Du lundi 19 novembre 2012 au jeudi 22 novembre 2012 2000... · 2000 ans d’histoire juive en...

2000 ans d’histoire juive en Algérie : 50 ans après�

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au jeudi 22 novembre 2012au jeudi 22 novembre 2012au jeudi 22 novembre 2012au jeudi 22 novembre 2012

119, rue La Fayette -75010 Paris – 01 53 20 52 52www.centrecomparis.com

Grande Synagogue d’Alger

Mémoire et tradition des Juifs d’Algérie

A jour au 11/10/2012

MORIAL« Celui qui connaît le présent mais ignore

le passé est aveugle »

En 1995 naquit en France l’association MORIAL(MORechet Iehudei ALgeria) sous l’impulsion deMORIEL, sa sœur jumelle en Israël.

Dans le but de laisser le plus bel héritage qui soit ànos enfants, MORIAL met en place un travail demémoire écrite et orale par le biais de son siteinternet www.morial.fret par l’organisation d’activités culturelles en lienavec les juifs d’Algérie.

Sauvegarder et transmettre la mémoire culturelle ettraditionnelle des Juifs d'Algérie, telle est l’ambitionet la finalité de MORIAL.

Didier NEBOTPrésident de MORIAL

MORIAL : 4 bis Bd Anatole France

92100 Boulogne Billancourt - 0614220453

Site: www.morial.fr - Email: [email protected]


Dans sa très longue histoire, une partie du peuple juif a vécu

près de deux mille ans en terre d’Afrique. Ceux qui ont

peuplé ces régions étaient venus de Cyrénaïque, de Judée ou

d’Espagne.

Ce fut un brassage, un mouvement historique, avec pour

finalité de rester fidèle à la loi de Moïse. Ils ont côtoyé les

Berbères, ils ont eu des moments de bonheur, de doute ou de

détresse. Ils ont souvent courbé l’échine en subissant le

statut de « dhimmi ». Ils ont supporté avec dignité:

humiliations et vexations, mais n’ont jamais perdu leur

identité, produisant une exceptionnelle création religieuse,

artistique et littéraire. Et la France est arrivée, permettant à

ceux qui avaient vécu en Algérie, de rejoindre la civilisation

des libertés naissantes : ils ont intégré, en toute confiance, la

patrie des droits de l’homme, début d’une histoire complexe

faite d’enthousiasme fervent et d’amères désillusions, aux

époques sombres de l’Affaire Dreyfus et du régime de Vichy.

Puis ce fut le déchirement. Dans la peine, la souffrance et les

larmes, ils ont dû abandonner ce sol, où leurs familles étaient

nées, avaient appris, avaient construit leur vie. De la dernière

génération des Juifs d’Algérie à avoir connu et aimé ce pays,

où se trouvent leurs racines. Il ne subsistera bientôt que peu

de choses de leur présence, puisque tout est nié, banni, là-bas

dans un discours officiel, même si ce discours commence çà

et là à être contesté par de courageux intellectuels.

Néanmoins, cinquante années plus tard, rien ne s’est effacé

dans leur souvenir.

Ce colloque vous invite à la redécouverte de ce judaïsme

spécifique, avec sa mosaïque de communautés qui allaient

des bords de la méditerranée jusqu’aux sables du Sahara.

Lundi 19 novembre 2012

18h30 Film « Le coup de Sirocco » en présence du réalisateurAlexandre ARCADY

Acteurs : Roger Hanin, Marthe Villalonga, Patrick Bruel…

L'indépendance de l'Algérie précipite les Narboni loin de leur

petite épicerie familiale. A Marseille, puis à Paris, ils

connaissent les débuts peu triomphants des rapatriés.

Mais, Albert, le père trouve du travail, le fils, Paul, se remet

de ses déboires sentimentaux et la famille démasque les

véritables escrocs déguisés en faux amis. Peu à peu, le clan

se reconstitue et les Narboni s'acclimatent à leur nouvelle

patrie...

20h30 Rencontre-débat Le judaïsme en Algérie avant l’islam (de l’Antiquité au VIIème siècle).Juifs berbères, berbères judaïsés ? Modérateur : Guy LEVY, responsable du groupe histoire de MORIAL.

« Une partie des Berbères professait le judaïsme, religion qu’ils avaient reçue de leurs puissants

voisins, les Israélites de la Syrie. Parmi les berbères juifs, on distinguait les Djéraoua, tribu qui

habitait l’Aurès et à laquelle appartenait la Kahéna, femme qui fut tuée par les Arabes, à l’époque

des premières invasions. Les autres tribus juives étaient les Néfoussa, berbères de l’Ifriqiya, les

Fendéloua, les Médiouna, les Behloula, les Rhiata et les Fazas, berbères du Maghreb el Aqsa. »

Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmans de l’Afrique, XIVème siècle.

Les premiers Juifs en Algérie : des Phéniciens à la Kahéna

Par Docteur Didier NEBOT, Président de MORIAL et écrivain.

Une redécouverte moderne des Juifs berbères

Par Kamal HACHKAR, cinéaste, professeur d’Histoire.

Les Juifs berbères, entre mythe et réalité

Par Denis COHEN-TANNOUDJI, Vice-Président de la Société des Juifs de Tunisie


P.A.F . 10€

Mardi 20 Novembre 2012


Alger en 1830

19h00 Film documentaire :

Au commencement il était une fois des Juifs arabesEn présence du réalisateur Serge Lalou et de Jean-Claude

Lalou, ancien diplomate

« Au commencement, il était une fois des Juifs arabes » est

l’histoire, à travers une famille, d’un judaïsme vivant

harmonieusement avec ses voisins en terre d’Islam. C’était

en Algérie, à Laghouat, il n’y a pas si longtemps. Une

histoire unique restituée dans toute son intimité par les

témoignages des générations éclairées par les photos de

famille, de vieilles cartes postales et des documents

d’archives. Ici comme là-bas, les gens se souviennent.

Ces hommes, « issus des peuples du livre, cherchaient dans

les textes ce qui rapproche plutôt que ce qui sépare ».

18H00: HOMMAGE ÀMANITOUManitou: le maître de la tradition oralePar Haïm Korsia, Grand rabbin, aumônier général israélite des armées

Né en 1932 à Oran, Léon Ashkénazi fréquente l’école rabbinique de

cette ville. Léon Ashkénazi poursuivra ses études de philosophie en 1946

à la Sorbonne.

A Orsay, il côtoiera à la fin de la guerre Robert Gamzon, il fera partie de

la promotion II où il épousera Bambi.

En 1950, Manitou devient directeur d’Orsay, président de l’UEJF,

aumônier et commissaire général des EEIF. Il participe à la fondation du

DEJJ-France et du Centre Communautaire – Poissonnière. En 1968,

Manitou fait son alya à Jérusalem où il crée l’Institut Maayanot.

Disciple du Rav Tsvi Yehouda Kook, son enseignement ne s’adresse pas

à un cercle de fidèles dévots, engagés dans une stricte religiosité, mais à

tous les héritiers de la maison d’Israël, car pour lui, l’existence juive

n’est pas une adhésion à une doctrine, à un dogme, ou un rite, elle

s’inscrit dans une Histoire, dans un passé, dans un avenir. Et tous les

juifs du monde, quel que soit leur degré d’engagement religieux, en sont

les héritiers et les continuateurs. Ni « yechivatique », ni culpabilisateur,

ni moraliste, l’enseignement de Manitou s’adresse à tous, dans un

langage audible pour tous, un message « d’engagement », parfois

derrière un humour décapant et avec un don pour la narration. Formant

des générations de disciples, Léon Ashkenazi a marqué le judaïsme et la

vie juive de son époque du sceau de son enseignement, de sa

personnalité et de son vaste esprit de synthèse.

Itshak Lalou,

arrière-grand-père

de Jean-Claude Lalou

Modérateur : Alfred ENKAOUA, Vice-Président du Centre Communautaire de Paris

Statut des Juifs sous l’IslamPar Jean-Pierre ALLALI, Ecrivain, journaliste

Les Juifs au Sahara, un parcours atypiquePar Jacob OLIEL, Chercheur en histoire.

Les grands moments de 12 siècles de soumissionPar Albert MAAREK, Historien, chercheur


P.A.F . 10€

Quelle vie pour les Juifs d’Afrique du Nord

en terre musulmane face à celle des Juifs en

occident chrétien?

Durant plus d’un millénaire, les Juifs ont vécu

en Algérie en subissant la loi du Dhimmi. En

échange de la liberté de culte, les non

musulmans furent soumis à des lois

contraignantes (impôts multiples, interdiction

d’opposer de la résistance quand ils sont

maltraités par un Musulman, interdiction de

porter des armes etc.)

Le cours de la vie des « protégés de l’Islam »

n’était bien souvent qu’un mélange de

bassesse, d’oppression et d’outrages.

Mais, dans ce Moyen Age cruel, ils

acceptaient stoïquement leur condition en se

réfugiant dans leur religion. En 1830, à la

veille de l’arrivée des français, William

Shaler, consul général des Etats Unis à Alger,

disait : « les juifs d’Alger sont peut-être les

restes les plus malheureux d’Israël ».

20h30: Rencontre -débatLe judaïsme en Algérie sous la domination de l’Islam (VIIème siècle)


Mercredi 21 novembre 2012

18h00 film « Reinette l’Oranaise, le port des amours »en présence de la réalisatrice Jacqueline GOZLAND

Sultana Raoud, dite Reinette l'Oranaise, juive, est née et a vécu

en Algérie avant de la quitter au moment de l'indépendance.

Un portrait inédit de cette diva de la musique arabo-andalouse.

19h30: Rencontre-Débat

Les Juifs en Algérie sous la présence française (1830-1962)Modératrice: Nathalie Funes, journaliste

Juifs, Pieds-Noirs et Musulmans en Algérie de l’affaire Dreyfus à la seconde guerre mondialePar Michel Abitbol, professeur d’histoire contemporaine à l’Université

hébraïque de Jérusalem

Quand Vichy internait ses soldats juifs d’AlgériePar Norbert Bel Ange, historien, écrivain

Mon père, Emile Karoubi, dans l’Opération TORCHPar Jacques Karoubi, responsable du groupe mémoire de MORIAL


P.A.F . 10€

19h30 Rencontre-débat Les Juifs en Algérie sous la présence française (1830-1962)

En 1830, date de l’arrivée de l’armée française en Algérie, un nouveau chapitre

de l’Histoire juive commence, avec ses lumières et ses ombres, douceur de la

musique juive et les tensions de l’antisémitisme. On mentionnera le courage des

Juifs dans la Résistance et la guerre, les camps d’internement du régime

pétainiste, le dialogue des 3 religions

monothéistes et les conflits opposant la foi des uns et la foi des autres.

La présence française fut le moment où le judaïsme d’Algérie est entré de plein

pied dans la modernité européenne, ses progrès, sa culture mais aussi les vieux

démons de la haine.

20h30 : TémoignageMes racines juives d’AlgériePar René Samuel Sirat, Ancien Grand Rabbin de France

Ce grand témoin de l’histoire parlera du parcours familial, de ses ancêtres

expulsés de la péninsule ibérique et qui ont sans doute débarqué dans un petit

village de l’Oranie du nom de Sirat, nom qui est devenu le patronyme de sa

famille. Il traitera des souvenirs d’une famille profondément enracinée dans

l’héritage de ses ancêtres et très attachée a la culture française et à l’amour de la

République française qui leur avait octroyé le titre de citoyen.

Alger, Rue d’Isly

Jeudi 22 novembre 201218h00 Film « El Gusto »En présence de la réalisatrice Safinez BOUSBIA

La bonne humeur - El Gusto - caractérise la musique populaire

inventée au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d’Alger

par le grand musicien de l’époque, El Anka. Elle rythme l’enfance

de ses jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs. L’amitié et

leur amour commun pour cette musique qui « fait oublier la misère,

la faim, la soif » les rassemblent pendant des années au sein du même orchestre

jusqu’à la guerre et ses bouleversements.

El Gusto, Buena Vista Social Club algérien, raconte avec émotion et... bonne

humeur comment la musique a réuni ceux que l’Histoire a séparés il y a 50 ans.

20h00 TémoignagesDes descendants en quête de mémoire

Nés en Europe, longtemps après l’arrivée de leurs parents, les descendants

des juifs d’Algérie qui n’ont jamais connu le sol natal de leurs ancêtres,

s’interrogent sur ce que fut le monde perdu de la judaïcité en terre

algérienne.

Engagement communautaire et mémoires des descendants juifs d’Algérie.Par Jonathan ARFI, membre du bureau exécutif du CRIF

A la recherche de mes ancêtres juifs : une généalogie familiale.Par Déborah LEVY, professeur d’histoire et chercheure en sociologie de la

mémoire;

Le quartier juif -Oran


P.A.F . 10€

2ème partie :

Concert chaabiavec Luc CHERKI, musicien,

membre du groupe El Gusto,

et son orchestre.


P.A.F . 20€

21h00: Concert de clôture

1ère partie: intermède musical

Par :

• Miléna Kartowski

• Jean-Pierre Stora

• Samuel Berthod, clarinettiste

En permanence toute la semaine :

Un stand de livres et de DVD

"Les juifs du Maghreb": exposition de cartes postales

anciennes issues de la collection de Gérard SILVAIN

Une permanence MORIAL

Restauration

Musicien israélite


Renseignements et inscription

Centre Communautaire de Paris

119, rue La Fayette -75010 Paris

www.centrecomparis.com

[email protected]

Tél : 01 53 20 52 52

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