Dossier « animation Assises » pour le 1 degré Tiré de ......entre les résolutions des Assises...

UNAPEC / SPF/ Mission École / www.sitecoles.com

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Union Nationale pour la Promotion Pédagogiqueet Professionnelle dans l’Enseignement Catholique

Service pédagogie et formation – Mission école35 rue Vaugelas - 75739 PARIS cedex 15

Tél. : 01 53 68 60 36 - Fax. : 01 53 68 60 01

Dossier « animation Assises » pour le 1er degréTiré de « sitEColes »Samedi 8 juin 2002

Ce fascicule présente, à titre d’illustration, un document pour chaque résolution.

Introductionè Schéma synthèse entre les résolutions des Assises de l’Enseignement catholique du 1er décembre

2002 et les nouveaux programmes du primaire adoptés le 10 janvier 2002 …………………….. P. 2

1. Une école de toutes les intelligences.« Prévoir dans l’emploi du temps des plages interdisciplinaires pour les enseignants de collège et delycée »è Polyvalence des maîtres : le grand écart ? Le vécu des disciplines : savoirs morcelés,

interdisciplinarité, cohérence. Des points de repères. …………………………………………. P. 3

2. Une école des ruptures et des seuils.« Intégrer la parole des élèves sur les modes d’apprentissage et l’organisation du temps scolaire. »è Grille de relecture sur la place donnée à la parole dans l’école. Organiser un conseil d’enfants

à l’école. ……………………………………………………………………………..………………….. P. 7

3. Une école sans classes.« Annualiser les programmes et les horaires des enseignants, confier un ensemble d’élèves à une équiped’enseignants. »è Annualisation des horaires en 1er degré : Des semaines pas comme les autres. …………. P. 10

4. Une école sans murs.« Construire avec les partenaires extérieurs le hors temps scolaire. »è Des semaines des 26H00, 35H00, 50H00 ? A propos des intervenants extérieurs. ……….. P. 12

5. Une école pour toute la vie.« Pratiquer la validation des acquis de l’expérience »è Le cahier d’or. Le cahier de vie. …………………………………………………………………….. P. 16

6. Une école signe de vie.« Inviter au travers d’une journée d’écriture chaque membre des communautés éducatives à se situer enregard de sa propre histoire, de celle de l’humanité et, pour ceux qui le souhaitent, de la relation d’amourentre Dieu et les hommes. »è Conserver des traces des activités d’éveil à la foi ou de catéchèse. Pourquoi ? Comment ?…………………………………………………………………………………………………………………… P. 20

D’autres documents sont sur « sitEColes ».


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Schéma de synthèseentre les résolutions des Assises du 1er décembre

et les nouveaux programmes de l’Education nationale pour le primaire

Pour le premier degré, la promulgation des résolutions des Assises1, le 1er décembre2001, a coïncidé avec l’adoption des nouveaux programmes2 en primaire par l’Educationnationale, le 10 janvier 2002.C’est la réalité de la double appartenance des établissements catholiques d’enseignement àl’Education nationale et à l’Enseignement catholique. Pour aider les équipes 3 à articuler cesdeux propositions simultanées, le schéma suivant propose une synthèse.

1 Enseignement catholique documents : ECD N° 242, janvier 2002 – 277 rue Saint Jacques – 75005 Paris – Tél. : 01 53 73 73 75 -www.scolanet.org2 BO Hors série N° 1 du 14 février 2002 – www.education.gouv.fr/bo/2002/hs1/dfault.htm3 Un dossier sur la mise en œuvre des nouveaux programmes de l’école dans l’Enseignement catholique a été remis à la journée animation-formation du 1er degré du 23 mai à l’Unapec. Il peut être adressé sur simple demande.

Gérer la complexité.

Repérer et vivre l’interdisciplinarité.

Gérer la souplesse.

Penser durée, équipe, partenariat.

Élaborer une pédagogie de projet.

Exploiter les évaluations.

Lire,parler,écrire

Philosophie,parole

Langues

vivantes PAC Sciences TICE

École de toutes les intelligences

Nouveaux programmes

Interdisciplinarité

Évaluations PPAP Cycles EngagementsTemps

deréflexion

Relecture

École signe de vie École des ruptures et des seuils

École pour toute la vie

École sans murs

École sans classes

Horairesannualisés

Équipe

Regroup.d’élèves

Tutorat

MonitoratValidationdes acquis

Analyseactualité

Plaisird’apprendre

Partenariat Co-éduquer

avec lesparents

Assises EC / EN / S. Crépy / UNAPEC / 10/12/01

Pour lire le schéma :− Dans les rectangles, en gras, les 6 résolutions des Assises.− Dans les carrés, des éléments des programmes officiels. Certains carrés portent sur

des aspects laissés ouverts par l’Education nationale, et sur lesquels l’Enseignementcatholique insiste. Par exemple : Parole, philosophie. Engagements, temps deréflexion, relecture…

PAC : Projet arts etcultureTICE : Technologie del’information et de lacommunicationéducative.PPAP : Projetpersonnalisé d’aide etde progrès


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1 - Une école de toutes les intelligencesRécuse le modèle uniforme, conjugue les différences et exige de multiples approches éducatives.

Résolution : « Prévoir dans l’emploi du temps des plagesinterdisciplinaires pour les enseignants de collège et de lycée »

Cette résolution est ciblée sur le second degré. On pense souvent que l’interdisciplinarité estfacile à vivre en 1er degré puisqu’un seul enseignant assure toutes les disciplines. En fait,l’introduction de nouvelles disciplines (langues, informatique), l’arrivée d’enseignants avec unelicence disciplinaire, des emplois nouveaux (aide-éducateurs) modifient le paysage.D’ailleurs les nouveaux programmes insistent sur la transversalité. Ils attribuent 13 heures à « lamaîtrise du langage et de la langue française » réparties dans tous les champs disciplinaires ; et1 heure à « l’éducation civique » répartie dans tous les champs disciplinaires.

Pour une mise en œuvre de l’interdisciplinarité :1.1 - Polyvalence des maîtres : le grand écart ?1.2 - Le vécu des disciplines : savoirs morcelés, interdisciplinarité, cohérence ?1.3 - Des repères pour faciliter une mise en œuvre de l’interdisciplinarité.

1.1 - Polyvalence des maîtres : le grand écart ?

On entend souvent les professeurs desécoles déclarer : " C'est MA classe. ", " Jevoulais être " instit " pour enseigner toutesles matières, j'aime bien faire de tout. ", "Enpremier degré, vous avez de la chance.Vous avez les enfants toute la journée, danstoutes les disciplines, vous avez du tempsavec eux". Mais tout autant fusent desréflexions comme : " On ne peut pas êtrecompétent partout. ", " Lui, il sait, c'est unspécialiste. ", " C'est bien les intervenants,ça prépare les enfants à la 6ème. ", "Je nefais pas d'arts plastiques, je suis nul, et enplus avec le programme, je n'ai pas letemps! " , etc.La polyvalence (1) est revendiquée, mais enfait démentie par les pratiques. On estpassé d'une polyvalence allant de soit, àune polyvalence de statut. Elle-mêmeremise en cause. C'est ce que révèle uneétude récente réalisée par l'Institut nationalde recherche pédagogique (INRP) (2).Les raisons en sont diverses. Il existe toutd'abord une pression sociale pour une écoled'excellence. En effet pour satisfaire lesexigences de réussite scolaire, la tentationest grande d'avoir recours à des spécialistes(divers intervenants, enseignants de

l'Adaptation et de l'intégration scolaire (AIS),psychologue, orthophoniste…). L'école setrouve dans un univers concurrentiel où ellen'est plus le seul lieu d'apprentissage. Il fauty ajouter l'introduction rapide des nouvellestechnologies (multimédia, Internet, etc.) etdes langues vivantes dont les arrivées sontdiversement perçues. Certains enseignants,davantage sur le modèle " transmissif ", nepeuvent enseigner des savoirs qu'ils nemaîtrisent pas et s'en trouvent déstabilisés.D'autres s'identifient à "l’enseignantmédiateur " et s'appuient sur les actions desélèves et sur divers outils existants pourcréer des situations d'apprentissage.Le recrutement d'enseignants avec unelicence, et donc une spécialité, estégalement un phénomène récent. Lacréation d'emplois nouveaux comme lesaides éducateurs, qui assurent des tâchesen lien avec leurs compétences(informatique, arts plastiques, théâtre,soutien scolaire…) a fait émerger d'autresprofils dans l'école. Enfin le travail enpartenariat se développe. Il y adécloisonnements et échanges deservices… Ces évolutions sont autant decauses d'un " déficit de polyvalence


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traditionnelle ". La charte du XXIè siècleincite, d'ailleurs, l'enseignant du premierdegré à passer de " l'homme orchestre"(modèle ancien) au " chef d'orchestre "(modèle futur).Vers quel type de polyvalence allons-nous ?Le rapport de l'INRP montre que lapolyvalence est assurée en maternelle oudans les écoles avec peu de classes. Elledevient beaucoup plus virtuelle ailleurs. Elleest soumise à une forte hiérarchisation desdisciplines (cf. schéma). Les disciplinescentrales (mathématiques et français) separtagent rarement sauf dans les cas de mi-temps. Celles dites secondaires (histoire,géographie, sciences, éducation civique) sielles sont partagées, le sont avec descollègues. Il y a complémentarité et projetpédagogique commun. "Les disciplinespériphériques (arts, sports…) sont plusfacilement " externalisées " à desintervenants, voir négligées. Cela va de lacollaboration à de la sous-traitance.Ce qui est fondamental est fait par letitulaire. Le cas de l'EPS est significatif : enmaternelle, l'éducation physique est vécuecomme un enseignement indispensable :l'enfant apprend par le corps. Elle est doncassurée par le maître. Alors qu'en primaire,le sport devient secondaire, et est doncfacilement délégué voir " sacrifié " dansl'emploi du temps. La recherche relève unedistinction intéressante entre pluri-fonctionnalité, pluri-valence, et polyvalence.(cf. le sens des mots). Il ne suffit pasd'enseigner toutes les disciplines pourassumer une polyvalence réelle.On sait, par exemple, que l'étude dirigée estun temps particulièrement propice à lapolyvalence, mais souvent peu utilisé.Il semble que nous passons d'unepolyvalence individuelle à une polyvalenced'équipe. Ce qui n'est pas à penser commeune somme de " monovalences ". Celasuppose une " polyvalence de base "commune à tous les enseignants et une "dominante " mise au service de l'équipe.Mais aussi une compétence à gérer lepartenariat pour construire cette polyvalenced'équipe. Le maître de la classe estl'enseignant de référence, le garant, le

responsable. C'est lui qui veillera, enparticulier, à faire vivre la polyvalence à sesélèves. C'est à dire, que si la polyvalence nepasse plus par un seul individu, elle doitexister pour l'élève. C'est l'unité de l'enfantqui est recherchée même si les modalitésévoluent. Il n'est pas question que lesenseignants fassent le grand écart entrel'enseignement des diverses disciplines, ouentre une polyvalence revendiquée et unétat de fait. Il leur est demandé de donnerdu sens aux apprentissages, de faire dela " reliance " (3) et, particulièrement dansl'enseignement catholique, de veiller audéveloppement cohérent de chaque enfant.Car il est important que les enfants, eux nonplus, n'aient pas à faire le grand écart.

Sylvie Crépy – Unapec - Projecture N°51 – Février 2001

(1) " Le terme " polyvalence " est généralement utilisépour caractériser une position professionnelle ( le "maître polyvalent " chargé de tous les enseignements,par opposition au professeur de lycée " spécialisé ")en même temps que les exigences spécifiques àl'école primaire : la " polyvalence vraie " n'est passeulement l'enseignement des contenusdisciplinaires juxtaposés mais l'aptitude à créer lacohérence et le sens des apprentissages à traverslesquels les élèves construisent leurs savoirs (cf.Définition du rapport de l'IGEN, 1997) " L'exercice de la polyvalence au quotidien en cycle 3…………….IUFM de Lyon - Saint Etienne in étude de l'INRP.

(2) " polyvalence des maîtres et formation desprofesseurs des écoles ", étude réalisée par l'Institutnational de recherche pédagogique (INRP), à lademande du ministère de l'Education Nationale,publiée le 22 septembre 2000.

(3) " La polyvalence permet de donner du sens auxapprentissages " et d'assurer leur continuité, si lemaître sait motiver ses élèves par des " projetspluridisciplinaires " pour " relier … articuler les savoirs". On est proche du travail de " reliance " évoqué parEdgar Morin, pour qui " la mission première del'enseignant est d'apprendre à relier d'autant plus que,jusqu'à présent, on apprend trop à séparer. Il faut enmême temps apprendre à problématiser. " Edgar Morin in La polyvalence dans la formation initiale Discours, représentations, pratiques. IUFM du Limousin

in étude de l'INRP" C'est [au maître qu'incombe]la responsabilité decréer des liens entre les divers domainesdisciplinaires, d'aider les élèves à faire une unité detout ce qu'ils apprennent et à percevoir une liaisonavec les besoins de leur vie quotidienne, lefonctionnement de la société, les questions poséespar l'actualité, etc. " BO N°3, janvier 2000.


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1. 2 – Le vécu des disciplines : savoirs morcelés, interdisciplinarité,cohérence ?

Sylvie Crépy – Unapec – D’après l’INRP – 2000

Le vécu des disciplines : du plus vers le moins.

Maths

Français

Histoire

Géographie

Education

civique

SciencesMusique

Arts plastiques

Technologie

Education

Physique

Temps réelpassé dans les

disciplines

Hiérarchisationdes disciplines

D’une prise encharge importanteà l’externalisation

possible

Maîtrise avouéede la discipline

Langues vivantes

Savoirs morcelés, interdisciplinarité, cohérence?


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1.3 - Des repères pour faciliter une mise en œuvre del’interdisciplinarité.

Le sens des mots

Interdisciplinarité: établir des liensentre les disciplines.

Pluridisciplinarité : pratiquer plusieursdisciplines.

Pluri-fonctionnalité : assumer demultiples tâches liées à l'acted'enseignement.

Pluri-valence : enseigner plusieursdisciplines.

Polyvalence : Maîtriser les disciplines,leurs connexions et les compétencestransversales susceptibles d’assurer lacohérence et le sens desapprentissages construits par lesélèves.

Transdisciplinarité : Travailler descompétences transversales au-delàdes clivages disciplinaires.

Des points facilitant unpartenariat, en vue d'une

"ouverture de la polyvalence"

♦ Une expertise personnelle.

♦ Un partage du pouvoir.

♦ La négociation d'objectifs et deprojets communs.

♦ L'explicitation aux élèves desrelations entre les différents champsdisciplinaires.

♦ Une cohérence des approches et desexigences des différents intervenantsou une explicitation et unejustification des décalages.

♦ L'ancienneté du travail en commun.

♦ Un travail d'équipe.

« Devenir polyvalent, c’est acquérir la capacité à traiter du complexe, dans uneapproche systémique, pour respecter la logique de construction de l’enfant.La polyvalence suppose donc SIMULTANEMENT :♦ La connaissance des enfants et des processus d’apprentissage,♦ La maîtrise didactique des différentes disciplines,♦ La gestion interactive des divers champs de connaissance et des compétences

transversales qu’ils sollicitent.

La polyvalence est une dynamique dialectique entre :♦ La mise en cohérence des apprentissages des élèves

ET♦ Le traitement didactique et l’articulation des savoirs. »

La polyvalence dans la formation initiale – Discours, représentations, pratiques. IUFM du Limousin in étude de l’INRP


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2 - Une école des ruptures et des seuilsAccompagne la croissance de chaque personne dans la durée et aménage les passages nécessaires.

Résolution : « Intégrer la parole des élèves sur les modesd’apprentissage et l’organisation du temps scolaire. »

Il s’agit d’éviter la confusion entre « faire parler les enfants et donner la parole aux enfants ».Quand, dans une classe, une enseignante demande : « une phrase commence par… et setermine par… » et que les enfants répondent : « Une majuscule…un point. », c’est la pédagogie« de la pêche à la ligne » où l’enseignant pose une question à laquelle l’enfant doit donner laréponse attendue. Cela peut donner l’illusion que les enfants s’expriment ! Mais ce quel’enseignement catholique recherche, c’est la parole réellement donnée aux enfants.De même, un conseil d’enfant permet de donner la parole aux enfants sur la vie de l’école. Maiss’agit-il, pour eux, de demander des récréations plus longues, du sel à la cantine …? La mise enplace d’une telle instance ne garantit pas que la parole soit respectée, prise en compte, qu’elleconcerne l’essentiel de l’école et qu’elle n’est pas bafouée en dehors de cette instance.

Pour analyser les modalités de prise de parole :2.1 – Une grille de relecture sur la place donnée à la parole.2.2 – Des repères pour mettre en place un conseil d’enfants.

2.1 - Grille de relecture sur la place donnée à la parole dans l’école.

A faire au regard du projet éducatif de l’établissement. A adapter à sa réalité, à sonquestionnement. A utiliser individuellement ou en conseil des maîtres, en conseild’établissement, en conseil pastoral, en cercle de parents…

La parole de l’enfant est-elle ?Sollicitée, acceptée, refusée, écoutée, reçue, comprise, prise en compte, méprisée, censurée,manipulée, différée, éduquée, éclairée, apprise, évaluée, jugée, cadrée, plaquée, imposée,limitée, piégée, clandestine, secrète, publique, inutile, utile, argumentée, critique, instituée,obligatoire, libre, partagée…

Où ? Quand ?Dans la classe : pendant les activités, entre les activités.Hors de la classe : couloirs, cantine, cour, chapelle, BCD, … classe de découverte, visite, …accueil, sortie, garderie, étude, …Temps spontanés, temps institués.

Par qui ?Entre pairs, avec l’enseignant de la classe, les autres enseignants, le chef d’établissement, lepersonnel OGEC (ASEM, de restauration, d’accueil, médical…), des intervenants (aideéducateur, professeur spécialisé, bénévole, prêtre …), ses parents, …

Champs ?Personnel, familial, social, scolaire, spirituel…

Niveaux ? Modes d’expression ? Comment ?Familier, distancé, élaboré, intime, public, …


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Oral, écrit, imagé, symbolique, gestuel, …Individuellement, en groupe.Outils utilisés, et moyens mis en œuvre.

AnalyseAu vu de cette analyse :- Que faut-il améliorer ? Comment ?- Quels sont nos points forts ?- Quelles décisions prenons-nous ?

2.2 - Organiser un conseil d’enfants à l’école

Un conseil d’enfants, qu’est ce que c’est ?- C’est un temps institutionnalisé.- C’est un lieu de parole.- C’est un lieu de gestion, de régulation.- C’est un lieu où on accorde autant d’importance au groupe qu’à l’individu.- C’est un lieu où sont prises en compte toutes les dimensions : affectives, cognitives,

spirituelles…- C’est un lieu d’apprentissage de la vie en société : apprentissage des droits individuels,

collectifs et des responsabilités.

Un conseil d’enfants, pourquoi ?- Pour que la classe, l’école, soient un lieu de vie pour l’enfant : Gérer l’organisation de la

classe et/ou de l’école, réguler, faire de projets ; gérer les relations.- Pour travailler dans la durée (différer la résolution de problèmes, gérer des projets, durer

dans les décisions…)- Pour que l’enfant apprenne à prendre la parole, à écouter celle des autres, à décider avec

d’autres.- Pour que l’enfant apprenne à prendre une place qui lui revient dans la classe et/ou l’école et

dans la société.

Conseil de classe et/ou conseil d’école ?- A faire vivre aux deux niveaux. Certaines questions posées dans la classe seront renvoyées

vers le conseil d’école (vice et versa). Les délégués seront porteurs de la parole de laclasse. Un compte-rendu du conseil d’école sera fait à la classe et qui le prendra en comptedans la classe.

- Dans les groupes scolaires, il est envisageable que des délégués de l’école participent auconseil d’établissement à condition d’y être préparé.

En quelle classe ?Dès la maternelle. La durée et la fréquence seront adaptées à l’âge. C’est dès le plus jeune âgequ’il faut éduquer la parole (Cf. B0 HS N°8 du 21/10/99 : Les langages, priorité de l’écolematernelle)

Le matériel nécessaire ?- Un outil de recueil de questions : dictée à l’adulte, boîte à questions, carnet ou affiche à

questions…- Un objet à se passer comme signe concret de la parole qui circule (outil régulateur).- Un cahier ou un classeur avec les comptes-rendus écrits par les enfants ou par l’adulte

(écriture et pictogrammes ou photos en maternelle).


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- Une disposition des enfants en cercle pour qu’ils puissent se voir.

Comment ?- Donner l’objectif et les règles du jeu.- Distribuer les rôles : animateur (un enfant ou un adulte), le secrétaire (un enfant ou un

adulte).- Limiter le temps, l’organiser. Établir un ordre du jour : lecture du dernier compte-rendu et

évaluation de la mise en œuvre des décisions, félicitations, critiques, questions,propositions.

- Jouer son rôle d’enseignant : Suivant les cas, l’enseignant anime ou participe. Il met enplace le cadre, il est référent, respectueux de la parole de l’enfant, sans manipulation, il estgarant d’une éthique (cf. grille de relecture). Il aide à la clarification, il facilite, il contrôle.

- Assurer le suivi d’une mise en œuvre les décisions, pour une réelle prise en compte de laparole de l’enfant.

Risques ?- La dérive « bavardages ».- La dérive « accusations »- La dérive « utopie » (projets trop ambitieux).

Des exemples de mise en œuvre :- A partir du cahier de vie en maternelle.- A partir des questions des enfants.- Sur un projet : la fête de l’école, le journal de l’école, la campagne de carême,

l’aménagement de la cour, la décoration de la classe…- Pour évaluer la manière d’effectuer les responsabilités (jardinier, messager, serveur du

goûter, distributeur…)- Pour gérer les conflits et les relations.- Pour demander de l’aide sur un apprentissage.- Pour échanger des savoirs.- …

Des publications pour vous aider :

Classeur : « Éduquer à la citoyenneté » - Des fiches (concepts et outils) réalisées par un groupede recherche. - K7 Vidéo : « Le conseil de coopération. » - Extraits du « Conseil des amis » enmaternelle, du « conseil de coopération » en CM1. - Interviews des enfants et des enseignants.

Enseignement Catholique de Haute Normandie DDEC Rouen - 41 route de Neuchâtel - 76044 Rouen Cedex – Tél. : 02 35 07 27 40

CDRom : « Éduquer à la citoyenneté. » - Cahier de vie en maternelle, délégués d’élèves,conseils d’enfants (fiche guide et témoignages), élaboration du règlement intérieur, charte d’uneclasse primaire… - K7 Vidéo et fiches : « Des mots pour des maux. » - Extraits de conseilsd’enfants : En GS et en CM1, à partir des questions des enfants ; en CM2, sur les tâches deresponsabilité. Analyse des enseignants.

Enseignement Catholique de Paris, Nanterre, St Denis, Créteil, Meaux.AIRIP – 76 rue des Saints Pères – 75007 PARIS – Tél .: 01 45 49 61 10

Donner la parole à l’enfant dans l’école.Sylvie Crépy- Unapec -25/09/00 - Mallette pédagogique des Assises de l’Enseignement Catholique


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3 - Une école sans classesAdapte les espaces et temps à une logique de parcours des élèves.

Résolution : « Annualiser les programmes et les horaires desenseignants, confier un ensemble d’élèves à une équiped’enseignants. »

La notion de cycle est très forte dans les textes officiels du 1er degré. Pour le primaire, cetterésolution peut donc se lire : « Développer les programmes et les horaires des enseignants surle cycle, confier un ensemble d’élèves à une équipe de cycle. »Si les textes incitent à une pédagogie de cycle, les nouveaux programmes donnent, cependantencore, une répartition hebdomadaire des disciplines. On connaît la force des tableaux ! Lesécrits qui les accompagnent étant moins mémorisés.L’Education nationale n’a semble-t-il pas voulu bousculer trop les enseignants, l’EnseignementCatholique peut proposer un tableau annuel. Il aidera à penser autrement la répartition dutemps. Aux équipes, de se l’approprier en en faisant une répartition par cycle, annuelle, ou pourceux qui veulent procéder par étapes, sur 3 semaines.Ce qui est à retenir et à développer, c’est l’alternance d’une régularité inhérente à certainesdisciplines (lecture, écriture, langues vivantes) et la possibilité de temps forts (Journée deslangues, journée de la poésie, journée des sciences, journée des arts…)

3.1 - Annualisation des horaires dans le 1er degré : Des semaines pascomme les autres.

Dans ses programmes, l’éducation nationale publie une répartition horaire hebdomadaire desmatières pensée pour une semaine de 4 jours et demi (27H00), comme si l’école fonctionnaittoutes les semaines de l’année à l’identique. C’est loin d’être le cas en 1er degré. Cet emploi dutemps ne tient compte ni des temps de concertation qui suppriment une demi-journée toutes les3 semaines (souvent un mercredi ou un samedi sans élèves), ni de la semaine de 4 jours(24H00). De même, il propose un morcellement peu adapté à certaines disciplines : « Avec 1heure d’art plastique, on a du mal à utiliser les pinceaux avant de les ranger !» Alors à minima,une répartition horaire sur 3 semaines donnerait une souplesse tout en respectant lecadre. D’autre part, on sait aussi que l’emploi du temps est souvent bousculé dans une vied’école avec ses grands et petits événements. La visite médicale, les célébrations, lesdécloisonnements, les projets, les sorties scolaires ou les classes transplantées, la piscine sur 6mois…obligent à des réajustements. L’adaptation aux besoins des élèves demande aussi de laflexibilité.Cette souplesse est d’ailleurs proposée dans les nouveaux programmes du primaire : Donnés à« titre indicatif, avec des temps forts au cours de l’année, et qui laisse à l’équipe le soin d’établirune progression rigoureuse, avec des temps forts au cours de l’année, et au maître la libertépédagogique indispensable pour tenir compte des particularités de la classe ».Alors, pourquoi pas une annualisation des horaires comme cela a été suggéré lors des Assisesde l’Enseignement catholique du 1er décembre 2001? Elle permet de s’adapter aux besoins desélèves, aux spécificités des disciplines et « aux semaines pas comme les autres ». Certainesmatières supposent un enseignement régulier (lecture et écriture quotidiennes, débathebdomadaire), d’autres peuvent gagner à une organisation différente. Bien sûr l’enfant jeune abesoin de repères temporels, et se sécurise dans une régularité ! Mais des semaines « pascomme les autres » ou des journées spécifiques (musique, poésie, euro, presse, paix,


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sciences…) donnent un rythme à l’année. L’année scolaire compte 36 semaines de 26 heuresdevant élèves, auxquelles il faut ajouter les temps de concertation et le temps spécifique àl’enseignement catholique (la 28 ème heure ou heure d’éveil religieux).

Tableau : Annualisation des horaires en 1er degré.

Cycle 2 Heures par semaineDe 4 jours et demi

HeuresSur l’année scolaire

Nombre de joursSur l’année scolaire

Maîtrise du langageLecture et écriture : 2h30quotidiennes.

9h00 à 10h00Transversale

324 à 360 heuresTransversale

54 à 60 joursTransversale

Langues étrangères ourégionales

1h00 à 2h00 36 à 72 heures 6 à 12 jours

Découverte du monde 3h00 à 3h30 108 à 126 heures 18 à 21 joursMathématiques 5h00 à 5h30 180 à 198 heures 30 à 36 joursVivre ensemble 0h30 (hebdomadaire) 18 heures (hebdomadaire) 3 jours (hebdomadaire)Education artistique 3h00 108 heures 18 joursEducation physique 3h00 108 heures 18 joursEveil religieux 1h00 à 2h00 36 à 72 heures 6 à 12 jours

Cycle 3 Heures par semaineDe 4 jours et demi

HeuresSur l’année scolaire

Nombre de joursSur l’année scolaire

Maîtrise du langageLecture et écriture : 2h00quotidiennes.

Transversale Transversale Transversale

Français et éducationlittéraire et humaine Littérature Observation réfléchie LF

Langues étrangères ourégionalesHistoire et géographie

12h00

4h30 à 5h30 1h30 à 2h00 1h30 à 2h00

3h00 à 3h30

432 heures

162 à 198 heures 54 à 72 heures 54 à 72 heures

108 à 126 heures

72 jours

27 à 33 jours 9 à 12 jours 9 à 12 jours

18 à 21 joursEducation scientifique Mathématiques

Sciences expérimentaleset technologies

8h00 5h00 à 5h30 2h00 à 2h30

288 heures 180 à 198 heures 72 à 90 heures

48 jours 30 à 33 jours 12 à 15 jours

Education civiqueVie collective

Transversale0h30 débat hebdomadaire

Transversale18 heures (hebdomadaire)

Transversale3 jours (hebdomadaire)

Education artistique 3h00 108 heures 18 joursEducation physique 3h00 108 heures 18 joursEveil religieux 1h00 à 2h00 36 à 72 heures 6 à 12 jours

Sylvie Crépy - Unapec - D’après projecture N°55 – Février/mars 2002 - Des semaines « pas comme les autres ».


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4 - Une école sans mursPasse de " l'école citadelle " à " l'école carrefour ".

Résolution : « Construire avec les partenaires extérieurs le horstemps scolaire »

Le temps de classe est très inférieur au temps d’ouverture de l’école. Il suffit de se livrer à unpetit calcul :

26 heures d’enseignement auxquelles il faut retrancher le temps de récréation soitenviron 23h30 par semaine. On peut ajouter l’heure d’éveil religieux.Ensuite il faut calculer les heures d’ouverture de l’école.Faire la différence.On obtient le temps que les élèves passent hors de la classe, dans les couloirs, sur lacour, à la cantine, à la garderie ou à l’étude.

Suivant la structure de l’école, et suivant les enfants leur temps de présence hebdomadairedans l’école peut varier de 30 heures à 50 heures.C’est dire que le temps d’enseignement peut être très inférieur au temps « éducatif ».

Alors « construire avec les partenaires extérieurs le hors temps scolaire » bien sûr, mais aussi« construire le temps hors enseignement avec le personnel de service, les intervenantsextérieurs… »4.1 – Des semaines de 26H00, 35H00, 50H00 ?4.2 – Pour réfléchir à la place des intervenants extérieurs.

4.1 - Des semaines des 26H00, 35H00, 50H00 ?

Des semaines de 35 heures dans lesentreprises, des semaines de 4 jours dansles écoles…Aujourd'hui, l'heure est à la réduction dutemps de travail.La circulaire de rentrée 2000 dans le droit filde la charte du XXIème siècle, rappelle,entre autre, que l'enseignant doits'intéresser à l'ensemble du temps deprésence des enfants. Le projet éducatif denos écoles catholiques prend déjà souventen compte cette dimension, sous laresponsabilité du chef d'établissement.Cette fois, ce sont davantage lesenseignants qui sont interpellés.Le temps d'enseignement peutreprésenter deux tiers voir la moitiéseulement du temps de présence desenfants dans l'école.

" Au-delà du temps scolaire, la durée de laprésence à l'école a augmenté en certains

lieux et doit faire l'objet d'une prise encharge globale conformément à la charte duXXIème siècle, avec des articulationsréfléchies entre temps scolaire stricto sensuet autres temps de présence (accueil dumatin, interclasse de midi, garderie ouétudes surveillées du soir,…) " (2)Comment les enseignants peuvent-ilsêtre porteurs d'un projet éducatif alorsqu'ils ont si peu de temps les enfants ?(sans compter le temps pris par desintervenants, la piscine…) Leur rôledépasse-t-il le temps d'enseignementpour s'ajuster au temps de présence desenfants ?Classe ou journée scolaire, qu'est ce quiaidera au développement des enfants ?C'est une problématique de la recherche del'INRP dans le cadre de la charte duXXIème siècle : " Comment les activitéspédagogiques et éducatives organisées etarticulées tout au long de la journée et de la


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semaine de l'élève, favorisent-elles sondéveloppement et ses apprentissagesscolaires ? "S'il est clair que l'enseignement catholiquecherche à prendre en compte la globalité dela personne, la question s'élargie :comment favoriser le développement dechacun dans son intégralité ? Ce n'estpas seulement le développement del'enfant-élève qui est visé, mais celui detoute la personne.

" L'équipe pédagogique dans son ensembleconçoit et met en œuvre les conditionsd'une cohérence globale pour la vie del'école. " (2)Pour que l'enfant ne vive pas unejuxtaposition de temps avec desruptures, des répétitions, desincohérences, l'enseignant est garant dela cohérence des activités.- Que sait l'enseignant de ce que vient devivre l'enfant avant son entrée en classe ?- Comment assurer les transitions (Entre lavie familiale et la vie scolaire, le temps derécréation et le temps de classe, la prise encharge par un intervenant ( piscine, aidematernelle…)) ?- Quelle prise en compte des interventionsdes autres partenaires (avant, pendant,après) ?- Quelle alternance des modalités : activitésindividuelles, de groupes, collectives,créatives, imposées, faisant appel au choix,autonomes, intellectuelles, physiques,orales, écrites, artistiques, dirigées, libres…

" Quant au maître de chaque classe, mêmesi son action est relayée ou complétée parcelle de collègues ou d'autres éducateurs, ilconserve la responsabilité globale del'éducation et de la progression des élèves.C'est lui aussi qui a la responsabilité decréer des liens entre les divers domainesdisciplinaires, d'aider les élèves à faire uneunité de tout ce qu'ils apprennent et àpercevoir une liaison avec les besoins deleur vie quotidienne, le fonctionnement de lasociété, les questions posées par l'actualité,… " (2)Pour que l'enfant fasse desapprentissages et réussisse sa vied'élève, l'enseignant est garant des

objectifs de l'école primaire.- Quels objectifs spécifiques pour chacun:Intervenants ? Aide-maternelle ?Surveillants? Emploi-jeunes ? EnseignantAIS ? Collègues du cycle ? Parents ?- Quels objectifs communs ? Quel apport dechacun ? Quelle complémentarité ?- Quels liens l'enseignant propose t'il auxenfants entre les diverses activités àl'intérieur de la classe, de l'école, hors del'école?- Quelle construction du sens desapprentissages ? Quelle structuration dusavoir ? Quelles méthodes de travail ? Queltransfert d'acquisitions ? Quel éveil à lacuriosité, au plaisir d'apprendre ?

" Dans le projet éducatif de l'écolecatholique on ne fait donc pas de séparationentre les temps d'apprentissage et lestemps d'éducation, entre les temps de laconnaissance et les temps de la sagesse.Les diverses disciplines ne présentent passeulement des connaissances à acquérirmais des valeurs à assimiler et des vérités àdécouvrir. " (1)" L'école catholique comme lieu d'éducationintégrale de la personne humaine à traversson projet éducatif clair qui a son fondementdans le Christ. " (3)Pour que l'enfant se développe avectoutes ses dimensions, l'enseignant estgarant des valeurs éducatives vécues.- Quelles cohérences entre le messageévangélique et les activités mises en place ?- Quels sont les critères de choix d'activités?Des " projets vitrines ", des activitésoccupationnelles ou des projets structurantsvisant un développement harmonieux?- Comment veiller à l'éducatif dans lestemps de transition, les temps de cantine…(quel est l'état des toilettes) ?- Quelles cohérences dans les finalitésvisées par chacun ?- Quelle prise en compte de l'éducation detoute la personne dans chaque temps ?

" Dans tous les cas, il convient de veiller àce que l'ensemble des propositionsconstitue un projet éducatif cohérent pourchaque enfant et reste lisible pour tous lesacteurs, au premier rang desquels lesparents qui doivent bien identifier qui est


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responsable de quoi." (2)Comment vivre la concertationnécessaire entre les différentspartenaires ?Sur quel temps ? Avec quelles modalités ? - Pour que les visées éducatives soientrespectées.- Pour que chacun ait sa place, son champde responsabilité.- Pour que les actions soient cohérentes etcoordonnées.- Pour que le dialogue soit possible.- Pour que l'enseignant exerce saresponsabilité d'arbitrage.- Pour ne pas alourdir sa tâche.

Cette mission nouvelle fait appel à descompétences à développer :Vue d'ensemble, animation d'adultes, miseen place et suivi de projets, délégation,

partenariat, travail d'équipe…Une réflexion en équipe pédagogique, desformations continues pourront aider chacunà trouver les points d'appui nécessaires.L'enseignant n'est pas un " homme à toutfaire ", mais articule les différents tempspour que l'école catholique soit un lieu devie et d'éducation et pas seulement un lieud'enseignement.

Sylvie Crépy - Unapec – Projecture N°49 – Avril 2000

Un livre à lire : 10 nouvelles compétences pour enseigner :invitation au voyage - Philippe Perrenoud -Editeur: ESF,1999

(1) L'école catholique au seuil du troisième millénaire.(2) B.O. N°3 - 20 janvier 2000 - Circulaire : Rentrée 2000dans les écoles , collèges et lycées d'enseignement généralet technologique.(3) S. Congrégation pour l'Education Catholique, L'écoleCatholique, n.34 in l'école catholique au seuil du troisièmemillénaire

Des points de repère.

« L’école catholique comme lieu d’éducation intégrale de lapersonne humaine à travers son projet éducatif clair qui a sonfondement dans le Christ. « (3)Pour une qualité éducative, veiller à♦ Associer savoirs, culture et foi à travers la médiation de

l’apprentissage.♦ Adapter l’enseignement au rythme choisi (On ne peut enseigner

4 jours comme 5 jours).♦ Assurer une cohérence éducative dans le temps de présence

des enfants à l’école. D’où la nécessité d’un projet éducatifactualisé et de temps institutionnalisés de concertation.

♦ Réfléchir à l’équilibre de vie des enfants. Et donc en fonction del’environnement veiller à ce que le rythme scolaire imposé (qu’ilsoit de 4 à 5 jours) ne le mette pas en péril.

♦ S’appuyer sur l’apport de la chronobiologie.♦ Proposer des activités périscolaires qui soient en cohérence

avec le message évangélique. (Ni « projets vitrines », niactivités occupationnelles, mais des activités structurantes).

♦ Ne pas alourdir le coût pour les familles.♦ Ne pas faire du « tout compris » à l’école. L’enfant a besoin

d’apprendre à s’insérer dans d’autres lieux.♦ Se donner et donner aux enfants des temps « de respiration » :

temps choisi, temps libre, temps de créativité.C’est donc une organisation du temps scolaire pour une éducation ;ou dans l’organisation imposée, une réflexion éducative à mener.

Trois objectifsessentiels autour

desquelstravailler :

1- L’efficacité del’école :Améliorer les conditionsd’apprentissage pouraiguiser l’appétitd’apprendre ;

2- Le climat de l’école :Rechercher une qualitéde vie qui permet deréduire les tensions et lafatigue ;

3- Les temps de vie del’enfant :Mieux harmoniser lestemps scolaires,périscolaires etfamiliaux. »


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4.2 - A propos des intervenants extérieurs (pistes de réflexions)

Constat : De nombreux intervenants extérieurs sont appelés dans les établissements dupremier degré (Anglais, EPS, Musique, Arts plastiques, Théâtre, Informatique, Catéchèse, …).L’accroissement du nombre de ces « experts » peut poser certaines questions.

Réflexions-Questions :- Les instructions officielles insistent sur la polyvalence des maîtres, mais ceux-ci sont-ils

suffisamment formés à l’approche de certaines didactiques ? (notamment pourl’apprentissage des langues vivantes). Que peut-on mette en place pour se former : entraideentre collègues, formation en école, intervenant formateur, sessions proposées parl’Institution …) ?

- Faire appel à des « experts » pour compenser certaines insuffisances didactiques, n’est-cepas, parfois, une solution de facilité ou une habitude « culturelle » de l’établissement?

- Une organisation différente peut-elle être réfléchie au sein d’un cycle, voire de l’école ?Quelles sont les ressources internes : collègue « expert » en musique par exemple ou ayantune licence d’anglais…?

- A-t-on pensé à la cohérence d’une pédagogie systémique où toutes les didactiques sontabordées au sein d’un projet de classe et/ou de cycle et non pas « saucissonnées » commesi les savoirs étaient indépendants les uns des autres ?

- La présence d’un intervenant permet souvent de partager le groupe-classe, ce qui peutfaciliter une approche plus personnalisée d’une autre didactique ou d’élèves rencontrant desdifficultés … mais n’est-ce pas, parfois aussi, le moyen de se déresponsabiliser de ladidactique « faite » par l’intervenant ?

- Y a-t-il un véritable travail de préparation et de co-animation avec les intervenants ? Quelsen sont les temps impartis, les modalités, les champs d’actions ? Comment mettre en œuvrela cohérence pédagogique, éducative et pastorale de la classe ?

- Ces « experts » sont-ils suffisamment accompagnés par les titulaires de la classe,notamment en matière pédagogique (avoir une connaissance sur une didactique ne veut pasforcément dire savoir la communiquer et l’enseigner) ?

- Un réel projet pédagogique est-il examiné et amendé en conseil de cycle ?- Les intervenants réfléchissent-ils avec les titulaires sur la complémentarité de

l’enseignement et de l’éducation, sur le triangle « Liberté-Culture-Foi », qui fonde notreapproche éducative au sein de nos écoles catholiques?

- Le titulaire a-t-il une présence active quand l’expert prend l’ensemble de la classe ?- Si une co-animation n’est pas effective, le temps « libéré » du titulaire sert-il à la préparation

approfondie des interventions futures ou, plus logiquement, à des interventions dansd’autres classes de l’école ou du cycle ?

- La « sécurité » physique, psychologique et éducative des élèves est-elle prise en compte?- Le titulaire est-il en mesure d’assurer sa responsabilité légale s’il est absent de la classe ?- La participation d’un intervenant a un coût financier. A t-on pensé aux incidences ? A t-on

opéré un choix dans les dépenses ?

Ces questions ne sont pas là pour freiner les apports de personnes extérieures, toujoursenrichissants pour chacun d’entre nous. Mais, elles donnent l’occasion d’une véritable stratégiede travail en équipe, en partenariat avec les intervenants. La cohérence est à réfléchir au seind’un projet pédagogique de classe ou de cycle.

D’après Jacques Bermond - DDEC 92 – Mai 2001 - Extrait de la revue diocésaine Espace/temps N°22


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5 - Une école pour toute la vieRelie épanouissement personnel et développement à chaque étape de la vie.

Résolution : « Pratiquer la validation des acquis de l’expérience. »

« Pratique de la validation des acquis de l’expérience (VAE)», on pense davantage àl’enseignement professionnel ou aux adultes. Et pourtant les enfants à leur niveau accumulentdes expériences dans l’école, par la télévision, à la maison et dans tous les autres lieux. Lesenseignants doivent prendre en compte les acquis antérieurs. Commencer une leçon par « Quesavez-vous de … ? » permet de repérer leurs connaissances , voire parfois de rectifier lesfausses représentations.L’évaluation a été développée ces dernières années, notamment avec les évaluationsnationales de CE2 et de GS/CP. Mais la tendance française est davantage de repérer lesmanques ou ce qui reste à acquérir. D’autres pays sont plus attachés à noter des réussites desélèves.Quand on parle de « valider les acquis de l’expérience », n’avons-nous pas en premier degréplus particulièrement à valoriser les réussites et à favoriser un lien école-famille sur ces acquis ?

Deux outils pour valoriser les acquis de l’expérience en maternelle et en primaire.5.1 - Le « cahier d’or »5.2 - Le cahier de vie

5.1 - Le « cahier d’or ».

« Le cahier d’or », une version française et scolaire du portfolio ou « press-book ».Les artistes, les mannequins, les architectes, les journalistes… présentent dans un classeur desphotos, des travaux, des coupures de presse… qui mettent en valeur leurs productions. Leportfolio sert à l’évaluation des acquis dans certains métiers et met en évidence lescompétences. Le conseil de l’Europe et le Centre national de documentation pédagogique(CNDP) ont mis en place un portfolio européen des langues (1). Des groupes de recherche auCanada ont aussi expérimenté cet outil pour l’école (2).

Et si les enfants réalisaient eux aussi leur « press-book », leur « cahier d’or ».- A présenter au nouvel enseignant lors d’un changement de classe ou d’école.- Pour faire le lien entre la « classe AIS » et la « classe ordinaire ». (Avec des travaux réalisés

en « AIS » et dans la « classe ordinaire »).- Pour faire le lien avec la famille.- Pour une réunion de parents, une journée portes ouvertes…- Pour un temps de parole des enfants en classe.A réaliser en fin d’année, en fin de période, ou régulièrement- Pour relire le travail effectué.- Pour évaluer les progrès.- Pour mettre du lien et du sens.- Pour valoriser.A faire en étude dirigée ou lors de séquences spécifiques.

Pour une activité de fin d’année ou pour lancer le « cahier d’or » :1. L’enfant choisit 10 travaux qu’il trouve représentatifs de son travail. Cela le conduit à

feuilleter ses cahiers, ses productions, les fiches, les livres… Chaque enfant fait sa


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sélection. Il peut échanger en sous-groupe pour être aidé à faire des choix. Il peut présenterune production originale, une copie ou une photocopie,… une peinture, un schéma, uneproduction écrite, un exercice réussi, une page du livre de lecture bien lue, une appréciation,illustrer la situation avec un dessin, avec une photo, avec une image découpée, un souvenir,décrire avec des mots (texte écrit, dictée à l’adulte…) une procédure, une réussite (J’ai prisla parole en conseil d’enfants. dans le travail de groupe, j’ai fait… ;pour apprendre mapoésie, j’ai… ; j’ai gagné une partie de foot…), retenir des travaux qui montrent comment il afranchi un obstacle, une difficulté…

2. Après avoir opérer ses choix, l’enfant met en page , dispose sa production, met en valeursur un fond de page…Il référencie sa production : date, classe, matière…

3. Il classe et organise ses productions avec ses propres critères : chronologie, thèmes,matières, conditions d’exécution…

4. Il fait la reliure : On peut choisir comme support des papiers A3 reliés avec des pinces,cousus…, des pochettes plastiques perforées, un cahier à dessin, un carton à dessin, unepochette… Si c’est une activité de fin d’année le support peut être figé. Si c’est une activitédéveloppée tout au long de l’année voire sur le cycle, il faut choisir un support évolutif : lespochettes plastiques permettent de classer autrement, de supprimer, d’enrichir…Pour uneactivité régulière, l’enfant collectionnera davantage de travaux, mais il veillera à ne garderque des éléments signifiants. L’enfant peut enrichir « le cahier d’or » d’une année sur l’autre,en particulier sur un cycle.

5. L’enfant choisit à qui et quand il présente son « cahier d’or ». C’est sa propriété.6. L’enseignant est le référant qui va questionner, outiller pour aider à poser des choix.

Par le dialogue, il pourra aider l’enfant à comprendre ses démarches d’apprentissages, àrepérer ses points forts, ses points faibles et à se donner des objectifs. Il peut proposer destemps de présentation en sous-groupe où l’enfant se confrontera à la perception des autres,sera conduit à argumenter, à s’enrichir des productions des autres…

Le « cahier d’or » s’appuie sur la motivation de l’enfant collectionneur. Il permet de voir lescentres d’intérêt de l’enfant et de mieux le connaître. Mais surtout en aidant l’enfant à prendredu recul par rapport à son travail, il contribue à le rendre capable d’apprendre de façonautonome en s’appuyant sur ses compétences. Il développe le goût d’apprendre.

Sylvie Crépy – Unapec – sitEColes - mai 2001Compétences développées

lors du travail sur « le cahier d’or »♦ Education au choix.♦ Organisation, classement.♦ Expression.♦ Communication.♦ Métacognition.♦ Auto-évaluation.♦ Repérage des acquisitions♦ Responsabilisation dans l’apprentissage.♦ Sens des apprentissages.♦ Valorisation de l’image de soi.♦ Apprentissage de la qualité de

présentation.♦ Méthodologie.♦ Repérage dans le temps.

(1) Portfolio européen des langues : mon premier portfolio(pour enfants) (100F les 10 exemplaires)Portfolio européen des langues : pour jeunes etadultes. (25F)Le conseil de l’Europe et le Centre national dedocumentation pédagogique.Editions Didier- janvier 2001 (CNDP)

(2) Le Portfolio au service de l’apprentissage et del’évaluation. Roger Farr. Bruce Tone. (245F) EditionsChenelière/MC Graw-Hill ; CollectionChenelière/didactique – Canada 1998 – librairie duQuébec tél. : 01 43 54 49 02


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5.2 - Le cahier de vie

A l’école Sainte Geneviève de La GarenneColombes, en cycle 1, tous les enfantsparticipent à l’écriture d’un « cahier de vie ».Ce cahier de vie est avant tout un supportde communication entre l’école et la maison,entre l’enfant et sa famille, entre les enfantsd’une même classe.

A quoi sert-il ?Il est destiné à être lu par des publics trèsdifférents :− Par l’enfant lui-même qui relit sa propre

histoire, qui manipule le passé et leprésent en faisant des aller-retour entre cequ'il a vécu et ce qui est écrit. Le cahier devie l'aide à développer sa mémoire. C’estun support de mémorisation et un aide-mémoire !Il aide l’enfant à parler de son vécu et àstructurer son langage. Il crée unesituation privilégiée d’expression orale quipermet l'enrichissement du vocabulaire etde la syntaxe. C’est une aide à lacommunication !

− Par sa famille qui découvre la vie del’enfant à l’école : certains enfants neracontent pas à la maison ce qui se passeen classe. Raconter, c’est revivre uneseconde fois… Le cahier permet cela encréant une distance qui protège l’enfant.C’est un médiateur !

− Par sa maîtresse qui lit ce que les famillesont inscrit sur le cahier : Il valorise letravail réalisé à la maison avec les parents.Il permet souvent de mieux comprendre ceque dit un enfant quand son langage esten cours de construction. C’est untransmetteur d’informations !

− Par les enfants entre eux qui « lisent »leur cahier à leurs copains : ce documentles sensibilise au monde de l’écrit endonnant du sens aux différentes tracesobservées. Il place l’enfant en situation delecteur. L'enfant découvre que ce qu’il dit,peut être transcrit, lu et interprété parautrui. Il le place en situation d’écrivain.C’est un outil d’apprentissage de lalecture et de l’écriture!

Comment est-il fait ?− Chez les plus petits, en « Minimat » (2 ans

et demi), c’est un gros cahier sur lequelsont collées la photo de l’enfant etl’étiquette de son prénom.

− Chez les petits, en « Mat1 », c’est un«porte-vues » où l’on glisse des feuillesdans chaque pochette plastique.

− Chez les moyens, en « Mat 2 », le cahierde vie de la classe est constitué au fil del’année scolaire d’un classeur rangépendant la semaine dans la bibliothèquede la classe.

Le "cahier de vie" évolue mais demeure unlien, un point commun d’expression orale,d’apprentissage de la lecture et de l’écriturependant les trois années du cycle.

Qu'y a-t-il à l’intérieur ?Il est écrit ou illustré par la maîtresse ou parles parents toujours en compagnie de l’enfant :− La maîtresse décrit ce qui se vit en classe :

anniversaires, sorties, activités spécifiques,fêtes saisonnières, évènements collectifs,dictées à l'adulte sur un sujet particulier …On y trouve aussi, en « Minimat », leschansons, les rondes et les comptines queles enfants apprennent en classe…

− Les parents relatent avec l’aide de leurenfant des évènements marquant dans savie familiale (naissance, fêtes de famille,fêtes religieuses, visites, vacances, week-end, etc.) décrivent sa famille (parents,grands-parents, fratries, etc.) et sescentres d’intérêt (sa maison, ses jouets,une promenade en poney, etc.).

Quand commence-t-on ?Les enseignantes présentent le cahier de vielors des réunions de début d’année qui ont lieula première semaine qui suit la rentrée desclasses.Sur la première page, figure un documentreprenant cette présentation et donnant desidées pour l’utiliser. Il est proposé d’insérer différents supportsvisuels tels que des textes courts écrits à lamain et à l’ordinateur, des photos, un dépliantde visite, un menu de restaurant, des cartes


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postales, des fleurs ou des feuilles ramassées,des dessins des aînés, des photocopies, uncollage, une peinture, une publicité… Il estconseillé de ne relater qu’un seul événementpar page! Mais les familles ne sont paslimitées dans le nombre de page. Elles sontencouragées à être imaginative et à faire dece moment, un temps de plaisir avec leurenfant.En « Minimat », le cahier de vie repart chaqueweek-end dans la famille. En « Mat1 », il estrégulièrement renvoyé aux familles 2 ou 3 foispar période scolaire et lors des vacancesscolaires.En « Mat2 », chaque week-end, un enfantapporte chez lui le « classeur de vie » pourraconter quelque chose de la maison.

Un souvenir très richeCe cahier de vie demeure un souvenir trèsriche d’une année scolaire à la fois pourl’enfant mais aussi pour sa famille quis’implique dès les petites classes dans lascolarité de son enfant : il est, dans le respectdes rôles de chacun, une des premièresactivés partenaires entre l’école et la famille.

Les quatre auteurs forment ensemble le conseil de cycle 1de l’école privée Sainte Geneviève à La Garenne-Colombes

(Hauts de Seine).Isabelle Flachs « Minimat », Lucie Estelet « Mat 1 », Anne Chirié

« Mat 2 »,Martine Bérenguer, chef d'établissement.

ECD n° 237, juin-juillet 2001.


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6 - Une école signe de vieRefuse de désespérer de quiconque et exprime que tout homme est une histoire sacrée.

Résolution : « Inviter au travers d’une journée d’écriture chaquemembre des communautés éducatives à se situer en regard de sapropre histoire, de celle de l’humanité et, pour ceux qui le souhaitent,de la relation d’amour entre Dieu et les hommes. »

Si dans les classes, les enfants ont souvent des cahiers de poésies, de français, demathématiques… , il est plus rare de voir un cahier d’éveil religieux.Dans ce champ là, il est aussi important de garder des traces pour donner une visibilité àl’activité. Cela facilite une relecture, une communication avec la famille.Cette résolution est écrite davantage pour les adultes. Une mise en œuvre adaptée aux enfantsest cependant intéressante.

Quelques points de repères6.1- Conserver des traces des activités d’éveil à la foi ou de catéchèse. Pourquoi?Comment ?

6.1 - Conserver des traces des activités d’éveil à la foi ou decatéchèse. Pourquoi? Comment ?

Objectifs :Appropriation, positionnement personnel.Relecture par l’enfant : “Faire mémoire”Lien école ? famille.Les enjeux sont forts : la foi n’est pas vivante sans relecture, ni mémoire.Conditions :- Documents ouverts : Choix possibles.Eviter les dessins à colorier enfermant, infantilisant. Utiliser des supports variés pour ne pas

s’enfermer dans un modèle unique.- Documents ancrés dans la vie.Illustrations par des photos, des dessins, des publicités, des mots, des couleurs...- Documents qui donnent des occasions de dialogue sur les questions religieuses.Documents « déclencheurs » pour des familles au seuil, respectueux pour les familles d’autres

religions, nourris pour les familles pratiquantes.Supports :Veiller au soin, à l’esthétique au symbolisme pour éveiller au sens du Beau, inciter à l’intériorité.- Un cahier par enfant.Il peut être spécifique ou inclus dans le cahier de vie en maternelle ou dans le cahier d’éveil enprimaire.- L’utilisation d’un classeur avec pochettes plastiques, permet :Une souplesse de supports (possibilités de jeux...),Un enrichissement régulier du cahier,Une manipulation facile sans abîmer,Une valorisation du travail.- Un seul classeur par cycle permet :Une relecture d’une année à l’autre.


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De se réapproprier une séance en fonction de son vécu.Une continuité, une évolution dynamique.De saisir le côté cyclique de l’année liturgique.De multiplier les découvertes et d’en prendre conscience.Un recueil de la Parole de Dieu, de prières, de cantiques.Des points de repères: frise historique à enrichir, carte du Pays de Jésus, calendrier liturgique...- On peut aussi avoir un cahier ou un album de classe à faire circuler dans les familles :Photos des célébrations, du coin prière qui évolue avec les temps liturgiques, panneaux,réalisations collectives...Contenu :Pour ou contre le coloriage ?Si les enseignants choisissent souvent le coloriage, c’est que les enfants aiment cela, c’est unmoyen facile d’illustrer, d’égayer le cahier, de garder une trace. C’est un temps où les enfants sontoccupés et pendant lequel l’adulte est disponible pour prolonger le dialogue.Et pourtant le coloriage enferme dans une expression figée, modélisante. Souvent lareprésentation est infantilisante, parfois ringarde et donne une certaine image de la religion.

Sylvie Crépy – Unapec – sitEColes – mai 2001

Pour toute trace,se poser les questions suivantes♦ Quel visage donne-t-elle de

Dieu?♦ Quel visage donne-t-elle de

l’homme ?♦ Quel visage donne-t-elle de la

société ?♦ La transversalité de la vie de

Foi est-elle apparente ? Ousépare-t-on vie de Foi et vie ?

♦ Quel visage donne-t-elle del’Eglise ?

♦ La liberté de l’enfant est-ellerespectée ?

♦ L’affirmation personnelle de laFoi est-elle possible ?

♦ Quelle qualité esthétique ?♦ Quel symbolisme ?♦ Quel appel à l’intériorité ?

Quelles attitudes peuvent-elleséveiller ?

♦ Quel appel à la conversion ?♦ Quel appel à la Vie ?♦ Permettent-elles une ouverture

(invitation à s’interroger...) ouenferment-elles (une seulevision) ?

♦ Le choix des traces est-il encohérence avec les objectifs ?

Quelques traces possibles, à adapter suivant l’âge♦ Un mot, une phrase, un texte.

A choisir parmi plusieurs propositions ou à inventer.Sur étiquettes pour les plus jeunes, écrits au tableau,écrits dans la Bible... A calligraphier, à décorer(réinvestir les techniques de graphisme apprises), àmettre sur un fond...

♦ Des photos à légender.Dans les magazines, en lien avec l’actualité.(voyages du Pape, gestes de solidarité...).Des photos familiales (baptême, églises...), de classe(célébration, panneaux réalisés...)

♦ Des reproductions ou des cartes postales demonuments religieux, d’œuvres d’art (statues,tableaux, vitraux...). Voir “Pierres Vivantes”.On peut mettre à disposition les revues anciennes:Arc en ciel, Grains de Soleil... pour décorer le cahier.

♦ Un schéma, une carte de géographie, une frisehistorique, un calendrier...

♦ Une date: baptême, temps fort, célébration...♦ Une feuille de chant, la feuille de la célébration.♦ Une prière apprise ou inventée, une intention...♦ Un dessin.♦ Un personnage à mettre dans un décor, une

situation.♦ Une “BD”.♦ Une phrase personnelle, une question....♦ La “fiche d’identité” d’un personnage de la Bible, de

l’Eglise.♦ Des jeux. Cf. : Caté à dix doigts. Anne Gravier Ed.

Cerf jeunesse.


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De nombreux autres documents sont sur « sitEColes »,Textes de réflexion, outils pédagogiques, liens avec des sites.

La rubrique « Assises » est régulièrement enrichie.

« SitEColes »un site pour les professionnels de l’enseignement catholique en 1er degré.

www.sitecoles.com ou www.formiris.org ou www.scolanet.org

« sitEColes » a ouvert le 15 mai 2001- Il s’enrichit et s’améliore. Le nombre de documents augmentant , il devientnécessaire d’opérer un classement plus fin et de fournir un moteur de recherche. C’est prévu pour la rentrée 2002-2003. D’ici là, si vous cherchez un document , écrivez à: [email protected] aussi à partager vos documents en les adressant par mail à Sylvie Crépy. Merci.

Dossier « animation Assises » pour le 1 degré Tiré de ......entre les résolutions des Assises...

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