Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième...

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Dossier de presse La vitrine des technologies environnementales dans les domaines déchets, eau, énergie et bâtiment Contact presse : Agence MOT COMPTE DOUBLE Vanessa Gellibert - 06 80 06 04 16 - [email protected]

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Dossier de presse

La vitrine des technologies environnementales dans les domaines déchets, eau, énergie et bâtiment

Contact presse : Agence MOT COMPTE DOUBLE Vanessa Gellibert - 06 80 06 04 16 - [email protected]

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1. EN 2015, ENVIRONORD SE REINVENTE POUR SA 11EME EDITION

2. JEAN-LOUIS ETIENNE, GRAND TEMOIN DU CONGRES DES

ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

3. LES DEFIS CLIMATIQUES AU CŒUR DU CONGRES DES

ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

Le programme du Congrès du mercredi 10 juin 2015

Le programme du Congrès du jeudi 11 juin 2015

4. LES TEMPS FORTS DU GRAND RENDEZ-VOUS DES

ECO-TECHNOLOGIES

5. LISTE DES EXPOSANTS ENVIRONORD 2015

6. INFORMATIONS PRATIQUES

7. COMITE DE PILOTAGE ENVIRONORD

// ANNEXES

Guide eau Guide énergie Guide déchets Guide bâtiment

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4 salons et un congrès prospectif : 5 événements en 1 rendez-vous incontournable pour les entreprises, industriels et collectivités En 2015, à l’heure où la France s’apprête à accueillir la Conférence Climat, les enjeux environnementaux sont au cœur des priorités mondiales. Le Nord-Pas de Calais, engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse. C’est dans ce contexte que le Salon Environord, dont 2015 marque la 11ème édition, fait évoluer son format. Le plus grand rendez-vous des solutions environnementales au Nord de Paris se développe aujourd’hui autour de 5 événements : 4 salons professionnels dédiés aux secteurs déchets, eau, énergie et bâtiment et le congrès des éco-technologies pour le futur, son volet prospectif. Sur 2 jours, la programmation offre ainsi une lecture simplifiée de l’offre Environord. Constituée en « vitrines », les solutions proposées par les exposants sont présentées via des cas concrets d’application. L’exemplarité, le savoir-faire et le partage d’expériences sont au cœur de cette édition 2015.

200 applications exemplaires à découvrir, pas à pas, au cœur des 4 salons professionnels

Valorisant les 4 secteurs phares du Nord-Pas de Calais, et les savoir-faire et technologies associés, Environord met en lumière les projets innovants et duplicables du territoire. Via un parcours didactique, toutes les étapes des 200 applications présentées sont décryptées. Ainsi, sur chaque salon, les visiteurs retrouvent : des espaces vitrines pour échanger avec les acteurs du projet, la parole d’experts et un guide de bonnes pratiques démontrant les étapes de montage du projet et une approche sectorielle par typologie de produits. GL Events, organisateur d’Environord, s’est entouré de partenaires spécialisés et experts dans chacun de ces domaines, pour une vision au plus proche des marchés.

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EN 2015, ENVIRONORD SE REINVENTE POUR SA 11EME EDITION

Toute l’équipe GL Events

est ravie de vous

présenter le nouvel

Environord. Un rendez-vous

professionnel repensé en 4

salons thématiques, valorisant

les solutions concrètes,

innovantes et reproductibles

dans les domaines des

déchets, de l’eau, du bâtiment

et de l’énergie. En Nord-Pas de

Calais, nous avons les

compétences, les savoir-faire

et les technologies sur ces

secteurs. A nous de les mettre

en lumière, dans des espaces

vitrines, et guider les visiteurs

vers les bonnes

pratiques à adopter !

Josiane BALISTAIRE Directrice générale de GL Events Nord

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Retrouver le programme complet et les projets de chaque salon en ANNEXES

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Prospective et solutions au cœur du Congrès 2015

Temps fort unique au cœur d’Environord, le congrès des éco-technologies pour le futur, co-organisé par le cd2e, réunit plus de 800 congressistes en moyenne. Associant prospective et solutions innovantes, ce rendez-vous présente des témoignages et technologies développées par des collectivités, entreprises, industriels, centres de recherche et experts autour de l’évolution des éco-technologies et de leurs impacts sur le futur. Cette année, la conférence plénière, accueillera comme Grand Témoin Jean-Louis Etienne, médecin et explorateur spécialiste des pôles, qui apportera son expertise sur une problématique d’actualité : « À l'aune de la COP21, comment de nouveaux modèles de développement peuvent répondre aux défis climatiques ? ». Entouré d’industriels et de représentants politiques, il livrera son regard sur le changement climatique et les changements de comportement nécessaires.

Focus sur le nouveau défi de Jean-Louis Etienne pour lutter contre le réchauffement climatique

Le nouveau projet porté par Jean-Louis Etienne, Polar Pod, est une plateforme habitée, conçue pour séjourner tout autour de l'Antarctique, dans les 50e hurlants. Cette station océanique, conçue comme un bateau, mettra deux à trois ans à faire le tour du globe, poussée par les courants marins, proches de l'Antarctique. Le projet est très attendu des scientifiques qui pourront y étudier les échanges atmosphères et océan, la capacité de l'océan austral à piéger le gaz carbonique.

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JEAN-LOUIS ETIENNE, GRAND TEMOIN DU CONGRES DES ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

Officier de la Légion d’Honneur, Médaille d’Or de la Société de Géographie Fellow of the American Explorer Club

Docteur en médecine, spécialiste de nutrition et de biologie du sport, Jean-Louis Étienne a participé à de nombreuses expéditions en Himalaya, au Groenland, en Patagonie et à la course autour du monde sur Pen Duick VI avec Eric Tabarly (1977-78).En 1986, il est le pre-mier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours. Infatigable défenseur de la planète, il mène depuis vingt ans des expéditions à vocation pédagogique pour faire connaître les régions polaires et comprendre le rôle qu’elles jouent sur la vie et le climat de la terre. En avril 2010, il réussit la première traversée de l’océan Arctique en ballon.

En savoir plus sur Jean-Louis Etienne

En 2015, la France sera

sous le feu des projecteurs

en accueillant à Paris la

Conférence Climat, COP 21 qui

doit aboutir à un accord

international sur le climat

appliqué à l’ensemble des pays

signataires. Les enjeux sont de

taille, l’urgence

environnementale n’est plus à

démontrer et il est évident que

les inégalités sociales et

économiques vont aujourd’hui

de pair avec les enjeux

environnementaux de la

planète.

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Christian TRAISNEL Directeur général du cd2e

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« A l'aune de la COP21, comment de nouveaux modèles de développement peuvent répondre aux défis climatiques ? »

A 200 jours de la COP21 : les défis climatiques au cœur des préoccupations françaises en 2015

En 2015, la France sera sous le feu des projecteurs en accueillant à Paris la Conférence Climat, COP 21 qui doit aboutir à un accord international sur le climat appliqué à l’ensemble des pays signataires. Les enjeux sont de taille, l’urgence environnementale n’est plus à démontrer et il est évident que les inégalités sociales et économiques vont aujourd’hui de pair avec les enjeux environnementaux de la planète.

Conférence plénière : regards croisés d’industriels et de collectivités sur les changements de comportement à adopter sur le terrain

Introduction : Christian Traisnel, directeur du cd2e __________

Présentation d’un film sur ses expéditions / Regards portés sur le changement climatique et les changements de comportement nécessaires Jean-Louis Etienne, Explorateur et Grand Témoin du Congrès 2015

__________

Quels changements les industriels doivent conduire ? Les réponses proposées aux milieux industriels / La TRI représente-t-elle des éléments de réponses à ces changements et ces enjeux ? Intervenants : Jean-Louis Etienne • Marc Roquette, Administrateur du Groupe

Roquette • Didier Leroy, Vice-Président exécutif de Toyota Motor Corporation • Jean-François Caron, Président du cd2e, élu régional et Maire de Loos-en-Gohelle

__________

Comment peut-on réagir face aux enjeux climatiques à l’échelle d’une ville, d’une région, d’un pays ? / Quelle vision et approche des enjeux de la COP21 ? Intervenants : Jean-Louis Etienne • Le Préfet de région, ou son représentant • Daniel Percheron, Président de Région ou son représentant • Hervé Pignon, ADEME • Guillaume Delbar, MEL

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LES DEFIS CLIMATIQUES AU CŒUR DU CONGRES DES ECO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

Jean-Louis Etienne

Marc Roquette

Didier Leroy

Jean-François Caron

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LE PROGRAMME DU CONGRES DU MERCREDI 10 JUIN CONFERENCE VILLE DE DEMAIN

Dans la ville de demain, comment faire face à la raréfaction des ressources naturelles ?

Face à la raréfaction des ressources, les acteurs des villes imaginent et réinventent des moyens de consommer et vivre en ville de manière toujours plus économe et responsable. Aujourd’hui, quelles sont les pistes et meilleures pratiques à suivre ? Quels enjeux verrons-nous apparaître demain dans les secteurs de l’eau, l’énergie, le recyclage et le bâtiment appliqués à la ville ? Entreprises, PME, collectivités, pourront découvrir 4 conférences dynamiques, rythmées autour de ces enjeux, alliant une vision prospective de leur secteur d’activité par un expert, à des témoignages de solutions innovantes réalisées en Nord-Pas de Calais, en France ou en Europe !

Accueil 9h, en salle TRIBUNE CONGRES SUR LE SALON

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11h15 - 12h30

15h30 - 16h45

9h30 - 11h00

14h00 - 15h15

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15h30 - 16h45

11h15 - 12h30 9h30 - 11h00

14h00 - 15h15

LE PROGRAMME DU CONGRES DU JEUDI 11 JUIN CONFERENCE l’USINE DE DEMAIN

Comment l’usine de demain se met-elle en ordre de marche ?

Dans l’usine de demain, on évoque la modernisation, l’intégration de technologies, la virtualisation, la « Nouvelle France Industrielle » ! L’an dernier, Michel Dancette, Directeur Innovation et RSE du Groupe Fives, à l’initiative de l’observatoire de l’usine du futur évoquait une « usine de demain de plus en plus connectée à sa chaîne de valeurs et à son éco-système. » Cette année, regardons de plus près cet éco-système. Comment l’usine de demain peut-elle concrètement intégrer le recyclage et optimiser les ressources en eau et en énergie ?

Accueil 9h, en salle TRIBUNE CONGRES SUR LE SALON

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Remise des Prix Eco-innovation 2015 - 10 juin 2015 à 18h45

En salle Eurotop

Ce prix, organisé tous les ans par le cd2e, met à l’honneur les meilleures innovations appliquées à

l’environnement. Cette année, le prix récompensera trois entreprises (Prix coup de cœur du jury / Prix produit éco

-innovant / Prix service éco-innovant) ainsi qu’une thèse (Prix éco-innovation thèse).

Ce prix est organisé en partenariat avec J’innove en Nord-Pas de Calais et la Communauté d'universités et

d'établissements Lille Nord de France (COMUE)

Retour sur les lauréats 2014 :

PRIX INNOVATION FRUGALE : Soluxeau (Lambersart) avec le « caisson de rinçage »

L’entreprise de Christophe Waché et Jean-Claude MUNEREZ est spécialisée dans le traitement et gestion des eaux

pluviales. Ils participent au prix éco-innovation avec leur “caisson de rinçage” de radier de bassin d’orage par vague

déferlante, autonome et sans energie (commercialisé en 2013). Les bassins d’orage permettent d’écrêter les

événements pluvieux en stockant l’eau avant restitution vers la station d’épuration. SoluXeau a obtenu une aide de

CARINA Champagne Ardenne pour la réalisation du prototype. Son système est breveté en France et Europe.

PRIX SERVICE : Polypop Industries (Thonon-les-Bains) avec Mycorémédiation

Le service créé par l’entreprise se nomme Mycorémédiation (pilote en cours pour le groupe Eiffage). Il rentre dans

les thématiques Déchets et Sols pollués. Les activités humaines ont fragilisé la santé des sols et la pureté des eaux.

Les techniques actuelles de dépollution et de traitement des déchets ont du mal à faire face à la complexité des

situations. C’est pour cela que le projet consiste à l’utilisation du processus végétatif de certains champignons pour

dépolluer écologiquement, sans apport chimique ou pétrolier, à bas coût et presque sans apport d’énergie.

PRIX PRODUIT : Sita Nord (Valenciennes) avec C’Urban

Le produit créé par l’entreprise se nomme C’Urban, concrète recycling by SITA. En cours de finalisation des tests

environnementaux sur prototypes et au démarrage du déploiement commercial, il rentre dans les thématiques

déchets et ACV. Pour ce prix, l’entreprise propose ainsi : un béton composé à 100% de matériaux recyclés / la

première formulation nationale d’un béton réalisé à partir de la combinaison de 3 matériaux recyclés – sédiments

fluviaux, sables de fonderie, gravats de déconstruction - / un principe qui garantit les mêmes propriétés et

utilisations qu’un béton fabriqué à partir de matériaux de carrière.

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LES TEMPS FORTS DU GRAND RENDEZ-VOUS

DES ECO-TECHNOLOGIES

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Business meetings

Le cd2e et le Réseau Entreprise Europe organisent pour la quatrième année consécutive, sur Environord, une convention d’affaires ciblée sur les écotechnologies. Ce lieu de rencontre est une plateforme unique pour les petites et moyennes entreprises, start-ups et plus grandes entreprises mais aussi les instituts de recherche, collectivités pour trouver de nouveaux partenaires, initier des coopérations transfrontalières et partager efficacement les technologies innovantes.

DD Tour : Grand Douaisis, l'urbanisme durable - 10 juin 2015 de 9h à 13h

Développé par le Cerdd avec ses partenaires, le DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le développement durable à travers la région Nord-Pas de Calais. A l'occasion d'Environord, le parcours du Douaisis est décliné en complémentarité des thématiques du salon : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l'actualité, cette visite explore la problématique du réchauffement climatique par des exemples très concrets : Un site : Ecoquartier du Raquet Le Raquet est le plus grand écoquartier réalisé par une collectivité : 160 ha, 4000 logements prévus, équipements publics, parcs, commerces… Plan de déplacement, accueil de la biodiversité ou gestion des flux sont les ingrédients de ce projet ambitieux. Des techniques alternatives : gestion des eaux pluviales La gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement urbain, le risque inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’ilot de chaleur urbain !

La Pologne à l'honneur : conférence « Le secteur de l’environnement en Pologne » - 10 juin 2015 de 9h30 à 11h

Pays partenaire de la région Nord-Pas de Calais dans le cadre de la coopération économique décentralisée, la Pologne souhaite connecter les communautés d’affaire et scientifiques régionales et polonaises par le biais de partenaires locaux de manière toujours plus intensive et profitable aux 2 parties, pour notamment réduire et traiter ses déchets. Conférence avec traduction simultanée français-polonais

1. Introduction : la mise en œuvre de la Coopération Economique Décentralisée dans le secteur de l’environnement : Conseil Régional Nord-Pas de Calais (DAE-MDIT)

2. Le cadre de la coopération institutionnelle franco-polonaise et présentation des fonds européens : Ambassade

de France en Pologne (sous-réserve) / Ambassade de Pologne en France (sous-réserve)

3. Le secteur de l’environnement en Pologne et les opportunités pour les entreprises françaises du secteur : Sandrine Ciupek, chef du pôle Infrastructures, Transports et Industries, Business France Varsovie

4. Les relations inter-cluster comme axe de développement à l’international : Joanna Podgorska, directrice adjointe

département Entreprise et Innovation, PARP – Agence polonaise de développement des entreprises / cd2e / PPNT

Poznań (sous-réserve)

5. Retours d’expériences d’entreprises régionales ayant des filiales en Pologne : SEFRAM (sous-réserve) / Rabot-

Dutilleul (sous-réserve) / Aestus Concept (sous-réserve)

6. L’accompagnement financier / commercial pour accompagner vos projets : Coface / Business France / CCI

International.

7. Conclusion : les actions internationales du cd2e

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Conférence « Développez et financez vos projets en environnement avec l'Europe » - 11 juin 2015 de 14h à 17h

La conférence Europe organisée par la Région Nord-Pas de Calais – en sa qualité d’autorité de gestion du programme opérationnel régional FEDER/FSE – portera sur 3 volets de la coopération pour 2014-2020.

14 h - Introduction et modération de la conférence Anne Wetzel - Directrice Europe- Région Nord-Pas de Calais

14h15 - 15h15 - Développer des partenariats européens avec les programmes sectoriels

Gérés par la Commission Européenne, les programmes sectoriels vous permettent de développer de nouveaux partenariats, échanger et qualifier vos projets. 2 PROGRAMMES CONCERNENT LES PORTEURS DE PROJETS ENVIRONNEMENT

• LE PROGRAMME LIFE dédié à la mise en œuvre de la politique Européenne sur le climat et l’environnement.

• LE PROGRAMME HORIZON 2020 finance la recherche et l'innovation de l'Union européenne pour la période 2014-2020. Animée par Nadège DONDEZ (Contact national Life) & Cécile GRACY (Contact national Horizon 2020)

Avec la présence d’experts nationaux venant présenter ces nouvelles opportunités et permettre ainsi aux

congressistes de repartir avec les informations nécessaires pour déposer un projet européen.

15h15 - 16h - Mettre en place un projet de coopération territoriale européenne Panorama des 5 programmes Interreg 2014-2020 mobilisables en région Nord-Pas de Calais ZOOM SUR LE PROGRAMME DES 2 MERS 2014-2020 Programme de coopération transfrontalière (France / Angleterre / Pays-Bas / Flandre) particulièrement attractif pour les entreprises et les acteurs de l’environnement, 3 axes prioritaires sur 4 sont dédiés aux questions environnementales

• TECHNOLOGIES A FAIBLE EMISSION DE CARBONE

• ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

• UNE ECONOMIE EFFICIENTE DANS L’UTILISATION DES RESSOURCES Animée par Jeanne Marie Maurel - Directrice Adjointe déléguée aux Programmes Interreg- Direction Europe- Région

Nord-Pas de Calais & Julie DELBARRE – Animatrice Territoriale Française du programme des 2 Mers

16h - 16h45 - Financer les projets environnementaux par le programme régional FEDER 2014-2020 Le programme FEDER-FSE donne la priorité en autre au soutien à la transition énergétique et écologique de la Région Nord-Pas de Calais -au développement de l’attractivité de ses territoires d’un point de vue écologique, social et sociétal

16h45 - 17h - Aider les acteurs régionaux à monter leurs projets européens – les outils mis en place par la Région Nord – Pas de Calais La Région Nord-Pas de Calais a mis en place un dispositif d’appui au montage de projets européens : le FRAPPE (Le Fonds Régional d’Aide aux Porteurs de Projets Européens). La conférence permettra de découvrir les outils disponibles pour aider à déposer un dossier européen … Animée par Béatrice Flörke - Chef de service Développement et projets- Direction Europe- Région Nord-Pas de Calais

17h - Comment développez les partenariats européens avec les programmes sectoriels ?

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Colloque « Présentation de la Chaire ECOSED » - 10 juin 2015 à 13h30

Cette chaire de recherche a vu le jour il y a 1 an avec 6 partenaires : COLAS, HOLCIM, Grand Port Autonome de Dunkerque, ARF (Activités de Recyclage et de Formulation), NEO-ECO recycling et Carrières du Boulonnais.

La Chaire ECOSED La chaire industrielle « ECOSED » pour ECOnomie circulaire des SEDiments, vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments portuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation pertinentes dans des applications routières, des produits en béton et autres. Une des originalités de cette chaire est la pluridisciplinarité des recherches menées alliant les aspects matériaux et environnementaux (mécanique, physique, chimie…) mais aussi la santé (écotoxicologie) et la prise en compte des composantes socio-économiques (économie, géographie, sociologie, droit). Une autre particularité de la chaire vient du large panel des partenaires de la chaire : gestionnaires de ports ou de canaux, producteurs et utilisateurs de matériaux pour le bâtiment et les travaux publics, bureaux d’études et décideurs.

Le Comité de pilotage : Agence de l’Eau Artois Picardie • ARF (Activités de Recyclage et de Formulation) •

Carrières du Boulonnais • COLAS • Conseil Régional Nord-Pas de Calais • Département du Nord • EDF • Grand Port Autonome de Dunkerque • HOLCIM • Lille Métropole Communauté Urbaine • Mines Douai • Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) • NEO-ECO recycling • Voies Navigables de France

Programme

13:30 Accueil des participants

13:45 Introduction de la chaire ECOSED (Directeur Ecole des Mines Douai)

14:00 Table ronde – Enjeux, vision et positionnement de la chaire.

• Intervenants : Direction Générale de la Prévention de Risques, Région Nord-Pas-de-Calais, Lille Métropole, Voies

Navigables de France, Conseil Général, Directeur du LGCgE

• Thèmes abordés : Les enjeux généraux autour des sédiments, la vision des partenaires institutionnels et enfin

comment s’inscrit la chaire ECOSED dans le dispositif régional et national.

14:30 Présentation des objectifs scientifiques de la Chaire (Responsable chaire ECOSED)

14:50 Présentation des Actions de la chaire. Intervenants : Y. Mamindy & C. Lors, G. Aouad, R. Zentar, M. Benzerzour, F Becquart et C. Alary

15:50 : Table ronde – Enjeux de recherche, industriels et développement économique

• Intervenants : PAD, VNF, C.B., EDF (Gestionnaires de ressources), ARF, Colas, Neo-Eco Baudelet, Holcim (transformateurs), CD2E.

• Thèmes abordés : Les attentes, les verrous pour le développement économique des filières de valorisation et les enjeux industriels.

16:30 Echanges et débats

17:00 Conclusion et Clôture de la session

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CONFERENCES SPECIALES BATIMENT Entreprises et numérique / Conférence spéciale Bâtiment - 10 juin 2015 de 15h à 16h30

« Numérique, scan 3D, BIM : les entreprises du bâtiment s’engagent en région Nord-Pas de Calais »

organisée par:

Retour d’expérience n°1 : Numérisation des pratiques : un secteur en mutation Intervenant : Guillaume Pimbert, Directeur Général délégué, Bel’Bois, groupe Ramery

• L’optimisation des process de préfabrication grâce à la maquette numérique Lien avec les autres acteurs : la question de la mutualisation des fichiers

Retour d’expérience n°2 : Numérisation et management de projet Intervenant : Charles-Henri Trentesaux, Responsable Pôle Projet Habitat, Norpac

• L’intégration du numérique au sein de l’entreprise depuis 2010 : pourquoi et comment ? Quel impact sur la qualité de la conception ? Intégration des volets environnementaux et sociétaux

Retour d’expérience n°3 : Numérisation et validation des solutions Intervenant : Alexandre Camus, Référent BIM, Projex

• La conception numérique d’un immeuble de bureaux à Reims : vision d’un BIM Manager Le BIM pour optimiser l’exploitation et la maintenance de ce bâtiment

Retour d’expérience n°4 : Numérisation et enseignement Intervenant : Stephan Kesteloot, Directeur des Études DUT GC par Apprentissage, IUT de Béthune

• L’appropriation des outils numériques par l’université

• Pédagogie et numérique : du support au prétexte pédagogique à travers le projet EITRE

Construction passive - 11 juin de 10h à 11h

« La construction passive en région Nord-Pas de Calais : enjeux et retours d’expérience »

En France, on dépense chaque année 21 milliards d’euros pour se chauffer. Diviser par 5 à 10 les consommations de chauffage, c’est le défi du passif en construction et en rénovation. Un bâtiment passif est un bâtiment à très basse consommation énergétique avec un système de chauffage quasi-inexistant, confortable en hiver comme en été. Le Collectif des Acteurs du Passif et le cd2e proposent de découvrir le concept à travers trois bâtiments (une maison individuelle, des logements collectifs et une école). Au programme :

• Qu’est-ce qu’un bâtiment passif ? Eric Druot (Espace Info-Energie Hénin-Carvin) et Florence Louf (Solener)

• Retours d’expérience de bâtiments passifs : quel coût d’exploitation pour quel confort ?Maxence Duhamel

(Ecobat ingénierie), Olivier Baey (Maître d’ouvrage), Alexandre Pécourt (Energélio)

• Le collectif des Acteurs du Passif, quelles ambitions ? Quelles actions ? Franck MacFarlane (Groupe SIA)

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3P BATISSEURS : Vitrine solutions A2GDI : Vitrine solutions ABB FRANCE : G6 ADEME : H34 AGENCE HOUYEZ : Vitrine solutions ALTEREA : G4 ARGEX : E7 ATELIER 24 : Vitrine solutions BAKERCORP : D10, VEH1 BAUDELET : D2 BAVETTA : Vitrine solutions BERIM : Vitrine solutions BIGNON LEBRAY AVOCATS : B8 BILLIET MENUISERIE : Vitrine solutions BIOCLIM : Vitrine solutions BUREAU VERITAS : Vitrine solutions C2 PLUS : F23 CAP PROJET : Vitrine solutions CCI RÉGION NORD DE FRANCE : G27 CD2E : F30 CD2E-EKWATION : E6 CEMEX : F2 CERDD : F26 CERIB : F21 CLEANAIR EUROPE : G21 CLUSTER PM3E : G26 CODEM PICARDIE : F6 COEXIA : Vitrine solutions COFRINO : Vitrine solutions COLAS NORD-PICARDIE : Vitrine solutions CONSEIL RÉGIONAL NORD-PAS-DE-CALAIS : G34 COOPMAN : Vitrine solutions CRM PROVILLE : Vitrine solutions CUPPENS : Vitrine solutions DAL : Vitrine solutions DEKRA INSPECTION : Vitrine solutions

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LISTE DES EXPOSANTS ENVIRONORD 2015

DEMATHIEU ET BARD : Vitrine solutions DESBARBIEUX : Vitrine solutions DMTP/SELWOOD : I21 EIFFAGE ÉNERGIE : Vitrine solutions ENERGELIO : Vitrine solutions ENERGIE 2020 : G26 ERMHES : Vitrine solutions ETDE-BOUYGUES ÉNERGIES ET SERVICES : Vitrine solutions EUROPAMIANTE : B2 FARASSE FLUIDES : Vitrine solutions FFB : G9 FONDASOL : D8 GALLOO : E27 GEOSAN : C8 GPK PRODUCTS : D7 GRC GROUND RECYCLAGE CENTRUM : E26 HACH LANGE : F27 HELFY : C1 HSM FANCE : E33 HUWER : H30 INCUBATEUR ÉNERGIE : G26 INPI : D6 ISOLASTYL : G10 IXSANE : C2 JEAN LEFEBVRE : Vitrine solutions KHEOPS INGÉNIERIE : Vitrine solutions LABORATOIRE CERECO : F25 LPL HABITAT ÉNERGIE : F9 LUC DANIEL COUVERTURE : Vitrines solutions M&W CONSTRUCTION : Vitrine solutions MAC ENVIRONNEMENT : F28 METHANIA : G26 MISSENARD QUINT : Vitrine solutions NOREMAT : E22A O2D ENVIRONNEMENT : F10

ORTEC ENVIRONNEMENT : B10 OTIS : Vitrine solutions PETRUS : F24 PHILIPPE CAUCHETEUX ARCHITECTE : Vitrine solutions PLATRERIE VICTOIRE : Vitrine solutions PRIMAYER : Vitrine solutions RÉSOA+ : B6 RICHEL : E28 RIVARD : H24, VEH4 RVB PAYSAGE : Vitrine solutions SANDRINE MARQUÉ : Vitrine solutions SANTERNE : Vitrine solutions SAS LPL HABITAT : F9 SATELEC : Vitrine solutions SCHINDLER : Vitrine solutions SIKA FRANCE SA : F11 SITA : B4 SLABE : F1 SMAC : Vitrine solutions SNBPE : E20 SOFAMA : E28 SOLENER : Vitrine solutions SOLUXEAU : F20 SOMTP : E29 SOPREMA SAS : E10 SOTECO SARL : Vitrine solutions SRCM : Vitrine solutions STE HORIZONS : Vitrine solutions SYND DU BETON : E20 TAO ARCHTECTES : Vitrine solutions TEAM 2 : D15 TILDA CONSEIL : C10 VALBIO : Vitrine solutions VALECOBAT : Vitrine solutions WEISHAUPT SAS : G11

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Le salon Lieu : Lille Grand Palais Dates : Le mercredi 10 et jeudi 11 juin 2015 de 9h00 à 19h00 Entrée gratuite Pré-enregistrement en ligne >> www.salon-environord.com Le congrès européen des éco-technologies pour le futur Lieu : Lille Grand Palais Dates : Le mercredi 10 et jeudi 11 juin 2015 Horaires : / le mercredi : 10h – 17h / le jeudi : 9h30 – 17h Pré-enregistrement en ligne >> www.eco-technologies.org Information/Organisation Environord 2015 : GL EVENTS Exhibitions Norexpo 395 bis rue Général De Gaulle - CS95041 59700 Marcq en Baroeul Tel : 03 59 08 30 73 / Fax : 03 20 05 19 99 Transport >En voiture En venant de Dunkerque, Bailleul, Calais, Boulogne (A25) : Prendre la sortie n°1 à Lille, ensuite voie 2A vers Lille Grand Palais

En venant de Paris (A1), Tournai, Mons, Bruxelles (A27), Valenciennes (A23) : Sortie 2, puis voie 2A vers Lille Grand Palais

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INFORMATIONS PRATIQUES

> Par le métro : Ligne 2, sortie « Lille Grand Palais » ou « Mairie de Lille »

> Par le bus : Ligne Citadine 1 & 2 – arrêt « Lille-Zénith »

Sortie n°2A : Parking souterrain payant Service de co-voiturage avec rouler malin : www.roulermalin.fr Informations pratiques presse Service de Presse Environord 2015 : Mot Compte Double Tél.: +33 (0)3 20 74 95 23 / +33 (0)6 80 06 04 16 E-mail : [email protected] Espace presse Au cœur de l’Espace VIP, situé à côté de l’Espace Conférences. Il sera ouvert à partir du mercredi 10 juin à 9h Des espaces sont mis à votre disposition pour l’organisation d’interviews. Badge Demandez votre badge auprès du service de presse Environord à l’adresse suivante :

[email protected]. Il sera à votre disposition au guichet réservé à la presse. Il vous donne libre accès au salon, au congrès et aux conférences. Tout Environord en ligne Toute l’information actualisée sur le salon est disponible sur le site internet d’Environord : fiches exposants, programme des conférences, programme du congrès ainsi que le dossier de presse en téléchargement libre

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COMITE DE PILOTAGE ENVIRONORD

Conseil régional Nord-Pas de Calais 151, Avenue du Président Hoover - 59555 LILLE CEDEX

Tél +33 (0)3 28 82 82 82 - Fax +33 (0)3 28 82 82 83 www.nordpasdecalais.fr

Cd2e Rue de Bourgogne - Base du 11/19 - 62750 LOOS EN GOHELLE

Tél +33 (0)3 21 13 06 80 – Fax +33 (0)3 21 13 06 81 www.cd2e.com

Ademe Nord-Pas de Calais Centre tertiaire de l'Arsenal - 20, rue de Prieuré -59500 DOUAI

Tél +33 (0)3 27 95 89 70 - Fax +33 (0)3 27 95 89 71 www.ademe.fr

Fédération Française du Bâtiment Nord-Pas de Calais 270 Boulevard Clémenceau - 59707 MARCQ-EN-BAROEUL

CEDEX 4 Tél +33 (0)3 20 72 87 14 - Fax +33 (0)3 20 20 74 99

www.nordpdc.ffbatiment.fr

Métropole Européenne de Lille 1, rue du Ballon BP 749 - 59034 LILLE CEDEX

Tél +33 (0)3 20 21 22 23 - Fax +33 (0)3 20 21 21 49 www.lillemetropole.fr

CCI Grand Lille Place du Théâtre BP 359 - 59020 LILLE CEDEX

Tél +33 (0)3 20 63 77 77 www.grand-lille.cci.fr

CCI de Région Nord de France 2, Palais de la Bourse BP 500 - 59001 LILLE CEDEX Tél +33 (0)3 20 63 79 79 - Fax +33(0)3 20 13 02 00

www.nordpasdecalais.cci.fr

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AN

NEX

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GUIDE EAU GUIDE ENERGIE GUIDE DECHETS GUIDE BÂTIMENT

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V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

Coordination générale Christoph Haushofer [email protected]éalisationAtelier Marge Design.

Victoires-Éditions, société éditricedu mensuel Environnement Magazine,a assuré la publication de ce publi-reportage, réalisé sur la base d’informations fournies par cd2e et GL Events.

Victoires-Éditions38, rue Croix-des-Petits-Champs75001 Paristél. : 01 53 45 89 03www.victoires-editions.fr

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

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ENVIRONORD 2015

PRÉ ENREGISTREZ-VOUSpour faciliter vos accès au salon : www.salon-environord.comavec le code GEA

ACCÈS GRATUITLille Grand Palais1 Boulevard des Cités Unies59 000 Lille10 Juin : 9h00 - 18h30 11 Juin : 9h00 - 18h00

WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

ENVIRONORD 2015

10 - 11 JUIN À LILLE GRAND PALAIS

4 SECTEURSPRÈS DE 100 EXPOSANTS

LE CONGRÉS ÉCO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

P asser du « petit cycle de l’eau » géré à l’échelle d’un site, à une dimension plus large, celle de l’empreinte environnementale des usages de

l’eau : tel est l’enjeu ciblé par le pôle d’excellence c2de. Cela va de la préservation de la ressource grâce à des consommations raisonnées, aux modes de traitement alternatifs, en passant par les aménagements pour

éviter les risques d’inondation… Ce guide présente quatre opérations menées par des acteurs de la région Nord-Pas de Calais. Des réalisations choisies pour leur caractère pionnier ou leur audace, basées sur un prag-matisme qui porte ses fruits : qui dit « eau préservée » dit « environnement protégé », soit une avancée dans la lutte contre le réchauffement climatique. •

Pour cette édition du salon Environord, cap sur les enjeux climatiques ! Entrepreneurs ou décideurs, pour tous, l’heure est à l’appropriation d’un nouveau contexte socio-économique. Dans le secteur de l’eau, place au « water footprint », avec un changement d’échelle dans les stratégies et les pratiques.

VOT R E G U I D E E AU - E N V I R O N O R D

Conférences, débats et actions pilotes

L I ST E D E S E X P O S A N T S E N V I R O N O R DDEKRA INSPECTION : Vitrine solutionsDEMATHIEU ET BARD : Vitrine solutionsDESBARBIEUX : Vitrine solutionsDMTP/SELWOOD : I21EIFFAGE ÉNERGIE : Vitrine solutionsENERGELIO : Vitrine solutionsENERGIE 2020 : G26ERMHES : Vitrine solutionsETDE-BOUYGUES ÉNERGIES ET SERVICES : Vitrine solutionsEUROPAMIANTE : B2FARASSE FLUIDES : Vitrine solutionsFFB : G9FONDASOL : D8GALLOO : E27GEOSAN : C8GPK PRODUCTS : D7GRC GROUND RECYCLAGE CENTRUM : E26HACH LANGE : F27HELFY : C1HSM FANCE : E33HUWER : H30INCUBATEUR ÉNERGIE : G26INPI : D6ISOLASTYL : G10IXSANE : C2JEAN LEFEBVRE : Vitrine solutionsKHEOPS INGÉNIERIE : Vitrine solutionsLABORATOIRE CERECO : F25LPL HABITAT ÉNERGIE : F9LUC DANIEL COUVERTURE : Vitrines solutionsM&W CONSTRUCTION : Vitrine solutionsMAC ENVIRONNEMENT : F28METHANIA : G26MISSENARD QUINT : Vitrine solutions

3P BATISSEURS : Vitrine solutionsA2GDI : Vitrine solutionsABB FRANCE : G6ADEME : H34AGENCE HOUYEZ : Vitrine solutionsALTEREA : G4ARGEX : E7ATELIER 24 : Vitrine solutionsBAKERCORP : D10, VEH1BAUDELET : D2BAVETTA : Vitrine solutionsBERIM : Vitrine solutionsBIGNON LEBRAY AVOCATS : B8BILLIET MENUISERIE : Vitrine solutionsBIOCLIM : Vitrine solutionsBUREAU VERITAS : Vitrine solutionsC2 PLUS : F23CAP PROJET : Vitrine solutionsCCI RÉGION NORD DE FRANCE : G27CD2E : F30CD2E-EKWATION : E6CEMEX : F2CERDD : F26CERIB : F21CLEANAIR EUROPE : G21CLUSTER PM3E : G26CODEM PICARDIE : Vitrine solutionsCOEXIA : Vitrine solutionsCOFRINO : Vitrine solutionsCOLAS NORD-PICARDIE : Vitrine solutionsCONSEIL RÉGIONAL NORD-PAS-DE-CALAIS : G34COOPMAN : Vitrine solutionsCRM PROVILLE : Vitrine solutionsCUPPENS : Vitrine solutionsDAL : Vitrine solutions

NOREMAT : E22AO2D ENVIRONNEMENT : F10ORTEC ENVIRONNEMENT : B10OTIS : Vitrine solutionsPETRUS : F24PHILIPPE CAUCHETEUX ARCHITECTE : Vitrine solutionsPLATRERIE VICTOIRE : Vitrine solutionsPRIMAYER : Vitrine solutionsRICHEL : E28RIVARD : H24, VEH4RVB PAYSAGE : Vitrine solutionsSANDRINE MARQUÉ : Vitrine solutionsSANTERNE : Vitrine solutionsSAS LPL HABITAT : F9SATELEC : Vitrine solutionsSCHINDLER : Vitrine solutionsSIKA FRANCE SA : F11SLABE : F1SMAC : Vitrine solutionsSNBPE : E20SOLENER : Vitrine solutionsSOLUXEAU : F20SOMTP : E29SOPREMA SAS : E10SOTECO SARL : Vitrine solutionsSRCM : Vitrine solutionsSTE HORIZONS : Vitrine solutionsSYND DU BETON : E20TAO ARCHTECTES : Vitrine solutionsTEAM 2 : D15TILDA CONSEIL : C10VALBIO : Vitrine solutionsVALECOBAT : Vitrine solutionsWEIHAUPT SAS : G11

(liste provisoire, en date du 7 mai 2015)

L’agence de l’Eau Artois Picardie Hubert Verhaeghe, [email protected] L’ADOPTA Maëlle Ancelle, [email protected]

Contactez :Le cd2e, pôle d’excellence régional sur les éco-activités Emma Nicolas, [email protected]. La CCI Grand-LilleMichael Verdier, [email protected]

Vous souhaitez monter un projet « eau » ? Être accompagné ?

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MERCREDI 10 JUIN

JEUDI 11 JUIN

Jean-Louis Étienne, Grand témoin du Congrès 2015.

ZOOM : CONFÉRENCES ET TEMPS FORTS

Capter - DistribuerTraiter - Économiser

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U ÉJ U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

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La 9e édition du Congrès européen des éco-technologies pour le futur réunira pendant deux jours, les experts du secteur pour anticiper, comprendre et échanger sur le développement des éco-technologies au service d’une économie plus durable, au cœur du Salon Environord à Lille Grand Palais. Acteurs du secteur Eau, voici les rendez-vous à ne pas manquer.

CO N G R È S É CO -T E C H N O LO G I E S

Les rendez-vous des acteurs de l’Eau

ENVIRONORD

UN SALON ET UN CONGRÈS PORTÉS PAR

FINANCÉ PAR

PROGRAMME COMPLET, PRÉ-ENREGISTREMENT :WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

Avec :> Jean-Baptiste Bayart, chef de projet ACV au bureau d’études Quantis : l’empreinte eau comme outil d’aide à la décision – appli-cation à la gestion de l’eau des collectivités.

> Jean-Jacques Hérin, directeur du pôle Aménagement, Réseaux et Environnement à la Communauté d’agglomération du Douaisis et président de l’ADOPTA : les tech-niques alternatives de gestion des eaux pluviales - Un exemple de techniques et d’économies liées à une gestion intégrée des eaux pluviales.

> Isam Shahrour, directeur du laboratoire Génie civil et géo-en-vironnement à l’Université Lille 1.Les réseaux d’eau intelligents : retour d’expérience du projet SunRise « Démonstrateur de la ville intelligente ».

14 h - 15 h 15 SALLE CONFÉRENCE CONGRÈSCONFÉRENCE EAU DU CONGRÈS, DÉDIÉE À LA VILLE DE DEMAIN.Quand la gestion de l’eau dans la ville préserve la ressource et la biodiversité. Comment intégrer l’économie circulaire de l’eau dans la ville de demain ?Éco-innover dans la ville, c’est prendre en compte l’ensemble des ressources de la ville sans oublier ses réseaux. Dans cette conférence, découvrez des acteurs ayant pris le parti de mettre en place une stratégie globale pour gérer les enjeux spécifiques à l’eau et se posant les questions suivantes :> Comment mesurer les enjeux « eau » de la ville ?> Comment gérer la complexité de ces enjeux ?> Quels retours d’expériences ?> Quels impacts financiers ?

> Sarah Hillion, chef de projet Plan Bleu de la Métropole Euro-péenne de Lille : le Plan Bleu - Comment un projet « Plan Bleu » conduit à une nouvelle stratégie de gestion des sédiments de dragage ?

17 h - 19 hSALLE EUROTOP À LILLE GRAND-PALAIS Conférence plénièreÀ l’aune de la COP21, comment de nouveaux modèles de développe-ment peuvent répondre aux défis climatiques ?Jean-Louis Étienne, explorateur et grand témoin du Congrès 2015, Marc Roquette, administrateur du Groupe Roquette, et de nombreux acteurs du changement, territoires, entrepreneurs et industriels dres-seront des éléments de réponses à cette question clé .

bale et trouvé par l’innovation des réponses aux enjeux spécifiques de l’eau.

> Quels sont les enjeux straté-giques pour les sites industriels ?> Quelles sont les nouvelles solu-tions à disposition ?> Quelles technologies pour de-main ?> Quelles économies générées ?

Avec :> Jean-Baptiste Bayart, chef de projet ACV au bureau d’études Quantis : évaluer et quantifier les enjeux eaux dans l’industrie .

11 h 15 - 12 h 30 SALLE CONFÉRENCE CONGRÈS CONFÉRENCE EAU DU CONGRÈS, DÉDIÉE À L’USINE DE DEMAIN.Quand la gestion globale de l’eau sur un site industriel pré-serve la ressource et ouvre des perspectives de développe-ments industriels…Construire une stratégie globale de gestion des ressources où l’eau est au cœur des préoccupations, c’est intégrer l’économie circulaire de l’eau dans l’usine de demain. Retrouvez dans cette conférence des acteurs ayant tiré profit de cette approche stratégique glo-

ce projet ambitieux.> Des techniques alternatives : la gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement urbain, le risque inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’îlot de chaleur urbain ! Départ de Lille Grand Palais(Espace VIP du salon) - Retour 13hUniquement sur inscription via www.salon-environord.com

9 H 30 - 11 H (salle conférences) Conférence organisée par le cd2eL’état du marché de l’environnement en Pologne.

13H00 À 14H00 (Salle conférences)La politique des eaux pluviales de l’Agence de l’eau Artois-Picardie - de la connaissance à la gestion dynamique.

MERCREDI 10 JUIN9 H -12H : LE DD TOURLe DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le déve-loppement durable à travers la région Nord Pas-de-Calais. Douze parcours pour vous inspirer d’expé-riences concrètes et rencontrer les acteurs d’un territoire pilote. Développé par le Cerdd avec ses partenaires, il est accessible aux collectivités, entreprises ou associations. À l’occasion d’Environord, le parcours du Douaisis est décliné en complémentarités des thématiques du salon : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l’actualité, cette visite explore la problématique du réchauffement climatique par des exemples très concrets.> Un site : écoquartier du Raquet, le plus grand écoquartier réalisé par une collecti-vité : 160 ha, 4 000 logements prévus, équi-pements publics, parcs, commerces… Plan de déplacement, accueil de la biodiversité ou gestion des flux sont les ingrédients de

14H À 17H (Salle Eurotrop)Présentation de la chaire Ecosed.La chaire industrielle « Ecosed » pour ÉCO-nomie circulaire des SEDiments, vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments portuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation perti-nentes dans des applications routières, des produits en béton et autres.

JEUDI 11 JUIN14H À 17H (Salle conférences),Développez et financez vos projets en environnement avec l’Europe.organisée par le CR du Nord-Pas de Calais.> Présentation des axes dédiés du PO FEDER, appels à projets Environnement, modalités pratiques...

> Philippe Conesa, directeur de la division Support Production Toyota France : l’eau au sein d’un site industriel - une gestion très optimisée.> Julien Payen, responsable équipe projets au pôle de com-pétitivité UP-tex : que peuvent apporter les nouvelles technolo-gies textiles dans le domaine de la gestion de l’eau ?

> Présentation des programmes Interreg : panorama global des cinq programmes (axes Environnement/PME, calendrier appels à projets, les animateurs,..) et zoom sur les transfrontaliers des deux Mers et France-Wallonie-Vlaanderen.> Présentation des appels à projets européens (Programmes d’Actions Communautaires) dédiés aux acteurs de l’Environnement et aux entreprises : LIFE, H2020 (Instrument PME)...> L’appui du Conseil régional aux acteurs régionaux en matière d’accès aux finance-ments européens : le FRAPPE, des chargés de missions spécialisés...

DÉCOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET SUR SALON-ENVIRONORD.COM

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MERCREDI 10 JUIN

JEUDI 11 JUIN

Jean-Louis Étienne, Grand témoin du Congrès 2015.

ZOOM : CONFÉRENCES ET TEMPS FORTS

Capter - DistribuerTraiter - Économiser

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U ÉJ U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

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La 9e édition du Congrès européen des éco-technologies pour le futur réunira pendant deux jours, les experts du secteur pour anticiper, comprendre et échanger sur le développement des éco-technologies au service d’une économie plus durable, au cœur du Salon Environord à Lille Grand Palais. Acteurs du secteur Eau, voici les rendez-vous à ne pas manquer.

CO N G R È S É CO -T E C H N O LO G I E S

Les rendez-vous des acteurs de l’Eau

ENVIRONORD

UN SALON ET UN CONGRÈS PORTÉS PAR

FINANCÉ PAR

PROGRAMME COMPLET, PRÉ-ENREGISTREMENT :WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

Avec :> Jean-Baptiste Bayart, chef de projet ACV au bureau d’études Quantis : l’empreinte eau comme outil d’aide à la décision – appli-cation à la gestion de l’eau des collectivités.

> Jean-Jacques Hérin, directeur du pôle Aménagement, Réseaux et Environnement à la Communauté d’agglomération du Douaisis et président de l’ADOPTA : les tech-niques alternatives de gestion des eaux pluviales - Un exemple de techniques et d’économies liées à une gestion intégrée des eaux pluviales.

> Isam Shahrour, directeur du laboratoire Génie civil et géo-en-vironnement à l’Université Lille 1.Les réseaux d’eau intelligents : retour d’expérience du projet SunRise « Démonstrateur de la ville intelligente ».

14 h - 15 h 15 SALLE CONFÉRENCE CONGRÈSCONFÉRENCE EAU DU CONGRÈS, DÉDIÉE À LA VILLE DE DEMAIN.Quand la gestion de l’eau dans la ville préserve la ressource et la biodiversité. Comment intégrer l’économie circulaire de l’eau dans la ville de demain ?Éco-innover dans la ville, c’est prendre en compte l’ensemble des ressources de la ville sans oublier ses réseaux. Dans cette conférence, découvrez des acteurs ayant pris le parti de mettre en place une stratégie globale pour gérer les enjeux spécifiques à l’eau et se posant les questions suivantes :> Comment mesurer les enjeux « eau » de la ville ?> Comment gérer la complexité de ces enjeux ?> Quels retours d’expériences ?> Quels impacts financiers ?

> Sarah Hillion, chef de projet Plan Bleu de la Métropole Euro-péenne de Lille : le Plan Bleu - Comment un projet « Plan Bleu » conduit à une nouvelle stratégie de gestion des sédiments de dragage ?

17 h - 19 hSALLE EUROTOP À LILLE GRAND-PALAIS Conférence plénièreÀ l’aune de la COP21, comment de nouveaux modèles de développe-ment peuvent répondre aux défis climatiques ?Jean-Louis Étienne, explorateur et grand témoin du Congrès 2015, Marc Roquette, administrateur du Groupe Roquette, et de nombreux acteurs du changement, territoires, entrepreneurs et industriels dres-seront des éléments de réponses à cette question clé .

bale et trouvé par l’innovation des réponses aux enjeux spécifiques de l’eau.

> Quels sont les enjeux straté-giques pour les sites industriels ?> Quelles sont les nouvelles solu-tions à disposition ?> Quelles technologies pour de-main ?> Quelles économies générées ?

Avec :> Jean-Baptiste Bayart, chef de projet ACV au bureau d’études Quantis : évaluer et quantifier les enjeux eaux dans l’industrie .

11 h 15 - 12 h 30 SALLE CONFÉRENCE CONGRÈS CONFÉRENCE EAU DU CONGRÈS, DÉDIÉE À L’USINE DE DEMAIN.Quand la gestion globale de l’eau sur un site industriel pré-serve la ressource et ouvre des perspectives de développe-ments industriels…Construire une stratégie globale de gestion des ressources où l’eau est au cœur des préoccupations, c’est intégrer l’économie circulaire de l’eau dans l’usine de demain. Retrouvez dans cette conférence des acteurs ayant tiré profit de cette approche stratégique glo-

ce projet ambitieux.> Des techniques alternatives : la gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement urbain, le risque inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’îlot de chaleur urbain ! Départ de Lille Grand Palais(Espace VIP du salon) - Retour 13hUniquement sur inscription via www.salon-environord.com

9 H 30 - 11 H (salle conférences) Conférence organisée par le cd2eL’état du marché de l’environnement en Pologne.

13H00 À 14H00 (Salle conférences)La politique des eaux pluviales de l’Agence de l’eau Artois-Picardie - de la connaissance à la gestion dynamique.

MERCREDI 10 JUIN9 H -12H : LE DD TOURLe DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le déve-loppement durable à travers la région Nord Pas-de-Calais. Douze parcours pour vous inspirer d’expé-riences concrètes et rencontrer les acteurs d’un territoire pilote. Développé par le Cerdd avec ses partenaires, il est accessible aux collectivités, entreprises ou associations. À l’occasion d’Environord, le parcours du Douaisis est décliné en complémentarités des thématiques du salon : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l’actualité, cette visite explore la problématique du réchauffement climatique par des exemples très concrets.> Un site : écoquartier du Raquet, le plus grand écoquartier réalisé par une collecti-vité : 160 ha, 4 000 logements prévus, équi-pements publics, parcs, commerces… Plan de déplacement, accueil de la biodiversité ou gestion des flux sont les ingrédients de

14H À 17H (Salle Eurotrop)Présentation de la chaire Ecosed.La chaire industrielle « Ecosed » pour ÉCO-nomie circulaire des SEDiments, vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments portuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation perti-nentes dans des applications routières, des produits en béton et autres.

JEUDI 11 JUIN14H À 17H (Salle conférences),Développez et financez vos projets en environnement avec l’Europe.organisée par le CR du Nord-Pas de Calais.> Présentation des axes dédiés du PO FEDER, appels à projets Environnement, modalités pratiques...

> Philippe Conesa, directeur de la division Support Production Toyota France : l’eau au sein d’un site industriel - une gestion très optimisée.> Julien Payen, responsable équipe projets au pôle de com-pétitivité UP-tex : que peuvent apporter les nouvelles technolo-gies textiles dans le domaine de la gestion de l’eau ?

> Présentation des programmes Interreg : panorama global des cinq programmes (axes Environnement/PME, calendrier appels à projets, les animateurs,..) et zoom sur les transfrontaliers des deux Mers et France-Wallonie-Vlaanderen.> Présentation des appels à projets européens (Programmes d’Actions Communautaires) dédiés aux acteurs de l’Environnement et aux entreprises : LIFE, H2020 (Instrument PME)...> L’appui du Conseil régional aux acteurs régionaux en matière d’accès aux finance-ments européens : le FRAPPE, des chargés de missions spécialisés...

DÉCOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET SUR SALON-ENVIRONORD.COM

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3 Q U E ST I O N S À …

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U ÉJ U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

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Jean-Jacques Hérindirecteur du pôle Aménagement, Réseaux et Environnement à la Communauté d’agglomération du Douaisis et président de l’ADOPTA.

> La CAD est souvent citée en exemple en matière de gestion des eaux pluviales, quel est le point fort de la méthode ?Nous avons commencé par regarder ce qui avait déjà été accompli et réussi en d’autres lieux : nous sommes allés ainsi rencontrer les acteurs bordelais, qui ont mis en œuvre des solutions efficaces pour résister aux orages et inondations. Et dans ce genre d’actions, notamment dans le secteur de l’eau dont la bonne gestion repose sur une série d’actions en cascade, on ne réussit que si les autres réussissent. D’où l’intérêt de l’existence de l’ADOPTA.

> Quel est son rôle précis ?L’association a été créée pour accompagner les maîtres d’ouvrage dans la conduite du changement et rassembler autour d’une même table tous ceux qui ont besoin de faire évoluer leurs pratiques. Sa mission principale est de diffuser et développer ses connaissances sur la gestion durable et intégrée des eaux pluviales. Elle regroupe des entreprises, des élus, des paysagistes, des urbanistes, des fournisseurs, etc. Nous les aidons concrètement, à monter des dossiers et à s’approprier les techniques.

> Avez-vous un exemple précis à donner parmi les travaux engagés ?La réhabilitation des boulevards de Douai, en cours, va permettre de “déconnecter” 13 ha de surface imperméabilisée : grâce notamment à des terre-pleins végétalisés, aucune eau de pluie ne va désormais rejoindre le réseau d’assainissement. •

LES RÉSULTATSDes bénéfices multiples25 % du territoire de la CAD est aujourd’hui géré grâce à ces tech-niques alternatives. Les volumes d’eau ont été divisés par trois au droit des déversoirs d’orage, les rejets de temps de pluie très for-tement diminués, la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur en ville favorisées, et fait notable, les coûts du service public de ges-tion des eaux pluviales urbaines sont réduits de l’ordre d’1 million d’euros chaque année, le tout sans investissement financier de la CAD. Et aux endroits où les techniques alternatives ont été employées, l’orage plus que centennal de juillet 2005 n’a fait aucun dégât.

LES PERSPECTIVESPoursuivre sur la lancéeLes techniques alternatives sont en passe de perdre leur qualificatif d’ « alternatives »… La politique se poursuit au rythme des rénova-tions engagées et des nouvelles constructions. •

LE CONSTATDes inondations répétées Au début des années 1990, la Communauté d’Agglomération du Douaisis (CAD) a subi cinq orages décennaux, générant cinq inon-dations successives dans la même zone. « Nous avons alors constaté que nous étions aux limites d’un système, et qu’il fallait agir pour gérer les eaux pluviales », explique Jean-Jacques Hérin, directeur du pôle Aménagement, Réseaux et Environnement à la CAD, qui regroupe 35 communes pour 157 000 habitants.

L’OBJECTIFAgir et fédérerLe but est d’éviter les inondations, le ruissellement (synonyme de pol-lution) et la saturation des réseaux d’assainissement. Une gestion au plus près du point de chute de-vient ainsi la priorité, afin de gérer l’eau en amont. Un autre élément, primordial, est de fédérer les différents acteurs dans une stratégie commune.

LES ACTIONSUne nouvelle politiqueLa CAD a officialisé sa nouvelle politique en 1997, applicable aus-si bien à l’urbanisation nouvelle qu’à l’existant. Une structure pour accompagner le changement, l’As-sociation pour le développement opérationnel et la promotion des techniques alternatives en matière d’eaux pluviales (ADOPTA) a vu le jour. Les techniques alternatives re-posent sur le stockage temporaire des eaux pour réguler les débits et réduire les vitesses d’écoulement ainsi que sur l’infiltration dans le sol pour réduire les volumes s’écoulant vers l’aval. L’agglomération a vu ainsi naître chaussées et parkings réservoirs (photo de gauche), enro-bés poreux (photo de droite), puits d’infiltration, tranchées drainantes, noues, toitures végétalisées… Les interventions sont menées à l’occasion de réhabilitations et de constructions neuves, l’agrandis-sement d’un bâtiment, la réfection d’une voierie ou la construction de l’écoquartier du Raquet…

CHIFFRES CLÉS

45 %RENDEMENT RÉSEAU EN 2007

72 %RENDEMENT RÉSEAU EN 2014

1 %PART DU RÉSEAU RENOUVELÉ CHAQUE ANNÉE, SOIT 1 KM

400 000 $DE BUDGET ANNUEL

5 500 M3

DISTRIBUÉS EN 2007

2 500 M3

FACTURÉS EN 2007

3 000 M3

DISTRIBUÉS EN 2014

2 000 M3

FACTURÉS EN 2014

RETROUVEZ CES DEUX OPÉRATIONS SUR LA VITRINE “SOLUTIONS EAU” DU SALON

À Denain, dans le Nord, le rendement réseau est passé de 45 % à 72 % en sept ans, fruit d’une action efficace menée par la Régie municipale de l’eau.

G E ST I O N D E L A R E S S O U R C E

Une ville qui s’engagepour son réseau

atteindre 1 % par an, ce qui repré-sente tout de même 1 km.

LES ACTIONSSectoriser, traquerles fuites et réparer« Nous avons joué sur différents tableaux, pour agir dans l’immé-diat mais aussi dans la durée ». Une sectorisation précise de la ville et la mise en place de compteurs a permis d’identifier les points dé-faillants. Des enregistreurs de bruit placés sous la chaussée dans les secteurs fuyards ont servi à délimi-ter les zones de fuite (équipement de la société Primayer). Ont suivi des actions de réparation, ainsi qu’une mise à jour des données patrimoniales afin d’optimiser le programme de renouvellement. « Parmi les actions, on peut citer, outre le traitement des fuites, le changement de compteurs obso-lètes et le renouvellement de kilo-mètres entiers de tuyaux vétustes et fuyards, parfois centenaires. »Les travaux ont occasionné une hausse du prix de l’eau qui s’est répercutée sur les factures (+ 16 % en 2009, + 10 % en 2010 et 2011), fait parfois mal compris par les habitants, qui, malgré leurs efforts d’économie d’eau ne voient pas

LE CONSTAT De l’eau gaspilléeen quantitéLe réseau d’eau de la ville de Denain est piloté par une Régie municipale, en charge de la ges-tion, de l’entretien du réseau et de la commercialisation de l’eau auprès des 20 300 habitants. Un ré-seau très ancien – datant du début des années 1900 –, « qui s’est avéré dans un état désastreux lors de mesures effectuées en 2007 », explique Frédéric Liénard, direc-teur de la Régie de l’eau. « Son rendement était de 45 %, ce qui signifie que sur 100 litres pompés, seuls 45 arrivaient effectivement dans les robinets denaisiens, les 55 restants étant tout bonnement perdus dans la nature ».

L’OBJECTIFAugmenter le rendement réseauLa municipalité a décidé de s’atta-quer de front au problème, et de mettre en œuvre un programme d’intervention technique visant à remonter le rendement réseau. L’objectif était de pallier les problèmes les plus pressants, puis d’intensifier le rythme de renouvellement du réseau, pour

leurs factures baisser. « Un choix difficile, mais nécessaire pour pré-server notre réseau d’eau potable dans les années à venir ». À noter, malgré les augmentations, le prix du mètre cube de l’eau à Denain reste relativement faible par rap-port à celui observé dans le bassin Nord-Artois-Picardie.

LES RÉSULTATSUn rendement passé à 72 %Les résultats obtenus sont à la hau-teur des actions entreprises et de l’effort des Denaisiens : le rende-ment réseau a été de 72 % en 2014. Autre indicateur, en 2007, la régie distribuait 5 500 m3, contre 3 000 m3 aujourd’hui. Même si les consommations ont globalement baissé (500 m3 de moins facturés en 2014, dus aux économies et au recyclage de l’eau dans certains bâtiments publics), on compte quelque 2 000 m3 “sauvés”.

LES PERSPECTIVESLa politique de renouvellement annuel de 1 % du réseau se pour-suit. Les recettes de la factura-tion de l’eau, outre l’entretien du réseau « un chantier perpétuel ! » vont servir, à terme, à financer une nouvelle station d’eau potable. •

G E ST I O N D E S E AU X P L U V I A L E S

La CAD mise sur lestechniques alternatives

Pose d’un enregistreur de bruit pour la recherche de fuites.

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DOPT

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Page 21: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

3 Q U E ST I O N S À …

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U ÉJ U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

54

Jean-Jacques Hérindirecteur du pôle Aménagement, Réseaux et Environnement à la Communauté d’agglomération du Douaisis et président de l’ADOPTA.

> La CAD est souvent citée en exemple en matière de gestion des eaux pluviales, quel est le point fort de la méthode ?Nous avons commencé par regarder ce qui avait déjà été accompli et réussi en d’autres lieux : nous sommes allés ainsi rencontrer les acteurs bordelais, qui ont mis en œuvre des solutions efficaces pour résister aux orages et inondations. Et dans ce genre d’actions, notamment dans le secteur de l’eau dont la bonne gestion repose sur une série d’actions en cascade, on ne réussit que si les autres réussissent. D’où l’intérêt de l’existence de l’ADOPTA.

> Quel est son rôle précis ?L’association a été créée pour accompagner les maîtres d’ouvrage dans la conduite du changement et rassembler autour d’une même table tous ceux qui ont besoin de faire évoluer leurs pratiques. Sa mission principale est de diffuser et développer ses connaissances sur la gestion durable et intégrée des eaux pluviales. Elle regroupe des entreprises, des élus, des paysagistes, des urbanistes, des fournisseurs, etc. Nous les aidons concrètement, à monter des dossiers et à s’approprier les techniques.

> Avez-vous un exemple précis à donner parmi les travaux engagés ?La réhabilitation des boulevards de Douai, en cours, va permettre de “déconnecter” 13 ha de surface imperméabilisée : grâce notamment à des terre-pleins végétalisés, aucune eau de pluie ne va désormais rejoindre le réseau d’assainissement. •

LES RÉSULTATSDes bénéfices multiples25 % du territoire de la CAD est aujourd’hui géré grâce à ces tech-niques alternatives. Les volumes d’eau ont été divisés par trois au droit des déversoirs d’orage, les rejets de temps de pluie très for-tement diminués, la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur en ville favorisées, et fait notable, les coûts du service public de ges-tion des eaux pluviales urbaines sont réduits de l’ordre d’1 million d’euros chaque année, le tout sans investissement financier de la CAD. Et aux endroits où les techniques alternatives ont été employées, l’orage plus que centennal de juillet 2005 n’a fait aucun dégât.

LES PERSPECTIVESPoursuivre sur la lancéeLes techniques alternatives sont en passe de perdre leur qualificatif d’ « alternatives »… La politique se poursuit au rythme des rénova-tions engagées et des nouvelles constructions. •

LE CONSTATDes inondations répétées Au début des années 1990, la Communauté d’Agglomération du Douaisis (CAD) a subi cinq orages décennaux, générant cinq inon-dations successives dans la même zone. « Nous avons alors constaté que nous étions aux limites d’un système, et qu’il fallait agir pour gérer les eaux pluviales », explique Jean-Jacques Hérin, directeur du pôle Aménagement, Réseaux et Environnement à la CAD, qui regroupe 35 communes pour 157 000 habitants.

L’OBJECTIFAgir et fédérerLe but est d’éviter les inondations, le ruissellement (synonyme de pol-lution) et la saturation des réseaux d’assainissement. Une gestion au plus près du point de chute de-vient ainsi la priorité, afin de gérer l’eau en amont. Un autre élément, primordial, est de fédérer les différents acteurs dans une stratégie commune.

LES ACTIONSUne nouvelle politiqueLa CAD a officialisé sa nouvelle politique en 1997, applicable aus-si bien à l’urbanisation nouvelle qu’à l’existant. Une structure pour accompagner le changement, l’As-sociation pour le développement opérationnel et la promotion des techniques alternatives en matière d’eaux pluviales (ADOPTA) a vu le jour. Les techniques alternatives re-posent sur le stockage temporaire des eaux pour réguler les débits et réduire les vitesses d’écoulement ainsi que sur l’infiltration dans le sol pour réduire les volumes s’écoulant vers l’aval. L’agglomération a vu ainsi naître chaussées et parkings réservoirs (photo de gauche), enro-bés poreux (photo de droite), puits d’infiltration, tranchées drainantes, noues, toitures végétalisées… Les interventions sont menées à l’occasion de réhabilitations et de constructions neuves, l’agrandis-sement d’un bâtiment, la réfection d’une voierie ou la construction de l’écoquartier du Raquet…

CHIFFRES CLÉS

45 %RENDEMENT RÉSEAU EN 2007

72 %RENDEMENT RÉSEAU EN 2014

1 %PART DU RÉSEAU RENOUVELÉ CHAQUE ANNÉE, SOIT 1 KM

400 000 $DE BUDGET ANNUEL

5 500 M3

DISTRIBUÉS EN 2007

2 500 M3

FACTURÉS EN 2007

3 000 M3

DISTRIBUÉS EN 2014

2 000 M3

FACTURÉS EN 2014

RETROUVEZ CES DEUX OPÉRATIONS SUR LA VITRINE “SOLUTIONS EAU” DU SALON

À Denain, dans le Nord, le rendement réseau est passé de 45 % à 72 % en sept ans, fruit d’une action efficace menée par la Régie municipale de l’eau.

G E ST I O N D E L A R E S S O U R C E

Une ville qui s’engagepour son réseau

atteindre 1 % par an, ce qui repré-sente tout de même 1 km.

LES ACTIONSSectoriser, traquerles fuites et réparer« Nous avons joué sur différents tableaux, pour agir dans l’immé-diat mais aussi dans la durée ». Une sectorisation précise de la ville et la mise en place de compteurs a permis d’identifier les points dé-faillants. Des enregistreurs de bruit placés sous la chaussée dans les secteurs fuyards ont servi à délimi-ter les zones de fuite (équipement de la société Primayer). Ont suivi des actions de réparation, ainsi qu’une mise à jour des données patrimoniales afin d’optimiser le programme de renouvellement. « Parmi les actions, on peut citer, outre le traitement des fuites, le changement de compteurs obso-lètes et le renouvellement de kilo-mètres entiers de tuyaux vétustes et fuyards, parfois centenaires. »Les travaux ont occasionné une hausse du prix de l’eau qui s’est répercutée sur les factures (+ 16 % en 2009, + 10 % en 2010 et 2011), fait parfois mal compris par les habitants, qui, malgré leurs efforts d’économie d’eau ne voient pas

LE CONSTAT De l’eau gaspilléeen quantitéLe réseau d’eau de la ville de Denain est piloté par une Régie municipale, en charge de la ges-tion, de l’entretien du réseau et de la commercialisation de l’eau auprès des 20 300 habitants. Un ré-seau très ancien – datant du début des années 1900 –, « qui s’est avéré dans un état désastreux lors de mesures effectuées en 2007 », explique Frédéric Liénard, direc-teur de la Régie de l’eau. « Son rendement était de 45 %, ce qui signifie que sur 100 litres pompés, seuls 45 arrivaient effectivement dans les robinets denaisiens, les 55 restants étant tout bonnement perdus dans la nature ».

L’OBJECTIFAugmenter le rendement réseauLa municipalité a décidé de s’atta-quer de front au problème, et de mettre en œuvre un programme d’intervention technique visant à remonter le rendement réseau. L’objectif était de pallier les problèmes les plus pressants, puis d’intensifier le rythme de renouvellement du réseau, pour

leurs factures baisser. « Un choix difficile, mais nécessaire pour pré-server notre réseau d’eau potable dans les années à venir ». À noter, malgré les augmentations, le prix du mètre cube de l’eau à Denain reste relativement faible par rap-port à celui observé dans le bassin Nord-Artois-Picardie.

LES RÉSULTATSUn rendement passé à 72 %Les résultats obtenus sont à la hau-teur des actions entreprises et de l’effort des Denaisiens : le rende-ment réseau a été de 72 % en 2014. Autre indicateur, en 2007, la régie distribuait 5 500 m3, contre 3 000 m3 aujourd’hui. Même si les consommations ont globalement baissé (500 m3 de moins facturés en 2014, dus aux économies et au recyclage de l’eau dans certains bâtiments publics), on compte quelque 2 000 m3 “sauvés”.

LES PERSPECTIVESLa politique de renouvellement annuel de 1 % du réseau se pour-suit. Les recettes de la factura-tion de l’eau, outre l’entretien du réseau « un chantier perpétuel ! » vont servir, à terme, à financer une nouvelle station d’eau potable. •

G E ST I O N D E S E AU X P L U V I A L E S

La CAD mise sur lestechniques alternatives

Pose d’un enregistreur de bruit pour la recherche de fuites.

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Page 22: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

CHIFFRES CLÉS

45 000 M3

D’EFFLUENTS ANNUELS

135 000 M3

DE BIOGAZ PRODUIT PAR AN

1,6 M$D’INVESTISSEMENT, FINANCÉ À HAUTEUR DE 70 % PAR L’AGENCE DE L’EAU ARTOIS-PICARDIE(prêt remboursable en dix ans, dont 15 % transformés en subvention en fonction des résultats)

RETROUVEZ CES DEUX OPÉRATIONS SUR LA VITRINE “SOLUTIONS EAU” DU SALON

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U ÉJ U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

6 7

té des dispositifs de gestion des eaux potentiellement polluées, des eaux pluviales ainsi que des eaux vannes et sanitaires et sur la défense incendie du site. Des travaux de confinement des eaux potentiellement polluées ont été réalisés, ainsi que la séparation des réseaux d’eaux vannes et pluviales sur l’ensemble du site.

LES RÉSULTATSUn site rénové Parmi les travaux notables réa-lisés durant l’été 2014, un réser-voir incendie souple de 600 m3 a été installé en complément des poteaux incendie existants et un bassin étanche de rétention d’eaux polluées de 2 500 m3 a été creusé et enterré sous le parking. En cas d’incendie, les eaux de ruis-sellement y seront directement envoyées. En outre, l’eau des toi-tures est désormais entièrement récupérée.

LES PERSPECTIVESParé pour l’avenirLe site est désormais aux normes, et prêt à se développer dans de bonnes conditions tout en soi-gnant la gestion des eaux. Le bassin de rétention enterré, sur-dimensionné, est quant à lui prêt pour un agrandissement potentiel de l’usine. •

LE CONSTAT Une nécessairemise en conformité L’usine du groupe Nicols, située à Bertry (Nord) est spécialisée dans l’essuyage et le récurage. Elle produit depuis 1983 des éponges, des lingettes, des désodorisants et autres produits sanitaires, autant d’activités susceptibles de créer des pollutions, et qui nécessitent une gestion rigoureuse des eaux. « En 2013, le groupe a entamé une large réflexion et a décidé de réaliser des travaux de rénovation sur le site français pour le dévelop-per et garantir sa pérennité sur les marchés », explique Maria Moreno, ingénieur process industriel.

L’OBJECTIFPréserver l’environnement Pour Nicols, il s’agissait de se mettre en conformité avec la loi, d’une part pour la séparation des eaux vannes et des eaux pluviales et, d’autre part, pour la réglemen-tation incendie.Particulièrement, en cas d’incendie et d’intervention des pompiers, il fallait s’assurer que les eaux de ruissellement, potentiellement polluées, ne soient pas déversées dans l’environnement.

LES ACTIONSSéparation des eauxet bassin de rétentionAu préalable, plusieurs études technico-économiques ont été menées, sur la mise en conformi-

É VA C UAT I O N D E S E AU X

Nicols se met aux normes

Photos ci-contre : réservoir incendie et travaux de réalisation du bassin de récupération des eaux polluées. © Nicols

L’OBJECTIFOptimiser le traitement des effluentsPour optimiser le traitement de ses eaux usées, la brasserie a décidé en 2011 de construire une nou-velle station d’épuration de ses effluents, pour, d’une part, amé-liorer la qualité du traitement des eaux et d’autre part, de produire du biogaz pour alimenter la chau-dière du process de méthanisa-tion, qui nécessite une tempéra-ture de 30 °C.

LES ACTIONSUne station d’épuration performanteSuite à un état des lieux et une étude de faisabilité, la société Valbio a été choisie pour réaliser la station. Au terme d’un an de travaux, le nouvel équipement a vu le jour, composé d’un bassin tampon de 500 m3 et de deux réacteurs de 125 m3.

LE CONSTAT Une unité d’épurationdevenue obsolèteLa brasserie Duyck située à Jenlain (Nord) traite plus de 120 m3 d’eau par jour. En effet, pour un litre de bière produit, cinq litres d’eaux usées sont rejetés. « Nous sommes brasseurs et non épurateurs d’eau, mais nous sommes responsables de nos re-jets, commente Raymond Duyck, PDG de l’entreprise familiale, et sommes soumis à autorisation par arrêté préfectoral et donc tenus d’épurer nos effluents avant qu’ils ne rejoignent la station d’épura-tion communale. Notre ancienne unité d’épuration, datant du début des années 1990 méritait d’être renouvelée pour optimiser les deux types de flux : les effluents traités et le biogaz produit par métha-nisation ». La brasserie avait été à l’époque l’une des premières à s’équiper d’une unité de biogaz.

A S S A I N I S S E M E N T

La brasserie Duyckvalorise ses effluents

LES RÉSULTATSDes rejets plus purs et du biogaz produitLa nouvelle station d’épuration, opérationnelle depuis fin avril 2013, permet à la brasserie d’épu-rer l’ensemble de ses 45 000 m3 d’effluents annuels mais aussi de produire 135 000 m3 de biogaz par an. Plus de la moitié de celui-ci est réutilisé pour produire l’eau chaude et réchauffer les effluents. « Après traitement, c’est une eau propre à plus de 90 % qui est dirigée vers la station communale de Jenlain ».

LES PERSPECTIVESPoursuivre l’optimisationÀ terme, la brasserie souhaite valo-riser davantage le biogaz émis en récupérant le surplus qui est brûlé en torchère. Une étude sera lan-cée d’ici deux ans, avec pourquoi pas, la faisabilité d’un système de cogénération pour produire de l’électricité. •

Vue d’ensemble de la station d’épuration - Méthaniseurs et cuve de reprise.

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Page 23: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

CHIFFRES CLÉS

45 000 M3

D’EFFLUENTS ANNUELS

135 000 M3

DE BIOGAZ PRODUIT PAR AN

1,6 M$D’INVESTISSEMENT, FINANCÉ À HAUTEUR DE 70 % PAR L’AGENCE DE L’EAU ARTOIS-PICARDIE(prêt remboursable en dix ans, dont 15 % transformés en subvention en fonction des résultats)

RETROUVEZ CES DEUX OPÉRATIONS SUR LA VITRINE “SOLUTIONS EAU” DU SALON

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U ÉJ U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

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té des dispositifs de gestion des eaux potentiellement polluées, des eaux pluviales ainsi que des eaux vannes et sanitaires et sur la défense incendie du site. Des travaux de confinement des eaux potentiellement polluées ont été réalisés, ainsi que la séparation des réseaux d’eaux vannes et pluviales sur l’ensemble du site.

LES RÉSULTATSUn site rénové Parmi les travaux notables réa-lisés durant l’été 2014, un réser-voir incendie souple de 600 m3 a été installé en complément des poteaux incendie existants et un bassin étanche de rétention d’eaux polluées de 2 500 m3 a été creusé et enterré sous le parking. En cas d’incendie, les eaux de ruis-sellement y seront directement envoyées. En outre, l’eau des toi-tures est désormais entièrement récupérée.

LES PERSPECTIVESParé pour l’avenirLe site est désormais aux normes, et prêt à se développer dans de bonnes conditions tout en soi-gnant la gestion des eaux. Le bassin de rétention enterré, sur-dimensionné, est quant à lui prêt pour un agrandissement potentiel de l’usine. •

LE CONSTAT Une nécessairemise en conformité L’usine du groupe Nicols, située à Bertry (Nord) est spécialisée dans l’essuyage et le récurage. Elle produit depuis 1983 des éponges, des lingettes, des désodorisants et autres produits sanitaires, autant d’activités susceptibles de créer des pollutions, et qui nécessitent une gestion rigoureuse des eaux. « En 2013, le groupe a entamé une large réflexion et a décidé de réaliser des travaux de rénovation sur le site français pour le dévelop-per et garantir sa pérennité sur les marchés », explique Maria Moreno, ingénieur process industriel.

L’OBJECTIFPréserver l’environnement Pour Nicols, il s’agissait de se mettre en conformité avec la loi, d’une part pour la séparation des eaux vannes et des eaux pluviales et, d’autre part, pour la réglemen-tation incendie.Particulièrement, en cas d’incendie et d’intervention des pompiers, il fallait s’assurer que les eaux de ruissellement, potentiellement polluées, ne soient pas déversées dans l’environnement.

LES ACTIONSSéparation des eauxet bassin de rétentionAu préalable, plusieurs études technico-économiques ont été menées, sur la mise en conformi-

É VA C UAT I O N D E S E AU X

Nicols se met aux normes

Photos ci-contre : réservoir incendie et travaux de réalisation du bassin de récupération des eaux polluées. © Nicols

L’OBJECTIFOptimiser le traitement des effluentsPour optimiser le traitement de ses eaux usées, la brasserie a décidé en 2011 de construire une nou-velle station d’épuration de ses effluents, pour, d’une part, amé-liorer la qualité du traitement des eaux et d’autre part, de produire du biogaz pour alimenter la chau-dière du process de méthanisa-tion, qui nécessite une tempéra-ture de 30 °C.

LES ACTIONSUne station d’épuration performanteSuite à un état des lieux et une étude de faisabilité, la société Valbio a été choisie pour réaliser la station. Au terme d’un an de travaux, le nouvel équipement a vu le jour, composé d’un bassin tampon de 500 m3 et de deux réacteurs de 125 m3.

LE CONSTAT Une unité d’épurationdevenue obsolèteLa brasserie Duyck située à Jenlain (Nord) traite plus de 120 m3 d’eau par jour. En effet, pour un litre de bière produit, cinq litres d’eaux usées sont rejetés. « Nous sommes brasseurs et non épurateurs d’eau, mais nous sommes responsables de nos re-jets, commente Raymond Duyck, PDG de l’entreprise familiale, et sommes soumis à autorisation par arrêté préfectoral et donc tenus d’épurer nos effluents avant qu’ils ne rejoignent la station d’épura-tion communale. Notre ancienne unité d’épuration, datant du début des années 1990 méritait d’être renouvelée pour optimiser les deux types de flux : les effluents traités et le biogaz produit par métha-nisation ». La brasserie avait été à l’époque l’une des premières à s’équiper d’une unité de biogaz.

A S S A I N I S S E M E N T

La brasserie Duyckvalorise ses effluents

LES RÉSULTATSDes rejets plus purs et du biogaz produitLa nouvelle station d’épuration, opérationnelle depuis fin avril 2013, permet à la brasserie d’épu-rer l’ensemble de ses 45 000 m3 d’effluents annuels mais aussi de produire 135 000 m3 de biogaz par an. Plus de la moitié de celui-ci est réutilisé pour produire l’eau chaude et réchauffer les effluents. « Après traitement, c’est une eau propre à plus de 90 % qui est dirigée vers la station communale de Jenlain ».

LES PERSPECTIVESPoursuivre l’optimisationÀ terme, la brasserie souhaite valo-riser davantage le biogaz émis en récupérant le surplus qui est brûlé en torchère. Une étude sera lan-cée d’ici deux ans, avec pourquoi pas, la faisabilité d’un système de cogénération pour produire de l’électricité. •

Vue d’ensemble de la station d’épuration - Méthaniseurs et cuve de reprise.

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J U I N 2 0 1 5 C O M M U N I Q U É

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ENVIRONORD 2015

10 - 11 JUIN À LILLE GRAND PALAIS

4 SECTEURSPRÈS DE 100 EXPOSANTS

LE CONGRÈS ÉCO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

L a grande mouvance de la troisième révolution industrielle interroge nos pratiques : comment passer d’un système de production d’éner-

gie centralisé à une multiplicié de sources de pro-duction décentralisées ? À quelle échelle raisonner, individuelle, collective, locale ? Comment optimiser les réponses ? Tels sont les enjeux ciblés par le pôle

d’excellence cd2e pour cette édition du Salon, fort bien intégrés par les collectivités et entreprises pré-sentes. Ce guide présente cinq opérations exem-plaires, témoignant des possibilités d’ingénierie et de techniques existantes ou en devenir, pour tendre vers une production et une consommation « intelligentes » de l’énergie. Il en va de la protection de la planète.•

Pour cette édition du salon Environord, cap sur les enjeux climatiques ! Entrepreneurs ou décideurs, pour tous, l’heure est à l’appropriation d’un nouveau contexte socio-économique. Dans le secteur de l’énergie, place à la gestion intelligente de l’énergie et aux énergies renouvelables.

VOT R E G U I D E É N E R G I E - E N V I R O N O R D

Conférences, débats et actions pilotes

10 - 11 JUIN 2015

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MERCREDI 10 JUIN JEUDI 11 JUIN

Jean-Louis Étienne, Grand témoin du Congrès 2015.

V I C T O I R E S É D I T I O N S

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La 9e édition du Congrès européen des éco-technologies pour le futur organisé par le cd2e, réunira pendant deux jours, les experts du secteur pour anticiper, comprendre et échanger sur le développement des éco-technologies au service d’une économie plus durable, au cœur du Salon Environord à Lille Grand Palais. Acteurs du secteur Énergie, voici les rendez-vous à ne pas manquer.

CO N G R È S É CO -T E C H N O LO G I E S

Les rendez-vous des acteurs de l’Énergie

ENVIRONORD

UN SALON ET UN CONGRÈS PORTÉS PAR

FINANCÉ PAR

PROGRAMME COMPLET, PRÉENREGISTREMENT :WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

> Fabrice Louart, dirigeant des entreprises CRC et Sarah Commu-nication à Saint-Laurent-Blangy, nous présentera les innovations que sa société développe sur l’effi-cacité énergétique, la gestion au quotidien et l’usage des énergies renouvelables électriques (avec stockage) en autoconsommation dans des logements sociaux de la région.

> Benoît Dupuich, dirigeant de la société Newwind (sous réserve), présentera l’intérêt du petit éolien en milieu urbain avec son innova-tion l’Arbre à vent.

> Camille Thiriez, dirigeant de la société Effigénie à Lille, nous démontrera l’intérêt de gérer au mieux les usages quotidiens de l’énergie dans les bâtiments avec le Smart Building.

14 h - 15 h 15 TRIBUNE CONGRÈSCOMMENT ALLER VERS LA SOLIDARITÉ ÉNERGÉTIQUE AU SEIN DE LA VILLE DE DEMAIN ?L’énergie à l’échelle de la ville de demain est une thématique pleine d’incertitudes mais aussi pleine d’initiatives qui rendront les citoyens et leurs élus acteurs à part entière dans le futur.Précarité énergétique, production d’énergies renouvelables, réseaux intelligents…mais aussi innova-tions technologiques et gestion de celle-ci pour en limiter les déperdi-tions dans les bâtiments, les mai-sons anciennes, les transports…Avec :> Pauline Raux-Defossez, char-gée de développement au Pôle Énergivie (à confirmer), qui nous dressera le contexte franco-alle-mand de la ville de demain sur la thématique énergétique. Exemples de projets des deux côtés de la frontière alsacienne.

11 h 15 - 12 h 30 TRIBUNE CONGRÈS L’ÉNERGIE DANS L’USINE DE DEMAIN; DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES, COMMENT L’USINE DE DEMAIN DEVIENDRA-T-ELLE SON PROPRE PRODUCTEUR ?Le coût de l’énergie augmente constamment depuis une décen-nie. Les projections indépendantes des organismes nationaux ou euro-péens donne une perspective de croissance de ces coûts pour les dix prochaines années. Ces charges énergétiques pèsent sur les bilans des sociétés, alors que nous avons de l’énergie gratuite, abondante et renouvelable inexploitée… Une fois l’efficacité énergétique des process engagée, investir dans ses outils de production d’énergie peut donner des perspectives inté-ressantes de stabilisation de cette charge pour les vingt prochaines années !

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ZOOM : CONFÉRENCES ET TEMPS FORTS

Produire - StockerUtiliser - Économiser

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vité : 160 ha, 4 000 logements prévus, équi-pements publics, parcs, commerces… Plan de déplacement, accueil de la biodiversité ou gestion des flux sont les ingrédients de ce projet ambitieux.> Des techniques alternatives : la gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement urbain, le risque inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’îlot de chaleur urbain !

Départ de Lille Grand Palais(Espace VIP du salon) - Retour 13hUniquement sur inscription via www.salon-environord.com

14H00 À 16H00 Développement des énergies renou-velables, un enjeu d’appropriation collective. Le cas de la méthanisation en Nord-Pas de Calais. Conférence animée par le CERDD.

MERCREDI 10 JUIN9 H -12H : LE DD TOUR

Le DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le déve-loppement durable à travers la région Nord Pas-de-Calais. Douze parcours pour vous inspirer d’expé-riences concrètes et rencontrer les acteurs d’un territoire pilote. Développé par le Cerdd avec ses partenaires, il est accessible aux collectivités, entreprises ou associations. À l’occasion d’Environord, le parcours du Douaisis est décliné en complémentarités des thématiques du salon : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l’actualité, cette visite explore la problématique du réchauffement climatique par des exemples très concrets.> Un site : écoquartier du Raquet, le plus grand écoquartier réalisé par une collecti-

14H À 17H (Salle Eurotrop)

Présentation de la chaire Ecosed.La chaire industrielle « Ecosed » pour ÉCO-nomie circulaire des SEDiments, vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments portuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation perti-nentes dans des applications routières, des produits en béton et autres.

JEUDI 11 JUIN14H À 17H (Salle conférences)

Développez et financez vos projets en environnement avec l’Europe.organisée par le CR du Nord-Pas de Calais.

> Présentation des axes dédiés du PO FEDER, appels à projets Environnement, modalités pratiques...> Présentation des programmes Interreg : panorama global des cinq programmes (axes Environnement/PME, calendrier appels à projets, les animateurs,..) et zoom sur les transfrontaliers des deux Mers et France-Wallonie-Vlaanderen.> Présentation des appels à projets européens (Programmes d’Actions Communautaires) dédiés aux acteurs de l’Environnement et aux entreprises : LIFE, H2020 (Instrument PME)...> L’appui du Conseil régional aux acteurs régionaux en matière d’accès aux finance-ments européens : le FRAPPE, des chargés de missions spécialisés...

DÉCOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET SUR SALON-ENVIRONORD.COM

Avec :> Cédric Brull, directeur géné-ral du cluster belge Tweed nous dressera quelques-unes des réa-lisations dans le milieu industriel Wallons de ces usages des EnR.

> Nicolas Hernigou, du BE Cohé-rence Énergie, présentera l’usage du photovoltaïque en autocon-sommation.

> M. Décima, dirigeant de la socié-té Décima (sous réserve) illustrera la variété des usages des EnR avec la géothermie pour produire du froid dans un data center.

> Deux fabricants illustreront les autres EnR disponibles dans notre

région avec Olivier Grammont de la société belge Fair Wind sur l’éolien de moyenne puissance : une solution en zone industrielle et Jean-Yves Peugnieu, dirigeant de la société belge Sunoptimo sur une solution innovante pour produire de la chaleur renouvelable à forte fraction solaire en industrie avec un temps de retour réduit.

VOUS SOUHAITEZ MONTER UN PROJET « ÉNERGIE » ?ÊTRE ACCOMPAGNÉ ?

Contactez :Le cd2e, pôle d’excellence régional sur les éco-activités et animateur de la plateforme LumiWattFrançois-Xavier [email protected]

ADEME – Direction régionaleChristophe [email protected]

Pôle Énergie 2020 - pôle d’excellence régionalValérie [email protected]@energie2020.fr

CCI RégionHubert [email protected]

CCI Grand LilleDidier [email protected]

Pôle MEDEEPaul [email protected]

ATEEPascal [email protected]

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CHIFFRES CLÉS

20 %D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ATTENDUE

G E ST I O N I N T E L L I G E N T E D E L’ É N E R G I E

Un lycée pilote à Lillela gestion optimisée de l’énergie, afin de réduire les consommations tout en apportant du confort aux occupants.

ACTIONSPilotage énergétique automatiqueEuraTechnologies coordonne ce projet regroupant différents parte-naires (CITC pour l’instrumentation matérielle, Stéréograph pour la 3D, EffiPilot et IBM pour l’optimisation et la gestion des données). EffiPi-lot, située à EuraTechnologies, est spécialisée dans le pilotage auto-matique de l’énergie des bâtiments tertiaires avec une solution logi-cielle 100 % Cloud et sécurisée, celle qui est déployée au lycée Baggio. Il s’agit de travailler sur l’interacti-vité entre les plannings et les flux énergétiques, tout en pouvant réa-gir en temps réel grâce notamment à des détecteurs de présence dans les différentes pièces. Des tablettes connectées donnent la possibi-lité aux enseignants, par exemple, de transmettre des informations (fin de cours, etc.) au système de gestion. Ils peuvent aussi le piloter à distance pour anticiper la présence des occupants.

CONTEXTEUne politiquerégionale volontaireLa Région Nord-Pas de Calais développe une politique d’effi-cacité énergétique des bâtiments tertiaires, souvent gros consom-mateurs d’énergie. À ce titre, un projet régional nommé Terril, mené avec EuraTechnologies, vise à mettre en place une gestion intelligente de l’énergie au sein des lycées. Il aura pour laboratoire le lycée technique Baggio, à Lille. La mise en place de la solution est en cours et une première partie sera opérationnelle fin juin.

OBJECTIFSOptimiser l’efficacité énergétiqueGrâce à l’analyse de données et l’interaction automatique avec les équipements du lycée, le projet Terril vise à optimiser l’efficacité énergétique en environnement éducatif. Le lycée Baggio com-prend 41 800 m2, dont 11 900 m2 d’ateliers. Il s’agit d’un lycée tech-nique spécialisé dans l’énergé-tique, aussi le lieu est idéal pour une opération de ce type. L’objectif est de tester, en conditions réelles,

RÉSULTATS20 % d’économiesd’énergie attenduesCe pilotage énergétique et envi-ronnemental du lycée devrait permettre de réduire d’au moins 20 % les consommations d’énergie.Grâce à la régulation de la tempé-rature, de la lumière et de la qualité de l’air, les ambiances se trouveront améliorées et le confort de travail des élèves et du personnel éducatif plus agréable. C’est cette association du bien-être et des économies d’énergie qui est au cœur du projet.

PERSPECTIVESDémultiplierl’opérationAu terme de l’expérimentation, l’objectif de la Région est de démultiplier l’opération dans les autres lycées du Nord-Pas de Calais.Repris et développé dans un contexte plus vaste, comme celui d’un programme de ville intelli-gente, on ouvre alors de vastes perspectives sur la recherche, le développement économique… avec des enjeux financiers, envi-ronnementaux et sociétaux très importants.•

RETROUVEZ CES DEUX OPÉRATIONS SUR LA VITRINE « SOLUTIONS ÉNERGIE » DU SALON

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3 Q U E ST I O N S À …

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Paul DucasseDirecteur du pôle MEDEE, Maîtrise énergétique des entraînements électriques.

> Le projet Gisep s’inscrit-il dans une politique régionale spécifique ?Gisep a été conçu en réponse à un appel à projets lancé conjointement par la Région et l’ADEME Nord-Pas de Calais dans le cadre d’un accord sur la lutte contre le changement climatique et plus particulièrement : réseaux énergétiques et maîtrise de la demande d’énergie.

> Ce projet est-il abouti ? Sera-t-il poursuivi ?Les résultats – probants – obtenus ont incité les partenaires à présenter une suite, dans le cadre du même appel à projets. Ce « Gisep2 » élargit le champ expérimental et analyse la gestion des flux énergétiques entre une surface commerciale et des tiers extérieurs. Il intègre également une autre source d’énergie renouvelable, l’éolien.

> Peut-on imaginer que ce type de gestion de l’électricité sera applicable à tous les bâtiments commerciaux de type grande surface ?Bien sûr. Il faut compter tout de même avec quelques préalables, notamment la possibilité technique d’installer des surfaces conséquentes de panneaux solaires. Ceci étant dit, chaque site dis-pose de particularités propres (besoins, énergies disponibles, contraintes d’exploitation). L’intérêt de ce projet est aussi d’avoir élaboré des méthodes d’analyse. Néanmoins, si les résultats sont pro-bants, le coût actuel des installations (notamment de stockage) peut s’avé-rer rédhibitoires pour des industriels. •

RÉSULTATSUn “plus” économique et écologiqueAvec l’optimisation de la puissance souscrite, de la capacité des batte-ries et de la taille de l’installation PV, la facture d’électricité et l’impact CO2 de l’hypermarché peuvent être abaissés respectivement de 30,5 % et 26,4 % (sur une semaine de mesure). Une approche générique pour la conception d’une gestion éner-gétique d’un hypermarché a été développée à l’aide de la logique floue, avec l’étude de superviseurs d’énergie plus ou moins complexes. La méthodologie a été appliquée pour la gestion énergétique d’un microgrid avec plusieurs acteurs.

PERSPECTIVESAppliquer la R&DCette approche de gestion éner-gétique intelligente doit pouvoir s’appliquer à des sites commer-ciaux du même type. Les partenaires réfléchissent aussi à présent à une gestion intégrant le pilotage des installations frigo-rifiques de l’hypermarché.En outre, la méthode développée sert de base de travail à un projet sur le développement d’une ges-tion énergétique multi-acteurs. •

CONTEXTEUne volonté régionaleLe Nord-Pas de Calais promeut les expérimentations liées à l’auto-production d’électricité faisant la part belle aux énergies renouve-lables. Cette gestion intelligente de l’électricité est l’un des leviers permettant de réduire la consom-mation, réaliser des économies et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les grandes surfaces commerciales sont propices à une telle gestion.

OBJECTIFSUne gestion intelligentede l’énergieLe projet de R&D Gisep, lancé il y a trois ans, étudie une formule de gestion énergétique d’un hypermarché, à partir de source photovoltaïque et d’électricité du réseau, couplées à du stockage en batteries. Soutenu par le pôle régional MEDEE, il a été porté par l’école d’ingénieur HEI, avec le laboratoire L2EP de l’université de Lille, la plateforme énergie ré-partie et le laboratoire L2EP / Arts et métiers Paristech, et le groupe Auchan. L’objectif est d’accroître l’efficacité énergétique du site, la fiabilité de son approvisionne-ment énergétique, et d’assurer

une valorisation financière des sources disponibles.

ACTIONSModéliser et expérimenterAprès analyse des sources et charges de plusieurs hypermarchés Auchan, un site pilote a été mo-délisé. Le magasin dispose d’une surface de vente de 13 000 m2, avec une pointe de la demande en électricité pouvant atteindre 1 500 kW. La puissance photovol-taïque installée est de 1,16 MWc.Le principe : la nuit, l’hypermar-ché achète l’électricité du réseau (heures creuses) et charge le parc de batteries ; le jour, l’hypermarché consomme l’électricité photovol-taïque et celle des batteries. Si la production solaire dépasse les besoins de consommation immé-diate, les kilowattheures produits en surplus sont également stockés dans les batteries. La R&D conduite s’attache à déter-miner les objectifs, contraintes et variables d’action à intégrer dans une telle gestion, en intégrant les objectifs économiques, environne-mentaux, ainsi que les contraintes techniques. Et enfin, de valider des solutions par une expérimentation sur la plateforme technologique Énergies réparties du L2EP.

I N G É N I E R I E É N E R G É T I Q U E

Une R&D prometteusepour les grandes surfacesMoins consommer, grâce à l’efficacité énergétique, et mieux consommer, grâce aux énergies renouvelables, sont les deux piliers de la gestion intelligente de l’énergie étudiée par le projet Gisep.

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CHIFFRES CLÉS

3 M$COÛT DE L’UNITÉ DE MÉTHANISATION

130 Nm3/hCAPACITÉ D’INJECTION DE BIOMÉTHANE DANS LE RÉSEAU GAZ

30 TDE MATIÈRE ORGANIQUE TRAITÉE PAR JOUR

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M É T H A N I S AT I O N D ’ E F F L U E N T S D ’ É L E VA G E E T D E D É C H E T S A G R O - A L I M E N TA I R E S

Du biogaz valoriséet injecté dans le réseau

Josse-sur-Mer (62) va prochaine-ment entrer en service. Il s’agit de la deuxième unité de méthanisa-tion régionale privée qui fournit du biométhane au réseau de distribu-tion du gaz (via une conduite de 800 mètres de long). Les travaux de construction ont commencé au printemps 2014.

ACTIONS ET RÉSULTATSMéthaniser à pleine capacité« Une attention particulière a été apportée à l’apparence du bâti-ment qui abrite la partie méthani-sation. L’environnement ne subit aucune nuisance olfactive, sonore, ou visuelle », explique Christophe Evrard, chargé du développement d’Agriopale. Après la phase test

CONTEXTE ET OBJECTIFSPrécurseurs dansle Pas-de-CalaisAgriopale est un groupement d’agriculteurs qui a pour objet la valorisation des résidus orga-niques par des solutions de proximité limitant les transports de résidus et favorisant leur uti-lisation locale. Spécialisé dans le compostage de déchets verts et le bois énergie, Agriopale s’est lancé dans la méthanisation d’un mélange d’effluents d’élevage por-cin et bovin et de sous-produits de l’agroalimentaire (blé, bette-rave, pomme de terre). Développé par l’entreprise Pré du Loup-Énergie, une unité située près d’un élevage de porcs à Saint-

début juin, la première injection dans le réseau est prévue pour fin juin. Jusqu’à 30 t / jour de matière pourront être traitées, en provenance d’exploitations agricoles et d’industries agro alimentaires locales. Le digestat, désodorisé, est entièrement valo-risé comme engrais par épandage dans les exploitations agricoles voisines des associés du groupe. Un emploi et demi a été créé sur le site pour faire fonctionner l’usine (réception matière, surveillance, maintenance préventive).

PERSPECTIVESD’autres unités à venirCette première unité de métha-nisation d’Agriopale sera suivie d’autres du même type. Le projet le plus avancé devrait se concrétiser d’ici un an et demi. Il concerne la réhabilitation d’une ancienne cimenterie à Dannes, avec l’utilisation d’infrastructures existantes.•

Unité d’épuration du biogaz en biométhane adossée au bâtiment.

É N E R G I E G É OT H E R M A L E

Un datacenter refroidi via une nappe souterraine

depuis le départ de l’armée en 2010 – pour en faire un lieu de vie culturel et économique. Son projet accepté, Décima se lance alors dans l’aménagement de son nouveau datacenter dans la poudrière. Par chance, il existe une nappe d’eau souterraine entre 10 et 12 °C située à - 35 m, propice à l’installation d’un système géo-thermal de refroidissement.

ACTIONS ET RÉSULTATSRefroidissement géothermalLe datacenter a été inauguré en

CONTEXTE ET OBJECTIFSSaisir une opportunitéDécima est une entreprise spé-cialisée dans l’informatique et la téléphonie basée à Saint-Laurent-Blangy (62). Le développement de son activité nécessitait de disposer d’un deuxième datacenter, afin no-tamment de répondre aux normes ISO 27001, 27002 et HDS (héber-geur données de santé). L’entre-prise saisit alors l’opportunité d’un appel à projets de la Communauté urbaine d’Arras visant à réinvestir la citadelle d’Arras – innocupée

juin 2014. Le système de refroidis-sement utilise les ressources de la nappe phréatique pour produire, après passage dans un échangeur, l’eau glacée qui permet de refroidir les rangées de serveurs. Les frigo-ries sont apportées par l’eau de la nappe tout au long de l’année, divi-sant par 3 à 4 la quantité d’électri-cité nécessaire au refroidissement d’un datecenter de ce type.

PERSPECTIVESAprès le froid, le chaudDésirant optimiser l’utilisation de la ressource géothermale, Décima travaille à un projet d’échangeurs de chaleur pour chauffer les bu-reaux situés dans les autres partie de la citadelle, en remplacement d’une chaudière gaz. •

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CHIFFRES CLÉS

3SOURCES D’ÉNERGIE RENOUVELABLE : PHOTOVOLTAÏQUE, ÉOLIEN, HYDROÉLECTRICITÉ

60 M3

VOLUME DU BASSIN EN TOÎTURE

50 $BAISSE MOYENNE ANNUELLE DES CHARGES DES LOCATAIRES

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ACTIONSSoleil, vent, eauSuite à des tests effectués en 2008, il a été décidé de mettre en œuvre trois systèmes complémentaires autour de la production d’énergie renouvelable : l’éolien, le solaire et le stockage. Neuf modules pho-tovoltaïques ont été installés sur le toit, couplés à deux éoliennes de petite puissance à axe vertical. Pour le stockage de cette électricité, un bassin de rétention d’eau de pluie de 60 m3 (situé entre les acrotères de la toiture terrasse) et quelques batteries électrochimiques, afin de pouvoir déphaser l’usage de l’électricité renouvelable : l’élec-tricité solaire et éolienne est di-rectement consommée et l’excé-dent est stocké dans les batteries. Quand les batteries sont pleines, le système remonte de l’eau de la cave vers le bassin, en guise de stockage. La nuit, l’eau est ensuite envoyée jusque dans le sous-sol pour actionner une turbine, qui produit elle-aussi de l’électricité. L’entreprise CRC-Sarah Communi-cation a été le partenaire innovant qui a mis en œuvre ce projet avec

CONTEXTE Amélioration de la performance énergétiqueEn 2008, Pas-de-Calais Habitat, premier bailleur social du dépar-tement prévoyait d’engager des travaux pour améliorer la perfor-mance énergétique de la résidence Goudemand (Arras), comprenant 240 logements répartis dans trois bâtiments. Il a été décidé d’orienter l’enve-loppe budgétaire des travaux vers l’usage de sources d’énergies renouvelables, en choisissant une solution pour le moins innovante.

OBJECTIFSAutonomie et économie Le bailleur souhaitait rendre les parties communes totalement autonomes en énergie (éclairage et système d’entrée sécurisé), avec la mise en place d’un système d’autoproduction énergétique, sans oublier d’agir préalablement sur l’efficacité énergétique. Outre l’intérêt du challenge technique, la finalité était de réduire les charges des locataires, tout en protégeant l’environnement.

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Autoproduction sur le toit d’une résidence

différents fabricants notamment régionaux. Des LED ont rem-placé les ampoules des paliers et des escaliers afin de diminuer la consommation du poste éclairage. En outre, les habitants ont été sen-sibilisés aux économies d’énergie. Ils sont par exemple informés sur leur consommation instantanée, grâce à des ordinateurs ou des tablettes, pour mieux gérer leurs dépenses énergétiques.

RÉSULTATSUne solution efficaceL’installation est effective depuis 2012, les dispositifs agissent de manière complémentaire afin que les parties communes puissent fonctionner en autonomie, sans achat de kilowattheures au réseau EDF. Les charges des locataires ont pu ainsi baisser d’environ 50 E / an.

LES PERSPECTIVESL’autoproduction avanceCRC/Sarah Communication met en œuvre ces solutions d’autoproduc-tion de l’électricité des communs dans l’ensemble du parc immo-bilier de Pas-de-Calais Habitat.•

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Coordination générale Christoph Haushofer [email protected]éalisationAtelier Marge Design.

Victoires-Éditions, société éditricedu mensuel Environnement Magazine,a assuré la publication de ce publi-reportage, réalisé sur la base d’informations fournies par cd2e et GL Events.

Victoires-Éditions38, rue Croix-des-Petits-Champs75001 Paristél. : 01 53 45 89 03www.victoires-editions.fr

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PRÉENREGISTREZ-VOUSpour faciliter vos accès au salon : www.salon-environord.comavec le code GEA

ACCÈS GRATUITLille Grand Palais1, boulevard des Cités-Unies59 000 Lille10 juin : 9 h 00 - 18 h 30 11 juin : 9 h 00 - 18 h 00

WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

ENVIRONORD 2015

10 - 11 JUIN À LILLE GRAND PALAIS

4 SECTEURSPRÈS DE 100 EXPOSANTS

LE CONGRÈS ÉCO-TECHNOLOGIES POUR LE FUTUR

L e secteur du recyclage se trouve aujourd’hui confronté à un certain nombre de paradoxes et de défis face aux perspectives immenses qu’offre

l’économie circulaire. Les matières à recycler sont de plus en plus complexes et nécessitent la mise au point de technologies innovantes, par exemple. En outre, la mission des acteurs du recyclage, en tant que mail-

lons d’une chaîne est étroitement liée, en amont, à la nature et à la qualité de la ressource (déchets), et en aval, au devenir de la matière transformée, qui rentre dans un nouveau cycle de production. Le Congrès Eco-Technologies, préparé par le pôle d’excellence cd2e, offrira l’occasion aux collectivités et aux industriels d’en débattre à bâtons rompus. •

Pour cette édition du salon Environord, cap sur les enjeux climatiques ! Entrepreneurs ou décideurs, pour tous, l’heure est à l’appropriation d’un nouveau contexte socio-économique. Dans le secteur du recyclage, place à l’ingéniosité et à l’économie circulaire, faisant la part belle aux « matières premières secondaires ».

VOT R E G U I D E R E C YC L A G E - E N V I R O N O R D

Conférences, débats et actions pilotes

L I ST E D E S E X P O S A N T S E N V I R O N O R DDEMATHIEU ET BARD : Vitrine solutionsDESBARBIEUX : Vitrine solutionsDMTP/SELWOOD : I21EIFFAGE ÉNERGIE : Vitrine solutionsENERGELIO : Vitrine solutionsENERGIE 2020 : G26ERMHES : Vitrine solutionsETDE-BOUYGUES ÉNERGIES ET SERVICES : Vitrine solutionsEUROPAMIANTE : B2FARASSE FLUIDES : Vitrine solutionsFFB : G9FONDASOL : D8GALLOO : E27GEOSAN : C8GPK PRODUCTS : D7GRC GROUND RECYCLAGE CENTRUM : E26HACH LANGE : F27HELFY : C1HSM FANCE : E33HUWER : H30INCUBATEUR ÉNERGIE : G26INPI : D6ISOLASTYL : G10IXSANE : C2JEAN LEFEBVRE : Vitrine solutionsKHEOPS INGÉNIERIE : Vitrine solutionsLABORATOIRE CERECO : F25LPL HABITAT ÉNERGIE : F9LUC DANIEL COUVERTURE : Vitrines solutionsM&W CONSTRUCTION : Vitrine solutionsMAC ENVIRONNEMENT : F28METHANIA : G26MISSENARD QUINT : Vitrine solutionsNOREMAT : E22AO2D ENVIRONNEMENT : F10

3P BATISSEURS : Vitrine solutionsA2GDI : Vitrine solutionsABB FRANCE : G6ADEME : H34AGENCE HOUYEZ : Vitrine solutionsALTEREA : G4ARGEX : E7ATELIER 24 : Vitrine solutionsBAKERCORP : D10, VEH1BAUDELET : D2BAVETTA : Vitrine solutionsBERIM : Vitrine solutionsBIGNON LEBRAY AVOCATS : B8BILLIET MENUISERIE : Vitrine solutionsBIOCLIM : Vitrine solutionsBUREAU VERITAS : Vitrine solutionsC2 PLUS : F23CAP PROJET : Vitrine solutionsCCI RÉGION NORD DE FRANCE : G27CD2E : F30CD2E-EKWATION : E6CEMEX : F2CERDD : F26CERIB : F21CLEANAIR EUROPE : G21CLUSTER PM3E : G26CODEM PICARDIE : F6COEXIA : Vitrine solutionsCOFRINO : Vitrine solutionsCOLAS NORD-PICARDIE : Vitrine solutionsCONSEIL RÉGIONAL NORD-PAS-DE-CALAIS : G34COOPMAN : Vitrine solutionsCRM PROVILLE : Vitrine solutionsCUPPENS : Vitrine solutionsDAL : Vitrine solutionsDEKRA INSPECTION : Vitrine solutions

ORTEC ENVIRONNEMENT : B10OTIS : Vitrine solutionsPETRUS : F24PHILIPPE CAUCHETEUX ARCHITECTE : Vitrine solutionsPLATRERIE VICTOIRE : Vitrine solutionsPRIMAYER : Vitrine solutionsRÉSOA+ : B6RICHEL : E28RIVARD : H24, VEH4RVB PAYSAGE : Vitrine solutionsSANDRINE MARQUÉ : Vitrine solutionsSANTERNE : Vitrine solutionsSAS LPL HABITAT : F9SATELEC : Vitrine solutionsSCHINDLER : Vitrine solutionsSIKA FRANCE SA : F11SITA : B4SLABE : F1SMAC : Vitrine solutionsSNBPE : E20SOFAMA : E28SOLENER : Vitrine solutionsSOLUXEAU : F20SOMTP : E29SOPREMA SAS : E10SOTECO SARL : Vitrine solutionsSRCM : Vitrine solutionsSTE HORIZONS : Vitrine solutionsSYND DU BETON : E20TAO ARCHTECTES : Vitrine solutionsTEAM 2 : D15TILDA CONSEIL : C10VALBIO : Vitrine solutionsVALECOBAT : Vitrine solutionsWEISHAUPT SAS : G11

(liste provisoire, en date du 7 mai 2015)

ADEME Nord-Pas de Calais,Christophe Bogaert,[email protected], Cécile Sauer,[email protected] Grand Lille, Mickaël Verdier,[email protected]

Contactez :Le cd2e, pôle d’excellence régional sur les éco-activités, Marc Haquette,[email protected]², pôle de compétitivité,[email protected]

Vous souhaitez monter un projet « recyclage » ? Être accompagné ?

10 - 11 JUIN 2015

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MERCREDI 10 JUIN

JEUDI 11 JUIN

Jean-Louis Étienne, Grand témoin du Congrès 2015.

ZOOM : CONFÉRENCES ET TEMPS FORTS

Collecter - TrierRecycler - Valoriser

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La 9e édition du Congrès européen des éco-technologies pour le futur réunira, pendant deux jours, les experts du secteur pour anticiper, comprendre et échanger sur le développement des éco-technologies au service d’une économie plus durable, au cœur du Salon Environord à Lille Grand Palais. Acteurs du secteur Recyclage, voici les rendez-vous à ne pas manquer.

CO N G R È S É CO -T E C H N O LO G I E S

Les rendez-vous des acteurs du Recyclage

ENVIRONORD

UN SALON ET UN CONGRÈS PORTÉS PAR

FINANCÉ PAR

PROGRAMME COMPLET, PRÉENREGISTREMENT :WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

vité : 160 ha, 4 000 logements prévus, équi-pements publics, parcs, commerces… Plan de déplacement, accueil de la biodiversité ou gestion des flux sont les ingrédients de ce projet ambitieux.> Des techniques alternatives : la gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement urbain, le risque inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’îlot de chaleur urbain !

Départ de Lille Grand Palais(Espace VIP du salon) - Retour 13hUniquement sur inscription via www.salon-environord.com

14 H – 17 H (Salle Eurotrop)

Présentation de la chaire Ecosed.

MERCREDI 10 JUIN9 H – 12 H : LE DD TOUR

Le DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le déve-loppement durable à travers la région Nord Pas-de-Calais. Douze parcours pour vous inspirer d’expé-riences concrètes et rencontrer les acteurs d’un territoire pilote. Développé par le Cerdd avec ses partenaires, il est accessible aux collectivités, entreprises ou associations. À l’occasion d’Environord, le parcours du Douaisis est décliné en complémentarités des thématiques du salon : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l’actualité, cette visite explore la problématique du réchauffement climatique par des exemples très concrets.> Un site : écoquartier du Raquet, le plus grand écoquartier réalisé par une collecti-

La chaire industrielle « Ecosed » pour ÉCO-nomie circulaire des SEDiments, vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments portuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation perti-nentes dans des applications routières, des produits en béton et autres.

16 H – 17 H (Salle conférences)Stockage temporaire de produits et pré-traitement d’effluents sur site : innovations BakerCorp.

JEUDI 11 JUIN14 H – 17 H (Salle conférences)

Développez et financez vos projets en environnement avec l’Europe.organisée par le CR du Nord-Pas de Calais.> Présentation des axes dédiés du PO

FEDER, appels à projets Environnement, modalités pratiques...> Présentation des programmes Interreg : panorama global des cinq programmes (axes Environnement/PME, calendrier appels à projets, les animateurs,..) et zoom sur les transfrontaliers des deux Mers et France-Wallonie-Vlaanderen.> Présentation des appels à projets européens (Programmes d’Actions Communautaires) dédiés aux acteurs de l’Environnement et aux entreprises : LIFE, H2020 (Instrument PME)...> L’appui du Conseil régional aux acteurs régionaux en matière d’accès aux finance-ments européens : le FRAPPE, des chargés de missions spécialisés...

DÉCOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET SUR SALON-ENVIRONORD.COM

plastiques des centres de tri urbain ? Les enjeux du pilote de tri télé-opéré d’Amiens.

> Christophe Deboffe, NEO-ECO. Comment valoriser les sédiments fluviaux, préserver des ressources naturelles et écarter les polluants ? L’exemple du projet Coulis.

> Didier Montreuil, Nicollin. Comment maîtriser les coûts de foncier et d’exploitation des déchetteries professionnelles en milieu urbain ? Les avancées du projet DHS 25.

> Un représentant de l’Universi-té technologique de Compiègne - DesHibou. Réduire fortement la quantité d’eau emmenée avec les boues d’épuration constitue un enjeu environnemental majeur pour les citoyens des villes.

15 H 30 – 16 H 45SALLE TRIBUNE CONGRÈSLA VILLE À L’HEURE DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE DES DÉCHETS !De la ville « mine-urbaine à la ville « zéro déchets » ?Les collectivités sont appelées à une démarche de promotion de l’économie circulaire via la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux autour des objectifs suivants :> réduire toutes les sources de gaspillage ;> donner une seconde vie aux produits ;> recycler tout ce qui recyclable.

Découvrez la ville à l’heure de l’économie circulaire des déchets, avec :> Estelle Redon, VERI - VEOLIA Amiens. Quelles performances nouvelles pour la valorisation des matières

17 H – 19 HSALLE EUROTOP À LILLE GRAND-PALAIS CONFÉRENCE PLÉNIÈREÀ l’aune de la COP21, comment de nouveaux modèles de développe-ment peuvent répondre aux défis climatiques ?> Jean-Louis Étienne, explora-teur et grand témoin du Congrès 2015.

> Marc Roquette, administrateur du Groupe Roquette, Jean-Fran-çois Caron, Président du cd2e, élu régional et maire de Loos-en-Go-helle, et de nombreux acteurs du changement, territoires, entre-preneurs et industriels dresseront des éléments de réponses à cette question clé !

et leur recyclage ? Un certain nombre de filières sont en action, cette conférence vous présentera les avancées des filières textiles, mécaniques, papetières, et du bâtiment.

Avec :> Jean-Luc Bartheres, Éco TLC. Anticiper la fin de vie des produits devient stratégique pour la filière « habillement ».Le dispositif de Responsabilité Élargie aux Producteurs (REP) incite à déployer l’économie circulaire, enjeu de la Vallée du Recyclage Textile.

14 H – 15 H 15SALLE TRIBUNE CONGRÈS« L’USINE DE DEMAIN SERA UN MAILLON ESSENTIEL DU DÉPLOIEMENT DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR LES RESSOURCES MATIÈRES. L’ÉCOLOGIE DE FILIÈRE PEUT-ELLE ÊTRE UNE SOLUTION ? »L’usine du futur sera, avant toute chose, le lieu de produc-tion des produits du futur. Prendre en compte les flux indus-triels et la fin de vie des produits c’est le cœur de la préservation des ressources par l’usine du futur. Quelles sont les perspectives sur la fin de vie des produits industriels

> Jérôme Ribeyron, CETIM.La filière mécanique interconnecte ses compétences pour transfor-mer un déchet de production en matières premières. Exemple du projet Valbom et des boues d’usinage.

> Marc Serieys, Nord Package. L’analyse en cycle de vie permet de repositionner les impacts de la filière papetière face à l’exporta-tion des gisements et ouvre des perspectives d’élargissement des filières.

> Karen Allacker, KU Leuven.Avec l’analyse et le bilan environ-nemental se trouve en perspective l’industrialisation des solutions « fin de vie » qui permettra à la filière BTP de devenir systémati-quement économe en ressources.

Page 33: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

MERCREDI 10 JUIN

JEUDI 11 JUIN

Jean-Louis Étienne, Grand témoin du Congrès 2015.

ZOOM : CONFÉRENCES ET TEMPS FORTS

Collecter - TrierRecycler - Valoriser

V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

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La 9e édition du Congrès européen des éco-technologies pour le futur réunira, pendant deux jours, les experts du secteur pour anticiper, comprendre et échanger sur le développement des éco-technologies au service d’une économie plus durable, au cœur du Salon Environord à Lille Grand Palais. Acteurs du secteur Recyclage, voici les rendez-vous à ne pas manquer.

CO N G R È S É CO -T E C H N O LO G I E S

Les rendez-vous des acteurs du Recyclage

ENVIRONORD

UN SALON ET UN CONGRÈS PORTÉS PAR

FINANCÉ PAR

PROGRAMME COMPLET, PRÉENREGISTREMENT :WWW.SALON-ENVIRONORD.COM

vité : 160 ha, 4 000 logements prévus, équi-pements publics, parcs, commerces… Plan de déplacement, accueil de la biodiversité ou gestion des flux sont les ingrédients de ce projet ambitieux.> Des techniques alternatives : la gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement urbain, le risque inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’îlot de chaleur urbain !

Départ de Lille Grand Palais(Espace VIP du salon) - Retour 13hUniquement sur inscription via www.salon-environord.com

14 H – 17 H (Salle Eurotrop)

Présentation de la chaire Ecosed.

MERCREDI 10 JUIN9 H – 12 H : LE DD TOUR

Le DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le déve-loppement durable à travers la région Nord Pas-de-Calais. Douze parcours pour vous inspirer d’expé-riences concrètes et rencontrer les acteurs d’un territoire pilote. Développé par le Cerdd avec ses partenaires, il est accessible aux collectivités, entreprises ou associations. À l’occasion d’Environord, le parcours du Douaisis est décliné en complémentarités des thématiques du salon : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l’actualité, cette visite explore la problématique du réchauffement climatique par des exemples très concrets.> Un site : écoquartier du Raquet, le plus grand écoquartier réalisé par une collecti-

La chaire industrielle « Ecosed » pour ÉCO-nomie circulaire des SEDiments, vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments portuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation perti-nentes dans des applications routières, des produits en béton et autres.

16 H – 17 H (Salle conférences)Stockage temporaire de produits et pré-traitement d’effluents sur site : innovations BakerCorp.

JEUDI 11 JUIN14 H – 17 H (Salle conférences)

Développez et financez vos projets en environnement avec l’Europe.organisée par le CR du Nord-Pas de Calais.> Présentation des axes dédiés du PO

FEDER, appels à projets Environnement, modalités pratiques...> Présentation des programmes Interreg : panorama global des cinq programmes (axes Environnement/PME, calendrier appels à projets, les animateurs,..) et zoom sur les transfrontaliers des deux Mers et France-Wallonie-Vlaanderen.> Présentation des appels à projets européens (Programmes d’Actions Communautaires) dédiés aux acteurs de l’Environnement et aux entreprises : LIFE, H2020 (Instrument PME)...> L’appui du Conseil régional aux acteurs régionaux en matière d’accès aux finance-ments européens : le FRAPPE, des chargés de missions spécialisés...

DÉCOUVREZ LE PROGRAMME COMPLET SUR SALON-ENVIRONORD.COM

plastiques des centres de tri urbain ? Les enjeux du pilote de tri télé-opéré d’Amiens.

> Christophe Deboffe, NEO-ECO. Comment valoriser les sédiments fluviaux, préserver des ressources naturelles et écarter les polluants ? L’exemple du projet Coulis.

> Didier Montreuil, Nicollin. Comment maîtriser les coûts de foncier et d’exploitation des déchetteries professionnelles en milieu urbain ? Les avancées du projet DHS 25.

> Un représentant de l’Universi-té technologique de Compiègne - DesHibou. Réduire fortement la quantité d’eau emmenée avec les boues d’épuration constitue un enjeu environnemental majeur pour les citoyens des villes.

15 H 30 – 16 H 45SALLE TRIBUNE CONGRÈSLA VILLE À L’HEURE DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE DES DÉCHETS !De la ville « mine-urbaine à la ville « zéro déchets » ?Les collectivités sont appelées à une démarche de promotion de l’économie circulaire via la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux autour des objectifs suivants :> réduire toutes les sources de gaspillage ;> donner une seconde vie aux produits ;> recycler tout ce qui recyclable.

Découvrez la ville à l’heure de l’économie circulaire des déchets, avec :> Estelle Redon, VERI - VEOLIA Amiens. Quelles performances nouvelles pour la valorisation des matières

17 H – 19 HSALLE EUROTOP À LILLE GRAND-PALAIS CONFÉRENCE PLÉNIÈREÀ l’aune de la COP21, comment de nouveaux modèles de développe-ment peuvent répondre aux défis climatiques ?> Jean-Louis Étienne, explora-teur et grand témoin du Congrès 2015.

> Marc Roquette, administrateur du Groupe Roquette, Jean-Fran-çois Caron, Président du cd2e, élu régional et maire de Loos-en-Go-helle, et de nombreux acteurs du changement, territoires, entre-preneurs et industriels dresseront des éléments de réponses à cette question clé !

et leur recyclage ? Un certain nombre de filières sont en action, cette conférence vous présentera les avancées des filières textiles, mécaniques, papetières, et du bâtiment.

Avec :> Jean-Luc Bartheres, Éco TLC. Anticiper la fin de vie des produits devient stratégique pour la filière « habillement ».Le dispositif de Responsabilité Élargie aux Producteurs (REP) incite à déployer l’économie circulaire, enjeu de la Vallée du Recyclage Textile.

14 H – 15 H 15SALLE TRIBUNE CONGRÈS« L’USINE DE DEMAIN SERA UN MAILLON ESSENTIEL DU DÉPLOIEMENT DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR LES RESSOURCES MATIÈRES. L’ÉCOLOGIE DE FILIÈRE PEUT-ELLE ÊTRE UNE SOLUTION ? »L’usine du futur sera, avant toute chose, le lieu de produc-tion des produits du futur. Prendre en compte les flux indus-triels et la fin de vie des produits c’est le cœur de la préservation des ressources par l’usine du futur. Quelles sont les perspectives sur la fin de vie des produits industriels

> Jérôme Ribeyron, CETIM.La filière mécanique interconnecte ses compétences pour transfor-mer un déchet de production en matières premières. Exemple du projet Valbom et des boues d’usinage.

> Marc Serieys, Nord Package. L’analyse en cycle de vie permet de repositionner les impacts de la filière papetière face à l’exporta-tion des gisements et ouvre des perspectives d’élargissement des filières.

> Karen Allacker, KU Leuven.Avec l’analyse et le bilan environ-nemental se trouve en perspective l’industrialisation des solutions « fin de vie » qui permettra à la filière BTP de devenir systémati-quement économe en ressources.

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3 Q U E ST I O N S À …

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ORÉA

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MEV

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Martial VandewoestynePrésident du Symevad, Syndicat mixte d’élimination et de valorisation des déchets

> Quels sont les axes prioritaires de la politique du Symevad ?Outre le développement d’outils technologiques performants et exem-plaires, le Symevad a inscrit comme prioritaires la sensibilisation des habi-tants (notre pavillon de la communi-cation accueille 4 000 visiteurs par an) et la réduction de la production des déchets, l’optimisation des conditions de travail dans toutes ses usines et la maîtrise des coûts de traitement.

> En quoi les conditions de travail à l’unité de TVME sont-elles favo-rables ?La propreté, la sécurité et l’ambiance de travail doivent être une préoccu-pation majeure dans les unités de traitement des déchets. Elles sont un gage de performance et un indicateur essentiel du bon fonction-nement d’une usine. Sur le TVME, tous les équipements, y compris les convoyeurs, sont capotés et bénéficient d’une aspiration et d’un traitement d’air spécifique. Une fois les déchets introduits dans le process, il n’y a plus aucune manipulation des déchets par les agents, tout est entièrement automatisé.

> Quels seront les volumes traités par l’unité TVME ? À terme, sur 100 000 t traitées annuel-lement, seulement 20 000 tonnes de déchets seront enfouis en décharge, soit 10 % de la totalité des déchets ménagers du territoire. 32 000 t seront valorisées en CSR, 4 000 tonnes en bio-méthane, 5 000 t de déchets inertes et 2 700 t de métaux seront réutilisées.•

LE CONSTATDes déchets potentielle-ment richesLes ordures ménagères résiduelles, même après le tri sélectif réa-lisé par les 310 000 habitants des Communautés d’agglomérations du Douaisis, de Hénin-Carvin et d’une partie de la Communauté de communes Osartis-Marquion, recèlent encore un fort potentiel de matières et d’énergie.

L’OBJECTIFUne production de matière et d’énergieLe Symevad, qui regroupe 82 com-munes du Nord et du Pas de Calais, mène depuis 2010 un ambitieux programme de renouvellement des outils pour le traitement et la valorisation des déchets ménagers du territoire. L’unité de Tri Valori-sation Matière et Énergie (TVME) est l’outil le plus représentatif de sa politique. Elle est conçue pour extraire des déchets résiduels : du biométhane – à injecter dans le réseau de gaz de ville – des pro-

duits recyclables dans des process industriels (métaux) ou des travaux publics (matériaux inertes), et des combustibles solides de récupé-ration (CSR) destinés à alimenter en énergie des cimentiers locaux.

LES ACTIONSUne usine pour optimiser l’exploitation du gisementIci, on ne parle plus d’usine de traitement de déchets mais d’une unité de production de matières premières secondaires. La tech-nologie choisie, inédite en France, s’inspire d’une usine allemande qui fonctionne depuis 2006. Le tri des déchets est entièrement auto-matisé, sans contact direct avec les agents. La fraction organique, additionnée d’eau, est malaxée deux jours puis pressée. Le jus est méthanisé et la partie solide séchée est transformée en CSR. Les fractions inertes et métalliques sont également valorisées en tant que matières premières « secon-daires ». Le projet a bénéficié de 8 millions d’euros de subventions

CHIFFRES CLÉS

52 kgPOIDS MOYEN ANNUEL DE VERRE JETÉ PAR HABITANT DU TERRITOIRE

134 $/tCOÛT MOYEN AIDÉ POUR LA COLLECTIVITÉ (COLLECTE PORTE À PORTE + COLLECTE ET TRAITEMENT DU VERRE DANS LES OMR)

1 000 $COÛT MOYEN D’1 T DE DÉCHETS DE VERRE RAMASSÉS SUR L’ESPACE PUBLIC

500 000 tDE DÉCHETS VERRE ÉVITÉS GRÂCE À LA RÉUTILISATION

JUSQU’À 3 500 $DE PERTE PAR CAMION DE LÉGUMES REFUSÉ PAR L’INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE SI DES DÉBRIS DE VERRE SONT DÉTECTÉS DANS LA RÉCOLTE

Un concept novateur : une machine de tri des contenants en verre qui vous gratifie pour les bouteilles réutilisables. À la clé, des coûts de traitement déchets abaissés, une réutilisation industrielle du verre et la création d’emplois locaux.

R E P R I S E D E S CO N T E N A N T S V E R R E

Un kiosque au cœur de l’économie circulaire

VA LO R I S AT I O N D E S O R D U R E S M É N A G È R E S

Une unité de traitementunique en France

(ADEME et FEDER), pour un coût total de 53 millions d’euros HT.

LES RÉSULTATSLes premiers déchets traités début mai 2015Le groupe TIRU, filiale d’EDF, asso-cié à Ramery bâtiment a conçu et construit l’unité à proximité de la plateforme multimodale de Dourges (62), sur l’emplacement d’un incinérateur. L’exploitation est assurée par TIRU et Ramery Envi-ronnement. Tous les contrats de reprise des sous-produits sont fina-lisés avec les partenaires industriels.

LES PERSPECTIVES100 000 tonnes de déchets traités par an La mise en service industrielle est prévue en août 2015, après une montée en puissance progres-sive sur 3 mois, puis une phase de validation des performances en conditions réelles. Le coût du traite-ment est estimé à 95 €/T déchets, compétitif par rapport à l’enfouis-sement ou l’incinération). •

LE CONSTATL’usage unique coûte cherDes millions de bouteilles en verre sont cassées chaque année pour être refondues à l’identique, opé-ration très coûteuse en énergie, « Alors qu’un simple lavage à 70°C permettrait de réutiliser un grand nombre de ces bouteilles par les producteurs de boissons, comme c’est le cas dans les Cafés-Hôtels-Restaurants, sans aucun souci sani-taire et pour un coût économique et environnemental bien inférieur », résume Charles Lemoine, président du programme Boréal.

L’OBJECTIFDes points de collecte, une vraie filièreL’idée est d’installer des kiosques de reprise des emballages en verre, pour un apport volontaire incitatif, placés sur des sites stratégiques, comme des grandes surfaces. Le but : créer une filière de collecte et de lavage des bouteilles ré-employables en provenance des ménages pour les brasseries et autres producteurs ; puis de favo-riser l’installation d’une unité de lavage territoriale pour ceux, qui parmi ces professionnels, n’ont plus

de laveuse. Le kiosque est un sys-tème de reprise contre gratification. Chaque unité doit pouvoir traiter 1 000 bouteilles lavables et plus de 3 000 emballages en verre à usage unique chaque jour d’ouverture du magasin. Cet apport volontaire vise à terme à remplacer la collecte du verre en porte à porte.

LES ACTIONSLe programme BoréalDans le cadre d’un vaste plan de prévention des déchets appelé Pro-gramme Boréal, 218 communes du Nord-Pas de Calais (577 690 habi-tants) ont mutualisé leurs moyens pour monter des actions de réduc-tion des déchets, dont le kiosque de reprise des emballages en verre.Initié en 2013, le projet comprend une étude technico-économique de faisabilité, afin de construire un système viable, économe et vertueux. Et la mise au point d’un kiosque pilote.

LES RÉSULTATSUn kiosque à l’essaiLe premier kiosque sera opération-nel d’ici à cet été, sur le parking d’un magasin partenaire (59). Il est accessible aux heures d’ouverture

du magasin. Le consommateur pré-sente chaque contenant en verre, rapidement analysé (forme, poids, code barre) et orienté vers le bac « à laver » ou le bac « à refondre ». Un montant forfaitaire (de 1 à 5 cts d’euros par emballage en moyenne) est attribué au consom-mateur, sous forme de bons d’achat ou points de fidélité, à utiliser dans le magasin partenaire ou à offrir à une association caritative de la région. Boreal contribue ainsi à développer des emplois locaux qualifiés (logistique, maintenance, informatique, gestion), augmenter la quantité des emballages réutili-sables et recyclables, abaisser les coûts liés à la gestion des embal-lages en verre, etc.

LES PERSPECTIVESDans une dynamique d’économie circulaire De nouveaux lieux d’apport sont à trouver, et nombreuses sont les entreprises intéressées : embouteil-leurs et brasseurs, équipementiers de machines de lavage de bou-teilles en verre et de systèmes de reprise des emballages, acteurs du circuit de distribution de boissons logisticiens et transporteurs… •

Page 35: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

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V I C T O I R E S É D I T I O N S V I C T O I R E S É D I T I O N S

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Martial VandewoestynePrésident du Symevad, Syndicat mixte d’élimination et de valorisation des déchets

> Quels sont les axes prioritaires de la politique du Symevad ?Outre le développement d’outils technologiques performants et exem-plaires, le Symevad a inscrit comme prioritaires la sensibilisation des habi-tants (notre pavillon de la communi-cation accueille 4 000 visiteurs par an) et la réduction de la production des déchets, l’optimisation des conditions de travail dans toutes ses usines et la maîtrise des coûts de traitement.

> En quoi les conditions de travail à l’unité de TVME sont-elles favo-rables ?La propreté, la sécurité et l’ambiance de travail doivent être une préoccu-pation majeure dans les unités de traitement des déchets. Elles sont un gage de performance et un indicateur essentiel du bon fonction-nement d’une usine. Sur le TVME, tous les équipements, y compris les convoyeurs, sont capotés et bénéficient d’une aspiration et d’un traitement d’air spécifique. Une fois les déchets introduits dans le process, il n’y a plus aucune manipulation des déchets par les agents, tout est entièrement automatisé.

> Quels seront les volumes traités par l’unité TVME ? À terme, sur 100 000 t traitées annuel-lement, seulement 20 000 tonnes de déchets seront enfouis en décharge, soit 10 % de la totalité des déchets ménagers du territoire. 32 000 t seront valorisées en CSR, 4 000 tonnes en bio-méthane, 5 000 t de déchets inertes et 2 700 t de métaux seront réutilisées.•

LE CONSTATDes déchets potentielle-ment richesLes ordures ménagères résiduelles, même après le tri sélectif réa-lisé par les 310 000 habitants des Communautés d’agglomérations du Douaisis, de Hénin-Carvin et d’une partie de la Communauté de communes Osartis-Marquion, recèlent encore un fort potentiel de matières et d’énergie.

L’OBJECTIFUne production de matière et d’énergieLe Symevad, qui regroupe 82 com-munes du Nord et du Pas de Calais, mène depuis 2010 un ambitieux programme de renouvellement des outils pour le traitement et la valorisation des déchets ménagers du territoire. L’unité de Tri Valori-sation Matière et Énergie (TVME) est l’outil le plus représentatif de sa politique. Elle est conçue pour extraire des déchets résiduels : du biométhane – à injecter dans le réseau de gaz de ville – des pro-

duits recyclables dans des process industriels (métaux) ou des travaux publics (matériaux inertes), et des combustibles solides de récupé-ration (CSR) destinés à alimenter en énergie des cimentiers locaux.

LES ACTIONSUne usine pour optimiser l’exploitation du gisementIci, on ne parle plus d’usine de traitement de déchets mais d’une unité de production de matières premières secondaires. La tech-nologie choisie, inédite en France, s’inspire d’une usine allemande qui fonctionne depuis 2006. Le tri des déchets est entièrement auto-matisé, sans contact direct avec les agents. La fraction organique, additionnée d’eau, est malaxée deux jours puis pressée. Le jus est méthanisé et la partie solide séchée est transformée en CSR. Les fractions inertes et métalliques sont également valorisées en tant que matières premières « secon-daires ». Le projet a bénéficié de 8 millions d’euros de subventions

CHIFFRES CLÉS

52 kgPOIDS MOYEN ANNUEL DE VERRE JETÉ PAR HABITANT DU TERRITOIRE

134 $/tCOÛT MOYEN AIDÉ POUR LA COLLECTIVITÉ (COLLECTE PORTE À PORTE + COLLECTE ET TRAITEMENT DU VERRE DANS LES OMR)

1 000 $COÛT MOYEN D’1 T DE DÉCHETS DE VERRE RAMASSÉS SUR L’ESPACE PUBLIC

500 000 tDE DÉCHETS VERRE ÉVITÉS GRÂCE À LA RÉUTILISATION

JUSQU’À 3 500 $DE PERTE PAR CAMION DE LÉGUMES REFUSÉ PAR L’INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE SI DES DÉBRIS DE VERRE SONT DÉTECTÉS DANS LA RÉCOLTE

Un concept novateur : une machine de tri des contenants en verre qui vous gratifie pour les bouteilles réutilisables. À la clé, des coûts de traitement déchets abaissés, une réutilisation industrielle du verre et la création d’emplois locaux.

R E P R I S E D E S CO N T E N A N T S V E R R E

Un kiosque au cœur de l’économie circulaire

VA LO R I S AT I O N D E S O R D U R E S M É N A G È R E S

Une unité de traitementunique en France

(ADEME et FEDER), pour un coût total de 53 millions d’euros HT.

LES RÉSULTATSLes premiers déchets traités début mai 2015Le groupe TIRU, filiale d’EDF, asso-cié à Ramery bâtiment a conçu et construit l’unité à proximité de la plateforme multimodale de Dourges (62), sur l’emplacement d’un incinérateur. L’exploitation est assurée par TIRU et Ramery Envi-ronnement. Tous les contrats de reprise des sous-produits sont fina-lisés avec les partenaires industriels.

LES PERSPECTIVES100 000 tonnes de déchets traités par an La mise en service industrielle est prévue en août 2015, après une montée en puissance progres-sive sur 3 mois, puis une phase de validation des performances en conditions réelles. Le coût du traite-ment est estimé à 95 €/T déchets, compétitif par rapport à l’enfouis-sement ou l’incinération). •

LE CONSTATL’usage unique coûte cherDes millions de bouteilles en verre sont cassées chaque année pour être refondues à l’identique, opé-ration très coûteuse en énergie, « Alors qu’un simple lavage à 70°C permettrait de réutiliser un grand nombre de ces bouteilles par les producteurs de boissons, comme c’est le cas dans les Cafés-Hôtels-Restaurants, sans aucun souci sani-taire et pour un coût économique et environnemental bien inférieur », résume Charles Lemoine, président du programme Boréal.

L’OBJECTIFDes points de collecte, une vraie filièreL’idée est d’installer des kiosques de reprise des emballages en verre, pour un apport volontaire incitatif, placés sur des sites stratégiques, comme des grandes surfaces. Le but : créer une filière de collecte et de lavage des bouteilles ré-employables en provenance des ménages pour les brasseries et autres producteurs ; puis de favo-riser l’installation d’une unité de lavage territoriale pour ceux, qui parmi ces professionnels, n’ont plus

de laveuse. Le kiosque est un sys-tème de reprise contre gratification. Chaque unité doit pouvoir traiter 1 000 bouteilles lavables et plus de 3 000 emballages en verre à usage unique chaque jour d’ouverture du magasin. Cet apport volontaire vise à terme à remplacer la collecte du verre en porte à porte.

LES ACTIONSLe programme BoréalDans le cadre d’un vaste plan de prévention des déchets appelé Pro-gramme Boréal, 218 communes du Nord-Pas de Calais (577 690 habi-tants) ont mutualisé leurs moyens pour monter des actions de réduc-tion des déchets, dont le kiosque de reprise des emballages en verre.Initié en 2013, le projet comprend une étude technico-économique de faisabilité, afin de construire un système viable, économe et vertueux. Et la mise au point d’un kiosque pilote.

LES RÉSULTATSUn kiosque à l’essaiLe premier kiosque sera opération-nel d’ici à cet été, sur le parking d’un magasin partenaire (59). Il est accessible aux heures d’ouverture

du magasin. Le consommateur pré-sente chaque contenant en verre, rapidement analysé (forme, poids, code barre) et orienté vers le bac « à laver » ou le bac « à refondre ». Un montant forfaitaire (de 1 à 5 cts d’euros par emballage en moyenne) est attribué au consom-mateur, sous forme de bons d’achat ou points de fidélité, à utiliser dans le magasin partenaire ou à offrir à une association caritative de la région. Boreal contribue ainsi à développer des emplois locaux qualifiés (logistique, maintenance, informatique, gestion), augmenter la quantité des emballages réutili-sables et recyclables, abaisser les coûts liés à la gestion des embal-lages en verre, etc.

LES PERSPECTIVESDans une dynamique d’économie circulaire De nouveaux lieux d’apport sont à trouver, et nombreuses sont les entreprises intéressées : embouteil-leurs et brasseurs, équipementiers de machines de lavage de bou-teilles en verre et de systèmes de reprise des emballages, acteurs du circuit de distribution de boissons logisticiens et transporteurs… •

Page 36: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

CHIFFRES CLÉS

50 à 60 %PART DE L’ÉLIMINATION DES BOUES DE STATIONS D’ÉPURATION DANS LE COÛT D’EXPLOITATION

50 MtDE BOUE PRODUITES PAR AN

500 M$COÛT ANNUEL DE TRAITEMENT, STOCKAGE ET ÉLIMINATION

350 M$ÉCONOMIE ANNUELLE POTENTIELLE POUR LES COLLECTIVITÉS ET INDUSTRIELS

CHIFFRES CLÉS

50 000 TDE BOUES D’USINAGE PRODUITES PAR AN

1,3 M$BUDGET DU PROJET VALBOM(SEPT. 2012 - MARS 2015)

80 % PART DES RÉSIDUS MÉTAL-LIQUES VALORISÉS À TERME,CONTRE 20 % EN 2012

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nologies de briquetage, et de définir des modèles économiques et or-ganisationnels pertinents. Le gise-ment étant très diffus, nous visons à terme 80 % de valorisation des résidus métalliques », explique Jérôme Ribeyron, coordonnateur du projet au CETIM.

LES ACTIONSObtenir un produit fiable et durableLa démarche, innovante, a consisté à coupler faisabilité technologique (essais de briquetage des boues et de fusion des briquettes en aciéries et fonderies), analyse environne-mentale et étude des scénarios d’usage et modèles économiques et organisationnels.

LES RÉSULTATSDes briquettes traçables et de qualitéArrivé à terme début 2015, le projet a permis de structurer une filière pérenne de valorisation métallur-gique des boues d’usinage, sous forme de briquettes. Composées de micro-copeaux compactés contenant 80 à 90 % d’un même métal, leur traçabilité et leur qualité sont garanties. La mesure de rejets

LE CONSTATUn fort potentiel de valorisation matièrePrès de 50 000 tonnes de boues d’usinage composées à 60 % de micro-copeaux métalliques sont produites chaque année par les entreprises de la mécanique répar-ties sur tout le territoire national. En 2012, seuls 20 % du gisement métallique qu’elles contiennent étaient valorisés dans les cimente-ries, aciéries et fonderies. L’élimina-tion des boues représente par ail-leurs un coût non négligeable pour les industries de la mécanique.

L’OBJECTIFCréer une filière pour mieux valoriser le métal résiduelLe projet VALBOM, financé par l’ADEME et le FEDER, labellisé par les pôles de compétitivité Viaméca et Team 2, a regroupé SFH, Defon-taine Group, SKF France, Arcelor Mittal, SNF Floerger, NTN SNR, le CTIF et le CEntre Technique des Industries Mécaniques (CETIM). « Mené de septembre 2012 à mars 2015, il avait pour but de garan-tir la traçabilité des briquettes à valoriser, de développer des tech-

M É TA L I S S U D E S B O U E S D ’ U S I N A G E

Une filière se mobilise pour exploiter un gisement

tion des particules fines, de durabi-lité mécanique et de conductivité électrique élevée.

LES ACTIONSLes filtres presse DesHyBouEn partenariat avec l’université de technologie de Compiègne (UTC), la société Choquenet, spécialisée dans la fabrication de filtres presse, a étudié en laboratoire la combi-naison d’un champ électrique à un système de filtration (thèse de Morgane Citeau). Avec cette méthode, le filtrat peut retour-ner au milieu naturel tandis que, selon leur nature, les gâteaux sont valorisés en épandage et compost, ou bien enfouis ou incinérés.Les travaux portent à présent sur le transfert du procédé à l’échelle semi-industrielle, puis industrielle.

LES RÉSULTATSUn filtre presse semi-industriel efficaceLe procédé a été validé en labo-ratoire. Les recherches (thèse de Jessica Desabres) ont permis de valider un dispositif pilote qui réduit de 30 à 40 % la masse de boue résiduelle. Pour des boues de forage avec une teneur en eau de 70-80 %, la filtration simple en laboratoire permet d’obtenir 32 % de matière sèche (MS) en 8 h. L’électrofiltration donne 50 % MS

LE CONSTATUn coût environnemental et économiqueForage, agroalimentaire, dragage, pisciculture, traitement des eaux…, nombre d’activités produisent chaque année d’importants vo-lumes de boues minérales et / ou organiques. Celles-ci sont parfois très difficiles à déshydrater en vue de leur traitement. Certains additifs chimiques utilisés pour améliorer leur filtrabilité entraînent une contamination des eaux filtrées et des gâteaux de filtration. La déshydratation thermique a, elle, un coût énergétique très élevé. Les contraintes réglementaires obligent à repenser le traitement de certains déchets.

L’OBJECTIFUn procédé d’électro-filtration industrielIl s’agit de mettre en œuvre un procédé innovant de déshydrata-tion dans lequel un champ élec-trique remplace les coagulants et floculants, et de confirmer la perti-nence économique et écologique de la technologie développée grâce à son transfert sur un pilote semi industriel. Puis, développer à échelle industrielle des toiles filtrantes destinées à l’électro -déshydratation sur filtre presse et possédant des propriétés de réten-

D E S H Y D R ATAT I O N D E S B O U E S

L’électrofiltration,un procédé durable

en 40 min. Le coût énergétique est réduit d’un facteur 10 par rapport à un séchage thermique et de 70 % par rapport à une déshydratation mécanique classique.

LES PERSPECTIVESDes boues déshydratées sur siteD’ici quelques mois, une unité mobile sera testée en conditions réelles, installée une ou deux se-maines chez des industriels pro-ducteurs de boues partenaires situés dans le Nord-Pas de Calais et en Picardie. Cette technologie sera ensuite éprouvée sur d’autres sites industriels. •

sur site et l’Analyse en cycle de vie comparative montrent que la fabri-cation et l’utilisation de briquettes n’ont pas d’impact sur l’environne-ment en regard des pratiques exis-tantes. Des modèles économiques et organisationnels pertinents ont été définis, qui débouchent d’ores et déjà sur une phase d’industriali-sation pour ce qui concerne les gros gisements, certains mécaniciens s’équipant de briqueteuse.

LES PERSPECTIVESDes contrats à venirDes contrats entre gros produc-teurs de l’industrie mécanique et utilisateurs de la pyrométallurgie sont en cours de concrétisation. Dans le but de répondre aux be-soins de valorisation des faibles gisements de boues d’usinage, des études complémentaires seront réalisées pour le déploie-ment de la filière sur les territoires concernés, en s’appuyant sur les opportunités de mise en œuvre de nouveaux business models par des offres produits/services. Des travaux normatifs pour intégrer les briquettes au référentiel européen sur les ferrailles devraient aboutir début 2016. •

Note : le projet DesHyBou a été subven-tionné par le FUI, l’ANR, la BPIFrance, la Région Picardie, la Région Nord-Pas de Calais et la Région Île-de-France.

Le projet VALBOM est né de la nécessité pour les industries mécaniques de valoriser leurs boues d’usinage en tant que nouvelle matière première pour les aciéristes et fondeurs. Présentation.

> Procédé technique : partenariat établi par Choquenet et l’UTC avec des acteurs régionaux, via la plateforme d’intelligence économique du Pôle UP-tex (à Roubaix). > Intégration des électrodes sous forme d’un fil conducteur innovant, à un tissu filtrant de polypropylène : l’École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix (ENSAIT), le fabricant de tissus et médias filtrants Henri Bastien et l’entreprise de R&D des textiles techniques avancés Imattec. > Panel de boues aux caractéris-tiques diverses : industriels locaux, ARF (Saint Rémy Du Nord), Sol Environment (Nanterre) et PFI Nouvelles Vagues (Boulogne-sur-Mer).

UN TISSU DE COMPÉTENCES

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CHIFFRES CLÉS

50 à 60 %PART DE L’ÉLIMINATION DES BOUES DE STATIONS D’ÉPURATION DANS LE COÛT D’EXPLOITATION

50 MtDE BOUE PRODUITES PAR AN

500 M$COÛT ANNUEL DE TRAITEMENT, STOCKAGE ET ÉLIMINATION

350 M$ÉCONOMIE ANNUELLE POTENTIELLE POUR LES COLLECTIVITÉS ET INDUSTRIELS

CHIFFRES CLÉS

50 000 TDE BOUES D’USINAGE PRODUITES PAR AN

1,3 M$BUDGET DU PROJET VALBOM(SEPT. 2012 - MARS 2015)

80 % PART DES RÉSIDUS MÉTAL-LIQUES VALORISÉS À TERME,CONTRE 20 % EN 2012

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nologies de briquetage, et de définir des modèles économiques et or-ganisationnels pertinents. Le gise-ment étant très diffus, nous visons à terme 80 % de valorisation des résidus métalliques », explique Jérôme Ribeyron, coordonnateur du projet au CETIM.

LES ACTIONSObtenir un produit fiable et durableLa démarche, innovante, a consisté à coupler faisabilité technologique (essais de briquetage des boues et de fusion des briquettes en aciéries et fonderies), analyse environne-mentale et étude des scénarios d’usage et modèles économiques et organisationnels.

LES RÉSULTATSDes briquettes traçables et de qualitéArrivé à terme début 2015, le projet a permis de structurer une filière pérenne de valorisation métallur-gique des boues d’usinage, sous forme de briquettes. Composées de micro-copeaux compactés contenant 80 à 90 % d’un même métal, leur traçabilité et leur qualité sont garanties. La mesure de rejets

LE CONSTATUn fort potentiel de valorisation matièrePrès de 50 000 tonnes de boues d’usinage composées à 60 % de micro-copeaux métalliques sont produites chaque année par les entreprises de la mécanique répar-ties sur tout le territoire national. En 2012, seuls 20 % du gisement métallique qu’elles contiennent étaient valorisés dans les cimente-ries, aciéries et fonderies. L’élimina-tion des boues représente par ail-leurs un coût non négligeable pour les industries de la mécanique.

L’OBJECTIFCréer une filière pour mieux valoriser le métal résiduelLe projet VALBOM, financé par l’ADEME et le FEDER, labellisé par les pôles de compétitivité Viaméca et Team 2, a regroupé SFH, Defon-taine Group, SKF France, Arcelor Mittal, SNF Floerger, NTN SNR, le CTIF et le CEntre Technique des Industries Mécaniques (CETIM). « Mené de septembre 2012 à mars 2015, il avait pour but de garan-tir la traçabilité des briquettes à valoriser, de développer des tech-

M É TA L I S S U D E S B O U E S D ’ U S I N A G E

Une filière se mobilise pour exploiter un gisement

tion des particules fines, de durabi-lité mécanique et de conductivité électrique élevée.

LES ACTIONSLes filtres presse DesHyBouEn partenariat avec l’université de technologie de Compiègne (UTC), la société Choquenet, spécialisée dans la fabrication de filtres presse, a étudié en laboratoire la combi-naison d’un champ électrique à un système de filtration (thèse de Morgane Citeau). Avec cette méthode, le filtrat peut retour-ner au milieu naturel tandis que, selon leur nature, les gâteaux sont valorisés en épandage et compost, ou bien enfouis ou incinérés.Les travaux portent à présent sur le transfert du procédé à l’échelle semi-industrielle, puis industrielle.

LES RÉSULTATSUn filtre presse semi-industriel efficaceLe procédé a été validé en labo-ratoire. Les recherches (thèse de Jessica Desabres) ont permis de valider un dispositif pilote qui réduit de 30 à 40 % la masse de boue résiduelle. Pour des boues de forage avec une teneur en eau de 70-80 %, la filtration simple en laboratoire permet d’obtenir 32 % de matière sèche (MS) en 8 h. L’électrofiltration donne 50 % MS

LE CONSTATUn coût environnemental et économiqueForage, agroalimentaire, dragage, pisciculture, traitement des eaux…, nombre d’activités produisent chaque année d’importants vo-lumes de boues minérales et / ou organiques. Celles-ci sont parfois très difficiles à déshydrater en vue de leur traitement. Certains additifs chimiques utilisés pour améliorer leur filtrabilité entraînent une contamination des eaux filtrées et des gâteaux de filtration. La déshydratation thermique a, elle, un coût énergétique très élevé. Les contraintes réglementaires obligent à repenser le traitement de certains déchets.

L’OBJECTIFUn procédé d’électro-filtration industrielIl s’agit de mettre en œuvre un procédé innovant de déshydrata-tion dans lequel un champ élec-trique remplace les coagulants et floculants, et de confirmer la perti-nence économique et écologique de la technologie développée grâce à son transfert sur un pilote semi industriel. Puis, développer à échelle industrielle des toiles filtrantes destinées à l’électro -déshydratation sur filtre presse et possédant des propriétés de réten-

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L’électrofiltration,un procédé durable

en 40 min. Le coût énergétique est réduit d’un facteur 10 par rapport à un séchage thermique et de 70 % par rapport à une déshydratation mécanique classique.

LES PERSPECTIVESDes boues déshydratées sur siteD’ici quelques mois, une unité mobile sera testée en conditions réelles, installée une ou deux se-maines chez des industriels pro-ducteurs de boues partenaires situés dans le Nord-Pas de Calais et en Picardie. Cette technologie sera ensuite éprouvée sur d’autres sites industriels. •

sur site et l’Analyse en cycle de vie comparative montrent que la fabri-cation et l’utilisation de briquettes n’ont pas d’impact sur l’environne-ment en regard des pratiques exis-tantes. Des modèles économiques et organisationnels pertinents ont été définis, qui débouchent d’ores et déjà sur une phase d’industriali-sation pour ce qui concerne les gros gisements, certains mécaniciens s’équipant de briqueteuse.

LES PERSPECTIVESDes contrats à venirDes contrats entre gros produc-teurs de l’industrie mécanique et utilisateurs de la pyrométallurgie sont en cours de concrétisation. Dans le but de répondre aux be-soins de valorisation des faibles gisements de boues d’usinage, des études complémentaires seront réalisées pour le déploie-ment de la filière sur les territoires concernés, en s’appuyant sur les opportunités de mise en œuvre de nouveaux business models par des offres produits/services. Des travaux normatifs pour intégrer les briquettes au référentiel européen sur les ferrailles devraient aboutir début 2016. •

Note : le projet DesHyBou a été subven-tionné par le FUI, l’ANR, la BPIFrance, la Région Picardie, la Région Nord-Pas de Calais et la Région Île-de-France.

Le projet VALBOM est né de la nécessité pour les industries mécaniques de valoriser leurs boues d’usinage en tant que nouvelle matière première pour les aciéristes et fondeurs. Présentation.

> Procédé technique : partenariat établi par Choquenet et l’UTC avec des acteurs régionaux, via la plateforme d’intelligence économique du Pôle UP-tex (à Roubaix). > Intégration des électrodes sous forme d’un fil conducteur innovant, à un tissu filtrant de polypropylène : l’École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix (ENSAIT), le fabricant de tissus et médias filtrants Henri Bastien et l’entreprise de R&D des textiles techniques avancés Imattec. > Panel de boues aux caractéris-tiques diverses : industriels locaux, ARF (Saint Rémy Du Nord), Sol Environment (Nanterre) et PFI Nouvelles Vagues (Boulogne-sur-Mer).

UN TISSU DE COMPÉTENCES

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La Chronique - N°5151 / 28 mai 2015 03

CONGRÈS ÉCO-TECHNOLOGIES

Les rendez-vous des acteurs du bâtiment

PROGRAMME DU CONGRES

Chaque année, le congrès des écotechnologies pour le futur se tient à l’occasion du salon Environord. Cette manifestation, organisée par le Cd2e, rassemble les experts du secteur pour anticiper, comprendre et échanger sur le développement des éco-technologies au service d’une économie plus durable. Cette année, la France est sous le feu des projecteurs en accueillant à Paris la Conférence Climat, COP 21 qui doit aboutir à un accord international sur le climat appliqué à l’ensemble des pays signataires. Les enjeux sont de taille, l’urgence environnementale n’est plus à démontrer et il est évident que les inégalités sociales et économiques vont aujourd’hui de pair avec les enjeux environnementaux de la planèteEn travaillant sur la ville et l’usine de demain, le congrès des éco-technologies propose de dresser le portrait d’un

secteur en mutation, avec cette année, comme invité de la conférence plénière, Jean-Louis Etienne, célèbre explorateur témoin des ravages du réchauffement climatique. En 1986, il est le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours. Puis, il réussit la plus longue traversée de l’Antarctique jamais réalisée en traîneaux à chiens : 6 300 kilomètres. En 1988 il fait construire Antarctica le voilier polaire emblématique aujourd’hui baptisé Tara. Infatigable défenseur de la planète, il mène depuis vingt ans des expéditions à vocation pédagogique pour faire connaître les régions polaires et comprendre le rôle qu’elles jouent sur la vie et le climat de la terre. En avril 2010, il réussit la première traversée de l’océan Arctique en ballon. Autant dire que cet homme sait de quoi il parle. Professionnels du bâtiment, allons l’écouter !

MERCREDI 10 JUIN

9h30-11hTRIBUNE « CONGRÈS » SUR LE SALON« Pour une ville en transition, changeons d’échelle, changeons de modèle ! »Une ville peut-elle être durable sans être réversible ?Comment la ville de demain peut-elle être résiliente ?Animateur : Maxime Bitter (La Chronique du BTP)Avec André BOURASSA, architecte qué-bécois : l’éco-transition au Canada, ap-proches, innovations et expertises du sec-teur du bâtiment.

> Philippe MADEC, architecte-urbaniste, pionnier de l’éco-res-ponsabilité et écrivain français.L’approche éco-respon-sable des projets d’ur-banisme, deux visions se confrontent.

> Guillaume FABUREL, chercheur-urbaniste, Université de Lyon 2.L’approche éco-respon-sable des projets d’ur-banisme, 2 visions se confrontent

> Franck MACFARLANE, Responsable Développement Durable et Innovation Technique du Groupe SIA.Vivre la ville et l’intégration de l’usager, quelle approche concrète du point de vue d’un grand bailleur régional ?

17h-19h - Salle EurotopCONFÉRENCE PLÉNIÈREÀ l’aune de la COP21, comment de nou-veaux modèles de développement peuvent répondre aux défis climatiques ?

> Jean-Louis ETIENNE, Explorateur et Grand Témoin du Congrès 2015.

> Marc ROQUETTE, Ad-ministrateur du Groupe Roquette.

> Jean-François Caron, Président du cd2e, élu régional et maire de Loos-en-Gohelle, ainsi que de nombreux ac-teurs du changement, élus du territoires, entrepreneurs et indus-triels dresseront des éléments de réponses à cette question clé.

JEUDI 11 JUIN

De 15h15-16h15L’usine de demain intégrée à la ville de demain, quels enjeux et quels nouveaux risques à gérer ? Animateur : Maxime Bitter

> Thierry BOGAERT, (sous réserve)architecte, Bogaert’Architecture.L’acceptabilité et la pérennité des sites industriels en ville, mythe ou déjà réalité ?

> Thierry DEMOL, Responsable R&D du CITC-EuraRFIDExposition des travailleurs aux champs électromagnétiques: quoi de neuf en Eu-rope?

> Solène DEMONET, Chargée de mission risques et Impacts industriels à France Nature EnvironnementL’usine de demain et la santé au travail, quels risques émergents dans l’usine connectée et technologique ?

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La Chronique - N°5151 / 28 mai 201504

MERCREDI 10 JUIN

9h-12h : Le DD TOURLe DD Tour est un programme de tourisme professionnel sur le développement du-rable à travers la région NPDC. 12 parcours pour vous inspirer d’expé-riences concrètes et rencontrer les acteurs d’un territoire pilote. Développé par le Cerdd avec ses partenaires, il est accessible aux collectivités, entreprises ou associations. A l’occasion d’Environord, le parcours du Douaisis colle aux thématiques du salon  : eau, bâtiment et énergie. Ancrée dans l’actualité, cette visite explore la probléma-tique du réchauffement climatique par des exemples très concrets.

> UN SITE : ECOQUARTIER DU RAQUETLe Raquet est le plus grand écoquartier réa-lisé par une collectivité avec 160 ha et 4000 logements prévus. Equipements publics, parcs, commerces, plan de déplacement, accueil de la biodiversité et gestion des flux sont les ingrédients de ce projet ambitieux.

> DES TECHNIQUES ALTERNATIVES : GES-TION DES EAUX PLUVIALES La gestion durable et intégrée des eaux pluviales vise à limiter le ruissellement ur-bain et le risque d’inondation en restaurant le cycle naturel de l’eau et l’atténuation du phénomène d’ilot de chaleur urbain !Uniquement sur inscription via www.salon-environord.com

9H-11HL’état du marché de l’environnement en Pologne animée par le CD2E [Salle confé-rences]

11H00 - 11H30Les nouveaux enjeux de la qualité de l’air intérieur dans les bâtiments publics perfor-mants en énergie. Retour sur une expérience menée dans les collèges du Nord par Mines de Douai

14H-17HPrésentation de la chaire industrielle «  ECOSED » (ECOnomie circulaire des SE-Dimen) qui vise à créer une dynamique scientifique, technologique et partenariale autour de la gestion des sédiments por-tuaires et fluviaux en vue de développer des voies de valorisation pertinentes dans des applications routières, des produits en béton et autres. [Salle conférences]

15H-16H30Numérique, scan 3D, BIM : les entreprises du bâtiment s’engagent en région Nord-Pas de Calais. Découvrez lors de cette conférence l’évolu-tion des pratiques vers le numérique dans le secteur du bâtiment et des retours d’ex-périences d’acteurs régionaux. Organisée par Ekwation et le cd2e [Salle Artois]

17H-18H : Le BATILAB – Numérisation des bâti-ments pour l’optimisation des procédés de construction et de rénovation animée par le CODEM [Salle conférences]

JEUDI 11 JUIN9H00-10H00 : Matériaux, confort et modes de caractéri-sation par André Bourassa, architecte Qué-béquois [Salle conférences]

10H-11H : La dynamique des acteurs du passif en Nord-Pas de Calais [Salle conférences]

11H-12H : Redéploiement des friches industrielles et sols pollués : quels changements depuis la loi Alur ? par le Cabinet d’avocat Bignon [Salle conférences] 14H-17H : Développez et financez vos projets en envi-ronnement avec l’Europe. Organisée par le Conseil Régional du Nord-Pas de Calais [Salle conférences]• Présentation des axes dédiés du pro-

gramme FEDER, appels à projets Environ-nement, modalités pratiques...

• Présentation des programmes Interreg  : panorama global des 5 programmes  : axes Environnement/PME, calendrier appels à projets, les animateurs... Zoom sur les programmes transfrontaliers des 2 Mers et France-Wallonie-Vlaanderen

• Présentation des appels à projets euro-péens (Programmes d’Actions Commu-nautaires) dédiés aux acteurs de l’Envi-ronnement et aux entreprises : LIFE, H2020 (Instrument PME)...

• L’appui du Conseil régional aux acteurs régionaux en matière d’accès aux finan-cements européens : le FRAPPE, des chargés de missions spécialisés...

PROGRAMME DU SALON

ZOOM CONFÉRENCES & TEMPS FORTS «BÂTIMENT» D’ENVIRONORD

Découvrez le programme complet du salon sur salon-environord.com

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La Chronique - N°5151 / 28 mai 2015 05

LES PROJETS EXEMPLAIRES

BOUCHAIN

> Un Ehpad passif Le passif n’est plus seulement l’apanage des maisons indivi-duelles ou des bâtiments de bu-reaux ultra-compacts, il investit maintenant le champ des bâti-ments complexes, à l’exemple de cet Ehpad construit à Bouchain par l’architecte Philippe Cauche-teux et le bureau d’études Ener-gelio. Certifié Passiv’Haus, cet ensemble de 5000 m2 présente un besoin de chauffage très limité de 10 kWh/m2.an. Un exploit permis par l’usage d’une structure principale en béton permettant d’obtenir une inertie importante associée à une enve-loppe soignée présentant un débit de fuite extrêmement faible (n50 =

0,6 vol/h). Une telle prouesse est aussi le fruit d’un isolant ultra-per-formant, ici le polyuréthane utilisé dans des épaisseurs variables, de 210 mm à 280 mm.En terme d’éco-construction, le bâtiment joue la carte du compro-mis : les planchers intermédiaires et de toiture sont en bois. Si les personnes âgées auront peu de besoins en chauffage, elles seront aussi très sensibles au confort d’été. L’inertie du béton assure un confort thermique optimal mais pour les fortes chaleurs un rafraîchissement par puits de captage sur la nappe phréatique permettra de décharger le bâtiment. Les protections extérieures fixes et mobiles associées à une ventilation naturelle dans les différentes

ailes du bâtiment complètent le dispositif. Le tout pour un prix maîtrisé de 2291 euros HT/m2 de surface utile. n

MAUBEUGE

> Un collège qui ne manque pas d’air Le collège Vauban d’une surface de 9 800 m² a été inauguré à la rentrée 2010 à Maubeuge. Construit par le Conseil général du Nord et conçu par l’agence roubaisienne Tao Architectes selon les préconisations HQE, un soin particulier a été apporté à

l’isolation, la récupération des eaux de pluie et aux matériaux. L’Ecole des Mines de Douai y a réalisé des mesures réelles de la qualité de l’air intérieur, permettant d’ajuster la ventilation et de mesurer l’impact des matériaux utilisés. En ne consommant que 50 kWh/m2.an, le bâtiment est conforme à la RT 2012… alors qu’il a été livré en 2010. Une performance atteinte

grâce à une bonne isolation par l’extérieure, des menuiseries de qualité, et une ventilation double flux.La chaudière est à condensation et l’assainissement a été réalisé par le biais de techniques alternatives permettant de ne rien rejeter au milieu naturel. La récupération des eaux de pluie alimente les sanitaires et l’arrosage extérieur. Le bâtiment en R+2, a été orienté pour profiter des apports solaires, optimisant ainsi les besoins en énergie thermique et la bonne ventilation naturelle des locaux. Autant d’innovations rendus possible par la bonne collaboration entre Tao Architectes et l’Atelier 24 (Lille), architecte co-traitant et l’architecte d’intérieur Sandrine Marqué, du BET Bérim et du BET HQE Solener. La compacité des volumes du collège et sa simplicité constructive ont permis la bonne maîtrise des coûts, le montant des travaux s’étant élevé à 15 millions d’euros HT. n

Chaud en hiver, frais en été, le nouvel EHPAD de Bou-chain attend ses premiers pensionnaires début 2016

Le collège Vauban récupère l’eau de pluie pour les sanitaires et l’arrosage des pelouses

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La Chronique - N°5151 / 28 mai 201506

LES PROJETS EXEMPLAIRES

DOUVRIN

> Regain passe la seconde… pour l’éco-construction Après une première réalisation exemplaire, le parc des indus-tries Artois Flandres renouvelle une expérience innovante avec «  Regain Bis », second bâtiment du programme européen pilote en matière d’éco-construction. Après

l’architecte Bernard Laffaille c’est au tour de son confrère Jérôme Houyez de reprendre le flambeau de l’expérimentation. Pour loger 250 m2 de bureaux sur une par-celle de 2000 m2, l’architecte a décidé de limiter au maximum son emprise au sol. Le bâtiment posé en belvédère sur un socle de bé-ton - comprenant un hall d’accueil et un escalier - impacte très peu la surface au sol. La position haute des bureaux offre une belle pers-pective aux occupants et le socle de béton joue un rôle important dans le confort thermique. Anticipant la réglementation ther-mique 2020, le bâtiment sera passif et à énergie positive. Il est donc à la fois compact, bien orien-té (vitrage au sud), sur-isolé… à l’exemple de son grand frère, Re-gain I, ce bâtiment est un concen-tré de bon sens… mais aussi de technologies qui seront restées

in-situ. La ventilation naturelle et la VMC double flux sont reliées à un système de gestion technique du bâtiment qui pilote son fonction-nement en fonction des mesures de température, d’humidité… Ce bâtiment, co-financé par l’Union européenne, a une vocation péda-gogique. L’agence d’architecture doit ainsi former les futurs utilisa-teurs du site à un usage optimal. Un affichage systématique incitant les locataires à respecter les com-portements recommandés a égale-ment été réalisé. Livré fin 2014, le marché a été lan-cé en conception-construction et remporté par un groupement com-posé de la Septentrionale, Valeco-bat, BioCLim et l’agence Houyez. Ils ont une obligation de résultat : si la consommation n’est pas au rendez-vous au bout d’une année, des pénalités sont prévues. n

WASQUEHAL

>En tertiaire, passif rime avec économique Pour construire un bâtiment de bu-reaux de 2700 m2 le long du Grand Boulevard à Wasquehal, l’agence MW Construction (Guillaume Me-net et Laurent Wautier) a proposé dès 2012 un objectif « passif » à

son client. Une démarche pion-nière dans le domaine alors que la nouvelle réglementation ther-mique n’était pas encore entrée en vigueur. La capacité du site à inté-grer une architecture compacte et, surtout une orientation favorable aux apports solaires, a permis en outre d’atteindre le niveau Pas-siv’Haus pour un coût de construc-

tion de 1190 euros HT/m2 de Shab. « Le surcoût du passif par rapport à la RT 2005 obligatoire à l’époque est rentabilisé en deux ans», pré-cisent les architectes. Pour y arriver, la compacité est leur meilleure arme. Le bâtiment, un parallélépipède de béton posé sur pieux disposait de qualités intrinsèques : orientation, inertie thermique… il manquait une bonne isolation, un traitement des ponts thermique, des vitrages ultra-per-formants et une parfaite étanchéité à l’air. C’est le cas désormais et le bâtiment présente des besoins de chauffage ridicules de 7 kWh/m2.an. Pour la ventilation, le double flux d’un débit de 3700  m3/h est efficace mais consommatrice d’énergie. Une installation gé-rant le débit d’air en fonction de la concentration en CO2 permet d’optimiser son usage : s’il n’y a personne dans les bureaux, inutile de brasser ! n

Le label Passiv’Haus a été atteint pour un coût de 1190 HT/m2 de Shab

Point de vue en belvédère sur un concentré d’innovation

Page 42: Dossier de presse Environord 2015 - ACCÉLÉRATEUR DE L ... · engagé dans la Troisième Révolution Industrielle, pose les bases de sa transition vers une économie plus vertueuse.

La Chronique - N°5151 / 28 mai 2015 07

LES PROJETS EXEMPLAIRES

ESCAUDAIN

>Finis les radiateurs ! Sia Habitat a livré en avril der-nier avec l’agence NVW à Lille et le bureau d’études Energelio, quatre logements passifs et quatre logements BBC complétant un ensemble de 38 logements loca-tifs individuels au Domaine de la Ferme à Escaudain. Le bailleur social a anticipé sur les futures normes thermiques prévues pour 2020. Sa volonté, commune avec la ville, d’expérimenter les solutions d’ha-bitat performant permet aux loca-taires de limiter leurs consomma-tions d’énergie tout en réduisant l’impact environnemental. Pour une utilisation optimale des équi-pements et une consommation énergétique maîtrisée, Sia Habitat a décidé d’accompagner les loca-taires dans leurs logements.

Les 4 logements BBC ont été construits en béton cellulaire, iso-lés par l’extérieur. L’étanchéité à l’air a été ainsi travaillée pour at-teindre le niveau BBC. Une chau-dière à condensation a été instal-lée et la VMC est en simple flux. Les menuiseries, en double vitrage sont peu émissives.Les 4 logements passifs, construits eux aussi en béton cellulaire ont été isolés par l’extérieur avec des panneaux en polystyrène expansé graphité (PSE). L’isolation est plus poussée que pour les logements BBC grâce aux épaisseurs ac-crues et aux traitements des ponts thermiques. L’étanchéité à l’air poussée est 3 à 4 fois meilleure que pour les logements BBC. La chaleur provient des apports naturels du soleil, via une archi-tecture bioclimatique mais aussi de la chaleur corporelle des loca-taires et des équipements électro-

ménagers. La VMC double flux joue également un rôle important dans cet apport de chaleur. Dans les logements passifs, les radia-teurs sont ainsi supprimés. L’eau chaude sanitaire est obtenue par l’installation d’un ballon thermo-dynamique. Les menuiseries sont en triple vitrage. Le débit de fuite est également très faible n50 <0.6 vol/h. n

LOISON-SOUS-LENS>Une cantine 100% locale A Loison-sous-Lens, la ville achève la construction d’une nouvelle cantine municipale 100% locale au coeur de l’éco Cité 8, une cité minière reconnue exemplaire qui fait l’objet d’un projet de restauration d’ampleur. A Loison, les écoliers pourront ainsi non seulement manger des produits bio et locaux, mais ils seront protégés

par un bâtiment 100% biosourcé. Sur une surface brute de près de 1400 m2 l’agence Haccart (Abalin Saint-Nazaire) tente avec l’aide du Cd2e d’intégrer des matériaux biosourcés à chaque fois que c’est possible. L’ossature bois est ainsi inévitable, et la bonne orientation bioclimatique associée à une étanchéité très soignée permet au bâtiment de viser une

performance 20% supérieure à la RT2012. Outre le bois, les matériaux biosourcés ou recyclés se retrouvent dans les isolants en laine de bois, en ouate de cellulose ou à base de vêtements recyclés du Relais à Bruay-La-Buissière,… Le chauffage sera produit par une chaufferie Biomasse et la production d’eau chaude assurée par des panneaux solaires. Un système de récupération des eaux de pluie alimentera les besoins pour l’entretien des espaces verts. Enfin, une toiture végétalisée permettra de tamponner les eaux pluviales. Pour ajouter une couche à la dimension locale du projet, notons que toutes les entreprises intervenantes sont de la région. Du gros oeuvre (Miroux) au plâtrier (Cannata) en passant par la charpente et l’ossature bois (Alternative Bois Concept, Billet et Peru Boudry). n

Quand le soleil et la chaleur des corps remplacent les radiateurs

Outre le bois, tous les matériaux sont biosourcés et recyclés