONDE LA SALLE À LA CUISINE

Son bac pro en poche il y a 10 ans avec une spécialitédans la cuisine, Céline bon ouvre en 2009 un restau-rant, l’Endroit de Léa, du nom de sa fille, percée Fa-vard à Avignon. Toujours plus attirée par la cuisine,elle change le concept et transforme son établisse-ment en bar à vins qu’elle baptise avec son mari, di-plômé d’une école hôtelière de Paris, le Vent d’Ange.Céline cuisine beaucoup de préparations à la plan-cha, “ce qui correspond à une réelle demande decuisine moderne” quand son mari, Denis, s’occupede la salle de restaurant qui fait aussi caviste avec160 références de petits domaines.

MATHIEU DESMARESTCUISINIER À L’ELYSÉE

Formé à l’Ecole Hôtelière qui l’avait préparé au titrede Meilleur Apprenti de France, remporté en 2008,Mathieu Desmarest réalise son rêve : à 24 ans, il estaujourd’hui le benjamin des cuisiniers du palais del’Elysée. L’an dernier, il faisait partie des vainqueursdu Trophée Jean Delaveyne, considéré comme l’an-

tichambre du concours culinaire du Meilleur ouvrierde France, puis intègre un grand restaurant parisienoù il concoure à d’autres compétitions. Il s’y fait re-pérer par le chef cuisinier de l’Elysée. “Je vis une ex-périence exceptionnelle dans cette première maisonde France qui sert des hôtes somptueux dans le plushaut respect de la cuisine et du service à la fran-çaise”. Mathieu Desmarest se prépare déjà à unnouveau challenge, devenir, un jour, Meilleur ouvrierde France.

JE VIS UNE EXPÉRIENCE EXCEPTIONNELLE DANS CETTE PREMIÈRE MAISON DE FRANCE

MATHIEU DESMAREST

Page 20: Dynamiques 81

STÉPHANE REQUINL’INFATIGABLE CRÉATEUR D’ENTREPRISE

Le 23 avril dernier, Stéphane Requin ouvrait sonquatrième restaurant sur Avignon en 5 ans. Cet an-cien de l’Ecole Hôtelière d’Avignon n’a de cesse dese lancer de nouveau défis. De 1990 à 2003 il fut tourà tour cuisinier Chez Helen Traiteur, Chef de cuisineau Mercure Avignon-Sud, Gérant de l’hôtel le Ven-toux à Apt, Chef de cuisine chez Oncle Tom Avignon-Sud, directeur Oncle Tom Avignon-Nord, Directeurdu Bistro Romain Paris-Bercy, puis de celui duCours Mirabeau à Aix puis celui d’Avignon-Nord etenfin celui des Champs Elysées à Paris. Ces com-pétences l’ont amené à être recruté comme le pre-mier directeur du Boulanger d’Avignon Nord de 2003à 2008, le plus grand magasin d’électroménagerd’Europe à l’époque. Mais il retourne à ses pre-mières amours, la restauration en créant un conceptde restaurant-bar boulangerie à Cleveland dans leTennessee, aux USA. Retour en France en 2010 où ilreprend la Potinière en Courtine, des restaurants surAvignon-Nord et Courtine qu’il appelle l’Equinoxe etcrée, au mois d’avril, le Trèfle sur Agroparc.

BRUNO D’ANGELISMAÎTRE DU CARRÉ DU PALAIS

Inter Rhône qui assure la promotion des vins de lavallée du Rhône a repris l’ancien hôtel particulierclassé, idéalement situé entre la place de l’horlogeet la place du Palais des Papes à Avignon pour enfaire une vitrine de ses produits. L’organisation pro-fessionnelle en a confié l’animation principale àBruno d’Angelis, un ancien de l’Ecole Hôtelièred’Avignon, qui quittera l’étoilé Hôtel de l’Europe

après 15 ans à la tête de sa cuisine. “A l’étage, nousallons créer un restaurant gastronomique de 20 à25 couverts qui s’ouvrira sur une large terrasse avecvue sur la place de l’Horloge, précise Bruno d’An-gélis. En rez-de-chaussée, qui ouvrira sur la placedu Palais, je compte développer un concept de bis-tronomie avec des plats qui mettent en valeur lesvins de la vallée du Rhône. L’ancienne salle des cof-fres accueillera une très belle cave dans laquellenous organiserons des dégustations”. L'hôtel Cavetde la Palun construit de 1770 à 1920 accueillera desboutiques qui feront la part belle à d’autres métiersde bouche de qualité. Pour son nouveau restaurantgastronomique, Bruno d’Angélis, 44 ans, vise lesétoiles. Depuis sa sortie de l’École Hôtelière, ce chefa passé son temps à parfaire sa maîtrise de lagrande cuisine successivement mais uniquementdans des restaurants étoilés. Aujourd’hui, fort de lareconnaissance de ses pairs, il créé sa propre af-faire dans un lieu mythique qui verra passer plusd’un million de touristes par an. Ouverture prévue :début 2016.

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

20

Page 21: Dynamiques 81

ROBERT BRUNELLE VISIO-EXPORTATEUR

Robert Brunel exploite un des plus beaux restau-rants en Avignon : Le 75, rue Guillaume Puy, maisonhistorique des Pernod qui y inventèrent le pastis.Passionné de cuisine, il fut un des premiers à inté-grer l’EHA naissante en 1968. Après avoir fait sesclasses dans les plus beaux restaurants de la région,il ouvre une pizzeria familiale à Vaison-la-Romaineoù il donne libre cours à son talent ce qui lui vaut unmacaron inattendu au Michelin. Puis s’installe avecson étoile en Avignon à la Balance puis reprend Le75. Il participe, entretemps, à de grands projets à laVilla Médicis à Rome, fleuron de la culture françaiseà Rome et forme des générations de cuisiniers dansle monde notamment par la visioconférence instal-lée dans sa cuisine.

LAURENT ET GÉRALD AZOULAYDEUX FRÈRES PASSIONNÉS D’ÉTOILES

Quand Laurent Azoulay a voulu entrer à l’Ecole Hô-telière d’Avignon, son père, Georges, agent devoyage, a tout fait pour le dégouter pour savoir s’ilétait vraiment fait pour ce métier. Même un mois destage dans un fast food n’a pas eu raison de ce jeuneprodige qui remporte quatre concours pendant ses

études. Ensuite, il parcourt les cuisines de nombreuxrestaurants avant de reprendre le Saule Pleureur àMonteux en 2005 à qui il redonne, deux ans plus tardl’étoile qu’il avait perdue. Gérald, son frère suit lemême chemin : Ecole Hôtelière, cuisines de nom-breux restaurants étoilés, grand hôtel aux Etats-Unis. Puis il l’accompagne dans la reprise du SaulePleureur. En 2007, Gérald reprend un autre symbolede la restauration régionale, le Hiely Luculus rue dela République en Avignon. Déjà honoré d’un BIB duguide Michelin en 2012, il vise l’étoile pour 2016.Quant à Laurent, tout en dirigeant le Saule Pleureur,il est appelé par Alain Ducasse en 2013 pour relan-cer un de ses restaurants à Méribel. L’Ecrin obtien-dra son étoile deux ans plus tard.

21

Page 22: Dynamiques 81

Aujourd’hui, des centaines de jeunes sont formés chaque annéedans nos écoles. Salles de cours, amphithéâtres, laboratoirespharmaceutiques, restaurants ou hôtel d’initiation, nos écoles sesont développées afin d’offrir les meilleurs conditions d’études ànos élèves, toujours plus nombreux. Depuis la création de l’EcoleHôtelière en 1968 boulevard Raspail à Avignon qui accueillait unepoignée d’élèves, jusqu’au Campus allée des Fenaisons, en pas-sant par l’école de commerce de la Cité de l’Entreprise, nos écolesont su s’adapter pour dispenser le meilleur enseignement. Retouren images sur les grandes évolutions de nos écoles.

Page 23: Dynamiques 81

DEPUIS 1968, NOS ÉCOLES ONT SU S’ADAPTER POUR DISPENSER LE MEILLEUR ENSEIGNEMENT.

1968 : création de l’École Hôtelière d’Avignon, bld Raspail1975 : construction du campus et de son restaurant gastronomique 1977 : création du pôle Formation Continue1981 : création de Sud Formation Santé1986 : création de l’EGC, aujourd’hui Kedge Business School2003 : inauguration de la Brasserie et de l’Hôtel d’application du Campus2008 : rénovation de l’amphithéâtre du Campus2008 : inauguration de la résidence étudiante des Fenaisons2014-2015 : rénovation du restaurant gastronomique

Page 24: Dynamiques 81

24

Qu’ils suivent leur cursus à Sup Avignon Management,au sein de Sud Formation Santé ou à l’École Hôtelièred’Avignon, les étudiants du Campus de la CCI sont invi-tés à se rencontrer, travailler ensemble pour construiredes projets communs riches des savoirs et des expé-riences des autres. C’est ainsi que les élèves en BTSDiététique ont réalisé des fiches techniques pour trans-mettre leurs connaissances aux élèves de l’Ecole Hôte-lière d’Avignon. L’opération baptisée Mouv Your Self s’estmatérialisée par la réalisation de sets de table et d’uneanimation numérique qui s’affiche sur les écrans de

l’EHA. Leurs préconisations sont reprises par les élèvescomme les professeurs en cuisine.

AGENDA 21Cette action s’inscrit, comme de nombreuses autres surle campus, dans une démarche Agenda 21. Toutes lesinitiatives prennent en compte l’impact du changementclimatique, de la biodiversité, du respect des ressourcesnaturelles et de la biosphère, de l’épanouissement per-sonnel, de la solidarité entre les hommes, entre les ter-ritoires et des modes de production éco-responsables.Ainsi, les étudiants prennent conscience de l’importancede la gestion économe des ressources notammentquand ils utilisent des matériaux pour leurs travaux pra-tiques ou lors du tri des déchets. A l’École Hôtelière, lesfuturs cuisiniers intègrent parfaitement le besoin d’uti-liser des produits frais, locaux et saisonniers. Les res-ponsables de l’enseignement travaillent même avec unautre centre de formation en apprentissage du dépar-tement pour réaliser un potager bio sur le campus !Etudiants en cuisine et étudiants en horticulture pour-ront travailler ensemble sur la transformation des ali-ments de la fourche à la fourchette. Quant à l’hôteld’application qui gère plusieurs chambres, ses étu-diants se sont engagés dans une démarche d’écolabel.Les bacs pro de l’EHA viennent également de réaliserun clip vidéo pour sensibiliser un très large public surl’intérêt du tri sélectif. Le campus lance aussi sa solutionde co-voiturage. Ici, ce sont les services communicationet juridiques de la CCI qui accompagnent les étudiants.

Outre la diffusion d’un enseignement technique, la CCI prépare ses étudiants à de-venir des citoyens responsables. Plusieurs actions pratiques favorisent l’imprégna-tion des valeurs du développement durable et du travail collaboratif pourapprendre à chacun à échanger et à s’enrichir du savoir de l’autre.

VALEURS PARTAGÉES

Les étudiants du Campusde la CCI sont invités à se rencontrer, travailler ensemble

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 25: Dynamiques 81

CRÉATION ARTISTIQUE“Nous voulons faire tomber les barrières entre les fi-lières de formation du Campus”, souligne PhilippeDieudonné, coordonnateur de démarche. Ainsi, pourpermettre aux futurs cuisiniers de prendre plus deconfiance en eux, d’avoir un autre regard sur leur mé-tier, le campus a organisé un projet au long cours autourde la photo culinaire. Leur expo a circulé notammentdans le péristyle de la mairie d’Avignon et à la Maisondes vins d’Inter Rhône. Pour faciliter l’ouverture aux au-tres et la transversalité, les équipes étaient composéesd’apprentis de CAP et de BTS.

JOURNÉE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Pour échanger et intégrer les valeurs du Développement durable, les étudiants du campus ont or-ganisé en avril une manifestation d’une journée. De toutes filières confondues, ils ont déployé 22ateliers sur le campus, consacrés, pour beaucoup d’entre eux, à l’alimentation équilibrée. Trois opé-rations ont ponctué l’événement : comment conserver un campus propre, le tri sélectif et le lance-ment d’un challenge sur la collecte de bouchons.

Page 26: Dynamiques 81

26

Que ce soit pour deux semaines ou six mois, travaillerà l’étranger reste une expérience formidable. Pourtous les étudiants en apprentissage, le pôle formationde la CCI a mis sur pied une structure pour les ac-compagner à l’étranger et organiser le financementde leur séjour. Tout d’abord, les titulaires d’un bac,d’un BTS ou d’un Bachelor obtenu en apprentissagepeuvent partir 6 mois en post-apprentissage et inté-grer une entreprise. Ces jeunes diplômés travaillenten Norvège, au Pays-Bas, au Royaume-Uni… Pour fi-nancer cette expérience, la Cellule Mobilité de la CCI

leur propose une solution qui leur assure une rému-nération d’environ 1 200 € par mois. “D’une part, cesjeunes actifs bénéficient de leurs droits à Pôle Em-ploi. D’autre part le dispositif Movil’App accorde 4200 € pour chaque personne”, explique PhilippeMosnier, référent mobilité à la CCI. Movil’App est unfonds géré par CCI France qui regroupe l’ensembledes chambres de commerces de l’Hexagone, issudes financements européens Eramus Plus. La Cel-lule Mobilité se charge de mobiliser ces crédits et debâtir le montage financier.

La cellule mobilité internationale du pôle formation de la CCI propose aux étudiants dedécouvrir le monde de l’entreprise à l’étranger pendant leurs études ou une fois leur di-plôme en poche. Chaque année, de nombreux jeunes s’enrichissent d’expériences pro-fessionnelles loin de chez eux qui accroissent leurs chances de trouver des emploistoujours plus intéressants.

OUVERTURE SUR L’INTERNATIONAL

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 27: Dynamiques 81

VÉRONE ET NOTTINGHAM

Ensuite, la CCI de Vaucluse encourage égalementles jeunes en cours de formation à découvrir le vastemonde du travail pendant deux semaines. Récem-ment, plusieurs étudiants du CFA de la CCI de Vau-cluse ont visité pendant 3 jours plusieurs entreprisesagroalimentaires autour de Vérone puis ont travaillé8 jours en cuisine dans des restaurants locaux. Lesétudiants de l’École Hôtelière, mention barman, fontde même dans la région de Nottingham et travaillentdeux semaines dans des pubs. L’opération a vu, de-puis 4 ans, déjà deux étudiants vauclusiens se faireembaucher dans leur entreprise d’accueil “ce quisouligne l’appréciation positive des employeursétrangers sur l’enseignement technique et profes-sionnel français et sur notre savoir-faire”, précisePhilippe Mosnier. Le Conseil régional de PACA fi-nance la moitié de ces mobilités à fort ancrage pro-fessionnel, Movil’ App l’autre partie. Les maîtresd’apprentissage jouent le jeu et permettent à cesjeunes de bénéficier de cette opportunité. La CelluleMobilité souligne alors que l’employeur a tout à ga-gner à voir revenir un apprenti riche d’une expé-rience internationale très bénéfique dans une régiontouristique comme la nôtre.

ITALIE, BULGARIE, AUSTRALIE, CHINE…

Pour les formations Santé du Campus, la Cellule Mo-bilité prépare un échange avec l’Italie et la Bulgarie. Lesétudiants en BTS diététique effectueront des stagesdans chacun de ces pays et devront réaliser un mé-moire sur les avantages et inconvénients de chaqueculture culinaire et les pathologies qui y sont associées.Les étudiants de Kedge Business School campus d Avi-gnon, formés aux métiers transversaux de l’entreprisetrois années après le Bac, doivent effectuer le deuxièmesemestre de leur deuxième année à l’étranger. Avecune possibilité d’aide au financement par la Région,cette expérience les envoie aux quatre coins de la pla-nète, en Australie, au Canada, à Hong Kong, à Shan-ghai, aux Etats-Unis… La moitié préfère les ilesbritanniques pour parfaire leur anglais car leur maîtrisede cette langue participe grandement à leur note de find’études et à leur employabilité. S’ils ne trouvent pasd’entreprise, la Cellule Mobilité les accompagne. Cer-tains travaillent dans de grandes sociétés, la finance,le marketing… Au Canada anglophone, d’autres com-mercialisent des voyages étudiants dans le Nord-Estaméricain. Tous ces jeunes reviennent avec une autrevision du monde et de l’entreprise qui leur permet des’intégrer beaucoup plus facilement sur le marché dutravail, voire, poursuivre leurs études.

Anglais, allemand, italien ou espagnol,mais aussi Chinois, Japonais, Portugais,Russe… Le service Formation Continue dela CCI propose aux chefs d’entreprise etaux salariés des modules sur mesure, ani-més par des formateurs dans leur languematernelle, qui prennent en compte leurniveau et la spécificité de leurs besoins.Les enseignements peuvent s’effectuer entête à tête, en mini groupe, en e-learningou combiner ces différents modes (blendedlearning). Pour évaluer son niveau, le siteInternet de la Formation Continue proposeun test en ligne dans chacune des quatrepremières langues citées. Nos conseillerssont également en mesure de vous propo-ser des parcours de formation en Anglais,Allemand et Espagnol dans le cadre duCPF (Compte Personnel de Formation).

Le service Formation Continue de la CCIest membre du réseau des CEL (Centresd'Etudes de Langues) des Chambres deCommerce et d'Industrie, qui offrent surtout le territoire, le confort et la souplessed'une réelle proximité conjuguée à la forced'un réseau national, ainsi qu'un savoir-faire unique en matière d'ingénierie péda-gogique et financière. Le réseau compteplus de 80 centres certifiés, 35 ans d'expé-rience et forme 77 000 stagiaires par an.

FORMATION AUX LANGUESSUR MESURE

27

Page 28: Dynamiques 81

CLÉMENT RENAULTCHARGÉ D’AFFAIRES CHEZ KPMG “J’aime les chiffres. Derrière eux se révèlent des his-toires d’hommes et d’entreprises, assure ClémentRenault, 27 ans à la tête d’un portefeuille de clientschez KPMG sur Agroparc. Je suis autonome dansma relation avec les clients comme si je travaillais àmon compte comme expert comptable. J’assureégalement une fonction commerciale pour attirer denouveaux prospects. Je bénéficie du soutien d’unmanager et d’un directeur de mission”. Son bac ter-tiaire en poche, Clément Renault part suivre un BTSCGO (Comptabilité et gestion des organisations).

Ensuite, il intègre, grâce à une équivalence, sa for-mation pour préparer le Diplôme de comptabilité etde gestion (DCG), puis son Diplôme supérieur decomptabilité et de gestion (DSCG) qui permet d’ac-céder aux portes du métier d’expert comptable.“Pendant 5 ans, j’ai travaillé chez KPMG en alter-nance puis ensuite comme salarié à plein temps, re-prend Clément Renault.

Je trouve mon métier passionnant et particulière-ment prenant pendant les périodes de clôture des bi-lans. Aujourd’hui, j’ai à mes côtés une étudiante enDCG en alternance qui assure la tenue comptable demes clients”.

COLLABORATRICE COMPTABLECABINET PHILIPPE ACHARDDans son cabinet d’expertise comptable du Pontet,Emilie Martinez s’est vu rapidement confier des res-ponsabilités. A plein temps depuis 4 ans, elle gèreson propre portefeuille de clients, des TPE et desprofessions libérales. Dans la pratique, cela fait 6 ansqu’elle connaît le fonctionnement de son entreprise.

Baptisé en 2013 Sup’Avignon Management et désormais situé sur le Campus de laCCI, à proximité de la route de Marseille, ce pôle dédié aux métiers du commerce,de la comptabilité et du Management mise de longue date sur l’apprentissage. Cesformations permettent en effet aux étudiants de suivre leurs études et d’intégrer enparallèle des entreprises vauclusiennes. Ces cursus, qui étaient alors dispensés surle site de la Cité de l’Entreprise à Agroparc, montrent que l’apprentissage est incon-testablement une des voies royales vers l’emploi durable.

28

COMMERCE, COMPTABILITÉET MANAGEMENT

Aujourd’hui, j’ai à mes côtés une étudiante en DCG en alternance qui assure la tenue comptable de mes clients Clément Renault

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ents

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 29: Dynamiques 81

NIVEAU 3

BTS CGOCOMPTABILITÉ ET GESTION DES ORGANISATIONS Accessible par l’apprentissage

NIVEAU 2

DCGDIPLÔME DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION Accessible par l’apprentissage

NIVEAU 1

DSCGDIPLÔME SUPÉRIEUR DE COMPTABILITÉ ET DE GESTIONAccessible en alternance par un contrat de professionnalisation

LES FORMATIONS À LA COMPTABILITÉ SUR LE CAMPUS

Étudiante, elle y a effectué deux ans en alternancepour obtenir son diplôme de comptabilité et de ges-tion (DCG). “J’apprécie beaucoup les missions qui mesont confiées. Dans un cabinet plus grand, je n’au-rais peut-être pas eu l’occasion d’accéder aussi ra-pidement à tant de responsabilités”, confie-t-elle.Après son bac pro en comptabilité, Émilie Martineza suivi deux ans de formation pour obtenir son BTSd’Assistante de gestion de PME-PMI, qu’elle com-plète avec un an d’études supplémentaires gratifiéespar un BTS CGO (Comptabilité et Gestion des Orga-nisations). C’est alors qu’elle décide de compléter saformation par le Diplôme de Comptabilité et de Ges-tion (DCG), en deux ans, effectué au sein du pôlecomptabilité de la CCI (aujourd’hui Sup’Avignon Ma-nagement). “J’ai apprécié mes études en alternancequi m’ont permis d’avoir un pied dans la réalité del’entreprise”. Aujourd’hui, dans le cabinet comptablePhilippe Achard, Emilie Martinez chapeaute des étu-diants en alternance. Une place qu’elle occupaitpourtant il n’y a pas si longtemps.

Page 30: Dynamiques 81

SE FORMER AUX MÉTIERS DE LA SANTÉ

HERVÉ CHALANCON ORTHÉSISTE ACCOMPLIVisiteur médical depuis 15 ans, Hervé Chalanconvoulait se reconvertir comme podologue. Mieux, au-jourd’hui, il est orthésiste ! “Je réalise des appareil-lages de la tête aux pieds”, explique-t-il. Pourconstruire son projet de reconversion, ce valentinoisest parti visiter les deux centres de formation duSud-Est. “Sur Avignon, je m’étais d’abord renseignésur la qualité des professeurs. J’ai visité ensuite SudFormation Santé dont j’ai apprécié le cadre et ren-contré la responsable de la formation. J’ai découvertdans cette école récente un véritable dynamismepour faire évoluer et faire connaître cette professionde santé mal connue. Je n’ai pas été déçu par cecursus qui a duré près de deux ans (1 700 heures) fi-nancé par mon ancienne entreprise dans le cadre dema reconversion. Je me suis ensuite installé en ca-binet à Valence où je voulais développer, en tantqu’indépendant, une profession médicale qui mepermette d’exercer un travail manuel en relationavec des patients”. Hervé Chalancon, 39 ans au-jourd’hui, réalise des semelles orthopédiques, des

ceintures et des corsets, des atèles pour les mains...“Je dois réaliser à chaque fois la synthèse entre l’ob-jectif thérapeutique recherché par le médecin et leconfort du patient qui devra porter son appareillage.Pour ça, je peux dire que j’ai bien été formé”.

MANON MOUNIERDIÉTÉTICIENNESon récent cabinet de diététique ne désemplit pas.Alors qu’elle n’est installée que depuis deux ans,juste après l’obtention de son diplôme, Manon Mou-nier voit passer 80 à 100 patients par mois dans soncabinet de diététique. Depuis l’an dernier, elle a priségalement un mi-temps dans deux cliniques avi-gnonnaises. Elle y accompagne les patients dansleur nouvelle alimentation suite à une opération dechirurgie digestive. “Ce désir de devenir diététiciennem’est venu lors d’un voyage aux Etats-Unis où j’aiété surprise par ces restaurants qui ne désemplis-sent pas de la journée et le nombre importantd’obèses. Mon bac S SVT en poche, je me suis im-médiatement inscrite à Sud Formation Santé. J’étaistellement passionnée que ces études furent pour

Nombreuses sont les personnes qui veulent consacrer leur vie professionnelle aubien être d’autrui. En osmose avec le marché de la santé, l’école, située sur le Cam-pus de la CCI développe des formations qui collent aux évolutions de la société etleur permettront d’assouvir leur passion avec des métiers porteurs.

30

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

ééc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

Page 31: Dynamiques 81

CHANTAL BERNUSSET, PRÉSIDENTE DE SUD FORMATION SANTÉ“UN TAUX DE PLACEMENT EXCEPTIONNEL”

Notre pôle Santé connaît un des meilleurs taux de réussite auxexamens et de placement en entreprise de France. Nous le de-vons à la volonté de la CCI d’assurer des formations qui répon-dent parfaitement aux besoins de notre économie et à notreexpérience, depuis plusieurs décennies, de formation de prépa-rateurs et préparatrices en pharmacie. Pour coller aux nouvellesattentes du Vaucluse en matière de santé, nous avons développédes formations en orthopédie-orthèse, en diététique, de conseil-ler en Economie sociale et solidaire, en Economie sociale et fa-miliale, en optique, en phytothérapie ou de déléguépharmaceutique. Sud Formation Santé assure ces cursus soiten formation initiale à temps plein, soit en apprentissage, ainsiqu’en formations continues courtes ou longues. Je conseille auxentreprises, qui sollicitent beaucoup nos étudiants une fois di-plômés, de les prendre en apprentissage ou en stage afin de lesintégrer au plus tôt dans leurs équipes. Les recruteurs fidélise-ront les meilleurs éléments et disposeront de personnel pleine-ment opérationnels dès l’obtention de leur diplôme.

moi un plaisir bien que le travail demandé fut consé-quent”. Avec sa passion chevillée au corps, elle ren-contre, dès son installation, de très nombreuxmédecins pour leur signaler sa présence. L’année deson installation, elle complète sa formation par undiplôme universitaire en formation continue en“Obésité de l’enfant et de l’adolescent”. Son cabinetest un succès.

ADELINE BARTHÉLEMYUN CDI POUR ASSOUVIR SA PASSION “Sans ma formation en alternance, je ne serais pasen CDI aujourd’hui”, assure Adeline Barthélemy. Elleest préparatrice dans la pharmacie Notre Dame deSanté à Carpentras, là même où elle a suivi pendantdeux ans sa formation en alternance. “J’ai toujoursété attirée par l’univers de la santé”, explique-t-elle.Son bac scientifique en poche, elle ne se sent pas detaille pour entreprendre des études de pharmacie.Elle s’inscrit immédiatement au Pôle Santé du Cam-pus où elle obtient son brevet professionnel. Voilàbientôt deux ans qu’elle est salariée de sa pharmacie.Je me suis spécialisée dans les huiles essentielleset la micro-nutrition. Je suis mieux à même de ren-seigner nos patients, ce qui les fidélise. Ces deux do-

maines me passionnent quand d’autres de mes col-lègues s’intéressent à la parapharmacie, aux traite-ments vétérinaires ou à l’orthopédie. Mon métiern’en est que plus prenant”.

J’ai continué à me formeravec les laboratoires mais surtoutgrâce à la formation continue

31

Page 32: Dynamiques 81

écot

roph

élia

sup

avig

non

man

agem

ent s

ud fo

rmat

ion

sant

é éc

ole

hôte

lière

d’A

vig

non

form

atio

n co

ntin

ue

32

CORINNE CANO QUAND UNE AVOCATE AMÉLIORE SON ANGLAIS“Avocate, j’avais envie d’améliorer mon anglais pourma culture personnelle et pouvoir communiquerplus aisément avec des clients étrangers qui s’ins-tallent durablement dans le Vaucluse. Après une re-cherche sur Internet où les propositions dee-learning sont foison, j’ai opté pour une formationavec de vrais interlocuteurs et j’ai trouvé celle pro-posée par la CCI. J’avais un très bon souvenir decelle que j’avais suivie avec la Chambre de Com-merce après mon bac avant de partir aux Etats-Unis.Sur le Campus de la CCI, j’ai participé pendant 30heures dans un mini-groupe de quatre personnesplusieurs vendredis après-midi à une formation trèsplaisante. Les conversations sont animées parDavid, un intervenant d’origine irlandaise passion-nant et atypique qui sait s’adapter parfaitement à

chaque interlocuteur pour lui permettre de progres-ser rapidement. Avant, j’avais contacté sur le Cam-pus des personnes très motivées qui m’ont fait undevis que j’ai trouvé très attractif par rapport à d’au-tres propositions que j’avais reçues”.

OLIVIER FOUQUET AVOIR UNE VISION CLAIRE DE LA STRATÉGIE D’ENTREPRISECréateur de FI Infrastructures sur Avignon en 2010,bureau d’études spécialisé en géotechnique qui faittravailler 7 personnes, Olivier Fouquet lance une en-treprise de travaux dans le même domaine. Ce spé-cialiste des fondations spéciales décide alorsd’améliorer sa connaissance de la gestion de l’en-treprise. “Je me suis adressé à la CCI car j’avais bé-néficié de bons conseils lors de la création de masociété, explique-t-il. Avec une salariée, j’ai suivi unepremière formation financée par des Opca à la ges-

Depuis plusieurs décennies, la CCI conseille les dirigeants d’entreprise, les cadreset les salariés dans la conduite de leur développement, l’évolution de leurs compé-tences ou leurs mutations professionnelles. Pour répondre à ces enjeux, le serviceFormation Continue de la CCI apporte des réponses spécifiquement adaptées. Desparcours de formation thématiques personnalisés, des modules courts intégrantdes phases d’acquisition et de transfert en environnement professionnel, animéspar des formateurs experts, peuvent ainsi être organisés, avec comme objectifs ma-jeurs : l’écoute, la réactivité, le professionnalisme et la satisfaction client.

SE FORMER TOUT AU LONG DE SA VIE

Page 33: Dynamiques 81

tion et à la comptabilité dans un groupe de trois per-sonnes. Ces enseignements me permettent au-jourd’hui de comprendre mon expert comptable etde parler d’égal à égal avec les financeurs. Ces for-mations, à la fois théoriques et très proches de nossituations quotidiennes, m’ont permis de ne plussubir les échéances comptables. J’ai mis en placeun tableau de bord, mensualisé les charges socialeset fiscales, réduit l’encours client des trois quarts,amélioré la gestion des fournisseurs. Je poursuismon cursus par un nouveau module avec la CCI surla stratégie d’entreprise qui me permettra de clari-fier ma vision sur mon nouveau projet, de fixer desobjectifs et de mettre les moyens de les atteindre”.

JENNIFER SY UNE RESTAURATRICEQUI CHOISIT L’ÉCOLE HÔTELIÈREJennifer Sy, gérante de son restaurant, le MacadamBistrot, place des Corps Saints en Avignon, travailledepuis 10 ans en salle. Son mari, avec qui elle ma-nage l’établissement, était directeur de grandesbrasseries à Paris. “Pour qu’aucun aspect de monactivité ne m’échappe, j’ai décidé, cette année, depasser mon CAP de cuisinier, explique-t-elle. Depuisseptembre, je consacre tous les lundis de 8 heuresà 18 heures à me former pour préparer l’examen defin d’année. J’avais entendu parler en bien de l’ÉcoleHôtelière d’Avignon. J’ai vérifié cette réputation surinternet et je me suis inscrite. J’ai bénéficié descours d’une jeune professeure et chef de grandequalité qui m’a permis d’intégrer tous les fondamen-taux de la cuisine française. Quand vous connaissezses bases qui ne s’apprennent que dans une école,vous pouvez ensuite les décliner dans de nouveauxmets à l’infini”.

ALAIN PERRIER QUAND UN CHEMINOT DE 55 ANS DEVIENT CUISINIERCheminot, Alain Perrier a toujours été passionné decuisine. Alors, à 55 ans, il décide d’accéder enfin àl’univers tant rêvé de l’hôtellerie-restauration. “En par-courant les cuisines de mon gendre, restaurateur àGordes, je me suis aperçu qu’il me manquait certainestechniques de base et méthodes d’organisation. J’aidonc pris un congé individuel de formation auprès demon entreprise pour intégrer l’École Hôtelière que jeconnaissais de réputation. Toute cette année, je mesuis retrouvé avec des jeunes en alternance parta-geant ma semaine entre les cours de cuisine, les coursde pâtisserie, les formations théoriques et le travaildans un grand restaurant d’Avignon. L’an prochain, jeprends ma retraite et je démarre une nouvelle vie pro-fessionnelle avec plusieurs projets : me faire plaisirdans la restauration, travailler à l’étranger etconstruire un projet de chambre d’hôtes”.

SPB QUINZE ANS DE FIDÉLITÉVoilà bientôt 15 ans que SPB fait appel régulièrementaux services de la formation continue de la CCI “quia su réunir des équipes d’intervenants qui savent ré-pondre à nos besoins”, souligne Denis Saliège pré-sident directeur général. L’entreprised’Avignon-Foncouverte forme régulièrement sonpersonnel à la sécurité au travail, à la sécurité in-cendie, au Caces pour les caristes. Les commer-ciaux itinérants et sédentaires bénéficient deformations marketing. Laurent Saliège, qui repren-dra l’entreprise familiale, suit les modules sur le pi-lotage de la PME. Avec 1 400 tonnes de stock et20 000 références, les 19 collaborateurs de SPB tien-nent à disposition de leurs clients la majorité deséléments normalisés de fixation de l’industrie : vis,écrous, boulons, tiges filetées, rondelles, goujons,goupilles…

LA MALETTEDU DIRIGEANTLa CCI propose une palette très large deformations. La “Malette du dirigeant” luipermet d’accéder efficacement à l’en-semble des connaissances pour gérerson entreprise. La CCI dispense des for-mations sur les technologies numé-riques, bureautiques, au management,en langues, pour améliorer son efficacitéprofessionnelle, aux ressources hu-maines, à l’hygiène et à la sécurité, auxachats, à la vente et au marketing, à lacomptabilité, la gestion et les finances, àl’accueil et au secrétariat, à l’hôtellerie etla restauration, à la santé et la créationd’entreprise. La CCI de Vaucluse joueégalement le rôle d’interface pour l’Age-fice qui répond aux demandes de finan-cement de formation des dirigeants nonsalariés (ou conjoints collaborateurs).

33

Page 34: Dynamiques 81

OFFRE DE FORMATION CCI_______________________________________________________________________________________________________

FORMATION CONTINUE 04 86 55 92 00 > FORMATIONCONTINUE84.COM

TECHNOLOGIES NUMÉRIQUESBUREAUTIQUEMANAGEMENTLANGUESEFFICACITÉ PROFESSIONNELLERH & JURIDIQUEHYGIÈNE & SÉCURITÉACHAT - VENTE - MARKETINGCOMPTA - GESTION - FINANCESACCUEIL - SECRÉTARIATHÔTELLERIE - RESTAURATIONSANTÉCRÉATION - REPRISE D'ENTREPRISE_______________________________________________________________________________________________________

SUP’ AVIGNON MANAGEMENT 04 86 55 92 14 > SUPAVIGNONMANAGEMENT.COM

PROGRAMME “KEDGE BACHELOR CAMPUS D’AVIGNON”DIPLÔME SUPÉRIEUR DE COMPTABILITÉ ET DE GESTIONDIPLÔME DE COMPTABILITÉ ET DE GESTIONBTS COMPTABILITÉ ET GESTION DES ORGANISATIONSBTS BANQUE - OPTION A - “MARCHÉ DES PARTICULIERS”BAC PRO COMMERCE_______________________________________________________________________________________________________

ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON 04 90 13 86 46 > ECOLEHOTELIEREAVIGNON.FR

MASTER HOSPITALITY MANAGEMENTLICENCE PROFESSIONNELLE HÔTELLERIE TOURISMELICENCE PROFESSIONNELLE HÔTELLERIE TOURISME “MÉTIERS DES ARTS CULINAIRES ET DES ARTS DE LA TABLE EN MÉDITERRANÉE”BACHELOR EUROPÉEN COOK DESIGNER EN ARTS CULINAIRES -“DESIGNER DE LA GOURMANDISE”EUROPEAN BACHELOR OF SCIENCE IN HOSPITALITY ADMINISTRATION BTS HÔTELLERIE RESTAURATION OPTION A ET B DIPLÔME CONSULAIRE SUPÉRIEUR SOMMELLERIEBAC TECHNOLOGIQUE HÔTELLERIEBAC PROFESSIONNEL : CUISINE OU COMMERCIALISATION ET SERVICES EN RESTAURATIONBREVET PROFESSIONNEL CUISINIER I BREVET PROFESSIONNEL RESTAURANTMENTION COMPLÉMENTAIRE CUISINIER EN DESSERTS DE RESTAURANT I EMPLOYÉ BARMANCAP CUISINE I CAP RESTAURANT I CAP SERVICE EN BRASSERIE CAFÉ I CAP SERVICES HÔTELIERS _______________________________________________________________________________________________________

SUD FORMATION SANTÉ 04 90 13 86 44 > SUDFORMATIONSANTE.FR

PRÉPA BTS OPTIQUEPRÉPA BTS DIÉTÉTIQUEDÉLÉGUÉ PHARMACEUTIQUEBREVET PROFESSIONNEL PRÉPARATEUR EN PHARMACIEBTS DIÉTÉTIQUEBTS ÉCONOMIE SOCIALE ET FAMILIALEORTHOPÉDISTE ORTHÉSISTEDIPLÔME D’ÉTAT DE CONSEILLER EN ÉCONOMIE SOCIALE ET FAMILIALEBACHELOR DIÉTÉTICIEN CLINICIEN_______________________________________________________________________________________________________

Chaque année, la CCI de Vaucluse

forme plus de 3 000 élèves, apprentis, salariés

ou demandeurs d’emplois dans ses établissements

Page 35: Dynamiques 81
Page 36: Dynamiques 81