dnlbnuirorlrrcment - SPREP

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,1:*. frJ) : dnlbnuirorlrrcment I-alettre Revue ttifttestrElle du Programnte regtonal oc6anien d e I' en vi ron4eme nt (PH OE) Convention srlr les changements climatiques : un nouveau cycle de n6gociations T es reprtisentants des iles du U Pacifique ont demandd de plus grandes r6ductions des gaz A effet de serre dans I'atmosphdre au cours d'un nouveau cycle de n6gociations entam6 i Gendve en aorit dernier. Tous les pays Parties d la Convention- cadre des Nations Uniee sur les changements climatiques (CCCC) se sont d6ji engag6s d ramener, d'ici l'an 2000, le niveau des 6missions de gaz qui r6chauffent l'atmosphdre de Ia Terre i celui de 1990. Le nouveau cycle vise, lui, le 21d" sidcle. La recherche scientifique d6montre en effet que la r6duction des 6missions de gaz i effet de serre doit 6tre beaucoup plus importante pour que le climat du 216hs sidcle permette a tous les 6cosystdmes de s'adapter au r6chauffement mondial. Pour les iles du Pacifique; I'objectif fondamental est d'arriver i un accord sur un Protocole i la convention qui d6finirait des objectifs et un 6ch6ancier de r6duction des 6missions ainsi que de veiller i son application. Changements climatiques, change- ment des r6gimes de pluies et 6l6vation du niveau de la mer sont les cons6quences les plus menagantes du r6chauffement mondial pour le devenir de I'environnement r6gional. Bien qu'6mettant, pour la plupart, peu de gaz nocifs, les petits, Etats insulaires risquent d'6tre les premiers i souffrir de6 impacts les plus graves de ces 6v6nements potentiellement drama: tiques. R6unis au sein de I'Alliance des petits Loissons vivPe nos lorlues ! 1995'An&&hhlrpi: RRRR Etats insulaires avec leurs colldgues des Caraibes et d'autre petites iles, les pays insulaires du Pacifique ont r6ussi i persuader les pays d6velopp6s de r6duire encore plus leurs 6missions de gaz i effet de serre. Ile ont 6galement insist6 sur Ia n6ceseit6 pour les pays en d6veloppement de disposer, facilement et A bon march6, de nouvelles technologies telles que l'6nergie solaire, des v6hicules 6conomiques, et des pratiques agricoles modernee. Lors de leurs n6gociations, les insulaires du Pacifique doivent veiller A tenir compte des r6cents acquis de la recherche scientifique sur les changements climatiques et leurs impacts. Le PROE joue un r6le de soutien important pour ces n6gociations, car c'est lui qui se charge de r6uriir, d'interpr6ter, et de diffuser ces informations scientifiques dans la r6gion. La premidre session, qui a dur6 cinq jours, a d6but6 le 2l aorlt. Neville Koop, le Char96 de projet (m6t6orologie/ climatologie) du PROE, y assistait pour dispenser des conseils d'ordre technique et scientifique aux d6l6gu6s des iles du Pacifique. Cette r6union et celles qui la suivront sont d'une importa'nce vitale pour tous les peuples, et notamment pour les insulaires du Pacifique qui devront en suivre de prds les r6sultats. Des r6unions de suivi sont pr6vues pour les deux ann6es i venir ; elles doivent aboutir d un projet de protocole qui devrait 6tre approuv6 en 1997 par toutes les Parties A la Convention-cadre sur les changements climatiques. l{um6ro 4ll42 - AwiF-septembre 1995 DerniEre minute ! Le PROE est autonome D6sormais compldtement ind6- pendant de la CPS, le PROE est la dernidre n6e des organisations r6gionales ind6pendantes du Pacifique. Niue a ratifrd la Convention portant crr6ation du PROE le 3l juillet dernier; cette dixidme signature a d6clench6 I'entr6e en vigueur de la Convention d compter du 31 ao0t, soit plus de deux ana apris sa n6gociation et eignature d Apia, aux Samoa occidentales. Le Dr Vili A. Fuavao, directeur du PROE, qui est originaire des Tonga, a d6clar6: "Il s'agit li d'un 6v6nement historique pour toute la r6gron et pour le PROE, qui jouit maintenant officiellement du statut juridique d'organisation intergouvernementale autonome. C'est encore I'aboutis- sement d'un processus lanc6 par les pays membres en 1990." Le Dr Fuavao a rajout6 que "cet 6v6nement intervient A point nomm6, au moment oi le Secr6tariat du PROE se pr6pare i accueillir ses vingt-six gouvernements et administrations membres pour leur huitidme conf6rence annuelle". "La conf6rence devra maintenant adopter un nouveau rdglement int6rieur puisque le rdglement h6rit6 de la CPS est d6sormais caduc" a-t-il ajout6. La lluitidme Conf6rence du PROE se tiendra d Apia, du 11 au l3 octobre. Des repr6sentants de haut rang des pays et administrations membres, ainsi qu'un grand nombre d'observateurs d6l6gu6s par d'autres gouvernemente, institutions et organisations s'int6ressant d I'environnement des ilee du Pacifique y assisteront. *** ***

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,1:*.frJ): dnlbnuirorlrrcment

I-alettre

Revue ttifttestrElledu Programnte regtonal oc6anien

d e I' en vi ron4eme nt (PH OE)

Convention srlr leschangements climatiques :

un nouveau cycle den6gociations

T es reprtisentants des iles duU Pacifique ont demandd de plusgrandes r6ductions des gaz A effet

de serre dans I'atmosphdre au coursd'un nouveau cycle de n6gociationsentam6 i Gendve en aorit dernier.

Tous les pays Parties d la Convention-cadre des Nations Uniee sur leschangements climatiques (CCCC) sesont d6ji engag6s d ramener, d'ici l'an2000, le niveau des 6missions de gazqui r6chauffent l'atmosphdre de Ia Terrei celui de 1990.

Le nouveau cycle vise, lui, le 21d"sidcle. La recherche scientifiqued6montre en effet que la r6duction des6missions de gaz i effet de serre doit6tre beaucoup plus importante pour quele climat du 216hs sidcle permette a tousles 6cosystdmes de s'adapter aur6chauffement mondial.

Pour les iles du Pacifique; I'objectiffondamental est d'arriver i un accordsur un Protocole i la convention quid6finirait des objectifs et un 6ch6ancierde r6duction des 6missions ainsi que deveiller i son application.

Changements climatiques, change-ment des r6gimes de pluies et 6l6vationdu niveau de la mer sont lescons6quences les plus menagantes dur6chauffement mondial pour le devenirde I'environnement r6gional. Bienqu'6mettant, pour la plupart, peu degaz nocifs, les petits, Etats insulairesrisquent d'6tre les premiers i souffrirde6 impacts les plus graves de ces6v6nements potentiellement drama:tiques.

R6unis au sein de I'Alliance des petits

Loissons vivPe nos lorlues !

1995'An&&hhlrpi:RRRR

Etats insulaires avec leurs colldguesdes Caraibes et d'autre petites iles, lespays insulaires du Pacifique ont r6ussii persuader les pays d6velopp6s der6duire encore plus leurs 6missions degaz i effet de serre. Ile ont 6galementinsist6 sur Ia n6ceseit6 pour les pays end6veloppement de disposer, facilementet A bon march6, de nouvellestechnologies telles que l'6nergie solaire,des v6hicules 6conomiques, et despratiques agricoles modernee.

Lors de leurs n6gociations, lesinsulaires du Pacifique doivent veillerA tenir compte des r6cents acquis de larecherche scientifique sur leschangements climatiques et leursimpacts. Le PROE joue un r6le desoutien important pour cesn6gociations, car c'est lui qui se chargede r6uriir, d'interpr6ter, et de diffuserces informations scientifiques dans lar6gion.

La premidre session, qui a dur6 cinqjours, a d6but6 le 2l aorlt. Neville Koop,le Char96 de projet (m6t6orologie/climatologie) du PROE, y assistait pourdispenser des conseils d'ordre techniqueet scientifique aux d6l6gu6s des iles duPacifique.

Cette r6union et celles qui la suivrontsont d'une importa'nce vitale pour tousles peuples, et notamment pour lesinsulaires du Pacifique qui devront ensuivre de prds les r6sultats.

Des r6unions de suivi sont pr6vuespour les deux ann6es i venir ; ellesdoivent aboutir d un projet de protocolequi devrait 6tre approuv6 en 1997 partoutes les Parties A la Convention-cadre

sur les changements climatiques.

l{um6ro 4ll42 - AwiF-septembre 1995

DerniEre minute !

Le PROE estautonome

D6sormais compldtement ind6-pendant de la CPS, le PROE est ladernidre n6e des organisationsr6gionales ind6pendantes duPacifique.

Niue a ratifrd la Convention portantcrr6ation du PROE le 3l juilletdernier; cette dixidme signature ad6clench6 I'entr6e en vigueur de laConvention d compter du 31 ao0t,soit plus de deux ana apris san6gociation et eignature d Apia, auxSamoa occidentales.

Le Dr Vili A. Fuavao, directeur duPROE, qui est originaire des Tonga,a d6clar6: "Il s'agit li d'un 6v6nementhistorique pour toute la r6gron et pourle PROE, qui jouit maintenantofficiellement du statut juridiqued'organisation intergouvernementaleautonome. C'est encore I'aboutis-sement d'un processus lanc6 par lespays membres en 1990."

Le Dr Fuavao a rajout6 que "cet6v6nement intervient A point nomm6,au moment oi le Secr6tariat du PROEse pr6pare i accueillir ses vingt-sixgouvernements et administrationsmembres pour leur huitidmeconf6rence annuelle". "La conf6rencedevra maintenant adopter unnouveau rdglement int6rieur puisquele rdglement h6rit6 de la CPS estd6sormais caduc" a-t-il ajout6.

La lluitidme Conf6rence duPROE se tiendra d Apia, du 11 au l3octobre. Des repr6sentants de hautrang des pays et administrationsmembres, ainsi qu'un grand nombred'observateurs d6l6gu6s par d'autresgouvernemente, institutions etorganisations s'int6ressant dI'environnement des ilee du Pacifiquey assisteront.

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Activit4s rdgionales

Premidre r6union duComit6 consultatifsur la Barbade

f _ a r6gion du Pacifique examinera,u pour Ia premidre fois, les progrdeeffectu6s en matidre de d6velop-

pement durable depuis la Conf6rencede la Barbade, lorsque son Comit6consultatifse r6unira en octobre i Apia.

I.e Comit6 consultatif a 6t6 constitu6par le Forum du Pacifique Sud deI'annr4e derniire A Brisbane, enAustralie. Ce comit6 est I'une desinitiatives prises par la r6gion Pacifiquesuite au Programme d'action de laBarbade pour Ie d6veloppement durabledes petits Etats insulaires en voie ded6veloppement.

Le Comit6, qui englobe des gouver-nemente membres du PROE, des ONG,des organisations r6gionales, desbanquee du d6veloppement et lesystdme des Nations Unies, examinerales r6centes initiatives entreprises dansle cadre du Programme d'action.

Suite i cet examen, le comit6pr6sentera d la conf6rence du PROEun rapport sur les domaines duprogramme qui n6cessitent uneattention particulidre. Ce rapport seraensuite envoy6 A la Commission des

Nations Unies pour le d6veloppementdurable (CDD) eonstitu6e en 1992 poursuivre la mise en (Euvre de lAction 21- le sch6ma directeur mondial duddveloppement durable mis au pointlors du Sommet de la Terre de Rio.

Cette r6union du Comit6 consultatiftombe i point nomm6 pour le Pacifiquepuisque la CDD doit passer en revueles composantes Oc6ans et Petites ilesde I'Action 21 lors de sa prochainer6union, d6but 1996. C'est doncI'occasion de faire paeser un messagefort aux Nations Unies sur les progrdsenregietr6s en matidre ded6veloppement durable dans notrer6gion, d'autant plus que le Pacifiquesert de modile A d'autres r€gionsinsulaires dans le contexte de ce suivide la confr6rence de la Barbade.

L,e Comit6 consultatif b6n6frcie dueoutien du PROE et du centred'op6rations du Pacifique de la CESAP.I-€ PROE et la CESAP sont en outre entrain de r6unir des informationscompl6meniaires sur les activit6s demise en euvre du Programme d'actionpar les pays membres. Le stade initial

Le d6veloppement non durable, telle d6boisement de terres agricolesmarginales, sera a I'ordre du jour.Photo: PROE

de ce travail est difficile, mais une foisla base de donn6es constitu6e, elle serafacileAmettreAjour.

Pr6vue pour le l0 octobre, cetterdunion du Comiti, pr6cddera laHuitiirne Confdrence du PfiO,E qui setiendra d Apia du 11 au 13 octobre.Pour de plus amples informations,pridre de prendre contact avec GeraldMiles, le Charg6 du d6veloppementdurable du PROE.

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Palau : un grand L i"""'ri,_1t""1'."d,H'*?Tr#

prix de l'6colog ie,u."#i;iJj::J :'X;il"1,i'*T3",::Palau

L'une des voies navigables de Palau, site desefiorts incessants de Noah ldechong.Pholo:PROE

cet 6cologiste bien connu poursauvegarder les r6cifs coralliensmenac6s i Palau.

Ancien directeur de la Division desressources marines dePalau, M. Idechong aremport6 un prix de75000 $US dans lacat6gorie nationsinsulaires, I'un des sixprix dricerntis chaqueann6e par la GoldmanEnuironmentalFoundation,

La biodiversitri marinede Palau est probable-ment la plus compldtedans le Pacifique, et lepays a r6cemment 6t6

inclus parmi les "Sept merveilles dumonde sous-marin". M.Idechong 6taitresponsable de I'application de lar6glementation maritime de protectiondes fabuleux systdmes coralliens dePaIau.

En convainquant les chefs coutumiersde Palau de r6tablir une mesuretraditionnelle de conservation, ou bul,qui limite la p6che dans les chenaux deponte des r6cifs avoisinant leursvillages entre avril et juillet chaqueannrie, et en protdge donc les p6cheries,Noah Idechong a cr66, pour toute lar6gion, une approche de la conservationmarine qui lie la tradition au savoirscientifique rrroderne et sert de modilepour I'int6gration des principestraditionnels de la conservation dansd'autres dans la region.

M. Idechong a dirig6 I'implantationde bou6es d'amarrage sur les sites deplong6e les plus populaires et les plus

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Message du Directeur

J . e Secrdtariatpr6pare actuellementu la Confdrence qnnuelle du PROE.Le moment est opportun pour se

pencher sur les questions affectant lamise en euwe du prograrnme de travaildu PROE et Ie fonctionnement efficacede I'organisation.

L'ordre du jour de la HuitiimeConfdrence du PROE qui se tiendra A

Apia en octobre est charg6 et ambitieux.Nous avons tent6 d'accorder une plusgrande place aux activit6s duprogramme de travail, 6tant donn6 laplace pr6pond6rante accord6e auxquest,ions d'ordre institutionnel etpolitiques lors des conf6rencespr6c6dentes.

La conf6rence examinera diversprojets du PROE, qui concernent entreautres: Ia conservation de labiodiversit6, Ia d6mographie, leschangements climatiques, l'6dueationet I'information, ainsi que lerenforcement des institutions.,LeProgramme de riduction des ddchets etde lutte contre la pollution n'a pasenregistr6 autant de progris que pr6vupar la r6union de 1994, aux Tonga, lorsde laquelle les pays membres ont r6dig6et approuv6 celui-ci. La nominationimminente d'un Charg6 de la gestiondes d6chets aidera A pallier d ceprobldme.

Nous examinerons 6galement denouvelles initiatives, telles que le projetd,e Convention rdgionale sur les d,6chetsdangereux et le projet d'Initiatiueinternationale sur les rdcifs coralliens.Le PROE sera appeh4 d coordonner cesdeux projets et y participera.

Nous nous sentons trds encourag6spar le degr6 de participation de la r6gion

d la campagn e " 1 995: Annie I 995 de latortue marine". A ce jour, voe r6actionsont 6tA formidables, et nouscommengons A voir que certains paysont adopt6 des mesures positives enfaveur de la protection de ce tr6sor16gional.

L'ordre du jour de la HuitidmeConf6rence du PROE qui se tiendra a

Apia en octobre est charge et ambitieux.

J'espdre que cette campagne vousaura convaincus que Ie sort desanimaux marins tels que les tortues etles baleines est entre vos mains.L'ann6e 1995 tire rapidement d sa fin,et il reste A esp6rer que les messages dela campagne continueront i 6treentendus bien au-delA de cette ann6e.

L'instrument de ratification par Niuede la Conuention portant criation duPROE a 6t6 regu, le 31 juillet, par legouvernement des Samoa occidentales,d6positaire de la convention. Cetteconvention porte cr6ation du PROE enqualit6 d'organisation 16gionaleind6pendante et formalise ainsi las6paration i I'amiable du PROE et dela CPS. La convention entre en vigueurIe 31 aofrt.

Cet 6v6nement signale le d6but d'unnouveair chapitre dans I'histoire duPROE. Alors donc que Dous tournonsla page, la question du statut demembre continue de figurer A I'ordredu jour et doit 6tre abord6e dds le d6butde la conf6rence du PROE.

Lee Confirences des Parties aux

Le

directeur

du PROE

Dr ViliA,

Fuavao

Conuentions dApia et de Noumia eer6uniront avant laconfdrence du PROE.Les Parties d6battront de I'am6liorationdes m6thodes de mise en @uvre de cegconventions, notamment dans lecontexte des engagemente pris au titred'autres rdcentes conventions etconfdrences internationales.

La premidre r6union de suivi de laConf6rence de Ia Barbade pour lesresponsables de haut rang se tiendra6galembnt avant la conf6rence duPROE. Jusqu'A pr6sent, le r6le duSecr6tariat 6te de fournir desinformations et de prodiguer desconseils aux pays membres sur lesquestions d I'ordre du jour des r6unionsdu conseil du FEM. Les responsablespasseront en revue ces activit6s etd'autres ayant eu lieu depuis la Barbadeet fourniront au PROE des directivespour I'avenir dans ce domaine.

Je me rdjouis de vous voir d Apia.Soifua,

Vili Fuaua.o, Directeur

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Palau : un grand prixde I'Acologie

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fragiles de Palau, afin de prot6ger lescoraux des ddgAts continuellementcaus6s par les plongeurs en jetantI'ancre. Le secteur du tourisme de Palaucompte sur ses r6cifs irnmacul6s pourattirer de plus en plus de touristesasiatiques friands de plong6e au tubaet au scaphandre.

M. Idechong a 6galement aid6 i fairevoter une loi sur.les ressourcesmaritimes. C'6tait la premidre fois dansI'histoire de Palau qu'un gouvernementimposait des restrictions sur les

pdcheurs et il a donc fallu surmonterune grande m6fiance de la part de cesecteur important de la population.

Eh 1994, Noah Idechong a d6mis-sionn6 de son poste au sein dugouvernement pour devenir le directeurfondateur de la plus grande ONG6cologiste de Palau, la PalauConservation Society.

Etant donn6 son nouveau statutpolitique de libre association avec lesEtats-Unis, la plus jeune nation aumonde n'est plus contrainte par Ial6gislation am6ricaine surI'environnement. L'accession dI'ind6pendance a 6galement attir6 desinvestisseurs 6trangers int6ress6s par

le d6veloppement de Palau. Cettesituation est susceptible d'avoir deseffets n6fastes sur les 6cosystdmesmarins, notamment parce que Palaune dispose pas encore d'une l6gislationcompldte sur les ressources naturelles.

"Le plus grand d6fi auquel noussommes maintenant confront6s est lasauvegarde de notre patrimoine naturelpour nous-mdmes et pour nos enfants"a declar6 Noah.

N.d.l.r: Nous f6licitons Noah pour sonprix bien m6rit6. Nous remercions6galement la Fondation Goldman pources informations.

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Innover pour sauvegarderla biodiversit6 du Pacifique

T T "" r6cente r6union consacrr3e i lav cr6ation de zones de conservation

efficaces dans les iles du Pacifiquea demand6 I'exploration de m6thodespermettant A la population insulaired'utiliser les espdces v6g6tales etanimales uniques d la r6gion sansprovoquer leur disparition.

M. Bing Lucas, 6cologiste bien connudans la r6gion, a pr6sent6 d Ia troisidmer€union du groupe consultatif techniqueet de gestion du Programme decgnservation de la biodiversit6 dans lePacifique Sud (PCBPS) un certainnombre de possibilit6s de financementdont certaines sont d6jA employ6es:fonds d'affectation sp6ciale, taxesd'utilisation, taxes sp6cifrques, revenusde substitution, op6rations de m6c6natet aide internationale.

Selon les participants, les populationslocales dewaient pouvoir utiliser lesressoulces naturelles des zones deconservation pour satisfaire leursbesoine de d6veloppement, par exempledans le cadre d'activit6s lucratives neportant pas atteinte i la p6rennit6 deces ressources.

La r6union a 6galement convenu quecertaines plantes et certains animaux,tels les tortues marines, sontsurexploit6s. II est n6cessaire de leurconsacrer davantage de moyens et der6duire consid6rablement le niveau deprise des tortues pour assurer leursurvie dans le Pacifique.

Activit4srdgionales

OuvertureEn ouvrantcette r6union de cinqjours

A Port-Vila, M. Tiro Vanua, TroisidmeSecr6taire auprds du ministre de laSant6 et de I'Environnement, a soulign6l'importance pour I'environnement descons6quences des actions nationales etr6gionales entreprises pour rrisoudrecertains conflits dans la r6gion duPacilique.

"L'environnement fait maintenantpartie des prioritAs regionales etinternationales."

Tiro Vanua, Troisidme Secrdtaire, ministireda la Santd et de I'Environnement de

Vanuatu.

Selon M. Vanua "il s'6coule rarementun jour sans que les actualitdsconfirment I'importance de l'environ-nement pour le d6veloppement6conomique, social et politique de nospays ; I'environnement fait maintenantpartie des priorit6s r6gionales etinternationales".

Dans son allocution de r6ponse, le DrVili Fuavao, directeur du PROE, ad6clar6 que "le v6ritable d6fi consistemaintenant pour nous A concr6tiserI'initiative du PCBPS en zones de

conservation viables et durables." LeDr Fuavao a soulign6 qu'il s'agit d'une"tAche sur laquelle repose notre espoir

pr6sid6e par le Dr Arthur Dahl,coordonnateur du programme mondialde surveillance de la Terre mis en ceuvrepar le PNUE.

Le PrograrnmeDes conseillers techniques, des

sp6cialistes de I'aide et des membresdu personnel du PCBPS ont passri enrevue les progrds accomplis par leprogramme dans la planification, lacr6ation et la gestion de zones deconservation dans dix pays insulairesdu Pacifique. Les participants se sont6galement pench6s sur :

-r la coop6ration entre lescommunaut6s locales, les ONGet les organismes publics lors dela cr6ation et du d6veloppementdes zones de conservation ;

-| la poursuite du soutien apport6au d6veloppement des zones de

conservation en g6n6ral dans lesiles du Pacifique;

-r les possibilit6s ded6veloppement du PCBPS.

Visite sur le terrainDurant les deux derniers jours de la

r6union, tenue du 29 mai au 2 juin, lesparticipants se sont rendus dans le nord,sur I'ile de Santo, pour visiter Ia zone deconservation de Big Bay, la plusd6velopp6e du PCBPS. R6cemmentbaptis6e Zone de conservation de Vatthepar la population locale, cette aire, quienglobe une des rares zones de foretvierge pluviale de basse altitude deVanuatu, est essentielle i la survie denombreuses espdces v6g6tales etanimales menac6es de disparition dansle pays.

de protriger lesressources biolo-giques uniques denotre rr5gion, pourle b6n6fice et leplaisir des g6n6ra-tions actuelles etfutures."

La rtiunion 6tait ***

Dr Arthur Dahl du PNUE (a gauche), M. losefatu Reti,directeur du PCBPS (PROE), et le Dr Vili Fuavao, directeur duPROE, lors de la r6union du groupe consultatif technique etde gestion de'1995 ir Port-Vila, Vanuatu.

PhOIO: PROE

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'Activitds rdgionales

Vanuatu:

La zorre de conservationde Vatthe

n i vous visitez les environs duu village de Matantas, vous serez

d'embl6e frappri par la taillegigantesque des arbres de la fordtpluviale et par la hauteur de la canop6e.En vous promenant dans les sous-boisverdoyants, vous serez acconrpagn6 parles cris d'une foule de roussettes etd'oiseaux 6voluant en haut de lacanop6e qui sont uniques aux bassesterres d'Espiritu Santo, la plus grandeile de Vanuatu.

C'est sans aucun doute la vie animalec't v6g6tale qui rend la Zone deconservation de Vatthe si importanteaux yeux des villageois de Matantas etde Sara. Et c'est au PCBPS que revientle nrdrite d'avoir uni ces deux villagesdans la protection d'une des plus vasteszones de forrlt vierge pluviale de bassealtitude A Vanuatu.

Lors d'une r6cente cer6montecoutumidre d Matantas, les chefsdes deux villages ont accept6d'oublier leurs diff6rends surl'utilisation des sols et de sauvercette for6t unique destrongonneuses. Un palmiernamele a 6t6 plant6 en signed'engagement des deux chefs etdes deux villages.

Dans le cadre du PCBPS ei d'autresprojets, un certain nombre d'actionstouchant, entre autres, d l'6cotourisme,I'agroforesterie, la commercialisation,la sant6 et I'alphab6tisation des femmesont 6t6 lanc6es dans la r6gion. Onespdre, grAce A ces perspectivescommerciales et 6ducatives, que lesvillages parvien-dront i financer leurspropres activit6s de d6veloppement en

Un ieune villageois de Matantas ramassedes oufs de m6gapode dans la for6t.

Photo: PROE

utilisant leurs ressources naturelles de

fagon durable plut6t qu"en comptantsur "l'argent facile" propos6 par lessoci6t6s d'exploitation forestidre.

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Le Programme de conservation de la biodiversit6 dans le Pacifique Sud

Prot6ger les plantes et les animauxunique.s des iles du Pacifique estprobablernent une des cl6s dud6veloppernent et de la survie dessoci6t6s insulaires. Les peuples duPacifique d6pendent largement desressources naturelles vivantes de leursiles, r6cifs et oc6an pour ler.r noumitureet habitat ainsi que pour leur bien-6tre6conomique, social et culturel.

Il a 6td reconnu i1u coul's de cesdcmidres ann6cs que la rirgion possddede nonrbreuses espdct's endc6rrtiques.Elle abrite dgalelnetrt les systdmesr6cilaux les plus 6tendus du rnonde etde vastes 6cosystArrrcs nrarins d'unegrande cornplexitci.

Cette incroyable diversit6 alrirnale etv6g6tale, ou biodiversiti', est 6galement

parmi les plus menacrSes du monde. Ilest estim6 que les trois quarts desoiseaux et mammifdres ayant disparudans un pass15 r6cent vivaient dans Iesiles.

Une 6tude r6alis6e par le PCBPS amontrri que la disparition d'oiseauxinsulaires constitue "un exemplefrappant de la rar6faction due d I'impactdes activitds humaines sur lesenvironnenrents insulaires duPacifique".

Les tentatives entreprises dans lepassr! pour prot6ger d'importantssecteurs de la biodiversitri dans lar6gion se sont, dans la plupart des cas,soldries par des 6checs parce que lesterres concern6es ont 6t6 isol6es descommunautds locales qui end6pendaient pour leur subsistance. Laplupart des gouvernements insulairesne disposent que de pouvoirs limit6s auniveau de I'affectation des sols, ce quirestreint consid6rablement Ieurcapacit6 de cr6ation et de gestion deszones prot6g6es.

Le PCBPS, qui prend en comPte ces

probldmes et la situation unique desiles du Paci{ique, vise d prot6ger labiodiversit6 avec Ia participation activedes communaut6s locales, des ONG etdes organismes publics. Ces diff6rentsgroupes travaillent ensemble i lacrriation et i la gestion d'un certainnombre de zones de conservation ettendent d promouvoir l'utilisationdurable des ressources naturelleslocales par les villageois.

Le PCBPS est un projet quinquennalde 10 millions de dollars am6ricainsdestin6 i cr6er des zones deconservation viables g6r6es par lapopulation locale dans quatorze paysmembres du PROE. Ce projet est 9616par le PROE i partir de son sidge avecle concours financier du PNUD (par lebiais du FEM) et Par I'agenceaustralienne AusAID. Le Projets'achdvera en 1998.

Pour de plus amples inlormations,s'adresser a M. losefatu Reti, directeurdu PCBPS (PROE).

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L€s nouwllessur I'envirornemenl Dorr lesiles du Ptrifioue

Reprise des essaisnucl6aires par la France

Le pr6sident frangais, M. JacquesChirac, a annonc6, le f3/6/95, la reprisedes essais d'armes nucl6aires sur I'atollde Mururoa. Cette nouvelle a 6t6 accueilliepar les protestations de la plupart desdirigeants insulaires du Pacifique quicraignent les cons6quences 6cologiquesd'un accident nucl6aire.Communiqu6 de presse de Greenpeace,13/6/95 et Reuters, 13/6/95.

Pas de p6che i la baleineaux Tonga

Le Gouvernement tonguien a rejet6 Ieprojet de pdche commerciale i. la baleinedane les eaux nationales soumis par Iasoci6t6 japonaise MACA Pacific.

Le gouvernement a ainsi d6cid6 deproroger le moratoire tonguien de 1980sur la p€che i Ia baleine et de prot6ger lesactivit6s florissantes d'observation desbaleines.

Les Ton guiens capturaient auparavant10 baleines A bosse par an jusqu'i cequ'un d6cret royal mette fin d cette pdchetraditionnelle en 1980. Le projet japonaisqui prdvoyait Ia capture de 50 baleines ri

bosse, 200 cachalots et 100 petits rorqualspar an a 6t6 jug6 "incompatible avec untaux de prise 6quilibr6e" dans un rapportpr6par6 par le PROE i I'intention duGouvernement tonguien.Samoa Obseruer, 24/5/95, t8.

Hawaii fait campagnepour les tortues

L'Etat d'Hawaii vient de rejoindre sesvoisins du Pacifique en driclarant1995:"Ann6e de la tortue marine".

La Chambre des d6put6s d'Hawaii areconnu I'importance de la campagnepourla sensibilisation des populations duPacifique au sort des tortues marines envoie de disparition. La Chambre a accept6de coop6rer avec les pays et territoiresmembres du PROE afin d'atteindre lesobjectifs fix6s par la campagne.

Hawaii State Government. 9/5/95.

page 7 E?

Le rap de la tortue

lflf| urtle, turtle", un clip rap porteurr d'un message de protection

urgent, a 6t6 lanc6 en juin enNouvelle-Z6lande par Ie PROE et lesdirigeants de la communaut6 insulairedu Pacifique d'Auckland.

"Les tortues marines vont disparaitresi leur capture, n'est pas fortementr6duite. Nous nous servons de lamusique rap, i laquelle les jeunes duPacifique s'identifient, pour faire passerIe message de protection urgent" ditSue Miller, responsable de la campagnesur les tortues au PROE.

Cette chanson rap est la dernidreinitiative en date dans la r6gion de lacampagne "1995 : Ann6e de la tortuemarine". Vingt-sept pays et plus dedouze ONG se sont alli6s pour sauverles six espdces de tortues marines duPacifique menac6e$ d'ext.inction,principalement en raison de lasurexploitation. Ces tortues migrentdans toute la r6gion; elles senourrissent et se reproduisent dansdivers pays- la coop6ration r6gionaleest donc essentielle A leur survie.

"L,es populations doivent comprendreque les efforts de protection ne sont passeulement I'affaire des gouvernementset des groupes de protection de Ianature. Nous devons tous y participer,sinon les tortues marines vontdisparaitre pour toujours" a indiqu6Shane Rivers, le compositeur de lachanson, lors de la premidre diffusiondu clip en public. 'Avec le rap, on neprend pas de gants, on dit les chosestelles qu'elles sont; c'est une excellentefagon de faire passer le message" a-t-il

Quelques exemples de dessins r6alis6s par des enfants duPacifique lors du concours organis6 en 1994.

Activitds rdgionales

ajout6.

Shane, un musicien samoand'Auckland bien connu, esi accompagn6par un autre "rappeur" d'Auckland,Herman Loto. Renate Rivers, la fille deShane. scande le refrain lancinant"Laumei faiaga" inspir6 d'un chanttraditionnel samoan. Ayant grandi auxSamoa et ayant eu une tortue pendanttrois ans, Shane attache beaucoupd'importance A la protection de lanature, et a c6d6 les droits de sa chansoni la campagne pour les tortues.

"Je suis srire que c'est Ia premidrefois que les gouvernements se serventdu rap pour toucher le public" a d6clar6Leilua Leiataua Punivalu, consulg6n6ral des Samoa occidentales, lorsdu lancement officiel du clip ri la SamoaHouse A Auckland. "Comme tous lesautres peuples du Pacifique Sud, lesSamoans voient chaque ann6e de moinsen moins de tortues revenir nicher surleurs terres. Nous sommes d6termin6si ne pas perdre nos tortues parce que sielles disparaissent, c'est une partie denotre culture et de notre identit6 quenous perdrons."

N.d.l.r. : pour obtenir la chanson surcassette ou le clip versionsmagn6toscope ou reiransmissiont6l6vis6e en PAL, NTSC ou SECAM.s'adresser A Sue Miller, responsable dela campagne sur les tortues au PROE.

***

1..LOTSSOnS VIVPe nos lot'lues !

1995 : Annar & h tort * morine@@@@

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Activitds rdgionales

La vid6o sur les tortues transmetle message dans toute la r6gion

llT aissons vivre nos tortues", lau vid6o consacrd,e au sort des

tortues rnarines dans lePacifique, a 6t6 diffus6e par le PROEau dribut de cette ann6'e dans le cadrede la carnpagne r6gionale destin6e A

sauver les tortues mariues du Pacifiquede I'extinction.

"Nous devons absolument faireavancer la protection des tortues cetteann6e si nous voulons qu'elles surviventdans le Pacifique" dit le Dr Vili Fuavao,directeur du PROE. "t es images parlentmieux que les mots. La t6l6vision et lesvid6os sont maintenant des outilspuissants qui permettent de toucherde nombreux publics dans tout IePacifrque. Le PROE a recours A tousles m6dias disponibles pour faire passerle message de protection d I'occasion deI'Ann6e de la tortue marine" aioute-t-il.

Notre vid6o s'adresse toutparticulidrement au Pacifique. Denombreux insulaires qui participentactivement A la protection des tortues,de Palau i Tahiti, y apparaissent. Ellepr6sente des l6gendes, des histoires etles contr6les traditionnels, quiillustrent clairement I'importance deces crr5atures aquatiques uniques pourles cultures du Pacilique, et ce que leurperte signifierait pour la population.

"En regardant cette vid6o, vous voyeznon seulement ce qui arrive A

nos tortues mais, surtout. onvous dit trds pr6cis6ment ce que

vous pouvez faire. C'est lebut de I'op6rationl"

dit Sue Miller,responsabledes tortues auPROE.

"Il faut quetous les

peuples duP acifi q uearr6tent de

tuer les tortues pour les vendre etr6duisent la prise traditionnelle et de

subsistance. Sinon elles vontdisparaitre ir tout jamais, et je ne croispas que nos petits-enfants nous Iepardonnerons" dit Mme Miller.

R6alis6e en anglais et en frangais, lavid6o sera diffus6e dans les 6coles. Ies

villages et lors des r6unions organis6esA travers toute la r6gion dans le cadredes campagnes nationales de I'Ann6ede la tortue marine. La vid6o est d6jipass6e sur de nombreuses chainesnationales.

"Les premidres r6actions ont 6t6incroyables. Le Service du Pacifrque deTVNZ a d6jA diffus6 la vid6o au coursde ses 6missions dans huit pays duPacifique" pr6cise Mme Miller.

La vid6o est trds utile en tant queressource p6dagogique pour les c6coles

de Ia r6gion car elle pr6sente, entreautres, les faits biologiques concernantles six espdces de tortues. Elle expliqueque les tortues parcourent d'6normesdistances et constituent une ressourcecommune que les pays du Pacifiquedoivent prot6ger ensemble. DesTahitiens, dont Philippe Siu, parlentdu grave d6clin de la ressource au coursde ces dernidres ann6es. surtout A causede la surexploitation.

Le PROE est actuellement enpourparlers avec les compagniesa6riennes de Ia r6gion pour qu'ellesprojettent Ia vid6o durant leursprogrammes de divertissement A borddans le Pacifique. Les touristesvoyageant dans Ia r6gion apprendrontainsi qu'en achetant des tortues ou desproduits en 6caille ils aggravent lamenace d'extinction qui p6se sur lestortues.

N.d.l.r. : cette vid6o est disponibleauprds du PROE en versionsmagn6toscope et retransmissiont6l6visee en PAL, NTSC et SECAM, enfrangais et en anglais.

page 6 e

Le code de la foresterieen bonne voie

De hauts responsables de foreeterieviennent de se r6unir i Suva (Fidji) pourmettre la dernidre main au Code deconduite destind aux soci6t6sd'exploitation forestidre op6rant dans lesiles du Pacifique,

Recommand6 par des chefs degouvernement insulaires du Pacifique lorsde la Conf6rence du Forum de 1994, ce

code a 6t6 pr6par6 peu aprds lors d'uner6union A Port-Vila. Il vise i "promouvoirl'exploitation des for6ts en harmonie avecle d6veloppement 6cologiquement viable,en prot6geant ainsi I'environnementfragile des pays insulaiies."'Forum News, n" 14,4/95.

Premiire r6serve deprotection de la nature iVanuatu

Le Gouvernement vanuatuan vient decrrSer sa premidre r6serve de protectionde la nature en concluant un accorddestin6 d protdger un grand grouped'6normes,touri indigdnes.

M. Aru Mathius, directeur du Servicedes fordts de Vanuatu, a annonc6 que lespropri6taires fonciers d'Happy Lands, ausud de I'ile d'Erromango, ont lou6 A bailau gouvernement une zone comprenantla for6t de hauri pour cinq ans.

Les propri6taires et les villageois desenvirons ont constitu6 un comitd degestion charg6 de pr6server la baseg6n6tique des Aouri indigines et deprot6ger leur aire de drainage de touteexploitation forestidre.One World, 6/5/95.

L'Office des fonds marinsau travail

L'assembl6e g6n6rale des NationsUnies a vot6 un budget de 2,5 millions de

dollars pour l'Offi.ce internqtionol des

fonds marins dans le cadre de IaConvention de I'ONU sur le droit de lamer. L'Office sera bas6 i la Jamaique. Ilest 6galement pr6vu d'instaurer untribunal internati<inal du droit de Ia mer.***

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Activit4s nationales

Vanuatu:

Les villageois optent pourle tourisme simple

A r* yeux des touristes, Port^ r Resolution dispose de tous les

atouts indispensables pour une"aventure au paradis": magnifiquesplages bord6es de cocotiers, 6v6nementsculturels intdressants, fordt viergetropicale, volcan, dugongs et requins.Qui plus est, pas de t6l6phone, pas det6l6vision, pas d'embouteillages.

Le hic, pour Ia population locale, estde profiter du tourisme sans tuer lapoule aux ceufs d'or. Les villageois dePort Resolution sur I'ile de Tanna iVanuatu ont d6cid6 que, s'ils devaients'embarquer dans un projet lucratif,celui-ci devait 6tre de petite envergureet non pas une grande stationtouristique de luxe construite par despromoteurs 6trangers.

Si les villageois n'ont jamais eu degros besoins financiers, ils doiventn6anmoins subvenir A leurs besoinsquotidiens et financer certains servicesmunicipaux tels que le centre m6dical.Le tourisme devrait leur apporter, enoutre, des cliente pour leur artisanat etleurs primeurs, et leur 6viter ainsi deparcourir de longues distances pour lesvendre.

&- Epi\_5.

so :. Shepherdlslands

.oi ,,.,,'<^. \

PorlYi4g.z?'J

Erromango

TANNA

Porl Resolution

Aneityum O1 6BoE

Op6ration commercialeDavid Sharland, responsable

b6n6vole du d6veloppe ment com mercialauprds du Gouvernement vanuatuan,a particip6 il'dlaboration du projet dePort Resolution, qui constitue une desnombreuses op6rations touristiques depetite envergure actuellement misesen @uvre dans des pays insulaires duPacifique. Les chefs Iocaux lui ontdemand6 comment attirer des visiteurspour cr6er de6 revenus. Il leur a sugg6r6de construire un club de voile. l,e club a6t6 ouvert en aorit 1992.

Les villageois ont alors demand6 iDavid s'il avait d'autres id6es. Il leur ar6pondu que les visiteurs du club devoile pourraient s6journer d proximit6du village. Les villageois ont doncconstruit des huttes ni-Vanuatu oir lesvisiteurs peuvent devenir les h6tespayants d'une communaut6 m6lan6-sienne et 6tre int6gr6s d celle-ci. Ceprojet a 6t6 achev6 en d6cembre 1994avec I'aide financidre de I'Auetralie, dela Nouvelle-Z6lande et la Grande-Bretagne.

Attractions naturellesLa r6gion de Port Resolution

comprend un certain nombred'attractions naturelles pour lesvisitews. Les plages sont id6ales pourla baignade, Ia plong6e libre et laplong6e bouteille. La fordt tropicale sepr€te A d'agr6ables promenades et lesplus aventureux peuvent visiter unvolcan non loin du village.

Un des visiteurs inhabituels maisrdguliers de la r6gion est un dugongapprivois6, un mammifdre marin plut6trare i Vanuatu. Il est venu pour lapremi€re fois en 1981 et revient, depuis,r6gulidrement saluer les nageurs dansle port. Shark Bay regoit, elle, la visitequotidienne de larges bancs de requins

Plan de situation du sud de Vanuatuindiquant Por-t Resolution sur I'ile de Tanna.

que I'on peut observer depuis unefalaise.

Les huttesl,e gite propose des huttes ni-Vanuatu

dot6es du confort moderne, dont deconfortables lits 6quip6s demoustiquaires, l'6lectricit6 et I'eauchaude par r5nergie solaire et mdmedes toilettes 6cosympathiques. Lastation produit ainsi peu de d6chetssusceptibles de nuire A I'environnementintact de la r6gion.

Les touristes viennent, i PortResolution pour appr6cier la M6lan6sieet le v6ritable Pacifique - et non paspour rester A I'h6tel en se demandantdans quel pays ils se trouvent. Ilsveulent d6couvrir la culture, Iesvillageois et leur communautri. Il y aparmi eux des routards et des famillesmoyennes.

Gestion communautaireTout le village participe A la prise de

d6cisions. Ce principe a 6t6 un des6l6ments cl6s de la mise en euvre et deIa gestion du projet. Un comit6 de projets'occupe des affaires courantes, les chefsn'intervenant que pour les probldmess6rieux. Les villageois ont dfirapidement apprendre les ficelles dutourisme dans la mesure oi il s'agitd'une activitE nouvelle pour eux. Ilsont d'ailleurs sans doute encore dapprendre.

Une partie des recettes de la stationsert d financer les services municipauxtels que le centre m6dical et les 6colesdesservant le village, Les fermiers etles artisans locaux vendent leursproduits au gite sans avoir d les

page 9 e

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.Activitds nationales

page8 s

transporter jusqu'au march6; ainsi. lesdevises 6trangdres ne sortent pas duvillage.

On en apprend tous lesjours

Une des principales difficult6s pourle village consiste A apprendre d grirerune affaire, dans la mesure oir laplupart des villageois n'ont aucuneexp6rience dans ce domaine. Il s'agitd'un d6fi perp6tuel pour les traditionsculturelles mrilan6siennes et en raisondu r6le important jou6 par la famille6tendue.

Les visiteurs sont suppos6s agir demaniire responsable et respecter lescoutumes et traditions du village. Uneplage leur est r6serv6e pour Ia baignadeet, en 6change, il leur est demand6d'6tre v6tus d6cemment lorsqu'ilscirculent dans le village. C'est unprocessus d'apprentissage tant pour lesvisiteurs que pour les villageois.

Joseph Joel, un ni-Vanuatu charg6des relations entre le village et Port-Vila, a lui aussi renrarqu6les diffrcult6squi ont marqu6, au d6but, les rapportsentre les villageois et les touristeseurop6ens. "Nos traditions m6lan6-siennes nous imposaient une attituder6servrSe face aux Europeens" a indiqudM. Joel lors d'une r6cente interviewsur Radio Australia. "Au d6part, c'6taitplut6t dur pour les locaux decommuniquer avec les europ6ens. Celafait maintenant deux ans que le giteest ouvert et les gens commencentdoucement i s'habituer aux touristeset A se montrer amicaux."

Prot6ger I'environnementM. Sharland a constat6 que le projet

b6n6ficie d I'environnement. Lesvillageois "ont 6labor6 leur propre plande protection de I'environnement etdemandent en fait aux visiteurs derespecter cet environnement. Le villagea d6cid6, eu 1990, d'interdire la r6coltede coquillages sur le r6cif." Il estmaintenant tabou de vendre les tritonsaux touristes; "les gens savent qu'ilsne doivent plus les ramasser et, surtout,

que ces coquillages se nourrissent des6toiles de mer gt4antes. Le r6cif est bienprot6g6 et est en pleine croissance" ditM. Sharland.

M. Sharland est emball6 par lesavantages : "Les villageois cherchentvraiment i prot6ger leur environ-nement, non seulement pour eux-memes, mais aussi pour les visiteursqui ont ainsi Ia chance de d6couvrir levrai Pacifique".

Aide du gouvernement

Le Projet populaire de PortResolution est un projet pilote mis enceuvre par le Gouvernement vanuatuanavec I'aide de M. Sharland, qui s'occupe6galement d'autres projets similaires.Le club nautique et le gite ont 6t6inaugur6s par le pr6sident de Vanuatu,M.Jean-Marie Leye, accompagn6 desHauts Commissaires d'Australie et deNouvelle-Z6lande et de plusieursministres.

Il existe d'autres stations: deux surI'ile Ambrym, une sur I'ile Rah (BanksIslands) et une sur I'ile Walla au largede Malakula. Elles ont toutes 6t6inspir6es par des ni-Vanuatu ayantd6cid6 de partager, i I'avenir, leur vieavec les touristes.

Il est essentiel que le projet soit 9616par les villageois. 'te pense qu'il estpr6f6rable que nous nous occupions destouristes nous-m€mes parce que nouscommengons A nous habituer i leurnombre" dit M. Joel. "Nous arrivons ifaire face au nombre de visiteurs quenous recevons."

N.d.l.r. : merci i Carolyn Court et dl'6mission One World du 4 mai 1995pour cet article.

Le point de vue exprim6 dans cet articlene refldte pas n6cessairement celui duPROE, de son directeur ou du r6dacteuren chef.

Les villageois optent pourle tourisme simple

page 7 eLe droit de la mer a de nombreuses

rdpercussions pour Ia gestion desressources oc6aniques vivantes et nonvivantes du Pacifique 6tant donn6l'dtendue des ZEE et des eauxinternationales de la r6gion ainai que lesressources de ses fonds marins.IMS Newslefter n'74.

De nouveaux membresdu Pacifique a I'OMM

Les Iles Cook, Niue et les Tongaviennent d'ritre accept6es A l'Organieationm6t6orologigue mondiale (OMM),organisme des Nations Unies. Les 178pays membres de I'OMM ont souhait6 labienvenue d ces trois nouveaux membresdu Pacifique lors de la r6cente assembl6eg6n6rale de I'organisation A Gendve(Suisse).

Ces pays pourront maintenantb6n6ficier de I'aSsistance technique, desservices de formation et d'6ducation ainsique des moyens de I'OMM. L'am6liorationdes services m6t6orologiquee b6n6ficiedirectement i de nombreux secteurs:agriculture, pdche, tourisme, pr6parationaux catastrophes, sant6, mesuresstrat6giques face aux changement,climatiques, etc.

Communiqu€ de presse de I'OMM, 2/d9S

D6couverte de nouveauxpalmiers aux Fidji

Deux nouvelles espdces de palmiers ont6t6 d6couvertes aux Fidji, la premidrepar des forestiers, dans une r6gionmontagneuse situ6e au-dessus de Navuaet la seconde d proximit6 du barrage deMonosavu, lors d'une 6tude botanique.

M. Dylan Fuller, 6tudiant en maitrise,a d6crit les nouvelles espices et unenouvelle sous-espdce dans le cadre d'unprojet de recherche de grande enverguresur I'6cologie, la biologie et l'6tat actuelde toutes les espdces de palmiersend6miques aux Fidji.USP Bulletin, 28:11, 5/5/95.

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Activitds rdgionales

Les profs intdgrent "population etenvironnement" dans leurs cours

f es gestionnaires et lesu planfficateurs des iles du Pacifique

sont en train de r6aliser que lesprobldmes de population sont litis, dansla rrlgion, A de nombreux domainesprobl6matiques importants, dontI'environnement. L'riducation scolaireayant des rripercussions A court et longtermes sur le d6veloppement6conomique, il est essentiel que lesconsid6rations d6mographiques soientint6gr6es dans les programmes d'ritude.

Ce processus d'int6gration a d6but6en juillet par un atelier national A

I'intention des enseignants aux Tonga.Trente-huit participants comprenantdes instituteurs et des professeurs dupublic et du priv6 se sont penchr5s, avecI'aide du PROE, sur les questions depopulation qui affectent I'environ-nement.

Cet atelier visait d :

sensibiliser davantage lesenseignants aux liens qui existententre la population et I'environ-nement;amener les jeunes dipl6m6s A

comprendre I'interrelation entre lapopulation, I'environnement et led6veloppement durable ;

6laborer des activit6s de suivi pourenseigner les sujets relatifs dr

I'environnement et au d6veloppement.

l,es enseignants ont tout d'abord eudu mal i comprendre les liens quiexistent entre la population etI'environnement. Toutefois, Iesanimateurs sont parvenu A leurexpliquer ces liens en s'appuyant surdes exemples pris A l'6chelle locale,nationale et r6gionale.

Les enseignants et les 6tudiantsparticipant i I'atelier ont mis au pointdes outils pour l'6tude des questions depopulation, dont des plans de cours, desoutils p6dagogiques, des jeux desimulation tels que des jeux de r6le etdes pidces, des jeux de soci6t6 et desprrisentations de groupe.

Par ailleurs, un manuel d'enseigne-ment de I'environnement destind auxinstituteurs des Tonga a 6t6 lanc6 A

I'occasion de I'atelier. EnuironmentalEducation for Primary Schools in Tonga:A Teachers Resource Boo& de KarenRiqks est disponible auprds du ministdrede I'Education nationale des Tonga etdu PROE.

Les participants ont recommand6qu'un atelier de suivi soit organisd enjanvier 1996 pour 6laborer de nouveauxmat6riaux pddagogiques i utiliser encours. L'atelier de cette ann6e 6taitfinanc6 par le FNUAP et I'agenceaustralienne AusAID.

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Les profs s'amusent bienavec les jeux de r6leorganis6s durant I'atelier"Population et 6ducation" dNuku'alofa aux Tonga.Pholo: PROE

page I tt

Les coutumiersprotestent contre leddboisement de Pavuvu

Les propridtaires fonciers de I'ile dePavuvu ont exprim6 leur inqui6tudequant d la disparition de leurs fordts enprotestant contre la soci6ttl d'exploitationforestiEre malaise, Maving Brothers.

Le Gouvernement des Iles Salomon adonn6 son feu vert pour I'exploitationd'un million de mdtres cubes d Pavuvu etla mise en @uvre d'un important projetagricole sur les terres drifrich6es. Led6boisement a commenc6 et la premidreexp6dition de bois a eu lieu fin mai.

Deux protestataires ont 6t6appr6hend6s et interrogds par lesautorit6s.Ane World, 20/5/95.

La fonte du p6le Sudconfirme ler6chauffement plan6taire

Des scientifiques norvtigiens ont enfinobtenu des preuves de la fonte des glacesautour de I'Antarctique. D'autresscientifiques sont parvenus A desr6sultats semblables dans l'Arctique. Bienque diff6rentes interpr6tations soientencore possibles, ces rrlsultats semblentindiquer que le r6chauffement plan6taireen est la cause probable.

Ces r6sultats proviennent de donn6esrecueillies par satellite depuis 19?9. Lesscientifiques ont soulign6 qu'il convientde poursuivre la surveillance afin deconfirmer une 6ventuelle tendance aur6chauffemerrt d long terme.

The Australian, 1 1 /8/95.***

Financement

Fonds Sasakawa pour les nationsinsulaires du Pacifique

86n6ficiaires1. dtablissements d'enseignement et de

recherche;2. ONG:3. fondations priv6es i but non lucratif.

Objectifsl. promouvoir la compr6hension mutuelle entte

les nations insulaires du Pacihque et leJapon;

2. soutenir les initiatives des nations insulairesdu Pacifique destinties d promouvoir lacoop6ration et la compr6hension dans lartigion et A l'6chelle internationale.

Activit6s prioritaires1. 6changes et projets en coopdration:2, projets dducatifs et de d6veloppement des

ressources humaines (en coop6ration);3. projets de cr6ation et de d6veloppement de

r6seaux d'information et de communication.

Pr-iriode de iinancernentjusqu'd 3 ans, renouvelable annuellement.

Pour tous renseignements, s'adresser au :

Liaison OffrceSasakawa Pacific lsland Nations FundSasakawa Peace l'oundation3-12- 12 Mita. Minato-kuTokyo, Japon 108T6l, : (813) 3769 63 59Far: (813) 3769 20 90E-mail : [email protected] ***

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.Activitds regionales

Des messages simples pour unmeilleur impact

T es insulaires du Pacifique ont AL l"u, disposition une fouled'informations susceptibles

d'amdliorer leur qualit6 de vie etd'encourager Ie d6veloppement durable.Malheureusement. ces donn6es ne sontpas souvent disponibles sous une formeaisriment comprdhensible par lespersonnes qui en ont le plus besoin, A

savoir les villageois.

L'atelier de deux semaines organisriA Apia du 24 avril au 5 mai s'est pench6sur la question afin de proposer dessolutions.

Lors de I'ouverture, M. AnthonyPatten, repr6sentant permanent duPNUD, a d6clard que les participantsconstituaient un groupe cli au servicedu d6veloppement durable A mdme de"refondre les informations sur led6veloppement durable sous une formeet dans une langue accessibles d lapopulation locale". Tous les habitantsdes Samoa occidentales "doivent avoirle droit de b6n6ficier des informationsdisponibles dans le monde entier et ilest du devoir des participants de les yaider" a-t-il ajout6.

Cet atelier 6tait Ie premier de troisexercices nationaux de formationpr6vus aux Samoa occidentales, iVanuatu et aux Fidji. Organis6conjointement par le ProgrammeR6seau d6veloppement durable duPacifique (PSDNP) et le Centrem6diatique r6gional - tous deuxd6pendant de la CPS et basds i Suva(Fidji) - ainsi que par le Projet Capa-cit6 21 du PROE, I'atelier a eu lieu

dans les locaux de I'UNESCO i Apia.

M. Samuelu Sesega, coordinateurdu PSDNP, attendait beaucoup destreize participants qui repr6sentaientdes organismes publics, des ONG etdes entreprises. "D'ici la fin de I'atelier,nous devrions 6tre en mesure detransmettre des informations auxvillages et aux 6coles dans lescampagnes, en les traduisant ensamoan et en les pr6sentant sous uneforme utile et ais6ment compr6hen-sibles par tous".

Un animateur et des fonds avaient6t6 mis i la disposition de I'atelier parle Projet Capacit6 21. MmeNevaWendt, chef de ce projet, a soulign6, A

I'ouverture de l'atelier, I'importance dela formation pour am6liorer la qualit6des messages destin6s d encourager leddveloppement durable. M.Ian Rolls,sp6cialiste arts graphiques du Centrem6diatique r6gional a anim6 I'atelieravec le concours du charg6 deI'information et des publications duPROE, M.Wes Ward.

L'atelier a permis aux participantsd'acqu6rir ou de d6velopper descomp6tences pour la conception, latraduction. la r6daction et la mise enpage de communications effrcaces. Ilsont ainsi r6alis6 des affiches. desfascicules et des brochures dont ilspourront se servir imm6diatement dansleur travail, en utilisant les logicielsinformatiques les plus r6cents.

Le PSDNP vise i am6liorer laquantit6 et la qualitd des informations

Les participantsd l'atelier d'Apiaaffichent leurtravail le demierjour.

Pholo : CPS

La formation individuellecaract6rise les ateliers du rdseaud6veloppement durable. lan Rolls

de la GPS montre comment seservir de I'informatique durant

I'atelier d Vanuatu.Photo: PROE

regues par les populations des villagesen alliant technologie inforrnatique etformation. Les b6n6ficiaires de cetteformation acquidrent les comp6tencesn6cessaires pour r6aliser des imprimdsplus pertinents.

L'atelier 6tait frnanc6 par le PNUD,par le biais du PSDNP et du projetCapacit6 21.

Des ateliers similaires financ6s parle PSDNP, Capacit6 2L etle PROE onteu lieu i Port-Vila (Vanuatu) du 18aofit au ler septembre et i Suva (Fidji)du 17 au 30 septembre.

***

Nauru a un charg6 deI'environnement

Nauru vient de rejoindre le groupedes petits pays insulaires du Pacifiquequi se sont dot6s d'un chargd deI'environnement au cours de cesdernidres annt4es.

M. Pene Agadio a 6t6 nomm6 auministdre de I'Industrie et duD6veloppement insulaire le 1lmai. Trdsengag6, il a jusqu'i pr6sent particip6activement i des associations nationalesdans des domaines divers comme Iap6che, la protection des r6cifs, lajeunesse et I'Eglise.

Son poste estpar le biais duPROE.

Frnanc6 par le PNUDProjet Capacit6 2l du

***

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Activitds rdgionales

Environnement et d6veloppement :

les iles du Pacifique fixent des priorit6s

f) es gouvernements, des institutions.y r6cionales et des ONG des iles du

P"rltiqu" ont r6cemment d6ter-min6 des priorit6s pour la gestion de

I'environnement dans I'interdt des ilesdu Pacifique et du monde enlier.

Plus de 80 participants r6unis d

Nandi (Fidji) en juillet ont d6battu de

ces questions pour la premidre foisdepuis la Conf6rence de la Barbade de

I'an dernier. Ils ont 6galement appriscomment le Fonds pour I'environ-nement mondial (FEM) peut aider lar6gion dans ses efforts ded6veloppement durable.

"Cette r6union organis6e i lademande des pays tnembres du Forumet du PROE nous a fourni I'occasionunique de mieux connaitre le FEM,d'6laborer une strat6gie 16gionale pourprot6ger I'environnement mondial etd'obtenir un soutien financier" a dit ledirecteur du PROE, M.Vili Fuavao.

Le FEM est un fonds de 2milliardsde $US constituri pour aider les pays iprot6ger I'environnement mondial. LePROE lui pr6sentera les domaines depriorit6 identifi6s lors de la r6union dejuillet lorsqu'il sollicitera des fonds pourdes projets A mettre en ceuvre dans larrigion.

Le FEM est 9616 par le PNUD, lePNUE et la Banque rnondiale. Sesdomaines d'intervention concernentplus particuliBrement le changententclimatique, la biodiversitri, les eauxinternationales et I'appauvrissementde la couche d'ozone.

La r6union 6tait organis6e par IePROE avec I'aide financid're du PNUDet du Gouvernement australien.

€b**

La population locale peut sauver lesplantes et les animaux du Pacifique

D ur propri6taires terriens, des.|/ reprtisentants des gouvernements

et des organismes priv6s se sontr6unis pour la premidre fois en aottpour r6fl6chir i de meilletrres m6thodesde gestion des zones de conservationdes iles du Pacifique et aider ainsi lesoiseaux et les animaux indigdnes dsurvivre en d6pit des attaques dudtiveloppement 6conomique.

A I'ouverture de I'atelier i Nandi(Fidji), M.Tevita Rabuli, du NativeLand Trust Board des Fidji, a souligndle role que doivent jouer lescommunaut6s locales dans cettenouvelle 6re de la protection de lanature, notanrment en travaillantensemble pour faire face i l'6volutiondu mode de vie et aux pressions de lasoci6t6 moderne.

"Ce n'est qu'en affrontant ceschangements et en veillant A pr6parernos communaut6s A relever les d6fis dud6veloppement que nous pourronssauvegarder notre environnentent" a

d6clar6 M.Rabuli.

L'organisateur de I'atelier, M.JoeReti du PROE, a dit "les participantsvont 6tudier le degr6 de participation

active de la population locale A lacr6ation et A la gestion des zones deconservation et les moyens d'accroitrecette participation." L'atelier 6taitorganis6 par le PROE dans le cadre duPr<lgramme de conservation de labiodiversit6 dans le Pacifique Sud etfinanc6 par le FEM, le PNUD etI'AusAID.

Les trente-sept participantsreprrisentaient dix zones deconservation de la r6gion (Iles Cook,Fidji, Kiribati, Niue, Is. Salomon,Tonga. Tuvalu, Vanuatu et Samoaoccidentales). Ces zones trrls diversesvont de Ia zone de conservation deVatthe. cr66e pour s'opposer aud6boisement de la plus grande for6tvierge de plaine de Vanuatu, a la zonede conservation marine du grouped'Ha'apai aux Tonga, qui vise A laprotection et d I'utilisation durable des

ressources de 50 iles.

Un atelier sernblable est pr6vu pourPalau, Ies Is. Marshall et les EFM en

octobre 1995.

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Charg6 deM. VaiAiavao

projet Capacite 21(Polyn6sie)

PhOtO: PROE

Nouvelle recrue

Aplds de nombreuses annr5esconsac16es A la protection deI'environnernent aux Sanroa ameri-caines. M. Vaialalua Aiavao a 6t6dtitache au PROE pour 10 mois enqualit6 de charg6 de projet Capacit6 2l(Polyn6sie). Bas6 au PROE depuis avril1995, il s'occupe des Iles Cook et desSamoa occidentales.

Boy-scout aux Sanroa, Vai a toujoursaim6 la nature et a appris, au fil desans, i appr6cier I'environnementunique des iles du Pacihque. Il a euI'occasion de constater sa degradationdans de nombreux endroits, notammentaux Samoa anrriricaines et occidentales.

Cela I'a pouss6 i se consacrer i lasauvegarde de I'environnement, qui6tait son r6le principal lorsqu'il 6taitinspecteur en chef i I'Agence pour laprotection de I'environnement desSamoa arn6ricaines.

Ses attributions 6taient alors lasurveillance, la chasse aux contre-venants, I'application des lois localeset arn€ricaines sur la polltrtion des eauxet divers d6chets, la visite de sites etI'<5valuation de I'environnement pourI'anr6nagement du territoire, lesprogranrrnes 6ducatifs et I'assainis-sement des zones hrrnrides.

Sa grande exp6rience pratique luisera fort utile pour le projet Capacit62l et les pavs dont il est responsable.Bienuenue dans la famille du PROE,Vai !N.d.l.r. : pour en savoir plus sur leProjet Capacit6 2'l consulter le derniernum6ro de La Lettre deI'environnement (n' 40) ou s'adresser dMme Neva Wendt, chef de projet(Capacit6 21) au PROE.

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Page 13: dnlbnuirorlrrcment - SPREP

La coop6ration internationale i larescousse des r6cifs coralliens ?

Jf n certain nombre d'Etats ontV annonc6, fin 1994, le lancement

d'une nouvelle initiativeinternationale destin6e A s'attaquer A

un probldme mondial croissant : ladestruction des r6cifs coralliens.

L'lnitiatiue internationale sur lesrdcifs coralliens (IIRC) vise, en outre, A

renforcer les moyens des pays et desorganismes r6gionaux pour :

I'utilisation efficace des ressourcesr6cifales existantes ;

la gestion i Iong terme des r6cifscoralliens et de leurs 6cosystdmes.

Le succd:s de I'initiative d6pend de lacoop6ration internationale car I'IIRCest un partenariat fond6 sur desprogrammes nationaux, r6gionaux etmondiaux auquel participent des paysd6velopp6s et en d6veloppement, desorganisations r6gionales etinternationales, des ONG, desscientifiques et des entreprises.

Les objectifs de I'IIRC sont lessuivants :

' Ie d6veloppement des efforts mondiauxpour une gestion efficace des6cosvstdmes des r6cifs coralliens :

Gestion et d6veloppement des p6cheriesc6ti6res

Oi : Suva, FidjiQuand:23110-l4l1ll95Pour qui ? P6cheurs, enseignants et

formateurs, responsables de politique etcadres moyens du secteur public, ONG Iesecteur priv6.

Objectifs :

Les participants seront en mesure :

1. d'analyser les facteurs ayant une incidencesur les pricheries c6tidres ;

2. d'rltudier les aspects physiques et culturelscomplexes des milieux cotiers:

3. d'6valuer les options 6ventuelles de lagestion et du d6veloppenrent de p6cheriesc6tidres durables:

4. d'identifier le r6le jou6 par les groupesd'int6r6t dans la promotion de pdcheriesauto-suffisantes.

Renseignements cotnpl6rnentaires :

Seremaia TuqiriCo-ordinator. IOI-South PacificUSP Marine Studies ProgrammePO Box 1168swA, FidjiT6l.: (6?9) 305 446Fax: (679) 305 559E-mail: tuqiri-s{r:tusp. ac.l)

-Activitds rdgionales

la promotion des initiatives locales,nationales et r6gionales concernantles r6cifs coralliens ;

la hi6rarchisation des actionsr6gionales et internationales fu turesrelatives aux r6cifs coralliens ;

la contribution de tous les paysint6ress6s par une consultationr6gionale;les pr6paratifs en 1995 d'un certainnombre de r6unione, dont leSymposium sur les r6cifs coralliensA Panama en 1996, et des prochainesconf6rences de la CITES, de laConvention sur la diversitt4biologique et de la CDD ;

la coordination des actioneentreprises par les organismesconcern6s de I'ONU et de la r6gion :

le soutien du r6seau de gestion deezones marines de I'UICN ;

la cr6ation d'un r6seau mondial desurveillance des r6cifs coralliens ;

Ie d6veloppement de la rechercheinternationale sur les r6cifscoralliens ;

la promotion de programmes6ducatifs et de vulgarisation

concernant les r6cifs coralliens.

L'6laboration du Cadre d'action deI'IIRC a 6t6 poursuivie lors d'un atelierinternational organis6 d DumagueteCity aux Philippines, du 29mai au2juin, auquel participaient denombreux petits pays insulaires ainsique le FEM, le PNUE, le PNUD et lePROE.

L'atelier a constat6 qu'aucunfinancement suppl6mentaire ne seradisponible et qu'il convient de mieuxutiliser les ressources actuelles afind'atteindre les objectifs du Cadred'action.

Une r6union r6gionale aura lieu eNandi aux Fidji, du 24 au 26novembre1995, pour 6tudier la compatibilit6 duCadre d'action avec d'autree activit6sentreprises dane les iles du Pacifique.

N.d.l.r. : poursn savoir plus, s'adresserau Dr Andrew Smilh, charg6 de la gestiondes zones cdtidres au PROE.

Nous remercions 19 D6partement d'Etatam6ricain pour ces informations surt'ilRc.

***

Stages et ateliers de formationTaxonomie et identillcation pratiquee

des algues tropicalee coralliennes nong6nicul6es de I'Indo-Pacifique

Oi : Suva, FidjiQuand : du 24 au 29llllg5Pour qui ? Biologistes, biologistes de la mer,

phycologistes, 6cologistes et sp6cialistes deI'EIE des pays insulaires du Pacifique.

Objectifs : les participants seront en meeure:1. d'identifier les familles, sous-familles et

genres d'algues coralliennes non96nicul6es;

2. de comprendre l'importance de ces alguespour l'6cologie des r6cifs coralliens.

Renseignements compl6mentaires :

Seremaia TuqiriCo-ordinator. IOI-South Pacifi c

USP Marine Studies ProgrammePO Box 1168swA FidjiT6l.: (679) 305 446Fax: (679) 305 559E-mail: [email protected]

S6minaire infslngtional gur l'6valuationet la gestion de l'environnement

Oi : Kuala Lumpur, Malaisie.Quand : du 4 au AlA95Pour qui ? Charg6s de l'amenagement et de

I'environnement, cadreg moyene desservices publics, univereitaires et ONG.

Objectif :

Pr6eenter une introduction d6taill6e des buts,de la port6e et des objectifs de l'6valuationde l'environnement dont : proc6duree,questions juridiques, m6thodes, 6valuationtechnique, participation du public, meeuresd'att6nuation, surveillance et 6tuder6capitulative.

Renseignements compl6mentaires :

Augustine Koh ou Vimala SundramCapital Communications22 A Persiaran,ZaabaTaman T\rn Dr Ismail6000 Kuala Lumpur, MalaisieT6l.: (603) 7rg 3779Fax: (603) 719 2090

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Liwes, vid6os, diapositiveset aufes supports duPROE et d'autresorganisations de d6fensede I'enMronnemenl dansles iles du Pacifique

Tourisme vertConseruation Issues, la s6rie publi6e

par le WWF, se consacre A des questionsd'actualit6 relatives d la protection dela nature. Le "tourisme vert" est unequestion de plus en plus importantecar il est souvent invoqu6 pour lacr6ation d'aires prot6g6es.

Le num6ro de juin 1995 (vol. 2 n' 3)consacr6 au tourisme vert 6tudie lesaspects positifs et les menaces6cologiques 6ventuelles, avec desexemples pris d travers le monde.

Pour en savoir plus, contacter :

Publications SectionWorld Wide Fund for Nature1250 Twenty-Fourth St, NWWASHINGTON. D.C.20037Etats-Unis d'Am6rique

D6veloppement etenvironnement en PNG

Le num6ro de la s6rie Poin, intitul6Deuelopment and the Enuironment inPNG: An Oueruiew (n' 18, 1994) donneun point de vue int6ressant dud6veloppement 6conomique- celui deI'Eglise.

Publi6 par le Melanesian Institute, ilcouvre une vaste gamme de probldmeset de projets de ddveloppementaffectant I'environnement (exploitationminidre, forestidre, p6che, etc.) et cite6galement des 6tudes de cas en PNG.

Pour en savoir plus, contacter :

The Melanesian InstitutePOINTPO Box 571GOBOI(A, EHPPapouasie-Nouvelle-Guin6eT€1. : (675) 7217 77Fax : (675) 72 12 14

;Eu)SSc)SStrs8rE'3ESF.p\'\

Les m6thodes traditionnellesde conservation de Palau

Beaucoup de pratiques traditionnellesde conservation ont disparu des iles duPacifique. Heureusement, certainespersonnes et organisations d6vou6ess'efforcent d'enregistrer celles quiexistent encore.

Ainsi, dans son livre de 32 pages

intitul6 Conseruation Ethics andPractices of Palau, Maura Gordon duPalau Resource Institute pr6sente desvaleurs et des pratiques localestransmises oralement ainsi que desI6gendes et des proverbes. Ecrit dans lalangue de Palau et en anglais, cet ouvrageest accessible aux jeunes et aux moinsjeunes.

Agr6ment6 de nombreuses photos etillustrations en couleur, il est bienpr6sent6 et s'adresse surtout auxenseignants et aux 6coliers. Il a 6t6 publi6grdce au frnancement du PNUD et d I'aidefournie aux ONG par le PROE dans Iecadre des SNAGE.

Pour en savoir plus, contacter :

The DirectorPalau Resource InstitutePO Box 1087KOROR. PalauFax: (680) 48817 25

Prenons soin de la merCaring for the Sea: Fisheries and the

Marine Enuironment, de Leon Zann, a6t6 conqu pour les 6ldves du secondaire.Il regorge de photos et de dessins en noiret blanc, d'6tudes de cas, d'activit6s. deprojets et de questions.

Il pr6sente les m6thodes traditionnelleset modernes de p6che commerciale et de

subsistance appliqu6es dans les iles duPacifique ainsi que les probldmes et lesmenaces existant dans ces domaines. Ilexplique 6galement comment prendresoin du fragile milieu marin.

Il s'agit du 6€me livre publid parI'UNESCO dans le cadre du projet"ouvrages p6dagogiques surI'oc6anographie pour les 6coles duPacifique Sud".

Pour en savoir plus sur ce livre et d'autresde la collection, contacter :

Science AdvisorUNESCO ffice for Pacific lslandsPrivate Mail BagAPIA. Samoa occidentalesT6l. : (685) 2a,276Fax: (685) 22 253

Les derni€respublications du PROE

Les rapports de rriunions sont une sourceimportante d'information sur les probldmes

d'environnement dans la rdgion. ?heReport on the Sub-regional Meetings toId.entify Coastal Managemenl TrainingNeeds (1994) fait 6tat des probldmes etrecommande des actions A entreprendrepar le PROE et des organismes associ6spour Ie d6veloppement d'une formationadapt6e aux insulaires du Pacifique enmatidre de gestion int6gr6e des zonesc6tidres.

Parmi les autres rapports publi6srricemment, citons : Report of the Second

SPRE P Meeting of Regional MeteorologicalSeruice Directors, Fourth Meeting Reportof the Regional Marine Turtle Conseruationhogramme etle Rapport d,e Io Confdrence

des pl4nipotenliaires sur la Conuenlionportant criation du PROE.

Les instituteurs des Tonga serontheureux de d6couvrir un nouveau manueldu professeur intitul6 EnuironrnentalEducation for Primary Scioo/s in Tonga:A Teachers Resource Book. Ce manuelfournit des plans de cours et des id6espour I'enseignement d'un certain nombrede sujets li6s d I'enyironnement en utilisantun minimum de mat6riel sp6cialis6.Beaucoup de ces id6es pourraient 6treadapt6es par les enseignants d'autres pays.

I€ PROE a publi6 en juin une liste desderniires publications techniques etdducatives ainsi que d'autres matdrielsdont des affiches et des vid6os. Lespublications du PROE sont payantes pourles organismes et particuliers situ6s endehors de Ia zone d'application du PROEsauf accord exprds d'6change pass6 avecun 6tablissement ou une soci6t6. Pour tousrenseignements sur les 6changes et lesventes ticrire au PROE.

Pour en savoir plus, contacter :

Monsieur le DirecteurPROEPO Box 240APIA, Samoa occidentales.T6l. : (685) 21 929Fax : (685) 20 231Intemet : [email protected]

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Riu,nions199L1996

Date 86union Lieu Besponeable

Septembre

f0.15 27ime Forum du Pacifique Sud

U-18 Dialogue Post.Forum

Madang, PNG Secrtitariat duForum

Port Moresby Secr6tariat duForum

18'22 3Eme Confdrence des Parties d la Convention de Bdle Madrid, Espagne PNUE

18-29 Atelier national sur la refonte de l'information sur le d6veloppement durable Suva CPS

Octobre

5 3dme Conf6rence des Parties i la Convention dApia Apia PROE

6 3dme Confirence des Parties i la Convention de Noumda Apia PROE

8- 14 Conf6rence internationale sur les zones humidee et le d6veloppement Selangor, Malaisie AWB

l0 PremiAre r6union du ComiG conrultatif sur les r6sultats de la Confdrence de la Barbade Apia PROE

11-13 Sdme Conf6rence du PROE Apia PROE

16-20 R6union du GIEC Gendve

16 oct.- 3 nov. Confdrence des Parties d la Convention cadre sur lee changements climatigues Bonn, Allemagne PROE

23-27 Oc6an et atmosphire - Pacifrque Addlaide, Australie C. Kaluwin, PROE

23-27 R6union du groupe de travail sur la conservation des ressources de la mer Honolulu, Etae-Unis APEC

23 oct.- 3 nov. R6union sur la protection du milieu marin contre les activitee men6es i terre Washington, Etats-Unis

23 oct.- 14 nov. Gestion et ddveloppement des pecheries c6tiires Suva IOI-LPS

Novembre

6-17 2dme Confdrence des Parties A la Convention eur la biodiversit6 Jakarta, Indonr6sie PNLIE

1l-13 3dme Conf6rence r6gionale du PROE des directeurg deg services m6t6nrologiques Apia N. Ibop, PROE

24-26 R.6union r6gionale sur I'Initiative internationale sur les rdcifs coralliens Nandi, Fidji A. Snith, PROE

D6cembre

4-7 Tdme Conf6rence des Parties au Protocole de Montr6al Vienne. Autriche PNUE

1996

Juin17-22 Tdme Conf6rence du Pacifique sur I'oc6anographie et les tecbnologies de la mer Honolulu Pacon Int.

24-29 Symposium international sur les rdcifs coralliens Panama

Des pricisions peuvent 6tre obtenues auprds des organisateure ou des responsableo du PROE concernds.

Stages et ateliers de formation paee tB eLes systdmes d'information g6ographique

et les d6cisions sur les ressourcegOi : Canberra, AustralieQuand:29ll-231211996Pour qui ? Charg6s de I'exploitation des

ressources et de I'environnement des servicespublics et des ONG.

Objectifs :

Les participants seront en mesure :

l. de comprendre les principes et les capacit6spotentielles des systdmes d'informationgdographique (SIG) en tant qubutil de gestiondes ressources :

2. d'acqu6rir des compdlences pratiques leurpermettant de d6velopper et d'utiliser 'les

SIG pour I'enregistrement. I'exploitation etI'analyse de donn6es complexes surI'environnement et les ressources :

3. d'utiliser les SIG pour prendre une decisionsur des 6tudes de cas rrielles concernant lagestion et la planfication de I'utilisation deressoulces.

Renseignenrents conrpldnrentaires :

M. David BrettCourse Co-ordinatorANUTECH PtY LtdCANBERM. ACT, O2OO

AustralieTd'1. : (616) 249 5881Fax: (616) 249 5875E-mail: [email protected]

Conception, suivi et 6valuation aposteriori des projets ruraux

Oi : Canberra, AustralieQuand:2214-241511996Pour qui ? Charg6s de )iarndnagement de

zones rurales (cadres moyens et supdrieursdes services publics et des ONG)

Objectifs :

Les participants :

1. dtudieront des techniques pour les 6tapessuivantes des projets ruraux : identification,conception, 6valuation, mise en euwe,gestion, suM et 6valuation a posteriori :

2. prendront en compte les r6percussionssociales et erologiques des projets ;

3. examineront le 16le essentiel deI'informatique dans I'am6nagementmoderne :

4. effectueront une analyse critique d'6tudesde cas prises dans la rdgion Asie-Pacilique.

Renseignements compldmentaires :

Dr Robert CrittendenCourse Co-ordinatorANUTECH Pry LtdCANBERRA, ACT, O2OO

AustralieTdl. : (616) 249 06i7Fax : (616) 249 5875E-mail: Rob, [email protected]

Stage de formation i la geetionparticipative des zones prot6g6eg

Otr : Bangkok, ThailandeQuand : du 4 au 22112/1995Pour qui ? Chargr,ls de gestion d'un programme

de zones prot6g6es pos#dant un dipl6meuniversitaire ou une expdrience 6quivalente.

Objectifs :

Les participants acquerront des comp6tencesdans les domaines suivants:

1. forrnation d'dquipe, rdsolution de pmblimeset analyse des ayanLs &oit ;

2. plani-{ication et mise en euvre de projetspratiques ;

3. planification en participation et constitutionde partenariats.

D6p6t des candidatures : 3l/10/95 su plus tardRenseigrtements compl6mentairea :

Dr Somsak Sukwong, DirectorRegional Comnrunity Forestry Training CentreKasetsart UniversityPO Box lrllBANGKOK 10903, ThailandeTdl. : (662) 579 0108 et 561 4881Fax: (662) 561 4880

***

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Le mot de la fin. . .T'. u. ndgociations sur le climat seu heurtent maintenant dr une

nouvelle question : que va faire lacommunaut6 internationale d proposdes gaz d effet de serre aprBs I'an 2000?Un rapport sur les prochainesn6gociations d'un important Protocoled la Convention susceptible de r6soudrecette question figure en premidre pagede ce num6ro de La Lettre deI'environnement.

Le PROE se pr6pare A accueillir laHuitiime Confdrence annuelle du PROEd Apia mi-octobre. Il s'agira de lapremidre r6union organis6e par lePROE en tant qu'organisation r6gionaleautonome depuis I'entr6e en vigueurde la Conuention portant crdation duPROE. D'autres r6unions relatives auxConuentions de Noumda et d'Apia et attsuivi de la Confdrence de la Barbadeauront lieu en m6me temps (voir pages1 et 3 pour plus de d6tails).

Nous vous tenons par ailleursinform6s des dernidres r6unions etactivitds dans la r6gion et vous parlonsd'un projet de "tourisme vert" A

Vanuatu. Vous retrouverez comme d

I'habitude nos rubriques Publicationssur l'environnement, Stages et ateliersde formation et la liste des r6unionspr6vues pour le restant de 1995.

Enfin, ce num6ro est malheureu-sement mon dernier en tant querr6dacteur en chef. Aprds presque quatreans au PROE, j'ai d6cid6 d'accepterd'autres responsabilit6s. Ma famille etmoi-m6me avons beaucoup appr6ci6 cesann6es passries aux Samoa. J'ai pourma part eu grand plaisir A travailler auservice des peuples du Pacifique et deleur environnement unique.

J'ai appris dans le Paciflrque A nejamais dire "au revoir", car il sembleque ceux qui y ont s6journ6 un tempsreviennent toujours. Alors, i laprochaine !

Wesley Ward

Ridacteur en chef

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Tlmbre

Publi6 par :

Programme r6gional oc6anien de I'environnement (PROE)PO Box 240, AP|A, Samoa occldentales

T6l. : (+685) 21 929Fax : (+685) 20 231

Messagerie 6lectronique : [email protected].

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