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LETTRE DE PROMETHEE Ho 109 . .

G E R G ~ ~ GUI,TUREI~ P I P ~ M É T ~ - I ~ ~ ~ Boite Postale N o I - THIERS C E D E X

Dossier Septembre 1992

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Maastricht : un choix vital

JE SUIS PARTISAN DE LA RATIFICATION DU TRAITE DE MAASTRICHT

Je suis partisan de la ratification du Traité de MAASTRICHT. Tous les arguments qu'on y oppose se fondent sur la peur de l'ALLEMAGNE et l'ambition personnelle. On retrouve en 1 9 9 2 une mixture vieille de cinquante ans - pour ne pas remonter plus haut.

En 1 9 4 2 on était contre la Collaboration par haine de l'occupant - Ce refus avait le nez sur l'immédiat. Il interdisait de voir la situation du monde. Il n'apercevait que le Feldgrau dans les rues. C'était honorable. C'était borné. Le coq gaulois ne le céderait pas à l'aigle germanique. Celà s' appelait l'attentisme et la Résistance. Le résultat en a été un désastre - l'EUROPE envahie et vaincue,l'occupation d'un tiers de son territoire par les Rouges et les deux tiers par les Américains.

Pour déboucher cinquante ans plus tard sur la réunification allemande et l'ALLEMAGNE première Nation de 1' EUROPE pour ne pas dire du monde.

Je suis pour la ratification du Traité de YAASTRICHT comme je suis admirateur du rôle sur cinq siècles de l'admirable besogne des Princes Français,Capétiens,Valois,Bourbons jugulant les stupides affrontements provinciaux pour construire la FRANCE de la M o n a r ~ h i e ~ a d m i r a b l e faisceau de nos énergies.

L'EUROPE doit être notre Patrie. Elle ne doit pas être le conglomérat des Patries.

Hier la FRANCE de la Nonarchie était la patrie des Artésiens,Champenois,Berrichons,Auvergnats,Aquitains,~ Provençaux tous confondus en une Nation vivant du même sang, vibrant du même coeur.

L'EUROPE qu'il faut vouloir doit unir comme la FRAYCE l'a fait pour ses Provinces',les Nations qui sont ses Provinces quitte en certains cas à tenir pour Provinces des ethnies specifiques tels les Basques,les Corses et d'autre's qui se battent farouchement pour faire admettre leur identités.

Je suis pour la ratificati0n.d~ Traité de MAASTRICHT parce que rien n'unit ceux qui en'préconisent le rejet et que leur laisser le champ libre c'est ouvrir la carrière à l'inconnu.

Je suis pour la ratification de Traité de MAASTRICHT parceque cet inconnu c'est demain des querelles aujourd'hui oubliées resurgissant, s'envenimant pour déboucher sur la "der des der" avec Douauiont,des "Chemins des Danesn,de la cote 401 et des millions de Français et d'Allemands au tapis pour le compte.

La FRANCE n'a plus la force de s'offrir une nouvelle étripée. Les 1. 500. 000 morts de 1 9 1 4 pèsent toujours. Et s'il existe déjà sans qu'on se le rappelle vraiment six à sept millions immigrés descendant des trois millions d'immigrés Yivant en FRANCE en 1939 c'est bien à cause de cette effroyable saignée - une parade,un sursaut biologique qu'on oublie mais qui ne peut l'être et a sans doute transformé une partie de notre âme.

Je suis pour la ratification du Traité de MAASTRICHT parcequ'il faut sans tarder se lencer dans cette oeuvre,la faire avancer en sachant les échardes,les crises,les drames,les imper- fections,les dénis c&e justice,les échecs qui seront autant d' obstacles qu'il peut' y en avoir car celà est la loi humaine,la loi de la nature et que le contraire seul serait étonnant. Mais en sachant tout autant que plus une tâche est rudeyplus elle est passionnante.

Je suis pour la ratification du Traité de MAASTRICHT parceque c'est François Hiterrand qui la proposé- lui et son équipe. Il est pour les gens de ma sorte - il est lui et son équipe ce qui rebrousse le poil et marque d'odieux tout ce qu'il propose et défend.

Je suis pour la ratification du Traité parce que je sais que Mitterand et sa sqvaddra disparaitront demain, que d'autres les remplaceront qui plairont ou dégoûteront - que tous ces épiphénomènes ne comptent pas mais que le Traité signé vivra et transformera cahin caha cette mosaique déchiré des Patries de l'EUROPE en une EUXOPE notre Patrie.

9 septembre 1992 Léon GAULTIER, le Berrichon.

Une revue australienne a consacré aux Français u n e étude récente - il est interessant d'en prendre connaissaricc. "Les Français constituent un des grands peuples de notre,planète. Leur Histoire,leur rôle,leur apport à la ci'vilisation offrent un tableau exhaustif. Ils le savent ce qui n'est que très normal. Aussi se mirent ils avec délectation dans le miroir de leur passé.

Celui-ci culmine avec le règne du Roi Louis XIqvui occupe le trone de FRANCE de 1643 à 1 7 1 5 -

La FRANCE comptant une vingtaine de millions d' habitants alors que l'ANGLETERRE ne dépassait pas le chiffre de cinq millions et le SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE sept à huit millions. La Maison d'Autriche était tenue pour l'ennemi à abattre. Richelieu trioaphait. Mazarin lui emboitait le pas et les Traités de WESTPH'ALIE puis la Paix de NIMEGUE (1 .678 - 7 9 ) couronnaient cette primauté

Aussi trouvent ils un rien humiliant de s'aligner sur ces Nations hier mineures et qui depuis ont pris un sacré poids. Aussi trament ils une sourde revanche des autres à leur proposer d'être de l'EUROPE alors qu'hier les Français étaient 1 ' EUROPE.

9 septembre 1992 Léon GAULTIER de Berrichon.

DES FRANCAS S . . .

.JI La FRANCE compte cinquante quatre millions de Français. C'est

en nombre une nation moyenne. Les USA,la R U S S I E I l a CHINE culminent e n populations. Des nations plus modestes nous distance en l

EUROPE et dans le MONDE. Ce sont notions d'évidence. P a s un Français,ne devrait l'ignorer. Et pourtant les P a r t i s I l e s Hommes politiques et leurs épigones ne cessent de se pourfendre.

Sitôt l'un dit-il blanc que l'autre ne cherche à lui démontrer que ce blanc n'est pas le vrai blanc mais un blanc douteux et qu'en fait seul le noir serait parfait.

Sitôt l'un parle-t-il que l'&tre ne cherche à lui prouver sa sottise. Que la vérité soit bafoué . Que l'intérêt général soit négligé - qu'importe -!il faut plaider l'ihverse d e ce qu'avance le concurrent.

La Nation Française n'a de cesse - Elle tend à se diviser en deux parts. Lesquelles deux parts engendrent aussitôt vingt sous-parts et quatre vingt nuances et para nuances.

Ces fous se déclarent par ailleurs le peuple le plus intelligent de la Terre

9 septembre 1 9 9 2 Léon GAULTIER le Berrichon

bernardnotin
Barrer

. &WWI"R.ICHT -.:? CHAMATRIST . _ I _ _ l _ , _ C _ _ . . _ ~ _.II__.__. .--. .,..- .__- _<.-_. .̂ . . - _

VI1 titres,comme les 7 jours d e la création du monde selon une superstition religieuse,et 17 protocoles,autant que l e s membres d e la commission d e s communautés européennes,nouvelle bureaucratie céleste,le Traité d e M A A S T R I C H T rappelle l a célèbre pièce de Céline: "L I E g l i s e " --- ---- ,dont l'acte 3 se d é r o u l e à l a société d e s Naticns o ù les sages et justes a d m i n i ~ t r a t e u r s ' r e ~ r o c h e n t à Bardamu d'être t r o p indépendants,pas a s s e z c o l l e c t i f ,c'est-à-dire peu d i s p o s é à entrer dans d e s collectifs a s s e r v i s s a n t s et manipulés.

- - - -- - - -- -- De 1 ' E t a t p i l o t e - c h e r aux t e c i h n o c r a t e ç n a t i o n a u x , q u i nous a

p r é c i p i t é s d a n s l a p a u p é r i s a t i o n , à l a c o m m i s s i o n e u r o p é e n n e . p i l o t e p r é f é r é d e s f o r c e s du s p e c t a c l e capita10,-carnavnleçc~uc.:.~~r~e même dogmat ique d u p o u v o i r r e v e n d i q u é p a r c e u x q u i s ' iiriagiricri t s a v o i r n o u s c o n d u i t à l a c r i se .

L ' a n a l y s e d u T r a i t é q u e nous v o u s p r é s e n t o n s é l i m i n e l e s r é p é t i t i o n s ( a r t i c 1 e s q u i j u s t i f i e r a i e n t un même ensemble d e q u e s t i o n s e t d e c o m m e n t a i r e s ) e t l a i s s e d e c 6 t é l es c o n s i d é r a t i o n s d e t h é o r i e m o n é t a i r e q u i o n t f l e u r i d a n s d ive r se : ; r e v u e S . E l l e se c o n c e n t r e s u r l e t r a i t é lui-mênie,composé d e V J J t i tres.11 a p p a r a i t t o u t e f o i s q u e l e T i t r e 7 , l e s d i s p o s i t i o n s f i n a l e s , a i n s i q u e l e s t i t r e s I I I e t I V , p o r t a n t s u r l e s m o d i f i c a t i o n s de l a CECA (Communauté Européenne du c h a r b o ~ i e L d e l ' ac ie r ) e t d u CEA (Communauté e u r o p é e n n e d e 1 ' é n e r g i e a t o a j q u e ) n e f o u r n i s s e n t p a s d e nouveaux m a t é r i a u x à l ' a n a l y s e , q u i s e c o n c e n t r e s u r l e s a u t r e s t i t r e s où s e r é v è l e n t l e s c a r a c t é r i s t i q u e s d u t r a i t é .

- - 5 - -

- . . . , . . . . . --.-Wu- 4 .-.- . ' .. . .- . . -. - - . .. . -- -

TITRE 1 : DISPOSITIONS COMMUNES

ARTICLE A : L 'Union a pour mission d 'organiser d e Paçr711 coliQz-el~ 1 - i e t so l ida ire l e s r e la t ions entre l e s E t a t s rnenrt5r.e~ e t el1 L1.e l ( ? u ~ - r : peupl es . .

I S e u l e e t u n i q u e f o i s où l e mot P e u p l e a p p a r a î t . 1 1 p a s s e immédiatement à l a t r a p p e .

ARTICLE F : L 'union respecte 1 ' i d e n t i t é nat ionnle de se s E:'l.r$l s membres. L 'union respecte l e s d r o i t s fondan~e~~ taux, t e l s gu 'ils son l.

garantis p a r l a convention européenne de sauvegarde d e s droj f s i lc . 1 'homme e t des l i b e r t é s fondamen t a l e s . La s e c o n d e p h r a s e s u p p o s e q u e l ' E u r o p e e s t u n e s i m p l e assoc ia l - ion d o n t il f a u t p r o t é g e r l e s membres i n d i v i d u e l l e m e n t . A f f i r n ~ i l t j 011

, u n i v e r s a l i s t e e t i n d i f f é r e n c i é e q u i e n t r e e n c o r i t r a d i c t i o r i avec 1;) p r e m i è r e p h r a s e n c a r l ' i d e n t i t é n a t i o n a l e e s t l e s i g n e d e l a c o n f i a n c e q u ' u n e c o l l e c t i v i t é a en elle-même.A c e t i t r e ' e l l e e x i g e d e s f r o n t i e r c s comme t o u t p a r t i c u l a r i s m e .

.- ---- - - - - - -- - - -- - - 1

... . - . . . - . . ---- --

TITRE II : MODIFICATION DU TRAITE INSTITUANT LA CEE 4 ) ARTICLE 3 A : 1- L'action des E t a t s membres

compor.te. .. 1 ' i n s t a u r a t i o ~ i d 'une p o l i t ique Lrcono~~~iyuc i"cilïci(Fti! sur 1 ' d t ro i t e coordination des p u J i trigcles t5conomiqz1es cics Eta ts membres.

La c o o r d i n a t i o n r e n c o n t r e l e p rob lème du " p a n s a g e s c l a n d e s t , i n " , c e l u i q u i t r o u v e s o n i n t é r ê t à j o u e r é g o ï s t e m e n t l o r s q u e l e s

- a u t r e s s ' e n t e n d e n t . 1 . 1 p r o f i t e d e l a c o o p é r a t i o n de.; a u t r e s sn i i s *:?II _Y-- . - \. .--- ............... ------- .-.

s u p p o r t e r l e s c o ( l t s . ~ e l ' a e s t d * a u t a n t p l u s p r o b a b l e qu'c 'cl inii i<t , g o u v e r n e m e n t s o u h a i t e se p r é s e n t e r d e v a n t l e s é l e c t e u r s d a n s l a meilleure s i t u a t i o n 6conomique p o s s i b l e .

3.Cette act ion des B ta t s membres e t de l a Conimul,,suL& implique l e respect des principes d i rec teurs s u i van ts:pi.ix s tables , finances pub1 igues e t condit ions monétaires s a i l ~ e s e t

L balance des paiements s t a b l a A r t i c l e q u i v i o l e l a C o n s t i t u t i o n ( "Tou t homme a l e d r o i t d ' o b t e n i r un emplo i " ) , l e s a c c o r d s i n t e r n a t i o n a u x

F ( B r u x e l l e s , D é c e m b r e 1978:"un r e t o u r p r o g r e s s i f au p l e i n , e m p l o i " ) , a u p r o f i t d ' u n e monnaie s t a b l e , c a r ces M e s s i e u r s savent - q u e l p o i n t l e s m i l i e u x f i n a n c i e r s i n t e r n a t i o n a u x r e s p e c t e r i t et, e s t i m e n t l e s p a y s à monnaie s t a b l e . L e d é c l i n Cconomiclue, l a c l i G p c . n o i r e du chômage q u i c o u v r e n o t r e p a y s , s o n t a p p l a u d i s , e t l ' o n p r é v o i t d e p r o l o n g e r l o s s o u f f r a n c e s e t - le g a s p i l l a g e d e s Iic~irinicr;.

5) - ARTICLE 3 B: Dans l e s doaiainesequi rie relèvenl. pas d e sa compétence exclus ive , l a comnjunau t é n ' i r ~ t e r v i c l ~ L. C O J ~ ~ O ~ ~ I ~ ~ I ~ C ~ I I 1- 3 1 1

principe de subsidiar.ité,que si e t d a r ~ s - l a mesure où 1 'ricljol~ envisagée ne peut p a s ê t r e réalises d e mnni ère suff j s a ~ j t.e pa l - l e s E ta t s membres.

Le d é b a t n ' e s t p a s t r a n c h é d e s a v o i r s i l a cou rd i r i i i t i o i l ( les p o l i t i q u e s m o n é t a i r e s n e s ' e f f e c t u e r a i t pris d ' c l l c mCme,sar)s i n t e r v e n t i o n d i r i g i s t e , s i c h a q u e banque c e n t r a l e se c h a r g e a i t d ' a s s u r e r l a s t a b i l i t é des p r i x i n t e r n e s a u s e i n d ' u n r ég ime d e c h a n g e s f i x e s .

I n v e r s e m e n t , l a communauté s e r a i t f o n d é e & niettre e n p l ace unc monnaie d e compte q u i é l i m i n e r a i t l e s p r o b l è m e s d e d e v i s e s d a n s I n f i n a n c e m e n t d e s s o l d e s d e c h a q u e b a l a n c e d e s pa ien ienLs .La f o r m u l c p r é v u e n e c o r r e s p o n d à aucune d e ces m o d a l i t é s .

ARTICLE 4 :2- L e conseil e t l n con~n~ission sont a s s i s t é s C J ' L I I I comité économique e t social e t d'u11 conji t é d e s rc;gic)r?.; , exerçant d g ~ 4 ~ f o n c t i o ~ ~ s consul La t i ves ,

- - TL*\- C é 1 i n e : " l ' E g l i s e " . -,,ob 3 : p o u r n o y e r un p r o b l è m e uu gngncr cl11

t emps , c o n s u l t o n s beau&oup .Chacun s ' y é p u i s e , e t l o r s q u e p l u s p e r s o n n e n e s a i t l ' o b j e t de l a d i s c u s s i o n , o u q u e chacun s e s e r i t l a s , u n e r é s o l u t i o n t o u t e p r ê t e a p p a r a î t coinmc p a r ericliari tenicri L .

C - DEUXIEME.. PARTIE:LA CITOYENNETE DE L'UNION .ARTICLE 8 B : Tolll: citoyen d e . 1 'union résidant dans un E t a t membre dont i l I I ' e s L /->g.i:

ressor t i s san t a le droit de vote e t c i '61 i g i b i l i t d aus d l ecl:.ic~ri:; municipales. Le droit de cité offert à des tiers suppose. llaccord des ciLoycri:-; déjà installés .On est en droit de choisir ses invités s i r i o n , coii.i~!)c3 1 'enseigne l'expérience,un~~~population rionibreuse qui s'in~tûllerait suite à diverses viciççitudes serail; cor i s ide rbe comma conquêrante.

D - TROISIEME PART1E:LES POLITIQUES DE LA COHMUNAUTE 11) A l'article 54 :Pour mettre en aeuvrs l e pi*ogrrilrjnrc gc~n6is4~ 1 ou,en l'absence de ce programme,pour acconlplir une él:npe cie l r t réa l i sa t ion de l a l i b e r t é d 'établissement dans une a c t i v i déterminée, l e conseil s ta tue p a r voie de d i r e c t i v e s Les financiers de Londres et de Wall Street seront les pïeniieï:; ;I

bénéficier de la tendre sollicitude du Consei1.Touche.z pas au Grisbi.. . 15) ARTICLE 73 B 1 .Dans l e cadre des d i spos i t ions du préselit: chapitre, toutes l e s r e s t r i c t i o n s aux n~ouvemen:ts de C L ~ P ~ ~ ~ L I ' J el] el -O

l e s E t a t s nienlbres.. .e t l e s p a y s t i e r s sont in terdiLes Une fois de plus,la conception anglo-saxonne de la finance l ' a emporté-Elle trouva son symbole dans le "big bang" de ln City.Elli considère que la finance est une industrie autonome,sans attaclic avec l'économie réelle du pays qui 1'accueille.A l'inverse,il faudrait mettre la finance au service de l'industrie ei~~opécrii~e

20 ) - ARTICLE 99 : Le conse i l , s t a tuant à 1 'unanimité. . . a1.r.G t:e 1(?.: d isposi t ions touchant à 1 'harmonisation des 1 égis1a Lions rela t : i ~c .7 aux taxes sur l e c h i f f r e s d 'a f fa ires ,aul i - d r o i t s d 'accises e t autres imp6ts i nd i rec t s . Cachons nos modestes revenus:la bête immonde va nous les croquer.La baisse de TVA sera sui.vie d' une nouvelle aggravaLiclri de la fiscalité sur les revenus ... après les élections 1égislatives.L'impôt sur le r e v e n u i , : ~ , g i ' a c c r o î t r e , l o fj.scalil6 locale sur le revenu s'abattra . b & % # ~ t: . - , - . + , la- . Catisat , ion - s o c j . n l e

%+S..-

généralisée prélevée sur le revenu grimpera. '1.: a n ~ = p r : o d f a ~ ~ o i ~ f i C ~ s . - i ô 6 .--e-*-t a i s- m : i - n - u ~ e ~ . 1 e,s-rkv-e-n ~. d O n c 1 a

consommation.Empêcher d'acheter ferme les débouchés des .-' entreprises,qui réduisent leur: productiori: et leurs investissements.Et le chômage grimpe,grimpe . . .

23 ) - ARTICLE 100 C : 1- L e consei1,statuant à 1 '~lnanimit-é sur proposit-ion de l a Commission e t après consul t a t i on du Par1 enlen t européen, détel.ai17c~ l e s pays dont l e s ressor t i s san ts doivent ê t r e m~lnis d ' ~ j n v i sa . 3- A compter du 1°3anvier 1996,le Conseil adoptera à la nin.jc>l'.ilci qua l i f i é e l e s décis ions v i sées au paragraphe 1 . 4- L e présent a r t i c l e ne porte p a s a t t e i n t e ti 1 'exei.cice cfes responsabil i tés des E t a t s menlbres pour l e maintien d e 1 'ordre. Détresse du politique.Ce n'est pas le conseil des ministres q u i décide en liaison avec le Parlement européen,mais l a commission.Puis,à partir de l996,la majorité qualifiée suffira ( 1 . 1

. .

ci-G+ EZr$. =- -- .. .. - - .. .- .. -_ -. . .. ......- .. : : -. . . . . - - , .\_. , -. . - . .. . . .- -.--------- rnaj.orit6 q~uali."flee est de 54 voix sur 76) .~es.:décisions qu1. tou-chent A l'activité organisatrice de l'Europe,desti,nées 6 -oomprimer la violenoe e t ii inst;aurer un ordre auoai 6qiiil;rilzlo ( ; \ i i U r

possible pour tout le monde,ne devraient-elle pas intervenir A l'unanimit6 7 L e s desordres restent ' à la charge des police:; d e chaque'pays qui offriront des emplois nouveaux.

. ' -24 -)+.-.-ARTICLE-l.OO .D - : L e . comi t é -de-,ooo~dina t.i.rn7 composi? cie lin!?-t.7 . .._fonctionnaires.. . contribue ... à la préparation des' travaux d u

. .. . . . .. . con.sei.l~~.dan.s~.~1.esSS.doma ines , visés _..à. -1 ' a r t i.cl e . 1 00 C. Hauts fonctionnaires de police?'Des services spéciaux? Des affaires étrangères? .Sont-ils plus discrets ? plus compéterils? plus démagogues? Ou ... est-ce 1a.solution de facilité? 25 ) - TITRE V I : LA POLI'i'IQUE ECONOMIQUE ET MONETAIRE CHAPITRE 1 : LA POLITIQUE ECONOMIQUE .ARTICLE 102 A . 4 ) Lorsgu 'il est constaté. . .que les politiques Bconomig~~es d 'trn Ettit membre ne sont pas conformes aux grandes~orientations oir qu 'el les risguen t d e conpron~et tre le bu11 f onctionnen~c?~~ t de 1 'LJIJ i ( 1 1 1

économique et monétaire, le Consei1,statuant à la majorité qualifike . . . p eut adresser les recommandationk nécessaires . . . et peut' décider de rendre pub1 igues s e s reconln~andn Lions. L'art de la justification mensongère fleurira au moment d'expliquer les causes de certaines difficultés .Pire . L ' u n ou l'autre ne sera-t-il pas tenté d'accuser ses partenaires ? Les Etats européens,en recherchant une interdépendance

, accrue,éliminent les causalités simples et conservent les causalités diaboliyues.Rien n'est envisagé pour le cas où la perturbation globale vient de l'extérieur,lorsque la politic~uc américaine conduit à des fluctuations du dollar,ou que le yen favorise les exportateurs japonais. Des'kancoeurs fratricides c;ori 1. prévisibles.

ARTICLE 103 A : L e Conseil. . .peut décider des hesures. . . ~ O ~ ~ ~ I I I C > I I t . si de graves difficul t é s surviennen t dans 1 'approvisior~nemc~l t c l 7

certains produits. Le libre-échange ne connaft pas les produits stratégiques.Or,si In faculté de les mettre en valeur peut être amenée en tout licu,lcur extraction ne s'effectue que sur place-la situation de I'Eurnpe est tragique.Conf inée dans un petit espace, les matières jireinici-es

, necessaires sont dispersées dans le nionde;et l'Europe a d6j2t ressenti les effets de la dépendance vis-à vis des sources extérieures de matières indispensables.9ye propose -t-on dai is cc. traité?la conviction qu'il existe une économie mondiale et q i i ' j l suffit de s'y laisser engloutir pobr n'avoir rien à craindrc.Seulc

1 précaution:additionner nos faiblesses.Mais c'est le refus d c la 1iberté.Notre voisin Russe possède en Sibérie de multiples ressources.Est-ce trop rêver que d'espérer une entente pour Ics exploiter? Peu de ressources et beaucoup d'hommes d'un côté,beaucoup de ressources et peu d'hommes de l'autre.

ARTICLE 104 C - 2-La commission surveille 1 'évol~rtion cie ln situation budgétaire et du montant de la dette publiqi~e clans 1c.c; Etats membres.

Mais tout économiste sait que dans l'univers du l i b é ï a l i s ~ n c financier,une interdépendance se noue entre les déficits

- - . ..- - -.. . . . . .- . . . .

budgétaires et les déficits de balance des paiements.Fixer Ic déficit du budget.contraint la balance des paienients.Celle-ci dépend ausoi des taux do clian,gc,donc du rôlo d e 1.n po1.j l...i.(j1iri monétaire américaine qui est la seule à disposer d e

. - - -- 1-'--indBpendance,Au.. premi-er - souf f.1-e venant- d.. .Amérique, 1. ' a r t ic3.c IiI.1 C glissera vers la poubelle.

9- S i un Etat membre pers is te à ne p a s donner si1it-e alts recon~manda t i ons du Conseil, celrri-ci peut décider de met t:re 1 'fi1::t 1: membre concerné en demeure de prendre,dans L I I I -6Jai d&l:e~-~~~. i r~@. . î j c : ; mesures visant à l a réduction du d é f i c i t jug6e 176cessaii-e C B I ' Ify Conseil pour remédier à l a s i tuat ion-En pareil c a s , l e Corïsei l / l c / ! l : demander Ei 1 ' E t a t concerné d e présenter des r a p p o r t s sel011 ~ 1 1 7 -- - -

calendrier prucds, a f i n de pouvoir cxiiniili$ts-los ol'forl.!: ' d'ajustement consentis par ce t E t a t membré

Les méthodes néo-coloniales du Fond Monétaire Intern~tionul (FMI), qui remplacent l'antique canonnière ,déteignent ici cle façon hideuse .Les pays européens vont s'inposer nutuellemeri t d e s "politiques d 'ajustement structurel" ,préférant se coucher devari 1. l e c a p i t a l i n t e r n a t i o n a l plutôt que d'en esnuyer les c o u p s de f r b i i .

CHAPI.'I'RE 3 : DISPOSITIONS INSTITUTIOIJNELLES. ARTICLE 109 l i 2- Le consei l , s tatuant à l a ma j o r i t é gualifiée,nccorcie l c con(-c11rr.:: mutuel (en cas de d i f f i c u l t é s ou de menace g r a v e de difficillt-Cs dans l a balance des paiements d 'un Etat); . . .Le concours au.tuc?l peut. prendre notamnten t l a forme:a) d 'une act ion concert-éc auplbGr; d 'autres *organisations internationales, auxquelles l e s E tn t s membres peuvent avoir recours. Appel au FM1,une nouvelle fois.Pourtant,rappelons nous-le projet créant le FMI à la fin de la guerre fut marqué par l'influence des banques américaines dont les opérations'.à l'ét'ranger étaient la. seule activité en croissance.El1es.s'assurèrent donc que le système financier mondial serait reconstruit d'une façon qui leur serait favorable.En pratique,cela élimina la possibilité d'introduire une clause obligeant les. p'ays d'accueil à renvoyer les capitaux à court terme vers leurs pays d'origine.

L'hétérogénéité croissante de l'activité financière transnationale favorise maintenant des comportements très diff6renciés.Les banques américaines,après l'aventure d6sastïeusc

1 des créd'its massifs à l'Amérique latine,ont demandé à être soutenues par les autorités américaines,ou remboursées par la conversion des créances en titres de propriété sur les entreprises les plus rentables des pays endettés.Le même scénario se déroule actuellement dans les pays de 1'Est.Le jouera-t-on encore u n e ï o j s en Europe? Le FMI deviendra-t-il le gérant de quelques pays (011 d e l'Europe dans son ensemble?) Il existe pourtant la possibilité cl - nodifier les clauses du syst6me monétaire ipternationa1:renvoi c l e s capitaux à court terme vers le pays d'arigine.

ARTICLE 109 1 - Les mesures ( p r i s e s par un E t a t en cas de c r i s e soudaine dans l a balance des paiements) doivent . . .ne p a s excedel- l a portée str ictement indispensable pour r e m é d i e r a u x d i f f i c u l t e s soudaines qui s e sont manifestées. Exemple de sous-culture économique:le pilotage "fin" d'une , économie machine.Mais l'économie n'est pas une machine.Une t e l l c conception nous vaut un chômage croissant depuis 1974.

Y"... -- ...CI,..-* VL. .

26 ) - TITRE VI1 : LA POLITIQUE COMMERCIALE COMMUNE. ARTICLE 113 - 2- : La Comn~ission,pour. l a n ~ i s e en oeuvrc tic? 1 2 1

--pal-i-tique -commercia-le.-commone,~soume~-des -proposi t ions a u C C J I I S C ~ i . Gui s'agite autour de la conimission pour favoriser la prise de conscience des intérêts commerc.iaux? Les sociétés transnationales

34 ) - (ARTICLE 123 : Af in d 'améliorer l e s poss ibi l iL&s d'emploi. . . il e s t i n s t i t u é . . . un fond social europeel~, g u i v i s c . . . .i f a c i l i t e r 1 'adaptation aux mutations i n d u s t r i e l l e s . . .notan~aent l'al' l a formation e t l a reconversion profess ionnel le . On croyait savoir qu'il est inpossible de faire b o i r e ut1 hri qcii. n'a pas soif .D'après cet article, si'.~e volume d'emploi,seul vï:3.j. ,

problème,est confondu avec les malajustements,les~ reconversions. Sous-culture économique là aussi. Av-c., un, t aux (Je

. . - . .. . - .- . . - . . - . . - - - .- . .... - -. - .

chômage de 10%,il manque des emplois.0n ne peu<-'former ou reoonvertir A oe g u i n, 'ex in to paa . , q

37) - TITRE I X : CULTURE. ARTICLE 128 : 1 ' - La C'ommuna~~L-é l

contribua à 1'6panouissement des cu l tu re s ' des E t a t s mentbx.es clans l e respect de l eur d i v e r s i t é natiorlale e t régionale, tout cli

met tant en évidence 1 'héri tage cu l ture l comnlun. La réalit6 : DISNEYLAND,séries télévisées américaincs,films de propagande hollywoodiens,suppreçsion du Grec et du Latin dans l0enseignement,histoire sainte de la France d6buLt.int eri 1789, hausse de l'ill~ikisme et de l*analpl~abétisme,etc.

4 - La communauté t i e n t compte des aspects c u l t u r e l s dans sol7 action au t i t r e d 'autres d i spos i t ions du présent t r a i t 6 La réalité : Généralisation de L'Anglais dans les activités "intellectuelles".

TITRE XII - RESEAUX TRANSEUROPEENS. ARTICLE 129 C. 3- La Communautd peut décider de coopéqer avec l e s pays t i e r s pc111~- promouvoir des pro je t s d ' i n t é r ê t cohm~n .#et assurer 1 ' i n teropérabil i t é des résea'ux.

I L'interdépendance comme mythe est le supiort des campagnes idéologiques américaines.Le thème de la communication sert à généraliser des réseaux qui permettent aux idéologues la d if f u s i ( ~ r i d'un moralisme phraséologique, et une "familiarité" avec l'Amérique qui garde le contrôle des réseaux de banques da donnec!< .Le mythe de l'interdépendance permet l'autos~bordination fondée sur l'intérêt.

TITRE XII1 : INDUSTRIE. Article 130: 1- La communauté e t l e s E ta t s membres v isent à accélérer 1 'adaptation de 1 ' i ndus t r i e aux changements* s t r u c t u r e l s L'expérience française suggère qu 'il s'agit de 'soutenir les canards bo~teux,surtout lorsqu'ils se trouvent dans les circonscriptions électorales de responsables politiqueç,et de généralises le traitement social du chômage.

TITRE XIV : COHESION ECONOHIQUE ET SOCILLE. ARTICLE 130 A .La communsiut8 v i s e à -r.éduire 1 'écart éntre l e s niveaux d e

. -, . . - .. .- .- -. . .... . - ,

. déve;2'oppementdes-diverses-'régions e t l e retard des r6gions le:: nioins favoriseSes, y con~pris l e s zor~es rural e s Une "société" régionalesquand elle existe,n'est pas 11omog~ne.I~n

.- métaphore .du développement...l.ocal- n 'a - - janiais-. réussi 5 tïansf ormer les modes de vie en profondeur.Le libre-échangisme mondia1,poussant à créer quelques p ô l e s industriels lourda ~ a l l . j . 6 : : à des'groupes de taille internationale,met en crise toute stratégie locale et déstabilise puis précarise 1'emploi.EL le:: .initiatives ont toujours eu les mêmes caractériçtiques:travau~ d'infrastructure, transferts d 'administration, équi.penient;s touristiques ..Sans succès, car la destructurat;ion des ségior i s a

I aussi des complices 1ocaux:poids de la fiscalité et bureaucratie qui abaissent la rentabilité de nombreuses activités.

TITRE XVII : COOPERATION AU DEVELOPPEMENT. ARTICLE 130 U : 1 . I J r f pol i t ique de l a communauté favorise. . . 1 ' i nser t ion 11c?rao17ie~1se cl progressive des pays en développemel~ t da115 1 'économie mondirtl e Mais l'extension du marché mondial a tué les cultures traditionnellessa retréci ou détruit les solidarités ancestrales,et pousse à la migration les fouies déracirlées.

- -- - -- --v - -- -- - -- - W . . - -

2.La pol i t ique de l a Cornn~w~auté' drias cc ~ioaainc C O I J L Z * ~ L J L I ( J :i 1- 'object i f géneral d e développement e t de. consolidation de l a démocratie e t de 1 'Etat de d r o i t , a ins i go 'à 1 ' o b j e c t i f du ~.c.q-.ect. des d r o i t s de 1 'homme e t des l i b e r t é s fondamcnt-ales.

- Les deux thèmes les plus ':>mn cinants de la propagande - américaine, les "obligations morales internationales" combinées aualpoids des choses",sont repris par le traité et expliquent,sj. nécessaire,l'abandon de la notion de Peuple,aprèo qu'elle a - é L 6

--placée à la première pagesen décoqation. 1 3 .La communauté e t l e s E t a t membres respectent l e s engngerncni,~ e t t iennent compte des o b j e c t i f s gu ' i l s &nt' ?grée's dans le cadre dr:-: Nations Unies e t des autres organisations i n t e r n a t i o ~ ~ a l e s compétentes. I

Après lVIrak,bientôt une nouvelle ratonnade? Et une nouvelle entreprise d'exploitation de la crédulité publique? Atrocitee bidons contre vrais massacres? 1 l

I

ARTICLE 130 V: La communauté t i e n t compte des ob jecLi f s v isBs à l ' a r t i c l e 130 U dans l e s po l i t iques g ~ l ' e l l c niet en oeuvre e t sont suscept ib les d ' a f f e c t e r l e s pays en développement Organisation de la confusion sur ce qui pourrait être utile aux PVD.Les symptornes sont traités comme étant les causes profondes et vice versa.A la dogmatique du bien absolu valable pour tous,substituons une r6flexion sur ce qu'il n8us faut ne pas Tai re

4 * à ces pays. 1 E - DANS LA CINQUIEHE PARTIE "LES INSTITUTIONS DE LA

+ COMMUNAUTE ". 40) A 1 'ARTICLE 138,LE PARAGRAPHE 3 EST REMPLACE PAR LE TEXTE

. SUIVANT:3. Le Parlement européen élaborera des pro j e t s en vile de permettre l ' é l e c t i o n au su f f rage universel d i r ec t selon une procédure uniforme dans tous l e s E ta t s menlbres.

.. - ... . . . . . . . .- . . . . . - . . . . . . . . . . ...-..-. . . . . . . . . . - - . ~uis~ue-jo 'Pariement'-.n-'a' qu 'un rôle essentiel.lement consul tût i f ! i. :l.

ont; foridaniorit;al cl 'aniuoor l n popi~I .nco ori . l n . fninniit; vcil;fil*.

ARTICLE 138 D : Tout ci toyen de 1 'cihion,, a i n s i . que tou1;e persolllle . I physi.gue- ~u-mora=le.-r&sidan t- ou- ayaj~t -son -si.ègc- s t a t ~:.t;a.ire. C J ~ I I S 1.111

E t a t membre,a l e d ro i t de présenter,à t i t r e individuel ou en association avec d 'autres c i toyens ou personnes, une p6Li tien a11 Parlement européen sur un s u j e t r e l e v a ~ ~ t - des donlaines d ' n c t i v i l;6 de l a Communauté e t gui l e ou l a concerne directenlent-. ARTICLE 138 6 : L e parlement européen nonme un n~édia teur', 17nDil i 1:6 ci

-T0111lC recevoir l e s p la in tes émanant de t o u t cit-oyen ou de toute per- ~ h y s i g u e ou morale résidant ou ayant son siège sLatutaire da11.~ 171)

E t a t membre e t r e l a t i v e s ri des cas de nlauvaise: nci111inistrclCic~j7: ~ ~ J I L I .

l ' ac t i on des i n s t i t u t i o n s ou organes conimunautaires. La confusion entre citoyen et résidant,volontaire,offre un avenir radieux à la servitude.Avec de l'argent et des amis,le r6sidnnl pourra entreprendre toute propagande pour imposer ses opinions subjectives.Retour à l'Empire Romain,au temps où des sectes peuplées de propagandistes fripons répandaient ii Rome les cul..Les fi mystère.La prise en considération des personnes morales assure que les ligues de vertu,chargées de la police des bonnes pensées,et instruments d'une tyrannie inculte et ignare,pourront développer

. . . leurs campagnes assassines.Mais . la . tyrannie,c'est la liberté -..... . . . . . . .

...A .-... ..... . . -

48) ARTICLE 158 : 2 . Les gouvernements des E t a t s membres d é s j g l ~ ~ n l . d'un oonnrun accord, riprès consi11 lin t i o n du Par.2enloii l; I : ' i~ i -o~ l ( ic? i i , 7 1 1 personnali td g u 'ils envisagent de nommer prdsident de l a commission. Les gouvernements des E t a ts men!bres, en ,consul t n t ion avec l e président désigné, désignent l a s ' âu t res perso1111al i t-8s g u ' i l s envisagent de nommer membres de l a Commission. Le I-'r.ésiilen 1. e t l e s autres membres de l a commission a ins i désignés sont: soumis,en tant que collège,à un vote d'approbation p a r l e Par1 emen t europben . - .

- Le& procédures de décision sont discrétionnaires. Les gouverrienieri 1.5: -nomment les membres et le Président.Le Parlement européen intervient pour plebisciter les personrles choisies.

ARTICLE 159 : Sauf en cas de dén~ission cf ' o f f i c e prévue ri 1 '8rL.ic- l ( - 160, l e s membres de l a commission res ten t en fonctions josyir '6 cc

I g u ' i l s o i t pourvu à ' l e u r remplacement. La parfaite indiffhrence avec laquelle il est admis qu'fi l'échéance du mandat,aucune émulation ,due à d'autres cnndiclnls. n'est. nécessaire,révèle par contraste l'ambition suprême:jouiï dl1

1 pouvoir sans aucune contrainte,sans aucun devoir.

ARTICLE 163 : Les d i l i bé ra t ions de l a ~onmi;sion s o ~ t acquises ;i l a majori té du nombre des membres prévu(l7 membres). Considhrons une décision que1conque:rejet ou acceptation.Si les 3 ' 1 membres manifestent la même préférence,la décision est la meilleure.Sinon,force est d'admettre l'existence d'oppositions,Peut-on penser que les oppositions compensent l e s

. accords ? Les gagnants gagnent-ils plus que ne - perdent. - - - -- -- les - -. .- . -

perdants?-Ne-faudrait-il pas intégrer une mesure démocratiqiie, la pondération des votes en fonction de l'intensité de l'avantage au de l'inconvénient du choix pour chaque pays ? Les 17 membres s c b r i l inhgalement concern6s par les r6sultats dcs choix,et le rt~odc d c décision pr6vu sera fréquemment injuste.

53)- ARTICLE 173- :-- Toute personne physique oc1 mol-ale petit. former.. .un recours (auprès de l a Cour de JusLice) contre l e s décisions dont e l l e e s t des t inataire . . . ou. g u i . . . In concernc.11L directement ou individuellement. Le citoyen a finalement disparu.Le peuple au congélateur et le citoyen absent,les personnes arpentent les trottoirs de 1'Europe.La chose en soi,le nouméne kantien, caracole en hauL du pavé (il lui suffit, pour cela, de descendre du trottoir...).

59) - SECTION CINQUIEME : LA COUR DES COMPTES.ARTICLE 180 B : 1 . La cour des comptes e s t composée de douze nreabres. 3 . ],CS

membres. . . sont nommés pour s i x ans p a r l e Conseil, stat-uant R 1 'unanimité après consultation du Parlement européen. Toute fois , l o r s des premières rlomina t i o ~ ~ s , quatre acmbrSes de l a Cour des comptes,désignés par voie de t i rage au sort ,reçoivent un mandat l i m i t é à quatre ans. r

I Le tirage au sort est une procédure qui limite les possibilités d c corruption,la nomination ne dépendant pas d'une appartenance à quelque coterie.Une bonne idée que l'on ne cherche pas à exploiter.

64. ARTICLE 194 : Les membres du Comité éconon~igue e t social sont nommés,pour quatre ans,par l e Conseil statuant à 1 'unanimi t-6. ( D e même, l e s membres du contité d e s régions sont nomn~es par l e conseil). - -- -- - - - - -- ~ o ~ ~ t ~ ~ ~ t i - & ~ clanique ou mafieuse :TOUS lés--meÏib-res-s~n t-nomnlés r a r le Conseil.

8 2 . ARTICLE 231. La COmmUnaUté é t a b l i t ,n.vec 1 'organisation de coopération e t de développement éconôn~igues (OCDE) une Ctroi te collaboration dont l e s modalités sont f i x ées d 'un comnilln accord. Créé aprés la guerre,lDOCDE est un organisme repondnnt nu choix constant et prioritaire d'une généralisation de l'interdépendance.11 promeut ce thème par la diffusion d'informations Bconomiquos.L'6troite collnt~oratio~i s i g ~ i i r j c (ILI ( . les études fournies l'union européenne coneaillerorlt toii,jours ci(:

favoriser les comptoirs îinanciers,les centrales niultimédia(k,lcs organisations "humanitairesW,les firmes transnationales,etc.

TITRE V : DISPOSITIONS CONCERNANT UNE POLITIQUE ETRANGERE ET DE SECURITE COMMUNE. AEVICLE 5.2 ; 2 . Chaque f o i s gti *il 1 'estiiiie nécessaire, l e Conseil d é f i n i t une posi t ion coninlune. Formulation contradictoire.Définir une position commune renvoie à l'idée confédérale de conciliation entre les indépendances des Etats-Nations.Le Conseil eçt.l0expression de structures qui apparaissent pourvues de critères fédéraux.11 exprime la supranationalité.Le drame Européen réside dans l'incapacité ù définir.gourquoi et comment 18Europe.La diversité de rios pays rend

-- r-- -- - .-- -- -- - - - - -- - - - improba-le une position commune durable-et-fréquente.Dès lors,le diacours "conf 6dérnl" et 1 'alluaion h ln c o i i c i l i n l i o r i tle:: I'l.;il,:; apparaît comme une justification mensongère,une ruse cnniouf la i i l J n réalit6:la supranationalité enserrée et paralysee par les organisations technocratiques internationalos:

ARTICLE J .4. - 4 . La poli t ique de l ' U ~ ~ i o n . . .respecte l e s .- ob-l-iga tions-dé cou Jan^. -pour c e r t a i n s Et-ûts- n~embres -du f:x.ni t g c i e

1 ' ~ i l a n t i g u e Nord e t e l l e e s t compatible avec l a p o l i t i y r r e coltJlurrlle

de sécur i té e t de défense arrêtée dans ce cadre. Confirmation de l'analyse du précédent; article.De l'liostilité cle Mac Namara à la force de frappe française, à l'abandon par F.Mitterand d'un engagement de 1987 à l'égard des petits pays( au sujet du maintien de stocks de sécurité d'armes chiniiques),toute la stratégie de l'OTAN et de l'ONU poussé à transformer la p laneLe en pays ennuques,à l'exception des.USA,empire du bien absolu.

q

TITRE VI: DISPOSITIONS SUR LA COOPERATION DANS LES DOMAINES DE LA ' JUSTICE ET DES AFFAIRES 1NTERIEURES.ARTICLE K.l : l e s Gtat-s membres considèrent 1 e s domaines suivants conInle des gues t io~ ls d ' i n t é r ê t commun:politique d'a~ile,~olitigue-d'in~n~igration.. . . Aucune politique commune n'est définie i% l'égard de l'immigratiorl mondiale et des naturalisations.Or,la densité.de peuplement en Europe est déjà extrêmement élevée,seniblable à celle de pays d'Asie,( problème autre que celui du vieillissement de la population ) et les afflux de populations,outre les problèmes de

1 cohésion'sociale,d'irrédentisme,de communauté de vues et de styles de vie,de manières dOêtre,ïéduisent les potentialités de développement collectif et personnel.Les problèmes économiques,niveau~des salaires,revenu.qar tête,productivité du stock de capita1,saturation des se,rvices collectifs,s'accroissent avec l'augmentation rapide de populations du monde entier.

ARTICLE K.3.-1. Dans l e s domaines-vis69 à l ' a r t i c l e K.1,les E h a t s membres. . . i n s t i t u e n t . . . une collaboration en t re l e s services compétents de l eur s administrations.

2. Le Conseil peut. . . é t a b l i r des conventions dont i l recon~an~lcie~.cc I 'ndoytioti pnr 108 otats nsnibres, , , Cos conven f jolis peiiven t rli.(lvo i 1-

que l a Cour d e j u s t i ce e s t compdtentc. pour iulel*prdl;ct. lo i i l ' : : d i spos i t i ons e t pour s ta tuer tou t d i f f é rend concernant 1 e u ï application. Administration e t justice sont les doux piliers de Big Broéher,dont le slogan a toujours été:on ne,vous demande pas de penser,il y a des gens payés pour ça.La coopération d*administrations,le laisser faire au profit du judiciaire, conduisent à une centralisation croinsante,ii un pouvoii: nrlaiiyiiic! cl . autonome méprisant les personnes r0duites à la situation de non citoyens.Les commis s'érigent en souverain.Au norn de quel U r o j t les juges se détermineraient-ils? le Droit est de l'ordre de la

- - conxention, . - - - il - -apparaît - - lorsqu 'une collectivité - - nianifeste la I

. . . . .- -. - . . . .-. . ..

volonté~politique -d'être 'indépendante et clu'elle entend s'organiser de l a moilloura façon possib1.0. I l r i 'oxi .s l ;o ['ri:: (.I(-! volonté politique Européenne.De quel Droit des juges trancheraient-ils là oh la collectivité politique n'exi-çte pu:.:? J':II se fondant sur les résultats incohérents des tractations .transnationales,véritables conciles où l'on négocie des definitions dogmatiqueS.du Bien en soi? Les juges et les administrateurs definiront-ils ce qui est permis? Deçpoti.snie appuyé. sur le droit subjectif ,celui qui juge des intentions, alor : : qu'il est impossible de comparer et d'apprécier les intentions subjecti$es de personnes et de groupes.L'inégalit6 et l'arhitraiï~ surgiront des prétentions d' individus ou de groupes qui,plus rusés-.ou.- mieux-organisés .,pourront..imposer -leurs intérêts au détriment de 1'Europe,collectivité inexistant&.

PROTOCOLE SUR LES STATUTS DU SYÇTEME EUROPEEN DE BANQUES CEtJ ' l 'RAL~J '~ ET DE LA BANQUE CENTRALE EUROPEENNE.CHAPITRE IV : FONCTIONS MONETAIRES ET OPERATIONS ASSUREES PAR LE SEBC. ARTICLE 24. AU'i'I{ISS OPERATIONS : Outre l e s o p é r a t i o n s r é s u l t a n t d e l e i ~ r s n ~ i s s i o l ~ s , . l a BCE e t l e s bangues c e n t r a l e s n a t i o n a l e s peuvent- e f f e c t u e r des opéra t - ions aux f i n s d e l e o r i n f r a s t r u c t u r e admin i s t rn t - i ve . , ou au b 4 1 1 6 f i c e d e l e u r p e r s o n n e l . Auto-amnistie préventive destinée à permettre 1'enrichissenlent.A défaut de réaliser le Grand Oeuvre,la t$bnsformation du plomb cri or,exercice aléatoire,l'article prévoit la transmutation du financier en rentier bien dôté.

CONCLUSION Quelques observateurs lucides,dont le prix Nobel d 'éconon~j e

, M.ALLAIS,ont remarqué à quel point le Traité passait sous silerice la perspective culturelle.Une culture qui se laisse oriente]: l>aï des bureaucraties cesse d'être vivantepet la construction de Maastricht,fondée sur des appareils bureaucratiques tran~nationaux~exprime un mépris du passé significatif d'une décadence.Se limiter au présent et fa-ireemiroiter un avenir radieux est signe doune vanité, la prétenteion aux prestiges dc l'utopie intellectuelle.

Les articles passés en revue ci-dessus évoquent nettement J c spectre de la corruption généralisée.Les équivplences entre -- , - Pe-uple,citoyens,résidan~tsJassociations privées,organismes transnationaux ou internatid~naux~dégagent une impression de platitude dans la confusion des idées,de pluralisme conîuoionncl dans les actions en~isagées~d'incohérence face à la peur d'affirmer que l'Europe peut avoir des ennemis. Ainsi,à la p l a c e d'un avenir radieux,nous observons que les articles facilitent la pratique de l'abus et du passe-droit. Ils invoquent la justj.ce,niajs

- ---- - - - - - - - - - - - - - - - - - -- _ _ _ _ _ le l'incurie, le droit à la fraude 'et 1 'impun j* t ~ - sorll. à prévOir.Qu'on songe à la probité des anciens socialistes,lorsquo J.Grbv~ démissionna de son poste de Président de la ~ é ~ u b l i ~ , ~ ~

+parce que son gendre trempait dans un trafic de légioiis d'hOnneur.Par contraste,les groupes qui ont préparé ce traité i ; o i i l , peuplés de gens affirmant qu'il s'agit 16 de périodes obscurantistes..,

. - .. .A-+- r - - - - - -- - . . _ . _ - - -- . - . - . . . . . - -

Au tota1,ce trait6 traduit le dbçarroi de personnes q i i i ont:. renonce à toute grandeur,et finissent par se laisser dicter leliï::

conduites pa'r les autres. Il est ASTRICII'L'AM! P o u r q u u i ric p a s repaartir sur d'autres bases? De la population? Il existe d o s ouvriers,des agriculteurs,dos entrepreneurs,etc. fiers de 1f!i11: travail et de l.eur appartenance à une civilisation à laquelle chacun est redevable de par ' le monde.Pour s'épanouir,il leiil.

manque le sentiment deune protection efficace contre ceux qui tentent de les asservir et la conf iancc en leur civiliçat;iori,~ii~i. vient d'une compréhension de la spécificité de l'oeuvre acconiplie depuis des siècles par leurs ancêtres et qu'il convierit d c poursuivre.Le monde a besoin d'une Europe libre,indépendante,puissante,à laquelle il doit la science expérimentale,les sciences humaines,la rationalité technique.l~l. démocratie,etc. ,car le traité de Maastricht, syniptame d 'un

- -. renoncement.; -rej-ailli-ra, -sur- les--peuples -non-européens cju i ri 'au roi1 1..

plus que l'Amérique dans le chanip dezleur destinée.

Bernard, le clairvoyant.

POUR QUO^ NOUS N'AVONS, 7 BAS PLEURE %A CINQ ! . .. . . ..__ < *.__ <.. ..*. . _ . ,- ....,l_.. _. a . . .._ ..,.\.. ..i7.V . ..,& -.._ _.., _ - >.-. - ... . . . . .,- .

Bon d é h , une chaîne de téiévisim ai minç ! I

h le amert hypocrite des lanmtos ayant acanpgd l'aiterranent de, prercière classe de la 5, persaine ne se risqua à un tel constat iconodaçte. Et pourtruit quo croyez-Vas que peisérait les directeurs (et & les jairdistes.. . ) des chaînes 'cmarrentes' ! h myaiç réalistes L

W, Zaiçsaiç les là. @ ' a i est-il'de nous, @le pr t id ier ?

Nars aviais considéré avec satisfaction la &tim de ce nouveau canal espéxant , sans trop d ' i l l u sa i ç , mi p ~ i d'air frais. hi nxis ei pris. Très rap idemt ce furent le déferlenent des téléfilms arréricains et de leurs pndants frarçais : taus plus débiles les uns que les autres. La diaûie dite de l'informatim nxis gava d'imges ai décembre 1989 et hiver 1990. Kananie, W t , Iraù que de msages ne h t - i l s pas colporter sur ces antennes ? N1cubI.hs pas égalanent ceç énissionç de p o l i t i q u m t a c l e dans lesqueiles p las tamient Mt-. Cuillaurie CUUIND I L'arrogance, b cuistrerie distiiMait à un tel degré, c'était presque du bel a r t !

En dehors des hissions d'infonrations que pouvait* arore voir sur cette c h h e ? iks progt-ames de variétés W. Ms là aucune originaiité : ilç le sont tais. .. Des jew, versions Crançaks de œw produits aux Etats4h.i~; des f i lns umrie toutes les autres diaînes et aiCui des centaines de spots publiciatires.

I

Alors que faut-il regretter ? L taie l ibre pr i t par la Clnq sur d'autres activiGs , beaucap plus épanouissantes. ProEitans de ces haires rmises à noue dispositlcn pour vivre sans

" in lucarne wgique !

. . Michel W i N

LETTRE DE PROMETHEE Bo 110-1l.X

CERCLE CUbTUREb PROMÉTHÉE Boite Postale W0 1-63306 THIERS CEDEX.

Amis,

Le II juillet 1936,on célébrait à VICAY - mais qui s'en souvient ? le cinquantenaire du Symbolisme. Comme c'est loin,cela!

A cette occasion,plusieurs écrivains avaient rallié la cité thermale. Parmi eux ,Lacretelle,Waurois,Viélé, Griffin,Ed.Dujardin,Thérive,Ribeiro Conto,de 1'Academie brésilienne. La veille,Jacques de Lacretelle avait prononcé au Grand Casino une conférence sur la poésie symboliste. Le Progrès de lqAllier,organe de Marcel Régnier,que j'ai sous --- --------------- les yeux,en donnait de larges extraits.

A ce même journa1,Valery Larbaud confiait ce qu' était pour lui une journée de travail qu'il plaçait sous le signe dqAnaxits, hc~scux-5-ants : " V i ~ r a p o ~ r travailler ! "

" Pour les ouvrages dlimagination,le travail est constant,soigneusement entouré de paresse (apparente). Il se poursuit à travers toutes les circonstances et les incidents de la vie quotidienne,même à travers les conversa- tions ou les travaux de recherches et de traductions.-

Nuits sans dormir,fumant rageusement . . . Ou même, pour se calmer 'un peu,lisant quelques pages au hasard,lBoccace, Bossuet,un traité de géologie,cinquante vers de l'E;P~~~..."

Larbaud,d'ailleurs,l'a écrit dans les poésies de Barnabooth: ----------

"Folie de la nuit fiévreuse Seul avec quelques livres"

11 poursuivait:

"Mes vacances,mes arrêts sont déterminés,en général, par l'épuisement nerveux ou une maladie,ou un long trajet, ou l'installation dans une ville ou je passerai quelque temps. J'ai d e s vacances comme celles que j'ai décrites dans. Le vain travail de voir divers pays (Jaune,Bleu,Blz)." ...............................

,C'est dans cette confession que V.L. donne quelques précisions concernant sa famille. Du côté paterne1,origine provençale,méditerranéenne. Etablie à PARIS,au XVIIIO siécle. Un grand-oncle,médecin connu à PARIS (Il a trouvé un ouvrage de lui -1.802- au ERITICH). Le père de Valcry a sa rue à

SAINT-YORRE,sa rue à VICHY, et pour cause :chimiste,prépara- teur à la Faculté des sciences de LYON,il "découvre" les sources de SAINT-YORRE en 1859,les exploite après avoir dû prendre un brevet de pharmacien. Il érige une fortune. Larbaud-SAINT YORRE aibeaucoup plaidé contre llEtat,les assemblées municipales,les concurrents. Il savait se défendre et il eut un bon avocat,ancien secrétaire d'Armand Carrel, François-Henri Bureau des Etivaux,son futur beau-père. Valéry naquit en 1851; Micolas mourut huit ans plus tard. Sa mère était de ces fortes femmes "avec les clefs à la ceintureW,comme on n'en voit plus. Elle possédait une grande intellkgence et un goût terrible pour la domination. Elle tentait d'humilier le jeune écrivain,lui reprochant sa mauvaise santé,sa fuite devant les obligations pratiques et les contraintes bourgeoises. Elle contraria longtemps les projets de son fils,jugé trop prodigue. Mais lui ne l'aban- donna ni ne lui manqua jamais, et lorsqu'elle mourut,à VALBOIS en octobre 1930,dans sa quatre-vingt-huitième année, il fut inconsolable.

Tous reposent aujourd'hui aux EARTINS, le cimetière de VICHY,et je me permets de rappeler que André Garnier a évoqué cette famille exceptionnelle dans Fiéton de Vichx -------------- (Ed .Cercle Prométhée).

En revanche,André Garnier ne croit pas avoir parlé de la visite rendue le 9 novembre 2943,où il avait l'honneur d'accompagner Jean Giraudoux, à Valéry Larbaud, dans son appartement du rez-de-chaussée,à l'angle de l'Avenue Victoria et de la rue N i c o l a s - L a r b a u d , v i s - à - v i s l'actuel commissariat de police.

. .

C'est à CUSSET,à l'automne 2940,que j'avais fait la connaissance de l'ancien Commissaire à l'Information de "la drôle de guerre". Séjournant chez son frère,le Docteur il en avait profité pour donner une conférence très Ordre Nouveau sous l'égide de la Légion française des combattants et de volontaires de la Révolution Nationale. Je dois bien en avoir conservé le texte dans mes paperasses.

Quoique je fusse très jeune,nous sympathisâmes. Nous parlâmes longuement de son livre paru en 1939-qui devait être réédité par Gallimard le 1 décembre 1941- et qui prenait, dans le climat de cette époque,une résonance exceptionnelle, Pleins Pouvoirs. ---------------

On pouvait lire (p 17):"je dois dire que mon souci profond ne vient pas de l'ALLEMAGNE hitlerienne ou de 1' ITALIE fasciste. Il serait illogique de déplorer un voisinage que nous avons exploité de tout notre coeur quand il nous était profitable. Le jumelage de nos trois nations a signifié alternativement,depuis vingt siacles', la beauté et la passion du monde".

Puis (p 59):" Notre terre est devenue terre d' invasion. L'invasion s'y poursuit exactement de la façon dont elle s'opéra dan l'empire romain,non point par des armées, mais par une infiltration continue d e s Barbares. Dans cet empire,qui ressemblait au nôtre par la facilité de la vie, l'aménité des lois d'entrée et de passage, des groupes d' étrangers s'établissaient d'abord de façon anodine,s'instal- laient...L1Arabe pullule à GRENELLE et à PANTIN."

Je néglige la page 72,redoutant pour notre modeste publication des poursuites contre Giraudoux interposé,si je puis dire. Il n'y aurait pas prescription !

Ah! j'allais oublier la charnière des pagess 75-76:

"Le pays ne sera sauvé que provisoirement par les seules frontières armées; il ne peut l'être définitivement que par la race française,et nous sommes pleinement d'accord --- --------------- ------_------------- ..................... avec Hitler pour Eroclamer qu'une politique n'atteint sa ------------ ---- --------- ------ ----- ---------------

si elle est raciale,car c'était aussi la f orme-sixiriegre-que ......................................... pensée de colber* ou d e Bichelieu>"

J1espère,chers camarades Prométhéens,que vous ne me reprocherez pas de m'être quelque peu éloigné de mon sujet. J'y reviens.

Nous sommes au lendemain du jour où Giraudoux vient d'enterrer sa mère,donc-je l'ai dit- le 9 novembre 43. Le père de Suzanne et le Pacifigue a une chambre à l'Hôtel .................... -- Trianon,rue Desbrest , à VICFIY. Je le trouve couché* tout habillé sur son lit,son pardessus comme couverture et son caniche Puck à ses côtés. Nous partons. C'est à quelques pas,Avenue Victoria,dans l'appartement cité plus haut et où Larbaud nous attend. Giraudoux ne l'avait pas revu depuis sa maladie.

Nous déposâmes nos manteaux dans l'antichambre sur un faute$il roulant,chargé de tricots,Larbaud écoutait la radio dans son lit. Son visage s'empourpra quand il vit Giraudoux et ses yeux malicieux étincelèrent. En plus de tous ses désagréments,il avait la grippe et il semblait s'en excuser. Giraudoux prit la main .valide qu'il tendait,puis lança la n o s de Charles-Louis Philippe,leur ami commun,jadis; il évoqua CERILLY et leurs premiers souvenirs de collège. Larband fit:

M.M.M. Moi M. M. . . . Et il explosa: MOULINS,iaterne! Je restai debout. Giraudoux s'était assis sur le

lit de Valéry qui voulait parler d'un dîner chez Foyot où ils s'étaient rencontrés pour la première fois. Jean hésitait sur la date: 1905 ? 1909 ? Larband se forçait,voulait dire son mot sur cette date :

-Inon...Inon...Inondation ! souffla-t-i1,lui dont la mémoire restait vive,mais qui faisait dhfficilement une phrase. Il était bloqué. D'autres noms n'évoquèrent aucun écho.

I l vibra quand il apprit qu'un jeune Bourbonnais, Jean Renon,fils d'un n o t a i r e de CUSSET (où G i r a u d o u x a écrit -------------- Jérôme Bardini) ,et J a c q u e s Laurent avaient pris 1' initiative d e l u i c o n s a c r e r u n hommage,Larbaud _______________ écrivain e u r o ~ é e n , d a n s l e u r vivant hebdomadaire,l'Echo des étudiants. ---- --- ------------------ L e sommaire était particulièrement brillant.

Après n o t r e visite,nous étions infiniment tristes.

Octobre 1992 Prométhée.

1 Bi-centenaire de la République, à Nantes . I

Mariianne chez les Francs-macons y

Les Francs-maçons ont, pour une large part, ont mis au monde puis g&n& reusement nourri Marianne. Pour le Bicentenaire, un colloque a voulu faire le point B Nantes sur cette paternité lointaine.

1 1

u Les principes tondateun de la R6publlque, IlbertB, égallë, îratemlë sont touloun d'une grande modemiU pour mbe ré- publique ta : voila ce qu'a dit Jean Marc Ayrault, en ouvrant, samedi matin, a l'auditorium du Conservatoire, ce colloque du Grand Orient de France consa- cre A - La RBpublique, ses insti- tutions, ses valeurs et leur deve- nir W . Pour les quelque deux cents personnes presentes, rien de plus vrai dans cette affirma- tion, comme dans le fait que la Franc-maçonnerie se doit d'btre aux premieres loges de cette modernitb.

République ,. .auberge espagnole. .

Mais d'entrbe de jeu, en Bvo- quant l'histoire de Marianile, le professeur Pierre-Yves Heurtin vint refroidir les ardeurs angéli- ques. II dit en clair que la RBpu- bllque n'est, au fond, qu'une au- berge espagnole ou cbacun y a. trouve ce qu'il y a apport& R 4 publlque libbrale, pour les uns, Repubiique u radicale * pour les autres. Cela expliquera, notam- ment;' cette reponse .de Charles Tilion sur son engagement com- muniste : . Mals c'est pour flnlr 1793... . 18 "

La RBpublique française a, SlaudiquB, ainsi, entre démocra- tie sociale et la démocratie for- melle. Or,. aujourd'hui, meme

. cette derniere, parait fort souf- frante.. Ici, c'est tlisabeth Hu- bert, elle-mbme, qui. s'est per- mis d'abattre quelques vaches sacrees. Pour le deput6 RPR, il est certain que la représentation

parlementaire est (4 surr8aliste * par rapport : 8. .la . composition rbelle de la 'socibte,, ne reprodul-:.. sant pàs les couches sociales, les ages et les sexes. En outre, dit-elle, cette représentation est largement discreditbe. Pour l'intervenante, c'est tout juste si Marianne ne dolt pas ' contrac- ter ... un 'sixibme, mariage.

Marianne, al10 docteur !

Gisble Halimi rencherira, en soulignant l'hypocrisie des prin- cipes dans une France qui ne donne aux femmes qu'un stra- pontin (pas mbme 5 % de repré- sentation). En ce domaine- dit- elle, comme en bien d'aubes, le beau mot d'bgalltd n'est plus qu'un mot de camouflage ...

Ainsi, que Marianne paraissait triste et vieille en ce colloque. II faudra l'ancien grand martre Jean Robert Ragache pour lui redonner quelque couleur aux joues : II La RBpubllque, plus

Gishle Haliml A propos de la représentation . des femmes : =Le beau mot d'égalité n'est plus qu'un mot de camou- flage

que jamals, ' c'est un pari. Elle vivra sl nous redonnons sens a la Iaïcitd, B la chose publlque, aux droits de l'homme, au sa- '

voir. .. OUI, c'est-,une idée newe'n.

8s D'II Ouest-France 1 1

DISQUES DE TROUBADOURS.

Amis Prométhéens,

L'entreprise qui consistait à enregistrer des chan- sons françaises antérieures au XVosiècle pouvait paraître hasardeuse et ne devoir éveiller que la curiosité des érudits. La --------------- Boite à Musique -- l'a cependant risquée en gravant des chants de troubadours et des airs des XIIIO et XIVO s i ~ c l e , t e l s qu' ils nous ont été transmis par les manuscrits et sans recourir au trucage d'un quelconque "arrangement" musical. Précisons que l'Anthologie sonore avait édite avant guerre un disque ----------------- groupant des chansons de troubadours: Blondel d e leslesPerrin d'Angicoart,Bichard Coeur d e Lion,ainsi que de Minnesanger que le héros des Maîtres-chanteurs ----------------- revendique pour maître. Récemment,elle a publié un Chant montagnard suisse, et un autre chant de Minnesanger,fort proches de nos chansons de troubadours.

Les chansons dont il est ici question sont donc pour la plupart des monodies interprétées,sans accompagnement musica1,par Siione Gebelin, dite "Chanterelle". Rien n'est plus inattendu que cette impression de fraîcheur et de pureté qu'elles laissent en nous,auditeurs modernes.

Nous voici aux sources de la chanson française, au moment où l'inspiration profane envahit le chant grégorien et principalement sous l'influence des troubadours. La fureur de l'improvisation et de la parodie est un instinct pour 1' homme. Très tÔt,les clercs et les étudiants s'étaient amusés à broder sur les airs d'église des paraphrases en latin appelées "tro~es",dont --- -- la polissonnerie contrastait avec le caractère sacré du morceau originel. Quand aux troubadours~ leurs oeuvres sont essentiellement savantes. N'oublions pas qu'il y eut parmi eux des comtes,des barons,des rois,des évêques et même un pape (Clément IV qui accordait des indul- gences à qui récitait ses poésies). Le troubadour ou trouvère c'est-à-dire le "trouveur",celui -------- qui invente et compose-crée un art raffin6,soucieux de perfection technique et parfois hermétique.

Des quatre oeuvres qu'interprète Simone Gebelin, la première,seule,de Gairaad Biqaier,poète de NARBONNE,revêt un caractère religieux. Les autres sont des poèmes d'amour courtois.

Bernard de Ventadour chante:

"Quand vois l'alouette mouvoir De joie son aile à contre-jour S'oublier et se laisser choir Pour la douceur qu'au coeur elle a Hélas je sens monter l'envie Pour ceux que je vois dans la joie Et c'est merveille qu'à l'instant Le coeur de désir ne me fonde."

VENTADOUR en LIXOUSIN était une véritable école poétique. Bernard était le fils d'un serviteur du vicomte Ebles II qui avait fait son éducation littéraire,mais le fougueux disciple gagna le coeur de la vicomtesse et se fit chasser. Ce qui'ne l'empêcha pas de dire de lui-même avec fatuité:"Ce n'est pas merveille si je chante mieux que tout chanteur puisque le coeur me tire plus vers l'amour."

Ce n'est pas l'alouette,mais le rossigno1,qui émeut J a u f r ~ ~ B u d e 1 , l e saintongeois cher à Rostand. "Quand le rossignol dans le bois feuillu - Donne son amour en demande - Et qu'il lance son chant de jouissance et de joie - Que les ruisseaux sont clairs,les prés riants ! " Yais Jaufré n'est pas toujours aussi enjoué. Celui dont la légende a fait 1' amant de la Princesse lointaine mourant en vue des côtes de TRIPOLI a écrit des vers d'une mélancolie poignante:

"Lorsque les jours sont longs en mai Doux m'est un chant d'oiseau lointain Puis quand le chant d'oiseau s'est tu Me souviens d'un amour lointain."

Sourirons-nous de ces poètes qui ont besoin du poncif de 1"'oiseau" ------ pour voir surgir l'image de leur belle ? Alors songeons à l'extraordinaire rayonnement,sur les pays d8OCCIDENT,de leurs oeuvres si méconnues de nos jours. Aragon, dans La -----a------------- lecon de Ribérac ou 1 ' E u r o ~ e f r a n ~ a i s e ~ e n rappelait ------ ------ ---- le prestige à propos d'Arnaud Daniel et de Bertrand d e Borne. Et Dante,; DanieP,a rendu dans son ---- Purgatoire ----- le plus solennel hommage en se départissant pour huit vers de la langue italienne et en restituant au gentilhomme de RIBERAC son parler provençal (signalé par Edmond Jaloux dans son incomparable ~ n t r o d u c t i o n à l'Histoire de la Littérature ........................................... française,XIIIO au X V O siècle). ---- ........................

Mais laissons la littérature et passons- à l'aspect proprement musical de ces chants. La ligne ondulante des vocalises est typique du style grégorien,avec des accentuation: et des affaissements soudains de la voix "comme d'un jet d' eau au débit irrégulier". Que cet art vocal évoque parfois la mélopée arabe ou le "cantejondo" n'a rien de surprenant, puisque le chant grégorien,comme l a musique de l'ISLAM,dérive de la musique grecque. Mais , celle-ci était essentiellement basée sur le rythme et la mélodie,; l'exclusion de toute harmonie,le MOYEN AGE chrétien,soucieux de tourner l'homme vers l ' i n t é r i e ~ r ~ r é p u d i e le geste,tout ce qui peut rappeler notre misérable enveloppe,au seul bbnéfice de la mélodie devenue "la voix de l'âme" . Le danger d'aboutir à une musique déliquescente fut contrebalancé par le goût de l'enrichis- sement mélodique et par les premières tentatives polyphoniques (au I X O siècle,la diaphone;au XIIO,le déchant;au XIIIO,le faux-bourdon, en attendant le contrepoint). Quant au rythme, le courant populaire,toujours associé à la danse,en assurait la survivance et allait à son tour influencer les mélodies savantes.

Quoi qu'il en soit, l'audition du disque de Siione Gebelin procure une étrange émotion: sa voix au timbre pur ressuscite,du fond de ce MOYEN AGE dont on ignore trop souvent "la grande clartéM,des mélodies élégantes,fragiles à la fraîcheur et à la nostalgie desquelles on ne résiste pas.

Quittant les troubadours,la cantatrice a enregistré une courte pièce de Guillaume d e Hachaut (1300-1377): Rose, l ~ ~ ~ ~ r ~ i n t e m ~ s , v e r d u r e , a i n s i que deux chansons du manuscrit - ------ --------- de MONTPELLIER (XIIIO siècle). Cette face est exceptionnel- lement accompagnée par des instruments à vent:clarinette, flûte et basson.

On consultera avec profit:

-EiiIe Buillerioz Histoire de la M u s i p g ------------------- (livre de poche)

-Lucien Bebatet: Une Histoire de la Musique (Laf f ont )

Novembre 1992 PROMETHEE.

S o l i t u d e p r o t é g é e ,

A m è r e s o l i t u d e !

L a l a m p e v a c i l l *

A u v e n t d e s s o ü v e n i r s ,

L o b r a i s e s : é p a r p i l l e ,

H r s m a i n s s o n t u s é e s ,

Et mt!s y e u x s e f e r m e n t

S u r l a l u m i è r e d e l ' o m b r e .

J.C. v .

P r é s i d e n t A n d r é C A R I I E R .

L e C e r c l e C u l c u r e l P O O M E T B E E a l a d o u l e u r d e v o u s f a i r e p a r t d u d é c 6 s d e s o n P r é s i d e n t , s u r v e n u d a n s s a 7 2 è m e a n n é e à l a s u i t e d ' u n e l u n g u e m a l a d i e .

. I l a é t é i n c i n é r é à CROC EL,^^ v e n d r e d i 8 n o v e m b r e 1 9 9 1 a 9 h e u r e s . N i f l e u r s , n i c o u r o n n e s . L e C e r c l e r e m e r c i e t o u t e s l e s p e r s o n n e s q u i s ' a s s o c i e r o n t à s a t r i s t e s s e .

1.1 O - ! 1' 1 8

. .. l., i i ~ l ' ï l . ~ i , ~ [ i ~ j ~ ] t ~ ~ l)JtY; l,G].S-

,.Le riom de 1 ' F - ~ ~ P ~ : E : u I . rnma.iri J u ç t . i n i e n ( 5 2 7 - 5 6 5 ) e s t

r e s t é a t t a c h é à l ' e x t i n c t i o n o f f i c i e l l e d u p a g a n j . s m e . L a

l é g i s l a t i o n q u ' i l r e m i t en v i g u e u r p u i s r e n f o r ~ a o f f r e l ' e x e m p l e

p 8 r f a . i . t d u m a n i f e s t ? d . i . n t o l é r a n c e . A p r e s a v o i r imposé l e

b a p t ê m e , i l r e n c h é r i t : " S . i l ç d é s o b é i ç s e n t , q u ' i l s s a c h e n t q u ' i l s

s e r o n t e x c l u s d e 1 . E t a . t sl; qu ' i l rie l e u r s e r a p l u s p e r m i s d e r i e n

p o s s é d e r , b i e n m e u b l e ou i m m e u b 1 e ; d e p o u i l l é s d e t o u t , i l s s e r o n t

l a i s s é s d a n s I ' i n d i g e n c e . s a n s p r 6 , j u d i c e d e s c h â t i r r ~ e n t s a p p r o p r i é s

dctnt on l e s f r a p p e r a U l . V i e n n e n t i m m é d i a t e m e n t a p r è s , d e s

d i s r ~ ~ > s i t i o n s p a r t i c u l i e r ~ ç 5 1 - 6 g a r d d e s p r o f e s s e u r s : " A f i n

d ' é v i t . e r q u e s o u s p r i t . e x t 2 i d ' i n s t . r u i r e c e u x q u i , p a r

nia. l i ieur . f r e q u e n t e n t c h e u e u x , i l s n e c o r r o m p e n t en r é a l i t é l e s âme:

d e c e u x qu ' i l s p r B t ~ ? n c i e r ~ t e d i i q u e r . I l s n e . j o u i r o n t p a s d e p e n s i o n s

p u b l i q u e s , n ' a y a n t l a I . i r e n r r ~ ! n i d e p a r - l e s S a i n t e s E c r i t u r e s r i i d ,

p3.r l e s l o i s t e r r e s t r e s . d e r é c l a m e r p o u r e u x q u e l q u e i m m u n i t é q u e

c e s o i t " . F i ~ r r e C h u v i n p r é c i s e q u e l e t e r m e l i c e n c e d é s i g n a i t , à

c e t t e é p o q u e , l a q u a l i t s e s s e r i t i e l l e d e 1 'homme l i b r e , l a l i b e r t é dl

p a r o l e .

L ' i n t o l é r a n c e r e p o s e s u r l a t r a n s f o r m a t i o n d e s a n c i e n s

c i t o y e n s en " m o r t s c i v i l s " . L ) 6 r i v e s e m b l a h l e . , ç o u s n o s y e u x , a v e c l a

n o u v e l l e l o i d e 1 9 9 0 . E l l e p r é v o i . t , p o u r d é l i t s

r a c i s t e s . r é v i s i o n n i s t . ~ : ~ .iinti::r5mit;es e t c . 1 . m o r t c i v i 1 e : p r i v a t i o n

d e s d r o i t s d e c i t o y e n . Donc , é j e c t i o n d e s . e n s e i g n a n t s hér-t.iques d e

l a f o r i c t i o n p u b l i q u e . F ' l u s l e s amendes (300.000 f r a n c s ) , p l u s l a

p e i n e d e pr.ic;csn ! u n 31.1 ') .j,e f ~ i t , c.1 ' 6 1 j.misjer l e clïoj.t , à

q u e s t i i r i r i e m e n t PI; & d é b a t s o u l i g n e 1 ' e s s e n c e du r é g i m e a c t u e l . : 1 2

t h a n a t n c r a t i e . t r i l o g j e :doctrine, p c ~ u v o i ~ , h a a i n e .

L A i A.! .t . 1) fi; i; i.? F: Ln r) RU J. 'I' '?'

Le j u r i d i q u e s u p p o s e . 5 u n e é p o q u e d o n n e e . q u e s o i e n t connue^

nrie vo1ont .é p o l i t . i q u e p r P c i s e . e t u n e i n t e n t i ~ n e t h i q u e . Le

j u r i d i q u e s u p p o s e u n e v o l o n t é p o l i t i q u e p r e a l a b l e q u i c o n f è r e a u

d r o i t l a v a l i d i t e d a n s l e i u d r e d e s f r o n t i è r e s . 1 1 s e r é f è r e

s i m u l t a n 6 m e n t à d e s n f>rmes que c e r t a i n s a f f i r m e n t l e s

m e i l l e u r e s . Une normy r e n v o i e a u n e a s p i r a t i n n , u n e l i g n e d e

c o n d u i t e . uri p rogramme d 'a.ct. . icin. S e u l e s c e r t a i n e s n o r m e s , ou d e s

p a r t . i c u l a r i t é s n o r m a t i v e s s e t r a n s f o r m e n t en r é g l e s , , p o r t a . n t

i n t e r d i t . L e c l ro i t , est, tni..i.iciurs un ensemb1.e d e c o n v e n t i n r i s , , a d a p t e

u n e c o l l e c t i i v i t é .

La g e n e r a t i o n d r ç r e p e n t i s du b o l c h é v i s m e a commencé . d a n s 1

a n n e e s 6 8 , 5 c r i t i q u e r l e d r o i t e x i s t a m t a u nom d e l a 1 i b e r t é . f i

a b s t r a i t e e t s a n s l i m i t e s a u t r e s q u e l a s u b j e c t i v i t é d e s

i n d i v i d u s , e n t r a r i t eri c o n f l . i t d a n s l e u r s m u l t i p l e s a s p i r a t i . o n s . L a

s o c i é t e q u ' i l s c r i t i q u a i e n t l e u r a p p a r a i s s a i t r é p r e s s i v e . , e t i l s

r e f u s a i e n t l a s t a b i l i t é d e s i n s t i t u t i o n s e x i s t e n t e s a u p r o f i t d e

l a p o s s i b i l i t e d ' u n e m i s e e n q u e s t i o n au g r é d e s v o l o n t é s

individuelles.L'ennemjjjc'était l e d r o i t . l a l o i , l a r è g l e . 1 1 ~ n e

p o u v a i e n t a d m e t t r e q n e l e d r o i t , c h e r c h â t à é t a b l i r un o r d r e

é q u i t a h l e , , . i u d i c i e u x e t s e n s é . L e d r o i t p o s i t i f , d r o i t é m a n a n t d e 1:

v o l o n t . 6 p o l i t i q u e , f u t , peu 6 peu a s s i m i l e au d r o i t r e p r e s s i f d e

1 ' E t a t e t c o n t e s t é p o u r s u s c i t e r d ' a u t r e s s o u r c e s d e d r o i t . l e s

î o l 1 e c t i v j . t . é ~ priv6-5; orgar i i ç é e s : m i n o r i t & s e t h n i q u e s , o r g a n i s a t i o i

çynrj j , r- .alei ; , s .ss i~ ï : i a . t . i . i ? r l r : t:li 1. t . . i lyp 1 J.55 et, PI i . g i e u c ; e s . En h rand i sc ;a . r i t

l e d r a p e a u d ' i lne 3.11 tciiic!nii.e d e s g r D u p e s p r j . ~ 1 6 s clu i r e s p e c t e r a i t .

d a v a n t a g e l e s l i b e r t & s . i l e n r e s u l t a u n a c c r o i s s e m e n t d e s conflits

d a n s l a s o c i P , t , é . 0 r , t o u t . g r o u p e p r i v e i c o m m e l ' a p a r f a i t e m e n t

. . I , 2 y b p ~ i , . , ~ . ~ & ~:<:?,i:-; I j ~ > k - ~ l : : , y , tY3::;i, 1.)1,ga.r) I.::c! e i . :::e1:1*61..? l.ll-1 dri.l.Ll- tIf7ï.'5 13.

l o i . L e s g r o u p e s p r j . v & s q u i i : o n t e s t . e n t l e d r o i t e x i s t a n t p o u r

!:lésorgan i s e r l a s o r i e t i i . ci ' 0 rga .n i ç e r i t e u x ineme e n même t e m p s

q u . i l ç d e s o r g a n i s e n t l a s o c i é t 6 . E t . c o m m e l e f i t L é n i n e - u n e

o r g a n i s a t i o n p r i v e e peiit. p ~ . r v i n i r a s e s f i n s e t i m p o s e r s o n d r o i t .

a u x a u t r e s .

La d6sa.gregû.tilr .1n c :oc ia . l e fi1.t. f a . c i l i t ée p a r ces c o u p s d e

. . b u t , o i r p e r m a n e n t . A p r è s i.in q u a . r t d e ç i e c l e . 1.3. c n n v e r s i o n au d r o i t

s u b , j e r i t i f n ' e s t p l u s rPr::L?.rnF;e q u e FI OU^ l e s o r g a n i s a t i o n s

t . i ~ a r i ~ : i i a . t i r ~ i - ~ a i e s . i e s g rcupec ; p r i v é s a p p i ~ y 6 s p a r u n e pu i . s sa r i ce

4 c o r i o m i q u e . L ~ : d r 0 i . t s e r i ; 5 d é s i n t . e g r e r l a ç o c i é t P : a u nom

d ' e x i g e n r : e s p u r e m e n t : ; i lh . i ec t ives d ' i n d i v i d u s e t d e g r o u p e s . La.

p o l i c e d e l a p e n s e e r é a l i s é e c o n c r 6 t e m e n t . d e p u i s 1990 e s t l e

r é s u l t a t d ' u r i e f a l s i f i c a t i o n du d r o i t q u i n ' e s t p l u s u t i l i s é a u x

f i n s d e l a c o n c o r d e l a p l u s é q u i t a b l e p o s s i . b , l o e n t r e l e s

p e r s o n n e s . C e d r o i t s u b j e c t i f a p p u y e s u r l a f o r c e d e g r o u p e s

j u s t i f i e d e s d é s i r s a r b i t r a i r e s e t l ' a s p i r a t i o n à l ' o p p r e s s i o n d e s

a u t r e s . " P a r s o n e s s e n c e même l e d r o i t e s t m e s u r e , c ' e s t - à - d i r e

p r i n c i p e d e l a r é g u l a t i o n s o c i a l e . e t non l é g i t i m a t i o n d e s

i r r é g u l a r i t . é ç . d e s excès e t d e s d é s o r d r e s U z .

Notre c u l t u r e a tou . jc iurç p o s e l a p e r s o n n e comme v i v a n t e n

g r o u p e . L e s r a p p o r t s e n t . r e s o i e t l e s a u t r e s s o n t l ' o b j e t d e

c o d i f i c a t i o n s , ~ o u r h a r m o n i s e r d u mieux p o s s i b l e l e s d i v e r g e n c e s

d ' tiumeurs ,d ' intérets .de pa.:i ;sions ,(:je serit.irnents .etc .Pensons à la

politesse., code impersonriel permettant la rencontre entre

personnes souhaitant éviter de se froisser.La tradition

romaine,puis le Moyen Age,mettaient l'accent sur le droit

positif:jugement des actes et de la matérialité des faitS.Ce droit,

s'appl.ique a toiis,de façon 6gaiitaire.IJn conducteur sanctionné

pour franchissement de la ligne blanche.le sera,quelqu'il soit,à

de modestes variations près(copinage . . . ) . Or,ce droit a perdu de

son importance,remplacé,dans le domaine des idées,par un droit

sub.jectif:un droit qui juge des intentions.Mais il est impossible

de prouver,donc de .juger.,les intentions des personneS.le droit

produit de 1'inégalité.Le régime actuel a accordé à des groupes

privés.à des organisations de partisans d'une doctrine,la

passibilité d'affiymcr Ietlrr prktentions au d e t r i n e n t des

individuS.Les e x i g e n c e s . , r e v e n d i c a t i o n s et intérêts de ces groupes

prédominent la règle égalitaire.Le droit subjectif est le règne

des privilèges accordés au MRAP,LICRA,etc.,privilèges sans

obligations aucune.Ceç groupes font donc régner la terreur,le

terrorisme n'étant rien d'autre que la volonté d'une minorité

décidée à imposer par la violence un bouleversement prétenduement

conforme à la foi de tous.Avec la plus parfaite absence de

conséquences pour les terroristes.Le fanatisme,acharnement à avoir

raison à tout prix,règne.

Le droit positif ne reconnait que la volonté politique.La

législation antiraciste de 1990 est du droit positif.Elle se fonde

sur 1'acceptation)par des parlementaires ramenés au second sous-

sol de la décision politique,de 1' ensemble des règles permettant

i l ' ( : . l i ~ i j ~ - i ~ ~ ï , ~ ~ I i ! ~ i J+:br: f.n.~it;ii';;me:i; (de? ~ J - ~ J U ~ F ~ C ; pri;fFi:; !I'IF:bF.',LICT.ilr\,I,i

d ~ s rlro i. i;c: r l ~ ! 1. ' hrirrini~ . F. t : , i i . ) , r l ~ c ; c i . t .oyeii5 d e l o n g u e d a . t s . Le p a s 5

i n c e s s a n t du s i ~ b . j e c l . if' 5. 1. '0h.i i c t i f t r a h i t la . d e l i q i ~ c s c e n c e

s n c i . a l e . l, ' E t a t . rle rlroi. t pst. u n e e x p r e s s i . o n 5 t i r o i r s . d o n t l e s

cihange en f 'onct , iorl (Iles in t ,Pre t . . s d e s u t i l i s a t e u r s . 1 1 a d e s s e n s

a u s s i v a r i é s q u e l e mot d r o i t l u i m e m e , s t p o s s è d e a u t a n t d e

t.ermo ci ' B t a t . II. y a. ).in E t a t d ~ - d r o i t r i a t u r e l , i r i r i E ta t cle d r c ? i t

t . racl i t . iori d u d r o i t I - I R ~ . I I I ' P ~ q u i remoi1t.e 5 A r i s t o t . e . e t r e c o r i n a j s s :

l e r l r o i t . à l ' e q u i . t . 6 i s t t . r i . b u e r a c h a c u n s a p a r t . a . u s e n s d e l a

. - r;;ec;;.lrej ci.r.i p r ~ a f l t d e .ia. l o i p o ç i t i v e i n j u s t e , i m p o s é e p a r

1 ' i n t r i g u e e t a c c e p t é e p a r d e s d i r i g e a n t s méd ioc : res .

L,e d r o i t ar:t .~.~e.l f ' l i . lc tue d o n c e n t r e l e s d e u x t .ernieç d1.1 c o u p :

p o s i . t i f o1.i l e g a l ) . ~ i . i b . i e c t i f . Les l o i s r é c e n t e s r é ç u l t , e n t d ' u n e

p r e s s i o n p e r m a . n e n t e cle g r o u p e s p r i v e s f a n a t i q u e s . Une f o i s v o t é c

e n t r é en 3 . p p l i c n t i o n . c e d r o i t p o r t e c o n t r a i n t e s i l e s p r i v i l e g i r i

q u i d i s p o s e n t d e l a f c l . r e . 1 ' a p p l i q u e n t . . F . i n s i o b s e r v e - t - o n , d a n s

n o t r e s n c i é t é . u n a p p a r e i l r è g l e r n e n . t a i r e p a r f o i s i n u t i l i s 6 , ç e l o n

bon v o u l o i r d e s f a c t i o n s e t , a 1 ' i n v e r s e . c i e s l o i s mises en o e u v r f

e n p e r m a n e n c e .Le bon v ~ u l o i r d e s d é v o t s e x p l i q u e c e t r a i t e m e n t

d i f f é r e n c i é d e 1 ' a r s ~ n a l d e s l o i s . A u s e i n d ' i ~ n e p o p u l a t i o n où

1 ' i n d i v i . d u a l i s m e s ' e s t . g 4 n 6 r a l i s 6 , l ' anornie e s t b i e n e x p l o i t é e F

l e s g r o u p e s d e f a n a . t i q u e s q u i m é l a n g e n t . d a n s l e t lu t ci ' a c c r o î t r e

c o n f u s i o n , d r o i t o b j e c t i f e t d r o i t s u b , j e c t . i f . L e d r o i t s u b j e c t i f . . . .

e s t impose pa . r d e s g r c u p e s p r j . v e s a u moyen d e t o u t e s s o r t e s

d ' i n t r i g u e s et . d e c:tmF!agi'ii.; m é d i a t i q u e s . C e c l r o i t e s t e n s u i t e

a p p l i q u 6 e n t a n t q u e d r o i t p o s i t i f , l é g a l . L a c o n f o r m i t e à. l a l o i

d e v i e n t a l o r . l e moyen d ' e l i m i n e r t o u t e r e s i s t a n c e . N o u s sommes

t o u j o u r s d a n s 1 ' E t a t d e d r o i t , m a i s r i e n n e r a t t a c h e p l u s l e s

c i t o y e n s a un même p e u p l e .

(ln s a i t q u e l e s p a s s i . n n s i n t e l l e c t u e l l e s g l i s s e n t f a c i l e m e n t

s u r l a c:oniplexitE! di-I s o c i a l .l'é.jà,G. 1 ' é p o q u e d e l a R é v o l u t i o n

f r a r l ç a i s e , l e p o è t e André C h è n i e r s o u h a i t a . n a t u r a l i s e r l e s j a c o b i n s

c o n v a i n c u s , d ' o ù q u ' i l s v i n s e n t . M ê m e d é r i v e p a r a n o ï a q u e en c e s

t e m p s d e d e s a g r é g a t i o n s o c i a l e . L e s f a c t i o n s p r é f è r e n t n a t u r a l i s e r

à t o u r d e b r a s t o u t e s s o r t e s de g e n s p r o c l a m a n t l e s s a i n t s s l o g a n s

a l a mode e t é l i m i n e r , p a r m o r t c i v i l e . l e s e s p r i t s h é r é t i q u e s

q u o i q u e l é g i t i m e m e n t f r s r i ç a i s . L ' h a r m o n i e n a t i o n a l e - e s t d é s o r m a i s

j m p o s s i b l e . e t l e s g r o u p e s o r g a n i s é s s . e n d o n n e n t à c o e u r , j o i e . L e 0

d r o i t " p o s i t i f " e x c l u t t o u t e n e u t r a l i t é e t t o u t e o b j e c t i v i t é . 1 1

i n c a r n e l e d e s p o t i s m e d e s m i n o r i t . é s a c t i v e s . L ' i d e n t i t é

d é m o c r a t i q u e e n t r e g o u v e r n a n t s e t g o u v e r n é s , c h e f s e t s u b o r d o n n é s , a

d i s p a r u .

L - i n t e r v e n t i o n d e s m é d i a t s a v e c l e u r s s p é c i a l i s t e s d e l a

j u s t i f i c a t i o n m e n s o n g è r e . p e r m e t d ' é v a c u e r la . d i s t i n c t i o n e n t r e

d r o i t e t i n , j u s t i c e . L ' i n . j u s t i c e n ' e s t p l u s n o m m é e , e l l e e s t d o n c

é c a r t é e . L a t y r a n n i e e s t d é b a p t i s é e , e l l e n ' e x i s t e p l u s . D è s l o r s , l e

d r o i t i m p o s é p a r d e s g r o u p e s n e p e u t p l u s e t r e s o u r c e d ' i n j u s t i c e s

p o u r l e s i m p l e m o t i f q u e l e mot e s t a b o l i e d u

v o c a b u 1 a i r e . L ' a p p r o c h e t r a d i t i o n n e l l e du d r o i t d e r é s i s t a n c e

d i s t i n g u a i t d e u x e s p è c e s d e t y r a n s 3 : c e l u i q u i é t a i t a r r i v é au

p o u v n i r p a r 1 a i 1 0 i ~ l ~ , g ! f t . l c: , l n 3 .ir: f a i s a i t cl? rr p o u v o i i - ui-1 1-]sage

m a u v a i s e t a b i . i s i f ; e t ~:eli.ii q u i d é t ~ r i a i t . saris d r o i t . l e p o u v o i r . A v e c

r_lrpit pq : ; ; i t , i f ' cgnsic:IPr-G rarriiiie l a . ! é p a l i t 4 f o r m e l 1 ~ . . l a . p r ~ m i e r ~

e s p < ? c e r f e t y r a n e s t . exi:: 1 . 1 . i ~ 1 . 1 1 1 1 '3y~ :a .ge . P a r ?ci11 t r - 1 7 5 ; c r o u p ? s

p r i v é s d e t . i e r i n e r i . t 3 ~ i . i o u r . r l ' ! I I I S. Lin p o u v o i r d e m o r t . c i v i l e à

I ' e r i c o n t r ~ d e s pa . r t i c : i . i l i e r c : . s a r i s pc i s s6der , p a r d é f i n i t i o n , c l e

r n a . . i o r i t + . L i s ca..iripagi-ies n i~! : l i~ . t . . i ; l i ies rPniplac:er i t . l a n ia . io i : i t é

po:Li t i q u e . L3. t . i : a n ç f o r m a t i c ~ r i r.1 'iun d r o i t s u b - i e c t i f eri l 4 g a l i t é p s t

, . . I J i . I I . ~ i ~ i : i i ~ i : i : i . 1 . 1 1.3 i.C,e;i.l i . I - . e ? I I : l y n i k ? ,..!if Z I - I ~ ~ ~ P

i r i t . e r . i e u r e . si.] j .van t. l e ~ ; l rG~,!x~?te d e L é r i i r i e , [ ) a n s s o n @ t u d e d e

1920. i n t i t u l . é e " l e r a d i c a l i s m e . m a l a d i e i n f a n t i l e d u

ec1rnnii . inisrne",Léri ine affi.rnie:"l.lic; r t . ; . v o l u t i o r - i n a i r e ç q u i r1e s a v e n t p a . s

f a i r e 1.e lier1 i n t r e le:; fni-mer-: i l l é g a l ~ s d u ï .nrnhat et. t i o u t e s 1 ~ s

formes l é g a l e s : sor i t d e t . r+ç mai . ivais r é v r - i : l u t . i o n n a i r ~ ç " . I l cruf f i t d e

ra .ppe l e r 1 2 l l2r igue l i s t .e d e s t r i b u n a i l x

r 4 v o l u t . i c ~ n n a i ~ e ~ ; , d ' e x c r 3 p t i c ~ n , s p é c i a u x , d u peupl-ti , e t t o u t e s l e s

r : t ~ a m h r e ç et; i r i a t a n c e s g i i i !-!ri t s s v i , a u c o ~ i r s d e 1 ' h i s t . o i r 9 , e t q u i

s e c ; e r v a . i e r i t CIF: l a 1.oi r:nnime cl ' l i n i r i s t r i - i r n e n t cle p e r s é c u t i n r i e t d e

ven:!eance. La légis :La. t j . l3r i d e r l u i s 19cIij e - s t e x a c t e m e n t . d e ce t y p e : on

pe1.1 t. c o m p a r e r l e s j u g e s , i .l s se ï e s s ~ i n h l e n t t . o u ç .

L E BELIT D /{ERESIF

L . o b ~ ~ - ~ v ~ t i o n d e I ' i d 6 c l l o g i e a r t . u e l l e e t d e s e s p a r t i s a r i s

. . r a m è n e au premier p.1a.n .1 i . ~ i t . o l é r a n c e r e l i g i e u ç e . ( l n s a . i t < lue l a

v e r s i o n o f f i c i . e l l e d e s p e r z < , r r i t , i q n s d e c h r @ t i e n s affirma l o n g t e m p s

q u ' i l s 6ta ier . i t r l cs v i r t . i m e c : i . r ir iocen1-,es e t h é r o ï q u e s ; l e u r

p e r ç é c - i u t i c i n n ' a v a i t d 'a11t.i-P.; rnn t? i l ec ; q r i e 1 R m e c h a n c e t . @ f o r l c i è r e

d e s pa ï e n ç . C e t t.e t h e s e pst , 1:rnnspciçcie a u . j o u r d . l l i_ i i à 1. * h i . s t o j . r e

i!!.iro~.lber-irrc. d u XX -i.Gi!ilz ~:. i +I. : I .F=. Peu 5 pr1.1 . la . c r i t i q u e inc lépendan t e

d e s cll-!gm~5s r e l i e i.eiix rer i r l i t . un v e r d i c t . t r e s d i f f é r e n t . A i n s i en

a d v i e n d r a - t - i l un . j o u r d e l a c r i t> iq i l i e i n d é p e n d a n t e d e l ' i d é o l o g

a . c . t . u e l l e ~ ; Par excn i~ l l c? , .i..l f . ' a l lu t . en r a h a . t . t r e à p r o p o s du nombre rle

m a r t y r e s . d e l ' i n t e n s i t é d e s p e r s é c i l i t i o n s . D e meme p o u r l ' h i s t o i r e

di1 X X j.&nie s i è c J . F . a--- 1.. -or1 comirienc6 ,7 e n rSa.bat , t . re . La r 6 v i ç i o n dii

nombre des m o r t s d ' A u s c h w i t z e n e s t un exemple ,même s i l e s

c o n d i t ; i o r i s cle 1. ' annor i re p re te i - t t 5. s o u r i r e . L e s h i s t o r i e n s q i ~ i

i:cnnda.ient. 4 millior-15; 1-1 ' n n t pac: e t 6 c r i t i q u i i s . C e r t a i n s o n t même

af f i ïmé qu . i 1 . s ~ ;av : r i i e l -~ t que c e iiombre r e p o s a . i t s u r du v e n t .Ne )-a.

l ' a v o i r e n s e i g n 6 e s t . u n e f a u t e , u n manque d ' o b j e c t i v i t é . P e r s o n n e

n 'a. demande d e s a n c t . i o n s . P o u r t a n t .des t r a v a u x a v a i e n t é t a . b l i

l ' i r r g a l i t k d e l a r e a l i t 6 d e s 4 m i . l l . i o n ç . Q u e p e n s e r d e c e t

i n c i d e n t . ? La. r e v i s i o n n é t é . a u t o r i s é e o f f i c i e l l e m e n t p a r d e u x

u n i v e r s i t a i r e s d e T e l - A v i v . . .

L e s m o b i l e s d e s p e r s é c u t i o n s d e c h r é t i e n ç , a l e u r t o u r - n e

f u r e n t p l u s p r i s a.u s é r i e u x . l e s p r e m i e r s c h r é t i e n s a f f i r m a i e n t 11

l e démon e x c i t a i t 1 e s e m p e r e u r s c o n t r e e u x . Au.iourd ' h u i . l e s d é v o t :

c l a m e n t q u e l e faz:cisme,l'ar~tisemitisme,excitent l e s e s p r i t e t

c e l u i d e t o u s les i n c r o y a n t s d e l ' i d é o l o g i e p r é s e n t e . L e s

a r g u m e n t s e m p r u n t e n t b e a u c o u p à l a p e n s e e d e S a i n t A u g u s t i n . S o n

a t t i t u d e 6 t a . i t c l 2 i r e : t o u t e s l e s m e s u r e s p r i s e s à l ' é g a r d d e s

p a ï e n s e t a i e n t n a t u r e l l e s . l c ~ m r n e l e s o n t l e s m e s u r e s p r i s e s c o n t r r

l e s l i b r e s p e n s e u r s a c t u e l s . 0 u a n d on l u i d e m a n d a i t ce q u ' i l

f a i s a i t d u l i b r e a r b i . t r e , Ai~gust . i r - I r 6 p o r i d a i t : "La t . r i . b u l a t . i o n f a i t

r 4 f l é c h i r c e l u i q u i 5:ouff r e . e l l e f a i t d i s p a r a î t r e l a

p e r f i d i e ; a p r è s q u o i , l ' ad t16s : ion R l a v r a i e f o i d e v i e n t

sincPre. spnntanée. La cont.rainte extérieure fera naître à

1. irit.ériei~r la boiiri~ volonté4". La perisée augustinienne inspire

aussi l'aspect . i u r i d i q u e de la lutte "douloureuse" contre

l'héré~;i'e.L'hérésie e s t un crime contre Dieu.contre la vraie

Eglise,c'est le pire crime qui soit.Les lois doivent donc

l'interdire et prevoir le châtiment des coupables.C'est fait.La

loi Fabius-Gaycisot fonct.ionne, et. les appareils idéologiques d 'Et

châtient les coupahles.Les commissions de discipline se rodent f

la punition .A ceux,encore nombreux.qui protesteraient contre

l'Inquisitinn,,l'argument dissuasif fut déjà formulé par Saint

Aug.;ii~;t.iri:"Ne te J.ai.c;:;e priis émouvnir par les supplices et les

châtiments infligés aux . . . adversaires de la vérité . . . . . Que leur

cause est affreuse ! Aussi leurs souffrances sont-elles sans

mérite"".L'argument est d'une finesse colossale.L'h6résie fait d

tort 5 1'Eglise.Dnnc.la vraie persécutée ,la vraie martyre,c'est

1'Eglise.Le persécuteur.c.est 1'hérétique.Leç organisations

pseudo-représentatives de groupiJscules juifs ne disent pas autre

chnçe:elles sont p e r s é ~ a ~ é e s par les révisionnistes,"négateurs d

la vhritG".Le paradoxe ne les inquiète pas.11 est même développé

avec un sérieux désopilant. .Mais la contrainte ne suffit pas. Elle

s'accompagne nécessairenient d'un enseignement.Saint Augustin

précise encore:"Si la force était utilisée seule,ce serait

blâmable,mais si elle est suivie d'un endoctrinement,elle devien

légitime~".L'endoctrinement se syçtématise:obligation de visionn

certains films dans 1'enseignement;demande du C R I F pour faire

financer par 1'Education Nationale des chaires d'histoire sainte

rle l a ~:eeoiirle ,311er.r- rnondial6i.A Lyon. 1 ' a v o c a t d e l a I.,ICRA i n s i :

: " 1 1 faut; c l M e c:hs.r:un se f a s s e 4 d u c a t e u r . E t c . . .

Un cyc:lr rle t . o l 6 r a r - 1 ~ ~ . c,: ' ac t iéve soilc; nos y e u x . Les

d i i f . ic inn; i i r .eç d e kt1401 0pi.e p e ç t . è r e n t t.ou.jours c o n t r e

1 ' i n d i f f é r e r i c e r e l i g i e u s e e t ninrale d e s E t a t s . C e s dol6anceir; sor

r e p r ~ s ' E ? L ; au.i o~.ir.d ' tiu i. p3.r cl 'ail t r e s g r o u p e s . I,e C R I F a p p e l l e a u x

~r~ridiininat;ior1s, 311 ric!ir i c l i c : i n t e r s t s ~;~. iprêines de 1 ' hnrnme . L ' E g l i s f

:3. ,l ,:. i ,- exip;ea ' ! . n n ; s t . r r que l ' ~ ~ t , o r j t , R pUt 8 r i g e r en r:Iél.it et,

F r s p p e r cle peinc; .~: raisann3blc2s . . . la. propagande d e d o c t r i n e s

hét .érndnxes.El .1e nu:>si p a r l a i t . au nom d e s i n t é r ê t s suprêmes d e

1 ' tioniiiie . l e MHAP, ç ' a f . 'Fi~:nia~~t . n iob i l i s4 ccintre l e s " f a l ç i f j.ca.t.eurr - d e 1 ' t i i s t o i r e . rer.lr.yrid saris :iiriagiri%.t:iljii l e t,li&nie @ c u l 6 du (levu

s a c r e cle 1 'EgF)'lic:e cinns sa. 1ilitt.e r-liff i c i l e c o n t r e " l ' e s p r i t

rn:i.l. i r i " : l e deniuri . Je ~:eri(st.iveau d ' u n d i . s c c ~ u r s i n t . o l e r a n t ut. i l ;.se

a?-giinierits rle I ' i n t . c ~ l . é ~ a . n c e rnonol:,tiéiçte. I l ne pei.it, en ê t r e

aut.remerit .Pour cleisx r a i s o n s : l a s o c i e t é d u s p e c t a c l e r é i n v e n t e

m i r a c l e s e.t. l e rnei-~v~'i . l lr jux ; e l l e f a i t , d i s p a r a î t r e 1 ' e s p r i t l o g i f

e t l a c r i t i q u e incl6pendante. Les c o n d i t i o n s n é c e s s a i r e s 8.u r e t o i

d e 1 ' i n t o l é r a n c e s ~ n t a i n s i p l e i n e m e n t r é a l i s é e s

1 C i t é d a n s : P i e r r e Chuviri : c h r o n i q u e d e s d e r n i e r s p a ï e n s . F a y a r d . L e ç b e l l e s l e t t r e s . 1 9 9 0 . p . 1 3 6 . 2 J .Freund : D r o i t et. c o n f l i t . D a n s : p o l i t i q u e et,

i n i p c l i t i q u s . o p . c i t . . . p . 3 1 6 . 3 Car1 S c h m i t t : Du p o l i t i q ~ e . P a r d è s . 1 9 9 0 ~ ~ ~ ~ 6 2 . 4 R . J O L Y : O r i g i n e s e t é v o l u t i o n d e 1 . . i r i to l i . rance c a t h o l i q u e . Edi t i o n s d e l '1.iniversit ;é d e B r u x e l l e s . 1986 . p . 5 3 .

Op . C i t . p . 5 5 G O p . C i t . p . 5 7

3 e r n a r d l e C l a i r v o y a n t .

L.". GiAF'IA DE BELGRADE

Depuis le (re)début de la guerre civile serbo-croate, et de jours en jours, les nouvelles nous parvenant de ce qui n'est plus la Yougoslavie ne font que conforter nos plus noires présomptions d'hier. Bien sûr dans tous conflits, et plus particulièrement dans une guerre civile, aucun parti n'est exempt de brutalités et d'exactions diverses. Mais force demeure de constater la triste excellence des Serbes dans la haine et la violence. La vieille tradition du coup de poignard dans le dos, du fanatisme fourbe connaît un regain sans pareille. Ils ne cessent de proclamer que cette guerre est une guerre d'extermination ethnique. Mais toujours à leur égard, la comnunauté internationale fait montre d'une compréhension et d'un laissez-aller défiant toute réflexion. Mais si l'on s'efforce de connaître le dessous des cartes on trouve quelques faits venant singulièrement éclairer cette bienveillance qui n'apparaît plus si surprenante.. .

A la lumière des événements de ses dernières années dans ce qui fut la Yougoslavie, la responsabilité du gouvernement des Etats-Unis apparaît éclatante. N'oublions pas la visite du secrétaire dlEtat américain James Baker qui, à l'issue de sa visite du printemps 1991 à Belgrade, déclara que son gouvernement approuvait pleinement l'existence d'une Yougoslavie unitaire. On retrouva la même attitude durant les discussions portant sur le droit à la libre disposition d'eux-mêmes des Croates, des Slovènes et des Bosniaques. Là encore, les USA conservèrent une attitude des plus négative et Washington reconnu l'indépendance de ces trois Etats bien après que ne le fit la Communauté Européenne.

La seule ambassade américaine de la région se trouve toujours à Belgrade. On sait parfaitement que le Haut Comnandement de la trsitement célèbre '~rmée Fédérale oug go slave' était en étroite liaison avec le régime de Slobodan Milosevic (à l'heure actuelle, nos informations ne cdds peiii;=;J'Er,i pas d'&ÿ"qüsy cd qu'il sr, est zvec ls fioddrâu prtini.eï ~ir,iii~re serY& % i l ~ r , ~ ~ ~ 2 ~ )

On discute beaucoup sur les motifs expliquant cette attitude étrange des USA. existence d'un important lobby serbe est bien connu à Washington. Le nombre des Serbes ayant émigré là-bas est important et nombreux parmi eux possèdent des fonctions élevées soit au sein de la CIA soit au sein du Département dlEtat. Il faut également constater le rôle toujours sympathique des Serbes dans la littérature, et avant tout dans les romans comme ceux de Paul Drury, aux USA. Les Croates, quant à eux, n'ont jamais atteint à un tel nombre et n'ont jamais obtenu de fonctions proches des allées du pouvoir.

Mais celà ne suffit pour éclairer la ligne politique de ce pays. On doit comnencer par appréhender qui la détermine et quel est le motif principal de cette attitude. Tout d'abord, il ne faut pas perdre de vue les intérêts économiques unissant des personnalités américaines avec des entreprises serbes. Ensuite, il y a une autre puissance secrète qui aide énormèment la Serbie et dont pratiquement personne ne parle : il s'agit de la PlAFIA DE BELGRADE. Derrière l'administration américaine et surtout dans les médias, on trouve des 'gourous', des homes qui déterminent le contenu de celles-ci. Ils se situent au centre gauche et surtout au-dessus des critiques. Ce qu'ils disent sont des dogmes que l'on ne discute pas. Ils possèdent une influence politique surdimensionnée. Ils se trouvent comne chez eux dans les services étatiques, jouent un rôle très important dans les universités et dans les associations.

Nous allons vous parler de l'un d'eux : il s'agit du diplomate américain George Kennan, amabassadeur durant de longues années à Belgrade. Ses publications ont grandement influencé la politique étrangère de son pays principalement depuis qu'il a abandonné ses fonctions diplomatiques et qu'il est devenu Conseiller à l'université de Princeton. Parmi ses disciples se trouve, par exemple, le trop fameux Sonnenfeld qui, par son plan, empécha la déstabilisation de l'URSS et permit le maintien de lrImperium russo-conanuniste.

Kennan est une personnalité marquante. Il a crée,au sein du Département dlEtat,une école de diplomates qui,aujourd'hui encore, dispose d'une énorme influence. Et effectivement tous les repré- sentants des U.S.A. à BELGRADE sont des créatures de Kennan. comme par exemple Pech ou Scbuefel. Ils utilisent leur influence à la réalisation de la politique Kennan. Selon lui , le problème de l'ancienne Yougoslavie peut seulement se résoudre dans son unité et par un renforcement de la prépondérance serbe. Pour celà, Kennan et ses portefaix cherchèrent constamment à soutenir les Serbes malgré l'irrépressible besoin de liberté exposé par les autres nations sous leur joug. Ils ont constament soutenu les successeurs de Tito; leur politique était axée sur Belgrade et servait uniquement le centralisme yougoslave ou plus excatement serbe.

Ce qui caractèrise la diplomatie américaine dans cette région, c'est sa totale ignorance des réalités historiques, géographiques, ethniques et religieuses. Pour elle tous troubles provoquerait un retour en force de la Turquie. Mais ils ne prennent pas en compte le fait que les Serbes étaient déjà très forts durant l'occupation turque contrairement aux Croates et encore plus aux Slovènes. Pour elle également les Croates et les Slovènes sont des 'nazist parce qu'ils refusèrent le régime de Tito. Pour Kennan, seule une réforme économique permettra de fondre tous ces peuples dans un Etat centralisateur et niveleur.

Aujourd'hui, la politique de la Mafia de Belgrade est un incessant appel à la guerre civile. Pour elle tous les peuples de l'ex-Yougoslavie et principalement ceux qui réclament leur indépendance, comme les Croates ou les Slovènes, sont des ordures. Sentant qu'ils perdent de leur capital de sympathie de par le monde, celà explique leur aigreur et elur immuable soutien pour la Serbie/Monténégro. Il est instructif de savoir que ce groupe se compose de diplomates et d'"experts" en politique étrangère.

-11s .- skfforcent-sans.. arrêt _de freiner toute _aide aux Croates, Slovènes et Bosniaques et d'insinuer au gouvernement US que son intérêt se trouve dans le continuel pourrissement de la situation. Le droit des peuples à la libre détermination n'est pas pour eux une raison suffisante. La guerre doit continuer et, s'il doit en être ainsi, eh bien, les populations civiles 'ennemies ' souffriront.

Cette ligne a de grandes chances, dans le Département dfEtat, où l'on ignore tout de l'ancienne Yougoslavie, d'être suivie. Il serait grand temps pour les Européens, qui en connaissent beaucoup plus sur ce pays que les USA, de pratiquer une politique énergique. On ne doit pas attendre de Washington, dans cette question, de bons conseils et encore moins de soutien pour réaliser les conditions d'une politique de paix durable.

Le I o août 1992. Michel HLK;IN

P.S. : A l'éclairage de l'Histoire, il n'est pas permis de douter de l'existence de camps de con- centration serbes pour les populations civiles croates ou bosniaques se trouvant sous leur joug. On les connaît et que fait-on.. . RIEN ! Occupons-nous des camps du temps présent.. .

ONZE NOVEMBRE 1992...

Quelle que soit l'opinion portée sur le Naréchal Pétain, il nous a paru bon de Vous présenter cet écrit se rapportant à lui au cours d'une banale tournée d 'inspection durant la Grande Guerre.

Cet extrait provient du numéro 4 de la nouvelle revue historique trimestrielle : "ENQUETE SUR L'HISTOIRE" dirigée par Dominique Venner. Ce numéro présente un- dossier complet consacré à Philippe Pétain. Divers auteurs de tous horizons en dressent un portrait tout en nuance, dégagé des partis pris partisans.

En ce soixante quatorzième anniversaire de la fin d'une guerre atroce qui devait être la dernière, il nous semble opportun de rappeler la tragédie qu'elle représenta - comme tous les conflits - pour tous les cobelligérants Poilus ou Landser ... On ne peut rester insensible face à un tel témoignage. Sa briéveté, sa simplicité suffisent pour exprimer cette horreur : le désespoir

... d'un être

La même revue diffuse (nous la reproduisons également) une photo sur laquelle on peut voir le général Pétain saluant une colonne de prisonniers allemands. On se prend à regretter de tels temps où la haine n'aveuglait pas les adversaires. ..

Quelle que soit la forme future de l'Europe, souhaitons que plus jamais sur un lit d 'hôpital un jeune soldat demande s2. , . mana".

Pour le 11 novembre, Michel HUGIN

. . . - . . . . . . * .- - ... - ...... -. . . . . , :. . . . . .. a lnsoectant un iour un hooital de

. . . . - - --.:Le" - I ; r - - - ~ ; r ~ ~ . > , . ~ ~ . . ~ ; - - ~ ~ - ,&<. . . . . . I. .. ............... . . . L m - - - -----., ---.-. - . . . ..-... 5 - ,;c, ~ y . ~ : ~ ~ y ? < . ; ~ - -: <.y.::.=--.. --.- ..- -

m. - - - . .n, n, . . . . . . . . ..r ...,. , .,.y:'=: .' - Le général ~étia?n~&an$diipiisonnt~n &mamis, hommage chevolok~que . , ou cowagc . . . . . . . malheureux.

premiére Ilgne, Pétain avise un soldat tout jeune, aux yeux fiévreux, dont un énorme pansement enveloppe la poitrine, et qul agite fablement la main audessus de son drap, comme pour appeler ie visiteur. Sur un coup d'œil interrogateur du général, le médecinctief lui glisse :

a - Dlxhuit ans, les deux poumons troué& aucun espoir.

PI Le commandant en chef s'approche du blessé dont les traits s'éclairent d'un pauvre sourire :

a - Que desires-tu, mon ami, puis-je faire quelque chose pour toi ?

-Je voudrais ... Je voudrais voir ma maman, dit l'enfant d'une voix haletante.

n - TU la verras, je te le pr&ets. Et, se tournant ven son ofiicier

d'ordonnance : n - Prenez note de l'adresse.

Télégraphiez à la mère. Ordk à toutes les autorités de la laisser passer. Me rendre compte. n

COLONEL H. CARRÉ