Dossier de partenariat - Les 5 à 2 roues
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5 à 2 roues
«Pour mon goût, voyager c’est faire un mètre ou deux, s’arrêter et regarder de nouveau un nouvel aspect des choses, des mêmes choses.»
Emile-Auguste Chartier
DOSSIER DE PARTENARIAT
5 amis. 5 mois. 5 projets.
Partir. Partir sur les routes à vélo. Nous voulons emprunter une route à bicyclette de
Lyon à Calcutta. Le départ et l’arrivée ont peu d’importance. C’est le chemin parcouru qui
est important. Il s’agit de vivre sur la route un temps donné, de vivre avec lenteur pour
pouvoir se donner les moyens de rencontrer l’autre tout au long du chemin. Partir cinq
mois, c’est goûter pleinement à une autre façon de vivre. Cette durée est nécessaire à
l’adaptation, d’autant plus quand on choisit de faire du changement son quotidien. Chacun
de nous est animé par une recherche personnelle : réflexion intellectuelle, universitaire
ou artistique; et partagera ses recherches avec les autres. Ce voyage est enfin pour nous
un défi sportif, celui de la persévérance, non un exploit.
Partir en équipe
Le groupe est une richesse et un défi. Partir en groupe, c’est déjà se confronter à
l’autre, tout au long du chemin. Le groupe ne fonctionne que si chacun accepte de re-
noncer à une part de sa liberté propre pour une liberté commune. Ce n’est donc pas «je
décide», mais «nous choisissons». L’immense atout du groupe est sa capacité à conjuguer
des talents. Ensemble, nous pouvons chanter, jouer. Cinq humains, c’est dix bras pour
aider. C’est aussi dans le regard de l’autre que je me construis : notre voyage ne sera
pas une grande solitude. Quand chaque jour est une page blanche à écrire avec cinq sty-
los, des gribouillis peuvent apparaître. Il va falloir apprendre à se connaître soi-même
pour éviter les coups de sang. C’est peut être cela le défi du groupe, c’est avant tout
un défi de l’individuel car celui qui part seul est toujours un inconnu où qu’il aille.
Le groupe sera notre maison. Nous deviendrons de petits escargots véloces, au contact du
bitume, à la rencontre de ce que nous trouverons en chemin.
Un jour, partir...
Qui sommes-nous pour partir ainsi ?
Des gens comme les autres, chacun avec son lot de cailloux dans les souliers et d’idées
bleues plein la tête. Cinq individus sur la route, c’est cinq personnes ayant besoin des
quatre autres. Ce sont quatre personnalités différentes pour enrichir sa propre percep-
tion du voyage.
Corentine est rousse et frisée. ce n’est pas vraiment un trait de personnalité. Et pourtant... Sport et spectacles vivants occupent sa tête et son temps. Organisée et bor-
délique, rigoureuse et peu prévisible, passionnée et tête en l’air, indépendante et en
recherche de repères. Rêve de prendre son temps, de faire du sport une occupation majeure
et de la curiosité une priorité. Ce voyage est la concrétisation de ces envies!
Alexis (architecte à Paris) aime dessiner dans les cafés, sortir une chaise dans la rue au soleil pour regarder passer les gens. Il rêve de vivre lentement pour que la vie soit
une succession d’instants dont il puisse apprécier toute la saveur. Il y a des musiques,
des lumières, des sourires qui le rendent incroyablement heureux.
Héloise est passionée de montagne, de randonées et de défis. Le vélo est un nouveau challenge pour cette grande sportive à l’âme battante.
Matthieu de la tête aux pieds. Sa tête a été façonnée à travers les sphères des sciences, de la santé et de l’éducation. Ses yeux découvrent le monde avec une paire de
lunettes et de temps en temps à travers un objectif 18-55. Ses oreilles ricochent rapi-
dement sur des airs pop, folk, jazz et classique. Son nez savoure les fumets chocolatés
et fromagés. Sa bouche se prête facilement aux sourires. Son coeur aime vivre avec les
autres et partager de bons moments. Ses mains adorent glisser le long de cordes, tenir un
crayon et dispenser quelques soins. Ses pieds curieux gardent un tempo assidu lorsqu’ils
sont munis d’une paire de basket.
Chris, reporter de cette découverte de culture, de différence, de l’autre. Son appareil photo en main, ses yeux à l’affût de toutes ces choses nouvelles, Christpohe développera
sa passion pour la photo tout au long du voyage.
Petite philosophie du voyage
Partir à cinq, ce n’est pas courant. Vivre tous les jours ensemble, c’est vivre la communauté au sens premier du terme : toute notre vie sera fondée sur un socle commun. La
vie en communauté n’est pas une résultante mais le commun est au contraire notre projet.
Pour que ce groupe à 5 roule sa bosse, nous respecterons les envies de chacun qui vien-
dront enrichir le projet des autres. C’est dans le renoncement à ses propres désirs que
l’on peut découvrir ce que l’on n’aurait jamais imaginé. L’écoute et le compromis sont à
la base du projet. Partir à cinq, c’est participer dans notre cas aux projets des autres,
ce sont cinq libertés qui décident de se lier pour cinq mois.
Partir à vélo, c’est écouter la douce rumeur du monde, cette lente rotation de la terre vers le lendemain. C’est se donner la possibilité de sentir les
odeurs, de voir les couleurs, d’écouter les bruits, d’être plus attentif à l’environne-
ment. C’est une manière «d’être au monde» plus intensément. Être au monde. Inscrire son
corps dans le paysage, par l’effort fournit. Savoir admirer une rivière parce qu’on l’a
franchie, une colline par les courbatures qu’elle nous laissera aux mollets. Prendre le
vélo, c’est bien plus qu’un défi physique. C’est prendre conscience du monde qui nous
entoure, découvrir ou redécouvrir la notion de distance, celle du lointain et se réins-
crire dans le temps.
Partir à vélo, c’est choisir la faiblesse. Le vélo n’est pas un fan-tastique cylindré, de ceux que l’on regarde partir un peu effrayé dans le vrombissement
d’un moteur déchaîné. Le vélo est un roseau qui plie mais ne rompt pas. Un pneu crevé se
répare, une fourche tordue se redresse. Quand la voiture nous enferme dans une bulle pro-
tectrice mais a-sensorielle , le vélo expose aux intempéries, il projette dans le monde
et par dessus le guidon quelquefois.
Partir à vélo c’est choisir la pauvreté. Que possèdes-tu? Cette bi-
cyclette que tu vois, un peu de tôle assemblée, un peu de caoutchouc et ma maison par
dessus.. La pauvreté est paradoxalement d’une grande richesse : le vélo permet d’en des-
cendre et de s’arrêter à tout moment, il nous offrira un panel de sensations immensément
plus variées que ce que pourrait nous proposer le plus chic des tours opérateurs. Toutes
ces images d’évasion, de libertés ventées par la publicité nécessitent seulement de se
mettre en chemin, un jour, et de prendre la route non pas pour nous rendre quelque part,
mais pour vivre éveillé.
Pourquoi partir?
Il n’y aura pas de regret. Un chemin, c’est un panorama d’un monde, celui qu’il laisse entrevoir. Un chemin n’en vaut pas un autre. Partir à vélo sur un chemin, c’est
renoncer à mille autres chemins, mille autres voyages, mais c’est déjà partir pour une
aventure. Traçant une ligne sur des cartes, un sillon sur la terre, nous allons invaria-
blement manquer tant d’endroits à voir, mais ce qui sera vu sera unique.
Entre. Nous serons toujours «entre». L’ «entre», c’est ce que nous négligeons tous les jours. Ce trajet en bagnole, en train ou en métro nous permet de l’éviter, au risque de
perdre pied avec notre environnement. L’entre ne se découvre qu’à une certaine vitesse :
il s’offre aux piétons, et peut-être miraculeusement aux vélos. L’entre villes, l’entre
lieux est peut être justement ce qui fait lieu, ce qui donne sens. Nous ne serons jamais
arrivés : l’entre est notre ultime quête. L’entre est l’exact inverse de l’avion. Il
relie les choses, les annonces, un peu comme l’on sent le midi dès vienne, peut être à
cause de la lumière ou des pins parasols. L’entre est le nuancier qui donne au monde ses
couleurs et fait des différences non pas un système de frontières mais au contraire un
monde diffus et perméable.
Un projet en commun. Chacun de nous porte des envies et projets différents. Blog, défi sportif, carnet de dessin, enquête universitaire, les projets des autres ont ceci
d’incroyables qu’ils n’émanent pas de nous, mais que nous participerons mutuellement
chacun de notre manière à leur élaboration. Notre projet commun est d’être un projet en
commun. Le groupe est ce lieu pour permettre à chacun de s’accomplir. Vivre à 5 est un
engagement, c’est le respect de l’autre, c’est faire vivre une amitié même dans certaines
situations difficiles, c’est accepter les défauts des autres tout en sachant que l’on en
a aussi beaucoup.
Choisir la lenteur, c’est avant tout se donner la possibilité de rencontrer l’autre et cela de plusieurs manières. Nous refusons de voir les voyages comme de brefs
passages à la surface des choses. Nous ne partons pas en croisière pour voir des attrac-
tions touristiques, nous partons plutôt dans la banalité du monde, prendre le pould de
l’humanité, là ou elle vit.
Favoriser la rencontre. Pédaler le matin pour libérer nos après-midi et pouvoir là où nous nous arrêtons donner un coup de main à une grand-mère, dans une ferme, rendre
un service sur la route. Nous souhaitons aussi nous arrêter dans plusieurs grandes villes
le temps d’une semaine pour donner de notre temps à des associations locales. Des parte-
nariats sont en cours de recherche à Istambul, Bakou et Calcutta.
Provoquer la rencontre. Nous emmènerons avec nous le strict nécessaire, pour ne pas surchager nos montures. Ensemble, nous savons chanter et nos chansons ne pèsent
rien. Nous prendrons quelque instruments pour donner en retour, afin de partager quelque
chose quand les mots de l’autre ne signifient plus rien pour nous dans un pays lointain.
Participer. Nous aimerions enrichir le projet de petites interventions artistiques au long du chemin. Participer au paysage. Laisser une trace en quelques lieux. Construc-
tion d’un Kairn, dessins à la craie sur les routes, nos interventions seront douces, dé-
montables. C’est une forme d’échange, même si ce n’est pas de l’ordre du verbal. Laisser
une maigre trace quelque part, peut être pour surprendre, éveiller. Ces interventions ne
sont pas planifiées, elles seront l’occasion de se donner le défi de réagir aux lieux.
L’échange, c’est aussi le retour et le partage des aventures vécues. Tout au long du chemin, nous tacherons de dessiner, prendre des photos ou filmer pour raconter la terre.
Chacun a ses projets personnels, comme Cristophe qui tiendra un blog pour tenir nos amis
au courant des lieux traversés. Au retour, nous organiserons une exposition photogra-
phique sur des thématiques rencontrées au fil du voyage, essayerons d’éditer un petit
récit de voyage,et organiserons plusieurs soirées « retour », pour donner le goût aux
autres un jour de tenter l’aventure.
Le vélo, un mode de vieEndurer. Un voyage à vélo, c’est avant tout un voyage sur un vélo. Si ce défi est plus
celui de la persévérance et ne relève pas de l’exploi sportif qui serait peut-être de
parcourir la plus grande distance en le temps le plus court, il n’en reste pas moins un
défi. Celui de parcourir 7 000 kilomètres en auto suffisance, en portant tout ce qui est
utile à la vie quotidienne. C’est prendre son temps, voyager plus écologiquement en adop-
tant un mode de vie simple et respectueux de l’environnement. Voyager à vélo, c’est être
responsable des kilomètres parcourus, c’est se donner physiquement, se sentir vivant.
L’autre,la rencontre
L’itinéraire du voyage
Départ: Lyon - Arrivée: Calcutta
Départ: Lyon
Suisse - Allemagne - Autriche - Slovaquie - Hongrie - Serbie - Macédoine - Albanie - Grèce - Turquie3675 kms
Étape à Istanbul (Turquie)Échange avec uune classe de lycée autour de photos et du voyage
Turquie - Gérogie - Azerbaïdjan1250 kms
Étape à Baku (Azerbaïdjan)Échange avec une association locale autour de photos
Avion de Baku (Azerbaïdjan) à Katmandou (Népal)
Étape à Katmandou (Népal)Quelquse jours dans les montagnes
Népal - Inde1200 kms
Étape à Calcutta (Inde)Contact avec un orphelinat
Arrivée: Calcutta
Le budget du voyage
Équipement 6000 euros
Vélos et accessoires Sacoches Matériel technique
Habits appropriésSac de couchage et matelasTenteMatériels divers (cui-sine...)
Vétements et camping2500 euros
Vie quotidienne 6750 euros
Nourriture Logement Découvertes des villes Divers
BUDGET TOTAL DU VOYAGE: 23 520 EUROS
Imprévus 2000 euros
VaccinsTrousse à pharmacieSanté1520 euros
Billet d’avion Baku - vKat-manduBillet d’avion Calcutta -LyonVisa pour l’Inde
Billets d’avion et visa4750 euros
Pourquoi nous aider?
1) Un projet citoyen et enrichissant
Ce projet part d’une démarche citoyenne de prise de conscience du monde dans lequel nous
vivons. C’est une initiative de jeunes attachés à réaliser leurs rêves.
Enfin, ce projet est réalisable, la seule barrière à franchir est la barrière financière
Votre avantage: aider des jeunes à s’inscrire dans une démarche citoyenne et à réaliser
leurs rêves
2) Un projet à ricochets
Une caméra embarquée, deux appareils photos et de nombreux croquis nous permettrons de
proposer un véritable retour sur notre voyage: expositions, films, témoignages...
Votre avantage: être visible à travers ces différentes interventions en tant que porteur
du projet
3) Un projet réfléchi avec une portée sur l’avenir
Ce voyage intervient à des moments charnières de nos vies: fin d’études, questionnement
personnel et professionnel,...
Votre avantage: permettre à des jeunes de monter un projet et d’en retirer des clés pour
évoluer personnnellement et professionnellement
Comment nous aider?
Notre apport personnel sera environ de 2 500€ par personne SOIT 12 500€.
Vous pouvez contribuer au projet de trois façons:
1) Financièrement
2) Matériellement
- test/prêt de matériel
- don de matériel (pharmacie, matériel technique)
3) Humainement
- contacts
- partage d’expérience
Nous contacter
Adresse de l’association:
Association 5 à 2 rouesChez Christophe Rostaing214 rue B. Delessert 69300 Caluire
Téléphone: 06.64.57.92.72 (Corentine)
Email: [email protected]
Site internet: www.5a2roues.com