Dossier PETIT ENFER-pdf - copie

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DOSSIER DE PRODUCTION Petit enfer De Sylvain Levey Mise en scène Philippe Flahaut Cie Création Ephémère La Fabrick / 9, rue de la Saunerie – 12100 Millau 05 65 61 08 96 / [email protected] / www.creation-ephemere.com

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DOSSIER DE PRODUCTION

Petit enfer

De Sylvain Levey Mise en scène Philippe Flahaut

Cie Création Ephémère La Fabrick / 9, rue de la Saunerie – 12100 Millau

05 65 61 08 96 / [email protected] / www.creation-ephemere.com

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«Petit Enfer»

Avant Projet

Propos

Entamer un travail avec la même équipe artistique que pour « Être Humain » d'Emmanuel Darley (2018). Préserver l'esprit de troupe.

Faire une commande d’écriture à Sylvain Levey. Entamer dès aujourd’hui un compagnonnage avec lui qui nous mènera à la création automne 2021. Lui demander d’écrire sur la famille. Ce sera un huit clos. L’histoire se passera sur une ou deux journées. On y dévoilera ses secrets de famille inavoués.

Prendre le temps de créer. Jalonner cet espace-temps de laboratoires, de résidences et d’essais. A chaque étape de travail, faire de cette « chambre de l'imagination », un moment à partager sur les lieux de résidence.

Continuer à développer une forme de proximité. Monter nos gradins. Construire nous-même l'espace de jeu. Construire des théâtres. Mais aussi jouer dans des théâtres. Elaborer des rencontres, des médiations. Être fatigué et heureux en revenant de tournée.

Ph.F. Juin 19

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Oser Jean Luc Lagarce

A la fin de la tournée 2018/19 de « Être Humain », je propose à l'équipeartistique d'aller plus loin dans ce projet de troupe. Se réunir une nouvelle foisautour d'un projet. « Oser Jean Luc Lagarce ». L'œuvre de Jean Luc Lagarce est pour moi une référence très importante.Son écriture hésitante, fragmentée, son rythme, sa délicatesse, sa vie, sonhomosexualité, son secret, le poète mort trop tôt.

« Juste la fin du monde », vu et lu des dizaines de fois. Expérimenter enatelier. Les ingrédients : La famille et ces belles conversations entre Louis etsa jeune sœur Suzanne. La sœur de Lui dans « Être humain » … Antigone lasœur des jumeaux. Toujours ma fascination de parler de ces rapports entrefrère et sœur. Puis je me retrouve très rapidement à douter en lisant, parcourant de nouveaule texte. Pourquoi travailler ce projet qui a déjà été si bien monté par d'autres.Peur de me tromper. Jean Luc Lagarce doit rester une référence, comme untableau qu'on aime mais qu'on n'accrochera jamais dans son salon. Peur de lagrandeur de l'œuvre. J'abandonne donc ce projet.Entre temps j'avais écrit aux éditions des « Solitaires Intempestifs » pourdemander l'autorisation de pouvoir travailler sur un montage des textes(« Juste la Fin du monde », « Derniers remords avant l'oubli » et « Journal 1 &2 »). Les éditions me donnent leur accord. Je me mets à travailler sur ces quatre textes. Un titre, un contenu me vienstout de suite : « Le Secret ». Mais j'abandonne rapidement le montage. Je nesuis pas auteur… C’est à ce moment là que je décide de rencontrer SylvainLevey.

Ph.F. Juin 19

Oser Jean Luc Lagarce

A la fin de la tournée 2018/19 de « Être Humain », je propose à l'équipeartistique d'aller plus loin dans ce projet de troupe. Se réunir une nouvelle foisautour d'un projet. « Oser Jean Luc Lagarce ». L'œuvre de Jean Luc Lagarce est pour moi une référence très importante.Son écriture hésitante, fragmentée, son rythme, sa délicatesse, sa vie, sonhomosexualité, son secret, le poète mort trop tôt.

« Juste la fin du monde », vu et lu des dizaines de fois. Expérimenter enatelier. Les ingrédients : La famille et ces belles conversations entre Louis etsa jeune sœur Suzanne. La sœur de Lui dans « Être humain » … Antigone lasœur des jumeaux. Toujours ma fascination de parler de ces rapports entrefrère et sœur. Puis je me retrouve très rapidement à douter en lisant, parcourant de nouveaule texte. Pourquoi travailler ce projet qui a déjà été si bien monté par d'autres.Peur de me tromper. Jean Luc Lagarce doit rester une référence, comme untableau qu'on aime mais qu'on n'accrochera jamais dans son salon. Peur de lagrandeur de l'œuvre. J'abandonne donc ce projet.Entre temps j'avais écrit aux éditions des « Solitaires Intempestifs » pourdemander l'autorisation de pouvoir travailler sur un montage des textes(« Juste la Fin du monde », « Derniers remords avant l'oubli » et « Journal 1 &2 »). Les éditions me donnent leur accord. Je me mets à travailler sur ces quatre textes. Un titre, un contenu me vienstout de suite : « Le Secret ». Mais j'abandonne rapidement le montage. Je nesuis pas auteur… C’est à ce moment là que je décide de rencontrer SylvainLevey.

Ph.F. Juin 19

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Les Secrets de Famille

Nous avons tous à l'intérieur de nous un secret que nous conservons avecforce et détermination. Avec le secret nous pouvons prévenir, prévoir et mêmeguérir. Nous pouvons également, effrayer et anéantir. Le secret est sourced'imagination, de création, d'animation, et de transmission. Le secret nousunit ou nous désunit. Il nous rend intime et collectif. Le secret maillon fort dela communauté, de la famille. Le secret nous donne à construire. Le secretnous aide à nous élever, à grandir. De nombreux auteurs de théâtre et delittérature se sont souvent inspirés du secret. Jean Luc Lagarce fera porter sessecrets à ses personnages. Et tout particulièrement à Louis qui n'arrivera pasà confier à sa famille, ce qu'il était venu dire. Il repartira sans avoir pu selivrer. Un des plus beaux épilogues de théâtre que je connaisse est celui deLouis dans « Juste la Fin du Monde » j'aime l'écouter et l'écrire, le réécrire,toujours…

Louis. – Après, ce que je fais, je pars. Je ne revins plus jamais. Je meurs quelques mois plustard, une année tout au plus. Une chose dont je me souviens et que je raconte encore (après,j’en aurai fini) : c’est l’été, c’est pendant ces années où je suis absent, c’est dans le Sud de laFrance. Parce que je me suis perdu, la nuit dans la montagne, je décide de marcher le long dela voie ferrée. Elle m’évitera les méandres de la route, le chemin sera plus court et je sais qu’elle passe prèsde la maison où je vis. La nuit aucun train n’y circule, je ne risque rien et c’est ainsi que je meretrouverai. À un moment, je suis à l’entrée d’un viaduc immense, il domine la vallée que jedevine sous la lune, et je marche seul dans la nuit, à égale distance du ciel et de la terre. Ceque je pense (et c’est cela que je voulais dire) c’est que je devrais pousser un grand et beaucri, un long et joyeux cri qui résonnerait dans toute la vallée, que c’est ce bonheur-là que jedevrais m’offrir, hurler une bonne fois, mais je ne le fais pas, je ne l’ai pas fait. Je me remetsen route avec seul le bruit de mes pas sur le gravier. Ce sont des oublis comme celui-là que jeregretterai. (Epilogue de Jean Luc Lagarce, Juste la fin du monde).

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Les Secrets de Famille

Nous avons tous à l'intérieur de nous un secret que nous conservons avecforce et détermination. Avec le secret nous pouvons prévenir, prévoir et mêmeguérir. Nous pouvons également, effrayer et anéantir. Le secret est sourced'imagination, de création, d'animation, et de transmission. Le secret nousunit ou nous désunit. Il nous rend intime et collectif. Le secret maillon fort dela communauté, de la famille. Le secret nous donne à construire. Le secretnous aide à nous élever, à grandir. De nombreux auteurs de théâtre et delittérature se sont souvent inspirés du secret. Jean Luc Lagarce fera porter sessecrets à ses personnages. Et tout particulièrement à Louis qui n'arrivera pasà confier à sa famille, ce qu'il était venu dire. Il repartira sans avoir pu selivrer. Un des plus beaux épilogues de théâtre que je connaisse est celui deLouis dans « Juste la Fin du Monde » j'aime l'écouter et l'écrire, le réécrire,toujours…

Louis. – Après, ce que je fais, je pars. Je ne revins plus jamais. Je meurs quelques mois plustard, une année tout au plus. Une chose dont je me souviens et que je raconte encore (après,j’en aurai fini) : c’est l’été, c’est pendant ces années où je suis absent, c’est dans le Sud de laFrance. Parce que je me suis perdu, la nuit dans la montagne, je décide de marcher le long dela voie ferrée. Elle m’évitera les méandres de la route, le chemin sera plus court et je sais qu’elle passe prèsde la maison où je vis. La nuit aucun train n’y circule, je ne risque rien et c’est ainsi que je meretrouverai. À un moment, je suis à l’entrée d’un viaduc immense, il domine la vallée que jedevine sous la lune, et je marche seul dans la nuit, à égale distance du ciel et de la terre. Ceque je pense (et c’est cela que je voulais dire) c’est que je devrais pousser un grand et beaucri, un long et joyeux cri qui résonnerait dans toute la vallée, que c’est ce bonheur-là que jedevrais m’offrir, hurler une bonne fois, mais je ne le fais pas, je ne l’ai pas fait. Je me remetsen route avec seul le bruit de mes pas sur le gravier. Ce sont des oublis comme celui-là que jeregretterai. (Epilogue de Jean Luc Lagarce, Juste la fin du monde).

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Note d’intention de la mise en scène

Mai 19 salle des fêtes de Villecomtal (12) - scénographie de « Cendrillon »

Je cherche à redonner une place privilégiée aux spectateurs. Spectateurs actifs au projet. Avec leur présence, ils donnent le rythme, le souffle, la vie de la représentation. Avec les traces qu'ils laissent sur leur parcours, avec leur corps, ils dessinent la géométrie de l'espace scénique, la scénographie. Nous ne pouvons pas les ignorer, ils ne peuvent plus nous ignorer. L'acteur et lui sont sur la même partition. Après « Les justes » d’Albert Camus, (2014) créé autour d'une très grande table, il y a eu « Cendrillon » de Joël Pommerat (2016) joué en forme semi-circulaire. La Compagnie Création Ephémère a beaucoup investi matériellement et humainement pour réussir la magie d'un cirque implanté dans une salle des fêtes. Nous sommes devenus nomades. Cherchant à chaque nouveau lieu l'envie d'itinérance, l'envie d'ouvrir les coulisses, les loges, la machinerie aux spectateurs éphémères. Puis « UniversElle » de Filip Forgeau (2017), occasion pour construire dans chaque lieu l'espace du « bistrot » où les spectateurs sont les clients. Et enfin « Être humain » d'Emmanuel Darley (2018) avec les spectateurs sur le plateau au plus près de l'action. Avec « Petit Enfer » j’adopterais une forme qui pourra s’adapter dans n’importe qu’elle salle. Qu’elle soit équipée ou non, que le rapport public soit frontal, bi frontal, ou tri frontal. L’équipe artistique avec laquelle je vais travailler est composée d’artistes de théâtre de rue ou de théâtre plus classique, ils aiment s’adapter à de nouveau lieux, réinventer chaque fois une nouvelle histoire. Ph.F.

« …mes camarades et moi n’avons qu’un seul moyen pour vivre notre art : organiser des tournées en province et « rouler » de villes en villages avec un spectacle que nous aimions et qu’il fallait faire aimer…Le théâtre à rampe, le théâtre à herses, le théâtre à loges, le théâtre à poulailler doit disparaître…Il ne réunit pas, il divise… » Jean Vilar (Le théâtre service public)

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« Petit Enfer »Synopsis :

« Jean aime Benjamin, Benjamin c'est le voisin de la famille. Personne ne peut imaginer dans la famille que Jean puisse aimer Benjamin. A moins qu'on le sache trop bien et qu'on préfère le taire. Dans la famille de Jean, on se donne rendez-vous une fois par an et tous lesans fin août et chaque fois c'est le bal des hypocrisies, la suite des non-dits,les petits règlements de compte entre le fromage et le dessert. Est-ce que cette année Jean dira enfin qui il est vraiment ? Rien n'est moinscertain à moins que quelqu'un l'aide. »

« Petit Enfer », huis clos dans une petite maison en Normandie, en bord demer. Deux pièces principales ; la salle à manger qui sert également de salon oùtoute la famille est réunie, et la véranda pour s’isoler et se confier à l’autre.Les changements de lieu peuvent s’effectuer par un passage au noir ou par desmanipulations à vue des comédiens.es. Un intérieur dépouillé. Une table, deschaises, un divan, un vaisselier, une aquarelle du père, un piano laissé dans lamaison pour unir la famille autour d’une chanson interprétée par le fils aîné.Pas de bande son, mais cette chanson (en live) fragmentée qui revient commela nostalgie de l’enfance. Une petite fille, Nour, que l’on entend à l’extérieur,dans le jardin ou sur la plage qui par sa présence ouvre le huis clos. Une petitefille hors des secrets de famille, hors des problèmes d’adultes. C’est unehistoire d’aujourd’hui, mais qui n’a pas d’âge. Les personnages portent descostumes d’été, d’aujourd’hui. Ils sont en transit pour un week end.

A l’heure où j’écris ces quelques intentions, il m’est difficile d’imaginer plus endétail le jeu des comédien.es. Sylvain nous a livré « Petit Enfer », il n’y a quequelques jours. Nous avons fait une vingtaine de lectures, la distribution estfaite et un passage au plateau a eu lieu.

Ce que je peux dire c’est que le texte est rythmé. L’énergie des comédien.esproche de la machinerie des vaudevilles de Feydeau. Les répliques bien huiléesproche des va et vient des dialogues de Beckett. La parole souvent adresséeau public, nous fait rappeler que ces personnages sont également des acteurscherchant l’accroche du spectateur à la méthode Brechtienne. Sans oublier cehuis clos bien présent dans l’oeuvre de Jean Luc Lagarce. Une écriture prochede la comédie et qui flirte avec le drame sans tomber dans la lourdeur. Unetrès belle histoire racontée avec des mots simples comme sait si bien le faireSylvain Levey. Un texte qui sera proposé par l’auteur aux « EditionsThéâtrales » qui accompagne son oeuvre depuis plusieurs années.

« Petit Enfer »Synopsis :

« Jean aime Benjamin, Benjamin c'est le voisin de la famille. Personne ne peut imaginer dans la famille que Jean puisse aimer Benjamin. A moins qu'on le sache trop bien et qu'on préfère le taire. Dans la famille de Jean, on se donne rendez-vous une fois par an et tous lesans fin août et chaque fois c'est le bal des hypocrisies, la suite des non-dits,les petits règlements de compte entre le fromage et le dessert. Est-ce que cette année Jean dira enfin qui il est vraiment ? Rien n'est moinscertain à moins que quelqu'un l'aide. »

« Petit Enfer », huis clos dans une petite maison en Normandie, en bord demer. Deux pièces principales ; la salle à manger qui sert également de salon oùtoute la famille est réunie, et la véranda pour s’isoler et se confier à l’autre.Les changements de lieu peuvent s’effectuer par un passage au noir ou par desmanipulations à vue des comédiens.es. Un intérieur dépouillé. Une table, deschaises, un divan, un vaisselier, une aquarelle du père, un piano laissé dans lamaison pour unir la famille autour d’une chanson interprétée par le fils aîné.Pas de bande son, mais cette chanson (en live) fragmentée qui revient commela nostalgie de l’enfance. Une petite fille, Nour, que l’on entend à l’extérieur,dans le jardin ou sur la plage qui par sa présence ouvre le huis clos. Une petitefille hors des secrets de famille, hors des problèmes d’adultes. C’est unehistoire d’aujourd’hui, mais qui n’a pas d’âge. Les personnages portent descostumes d’été, d’aujourd’hui. Ils sont en transit pour un week end.

A l’heure où j’écris ces quelques intentions, il m’est difficile d’imaginer plus endétail le jeu des comédien.es. Sylvain nous a livré « Petit Enfer », il n’y a quequelques jours. Nous avons fait une vingtaine de lectures, la distribution estfaite et un passage au plateau a eu lieu.

Ce que je peux dire c’est que le texte est rythmé. L’énergie des comédien.esproche de la machinerie des vaudevilles de Feydeau. Les répliques bien huiléesproche des va et vient des dialogues de Beckett. La parole souvent adresséeau public, nous fait rappeler que ces personnages sont également des acteurscherchant l’accroche du spectateur à la méthode Brechtienne. Sans oublier cehuis clos bien présent dans l’oeuvre de Jean Luc Lagarce. Une écriture prochede la comédie et qui flirte avec le drame sans tomber dans la lourdeur. Unetrès belle histoire racontée avec des mots simples comme sait si bien le faireSylvain Levey. Un texte qui sera proposé par l’auteur aux « EditionsThéâtrales » qui accompagne son oeuvre depuis plusieurs années.

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« Classes pilotes»

Le projet est pens� pour un public adulte, mais �galement pour des �l�ves de

lyc�e. Il est toujours tr�s compliqu� de parler des diff�rents publics. A quel

!ge sommes-nous jeunes ? A quel !ge sommes-nous « ados ». A quel !ge

nous sommes devenus adulte ? Ce sera donc un spectacle « Tout public »

Une classe (lyc�e ou conservatoire) sera associ�e au projet de cr�ation. Leur

donner la parole, les associer au processus de cr�ation. Je proposerais ) ces

jeunes, de trouver « l'agora » qui leur permettra de se structurer dans un

climat d'�coute, dans l’exp�rimentation de la prise de parole. Je proposerai

qu'il ne soit pas donn� d'atelier de th�!tre. Que les �l�ves ne soient pas ceux

qui apprennent, mais ceux qui me donnent ) comprendre, ) les comprendre.

Qu'ils m'instruisent. Ces collaborateurs-l) auront l'!ge de certains

spectateurs. Il faut que nous trouvions leur code, leur v�rit�. Il faudra que je

laisse tomber toutes mes convictions, toutes mes id�es pr�con/ues avant de

les conna0tre. Ce temps de rencontre pour ce projet m'est devenu

fondamental. Ph Flahaut 09/19

Classes retenues pour 2020/21 et 2021/22 :

Lyc�e agricole de Touscayrats (81) Classe de premi�re « Aide ) la personne

» Mme St�phanie Encrine / Structure : « L’Espace Apollo » de Mazamet (81)

Lyc�e Rouvi�re de Toulon (83) Classe de premi�re « Design » Mme Nathalie

Urd�kian /

Structure : « Le P?le » sc�ne conventionn�e d’int�r@t national Le Revest-les-

Eaux (83)

Lyc�e Jacques Ruffi� Limoux (11) Classe de seconde mme Guilhem

Pessaud / Structure ATP de l’Aude

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Sylvain Levey

Né en 1973 à Maisons-Laffitte, Sylvain Levey est auteur et acteur. Depuis 2004 (année où paraissent Ouasmok ?, aux éditions Théâtrales, et Par les temps qui courent, chez Lansman), il a écrit près de trente textes de théâtre très remarqués, aussi bien pour les enfants ou les adolescents qu’à destination d’un public adulte. La plupart ont été publiés aux éditions Théâtrales et créés notamment par Marie Bout, Anne Contensou, Anne Courel, Delphine Crubézy, Guillaume Doucet, Christian Duchange, Thierry Escarmant, Émilie Le Roux, Olivier Letellier, Laurent Maindon, Anne-Sophie Pauchet ou Cyril Teste. Des lieux comme le Centquatre, le Centre Dramatique National de Rouen, la Comédie-Française, le festival Contre-Courant (Avignon), le grand R, le grand T, la Ménagerie de Verre, Montévidéo, la Schaubühne (Berlin), le Théâtre de la Cité internationale, le Théâtre National de Bordeaux, le Théâtre National de Bretagne, le Théâtre National de Chaillot, le Théâtre National de Serbie, le Théâtre de la Tête Noire (Saran) et Très Tôt Théâtre (Quimper) ont accueilli des productions de ses textes. Il travaille souvent en résidence et répond à des commandes d’écriture, à l’occasion desquelles il aime s’impliquer auprès des structures et de leur public, en France et à l’étranger.Son premier texte, Ouasmok ?, a reçu le Prix de la pièce contemporaine pour le jeune public 2005 (Académie d’Aix-Marseille). Sylvain Levey a été lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2003 et de Nîmes Culture 2004 pour Ô ciel la procréation est plus aisée que l’éducation. Il a reçu en 2011 le Prix de littérature dramatique des collégiens Collidram pour Cent culottes et sans papiers et en 2015 le prix de la Belle Saison pour l’ensemble de son œuvre jeune public remis par le Centre National du théâtre. Il a été finaliste du Grand Prix de littérature dramatique en 2005 et 2008, et du Grand Prix de littérature dramatique jeunesse en 2018 avec Michelle doit-on t’en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ? Également sélectionné pour de nombreux aut res p r i x . A l i ce pour l e moment es t t radu i t en allemand  ; Ouasmok  ? en anglais et allemand  ; Pour rire pour passer le temps en anglais, catalan, serbe, tchèque et hongrois. Son théâtre de l’engagement et de l’envol convoque la sensibilité et l’intelligence du lecteur.

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Note d’intention pour le compagnonnage:

« J’ai rencontré Philippe Flahaut en été 2019, j’étais en résidence à la Maison de Maria Casarès à Alloue, il est venu à ma rencontre, en transit vers le concert de Patti Smith, j’adore Patti Smith, j’adore son goût des choses simples et sa radicalité dans le fait de ne pas être une marionnette d’un système et d’avoir comme mot d’ordre le fait d’être toujours au plus juste des éléments. J’ai rencontré Philippe et j’étais décidé à refuser le projet car j’étais décidé à continuer de refuser les commandes d’écriture puis la discussion a commencé et s’est prolongée au soleil de la terrasse de chez Matou, le seul bar du village et même si j’ai demandé à Philippe un temps de réflexion afin de surtout voir au niveau planning si je pouvais assumer ce projet sans le faire à moitié, ma décision était prise, j’allais écrire pour Philippe parce que son projet m’intéresse, la notion du secret, la notion de l’autre qui correspond pas aux attentes, la notion de la famille sont toujours des notions qui m’intéressent, l’idée de questionner la question de l’homosexualité en partant du texte de Jean Luc Lagarce me séduisait. J’ai beaucoup appréciais aussi la simplicité avec laquelle Philippe m’a présenté sa compagnie, son travail, son projet devenu mien, simplicité et en dehors de toute séduction et de promesses en l’air, trois signes d'un grand professionnalisme. A l’heure où j’écris ces quelques lignes, pour expliquer la raison de mon choix et cette belle rencontre, le théâtre n’est-il pas le lieu de la rencontre, je ne sais pas encore comment ce que je vais écrire, il est encore trop tôt, il est fort possible que je parte d’un couple de jeunes homosexuelles souvent oubliées dans les textes qui traitent de ce sujet, mais ceci est loin d’être certain, j’ai décidé de consacrer mon printemps et mon été à l’écriture de ce texte, et ensuite de travailler avec l’équipe pour un temps de plateau. » Sylvain Levey Novembre 19

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Philippe FLAHAUT 1/9/54 à Lille (59) Pierrefiche du Larzac 12100 La roque Ste Marguerite 00 33 5.65.61.02.15 00 33 6.07.17.49.34 E.mail : [email protected]

Bac E 1973, Dut carrières sociales 1978, DESS 1979 Université de Lille 3 / 1982/85 “Art et éducation” (59)/1984 BAS de régisseur lumières (59) /1985 à ce jour: Formation continue à travers différents stages (artthérapie, Afdass, Institut international de l’acteur…) « Il travaille régulièrement avec des auteurs et passe des commandes d'écriture. Il aime les textes engagés quiparle de l'homme et de ses inquiétudes face à sa destinée. Ce qui caractérise son travail, c’est son univers trèssingulier, qui renvoie autant à Fellini qu’à la culture punk-rock, les images qu’il met en frottement, la mise ensituation des corps et de la langue, le rapport que le corps entretient avec la langue justement, l’onirisme etl'expressionnisme qui se côtoient, la poésie et la violence, le désordre du monde qu’il met en scène, son amourdes acteurs et le regard avec lequel il les enveloppe, l’émotion des voyages qu’il nous fait faire. »

Comédien:1954: Le p’tit quinquin (le1er septembre) dans “Corso ?euri”à Lille (59) Avec”Klip Comparse Théâtre: 1984: LaChrysalide dans “Hydrolyse” 1985: Le professeur Tournesol dans “Les délires du capitaine Haddock” Avec laCie Création Ephémère: 1988: Michka dans “Le secret de Michka” 1989: Le guide dans “Loft” 1990: Raymonddans “Raymond et Georgette” 1992: Le clown dans “Regard de Clown” 1995: Le cyclope dans “Le Cyclope”d’Euripide 1998: Tadi dans “Tadi clown 2013 : Les juste d’Albert Camus 2017 : UniverElle de Filip Forgeau

Spectacles de rue:participation à de nombreuses performances de rue dans la région Lilloise. 2000 : Marc Ségala dans “Voleurde mots”(Auteur et MeS) 2000 : “La rue Poésie” (Auteur et MeS) 2002/04 :”La Rue Blanche” (Auteur et MeS)2013 « Didascalies » et « Fragments » d’après S Beckett (MeS)

Metteur en scène:«   la troupe des Kls de Mandrin   » 1978: “la légende des Kls de Mandrin” 1980: “Champilou le bossu” de C.Descamps 1981: “La répétition” (Auteur et MeS)Cie de l’oiseau mouche: 1984: “Appel d’air” (assistant) de Paul LaurentKlip Comparse Théâtre: 1984: “Hydrolyse” d’A.Muller 1985: “Hanté” (Auteur et MeS)Cie Création Ephémère 1986: “La foire St Germain” de JF Regnard 1988: “Arrêtes ton cirque” (Auteur et MeS)1989: “Loft” (Auteur et MeS) 1990: “Raymond et Georgette” (Auteur et MeS) (Jeune public) 1993: “Pourquoi dire?” (Auteur et MeS) 1995: “Le dictionnaire de la vie” de Z.Kahn 1995: “Le cyclope” d’Euripide 1996: “le secret deMichka” deM.Colmont (Jeune public) 1997: “Les oiseaux” d’Aristophane 1998: “Sa majesté des mouches” deW.Golding (Théâtre enfants) 1999: “ Fin de Partie” de S. Beckett 1999 : “Un Roméo et une Juliette” (Théâtreenfants) 2000 “Paroles de rêves” (Auteur et MeS) (Théâtre enfants) 2000 “La reine joujoux” et Ptit Louis” (Jeunepublic) 2001 “Histoire du soldat” de Ramuz MeS en co-réalisation avec “Musique d’Autan” 2001 « P'Tit Louis »(Auteur et MeS) (Jeune public) 2002 « Le Funambule » J.Genet (MeS) 2003 “Express théâtre” (Auteur et MeS)2004 “En Attendant” (Auteur et MeS) (Jeune public) 2008 « Ulysse » (Auteur et MeS) (Jeune public) 2012 «  Êtrehumain » d’Emmanuel Darley (Mise en Espace pour « Les auteurs vivants ne sont pas tous morts ») 2012« Fédérico(s) » de Filip Forgeau (MeS) 2012 « Blanche la nuit » de Filip Forgeau (MeS) 2013 « Les Justes »d’Albert Camus (MeS) 2016 « Cendrillon » de Joël Pommerat (MeS) 2017 « UniverElle » de Filip Forgeau(MesS) 2018 « Être Humain » d'Emmanuel Darley 2021 « Petit Enfer » commande d'écriture à Sylvain Levey. Cie du désordre2016 « Mon ami le banc » d’Emmanuel Darley Cie Raiemanta2017 : « HarmoniaCAD pour comédiens différents1991: “La voie de Limberville” (auteur et MeS) 1992: “Jeanne” (auteur et MeS) 1992: “l’auberge aux étoiles” de M.Genniaux (MeS) 1993: “7 clowns en campagne” (auteur et Mes) 1993: “La horde” de M.Genniaux (MeS) 1995: “Les cimes blanches du Monténégro” de M.Genniaux (MeS) 1998: “De l’autre côté” d’après des textes de S.Beckett (MeS) 2000 : “ La rue blanche ” (auteur et MeS) 2003:”Zoll” de Michel Génniaux (MeS) 2006 “L’Enfant sans Nom” d’Eugène Durif (MeS) 2007 « Les Autres » (Auteur et MeS) 2009 « Variations Antigone » d’Eugène Durif (MeS) 2012 « Celui Qui, clin d'œil à Samuel B » de Filip Forgeau (MeS) 2013 « Didascalies » et « Fragments » d’après S Beckett (MeS) 2014 « Roméo » de Filip Forgeau (MeS)

Direction de Structures1986 à ce jour: Cie Création Ephémère1994 à ce jour :Centre d’Art Dramatique pour comédiens différents en Occitanie. 1996 à ce jour : Théâtre “La Fabrick”

Formateur/pédagogueIntervenant dans différentes structures sur la formation d’acteurs: Enseignement de spécialité « Théâtre » au lycée Jean Vigo de Millau (12) depuis 2008Ecoles de travailleurs sociaux. Centres de formation professionnelle d’acteur / conservatoire..

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Equipe artistique (cv des artistes et techniciens sur demande)

Dans le contexte difficile que nous vivons, où les subventions de production etles budgets de co-production sont en baisses, de plus en plus d’équipes seposent la question du nombre d’artistes sur le plateau, du nombre detechniciens dans la création et en tournée. Nous retrouvons de plus en plus surles plaquettes de saison dans les théâtres une distribution limitée. Il n’est pasrare de trouver un auteur/metteur en scène/ interprète dans un projet. Lechoix de cet artiste homme- orchestre est le plus souvent pensé en fonction dubudget. Le chef de troupe serait-il atteint de troubles de dissociation del’identité ? Pour «Petit Enfer» je poursuis un long travail de troupe commencé ily a plusieurs dizaines d’années en fidélisant les artistes dans des projets ausein de la Cie Création Ephémère. Incluant / chaque nouveau projet desartistes dont j’ai pu découvrir leur travail avec d’autres structures. C’est doncune équipe artistique de création qui sera composée de 14 personnes et uneéquipe en tournée de 9 personnes (7 comédien.es, 1 techniciens, 1 metteur enscène). Une troupe de femmes et d’hommes en capacité de répondre auxexigences techniques des lieux que nous rencontrerons, et aux demandes desstructures qui souhaitent mettre en place des rencontres publiques et desmédiations autour du projet. Ce sont également des femmes et des hommesqui ont fait le choix d’être rémunéré sur la base minimum légale afin d’allégerles charges des diffuseurs. Dans le seul but de multiplier les temps dereprésentations. L’envie de porter tous ensemble ce nouveau projet estgrande. Ph F. Septembre 20

Auteur : Sylvain LeveyMise en scène : Philippe Flahaut

Assistante: Sabrina Ahmed Régie : Mickaël Vigier

Scénographie : François Tomsu Décor : William Puel Musique : Victor Pol

Vidéo : Joshua ImesonChargé de production : Fabien Méalet

Chargée de diffusion : Claire Devic

Avec : Marie des Neiges Gélis, Cécile Flahaut, Laura Flahaut, Victor Pol, Kévin Perez,

Thomas Trelohan, Steve Canillac.

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Représentations

-En appartement. Arrivée J-2 Représentation en appartement chez l’habitant deux jours avant la représentation en salle. Expérience déambulatoire dans les différentes pièces de la maison. Arrivée des comédiens une heure avant la représentation. Aucune installation particulière.

- En salleArrivée J-1Nous pouvons jouer deux représentations dans la même journée. Scolaire pour collège (à partir de la 4èm) et lycée.

- MédiationL’équipe artistique peut intervenir auprès des élèves. Lectures, ateliers d’écriture sur le thème des « Secret ».

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Calendrier Résidences : Septembre 19R�sidence « Des �critures plateau » sur Les Secrets« L’Essieu du Batut » Murols (12)- Janvier décembre 20Constitution de dossiers, recherche de financements. Rencontre et pr�paration du projet avec les classes pilotes. - Juin septembre 20 Travail d’investigation et d’ �criture de Sylvain Levey - De septembre la création 21 Rencontres r�guli)res avec les deux classes pilotes. - Du 30 août 20 au 4 septembre 20 Finalisation de l’ �criture au plateau avec Sylvain Levey. - Du 11 au 15 octobre 20 R�sidence « Le P-le » Sc)ne Conventionn�e d’int�r.t national - Le Revest-les- Eaux (83) / Le 15/10 Premi)re lecture publique.- Du 11 au 17 janvier 21R�sidence de cr�ation-saison culturelle « Comtal Lot et Truy)re » (12) - Du 3 au 9 Mars 21 R�sidence de cr�ation. - Sc)ne Conventionn�e de Gu�ret (23) - Du 15 au 24 Mars 21 R�sidence de cr�ation. - Sc)ne Conventionn�e de Millau (12). - Du 11 au 22 Octobre 21 R�sidence de cr�ation- ATP de Limoux (11) - Du 28 octobre au 5 novembre 21 Cr�ation au Th�9tre de la Maison du Peuple, Sc)ne conventionn�e de Millau (12)

Diffusion :- 6 novembre 21 20h30Sc)ne conventionn�e de Millau (12)- 8 novembre 21 9h30 et 14h30Sc)ne conventionn�e de Millau (12)- 9 novembre 21 19hEn appartement / ACT 12 Millau (12)- 24 novembre 21 10h et 20h30En appartement /Lod)ve (34) Saison R�surgence (à confirmer) - 26 novembre 21 10h et 20h30En appartement / Lod)ve (34) Saison R�surgence- 1er décembre 21 14h30 En appartement / Entraygues (12) Communaut� de communes Comtal Lot et Truy)re (à confirmer) - 3 décembre 21 10h et 20h30Entraygues (12) Communaut� de communes Comtal Lot et Truy)re- 23 janvier 22 19hEn appartement / Gu�ret (23) Sc)ne conventionn�e La Gu�r�toise- 25 janvier 22 10h et 20h30Gu�ret (23) Sc)ne conventionn�e La Gu�r�toise- 1er février 22 19hEn appartement / Le Revest les eaux (83) – Le P1le Sc)ne conventionn�e d’int�r.t National. - 3 février 22 10h et 14hLe Revest les eaux (83) – Le P1le Sc)ne conventionn�e d’int�r.t National. - 4 février 22 19h30Le Revest les eaux (83) – Le P1le Sc-ne conventionn�e d’int�r.t National.- 11 mars 22 10h et 20h30Luc sur Aude (11) ATP de l’Aude- 17 mai 22 10h et 20h30Mazamet (81) Espace Apollo(...)

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Petit EnferS.Levey / Ph.Flahaut

Production :

ACT 12 / Cie Création Ephémère

Co-productions :

« La Guérétoise » Scène Conventionnée de Gueret (23)

« Communauté de Communes Comtal Lot et Truyère »

Co-réalisation

« Théâtre de la Maison du Peuple » Scène Conventionnée de Millau (12)

Avec le soutien :

ATP de Limoux (11)

« Le Pôle » Scène Conventionnée d’Intérêt National- Le Revest-ls eaux (83)

et

La Ville de Millau (12) – Le Conseil Départemental de l’Aveyron – Aveyron

Culture – Le Conseil Régional Occitanie – La DRAC Occitanie Ministère de la

Culture.

Cie Création Ephémère« La Fabrick » 9 rue de la Saunerie 12100 Millau

[email protected] / 05 65 61 08 96 / www.creation-ephemere.com

Chargé de production : Fabien Méalet [email protected]

Régisseur : Mickaël Vigier [email protected]