DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance –...

33
L’essentiel des problématiques et des enjeux – juin 2011 DOSSIER SPECIAL ASSURANCEBANQUEFINANCE A travers les différentes études réalisées ces derniers mois, le Groupe Xerfi propose dans ce dossier spécial un tour d’horizon des problématiques et enjeux auxquels sont confrontés les professionnels de l’assurance, de la banque et de la finance. Ce dossier recense les communiqués de presse relatifs aux différentes études et donne accès à la présentation synthétique de chacune d’entre elles. Ce dossier permet également d’accéder à la base d’intelligence sectorielle du Groupe Xerfi à travers les extraits d’une sélection d’études. Au sommaire par grands thèmes 1. Les marchés : l’assurance auto, l’assurance vie, l’assurance santé, les marchés de niches en assurance dommages, les marchés de niches dans la banque, l’affacturage et l’assurance crédit, la gestion de patrimoine. 2. Les métiers : les CGPI, les experts en assurance. 3. La distribution : les courtiers et les comparateurs dans la banque et l’assurance, l’assurance et le multicanal, les courtiers d’assurance. 4. Les approches par clients : le small business dans l’assurance, la banque et les jeunes, les marchés des TPE dans la banque. 4. L’accès aux études sectorielles : L’épargne retraite et salariale, le marché de l’assurance en France.

Transcript of DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance –...

Page 1: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

L’essentiel des problématiques et des enjeux – juin 2011 

 

 

DOSSIER SPECIAL ASSURANCE‐BANQUE‐FINANCE  

 

  

A  travers  les  différentes  études  réalisées  ces  derniers mois,  le Groupe Xerfi propose dans ce dossier spécial un tour  d’horizon  des  problématiques  et  enjeux  auxquels sont  confrontés  les  professionnels  de  l’assurance,  de  la banque et de la finance.  

 

Ce  dossier  recense  les  communiqués  de  presse  relatifs aux différentes études et donne accès à  la présentation synthétique de chacune d’entre elles. 

 

Ce  dossier  permet  également  d’accéder  à  la  base d’intelligence  sectorielle  du  Groupe  Xerfi  à  travers  les extraits d’une sélection d’études.   

Au sommaire par grands thèmes   

1. Les marchés :  l’assurance auto, l’assurance vie, l’assurance santé, les marchés de niches en assurance dommages, les marchés de niches dans la banque, l’affacturage et l’assurance crédit, la gestion de patrimoine.  

2. Les métiers :  les CGPI, les experts en assurance.  

3. La distribution : les courtiers et les comparateurs dans la banque et l’assurance, l’assurance et le multicanal, les courtiers d’assurance.  

4. Les approches par clients : le small business dans l’assurance, la banque et les jeunes, les marchés des TPE dans la banque.  

4. L’accès aux études sectorielles : L’épargne retraite et salariale, le marché de l’assurance en France.  

Page 2: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse : 01.53.21.81.51 – [email protected] 

Assurance auto : les politiques tarifaires entre contraintes techniques et intensification de la concurrence  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Le marché de l’assurance automobile – décryptage du jeu concurrentiel et stratégie des opérateurs face à l’intensification de la compétition ».  Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 200 pages :  

Malgré des perspectives de croissance  limitées,  les acteurs de  l’assurance automobile sont de plus en plus nombreux. Pourquoi un tel activisme dans un marché saturé ? Pourquoi une telle compétition alors que  les opérateurs doivent  impérativement redresser  leurs résultats techniques en raison de  la hausse  de  la  sinistralité  ?  C’est  que  l’assurance  automobile  demeure  un formidable produit d’appel et/ou de fidélisation de la clientèle.   

Les prévisions de croissance des cotisations en assurance automobile unités : %, variations annuelles, taux de croissance annuel moyen entre 2010 et 2012 

 

 Estimations et prévisions Xerfi Research - Source primaire : FFSA  Dans  ce  contexte,  l’année  2010  va  marquer  une  rupture.  Après  plusieurs années  de  baisse  ou  de  stagnation,  les  tarifs  sont  clairement  repartis  à  la hausse. Et la tendance devrait se poursuivre en 2011 avec une augmentation 

 

de 2,5% des cotisations, selon les prévisions des experts de Xerfi dans cette étude. De quoi soutenir  la croissance du marché de  l’assurance automobile, sans pour autant céder à l’euphorie.   

La bataille des parts de marché est engagée  La bataille pour gagner des parts de marché sur  les concurrents promet en effet  d’être  acharnée.  La  Banque  Postale  à  la  fin  de  l’année  ou  encore l’anglais  Admiral,  qui  entend  dupliquer  son  modèle  Internet  en  France, figurent parmi les nouveaux venus de l’assurance automobile, un marché de renouvellement pour l’essentiel. D’autres acteurs redoublent, eux, d’efforts à l’image du Crédit Agricole, avec une nouvelle offre et une vaste campagne de communication à la clé. Sans oublier que certains opérateurs, un moment en retrait, sont repartis à  l’assaut comme  la Société Générale et  la plupart des établissements bancaires.    

La nécessité de stratégies de « variété »   Pour  fidéliser  leurs meilleurs  clients,  voire  en  conquérir  de  nouveaux,  les assureurs  automobiles  poussent  toujours  plus  loin  le  travail  de segmentation de leur offre avec pour principal objectif d’affiner leurs tarifs. C’est  aussi  une  façon  de  répondre  aux  attentes  des  consommateurs  à  la recherche  du  « juste  prix ».    La  multiplication  des  forfaits  kilométriques annuels s’inscrit dans cette démarche de payer le juste prix.   Avec cette modulation des tarifs, le marché de l’assurance automobile est en quelque  sorte en  train de passer d’une  logique de masse à une  logique de sur‐mesure  de  masse.  Ces  stratégies  de  « variété »  permettent  aussi d’améliorer  la  perception  par  l’assuré  du  niveau  de  service  rendu.  Cette 

Page 3: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse : 01.53.21.81.51 – [email protected] 

 diversité est en outre susceptible de générer des revenus complémentaires pour  les  assureurs,  en  augmentant  l’équipement  des  clients  en  garanties et/ou options supplémentaires.   L’optimisation de la gestion des sinistres constitue un autre levier à actionner par les acteurs du secteur pour fidéliser leurs clients et maîtriser leurs coûts. La mise  en  place  de modalités  appropriées  chez  leurs  prestataires  est  un impératif s’ils veulent garantir une prise en charge et une qualité de service irréprochables mais aussi éviter  tout dérapage de  leurs coûts. C’est  le sens des  initiatives déployées par nombre d’opérateurs comme  la mutualisation des moyens,  la mise  en  place  de  cahier  des  charges  précis  ou  encore  le développement de l’expertise et du contrôle à distance.   

Internet, un nouvel outil manié avec prudence  Les  offensives  portent  également  sur  les  modes  de  distribution.  Les plateformes  téléphoniques et  Internet  représentent en effet un  formidable outil  au  service  des  clients  et  prospects  pour  le  préachat  et  le développement  de  services  « après‐vente ».  Des  développements  qui mènent  tout  droit  à  une  refonte  des  dispositifs,  voire  des  modèles  de rémunération.   Cette montée en puissance du  rôle d’Internet est un  vaste  chantier où  les acteurs de  l’assurance automobile avancent toutefois avec prudence.  Il  leur faut  en  effet ménager  leurs  réseaux  d’agents  généraux,  pierres  angulaires des dispositifs commerciaux et principaux contributeurs au chiffre d’affaires sur  le marché des  risques aux particuliers.  Il  leur  faut aussi veiller à ne pas cannibaliser leurs différents modes de distribution.   Le choix du dispositif multicanal s’est ainsi  imposé chez nombre d’entre eux comme la Macif, la Maif, les MMA ou encore la GMF. Tandis que de son côté, Axa  a  osé  le  pari  de  la  cohabitation  de  deux  offres  (« traditionnelle »  et Internet)  sous  une  marque  unique.  Allianz  propose,  lui,  trois  offres 

 distinctes : full web avec Allsecur à un tarif attractif, eAllianz auto sur le site d’Assurland et un site éponyme à un prix intermédiaire entre celui d’Allsecur et l’offre traditionnelle, enfin un contrat classique.     

Les rapports de force sur le terrain   

 Source : Xerfi Research d’après opérateurs

 PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 4: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse : 01.53.21.81.51 – [email protected] 

L’assurance vie, un secteur toujours porteur dans un environnement plus complexe  

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Le marché de l’assurance vie – perspectives à l’horizon 2011, forces en présence et panorama des circuits de distribution ».   Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 230 pages :  

Les  facteurs de  soutien à  l’assurance vie  sont  légion,  la  tempête  financière désormais  passée.  La  persistance  d’un  contexte  très  anxiogène,  les interrogations  sur  le  financement  de  la  retraite,  la  volatilité  boursière  ou encore la faible rémunération de l’épargne réglementée favorisent de fait la croissance du secteur. L’assurance vie progressera ainsi d’environ 7% par an en moyenne  d’ici  à  2011,  selon  les  prévisions  exclusives  des  experts  de Xerfi dans cette étude.  

Les prévisions de croissance de l’assurance vie unités : %, variations annuelles, taux de croissance annuel moyen entre 2010 et 2012 

 

   Perspectives Xerfi Research - source primaire : FFSA

 

Les acteurs du marché de l’assurance vie devront pourtant composer avec des éléments beaucoup moins porteurs selon l’analyse de Xerfi tels que :  

La fragilité de l’environnement financier ;  

Le peu d’appétence des Français pour les unités de compte ;  

Le durcissement de la fiscalité ;  

Le renforcement du devoir de conseil ;  

Les futures exigences et contraintes de Solvabilité II.  

Deux grands types d’initiatives à l’œuvre  

Cet environnement plus complexe se combine avec  les exigences accrues des clients depuis  la crise. Dans ces  conditions,  les opérateurs doivent préserver leur  rentabilité  mais  aussi  l’attractivité  de  leurs  contrats.  Une  équation délicate qui a conduit  les acteurs du marché à privilégier deux grands axes, selon le décryptage des forces en présence menée dans cette étude de Xerfi.  

La  première  initiative  est  la  satisfaction  des  clients.  Celle‐ci  repose  sur l’innovation  (nouvelles  options,  nouvelles  garanties,  …),  y  compris  sur  les nouveaux produits à  l’image des contrats à annuités variables afin d’apporter une réponse « sécurisée » à  l’enjeu des retraites. Mais  ils sont peu nombreux (Axa,  Allianz,  AG2R‐La  Mondiale  et  LCL)  à  s’être  lancés  tenter  par  cette alternative aux fonds en euros. Une segmentation plus fine des offres est aussi à l’œuvre. A cet égard, les opérateurs portent une attention toute particulière aux mass affluent.   

La  deuxième  piste  retenue  par  les  assureurs  est  l’optimisation  de  leurs dispositifs commerciaux. Le succès rencontré par les modèles des CGPI et des  

Page 5: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse : 01.53.21.81.51 – [email protected] 

pure  players  auprès  de  la  clientèle mass  affluent  n’y  est  pas  étranger.    La maturité  d’Internet  et  la  problématique  du  conseil  ont  également  incité  les opérateurs  à  rationaliser  leurs  dispositifs.  C’est  le  sens  des  programmes  de formation dédiés ou d’outils destinés à  faciliter  le dialogue avec  l’épargnant. La montée en puissance de  la multidistribution constitue également un  levier actionné par les acteurs pour toucher un maximum de prospects et/ou clients.   

Un intérêt marqué pour Internet   Dans le cadre d’un dispositif multicanal, le canal Internet suscite le plus grand intérêt. Mais entre un Generali qui dispose d’une offre Internet sur son site et a développé des solutions clés en main pour des distributeurs en  ligne et un Axa qui attaque  le marché via  sa  filiale Direct Assurance,  les  choix  sont  loin d’être arrêtés en matière de vente d’assurance vie sur Internet.   

L’offre s’étoffe sur la toile sous l’impulsion des pure players  

  Source : Xerfi Research. Liste non exhaustive

PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 6: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

LLL’’’aaassssssuuurrraaannnccceee sssaaannntttééé ààà lll’’’èèèrrreee ddduuu pppiiillloootttaaagggeee dddeee lllaaa fffiiillliiièèèrrreee dddeee sssoooiiinnnsss PRECEPTA vient de publier une étude approfondie, après plusieurs mois d’enquêtes, sous le titre : 

« Les stratégies dans l’assurance santé – Nouvelles approches de la gestion du risque et fidélisation client. Auteur de l’étude : Emmanuel Sève. 

Voici les principaux enseignements de cette analyse de 440 pages :  

Le métier de complémentaire santé se sophistique et entre dans l’ère de  la  gestion  du  risque  santé.  Cette  volonté  de  dépasser  le  rôle  de complémentaire « aveugle » du régime obligatoire d’assurance maladie passe entre autres par la gestion de réseaux de professionnels de santé, l’intégration de  l’offre de soins,  l’orientation et  l’accompagnement des assurés,  la prévention, etc. L’enjeu est crucial pour une   profession qui évolue dans un marché à la fois très attractif (qui a plus que doublé en 10 ans) mais totalement saturé (93% de la population équipée, près de 800 intervenants).  

Perspectives du marché de la complémentaire santé unités : montant des cotisations de complémentaire santé en milliards d’euros,

croissance et taux de croissance annuelle moyen en %

17,6 18,8 20,5 22,6 24,5 26,0 27,4 28,8 30,5 31,8 33,7 35,1

05

101520253035404550

2001 200 2 2003 2 004 20 05 2006 2007 2008 2009 2010e 2011p 2012p0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

Cotisa tio ns Croissance

Fiscalisation contrats responsables

Relèvement taxe CMUc (*)

Forte hausse des dépenses de santé Résultats techniques dégradés Adaptation des offres à la réforme de l’assurance maladie Fortes revalorisations tarifaires

Ralentissement des dépenses de santé Résultats techniques restaurés Politiques offensives de développement Forte progression du collectif (loi Fillon, accords de branche) Modération tarifaire

TCAM 2008-12p : +5,3% (<4% hors « effet taxes »)

Progression contenue des dépenses de santé Impacts délétères de la crise sur les résultats financiers des OCAM Net ralentissement du collectif Modération tarifaire mais impact inflationniste de nouvelles taxes répercutées sur les prix

TCAM 2005-08 : +5,6% TCAM 2001-05 : +8,6%

Estimation et prévisions Precepta d’après données primaires Fonds CMU / (*) Couverture maladie universelle complémentaire

L’implication  croissante  des  OCAM  (Organismes  complémentaires d’assurance  maladie)  en  matière  de  gestion  du  risque  a  quatre principaux objectifs. Le premier d’entre eux vise à peser sur les coûts. Le second ambitionne d’améliorer  la qualité des prestations. Enfin  les OCAM  cherchent  à  différencier  leur  offre  et  à  gagner  en  légitimité auprès  des  autorités  de  tutelle  de manière  à  orienter  une  nouvelle répartition des rôles avec le régime obligatoire.   Ce  dernier  aspect,  de  légitimation,  est  décisif.  La  forte  détérioration des comptes de l’assurance maladie liée à la crise ouvre en effet la voie à  de  nouveaux  transferts  de  charges  du  régime  obligatoire  vers  les organismes complémentaires. Et  les  scenarii d’impacts dépendent des modalités  de  ces  désengagements  (transferts  de  dépenses  de  santé, taxes ou refonte plus radicale à travers un bouclier sanitaire, etc.) et de la nature des postes de dépenses de santé concernés.   Alors  que  les  avantages  fiscaux  et  sociaux  des  acteurs  sont  sur  la sellette  (fiscalisation  des  contrats  responsables  en  2011,  remise  en cause des avantages du collectif par la Cour des comptes), l’implication des OCAM pour peser  sur  ces arbitrages et étendre  leurs marges de manoeuvre  dans  la  gestion  du  risque  devient  impérative, indépendamment ou en association avec le régime obligatoire.  Le développement des stratégies de gestion du risque se trouve de fait aujourd’hui à un moment charnière qui tient à une certaine maturité du secteur et à  la multiplication des nouvelles plateformes adoptées par  de  très  grands  acteurs  du  marché.  Plus  de  10  ans  après  le lancement  des  premières  initiatives  (Santéclair,  Carte  Blanche,  etc.), 

Page 7: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

une nouvelle étape dans la structuration du secteur a été franchie entre 2009 et 2010.   Coup  sur  coup, Malakoff Médéric  et  Harmonie Mutuelles  (6 millions d’assurés au total) se sont associés pour créer Kalivia. De son côté, Axa a reconfiguré son offre en lançant une nouvelle plateforme de services Itelis  (en association avec Mutuelle Mieux Etre). Autre exemple : PRO BTP  a  rejoint  Groupama  pour  constituer  Sévéane.  Parallèlement,  la Mutualité  française  a  initié  depuis  2008  son  propre  projet,  Priorité Santé Mutualiste. Et la MGEN s’est engagée dans le conventionnement de professionnels de santé. Elle a créé à cet effet un réseau  fermé de 1 800 opticiens en 2008.  

Dépasser les limites du modèle de centrale d’achat  

La maîtrise des coûts inflationnistes, surtout en optique et en dentaire, était au cœur des premières démarches de gestion du risque en santé. Le modèle de simple centrale d’achat (négociation prix/volume) s’est toutefois avéré  insatisfaisant. La capacité à diminuer  les charges a en effet peiné à faire ses preuves compte tenu des coûts de constitution et de  fonctionnement  efficace  de  réseaux  de  professionnels  de  santé. Pour  contourner  l’obstacle  de  leur  faible  emprise  sur  certaines professions  de  santé  et  mieux  piloter  la  filière  de  soins,  les  OCAM disposent de 3 options alternatives :  

Rééquilibrer  le  rapport  de  force  avec  les  professionnels  de santé :  c’est  tout  l’enjeu  d’une  recherche  impérative  d’effet taille  pour  les  réseaux. Mais  cette  voie  n’est  pas  la  seule.  Le développement  de  conventionnements  des  professionnels  de santé peut en particulier s’appuyer sur les réformes en cours du système de santé (loi HPST, etc.) ; 

 

Contourner  les  prestataires  de  soins :  c’est  aujourd’hui  l’une des  options  clés  pour  les  organismes  complémentaires  et  les plateformes  de  gestion  du  risque  dans  les  soins  hospitaliers, poste qui pèse de plus en plus  lourd dans  leurs prestations de remboursements.  De  nouveaux  services  s’appuient  ainsi  sur 

une  logique  d’information  et  d’orientation  des  assurés (Guidhospi  chez  Swiss  Life,  Owih  chez  Maaf  et  MMA, ComparHospit chez Malakoff Médéric, Priorité Santé Mutualiste au  sein  de  la  Mutualité  française).  L’enjeu  majeur  pour  ces dispositifs  concurrents  consiste  à  s’imposer  comme  « le » référentiel d’orientation des assurés dans les soins hospitaliers ; 

 

Imposer  son  rapport  de  force  en  intégrant  l’offre  de  soins : l’intégration  verticale  est  une  piste  que  seule  la  Mutualité française  a  jusqu’ici  explorée,  avec  aujourd’hui  des  ambitions fortes  dans  les  soins  hospitaliers.  Outre  l’effet  taille  et  les capacités  financières  conséquentes  nécessaires,  deux conditions  apparaissent  nécessaires  pour  mener  une  telle stratégie d’intégration :  la capacité à optimiser  la gestion d’un autre  métier  et  celle  à  orienter  les  assurés  vers  le  réseau constitué. 

Approches alternatives à la centrale d’achat pour piloter la filière de soins

Proposer un nouveau jeu gagnant-gagnant aux

professionnels de santé Orienter

les assurés

Intégrer l’offre

Contourner

les prestataires

Rééquilibrer

le rapport de force

Imposer son

rapport de force

Options alternatives pour piloter la filière de soins

Centrale d’achat (négociation prix / volume)

Source : Precepta PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 8: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les marchés de niche en assurance dommages suscitent toutes les convoitises  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les marchés de niche dans l’assurance dommages – Garanties loyers impayés, moyens de paiement, annulation voyage, produits nomades et animaux domestiques : Positionnement des acteurs et potentiel de croissance par niche».   

Auteur de l’étude : Laure‐Anne Warlin.   Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 130 pages :

 

Les marchés de niche constituent un véritable relais de croissance pour les professionnels  de  l’assurance  dommages.  Ils  généreront  2,5  milliards d’euros  de  chiffre  d’affaires  à  l’horizon  2015,  selon  les  prévisions exclusives des  experts de Xerfi. Ces  segments  (garanties  loyers  impayés, moyens  de  paiement,  annulation  voyage,  produits  nomades,  animaux domestiques…)  représentent donc une manne conséquente à capter pour les  opérateurs  confrontés  à  la  saturation  de  leurs marchés  traditionnels (auto, MRH).   

Les cinq grands segments porteurs  

VOYAGES

++

LOYERS

+++

ANIMAUX

+ MOYENS DE PAIEMENT

+

MARCHÉS DE NICHE A L’HORIZON 2015 :

2,5 milliards d’euros

HIGH TECH

++

Méthodologie :  la  taille  des  bulles  est  proportionnelle  à  l’importance  attribuée  à  chaque         marché  et  le  nombre  de  +  est  fonction  de  la  croissance  estimée  à  l’horizon  2015 Source : Xerfi Research 

 

L’engouement  pour  ces  produits  se  traduit  par  une  offre  foisonnante  et innovante,  comme  en  témoigne  le  lancement  de  la  garantie  pension alimentaire  impayée du  courtier Solly Azar en 2010. Ces niches, au poids économique  modeste  par  comparaison  avec  les  autres  segments  de l’assurance  dommages,  se  distinguent  par  leur  fort  potentiel  de croissance.   

Des perspectives hétérogènes  

L’analyse de Xerfi livre des prévisions pour les 5 niches les plus porteuses :  

l’assurance  loyers  impayés  est  promise  à  un  bel  avenir  grâce  au soutien  de  plusieurs  facteurs  (envolée  des  loyers  au  niveau national,  importance du nombre de  logements dans  le parc  locatif privé,  instabilité  du  contexte  économique  ou  encore  dispositifs réglementaires) ; 

 

l’assurance moyens  de  paiement  constitue  une  source  de marges considérables  pour  les  acteurs.  Sa  croissance  sera  au  moins équivalente à celle des  souscriptions de nouvelles cartes bancaires, soit 3 à 5% par an en moyenne ; 

 

l’assurance voyage, estimée par Xerfi autour de 300 millions d’euros à  l’horizon  2015,  est  encore  sous‐exploitée  aujourd’hui.  La sensibilisation accrue des voyageurs aux nouveaux  types de  risques (climatiques, politiques, sanitaires…) profitera à ce marché ; 

 

l’assurance  produits  nomades  ou  l’extension  de  garantie  présente des  perspectives  prometteuses  liées  à  la  forte  augmentation  des ventes  de  produits  high‐tech  (multiplication  des  ventes  de smartphones par 11 en 3 ans) ; 

Page 9: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

l’assurance  animaux domestiques dépassera 100 millions d’euros  à 

l’horizon  2015,  selon  les  prévisions  de Xerfi.  Seuls  2%  environ  des chiens  et  chats  sont  assurés  aujourd’hui mais  cette  proportion  est appelée  à  progresser  sous  l’effet  de  plusieurs  mutations socioculturelles. 

 La  fidélisation  des  clients  existants  et  la  conquête  de  nouveaux  prospects sont des enjeux clés sur les marchés de niches. De plus, ces produits peuvent apporter aux opérateurs des gains en  termes d’image.  Il  s’agit néanmoins d’un  pari  à  double  tranchant  pour  les  acteurs  si  ceux‐ci  négligent  certains paramètres.    

Trois  grands  types  d’acteurs  aux  logiques  d’approche spécifiques  

Selon  leur  profil,  les  professionnels  de  l’assurance  ont  une  logique d’approche  différente  des  marchés  de  niche,  notamment  en  termes  de stratégies de distribution. Afin de mieux les cerner, les experts de Xerfi ont étudié les principaux types d’opérateurs : 

  les  courtiers  grossistes  (SPB,  April…),  surtout  concepteurs  de 

produits,  se  distinguent  par  leur  capacité  à  innover.  Leur modèle historique de BtoBtoC évolue de plus en plus vers une vente directe au client final grâce à des sites Internet spécifiques ; 

  les  assureurs  traditionnels,  engagés  dans  une  logique  d’hyper‐

segmentation  de  l’offre,  jouent  sur  les  synergies  de  groupe, notamment avec  leurs  filiales d’assistance pour proposer des offres très complètes (Axa, Generali…) ; 

  les bancassureurs disposent souvent d’une force de frappe puissante 

grâce  à  des  réseaux  physiques  denses  et  peuvent  s’appuyer  pour certains  d’entre  eux  sur  une  filiale  d’assurance  intégrée  comme Pacifica pour Le Crédit Agricole‐LCL.  

  

 PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 10: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les marchés de niche séduisent de plus en plus les banques  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les marchés de niche dans la banque – services à la personne, télésurveillance, microfinance, expatriés, transferts d’argent, téléphonie mobile : analyse des offres et positionnements des opérateurs».   

Auteur de l’étude : Nathalie Morteau.   Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 180 pages : 

 Les  services  à  la  personne  et  la  télésurveillance  arrivent  en  tête  des marchés de niche  convoités par  les banques.  Suivent  la microfinance,  les services aux expatriés, les transferts d’argent et la téléphonie mobile, selon le panorama établi par les experts de Xerfi dans cette étude.   

L’inéluctable et nécessaire diversification des banques  Ces produits et services bancaires ou non offrent en effet un potentiel de croissance  et  de  rentabilité  indéniable  aux  établissements  financiers, confrontés  à  la  saturation  du mass market.  Face  au  ralentissement  des revenus  de  la  banque  de  détail  mais  aussi  au  tassement  des  marges d’intermédiation  et  aux  tensions  sur  le  prix  des  services,  ces  niches constituent une occasion d’élargir sa base de clientèle et d’accroître le taux d’équipement de ses clients.   Relais  de  croissance,  ces  activités  permettent  aussi  aux  banques  de valoriser  leur  savoir‐faire,  fidéliser  leur  clientèle  et  véhiculer  une  image positive. Un établissement positionné  sur  la microfinance pourra en effet revendiquer  une  image  de  banque  solidaire.  La  diversification  des établissements financiers vers des produits et services extra‐bancaires n’est pas  nouvelle.  Mais  le  phénomène  s’est  amplifié  sous  la  pression  de  la concurrence.   Les logiques et les objectifs recherchés sur ces activités varient d’un acteur à l’autre. Il ressort toutefois de l’étude réalisée par Xerfi que les banques se sont toutes ruées sur au moins quatre de ces six marchés de niche (sauf la Banque Postale).  

 

Des objectifs variables selon les marchés 

Source : Xerfi Research

Page 11: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

2

Si  les  établissements  financiers  sont  partis  à  l’assaut  de  ces  activités  en ordre dispersé,  l’étude de Xerfi a  toutefois permis de distinguer entre  les banques  présentes  sur  l’ensemble  des  niches  (Société  Générale  par exemple) et celles actives sur un nombre plus restreint de marchés mais de manière plus offensive.   

Les objectifs de conquête et fidélisation 

  Source : Xerfi Research, d’après opérateurs 

 Des offres peu innovantes  Encadrées  et  réglementées,  les  activités  bancaires  pêchent  par  leur manque d’innovation.  L’identification par Xerfi des  spécificités de  chaque marché  de  niche  et  des  modes  opératoires  (création  de  filiale, partenariat…) des banques révèlent ainsi que :   

L’offre est peu différenciée dans les services à la personne ;  

Les  logiques  de  déploiement  varient  sensiblement  dans  la télésurveillance où tous les acteurs sont présents ; 

 

L’ensemble  des  banques  manifeste  son  intérêt  pour  la microfinance ; 

 

Les positionnements  sont  les plus hétérogènes  sur  le marché des expatriés ; 

 

Le manque d’innovation est flagrant dans les transferts d’argent ;  

Le segment de la téléphonie mobile est le moins développé.   Pour  assurer  la  visibilité de  leur offre  extrabancaire,  les banques doivent impérativement former leur réseau ou mettre celle‐ci en ligne, sur des sites dédiés ou non. Elles doivent aussi veiller à inscrire ces activités de niche en cohérence  avec  leur  identité.  Les établissements bancaires  auraient  aussi tout  intérêt  à  se  présenter  comme  un  partenaire  de  la  vie  quotidienne. Faute de quoi,  la perception par  les clients de banques ancrées dans une logique purement commerciale en sortira considérablement renforcée.    PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 12: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

3

Une embellie à confirmer pour les affactureurs et les assureurs crédit  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Affacturage et assurance crédit ‐ perspectives à l’horizon 2012, panorama concurrentiel et stratégies de croissance ».   Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 190 pages :  

 Le pire est passé mais  la prudence  reste de mise.  Le  chiffre d’affaires des affactureurs a  littéralement bondi en 2010 tandis que  les assureurs crédit ont enregistré une amélioration spectaculaire de leurs ratios combinés. Ces professions  ont  en  réalité  profité  du  retour  de  la  croissance  économique mais  aussi  d’une  réduction  du  nombre  de  défaillances  et  des mesures  de rigueur prises dès la fin de 2008. Les opérateurs devraient aussi bénéficier de la  sensibilité  accrue des  entreprises quant  à  l’optimisation de  leurs postes clients.   

L’évolution des défaillances d’entreprises  unité : %, variations annuelles du chiffre d’affaires  

 Estimations et prévisions Xerfi Research. Source BODAAC, traitement INSEE..

 

 Cette  embellie  observée  début  2011  reste  toutefois  à  confirmer.  L’élan retrouvé  de  l’économie  française  montre  en  effet  des  premiers  signes d’essoufflement.  La  croissance  française  restera  inférieure  à  1,5%  à l’horizon  2012,  selon  le  scénario  exclusif  de  Xerfi.  Et même  si  factors  et assureurs  crédit devraient  tirer parti du  regain d’activité du pays  ces deux prochaines années, les structures de coûts resteront sous surveillance.   

Recentrer l’organisation sur les clients  Au‐delà des chantiers en cours pour gagner en productivité et dégager des synergies,    les  acteurs  s’efforcent  de  recentrer  leur  organisation  sur  les clients. Un  recentrage qui vise à améliorer  la qualité des prestations et  la productivité  commerciale.  C’est  notamment  le  cas  d’Heuler  Hermes  avec son plan  Excellence  2001‐2013 mais  aussi de General  Electric qui  vient de finaliser  la restructuration de son pôle  financement des entreprises au sein de GE Capital.   

L’impératif de dynamiser les revenus  Ces deux professions devront de surcroît prouver  leur capacité à dynamiser leurs  revenus.  Les  experts  de  Xerfi  ont  identifié  trois  leviers  d’action prioritaires :   

1/  les politiques commerciales. Face à des modèles devenus multi‐réseaux et multi‐enseignes,  les  assureurs  crédit mêlent  vente  directe,  recours  aux courtiers  et  aux  partenariats.  L’exemple  le  plus  abouti  reste  celui  de  la Coface, évoluant dans  le giron du groupe BPCE. Les banques et  leurs filiales 

Page 13: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

d’affacturage misent  elles  sur  les  ventes  croisées  entre  leurs  différentes activités,  le  courtage  et  les  accords  de  distribution.  Pour  leur  part,  les factors bancaires  cultivent  l’avantage procuré par  le  réseau d’agences de leur maison‐mère  qui  regroupe  leurs  expertises  dans  des  espaces  dédiés aux clients entreprises ;    

Le modèle multi-réseaux multi-enseignes de Crédit Agricole Leasign & Factoring

  

 Note : les parts de marché sont calculées sur la base du chiffre d’affaires factorable -Source : Xerfi Research, d’après opérateurs

 2/  les politiques produits/services. Pour proposer des contrats adaptés à des cibles précises, des besoins ou des situations clairement  identifiées,  la plupart des assureurs et factors parient sur un travail de segmentation des sociétés. Des  offres  spécifiques  sont  aussi  de  plus  en  plus  réservées  aux créateurs  d’entreprises.  Formules  sur‐mesure  pour  les  grands  comptes, contrats pour  les multinationales  jusqu’aux offres épurées pour  les TPE et les  professionnels  sont  autant  d’exemples  des  avancées  réalisées.  GE France a même innové en 2009 avec son site, ww.jefinancemapme.com ;  3/  l’international.  Déjà  très  présents  à  l’international,  les  grands  de l’assurance  crédit  visent désormais  les marchés en  croissance  comme  les pays  émergents.  Chez  la  plupart  des  factors,  l’adhésion  à  l’un  des  deux réseaux  internationaux  d’affacturage  (FCI  et  IFG)  domine.  Les  factors bancaires  se  déploient  également  à  l’international  en  s’appuyant  sur  les filiales locales de leur maison‐mère à l’image de BNP Paribas où l’Italie et le Benelux constituent ses deux autres marchés domestiques en Europe. Des projets de plateformes bancaires commencent également à émerger.    PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

  

Page 14: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

La concurrence monte d’un cran dans la gestion de patrimoine 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« La gestion de patrimoine – Du retail banking à la gestion de fortune : quelles stratégies face au durcissement du jeu concurrentiel ? ».   Auteur de l’étude : Nathalie Morteau.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 170 pages :  

Du  retail  banking  à  la  gestion  de  fortune,  le  marché  de  la  gestion  de patrimoine  est  en  ébullition.  Cette  exacerbation  de  la  concurrence s’explique  par  plusieurs  facteurs.  L’amélioration  des  expertises  proposées par  niveaux  de  patrimoine,  l’optimisation  ou  la  structuration  de  filières patrimoniales  dans  les  réseaux  bancaires  ainsi  que  la  baisse  du  ticket d’entrée en sont les principaux.    D’abord  positionnées  sur  les  « mass  affluent »,  les  banques  de  détail  ont aussi accru la visibilité et la notoriété de leur filiale de banque privée face aux prestigieuses  maisons  de  gestion  de  fortune.  La  multiplication  des démarches  et  offres  « Premier »  d’acteurs  comme  Barclays  ou  HSBC  a  en outre modifié la structure de la concurrence, comme le souligne cette étude de Xerfi.  

Un marché qui s’élargit  Il  s’agit en effet de  répondre aux attentes et besoins d’une clientèle aisée, non  éligible  à  la  gestion  haut  de  gamme  sur  mesure  mais  source  d’une rentabilité très supérieure à la clientèle retail de masse.  Les tickets d’entrée sont toutefois variables (75 000 à 300 000 euros). Les seuils sont encore plus bas  chez  certains  opérateurs,  à  l’image  du  statut  Advance  (HSBC  France) destiné aux clients dotés de revenus annuels entre 35 000 et 75 000 euros.  Certes,  les  patrimoines  ne  progressent  plus  dans  les  mêmes  proportions qu’avant la crise. Sans oublier qu’avec la fonte de leurs avoirs, les clients ont renforcé leurs exigences et développé une forte aversion au risque. Pourtant, rentable  et  peu  consommatrice  en  fonds  propres,  l’activité  bénéficie aujourd’hui  d’un  environnement  plus  favorable  selon  les  prévisions  de croissance  des  patrimoines  réalisées  par  les  experts  de  Xerfi  à  l’horizon 2012.  

 

Palmarès des acteurs de la banque privée en France (1) 

  (1) liste non exhaustive.Source : Xerfi Research, à partir des opérateurs, de l’annuaire « Gestion de Fortune », de la presse spécialisée et du classement 2010 de la gestion de patrimoine de Cholet Dupont. 

Page 15: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Dans  ce  contexte  globalement  plus  porteur,  tous  les  professionnels  de  la gestion  de  patrimoine  ne  sont  pas  confrontés  aux mêmes  défis.  Ainsi,  les banques  privées  indépendantes  et  étrangères  sont  les  plus  touchées  par  la dégradation de la rentabilité. Avec leur offre plus resserrée, les spécialistes de la  gestion  financière  privée  doivent,  eux,  composer  avec  un  environnement plus favorable à la pierre depuis dix ans.   

Des dispositifs déterminants chez les acteurs  Par  conséquent,  le  choix  et  l’évolution  du  modèle  économique  s’avèrent déterminants.  Et  ils  peuvent  varier  fortement,  y  compris  dans  une  même famille d’intervenants. C’est ce qu’illustrent les différents dispositifs à l’œuvre dans  les banques de détail. Quand  certaines  créent une  filière  patrimoniale intégrée, d’autres misent sur des équipes de spécialistes en appui des réseaux. Le  leader  du marché  BNP  Paribas  dispose  ainsi  de  plus  de  200  sites  dédiés (centres et espaces de banque privée au sein des réseaux), LCL Banque Privée de 70.  De la même façon, les schémas de commissionnement mais aussi le recours à l’architecture ouverte et à des partenaires extérieurs divergent sensiblement selon  les opérateurs. Cette étude de Xerfi présente  les principaux dispositifs, les  positionnements  en  termes  de  clients  et  d’offres  par  catégorie d’intervenants.   Pour se distinguer de leurs concurrents, les opérateurs jouent sur les seuils de gestion.  Ils misent  également  sur  l’élargissement  des  offres,  les  synergies commerciales  et  intra‐groupes mais  aussi  sur  l’extension  et  la  nature  des réseaux.   Enfin,  l’ensemble  de  la  profession  est  confrontée  à  une  inflation réglementaire. S’ils ne  sont pas affectés par  les mêmes  textes,  tous doivent désormais  s’inscrire  dans  une  logique  de  protection  croissante  des investisseurs, de professionnalisation et de transparence. Quand  le statut des CGPI évolue, banquiers et assureurs  font  face à  la hausse de  leurs  ratios de solvabilité.  Ces  obligations  nouvelles  peuvent  être  exploitées  par  les professionnels  auprès  de  clients  devenus  plus  exigeants.  En  renforçant  les 

besoins  d’expertise  et  de  conseil,  la  réforme  à  venir  de  la  fiscalité  du patrimoine peut également constituer une opportunité.  

Nature de l’offre selon les intervenants et la clientèle 

 Source : Xerfi Research  PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici

Page 16: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les conseillers en gestion de patrimoine indépendants ont une carte à jouer  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les conseillers en gestion de patrimoine indépendants – De l’âge d’or à l’âge de raison :  quelles stratégies pour préserver un modèle sous pression ?».   

Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 160 pages : 

 

Les  perspectives  des  conseillers  en  gestion  de  patrimoine  indépendants (CGPI) vont s’améliorer. L’activité de la profession va en effet profiter de la croissance du patrimoine des ménages à l’horizon 2012, selon les prévisions des  experts  de  Xerfi.  Dans  le  même  temps,  grâce  aux  effets  « prix »  et « volume »  mais  aussi  avec  l’arrivée  de  nouveaux  clients,  déçus  par  les grands noms de la finance, les revenus des CPGI retrouveront des couleurs.   

Le patrimoine des ménages à l’horizon 2012  

 Source : prévisions Xerfi Research (historique Banque de France).

 

Pour autant,  les hausses d’encours enregistrées en 2009 et 2010 n’ont pas effacé  le  recul  de  2008.  En  clair,  il  faudra  patienter  pour  que  le  secteur retrouve  son  niveau  d’avant  la  crise.  Les  CGPI  doivent  donc  faire  preuve d’un  optimisme  mesuré,  compte  tenu  des  défis  encore  à  relever  parmi lesquels l’inflation réglementaire.   

L’évolution réglementaire, source d’inquiétudes   Si cette dernière leur a permis de se professionnaliser (obligations en termes de formation initiale par exemple), elle a aussi eu pour effet d’alourdir et de compliquer  leurs  tâches  administratives.  Et  à  l’évidence,  ce  n’est  pas  fini puisque  la  Commission  européenne  entend  bien  renforcer  encore  la protection  des  épargnants.  Autre  motif  d’inquiétude :  l’éventuelle suppression  des  rétrocessions  de  commissions  envisagée  par  le  texte  qui porte  la révision de  la directive MIF. Si celle‐ci devait voir  le  jour,  le modèle même  de  rémunération  de  conseillers  en  gestion  de  patrimoine indépendants  serait  remis  en  question.  Autrement  dit,  cela  remettrait  au goût du jour l’épineuse question des honoraires.   

Une concurrence exacerbée sur les clients mass affluent  L’autre défi de la profession est celui de l’intensification de la concurrence. La clientèle mass affluent, à mi‐chemin de la cible mass market et des clients fortunés,  fait  en  effet  l’objet  de  très  nombreuses  initiatives.  Les  exemples sont  légion entre  les banques de type coopératif,  les assureurs,  les banques de  réseau étrangères,  les banques de  type AFB ou encore  les pure players. 

Page 17: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

 C’est  ainsi  qu’Allianz  vient  d’annoncer  le  lancement  du  statut  Allianz  First pour apporter une réponse claire et fidélisante aux quelques 160 000 clients aisés (particuliers et entrepreneurs) de son portefeuille.  Dans ce contexte plus difficile,  les professionnels devront mettre en avant leurs atouts tels que l’indépendance, l’expertise, la disponibilité ou encore la  proximité.  Conscients  de  l’intensification  de  la  concurrence,  les  CGPI pourront aussi miser sur des clients, échaudés par la dernière crise financière et qui manifestent des attentes  fortes en matière de  transparence. Malgré des besoins accrus en conseil, ces mêmes clients n’hésitent pas à se tourner vers les offres en ligne perçues comme plus alléchantes.   

Les rapports de force

  Source : Xerfi Research  

 Ce  qui  pose  d’ailleurs  la  question  de  l’appropriation  d’Internet  dans  les modèles des  conseillers  en  gestion  de patrimoine  indépendants.  Tous ne disposent  pas  à  ce  jour  d’un  site  alors  qu’au  niveau  des  groupements, franchises  et  autres  réseaux,  les  situations  restent  extrêmement hétérogènes. Cela  étant,  la  forte dimension « proximité »  et « conseil » du métier  relativise  la portée « économique » d’un modèle en  ligne  (maîtrise, voire baisse des coûts). Mais, à défaut de servir une logique « marchande », Internet permet d’apporter de  la visibilité à une profession qui souffre d’un déficit patent de notoriété auprès du grand public, et d’enrichir  l’offre aux clients de services « pratiques ».  

Des concurrents aussi apporteurs d’affaires  Dans  le  cadre  d’un modèle BtoBtoC,  les  concurrents  des  CGPI  sont  aussi leurs « fournisseurs ». La plupart des acteurs de l’assurance et de la finance sont  en  effet  aujourd’hui  dotés  de  dispositifs  dédiés  aux  conseillers indépendants  qu’ils  cherchent  à  optimiser.  Il  s’agit  de  fidéliser  les  CGPI, devenus  d’incontournables  apporteurs  d’affaires,  sans  perdre  de  vue  leur rentabilité.  Le  milieu  des  « plateformes  est  d’ailleurs  lui  aussi  le  théâtre d’une intense compétition comme en témoignent les premiers mouvements de  consolidation.  Ainsi,  UFG‐LFP  devait  entrer  début  2011  au  capital  de Cholet Dupont Partenaires à hauteur de 51%.  Les plate‐formes Sélection R (Rothschild & Cie) et 1818 Partenaires  (BPCE)  se  sont  rapprochées  au  sein d’une nouvelle structure baptisée Sélection 1818.  Parallèlement, la profession très atomisée et composée pour l’essentiel de très  petites  structures  poursuit  son  processus  de  regroupement.  De nouvelles organisations fédératrices ont émergé ces deux dernières années, à  l’image du Club des Entrepreneurs CGPI ou de Xenyt Stratégies. Avec des modalités  différentes  (franchises,  centrales  de  services…),  le  principal objectif  est  bien  de  préserver  le  développement  des  conseillers indépendants dans un environnement moins porteur.  PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 18: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

1

Les experts en assurance se structurent lentement mais sûrement  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les experts en assurance – Forces en présence, facteurs de mutation et opportunités de croissance».   Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 260 pages :  

En  l’absence  d’événements  climatiques  majeurs,  le  chiffre  d’affaires  des experts en assurance devrait progresser de 3% en 2011, selon les prévisions des experts de Xerfi. En clair, ils retrouveront une croissance de leur activité davantage en phase avec celle d’avant 2009.   Il  est  vrai  que  les  volumes  d’affaires  des  experts  ont  été  porté  ces  deux dernières  années  par  une  très  forte  sinistralité  entre  les  catastrophes naturelles,  les tempêtes (Klaus ou Xynthia) ou encore  les  inondations. Si  les inondations  dans  le  sud  de  la  France  en  mars  2011  ont  représenté  un nombre de dossiers non négligeable pour les experts, les dégâts causés sont sans commune mesure avec  les conséquences de Xynthia. Ces événements exceptionnels ne doivent pourtant occulter ni  les  tentatives d’éviction des experts pour des sinistres de  faible ampleur ni  les profondes évolutions en cours depuis plusieurs années.   

Les perspectives de chiffre d’affaires des experts

  Source : estimation et prévision Xerfi Research (historique : greffe des tribunaux de commerce)

 

L’expertise en assurance est en effet en pleine mutation. Les professionnels du  secteur  sont  de  fait  confrontés  à  plusieurs  défis  qui  transforment radicalement  leur métier. En premier  lieu,  ils doivent  faire  face à  l’intense compétition  à  l’œuvre  chez  les  assureurs,  en  particulier  en  assurance dommages. Pour optimiser la gestion des sinistres, ils adoptent des mesures de maîtrise,  voire  de  réduction  des  coûts, mais  aussi  d’amélioration  de  la qualité du service rendu aux assurés. Ce qui impacte l’activité des experts.   Les experts doivent aussi s’adapter constamment aux attentes et exigences croissantes des assurés en matière de rapidité et d’efficacité de la prise en charge des sinistres. Enfin, les évolutions technologiques majeures, comme l’expertise à distance, bouleversent  le métier. Le chiffrage automatique des réparations  (CAR) auto en phase de  test, comme chez  l’assureur Covéa AIS par exemple, poussera lui aussi à repenser le rôle des experts en assurance. Un dispositif CAR qui permet d’ailleurs aux garagistes de  se  substituer aux experts pour certains sinistres.   

S’orienter vers des prestations à plus forte valeur ajoutée   Ces  grandes  tendances  incitent  les  experts  à  se  réorienter  vers  des prestations à plus  forte valeur ajoutée, à  l’exemple de  la gestion de crise, voire de  la gestion de  sinistres pour  compte de  tiers et vers davantage de technicité.  C’est  ainsi  que  le  groupe  Prunay  s’est  doté  d’une  filiale  d’une filiale spécialisée dans  la gestion pour compte de tiers, W2R. Son offre « clé en main » couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de la gestion de sinistre, de  la réception de  la déclaration de  l’assuré  jusqu’à  la clôture définitive du dossier.

Page 19: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

2

 A  la recherche de nouvelles sources de revenus,  la diversification est tout aussi  cruciale.  Et  les  pistes  sont  légion  entre  le  diagnostic  immobilier, l’aménagement  du  lieu  de  vie  dans  le  cadre  de  l’accompagnement  de sinistres dommages corporels  lourds,  la réparation en nature… Pour réussir le lancement de ces nouvelles activités, les opérations de croissance externe sont bien sûr à l’ordre du jour. C’est ainsi que Texa a repris le réseau national de cabinets d’experts immobiliers Allo Diagnostic.   

Les principaux axes de diversification des grands réseaux  

 Source : Xerfi Research  

Vers une plus grande structuration de la profession  Caractérisée par un nombre important de petites et très petites structures et l’exercice  libéral,  la  profession  a  toutefois  connu  ses  premiers regroupements.  Il  s’agit  en  effet  de  pérenniser  le  développement  de l’expertise  en  assurance  face  à  un  environnement  plus  difficile.  L’ampleur des  chantiers  (investir dans  les  technologies,  former et  recruter des profils pointus,  lancer de nouvelles activités,  améliorer  le maillage du  territoire…) nécessitent des moyens. Parmi  les nombreuses  initiatives,  Ixi Groupe a créé début  2010  son  centre  de  formation  et  Saretec  expérimente  depuis  le printemps de  l’année dernière un   nouveau système d’expertise assisté par l’assuré via smartphone. 

 Dans ce contexte,  les grosses structures  tireront mieux  leur épingle du  jeu. Les indépendants, positionnés sur les sinistres de fréquence, risquent eux de souffrir  des  évolutions  actuelles.  Impulsé  par  la  profession  elle‐même,  le processus de consolidation l’est aussi largement par certains assureurs qui privilégient les réseaux d’experts aux indépendants.    PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 20: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les courtiers en crédit et comparateurs d’assurance, des acteurs incontournables  

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les courtiers et comparateurs dans la banque et l’assurance ».  Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 160 pages : 

 

Des intermédiaires qui grignotent des parts de marché   Métiers encore confidentiels voilà une décennie,  les courtiers en crédit et les  comparateurs  d’assurance  sont  désormais  confortablement  installés dans le paysage financier. L’essor d’internet et sa diffusion auprès du grand public a indéniablement profité à ces intermédiaires.   

Déjà, un million de polices d’assurance sont souscrites en  ligne et  le  leader historique Assurland  revendique 6 millions de devis.  Les  courtiers  seraient, eux, à l’origine de plus de 20% environ des nouveaux crédits immobiliers. En réalité,  ces  « nouveaux »  intermédiaires  ont  su  se  rendre  indispensables auprès  de  leurs  « fournisseurs »  (assureurs  et  banques  pour  l’essentiel)  et répondre  aux  nouvelles  attentes  des  consommateurs  dans  un  contexte économique difficile, marqué par un opportunisme croissant et la « chasse » aux bonnes affaires.  

Le portefeuille d’activité des comparateurs d’assurance unité : part en % du nombre des comparateurs présents dans l’échantillon

Mo no-produit, 45%

2 produits, 4%

3 produits et +, 51%

Source : Xerfi Research, sur la base d’un échantillon de plus de 50 comparateurs, juin 2010

 

Le portefeuille d’activité des courtiers en crédit unité : part en % du nombre de courtiers présents dans l’échantillon

Mono-produit, 36%

3 produits et +, 45%

2 produits, 19%

Source : Xerfi Research, sur la base d’un échantillon de près de 50 courtiers en crédit, juin 2010

Ces  perspectives  encourageantes  ont  suscité  de  nombreuses  vocations  à l’image du nouveau venu, d’origine anglaise, LeLynx. Pourtant peu d’acteurs ont  émergé  chez  les  comparateurs  d’assurance  aux  côtés  du  leader Assurland.  La  prime  aux  premiers  entrants  se  vérifie  également  chez  les courtiers en crédit puisque seuls Empruntis et Meilleurtaux, nés de la vague Internet, ont pu s’imposer face à Cafpi et ACE.   

Un mouvement de consolidation inévitable   Ces deux professions évoluent en effet dans un marché finalement étroit. Et elles  restent  dominées  par  une multitude  de  petites  structures.  Dans  ce contexte, un mouvement de consolidation semble  inévitable à terme. Déjà, 

Page 21: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

 Assurland et  Empruntis  sont passés dans  le  giron du  groupe Covéa,  tandis que Meilleurtaux est tombé dans l’escarcelle du groupe BPCE. Malgré le bilan mitigé  de  ces  opérations,  en  particulier  du  point  de  vue  des  synergies initialement espérées, Alico a pris le contrôle du comparateur Hyperassur en juin  2010. De  son  côté, Assurland  pourrait  entrer  en  Bourse  en  2011  afin d’accélérer son développement.  

Le modèle multicanal s’impose  La question du modèle économique des courtiers et comparateurs  se pose également. Si  Internet  s’est  révélé  incontournable  tant  chez  les comparateurs  que  les  courtiers  en  crédit,  force  est  de  constater  que  le dispositif multicanal  prédomine  chez  ces  nouveaux  intermédiaires  afin  de générer du trafic en agences et/ou sur les sites web mais aussi de référencer des acteurs reconnus de la banque et de l’assurance.   L’octroi d’un crédit  immobilier ou  le rachat de créances restent en effet des opérations qui ne peuvent, dans la plupart des cas, se contenter d’un contact uniquement établi sur Internet. L’intervention d’un conseiller, en agence ou via  une  plate‐forme  téléphonique,  se  révèle  bien  souvent  essentielle.  Un nouveau modèle s’impose progressivement : Internet sert à générer du trafic et capter des prospects que le conseiller se charge de transformer en client. Le modèle des comparateurs demeure quant à lui full web. Il est vrai que le canal Internet se prête tout particulièrement à  la comparaison :  l’internaute libéré de toute contrainte horaire et/ou géographique peut en quelques clics facilement  comparer  les  principales  offres  du marché  (cela  étant  dans  les faits tous les comparateurs sont loin d’être exhaustifs en termes d’offres).   

 

  

PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici    

Page 22: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

IIInnnttteeerrrnnneeettt aaa---ttt---iiilll ééétttééé sssuuurrreeessstttiiimmmééé dddaaannnsss llleeesss ssstttrrraaatttééégggiiieeesss mmmuuullltttiii---cccaaannnaaalll dddaaannnsss lll’’’aaassssssuuurrraaannnccceee ??? 

PRECEPTA vient de publier une étude approfondie, après plusieurs mois d’enquêtes, sous le titre : « Les stratégies multi-canal dans l'assurance. Vers la remise en cause des modèles intégrés centrés sur Internet ? »

Auteur de l’étude : Ludovic Melot.  Voici les principaux enseignements de cette analyse de 320 pages : 

  La  vraie  question  est  aujourd’hui  de  savoir  comment  les  compagnies d’assurance doivent développer leur stratégie multi‐canal. Plus exactement, il convient de s’interroger sur les façons d’adapter cette stratégie multi‐canal aux mutations de l’environnement et aux premiers retours d’expérience.   Avec  l’avènement  du web,  le multi‐canal  a  souvent  fait  figure  d’eldorado pour  les  assureurs.  Les  ventes  en  ligne  allaient  exploser.  Les  occasions d’entrer en contact avec un client devenu multi‐canal allaient se multiplier. Les  offres  personnalisées  allaient  fleurir.  Au  final,  des  gains  de  parts  de marché  (amélioration  de  la  conquête  et  de  la  fidélisation)  et  une augmentation de la rentabilité (accroissement du multi‐équipement) étaient espérés.  Internet  allait  même  permettre  de  réduire  les  coûts  de distribution…  Or, selon  les experts de Precepta,  le web s’est surtout  imposé comme un canal de  transmission entre  les parties prenantes  (clients,  salariés, agents généraux…). Dans ces conditions, son développement a un impact majeur sur l’organisation de l’entreprise (méthodes de travail, process, répartition de la valeur ou encore modes de rémunération des partenaires).  Le web, un canal de vente surestimé  Dans la pratique, les choses se sont en effet révélées bien plus complexes. Le web a été surestimé comme canal de vente et les coûts se sont révélés plus importants que prévu.  En outre,  la mise  en place de  la  fameuse base de données  unique,  qui  devait  permettre  une  circulation  parfaite  de l’information, s’est heurtée à plusieurs obstacles.  

 Le coût astronomique (compte tenu de systèmes d’information hétérogènes liés aux fusions successives), les intérêts pas forcément convergents de tous les  partenaires  et  l’extrême  difficulté  à  collecter  les  informations  sur  le portefeuille existant sont les principaux d’entre eux. Ils ont été analysés dans cette étude de Precepta.  

La nécessité d’un système d’information harmonisé

Téléphone

Internet

Agences

Le système d’information : le lubrifiant indispensable

de toute stratégie multi-canal

Source : Precepta

Page 23: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Le multi‐canal est un chantier de conduite du changement  In  fine,  il  apparaît  clairement  aujourd’hui  qu’Internet  est  plus  un  outil  de gestion  de  la  relation  client  qu’un  canal  de  vente,  en  particulier  pour  les acteurs  traditionnels  qui  s’appuient  sur  des  agents  généraux.  Il  ressort également de cette étude que  la mise en place d’une stratégie multi‐canal n’est  pas  un  chantier  technologique  mais  un  chantier  de  conduite  du changement.   Autrement  dit,  il  s’agit  ni  plus  ni  moins  que  de  passer  d’une  « logique produit » à une « logique client ». Ce qui constitue une véritable révolution dans  la mesure où  toutes  les grandes  compagnies  sont organisées  selon  la première approche.   Le  passage  au  multi‐canal  s’apparente  en  fait  à  un  véritable  « mutation génétique ». Il faut en effet « faire évoluer l’ADN » de tous les partenaires du groupe : agents généraux, employés… L’implication de la direction générale est donc une donnée fondamentale pour  la réussite d’une stratégie multi‐canal. Or,  dans  nombre  de  compagnies,  la  direction multi‐canal  n’est  pas directement rattachée à la direction générale…  L’impératif de s’appuyer sur l’existant   Déterminer  avec  précision  les  principaux  objectifs  de  cette  stratégie (conquête ? fidélisation ? réduction des coûts ?) est le point de départ d’une stratégie gagnante en matière de multi‐canal. Dans un second temps, définir la promesse de valeur des différents canaux  selon  leurs  spécificités  s’avère impératif.   En clair,  les assureurs doivent opter pour une politique de hiérarchisation de  leurs  canaux afin de  focaliser  leurs efforts  sur  les maillons  réellement rentables.  Quel  intérêt,  par  exemple,  de  concentrer  ses  investissements Internet sur  les outils de souscription alors que  les Français utilisent surtout le web dans la phase de pré‐achat ?  En réalité,  les opérateurs doivent  impérativement définir  les grands axes de leur  stratégie multi‐canal en  fonction de  leurs  caractéristiques  intrinsèques 

et  de  leurs  spécificités.  S’il  n’y  a  pas  de  « one  best way »  en  la matière, Internet doit davantage  être pensé  comme un  canal  au  service des  autres canaux.  

Internet au service des canaux physiques

Réseau physique

Téléphone

Internet

GRC + fidélisation Fidélisation + conquête Conquête + fidélisation

Difficile d’envisager faire tenir cette pyramide à l’envers…

Générer du trafic au sein du réseau physique

  Source : Precepta

 S’organiser autour d’un canal dominant  Compte tenu de  la complexité, voire de  l’impossibilité dans certains cas, de déployer  une  stratégie  multi‐canal  intégrée,  l’avenir  semble  plutôt  se trouver  dans  des  modèles  organisées  autour  d’un  canal  dominant,  les autres  canaux  venant  en  support.  Ce  « canal  historique »  est  souvent  le réseau  physique  et  parfois  le  téléphone.  La  plupart  des  dispositifs mis  en place  ont  été  trop  centrés  sur  Internet  qui  ne  représente  qu’une  part marginale de l’activité des assureurs.  

Page 24: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Une telle approche a conduit Precepta à distinguer trois grandes catégories d’opérateurs en  fonction de  leur mode de distribution dominant  (même si, une  fois  encore,  il  n’y  a  pas  de  « stratégie  type »,  y  compris  au  sein  de chaque catégorie) :   

‐ les  « professionnels  du  face‐à‐face ».  Ce  sont  notamment  les compagnies  traditionnelles  (Axa, Generali, Allianz, etc.), dont  le gène dominant reste (et restera pour un moment encore) la distribution de produits d’assurance via leur réseau physique d’employés ou d’agents généraux ; 

‐ les  « spécialistes  de  la  relation  à  distance ».  Ces  spécialistes  de l’assurance  ayant  développé  le  gène  de  la  vente  à  distance  pour compenser  la  petite  taille,  voire  l’absence  de  réseau  physique, regroupent  notamment  les  pure‐players  du  web  (Amaguiz,  Idmacif, etc.) et les mutuelles (MMA, Macif…) ; 

 ‐ les  « intégrés ».  Les  réseaux  bancaires  (Crédit  Mutuel‐CIC,  BNP Paribas  Assurances,  etc.)  forment  un  ensemble  relativement homogène : ils ont acquis des positions fortes sur certains segments de l’assurance  et  constituent  des  ensembles  intégrés  ayant  développé une  forte culture multi‐canal. Pour ces bancassureurs, une utilisation efficace des canaux secondaires leur permettrait de pallier ce qui reste certainement  un  de  leurs  principaux  points  faibles  en  matière d’assurance : le suivi de la relation client. 

 Or, à n’en pas douter,  la bataille entre  les professionnels de  l’assurance  se jouera à l’avenir sur la qualité du suivi de la relation client…   PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 25: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les courtiers d’assurances doivent impérativement se différencier dans un environnement plus difficile  

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les courtiers d’assurances à l’horizon 2011 – quels moteurs de croissance face à un environnement de marché plus difficile ? ».   Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 260 pages :  

L’exercice 2011 s’annonce tendu pour les courtiers d’assurances. Certes,  le chiffre d’affaires de  la profession aura encore progressé en 2010, mais dans une  moindre  mesure  que  par  le  passé.  Et  sans  céder  à  l’alarmisme,  le décryptage du nouveau  contexte de marché des  courtiers, proposé par  les experts de Xerfi dans cette étude, montre que leur activité va cro^^itre plus lentement cette année dans le sillage de la crise et de la morosité ambiante persistante.   Le marché des entreprises,  le cœur de  leur business,  reste malmené  tandis que  les perspectives sont mitigées sur  la clientèle des particuliers. Dans un environnement moins porteur,  les courtiers devront composer avec plusieurs contraintes. Parmi celles‐ci : les exigences accrues des clients (en particulier en matière de tarifs), les objectifs de rentabilité des fournisseurs, l’intensification de  la  concurrence,  la  rapidité  des  évolutions  technologiques  ou  encore  les changements réglementaires.   

L’évolution du chiffre d’affaires des courtiers

unité : %, variations annuelles du chiffre d’affaires  

 Estimations et traitement Xerfi Research d’après les comptes déposés aux greffes des tribunaux de commerce d’un échantillon d’entreprises du secteur.

 

L’évolution du résultat d’exploitation des courtiers

unité : %, ENE/CA

  Source : Xerfi Research via les comptes déposés aux greffes des tribunaux de commerce d’un échantillon d’entreprises du secteur.   

 Des réponses stratégiques adaptées à chaque profil  Plus que  jamais,  les courtiers d’assurances devront donc redoubler d’efforts et  faire  preuve  de  capacités  d’adaptation  pour  pérenniser  leur développement.  Tous  les  professionnels  ne  seront  pas  bien  sûr  logés  à  la même  enseigne.  Le  courtage  d’assurances  se  caractérise  en  effet  par  son hétérogénéité, la diversité de son activité mais aussi de ses cibles de clientèle et de positionnement géographique. 

Page 26: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse : 01.53.21.81.51 – [email protected] 

 Cette  multiplicité  des  profils  appelle  donc  des  réponses  stratégiques distinctes  de  la  part  des  acteurs  et  leur  impose,  en  particulier,  de rechercher  des axes de différenciation. A cet effet, les experts de Xerfi ont identifié dans cette étude les grands chantiers qui cristallisent les réflexions.  En premier lieu, il leur faut renforcer les fondamentaux du métier. La qualité des  prestations  en  termes  d’offre  de  produits  et  services,  la  capacité d’innovation  et  de  réactivité,  la maîtrise  technologique  (outils  de  gestion, extranets…)  ou  le  développement  d’expertises  techniques  sont indispensables pour fidéliser les clients et en séduire de nouveaux.   Ensuite,  il  leur  faut  relever  le  défi  « technologique ».  Au‐delà  de  l’aspect « outils  de  gestion,  Internet  et  les  nouvelles  technologies  de  l’information posent la question de nouveaux modes de distribution, principalement pour les courtiers positionnés sur le marché des particuliers. Et les problématiques sont nombreuses : dispositif multicanal  (Verspieren ou  gras  Savoye)  versus modèle  type  pure  player  (Assurone),  problème  de  visibilité  ou  encore présence sur les comparateurs.   Enfin,  les  courtiers  doivent  rechercher  de  nouveaux  relais  de  croissance. L’assurance  de  personnes mais  aussi  l’exploitation  de  niches  et  un  travail d’hyper segmentation aussi  (assurance pour les malussés par exemple). Sur le plan de  la  clientèle,  la  cible des  TPE  et PME  suscite de plus  en plus  les convoitises  comme  en  témoigne  le  développement  d’offres  adaptées. L’international  constitue  une  autre  voie  d’expansion.  Aujourd’hui,  il  s’agit davantage  de  conquérir  de  nouveaux  marchés  et/ou  clients  que d’accompagner les clients hors des frontières.    PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 27: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les microentreprises, TPE et PME : nouveau terrain de jeu des assureurs ?  

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les marchés des microentreprises, TPE et PME dans l’assurance : analyse du jeu concurrentiel et des stratégies marketing ».   Auteur de l’étude : Sabine Gräfe.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 160 pages :  

 Les micro‐entreprises, TPE et PME sont‐elles  le nouveau  terrain de  jeu des assureurs ? Entre  le marché  saturé des particuliers et  celui plus  risqué des grandes entreprises, ces clientèles suscitent en tout cas  bien des convoitises. D’abord parce qu’elles représentent une masse assurable importante et en constante  augmentation  en  tant  que  principales  composantes  du  tissu économique  français. Ensuite parce qu’elles offrent de sérieuses marges de progression  en  raison  du  faible  taux  d’équipement  sur  certains  produits. Dans ces conditions, les acteurs de l’assurance ont compris tout leur intérêt à se positionner sur ces marchés.   

Des clientèles aux profils très variés  Si le potentiel des microentreprises, TPE et PME est réel, leur hétérogénéité les  rend difficiles d’accès  à  l’ensemble des  sociétés d’assurance.  La  variété des  profils  impose  au  minimum  une  approche  diagnostic  et  conseil. Généralement,  les assureurs distinguent   d’un côté  les professionnels et de l’autre  les PME, étant entendu que  la définition de  chaque  catégorie varie selon l’opérateur.   Afin  de  segmenter  leur  approche,  les  assureurs  privilégient  la  plupart  du temps  le  critère de  la  taille : nombre de  salariés  et/ou montant de  chiffre d’affaires.  Une  logique  sectorielle  peut  également  s’avérer  indispensable pour  certaines  professions  aux  risques  spécifiques  comme  les  professions médicales  ou  celles  du  Btp.  La  preuve  en  est  l’existence  de  mutuelles spécialisées créées par et pour ces professions.  

 

 

  

Page 28: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

  Un nombre croissant d’acteurs veut sa part du gâteau  Selon  leur  histoire,  leur  expertise,  leur  portefeuille…  tous  les  acteurs  de l’assurance  ne  se  sont  pas  positionnés  de  la  même  façon  sur  ces microentreprises, TPE et PME. Les experts de Xerfi ont  identifié dans cette étude les principales initiatives à l’œuvre :   

  Les assureurs de niche d’origine étrangère, comme ACE Europe ou 

Alico,  sont  condamnés  à  l’excellence  faute  d’un  réseau  de distribution en propre et d’une notoriété réduite. Ils sont en général spécialisés  sur  une  ligne  limitée  de  produits  en  dommages  ou personnes. Et poussent clairement leur avantage sur ces marchés ; 

 

Les  acteurs  historiques  tels  qu’Axa  ou  le  Gan,  peuvent  déjà  se prévaloir de positions confortables sur ces clientèles. Leur approche s’inscrit dans une  stratégie d’offre globale à géométrie variable.  Ils veulent conserver leur avance ; 

 

Les mutuelles grand public cherchent à exploiter le potentiel de leur portefeuille  de  clients  en  risques  privés  tandis  que  les  mutuelles spécialisées  (comme  la Mascf)  profitent  de  leur  légitimité  sur  leur profession  cible.  Dans  leur  ensemble,  elles  doivent  optimiser  leur réseau de distribution.  

 

Les  institutions  de  prévoyance  ou  mutuelles  du  code  de  la mutualité  interprofessionnelles  s’intéressent  aux  petites entreprises. Elles ont opté pour  la diversification des offres afin de proposer  une  réponse  globale  aux  besoins  des  entreprises  en assurance de personnes.  

 Pour compléter le tableau, il ne faut pas oublier l’intérêt croissant de certains bancassureurs pour ces clientèles de microentreprises, TPE et PME, à l’image de  la démarche très volontariste adoptée par  le Crédit Agricole. Au total, ce marché  se  caractérise par un nombre élevé d’acteurs qui  se  rejoignent  sur l’impératif de proximité (étendue du réseau de distribution, capacité à nouer des partenariats,…). Les opérateurs   doivent ensuite s’efforcer de trouver  le juste milieu entre une offre industrialisée (comme pour les particuliers) et le surmesure (à  l’image de ce qui prévaut pour  les grands comptes et bien sûr disposer du canal de distribution idoine en fonction de leur cible.   PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici 

Page 29: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les banques tendent la main aux jeunes pour fidéliser leurs futurs clients 

 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« La banque et les jeunes –  tarifs, avantages extra‐bancaires, réseaux sociaux, image : quels leviers de croissance».   Auteur de l’étude : Nathalie Morteau.   

Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 200 pages :  

 Tarifs attractifs, cartes rechargeables ou affinitaires, présence sur les réseaux sociaux, etc. Les banques se  livrent une bataille acharnée pour séduire  les 23 millions de Français de moins de 30 ans. Si 60% des jeunes choisissent le même établissement que leurs parents, la moitié d’entre eux aurait en effet déjà changé de banque à 25 ans. Les  jeunes constituent de fait un véritable relais  de  croissance. Davantage  qu’une  rentabilité  immédiate,  les  banques cherchent à capter leurs clients de demain.  D’où  l’activisme des opérateurs qui rivalisent d’ingéniosité pour conquérir et surtout fidéliser les jeunes. Parmi les initiatives recensées par les experts de Xerfi dans cette étude  figurent entre autres  le  lancement au printemps 2011 d’une banque en ligne pour les 13‐25 ans par le Crédit Mutuel Arkéa en partenariat avec Fun Radio, la refonte de l’offre réservée aux 18‐30 ans par la Caisse d’Epargne ou encore le parrainage de la web série « Mes Colocs « par BNP Paribas.  

 Prime à la densité du réseau et à la taille du portefeuille  Certes,  les  établissements  doivent  prendre  en  compte  le  goût  des  jeunes pour  les nouvelles  technologies. Toutefois,  la densité du  réseau et  la  taille du portefeuille clients restent les premiers avantages concurrentiels, selon l’analyse de Xerfi. C’est  ce qu’illustre  la  création par  la Bred d’une agence dédiée  aux  grandes  écoles  (horaires,  conseillers  et  offres  spécifiques),  le développement  d’agences  LCL  pour  les  étudiants  dans  plusieurs  grandes villes  de  France  ou  encore  le  nouveau  dispositif  commercial  ad  hoc  de  la Caisse d’Epargne à leur intention. 

 

 Densité des réseaux de distribution 

 

  Source : Xerfi Research, à partir des opérateurs données 2009 

Page 30: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les  clients  des moins  de  18‐29  ans  représenteraient  entre  1%  et  22%  des comptes  courants  des  banques.  Le  potentiel  de  développement  des opérateurs, en particulier Banques Populaires et CIC, sur cette cible est donc conséquent.   

L’impératif de faire la différence auprès des jeunes  Outre  la densité du  réseau et  la  taille du portefeuille  clients,  les experts de Xerfi ont identifié certains facteurs susceptibles de faire la différence auprès des jeunes :   

la tarification. Cette catégorie de clients est particulièrement sensible au prix en raison de ses revenus modestes. Les établissements les plus offensifs  dans  ce  domaine  (La  Banque  Postale,  LCL  ou  encore  BNP Paribas et Société Générale auprès des étudiants) disposent de ce fait d’un avantage certain ; 

 

le contenu de  l’offre. Au‐delà d’une offre adaptée aux besoins des jeunes,  la  cartographie  détaillée  réalisée  par  Xerfi  révèle  que  les offres  extra‐bancaires  (réductions  chez  des  partenaires,  jeux concours…) et cartes affinitaires (comme NRJ Banques Populaires ou Mozaic M6  du  Crédit Agricole)    séduisent  les  jeunes  en  pénétrant dans leur univers ;  

 

l’image. Même si  le Crédit Mutuel et  le Crédit Agricole apparaissent comme les banques préférées des jeunes, la communication devient un jeu essentiel. La dégradation de l’image des établissements liée à la crise n’a épargné ni la Société Générale, ni la Caisse d’Epargne, ni BNP Paribas ; 

 

la maîtrise  des  nouvelles  technologies.  Les  jeunes  sont  les mieux équipés et  les premiers utilisateurs de nouvelles technologies. Dans ces conditions, les établissements les plus innovants dans le domaine des  canaux à distance ont de  sérieux atouts.  La  création de  la Net Agence par BNP Paribas en 2009,  la multiplication des  sites dédiés aux  jeunes ou encore  les applications sur mobiles ou  tablettes sont déterminantes.  

 Les stratégies bancaires sur les réseaux sociaux demeurent encore timides. Malgré la montée en puissance de Facebook, Twitter ou Viadeo chez les jeunes, la plupart des établissements en sont au stade exploratoire. Seule BNP Paribas a poussé la démarche avec un fil Twitter permettant aux clients de poser leurs questions à des spécialistes.   PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici  

Page 31: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Les banques convoitent la clientèle des micro‐entreprises 

XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :  

« Les marchés des TPE et professionnels dans la banque – Evaluation du potentiel et des spécificités par marchés,  analyse de la concurrence et des leviers de croissance ».   

Auteur de l’étude : Nathalie Morteau.   Voici quelques‐uns des principaux enseignements de cette analyse de 170 pages :

 

Le marché  des  très  petites  entreprises  (TPE)  génèrerait  entre  15%  et 20% des revenus nets des banques, selon les estimations de Xerfi. Et le secteur  représente  un  potentiel  de  croissance  sous‐exploité  face  à  la saturation du marché des particuliers. Offres dédiées, politiques tarifaires spécifiques et efforts en matière de distribution à distance :  les banques s’appliquent  à  capter  la  clientèle  des  professionnels  et  des  TPE.  Pour identifier  au  mieux  leurs  besoins,  elles  distinguent  jusqu’à  7  grands segments, selon l’analyse menée par Xerfi dans cette étude.  

Entre le record de créations d’entreprises, dynamisé par la mise en place du statut d’auto‐entrepreneur en 2009, et la nature du tissu économique hexagonal, les TPE constituent une clientèle en constante augmentation. Elles  sont  une  cible  d’autant  plus  stratégique  que  leur  faible  taux d’équipement  offre  une  belle marge  de  progression  aux  banques  de détail.  En  particulier,  les  professionnels  et  TPE  sont  une  manne  en matière de ventes croisées auprès des dirigeants (gestion patrimoniale et privée, assurances…).  

Prime à la force de frappe commerciale…  Parmi  les  atouts  auprès  de  cette  clientèle,  la  densité  du  réseau  de distribution figure en tête. Alors que la proximité reste le premier critère de  choix  d’un  établissement  bancaire,  la  force de  frappe  commerciale est  le principal avantage concurrentiel. Celle‐ci assure en effet  le  taux de pénétration  le plus élevé sur  la cible des microentreprises au Crédit Agricole.  La  création  de  maisons  des  entrepreneurs  par  BNP  Paribas poursuit cet objectif mais pas seulement. Le regroupement d’expertises 

dans  un  même  lieu  et  l’amélioration  du  relationnel  sont  également recherchés.  

 

Taux de pénétration des banques auprès des TPE unité : en % des professionnels 

  Source : Xerfi Research, d’après opérateurs  

La  tarification  est  aussi  un  critère  de  choix  des  professionnels.  Et  ce, d’autant plus que  la situation  financière des TPE  reste dégradée. Le Crédit Mutuel via son offre aux professionnels figure en bonne place. Conjugué à un  réseau  dense  assurant  proximité,  le  groupe  mutualiste  se  hisse  en troisième  position  auprès  des  professionnels  derrière  la  nouvelle  banque BPCE.  

Page 32: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

Prix des comptes professionnels par trimestre  

 Source : Xerfi Research, d’après socialcompare.com    

… et aux canaux à distance  Si l’agence bancaire reste le premier réseau de ventes, la toile est devenue le  premier mode  de  contact.  Pour  répondre  aux  exigences  nouvelles  de leurs  clients  en  termes  d’autonomie  et  de  pro‐activité,  BNP  Paribas  avait lancé  la  Net  Agence  en  2009,  également  destinée  aux  professionnels. Certaines  banques  proposent  des  sites  dédiés  notamment  aux entrepreneurs. HSBC a en outre  lancé HSBC Business Direct, une banque à distance  permettant  aux  futurs  clients  d’ouvrir  un  compte  en  ligne  sans passer  par  une  agence. Mais  il  existe  encore  des marges  de manœuvre pour  améliorer  les  prestations  de  services  à  distance. Aujourd’hui,  seule BNP  Paribas  dispose  de  sites  sur  mobile  pour  les  professionnels  et  les entreprises.  

     PRESENTATION DE L’ETUDE cliquez ici  

Page 33: DOSSIER SPECIAL ASSURANCE BANQUE FINANCE · Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 Contact presse : 01.53.21.81.51 – presse@xerfi.fr L’assurance vie,

Dossier spécial assurance ‐ banque ‐ finance – juin 2011 

Contact presse :  01.53.21.81.51 – [email protected] 

 

  

LES EXTRAITS DE LA BASE D’UNE SELECTION D’ETUDES    

L’épargne retraite et salariale, cliquez ici  

Le marché de l’assurance, cliquez ici