DIAGNOSTIC FINANCIER ET MODE DE FINANCEMENT
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
MENTION GESTION
MEMOIRE DE MASTER EN GESTION
PARCOURS : FINANCES ET GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
Présenté par : RAZAFITRIMO ELIE TSILAVINA
Encadreur pédagogique : Monsieur RAKOTOMALALA TAHINANANDRASANA,
Expert-comptable et financier
Directeur du cabinet 3A
Année universitaire : 2015-2016
Session décembre 2018
Session du 11 décembre 2018
DIAGNOSTIC FINANCIER ET MODE DE FINANCEMENT
CAS DE L’ENTREPRISE EBMA
i
RESUME
Ce travail de mémoire qui dure plus d’un an prend sa fin actuellement, sa mise au point n’était
pas facile, c’est un travail acharné avec l’aide de l’encadreur en la personne Monsieur
RAKOTOMALALA TAHINANANDRASANA et le comptable de l’entreprise EBMA en
occurrence Monsieur RAZAFITRIMO FANJA.
Les aides de personnes citées ci-dessus nous ont permis de recueillir des données utiles pour
la rédaction et surtout la finalisation de ce travail laborieux.
Les parties du cours ont été utilisées pour peaufiner les études et pour étoffer les matériels
utilisées. Par ailleurs, dans un mémoire qui suit la norme IMMRED, la validation des
hypothèses est de mise à travers les outils d’analyse comme les ratios et l’analyse FFOM.
A travers cette recherche, nous avons pu identifier la structure financière de l’entreprise
EBMA et son problème au niveau de la rentabilité et au niveau de la trésorerie .C’est pour
cela que le présent ouvrage est axé sur le thème «diagnostic financier et choix de mode de
financement ».Donc, la problématique est la suivante :la situation de la trésorerie et la
rentabilité peuvent- elles nuire au bon fonctionnement de l’entreprise EBMA?
L’objectif principal de l’étude est de mettre en place des modes de financement adaptés aux
contraintes internes et aux contraintes externes de l’entreprise», d’où les hypothèses à vérifier
sont :la trésorerie des trois dernières années constituerait un risque de faillite pour
l’entreprise pour les années à venir compte tenu des contraintes et l’entreprise est-elle rentable
sur le plan commercial que sur le plan financier sur ces trois années.
Mise à part cela, les résultats de cette étude ont montré qu’à travers les états financiers, le
choix du mode de financement et le diagnostic financier. EBMA a pu être étudiées sa
situation financière à savoir la trésorerie et la rentabilité. Cette étude a aussi permis de
discuter les résultats et d’apporter des recommandations afin d’améliorer la situation actuelle.
Mots clés : diagnostic financier, mode de financement, ratio
ii
ABSTRACT
This work of memory that lasts more than one year takes its end currently, its clarification
was not easy, it is a work set against with the help of the encadror in the person Mr.
RAKOTOMALALA TAHINANANDRASANA and the accountant of the EBMA enterprise
in occurrence Mr. RAZAFITRIMO FANJA. The helps of above stated people allowed us to
collect some informative data for the writing and especially the finalization of this laborious
work. The parts of the course have been used to refine the studies and to enrich the used
materials. Otherwise, in an invoice that follows the IMMRED norm, the validation of the
hypotheses is appropriate through the tools of analysis as the ratios and the FFOM analysis.
To shortcoming this research, we could identify the financial structure of the EBMA
enterprise and its problem to the level of the profitability and to the level of the treasury. It is
for it that the present work is centered on the theme "financial diagnosis and choice of fashion
of financing ". Therefore, the problematic is the following: the situation of the treasury and
does the profitability can - it to harm to the good working of the EBMA enterprise? is The
main objective of the survey to put fashions of financing adapted to the internal constraints in
place and to the external constraints of the enterprise", from where the hypotheses to verify
are: the treasury of the last three years would constitute a risk of bankruptcy for the enterprise
for the years to come considering the constraints and the enterprise is it profitable on the
commercial plan that on financing plan on these three years. Set to part it, the results of this
survey showed that through the financial conditions, the choice of the mode of financing and
the financial diagnosis. EBMA has can be studied its statement of financial position to know
the treasury and the profitability. This survey also permitted to debate the results and to bring
some recommendations in order to improve the present situation.
Keywords: financial diagnosis, fashion of financing, ratio.
iii
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre gratitude à l’égard de DIEU de nous avoir permis
d’établir et de terminer ce présent mémoire de fin d’études.
Mais ce travail n’aurait pas pu voir le jour sans l’aide et le soutien de plusieurs
personnes que nous tenons à remercier particulièrement :
Monsieur RAMANOELINA Panja René Armand, Professeur titulaire, Président de
l’Université d’Antananarivo pour sa bonne gouvernance au sein de notre Université.
Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de Conférences, Responsable de
Domaine des Sciences de la Société de l’Université d’Antananarivo pour les
innovations qu’il a apporté à la Faculté DEGS.
Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne Heriniaina, Maître de
conférences, Responsable de la Mention Gestion de l’Université d’Antananarivo pour
le soutien intellectuel et moral suivies des diverses innovations qu’elle a apporté au
sein du département ;
Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur titulaire, Responsable du
CERG pour sa présence précieuse au sein du département ;
Monsieur, RAKOTOMALALA Tahinanandrasana, expert-comptable et financier,
mon encadreur pédagogique pour sa grande disponibilité, son aide, assistance et
conseils avisés ;
Aux membres du jury qui me font l’honneur de participer à la soutenance ;
A l’Université d’Antananarivo notamment le personnel administratif et technique
Sans oublier de remercier nos Parents pour leur contribution, leur soutien et leur
patience ;
Enfin, un grand à notre famille et nos amis pour le soutien dont ils nous ont témoigné
tout au long de l’achèvement de ce travail.
iv
SOMMAIRE RESUME .................................................................................................................................... i
ABSTRACT .............................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................ iv
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ v
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ vi
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................. vii
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES ........................................................................ 5
CHAPITRE I: MATERIELS ..................................................................................................... 6
SECTION 1 : MATERIELS UTILISES ............................................................................... 6
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE .................................................................................... 8
SECTION 3- OUTILS DU DIAGNOSTIC FINANCIER ................................................ 12
CHAPITRE II : MÉTHODOLOGIES ADOPTÉES ................................................................ 21
SECTION 1 : CHOIX DU TYPE DE RECHERCHE ET GENERALITE SUR LA
METHODOLOGIE .............................................................................................................. 21
SECTION2 : METHODE DE COLLECTE DE DONNEES ............................................... 22
SECTION 3 : OUTILS D’ANALYSE DES DONNEES .................................................... 25
PARTIE II : RESULTATS .................................................................................................... 29
CHAPITRE I : ANALYSE A PARTIR DU BILAN ............................................................... 30
SECTION 1 : ANALYSE STRUCTURELLE DU BILAN DU PCG ................................. 30
SECTION 2: ANALYSE DU BILAN FONCTIONNEL ..................................................... 31
SECTION 3 : ANALYSE DU BILAN FINANCIER .......................................................... 38
CHAPITRE II : ANALYSE DU COMPTE D’EXPLOITATION DE L’EBMA .................... 46
SECTION 1 : ANALYSE COMPTABLE DU COMPTE DE RESULTAT PAR LES
SOLDES OU SIG ................................................................................................................. 46
SECTION 2 : ANALYSE PAR LES RATIOS .................................................................. 50
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................. 60
CHAPITRE I : DISCUSSION ................................................................................................. 61
SECTION 1 : FORCE ET FAIBLESSE, OPPORTUNITE ET MENACE ......................... 61
SECTION 2 : DISCUSSION DES RESULTATS .............................................................. 65
SECTION 3 : CONFIRMATION DES HYPOTHESES ..................................................... 71
CHAPITRE II : RECOMMANDATION ................................................................................. 74
SECTION 1. RECOMMANDATIONS SUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER ................ 74
SECTION 2 : RECOMMANDATION SUR LE MODE DE FINANCEMENT ................. 76
CONCLUSION ....................................................................................................................... 80
BILIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE .......................................................................... VIII
ANNEXES ........................................................................................................................... XVII
TABLE DES MATIERES .............................................................................................. XIVIII
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Signification des soldes intermédiaires gestion...................................................... 15
Tableau 2: Présentation du bilan actif brut de l’entreprise EBMA en %, à partir du bilan
comptable en Ariary ................................................................................................................. 30
Tableau 3: Passif du bilan de l’EBMA et sa variation en Ariary ............................................. 31
Tableau 4: Bilan des trois années en Ariary ............................................................................. 32
Tableau 5: Besoin en fonds de roulement des trois dernières années ..................................... 34
Tableau 6: Trésorerie des trois années .................................................................................... 36
Tableau 7: Ratio de financement des emplois stables .............................................................. 36
Tableau 8: Ratio d’autonomie financière. ................................................................................ 37
Tableau 9: Ratio de couverture de l’actif courant par le FRNG .............................................. 38
Tableau 10: Bilan actif de l’EBMA ......................................................................................... 38
Tableau 11: Fonds de roulement financier. .............................................................................. 39
Tableau 12: Liquidité générale ................................................................................................. 40
Tableau 13: Ratio de liquidité générale .................................................................................... 41
Tableau 14: Ratio de trésorerie ................................................................................................ 42
Tableau 15: Ratio d’autonomie financière ............................................................................... 43
Tableau 16: Ratio d’endettement à terme ................................................................................ 43
Tableau 17: Ratio de solvabilité ............................................................................................... 44
Tableau 18: Valeur ajoutée des trois dernières années ........................................................... 46
Tableau 19 : Résultat opérationnel .......................................................................................... 49
Tableau 20 : Résultats nets de l’exercice ................................................................................. 50
Tableau 21 : Taux de croissance du chiffre d’affaires ............................................................. 50
Tableau 22: Variation des valeurs ajoutées .............................................................................. 51
Tableau 23 : Ratio de marge commerciale ............................................................................... 52
Tableau 24: Taux de marge brute ............................................................................................. 52
Tableau 25: Taux de marge nette ............................................................................................. 53
Tableau 26: Ratio de partage de la valeur ajoutée.................................................................... 54
Tableau 27: Ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travail ............................................ 55
Tableau 28: Taux de rentabilité financière. .............................................................................. 57
Tableau 29 : Taux de rentabilité économique .......................................................................... 57
vi
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Organigramme de l’entreprise EBMA ........................................................................ 6
Figure 2: Fonds de roulement des trois dernières années ......................................................... 33
Figure 3: Besoin en fonds de roulement des trois dernières années ........................................ 35
Figure 4: Valeur ajoutée de trois dernières années .................................................................. 47
Figure 5 : EBE .......................................................................................................................... 48
Figure 6 : Ratio de partage de la valeur ajoutée ...................................................................... 54
Figure 7: Ratio de partage de valeur ajoutée ............................................................................ 56
Figure 8 : Taux de rentabilité économique. .............................................................................. 58
Figure 9: Capacité d’autofinancement des trois dernières années de l’entreprise EBMA ...... 59
vii
LISTE DES ABREVIATIONS
ACE : Actif Courant d’exploitation
AF : Autofinancement
AT : Actif de Trésorerie
BFR : Besoin de Fonds de Roulement
BFRE : Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation
BFRHE : Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
CA : Chiffre d’Affaires
CAF : Capacité D’Autofinancement
DE : Dettes d’Exploitation
DHE : Dettes Hors Exploitation
EBE : Excédent Brut d'Exploitation
FRF : Fonds de Roulement Financier
FRNG : Fonds de Roulement Net Global
PT : Passifs de Trésorerie
RS : Ressources Stables
SIG : Solde intermédiaire de gestion
TN : Trésorerie Nette
VA : Valeur Ajoutée
VMP : Valeur Mobilière de Placement
VNC : Valeur Nette Comptable
1
INTRODUCTION
La loi en vigueur à Madagascar concernant la comptabilité est la loi 2003- 036 adoptée en
2003.De par les articles qui stipulent que la tenue de comptabilité est obligatoire pour les
entreprises et doit tenir des livres comptables incluant les livres journal, les grand livre et les
autres livres y concernant. Cette tenue de la comptabilité n’est plus alors décidée par
l’entrepreneur mais assorti d’une loi précitée ci-dessus pour faciliter les diagnostics financiers
et aussi de voir de près la situation financière d’une telle ou telle entreprise. En plus, diverses
situations peuvent faire varier des agrégats macroéconomiques et changent le résultat des
activités comme l’inflation c'est-à-dire la hausse générale des prix comme les carburants ou
la récession à l’instar de la pénurie des matières premières. En un mot, ces situations peuvent
avoir des incidents sur les chiffres d’affaires réalisés.
La situation économique est une analyse interne de la situation mais les entreprises de
construction doivent dépendre des facteurs externes comme la mondialisation.
La mondialisation est un terme plutôt économique qui signifie l’absence des entraves à la
circulation des capitaux, des marchandises, des services, des ressources humaines ainsi que la
libre circulation des informations et des techniques. Autrement appelé globalisation en
anglais, il signifie dans un autre terme comme le rapprochement des marchés afin de
bénéficier des avantages à l’exemple des moyens technologiques, la facilitation des moyens
de transport partout dans la planète. Ce phénomène plus ou moins récent se manifeste par la
fusion des économies et par conséquent entraine des fortes concurrences du fait des échanges.
Selon Olivier Dollfus1« la mondialisation, c’est l'échange généralisé entre les différentes
parties de la planète, l'espace mondial étant alors l'espace de transaction de
l'humanité ».Pourpiocher plus sur la mondialisation, nous allons étudier ce phénomèneà
travers son histoire.
Etymologiquement, c’est le français Pierre de Coubertin qui a prononcé pour la première fois
ce mot dans le journal Le figaro qui datait du 13 décembre 1904 et plus tard, le géohistorien
français Vincent Capdepuy l’a martelé. A cette époque, ce fameux mot signifiait
réorganisation de la vie internationale après la guerre. Dans le courant des années 1900, plus
précisément l’année 1907, le mondialisme croissant dominait le monde avant la vraie
mondialisation.
Au fil du temps, après la deuxième guerre mondiale, le mot prend son ampleur et entraine
même une confusion entre ces deux termes « mondialisation » et « globalisation .
1 Olivier dolfus ,internet, google ; noveùbre 2015
2
Pour les profanes, les deux mots semblent confus non seulement dans leur sens mais aussi
dans leur utilisation même. Tout d’abord, la mondialisation et la globalisation sont des termes
typiquement français, ils sont le résultat de deux mots latins mundus : univers et latin globus
en tous sens. Alors, ces deux mots sont très lies ou plus précisément proches.
Par ailleurs, la mondialisation ou la globalisation est une notion protéiforme, c'est-à-dire
possède de nombreuses dimensions à savoir l’ l'aspect culturel, l'aspect politique, l'aspect
sociologique, l'aspect géographique.
Ce thème diagnostic financier et mode de financement embrassent plusieurs domaines à
l’exemple de la mondialisation, la législation. Ces deux termes sont complémentaires car ce
sont tous l’environnement avec lequel l’entreprise doit s’intégrer.
L’analyse de la mondialisation est très superficielle, il faut le combiner avec d’autres facteurs
pour mieux la cerner.
Dans la partie suivante, nous allons mettre en exergue les modes de financement plus
pratiques de notre époque : la banque.
La banque est une institution financière qui octroie des crédits afin de financer les activités
des entreprises. Historiquement, les origines de la banque ou les activités bancaires étaient en
Mésopotamie et cela n’avait lieu qu’à 3000 ans avant Jésus Christ. Malgré les échanges
effectués à cette époque, les acteurs n’avaient pas le but de gagner des bénéfices à travers les
prêts et les emprunts.
Plus tard, les romains ont eu l’idée d’élargir les activités des banques et mettre en évidence
les fondements juridiques des opérations de banques surtout concernant les retraits et les
dépôts avec des intérêts et les leurs régimes juridiques.
Tout d’abord, ce terme vient du mot italien "banca" qui désigne réellement étalage sur lequel
les acteurs financiers effectuaient les activités financières.
De ce fait, suite à l’évolution prolifique des activités citées ci-dessus, l’activité financière de
change prend son ampleur au cours du Moyen âge grâce à l’échange international suite à
l’existence des devises.
Par ailleurs, pour son développement et pour sa pérennité, les entreprises doivent tenir compte
de son environnement interne comme son environnement externe. Ces environnements
3
Impactent non seulement la structure organisationnelle de l’entreprise mais aussi la structure
financière.
Toute chose a ses débuts et ses fins, pour mieux décortiquer et analyser, nous devons disposer
d’un thème qui est le suivant :le diagnostic financier et le choix du mode de financement. Ce
thème, pour mieux approfondir, doit disposer du corolaire comme la problématique, objectif
global et objectif spécifique ainsi que des hypothèses. Successivement, notre problématique
est axée sur la phrase suivante : la situation de la trésorerie et la rentabilité peuvent- elles
nuire au bon fonctionnement de l’entreprise EBMA?
Par définition, l’objectif se définit comme le but à atteindre et se caractérise par la
mesurabilité , la spécificité, accessibilité et en ce qui concerne le temps. L’objectif
proprement dit se divise en deux parties pour ce travail de mémoire à savoir l’objectif global
et l’objectif spécifique. En premier lieu, L’Objectif global est de mettre en place des modes
de financement adaptés aux contraintes internes et aux contraintes externes de l’entreprise.
Cet objectif est visiblement vaste et doit être appuyé par des objectifs spécifiques comme
suit :les modes de financements adaptés aux contraintes internes comme les statuts
juridiques, le microenvironnement, les modes de financement suivant les contraintes
externes comme la mondialisation et les crises cycliques à Madagascar. Dans un travail de
mémoire comme la nôtre, l’existence des hypothèses et de mise en évidence doivent être
vérifiées à travers les études non seulement théoriques mais aussi sur le plan pratique. Alors,
comme première hypothèse, La trésorerie entourant de zéro constituait- elle un risque
financier pour l’EBMA .Ensuite, nous allons vérifier si l’entreprise est-elle rentable sur le
plan commercial que sur le plan financier sur ces trois années.
Pour la meilleure compréhension de ce devoir et en suivant scrupuleusement le modèle
IMMRED, nous allons diviser et traiter en cascades notre travail sur trois axes incluant les
matériels et méthodes, le résultat de l’étude et finalement la discussion et la recommandation.
Dans la première partie citée ci-dessus, les matériels et les méthodes seront scindés, à son
tour, en trois sous parties, la première sera consacrée à la délimitation et la présentation du
cadre de l’étude. Ce cadre d’étude comporte l’identité, l’historique, les secteurs d’activités,
mission, environnement, support matériel de l’étude et les cadres théoriques. Puis, le
deuxième chapitre parlera les méthodologies, et les outils d’analyses adoptés pour la bonne
tenue du mémoire.
4
La deuxième partie consiste à présenter et à analyser les données constatées sur le terrain et
les données réunies de l’enquête .Cette deuxième partie toujours est composée de deux
chapitres incluant l’analyse à partir du bilan. Elle est composée de deux sections dont
l’analyse par les ratios comme le ratio de solvabilité générale, le ratio d’autonomie financière
ainsi que le ratio de liquidité restreinte. L’analyse du bilan fonctionnel et du bilan financier
pour en déterminer l’équilibre financier et le problème financier. Le deuxième chapitre dont
l’intitulé est l’analyse financière par le compte de résultat. Il possède deux sections dont la
première l’analyse des soldes intermédiaires de gestion, la deuxième met en évidence
l’analyse des ratios du compte de résultat à savoir l’analyse de la rentabilité financière et la
rentabilité économique, l’analyse des ratios d’activités et l’analyse des ratios de facteur travail
et facteur capital .La dernière partie sera consacrée aux discussions et recommandations des
résultats. Elle se divise en deux chapitres. Le premier est réservé aux discussions des résultats
proprement dits. Cette partie comporte dans sa première section l’analyse FFOM de
l’entreprise EBMA, et dans la deuxième section la validation des hypothèses préalablement
fixées. Le dernier chapitre de ce travail consiste à apporter des recommandations pour mieux
aider les dirigeants dans la façon de prendre les décisions en matière de choix de financement
et de diagnostic financier. Il est formé de deux points essentiels dont les propositions des
solutions pour améliorer la situation financière de l’entreprise EBMA afin de remédier aux
problèmes existants et la proposition de solutions pour la structure financière optimale et les
solutions tant financière que commerciale. Une conclusion générale va faire l’objet d’une
synthèse de ce travail de recherche et répondra à la problématique préalablement définie2.
2 RAKOTOARIMANANA Njakatiana, choix du mode de financement ,2015-2016, Université d’Antananarivo
5
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
Apres l’introduction qui semble être laborieuse mais utile pour un travail de mémoire, cette
deuxième partie de travail nous parle successivement des différents points sur les méthodes
de collecte des informations utilisées dans ce mémoire de fin d’études. Pour mettre au point
une tache, une étude doit être effectuée et cette étude précitée doit être accompagnée de
divers outils .Ces outils permettent la meilleure compréhension de la zone d’étude, la
cueillette des informations utiles et surtout les théories utilisées à travers ce mémoire. Les
matériels et les méthodes regroupent les méthodologies pour non seulement la cueillette des
informations mais aussi pour mieux approfondir les résultats et les recommandations dans la
troisième partie.
6
CHAPITRE I: MATERIELS
Dans un mémoire qui suit la norme IMMRED, le chapitre matériel nous informe dans les
détails aussi bien l’analyse des zones d’étude mais aussi les théories y afférentes que cela soit
économique ou managérial entourant le thème. Ce chapitre se divise en deux parties bien
distinctes à savoir la présentation de l’entreprise EBMA et les théories afférentes au thème.
Nous allons traiter successivement ces deux grandes sections.
SECTION 1: MATERIELS UTILISES
Pour un travail de mémoire qui suit la norme IMMRED ou Introduction, Matériels et
Méthodes, Résultat et Discussion. Nous devons commencer ce travail par la présentation de
l’entreprise qui fait l’objet de l’étude et après les cadres théoriques concernant le thème.
1.1 : Identification de l’entreprise individuelle EBMA
L’entreprise individuelle EBMA est une entreprise qui s’opère dans le domaine de
tous travaux de construction, bâtiment et travaux publics, génie rurale et ouvrage métallique
ainsi que les ouvrages en bois depuis presque quarante ans. Créée avec un capital de AR
228 986 681,53.sa spécificité réside surtout sur la construction des routes partout Madagascar.
En effet, cette entreprise construit plusieurs routes et plusieurs constructions en une année.
Actuellement, son siège social est à Ambohibao , Antehiroka,lot 103 A.
1.2 : Description de l’entreprise EBMA
RAISON SOCIALE ENTREPRISE BARBAZA MICHEL ANDRE
FORME JURIDIQUE ENTREPRISE INDIVIDUELLE
ANNEE DE CREATION 1980
TELEPHONE 033 18 876 39
REGISTRE DE COMMERCE 2002A00508
STATISTIQUE 41002111980000046
NIF 2000021928
BANQUE CA BNI
DIRECTEUR Monsieur BARBAZA MICHEL ANDRE, DIRECTEUR
PROPRIETAIRE
DOMAINE D’ACTIVITES -TOUS TRAVAUX DE CONSTRUCTION
-BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
-GENIE RURAL
-OUVRAGES METALLIQUES
-OUVRAGES EN BOIS
SOURCE : fiche technique de l’entreprise EBMA
1.3 : Organisation structurelle du bilan
Cette étude nécessite la structure organisationnelle de l’EBMA. Elle est utile pour ce travail
de mémoire car le diagnostic financier ne se borne uniquement sur l’aspect financier mais
aussi l’aspect organisationnel, Organigramme de l’entreprise EBMA voir annexe 7
7
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
L’analyse financière contient plusieurs théories comme l’analyse des ratios, l’analyse du
bilan, et l’analyse du compte de résultat.
2.1 : Théorie sur l’analyse financière
Du premier janvier jusqu’ à la clôture de l’exercice comptable, les responsables du service
financier ont la lourde tâche d’enregistrer les transactions effectuées par l’entreprise avec les
environnements tant internes qu’externes. L’analyse financière ou dans un sens plus large le
diagnostic financier est parmi les éléments clés de la gestion financière. Elle donne non
seulement des diagnostics sur la vie financière mais aussi la maitrise des différents variables
qui peuvent nuire à son bon fonctionnement.
2.1.1 : Généralité sur l’analyse financière
Plusieurs méthodes sont utilisées par l’analyse financière pour mener à bien une étude. En
premier lieu, il existe ce qu’on appelle l’analyse par le bilan fonctionnel et l’analyse par le
bilan financier.
Ensuite, l’analyse à partir du compte de résultat qui donne à l’entreprise l’occasion de
déterminer plusieurs ratios comme le ratio de solvabilité, le ratio d’activité.
2.1.1.1Définitiongénérale
Selon Elie COHEN, 1997, l'analyse financière constitue « un ensemble de concepts, de
méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation
financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux niveau et à la qualité de ses
performances» ; Selon cet auteur, les états financiers à savoir les bilan et comptes de résultat
issus de la comptabilité sont un des moyens et les documents utilisés par les analystes pour
mener à bien les études. Cette analyse nous conduit aussi au diagnostic financier. Certains
pensent que l’analyse financière se borne uniquement sur l’état financier et les données
concernant les finances. Cependant, ceci est absolument faux car même les fameux auteurs en
finances d’entreprise justifient que l’analyse financière embrasse plusieurs domaines. Peter
GREENFINCH donne sa version dans ce fameux proverbe : L’analyse financière, cela
va en surprendre certains, n'est pas seulement l'étude des comptes de l'entreprise. C'est
l'analyse d'ensemble de sa situation et de ses perspectives. »
8
2.1.1.2 : DIAGNOSTIC FINANCIER
Selon Jacques HENRIO et Olivier LECLAIR, c’est la terminologie inspirée du monde
médical et utilisée dans le monde économique depuis 1985 (expert en Diagnostic).
Pour se faire et pour la santé financière de la firme et surtout pour les objectifs à court, à moyen et à
long terme, le diagnostic financier se base sur plusieurs informations incluant les documents fiscaux,
l’environnement interne et externe, la structure de l’entreprise ainsi que la capacité managériales et
financières de ladite firme.
2.1.1. 3 : Objectifs du diagnostic financier et de l’analyse financière
Le diagnostic financier a la seule et unique objectif de déterminer la situation réelle d’une
entreprise donnée à travers l’analyse dite force, faiblesse, opportunité et menace.
D’une manière plus claire, ce diagnostic permet de répondre les mots suivants à l’exemple
de la croissance, la rentabilité, l’équilibre et enfin la solvabilité comme les risques.
Quant à l’analyse financière, cette procédure permet d’évaluer les patrimoines financiers
notamment la solvabilité de la firme pour évaluer la performance de l’entreprise en matière
de crédit c'est-à-dire analyse des crédits. En plus, l’analyse financière permet d’évaluer la
valeur de l’entreprise surtout sur le marché financier.
2.1.1. 4 : Historique de l’analyse financière et du diagnostic financier
Nous allons parler dans cette section de l’historique de l’analyse financière à travers les
différentes dates. La crise économique de 1929 qui tient un rôle primordial dans la
chronologie des événements. Avant cette fameuse crise de 1929 les banquiers n’ont qu’une
seule et unique tâche, celle d’assurer les mouvements des comptes et de donner des facilités
de caisses. La problématique à l’époque était de mieux financer les industries naissantes
comme les charbons et les textiles. Pour se faire alors et pour mieux financer l’économie
américaine, les banques américaines octroient des crédits grâce aux dépôts des solides
garanties des entreprises prêteuses dans le but de concilier le risque du banquier et le risque
d’entreprise. Les garanties qui sont considérées comme assurance pour l’emprunteur comme
les biens et les actifs non liés à l’exploitation et dont l’entreprise est propriétaire.
Au fil du temps, suite à la valeur réelle de l’actif qui subit des pertes de valeurs et
d’amoindrissement en cas de liquidation, la banque se trouve en difficulté à évaluer les biens
en gage.
Finalement, à partir les expériences vécues, les banquiers trouvent que les garanties ne sont
plus suffisantes pour être considérées comme garantie de prêt, il faut adopter une autre
9
manière d’analyse de la structure financière de l’entreprise qui permet une analyse statique de
la situation financière.
2.1.1.5 : Stratégies financières adoptées par une entreprise
L’analyse financière permet d’analyser les données issues de la comptabilité générale,
contrairement à ce point de vue, comme l’adage, diriger c’est prévoir la firme, adopter
plusieurs stratégies financières c'est-à-dire les choix des orientations financières à venir afin
de gérer rationnellement la politique financière. Pour mieux garantir la croissance, la
technique classique des financements par fonds propres n’est plus de mise, l’entreprise a
plusieurs façons de se refinancer comme les financements externes à l’instar des
financements par le marché financier pour accroitre les actifs.
2.2 : Principe d’analyse financière
Le principe se définit comme l’ensemble des règles qui régissent une discipline ou une
matière afin d’atteindre un objectif bien précis. Elle consiste surtout à analyser les finances
d’une telle entreprise en s’appuyant sur les documents comptables et les données
économiques et financières du pays.
Ce principe a pour objectif surtout d’éviter les faillites et la ruine de la firme en utilisant les
outils d’analyse comme les soldes intermédiaires de gestion, les différents ratios ainsi que
l’étude du FR comme le BFR pour en dégager la trésorerie.
En outre, pour mieux gérer l’entreprise et pour financer sa croissance, synthétiquement elle
permet :
-De dégager les forces et les faiblesses de la finance de la firme et la rentabilité financière de
ses activités.
-D’apprécier la situation financière dans le but de donner des indices sur la trésorerie, la
solvabilité.
2.3 : Méthode d’analyse financière
Pour une meilleure analyse de la situation, nous avons deux méthodes d’analyse des données
à savoir l’analyse statistique à travers le sphinx et l’analyse des cas à partir du FFOM .Pour
ce travail de mémoire, nous avons adopté comme méthode d’analyse la FFOM avec les outils
suivants : le diagramme, les histogrammes, les tableaux successifs comme récapitulation.
Comme défini précédemment, l’analyse financière ne peut jamais se borner sur l’état financier
car dans une firme, toutes les fonctions sont interdépendantes. Donc, l’adoption d’autres
approches comme l’étude :
10
-L’environnement interne comme externe et la structure de la firme
-La stratégie marketing à adopter
-La politique de dividende
-La gestion de la trésorerie
-La concurrence dans le secteur
En un mot, elle touche tous les secteurs aussi bien organisationnels comme stratégiques et
financiers.
2.4:Objectifs d’une analyse financière
Un système se définit comme un ensemble autonome en interaction et qui forme un tout
indissociable. En un mot et synthétiquement, à part l’analyse de la santé de la firme, elle offre
à l’entreprise deux opportunités :
- mesurer la performance de la firme et sa rentabilité.
- donner son équilibre financier pour éviter la faillite.
Trois questions semblent pertinentes pour répondre à la question , quels sont les objectifs des
états financiers notamment l’analyse financière et plus ces questions semblent aussi le souci
du chef d’entreprise :
-Les questions sur la croissance et la rentabilité
Comment est l’évolution de la croissance des activités de cette année à travers le chiffre
d’affaire ?
Comment est cette croissance, est- elle durable pour éviter les modes de financements inutiles
comme les emprunts ?
Mon chiffre d’affaires semble-t-il être supérieur par rapport aux autres ?
Les ressources engagées dans l’entreprise sont-elles cohérentes avec les résultats
préalablement fixés ?
La croissance affichée se concilie- t- elle à l’équilibre financière, cette croissance est-elle
appauvrissante ?
-Les questions sur le bilan et l’équilibre financier
Quelle est la structure bilancielle opportune pour l’entreprise ?
Les rapports entre les grandes masses du bilan sont-ils favorables pour l’entreprise ?
Sommes-nous dans une situation lourdement endettée ?
-Les questions sur les risques financiers encourus par la firme ?
Quels sont les problèmes financiers que l’entreprise peut rencontrer tant pour le présent que
pour le futur ?
Quels sont les points forts de l’entreprise sur tous les plans ?
11
SECTION 3- OUTILS DU DIAGNOSTIC FINANCIER
En plus des données financières qui sont substantielles pour l’analyse, les analystes financiers
doivent obligatoirement avoir accès à d’autres documents .ces dits documents ont comme
base des diagnostics financiers.
2 .1 :Analyse à partir du bilan : bilan fonctionnel et bilan financier
La situation financière de l’entreprise peut être étudiée à travers différentes méthodes comme
le bilan fonctionnel, le bilan financier et l’analyse des soldes intermédiaires de gestion.
Pendant son activité, il se peut que l’entreprise coure un risque grave qui peut être de toutes
parts.
Pour mieux honorer ses échéances et pour tenir l’entreprise en bonne santé, il existe des
risques qui peuvent interrompre son fonctionnement normal.
Procédera une analyse des actifs et des passifs, les résultats est utile pour l’entreprise afin de
mieux cerner l’environnement et d’éviter les risques qui peuvent survenir.
Les grandeurs caractéristiques des bilans du plan comptable de 2005 ne donnent pas les
résultats pour effectuer des analyses des fonds de roulement et le besoin en fonds de
déroulement, il faut les retraiter pour arriver à l’objectif préalablement défini.
Cependant, effectuer une analyse des bilans doit se passer à s’interroger sur le contenu
économique du poids des postes de bilan.
2 .1.1.Analyse de la structure du bilan
Pour diagnostiquer la situation financière de l’entreprise, seul le bilan du PCG est le seul
matériel à utiliser pour arriver à cette fin.
En analyse financière, deux méthodes peuvent être utilisées pour évaluer la structure
financière de l’entreprise, d’une part l’approche par le bilan fonctionnel et d’autre part
l’approche par le bilan financier.
Le premier permet de déterminer le montant de ce qu’on appelle FRNG ou fonds de
roulement net global et le BFR ou le besoin en fonds de roulement pour aboutir à la trésorerie
de l’entreprise.
Pour le second, le bilan financier offre l’analyse de la liquidité et de la solvabilité de
l’entreprise dont l’objectif est de déterminer la situation financière de la firme a un moment
donné.
En analyse statique du poste de bilan, elle se caractérise par l’étude des états financiers
certifiés de l’entreprise. Cette normalisation a un effet direct sur l’élaboration des différentes
grandeurs caractéristiques du bilan.
12
Ces méthodes analysées ci-dessus présentent comme avantage la facilitation de taches pour
les analystes financiers afin d’établir une bonne comparaison.
2 .1.1.2 : Grandeurs caractéristiques du bilan fonctionnel
Le plan comptable général de 2005 recommande cinq états financiers à savoir le bilan, le
compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie et finalement le tableau de variation des
capitaux propres. Ce bilan du plan comptable doit être retraité afin d’établir les grandeurs
caractéristiques comme le FRNG, BFR et la trésorerie
.2 .1.1.2.1 : Fonds de Roulement Net Global (FRNG)
Seules les ressources stables peuvent financer les emplois stables de l’entreprise. Cela
implique que les ressources qui restent à plus d’un an dans une entreprise doivent financer les
emplois stables ou les actifs qui restent longtemps dans l’entreprise.
D’une manière plus concrète, la formule des fonds de roulement net global est le suivant .
FRNG = Capitaux Permanents – Actifs immobilisés
Le FRNG est soit positif, soit négatif, soit nul
2 .1.1.2.2 : Besoin en Fonds de roulement (BFR)
Le besoin en fonds de roulements résulte donc des décalages temporels entre les
décaissements et les encaissements des flux liés à l'activité de production de l'entreprise3 .
Les actifs à court de l’entreprise jouent un rôle important dans la détermination des montants
de besoin en fonds de roulement.il existe donc un effet de décalage entre les dépenses
investies pour produire et les recettes encaissées des ventes de biens et des services.
Ce décalage s’appelle BFR, sa formule est la suivante :
BFR = Emplois Cycliques (EC) – Ressources Cycliques (RC)
2 .1.1.2.3 : Trésorerie
La trésorerie permet d’évaluer la situation financière de l’entreprise pour faire face à ses
échéances c’est-à-dire le niveau de disponibilité suffisante pour honorer les dettes des
créanciers au moment opportun compte tenu de sa situation que ce soit le paiement des
fournisseurs ou encore le fonctionnement normal de la firme.
3 RABENILAINA Harinia et Nicole R, cours d’analyse financière, L2, université d’Antananarivo, mention gestion,
AU : 2011-2012
13
Trésorerie = emplois de trésorerie (ET) – ressources de trésorerie (RT)
Trésorerie = FRNG – BFR
La trésorerie est un indicateur très important pour la firme, alors pour mieux élucider et pour
mieux maîtriser la partie résultat, nous allons interpréter cette grandeur dénommée trésorerie.
En cas de Trésorerie nette de l'entreprise positive :
-Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir les
besoins (soit Fond de roulement > besoin en Fonds de roulement),ce qui signifie que la
situation financière de l'entreprise est saine est qu'elle est même en mesure de financer un
surcroît de dépenses sans recourir à un emprunt4.
La Trésorerie nette de l'entreprise est nulle :
-Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise suffisent juste à
satisfaire ses besoins (Fond de roulement = Besoin en Fonds de roulement).
La situation financière de l'entreprise est équilibrée mais celle-ci ne dispose d'aucune réserve
pour financer un surplus de dépenses que ce soit en termes d'investissement ou de d'
exploitation .5
La Trésorerie nette de l'entreprise est négative :
-Dans ce cas, l'entreprise ne dispose pas suffisamment de ressources
financières pour combler ses besoins. Elle doit donc recourir à des financements
supplémentaires à courts termes (découverts bancaires...)pour faire face à ses besoins de
financement d'exploitation. Il y a donc un risque financier à court terme si l'entreprise ne
parvient pas à accroître rapidement ses ressources financières à long terme, ou à limiter ses
besoins d'exploitation à court terme.6
2.1.1.3 :Ratios utilisés en analyse de bilan
Les principaux ratios en analyse financière permettent de suivre de près l’évolution de
l’entreprise et de mesurer l’image de l’entreprise par rapport aux tiers comme les actionnaires
et les banquiers.
4 RABENILAINA Harinia, maitre de conférence, cours d’analyse financière, L2, université d’Antananarivo,
mention gestion, AU : 2011-2012 5iBID
6 NICOLE R, enseignement chercheur, cours d’analyse financière, L2, université d’Antananarivo, mention
gestion, AU :2011-2012
14
2.1.1.3.1 : Ratio de structure
Le ratio de structure est un ratio qui est tellement utile pour les analystes financiers afin de
comparer les éléments du poste de bilan comme les actifs et les passifs ainsi que le total des
grandes masses de bilan.
Ratio de la structure d’endettement = Passifs à court terme / passif total
2.1.1.3.2 : ratios de liquidité
La notion de liquidité signifie d’une part que l’actif circulant peut faire face au passif
circulant .Ils ont pour rôle de détecter les difficultés financières de l’entreprise. Ces ratios
permettent aussi de voir la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements.
D’autre part, les ratios de solvabilité déterminent la capacité de l’entreprise à honorer ses
dettes. Ci-dessous les différents ratios et leurs significations.
Liquidité générale =Actif à moins d’un an / Passif à moins d’un an
Ce ratio dénommé liquidité générale permet de voir de près que les ressources financières
peuvent payer la totalité de la dette.
Liquidité immédiate =Disponibilités/ Passif à moins d’un an
Le ratio de liquidité immédiate signifie que la disponibilité en possession de l’entreprise peut
couvrir les passifs à moins d’un an.
Liquidité restreinte =Créances à – 1an + disponibilité/ Passif à – 1 an
En principe, ce ratio doit être supérieur à un an, cela signifie que l’entreprise est capable de
payer une seule fois sa dette.
Les ratios de solvabilité
Solvabilité générale=Total actif/ (Dettes à plus d’un an) + (Dettes à moins d’un an)
Autonomie financière=Capitaux propres/ Total des dettes
Ces deux ratios interdépendants a pour but d’évaluer la situation de l’entreprise ,à contracter
des emprunts. Ceci est utilisé surtout par la banque.
2.1.2 : Analyse à partir du compte de résultat
Différemment, des plans comptables antérieurs datant de 1987, lesétats financiers du PCG
2005 précise dans son article qu’il n’y a que 5 états financiers dans la législation en vigueur à
savoir le bilan, le compte de résultat, les tableaux de flux et les tableaux de variation des
capitaux propres. Le compte de résultat autorisé est le compte de résultats par nature ainsi que
par celui de par fonction.
15
2.1.2.1 : Analyse du compte de résultat
Le deuxième état financier du plan comptable général est le compte de résultat, selon l’article
de la dite PCG, il existe actuellement deux types de compte de résultat comme le compte de
résultat par nature et le compte de résultat par fonction .Ainsi, seul le compte de résultat par
nature est utile dans ce travail d’analyse des soldes.
2.1.2.1.1 : comptes de résultat
Pour mieux analyser la situation et mieux cerner le thème, nous allons résumer le compte de
résultat.
Tableau 1: signification des soldes intermédiaires gestion
RUBRIQUE DU COMPTE DE RESULTAT SIGNIFICATION
Production de l'exercice
Solde concernant les entreprises
industrielles et prestataires
de services
Valeur ajoutée
Mesure de la richesse produite par
l'entreprise
Mesure de la contribution à l'œuvre de
la production nationale
Excédent brut d'exploitation
Mesure des performances
économiques et financières des
entreprises car il représente la part de valeur
ajoutée qui
revient à l’entreprise et aux apporteurs de
capitaux
Il indique un surplus potentiel de
trésorerie générée par
l’exploitation de l’entreprise qui est destinée à
rémunérer les
capitaux investis à maintenir ou à accroître la
production de
l’entreprise.
Permet de calculer la rentabilité
16
économique : EBE/ Ressources stable
Le poids de l’endettement : Charges
d’intérêts / EBE
C'est le dernier solde à confondre avec les
charges décaissables et les produits
encaissables.
Résultat opérationnel
Ce solde mesure le résultat dégagé par
l'activité ordinaire
Il mesure également la performance
industrielle et commerciale de
l'entreprise
Résultat financier Résultat correspondant aux opérations
purement financières
Résultat avant impôt
Résultat des opérations normales et
courantes (habituelles)de l'entreprise
isolé des impôts
La croissance du résultat courant peut
aussi bien être due à
une amélioration du résultat d'exploitation
qu'à celle du
résultat financier
Résultats net des activités ordinaires Résultat ayant un caractère ordinaire.
Résultats de l’exercice Résultats en tenant compte de toutes
les charges et tous les produits.
SOURCE : cours analyse financière, deuxième année gestion, RABENILAINA, maitre de
conférence, année : 2012-2013.
17
2.1.2.1.2: Capacité d’autofinancement
La CAF constitue la « ressource de financement dégagée par l’activité de l’exercice avant
affectation du résultat net » 7 .Elle regroupe l’ensemble des ressources dégagées par
l’entreprise sans demander d’autres sources de financements externes et en plus ce fonds est
disponible pour l’entreprise.
Il existe deux manières de calculer cette capacité d’autofinancement.
Méthode additive
Capacité d’autofinancement (CAF) = Résultat net + dotation aux amortissements + dotation
aux provisions (d’exploitation, financières, exceptionnelles) – reprises (idem) +
valeur nette comptable des actifs cédés – produits de cession d’actifs – subvention
d’investissement virée au compte de résultat
Méthode soustractive
CAF= Produits monétaire ou encaissable -Charges encaissables ou monétaires
2.1.2.2 : ratios de compte de résultat
Le compte de résultat permet de calculer les différents ratios afin de faire le diagnostic
financier et de comparer les différents éléments des dits comptes ;Ci-dessous les ratios de ce
compte qui sera décortiqué comme suit . En premier lieu, les ratios d’activités incluant le ratio
de croissance du chiffre d’affaires et les ratios de valeur ajoutée .En second lieu, les ratios de
profitabilité qui englobe trois petits ratios comme les ratios de marge commerciale, les ratios
de profit brut et enfin le ratio de profit net.
Finalement, nous allons continuer ce ratio de compte de résultat par l’étude des ratios de
profitabilité facteur travail et facteur capital.
En guise de conclusion, nous allons terminer ce ratio par les ratios de rentabilité financière et
le ratio de rentabilité économique.
7 RABENILAINA Harinia, maitre de conférence, cours d’analyse financière, L2, université d’Antananarivo,
mention gestion, AU :2011-2012
18
2.1.2.2.1 : ratios d’activités
Elle regroupe les ratios du chiffre d’affaires qui mesure entre autres la croissance du chiffre
d’affaire ou de l’activité de l’entreprise. Pour le ratio de croissance de valeur ajoutée, elle
mesure la croissance de la richesse créée entre deux périodes.
Les formules de ses ratios sont comme suit :
Taux de croissance du CA =CA de l’exercice – CA de l’exercice précédent /CA
de l’exercice précédant
Taux de croissance du VA = VA de l’exercice – VA de l’exercice précédent/VA
de l’exercice précédant
2.1.2.2.2 : Les ratios de profitabilité
Ce groupe de ratio englobe simultanément quatre ratios à savoir :
-marge commerciale : mesure la marge commerciale réalisée par l’entreprise.
Marge commerciale = Marge commerciale /CA
-profit brut : mesure également le profit brut de la firme
Profit brut=Excèdent Brut d’Exploitation/CA
-profit net : ce ratio permet de mesurer le profit net de l’entreprise.
Profit net =Résultat net /CA
19
2.1.2.2.3 : ratio de partage de valeur ajoutée
Ces ratios mesurent la part de richesse créée par l’entreprise servant à payer ses obligations
envers ses employés et ses apporteurs de capitaux8
Ratio de Facteur de travail =Charge de personnel /VA
Profit net =Résultat net /CA
2.1.2.2.4: ratio de rentabilité
Ce groupe de ratios mesure l’aptitude de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les
apporteurs de capitaux et/ou les prêteurs divers.9
Taux de rentabilité financière = Résultat net de l’exercice / Capitaux Propres
Taux de rentabilité économique = Excèdent Brut d’Exploitation / Capitaux
Propres + Emprunt à M et LT
8 NICOLE R, cours d’analyse financière, L2, université d’Antananarivo, mention gestion, AU :2011-2012
9 IBID
20
CHAPITREII : MÉTHODOLOGIES ADOPTÉES
Par opposition aux matériels, les méthodologies de collecte des données regroupent
les opérations intellectuelles qui visent à chercher les vérités que le chercheur poursuit,
démontre et vérifie tout au long du devoir. Notre travail de recherche oblige à faire un choix
difficile pour collecter les données et d’analyser les résultats de la recherche et en plus ce
devoir doit suivre surtout un processus scientifique. Dans ce travail aussi nous tenons à
remarquer que le choix de la méthodologie n’est jamais un hasard, elledépend de plusieurs
facteurs comme les concepts et les objectifs fixés.
Comme ce n’est jamais un travail de hasard, l’étudiant doit prendre en compte le type de
recherche et les études à effectuer. Dans cette section et sous-section, les méthodes vont être
décortiquées dans le but de mieux comprendre notre démarche de collecte des données pour
la réalisation de ce travail.
SECTION 1 : CHOIX DU TYPE DE RECHERCHE ET GENERALITE SUR LA
METHODOLOGIE10
Notre but dans cette étude est de réaliser et de mettre en place un travail qui aide non
seulement les décideurs mais aussi pour ceux qui œuvrent dans le domaine des finances.
Outre la partie introductive qui semble démarrer ce travail de recherche .Dans la partie
résultat nous allons étudier les états financiers de l’entreprise EBMA et dans la partie
introduction, nous avons pu mettre en place une problématique. Cette problématique nous
mène à des hypothèses et cette ladite hypothèse est à vérifier pendant tout le travail de
mémoire.
Notre axe est ici la justification du choix du thème et surtout le type de recherche à
utiliser .A Madagascar, il existe plusieurs méthodes de présentation des hypothèses comme la
recherche appliquée, la méthode hypothético déductive ou encore la méthode inductive.
Toute chose a ses vertus et ses méfaits, ce type de recherche présente des avantages
comme l’existence de la variété d’objectifs.
10
RATSIMBA ANDRIATSIRESY REMI DANIEL, Mémoire L3 ,2013-2014, Université d’Antananarivo
21
1.1 : Technique de préparation de la recherche11
De nos jours, On confonde souvent les méthodes et les techniques .leur ressemblance
réside surtout dans le but à atteindre et les aboutissements. Concernant la différence : par
définition la méthode est un ensemble dans lequel les éléments sont en coordination dans
l’attente d’un objectif. Contrairement aux techniques, ce ne sont que des simples matériaux
ou des simples chemins vers un objectif.
1.1.1 : Le choix d'une approche12
Comme nous avons discuté auparavant la méthode de recherche IMMRED se
compose de deux approches à savoir l'approche inductive et l'approche déductive.
Pour la première approche ou bien L'approche inductive, elle se focalise surtout sur
des observations limitées et du fait de cette observation on associera avec des hypothèses et
des théories académiques. Cette approche est la base des recherches surtout lorsque le
domaine n’est pas encore cerné. En un mot ,l’approche dite inductive constitue la première
phase de la formalisation des hypothèses
Pour la deuxième approche dite de déductive, la déduction tient ici un rôle important
dans l’analyse. Elle se manifeste de la manière suivante : la connaissance, la théorie et les
autres concepts permettent de formuler les hypothèses de la recherche et ces hypothèses
aboutissent à la comparaison à partir des faits et des épreuves.
Pour ce travail de mémoire, il est préférable de choisir cette deuxième hypothèse car
elle permet au mieux de vérifier les hypothèses préalablement définies.
SECTION2 : METHODE DE COLLECTE DE DONNEES
Cette méthodologie nous montre dans les détails les méthodes utilisées pour recueillir les
informations nécessaires pour mettre en place et vérifier l’hypothèse préalablement adoptée.
En plus, pendant la période de réalisation de ce mémoire, la consultation et l’interprétation
des divers types de documents sont nécessaires comme la recherche bibliographique, la
webographie et enfin la sitographie
11
RATSIMBA ANDRIATSIRESY REMI DANIEL, Mémoire L3 ,2013-2014, Université d’Antananarivo 12
IBID
22
2.1 : recherche bibliographique
Faire une étude sur le financement des entreprises surtout les entreprises de constructions
oblige la consultation de plusieurs documents manuscrits. Comme toutes les disciplines, la
science de gestion notamment les financements des entreprises sont régis par des principes
comme le principe de financement hiérarchique .Le premier document de référence pour les
connaisseurs de la science managériale est la loi sur les sociétés commerciales communément
baptisée Loi 2003 036du 30 janvier 2004 .Mise à part cela, les entreprises travaillent au sein
d’un environnement plus ou moins stable et doit collaborer avec divers acteurs comme la
fiscalité, les fournisseurs et le reste du monde. Cette phase sous-entend l’utilisation de code
général des impôts dans la recherche bibliographique et l’analyse des charges fiscales
supportée par l’entreprise afin de mieux gérer l’autofinancement.
Ce code et cette loi ne sont pas suffisants pour ce travail de mémoire laborieux, il faut user
d’autres méthodes documentaires comme la consultation des ouvrages ou d’autres types de
documents manuscrits à l’instar des articles et des quotidiens qui ont des caractéristiques
communes afin de mieux élucider les théories des divers auteurs qui ont travaillé là-dessus
2. 2 Recherche webographie et sitographie
De nos jours, les recherches bibliographiques ne sont plus les seuls moyens pour faires les
mémoires, il existe des nouvelles sources d’informations facilement accessible au public
facilitée par l’internet ou international network. Cette nouvelle façon permet de recueillir très
rapidement des informations venant du monde entier en un seul clic seulement.la webographie
se définit comme une panoplie de liste de contenu ,des ouvrages ou des recherches à travers la
toile qui concerne un sujet bien identifié. Par opposition aux références bibliographiques,
l’autre référence comme la référence biographique englobe la liste des sites internet.
La sitographie nous offre une large gamme de choix non seulement sur les techniques, les
astuces mais aussi sur les modes de financement des firmes du monde entier à travers les
différents téléchargements des fichiers de type PDF, des documents WORD, des pages web.
2.3 : méthode de collecte des informations primaires
Les informations issues des recherches documentaires, webographie et sitogaphie ne
parviendront jamais à rendre impeccable ce travail de mémoire. Pour y remédier, il faut
collecter davantage des informations en utilisant des méthodes plus empiriques telles qu’elles
soient comme les observations.
23
2. 3.1 : Observation
Pour comparer la réalité pratique et les acquis théoriques engrangés pendant les années à
l’université et pour mieux vérifier les hypothèses de ce mémoire, il faut obligatoirement faire
des analyses sur le terrain. D’après MUCCHIELLI « observer consiste à participer réellement
à la vie et aux activités du sujet observé ».selon d’autres auteurs comme Jean MASSONAT «
c’est une démarche d’élaboration d’un savoir au service de finalité multiple, qui s’insèrent
dans un projet global de l’homme pour décrire, comprendre son environnement et les
évènements qui s’y déroulent ».Les points de vue de ces deux auteurs nous permettent de
synthétiser la déduction ci-après, l’observation ne se définit pas comme une obligation mais
une action volontaire qui possède des particularités inouïes. Elle permet non seulement de
constater la réalité momentanée mais aussi elle offre empiriquement la vérification de la
différence entre descente sur terrain et le questionnaire. Par ailleurs, les vertus des
observations résident surtout dans la cueillette des données spécifiques comme les attitudes,
les comportements et les pratiques réelles.
2. 3.2 : Enquête
Pour affiner l’analyse dans ce mémoire, il a fallu réaliser des enquêtes auprès de l’échantillon
ou l’entreprise à étudier en contrepartie de l’entretien effectué auprès des cadres dirigeants de
la firme, elle s’effectue au sein des personnels de l’entreprise comme les subalternes enquête
qui se divise en plusieurs parties comme le pré enquête et l’enquête proprement dite
2.3.2.1 : pré – enquête
Une pré-enquête est une phase très essentielle dans une opération d’enquête de grande
envergure .Elle permet de concilier le thème et l’environnement interne de l’entreprise
enquêtée. Elle se compose essentiellement de la cueillette des données,la recherche sur le
financement et aussi tout ce qui bouge sur ce mode de financement.
Cette pré enquête a pour objectif de prendre en contact le problème avec le thème afin de
mieux entourer et d’avoir une vue d’ensemble du devoir. Autrement appelé enquête naïve,
celle-ci permet aussi non seulement de cerner le thème mais aussi de familiariser les
entreprises qui est l’objet des études.
2.3.2.2 : Enquête proprement dit
Ici, l’enquête proprement dite c'est-à-dire les moyens mis en œuvre pour amasser les
informations importantes ; pour notre cas, cette enquête nous offre la possibilité de piocher
divers domaines comme la recherche des modes de financement sous forme de prêts, le
financement par fonds propres ainsi que les autres modes de financements comme le crédit-
bail, l’affacturage.
24
2 .4 : Entretien
C’est l’interview avec le responsable de l’EBMA ou stratégie orale pour extraire du
responsable l’information qu’il détient et pour avoir le maximum d’informations. Lors de
réalisation de l’entretien, il existait quatre principes devant être respectées. Diriger au
minimum le cours de l’entretien, de faite qu’on ne doit pas tenter de convaincre ou
d’argumenter. Il doit laisser le sujet libre même si les opinions vont à l’ encontre des siennes.
En second, c’est d’élargir les thèmes, il faut que le sujet se sente libre d’apporter tous les
détails, les digressions qu’il juge utiles. Ensuite, spécifier le cadre de référence, lorsqu’un
thème a été abordé et considéré intéressant. Il faut essayer d’obtenir des précisions en
reformulant le problème de façon claire et précise. Enfin, éclairer la signification du problème
pour le sujet ou une situation peut être perçue différemment selon la personnalité du sujet.
2.4.2 : Type d’entretien utilisé
Il existe plusieurs types d’entretiens comme l’entretien de recherche, l’entretien
thérapeutique ou de conseil et l’entretien diagnostic. Dans cette technique de préparation de la
recherche, on choisit l’entretien de recherche car il vise à obtenir auprès des personnes
qualifiées des renseignements utiles à la recherche.
2.4.3 : Forme d’entretien utilisé
D’une part, c’est l’entretien préparé dirigé, tout entretien doit être préparé mais la
différence entre l’entretien préparé et non préparé réside dans le degré de préparation. Dans
l’entretien non préparé, le sujet est uniquement informé du thème. Lors de la visite, on choisit
l’entretien préparé car la préparation de l’entretien a pour but de valoriser le sujet afin qu’il
cherche des éléments précis, soit dans les archives soit dans les souvenirs. Elle favorise
également la prise de conscience de certains aspects du problème.
D’autre part, on choisit aussi l’entretien semi-directif car il est plus riche que
l’entretien standardisé. Lors de la réalisation de l’entretien, on n’impose pas un ordre
rigoureux à ses questions mais il orientera la pensée du sujet en tenant compte de ce qu’il
vient d’exposer, de son intérêt, de sa personnalité. Et la forme des questions sera déterminée
par le contexte. L’entretien prendra la forme d’une conversation plutôt que d’un
interrogatoire. Ainsi, laissant une grande place à la spontanéité du sujet, l’entretien semi-
directif permet de respecter la personnalité de l’individu qui peut envisager le problème d’une
manière originale
25
SECTION 3 : OUTILS D’ANALYSE DES DONNEES
Après avoir cité les méthodes de collecte des données et les cadres théoriques sur le thème,
nous allons maintenant regarder les outils d’analyse des données qui se distinguent en deux
grandes parties à savoir les outils d’analyse financière et les outils d’analyse FFOM.
3 .1 : outils d’analyse financière : les ratios de bilan et les ratios du compte de résultat.
L’analyse financière est un ensemble de techniques visant à connaître la santé financière13
.
Pour arriver à ses fins, l’analyse financière use de plusieurs ratios qui vont être mis en œuvre
pour vérifier l’hypothèse préalablement fixée, ces ratios se distinguent clairement en deux
grandes parties tels que les ratios de bilan et les ratios des comptes de résultats.
3.1.1 : Ratios du bilan
Évidemment, pour faire des analyses financières, les méthodes d’analyses financières sont
mises en œuvre pour élucider la situation. Ces ratios de bilan sont les ratios de liquidités
générales, les ratios de liquidité immédiate ainsi que les ratios de solvabilité et les ratios de
liquidité restreinte.
3.1.2 : Ratios du compte de résultat
L’étude de la rentabilité et de l'activité de l'entreprise se fait obligatoirement par le compte
de résultats. Un certain nombre de ratios de structure, d’activité, de rentabilité sont mis en
œuvre afin de rendre pertinent l'étude.
3 .2 :Outil d’analyse « SWOT » ou « FFOM »
La méthode d’analyse swot ou encore (Strengths, Weakness, Opportunity, Threats) en anglais.
En d’autre terme FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) pour les francophones
est un outil d’aide à la prise de décision et aussi un outil qui permet de voir en détail les
forces et les faiblesses, opportunités et menaces des environnements internes comme les
fournisseurs, les clients et les environnements externes communément appelé PESTEL. Son
principal objectif est de donner un bon portait concernant la situation réelle de la firme et
d’élaborer une stratégie afin d’accroitre le chiffre d’affaires et d’étudier l’entreprise EBMA en
réalité.
3.2 .1 : Enjeux et défis de la FFOM
Un mémoire de master comme la nôtre nécessite toujours des méthodes d’ analyses
pour vérifier les hypothèses de départ .il existe diverses méthodes d’ analyses des donnée
comme quoi les outils statistiques, analyse SWOT ou FFOM. pour cette analyse nous
opterons pour l’ analyse SWOT.
13
RABENILAINA Harinia, cours d’analyse financière, L2, université d’Antananarivo, mention gestion, AU : 2011-2012
26
Enjeux Défis
-Facile à comprendre et pas de complication
dans l’utilisation
-Donne rapidement une vue globale tant sur le
plan interne que sur le plan externe
-Elle donne une opportunité d’être flexible
dans les analyses comptables
-Outil très important pour identifier les forces
et les faiblesses afin de mettre en œuvre des
méthodes de planification
-En cas de mauvaise utilisation peut mener
jusqu'à non maitrise du champ de travail
-Nécessite une certaine prudence parce que
le modèle semble facile à utiliser
SOURCE investigation personnelle
3.2 .2 :L’environnement de l’entreprise
Dans le monde des finances et du management d’entreprise, il existe bel et bien diverses
conceptions de l’entreprise comme la conception que l’entreprise est un système fermé et
une autre conception inspirée par un biologiste, qui parle de la vision que le système
entreprise est un système ouvert c'est-à-dire en relation étroite avec ses environnements. Un
système ouvert doit être en communication avec divers facteurs incluant le micro et le macro
environnement. L’environnement interne ou microenvironnement englobe ceux qui sont en
contact direct avec l’entreprise comme le personnel, les fournisseurs, les clients, les banques.
Concernant l’environnement externe, il regroupe la fameuse PESTEL englobant la politique,
économie, Société, technologie, Ecologie et finalement l’environnement légal. Pour mieux
piocher sur ces environnements, on prend comme exemple la politique car l’entreprise
surtout de construction est tellement tributaire des bailleurs de fonds étrangers ou partenaire
technique et financier.la conjoncture politique c’est à dire la situation politique existante
influe fortement l’investissement direct étranger.
Quant à l’environnement économique, elle suppose la politique économique imposée par
l’Etat sur l’entreprise. Plus précisément la politique conjoncturelle mais n’inclue pas
totalement la politique structurelle dans sa politique.
Pour l’environnement social c'est-à-dire la culture ou les traditions avec lesquelles
l’entreprise doit s’adapter pour que la firme s’intègre mieux et pour augmenter la valeur de
l’entreprise.
27
Pour l’environnement technologique, une entreprise qui reste stable alors que son
environnement bouge beaucoup va voir son chiffre d’affaires baisser, la technologie tient un
rôle de plus en plus important dans la vie d’une petite ou grande ou encore moyenne
entreprise. De nos jours, la préoccupation de l’entreprise est plus étendue qu’auparavant, tous
les permis d’ouverture doivent être accompagnés des permis environnementaux. Par
conséquent, il faut qu’une entreprise soit performante ou soit intégrée dans la nouvelle gestion
c'est-à-dire faire la production tout en tenant compte les contraintes environnementales.
L’environnement légal : une entreprise qui s’installe dans un pays doit suivre les lois et
règlement en vigueur ; le mot légal ici peut se définir de deux façons bien distinctes. D’une
part, ce mot loi se définit de deux manières c'est-à-dire au sens strict et au sens large .D’une
manière stricte, c’est une loi votée par le parlement.
La définition de la loi prête confusion à la constitution dans sa deuxième définition. Pour le
cas de l’entreprise, EBMA doit être en dessous de la loi pour sa pérennité et pour survivre.
28
CONCLUSION PARTIELLE
Nous avons eu l’occasion dans cette deuxième partie du devoir d’étudier les matériels utilisés
ainsi que les méthodologies adoptées tout au long de ce travail de mémoire. Nous tenons à
faire des remarques sur cette deuxième partie qui se divise en deux sections incluant d’une
part les cadres théoriques concernant le thème analyse financière et choix du mode de
financement et l’identification de l’entreprise EBMA. D’autre part, dans la deuxième section,
la méthodologie adoptée et les outils d’analyse de données étaient abordés pour mener
toujours à bien ce travail de mémoire.
Concernant le thème diagnostic financier, il a pour but de dénicher les problèmes financiers
de l’entreprise que ce soit les activités présentes ou les activités futures de la firme ainsi que
de prévenir et de corriger d’éventuels problèmes. Le but de ce stage auprès de l’entreprise
EBMA consiste à étudier les problèmes financiers de l’entreprise afin de la pérenniser et de
la sortir de la crise.
Dans la partie qui suit, nous allons mettre au point l’analyse pratique des états financiers de
l’entreprise EBMA à travers le bilan et le compte de résultat.
29
PARTIE 2 : RESULTATS
Ce chapitre nous résume les différentes informations et surtout les données recueillis pendant
les enquêtes effectuées au sein de l’entreprise BARBAZA MICHEL ANDRE. Cette analyse
se fera à travers les états financiers certifiés des trois dernières années 2015,2016 ,2017 .En
plus, cette étude des dits états financiers comporte également des analyses financières et des
structures financières de la firme et l’analyse des rentabilités. L’analyse du mode de
financement peut aussi être étudiée à partir des états financiers comme le bilan et le
compte de résultat. Nous allons mettre en évidence à partir de ces informations financières
l’analyse de la capacité de financements et l’analyse des fonds de roulement et des besoins en
fonds de roulement.
30
CHAPITRE I : ANALYSE A PARTIR DU BILAN
Comme défini dans la première partie du document c'est-à-dire dans les matériels et les
méthodes, l’analyse des situations financières doivent passer à travers l’analyse du bilan. A
titre de rappel, le bilan montre la situation patrimoniale de la société à un moment donné.
Cependant, ce bilan appelé en aussi le bilan du PCG doit être retraité pour aboutir à un autre
bilan appelé bilan fonctionnel ou encore bilan financier si cela s’avère utile.
Concernant le bilan fonctionnel, il permet de distinguer les trois fonctions afin d’évaluer
l’équilibre financier entre les éléments des actifs et les éléments des passifs.
Pour les bilans financiers, il permet d’amasser les quatre grandes masses à savoir les actifs à
plus d’un an, les passifs à plus d’un an et les actifs et les passifs à plus d’un an et à moins
d’un an.
SECTION 1 : ANALYSE STRUCTURELLE DU BILAN DU PCG
Tableau 2: Présentation du bilan actif brut de l’entreprise EBMA en %, à partir du
bilan comptable en Ariary
LIBELLE 2 015 % VARIATION 2 016 % VARIATION 2 017 %
ACTIF NON
COURANT
615 289 080,04 71% 21% 745 289
080,04
79% -3% 723 889 080,04 77%
MATERIELS ROULANTS
390 020 339,00 45% 0% 390 020 339,00 41% -5% 368 620 339,00 39%
MATERIELS DE TERRASSEMENT
137 916 666,60 16% 0% 137 916 666,60 15% 0% 137 916 666,60 15%
MATERIELS DE
CHANTIER
16 903 898,00 2% 0% 16 903 898,00 2% 0% 16 903 898,00 2%
MOBILIER ET MATERIEL DE
BUREAU
17 753 972,20 2% 0% 17 753 972,20 2% 0% 17 753 972,20 2%
OUTILLAGES
DIVERS
49 394 204,24 6% 0% 49 394 204,24 5% 0% 49 394 204,24 5%
MATERIEL
TOPOGRAPHIQUE
3 300 000,00 0% 0% 3 300 000,00 0% 0% 3 300 000,00 0%
CONSTRUCTION 0% 130 000 000,00 14% 0% 130 000 000,00 14%
ACTIFS
COURANTS
254 773 261,17 29% -23% 195 145
592,75
21% 3% 200 863 418,00 21%
CLIENT 1 200 000,00 0% -100% - 0% 70 405 200,00 7%
STOCK ET EN COURS
242 277 197,58 28% -20% 194 085 454,16 21% -43% 110 509 560,41 12%
CREDIT DE TVA 8 322 063,59 1% -87% 1 060 138,59 0% 1782% 19 948 657,59 2%
CAISSE 2 974 000,00 0% -100% - 0% - 0%
Actifs totaux 870 062 341,21 100% 8% 940 434 672,79 100% -2% 924 752 498,04 98%
SOURCE : investigation personnelle
31
Le bilan est considéré comme un état qui représente la photographie du patrimoine de la
société. Le bilan de l’entreprise est aussi utilisé pour vérifier la structure du patrimoine c'est-
à-dire l’équilibre entre les dettes et les capitaux propres.
Du tableau ci-dessus, nous constatons que les tendances des immobilisations est à la variation
entre l’année 2015 et 2016 où elles enregistrent une forte progression en 2016 due à
l’augmentation de la valeur des immobilisations corporelles comme le terrain.
Par ailleurs, entre les années 2016 et 2017, on accuse une diminution de trois pourcent du fait
de la politique d’investissement. Mêmement pour les deux dernières années c'est-à-dire en
2016 et 2017.
Nous tenons à faire des remarques aussi sur le poids de l’actif courant par rapport à l’actif
circulant car dans la structure de l’actif seulement en 2016 ,29 % représente les actifs
courants.
Tableau 3: Passif du bilan de l’EBMA et sa variation en Ariary
PASSIF ET
CAPITAUX
PROPRES
2015 %
VARIATION 2016 %
VARIATION 2017
CAPITAUX
PROPRES 258 411 404,90 99 0,06 272 990 184,00 99 - 0,15 231 441 530,50
COMPTE DE
L’EXPLOITANT 228 986 681,50 88 - 228 986 682,00 83 - 228 986 681,50
REPORT 37 359 094,11 14 - 37 359 094,00 14 - 37 359 094,11
RESULTAT - 7 934 370,76 - 3 - 1,84 6 644 408,80 2 - 6,25 - 34 904 245,11
PASSIFS 1 397 159,00 1 0,06 1 484 492,30 1 22,90 35 485 154,63
DETTE
FOURNISSEUR 1 397 159,00 1 0,06 1 484 492,30 1 22,90 35 485 154,63
TOTAL PASSIF 259 808 563,90 100 0,06 274 474 677,00 100 - 0,03 266 926 685,20
SOURCE :investigation personnelle
Le passif du bilan de l’EBMA montre une constante évolution du compte d’exploitant et un
résultat très négatif des deux ou trois dernières années. On constate aussi une hausse
spectaculaire des dettes fournisseurs des trois dernières années.
SECTION 2: ANALYSE DU BILAN FONCTIONNEL
Après de nombreuses modifications du bilan comptable du PCG, voici les bilans financiers
des trois dernières années de l’entreprise EBMA.
32
Tableau 4: bilan des trois années en Ariary
ACTIF 2 015 2 016 2 017 PASSIF 2 015 2 016 2 017
ACTIF
IMMOBILISE 615 289 080,04 745 289 080 ,04 723 884 080 ,04
CAPITAUX
PERMANENT 868 665 182,1 339 586 180,4 889 267 343,3
ACTIF
CIRCULANT 251 799 261,1 195 145 592,7 200 863 417 ,6
PASSIF
CIRCULANT 1 397 159 1 484 492,29 354 851 154 ,52
TRESORERIE
ACTIVE 2 974 000 0 0
TRESORERIE
PASSIVE 0 0 0
SOURCE : investigation personnelle
Pendant l’année 2015, l’entreprise EBMA a en possession des actifs à plus d’un an, ceci est
évident du fait de ses activités à savoir la construction des routes. La trésorerie est de 2974000
à la fin de l’année 2015.
Le retraitement du bilan de 2016 permet de regrouper les actifs immobilisés et les capitaux
permanents en une seule masse et donne le FRNG de l’année 2016.Pour les financements du
cycle exploitation, on constate une augmentation significative des actifs courants par rapport
au passif circulant
Mêmement pour les années 2017, il existe une augmentation significative des montants des
capitaux propres par rapport à l’actif immobilisé. Les causes de ces augmentations vont être
étudiées dans la partie Discussion. Nous tenons à remarquer que la trésorerie est égale zéro.
Cela montre que l’entreprise EBMA pour l’année 2017 court un risque financier et cela peut
arriver jusqu'à la faillite.
2 1 : Fonds de roulement
Le fonds de roulement ou encore fonds de roulement net global est la partie des ressources
durables qui permettent de financier les emplois courants .ce fond de roulement constitue
pour une entreprise une marge de sécurité pour éviter les éventuels problèmes financiers
futurs.
Ils se calculent de deux manières à savoir par le haut du bilan et du bas de bilan
33
Par le haut du bilan14
FR = RESSOURCES STABLES - EMPLOIS STABLES
Soit par le bas du bilan15
:
FR =
Tableau 1: fonds de roulement des trois dernières années en ARIARY.
ANNEE 2015 2016 2017
FR 253 376 102,1 193 661 100,4 165 378 263,3
SOURCE : INVESTIGATION PERSONNELLE
Le fonds de roulement des trois dernières années sont décroissantes, cela signifie qu’en cas de
besoin des fonds, le fonds de roulement peuvent financer le besoin en fonds de roulement.
Figure 1: fonds de roulement des trois dernières années en ARIARY .
SOURCE : investigation personnelle
14
Ravokatra, maitre de conférence, cours d’analyse financière et gestion de trésorerie, L3, université d’Antananarivo, mention gestion, AU : 2011-2012 15
Ibid
0
50000000
100000000
150000000
200000000
250000000
300000000
2015 2016 2017
FR
FR
ACTIFS COURANTS
PASSIFS COURANTS
ACTIF DE TRESORERIE PASSIF DE TRESORERIE
300 000 000
250 000 000
200 000 000
150 000 000
100 000 000
500 000 000
0
34
2.2 :Besoin en fonds de roulement ou BFR
L’analyse financière moderne distingue entre autres les actifs liés à l’exploitation et les actifs
non liés à l’exploitation. Par définition, un actif courant d’exploitation est un actif dont
l’utilité est liée directement à l’exploitation des activités principales de l’entreprise.
Par ailleurs, c’est la partie des besoins de financement qui n’est pas financé directement par
les dettes. En d’autres termes, le financement de ce besoin lié à l’exploitation doit être pris en
charge par le fonds de roulement.
La formule de calcul se fait de cette manière16
:
BFRE = ACTIF COURANT D’EXPLOITATION – DETTE D’EXPLOITATION
Pour un meilleur équilibre financier et pour éviter les problèmes de trésorerie futurs, les
décalages entre les comptes fournisseurs et les comptes clients doivent être bien ajustées.
En premier lieu, les comptes clients et les comptes fournisseurs tiennent un rôle très important
dans la trésorerie et surtout dans la finance de l’entreprise tout entière .Ces besoins dits de en
fonds de roulement doivent impérativement être couverts par les fonds de roulement afin
d’arriver aux objectifs : ceux d’avoir un équilibre financier optimal.
BFR = ACTIF COURANT – PASSIF COURANT17
Tableau 5: Besoin en fonds de roulement des trois dernières années en ARIARY .
ANNEE 2015 2016 2017
BFR 251 799 261,11 193 661 100,4 165 378 263,
SOURCE : investigation personnelle
Le besoin en fonds de roulement se calcule de la manière suivante : créance client diminue
des dettes fournisseurs. Ici, nous pouvons constater que pendant les trois années, le montant
des besoins en fonds de roulement ne cesse de diminuer.
16
RABENILAINA Harinia, maitre de conférences, cours d’ Structure financière, L2, université d’Antananarivo, mention gestion, AU : 2015-2016 17
ibid
35
Figure 2: Besoin en fonds de roulement des trois dernières années en ARIARY
SOURCE : investigation personnelle
De l’année 2015 à l’année 2016, le besoin en fonds de roulement d’exploitation diminuait de
l’ordre de 23%. Cette diminution est due au règlement partiel des fournisseurs et un peu plus
d’importance de règlement au niveau des créances clients. De même, pour l’année 2017 nous
avons pu calculer une diminution de besoin en fonds de roulement d’exploitation de 14% par
rapport à l’année 2016.
2. 3 : Trésorerie Nette (TN)
Comme dans notre cas, l’entreprise EBMA est une entreprise individuelle c'est-à-dire le
compte de l’exploitant et le compte caisse qui se confondent .Ici, la trésorerie est la
disponibilité dont l’entreprise a en possession pour effectuer le paiement des divers
créanciers. Elle se calcule de deux manières notamment par le haut du bilan plus précisément
FR – BFR ou encore par le bas du bilan.
D’une manière synthétique :
T = TRESORERIE ACTIVE – TRESORERIE PASSIVE
-
50 000 000,00
100 000 000,00
150 000 000,00
200 000 000,00
250 000 000,00
300 000 000,00
2015 2016 2017
BFR
BFR
36
CALCUL :
TN = FRNG - BFR
SOURCE : investigation personnelle
Tableau 6: trésorerie des trois années en ARIARY
RUBRIQUE 2015 2016 2017
TRESORERIE 2 974 000 0 0
SOURCE : investigation personnelle
2.4 : Ratios du bilan fonctionnel
Par définition, un ratio est un rapport de deux grandeurs caractéristiques. C’est à dire deux
choses significatives. Elles ont pour rôle de comparer des valeurs non seulement sur la
structure mais aussi sur la globalité de l’entreprise. En plus, les dits ratios permettent
d’identifier rapidement les enjeux et les défis des structures de l’entreprise. Dans une gestion
financière approfondie, il existe divers ratios comme les ratios de structure et les ratios de
rentabilité.
2.4.1. Ratios de structure
Le ratio de structure est un ratio qui mesure notamment les structures financières de
l’entreprise surtout les structures c'est-à-dire les fonds de roulement et le besoin en fonds de
roulement. Elle concerne aussi le financement des investissements de la société.
2.4.1.1 : Financement des emplois stables
Ce ratio permet de mesurer la couverture des emplois stables par les ressources durables.
Tableau 7:ratio de financement des emplois stables
ANNEE 2015 2016 2017
RESSOURCES STABLES 868 665 182,1 339 586 180,4 889 267 343,3
EMPLOIS STABLES 615 289 080,04 745 289 080 ,04 723 884 080 ,04
RATIO 1,4118 0 ,4556 1 ,228
SOURCE : investigation personnelle
37
On constate une variation des ratios de financement à travers les années. L’année 2015, le
ratio est supérieur à 1 qui implique que les ressources stables peuvent bel et bien couvrir les
emplois stables.
En 2016, on accuse une baisse de ce ratio qui engendre pour l’entreprise un risque que les
ressources stables ne peuvent pas couvrir les emplois stables, il existe un risque financier.
En 2017, le ratio revient à son état initial qui traduit une bonne couverture des ressources
stables, des emplois stables.
En stratégie financière, en cas de problème des emplois stables, les ressources stables sont
suffisantes afin de tenir la situation de l’entreprise.
2.4.1.2 : Ratio d’autonomie financière
Le rôle de la banque est de financer l’entreprise en difficulté ou une entreprise qui veut
favoriser ses activités ou ses croissances.
Pour les banques, seules les entreprises qui ont une bonne capacité financière peuvent recourir
à l’emprunt. En ce qui concerne le ratio ci-dessous, il mesure la capacité de l’entreprise à
emprunter de l’argent.
Tableau 8:le ratio d’autonomie financière.
ANNEE 2015 2016 2017
Ressource propre 868 665 182,1 339 586 180,4 889 267 343,3
Endettement 1 397 159,00 1 484 492,29 35 485 154,62
Ratio 621,7368 228,755 25,061
SOURCE : investigation personnelle
Dans ce cas d’espèce, nous avons devant nous une entreprise individuelle, ce statut de société
individuelle nous mène à faire des remarques importantes sur la confusion des comptes
caisses et le compte de l’exploitant. Ceci est normal pour cette entreprise individuelle car la
politique financière adoptée par les dirigeants tend à mettre les encaisses de fin d’année dans
le compte de l’exploitant par mesure de prudence et de sécurité.
Stratégiquement, l’entreprise EBMA est autonome et peut recourir à l’emprunt .Mais la
particularité est que la banque doit encore examiner d’autres ratios pour évaluer cette
capacité.
38
2.4.1.3 : Couverture de l’actif courant par le FRNG
Ce ratio est très important pour la firme car il permet d’indiquer la part des fonds de
roulement qui financent l’actif courant.
Tableau 9:ratio de couverture de l’actif courant par le FRNG
ANNEE 2015 2016 2017
FRNG 253 376 102,1 193 661 100,4 165 378 263,3
ACTIF COURANT 254 773 261,1 195 145 592,7 200 863 418
RATIO 0,994 0,992 0,824
SOURCE : investigation personnelle
Le principe de l’équilibre financier n’exige que les actifs courants à moins d’un an ait financé
les passifs circulants. Des situations peuvent se présenter soit l’actif circulant excède le passif
ou le sens contraire. On constate une décroissance du taux de la couverture de l’actif courant
pendant les trois années successive.
SECTION 3 : ANALYSE DU BILAN FINANCIER
Comme le bilan fonctionnel, le bilan financier nécessite forcément un retraitement pour
faciliter l’exploitation des données. La différence réside surtout dans le but de l’étude. L’un
appelé bilan fonctionnel qui classifie le bilan du plan comptable général en trois grandes
fonctions et l’autre c'est-à-dire le bilan financier qui regroupe le bilan du plan comptable
général selon leur degré de liquidité.
Le bilan financier de l’entreprise EBMA
Tableau 10:bilan actif de l’EBMA en ARIARY
ACTIF 2015 2016 2017
ACTIF A PLUS D'UN AN 5 035 302, 71 79 329 083,93 66 063 267,15
ACTIF A MOINS D'UN AN 254 773 261,1 195 145 592,7 200 863 418
TOTAL DES ACTIFS 259 808 563 ,88 274 474 676,68 266 926 685,15
SOURCE : investigation personnelle
39
BILAN PASSIF en ARIARY
PASSIF 2015 2016 2017
PASSIF A PLUS D'UN AN 0 0 0
PASSIF A MOINS D'UN AN 1 397 159 1 484 492,29 35 485 154,62
TOTAL PASSIF 1 397 159 1 484 492,29 35 485 154,62
SOURCE : investigation personnelle
Pas comme le bilan fonctionnel qui synthétise l’analyse par fonction, l’analyse par le bilan
financier permet de calculer quarte grandeurs caractéristiques englobant les fonds de
roulement financiers.
3.1 : Fonds de roulement financier
Par définition, le fonds de roulement financier met en évidence la situation financière de la
firme ainsi que l’équilibre financier qui en résulte.
A la fin de l’analyse, deux situations peuvent se résulter soit le fonds de roulement financier
qui est positif qui signifie que l’équilibre financier est respecté .La plus grande chose de ce
fonds est de voir la solvabilité de l’entreprise.
Quant aux fonds de roulement négatifs, ceci implique qu’il existe un déséquilibre financier et
qui peut mener jusqu'au risque d’insolvabilité.
Le fonds de roulement financier est considéré comme une marge de sécurité financière et ils
se calculent comme le suivant :
FRF = passif à plus d’un an – actif à plus d’un an
Ou encore par le bas :
FRF = actif à moins d’un an – passif à moins d’un an
Tableau 11: fonds de roulement financier en ARIARY.
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Passif à plus d’un an 0 0 0
Actif à plus d’un an 5 035 302, 71 79 329 083,93 66 063 263,15
FRF - 5 035 302, 71 - 79 329 083,93 - 66 063 263,15
SOURCE :investigation personnelle
40
Du tableau ci-dessous, nous constatons que l’entreprise EBMA a tendance à ne pas
emprunter des sommes d’argent au sein de la banque ou des autres établissements de crédits.
Concernant l’évolution des actifs, Ils enregistrent une forte progression due à l’augmentation
des volumes d’activités de 2015 à 2016
3.2 : Les ratios du bilan financier
Réputé pour son rôle d’outils de sécurité ou d’alerte, le ratio met en exergue la
situation financière ou économique ou sur un autre domaine quelconque, en occurrence
La situation de l’entreprise à un instant donné, ils permettent aussi de mesurer ou d’évaluer
l’évolution d’une grandeur comme les fonds de roulement financier et la trésorerie.
Pour entrer dans le vif du sujet, mieux vaut traiter les ratios ci-dessous afin d’éclaircir sur
certains points.
3.2.1 :Les ratios de liquidité
Les ratios de liquidité, ce sont des ratios qui mesurent la liquidité de l’entreprise, ils
comprennent le ratio de liquidité immédiate, le ratio de liquidité générale ainsi que le ratio de
liquidité restreinte
3.2.1.1 : Liquidité générale
C’est un ratio qui indique la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme tout en
utilisant le montant de ses actifs courants.
Tableau 12:liquiditégénérale
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Actif à moins d’un an 254 773 261,1 195 145 592,7 200 863 418
Passif à moins d’un an 1 397 159 1 484 492,29 35 485 154,62
Liquidité générale 182,3509 131,456 5,661
SOURCE :investigation personnelle
En général, on constate que les actifs à courts termes peuvent couvrir très bien les passifs à
courts termes. Pendant la première année, les actifs dépassent largement les montants des
actifs, cela fait preuve de bonne gestion des dettes pendant l’année 2015. En 2016, la situation
est aussi bien tenue mais moins attendrie.
41
En 2017, on constate une diminution des actifs courants et une augmentation des passifs,
c’est-à-dire que les dettes augmentent par rapport aux créances.
En un mot, Cette liquidité est croissante d’une année à une autre, ce qui est due à la
diminution continuelle des passifs à moins d’un an.
Comme stratégie financière, cette grande valeur des ratios de liquidité générale peut être un
levier de développement car elle permet d’ouvrir une autre source de financement en voyant
que les actifs pendant les trois années couvrent totalement les montants des dettes. Ce
financement est surtout le financement bancaire car lorsque les banques trouvent cette
capacité de couverture, elle met en gage les actifs circulants des entreprises.
3.2.1.2 : liquidité immédiate
Pour éviter les problèmes de trésorerie futurs qui peuvent engendrer des charges
supplémentaires comme les charges financières et les différentes commissions .Le financier
doit faire son mieux pour améliorer la capacité des entreprises à faire face à ses échéances à
court terme.
Tableau 13: ratio de liquidité générale en ARIARY
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Disponibilité 2 974 000 0 0
Passif à moins d’un an 1 397 159 1 484 492,29 35 485 154,62
Ratio 2,13 0 0
SOURCE : investigation personnelle
Nous remarquons que les résultats de ce ratio montrent des valeurs supérieures à un, signifiant
que les disponibilités de l’entreprise EBMA arrivent à supporter le volume des passifs à
moins d’un an en 2015. La société aura donc une difficulté dans le cas où elle devra effectuer
un règlement des passifs à moins d’un an pendant l’année 2016 et 2017.
En stratégie financière, disposer une liquidité est tellement utile car elle permet de supporter
les surcroits de charges et d’éviter un problème de trésorerie future .Ce ratio de liquidité qui
est égale à zéro, en matière stratégique ,ne permet pas à l’entreprise d’aller plus loin.
42
3.2.1.3 : Trésorerie
Ce ratio permet de calculer la capacité de l’entreprise à payer l’ensemble des dettes à court
terme en utilisant les actifs courants et les actifs de trésorerie.
é é à ’ é
à ’
Tableau 14:Ratio de trésorerie en ARIARY.
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Créance à moins d’un an
+disponibilité
1 200000
0
70 405200
Passif à moins d’un an 1 397 159 1 484 492,29 35 485 154,62
Ratio 0,86 0 1,98
SOURCE: investigation personnelle
La créance à moins d’un an de l’entreprise EBMA est dominée par l’existence des produits
d’entretien, des matériaux et des autres provisions qui entraine le gonflement de l’actif.
D’une manière plus succincte, pendant les trois années d’études, la créance et la disponibilité
l’entreprise individuelle EBMA ne couvre pas le montant des passifs circulants
D’une manière stratégique, il faut que l’entreprise EBMA doit jouer le décalage entre
l’encaissement des créances clients et le décalage entre le paiement fournisseur. Pour disposer
suffisamment de liquidité il faut rétrécir le délai client et étendre le paiement fournisseur.
3.2.1.4 : Ratios d’endettement
Cette méthode d’analyse appelée méthode par les ratios nous permettra d’analyser de près
l’évolution des phénomènes en pourcentage ou la part de quelque chose par rapport aux
grandeurs des bilans comme les actifs, les capitaux propres et les passifs. Ci-dessus nous
allons traiter les différents ratios d’endettement et de structure financière qui permettra de voir
de très près le niveau d’endettement de l’entreprise.
3.2.1.4.1 : Autonomie financière
Parmi les différents ratios cités ci-dessus incluant le ratio d’activité, les ratios de structure.
Ici, nous sommes en présence d’un ratio dit d’autonomie financière qui se calcule de la
manière ci-dessous
43
Tableau 15:ratio d’autonomie financière
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Capitaux propres 258 411 404,88 272 990 184,39 231 441 530,53
Total passif 1 397 159 1 484 492,29 35 485 154,62
Ratio 184,95 183,89 6,522
SOURCE: investigation personnelle
Nous constatons que le ratio est toujours positif sur toute la période étudiée des dettes. Les
capitaux propres accusent une hausse de temps en temps.
Nous tenons à remarquer que durant toute la période, la société n’a contracté des dettes à
long et à moyen terme qui signifie que l’entreprise EBMA a une autonomie absolue et peut
bel et bien contracter des emprunts en cas échéant.
En stratégie financière, les capitaux propres peuvent supporter très bien le total des passifs,
ceci signifie aussi que l’entreprise ne dépend de rien et autonome des divers partenaires
financiers.
Cependant, d’une manière plus pragmatique, ce montant est suffisamment logique car
l’entreprise de construction comme telle dispose des actifs courants à fort montant pour faire
face aux travaux et en conséquence doivent disposer des capitaux propres importants.
En stratégie financière, cette hausse considérable des ratios d’autonomie est trompeuse et ne
signifie rien pour l’entreprise.
3 .2.1.4.2 : Endettement à court terme
L’endettement à terme est un ratio qui permet de calculer l’autonomie financière de
l’entreprise sur le long terme.
Tableau 16:ratio d’endettement à court terme
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Capitaux propres 258 411 404,88 272 990 184,39 231 441 530,53
Dette à plus d’un an 0 0 0
Ratio Infini Infini infini
SOURCE :investigation personnelle
44
Nous pouvons constater que l’entreprise EBMA ne contracte jamais des emprunts auprès des
établissements des crédits à cause de la situation financière et aussi politique que Madagascar
avait traversée. En conséquence, ce ratio n’a pas de valeur car le montant des capitaux propres
varie alors par rapport aux dettes à plus d’un an et nulles pendant ses trois années.
En termes de stratégie, cette dette à plus d’un an doivent exister pour l’année à venir car
seules les banques peuvent octroyer de l’argent pour financer les activités.
Nous constatons ici l’absence des emprunts à long terme qui est un signe de faiblesse surtout
sur le plan stratégique.
3 .2.1.4 : Ratio de solvabilité
La sécurité de la créance joue un rôle très important aussi bien pour les banques que pour
l’entreprise. Nous tenons à remarquer que l’entreprise de construction comme la nôtre doit
posséder des actifs conséquents pour triomphe r son activité. Les banques doivent bien se
méfier de cette situation car elle est trompeuse et voir ce ratio très significatif.
Tableau 17:ratio de solvabilité en ARIARY
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Total actif 259 808 563 ,88 274 474 676,68 266 926 685,15
Dette à plus d’un an +dette
à moins d’un an
1 397 159
1 484 492,29
35 485 154,62
Ratio 185,954 184,894 7,522
SOURCE : investigation personnelle
Le ratio de solvabilité générale mesure la capacité de la société à payer l’ensemble de ses
dettes tant sur le court terme que le long terme et joue un rôle sine qua non pour une banque.
Il doit être supérieur à 1 et du fait de la nature de l’activité de l’entreprise EBMA, il existe
très bien des écarts significatifs des suites de la nature de l’activité de ladite entreprise. Ici, le
ratio est décroisant mais cela implique que la société a des possibilités à payer l’ensemble
de ses dettes en utilisant l’ensemble des actifs. Mais en général, nous constatons une
détérioration de la situation financière de l’entreprise EBMA.
D’une manière stratégique, l’entreprise EBMA dispose un bon ratio de liquidité générale et
un bon ratio de solvabilité générale.
45
Mais ces ratios précitées sont trompeurs le montant des actifs non courants gonflent du fait
des activités.
Ce ratio de solvabilité générale est le dernier ratio de l’analyse du bilan mais plus tard nous
allons encore rencontrer les ratios issus du compte de résultats.
Elle nous a permis entre autres de voir l’équilibre financier et les différents ratios de
solvabilité ainsi que les différents ratios de liquidité.
Maintenant, nous allons passer le relai à l’analyse des comptes de résultat afin de voir de près
la performance et la qualité de gestion de l’entreprise EBMA.
46
CHAPITRE II : ANALYSE DU COMPTE D’EXPLOITATION DE L’EBMA
L’analyse des situations de l’entreprise ne se fait plus à travers les bilans et les différents
ratios ; il faut user d’une autre méthode, celle des soldes intermédiaires de gestion pour
élaborer un diagnostic fiable et pertinent. Ainsi, il convient ci-dessous de décortiquer les
différents soldes afin de mettre au point l’analyse.
SECTION 1 : ANALYSE COMPTABLE DU COMPTE DE RESULTAT PAR LES
SOLDES OU SIG
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des produits réalisés par l’entité
au cours de la période considérée. Par différence des produits et des charges, il fait paraître le
résultat net de la période18
1.1: Valeur ajoutée
La valeur ajoutée est la richesse créée par la firme pendant une année déterminée. Elle se
calcule de la manière ci-dessous. La production de l’exercice est la combinaison de la
production proprement dite, la production stockée et la production immobilisée.
En ce qui concerne la consommation, ce sont les matières à utiliser pendant le processus de
production ; la notion de production ne reflète pas la situation réelle de l’entreprise car sa
valeur incorpore encore des consommations intermédiaires pour la fabrication des biens et
services.
Valeur ajoutée = production de l’exercice – Consommations
Tableau 18: la valeur ajoutée des trois dernières années en ARIARY
ANNEE 2015 2016 2017
Production 68 793 833,01 86 553 548,27 293 428 900
Consommation 64 397 321,83 60 140 110,18 387 072 505,00
Valeur ajoutée 4 396 511,18 26 413 438,09 -5 408 505
SOURCE : investigation personnelle
On constate entre l’année 2015 et l’année 2016 une augmentation des richesses créées
18
ANDRIAMASIMANANA Origine olivier, maitre de conférences, cours de finances d’entreprise, master 1, université d’Antananarivo, mention gestion, année universitaire 2013 -2014
47
Comme notre entreprise a pour objet de construire des infrastructures pendant l’année 2017,
l’entreprise a signé plusieurs contrats à long terme et ceci à la date de clôture du compte
quine sera achevé que pendant les prochains exercices. Cela entraine cette valeur ajoutée
négative.
Figure 3: Valeur ajoutée de trois dernières années en ARIARY
SOURCE : investigation personnelle
La variation de la valeur ajoutée par le ratio n’est jamais suffisante pour faire un
diagnostic approfondi de la situation. Il faut l’accompagner avec celui du compte de résultat
pour que le travail revête logiquement un travail de mémoire. On peut voir de près toutefois
que la valeur ajoutée augmente de temps en temps pendant les trois année/
1.2 : Excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation ou communément appelée EBE est l’excédent des fonds dont
l’entreprise a en possession après avoir rémunéré les salariés de personnel et les différentes
cotisations sociales.
En fait, l’EBE est l’argent proprement encaissé par la firme indépendamment des politiques
de financement c'est-à-dire le mode de financement comme l’emprunt ou l’augmentation du
capital ni les éléments exceptionnels.
En un mot, l’excédent brut d’exploitation est la meilleure manière d’évaluer la performance
industrielle et commerciale de l’entreprise.
-50000000
0
50000000
100000000
150000000
200000000
250000000
300000000
350000000
400000000
450000000
2015 2016 2017
Production
Consommations
Valeur ajoutée
48
Excédent brut d’exploitation = Valeur ajoutée–(charge de personnel + impôts et
taxes)
L’EBE est donc un bon indicateur de la performance industrielle et commerciale de
l’entreprise.19
On constate une variation de l’excédent brut d’exploitation ou de la performance
industrielle ou commerciale pendant les trois années 2015, 2016,2017.Pendant l’année 2015,
la même valeur ajoutée ne peut pas couvrir les charges sur le personnel et les impôts et taxes.
L’année 2016, il y avait un retournement de la situation suite à des nouvelles politiques
adoptées par l’entreprise.
Pour l’année 2017, la situation s’empire et arrive jusqu'à une grande diminution.
Pour une meilleure visualisation de la situation, nous allons voir ci-dessous les graphiques de
l’évolution.
Figure 4 :excèdent brut d’exploitation en ARIARY
SOURCE : investigation personnelle
1.3 : Résultat opérationnel
Le résultat opérationnel permet de calculer le reste des valeurs ajoutées diminuées des
activités opérationnelles.
19Elie COHEN, Gestion de financement de l’entreprise et développement financier, page 145
(30 000 000,00)
(20 000 000,00)
(10 000 000,00)
-
10 000 000,00
20 000 000,00
30 000 000,00
2015 2016 2017
Valeur ajoutée
(charge de personnel + impôtset taxes)
Excédent brut d’exploitation
49
Résultat opérationnel = EBE – charges (des activités opérationnelles)
Tableau 19 : Le résultat opérationnel en ARIARY
Rubrique 2015 2016 2017
EBE -3 504 764,18 19 910 225,53 -19 520 505
Les charges (des activités
opérationnelles) +dotation aux
amortissements
4 429 606,58
13 265 816,78
13 265 816,78
Résultat opérationnel -7 934 370,76 6 644 408,75 -32 786 321,78
SOURCE : investigation personnelle
1.4 : Résultat financier
D’une manière plus détaillée, le résultat financier est la différence entre les produits des prêts
ou encore communément dénommé les produits financiers à l’instar des escomptes obtenus
des fournisseurs et les charges financières comme les le paiement des intérêts sur emprunt.
Résultat financier = Produits – charges (des activités financières)
En principe, une entreprise contracte un emprunt au sein des banques ou des établissements de
crédits pour des raisons d’investissements. Contracter un emprunt pour son besoin de
fonctionnement est un grand danger et peut être considéré comme une forme de faiblesse.
Ici, nous avons devant nous le résultat financier de l’entreprise EBMA, nous pouvons voir
dans le tableau ci-dessous que pendant les trois années, l’entreprise n’effectue jamais un
emprunt pour effectuer des investissements supplémentaires. Cela est dû à des fluctuations
des situations politiques de Madagascar et par mesure de prudence c'est-à-dire un risque de
non remboursement.
1.5 : Résultat net de l’exercice avant impôt
Résultat net de l’exercice avant impôt = Résultat opérationnel + Résultat
financier
50
Tableau 20 : résultats nets de l’exercice en ARIARY
Rubrique 2015 2016 2017
Résultat opérationnel -7 934 370,76 6 644 408,75 -32 786 321,78
Résultat financier 0 0 0
Résultat net de l’exercice avant impôt -7 934 370,76 6 644 408,75 32 786 321,78
SOURCE :investigation personnelle
On constate que les résultats opérationnels des trois exercices sont presque positifs et
on constate aussi l’insuffisance des produits financiers qui résulte de la différence entre le
produit financier et la charge financière.
SECTION2 : ANALYSE PAR LES RATIOS
Cette analyse ne fait que compléter les analyses à partir de la solde intermédiaire de gestion.
En conséquence, elle permet de mieux éclairer la situation de l’entreprise entre autres en
termes de résultat. Dans cette section, il importe de distinguer la variation des indicateurs
d’activités qui englobent surtout le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée.
2.1 : Taux de croissance du chiffre d’affaires
Le taux donne à l’entreprise l’évolution du montant des chiffres d’affaires pendant les trois
années d’études. Elle se calcule par la formule suivante : variation des ventes réalisées des
deux années successives par le montant des ventes de l’année de base c'est-à-dire de la
première année.
Tableau 21 : taux de croissance du chiffre d’affaires
ANNEE 2015 2016 2017
Chiffre d’affaires N 68 793 833,01 86 553 548,27 293 428 900
Chiffres d’affaires N -1 - 68 793 833,01 86 553 548,27
Ratio - 0,26 2,4
SOURCE :investigation personnelle
Pas comme les indicateurs précités, l’évolution des chiffres d’affaires mesure l’évolution du
chiffre de l’entreprise EBMA. Notre analyse se focalisera entre l’année 2015 et 2016 qui est
de 0,26.
51
En occurrence, pour l’année 2016 et L’année 2017, le ratio d’évolution du taux est
significatif et cela fait preuve de relance des activités de construction.
D’une manière stratégique, cette bonne perspective c'est-à-dire l’augmentation croissante du
chiffre d’affaires peut être considérée comme un bon signe pour l’avenir. L’entreprise peut
envisager un plan de financement important l’année prochaine et peut améliorer aussi son
portefeuille financier en augmentant encore le volume des activités grâce au paiement au
recouvrement des créances.
2 .2 : Taux de croissance de la valeur ajoutée
Pas comme les ratios du bilan fonctionnel ou du bilan financier, le premier ratio ainsi étudié
permet de démontrer la variation du chiffre d’affaires d’une année à une autre. Pour le taux de
croissance de la valeur ajoutée, il est obtenu par la variation des valeurs ajoutées de deux
années successives par la valeur ajoutée de la première année.
–
Tableau 22:la variation des valeurs ajoutées
Année 2015 2016 2017
Valeur ajoutée N 4 396 511, 18 26 413 438,09 -5 408 505
Valeur ajoutée N-1 - 4 396 511,18 26 413 438,09
Ratio 5 -1,21
SOURCE : investigation personnelle
D’une manière stratégique, la richesse créée par la firme est mesurée surtout par la valeur
ajoutée des trois dernières années. La stratégie à adopter est qu’il faut que l’entreprise sache
très bien que l’augmentation des charges de personnel fait diminuer l’excèdent brut
d’exploitation et entraine une insuffisance qui nécessite un besoin.
Mais pour l’année prochaine, du fait des charges augmentées, EBMA peut s’attendre à un
encaissement des créances clients et une nouvelle augmentation des chiffres d’affaires qui
impactent la capacité d’autofinancement.
2.3 :Ratio de profitabilité
Les ratios de profitabilité mesurent la rentabilité créée par l’entreprise EBMA au cours d’un
exercice. Ils regroupent entre autres le ratio de marge commerciale qui mesure notamment la
52
marge favorable engrangée par l’entreprise .Par ailleurs, en deuxième place, il y a le ratio de
profit brut qui mesure à son tour, le profit brut raisonnable pour l’entreprise.
2.3.1 : Taux de marge commerciale
Elle mesure effectivement la marge commerciale de l’entreprise, c’est le rapport entre la
marge proprement dite et le chiffre d’affaires.
Tableau 23 : le ratio de marge commerciale
RUBRIQUE 2015 2016 2017
Marge commerciale 0 0 0
CA 68 793 833,01 86 553 548,27 293 428 900,00
RATIO 0 0 0
SOURCE : investigation personnelle
On constate que l’entreprise ne dispose pas d’une marge brute, le ratio est tout à fait nul pour
les trois années.
2.3.2 : Taux de marge brute
Ce ratio est un outil de mesure utilisé par les analystes financiers qui mesure la capacité de
créer des rentabilités à partir du chiffre d’affaires
Tableau 24: taux de marge brute
RUBRIQUE 2015 2016 2017
EBE -3 504 764 ,18 19 910 225,53 -19 520 505
CA 68 793 833,01 86 553 548,27 293 428 900,00
RATIO -0,0509 0,23003 -0,0665
SOURCE : investigation personnelle
L’excédent brut d’exploitation est négatif en 2015, ceci est engendré par l’augmentation des
charges du personnel et les impôts et taxes. En 2016, l’excédent brut d’exploitation est positif
et cela mène un ratio de taux de marge brut positif.
D’une manière stratégique, que la marge brute soit bénéficiaire c'est-à-dire que l’entreprise
gagne des résultats positifs par rapport aux excédents brut d’exploitation.
53
Il faut bien restreindre le nombre de personnel et utiliser les divers moyens d’optimisation
fiscale pour arriver à ce ratio positif. La stratégie est que embaucher du personnel compètent
et rapide afin de mieux gérer les charges surtout financier.
2.3.3 : Taux de marge nette
Ce taux permet d’apprécier la capacité de l’entreprise et à générer un bénéfice à partir du
chiffre d’affaires20
é ’
’
Tableau 25:taux de marge nette
RUBRIQUE 2015 2016 2017
-7 934 370,76 6 644 408,75 -34 904 245,11
68 793 833,01 86 553 548,27 293 428 900,00
RATIO -0,1153 0 ,0767 0,1189
SOURCE : investigation personnelle
La société a pu dégager des taux de marges nettes positives pour les deux dernières années
valant successivement de 0 ,0767 et 0,1189, par contre en l’ année 2015, elle n’a pas réussi
les mêmes exploits et a eu un déficit de l’ordre de -0,1153 % à cause de la crise de 2009 et la
transition.
En terme stratégique, pourquoi le résultat net est négatif alors que chiffre d’affaires gonflent.
D’une manière plus analytique, il faut que le directeur des ressources humaines ou le conseil
d’Administration adopte des structures formelles afin de formaliser le recrutement et les
minimiser dans le but de gérer au mieux la charge de personnel.
En cas d’adoption de cette proposition, ce résultat net de l’exercice va être positif et permet à
l’entreprise de s’autofinancer sans recourir à d’autres modes de financements.
2.4 : Ratio de partage de la valeur ajoutée
Ce ratio de partage de valeur ajoutée inclut deux grands ratios de compte de résultat à savoir
le ratio de partage de valeur ajoutée, facteur travail et le ratio de partage de la valeur ajoutée,
facteur capital.
20
RABENILAINA Harinia maitre de conférence, cours d’ana lyse financière, L2, université d’Antananarivo, mention gestion, AU :2011-2012
54
2.4.1 : Partage de la valeur ajoutée facteur travail
C’est un ratio qui mesure la part de la valeur ajoutée et qui contribue au paiement des
salaires du personnel. D’une autre manière, il mesure la proportion des charges du
personnel dans la valeur ajoutée.
é
é
Tableau 26:ratio de partage de la valeur ajoutée
RUBRIQUE 2015 2016 2017
6 774 000 6 226 000 13 920 000
4 396 511,18 26 413 438,09 -5 408 505
RATIO 1,541 0,2357 -2,573
SOURCE : investigation personnelle
On constate que la charge du personnel augmente de temps en temps pendant les trois années
suite à des investissements supplémentaires, mais ici la valeur ajoutée augmente en 2015 et
en 2016 et chute pendant l’année 2017.
Figure 5 : ratio de partage de la valeur ajoutée en ARIARY
SOURCE : investigation personnelle
-3
-2,5
-2
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2015 2016 2017
RATIO
RATIO
55
La valeur ajoutée se définit comme les parts allouée par tous les éléments du solde
intermédiaire de gestion notamment appel SIG. On constate dans ce graphique que la
valeur ajoutée de l’entreprise EBMA est positif en année1et diminuent
successivement.
2.4.2 : Partage de la valeur ajoutée facteur capital
Ce ratio mesure le pourcentage de la richesse créée par rapport à la rémunération des
apporteurs de capital et au renouvellement des capitaux investis.
Tableau 27: ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travail
RUBRIQUE 2015 2016 2017
é ’ -3 504 764 ,18 19 910 225,53 -19 520 505
4 396 511,18 26 413 438,09 -5 408 505
RATIO -0,80 0,753 3,61
SOURCE : investigation personnelle
On constate dans le tableau ci-dessus que le ratio de partage de la valeur ajoutée est négatif en
année 2015 et accuse une bonne situation l’année 2016 et l’année 2017.
56
Figure 6: ratio de partage de valeur ajoutée
SOURCE : investigation personnelle
On constate en première année que l’excédent brut d’exploitation est négatif à cause de
l’augmentation significative des charges du personnel et des impôts et taxes. Ce ratio négatif
implique que l’entreprise n’a pas la possibilité de rémunérer les dirigeants du fait du déficit
de son activité. Pour les deux années qui suivent c'est-à-dire l’année 2016 et l’année 2017 le
montant du ratio de facteur capital est positif, ce qui est un signe positif pour les dirigeants.
2.5 : Ratios de rentabilité
Ce groupe de ratio incluant le ratio de rentabilité économique et le taux de rentabilité
financière mesure surtout l’aptitude de l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les
apporteurs de capitaux et les préteurs divers.
2.5.1 : Taux de rentabilité financière
Ce taux mesure la rentabilité des fonds apportés par les associéssans tenir compte des fonds
apportés par les divers préteurs.
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
2015 2016 2017
RATIO
RATIO
57
Tableau 28: taux de rentabilité financière
RUBRIQUE 2015 2016 2017
-7 934 370,76 -34 904 245,11 6 644 408,75
258 411 404,88 272 990 184,39 231 441 530,53
RATIO -0,030 -0 ,1278 0,028
SOURCE : investigation personnelle
Nous constatons que le résultat de la première année : 2015 est un résultat déficitaire, cela
montre un ratio négatif et implique que les fonds apportés par l’entrepreneur est stérile.
Il est aussi à remarquer que durant les deux années qui s’en suivent les capitaux investis
commencent à générer des profits pour les détenteurs de fonds.
On trouve que le ratio est croissant.
Comme stratégie financière, le chef de l’entreprise EBMA subit actuellement des pertes
depuis 2015 et mêmement pour 2016.la stratégie à adopter est d’augmenter le résultat jusqu’à
ce que celui soit positif. En cas de résultat positif, cette hausse des dividendes motive bel et
bien l’entrepreneur l’année prochaine à s’investir au plus dans son entreprise.
2.5.2 : Taux de rentabilité économique
Cet indicateur mesure la rentabilité des fonds apportés par les associés et les créditeurs.
éé é ’
Tableau 29 :taux de rentabilité économique
RUBRIQUE 2015 2016 2017
EBE -3504764,18 19910225,5 -19520505
RESSOURCES STABLES 868665182,1 339586180 889267343
RATIO -0,00403465 0,05863085 0,02195122
SOURCE : investigation personnelle
Pour mieux visualiser et pour mieux éclaircir la situation, nous allons montrer ci-dessous la
graphique le concernant.
58
Figure 7 : taux de rentabilité économique.
SOURCE : investigation personnelle
En termes de stratégie financière, il est nécessaire de financer l’activité de l’entreprise afin
que celle-ci soit pérenne et rentable. Le taux de rentabilité économique mesure entre autres le
taux de satisfaction des porteurs de part et des préteurs étrangers par rapport au résultat de
l’entreprise. Pour EBMA, le taux de satisfaction est très réduit et moindre ce qui nécessite
une stratégie financière bien mise en place.
Comme stratégie financière alors il faut adopter une bonne politique de rémunération pour
attirer les investisseurs étrangers afin qu’ils portent leur part dans le développement de ladite
entreprise. Cela peut revêtir diverses formes comme l’augmentation du capital et l’emprunt
auprès des marchés financiers.
SECTION 3: CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT OU CAF
Dans la vie d’une entreprise, la recherche d’un mode de financement utile est une lourde tâche
pour le comptable et aussi pour les analystes financiers ; ceci dans le but de ne pas
occasionner des charges supplémentaires qui peuvent nuire au résultat.
La capacité d’autofinancement et la capacité de l’entreprise à générer des ressources sans
avoir recours à d’autres types de financement comme l’emprunt ou le crédit-bail.
D’une manière plus synthétique, une entreprise a une problématique fondamentale, celle de
recourir à un mode de financement le plus optimal : l’autofinancement.
Elle se calcule de deux manières :
-0,03
-0,02
-0,01
0
0,01
0,02
0,03
0,04
0,05
0,06
0,07
2015 2016 2017
RATIO
RATIO
59
Soit à partir de l’EBE ou soit par la méthode du résultat.
CAF = EBE + autres produits opérationnels + produits financiers + produits
extraordinaires – autres charges opérationnelles – charges financières – charges
extraordinaires – impôts sur le résultat
ou encore
Capacité d'Autofinancement = Résultat de l'exercice+ Dotations aux amortissements
et provisions. + Valeur comptable des éléments actifs cédés.- reprises sur amortissements et
provisions.- produits de cessions des éléments actif cédés ;- quote-part des subventions
d'investissement virée au compte de résultat.
Figure 8: Capacité d’autofinancement des trois dernières années de l’entreprise EBMA
en ARIARY
SOURCE : investigation personnelle
Dans cette graphe, on peut voir de près qu’en l’année 2015 jusqu’en 2016, il existe une
hausse significative de la capacité d’autofinancement. Pendant l’année 2017, la capacité
d’autofinancement est négative, ce à cause des travaux non encore achevés pendant l’exercice
de l’entreprise EBMA.
-20000000 -10000000 0 10000000 20000000 30000000
2015
2016
2017
CAF
CAF
60
CONCLUSION PARTIELLE
Cette partie nous a permis de faire des diagnostics financiers et surtout de voir de près les
situations réelles de l’entreprise EBMA .Elle se divise en plusieurs parties incluant en premier
lieu l’analyse du bilan fonctionnel et les ratios qui vont avec. Ensuite, pour mieux piocher la
situation, cette analyse du bilan fonctionnel n’est pas suffisante et par conséquent doit être
accompagné d’une autre analyse dénommée bilan financier. En dernier lieu, même le bilan, le
compte de résultat sont des états financiers. Pour mener à bien notre analyse, nous avons
analysé également les soldes intermédiaires de gestion pour peaufiner l’analyse.
En conséquence, les résultats étudiés sont très clairs et très précis et permet de faire une
comparaison et l’utiliser comme un outil de prévision.
Comme citées ci-dessus, les ratios permettent de mesurer les forces et les faiblesses de
l’entreprise sur le plan financier. Alors elle peut être utilisée comme des balises pour les
années à venir. Dans la dernière partie du résultat, une analyse sur l’autofinancement sera
mise en place pour mieux démontrer le thème.
61
PARTIE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Le premier chapitre dénommé résultat permet de voir de près la situation de l’entreprise
EBMA et de déterminer par l’analyse des états financiers le sens des grandes rubriques des
dits états financiers.
Dans le premier chapitre aussi nous n’avons le droit que d’analyser les données et de
commenter les tableaux comme les graphiques.
Cependant, grâce à cette partie discussion et recommandation, nous avons le droit de porter
notre opinion sur les résultats sus analysées.
Cette discussion s’appuie notamment sur la méthode FFOM qui met en exergue l’analyse des
environnements internes et externes de l’entreprise.
L’environnement interne nous donne l’occasion de porter un jugement sur les forces et les
faiblesses et en ce qui concerne l’environnement externe, elle permet d’analyser les
opportunités et les menaces.
En dernier lieu, nous allons faire le point sur la solution que nous allons nous même proposée
et la confirmation des hypothèses de départ.
Nous tenons à souligner que la solution proposée est basée sur la discussion faite
précédemment. Pour la confirmation des hypothèses de départ, elle se réfère surtout aux
résultats constatés.
62
CHAPITRE I : DISCUSSION
Dans la partie résultat, nous n’avons pas l’occasion de discuter des résultats des données
chiffrées de l’entreprise. C’est à ce stade dénommée discussion et recommandation que nous
allons discuter des données financières ainsi que les autres données recueillies sur place.
SECTION 1 : FORCE ET FAIBLESSE, OPPORTUNITE ET MENACE
Les éléments internes à l’entreprise c'est-à-dire les environnements internes sont analysés à
partir de la force et faiblesse. En ce sens, elles peuvent donner à la société EBMA une analyse
interne qui peut se présenter comme un atout pour ladite entreprise.
1.1: Forces
Les force de l’entreprise dans cette section est basée surtout sur le mode financement et le
diagnostic financier.
1.1.1 : Le besoin en fonds de roulement et le fonds de roulement
Dans la seconde partie appelée résultat, nous avons vu que les fonds de roulement de
l’entreprise EBMA sont toujours positifs mais décroissants.
Par conséquent, cela implique en comptabilité que les ressources stables sont nettement
supérieures à l’actif immobilisé. D’une autre manière les ressources stables incluant les
comptes de l’exploitants, le report à nouveau et le résultat et enfin les dettes financières.
Par ailleurs, l’équilibre financier est presque respecté durant les trois années et par conséquent
l’entreprise dispose d’une marge sur le fonds de roulement qui lui permet de financer, le cas
échéant, des besoins à court terme de l’entreprise.
Pour le BFR, trois cas peuvent se présenter soit le BRF est positif, ou encore nul et finalement
négatif.
Normalement, une entreprise fonctionne à base d’un besoin de financement positif mais rien
n’empêche un besoin négatif du cas échéant. Mais pour notre cas ici, on constate que
l’entreprise EBMA possède un besoin en fonds de roulement positif. Cette situation résulte,
d’une part, du fait que les emplois d’exploitation sont supérieurs aux besoins d’exploitation.
D’autre part, la politique de l’entreprise envers les clients et les fournisseurs entrainent cette
situation. Ce cas de figure explique donc que l’exploitation de l’entité n’a plus besoin d’être
financée.
63
1.1.2 : ratios de liquidité générale
Un ratio de liquidité très important qui signifie que le total des actifs peut garantir le
paiement de toutes les dettes.
Un chiffre d’affaires toujours en augmentation exponentielle suite à des améliorations
significatives de la situation politique de 2013 à 2015 peut être aussi une source de liquidité
générale. Car les recettes recouvrées permettent de payer les dettes. Mais le problème est que
les recettes restent encore entre les mains de l’ETAT.
Quant au ratio de liquidité générale proprement dit, il constitue une force pour cette
entreprise car elle doit être supérieure 1 .En occurrence pour l’année 2015 un ratio incroyable
de 182, 35 est constatée en dépassant largement le seuil moyen. En 2016, ce ratio diminue
encore mais les actifs couvrent suffisamment le montant des passifs.
1.2 : Faiblesse de l’entreprise
Mise à part les forces analysées ci-dessus, comme tout système, le système entreprise
doit posséder toujours des faiblesses au niveau de la finance. Ci-dessous les faiblesses le
concernant.
1.2.1 : Insuffisance d’autres modes de financement
Cela entraine une diminution des besoins en fonds de roulement et finalement, il peut
mener l’entreprise à un risque de trésorerie ou plus précisément le risque de faillite.
Il existe plusieurs moyens de financement des activités de l’entreprise comme le
financement bancaire, l’autofinancement, l’augmentation de capital. Pour l’entreprise, en cas
de problème de trésorerie, l’aide financière de la banque est fortement conseillée car
l’emprunt qui peut engendrer des charges financières importantes peut donner à l’entreprise
une nouvelle force financière afin de relancer son activité. Comptable ment, une obtention de
cet emprunt se traduit par l’augmentation des comptes banques qui fait augmenter le montant
des actifs courants et en conséquence en cas d’absence de recouvrement des dettes
fournisseurs, l’entreprise ne peut plus faire face au problème de trésorerie.
En un mot, l’entreprise EBMA doit, pour les années à venir, négocier auprès des banques ou
des établissements de micro finances.
1.2.2 : Alourdissement des charges de personnel
Logiquement, les entreprises de construction doivent engager des charges de personnel
importantes pour l’exécution des travaux, cela entraine un excédent brut d’exploitation négatif
et il peut arriver jusqu'à l’insuffisance des résultats et de la capacité d’autofinancement.
Au niveau des capitaux propres, on constate une constante évolution des comptes
d’exploitant alors que le résultat est négatif. Ceci peut engendrer une diminution des montants
64
des capitaux propres et enfin peut nuire directement au montant du fonds de roulement. Une
entreprise doit disposer des montants de fonds de roulement positif pour avoir une marge de
manœuvre suffisante. En plus, le taux de rentabilité financière et le taux de rentabilité
économique signifie la rémunération des apporteurs de fonds et la rémunération des fonds
investis. Pour l’entreprise EBMA, ces deux taux sont très inférieurs à 1 qui connote un
investissement infructueux pour les apporteurs de fonds.
Concernant la valeur des charges de personnel et la grande valeur des montants des
stocks, le personnel de l’EBMA est ancien et ceci constitue un point à améliorer que
l’entreprise ne peut se passer. Ils sont parfois dépassés par l’évolution technologique.
Il existe aussi au sein de l’entreprise EBMA l’obsolescence des matériels utilisés qui peut
nuire au fonctionnent de l’entreprise EBMA. Cette obsolescence touche directement le
système informatique et se manifeste surtout par le mauvais état des ordinateurs et des
systèmes d’exploitation très anciens utilisés par certains services.
Outre la défaillance des matériels qui entraine des pertes de temps et engendre les récessions
des activités, l’insuffisance des consommables informatiques existe encore et alourdit encore
les taches et retarde l’exécution des tâches.
Le montant des consommations est tellement élevé qu’elle entraine une perte pour le résultat
de l’exercice.
Une mauvaise liquidité immédiate car décroissante, c’est-à-dire que les disponibilités ne lui
permettent pas de faire face à ses dettes.
La loi de la gestion des immobilisations exige que les matériels lorsqu’ils sont totalement
amortis doivent être vendus et renouvelés pour être performants et pour suivre la cadence de
la concurrence. L’entreprise EBMA ne respecte pas ce principe car les matériels dans le bilan
est totalement amorti depuis des années.
1.2.3 : Trésorerie
La trésorerie de l’entreprise EBMA est décroissante et de ce fait positif vers un résultat
zéro.Si cette trésorerie est mal gérée, l’entreprise risque l’insolvabilité et cela implique aussi
une cessation de son activité et une mise en liquidation
La trésorerie nette résulte du reste des ressources de l’entreprise EBMA après avoir financé
les besoins ou encore le reliquat des fonds de roulement et du besoin en fonds de roulement.
On peut déduire que l’entreprise EBMA faisant l’objet d’étude dispose d’un solde net de
trésorerie positive en première année et pour les deux années suivantes, des soldes nuls.il
existe aussi une autre manière de calculer cette trésorerie, le montant de l’actif de trésorerie
par rapport au montant de la trésorerie passive et permet d’aboutir àce résultat. Autrement dit,
65
la confrontation entre le fonds de roulement net global et le besoin en fonds de roulement
aboutit à une trésorerie positive vue que le montant du fonds de roulement net global est plus
élevé que celui du besoin. Dans ce cas, l’équilibre financier fonctionnel de la société est
respecté. Cette situation lui permet de disposer des excédents de trésorerie.
Pour la première année, la trésorerie de l’entreprise EBMA accuse une trésorerie positive
2974000, cela signifie que les ressources financières de l’entreprise EBMA sont un tout petit
peu suffisantes pour faire face aux besoins éventuels (soit Fond de roulement > besoin en
Fonds de roulement) et par conséquent, l’entreprise est en bonne santé financière car elle peut
subvenir à ses besoins financiers en cas de surcroit de charge.
Pour les deux dernières années à savoir l’année 2016 et l’année 2017, on peut voir dans le
résultat que la trésorerie est nulle. Ceci n’est pas un signe négatif mais un petit signal.
Dans ce cas, le fonds de roulement rime bel et bien avec le besoin en fonds de roulement
.d’une manière plus brève, les ressources financières sont très justes pour la satisfaction des
besoins financiers.
Ce signal peut aussi dire vis-à-vis de l’entreprise qu’à ce niveau de trésorerie est égal à
ZERO, l’entreprise court un risque gigantesque. Celui de la faillite.
1.3 : Opportunité et menace
Cette section va nous donner des détails mortels sur les éléments à l’extérieur de
l’entreprise. Une analyse des situations internes n’est que superficiel, il faut l’accompagner
des analyses externes pour mettre au point l’étude. De ce fait, nous allons étudier de la
politique, de l’économie, du social, de la technologie, de l’écologie et de l’environnement
juridique et légal. C’est-à-dire l’environnement PESTEL de l’entreprise EBMA.
1.3.1:opportunités
Cette section opportunité nous résume les opportunités de l’entreprise EBMA qui se
caractérise théoriquement par l’incontrôlabilitéde l’environnement.
1.3.1.1 : multiplicité des modes de financements
Actuellement , l’entreprise de construction EBMA peut devant elle disposer
plusieurs mode de financement comme le mode de financement par fonds popres ,par
augmenatation de capital,par emprunt et meme par credit bail,et par incorporation des
reserves.Le financier de l’entreprise peut opter un des ces modes afin de financer au mieux
l’activitéde la firme EBMA .
66
1.3.1 2 : multiplicité des gages et des hypothèques pour EBMA21
En économie ou plus précisément en macroéconomie et en microéconomie il existe cinq
acteurs de la vie économique à savoir les institutions financières comme les banques et les
micros finances ; l’entreprise englobant celles des constructions comme notre cas et les autres
à l’exemple des entreprises commerciales ainsi que les autres acteurs comme le reste du
monde et les ménages. Ces acteurs pour le bien de la population s’activent réciproquement.
En finances pures, il y a ce qu’on appelle risque que ce soit risque de non remboursement
pour l’un ou risque de faillite pour l’autre qui engendre une perte future qui peuvent amener
jusqu’à la banqueroute des acteurs précités.
Pour l’entreprise EBMA, dans les informations financières figurées dans les annexes la
garantie est palpable .Cela implique pour la firme une garantie importante pour gagner la
confiance des institutions financières.
Ainsi, les ratios qui figurent dans les résultats de cette étude confirment cette hypothèse, il en
est ainsi de même pour le montant du fonds de roulement.
1.4 : Menaces
Les menaces sont les environnements externes que l’entreprise ne peut pas maitriser comme
les capacités d’autofinancement.
1 .4.1 : recouvrement des créances qui entraine une capacité d’autofinancement positif
Le problème financier de Madagascar se base toujours sur l’insuffisance des ressources
fiscales qui peuvent influencer le paiement des créances auxquelles l’Etat doit faire face.
En plus, l’économie de Madagascar est en récession c'est-à-dire connait ralentissement des
activités économiques comme la production et la consommation ainsi que la répartition des
revenus.
Ce problème économique réduit directement l’encaissement des recettes fiscales et entraine
une insolvabilité de l’Etat.
Par ailleurs, Madagascar est un pays qui opte pour l’austérité budgétaire et qui connote une
priorisation des dépenses utiles.
En conséquence, l’entreprise EBMA est victime de ce non-paiement des créances envers
l’Etat actuellement et de ce fait diminue la capacité d’autofinancement.
21
RAKOTOARIMANANA Njakatiana, choix du mode de financement ,2015-2016, Université d’Antananarivo
67
SECTION 2 : DISCUSSION DES RESULTATS
A titre de rappel, nous avons vu auparavant dans le chapitre précédent les différents résultats
pouvant être utilisés pour traiter les différentes données. L’objectif de notre étude est
d’augmenter la valeur de l’entreprise. Pour y répondre, nous devons surpasser les grandes
contraintes afin de peaufiner l’analyse.
2.2.1 : Discussion sur les analyses du bilan
Cette discussion se divise en plusieurs parties comme la discussion de la trésorerie, la
discussion des ratios ainsi que la discussion des comptes de résultats.
2 .1.1.1 : discussion sur la trésorerie
Apres avoir étudié les données financières et qui nous a fait aboutir jusqu'à
l’évaluation de la situation de l’entreprise, l’entreprise EBMA rencontre des problèmes de
trésorerie qui menace quotidiennement sa survie. En occurrence, elle fait face à un problème
de liquidité ;la situation financière de l’entreprise individuelle est en mauvaise posture en ce
moment car elle ne cesse de diminuer lors de ces trois années.
En premier lieu, l’entreprise EBMA dispose d’un équilibre financier précaire ou plus ou
moins déséquilibré et cela se justifie par l’existence d’une trésorerie décroissante. La loi de
l’équilibre financier stipule que les emplois stables sont financés par les ressources stables
pour l’entreprise EBMA dispose en 2015 d’une trésorerie positive, cela signifie que les
fonds de roulement en 2015 peuvent couvrir les besoins en fonds de roulement, il n’existe pas
de risques pour l’entreprise car il y a un excédent de trésorerie. Cela est dû en 2015 au
montant important des comptes d’exploitants en 2015même qui peuvent vraiment supporter le
volume important des actifs représentant un bon nombre de pourcentage des éléments
d’actifs.
Concernant les besoins en fonds de roulement, ceci aussi est positif à cause des importantes
valeurs des stocks qui gonflent le montant des actifs courants sans tenir compte de la
disponibilité.
Nous tenons aussi à discuter de la bonne gestion des fournisseurs de l’entreprise EBMA car
le volume des fournisseurs est tellement moindre et restreint à trois et cela entraine une
trésorerie positive qui diminue les risques de faillite de l’entreprise ou d’insolvabilité.
Quant à l’actif circulant encore, depuis l’acquisition des matériels de l’entreprise EBMA,
ladite entreprise n’a vendu que peu de matériels et nous pouvons voir dans le résultat que tous
les actifs non courants sont déjà totalement amortis et cela nécessite un renouvellement pour
plus de performance.
68
Pour l’année 2016, Nous tenons encore à faire des remarques sur le montant du FR de
roulement car en l’année 2016, cela diminue suite à des acquisitions de nouvelles
constructions d’un montant de 130000000 d’Ariary. Cette acquisition entraine une
augmentation significative des montants des actifs stables et diminue le montant des fonds de
roulement qui constitue une marge de manœuvre pour l’entreprise EBMA.
Concernant le montant des capitaux propres, il s’augmente d’un montant moindre qui ne peut
pas faire face à l’acquisition du terrain. Par conséquent, le dit fonds de roulement diminue et
cela impacte sur le montant de la trésorerie
Concernant les montants du BFR, ce montant diminue aussi de 2015 jusqu’au 2016, cela est
due à des augmentations de manière importante des stocks car l’entreprise EBMA, du fait de
son activité doit approvisionner plusieurs matériaux de construction pour réaliser les travaux
en cours. On constate de même un montant de clients égal à zéro en 2016 car pour éviter le
risque d’insolvabilité, l’entreprise a pris des mesures pour encaisser les créances clients.
Concernant les passifs circulants, ce poste du bilan a diminué de 2015 à 2016 suite à des
paiements du fournisseur DISCOI.
En ce qui concerne la trésorerie, cela diminue entre les années 2015 et 2016 et arrive jusqu'à
zéro. Cela entraine un risque financier qui peut être fatal à l’entreprise et peut entrainer un
risque de faillite pour les années à venir. Cette trésorerie égale à zéro résulte de
l’augmentation encore des montants de stocks et de l’encaissement des créances clients ainsi
qu’ une diminution moindre des passifs courants pour les BFR mais aussi une augmentation
significative des montants des actifs courants c'est-à-dire la construction pour la grandeur
fonds de roulement.
Pour l’année 2017, les fonds de roulement diminuent de temps en temps de 253 376 102,1 en
passant par 193 661 1001,4 et arrive jusqu'à 165 378 263.Il existe une décroissance entre les
années 2015, 2016,2017 du fonds de roulement. En 2017, effectivement les éléments des
capitaux propres augmentent alors que l’entreprise EBMA n’a fait que des acquisitions entre
les années 2015, 2016,2017. Cela par conséquent entraine une diminution significative de la
marge de manœuvre de l’entreprise ou encore réduit les risques de faillite.
Concernant les besoins en fonds de roulement, il existe une diminution des besoins en fonds
de roulement entre l’année 2016 et 2017.cette diminution entre les deux années s’explique à
travers l’augmentation des dettes clients et des diminutions des stocks. Même si la dette
fournisseur augmente simultanément avec le nombre des clients, l’octroi des délais
fournisseurs ne suffisent pas pour augmenter la valeur de la trésorerie.
69
3 .1.1.3 : Discussion des ratios
L’analyse de la situation financière de la firme s’effectue au travers l’analyse des bilans et
l’analyse des comptes de résultat. Les deux états financiers ont chacun leur propre ratio. Pour
le bilan, on peut citer le ratio de liquidité générale, le ratio de liquidité réduite ainsi que le
ratio de liquidité immédiate. Pour le compte de résultat, il existe plusieurs ratios comme le
ratio d’évolution des chiffres d’affaires, le ratio d’évolution de la valeur ajoutée et encore le
ratio de rentabilité et de solvabilité.
La santé financière de la société est toujours analysée à travers les ratios ; dans le langage
courant, le ratio est un outil financier de validation des hypothèses.
Pour la société EBMA, le ratio de liquidité générale est fortement positif et supérieur 1 ou
encore 182,35.Financièrement, le taux positif implique que l’entreprise EBMA dispose des
ressources financières qui peuvent bel et bien payer la totalité des dettes. Ce fort montant de
ratio nous permet de conclure que les entreprises de constructions comme l’EBMA doit
disposer des actifs circulants importants pour mener à bien les travaux de construction qui en
est son objet social.
En 2016, ce ratio diminue jusqu'à un montant très inférieur de 131,456.On constate encore
une prépondérance des montants des stocks de 194 085 454,16 contre 242 277 197,58. Ceci
enregistre une légère baisse.
En 2017, le montant des actifs courants augmente entre l’année 2016 et 2017, cela est causé
par l’augmentation des créances clients et aussi une augmentation des dettes des différents
fournisseurs à savoir Discoi, Jirama, Galana Anony et d’autres fournisseurs.
D’une manière plus concise, la liquidité générale de l’entreprise EBMA est décroissante et
cela entraine plus tard un risque sur la liquidité.
Le ratio de liquidité immédiate montre que la trésorerie de l’entreprise EBMA permet de faire
face à ses dettes. Pour la première année, l’entreprise EBMA dispose en sa caisse une somme
de 2974000 et cette entreprise doit encore 1 397 159 aux fournisseurs. Le rapport des deux
est égal à 2,15 ; théoriquement, ce ratio doit être supérieur à un et cela signifie que les
disponibilités peuvent couvrir les dettes. Pour les deux dernières années, la trésorerie est
nulle, ce qui signifie qu’en cas de problème financier, le montant de la trésorerie ne peut pas
supporter les dettes à court terme.
Le dernier ratio du bilan financier est le ratio de liquidité réduite. Ce fameux ratio démontre
que le cas de montant est supérieur à 1.L’entreprise est capable de payer une seule fois sa
dette.
70
En 2015, la liquidité réduite de l’entreprise EBMA est en très bonne santé car on enregistre
un ratio de 2,98 ; la signification est que pendant l’année 2015, la capacité de l’entreprise à
payer ses dettes en une seule fois est favorable.
En 2016, l’entreprise rencontre des problèmes financiers graves en matière de capacité de
remboursement car l’entreprise EBMA ne peut pas payer ses passifs en une seule fois et cela
entraine un risque financier grave.
La dernière année, plus précisément en 2017, le ratio de solvabilité immédiate revient à son
l’état initial et permet de garantir la liquidité grâce à l’augmentation des créances clients .
Le dernier ratio à étudier dans cette discussion concernant les ratios est le ratio de solvabilité.
L’entreprise EBMA dispose des ratios de solvabilité toujours positive très supérieure à un.
Cela implique que l’entreprise est solvable pendant ses trois années.
3 .1.1.3 : Discussion des soldes intermédiaires de gestion ou la rentabilité
Cette section deux de la discussion des résultats dans le chapitre a pour objet l’étude de la
rentabilité c'est-à-dire la capacité de l’entreprise à créer des bénéfices et à étudier
particulièrement la capacité de l’entreprise à financer ses activités. Egalement cette partie
étudiera les ratios suivants :
-Les ratios d’activité incluant le ratio de croissance du chiffre d’affaires et le ratio de
croissance de la valeur ajoutée.
-les ratios de profitabilité qui englobent le ratio de marge commerciale et les ratios de
profit brut ainsi que le ratio des profits nets.
-le ratio de partage des valeurs ajoutées, qui a son tour, se divise en deux à l’exemple
du ratio de facteur travail et le ratio de facteur capital.
-finalement, les ratios de rentabilité qui mettent en évidence le ratio de rentabilité
Financière et le ratio de rentabilité économique.
Avant tout, il importe d’analyser les différents soldes intermédiaires de l’entreprise EBMA et
plus tard, nous allons discuter des différents ratios ci-dessus.
Apres l’analyse de la structure financière de l’entreprise EBMA en première partie, l’analyse
des autres grandeurs de compte de résultat comme la rentabilité qui touche finalement à la
performance de la firme.
Concernant le chiffre d’affaires, pendant l’année 2015, l’entreprise EBMA est en pleine crise
car la reconnaissance de Madagascar vient d’être acquise après l’élection de 2013.Pour
l’année 2016, le montant des ventes augmente sensiblement dû à la stabilité précaire des
autorités politiques. Au fil du temps, entre l’année 2016 et 2017 , ce chiffre d’affaires ne cesse
de grimper et arrive jusqu’ à 293 428 900 d’Ariary c'est-à-dire trois fois du montant de 2016.
71
Pour les trois années, nous pouvons tirer la conclusion que l’entreprise EBMA ne cesse de
croître d’une année à une autre le montant de ses ventes.
En guise de conclusion, les activités de l’entreprise EBMA surtout le chiffre d’affaires
dépendent essentiellement de la situation politique et économique du pays.
Puis, la société enregistre une richesse propre dont le nom est la valeur ajoutée qui est très
volatile. Cela se justifie par l’existence d’une valeur ajoutée très moindre en 2015 suite à des
contextes politiques et économiques. Puis en 2016, il existe une hausse de 5 pourcent par
rapport à l’année 2015. Les causes de ces légères hausses sont la hausse de la production de
l’entreprise EBMA et parallèlement la consommation augmentant proportionnellement à
l’accroissement de la valeur ajoutée.
Comme expliqué précédemment, l’excédent brut d’exploitation mesure la performance
industrielle et commerciale de la firme. Concernant le cas de l’EBMA en 2015, il existe une
insuffisance brute d’exploitation qui est engendrée par l’augmentation significative des
charges et des impôts. Cela implique qu’il existe une mauvaise gestion des charges de
personnel alors que les richesses créées sont moindres.
Ensuite pour l’année 2016, il y avait une lueur d’espoir pour l’entreprise car la richesse créée
par l’entreprise EBMA excède finalement les charges de personnel et des impôts. En réalité,
l’entreprise EBMA possède des excédents qui ne sont pas comme l’année précédente.
Enfin, l’entreprise en 2018 est en pleine envergure et engage beaucoup d’employés pour
effectuer les travaux de construction. Cela aussi entraine une consommation intermédiaire
importante pour mener à bien la construction.
De ce fait, la richesse créée en 2017 est, par conséquent négative à cause de ce fort montant
de la consommation intermédiaire, on peut considérer un fort investissement.
Synthétiquement, l’excédent brut d’exploitation est négatif à cause de cette forte
consommation.
Pour l’autofinancement, l’entreprise ne peut jamais s’autofinancer pour les trois années, on
peut cependant espérer une capacité d’autofinancement positif pour l’année car en 2017, on
constate une augmentation des parts de marché acquises. Le problème de l’année 2017 c’est
qu’il n’existe pas encore des trésoreries suffisantes pour relancer les activités de l’entreprise.
On constate aussi dans le bilan de 2017 un fort montant des créances clients qui doivent être
recouvré au même temps que la construction soit réalisée.
72
3.1.1.4 : Discussion sur les ratios du compte de résultat
Quant à la rentabilité, nous avons pareillement vu que la rentabilité économique de
l’entreprise est décroissante sur les deux dernières années et tellement faible pour la première
année. Ce niveau de résultat économique dégagé dénote que les fonds apporté par les
apporteurs de fonds n’est pas rémunéré ou encore insuffisant pour couvrir le coût de capital
pendant les trois années car en principe ce ratio de rentabilité financière doit être supérieur à
1. Cette entreprise présente un cas particulier car elle n’emprunte jamais des fonds auprès des
autres apporteurs alors, s’investir dans cette entreprise individuelle n’est jamais rentable pour
les apporteurs de fonds.
SECTION 3 : CONFIRMATION DES HYPOTHESES
Pendant le travail de mémoire surtout en master deux, l’élève doit dès le début adopter deux
hypothèses. Nous allons voir ci-dessous la vérification de ces hypothèses.
3.1 : Vérification de la première hypothèse
H1 : La trésorerie entourant de zéro constituait- elle un risque financier pour l’EBMA
Seul le bilan de l’entreprise permet de mesurer la trésorerie de l’entreprise, le compte de
résultat permet de mesurer la rentabilité et la performance de ladite entreprise. Il est
nécessaire de déterminer la composition des éléments des actifs et des passifs afin de
déterminer la trésorerie des trois dernières années. Nous constatons que la trésorerie de
l’entreprise individuelle pour l’année 2015 est positive et laisse une marge de manœuvre
financière en cas d’éventuel problème financier. Cela implique qu’en cas de surcroit de
charge, l’entreprise peut faire face. Pour les deux années 2016 et 2017, la trésorerie est égale à
zéro qui indique une trésorerie idéale mais le cas de l’EBMA fait planer des doutes
permanents. Cette situation requiert une certaine prudence pour éviter toutes probabilités de
réduction. La trésorerie est le reste des fonds de roulement sur les besoins en fonds de
roulement, une autre définition est la suivante : la trésorerie est l’ensemble transformable en
liquidité pour le règlement des dettes à court terme22
.elle consiste en l’étude des éventuelles
faillites et banqueroute de l’entreprise qui pourra mettre en cause sa survie future.
Les fonds de roulement et les besoins en fonds de roulement jouent un rôle prépondérant sur
la trésorerie de l’entreprise EBMA pendant ses trois dernières années car la variation de la
première que ce soit une variation positive ou une variation négative entraine une difficulté
financière car le matelas financier est très réduit pour y faire face.
22
RABENILAINA Harinia, maitre de conférence, cours de structure financière, M2, université d’Antananarivo, mention gestion, AU :2015-2016.
73
En guise de conclusion, malgré l’existence d’une situation de trésorerie positive pour la
première année, la première hypothèse est vérifiée c'est-à-dire la trésorerie entourant de
zéro constituait- elle un risque financier pour l’EBMA. Cela est vérifié à travers les
différents ratios comme le ratio d’autonomie financière car ce ratio implique que l’entreprise
n’est jamais autonomie pendant les trois années et qui entraine une insuffisance de
financement bancaire, c’est un grand risque de faillite. Pour les autres ratios comme les ratios
de liquidité générale et le ratio de liquidité immédiate, ils sont critiques pour l’entreprise
EBMA et entraine un problème de choix de financement.
3 .2 : Vérification de la deuxième hypothèse
H2 : L’entreprise est-elle rentable sur le plan commercial que sur le plan financier
pendant ces trois années.
Notre deuxième hypothèse s’articule évidemment sur la rentabilité de l’entreprise ou la
capacité de l’entreprise à secréter du bénéfice. Ce compte de résultats permet notamment de
voir de près l’activité de l’entreprise comme la croissance du chiffre d’affaires et la croissance
de la valeur ajoutée. S’ajoutant à cela, les ratios de profitabilité à l’instar des marges
commerciales, du profit brut et le profit net.
Ensuite, elle permet d’analyser les ratios de partage de la valeur ajoutée capital et le ratio de
partage de la valeur ajoutée facteur travail.
Ces ratios qu’on a cités ci-dessus étudient les rentabilités de l’entreprise sur divers domaines
comme les finances, le marketing et l’organisation.
Cette analyse du compte de résultats qui était étudiée dans la section Discussion et
recommandation permet d’établir le rapport suivant que pendant les deux dernières années
entre 2015 et 2017 le résultat ne cesse de diminuer de 3,4% et les deux années 2015 et 2016
ont connu une nette diminution de 1,84%. .Concernant le chiffre d’affaires, elle accuse une
hausse de 26 % entre l’année 2015 et l’année 2016.
Quant à l’année 2016 et 2017, elle enregistre encore une hausse de 240% .ces deux montants
montrent que les business prennent de plus en plus d’ampleur pour l’entreprise EBMA.
Pour la valeur ajoutée qui est la richesse créée par l’entreprise EBMA, la constatation de ces
trois années semblent difficile parce que les valeurs ajoutées sont positives pour les deux
années et tellement négatives pour l’année dernière. Cela prouve que l’entreprise n’est jamais
rentable pour les trois années.
Nous allons étudier dans cette deuxième partie les ratios de profitabilité afin de vérifier
les hypothèses de départ.
74
Tout d’abord, cette deuxième partie sera divisée en deux ratios bien distincts à savoir le ratio
de profit brut et le ratio de profit net.
D’abord, le ratio de marge nette pendant les trois années est tellement variable, seuls les ratios
de 2016 sont positifs et cela entraine un profit net bénéficiaire. Ces trois ratios montrent que
les résultats des années 2015 et des années 2017 sont déficitaires et surtout, ce résultat montre
le manque de capacité à secréter des bénéfices pour l’entreprise EBMA.
Ensuite, concernant les ratios de profit brut, on constate un profit brut raisonnable en 2016
parce que les excédents bruts d’exploitation sont positifs. lI existe une perte brute pendant les
deux années 2015 et 2017. En guise de conclusion, l’entreprise n’est pas rentable si on
regarde sous l’angle de profit brut.
Enfin, nous allons entamer le ratio de partage des valeurs ajoutées par le facteur travail et ce,
dans le but de vérifier la deuxième hypothèse. D’une part le ratio de partage des valeurs
ajoutées facteur travail est inferieur a 0,13 et implique qu’en 2017, il existe une surcharge
du personnel. On constate une bonne gestion des charges de personnel les deux premières
années c'est-à-dire l’année 2015 et l’année 2016.D’autre part, le ratio de partage des valeurs
ajoutées facteur travail concerne uniquement les apporteurs de fonds. Ce ratio se réfère
uniquement à la part des valeurs ajoutées mise à la disposition d’éventuelle décision.
En deuxième année, 75% des EBE peuvent être encaissés par les dirigeants pendant la
répartition de bénéfices.
En quelques mots, on peut constater que la situation financière de la firme est plus ou moins
mauvaise pendant ces trois années.
Cette dernière analyse se bornera sur les ratios de rentabilité incluant la rentabilité financière
et la rentabilité économique.
Avant tout, nous tenons à faire des remarques sur la définition de ces deux notions. D’une part
la rentabilité économique mesure la rémunération des apporteurs de fonds pendant les trois
années, d’autre part, la rentabilité économique est un ratio mesurant les fonds investis par
les bailleurs de fonds. Cette rentabilité dite financière est très critique pour les apporteurs de
fonds pour les années 2015 et les années 2016 ; elle est négative pour les deux années, ce qui
implique que les apporteurs de fonds ne sont pas rémunérés pour les deux années. Toutefois,
pour la troisième année ce taux devient positif mais insuffisant encore et doit dépasser le 1%
pour que le business soit rentable.La rentabilité économique est aussi insuffisante pour les
trois dernières années en ne touchant pas la barre de 1% plus précisément -0,030 pour 2015 et
cette mauvaise situation stagne encore en 2016.
75
En un mot, la rentabilité que ce soit économique ou financière pour les apporteurs de fonds
pour l’EBMA est mauvaise.
Nous avons mis en évidence que le compte de résultat de l’entreprise EBMA nous a donc
permis de déterminer l’évolution financière des trois dernières années. Idem, le compte de
résultat nous permet aussi de déceler les choses qui vont se passer dans le futur.
En quelques mots, malgré la fluctuation de certains ratios du compte de résultat qui nous
laisse encore à planer des doutes, cette étude dédiée à l’étude de la rentabilité et la
performance à travers les différents ratios de l’entreprise EBMA nous donne le droit de dire
que la deuxième hypothèse n’est pas vérifiée.
CHAPITRE II : RECOMMANDATION
Dans cette section nous apporterons la suggestion nécessaire à l’entreprise EBMA pour que
cette entreprise tienne toujours à améliorer sa situation en général.
SECTION 1. RECOMMANDATIONS SUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER
Le problème de l’entreprise EBMA est qu’au cours de l’année 2017, les créances clients de
l’année 2017 accusent un fort montant de 70 405 200, pour avoir une structure financière plus
stable, nous recommandons les techniques de recouvrement des créances aussi rapidement
que possible.
1.1. : La stratégie d’affacturage
Dans cette stratégie, le but de l’affacturage est la meilleure gestion des créances afin d’éviter
les clients irrécouvrables.
L’affacturage est une technique de financement par laquelle une entreprise cède la propriété
de ses créances clients à une autre entité (le "factor") en échange de liquidité immédiate. Le
factor devient alors le propriétaire des créances cédées et assure le recouvrement de celles-ci.
En échange de ce service, le factor se rémunère en prélevant sur le montant des créances une
commission et des intérêts23
;
L’entreprise qui adopte ce mode de financement encaisse la somme d’argent par la même
occasion de la cession des comptes clients relatifs aux créances cédées et n’encours plus le
risque de non-paiement de la part des clients.
L’inconvénient majeur de cette méthode est son coût par rapport à la technique d’escompte.
Cependant, l’entreprise créancière n’a plus de lien direct avec son client car le contrat
d’affacturage signifie délégation de la gestion des crédits clients à une autre personne
dénommée tiers.
23
Selon Rakotomahenina Pierre Benamin, maitre de conférences, ingénierie financier M2 GESTION, 2015-2016
76
Comptable ment, cette méthode permet de convertir les créances clients par le biais de
l’émission d’un effet de commerce qui, rapidement, transforme la structure financière du bilan
de l’entreprise EBMA en augmentant les montants des liquidités mobilisables pour enfin
remédier aux dépenses courantes.
1.2 : Ajustement de la charge salariale
Généralement, les entreprises de service ont besoin d’une charge de personnel importante
par rapport aux deux premiers secteurs tels que le secteur primaire et le secteur secondaire. En
principe, lorsque la charge de personnel est en bonne santé, le volume de cette charge doit être
proportionnel à la richesse créée.
Selon notre point de vue, il existe une surcharge du personnel pendant les années 2015 et les
années 2016 à raison de 154 pourcent et de 23 pourcent pour l’année 2016.
Par conséquent, nous suggérons la diminution de cette charge du personnel afin d’améliorer la
valeur ajoutée. Nous avons devant nous deux options à savoir la première, soit la réduction
de l’effectif, soit la maîtrise de la charge du personnel.
La première supposition qui est la réduction de l’effectif qui est tellement impossible pour
une entreprise de construction car elle doit engager tant de main d’œuvre pour réaliser les
travaux de construction.
À propos de la deuxième proposition c'est-à-dire la maîtrise de la charge du personnel, elle
semble acceptable.
Tableau 2: hypothèse de la maitrise de la charge du personnel
RUBRIQUE Charge de personnel(en Ariary) VA (en Ariary) Taux
Situation 6 266 000 26 413 438,09 23,57%
Recommandation 5 220 000 40 000 000 13%
SOURCE : investigation personnelle
Nous tenons à remarquer que la première situation est la réalité constatée dans la partie
résultat alors que la deuxième section du tableau intitulé recommandation est justement une
hypothèse d’école.
Nous pouvons constater dans les deux cas ci-dessus que l’entreprise EBMA doit absolument
augmenter son chiffre d’affaires ; pour se faire, elle doit augmenter le montant de sa vente en
réduisant la consommation c'est-à-dire qu’elle doit être rationnelle.
En guise de conclusion, l’entreprise EBMA doit absolument effectuer des réformes au sein de
la charge du personnel pour enfin disposer de résultats positifs ou une capacité
d’autofinancement.
77
1.3 : Réduction du besoin en fonds de roulement
Malgré l’existence de trésorerie positive pendant la première année et l’existence de
trésorerie nulle pendant les deux années suivantes. Cette insuffisance de trésorerie peut être
fatale pour l’entreprise car en cas de faute, l’entreprise va faire faillite. Une solution est
envisagée pour que l’entreprise soit en sécurité. La diminution du besoin en fonds de
roulement sera la solution la plus adéquate pour résoudre le problème. Dans le bilan de
l’entreprise EBMA, l’existence d’un volume important de stock et le délai client augmente le
besoin en fonds de roulement.
Lors de l’analyse par les ratios du bilan fonctionnel sur l’activité, nous avons constaté qu’il y
a un écart très important entre le temps de paiement accordé aux clients et le délai de
règlement des dettes fournisseurs. La solution est de réduire cet écart soit par la négociation
auprès des fournisseurs sur prolongement du délai de règlement, soit par la diminution du
temps accordé aux clients pour payer leurs dettes (procéder à un fort recouvrement), cette
deuxième est la plus intéressante.
SECTION 2 : RECOMMANDATION SUR LE MODE DE FINANCEMENT
Le constat dans la partie résultat nous a montré que l’entreprise EBMA ne contracte pas
d’emprunt alors que sa capacité de financement est très négative. Le rôle de la banque pour
l’économie est de financer les entreprises en difficulté comme le cas de l’EBMA.
Le comptable de l’entreprise, pour assurer sa pérennité, doit adopter les modes de
financement ci-dessous :
-Autofinancement
-Augmentation de capital.
-Recours à l'emprunt
-Financement par crédit-bail
D’abord, l’autofinancement est le mode de financement le plus rentable pour l’entreprise,
nous pouvons bien constater que la capacité d’autofinancement est insuffisante et en
conséquence, le comptable doit trouver d’autres sources de financement comme l’emprunt
pour mener l’entreprise à sa pérennité. Malgré les intérêts supportés par l’entreprise, elle
permet d’augmenter le montant des ressources stables alors que les emplois stables restent
constants. Cet emprunt contracté a une incidence directe sur la trésorerie car une fois
l’emprunt arrivé, il augmente rapidement le montant de la trésorerie.
Il existe aussi d’autres modes de financement comme l’augmentation des capitaux mais cela
est encore impossible pour le moment car le taux de deux rentabilités incluant la rentabilité
économique et la rentabilité financière sont mauvaises.
78
2.1 : mettre en place un plan de financement opportun24
Comme toute procédure, le tableau de financement présent des étapes à savoir en premier lieu
le recensement des besoins de financement, analyse des ressources et le plan de financement
proprement dite. Pour EBMA, il vaut mieux prendre en compte ces trois étapes pour mieux
prévoir et mieux gérer la trésorerie actuelle et future.
Comme c’est un travail de recherche et pour mieux facilement aider les décideurs, nous allons
développer dans les détails ce fameux processus.
2 .2 : recours au marché financier25
Malgré la situation actuelle de Madagascar et vu la situation financière et économique ainsi
que la législation en vigueur en ce moment .les anciens modes de financement considéré
classiques comme la capacité d’autofinancement, l’incorporation des réserves et
l’augmentation du capital n’est plus à la mode.
Actuellement, dans les pays développés, il existe ce qu’on appelle marche financier. Ce terme
plutôt nouveau pour les novices mais quotidien pour les praticiens.
Le marché financier se définit comme le lieu de rencontre des offres et des demandes des
capitaux mis en relation par ce qu’on appelle bourses. Le mode de financement est comme
suit : les épargnants qui disposent des excédents de financements c'est-à-dire les excédents de
trésoreries et les demandeurs se rencontrent dans un même lieu afin de satisfaire leurs besoins
.les excédents de trésorerie sont échangées contre des titres comme quoi titre de placement et
titre de participation ou encore titre immobilisé.
Ainsi, les marché financiers se distinguent en deux les marchés à court terme et les marchés à
long terme .en d’autres termes les marchés monétaires et les marchés de capitaux.
2. 3 : mise en place d’une structure d’encadrement26
La banque comme toutes les autres entités requièrent des conditionnalités lorsqu’ils
effectuent des transactions avec ses partenaires comme les entreprises, les autres banques ou
encore même l’Etat. Ici pour le cas de notre entreprise EBMA, pour mieux cerner
24
RAKOTOARIMANANA Njakatiana ,choix du mode de financement ,2015-2016 ,Université d’Antananarivo 25
ibid 26
ibid
79
l’environnement financier comme les agences de microcrédit et les grands groupes de banque
la mise en place des systèmes de contrôles internes adéquats et l’amélioration des systèmes de
gouvernances opportunes .on entend notamment dans ce système de gouvernance la
diminution des comportement opportuniste du dirigeant au profit de la capacité de
financement ainsi que ce comportement diminuent considérablement les dividendes empochés
par les actionnaires qui, uniquement ,possèdent le droits des dividendes .
Quant au système de contrôle interne, il est préférable pour les dirigeants de l’EBMA de
mettre en évidence des procédures formelles sur tous les postes stratégiques que ce soit pour
éviter les manques à gagner.
La mise en place aussi d’un contrôle très fréquent, à travers l’audit externe, des postes pour
diminuer les marges de manœuvres des comptables et des autres cadres afin que ces derniers.
Nous avons parlé ci-dessus surtout dans le système d’encadrement le plan comptable et
financier qui permet entre autres l’encadrement des états financiers à la fin de l’exercice, mais
actuellement le plan managérial qui, pendant ses dernières décennies, la base du
développement de l’entreprise telle qu’elle soit comme la responsabilité sociétale de
l’entreprise qui incite l’encadrement des personnels à mieux faire plus qu’auparavant et fait
fructifier rapidement l’entreprise sur le coté managérial.
80
CONCLUSION PARTIELLE
Cette partie nous a permis de discuter sur les faits obtenus sur le terrain en les reliant aux
théories. Elle développe le fond de la problématique de ce mémoire en permettant de
confirmer et infirmer les hypothèses. Cette partie renferme aussi des solutions apportées de
notre part pour aider les gestionnaires dans la prise des décisions. Il s’agit des suggestions
permettant d’obtenir efficacement le redressement de l’entreprise. La manipulation des
différents ratios ainsi proposée aidant à la prévision du futur en matière de situation
financière et économique de la firme et pour avoir une bonne décision en matière de
financement
81
CONCLUSION
Au terme de ce mémoire, nous pouvons déduire que l’enquête et les stages effectués auprès
de l’EBMA nous a permis de connaître plusieurs domaines, non seulement sur le plan
organisationnel mais aussi sur le plan financier notamment d’une part, la connaissance
approfondie sur la structure, sur son fonctionnement ainsi que sur sa situation. D’autre part,
la comparaison des acquis théoriques avec la réalité pratique sur le terrain.
Le responsable de la firme c'est-à-dire, les dirigeants doivent prendre des décisions vitales sur
le plan financement. Pour le cas de l’EBMA, cette entreprise est en difficulté financière et
cela prouve qu’en cas de faute de la part des dirigeants, l’entreprise sera au bord de la faillite.
Afin d’aider les dirigeants, l’entreprise EBMA doit disposer des toutes les techniques, toutes
les procédures et tous les outils de systèmes de gestion. Heureusement, l’analyse financière
fait partie de ces outils de système de gestion.
L’analyse financière donne beaucoup d’avantages à l’entreprise EBMA à savoir la
connaissance des forces et des faiblesses, la compréhension des opportunités et des menaces
et la projection future des activités en vue d’améliorer les résultats
L’analyse financière de l’entreprise EBMA doit passer par plusieurs étapes pour arriver à ses
fins. Ainsi ce mémoire de fin d’année qui suit directement la norme IMMRED se distingue en
plusieurs parties. Tout d’abord, l’introduction qui met en contact le mémoire et son rédacteur,
les matériels et les méthodes qui parlent directement de l’entreprise EBMA et les aspects
théoriques concernant le thème. Pour les matériels d’un côté et de l’autre côté les méthodes
qui récitent les méthodes de recueils des données ainsi que les méthodes d’analyse de
données utilisées tout au long de cette étude.
Dans la troisième partie, il a été question de traiter les données issues du terrain et d’utiliser
les moyens d’analyses financières afin de mieux cerner la problématique et de valider les
hypothèses.
L’avant dernière partie est la discussion qui permet d’analyser les forces, les faiblesses, les
opportunités(FFOM) ainsi que les menaces à partir des analyses effectuées dans la partie
résultat.
Tout au long de ce mémoire, notre étude met en évidence le diagnostic financier de
l’entreprise EBMA qui est tellement en difficulté financière. Cette étude nous a montré
également la sante financière de l’entreprise EBMA avec une situation plus ou moins
critique c'est-à-dire un niveau de la trésorerie qui est risquée et un résultat vraiment
déficitaire.
82
On peut en déduire aussi que la difficulté de l’entreprise et le choix du mode de financement
n’est jamais le résultat d’une seule et unique défaillance et ne se réalise jamais d’une manière
brutale.Ces difficultés sont les résultats d’un processus cumulatif et continue d’un
dysfonctionnement et de croissance.
Dans une entreprise, le but de tous les acteurs financiers est de fructifier au maximum la
rentabilité des opérations de l’entreprise. L’investissement est la base de développement
d’une firme et même la base de développement d’une nation. Pour mener à bien son activité,
il faut tenir compte de l’accroissement des investissements car sans investissement
,l’entreprise ne peut réaliser des profits.
Par ailleurs, pour financer un quelconque projet, il faut toujours chercher une source de
financement adéquate pour que la décision d’investir se fructifie.
Par conséquent, pour atteindre les objectifs que l’entreprise s’est fixées et pour amoindrir les
risques, l’adoption d’un mode de financement satisfaisante permet à la firme d’atteindre son
apogée.
Pour un mémoire comme le notre, le but du devoir est de répondre à la problématique
préalablement défini. Pour faire court et à titre de petit souvenir : nous avons comme
problématique qui tourne surtout autour la trésorerie comme quoi la trésorerie : peut- elle
nuire au bon fonctionnement de l’entreprise EBMA?
Une des normes exigées par la normalisation IMMRED aussi est la mise en place des
objectifs qui non seulement harmonisent le travail de recherche mais aussi facilitent les
terrains.
En conséquence, notre objectif global est de mettre en place des modes de financement
adaptés aux contraintes internes et aux contraintes externes de l’entreprise. les objectifs et les
hypothèses sont étroitement liés .alors comme nous avons annoncé ci-dessus les objectifs
globaux, c’est le tour des hypothèses. La première hypothèse est donc: la trésorerie des trois
dernières années : constitue-t-elle un risque de faillite pour l’entreprise compte tenu des
contraintes et la deuxième qui se focalise sur la question : l’EBMA est-elle rentable sur le
plan commercial que sur le plan financière sur ces trois années.
Dernièrement, avant d’entrée dans le chapitre matériels et méthodes, il faut adopter une
démarche rigoureuse et méthodologique.
83
Pour les matériels et les méthodes, nous avons pu organiser notre étude par le choix de la
société EBMA en premier lieu. Ensuite dans la même partie, nous avons eu l’occasion de
voir les aspects théoriques qui comprennent les généralités sur les entreprises, le cadre d’un
diagnostic financier et le choix du mode de financement ainsi que plusieurs paragraphes sur
l’historique et l’organisation d’entreprise.
Plus tard, nous avons vu aussi les méthodologies de collecte et de traitement des données.
Dans la méthode de collecte des données, nous avons vu les sources de données, c'est-à-dire
les méthodes adoptées pour recueillir les informations. Nous avons eu les informations de
bases par un entretien directif et semi directif que nous avons préparé à l’avance ; des
questions pour nous faciliter la tâche ; nous avons également procédé à des recherches
documentaires comme les ouvrages, la recherche internet et les cours théoriques.
Concernant l’outil d’analyse des données, nous avons surtout adoptée les méthodes par les
ratios du compte de résultat et par les ratios du bilan. En plus, l’outil d’analyse des données
est basé sur l’analyse FFOM.
Dans le second chapitre intitulé résultat, nous avons exposé les résultats de notre recherche au
sein de l’entreprise EBMA. Ce chapitre était divisé en deux grandes sections. La première
section traitait l’analyse de bilan de l’entreprise EBMA à travers les bilans fonctionnels et les
bilans financiers ainsi que les ratios y afférents.
Nous avons présenté un bilan du plan comptable général retraité de l’entreprise EBMA. Nous
avons aussi dressé des tableaux et des graphes sur la structure du bilan.
Dans la seconde partie du résultat, nous avons mis en évidence l’analyse de la situation
financière c'est-à-dire la rentabilité et la profitabilité de l’entreprise à partir des divers outils
des analyses financières comme le solde intermédiaire de gestion, la capacité
d’autofinancement et surtout les divers ratios comme le ratio d’activité, le ratio de profitabilité
ainsi que le ratio de rentabilité financière.
Dans le dernier chapitre, nous avons effectué des discussions sur les résultats et nous avons
apporté aussi des suggestions pour améliorer la situation financière de la firme. C’était dans
ce chapitre que nous avons vérifié les hypothèses de départ par rapport à la réalité.
A titre de rappel, les discussions ne font que commenter les résultats exposés au deuxième
chapitre relatifs aux deux hypothèses.
Nous avons mis en place des recommandations que nous espérons bien permettre de prendre
des mesures opportunes qui s’imposent et relevées afin de rendre l’entreprise EBMA plus
rentable et plus performante. Nous avons pu identifier la principale faiblesse de la société qui
était la trésorerie mal gérée. L’autre problème est que les délais clients sont plus larges que
84
ceux des fournisseurs qui entrainent un BFR négatif. En plus, les charges du personnel sont
lourdes.
Par conséquent, nous avons suggéré à la Direction de revoir quotidiennement ses clients
puisqu’il n’est pas bon pour l’entreprise d’avoir un délai de paiement très large afin d’éviter la
faillite. Donc, à la fin de cette recommandation nous avons eu l’occasion de proposer pour
l’entreprise EBMA des mesures correctives afin de relancer son activité, d’où la nécessité
d’un véritable politique marketing et la fidélisation de sa clientèle ainsi que la conquête
d’autre part de marché et d’ajuster les différentes charges ainsi que la réduction des stocks.
Ces techniques lui donnent l’occasion de relancer les activités et d’assurer simultanément la
pérennité qui tend vers un développement durable et équitable.
Dans ce travail de mémoire, nous pensons que cette étude est loin d’être exhaustive et
complète. Il existe encore des études à réaliser comme l’étude organisationnelle, la gestion
des ressources humaines et les autres domaines comme le marketing au sein de l’entreprise
EBMA. Cependant, nous pouvons dire que notre thème qui s’intitule le choix de mode de
financement et le diagnostic financier semble résoudre le problème de l’entreprise EBMA
grâce à l’outil d’analyse utilisé et les recommandations fournies.
Cependant, une question pertinente mérite d’être traitée pour combler ce non exhaustivité
du travail. Il est nécessaire de poser la question qu’un autre rédacteur doit traiter
ultérieurement, celle de la mise en place d’un système de contrôle interne effectif : permet-
elle de résoudre ce problème financier de l’entreprise EBMA ?
viii
BILIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
BILIOGRAPHIE
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DUNOD, 2009, Paris, 160 p.
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éditions, 2004,123 pages
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résultat et annexe, E-thèque book, 2002, 176pages
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-Ellis John, Williams David, Corporate Strategy and Financial Analysis, Pittman Publishing,
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ix
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-E-thèque book, 2003.
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-Support de cours d’analyse financière – 2ème année Gestion, 2013
WEBOGRAPHIE
Modes de financement :
http://business.lesechos.fr/entrepreneurs/guide-de-la-création/1760/1447/1447-les -
modes-de-financement-24611.php? , consulté le 07 avril 2018
x
ANNEXES
xi
xii
xiii
xiv
xv
xvi
ANNEXES : VII
xvii
TABLE DES MATIERES
RESUME ..................................................................................................................................... i
ABSTRACT ............................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. iv
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. vi
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................ vii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES ............................................................................. 5
CHAPITRE I: MATERIELS ..................................................................................................... 6
SECTION 1 : MATERIELS UTILISES ............................................................................... 6
1.1 : Identification de l’entreprise individuelle EBMA ...................................................... 6
1.3 : Organisation structurelle du bilan .............................................................................. 6
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE .................................................................................... 7
2.1 : Théorie sur l’analyse financière .................................................................................. 7
2.1.1 : Généralité sur l’analyse financière ...................................................................... 7
2.1.1.1 :Définition générale ......................................................................................... 7
2.1.1.2 : DIAGNOSTIC FINANCIER ........................................................................ 8
2.1.1. 3 : Objectifs du diagnostic financier et de l’analyse financière ......................... 8
2.1.1. 4 : Historique de l’analyse financière et du diagnostic financier ...................... 8
2.1.1.5 : Stratégies financières adoptées par une entreprise ........................................ 9
2.2 : Principe d’analyse financière ...................................................................................... 9
2.3 : Méthode d’analyse financière ..................................................................................... 9
2.4: Objectifs d’une analyse financière ............................................................................. 10
SECTION 3 : OUTILS DU DIAGNOSTIC FINANCIER ................................................ 11
2 .1 : Analyse à partir du bilan : bilan fonctionnel et bilan financier................................ 11
2 .1.1 :Analyse de la structure du bilan ..................................................................... 11
2 .1.1.2 : Grandeurs caractéristiques du bilan fonctionnel ........................................ 12
2 .1.1.2.2 : Besoin en Fonds de roulement (BFR) .................................................. 12
2 .1.1.2.3 : Trésorerie ............................................................................................. 12
2.1.1.3 : Ratios utilisés en analyse de bilan ............................................................... 13
2.1.1.3.1 : Ratio de structure .................................................................................. 14
xviii
2.1.1.3.2 : ratios de liquidité .................................................................................. 14
2.1.2 : Analyse à partir du compte de résultat ............................................................... 14
2.1.2.1 : Analyse du compte de résultat ..................................................................... 15
2.1.2.1.1 : Comptes de résultat ............................................................................... 15
2.1.2.1.2: Capacité d’autofinancement .................................................................. 17
2.1.2.2 : Ratios de compte de résultat ....................................................................... 17
2.1.2.2.1 : Ratios d’activités ................................................................................. 18
2.1.2.2.2 : Ratios de profitabilité ........................................................................... 18
2.1.2.2.3 : Ratio de partage de valeur ajoutée ........................................................ 19
2.1.2.2.4: Ratio de rentabilité ................................................................................. 19
CHAPITRE II : MÉTHODOLOGIES ADOPTÉES ................................................................ 20
SECTION 1 : CHOIX DU TYPE DE RECHERCHE ET GENERALITE SUR LA
METHODOLOGIE .............................................................................................................. 20
1.1 : Technique de préparation de la recherche ................................................................ 21
1.1.1 : Choix d'une approche ........................................................................................ 21
SECTION2 : METHODE DE COLLECTE DE DONNEES ............................................... 21
2.1 : Recherche bibliographique ....................................................................................... 22
2. 2 Recherche webogratphie et sitographie ................................................................... 22
2.3 : Méthode de collecte des informations primaires ...................................................... 22
2. 3.1 : Observation ....................................................................................................... 23
2. 3.2 : Enquête .............................................................................................................. 23
2.3.2.1 : pré – enquête ................................................................................................ 23
2.3.2.2 : Enquête proprement dit ............................................................................... 23
2 .4 : Entretien ................................................................................................................... 24
2.4.2 : Type d’entretien utilisé ................................................................................. 24
2.4.3 : Forme d’entretien utilisé .................................................................................... 24
SECTION 3 : OUTILS D’ANALYSE DES DONNEES .................................................... 25
3 .1 : Outils d’analyse financière : les ratios de bilan et les ratios du compte de résultat. 25
3.1.1 : Ratios du bilan .................................................................................................... 25
3.1.2 : Ratios du compte de résultat .............................................................................. 25
3 .2 : Outil d’analyse « SWOT » ou « FFOM » ................................................................ 25
3.2 .1 : Enjeux et défis de la FFOM .............................................................................. 25
3.2 .2 :L’environnement de l’entreprise ........................................................................ 26
PARTIE II : RESULTATS ...................................................................................................... 29
xix
CHAPITRE I : ANALYSE A PARTIR DU BILAN ............................................................... 30
SECTION 1 : ANALYSE STRUCTURELLE DU BILAN DU PCG ................................. 30
SECTION 2: ANALYSE DU BILAN FONCTIONNEL..................................................... 31
2 1 : Fonds de roulement .................................................................................................. 32
2.2 : Besoin en fonds de roulement ou BFR ..................................................................... 34
2. 3 : Trésorerie Nette (TN) .............................................................................................. 35
2.4 : Ratios du bilan fonctionnel ....................................................................................... 36
2.4.1 : Ratios de structure .............................................................................................. 36
2.4.1.1 : Financement des emplois stables................................................................. 36
2.4.1.2 : Ratio d’autonomie financière ...................................................................... 37
2.4.1.3 : Couverture de l’actif courant par le FRNG ................................................. 38
SECTION 3 : ANALYSE DU BILAN FINANCIER .......................................................... 38
3.1 : Fonds de roulement financier ................................................................................... 39
3.2 : Ratios du bilan financier ........................................................................................... 40
3.2.1 : Ratios de liquidité .............................................................................................. 40
3.2.1.1 : Liquidité générale ........................................................................................ 40
3.2.1.2 : liquidité immédiate ...................................................................................... 41
3.2.1.3 : Trésorerie ..................................................................................................... 42
3.2.1.4 : Ratios d’endettement ................................................................................... 42
3.2.1.4.1 : Autonomie financière ........................................................................... 42
3 .2.1.4.2 : Endettement à terme ............................................................................ 43
3 .2.1.4 : Ratio de solvabilité ..................................................................................... 44
CHAPITRE II : ANALYSE DU COMPTE D’EXPLOITATION DE L’EBMA .................... 46
SECTION 1 : ANALYSE COMPTABLE DU COMPTE DE RESULTAT PAR LES
SOLDES OU SIG ................................................................................................................. 46
1.1: Valeur ajoutée ............................................................................................................ 46
1.2 : Excédent brut d’exploitation ..................................................................................... 47
1.3 : Résultat opérationnel ................................................................................................ 48
1.4 : Résultat financier ...................................................................................................... 49
1.5 : Résultat net de l’exercice avant impôt ...................................................................... 49
SECTION 2 : ANALYSE PAR LES RATIOS .................................................................. 50
2.1 : Taux de croissance du chiffre d’affaires ...................................................................... 50
2 .2 : Taux de croissance de la valeur ajoutée ................................................................... 51
2.3 :Ratio de profitabilité .................................................................................................. 51
xx
2.3.1 : Taux de marge commerciale .............................................................................. 52
2.3.2 : Taux de marge brute ........................................................................................... 52
2.3.3 : Taux de marge nette ........................................................................................... 53
2.4 : Ratio de partage de la valeur ajoutée ........................................................................ 53
2.4.1 : Partage de la valeur ajoutée facteur travail ........................................................ 54
2.4.2 : Partage de la valeur ajoutée facteur capital ........................................................ 55
2.5 : Ratios de rentabilité .................................................................................................. 56
2.5.1 : Taux de rentabilité financière ............................................................................. 56
2.5.2 : Taux de rentabilité économique ......................................................................... 57
SECTION 3: CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT OU CAF ........................................ 58
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS .................................................. 61
CHAPITRE I : DISCUSSION ................................................................................................. 62
SECTION 1 : FORCE ET FAIBLESSE, OPPORTUNITE ET MENACE ......................... 62
1.1: Forces ......................................................................................................................... 62
1.1.1 : Besoin en fonds de roulement et le fonds de roulement .................................... 62
1.1.2 : Ratios de liquidité générale ................................................................................ 63
1.2 : Faiblesse de l’entreprise ............................................................................................ 63
1.2.1 : Insuffisance d’autres modes de financement ..................................................... 63
1.2.2 : Alourdissement des charges de personnel .......................................................... 63
1.2.3 : Trésorerie ........................................................................................................... 64
1.3 : Opportunité et menace .............................................................................................. 65
1.3.1: Opportunités ........................................................................................................ 65
1.3.1.1 : Multiplicité des modes de financements ..................................................... 65
1.3.1 2 : Multiplicité des gages et des hypothèques pour EBMA ................................. 66
1.4 : Menaces .................................................................................................................... 66
SECTION 2 : DISCUSSION DES RESULTATS .............................................................. 67
2.2.1 : Discussion sur les analyses du bilan .............................................................. 67
2 .1.1.1 : Discussion sur la trésorerie ..................................................................... 67
3 .1.1.3 : Discussion des ratios .............................................................................. 69
3 .1.1.3 : Discussion des soldes intermédiaires de gestion ou la rentabilité ............. 70
3.1.1.4 : Discussion sur les ratios du compte de résultat ........................................... 72
SECTION 3 : CONFIRMATION DES HYPOTHESES ..................................................... 72
3.1 : Vérification de la première hypothèse ...................................................................... 72
3 .2 : Vérification de la deuxième hypothèse .................................................................... 73
xxi
CHAPITRE II : RECOMMANDATION ................................................................................. 75
SECTION 1 : RECOMMANDATIONS SUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER ............... 75
1.1. : Stratégie d’affacturage ............................................................................................ 75
1.2 : Ajustement de la charge salariale ............................................................................. 76
1.3 : Réduction du besoin en fonds de roulement ............................................................. 77
SECTION 2 : RECOMMANDATION SUR LE MODE DE FINANCEMENT ............. 77
2.1 : Mettre en place un plan de financement opportun ...................................................... 78
2 .2 : Recours au marché financier ....................................................................................... 78
2. 3 : Mise en place d’une structure d’encadrement .......................................................... 78
CONCLUSION ........................................................................................................................ 81
BILIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ................................................................................. viii
ANNEXES ................................................................................................................................. x
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... xvii