DOSSIER mont Cameroun

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Visite d’Akwa Découverte du Foudre La Francophonie Quelques dates à retenir... Giga sports 1pOStER OFFERt ! (page centrale) DOSSIER mont Cameroun Evasion au plus près des étoiles Spectacle de fin d’année Numéro 2

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Visite d’Akwa

Découvertedu Foudre

La Francophonie

Quelques datesà retenir...

Giga sports1pOStER OFFERt !(page centrale)

DOSSIERmont Cameroun

Evasion au plus près des étoiles

Spectacle de fin d’année

Numéro 2

Page 2: DOSSIER mont Cameroun

SommAIrE4 AutOuR DE NOuS4-5 Découverte de Douala6 La mangrove6 L’ancien roi de la ville7 L’arbre à palabres

8 EVENEmENt8 Le Foudre9 La Francophonie

10 DOSSIERmONt CAmEROuN

10 Evasion au plus près des étoiles11 une montée au paradis

pour une descente en enfer12-13 Sortie découverte de la nature17 BD

18 SpORt18-19 Giga sports

20 ARt & CuLtuREthéâtRE

20 Atelier théâtre21 Dans les coulisses, l’aventure...22-23 Spectacle de fin d’année

24 C tOut ChAuD24 Concours de nouvelles24 résultats mathématique sans fronitère25 Faites du théâtre à Savio25 Exposition à la galerie mAm

26 FREE tALk26 une semaine de vacances contrariées26 Pourquoi la natation revient chaque

année dans le programme sportif ?27 Les pops, c'est trop cher nom de Dieu !27 Coup de gueule

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EditorialNotre navire perd son capitaineLa fin d'une année scolaire àl'étranger rime avec départs.Notre navire perd son capitaine L'équipage le regrette déjà. Notre navire perd son capitaineDes élèves nous quittent, mais lemonde est petit…………Notre navire perd son capitaineDes enseignants rêvent déjà àd'autres horizons Notre navire perd son capitainePuisqu'il faut se séparer Voguer vers d'autres portsBon vent ! Que le ciel vous soitclément !

La Rédaction

Siège social : Lycée Dominique Savio, rue des embouteillages - BP 1007E-mail : [email protected] : Nicolas Hiret 96 53 91 20

Geneviève Trèjaut 94 12 90 24

Rédacteur en chef : m. Bonne VolontéDirecteur exécutif : mme JéducourageDirecteur financier : m. JèmléfruyDirecteur technique : m. Jefétou et mme GessétouDirecteur technique adjoint : mme ZerofôteDirecteur de publication : m. SistèmdéResponsable du développement : m. GicrwoadurcomefaireGraphiste : mlle Kopiedkolait

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Les élèves-reporters vous livrent dans ce nouveau numéro le récit de leurs observationset de leur visite du quartier d'Akwa avec lesguides de l'espace Doual'Art.

L'urbanismeDans le quartier d'Akwa, nous avons décou-vert plusieurs architectures. En 1936, la cathédrale Saint Pierre et Paul aété construite par les Français. on remarqueque souvent le toit des églises est en tuile etavec une pente très forte en raison des fortespluies. En revanche, les immeubles modernesont des toits plats et sont élevés à plus de 7 ou8 étages. Le premier château d'eau a étéconstruit à l'emplacement actuel d'orange àAkwa. Il était en bois. En 2009, la municipalité décide de rénoverune partie du quartier : le Boulevard de laLiberté (orange, mahima…) est divisé en deuxparties par un terre-plein avec des fleurs. AAkwa, il y a de grandes avenues qui se cou-pent en angle droit (plan en damier). Il ne fautsurtout pas oublier qu'Akwa est un quartierrécent et a donc été construit sur un plancolonial. Ces avenues ont été construites pouralléger la circulation et permettre leséchanges des hommes et des marchandises,ce qui n'empêche pas aujourd'hui desembouteillages réguliers. Nous avons aussi découvert que ce quartiercontinue à grandir. En effet, plusieurs bâti-ments sont en construction. Akwa est donc unquartier qui continue à se développer et quiest essentiel pour la ville de Douala.

Les différents loisirs d'AkwaAkwa est un quartier possédant de multiplesloisirs de tout genre et accessible à toutpublic. Akwa possède de nombreux « jeux »pour petits (un parc d'attraction au rond-point4e) et pour grands (multiples casinos et « espace loterie »). Pour s'instruire, se cultiver, ily a par exemple des médiathèques commemessapresse, mais aussi le Centre culturel fran-çais où l'on peut emprunter des livres et assis-ter à des œuvres culturelles. Dans ce quartier,

se trouvent aussi des salles de spectacles, leDouala Bercy et d'autres.Par ailleurs, Akwa possède de nombreusesboites de nuit, comme le « Kiss me », le « Followme » ou encore « le Cristal » qui sont des nightclubs assez connus. on a également vuqu'Akwa abritait de multiples hôtels, l' « AkwaPalace », bâti en 1954. Il appartient à la familleSohaing et a quatre étoiles. L'« Hôtel desPrinces », lui, accueille l'équipe nationale duCameroun lorsqu'elle vient à Douala. D'ailleurs, le fait que le plus grand hôtel duCameroun (5 étoiles) est entrain d'être bâti aucœur d'Akwa prouve que ce quartier est lecentre économique de la ville. on y trouveaussi des restaurants, et des bars de toute ori-gine : « Le méditerranéen », « Le Glaciermoderne », « Le Saga Africa », le restaurantchinois et pakistanais… mais, Akwa a aussi mauvaise réputation cardurant la nuit règnent le banditisme et la pros-titution. Il n'en demeure pas moins que c'est lequartier le plus animé de Douala.

L'économieA Akwa, l'économie est l'une des fonctionsprincipales. on y pratique de nombreusesactivités : banques, magasins, hôtels, loteries…Akwa compte de nombreuses banques : WES-TErN uNIoN, S.G.B.C. (Société Générale deBanques au Cameroun),… L'activité économique est aussi composée demagasins très modernes comme : TSEKENIS,ArNo, orCA, qui vendent des produits plutôtvariés, importés d'Europe ou encore d'Asie. Enrevanche, CITY SPorT vend des produits plusspécialisés en matière de sport (football, bas-ket-ball, tennis, badminton …). La loterie appelée le P.m.u.C. (Pari mutuelurbain Camerounais) est une activité trèsappréciée des Camerounais. on peut y parti-ciper juste avec une pièce de cent francs ; cequi n'est pas cher. Elle consiste à trouver lescinq premiers chevaux d'une course. on peutgagner plus de 10 000 CFA avec les noms endésordre. Chaque fois la mise change.Dernièrement, 6 personnes se sont partagées

A la découverte de Douala : le quartier d’Akwa (2ème partie)

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la somme de 41 millions FCFAle même jour. Pouvez-vousimaginer à quel point cetargent va changer leur vie ? A Akwa on peut voir, le longdes rues, de petits stands peurentables : c'est le commerceinformel. Théoriquement, ilssont interdits par la C.u.D.(Communauté urbaine deDouala), mais bien souventces personnes bravent lapolice car c'est leur seulmoyen de subsistance.Les motos et les taxis sont éga-lement des activités écono-miques. un motard peutgagner 2 500FCFA à 3000FCFA par jour. mais un taxi-man peut gagner à peu près 3000FCFA par jour. Sur lemodèle de Yaoundé, le gou-verneur a chassé les motosbenskin de Bonanjo parcequ'elles étaient, selon les auto-rités, à l'origine de beaucoupde problèmes : accidents,vols…En définitive, Akwa est le « cœuréconomique » de Douala ; ilprofite pleinement de la zoneportuaire et assure deséchanges permanents.

L'histoire religieuseLa thématique de la visiteorganisée par l'espaceDoual'Arrt était : l'histoire reli-gieuse du quartier. La visite adonc été ponctuée par desarrêts devant plusieurs lieuxreligieux notamment catho-liques et protestants. Pour être honnêtes, nousn'avons pas tout compris. maisles guides non plus… Ils n'ontpas compris qu'ils avaient desélèves de 5e en face d'eux :mots compliqués, détails foi-sonnants, explications trèslongues… mais moi, Tawamba

Dyane, comme m.Candalh etm.Samson m'ont demandéd'écrire un article sur le thèmereligieux à Akwa, je vais essayerde vous expliquer ce que je n'aipas vraiment compris…La dictée des guides commence

par un arrêt à la cathédrale.Voici ce que j'ai noté : les pre-mières missions protestantesarrivent au Cameroun dans lesannées 1840. Les premiersbaptêmes célébrés par lePasteur Saker ont lieu dans leseaux du Wouri en 1849. Le pre-mier « Bétel » (maison de Dieu)est construit en 1847, c'estaujourd'hui l'« Ancien cente-naire » (temple commémora-tif). Le deuxième Bétel n'existeplus. Ne me demandez paspourquoi, je n'ai pas eu letemps de prendre des notes,la dictée allait trop vite… En revanche, heureusementpour vous, lecteurs, j'ai eu letemps de noter ce qui arrive àla fin du XIXe siècle ! En 1890, lepape Léon XIII crée la préfec-ture apostolique du Cameroun(pour « apostolique » voir votredictionnaire…). Sept mois plustard, le père Vieter arrive auCameroun accompagné desept autres missionnaires pourcélébrer la première messecatholique sur le sol camerou-nais. En décembre 1890, unconflit éclate entre les protes-

tants et les catholiques. Les pro-testants veulent garder la supré-matie et obligent les catholiquesà quitter la côte et à s'installer àmarienberg, à Edéa. En 1891, c'est l'union des églisesbaptistes du Cameroun (uEBC),c'est l'église de Bonalembé quiest le troisième Bétel. La cathédrale Saint-Pierre etPaul a été construite en 1936par les pères spiritains français.Elle commémore l'avènementdu catholicisme en 1890.Pour terminer la visite, les guidesnous ont montré la cheminéede Bonakouamouang. Quoi ?Ce n'est pas religieux ? Certes,mais où l'auriez-vous mis dansl'article, vous ? Le sous-titre «histoire » nous a semblé le plusapproprié… Cette cheminée,

disais-je, a été construite parles Allemands à la fin du dix-neuvième siècle. L'intérêt decette construction, nous ontconfié les guides, est l'urbani-sation de la ville de Douala. Pourquoi cette confidence ? Nousn'en saurons pas davantage…et vous non plus d'ailleurs !

EWANE Thania, GRELLAT Mathilde, KEN-DEM Solène, ASSAAD Vanille, SFICAS

Constantin, NDOUMBE Marie-Geneviève, YOPA Paul-Henry, NIKOLASNicolas, MATHIEU Curtis, TIACOH Alban

et TAWAMBA Dyane.

Dyane en pleine dictée.

Cathédrale Saint-Pierre et Paul.

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Lundi 8 février 2010, nous avons visité le quartier de Bonanjo et nous yavons découvert l'arbre à Palabre.

L'arbre à Palabre est constitué de métal et de morceaux de verre decouleur. Il a été créé par Frédéric Keiff en 2007.Cet œuvre d'Art est del'Art urbain. Le vrai arbre à Palabre est en fait un baobab.

Dans les villages, il y a toujours un arbre à Palabres. Quand il y a des pro-blèmes, le chef de village et quelques habitants discutent de ceux-cisous cet arbre. Le chef du village représente le juge. Les arbres serventà rendre la justice car il n'y a pas de Palais de justice ni de tribunal.

Le rôle de cet arbre à Douala n'est pas le même que dans les villages.A Douala, ville stressante, les gens peuvent s'y détendent , se protégerdu soleil et l'admirer car c'est un art de rue.

L'idée de Frédéric Keiffest de créer un lieupublic dans la citéurbaine de Douala quisoit en même tempsun abri et un espaced'échanges entre despersonnes, comme onen trouve dans les villages d'Afrique.

Il y a d'autres exemples d'Art de rue à Douala :obélisque, Les triptyques artventure, La forêt Paï, Njé mo yé , La nouvelleliberté à Deïdo.

Mélika, José, Céline, Grace. CM2A

Les élèves de Cm2A visi-tent une partie de lamangrove à Youpwé.

Vendredi 5 mars 2010 laclasse de Cm2A s'est rendueà Youpwé pour observerl'écosystème de la mangrove. Youpwé est un village situéau bord du Wouri pas très loinde l'ancien aéroport à Douala.un écosystème est constituéede quatre éléments qui doi-vent vivre en harmonie : lafaune, la flore, l'activitéhumaine et la matière. Si unde ces éléments se déve-loppe trop vite ou aucontraire pas assez, cela créeun déséquilibre qui peut nuireà l'écosystème.

Dans le cas de la mangrovede Youpwé, nous avons pu

constaté un déséquilibre. Eneffet, les palmiers nipas enva-hissent le territoire des palétu-viers et ceux-ci ne peuventplus se reproduire correcte-ment. or, les palétuviersjouent plusieurs rôles impor-tants. Ils possèdent desracines en échasse qui per-mettent aux animaux depondre dedans. De plus, ilsmaintiennent les sédimentsvenant de la mer, toujoursavec leurs racines et limitentleur transport vers les habita-tions. Enfin, ils offrent des abriset des caches à certains ani-maux. S'ils disparaissent, il y adanger pour la mangrove.

Nous avons pu remarquerque des essais de plantationssont réalisés. Des palmiersnipas sont déterrés et despousses de palétuviers sontreplantées afin de relancer lavie dans la mangrove.Le moindre élément estimportant dans un écosys-tème. C'est pour cela qu'ilfaut le protéger.

Céline, Stan, Adil, Clara CM2A

La mangrove

de Youpwé

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DOuALA mANGA BELLARREtE puIS pENDurudolph Douala manga Bellétait un roi descendant deAuguste manga Ndoumba(1897-1908). Il n' acceptait pasla colonisation allemande. Ildécide de se révolter carceux-ci n'ont pas respectéle contrat signé entre euxet les camerounais. En effet,les allemands cherchaient àchasser les habitants deBonanjo en les repoussantdans une autre partie deDouala, loin du port. Doualamanga Bell et Adolf NgossoDin, son secrétaire, entrentalors en contact avec leschefs du pays, pour queceux-ci viennent les aider.N'Gosso Din part en Allemagnepour plaider la cause descamerounais. mais il ne serapas écouté. Les Allemandsemprisonnent Douala mangaBell à l'ancien commissariatoù se situent maintenantles bureaux de la marinemarchande.Le 8 août 1914 Douala mangaBell est pendu dans la courde l'ancien commissariat.

Sarah, Manon, Clément M. Julien,CM2A

L'ancien roi dela ville Doualamanga Bell

Frédéric KEIFF en plein travail

L’arbre à palabre

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Samedi 13 mars s'est déroulée la rencontre« un jour en français » entre 18 écolescamerounaise (ribambelle, Nid d'Ange,

Samaritaine, Petit Dogon, Gouelle, Bali I II,N'Kongmondo, JossI II, Bonapriso I II,république, New Bell I II, Notre Dame, St JeanBosco) et l'école D.Savio. Le but de cet événe-ment est de promouvoir la langue française etla francophonie, de valoriser les efforts de tousles élèves.

71 enfants se sont donc retrouvés autour d'unedictée intitulée « le python » et d'un QCm deculture générale franco-camerounais. Aprèsce moment studieux, ils ont joué dans la couroù un goûter leur a été offert pendant que lesenseignants des différentes écoles corrigeaient.

Les 15 premiers ont reçu une récompense.Cette année s'est distinguée l'école des « PetitsDogons »

Nous remercions tous les participants, tous lesenseignants ainsi que l'Association de quartierVIVrE qui encourage les échanges culturelsau sein de la francophonie et le PmuC qui afourni le tee-shirt et aidé à l'organisation.

Dalila Kasmi Florence Deschemaeker

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Visite des Cm2 du bateau militaire « Foudre »

Les missions du bâtimentCe bâtiment a été conçu pour transporter desobjets afin d'aider les pays en insécurité.Il transporte et dépose, sur une plage non pré-parée en zone d'insécurité, 470 hommes etune centaine de véhicules dont 22 blindés.

LexiqueTCD : transport de chaland* de débarquement.Chaland : sorte de péniche pour transporterdes marchandises.

Paule-Alix

La vie quotidienne à bord mercredi 3/02/2010 Les Cm2 de l'écoleDominique Savio sont allés voir le Foudre un

navire militaire au port de Douala.Chaque jour, il y a des exercices au cas ou il yaurait le feu ou autre chose du même genre. Ily a une coopérative :elle sert à acheter lematériel manquant.Il y a une cafétéria pour les passagers et unautre pour les membres de l'équipage. Ils ondes cabines plus ou moins luxueuse.En fonction de leurs classes. Ils ont une boulangerie donc ils ont du painfrais tous les jours. En conclusion la vie à borddu Foudre est étonnante.

Erwan, CM2 C

Les métiers « Foudre »Dans le bateau « Foudre », il y a plusieurs métierscomme : boulanger, cuisiniers, manœuvriers,chien jaune, infirmières, commandant, officierdes cartes… Tous ces travaux sont fait par troiscent personnes. Il y a douze cuisiniers, un seulcuisinier fait la nourriture pour 30 personnes.

- Les manœuvriers s'occupent des ancres. Ilsjettent les ancres lorsque le bateau arrivedans un port.

- Le chien jaune est un terme utilisé pour parler d'un homme qui aide, à l'atterrissagedes hélicoptère. on dit chien jaune parcequ'il est habillé en jaune.

Kellam, CM2 C

Et pour finir quelques adresses de sites concernant l'école maternelle :

www.education.gouv.fr/bo : les bulletins officiels de l'éducation nationalewww.education.gouv.fr/guides-parents : le guide des parents de l'école maternelleHoraires et programmes d'enseignement del'école primaire sur le B.o.H.S. n° 3 du 19 juin 08L'école maternelle, premier temps de l'acqui-sition des savoirs B.o. n° 21 du 21 mai 09

Quelques dates à retenir :

Inscription des nouveaux élèves à l'écoleSavio pour la rentrée scolaire 2010-2011 : àpartir du mercredi 31 mars à l'école SavioFête de fin d'année de l'école : samedi 5 juinBourse aux livres : 1ère, 3ème, terminale mercredi23 juin de 15h à 17h sous le préau du lycéerentrée des classes : jeudi 2 septembre.

Boulangerie du TCD foudre

L'ancre du Foudre

Une partie de la plage avant du TCD Foudre

M.Zyla directeur de l'école Savio, constant, Christian et la lauréate

La Francophonie

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Le mont Cameroun, avant la montée on nepeut s'empêcher de le regarder de haut enbas, encore et encore. Au début de l'as-

cension on se sent bien c'est comme une pro-menade de santé, Petit à petit on comprendque ça ne sera pas facile. Les cuisses de plus enplus lourdes, les mollets de plus en plus endolo-ris, on continue à monter des pentes inclinéesde 80°. Néanmoins les paysages magnifiquesdéfilent à chaque nouvelles crêtes ( forêts,savane, roches volcaniques). Hélas ! ce quel'on a cru être le plus dur ne l'était pas car la

descente qui était sensée être le plus facile,,, serévèle être l'étape la plus difficile. Les pentesglissantes, les petits cailloux aussi aiguisés quedes couteaux qui espèrent vous blesser , lesplantes qui cachent des fossés. En gros tout cequ'on n'a pas vu quand on montait. Arrivé aubout on croit que c'est fini et bien non ! on seretrouve couvert d'ampoules avec des dou-leurs aux cuisses, Inimaginable mais on est heu-reux d'avoir vu le paradis avant de s'être faitchâtier en enfer.

Kadji.k

une montée au paradis pour une descente en enfermont Cameroun

Evasion au plus près des étoiles

Tout commence par une envie soudainede faire demi-tour lorsque l'on nous dit « Allez les enfants, vous voyez le point

blanc à la sortie de la forêt (je ne savais pasque mes yeux étaient capables de voir aussiloin), c'est le refuge où on fera la pause demidi (En clair : Ne croyez pas que le calvairesera terminé à cet endroit, ce n'est même pasla moitié du chemin qu'il nous reste à faire!) !».mais nous, la crème de la crème des sportifsde l'école Savio (si, si c'est vrai!), n'avons paspeur et à 9h, ce 6 mars 2010, tout le groupe estlancé à la conquête du mont Cameroun.Début d'après-midi, arrivée au « point blanc »,j'ai, pour ma part, l'impression d'avoir perdumes jambes dans l'humide forêt équatoriale.Ces gambettes ont pris la fuite, m'ont aban-données avant la partie la plus difficile : « legrand mur » (le mot peut sembler excessif,mais en réalité, c'est bien pire!). Si le paysageest magnifique, ce n'est presque rien par rap-port à la nuée d'étoiles qui nous a assailli desplendeur le soir venu après que le mur nousait littéralement abattu. Plusieurs groupes,oubliant la fatigue et l'effort de la journée, nedorment pas. restés éveillés, ils discutent ouadmirent le ciel étoilé malgré le froid, poussentmême de temps à autre la chansonnette. Lanuit semble magique.

Le lendemain après un réveil est plus ou moinsdifficile et un bon petit-déjeuner, nous voilàrepartis, objectif : le sommet. Plus on avance,plus il semble s'éloigner ! mais finalement, ladernière montée daigne enfin se montrer et jesuis persuadée que la plaque indiquant notrevictoire n'a jamais était aussi belle que ce jour-là (une sorte de plaque d'immatriculationavec des tâches de peinture blanche) ! maisc'est le symbole qui compte non? Et les larmesqui sont venues à mes yeux lorsque j'ai réaliséque je n'avais pas souffert ces derniers jourspour rien. Deuxième et dernière nuit sous lesétoiles dans les tentes, c'est un renouveau derires, de discussions et de chansons. mais il nefaut jamais crier victoire trop tôt car si la mon-tée était difficile, la descente l'est encore plus! Lorsque j'ai redescendu le mur, je me suisdemandée comment j'avais réussi à grimpercette même pente deux jours plus tôt… Il est15h00 et on a fini, on prend le bus pour revenirà Douala. mais, comme dans un bon romand'aventure, rien ne se passe jamais commeprévu et un élément que le lecteur n'attendpas, mais alors pas du tout, fait son apparition.Et en l'occurrence, même nous, les person-nages, n'étions pas au courant qu'un camionallait basculer dans le Wouri, bloquant le pontqui nous séparait de notre Douala bien-aimée.Il est 17h00, on descend à la station « oilibya »de Bonaberi. Dans un carré d'herbe verte,nous étions encore joyeux jusqu'à ce que 2h,puis 3h passent. A partir de là, la fatigue et l'en-nui commençaient à se faire sentir. résultat,tout le monde déraille : les garçons jouent à « saute-mouton », sautant un mouton nommémathis de 1m92 … La démonstration de forceterminée, on joue à « 1, 2, 3 soleil » et un débataussi bruyant qu'inutile s'engage… A minuit, lepont se dégage et on peut enfin regagnerl'école… Puis la maison… Il est 24h45, « Home,sweet home » !

Oriane Desaunay

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Sincèrement, les 20 premièresminutes n'étaient pas facile,le temps de se mettre enaccord avec le terrain, il nousfallait du temps pour s'y habi-tuer. une seule chose est sûre,les entrainements, les esca-liers n'ont servis a rien, mêmeles Bois des Singes, c'est del'amusement par rapport à ça !...Bah, nous avons escaladéjusqu'au premier refuge bis,ou nous avons fait une pause,c 'était je pense vers 11h30puis nous avons continuéjusqu'au premier refuge, ounous avons déjeuné tousensemble dans la bonnehumeur. De là, nous avons vul'arbre magique (allez com-prendre !). Nous avons reprisaprès avoir repris des forces,et c'était là, le plus dur : le mur'' infernale''… Vers 16h00 nousétions au deuxième refuge, oùnous avons installé les tentes,et où nous nous sommeschangés, il n'y avait pas dedouches ! En tout cas, mercipour l'hygiène, beurk !

Vers 19h00, les professeurs ontpréparés la bouffe, et par lasuite, ont nettoyé derrièrenous. mais dites moi, quel estce manque de respect ?Vraiment, les élèves de notreécole se dégradent ! J'en fais,quand même partie, maisbon ! La nuit s'est bien passée,le lendemain, réveil à 7h pour

certaines, préparations dupetit-déjeuner avec mr

Puntus et quelques élèves.Départ pour le Sommetvers 9h30-10h00, pourun petit aller-retour[…]. retour a 16h pourquelques personnes. Lesmilitaires de la mISLoG

Alors, alors, mme Trejaultveut un article sur le montCameroun, et maintenant

c'est autour de mr Deschemaekerdonc faut s'y mettre.

Que dire de ces trois jours ?Tout était parfait, on étaitbeau et propre à 5h00 dumatin quand on est arrivé àl'école, puisque le départétait prévu pour 5h30. Letemps de charger tous lescartons alimentaires dans lesvoitures… Si, je me rappellebien, nous avons quitté à6h20, tout le monde était

content mais sans mentir,certains n'avait qu'une

envie, finir leur nuitdans leur lit et se

réveiller vers 11hp u i s q u e

c ' é t a i t

samedi ! Sur la route il n'y avaitque quelques embouteillages,en tout cas, plus on avançait,plus les gens d'ici nous regar-daient, oui nous sommes desZombis ! LoL

Nous sommes arrivés vers8h15 avec une très bonneambiance et une grandeexcitation de commencerl'ascension, nous avons d'abordpris un petit-déjeuner, oui, Savioa fait des progrès ! un pain auchocolat et un croissant parpersonne avec un jus. Ah oui,les professeurs nous distribuaientdes bananes séchées qui n'ontd'ailleurs pas eu beaucoup desuccès ! Bref, y avait les personnes de laDouane, qui faisaient l'ascension,mais eux, en une journée(mertss) ils avaient le cœur !Par la suite, nous avons fait lesgroupes et avons rencontrénos porteurs, puis nous avons pupartir.

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Sortie découverte

de la natureLe 06,07,08 mars, Ascension du mont Cameroun

et les professeurs : mr Puntus,mr Deschemaeker et mrBailleul étaient super ! Le soir,les professeurs, ont encorepréparé la bouffe et nettoyéavec l'aide de quelquesvolontaires, puis direction nostentes pour y passer une der-nière nuit. Ceux qui ne sontpas réveillés à 5h00 du matinpour admirer le lever du soleil,ont raté leur vie ! C'étaitimmense… Départ vers 10haprès petit déjeuner et ran-gement, fallait être costaudpour la descente, premièrepause en bas du mur puis aupremier refuge où on a mangésandwich thon mayonnaise.Y en a qui ont cru qu'ils étaientau resto avec deux serveurs àleur disposition. mDr.une petite photo souveniravec presque tout le mondeet le départ a pu avoir lieu pourenfin arriver jusqu'au bus, soit1h30 encore de marche. C'étaitcomplexe, arrivés en bas, reposrangement des sacs dans lesvoitures et bien sûr mr Puntusnous avait prévu un encas !Départ pour Boya, tout sales,puants mais avec un cœurlourd à 15h20. on rêvait tousd'une bonne douche et denotre lit, mais à Bonaberi, unimprévu fit irruption !!!!

Embouteillage énorme sur lepont, on a essayé d'avancercomme on pouvait, on a pudescendre du bus et aller à lastation oilibya qui avait unepelouse derrière. Tous installés,nous sommes allés à la boutique

de la station, pour faire leplein. Plusieurs groupes sesont formés, plus par affinités,les professeurs et les militairesse sont installés avec nous.Saute mouton, acrobatie ontcommencé, mr Bailleul a par-ticipé ! Presque tous les télé-phones étaient déchargés,tout le monde n'avait qu'uneseule envie, s'en aller, chezeux. on a du arriver vers 24h40à l'école, quelques parentsétaient là en compagnie demr Ferraro. Nous sommes tous

rentrés chez nous, prendreune bonne douche et passerune bonne nuit. Le lendemain, pour reconnaîtreles élèves ayant fait l'ascensionde mont Cameroun, c'étaitsimple : ils étaient ou rouge,ou marchaient comme despingouins, ou ah ! Criaient-ilsdans les escaliers puisqu'ilsavaient mal.

J'espère que mme Tréjault ferapartie de prochaine ascensionet que tous les élèves motivéss'entraineront sérieusement,car ce n'est pas facile !

Le mont Cameroun : - Pur moment de plaisir, de

rigolades en compagniesde nos amis, des professeurset de militaires.

- Pur moment de souffrance,mais à la fin récompensé.

- Pur moment de découverte,expérience à ne pas rater !!!

Et… Si quelqu'un peut penserà faire construire une salle debain, ce serait encore plusparfait !

Lana Akar. Élève de 2nd B.Ecrivaine en Herbe

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À vos marques…

Vous êtes au lycée Dominique Saviode Douala? Vos enfants sont au lycéeDominique Savio ?Dans ce cas vous avez déjà entenduparler des Gigasports, cette compétitionqui est désormais internationale.Ce n'est pas rien ! Hé oui, cette annéenotre charmante école a accueillicomme toujours le lycée françaisFustel de Coulanges de Yaoundé, lecollège de la Sonara de Limbé et lepetit nouveau de l'année dernière, lelycée Blaise Pascal de Libreville, Gabon !Cette année c'était le lycée DominiqueSavio qui était chargé d'organiser cettemanifestation durant tout le week-enddu 10 au 11 avril 2010. Et ce n'est pasune mince affaire. un grand merci auxorganisateurs et aux familles qui ontaccueilli les sportifs venant d'horizonsplus ou moins lointains.En tant que saviolais, vous n'avez puen aucun cas manquer ce traditionnelévènement : vous avez donc vu desgens crier de joie après avoir tiré laballe au fond du filet, mis un panier,mais aussi remporté la rude épreuvedu 3x500 aussi difficile que le montCameroun ( pour certains)Vous avez également vu vos camaradesbarboter dans l'eau à la poursuited'une balle souvent dure à garder !N'est-ce pas merveilleux ?Nous étions les tenants en titre desGigasports, si, si l'année dernière nousavions remporté la compétition cheznos amis Fustelois et nous restons lestenants en titre de cette compétition.

Allez arrêtons de parler de victoire, cequi est le plus important, c'est l'espritd'équipe, s'amuser, rencontrer d'autressportifs…

Lucie Lowe

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Cette année, le FSE pro-posait parmi ses activi-tés le club théâtre,

supervisé par mr Candalh etmlle Gravier. Je dois avouerqu'à la base ce n'est pas mongenre d'activités, me montreret risquer le ridicule en public.J'appréhendais vraiment. Au final, c'était une des expé-riences les plus positives dema vie. Le fait de travailler engroupe, sur le jeu d'acteur, surune pièce, c'était excellent.Je n'avais pas d'expériencethéâtrale en tant que telle, etc'était intéressant de décou-vrir cet univers, les différentsexercices qui permettent decréer une coordination dansle groupe, les improvisations,apprendre à exprimer dessentiments... Le fait aussi, debâtir quelque chose avecsa tête, avec ses idées, sesapports personnels, deconstruire ensemble le jeu.De plus, le théâtre est lemeilleur moyen d'exercerses capacités de communi-cation. C'est loin d'êtrefacile de se mettre enscène comme ça, d'oser.Enfin c'est peut-être lepoint de vue d'une nullitéen la matière, mais c'étaitvraiment positif sur le pointpersonnel aussi. Tenter deschoses, se lâcher. Parler

plus fort, articuler, des chosesqui semblent tellement naturellesà beaucoup de gens maisqui me coûtent des pointsaux évaluations orales... Enfinbref. Grâce au théâtre, peut-être que je pourrai aller vers lesautres et m'exprimer en public.En conclusion, je dirais que leclub théâtre ne m'a pasdéçue, bien que le peu demotivation (et d'honnêtetépour avouer ce manque demotivation) de certains aitfailli empêcher la représenta-tion. mais je pense qu'ils nepouvaient (ou ne voulaient)pas comprendre qu'unepièce se choisit ensemble,que chacun doit donner sonopinion au lieu de se plaindrepar la suite parce qu'onpense que ça ne plaira pas.Et aussi qu'une pièce, ça seconstruit ensemble. C'estartistique, on apporte desidées et au final ça peut neplus ressembler du tout àl'idée de base. Et c'est ça quiest excellent, c'est de pouvoirfaire son propre spectacle, dedépasser ses propres limites.

TOLEN Marion, 2nde A.

Dans les coulisses, l'aventure…

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« La première chose que doiventapprendre les jeunes élèvesd'art dramatique, ce n'est pasl'ivresse du théâtre mais bien sesexigences. » Ingmar Bergman.Au moment où paraît cet article,la représentation de l'atelierthéâtre du lycée a déjà eu lieu.Peut-être même, y avez-vousassisté. 30-40mn de représen-tation, c'est court, n'est-ce pas ?mais imagine-t-on les heurespassées à répéter, les sacrificesendurés, les coups de gueuledes animateurs supportés, lesdoutes permanents, les tâton-nements incessants ?Je persiste pourtant à croireque c'est une des expériencesles plus riches qui soit dans lavie d'un lycéen et même,croyez-moi, dans la vie d'unadulte. mais cette expériencene sera vécue entièrement etpleinement que si l'on s'y lancepleinement et entièrement. Cette année, elles sont quatre.Je dis « elles » car régulièrementon constate que les ateliersthéâtre attirent peu de garçons.Pourtant nombre d'entre eux(et je l'ai aussi régulièrementconstaté) n'hésitent pas à semettre eux-mêmes en scènequotidiennement, au granddam de leurs professeurs. Peud'envie d'apprendre des lignesde texte ? Peut-être. Peur de sedévoiler face aux autres ?Certainement. ou est-ce uneespèce d'accord tacite ? Lamusique et les sports collectifsaux garçons, le théâtre et ladanse aux filles… Non bien sûr,me répondra-t-on… Celamérite néanmoins que l'on sepose la question.Je suis un défenseur des « ate-liers théâtre » parce qu'ils sont

synonymes d'« expériences »,d'« expérimentations », de « construction progressive », faitesd'inventivité, d'improvisations, dedon de soi. Nous avons essayéde construire une trame théâ-trale composée de différentsexercices et de différentestechniques éprouvés pendantl'année : chant, jeux corporels,improvisations gestuelles etparlées, jeu de masque, jeudu clown… en les insérantdans des textes de Jean-PaulAllègre suffisamment malléablespour pouvoir être adaptés à la

trame voulue. D'aucuns dirontque nous aurions pu choisir unepièce complète d'un auteurclassique ou contemporain ;mais tel ne fut pas notre choix.L'activité théâtrale doit, mesemble-t-il, se construire sur untemps long (plusieurs années)permettant alors aux élèvesde servir un texte peut-êtreplus « littéraire », plus « com-plexe ». N'est pas metteur enscène ou comédien qui veut !Cela demande beaucoup detravail. Beaucoup de temps.S'il n'en restait que quatredonc, ce serait Alexandra, Cloé,marion et Nawel. Quatre àavoir été jusqu'au bout sur laquinzaine de participants desdébuts (novembre 2009).Quatre à avoir accepté detenter l'aventure. Quatre à nepas avoir eu peur du ridicule.

Quatre à s'être montrées tellesqu'elles sont, à s'être aventuréesjusqu'à leurs limites. Quatre àavoir accepté les « exigences »dont parle Bergman : être pré-sentes à l'heure à chaquerépétition, rogner sur leurtemps de loisirs, apprendredes dizaines de répliques,recommencer 10, 20, 30 foisles mêmes scènes pour être leplus juste possible, passerdeux journées entières àécouter les recommandationsdes animateurs. Douce géné-rosité. Je les en remercie.Néanmoins, cette image del'atelier ne serait pas complètesans vous parler de cemoment de bonheur où lareprésentation terminée et lesapplaudissements du publicpour récompense vous fontdire « Je l'ai fait ! Yes ! » (l'«ivresse » de Bergman) ; de cemoment magique lors d'uneimprovisation où l'alchimie despensées fait qu'une scènedevient belle et poétique ; deces nombreux moments defous rires où l'esprit qui vaga-bonde se perd dans les méan-dres de l'absurde et vous faitune scène comique à vousfait décrocher la mâchoire !Non, tout ce travail ne serviraità rien, s'il n'y avait ces récom-penses si petites dans le tempsmais si grandes pour le cœuret l'esprit. mais, finalement, si vousm'avez suivi, plus que la fin (lareprésentation), ce sont lesmoyens qui rendent enrichis-sante l'activité théâtrale carcelle-ci reste avant tout uneaventure humaine.

Stéphane CANDALH.

Atelier théâtre

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Soirée des Elèves le 24 mai au CCF à 20h30

une mention particulière pour l'ate-lier théâtre où un groupe de 4actrices en herbe, marion, Chloé,Alexandra et Nawell nous ont offertun vrai spectacle très original, pleind'humour et de poésie. un vraimoment de bonheur…..

Geneviève Trejaut

un bravo aux courageux musicienset chanteuse qui ont malgré les pro-blèmes de sons continué le concert !

Les danseurs ont été formidables etle public en redemande !

Nous sommes désolés, nous n’avonspas pu récupérer des photos de nosdanseurs.

Spectacle

un grand bravo à la mater-nelle pour ce spectacleféérique ! un voyage autourdu monde avec ces petitsbouts de chou que nousaimons tant !

une découverte de l’Afrique,de l’Asie, de l’Europe, desAmériques, à travers lamusique, la danse, les cos-tumes et un magnifiquedécors !

Le travail de l’école et despetits a été très apprécié, lespectacle était original etvarié, donc encore une foisapplaudissons pour ce beau

Spectaclede lamaternellele 03 Juin

Photo moïse

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6°-5° : Premier Prix : Emilie Clouet, 5ème BDeuxième prix : ex aequo Solène Gomes, 6°Aet Illiés Le Guevel, 6°BTroisième prix Eloïse Vedel, 6°A

4°- 3° : Premier prix : à l'unanimité avec les félicitationsdu jury Noranne Gabouge, 3°ADeuxième prix : Frédérick-Hélène Ebene, 3°C

Lycée : Premier prix : Nawell Gabouge, 2nde CDeuxième prix : ugo Arnopoulos 2nde ATroisième prix : Youssouf Daoud Ngoud NjikamTale A4 All, New Bell

Coup de cœur : Fardous Ibitissam 2nde B

Félicitations à tous les participants ! Le jury adu choisir entre quelques centaines de nouvelles et ce n'était pas toujours facile !

L'an prochain, faites du théâtre à Savio !

Atelier 1 6ème2h / semaine incluses

dans l'emploi du temps.12 places max. mme remetter

Atelier 2 5ème4h / semaine dont 2h incluses dans l'emploi du temps et 2h

le vendredi de 16 à 18h.12 places max.

m. Deschemaeckeret mlle Gravier

Atelier 3 3ème4h / semaine dont 2h incluses dans l'emploi du temps et 2h

le vendredi de 16 à 18h.12 places max.

mme Chateau-Seckeet m. Depaule

Atelier 4 2nde2h / semaine en complément de

l’enseignement d’exploration : artsdu spectacle (1h30)

10 inscrits min. mme Tréjaut.

Concours de nouvelles

Voici les résultats du concours des nouvelles qui mettaient enlice le lycée Dominique Savio et le lycée New Bell.Tous les lauréats ont été récompensés par des livres et desdictionnaires, comme il se doit !

Travailler la voix, la gestuelle,placements et déplacementssur scène, jouer un personnageparmi d'autres personnages,cela vous dit ? Vous aimez letravail en groupe ? Vousinvestir dans des aventuresun peu folles ? Lisez la suite.un peu de danger, pas mald'exigences, et beaucoupde plaisir : c'est ce que vous

recherchez ? Vous êtes prêts àparticiper avec vos camaradesà un festival de théâtre réunissant une quinzaine detroupes ? Le théâtre est faitpour vous.

Dès la rentrée, nous vous pro-posons 4 ateliers différents(modalités à confirmer) :

Pour tout renseignement ou toute inscription, vous adresser au plus vite au(x) professeur(s) encharge de l'atelier qui vous concerne. Attention, le nombre de places est limité !

D. Depaule

mathématiques Sans Frontières - Résultatsmention spéciale pour l'Ecole primaire

Tâche ardue que de se mesurer à de grandsétablissements comme ceux de Londres,Vienne ou montréal. mais nos élèves n'ont pasdémérité et ont découvert, en s'amusant, uneautre façon de faire des mathématiques.Félicitations à tous les participants.mention Très Bien pour l'Ecole Primaire quidécroche des belles places d'honneur et par-

ticulièrement à la classe de Cm2 A qui arrive3ème de sa catégorie.Nos 291 élèves seront récompensés au coursde la première semaine de juin.Bravo à tous et rendez-vous est pris pour l'anprochain…

JF Remetter

48 classes de 2ndes

2nde A - 34ème 2nde C - 45ème

47 classes de 3eme

3ème C - 31ème 3ème A - 42ème 3ème B - 44ème

34 classes de 6ème

6ème C - 22ème 6ème B - 29ème 6ème A - 32ème

16 classes de Cm 2

Cm2 A - 3ème Cm2 B - 5ème Cm2 D - 7ème Cm2 C - 14ème Exposition de peinture à la galerie mAm

En l’honneur de la journée de l’enfant africain,les CE1 vous invitent à leur vernissage le 16Juin 2010 à la Galerie mAm à Bonanjo.

une sortie pleines de couleurs, des petitsartistes en herbe, une exposition à ne pasrater !

Mme Bikondi

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Croyant que certains profs par-taient au Bénin pour un staged'une semaine nous étions heu-reux de savoir que des coursallaient sauter et donc desheures libres apparaîtrecomme par magie. Etantdonné que notre classe de2ndB était concernée par cestage car trois de nos profs s'enallaient : PAS de français, NI dephysiques, NI d'histoire/Géo !Durant une semaine ! Waouw !Nous avons donc établi notrenouvel emploi du temps pourla semaine tout en surlignanttous les cours qui n'auraientpas lieu (avec un GrAND sou-rire), soit 5 heures de Français,3h30 de Physiques et 4 heures

d'Histoire/Géo en moins ! Que demander de plus ? Demieux ? rien.

Puis, un beau jour de lasemaine (non ? sans blague..)un surveillant entre dans notresalle de classe (bien sûrecomme à chaque fois, encours de maths !) les mainspleines de papiers administra-tifs. Ceci signifie directement(pour nous, élèves) : « Génial !Encore une perte de temps sur lecours ! »Et là, tout s'écroule au momentoù nous recevons ces papiers(qu'on aurait jamais dû rece-voir d'ailleurs ! Grrr), Notreclasse bizarrement devenue

sympathique, souriante, travail-leuse et heureuse peu detemps avant cette apparition,se transforma en l'espaced'une seconde en classebavarde, agaçante puis sansoublier les têtes d'enterrement !(pourquoiii ??????!!!) oh ! Car,tout simplement, nous venionsde recevoir un nouvel emploidu temps ! Toutes nos heuresde libres avaient été rempla-cées par d'autres cours,encore plus ennuyants ! Quellehorreur !Et oui, chers camarades, laprochaine fois nous devronsnous abstenir de nous réjouirtrop vite ! HA Ha ha …

Lina El Husseini

une semaine de vacances contrariées Les amis ! Pas le temps pour les présentations,l'enjeu est grave si ce n'est catastrophique.Nous devons absolument faire quelque

chose ! Il est grand temps pour nous de se révoltercontre les p... vendus par l'école ! Nous ne pouvonsplus acheter un carnet de trois malheureuxtickets de p... de seulement 25 cL à 1000 FCFA !Cela est inimaginable ! Inadmissible ! Nous nesommes que des simples élèves, adolescent pourla plupart ! Notre argent de poche est nettementinferieure à ce que peuvent penser les gens quifixent les prix ! Si en plus de cela, nous espéronsgarder, ne serait-ce que 1000 FCFA pour notre

Week-end tout en se rafraichissant pendant larécré, nous sommes très mal partis ! Tandis que dehors, les marchands de T... nousvendent leurs produits à seulement 100 FCFA, etcela est largement suffisant pour se rafraichir ladurée de toute une récré. Nous devons réagir àcela, et faire en sorte que l'école mette en ventedes T... durant la récré !! La majorité si ce n'est latotalité des élèves préfère largement les T... quipossèdent des saveurs beaucoup plus variéesque le P... ! Les T... ont tout pour remplacer ces misérables P... !

Charbel Sassine ! 2ndB

Les p..., c'est trop cher nom de Dieu !

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La natation est un des sports lesplus pratiqués au lycée DomI-NIQuE SAVIo, sinon le plus prati-qué. Au fil des années que j'aipu passer dans cette école, jeconstate sans plaisir que cettediscipline est présente chaqueannée dans le programme spor-tif de cette classe. Pourquoi ? Jene le sais pas ! mais en tout casje sais que ce n'est pas le sportque j'aime le plus. Je ne l'aimepas tout simplement parce quej'y suis nul. Pour la petite histoire,j'ai eu la pire note de ma classe.Ce sport me désespère ! Quandje le pratique, j'en ai presquehonte. Je pense aussi que j'y suis

nul étant donné que ce sportne fait pas parti de ma culture,la culture camerounaise. mesparents ne m'ont jamais dit « fis-ton, viens on nage ». Vous neverrez jamais un africain cham-pion olympique ou recordman.mais regardez les courses àpieds, et là vous trouverez desafricains champions. Ça nousest venu de la notion de fuir, carlors de la traite des noirs, on cou-rait pour essayer d'échapperaux marchands.Elle est où la nécessité de fairepratiquer à cinq cents élèveschaque année cette disciplined'autant plus que des sports

comme le football (qui est lesport le plus populaire aumonde) ou le basket sont parfoisdélaissés. Qu'est-ce que nos res-ponsables veulent en tirer ? Ilsveulent nous faire devenir desfuturs Alain Bernard peut-être.moi je serais alors le recordmande la plus longue traversée ducinquante mètres sous l'eau. Jeferai le cinquante mètres en dixminutes alors que le mec il le faiten vingt secondes. En tout cas,ce dont je suis sûr c'est que je nechoisirais pas ce sport pour lebac.

Franck YAMDJEU 2nde B

pourquoi la natation revient chaque annéedans le programme sportif ?

Si aujourd'hui j'écris pour cette rubrique, c'estpour lancer un coup de gueule aux élèves dulycée ! Sincèrement aucun respect ! Le FSE etl'administration ont été gentils de nous financer lefoyer, de le refaire de A à Z, et quelques élèvesirrespectueux s'amusent déjà à le détruire petit àpetit ! mais pensez-vous vraiment que ce n'étaitpas du travail ? Que cela n'a pris aucun temps ?Déjà pour les meubles, je ne vous dit pas le mon-tant ! Sans compter le reste : faux-plafond, pein-ture, lumière….Tout cela a représenté du travailpour certains profs et certains élèves. Ne croyezpas que c'est en claquant des doigts qu'il a étérénové !!! Ah ! Non !Tout d'abord, il y a eu le ménage du foyer,ensuite la peinture blanche, et enfin la peinturebleue… maintenant on a des meubles de qua-lité… mais rien à faire ! Ce que je ne fais pas chezmoi, je le fais au foyer : sauter sur la table (bah !oui ! c'est devenu le trampoline du lycée !), cas-ser les nacots, mettre ses chaussures sur le murpour laisser sa trace, casser les tables sur lesquelson travaille, casser les fauteuils en sautant des-sus…. Les tableaux ne vont pas tarder à être cas-sés, faisons leur confiance.Je vous certifie que le foyer ne sera pas refaitavant 6 ans, donc c'est à vous de voir !Et pourquoi ces attitudes ? Pour dire j'ai cassé latélé avec ma balle et donner des coups de piedaux distributeurs pour avoir des boissons gratuites: ah ah ah. Ce que c'est immature de voir cela,tout un travail d'équipe détruit !Aux volontaires, ceux qui ont refait le foyer, profsélèves ou autres, ça fait mal de voir comment

vous, lycéens réagissez devant cela. Combiende fois on a failli voir notre foyer fermé ? À vousça ne vous fait rien ? mais vous êtes assez grands !Ce n'est pas à moi de vous dire de respecter lematériel.Il n'y a pas un mois de cela, une élève de pre-mière ou de terminale, je ne sais plus, a com-mencé à marcher sur la table pour rejoindre laporte, personne n'a rien dit. Elle est revenue etrepassée par la table pour rejoindre le fauteuil surlequel elle était assise. Toujours rien, pour la troi-sième fois elle repasse et sort. on la regarde par-tir pensant qu'elle ne reviendra plus ! Là, surprise,la porte s'ouvre, et c'est encore elle, et bien sûr,elle repasse sur la table et là on lui dit qu'il fautqu'elle arrête, qu'elle est gamine… Et pour nousprouver qu'elle est vraiment gamine, elle montesur la table à deux reprises et saute en marchant,juste pour montrer qu'elle est STuPIDE !Vous trouvez ça normal, vous ? Vraiment, c'estn'importe quoi….Faut peut-être faire quelquechose, grandir…Dire qu'on a exclu les secondes pendant unesemaine… En tout cas, c'était vraiment idiot cardepuis l'ouverture du foyer, ce que nous voyonsc'est que ce sont les 1ère qui ont cassé les tablesle premier jour, les nacots le deuxième. Donc…Qu'avez-vous à dire à cela ? Si vous voulez vrai-ment avoir un foyer minable, alors vous avez biencommencé, continuez ainsi, vous êtes sur labonne voie. Je n'ai qu'un mot à vous dire ! Bravo.En espérant que vous allez réagir.

Une élève de seconde en colère

Coup de gueule

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