Dimanche 24 avril 2016 - Forum€¦ · Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37...
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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Dimanche 24 avril 2016
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Jeunes entrepreneurs : Jil'FCE installe 28 délégués régionaux (Algérie Eco) ............ 3
Projet du Code de l’investissement : Créer la richesse (El Moudjahid) ..................... 3 La pré-domiciliation annulée pour les exportations (L’Econews) .............................. 7 Les opérateurs économiques dénoncent de nouvelles dispositions «inutiles»
imposées par les banques (Algérie Eco) ..................................................................... 7 Importations de médicaments : Une hausse de 41% au 1er trimestre 2016 (Algérie
Eco) ............................................................................................................................. 8 Médicaments : les importations en hausse au 1er trimestre 2016 (APS) .................... 9
Plus de 80 dossiers d'investissements agricoles déposés depuis janvier 2016 (APS)
................................................................................................................................... 10 NOUVEAU SOUFFLE POUR L'AGRICULTURE : 45 000 jeunes investissent dans
le secteur (L’Expression) .......................................................................................... 11 Pêche du corail : deux zones d'exploitation définies pour les cinq prochaines années
(APS) ......................................................................................................................... 12 La production halieutique doit tenir compte de la préservation de la richesse
halieutique en Méditerranée (APS) ........................................................................... 14 L'amont gazier et les énergies renouvelables au menu d'un forum algéro-européen en
mai (APS) .................................................................................................................. 15 L’Algérie pionnière à l'échelle africaine en matière de stations d’épuration des eaux
usées (APS) ............................................................................................................... 17
Mourad Bouattou : « Nous voulons créer un hub pour l’export » (L’Econews) ...... 18
Evasion fiscale : Intensification de la lutte (L’Expression) ...................................... 20 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 20
ENTABILITÉ DES BANQUES LOCALES : Benkhelfa enfonce des portes ouvertes
(L’Expression) .......................................................................................................... 20 EN PRÉVISION DU MOIS DE RAMADHAN ET DE LA SAISON ESTIVALE :
Belaïb sensibilise les commerçants (L’Expression).................................................. 22
Commerce : lancement d'une campagne de sensibilisation en prévision du
Ramadhan et de la saison estivale (APS) .................................................................. 23
LS SERONT DÉTRUITS À LA FIN DU MOIS : Près de 2 millions de CD et de
DVD contrefaits saisis à Alger (L’Expression) ........................................................ 24 ORAN : Près de 1000 locaux commerciaux délaissés (L’Expression) ..................... 25
Coopération ......................................................................................................................................................... 26 Une centaine d’hommes d’affaires algériens prospectent au Sénégal (El Watan) ... 26 P3A : La clôture du programme prévue pour ce lundi (L’Econews) ........................ 26 Industrie agroalimentaire : Le singapourien Olam cible le marché algérien (El
Watan) ....................................................................................................................... 27 Veille ..................................................................................................................................................................... 28
Déclaration d’impôts : L’échéance fixée au 30 avril (El Moudjahid) ...................... 28 Algérie Télécom Mohamed Sbaa : désigné PDG par intérim (Algérie Eco) ............ 29
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A la une
Jeunes entrepreneurs : Jil'FCE installe 28 délégués régionaux
(Algérie Eco)
Les 28 premiers délégués régionaux de Jil’FCE se sont réunis aujourd’hui jeudi à Alger pour lancer le plan d’action destiné à promouvoir et amplifier
l’entrepreneuriat chez les jeunes, indique un communiqué de cette organisation. «En créant Jil'FCE, le FCE a su créer un véritable espace dédié
à la jeunesse», note le communiqué, qui précise que «moins de six mois après sa création, Jil'FCE compte déjà 400 membres et ne compte pas
s'arrêter là». «En effet, ajoute le communiqué, la section des chefs
d'entreprise des moins de 40 ans lance aujourd'hui un réseau de délégués locaux qui auront la responsabilité de déployer localement le plan d'action
2016 de Jil'FCE». Chaque délégué local va recruter et constituer un premier cercle de 20 jeunes chefs d'entreprise, explique-t-on. «Ce cercle va produire
d'ici fin mai un rapport faisant un état des lieux de l'entrepreneuriat chez les jeunes», a déclaré Sami Agli, responsable du recrutement à Jil'FCE. Les
délégués comptent ainsi donner une lecture des forces et faiblesses locales afin d'orienter les différents leviers de support qu'offre Jil'FCE. «Nous
pensons que l'émergence de notre économie passe par l'entreprise. Nous devons pour cela amplifier l'envie d'entreprendre chez les jeunes et nous
rassembler massivement pour le renouveau économique de l'Algérie», a souligné Toufik Lerari, président de Jil'FCE, estimant que «l'enthousiasme
et la forte adhésion que génèrent Jil'FCE est un signal fort et positif». Depuis janvier 2016, Jil'FCE multiplie les initiatives : organisation d'Afterworks
mensuels entre membres, programme de coaching, promotion de solutions
de financement, production de guides pour les jeunes entrepreneurs ou futurs entrepreneurs, réalisation d'un film valorisant l'audace
d'entreprendre. «Le renouveau de notre économie est en marche. Notre jeunesse doit entreprendre et rester convaincue que notre nation est
puissante. Cette puissance repose désormais sur la mobilisation de notre génération pour construire l'avenir. Nous allons y arriver avec du temps, de
la confiance collective et de la détermination», a conclu Toufik Lerari.
Projet du Code de l’investissement : Créer la richesse (El Moudjahid)
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D.R
- Encourager l’industrie.
- Faciliter le climat des affaires. - Exporter les biens transformés.
- Lever les obstacles pour attirer l’investissement étranger.
«La révision du code des investissements puise ses fondements du plan d’action du gouvernement, du Pacte économique et social conclu avec les
partenaires sociaux, et de la circulaire du Premier ministre du 7 août 2013 portant sur la relance de l’investissement et l’amélioration de
l’environnement de l’entreprise et de l’investissement.» Le nouveau projet de loi sur la promotion des investissements, qui est en
examen devant la commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification et de
l’industrie, constitue un saut qualitatif pour l’Algérie. Le texte de loi articulé autour de trois axes porte sur de nouveaux mécanismes
d’accompagnement des investisseurs tout au long de la concrétisation de leurs projets. L’amendement du code s’appuie sur trois axes fondamentaux
liés à l’ajustement du cadre de régulation de l’IDE, à la mise en adéquation entre le système d’incitations et à la politique économique, ainsi que la
révision du dispositif institutionnel.
Le système d’incitations est reconstruit autour de deux orientations que sont la modulation des avantages en fonction de la politique économique
du pays et la simplification et l’accélération des procédures. Le projet de loi vise ainsi la mise en place d’une nouvelle architecture du système
d’incitations avec trois niveaux différenciés. Le premier niveau relève des dispositions communes s’adressant à tous les
investissements localisés en dehors des Hauts Plateaux et du Sud, pour leur accorder un minimum commun d’avantages. Le second palier concerne des
dispositions spéciales à caractère sectoriel prévoyant des avantages additionnels propres (législations sectorielles) aux investissements réalisés
dans les activités entrant dans le cadre du secteur concerné ou dans les zones de développement. Le dernier niveau regroupe les avantages
susceptibles d’être accordés, par voie de convention, aux projets présentant un intérêt pour l’économie nationale. Quant aux organes chargés de
l’investissement, notamment l’ANDI et le Conseil national de
l'investissement (CNI), ils font l’objet d’un réaménagement de leurs attributions avec l’idée d’ériger l’ANDI en pôle spécialisé d’aide à
l’investissement et d’accompagnement de l’entreprise.
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« Rendre attractif l’investissement notamment en faveur de l’investissement étranger et en partenariat »
Dans son exposé des motifs, le législateur a indiqué qu’il a été procédé à la reconstitution des mesures incitatives en fonction de deux orientations, à
savoir la régulation des avantages selon la politique économique du pays et la facilitation, voire l’accélération des mesures.
Le projet de loi programmé pour l’actuelle session du Parlement fait actuellement l’objet d’examen au sein de la commission spécialisée avec
l’audition des experts et des responsables des domaines en relation avec le dossier.
Le texte de loi approuvé en Conseil des ministres, en octobre dernier, intervient en vue d’améliorer l’attractivité de la législature sur
l’investissement en apportant de nouvelles facilités, notamment en faveur de l’investissement étranger et en partenariat. C’est dans ce cadre que le
projet propose l’abrogation de l’exigence de bilans excédentaires en devises pour les investisseurs étrangers de sorte à encourager les partenariats
devant conquérir à la réduction des importations. La disposition soumettant
les investissements étrangers réalisés avant 2009 à la règle de la majorité nationale (51/49%) en cas de changement de registre du commerce est
également proposée à l’abrogation, ainsi que l’obligation de financement local de l’apport de l’investissement étranger. Les dispositions de ce projet
de texte proposent, d’autre part, un assouplissement dans l’exercice par l’État de son droit de préemption, en cas de cession à l’étranger, par un
investisseur, de ses actions dans un projet localisé en Algérie. Le projet de loi canalisera les soutiens publics à l’investissement vers un
nouveau palier de transparence et d’efficacité des intervenants et vers la satisfaction des besoins réels de l’économie nationale. En somme, le
nouveau code des investissements vient s’adapter à la nouvelle politique économique du pays, tout en permettant une stabilité du cadre juridique
régissant l’investissement, alors que le gouvernement s’apprête à déposer devant le Parlement le projet de loi d’orientation sur la PME.
Dans le cadre des nouvelles orientations économiques du pays concernant
le développement durable basé sur la diversification des activités économiques dans une logique de substitution à l’importation, le
gouvernement a pris une série d’initiatives depuis 2014 afin d’encourager l’industrie nationale en améliorant le climat des affaires.
Aussi, la révision des lois régissant le secteur industriel entre dans le but de stimuler la compétitivité des entreprises, de développer l’activité de la sous-
traitance et d’adapter les politiques de la formation professionnelle en créant une nouvelle synergie entre les différents secteurs créateurs de
richesse, de ressources et de postes d’emploi.
Les bases de la réindustrialisassion
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Depuis une année, il a été inauguré une série de pôles : sidérurgie et métallurgie, automobile et mécanique, électronique et électrique,
matériaux de construction, textiles et confection, carrières et mines,
pharmacie. Le développement de ces filières va permettre de passer du stade de simple
fournisseur d’hydrocarbures bruts à celui de producteur et d'exportateur de biens transformés.
Par ailleurs, il a été identifié 14 filières stratégiques couvrant un large spectre au sommet duquel se trouvent les filières motrices dont l'énergie y
compris les énergies renouvelables, les industries chimiques et pétrochimiques, le phosphate et les engrais ainsi que le numérique.
Il s'agit aussi de filières structurantes comme la sidérurgie, qui devraient permettre, à la fois, de capter une forte valeur ajoutée et de fournir les
autres industries et secteurs d'activités économiques en produits finis et semi-finis.
Transparence du cadre juridique Le code des investissements sera accompagné par plusieurs textes facilitant
le financement des PME, la stimulation de leur compétitivité, le
développement de l’activité de la sous-traitance et l’adaptation des politiques de la formation professionnelle. Ce code permettra,
également, la simplification des procédures, l’adéquation entre le système d’incitations et la politique économique, l’ajustement du cadre de régulation
des Investissements directs étrangers (IDE) et révision du statut et des missions de l’ANDI. Le prochain code des investissements est un texte de
seconde génération qui épouse la nouvelle politique économique du pays et qui permettra une stabilité, une transparence et une lisibilité du cadre
juridique régissant l’investissement. La révision de ce code tire ses axes du Plan d’action du gouvernement, du Pacte économique et social conclu
avec les partenaires sociaux, et de la circulaire du Premier ministre du 7 août 2013 portant sur la relance de l’investissement et l’amélioration de
l’environnement de l’entreprise et de l’investissement. Le premier niveau porte sur les dispositions communes destinées à tous les investisseurs se
trouvant en dehors des Hauts Plateaux et du Sud. Le deuxième niveau
concerne les dispositions spécifiques à caractère sectoriel portant sur des avantages supplémentaires spécifiques (législations sectorielles) pour les
investissements réalisés dans le cadre des activités du secteur concerné ou dans les zones de développement. Le troisième niveau porte sur les
avantages qui peuvent être accordés en vertu d'un accord aux projets porteurs de bénéfices pour l'économie nationale.
Mise à niveau des PME
Le projet de loi d'orientation des petites et moyennes entreprises
contribuera à la mise à niveau des PME et leur intégration dans la dynamique qu'œuvre à créer le gouvernement dans le domaine économique
en leur fournissant les moyens et le soutien dont dispose l’ANDPME. Pas moins de 5.000 entreprises ont adhéré jusqu’à ce jour au programme
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de l’agence pour bénéficier des formes de soutien pour le développement
et la modernisation, dont celui financement à hauteur de 40%, pour l’acquisition du matériel technologique, jusqu'à un seuil de 15 millions DA,
en plus d'un million DA pour chaque entreprise couvrant les frais d’expert
pour accompagner l’entreprise et autres formes d’appui.
La pré-domiciliation annulée pour les exportations (L’Econews)
La mesure avait été annoncée par le directeur du commerce extérieur du
département de Bakhti Belaïb sur les ondes de la radio mardi dernier. C’est désormais chose faite.
Les opérateurs algériens ne sont plus tenus de procéder à la pré-domiciliation bancaire pour les opérations d’exportations. Une note de la
Banque d’Algérie (BA) vient d’être émise dans ce sens. Ladite note intervient après les réunions du comité de suivi des exportateurs, lesquels
n’ont pas manqué de soulever et ce problème et celui du délai de rapatriement des devises fixés à 180 jours par la BA.
Il faut rappeler que l’institution dirigées par Mohamed Laksaci avait instauré cette obligation le 15 mars dernier. « cette procédure en amont de l’acte
définitif de domiciliation consiste en l’accomplissement d’une formalité
d’inscription et de validation de la pré-domiciliation électronique de l’opération de commerce extérieur, à travers l’accès par l’opérateur
économique concerné au site web de sa banque domiciliataire, intermédiaire agréé.» La Ba avait justifié cette décision par le contrôle des
opérations de contrôle du commerce extérieur aux fins d’endiguer un tant soit peu la fuite des capitaux.
Les banques, à travers l’application de cette note, se devaient de s’assurer de la régularité de l’opération de commerce extérieur au regard de la
législation et de la réglementation en vigueur; que l’opérateur/client possède la surface financière suffisante à travers l’étude d’un dossier
dûment constitué à cet effet, et devant obligatoirement comporter le bilan et le tableau de comptes de résultat tels que déclarés à l’administration
fiscale; d’apprécier la solvabilité de l’opérateur/client ». Ces institutions financières doivent disposer « d’un système de contrôle permanent visant
notamment les engagements par signature liés aux opérations de
commerce extérieur, les pays qui ne sont pas transparents sur le régime fiscal, le respect des dispositions légales et réglementaires applicables en
matière de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ».
Les opérateurs économiques dénoncent de nouvelles dispositions «inutiles» imposées par les banques (Algérie Eco)
8
Une note du Crédit populaire d'Algérie (CPA), datée du 21 avril et adressée
à ses clients, exige des importateurs de leur fournir au préalable un dossier complet de leur situation fiscale. Le nouveau dossier doit comprendre
notamment les derniers bilans, le tableau des comptes de résultats, une
situation fiscale et parafiscale apurée, en plus des titres d’occupation du siège, des dépôts et des annexes, tout en demandant un arrêt immédiat de
toute domiciliation, même dans le cas où les marchandises sont en stationnement au port. En outre, le dossier fourni doit être étudié par un
comité de crédit devant donner son autorisation avant la domiciliation définitive, et cela, même dans le cas où la pré-domiciliation a déjà été
accordée au demandeur. Contactés, de nombreux opérateurs économiques nous ont fait part de leurs inquiétudes et appréhensions quant aux
conséquences de ces nouvelles dispositions sur l’activité d’importation dans notre pays, «sans distinction aucune entre importateurs de matières
premières et importateurs de produits finis». Ils estiment que cette autorisation administrative bancaire supplémentaire est d’autant plus
«inutile» qu’elle risque de favoriser les passe-droits et d’engendrer des lenteurs supplémentaires qui ne peuvent qu’être «préjudiciables» aux
importateurs qui y sont assujettis. Notre source explique que, désormais,
aucune domiciliation au niveau de la banque primaire ne peut être effectuée. Autrement dit, l’opérateur ne peut même pas dédouaner sa
marchandise, quand bien même celle-ci demeurerait stationnée au port, tant que la banque refuse de lui remettre les documents nécessaires pour
ce faire. Alors que, jusque-là, rappelle-t-on, l’opérateur pouvait retirer lesdits documents auprès de la banque pour dédouaner sa marchandise dès
l’arrivée de celle-ci au port. L’opération ne souffrait généralement d’aucun retard, surtout quand le demandeur n’est tenu ni par un engagement avec
la banque ni par un crédit. Or, avec le comité de crédit nouvellement institué, il faudrait s’attendre à des tracasseries «sans fin» et des lenteurs
qui en décourageront certainement plus d’un, s’indignent nos interlocuteurs. Une nouvelle mesure bureaucratique qui risque d’aggraver
la pénurie de plusieurs produits et de faire exploser les prix. Et, encore une fois, c’est le consommateur qui trinquera.
Importations de médicaments : Une hausse de 41% au 1er trimestre 2016 (Algérie Eco)
9
Après avoir connu un net recul durant l’année 2015, les importations des
produits pharmaceutiques ont pris une tendance haussière au cours des trois premiers mois de l’année 2016.
Le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS)
qui a rendu public son rapport a précisé que « les importations des produits pharmaceutiques ont augmenté à 450,63 millions de dollars (usd) durant le
premier trimestre 2016, contre 318,087 millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de 41,67% ».
En ajoutant que «les quantités importées ont également progressé mais à un moindre rythme pour atteindre 5.424,504 tonnes (t) contre 5.117,663 t
sur les deux périodes de comparaison ». En indiquant que «par catégorie des produits pharmaceutiques, la facture des médicaments à usage humain
s’est chiffrée à 422,332 millions usd contre 302,081 millions usd (+39,81%), tandis que les quantités sont passées à 4.799,37 t contre
4.612,38 t ». S’agissant des médicaments à usage vétérinaire, « leurs importations ont
atteint 8,162 millions usd (204,74 t) contre 7,312 millions usd (229,03 t), soit une hausse de 11,62% en valeur ». Concernant les importations des
produits parapharmaceutiques, le document a indiqué qu’ « elles ont coûté
20,141 millions usd (420,388 t) contre 8,7 millions usd (276,244 t), soit une hausse de 131,7% en valeur ».Il faut signaler que «le cadre de la
rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 a fixé la liste des produits pharmaceutiques à
usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation. Il s’agit de 357 médicaments composés de
comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades ophtalmiques et de sirop.
Ces médicaments sont ont leurs équivalents en génériques en Algérie. D’autres produits constituent également une liste de onze (11) matériels
médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l’importation telles que les seringues, compresses et bandes de gaze et le bicarbonate de
soude pour dialyse. Cette hausse intervient au moment où les hôpitaux et les pharmacies enregistrent des pénuries de médicaments et vaccins.
Médicaments : les importations en hausse au 1er trimestre 2016 (APS)
La facture d'importation des produits pharmaceutiques a pris une tendance
haussière au cours des trois premiers mois de l'année 2016, après avoir
connu un recul continu tout au long de l'année 2015. Ainsi, les importations des produits pharmaceutiques ont augmenté à
450,63 millions de dollars (usd) durant le premier trimestre 2016, contre 318,087 millions usd à la même période de 2015, soit une hausse de
41,67%, a appris l'APS auprès des douanes. Les quantités importées ont également progressé mais à un moindre
rythme pour atteindre 5.424,504 tonnes (t) contre 5.117,663 t sur les deux
10
périodes de comparaison, précise le Centre national de l'informatique et des
statistiques des douanes (CNIS). Par catégorie des produits pharmaceutiques, la facture des médicaments à
usage humain s'est chiffrée à 422,332 millions usd contre 302,081 millions
usd (+39,81%), tandis que les quantités sont passées à 4.799,37 t contre 4.612,38 t.
Quant aux médicaments à usage vétérinaire, leurs importations ont atteint 8,162 millions usd (204,74 t) contre 7,312 millions usd (229,03 t), soit une
hausse de 11,62% en valeur entre les deux périodes de comparaison. Pour les importations des produits parapharmaceutiques, elles ont coûté
20,141 millions usd (420,388 t) contre 8,7 millions usd (276,244 t), soit une hausse de 131,7% en valeur.
Dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, un arrêté ministériel publié en décembre 2015 a fixé la liste des produits
pharmaceutiques à usage humain et des matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l'importation.
Il s'agit de 357 médicaments composés de comprimés, crèmes et pommades dermiques, solutions injectables, suppositoires, pommades
ophtalmiques et de sirop.
S'ajoute également une liste de onze (11) matériels médicaux fabriqués localement et qui sont aussi interdits à l'importation telles les seringues,
compresses et bandes de gaze et la bicarbonate de soude pour dialyse. En 2015, les importations des produits pharmaceutiques étaient de 1,96
milliard de dollars (-22% par rapport à 2014) pour un volume global de près de 27.000 tonnes (-15,32%).
Plus de 80 dossiers d'investissements agricoles déposés depuis janvier 2016 (APS)
Plus de 80 dossiers de projets agricoles intégrés ont été déposés, depuis janvier dernier, au niveau de la cellule de facilitation et de suivi des
investissements, a indiqué, samedi, le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.
Ces projets, qui concernent essentiellement les filières lait, fourrages et les
céréales ainsi que l'hydroponie (agriculture hors-sol et consommant moins d'eau), sont examiné par cette cellule afin de les orienter vers les wilayas
pour faciliter les démarches aux investisseurs, a précisé le ministre à la presse en marge d'un séminaire sur l'investissement des jeunes dans le
secteur agricole.
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En raison des contraintes administratives auxquelles se heurtent souvent
les opérateurs économiques en agriculture et conformément aux orientations du gouvernement sur la relance des filières agricoles, M.
Ferroukhi avait installé, en janvier dernier, une cellule chargée
d'accompagner la mise en place et l'aboutissement des projets agricoles à travers une dynamique décentralisée, rappelle-t-on.
Selon lui, ces dossiers portent sur des projets intégrés dont le pays a besoin pour développer une agriculture moderne.
Outre l'étude des dossiers, cette cellule intervient au niveau de l'administration locale pour faciliter aux opérateurs l'accès au financement
et au foncier notamment. M. Ferroukhi a annoncé, dans ce cadre, l'organisation prochaine de journées
d'information et d'orientation sur l'investissement au niveau de toutes les wilayas, dans le but de rapprocher les acteurs intervenant au niveau des
pôles agricoles. "Nous avons identifié une centaine de pôles agricoles potentiels qui font la
grande partie de la croissance (agricole). C'est autour de ces pôles qu'il faut intégrer l'industrie, les services et créer une meilleure relation entre les
intervenants", a-t-il prôné.
Outre l'amélioration de la productivité pour satisfaire le marché local, ces zones agricoles peuvent s'inscrire à l'exportation, selon le ministre en
insistant sur l'importance d'intégrer les jeunes dans le secteur agricole en tant que force de travail et d'innovation.
D'après M. Ferroukhi, plus de 45.000 jeunes investisseurs ont intégré différentes activités liées à l'agriculture et à l'agroalimentaire, via les
dispositifs de soutien à la création d'emploi et à la lutte contre le chômage. "Nous encourageons cette dynamique et je lance un appel aux associations
d'encadrer ces jeunes pour investir davantage", a-t-il dit regrettant néanmoins l'absence d'études socio-économique sur l'orientation des
jeunes vers l'agriculture, un secteur stratégique pour le pays.
NOUVEAU SOUFFLE POUR L'AGRICULTURE : 45 000 jeunes investissent dans le secteur (L’Expression)
C'est le futur de l'Algérie Le développement du secteur agricole a besoin aujourd'hui plus que jamais
de l'intérêt des jeunes. Le secteur de l'agriculture n'est pas boudé par les jeunes. Sid Ahmed
Ferroukhi, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pèche, est catégorique à ce sujet. Présent hier à l'Ecole nationale supérieure de
l'agronomie (Ensa) d'El Harrach à Alger, pour donner le coup d'envoi de la première édition du Carrefour des jeunes pour l'agriculture, organisé par
l'Association nationale de volontariat, il a affirmé que pas moins de 45.000 jeunes investissent dans les différentes filières agricoles. Ces derniers ont
tous bénéficié des dispositifs de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des
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jeunes (Ansej), a-t-il ajouté. Avant de surprendre tous les présents, en
disant que dans certaines wilayas qu'il a eu à visiter, il n'a rencontré que des jeunes investisseurs dans son secteur. Selon le ministre,
l'investissement dans le secteur agricole ne se limite pas uniquement au
travail de la terre, mais il inclut beaucoup d'autres métiers, tels que le conditionnement, la transformation et la commercialisation des produits
agricoles. L'élevage d'animaux de toutes sortes, est la filière qui attire le plus les
jeunes, souligne M.Ferroukhi qui explique cela par le fait que l'investissement dans cette filière n'a pas besoin de foncier dont ne
disposent pas les jeunes. Evoquant le manque de main-d'oeuvre dont se plaignent les agriculteurs et les éleveurs, M.Ferroukhi, dira que la faute
incombe à ces derniers qui n'ont pas su adapter leurs outils et moyens de travail à l'époque actuelle des jeunes de cette génération. Selon lui, un
éleveur ou un agriculteur qui a son champ ou sa ferme loin des centres urbains, doit se débrouiller pour mettre à la disposition des jeunes en quête
d'emploi toutes les commodités dont ils disposent en ville. Une fois ces nouvelles données prises en compte par les éleveurs et les agriculteurs, le
ministère est tenu de travailler en collaboration avec les autres secteurs,
notamment l'enseignement supérieur et la formation professionnelle, à l'effet de généraliser l'implantation des instituts spécialisés dans la
formation des métiers agricoles à travers toutes les wilayas. Visitant ensuite le salon des stands tenus par des jeunes venus de plusieurs wilayas, le
ministre a appelé les jeunes investisseurs qui l'interpellaient sur les difficultés de commercialisation de leurs produits et d'accès aux crédits
auprès des banques pour financer leurs projets, à effectuer des études de prospection préalables du marché, afin de produire exactement les produits
dont le marché est demandeur. Expliquant, pour sa part, le choix du thème arrêté pour ce «carrefour des jeunes pour l'agriculture»,M.Ahmed Malha
dira que c'est par rapport au contexte économique actuel que traverse le pays que le thème a été choisi. «Nous voulions attirer l'attention des jeunes
quant à ce danger qui guette notre pays et leur faire comprendre que pour notre pays, il n'y a que le développement du secteur agricole qui puisse la
mettre à l'abri des répercussions de la crise énergétique et lui assurer une
indépendance alimentaire.»
Pêche du corail : deux zones d'exploitation définies pour les cinq
prochaines années (APS)
Deux zones de pêche au corail ont été définies pour être exploitées durant les cinq prochaines années (2016-2020) par les 60 concessionnaires admis,
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selon le plan de gestion de l'exploitation de cette ressource présenté jeudi
à Alger aux professionnels et responsables du secteur. Il s'agit de la zone "Est", comprenant Annaba et El-Kala et dont le périmètre
d'exploitation se prolonge jusqu'à la frontière algéro-tunisienne, et la zone
"Ouest" qui comprend Skikda et Jijel, selon les détails fournis par des cadres du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la Pêche lors
d'un atelier national sur la réouverture de la pêche au corail. Cet atelier a été organisé pour expliquer aux professionnels de cette activité
et aux administrations en relation avec cette pêche sensible afin de se préparer à l'ouverture effective de l'exploitation dont les séances
d'adjudication sont prévues pour mai prochain. "Il s'agit de préparer les professionnels et notamment les concessionnaires
pour l'ouverture effective de l'activité", a indiqué Kamel Negheli, chef de cabinet chargé de la pêche au ministère.
Les textes réglementaires régissant l'adjudication et la traçabilité dans cette activité sont en cours de signature et de publication, précise-t-il.
Selon des décrets publiés en août 2015 au journal officiel, la pêche du corail est ouverte durant toute l'année pendant cinq années maximum, au bout
desquelles les périmètres d'exploitation seront fermés et mis en jachère
pour une période minimum de 20 ans. Quant au quota autorisé par concession, il est au prorata du nombre de
concessionnaires admis, le quota maximum par secteur d'exploitation étant fixé à 3000 kilogrammes, soit 100 kg/concessionnaire.
Au terme de chaque année d'exploitation une évaluation du périmètre concédé sera faite par l'Agence nationale de développement de la pêche et
de l'aquaculture, et ce, afin de vérifier le maintien de la ressource et la rentabilité de la pêche.
Pour assurer la traçabilité de la pêche au corail, des mesures de contrôle et de suivi en mer puis à terre sont prévues par les textes de loi comme
l'obtention par le concessionnaire d'un registre de plongée, d'une déclaration sommaire de la pêche du corail, la malle contenant le corail mis
sous scellé ainsi que l'identification du corail pêché. "Le corail est une espèce fragile dont la durabilité est conditionnée par une
bonne gestion du stock et une mobilisation de moyens de contrôle et de
suivi opérationnel coordonné sur le terrain par les différents acteurs concernés", souligne un cadre du ministère.
M. Negheli a indiqué, pour sa part, que la première année d'exploitation sera une année expérimentale pour l'administration. Un dispositif
d'information et de suivi sera mis en place afin d'observer de près comment se déroule la campagne de pêche et d'évaluer la réalité de l'activité sur le
terrain. "La réouverture de la pêche du corail a connu un long processus de
concertation et de discussion avec les professionnels et les secteurs concernés" a-t-il souligné en insistant sur la nécessité d'exploiter cette
ressource au bénéfice de l'économie nationale. En 2012, les pouvoirs publics ont décidé de rouvrir cette activité après 15
de suspension suite à la surexploitation de la ressource et pour permettre
14
à l'économie nationale d'en tirer profit et mettre fin au braconnage ayant
pris de l'ampleur pendant la période de fermeture. Les conditions de la reprise de cette activité à forte valeur marchande, ont
été définies par la nouvelle loi sur la pêche et l'aquaculture adoptée en 2014
par les deux chambres du Parlement, qui a durci les sanctions contre les personnes qui le pêchent sans concession ou celles qui ne tiennent pas de
registre de plongée, ou qui dépassent le quota annuel autorisé ou quiconque exporte le corail à l'état brut ou semi fini.
Ces peines vont d'un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d'une amende oscillant entre 10 millions et 20 millions de DA.
La production halieutique doit tenir compte de la préservation de
la richesse halieutique en Méditerranée (APS)
La production halieutique en Algérie doit tenir compte de la préservation de
la richesse halieutique en Méditerranée qui a enregistré une baisse ces dernières années, a souligné jeudi à Alger le ministre de l'Agriculture, du
développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.
Lors d'une séance consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN) présidée par Larbi Ould Khelifa, président de l'assemblée,
M. Ferroukhi a précisé que les parties concernées ne peuvent pas "toucher aux réserves halieutiques dans le but d'augmenter la production", sachant
que les données scientifiques soulignent la nécessité de ne pas pêcher plus de 40 % des réserves par an pour préserver la richesse halieutique en
Méditerranée. Concernant la flambée des prix de la sardine, le ministre a indiqué qu'ils
dépendaient, à l'instar des autres produits, de l'offre et de la demande qui s'élève à 180.000 tonnes/an contre une production ne dépassant pas
100.000 tonnes/an, selon les dernières études du secteur. Expliquant les niveaux de production, le ministre a indiqué que les quantités
diffèrent d'une période à une autre suivant les facteurs biologiques, précisant que ces quantités augmentent entre les mois de mai et octobre et
baissent par la suite, ce qui a obligé le secteur à élaborer un plan de
promotion des filières de la pêche jusqu'en 2020. Le stock halieutique en Méditerranée a sensiblement baissé ces dernières
années en raison de facteurs environnementaux et du réchauffement des fonds marins, ce qui a réduit les aliments pour poisson.
Face à cette situation, le ministère tend à exploiter de manière rationnelle les stocks disponibles, à développer l'aquaculture et à promouvoir réguler
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le marché du poisson face à la spéculation, ce qui va se répercuter sur les
prix, selon le ministre. A une question sur les dangers environnementaux des stations de
dessalement d'eau de mer, M. Ferroukhi a indiqué "que ces stations
fonctionnent de manière maîtrisée et ne représentent aucun danger sur les ressources halieutiques".
Il a rappelé que la moyenne du déploiement des stations de dessalement est de 86 kilomètres sur le littoral, ajoutant que ces stations fonctionnent
conformément au décret exécutif de 2007 définissant les modalités de réalisation des stations de dessalement et l'étude de leur impact sur
l'environnement ainsi que le décret exécutif 14 - 06 portant sur les émissions émanant de ces installations.
A cet effet, le ministère assure un suivi rigoureux et permanent des ressources halieutiques à travers les prélèvements d'échantillons et leur
analyse, et ce par le biais des 14 directions de la pêche qui procèdent également au contrôle de ces stations.
L'amont gazier et les énergies renouvelables au menu d'un forum
algéro-européen en mai (APS)
L'amont gazier algérien et les énergies renouvelables sont les deux principaux thèmes retenus pour le premier forum d'affaires algéro-européen
consacré à l'énergie, qui se tiendra le 24 mai prochain à Alger, ont annoncé jeudi les initiateurs de cet événement.
Organisé conjointement par le ministère de l'Energie et la Commission européenne, ce forum sera axé autour de l'amélioration de l'attractivité du
domaine minier algérien, notamment le volet lié à l'amont gazier, et du programme algérien des énergies renouvelables et d'efficacité énergétique,
a indiqué le directeur général des hydrocarbures auprès de ministère de l'Energie, Mustapha Hanifi.
S'exprimant lors de la réunion préparatoire du forum, M. Hanifi a souligné que cet évènement s'inscrivait dans le cadre du mémorandum d'entente sur
l'établissement d'un partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie
entre l'Algérie et l'UE, conclu en juillet 2013 à Alger. Plus de 200 participants, dont près de 120 européens, sont attendus à ce
forum auquel assisteront également le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le Commissaire européen à l'Energie et au climat, Miguel Arias Canete.
La partie algérienne sera représentée par des responsables de différents ministères (Energie, Finances, Industrie...), d'organismes spécialisés et de
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sociétés nationales publiques et privées, ainsi que de porteurs de projets
innovants dans le secteur de l'énergie. M. Hanifi a mis l'accent sur l'importance d'associer le secteur privé et le
monde de la recherche d'une façon "active et effective" pour contribuer au
renforcement de la coopération énergétique algéro-européenne. En réponse à une question sur la sécurité des installations énergétiques
dans le sud, le même responsable a réitéré que l'Algérie avait constamment respecté ses engagements internationaux en matière d'approvisionnement,
même durant les années du terrorisme, faisant du pays "un partenaire énergétique fiable".
A ce propos, il a précisé que près de 70% des exportations gazières algériennes sont destinées à l'Europe, alors qu'un tiers des compagnies
étrangères opérant dans l'amont gazier est européen. De son côté, le directeur de la coopération avec l'UE au ministère des
Affaires étrangères, Ali Mokrani, a affirmé que la participation du Commissaire européen à l'Energie et au climat, Miguel Arias Canete, est un
"signal très fort de la volonté de l'UE à aller de l'avant dans la coopération énergétique avec l'Algérie".
L'Algérie "veut jouer pleinement son rôle dans un partenariat énergétique
équilibré avec l'UE", a ajouté M. Mokrani, soulignant que le secteur de l'énergie est aussi vital pour l'Algérie que pour l'Europe.
Présent à la rencontre, le représentant de la Commission européenne en Algérie, Marek Skolil, a avancé qu'il s'attendait à une forte participation
européenne au forum au regard du nombre d'opérateurs ayant confirmé leur participation ou ceux qui ont affiché leur souhait pour y être présents.
Questionné par la presse, en marge de la réunion, sur la volonté de pays européens d'obtenir une révision des prix du gaz algérien exporté, M. Skolil
s'est limité à dire que "les conditions du marché changent et évoluent", ajoutant qu'il ne pouvait anticiper des résultats du dialogue en cours entre
les autorités algériennes et les partenaires européens. Concernant les discussions sur la révision de l'Accord d'association entre
l'Algérie et l'UE, l'ambassadeur européen a fait part d'un "travail entamé entre les deux parties en vue d'aboutir à une nouvelle feuille de route qui
devrait permettre de prendre en charge les questions soulevées par la partie
algérienne". Selon une communication présentée lors de cette réunion préparatoire,
l'ordre du jour du forum d'affaire algéro-européen comprendra, entre autres, une table ronde sur le thème "la relance des investissements dans
le secteur de l'énergie en Algérie" et deux sessions thématiques dont l'une portera sur "les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et
l'intégration nationale", alors que l'autre sera consacrée à "l'industrie gazière en Algérie".
En outre, des rencontres bilatérales sont prévues entre opérateurs nationaux publics et privés et leurs homologues européens pour explorer
les opportunités de partenariat dans les différents segments relatifs à l'industrie gazière, l'électricité, les énergies renouvelables et l'efficacité
énergétique.
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Une exposition d'équipements et des solutions énergétiques sont également
prévues lors de cette rencontre d'une journée. Par ailleurs, le débat animé lors de la réunion préparatoire a porté sur la
contribution du secteur national privé dans la consolidation du partenariat
énergétique avec l'UE, et la sécurité énergétique de l'Algérie en diversifiant son mix énergétique à travers l'introduction progressive des énergies
renouvelables et l'amélioration de l'efficacité énergétique au niveau des secteurs réputés comme énergétivores comme l'industrie, les transports et
l'habitat.
L’Algérie pionnière à l'échelle africaine en matière de stations
d’épuration des eaux usées (APS)
L’Algérie est "pionnière" à l'échelle africaine en matière de réalisation des
stations d’épuration des eaux usées, a affirmé samedi à Laghouat, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri.
Cent soixante douze (172) stations du genre sont en exploitation à travers le territoire national et offrent près d’un milliard de mètres cubes d’eaux
traitées destinées à l’irrigation agricole, a indiqué le ministre lors d’une
visite de travail dans cette wilaya. Cinquante (50) autres stations sont en cours de réalisation, a ajouté M.
Nouri en soulignant l’importance de ces ouvrages dans la lutte contre les maladies à transmission hydrique, l’assainissement de l’environnement, et
l’orientation d’une partie des eaux épurées à des fins d’irrigation agricole. M. Abdelouahab Nouri a, à ce titre, appelé les agriculteurs à tirer profit des
ouvrages hydrauliques existants, tels que les barrages et les stations d’épuration, dans leurs activités agricoles, avant de rappeler que de
nombreux projets ont été réalisés pour justement "accroître les surfaces irriguées et les porter à un million d’hectares à l’horizon 2020".
S’agissant de l’approvisionnement des populations en eau potable (AEP) qu’il a qualifié de "bon", le premier responsable du secteur a estimé que là
aussi le pays est pionnier dans le domaine à l'échelle régionale et continentale.
"L’Algérie a les moyens de prendre en charge l’ensemble de ses
programmes de développement", a relevé le ministre démentant toute réflexion au recours à l’investissement étranger dans le domaine.
Pour ce qui est de la situation du secteur dans la wilaya de Laghouat, M. Nouri a estimé qu’un "bond qualitatif" a été concrétisé par cette dernière au
cours des dernières années, à la faveur de programmes de développement pour un financement de 35 milliards DA.
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Lors de cette visite de travail dans la wilaya, le membre du gouvernement
a inspecté le projet d’une station d’épuration des eaux usées dans la commune d’Aflou, d’un coût de 2,4 milliards DA et actuellement à 50
pourcent d’avancement de son chantier qui devra être livré à la fin du 1er
trimestre de 2017, "au plus tard", selon les instructions du ministre. Le barrage de Seklafa dans la commune d’Oued M’zi, d’un coût de plus de
7milliards DA, à réceptionner avant la fin de l’année en cours et appelé à irriguer quelque 1.400 hectares de terres agricoles, a été l’autre étape de
visite de la délégation ministérielle. Dans la commune de Tadjemout, M. Nouri a inspecté une station
d’épuration des eaux usées par lagunage, couvrant une surface de 2,5 hectares et offrant une capacité de traitement de plus de 1.200 m3/ jour.
Au terme de sa tournée de travail d’une journée dans la wilaya de Laghouat, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab
Nouri, a visité le parc urbain d’El-M’reigha, à la sortie Nord de Laghouat, ou d’amples informations lui ont été fournies sur les installations que renferme
cet espace environnemental et de détente.
Mourad Bouattou : « Nous voulons créer un hub pour l’export »
(L’Econews)
Rencontré lors d'une rencontre organisée par la chambre de commerce
alsacienne au niveau de l'Ecole des affaire à Alger la semaine passée, en présence des entreprises algériennes, le président du Cluster Boissons
Algérie, Mourad Bouattou a indiqué que les clusters mis en place par le
ministère de l'Industrie visent le développement de l'économie nationale. L'Econews : vous avez lancé le cluster Soummam boissons depuis une
année. Pouvez-vous nous donner un aperçu de ce regroupement d'entreprises basé dans la wilaya de Bejaia ?
Mourad Bouattou : Le premier bilan est satisfaisant en ce sens que nous avons pu rassembler des compétiteurs qui sont sur le marché sous un même
groupement économique. Cette première année a été beaucoup plus axée sur la communication sur ces projets collaboratifs pour mutualiser les
moyens et les compétences. Les multinationales, à travers le monde suivent cette théorie de clusters. Ces groupements d'entreprises se font dans un
objectif bien précis qui vise le développement de la mutualisation des moyens, la compétitivité et l'innovation qui sont des actions à long terme.
C'est le cas dans notre cluster avec nos membres l’université de Bejaia et l’Institut de recherche en agronomie, car nous visons l’intégration de
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l’innovation dans nos produits. Ainsi, je peux dire que tous ces éléments,
sont les clés pour la compétitivité et le développement de l’économie. Au niveau du cluster Boissons, nous avons des adhérents qui détiennent
plus de 60% du marché national de la boisson. Nous avons également deux
PME qui viennent d’intégrer le cluster. Notre objectif est de tirer vers le haut les PME en les mettant en contact avec les grandes entreprises et profiter
également de toutes les opportunités de partenariat. Que fait le ministère de l’Industrie et des Mines pour développer vos actions
et vos activités? Le cluster a été crée sous l’égide de la DPME (ministère de l’Industrie et des
Mines), qui a mis à notre disposition tous les moyens pour mieux gérer ce regroupement d’entreprises, à commencer par le siège social que nous
occupons au sein du centre des facilitations à titre gracieux et aussi un autre siège (annexe) que nous venons d’acquérir à Alger. Le ministère de tutelle
vise également le développement des autres clusters à savoir celui dédié au Numérique, Mécanique et Dattes. Ces clusters vont constituer un
véritable réseau de compétences et de moyens pour unifier toutes les forces dans le cadre d’une stratégie qui peut être un sursaut vers le
développement de nos entreprises et de notre économie. Ainsi je tiens à
féliciter le ministère de l’Industrie qui a mis ce plan de développements des clusters pour lesquels il a mobilisé tous les moyens pour assurer leur
réussite. Vous avez parlé de l’export, que faites-vous pour développer ce volet
important ? Si nous voulons être compétitifs sur le marché international, il faut
absolument que nous développions ces regroupements d’entreprises. Il faut aussi organiser la chaîne logistique, avec des partenaires très connus qui
vont booster les exportations. Nous, au niveau du Clusters boissons, nous avons perçu des enjeux de la chaîne de logistique dans l’objectif d’exporter.
A ce titre outre « Numilog » (Cevital), le Port de Bejaia, nous venons d’avoir «Glob Trans», acteur algérien présent en France et en Espagne et qui est
un vecteur très important dans le domaine de la logistique. Nous avons également « Bac Logistique » qui est entrain de développer une plate forme
logistique dédiée à l’export en pleine centre de la zone industrielle Taharacht
à proximité d’Ifri et d’autres acteurs économique très actifs. Ces actions vont tirer les entreprises vers le marché extérieur. Le plus important c’est
aussi l’acquisition par le port de Bejaia d’un port sec au niveau de la wilaya de Bordj Bouararredj. Dans ce projet le groupe SNT qui est l’administrateur
du cluster exploite des ports secs qui seront bien équipés pour les préparer aux opérations de l’export.
Mais il faut qu’il y ait une politique de facilitation, notamment à travers les ports secs. Nous allons plaider pour l’installation des agences de tous les
organismes et auxiliaires dédiés au commerce extérieur (Andi, Algex et autres). Nous voulons créer un hub pour l’export. Aujourd’hui, je peux dire
que la collaboration entre tous ces acteurs est une action pour développer la compétitivité et diminuer les coûts du fret. Nous comptons à partir de la
fin de l’année développer des partenariats stratégiques avec des Français et Espagnols.
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Evasion fiscale : Intensification de la lutte (L’Expression)
Les 28 ministres des Finances de l’UE réunis à Amsterdam ont affiché leur
volonté de créer une liste noire commune de paradis fiscaux, traduisant ainsi leurs efforts dans l’intensification de la lutte contre l’évasion fiscale.
Après le scandale des Panama Papers, «le sens de l’urgence est clairement
bien plus important (...), tout le monde est très engagé pour combler les vides», a affirmé hier, Jeroen Dijsselbloem, ministre néerlandais des
Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE. «Nous avons été très occupés à nous combattre les uns les autres sur nos régimes
fiscaux, de manière à ce que nos pays soient les plus attrayants possibles pour les investisseurs.
Maintenant nous en sommes arrivés à un tel point que de grandes entreprises ont tendance à ne plus payer d’impôts», a-t-il ajouté. Au cours
de la réunion ouverte vendredi à Amsterdam, tous les ministres ont endossé l’initiative lancée, il y a dix jours par cinq pays européens (Allemagne,
Espagne, France, Italie et Grande-Bretagne) visant à expérimenter l’échange automatique d’informations, au sein de l’UE, pour identifier les
bénéficiaires des sociétés écrans. A l’heure actuelle, des montages financiers permettent de créer des
structures juridiques (société individuelle à responsabilité limitée, trust,
fondation) en dissimulant l’identité de leur réel bénéficiaire, brouillant les pistes et compliquant grandement la tâche des administrations fiscales. Les
28 ministres des Finances ont également approuvé la création à terme d’une liste noire unique, commune à toute l’UE, des paradis fiscaux, comme le
souhaite le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici, qui a parlé d’un objectif à atteindre «d’ici la fin de l’été».
Banque/bourse/Assurance
ENTABILITÉ DES BANQUES LOCALES : Benkhelfa enfonce des portes ouvertes (L’Expression)
En dépit de toutes les réformes effectuées, le système bancaire demeure
improductif. Pis encore, il freine la croissance économique. Un appel vide de sens, selon les observateurs, celui qu'a lancé le ministre
des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, jeudi dernier, envers les banques locales, les exhortant d'être plus rentables. Et pour cause, leur première
tâche et priorité est de drainer la clientèle et augmenter leur portefeuille,
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c'est la raison même de leur existence. D'autre part, cela fait longtemps
que le système bancaire algérien croule sous les injonctions de l'Etat et souffre d'une ingérence politique qui a fait que les banques ont été
détournées de leur fonction première.
De ce fait, le secteur public détient à lui seul, plus de 80% de crédits bancaires, ce qui a transformé les banques en centres de réanimation
destinés aux entreprises étatiques en difficulté, et ce à travers des subventions, des titres d'état à long terme ou des crédits généralement
impossibles à rembourser. C'est précisément sur ce modèle de gestion des ressources bancaires que le système s'est effondré, au point même où les
banques affichent une surliquidité, mais demeurent dans l'incapacité de suivre les élans d'investissements découlant des récentes mesures prônées
par les pouvoirs publics pour relancer l'économie nationale. Résultat des courses: le secteur privé ne bénéficie de cette manne en matière de crédits
qu'à hauteur de 26%, les banques locales sont devenues des caisses et des guichets, et ne transforment plus leur épargne en crédits d'investissement.
Or, appeler les banques à faire un meilleur rendement sans prendre en considération l'existence de tous ces handicaps, constitue pour les
observateurs, un aveu, un constat d'échec, qui impose une profonde
réforme bancaire orientée essentiellement vers l'ouverture au capital privé et à la concurrence du marché. En dépit de toutes les réformes effectuées,
le système bancaire demeure improductif, pis encore, il freine la croissance économique tant que le crédit à l'investissement n'et pas hissé au statut de
produit phare des banques. Autrement dit, faire de l'accès au crédit la priorité absolue, en diversifiant les sources de financements et en
appliquant des coûts attractifs d'intérêts, pour permettre aux opérateurs économiques de se développer avec un partenaire fiable.
Pour les experts, ce n'est que de cette façon que les banques peuvent prétendre asseoir une concurrence, si nécessaire pour la promotion de
l'investissement. Dans ce sens, sous l'effet de la multitude des offres, les coûts des crédits se réduiront et ouvriront une plus grande possibilité au
financement et un accès plus fluide au crédit qui, dans ces termes, deviendra un levier de croissance économique efficace.
Ceci étant, on n'en est pas là, plusieurs obstacles et attitudes négatives
doivent disparaître, le plus important, selon les observateurs, demeure l'inertie et l'inadaptation des lois qui sont à l'origine d'un volume d'impayés
et de contentieux assassins pour le développement des banques. Ce qui a donné lieu à la naissance d'un climat de suspicion et de méfiance de la part
des banquiers, qui a abouti au rationnement des crédits, au détriment du développement de l'investissement. Sur le terrain, cela se traduit par un
dialogue de sourds entre les opérateurs et les banquiers, les premiers en quête d'une assistance et d'un accompagnement bancaire plus efficace,
tandis que pour les seconds, traumatisés par les scandales financiers, préfèrent jouer la sécurité en favorisant le financement des entreprises
publiques, d'autant plus que l'acte de gestion n'est toujours pas dépénalisé. En somme, sans un système juridique adapté de façon à promouvoir la
pratique d'une économie libre, une ouverture franche des banques sur l'extérieur en éradiquant les attitudes de rente, et en se mettant au niveau
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des attentes et des besoins des clients, selon les experts, les banques ne
peuvent être plus rentables.
Commerce
EN PRÉVISION DU MOIS DE RAMADHAN ET DE LA SAISON
ESTIVALE : Belaïb sensibilise les commerçants (L’Expression)
Les marchés de proximité ont donné l'année dernière de très bons résultats concernant la disponibilité des produits
La spécificité du mois de Ramadhan impose un plan et des mesures spécifiques.
C'est un mois de Ramadhan sans failles que veut cette année Bakhti Belaïb pour les Algériens. A un mois et demi de l'avènement de ce mois sacré, une
rencontre de travail réunissant le ministre et les représentants de l'Union
générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), a eu lieu jeudi dernier au siège du ministère du Commerce afin de mettre en place les
conditions nécessaires pour un bon Ramadhan. Ainsi, une panoplie de consignes a été donnée lors de cette séance par le
ministre, aux représentants de l'Ugcaa, afin de mener toute une campagne de sensibilisation auprès de leurs collègues en leur demandant surtout
d'assurer un approvisionnement régulier des citoyens et de respecter les prix réglementés des produits alimentaires de large consommation, ainsi
que d'éviter le recours à la spéculation et à la rétention des stocks de produits objet de fortes demandes et d'agir en sorte pour mettre en place
des permanences à tous les niveaux. Dans ce sillage, et afin de leur faciliter la tâche, le ministre a rassuré les
commerçants quant à l'idée de leur permettre également cette année, à l'instar de l'année dernière d'avoir des espaces spécifiques au niveau des
cités et des quartiers, pour exposer leurs marchandises en toute liberté.
Le ministre a dit à ce sujet qu'il a donné des instructions aux walis afin de trouver des emplacements et de prendre toutes les dispositions pouvant
aider les commerçants dans ce sens. Pour rappel, ces marchés de proximité ont donné l'année dernière de très bons résultats concernant la stabilisation
des prix et la disponibilité des produits en grandes quantités. De leur côté, les représentants de l'Ugcaa ont montré au courant de cette
réunion leur satisfaction quant aux mesures prises par le ministre et ont promis de transmettre ses recommandations à leurs collègues. Par ailleurs,
il faut dire qu'avant le ministre, le secrétaire général de l'Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, avait déjà exhorté les commerçants et les artisans algériens à
être au rendez-vous pendant le mois de Ramadhan et mettre à la disposition
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des consommateurs les produits de large consommation et à bas prix.
Pour Sidi Saïd, les commerçants doivent toujours mettre en avant le fait que le mois de jeûne est avant tout un mois de solidarité et d'entraide entre
les Algériens.
Il est à signaler que le mois de Ramadhan qui intervient cette année au début du mois de juin, coïncidera comme l'année dernière avec la saison de
l'arrivée sur le marché de beaucoup de fruits et légumes et de saison tels que la pomme de terre, l'oignon, les haricots verts, la pastèque, le melon,
les raisins, etc. Cet avantage, rappelons-le, a permis l'année dernière aux Algériens de
passer un bon Ramadhan dont d'ailleurs la plupart le considèrent comme un mois de référence.
Pour ces derniers, le ministère du Commerce en pareille période, est appelé plutôt à veiller davantage sur les conditions de conservation des aliments,
notamment les produits périssables. Certains commerçants, en voulant fuir les factures bien salées de la
Sonelgaz, recourent à la ruse et éteignent sciemment leurs frigos et réfrigérateurs.
Commerce : lancement d'une campagne de sensibilisation en prévision du Ramadhan et de la saison estivale (APS)
Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb s'est réuni jeudi avec les représentants de l'Union générale des commerçants et artisans algériens
(UGCAA), afin de lancer une campagne de sensibilisation auprès des commerçants, en prévision du mois de Ramadhan 2016 et de la saison
estivale prochaine. Selon un communiqué du ministère, la rencontre entre le ministre et
l'UGCAA avait pour objectif d'assurer la réussite de cette opération
d'envergure nationale qui s'adresse aux commerçants distributeurs, grossistes et détaillants.
Cette campagne de sensibilisation vise essentiellement à assurer un approvisionnement régulier des citoyens, à respecter les prix réglementés
des produits alimentaires de large consommation, à éviter le recours à la spéculation et à la rétention des stocks de produits objet de fortes
demandes et à maintenir les prix à des niveaux raisonnables afin dÆéviter leurs flambées, souligne la même source.
La compagne sera également l'occasion de rappeler les commerçants leurs obligations liées aux règles de la protection des consommateurs ainsi que
celle des pratiques commerciales et de mettre en place des permanences à tous les niveaux.
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Aussi, cette opération vise à assurer un approvisionnement fluide du
marché à la veille du mois de Ramadhan 2016, à travers l'ouverture des marchés de proximité au niveau des wilayas en collaboration avec l'UGCAA,
pour contrecarrer toutes velléités de spéculation ou d'augmentation des
prix, est-il expliqué dans le communiqué. A ce titre, le ministre a rappelé que les walis ont été saisis à l'effet de
prendre toutes les dispositions pour réserver des emplacements qui seront dédiés à l'organisation des marchés spécifiques à l'occasion du mois sacré.
Tout en exprimant sa satisfaction de la disponibilité de l'UGCAA à contribuer à la réussite de cette campagne, M. Belaïb a donné des orientations pour
veiller à la mise en oeuvre d'une feuille de route pour la concrétisation des objectifs de cette campagne, ajoute la même source.
LS SERONT DÉTRUITS À LA FIN DU MOIS : Près de 2 millions de CD
et de DVD contrefaits saisis à Alger (L’Expression)
Des lots de près de deux millions de supports audio et vidéo (CD et DVD)
contrefaits, saisis au cours de l'année 2015, seront détruits le 30 avril prochain, a indiqué hier à Alger le directeur général de l'Office national des
droits d'auteur et des droits voisins (Onda).
Intervenant lors d'une conférence de presse tenue à l'Ecole supérieure de police «Ali Tounsi» à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du
livre et des droits d'auteur, Sami Benchikh El Hocine a précisé que 1,8 million de CD et de DVD contrefaits seront détruits dans le cadre de la lutte
contre les atteintes aux droits d'auteur et à la propriété intellectuelle. Dressant le bilan des activités de l'Onda, en coordination avec les services
de sécurité (police, gendarmerie et Douanes) en 2015, il a indiqué que 1 795 interventions avaient été opérées et 68 poursuites judiciaires
engagées. Les atteintes à la propriété intellectuelle, a-t-il rappelé, portent préjudice
aux auteurs et créateurs, mais engagent aussi la responsabilité pénale de l'Etat algérien qui a ratifié des conventions internationales sur la protection
des oeuvres et des auteurs. Le DG de l'Onda a saisi cette occasion pour rappeler à des chaînes de
télévision privées (déjà épinglées) le devoir de se conformer aux lois
nationales et internationales en matière d'exploitation des oeuvres d'auteurs et des créateurs.
De son côté, le directeur adjoint aux affaires économiques et financières de la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), le commissaire
divisionnaire Fayçal Hassani, a rappelé les missions des brigades spécialisées investies dans la lutte contre la contrefaçon et les atteintes à
la propriété intellectuelle, réparties à travers l'Algérie. Les services de police judiciaire, a-t-il répété, agissent en vertu des
dispositifs réglementaires internationaux et nationaux, notamment les Conventions de Berne (1886) et de Rome (1961), ratifiées par l'Algérie, et
l'ordonnance de juillet 2003. L'Onda et la Dgsn avaient signé en 2012 un protocole de coopération pour
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la lutte contre l'atteinte à la propriété intellectuelle et artistique, conférant
aux officiers de la Dgsn et aux agents assermentés de l'Onda les prérogatives d'intervenir dans le cadre de la lutte contre le piratage.
ORAN : Près de 1000 locaux commerciaux délaissés (L’Expression)
Plusieurs commerces sont livrés aux aléas de la nature
Le concierge est censé surveiller le bâtiment et signaler les petites défections survenant involontairement.
Le laisser-aller, le laxisme et la passivité du pouvoir local semblent avoir trouvé un terrain d'application dans la wilaya d'Oran. Ces deux phénomènes
sont contre toute attente délibérément provoqués dans cette wilaya qui se lance ces derniers jours dans une course effrénée en vue de la restitution
de tous les biens... abandonnés. Cette tâche a été confiée aux services de l'Opgi.
Dans les bilans partiels arrêtés pour le compte du premier trimestre de l'année en cours, les conclusions sont à la fois révélatrices et accablantes:
près de 1000 foyers et entrepôts commerciaux sont délaissés et livrés aux aléas de la nature. La majeure partie de ces locaux, ayant été réalisée à
coups de plusieurs millions de dinars, a été construite durant les 10
dernières années. Au vu de leur délabrement avancé, plusieurs dizaines de ces locaux, nécessitent des coups de colmatage et des opérations de
réhabilitation ainsi que la mobilisation d'importants crédits financiers. Aussi, sont-ils dans plusieurs cas, envahis par toutes sortes d'énergumènes les
transformant en lieux où s'exercent toutes les formes de turpitudes sociales comme la prostitution, la consommation de la drogue. Plusieurs autres
dizaines de défection menacent les soubassements des immeubles en constituant des dangers particuliers aussi bien pour les bâtiments qu'à
l'environnement et à la sécurité publique vu les inondations les frappant par temps de forte pluviométrie et les déversements d'eaux usées dans des
canalisations souvent défectueuses et difficiles à entretenir. Habiter dans un immeuble est synonyme de renoncement et d'abandon. Des escaliers et
entrées principales de plusieurs bâtiments sont, dans plusieurs cas, jonchés de détritus lambda et autres rejets ménagers. A qui se plaindre? Faute de
syndic et de concierge, la situation s'aggrave. D'ailleurs, le concierge est,
dans les esprits, synonyme d'agent de nettoiement alors qu'il est censé veiller à conserver le bâtiment dans son état tout en signalant les petites
défections survenant involontairement. El Bahia n'est plus cette ville radieuse aux couleurs chatoyantes d'antan.
Elle a perdu de sa superbe à la faveur de plusieurs phénomènes qui ont trouvé un terrain de pullulement dans ses entrailles.
Les institutions locales en charge de l'immobilier mettent les bouchées doubles dans leur recensement des biens publics abandonnés en vue de les
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récupérer pour les transformer en lieux exploitables dans le cadre de projets
rentables. D'autant que la crise économique avec ses aléas non moins fâcheux est aux aguets. Une telle mission n'est contre toute attente pas
facile à mener sans mobiliser d'importants budgets. C'est d'ailleurs le cas
dans plusieurs immeubles dont les habitants ont été recasés dans le cadre des opérations d'envergue de relogement ayant concerné plusieurs familles.
Il s'agit entre autres de Derb, Sidi El Houari, Mediouni, El Hamri etc. Si les occupants des habitants du vieux bâti et ceux de l'habitat précaire ont
bénéficié d'habitations décentes, les exploitants de ces «espaces» commerciaux situés dans les rez-de-chaussée des immeubles évacués sont
restés sur place, préférant ne pas quitter...la ville pour s'aventurer dans un «avenir incertain» dans la périphérie d'Oran.
Or, là est toute la problématique qui reste à résoudre aux fins de permettre aux services en charge de l'immobilier de passer à l'acte, la démolition des
immeubles vidés de leurs occupants en vue de récupérer d'importants lots fonciers pour les transformer ensuite en projets d'utilité publique pouvant
propulser la ville d'Oran en tant que métropole régionale tant recherchée.
Coopération
Une centaine d’hommes d’affaires algériens prospectent au
Sénégal (El Watan)
Une centaine d’opérateurs économiques algériens sont attendus, à partir de
demain samedi à Dakar, a annoncé l’ambassade d’Algérie au Sénégal. La mission économique algérienne est composée d’hommes d’affaires
opérant dans plusieurs secteurs dont l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, le bâtiment et les services.
Des rencontres B to B sont prévues entre les hommes d’affaires des deux
pays, dans le cadre d’un forum d’échange sur le cadre législatif et les
investissements. Les travaux du forum se tiendront, du 23 au 27 avril prochains, au siège de
la chambre du commerce et d’industrie à Dakar, a précisé la même source.
P3A : La clôture du programme prévue pour ce lundi (L’Econews)
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Mis en place pour une durée de 24 mois avec l’appui de la France et de
l’Autriche, le projet de « renforcement des capacités opérationnelles de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur en matière de
Commerce extérieur », sera clôturé le lundi prochain. La cérémonie de clôture, indique un communiqué de l’Union européenne,
réunira des responsables du P3A, les ministères des Affaires étrangères et du Commerce, les ambassadeurs de l’Union Européenne, de France,
d’Autriche ainsi que les chefs de projets des trois pays partenaires. Le programme en question avait pour objectifs non seulement de renforcer les
capacités opérationnelles de l’Algex en matière de commerce extérieur,
mais aussi, de « contribuer à rééquilibrer la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie ».
Ce jumelage ambitionnait de permettre à Algex, d’affiner ses méthodes d’analyse du commerce extérieur et à améliorer ses services
d’accompagnement des entreprises exportatrices. Sachant que cette agence a été chargée par l’Etat de contribuer au développement des
exportations algériennes hors hydrocarbures. Dans cet objectif, Algex s’est consacrée à une mise à niveau de ses structures fonctionnelles. Ses équipes
ont suivi un programme de 24 mois, visant à renforcer leurs capacités opérationnelles en matière d’appui au commerce extérieur.
Le programme projette également d’atteindre 3 objectifs. Il s’agit entre autres de mieux structurer l’activité « intelligence économique », renforcer
les compétences des cadres d'Algex pour produire des études analytiques et prospectives en relation avec le commerce international et enfin renforcer
la capacité d’Algex dans l’accompagnement des entreprises.
Il est attendu à l’issue de ce jumelage, l’organisation d’un séminaire de clôture pour dresser un bilan de l’ensemble des activités qui ont été menées
et permettre aux partenaires des trois pays d’évaluer les résultats atteints.
Industrie agroalimentaire : Le singapourien Olam cible le marché
algérien (El Watan)
Le géant singapourien de l’agroalimentaire Olam International envisage d’élargir ses activités en Afrique du Nord. L’Algérie et l’Egypte figurent
sur la liste des pays dans lequel le groupe veut mettre un pied dans les prochaines années. «Nous sommes déjà fournisseurs de l’Iran (blé, maïs et
soja), mais nous cherchons également à mettre en place une présence
physique là-bas (Algérie et Egypte, ndlr)», a révélé, mercredi dernier, Sunny Verghese, co-fondateur et PDG d’Olam International, cité par le
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journal émirati The National. «Nous voulons fournir le coton, mettre en
place une usine d’aliments du bétail et une raffinerie d’huiles comestibles», a ajouté le même responsable, sans donner de précision sur ses nouvelles
ambitions.
Fondé en 1989 au Nigeria, avec un capital de 100 000 dollars dans le but d’exporter des noix de cajou vers l’Inde, le groupe Olam est devenu au fil
des années un géant mondial de l’agro-industrie. Il opère dans 65 pays, emploie 23 000 personnes et fournit des matières premières industrielles à
plus de 13 800 clients. La société, qui traite 44 produits différents, revendique une position de leader dans le business du cacao, du café, du
riz ou encore du coton. En 2015, le groupe asiatique a réalisé un chiffre d’affaires de 19,42 milliards de dollars pour un Ebitda de 1,168 milliard de
dollars. Bien que basé à Singapour, une large partie des activités du groupe sont en Afrique.
Depuis 2009, le négociant en matières premières, devenu une multinationale aux activités diverses, s’est en effet montré très offensif sur
le continent, investissant dans la farine au Nigeria ou dans la production de coton au Mozambique. Le géant singapourien a réalisé 21% de son chiffre
d’affaires — environ 12 milliards d’euros en 2014 — en Afrique, où il est
implanté dans 25 pays. La compagnie a comme principal actionnaire le fonds souverain de Singapour Temasek, qui détient 51,4% du capital.
Olam compte un deuxième actionnaire de poids avec l’arrivée récente du
conglomérat nippon Mitsubishi. L’entrée du groupe japonais, réalisée en partie par le biais d’une augmentation de capital, lui assure une participation
de 20%. Son principal actionnaire, le fonds souverain de Singapour Temasek, reste majoritaire avec 51,4% des actions.
Le groupe, premier fournisseur de coton africain, vient de signer en ce mois d’avril son retour sur le marché obligataire après deux ans d’absence, en
levant 300 millions de dollars placés essentiellement auprès de banques privées et d’institutionnels.
Veille
Déclaration d’impôts : L’échéance fixée au 30 avril (El Moudjahid)
Le délai des souscriptions de la déclaration annuelle relative à l’Impôt sur le revenu global (IRG), de l’Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), et
des bénéfices professionnels, au titre des bénéfices de l’exercice 2015 est fixé au 30 avril courant. La direction générale des impôts invite, par
conséquent, les contribuables à assainir leur situation vis-à-vis du fisc à l’échéance impartie. Aussi, le dépôt de cette déclaration s’effectue auprès
de l’inspection des impôts ou du centre des impôts du lieu de domicile fiscal. La DGI précise qu’il «est fait obligation aux contribuables d’accompagner
leurs déclarations annuelles d’un contrat d’assurance contre les
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catastrophes naturelles», conformément à l’ordonnance n° 03-12 du 26
août 2003 relative à l’obligation d’assurance des catastrophes naturelles et à l’indemnisation des victimes. Au titre de l’IBS, le dépôt doit se dérouler
auprès du service gestionnaire du lieu d’implantation du siège social ou de
l’établissement principal de la société, est-il précisé. La liquidation du solde de l’impôt est effectuée par les «contribuables et le montant est versé par
eux-mêmes au niveau de la recette du lieu d’activité, sans avertissement préalable, sous déduction des acomptes déjà réglés, au plus tard le jour de
la remise de la déclaration annuelle», indique la DGI. Aussi, «les entreprises dotées d’une assemblée devant statuer sur les comptes peuvent, au plus
tard dans les vingt et un jours qui suivent l’expiration du délai légal prévu par le code de commerce pour la tenue de cette assemblée, souscrire une
déclaration rectificative dans les conditions fixées par la législation et la réglementation en vigueur », précisent-t-on. Un contrat d’assurance contre
les catastrophes naturelles doit également accompagner la déclaration de l’IBS. Les contribuables soumis à l’impôt sur le revenu global (IRG) dans la
catégorie des bénéfices professionnels - régime du réel, sont également appelés à déposer la déclaration annuelle au niveau de l’inspection ou centre
des impôts du lieu d’exercice de l’activité. Le solde de liquidation est
recouvré par voie de rôle, au niveau de la recette du lieu de l’activité, sachant que, le contrat d’assurance contre les catastrophes naturelles est
obligatoire.
Algérie Télécom Mohamed Sbaa : désigné PDG par intérim (Algérie Eco)
Mohamed Sbaa, a été désigné jeudi par le Conseil d’administration d’Algérie
Télécom (AT) comme Président-Directeur Général de l’entreprise par intérim en remplacement d’Azouaou Mehmel, a indiqué le ministère de la
Poste et des Technologies de l’information et de la communication (MPTIC) dans un communiqué.
La décision de «mettre un terme» au mandat de M. Mehmel a été prise pour «insuffler une nouvelle dynamique managériale au groupe», a précisé la
même source.
Sbaa, ingénieur en télécommunications de formation, est « issu du même groupe et a eu à occuper plusieurs responsabilités dont la fonction de chef
de la Division des Opérations et du Développement des Réseaux », a-t-on ajouté.
Mehmel avait été désigné à cette fonction en mars 2012. Créée le 5 août 2000, à la faveur de la loi portant restructuration du secteur des Postes et
Télécommunications, séparant notamment les activités postales de celles des télécommunications, AT n’est entrée en activité que le 1er janvier 2003.
Leader sur le marché algérien des télécommunications, l’activité majeure
de l’entreprise est de fournir des services du téléphone et de l’internet par ADSL.
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Selon un bilan établi en 2015 par l’Autorité de régulation de la poste et
télécommunications (ARPT), le nombre d’abonnés d’AT pour le téléphone fixe a atteint 3,267 millions et 1,838 million pour l’internet ADSL.