FAQ DMMI 1 / 12 Nov.2007

DJIBOUTI MARITIME MANAGEMENT & INVESTMENT FZCO.

Port de Pêche de Djibouti - BP 1812 – DJIBOUTI République de DJIBOUTI

Téléphone : 00 253 35 41 13 ou 00 253 35 41 15 Fax : 00 253 35 09 71 ou 00 253 35 41 44 E.mail : mr.peche@intnet.dj

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Grâce à une position privilégiée, le secteur de la pêche dans la République de Djibouti dispose d’une côte maritime de 372 Km de long débouchant sur le golfe d’Aden dans l’océan Indien et le détroit de Bab-El-Mandeb extrémité sud de la Mer Rouge. La Zone Économique Exclusive (ZEE) s’étend sur une superficie de 7190 km². Le plateau continental sur lequel sont concentrés les ressources halieutiques, s’étend sur 12 à 15 km

avec de fonds de 20 à 50 m et couvre une superficie de 2492 km², soit 34,6% de la ZEE (F.A.O.1984) et (Kunzel.1996). Le pays dispose de frontières avec l’Érythrée au nord, l’Éthiopie à l’ouest et nord ouest et la Somalie au sud pouvant favoriser de nombreux échanges des produits halieutiques.

CONTEXTE GENERAL, STRATEGIE ET BILAN DU SECTEUR DE LA PECHE

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I. LE SECTEUR DE LA PÊCHE

A. Les ressources halieutiques.

1. Selon les estimations1 disponibles, la République de Djibouti dispose de ressources halieutiques non négligeables. Le potentiel pêchable autorisé est estimé 48.000 tonnes/an dont 5000 tonnes sont considérées comme des ressources à haute valeur ajoutée pouvant être exportés et procurer des revenus importants pour les bénéficiaires. Les zones les plus riches sont situées au nord du pays (Obock) et au sud de Djibouti (eaux à la frontière Somalienne). Selon les relevés statistiques effectués par la DP, les poissons démersaux représentent 55% contre 45% pour les pélagiques. Parmi les espèces le plus fréquemment péchées, on distingue en priorité le Thazard (espèce de thonidé très prisé par les populations locales), les mérous, dorades, carangue, thon, barracuda et rouget.

B.La Production. 2. Avec une production moyenne estimée à 1000 tonnes/an environ, le poisson ne joue pas un rôle important dans la consommation des produits d'origine animale (consommation est de 1,5 k/h/an). Actuellement sa contribution au PIB est négligeable ( 1 %) alors que des potentialités non négligeables existent.

C.La Flottille et Méthodes de Pêche 3. La totalité de la flottille est constituée par des unités de pêche artisanale. On estime actuellement à 200 le nombre de ces embarcations dont 90% environ sont en fibre

1 Etude DEP/GTZ de 1996

de verre de 7 à 9m de long équipées de moteurs HB de 25 à 40CV. Chaque embarcation fait travailler 3 personnes. La durée des marées est de 1 à 2 jours en fonction de la capacité de stockage en carburant en en glace pour le conditionnement du poisson. Les autres unités de pêches (10%) sont constituées par des bateaux en fibre de verre de 9 à 12m de long équipés de moteurs in bord sur lesquels opèrent 5 hommes qui effectuent des marées de 3 à 4 jours. C’est au Port de Pêche aux Salines Ouest que se trouve stationné le plus grand nombre d’unités de pêche. 4. Les techniques et engins de pêches utilisé essentiellement constitués par : (i) les lignes à la main, (ii) lignes à la traîne, (iii) les filets maillants dérivants, (iv) l’épervier pour la pêche à pied et, (v) la pêche en apnée (10 m environ) pour la collecte des langoustes. Les intrants sont totalement importés. La maintenance des filets est assurée par les pêcheurs mais il n’ y a pas d’atelier de réparation moteurs. Seuls quelques artisans dépourvus de moyens tentent bien que mal d’assurer la maintenance des moteurs et des coques en fibre en verre, mais les coûts des produits restent chers.

D.Les Ressources Humaines 5. Le secteur de la pêche à Djibouti fournit environ 2000 emplois et le nombre des pêcheurs professionnels est estimé à environ 600. Avec le Centre de Formation des Pêcheurs d’Obock, le nombre des personnes formées au technique de pêche augmentent avec le Service National Adapte (SNA). Actuellement, la majorité des pêcheurs sont organisées autour d’associations (5) dont la création est régie par la loi de 1901. La majorité des pêcheurs sont propriétaires de leurs embarcations de Pêche.

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E. Environnement Institutionnel 6. Les activités de pêche sont réparties entre Djibouti ville et 3 districts sur les 5 que comptent le pays. Le secteur des pêches est placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Mer chargé des Ressources Hydrauliques. La gestion du secteur des pêches sur le terrain est confiée à la Direction de la Pêche qui comprend 2 services (Développement de la filière pêche et Gestion ces ressources halieutiques). Le Code de la pêche promulgué en septembre 2002 accorde un privilège total à l’exploitation des zones de pêches par le secteur artisanal. En effet la pêche industrielle et les techniques de chalutage sont strictement interdites.

F.Les contraintes de secteur de la Pêche

7. Malgré les richesses halieutiques importantes dont disposent la République de Djibouti, le développement de ce secteur se trouve ralentit par des multiples contraintes qui l’empêchent de devenir économiquement viable, à savoir : - Un marché local restreint du fait de la

faible consommation des produits de la mer par la population (1,5 kg/hab/an)

- Un très faible niveau d’exportation et l’absence de législation appropriés en la matière.

- Un très faible réseau de distribution et de commercialisation des produits de la pêche.

- Insuffisance des infrastructures de conservation et de distribution et commercialisation des produits de la pêche

- Manque d’entretien et de maintenance de moyens de production (bateaux, moteurs, etc….)

- Manque de système de crédit adapté au contexte Djiboutien

- Mauvaise organisation des acteurs impliqués dans le secteur de la Pêche

- Insuffisance des données fiables et réactualisées des statistiques concernant l’état des ressources pêche, unité des productions, données socio-économiques.

- Insuffisance des ressources humaines qualifiées de l’Administration en charge de la pêche.

En définitive, de la faiblesse dans la commercialisation et le niveau de la promotion et de la consommation du poisson sur le marché local sont les principaux goulots d’étranglement du développement de la pêche. Ces contraintes peuvent être levées dans le cadre d’un programme cohérent de développement du secteur de la pêche.

III. STRATÉGIE ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR En raison de ses potentialités, l’objectif général fixé au secteur par le gouvernement est de contribuer à la réduction de la pauvreté dans le pays. Les objectifs spécifiques sont de : (i) générer des devises et de jouer un rôle dans la croissance économique du pays, (ii) d’améliorer les revenus des plus pauvres grâce à l’augmentation des rendements de pêche et la promotion de nouvelles activités génératrices de revenus, (iii) contribuer à la sécurité alimentaire en milieu urbain et rural en favorisant le développement de techniques de transformation et d’un réseau de distribution appropriés. Les principales orientations de la stratégie du secteur sont définies sur la base de l’analyse de

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situation du secteur et des contraintes et des potentialités du secteur. Ces orientations se présentent comme suit : Élaboration et mise en œuvre du plan

directeur de développement du secteur,

Appui aux communautés de base et promotion des organisations professionnelles

Appui aux activités économiques et aux innovations techniques et technologiques,

Amélioration des offres de services dans le traitement, la commercialisation et distribution des produits de la pêche,

Renforcement des capacités des institutions en charge du secteur et,

Gestion durable des ressources dans le cadre d’un système de co-gestion de la ressource entre l’administration et les pêcheurs.

I. REFORME INSTITUTIONNELLE DU SECTEUR DE LA PECHE. -Création de la Direction de la Pêche en Octobre 2001 -Promulgation de la Loi n° 187/AN/02/4e L portant Code des Pêches le 9 septembre 2002. -Plusieurs textes sont en cours élaboration : Projet de Décret portant application de la Loi n°

187/AN/02/4e L du 09 Septembre 2002 portant Code des Pêches.

Projet d’Arrêté portant réglementation de l’octroi des licences de pêche.

Projet d’Arrêté portant réglementation de l’exploitation des espèces récifales.

Projet d’Arrêté portant réglementation des cultures marines.

Un Schéma Directeur de la Pêche a été réalisé en 2004 et validé lors de l’Atelier National le 10 Octobre 2004.

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Modes de pêche Les différentes techniques de pêche possibles à Djibouti sont :

- l’utilisation du tramail, de pièges : nasses ou casiers, - la pêche à la palangre, aux leurres de surface, - pêcheur aux poppers ou aux poissons nageurs,

Innovation - De nouvelles méthodes de captures sont à l’essai. L’utilisation de nasses permet d’avoir les animaux vivants non stressés et ne dénature pas les récifs coralliens.

Il est également possible de mettre en place en République de Djibouti de l’aquaculture de crevettes en bassins à terre, de l’élevage de poissons en cages et la création d’une ferme de culture d’algues sous l’encadrement des autorités compétentes du pays, la direction de la pêche et la direction de l’élevage et des services vétérinaires.

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DMMI PORT DE PECHE Présentation et historique La société DMMI a été créée le 13 Février 2005 par un investisseur Iranien avec pour associé un partenaire Djiboutien . Le site de production était auparavant implanté à Boulaos et a déménagé pour le port de pêche en février 2005. Depuis le mois de février 2006, la gérance est concédée à une équipe d’encadrement de la société Océanic développement. La société DMMI offre plusieurs prestations avec son port de plaisance, sa vente de poisson, de glace et d’essence au profit des propriétaires de bateaux, des pêcheurs, des revendeuses de poissons aux marchés, des vendeurs de glace, des restaurants et des collectivités locales.

L’administration Le port de plaisance

La Sirène L’atelier de production

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Locaux de production - Protocoles

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Conservation du poisson Sous glace fondante entre 0 et 2°C pour préserver la fraîcheur et limiter l’altération du produit

Découpe du poisson

Conditionnement

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Stockage en chambre froide

Soit en chambre froide positive entre 0 et 2°C

Soit en chambre froide négative à -18°C lorsque les produits ont subi une congélation dans le tunnel à -40°C

Livraison en véhicule réfrigéré -Le transport est réalisé en caisse isotherme qui permet d’avoir une température comprise entre 0 et 2°C

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LES PERSPECTIVES Une nouvelle usine de traitement et un laboratoire en cours de construction et seront opérationnels dès fin 2007 . L’agrément EU, avec le débouché sur le marché Européen, permettra enfin l’essor de notre secteur Pêche et donnera à Djibouti la place qui lui revient .

The sky’s the limit !

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CAPTURES EXCEPTIONNELLES Le 05 mars 2006, un Mérou de plus de 130 kg Epinephelus lanceolatus (Bloch), Loche géante (> 270

cm 300 kg) Le 21 février 2006, une Raie guitare (305 cm 227 kg)

Rhynchobatus djiddensis, Raie guitare (305 cm 227 kg)

Le 12.08.07, un Mérou de 95 kgs.