Dossier production documentaire Récif Artificiel

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1 Les rénovateurs de la planète. Un documentaire de Guillaume Allaire CHRISTIAN DIAS PRODUIT PAR

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Les  rénovateurs  de  la  planète.  

Un  documentaire  de  Guillaume  Allaire    

CHRISTIAN  DIAS  

 PRODUIT  PAR  

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Pierre. Rabhi. “On se demande souvent quelle planète nous laisserons à nos enfants. Demandons-nous aussi quels enfants nous laisserons à la planète !

L’école a un rôle essentiel à jouer pour les sensibiliser au respect de l’environnement“.

Ce projet filmique et pédagogique met en scène les avancées en terme d’éco-conception d’infrastructures maritimes centré sur les habitats artificiels pour améliorer la résilience des écosystèmes marins et répondre aux défis du changement climatique. Réalisé courant 2015, Les Rénovateurs de La Planète est un film documentaire présentant la démarche pionnière d’un groupe d’enfants élèves des classes de CM1, CM2, collèges, impliqués dans l’éco-conception d’infrastructures maritimes et de récifs artificiels autour des zones portuaires. En aval de ce film, une plateforme interactive permettra à ces jeunes, mais aussi scientifiques, universitaires, et à la société civile, d’échanger et d’agir autour de ces solutions concrètes de lutte contre le changement climatique. Ce film montre les réalisations en cours et l’intérêt de nos enfants qui seront bientôt porteurs de ce projet environnemental. C’est cette dynamique entre les générations qui porte toute cette l’histoire.

Les  rénovateurs  de  la  planète  Film  documentaire  de  52’  

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P 4 Projet - protagonistes du film

P6 Digital et connecté

P29 L’auteur-réalisateur

P30 Note d’intention de l’auteur-réalisateur

P32 Annexes pédagogiques

P37 Devis prévisionnel

P38 Planning prévisionnel – Livraison du programme

P39 Liste intervenants de la production

P40 Lettre intérêt diffusion TV

P41 Contacts

 

 Teaser  du  film  :  

https://vimeo.com/123226739                        

SOMMAIRE  

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` Résumé L’éco-conception d’infrastructures maritimes et récifs artificiels est une démarche pionnière de lutte contre le changement climatique. L’élévation du niveau moyen des mers, l’érosion côtière, la perte d’habitat, l’élévation de la température et acidification de l’eau, sont des changements globaux sur le milieu marin. Ils constituent autant de défis à relever dans les décennies à venir pour assurer la sécurité et la pérennisation des populations côtières. Qu’il s’agisse de digues de protection contre les inondations, d’aménagements de régulation de l’érosion, de récifs artificiels ou encore d’équipements d’exploitation d’énergies marines renouvelables, les infrastructures maritimes et les aménagements côtiers tiennent une place cruciale dans notre stratégie d’adaptation à ces changements. Parfois déconsidérés pour les impacts qu’ils peuvent générer sur les écosystèmes marins, ces ouvrages sont cependant de véritables opportunités de développement de biodiversité… à condition que cet objectif soit intégré dès leur conception. Depuis quelques années, scientifiques, ingénieurs et donneurs d’ordre repensent notre manière d’aménager les côtes afin de donner aux aménagements maritimes de véritables fonctionnalités écologiques et favoriser ainsi la résilience des littoraux. Si cette démarche s’exprime aujourd’hui au travers de quelques initiatives pilotes, elle constitue sans aucun doute une des formes très concrètes d’adaptation aux changements climatiques de demain. Ce projet, au travers d’un film support, vise à informer la société sur cette nouvelle approche de conciliation entre aménagements et maintien de la biodiversité et à sensibiliser les parties-prenantes aux enjeux d’éducation des générations actuelles et futures.

Un film documentaire pour informer et mobiliser :

Jeunes, étudiants et élus.

PROJET  

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Ce film documentaire de 52 min fait intervenir l’ensemble des parties prenantes de cette démarche d’aménagement durable des fonds marins : scientifiques, ingénieurs, associations environnementales, donneurs d’ordre, constructeurs. Les jeunes, qui seront demain porteurs de cette approche environnementale originale, sont au cœur de ce film. Ecoliers, enfants plongeurs, lycéens issus de filières techniques, élèves ingénieurs partagent leurs imaginaires, interrogations et propositions avec toutes les parties prenantes. Cet échange, ce transfert de connaissances multi générationnelle permet d’éclairer le spectateur sur la pertinence de cette rénovation des écosystèmes marins. Qui plus est, ce film présente aux jeunes générations différents métiers et moyens d’action concrète pour rénover la planète. L’association de personnalités reconnues telles que : Marion Cotillard, Nicolas Hulot, Hugo Verlomme, Jean-Louis Estienne, M. Robert Calcagno, souligne l’importance et l’intérêt de cette démarche d’aménagement. Les experts techniques porteurs du projet, universitaires, ingénieurs, constructeurs interviennent pour présenter les étapes clef de cette démarche, son histoire et ses enjeux conceptuels et constructifs. De l’amélioration des connaissances sur les écosystèmes marins aux contraintes techniques et financières d’intégration dans un projet d’aménagement, le film zoom sur des projets de recherche et des réalisations industrielles. Enfin, les entretiens avec les gestionnaires et la société civile mettent en exergue les attentes des bénéficiaires. Ce panel d’intervenants présente donc cette approche d’éco-conception des aménagements marins et démontre l’effervescence et la mobilisation intellectuelle, technique, scientifique et politique pour ces solutions de lutte contre les changements globaux. L’immersion visuelle, au sein des écosystèmes marins, et l’association d’images de synthèses apportent au documentaire des points de vue spectaculaires, marquant fortement le spectateur. Ce film présente donc une aventure humaine et technologique. Il s’adresse aux jeunes générations et à l’ensemble de la société civile, scientifique et politique pour questionner et promouvoir ces projets d’éco-conception des aménagements maritimes. Il a vocation à être diffusé sur des canaux français et internationaux pour toucher un large public.

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Un forum d’échange autour d’un aménagement durable

des fonds marins. Au-delà de ce film, le projet comporte la création et l’animation d’un forum interactif sur l’aménagement durable des fonds marins. Un réseau de scientifiques, universitaires, constructeurs, aménageurs, donneurs d’ordre apportent un éclairage sur la mise en place et l’amélioration de solutions concrètes d’ingénierie maritime écologique. Au cœur de ce dispositif, un module d’observation vidéo permet de suivre l’évolution de la colonisation de ces structures. Ce site internet à disposition des élèves et des étudiants, regroupe les innovations et les meilleures réalisations. Des catégories pédagogiques permettent d’aborder ces contenus en fonction des classes et des niveaux concernés sur un portail Internet.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DIGITAL  ET  CONNECTÉ  

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Les enfants plongeurs d’un club en Ile de France découvrent les habitats

artificiels marins au cours d’un entrainement en piscine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Villeneuve la Garenne, Piscine Municipale Quel décor anachronique que ces grandes barres d’immeubles qui défilent derrière la vitre de notre véhicule pour aller découvrir un projet de récif artificiel marin. Dans cette ville cosmopolite, un groupe d’enfants membre d’un club de plongée, se préparent au bord du bassin. Le but de cette soirée d’entrainement, appréhender l’architecture particulière d’un habitat artificiel marin, ils vont découvrir en piscine, dans leur club, des éléments préfabriqués destinés à être implantés en mer. Derrière le masque les regards sont curieux ils tournent autour des objets posés au fond du bassin.

LE  FILM  

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Ils jouent avec, manipulant les formes sous l’eau. Pour la première fois, ils découvrent des éléments techniques conçus en “Bio-mimétisme“ pour rénover notre littoral et faire revenir la vie dans les fonds désertés. Une discussion s’instaure sur le bord du bassin devant l’Oursin Diadème, la roselière, les briques de matériaux biogènes, qui passe de mains en mains. » Eric Truchot, président du club de plongée Villeneuve 93 qui encadre ces enfants, dirige l’expérience. « Nous voulons par cette expérience participative impliquer et motiver ces enfants plongeurs. Leur faire savoir que au delà des informations catastrophiques sur l’évolution du climat, des gens cherchent des solutions. Informer nos jeunes plongeurs des potentiels de métiers liés à cette vaste entreprise, leurs proposer de participer dès maintenant à cette perspective d’avenir, les impliquer dans l’éco- conception est de notre responsabilité. Dans ce projet nous les accompagnons et c’est avec leurs mots et leurs ressentis qu’ils seront les relais auprès de leur camarades de classe pour porter le message.» Eric Truchot président du club AVG.  

 

Des pédagogues des classes primaires et secondaires se penchent aussi sur cette entreprise. Comment articuler le discours scientifique et technique dans une approche pédagogique pour tous les niveaux ? De quels types d’outils ont ils besoin pour donner aux élèves : La motivation et les contenus nécessaires aux travaux pratiques scolaires ? Comment les problématiques climatiques sont elles abordées dans les classes en 2015 ? Nous parcourons avec une institutrice le programme scolaire pour expertiser la place à donner aux informations sur le climat dans diverses matières.

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Un jumelage écologique entre deux villes pour monter le projet des enfants. Deux Maires soutiennent le projet, Alain-Bernard Boulanger & Jean-François Dieterich.

 

                 

Deux villes se rencontrent sur ce projet. Villeneuve la Garenne et Saint jean Cap Ferrat unissent leurs efforts pour accueillir le projet des enfants. Les enfants du club de plongée de Villeneuve la Garenne disposent de la piscine municipale pour mener leurs préparations et s’entrainer à la pose des habitats. La mairie de Saint Jean Cap Ferrat va permettre l’implantation de ces habitats artificiels dans la zone abritée du petit port de plaisance. Ces zones gagnées sur la mer, sont la cible des ingénieurs qui ont développé des nurseries artificielles pour petits poissons en mal d’habitats. Ce dispositif sera équipé de caméras reliées sur Internet pour suivre l’évolution de la colonisation. Ce signal vidéo expérimental est envoyé dans un premier temps dans les écoles qui participent à l’opération pour une période de test. A terme, cet outil pédagogique sera utilisable par tous les écoliers et élèves désirant mener un travail sur ces habitats artificiels. Ce site Internet sera l’outil incontournable pour s’informer et concevoir des cours et des exposés afin d’éduquer nos enfants sur une composante méconnue de l’évolution climatiques : la bande sous-marine de notre littoral. Pour la promotion du projet et pour assurer un contenu scientifique irréprochable, des personnalités prêtent leurs concours dans les étapes qui vont nous conduire à la présentation officielle du projet “Les rénovateurs de la planète“ lors de l’événement Paris Climat fin 2015.

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Des personnalités pressenties pour soutenir le projet.

 

                             

Marion Cotillard, Nicolas Hulot, Jean Louis Etienne, M. Robert Calcagno, Docteur Nardo Vicente, Sylvain Pioch, Hugo Verlomme, Nadja Vallaud Belkacem, Ségolène Royal. Ces personnalités vont être les passeurs d’idées entre le monde des adultes et nos enfants qui devrons assumer nos choix climatiques dans un futur proche. A travers des rencontres des discussions et même parfois en les accompagnant sous la surface de la mer, ils apportent un regard et un concours bienveillant à ce projet scolaire. La pertinence de leurs propos liée à une capacité d’écoute des questions permettra de créer le dialogue et d’établir un pont entre nos générations. Marion Cotillard, apporte sa contribution par un dialogue avec un enfant en bord de mer. Ensemble ils abordent l’avenir de notre planète avec nos craintes et nos espoirs. Ce dialogue en IN ou en OFF est le fil rouge de ce film. Il pose le rythme et permet d’enchainer les séquences. Le discours sans contraintes permet d’élever le propos du film dans une dimension où l’enfant et l’adulte peuvent échanger sur cette préoccupation mondiale.

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Nicolas Hulot, de par son expérience du terrain il échange avec les enfants sur l’urgence de nos actions grâce à des exemples concrets. Il apporte une réponse clair à des questions fondamentales sur nos actions individuelles qui s’inscrivent dans l’avenir. Homme de terrain mais aussi de médias il insiste sur le décodage des images télévisuelles et l’analyse des informations à travers les réseaux. Jean Louis Etienne, Depuis le début des années 90, Jean-Louis Etienne s’est attaché à donner une dimension éducative à chacune de ses expéditions. Les missions Antarctica, Erebus, Spitzberg, Banquise, Clipperton ont pour chacune d’entre-elles comporté un volet spécifiquement dédié à l’éducation. Au cours de ces dernières années, le développement rapide des technologies de l’information et de la communication a favorisé le suivi de ces missions en « temps réel », et offert aux équipes éducatives et aux élèves un lien exceptionnel et motivant entre l’aventure, la science et l’éducation. Entre science et aventure l’homme et les enfants vont pouvoir échanger avec des mots simples. Robert Calcagno est directeur général de l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco. Il se veut particulièrement investi dans la cause des océans. Il anime régulièrement des rencontres internationales sur cette question et s’exprime souvent en faveur des Aires Marines Protégées, de la préservation des grands fonds marins ou encore de la sauvegarde des requins. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation. A travers la visite guidée du centre océanographique, les enfants appréhendent le travail scientifique. Ils vont pouvoir mesurer la pertinence du projet avec d’éminents spécialistes. Nardo Vicente La Méditerranée, c’est sa passion. Spécialiste en biologie marine et plongeur. Il observe la mer depuis plus de 50 ans. De la récente station d’épuration biologique à la création du parc national des calanques, il admire les initiatives récentes qui tentent de préserver cet écosystème fragile. Ecologue convaincu, Nardo Vicente nous en dit plus sur l’état de la Méditerranée. Il accompagne nos jeunes plongeurs pour décoder le visible et l’invisible afin de mieux comprendre les mécanismes de colonisation en milieu naturel.

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Hugo Verlomme, Auteur de jeunesse, l’un de ses romans est devenu un classique, à la fois best-seller et enseigné dans les collèges, L’Homme des vagues, racontant l’initiation au surf d’un jeune citadin. Avec son site 123 Océan il aborde des sujets variés tournés vers le respect et une bonne approche de nos mers et océans. « Les enfants ont tous des tonnes de questions et une conscience aiguë des problèmes de pollution. En fait les enfants sont beaucoup plus radicaux et courageux dans leurs propos, que les adultes. Cela donne confiance. Ils trouvent que les adultes ne s'impliquent pas assez. » H.V Nadja Vallaud Belkacem et Ségolène Royal ouvrent la porte des ministères pour recevoir notre jeune équipe afin d’expliquer la volonté d’ouverture envers les jeunes sur les questions climatique au plus haut niveau de l’état. « L'éducation à l'environnement et au développement durable est une manière concrète de vivre les valeurs de la République et de mobiliser la jeunesse.» Les jeunes se posent des questions sur les filières professionnelles liées au climat. Quelle direction prendre pour orienter son parcours scolaire ? Plus largement, quelles sont les mesures liées au climat et à l’éducation qui seront proposées par l’état dans les années à venir ? Sylvain Pioch, est docteur en géographie et aménagement du territoire ainsi qu'ingénieur. Ses travaux de thèses, réalisés en partie au Japon, portent sur la restauration des habitats marins à l'aide de récifs artificiels et d'approches de gestion intégrée des zones côtières pro-actives. Il enseigne également à la NOVA Univeristy, et il intervient comme conseillé de l'académie des énergies renouvelables marines du Japon. Il apporte un éclairage scientifique et professionnel pour les informer des débouchés à l’échelle Nationale mais aussi Internationale.

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Les enfants plongeurs explorent les récifs en Mer dans le sud de la France.

A quoi ressemblent ces habitats naturels que ces spécialistes tentent de copier ? Les reconstituer, les imiter, est il si difficile ? J’accompagne nos jeunes plongeurs sur un récif de nos côtes, au rocher du Lion vers Juan les Pins. Nous allons apprécier ces formes multicolores suspendues au dessus des abîmes et découvrir ces territoires immergés à travers ces jeunes regards. Dans son aspect naturel, le récif abrite une quantité incroyable d’espèces vivantes. Une véritable citée sous-marine, bâtit avec ses étages bien hiérarchisés, ses voies de circulations et ses cachettes. Des variétés d’algues, de gorgones et de coraux habillent le récif d’un décor multicolore. Depuis la démocratisation de la plongée sous-marine de loisir, les jeunes plongeurs (dés 8/12 ans) sont aptes et formés pour explorer ces tombants peut profonds en toute sécurité. Avec les instructeurs du club, ils apprennent à aiguiser le regard derrière le masque, car chaque anfractuosité de la roche est utilisée pour pousser, se nourrir ou nicher. Tout autour les grands prédateurs attirés par cette concentration de nourriture sont à l’affut. Ils font offices de régulateur de la population du récif.

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De retour sur le bateau, les enfants échangent ce qu’ils ont vu avec le professeur Nardo Vicente Professeur Émérite d’études Océanographiques. Ce qu’ils ont retenu et compris de cette rencontre avec le récif. Certains comportements récurant sont les clefs d’une colonisation harmonieuse. C’est toute une logique que le scientifique expose avec de mots simples. Dans le carré du bateau, ils discutent entre eux. Sur le pont arrière les moniteurs préparent déjà l’équipement pour la prochaine plongée en compagnie de Nardo Vicente. Moment d’exception pour ces jeunes plongeurs.

                 

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Rénover le littoral : Les erreurs du passé    

Nos constructions sur la mer ont été réalisées au dépit du bon sens. Sur les surfaces lisses de béton, sur le front de mer du littoral aménagé, les premières formes de vie du récif ne peuvent s’accrocher. Notre littoral s’appauvri et les réserves halieutiques s’amenuisent. A qui la faute ? En France, dans les années 1960 à 1970, les grands programmes d’aménagement du littoral ont autorisés sur nos côtes des chantiers d’envergures qui devaient favoriser l’essor économique des régions côtières. Les témoins de cette époque, ouvriers de ces chantiers, décrivent le contexte dont il nous reste des images d’archives. Ces photographies jaunies montrent ces jeunes hommes manipulant les bétonnières et les fers pour bétonner le littoral.

« A cette époque les problèmes d’environnement n’étaient pas d’actualité. Nos objectifs étaient de bétonner au plus vite le littoral pour recevoir les grands navires de commerce et construire les routes du littoral. Nous étions alors en lutte contre la mer. Les tempêtes et les vagues détruisaient les chantiers. Nous avons imaginé une défense. Des Tétrapodes en béton immergés par milliers de tonnes, versés à la hâte pour briser les vagues au bout des digues et le long des darses.»

Daniel Dupé, ancien directeur technique du chantier de la Ciotat.

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Ces constructions sont immuables, figées à tout jamais dans le paysage de la côte. Encore aujourd’hui, ces surfaces lisses n’offrent aucun abri pour les juvéniles. Ils sont stériles et depuis des années d’immersion aucun poisson n’a pu coloniser les lieux, aucun micro organisme n’a pu se fixer permettant au substrat de coloniser les surfaces. Je promène ma caméra sous les eaux, devant ces tétrapodes immergés que nous ne voyons jamais. Le spectacle est édifiant comparé aux tombants naturels qui ont pu résister le long de la côte. La commune de Juan les Pins qui a immergée des pneus usagés par milliers en fait aujourd’hui les frais. Des colonnes de pneus attachés devaient faire office de récifs artificiels pour attirer et abriter les jeunes poissons. Avec le temps les fixations se sont corrodées et ont lâchées. Les pneus se sont répartit sur les fonds. Toute une zone du littoral est dévastée. Le fond ressemble à un vaste désert de pneus recouverts d’algues toxiques. J’accompagne en plongée les plongeurs mandatés pour évacuer cette pollution à la main. Le travail est titanesque, car les pneus alourdis par la vase sont si lourds, qu’il faut les remonter un par un. Il faudra des années pour en venir à bout. Hors de l’eau il faut prendre en charge le recyclage de ces déchets qui remontent à la surface.

                                                 

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Le constat de ces dernières années d’insouciance écologique est en passe de s’inverser. Laurent Ballesta plongeur cinéaste qui a accompagné Nicola Hulot lors des tournages de l’émission Ushuaia témoigne de ces multiples observations. « La Mer Méditerranée est souffrante mais pas mourante. Son bilan de santé est bien meilleur que celui de la Baltique ou de la mer du Nord. Son antidouleur? Une prise de conscience à la fois locale et nationale, économique et écologique. Les premiers bénéficiaires du traitement sont les herbiers de posidonies. Dès 1985, la France a mis en place des zones protégées pour enrayer leur disparition. Il était temps! Malmenées par les pollutions et les aménagements littoraux, ces plantes sous-marines ont été décimées : 30% en moins d’un siècle et jusqu’à – 95% dans le golfe du Lion. Sachant qu’un herbier repousse seulement de 2 centimètres par an, il va falloir des décennies pour retrouver les champs de végétation luxuriante. Or, cet écosystème est une manne pour les pêcheurs : 1 hectare rapporte jusqu’à 15 000 euros par an, comme les réserves naturelles et les aires marines protégées. Dans ces cocons surveillés (chasse sous-marine interdite, pêche limitée, fréquentation humaine contrôlée), les populations augmentent, les individus s’épanouissent et les naissances se multiplient. En particulier chez les poissons. Principal avantage : l’effet réserve déborde sur les zones limitrophes. Depuis la

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signature de la convention de Barcelone en 1995, la Méditerranée est donc sous haute surveillance, au-dessus et en dessous de la surface. La nouveauté? La notion de “paysage sous-marin” qui prévaut sur le reste. Toute initiative scientifique, comme la création de récifs artificiels, doit être à la fois belle et fonctionnelle. Alors, même si on est loin du paradis perdu de l’époque Cousteau, la grande bleue retrouve peu à peu sa beauté d’antan. Avec un impératif : poursuivre les efforts de ces vingt dernières années. » Plongeurs professionnels: Un métier, une école. A l’école des scaphandriers de Saint-Mandrier, les enfants rencontrent l’équipe pédagogique. Cette école les fait rêver. Ici les élèves apprennent les techniques particulières de la plongée professionnelle. Régulièrement ils mènent des séances d’informations pour sensibiliser les jeunes des écoles sur le nettoyage des côtes. Au cours d’une journée portes ouverts, les jeunes plongeurs vont suivre l’activité des scaphandriers au cours d’un nettoyage des fonds marins. Ils vont ensuite visiter les locaux de cette école pas comme les autres et discuter avec les enseignants sur les débouchés professionnels. Ils présentent leur projet de rénovation aux enseignants. Ensemble ils vont planifier l’installation subaquatique et répartir les rôles.

                               

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Créer des zones protégées pour les juveniles En temps normal 90% des alevins de poissons n'atteignent pas l'âge adulte du fait de la prédation. Ces nurseries artificielles vont augmenter les chances de survie des juvéniles de cette zone exceptionnelle pour la flore et la faune marine. Composées de structures de tailles et de formes différentes pour s'adapter aux différentes espèces à sauvegarder, elles sont immergées en faible profondeur. Ce projet bénéficie à la fois au milieu naturel et aux pêcheurs aux petits métiers dans une optique de gestion de la ressource halieutique et de reconstitution des fonds marins Mais au delà de la théorie, le contact physique est important pour les enfants. Nous les invitons dans une fabrique à récif pour toucher et s’approprier l’étrange objet. Il faut bien faire comprendre les mécanismes architecturaux afin d’apprécier et d’anticiper des enjeux. Quel est l’objectif ? L'empilement de blocs de béton n’est pas la seule solution pour recréer un support de vie. Une gestion du milieu par anticipation est nécessaire avant l’arrivée des occupants. Si les poulpes et les congres, grands prédateurs, côtoient de trop prêt les petits sars, loups et daurades qui croient y trouver abri, le récif deviendra le théâtre d’une guerre sans merci au profit des plus forts. L'éco-ingénierie consiste alors à organiser des habitats pour répondre aux besoins d'un écosystème local bien répartit : Les petits dans des zones abritées peu profondes, les grands dans des cavernes à leur taille, les carnivores ici, les brouteurs là, tenir compte de ceux qui aiment la lumière ou l'ombre, l'eau calme ou plus agitée, les besoins des femelles qui pondent.  

                 

                     Le  port  de  Sète                                                Les  algues  et    les  oursins  en  bio  mimétisme    

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La société française SEABOOST basée à Montpelliers, à développer l’implantation de récifs sur les côtes. Ces ingénieurs ont développé des solutions de récifs artificiels totalement innovants, tant sur les matériaux constituants que sur la recherche de formes. Des solutions originales proposent d’habiller dans un premier temps les surfaces lisses des zones portuaires afin de créer des zones propices aux juvéniles. La Roselière, les Oursins, sont des structures artificielles placées dans ces zones abritées. Elles reproduisent par bio mimétisme les conditions idéales pour une première fixation des micros organismes, apportant de ce fait une nourriture et des cachettes pour les petits poissons. Dans un deuxième temps, c’est l’ensemble de l’édifice portuaire qui devra être aménagé dans ce sens grâce à une ingénierie biogène. Les matériaux de construction doivent être adaptés pour répondre à cette mission : Attirer les femelles qui pondent, fournir une nourriture abondante, et proposer des abris pour les juvéniles. C’est dans cette optique que la société SEABOOST a inventé ce matériau Biogène. Une formule de béton sans fers dont les constituants incorpore des coquilles d’huitres pour la porosité et des fibres pour la solidité. Nous suivons la fabrication de ce béton innovant. Pourquoi cela fonctionne t’il si bien ? A ce jour, la réponse n’est pas évidente. Seule l’observation sur le terrain montre la pertinence de cette invention. L’équipe Française qui a mis au point cette formule nous donne des éléments de compréhension. En plongée sur le site expérimental d’une zone portuaire, nous pouvons constater la pertinence de l’aménagement. Dans la Roselière, la répartition des espèces s’organise naturellement et déjà les colonies ont élues domiciles dans cette forêt artificielle subaquatiques. Pour les ingénieurs, c’est déjà une grande réussite. Ils nous expriment leurs visions pour l’avenir. « La vision futuriste de ces espaces de vie sous-marines à perte de vue montre l’espoir que nous plaçons dans cette entreprise. Nous commençons à peine à coloniser l’espace subaquatique. La technologie pour l’exploration sous-marine ne cesse de se développer. L’activité humaine à ces faibles profondeurs ouvre un champ d’action très prometteur. La ferme subaquatique n’est déjà plus une idée en l’air mais une réalité tangible. Le récif artificiel doit répondre à plusieurs besoins urgents, mais faire revenir la vie demande du temps. Aller plus vite que le temps habituellement observable en milieu naturel est l’enjeu actuel. »

Mr Matarèche Ingénieur Seaboost  

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La recherche des nouveaux matériaux

Ces jeunes ingénieurs planchent sur un matériau très novateur, à savoir un béton mélangé à des débris de coquilles d'huîtres et de moules. Le but : accélérer la colonisation naturelle du module par les micro-organismes, favorisant ainsi la fixation et la colonisation d'algues et d'animaux filtreurs. Ces matériaux dit “Biogènes“ sont la clef pour favoriser une bonne colonisation de ces structures artificielles. Sylvain Pioch, Mr Matarèche, Sont deux spécialistes des matériaux dits Biogène. Ils nous accompagnent au milieu des seaux de ciments et des résidus de coquilles d’huitres pour révéler les secrets de cette formule qui attire la vie. Un atelier est mis en place pour que les enfants réalisent une forme grâce à ce matériau bio attractif. Le module construit en modèle réduit sur les bases des structures développé avec ces nouveaux matériaux sera immergé dans notre zone test d’observation pédagogique.

                                             

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Au sein de l’assemblée Nationale nous organisons une rencontre entre les enfants et les élus, qui ont aujourd’hui placés ce sujet au centre du débat. M. Laurent Piermont, président-directeur général de CDC Biodiversité Extrait de la séance du 5 novembre 2013 « Il y a un consensus sur l’enjeu de la biodiversité ainsi que sur son érosion. La France constitue, dit-on, le cinquième point chaud de la biodiversité mondiale, ce qui est préoccupant compte tenu des relations entre les écosystèmes et les êtres humains. Cet enjeu a été réaffirmé à plusieurs reprises, notamment par le Président de la République et lors des dernières conférences environnementales ce qui a donné lieu à la mise en place de la stratégie nationale pour la biodiversité. Il s’agit de parvenir à concilier développement économique et respect des écosystèmes. Compte tenu de l'implication de nombre de ses métiers sur ce point et de l’expérience de ses filiales Société Forestière et Egis, la CDC a créé en 2006 la mission MEB afin de réfléchir aux actions possibles. Au-delà de sa contribution aux débats sur la biodiversité, elle a été la première en France et je crois la seule pour l’instant à signer la déclaration du capital naturel à Rio en 2012 ; elle a créé la filiale CDC Biodiversité et décidé de mettre en place une stratégie de la biodiversité pour l’ensemble de ses métiers. La biodiversité constitue en effet un sujet transversal, dont tout le monde doit s’imprégner, et donner lieu à des opportunités d’activité économique et à des leviers de transformation pour les organisations, notamment dans les secteurs de l’énergie ou du numérique. Dans nos métiers financiers ou d’investisseur, d’aménageur ou touristiques, nous réfléchissons donc à l’introduction de critères dans ce domaine. » La démarche des enfants qui s’intéressent à cette question nous pousse à poser des questions sur l’éducation et la formation des jeunes générations pour les préparer à ces métiers spécialisés.

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Quelles sont les filaires de formations ? Comment intégrer ces technologies dans l’éducation ? A l’aube de l’événement Paris Climat, quels sont les projets d’information et les programme pédagogiques prévus ? Nous poussons la porte de notre ministre de l’éducation Nationale pour recueillir ses impressions sur ce sujet. Au plus haut niveau de l’état ces questions sont au cœur des préoccupations. Notre ministre Najat Vallaud Belkacem invite les enfants dans son ministère pour prendre connaissance du projet, débattre et répondre aux questions portant sur les aspects pédagogiques liés au climat. Le soutien et l’intérêt de la ministre affirment la prise de conscience de l’importance d’une éducation des enjeux climatiques dans la vie scolaire.

                                                         

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La pose de ces objets artificiels permet une meilleure compréhension du comportement mécanique et biologique dans ces zones portuaires. Les enfants vont participer à l’accrochage des Oursin et des roselières sous les pontons. Pour bien comprendre le protocole d’installation, ils vont dans un premier temps s’entrainer dans un bassin (Fosse de plongée) dans laquelle nous avons installer une réplique des infrastructures portuaires. Avec l’aide de scaphandriers d’ingénieurs, et des encadrants de leur club, ils vont participer aux ateliers de montages et d’installation. Pour eux cela reste un jeu qu’il aborde avec curiosité et joie. Les parents sont invités à participer. Le montage, des Oursins et des roselières, devient une activité tangible pour ces jeunes plongeurs. Cela permet de mettre en perspectives la réalité de ces métiers d’avenir tournés vers la rénovation écologique de nos territoires marins. Autour du bassin des groupes se forment pour préparer l’installation. Ce travail préparatoire permet de mesurer les compétences nécessaires dans tous les domaines. C’est un travail d’équipes. Première étapes la présentation du plan de travail et la répartition des postes. Les modules Diadème sont préparés sous le contrôle des ingénieurs de la société SEABOOST. Ils sont assemblés comme des jouets pour géants. Nous découvrons les différents modules. Notre regard se porte sur les particularités des formes et des textures. Des experts biologistes expliquent la pertinence des recoins et caches pour les futurs habitants. L’attention est portée sur le choix de l’emplacement en fonction de la profondeur et des courants.

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L’analogie est faite avec les constructions terrestres. L’altitude, le vent, l’orientation sont importantes. Sous la mer les choses sont un peut semblables, du moins assez pour comprendre que le choix de la zone d’implantation n’est pas le fait du hasard. Les courants porteurs de plancton, le dépôt des sédiments qui provoquent l’envasement, la houle et la contre houle qui peut détériorer la construction, sont autant de facteurs qu’il faut anticiper pour implanter un récif artificiel dans une zone portuaire. Le travail de pose peut commencer. Avec l’aide d’un scaphandrier chevronné, les enfants accrochent et fixent les structures. En plongée le temps est compté. Les gestes sont précis. Ils ont été répétés sur le bord du bassin un peut comme ces parachutistes qui préparent des formations acrobatiques sur terre. Le bassin prend des allures de chantier avec toute l’effervescence des jeunes plongeurs fortement impliqués dans ce projet. Le travail définitif d’implantation dans un port de la côte Méditerranéenne peut commencer.

C’est dans le port pittoresque de la côte Niçoise, à Saint Jean Cap Ferrat, que les enfants et les instructeurs rejoignent les spécialistes du travail subaquatique. Durant les plongées ils vont pouvoir participer avec les scaphandriers à la pose des Oursins, des Roselières dans l’infrastructure portuaire. Cette zone est choisie pour la qualité des eaux de mers et l’abri naturel du port qui offre aux juvéniles des conditions idéales pour se développer. Les pontons sont des endroits protégés propices à la pose des Oursin. La municipalité participe activement au projet et facilite l’installation des caméras sous-marine qui vont suivre en temps réel la Bio-attraction de l’installation

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L’implantation des habitats artificiels en mer Dans le site portuaire de Saint Jean Cap Ferrat les préparatifs sont en cours pour accueillir le groupe d’enfants plongeurs. Ils sont assistés par des plongeurs professionnels, le club de plongée local, l’association SOS Grand bleu, et les représentants de la mairie. Cette délégation tend à montrer qu’ils ne sont pas seuls face à cette vaste entreprise de rénovation de la planète. Leur entreprise s’inscrit dans un schéma où toutes les initiatives ont un impact. C’est le message délivré par le comité d’accueil. Le choix du ponton qui recevra les oursins Diadèmes suspendus, la bande de quai lisse pour la roselière, et les rochers de la digue sont indiqués par les autorités portuaires. En plongée les enfants participent activement au chantier, accompagnés des instructeurs du club. Acheminer un habitat, marquer un emplacement, fixer les élingues, autant de gestes répétés en bassin qu’ils exécutent maintenant avec dextérité. Puis vient la pose des caméras 360° qui permettront le suivi de la colonisation et qui marque la fin du chantier.

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Dans les locaux du port, l’instant est solennel. L’image apparaît sur les écrans de contrôle. Les doigts des jeunes scrutent sur les écrans tactiles tous les recoins de la zone équipée. Déjà des poissons curieux viennent explorer les habitats. Pour tous les acteurs qui ont participé au projet, la joie des enfants est partagée. Le soir dans les chambres, certains scrutent encore le fond marin, profitant des dernières lueurs du jour sur des tablettes connectées au projet. Etre en contact direct avec la réalisation provoque une satisfaction et une fierté certaine au sein du groupe. Surtout le sentiment d’avoir accompli une action positive dans l’immensité des tâches liées aux changements climatiques. Ils garderont ce souvenir en grandissant et pourront échanger sur ce thème avec des camarades. Certains d’entre eux expriment déjà le souhait d’orienter leurs études pour s’inscrire en tant qu’acteur professionnel dans la lute face au réchauffement climatique.

                                 

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 Les enfants d’une classe découvrent leur récif artificiel sur Internet

Cette vision en directe, de l’évolution des habitats artificiels, est proposée aux élèves des classes en concertation avec l’équipe pédagogique. Les enfants découvrent le dispositif qui permet, grâce aux caméra 360° immergées, de ce déplacer visuellement aux milieu des poissons et de suivre en direct la colonisation jours après jours. Dans des classes d’écoles à la rentrée 2015, la surprise est de taille, le projet des enfants figure grandeur nature dans le milieu naturel et ils peuvent voir en direct sur l’écran de la classe. Avec les professeurs ils développent le travail scolaire avec cet outil pédagogique. Les premiers poissons qui colonisent l’habitat sont identifiés et ils connaissent déjà le nom de chacun. Les enfants réalisent que leur œuvre est maintenant une réalité, un lieu de vie pour la faune aquatique. Ils font maintenant partie du cercle des rénovateurs. Une satisfaction qu’ils vont porter en grandissant. Un message d’espoir qu’ils vont disséminer aux grès des rencontres, comme ces particules marines qui portées par les courants s’accrochent aux rochers pour faire naitre une nouvelle colonie sous-marine, cette prochaine génération qui arrive communique déjà à la vitesse des réseaux. Ils nous renvoient à nos propres responsabilités. En fait, ce sont eux qui brandissent le drapeau de la rénovation planétaire.

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L’auteur  /  réalisateur    

Guillaume  Allaire                    Réalisateur   de   documentaires,   je   suis   aussi  chef  opérateur,  journaliste  et  auteur.    En   tant   que   journaliste   réalisateur,   en  télévision  dans  la  presse  spécialisée  plongée  sous-­‐marine,  Je  me  consacre  de  plus  en  plus  à  la  réalisation  de  films  documentaires.      J'ai   réalisé   deux   documentaires  aventure/science/Arts  :   Le   monde   de  Ramette     film   de   52   minutes   primé   au  festival   de   Marseille   et   de   Toulon,   et   Défi  Groenland  film  de  30  minutes  sur  la  plongée  handisport   en   zone   polaire   primé   en   2015  par  Ushuaia  TV  L'institutionnel  m'a   permis   de   travailler   sur  des   films   qui   imposent   une   très   forte  exigence  de  la  mise  en  image  avec  les  outils  de  production  modernes.      J'ai   une   très   bonne   connaissance   des  tournages   complexes,   tant   du   fait   des  conditions   climatiques   ou   géographiques  (Grand   nord   par   -­‐48°pour   le   dernier  trappeur   de   Nicolas   Vanier)   que   des   défis  techniques   (plateaux   sous  marins   en  multi-­‐caméras   pour   le   théâtre   de   Chaillot),    Je   suis   intéressé   par   tout   projet  représentant  un  défi,  que  ce  soit  du  fait  des  conditions,   de   la   mise   en   place   ou   du  thème...    

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Note d’intention de l’auteur, réalisateur.        

Ce film que je présente porte une énergie positive, un message d’espoir partagé entre les adultes et les enfants sur un projet commun environnemental. Ensemble ils vont agir pour réparer les dégâts que nous avons causés directement ou indirectement à notre planète. Cette association de compétences, de volontés, et d’imaginations, est le fils rouge de cette histoire. Cette réunion multi-générationnelle fait naître le “Cercle des rénovateurs“. Leurs arguments, leurs actions sont les briques constituantes de ces territoires qui vont être réparés dans le but de les faire revenir à la vie.  Je traite ce sujet à travers une innovation remarquable : L’histoire naissante des récifs et des habitats artificiels en mer. Dans le déroulé narratif, j’informe le spectateur de l’importante de ce sujet pour préparer les générations à venir à ce vaste projet de rénovation du milieu naturel marin. Mon rôle est d’être présent sur le terrain pour recueillir les idées, capter les efforts. Sur terre, dans les classes, les laboratoires et les cabinets d’architecture, mais aussi sous la mer pour suivre ces chantiers originaux. Mon objectif : Observer ces hommes qui montrent aux enfants comment façonner un monde plus juste avec la nature et notre environnement, prendre du recul sur la pertinence des projets en donnant la parole à tous les témoins de cette aventure afin de préciser les perspectives d’avenir. Nos enfants sont les acteurs de cette aventure. Dans ce monde moderne, ils échangent sur des réseaux à la vitesse de la lumière, il est important de communiquer avec eux. Montrer que nous les adultes, sommes à présent alertés et concernés par le futur de la planète et que nous partageons dès maintenant nos compétences pour leur tendre ce flambeau, un métier qu’ils pourront s’approprier dans quelques années.

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J’ai la volonté de les inviter dans ce film. De recueillir leurs impressions. Ils ont un imaginaire libre et spontané. Leurs rêves sont des moteurs qui nourrissent nos ambitions. Inspirons nous de cette jeune force de proposition, car ce monde sera bientôt le leur. Donnons leur les moyens de s’exprimer sur ce point. Pour eux je tiens à raconter une belle histoire pleine de promesses, comme une aventure en marche où la réalité rejoint et dépasse l’anticipation. Ce film s’articule sur une réalité tangible qui dépasse le cadre de la diffusion. Dans ce projet, un récif artificiel est créer et implanté en milieu naturel. Grâce aux technologies modernes, nous pouvons proposer un suivi en temps réel sur Internet (via des caméras 360° immergées) de cette vie sous-marine qui renait. Un outil pertinent pour tous les étudiants qu’ils soient scolaires ou universitaires. Parions qu’ils seront utiliser cet outil pédagogique pour susciter des vocations et nourrir leurs travaux. La diffusion de ce projet s’inscrit dans l’événement mondial COP 21 Le projet scolaire est là pour faire bouger les mentalités au sein des populations et pas seulement des pouvoirs politiques en place. En effet, les pays peuvent prendre tous les engagements possibles, les plus ambitieux qu’ils soient, rien ne pourra évoluer en profondeur si la prise de conscience ne vient pas aussi des citoyens. C’est ce défi important que nous relevons pour la Conférence de Paris. Guillaume Allaire

                           

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Note d’intention pédagogique L’école évolue, utilisant les nouvelles technologies dont la pertinence est avérée. Les classes sont de plus en plus équipées de tableaux vidéo, qui permettent d’afficher des contenus numériques. Les cours d’informatique se démocratisent, ainsi-que l’utilisation des tablettes. Le numérique entre de plein pied dans les ressources de l’éducation et ce projet s’inscrit dans une dynamique éducative et culturelle. L’image en 360°, nouvelle technologie émergeante dans les médias télévisuels, le cinéma et les jeux vidéo fait partie intégrante des ressources du support pédagogique. Cette technologie numérique semble un excellent moteur de motivation pour des élèves et permet de consolider le terrain novateur de nos écoles, qui utilise déjà des outils numériques. L’année 2015 est tournée vers le climat et l’environnement et il nous a paru opportun d’y associer des ressources numériques et modernes, pour le développement d’outils pédagogiques. Cette nouvelle ressource accessible tant sur le plan technologique que financier se met au service de l’éducation. L’actualité liée au climat, nécessite de motiver et d’informer les élèves dès le plus jeune âge, pour ouvrir des perspectives de carrières professionnelles. Les acteurs qui portent financièrement ce projet, sont impliqués dans cette action de transmission des connaissances. Dans un futur proche, ils vont avoir besoin de compétences pour aménager nos territoires dans cet esprit éco-responsable, qui guide nos actions futures. Il faudra aussi réparer les dégâts du passé et par conséquence, avoir le recul nécessaire sur les techniques employées pour l’évolution de notre environnement. Ce projet défini et présenté à travers un film institutionnel, de type documentaire, qui présente une première mise place expérimentale réalisée par une équipe de jeunes filles et garçons d’Ile de France. Ce sont les pionniers de cette évolution sociétale. Nous faisons le pari que cette petite graine, appelée à germer dans les consciences, s’inclue dans le panel d’outils disponibles pour l’éducation.

       

ANNEXES

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Projet pédagogique pluridisciplinaire innovant Le projet pédagogique s’appui sur des ressources visuelles captées en direct dans le milieu naturel avec la technologie 360°. Cette technologie permet de réaliser sans contraintes une immersion visuelle pour observer, étudier et comprendre. L’observation en 360° permet d’étudier des comportements en direct et à distance, de s’approcher des espèces en toute discrétion, de construire un protocole d’observation adapté aux travaux de la classe. En marge de cet outil technologique ludique, le site Internet qui porte le projet, propose des informations classées par intérêts : Scientifiques, historiques, géographiques et culturelles. C’est données sont commentées par des experts de renoms. L’ensemble de ces ressources, permet aux professeurs de construire un discours pédagogique adapté au niveau de la classe et aux matières étudiées. Elles s’inscrivent dans la boite à outil pédagogique des enseignants, pour illustrer des cours et de proposer aux élèves des travaux dirigés ou des exposés. Au fur à mesure de l’évolution du site, des caméras implantées dans d’autres espaces d’observations sont proposés aux élèves. Ils peuvent ainsi comparer les observations dans des milieux naturels variés. A terme, ces « bulles d’observations » permettront de créer un vaste réseau, destiné à l’étude et la compréhension de notre environnement.

Une information segmentée par niveaux Pour mener à bien la construction de cet outil, nous allons solliciter un collège de professeurs et de conseillés pédagogiques afin d’organiser les ressources disponibles et ainsi proposer aux enseignants une segmentation claire, en fonction des niveaux et de l’intérêt des élèves. Ces niveaux sont répartis pour les classes préparatoires, le collège, les lycées, et l’université.

Des débouchés professionnel identifiés Des professionnels expriment leurs expériences à travers des clips vidéo. Ils éclairent les élèves sur leurs métiers. Ce discours est illustré par les actions de mise en place des bulles d’observations. Il montre la diversité d’activités et le niveau requis pour devenir à terme du cursus d’étude identifié, un acteur de la rénovation de notre planète.

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DÉTAILS PÉDAGOGIQUES DU PROJET PILOTE

Historique des habitats artificiels marins Rappel des premiers sites construits au Moyen-âge en bambous au Japon. Ces techniques ancestrales ont permis de développer aujourd’hui des structures imposantes qui placent le Japon en position leader dans l’exploitation des habitats artificiel marins.

Sur le plan pédagogique cette partie illustre l’Histoire, la Géographique et la Culture.

Les métiers impliqués dans la mise en œuvre des habitats artificiels

L’ingénieur et le biologiste sont entourés d’une équipe pluridisciplinaire pour mettre en œuvre le site choisi. Les métiers du BTP s’adaptent à ces conditions particulières pour la mise en œuvre et le suivi du bon fonctionnement de l’habitat artificiel. De la recherche fondamentale aux applications sur le terrain, des ressources professionnelles sont nécessaires.

Sur le plan pédagogique cette partie illustre : Les Sciences, les Technologies.

Le choix du site répond à une expertise sociétale Déterminer un site d’implantation pour un habitat artificiel implique des spécialistes en biologie marine pour établir les constats mais aussi des acteurs de l’aménagement du territoire pour valider les aspects juridiques et sociaux. Il faut communiquer auprès des citoyens pour faire comprendre la portée et les conséquences positives du projet dans son aspect économique au delà de son impact environnemental. Cette composante institutionnelle et sociale est un volet important dans cette modification du littoral.

Sur le plan pédagogique cette partie illustre : L’Instruction Civique.

L’identification des données récoltées Les identifications des espèces animales et végétales, sont les briques de la colonisation. Cette expertise permet d’avoir une vision précise du bon ou du mauvais fonctionnement de l’installation. Elle permet de modifier certains paramètres pour corriger des erreurs et de prendre des mesures d’aménagements pour les futures implantations. Les observations sur le terrain permettent de mesurer l’impact sur le milieu naturel qui abrite l’habitat artificiel. Par des observations en images et par des mesures scientifiques, le site s’étoffe au fur et a mesure des observations.

Sur le plan pédagogique cette partie illustre : Les Sciences Naturelles.

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Le parcours des enfants dans la continuité du projet

Les enfants d’Iles de France découvrent dans leur association sportive, les habitats artificiels marins. Au sein de leur club sportif de Villeneuve la Garenne, les enfants plongeurs découvrent les nouveaux habitats artificiels développés en bio-mimétisme. Ils sont présentés par un ingénieur concepteur. Les objets sont présentés sur le bord du bassin et montés devant le groupe d’enfants plongeurs. Durant la session d’entraînement, les habitats sont immergés dans le bassin. Sous l’eau, Les jeunes plongeurs découvrent pour la première fois ces “Maisons pour les poissons“.

Remise de documents préparés par l’équipe de production Le groupe d’enfant reçoit des ressources de présentation sur le thème des nouveaux habitats artificiels marins. Ils pourront aussi parcourir des ouvrages plus romancés. L’auteur Hugo Verlomme a écrits des ouvrages sur ce thème à destination des jeunes lecteurs. Nous organisons une rencontre entre l’auteur et les enfants.

Rencontre avec l’équipe sur le thème des actions du projet Les enfants sont les personnages centraux de ce projet filmique. Mais au delà du film il ont la responsabilité de mettre sur pied un projet pédagogique. Assisté de l’équipe d’encadrement, le réalisateur et son équipe présente les étapes qu’ils vont devoir franchir. Le dialogue adulte enfant se bâtit sur un objectif commun : Réussir ce projet dans l’échéance de la COP 21

Entrainement en piscine avec des scaphandriers professionnels Dans la piscine municipale de Villeneuve la Garenne, nous avons installé un décor qui simule les conditions d’installations des habitats artificiels en mer. Des scaphandriers sont présents avec tout l’équipement pour montrer aux enfants les méthodes particulières du travail subaquatique. Les enfants plongeurs ont des petites tâches à réaliser sous l’eau. Ils découvrent la rigueur du travail subaquatique.

Sortie en mer avec le club sur une zone de plongée naturelle Avec le club les enfants vont vivre une sortie en mer. Au Rocher du Lion, une zone abritée dans la baie de Juan les Pins, ils vont découvrir un récif dans son milieu naturel marin. Ils vont pouvoir observer la colonisation biologique et la diversité, afin de mieux comprendre les enjeux et la difficulté de reproduire ces conditions avec des habitats artificiels.

Découverte de l’école des scaphandriers de Saint-Mandrier Entre deux plongées, nous allons à l’école des scaphandriers de Saint Mandrier. L’équipe pédagogique de l’école nous reçoit pour une visite guidée dans cette école dédiée aux métiers subaquatiques. Ils vont appréhender ce métier, poser les questions aux élèves et aux professeurs lors de la découverte des installations de cette école unique.

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Pose avec les scaphandriers des habitats et de la caméra sous-marine reliée à Internet Les instructeurs de l’école encadrent les enfants plongeurs pour la pose des habitats artificiels dans le port de Saint-Jean Cap Ferrat. Ils ont eux même décidés de la configuration des caméras qui permet dans la classe de suivre la colonisation en direct.

Rencontre avec l’équipe du musée Océanographique de Monaco Au terme du chantier ils rencontrent l’équipe du musée Océanographique de Monaco. Ce lieu conserve un grand nombre d’espèces coralliennes en voie de disparition, enjeu majeur pour la lutte contre le réchauffement climatique. Ils présentent le projet qui permet maintenant de suivre en direct une colonisation artificielle. L’équipe du musée expertise le projet et propose d’inclure le signal dans l’espace public de l’aquarium.

Présentation dans les classes de l’outil pédagogique A la rentrée de septembre le groupe est répartit dans diverses classes et écoles de la commune de Villeneuve la Garenne. Ils présentent aux enseignants l’outil pédagogique et les observations réalisables. Ils vont pouvoir bâtir un exposé pour leurs camarades de classe.

Réalisation d’un article de presse publié dans Plongeurs International Le magazine Plongeurs International qui a suivi le projet durant toutes les étapes publie un article rédigé par les élèves. En Janvier 2016 ils vont pouvoir présenter le projet sur le stand du journal au salon de la plongée de Paris.

Invitation au COP21 pour présenter leur réalisation Le projet réalisé est présenté durant la manifestation mondiale du COP 21 de Paris une occasion de montrer au Monde la pertinence de l’outil et la motivation du jeune public pour l’environnement et le climat. Sur le stand Organisé par les partenaires le film et le flux vidéo 360° capté dans les habitats immergés sont diffusés. Les visiteurs peuvent intervenir en direct sur la caméra et découvrir l’installation.

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L e s   rénovateurs  de   l a  p lanète  ____________________________  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

BUDGET PREVISIONNEL

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TOURNAGE                

            MONTAGE  /  POST-­‐PRODUCTION                         LIVRAISON                              

PLANNING PREVISIONNEL

JUILLET   JUILLET   SEPTEMBRE  

SEPTEMBRE   OCTOBRE   NOVEMBRE  

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Jean  Jacques  Heyraud  :  Caisse  des  dépôts  EGIS   07  78  64  31  03  

 

Guillaume  Allaire  :  Auteur  réalisateur   06  60  27  67  60  

Mattieu  Terrien  :  Assistant  réal  Cadreur  monteur   06  77  05  49  39  

Greg  Sous  exposition  plongeur   06  16  45  20  49  

David  Sous  exposition  plongeur   06  86  45  20  23  

Vinçent  Magnier  Ingénieur  du  son   06  14  48  66  35  

Romuald  Levieug  :  Chef  Machinerie   06  79  43  87  53  

Pascal  Baril  Photographe   06  09  22  83  08  

Clémence  Allaire  Stagiaire  Infographie  et  3d   07  61  38  93  44  

 

Gautier  Splas  prod  décors   06  03  27  96  96  

Patrick  marchand  :  Plongeurs  international  Mad  EXE   06  07  24  17  35  

Pierre  Habourdin  :  Mad  EXE   06  80  37  42  37  

Eric  Truchot  :  Président  club  enfants  plongeurs  AVG   06  12  30  78  99  

Christian  Dias     06  63  02  77  41  

Fiora  club  plongée  Icantu  Corse   04  95  62  03  65  

Alice  Fenwick  BFM  Buiseness   06  69  40  54  55  

Telline  fournisseur  caméras   01  41  17  41  17  

 

Martin  Perrot  EGIS  SEABOOST   04  67  13  91  21  

Martarèche  SEABOOST   06  03  00  17  06  

Matthieu  Lapinski  SEABOOST   06  16  39  81  30  

 

Nardo  Vicente  Institut  Paul  Ricard   06  13  08  79  78  

Frédéric  maitresse  école  épinay   06  76  59  00  96  

           

LISTE INTERVENANTS DE LA PRODUCTION

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DIFFUSION TV

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CONTACTS                        

Jean  Jacques  Heyraud  :  Caisse  des  dépôts  EGIS   07  78  64  31  03      

[email protected]        

Production            

Christian Dias : 06 63 02 77 41 [email protected]

Marc-François Losito 04 42 97 60 62 06 09 51 21 33

[email protected]

Réalisateur Guillaume Allaire 06 60 27 67 60

[email protected]