DOSSIER PEDAGOGIQUE degré s’écartant d’une voie professionnelle qui semblait déjà tracée,...

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DOSSIER PEDAGOGIQUE 2 nd degré Lena Gudd La trace invisible des gens Exposition du 16 octobre 2015 au 17 janvier 2016 RESERVATION & RENSEIGNEMENTS Sarah Gay 01.55.01.04.84 [email protected]

Transcript of DOSSIER PEDAGOGIQUE degré s’écartant d’une voie professionnelle qui semblait déjà tracée,...

DOSSIER

PEDAGOGIQUE

2nd degré

Lena Gudd La trace invisible des gens

Exposition du 16 octobre 2015 au 17 janvier 2016

RESERVATION & RENSEIGNEMENTS

Sarah Gay

01.55.01.04.84

[email protected]

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Présentation de l’exposition p. 3-4

Axes pédagogiques p. 5-8

Ressources pédagogiques p. 9-14

Les visites et visites-ateliers p. 15-19

Informations pratiques p. 20

3 manières de visiter l’exposition...

LA VISITE ATELIER / LA VISITE COMMENTÉE La visite-atelier ou visite commentée est proposée pour les élèves de la mater-nelle à l’enseignement supérieur afin de se familiariser avec le médium, d’appré-hender autrement l’espace et la lumière, de s’approprier un langage spécifique et de développer l’imaginaire.

LE PROJET SPÉCIFIQUE La Maison Doisneau offre la possibilité aux enseignants d’établir un projet spéci-fique : son but est d’installer progressivement une réflexion autour de plusieurs axes abordés au cours des visites.

LA VISITE LIBRE Des visites autonomes menées par l’enseignant, peuvent être organisées sur ré-servation en semaine et le week-end. Dans ce cadre, les enseignants qui le sou-haitent sont accueillis gratuitement par la médiatrice pour préparer cette visite.

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Présentation de l’exposition

Comment concrétiser en une simple image cette alchimie de sensations fragiles et simulta-nées qui constituent un mo-ment présent ?

Lena Gudd est née en 1986 à Lilienthal en Allemagne. Elle mène de brillantes études eu-ropéennes en sciences poli-tiques à Maastricht, Bath ou Paris puis décide aussi-tôt « d’entrer » en photogra-phie. En s’écartant d’une voie professionnelle qui semblait déjà tracée, elle se tourne vers un projet essentiel : devenir photographe pour faire une expérience concrète du monde, aller à la rencontre des autres et tâcher, à sa façon, de pénétrer le cœur des choses. Les choix et les aspirations profondes de Lena Gudd sont indissociables. Le rituel photo-graphique – son dispositif, ses procédures- est lui aussi une évidence. L’appareil qu’elle utilise est un vieux reflex 6x6, une mécanique pataude et anachronique qui renvoie à une pratique du siècle passé. L’attitude photographique de Lena Gudd n’est pas celle de sa génération : sa photogra-phie est faite d’aléas, de la-tence et de parcimonie.

Le travail de Lena Gudd sera présenté pour la première fois d’octobre 2014 à janvier 2015 à la Maison Doisneau de Gentilly. L’exposition qui lui sera consa-crée proposera une installation de 90 épreuves argentiques noir et blanc qui permettra de suivre la photographe à Berlin mais aussi dans les régions les plus septentrionales de l’Europe et du Canada. C’est dans ces lieux, et plus particulièrement à Fermont, ville minière du nord canadien, qu’elle fait en 2012, ses premières rencontres et crée ses premières affinités photographiques.

Michaël Houlette

Elle parle volontiers de son appareil comme d’un coéqui-pier, d’un troisième person-nage avec qui il faut composer pour réaliser des portraits. L’image est un lieu de ren-contre, le déclenchement juste un prétexte. C’est une ques-tion d’éthique et d’implication. Elle n’opère qu’après de longs échanges, un temps néces-saire et incompressible pour faire connaissance, pour en-trer dans cette intimité qui va finalement guider sa manière de voir. Lena Gudd ne photo-graphie pas, elle consacre le lien dans l’instant.

La Maison de la photographie Robert Doisneau interroge la photographie, son histoire et ses pratiques actuelles, à tra-vers le prisme de l’huma-nisme. Sans le savoir, Lena Gudd cultive cette tradition photographique délibérément tournée vers autrui. Mais sa démarche ne vise pas à té-moigner des qualités hu-maines ou à rendre compte d’une quelconque universalité de comportements. Son em-pathie, loin d’être démonstra-tive, relève de la coïncidence subtile. Ses images conser-vent les traces de l’indicible relation qui unit un être vivant à un autre. Elles révèlent l’en-chantement discret et savou-reux d’une présence.

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FERMONT

Depuis 2012, Lena Gudd se rend régulièrement à Fermont, ville minière située au nord du Qué-bec. Isolée au milieu d’une vaste taïga, Fer-mont est habitée par 3 000 résidents perma-nents dont une partie demeure à l’intérieur du « mur ». Ville à l’intérieur de la ville, le « mur » est un imposant édifice de près d’un kilomètre qui abrite la cité des vents dominants et con-centre logements, mairie, école, hôtel, com-merces, etc.

L’expérience photographique à Fermont réunit des contrastes extrêmes avec un « dehors » fait de paysages monochromatiques et de froids intenses et un « dedans» où s’entremê-lent communauté et destins personnels. Lena Gudd dresse un véritable portrait de ce terri-toire à travers ses habitants, hommes et ani-maux: « Dans la région de Fermont, il n’y a que quelques collines. Le peu de relief créé un infini quotidien. Là-bas, la neige ajoute de l’isolement à l’éloignement. Là-bas, les individus jouissent d’une étonnante liberté dans une forme d’exil. »

TANJA

Tanja est l’un des personnages féminins d’une série intitulée Sauvages et libres. Depuis 2012, Lena Gudd photographie des femmes qui ont fait des choix de vie singuliers et marginaux. Tanja vit à Rhade en Basse Saxe est chamane, elle a décidé de dédier sa vie aux soins des chevaux : «j’ai su assez tôt que je voulais illuminer les cœurs meurtris des animaux » explique-t-elle.

Rendre compte photographiquement de la vie de Tanja relève du défi selon Lena Gudd car tout est invisible chez ce personnage silencieux et secret. La photographe n’opère qu’après plusieurs vi-sites et de longs échanges, un temps nécessaire et incompressible pour faire connaissance, pour entrer dans cette intimité qui va finalement guider sa manière de voir.

ISLANDE

« L’Islande propose des paysages bruts, comme un désert avec une atmosphère particulière, presque mystique. J’ai le Nord en moi. Ce qui m’attire, ce sont les gens qui habitent ce type de paysage, leur vie et leur symbiose avec la na-ture. »

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Axes pédagogiques

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> Mythologies & Réalités des confins

> Portraits de femmes « sauvages et libres »

> Photographie & interacCons sociales

« J’ai le Nord en moi. Ce qui m’a�re, ce sont les

gens qui habitent ce type de paysage, leur vie et

leur symbiose avec la nature. Dans la région de Fer-

mont par exemple, il n’y a que quelques collines. Le

peu de relief créé un infini quo&dien. Là-bas, la

neige ajoute de l’isolement à l’éloignement. Là-bas,

les individus jouissent d’une étonnante liberté dans

une forme d’exil. »

Lena Gudd

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Mythologies & Réalités des confins Les confins sont à la périphérie des civilisa&ons et représentent un ailleurs poé&que. Ils par-

&cipent à la construc&on des mythes iden&taires et na&onaux car ils cons&tuent les limites

déterminant les fron&ères du monde. Ils abritent un certains nombres de fantasmes et de

mythologies.

De l’expédiCon au voyage idenCtaire

Ces territoires ont fait l’objet de mulCples voyages d’exploraCons, parmi les premiers celui de Robert Peary en 1909 ou encore de Roald Amundsen et Umberto Nobile en 1929. Ils sont synonymes de re-tour aux origines et de quête idenCtaire. L’aRachement de Lena pour ces espaces s’explique par les rencontres qu’elle y fait.

« Le mot que j’ai en tête, c’est

le mot vrai. Pour moi, c’est plus

« vrai » dans le Grand Nord. »

Lena Gudd

BesCaire du Grand Nord Les animaux sont la des figures centrales des contes et mythes du Grand Nord : revêtant une dimen-sion anthropomorphique, dé-ployant des pouvoirs magiques et rentrant en contact avec les êtres humains. Il faut noter que Lena Gudd photographie avec autant d’aRenCon les figures humaines et animales, ainsi que les liens les unissant. L’animal est authen-Cque, il est proche de la nature et des êtres vivant en communion avec elle.

Territoires

du sublime

Ces territoires isolés cristallisent les fantasmes occidentaux. Dans l’imaginaire collecCf ils sont associés aux grands espaces, à la nature toute puissante, à l’absence de civilisaCon et à l’idée d’origine du monde et de pureté. Michel Onfray décrit dans Esthé&que du

Pôle Nord en 2002 « le spectacle

de la nature immense et vierge

qui confine au sublime » et déve-

loppe l’idée de «liturgie du

vaste ».

Sans contredire ceRe percepCon collecCve, Lena Gudd dresse un portrait de ces territoires à travers ses habitants.

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Portraits de femmes « sauvages et libres » Lena Gudd photographie depuis 2012 des femmes « sauvages et libres » aux choix de vie singuliers

et marginaux. C’est le cas de Tania qui vit en Allemagne et guérit les chevaux avec des méthodes

thérapeu&ques alterna&ves. Elle explique en 2014 « J’ai su assez tôt que je voulais illuminer les

cœurs meurtris des animaux. Les humains ne sont-ils pas, eux-aussi, des animaux ? ».

Clarissa Pinkola Estés décrit dans

Femmes qui courent avec les loups

(1995) que la « femme sauvage »

est une femme-louve. CeRe part

d’animalité renvoie à nos origines

qui sommeillent en nous.

« Nous éprouvons toutes un ar-

dent désir, une nostalgie du

sauvage. Dans notre cadre cul-

turel, il existe peu d’an&dotes

autorisés à ce>e brûlante aspi-

ra&on. On nous a appris à en

avoir honte. Nous avons laissé

pousser nos cheveux et nous en

sommes servies pour dissimuler

nos sen&ments, mais l’ombre de

la Femme Sauvage se profile

toujours derrière nous, au long

de nos jours et de nos nuits. Où

que nous soyons, indéniable-

ment, l’ombre qui tro>e der-

rière nous marche à quatre

pa>es. »

Clarissa Pinkola Estés, Cheyenne,

Wyoming

Femmes-louves

Tanja est une chamane, elle res-sent les énergies qui lui per-meRent de soigner ses chevaux, elle entre en communicaCon avec eux au-delà des gestes.

Les portraits effectués par Lena Gudd révèlent des a\tudes d’abandon. Les gestes ne sont ni calculés, ni prémédités, et tradui-sent des personnalités et des choix de vie assumés. À travers ces postures ou ces simples a\tudes s'expriment des pensées ou des états d'âmes auxquels la photo-graphe accorde une aRenCon parCculière.

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Photo & interacCons sociales

L’appareil photo comme ouCl exploratoire

Pour Lena Gudd, l’appareil photo

est un instrument féCche. Elle le

considère comme un compagnon

de voyage, entretenant avec lui

une relaCon parCculière et lui re-

connaissant des qualités et des

défauts. CeRe personnificaCon

témoigne du lien affecCf qu’elle

entreCent avec lui.

A\tude & Posture Lena Gudd sait se rendre discrète

pour ses portraits. Leurs visages,

leurs mains et leurs a\tudes sem-

blent raconter quelque chose

d’elles, souvent dans l’abandon

d’une pause.

Lena Gudd uClise un appareil

moyen format avec lequel elle

vise en se penchant au-dessus de

l’appareil. CeRe posture induit un

certain rapport à son sujet, elle

n’est pas intrusive. Elle peut re-

garder directement la personne

photographiée sans avoir l’appa-

reil devant les yeux. Photogra-

phier s’inscrit naturellement dans

le moment.

Photo & situaCon Une approche humaniste

« J’ai bien conscience de mon

cadre, j’ai mes envies, des

règles, je suis dans la photogra-

phie mais je ne veux pas perdre

l’énergie et le moment précieux

car c’est tout cela à la fois que

je veux capturer. Je n’ai pas en-

vie non plus de me cacher der-

rière l’appareil. J’ai les deux en

tête : la photographie et la si-

tua&on. Mais cela vient naturel-

lement et cela doit rester natu-

rel pour la personne qui est pho-

tographiée. J’essaye de ne pas

avoir de distance avec mon res-

sen&e et avec mon sujet : je suis

souvent très proche physique-

ment des personnes que je pho-

tographie. » Lena Gudd

C’est alors considérer la photogra-

phie comme un processus long :

c’est un rapport à l’autre qui se

construit dans la durée. Depuis

2012, Lena Gudd se rend dans le

Grand Nord et Csse des liens pro-

fonds avec les personnes qu’elle

retrouve et chez qui elle habite.

Une fois la photographie faite, Le-

na montre le portrait Cré. Le rap-

port au temps est différent : pho-

tographier s’inscrit dans une len-

teur et une durée.

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Ressources

Pédagogiques

OUVRAGES POUR LES ELEVES

Objectif photographie !, Isabelle Le Fèvre-Stassart, Editions Autrement et CNDP, 2003

Dictionnaire mondial des images , Laurent Gervereau, Nouveau monde éditions, 2006

Histoires de la photographie, Julie Jones, Mi-chel Poivert, Editions Le point du jour en parte-nariat avec le musée du Jeu de paume, 2014

OUVRAGES SUR L’ANALYSE D’IMAGES

Petite fabrique de l’image , Jean-Claude Foz-za, Anne-Marie Garat, Françoise Parfait, Ed Magnard 1986, édition couleur actualisée, 2003.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Lena Gudd, Traces , Catalogue d’exposition publié par Tumuult Éditions, Berlin, 2015

Lena Gudd présente avec Traces une série de travaux inédits. C’est au fil de 70 moyen-formats déployés en 12 planches autonomes dépliables, que l’on pénètre dans l’uni-vers aussi singulier qu’étrangement familier de la jeune photographe allemande du Grand Nord canadien à l’Islande, le lecteur bascule dans un monde à part, un univers de subtiles coïncidences, de portes entr’ouvertes, de mo-ments en suspens. En se laissant le temps nécessaire à la rencontre, Lena Gudd tisse un lien personnel et intime avec ses sujets, s’imprègne de l’énergie d’un lieu, se fond dans le paysage pour prendre part.

3 livrets 16,7 x 25 cm - 56 pages 12 posters 50 x 50 cm - 70 photographies

Préface de Michaël Houlette, directeur de la Maison de la Photographie Robert Doisneau. Textes d’Hélène Gaudy, écrivain et de Sophie Jacquot, docteur en science politique, chercheuse au Centre d’études euro-péennes de Science Po.

Textes en français, allemand et anglais. Prix de vente à la Maison Doisneau : 15 € ebook : 2 € sur www.tumuult.com/traces

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Portraits de femmes

Auteur : Jean DUTOURD

EdiCon : Flammarion (1991)

Note de l’éditeur

Fervent admirateur de Zola, Remi Chapotot est un romancier médiocre qui jouit

malgré tout d’une notoriété certaine. Jacky Lataste, provinciale rêvant de gloire

et de lauriers, le repère comme un parC très promeReur ; elle décide de prendre

en main sa carrière et obCent finalement son élecCon à l’Académie française.

Fort de sa réussite sociale, Chapotot se révèle bien malgré lui l’objet de toutes les

convoiCses féminines : de Mme PeCtdider, sa secrétaire qui lui voue une admira-

Con sans bornes, à Jacky, la provinciale qui rêve de devenir sa maîtresse, en pas-

sant par Mme de Bigne, vieille aristocrate tenant salon comme au XIXème siècle,

il déchaîne les passions.

Dressant avec humour et subClité un portrait de l’écrivain dans son milieu, Jean

Dutourd brosse un tableau réjouissant du peCt monde de leRres et de la criCque

qui sévit dans la deuxième moiCé du XXème siècle. Jouant sur les codes du roman

prousCen ou flauberCen, il égraCgne l’arrivisme de la bonne société parisienne,

et nous donne à lire l’un de ses plus délicieux romans.

Les heures

Auteur : Michael CUNNINGHAM

EdiCon : Belfond (1999)

Note de l’éditeur

Trois femmes, trois histoires reliées par un subCl jeu de correspondances, dont

l’émouvante cohésion ne sera révélée que dans les dernières pages…

The Hours

Réalisateur : Stephen Daldry

2003

Note de l’éditeur

Dans la banlieue de Londres, au début des années vingt, Virginia Woolf luRe contre

la folie qui la gueRe. Elle entame l'écriture de son grand roman, Mrs Dalloway.

Plus de vingt ans après, à Los Angeles, Laura Brown lit cet ouvrage : une expérience

si forte qu'elle songe à changer radicalement de vie.

A New York, aujourd'hui, Clarissa Vaughn, version moderne de Mrs Dalloway, sou-

Cent Richard, un ami poète aReint du sida.

Comment ces histoires vont-elles se rejoindre, comment ces trois femmes vont-elles

former une seule et même chaîne ? La liRérature est si puissante qu'un chef-

d'œuvre peut, par-delà les époques, modifier irrévocablement l'existence de celles

qui le côtoient.

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Femmes qui courent avec les loups - Histoires et mythes de l’archétype de la

femme sauvage

Auteur : Clarissa PINKOLA ESTES

EdiCon : Grasset & Fasquelle (1996)

Note de l’éditeur

Chaque femme porte en elle une force naturelle, insCncCve, riche de dons créateurs et

d’un savoir immémorial.

Mais la société et la culture ont trop souvent muselé ceRe « Femme sauvage», afin de la

faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés. Psychanalyste et conteuse, fasci-

née par les mythes et les légendes, auteur également du Jardinier de l’Eden, Clarissa Pin-

kola Estés nous propose de retrouver ceRe part enfouie, pleine de vitalité et de générosi-

té, vibrante, donneuse de vie. A travers des « fouilles psycho-archéologiques » des ruines

de l’inconscient féminin, en faisant appel aux tradiCons et aux représentaCons les plus

diverses, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la peCte marchande d’allumeRes,

elle ouvre la route et démontre qu’il ne Cent qu’à chacune de retrouver en elle la Femme

sauvage. Best-seller aux Etats-Unis, ce livre excepConnel est desCné à faire date dans

l’évoluCon contemporaine de l’idenCté féminine.

Dans les glaces

Auteur : Simon SCHWARTZ

EdiCon : Sarbacane (2013)

Note de l’éditeur

Qui connaît MaRhew Henson ? Il fut pourtant le premier homme à aReindre le pôle Nord

en 1909 et entra dans la mythologie inuit pour avoir vaincu le Diable. Mais il resta privé de

la gloire qu'il méritait - car MaRhew Henson était Noir. Simon Schwartz le sort de l'oubli

en revenant sur son rôle dans la luRe acharnée entre Cook et Peary pour la conquête des

pôles. Une aventure mysCque et folle, imprégnée de l'esprit pionnier des grands explora-

teurs du début du XXe siècle, et le desCn tragique d'un homme, par la seule couleur de sa

peau.

Des racontars arc ques

Auteur : Jørn Riel

Editeurs : 10-18 (2012)

Note de l’éditeur

Des glaces du Groenland où il a séjourné seize ans, Jorn Riel rapporte les savoureux racon-

tars d'une bande de joyeux drilles, chasseurs-trappeurs, paumés hâbleurs, curé d'enfer ou

écrivain sans crayon, tous amoureux de cet être cruellement absent de la banquise, la

femme. Chacun a une aventure déjantée ou une expérience fabuleusement absurde à ra-

conter, aussi décapante que le tord-boyaux qu'ils avalent à grands flots. Portés par le vent

d'arcCque, les secrets mal gardés deviennent vite de chaleureux récits prêts à faire fondre

les icebergs !

Il pleut des étoiles dans notre lit - Cinq poètes du Grand Nord

Auteurs : Inger CHRISTENSEN, Pen\ HOLAPPA, Tomas TRNASTRÖMER, Jan Erik VOLD, Si-

gurdur PALSSON

EdiCon : Gallimard Poésie (2011)

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Jeux pour la lecture d’images

PAUSE PHOTO PROSE - Rencontre d’Arles

Conçu par Les Rencontres d’Arles dans le cadre d’une expérimentaCon, en concertaCon

avec les professionnels de la photographie, de la formaCon et de l’animaCon, le jeu Pause

Photo Prose a été testé par une centaine de groupes et suivi par un évaluateur externe tout

au long de son élaboraCon. Ce jeu d’équipe propose de se quesConner sur l’origine des pho-

tographies, leur polysémie, leurs usages. MeRre ensemble des mots sur des photos permet

de sorCr du simple « J’aime / j’aime pas » pour tendre vers une autonomie du regard, se

forger un point de vue personnel et le partager avec d’autres.

LES MOTS DU CLIC - S.multania

Le jeu Les Mots du Clic a été créé pour quesConner le regardeur. Il est à la fois un jeu d’ob-

servaCon, d’acquisiCon de vocabulaire et de réflexion. Le jeu Les Mots du Clic donne l’occa-

sion à chaque parCcipant de développer une réflexion et de s’exprimer librement à l’oral

comme à l’écrit. Le jeu Les Mots du Clic est un ouCl d’éducaCon au regard conçu pour tous

publics, enfants et adultes. Il s’adresse aussi bien aux tous peCts (maternelles et élémen-

taires) qu’aux adolescents (collégiens et lycéens) et s’inscrit dans des acCvités en milieu car-

céral, hospitalier, social et en résidences du 3ème âge.

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Sites internet pédagogiques Site Imagesanalyses

h>p://imagesanalyses.univ-paris1.fr/v4/

Site décryp.mages

h>p://www.decryp&mages.net/index.php

Site surlimage

h>p://surlimage.info/index.html

Site des clics et des classes

h>p://classes.bnf.fr/clics/

Site Canopé

h>p://www.reseau-canope.fr/

Réseau de créa&on et d'accompagnement pédagogiques Propose des

ressources pédagogiques et documentaires à des&na&on de la communauté éduca&ve.

Plateforme pédagogique des Rencontres d’Arles

h>p://www.latelierdesphotographes.com/

Site internet autour de l’exposition h>p://lenagudd.com/

Ressources documentaires / Maison Doisneau D������� �7���87�7�� �9� :

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> Ces boîtes sont disponibles à la Maison de la Photographie

Robert Doisneau et peuvent être prêtées pour une période

définie aux enseignants désireux de travailler sur le portrait

Convaincue de la nécessité d’extraire les collecCons de ces lieux inCmidants que sont encore les musées, l’équipe du musée français de la Photographie a ima-giné un disposiCf éducaCf à parCr de ses collecCons : les boîtes photo. Le portrait, la représenta.on de soi, l’iden.té, thèmes majeurs de la photographie et préoc-cupaCons des jeunes consCtuent le premier sujet d’une série qui sera décliné autour de nouveaux concepts, notamment le paysage. Ou.l flexible et ludique, il re-nouvelle l’éducaCon aux images. Le musée a souhaité interroger la complexité et la poly-sémie des images tout en donnant une place privilégiée à la manipula.on et à l’expérimenta.on. Les images anciennes comme les images contemporaines sont toutes issues de la collecCon du musée, chef d’œuvre comme photographie vernaculaire. L’organisaCon générale du disposiCf a été pensée avant tout comme un ou.l d’autonomie pour les enseignants. Les boîtes photo sur le portrait, ce sont cinq boîtes : Le kit Images Avant-propos du disposiCf, il est consCtué de :

— 16 affiches associant des visuels et des textes cherchant à interroger la noCon de portrait — des planches de sCckers à desCnaCon des élèves — un document d’introducCon présentant le dis-posiCf, une bibliographie et des ressources complé-mentaires — une clé USB comprenant un film de 5 minutes sur l’histoire du portrait en photographie, tous les supports présents dans les boîtes et pouvant faire l’objet d’une présentaCon collecCve sous forme de diaporama

Boîte 1 : Le portrait en quesCon / Discussion autour des définiCons du portrait Boîte 2 : Histoire(s) / Histoire du portrait photogra-phique Boîte 3 : Je, tu, nous… / Les usages sociaux du portrait à l’usage du cadrage Boîte 4 : Traits pour traits ?/ Les différentes intenCons de représentaCon du portrait Les boîtes 1 à 4 sont consCtuées de :

— L’ouvre-boîte : livret pédagogique pour les en-seignants, il donne les noCons essenCelles pour aborder le sujet, et propose des textes liRéraires, des pistes pédagogiques, et le descripCf de l’acCvi-té proposée dans chacune des boîtes. — À vous de jouer ! : mode d’emploi et matériel nécessaire aux acCvités proposées.

Les boîtes photos Musée Français de la Photographie à Bièvres

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Visites-Ateliers La visite et les ateliers permettent de connaître et d’identifier les caractéris-tiques de la photographie (le cadrage, la composition, le point de vue, l’ex-ploitation du sujet), ainsi que les manipulations auxquelles il peut être soumis (découpage, recadrage, retournement, etc.)

Visite et atelier gratuits pour le groupe et les accompagnateurs, du lundi au vendredi

S’ouvrir/

Se former Les coulisses d’une exposition

À la découverte des métiers 12 > 18 ans 2h Derrière la mise en place d’une exposiCon se

cachent de nombreux méCers que ceRe visite fera

découvrir : commissariat, scénographie, sonorisa-

Con, communicaCon,.... Lors de la visite de l’exposi-

Con les élèves seront sensibilisés à ces méCers

grâce à un jeu de rôles : à travers un cas praCque,

ils devront réfléchir par peCts groupes aux soluCons

qu’ils pourront apporter chacun dans leur

« domaine ».

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Observer/Comprendre Une approche technique

La photographie argentique 12 > 15 ans

Comment faisait-on avant l’appareil numérique ?

Grâce à ces 2 modules complémentaires, les élèves

pourront comprendre le fonctionnement de la photo-

graphie telle qu’elle a été pratiquée pendant 150

ans.

> Module 1 : Lumière ! Cet atelier propose d'étudier le parcours de la lu-

mière dans l'appareil photo et d'aborder la quesCon

de la photosensibilité : les élèves meRront en pra-

Cque ces noCons en réalisant des photogrammes

éphémères et des exercices de light painCng

(écriture par la lumière..). Atelier pendant les horaires de fermeture aux publics

Photosensibilité / Photogramme / Light pain.ng

> Module 2 : Chambres noires Qu’est-ce qu’une chambre noire ? Le principe op-

Cque de la photographie sera expliqué. Les élèves,

en groupes, pourront manipuler de véritables

chambres noires, changer les lenClles et les ajuster,

cadrer pour composer une image. Puis ils se

meRront en scène et recomposeront les principaux

éléments d’une image de leur choix (cadrages,

plans,...)

Atelier pendant les horaires de fermeture aux publics

Mise en scène / Système op.que / Composi.on

1h30

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Imaginer/

S’évader Une approche pluridisciplinaire

Sons & Images

12 > 15 ans 1h30

Cet atelier permeRra aux élèves de percevoir autre-

ment les images en sollicitant leur écoute et leur

sensibilité. IntuiCvement, les élèves pourront asso-

cier les sons proposés à des photographies puis ten-

teront d’exprimer ce qui les rapproche.

Ecoute / Jeux d’associa.on / Imagina.on / Narra.on

Photomontage

12 > 15 ans 1h30

Les élèves devront associer deux images ou plus

dans le but d’en recréer une seule. Pour cela, des

intervenCons graphiques seront praCquées pour

faciliter l’assemblage des éléments entre eux.

Créa.on plas.que / Collage / Inven.on

Images & narration 12 > 15 ans

Chaque élève devra construire une narraCon à

parCr d’une image de l’exposiCon, puis il la racon-

tera aux autres.

Ecriture / Rapport image et texte

1h30

18

Analyser/Voir Une approche classique

L’analyse d’images 12 > 15 ans 1h30

Les élèves pourront partager avec les autres le sens

et leur percepCon par la descripCon et l’analyse des

images.

Vocabulaire spécifique / Descrip.on / Analyse

Visite commentée 12 > 18 ans

Les voyages au long cours de Lena Gudd, au Canada

et en Islande, l’ont amené à rencontrer des femmes

ayant fait des choix de vie singuliers voire margi-

naux. Les images produites, proches de l’imaginaire

collecCf associé au Grand Nord, dévoilent les rela-

Cons fragiles entre les êtres. Le parcours commenté

sera l’occasion de découvrir ces confins habités où

la photographie s’invite naturellement.

1h

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Jouer/Découvrir Une approche alternative

Appareils et attitudes

12 > 18 ans 1h30

Cet atelier ludique permeRra de découvrir les appa-

reils photographiques et leurs usages. Par équipe,

les élèves auront à classer chronologiquement les

appareils. À l’aide de documents annexes, ils pour-

ront comprendre leurs caractérisCques et les asso-

cier à des figures majeures de la photographie.

Jeu d’associa.ons / Chronologie / ARtudes photogra-

phiques

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Maison de la Photographie Robert Doisneau

1 rue de la Division du Général Leclerc 94250 Gentilly www.maisondoisneau.agglo-valdebievre.fr

Accès RER B, station Gentilly Tram T3A, station Stade Charléty Bus n° 57, V5, arrêt Division Leclerc Bd Périphérique, sortie Porte de Gentilly

Réservation & Renseignements Du lundi au vendredi Sarah Gay, chargée des publics 01 55 01 04 84 [email protected]

ENTRÉE

LIBRE

Où pique-niquer ? À 200m de la Maison Doisneau... Parc Picasso 64 avenue Raspail 94250 Gentilly