Des âmes sur le béton des villes

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DES ÂMES SUR LE BÉTON DES VILLES 1 ère partie LA MORT DANS LA BOUCHE d’après des textes de Jean-Pierre Siméon Du 8 au 30 juillet à 14h10 les jours pairs au théâtre du Rempart

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Dossier de presse

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DES ÂMES SUR LE BÉTON DES VILLES

1ère partie

LA MORT DANS LA BOUCHEd’après des textes de Jean-Pierre Siméon

Du 8 au 30 juilletà 14h10 les jours pairs

au théâtre du Rempart

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DES AMES SUR LE BÉTON DES VILLESspectacle en deux parties sur des textes de Jean-Pierre Siméon

1ère partie : La mort dans la bouche

2ème partie : La guerre ne fait pas de bruit dans la rue

Sur le béton des villes, des voix s’élèvent que personne n’entend. Ce met alors en marche les déambulations d’un monde travaillé par l’angoisse de l’incommunicabilité. Les solitudes des uns et des autres s’abandonnent tour à tour à de surpenantes confessions.

Dans cet atmosphère de tension et de torpeur, les corps laisseront éclater leurs pulsions et leurs violences jusqu’à l’éclatement d’une guerre.

Certains choisissent leur camp, d’autres restent en marge. Mais l’espoir d’un monde meilleur les contaminera tous.

Clochards, combattants idéalistes, tortionnaires et femmes de résistants, chacun participera alors au renouveau du monde.

Spectacle basé sur des textes de Jean-Pierre Siméon, Des âmes sur le béton des villes a été conçu par les seize comédiens de la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes de façon à ce que ses deux parties puissent être vues séparemment et dans l’ordre que l’on souhaite.

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Créée en 2008 par plusieurs apprentis comédiens des Ateliers du Sudden Théâtre (Paris), la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes fait sa première entrée en scène dès 2008 avec Théâtre de poche, spectacle conçu sur plusieurs monologues de Jean Cocteau et mis en scène par Rémi Prin. Dès cette première création, les Chimères et les Hippogriffes s’inscrivent dans une forme théâtrale à mi-chemin entre surréalisme et expressionnisme au sein de laquelle l’insolite et le fantastique se côtoient perpé-tuellement. En 2008, à l’issue des représentations de “Théâtre de poche“, l’auteur Elie-Georges Berreby leur propose de mettre en scène sa pièce Time is money et de se frotter au genre de la comé-die. Avec cette comédie fantastique macabre, les Chimères et les Hippogriffes persistent dans la volonté de réaliser des spectacles pluridisciplinaires en mêlant chorégraphies, projections vidéos, effets visuels et sonores... Après de nombreuses représentations à Paris en 2009, “Time is money“ est présenté au Festival Off d’Avignon en 2010.Parallèlement, la compagnie se lance dès 2009 dans l’écriture et les répétitions de Des âmes sur le béton des villes, vaste spectacle regroupant sur scène seize personnages et conçu autour de plu-sieurs textes du poète et dramaturge Jean-Pierre Siméon.Regroupant à l’heure qu’il est plus d’une vingtaine de membres oeuvrant dans différents domaines artistiques, elle travaille actuellement à l’élaboration de plusieurs projets comme Peter Pan ou l’enfant qui ne voulait pas grandir de J.M. Barrie, La Voix humaine de Jean Cocteau ou encore Faim de Knut Hamsun.

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Conditions générales en fin de dossier

la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes Créée en 2008

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Biographie de l’auteur Jean-Pierre Siméon

Poète, romancier, critique, Jean-Pierre Siméon est né en 1950 à Paris. Professeur agrégé de Lettres modernes, il a longuement enseigné à l’IUFM de Clermont-Ferrand, la ville où il réside. Il participe aux comités de ré-daction de plusieurs revues, dirige avec Jean-Marie Barnaud la collection «Grand fonds» de Cheyne Editeur. En 1986, il crée la Semaine de la Poésie à Clermont-Ferrand ; Jean-Pierre Siméon est également directeur artistique du Printemps des Poètes. Son oeuvre, qui compte une quarantaine de livres, lui a valu de nombreux prix.Auteur de romans, de livres pour la jeunesse ainsi que de pièces et d’essais pour le théâtre, il est invité par Christian Schiaretti à travailler avec les comédiens de la Comédie de Reims de juin 1996 à 2001, il en sera le «poète associé». A ce titre, il fonde avec Christian Schiaretti Les Langagières, mani-festation autour de la langue et son usage. Depuis 2003, ils poursuivent cette collaboration au Théâtre National Populaire de Villeurbanne.Jean-Pierre Siméon enseigne dans le cadre du département des Écritures Dramatiques de l’ENSATT, où il a animé une formation à la poésie contempo-raine.Les pièces de théâtre de Jean-Pierre Siméon : D’entre les morts, Stabat mater furiosa, suivi de Soliloques, La Lune des pauvres, Sermons joyeux, Le Petit Ordinaire (cabaret macabre), Odyssée, dernier chant, Témoins à charge, Le Testament de Vanda et Philoctète, et un essai sur le théâtre, Quel théâtre pour aujourd’hui, sont parus aux Éditions Les Solitaires Intempestifs.

Le spectacle regroupe des textes extraits de :

D’entre les morts, Les Solitaires Intempestifs, coll. “Bleue“, Besançon, France, 2000, 88 p. (ISBN 978-2912464606)Stabat Mater Furiosa (suivi de) Soliloques, Les Solitaires Intempestifs, coll. “Bleue“, Besançon, France, 2000, 96 p. (ISBN 978-2846811255)La Lune des pauvres, Les Solitaires Intempestifs, coll. “Bleue“, Besançon, France, 2001, 80 p. (ISBN 978-2846810050)Le Petit Ordinaire (Cabaret macabre), Les Solitaires Intempestifs, coll. “Bleue“, Besançon, France, 2006, 112 p. (ISBN 978-2-846811811)Témoins à charge : Ou La comparution d’Eros et Thanatos devant les hommes, Les Solitaires Intempes-tifs, coll. “Bleue“, Besançon, France, 2007, 80 p. (ISBN 978-2846812160)

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Roman BEN SALEM (Prigent) Roman Ben Salem débute très jeune le théâtre en suivant les cours de Philippe Martin où il décroche son premier rôle dans le spectacle Les Enfants du Soleil de Maxime Gorki. Fort de cette expérience, il suit de nombreux stages et entre aux Ateliers du Sudden Théâtre où il obtient son diplôme en 2009. Parallèlement à son activité théâtrale, il participe à de nombreux courts-métrages. Des âmes sur le béton des villes est son premier spectacle au sein de la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Pierre BOUCHER (Lorenzo)En 2009, Pierre Boucher entre au Conservatoire de Maisons-Laffitte où il suit les cours de Nathalie Sevilla ainsi que le stage d’improvisation de la LIDY (Ligue d’Improvisation Des Yvelines) avant d’intégrer les Ateliers du Sudden Théâtre en 2010 où il suit la formation de F. Bourcier, A. Morier et D. Berlioux. Parallèlement, il joue dans Le Théâtre obligatoire et autres textes de Karl Valentin mis en scène par Nathalie Sévilla, ainsi que dans Caricatu-res en COURTELIgNES mis en scène par Eric Gandré. Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Olivier BUREAU (Robert)Après un DEUST Théâtre, Olivier Bureau monte sur les planches en 2006 avec la Compagnie Noce Incarnat dans Fool For Love de Sam Shepard. C’est cette même année qu’il devient élève au Conservatoire D’Art Dramatique de Bordeaux où il suit les cours de G. Laurent, C. Rousseau et I. Renaud avant d’intégrer en 2008 l’Acting International où il découvre la méthode Actor Studio via les enseignements de R. Cordier, E. Bartonio, T. Stern, A. Velikovski et A. Loushik. Puis, de 2009 à 2010, il suit le stage de training Jack Waltzer – Acting Works-hops. Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Antoine DEROUDILHE (Delprat) Après une formation de quatre ans aux Cours Florent, Antoine Deroudilhe part en tournée dans le Sud de la France avec Roméo et Juliette, mis en scène par Marion LLiop où il inter-prète le rôle de Tybalt. Suivent, entre autre, une série de comédie musicale pour enfants, mais aussi Lukalila de Suzie Bastien, mis en scène par Aurélie Van den Daël. En 2007, il écrit et joue Le Comique de Répétition, mis en scène par Flavie Le Boucher. Face à la ca-méra, il apparaît dans plusieurs courts métrages et sera prochainement à l’affiche de Sur des Rails, premier long métrage d’Alexandre Coffres, sortie prévue pour janvier 2011. Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

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I l y a tro p d e ci el

Bastien DESTEUQUE (Le Père Abbé / Greg)Sorti des Ateliers du Sudden Théâtre en 2008 après trois ans de formation, Bastien Desteuque débute sous la direction de Raymond Acquaviva dans Le Songe d’une Nuit d’été de William Shakespeare et La Double Inconstance de Marivaux. Depuis, il continue à étoffer son travail et sa définition du théâtre au sein de deux compagnies formées avec divers éléments de cette école riche en créativité. D’une part, La Rumeur du bestiaire avec laquelle il a déjà joué entre autre le rôle de Yanek dans Les Justes de Albert Camus, d’autre part, avec la Compagnie des Chimères et les Hippogriffes avec laquelle il joue dans Time is money de Elie-Georges Berreby en 2009 à Paris ainsi qu’au Festival d’Avignon Off 2010.Des âmes sur le béton des villes est sa deuxième collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes en 2010.

Alison Cosson (Première sermonneuse)Alison Cosson rejoint en 2005 la compagnie du Hasard pour Le Mariage de Figaro mis en scène par Danièle Marty ; le spectacle tourne pendant quatre ans. En parallèle, elle joue dans deux spectacle du théâtre universitaire : Mythologies en 2007 avec Dominique Houdart, Electronic City avec Kerstin Hausbei en 2008.Elle travaille actuellement sur des projets d’écriture et de performances avec le vidéaste Tom Spianti (Versus avec Charlotte Victoire Legrain en 2010). Des âmes sur le béton des villes est son premier spectacle avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Nicolas DURQUETY (Pinaille)Très jeune, Nicolas Durquety découvre le théâtre au sein de plusieurs compagnies ama-teurs avant de rejoindre les Ateliers du Sudden Théâtre en 2008 où il y suit une formation auprès de Pascale Mariani, Philippe Rondest, Anne Morier et François Bourcier. C’est cette même année qu’il intègre la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes pour le spectacle Time is money de Elie-Georges Berreby qu’il joue en 2009 à Paris ainsi qu’au Festival d’Avignon Off 2010. Des âmes sur le béton des villes marque sa deuxième collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Margaux GORCE (Soeur Luce / Barbe)Margaux Gorce débute sa formation théâtrale en septembre 2008 en intégrant les Ateliers du Sudden Théâtre, dirigés par Raymond Acquaviva. Elle y suit les cours de Pascale Ma-riani, Philippe Rondest, puis, à partir de septembre 2009, ceux de François Bourcier, Daniel Berlioux, Joël Demarty et Anne Morier. Elle participe à différents courts-métrages et, en Février 2010, est assistante à la mise en scène de François Bourcier pour le spectacle Le Dernier Jour d’un condamné, d’après Victor Hugo. En 2009, elle fait des premiers pas sur scène dans Les Fables de La Fontaine, Ordre du Roi mis en scène par Anne Morier. Des âmes sur le béton des villes est son premier spectacle avec la Compagnie Les Chimères et les Hippogriffes.

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e t pa s a s s e z d a i r

Clovis GUERIN (Vrogne) Clovis Guerin participe en tant qu’acteur aux spectacles Faut pas payer de Dario Fo en juin 2007 avec la Compagnie Le Limon à Montreuil et 12 Hommes en colère de Reginald Rose en juin 2008En septembre 2008, il intègre les Ateliers Sudden Théâtre où il suit pendant un an les cours de Pascale Mariani et Philippe Rondest. Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Lucie LE RENARD (Simone)Chanteuse lyrique de formation, Lucie Le Renard suit ses premiers cours d’art dramatique auprès de Christian Gonon, pensionnaire de la Comédie-Française, grâce auquel elle fait ses premiers pas sur scène. En 2007, elle continue sa formation en suivant les Cours Florent dans la classe de théâtre contemporain américain de Juliette Moltes. Puis, en 2008, elle intègre les Ateliers du Sudden Théâtre où elle suit les cours de Pascale Mariani, Philippe Rondest, Daniel Berlioux, François Bourcier et Anne Morier. Elle entre en 2010 au sein de la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes pour le spectacle Des âmes sur le béton des villes.

Atahana AN’BERT (Angela)Atahana An’Bert découvre très jeune le théâtre en Picardie où elle rejoint d’abord l’école ‘Cyrano’ de Patrice Albertini puis le conservatoire de Saint-Quentin dirigée par Rosine Lefebvre avant d’intégrer la troupe amateur de Didier Perrier. Elle participe à plusieurs projets avec ce metteur en scène et travaille également avec Denis Mathieu autour de stages sur l’improvisation. En 2008, elle intègre l’école Périmony à Paris qui sera son lieu de formation professionnel sous l’oeil attentif de nombreux professeurs comme Esmeralda Kroy, Stéphane Duclot, Erick Desmarestz, Sylvia Roux, Christian Bujeau, Anne-Marie Philipe, Jean Périmony, Arlette Téphany et Tanya Lopert. Parallèlement à son activité de comé-dienne, Atahana An’Bert pratique la photographie et termine d’écrire sa première pièce Poison Amer. Des âmes sur le béton des villes marque sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Benjamin MAYET (Luc Saint-Marc)Benjamin Mayet termine l’école de théâtre des Enfants Terribles en 2005. Il poursuit une formation régulière auprès notamment de Susan Batson (Back Nexus, NY), Eric Viala (Ev Studio, Paris) et Luis Jaime Cortes (Théâtre du Hiboux, Paris). Diplômé de l‘European Actor’s Continuous Training’, il fait également plusieurs apparitions dans divers téléfilms. Pour le théâtre il tourne dans le Nord Pas-de-Calais, avec la Cie Les Héritiers, dans le sud de la France avec la Cie Circonflêxe, puis part à Lyon avec la Cie russe Argranol pour la création de deux spectacles (La demande en Mariage de A. Tchekhov et Sik-Sik, le Maitre de Magie de E. de Filippo). Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Cie Les Chimères et les Hippogriffes

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Claire NIVARD (Sarah) Claire Nivard s’est formée principalement aux Ateliers du Sudden Théâtre où elle a suivi les enseignements de F. Bourcier, B. Grushka, R. A. Alabaladejo, A. Morier, J. Chasseigne et R. Acquaviva, qui la met en scène dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière et Le Songe d’une Nuit d’Eté de William Shakespeare. Par la suite, elle a joué au théâtre sous la direction de metteurs en scène comme Jean-Luc Jeener, René Jauneau et Christophe Labas-Lafite et interprété des rôles aussi variés que la Grande Duchesse dans Les Justes de Albert Camus, Angélique dans Le Malade imaginaire de Molière, Ilse dans L’Eveil du Printemps de Frank Wedekind Egalement chanteuse et danseuse, Claire Nivard s’est produite dans des spectacles musicaux notamment Mam’zelle Nitouche et L’Opéra de Quat’ sous, mis en scène par Franck Berthier. Des âmes sur le béton des villes est son premier spectacle au sein de la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Ania Rubeïeva (Deuxième sermonneuse)Après des études en Lettres et en Edition à la Sorbonne, Ania Rubaieva a suivi des cours d’arts dramatiques avec Michel Harfaut au cours Florent ainsi qu’une formation à l’Actor’s Studio avant de devenir l’élève de Sophie Piollet. Elle joue en 2011 dans Un après-midi chez Monsieur Tchékhov, et Les 5 vérités, comédie de Françoise Boisseau. Elle prépare actuel-lement une lecture autour des nouvelles de Guy de Maupassant. Ania s’investit également dans l’édition littéraire et artistique, mais aussi en tant que critique littéraire et théâtrale à La Revue Littéraire). Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes

Clémence Viandier (Thérèse)Après avoir suivi une formation littéraire en classe d’Hypokhâgne au Lycée Fénelon, Clémence Viandier fait ses premiers pas sur la scène professionnelle avec la Compagnie Dodeka. Elle interprète le rôle titre dans Roméo et Juliette, mis en scène par Vincent Poirier. En parallèle de cette belle aventure, elle suit des cours à l’Ecole Charles Dullin, où elle perfectionne sa technique grâce aux cours de mîme, de masque et de danse. En 2010, elle intègre l’Ecole Claude Mathieu et rejoint la Compagnie des Edulchorés pour la création de Vie de grenier, spectacle mêlant danse et théâtre. Des Âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Raphaël Chapelant (la cloche)Après avoir suivi différents cours en 2004 et 2005, il co-met en scène avec Safia Bouadan « L’Ours » de A. Tchekhov, pièce satirique qu’il présente au Festival d’Aurillac puis d’Avignon dans lequel il joue Mr Smirnov. Il met en scène son travail théâtral conçu autour des Fables de La Fontaine et le présente en solo au Festival d’Avignon 2006. En 2007, il présente dans ce même cadre, une adaptation du « Chat Bottée » puis une création issue de la pièce de Molière, « L’Avare et le Forgeron » en 2008. Il prend aussi le rôle titre de Gianetto-Josetto, dans la création originale, « L’Anneau de la Rose », conte musical et poétique andalou. Il joue également dans le « Maître du Je », comédie satirique et musicale, dans la tragédie burlesque et musicale « Aujourd’hui Antigone » écrite par Nicole Bourbon, et enfin dans la comédie « 31 rue des vendanges », écrite par Béatrice Vernhes. Des âmes sur le béton des villes est son premier spectacle avec la Compagnie Les Chimères et les Hippogriffes.

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“il faudrait de l’air rien que de l’air plus de maisons

de routes d’arbres ni de montagnes“

“Avec ses dents de pierrela ville avale les hommesavec ses dents croque

dedans avale les hommesavec ses dents“

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du cinéma muet. Pas de canons,

pas de blindés, pas d’avions“.

“Une guerre bizarre en vérité, une histoire sans paroles“

É Q U I P E T E C H N I Q U E

Rémi PRIN (Metteur en scène)Après avoir suivi des études de cinéma et réalisé quelques court-métrages, Rémi Prin prend ses distances avec le cinéma et s’oriente vers le théâtre. En 2007, il intègre les Ateliers du Sudden Théâtre dans le but de mieux appréhender la direction d’acteur tout en débutant sa formation de comédien. Il suit ainsi les cours de F. Bourcier, A. Morier, P. Rondest et P. Mariani avant de créer en 2008 avec d’autres comédiens la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes avec laquelle il monte sa première mise en scène, Théâtre de Poche d’après des textes de Jean Cocteau. Répondant en 2009 à la commande de l’auteur Elie-Georges Berreby, il signe la mise en scène de Time is money, comédie baroque qui lui permet d’explorer sur scène les codes du jeu expressionniste en y interprétant le premier rôle au Festival d’Avignon off 2010. Après un an de travail sur l’écriture du poète et dramaturge contemporain Jean-Pierre Siméon, il débute en 2010 la mise en scène de son troisième spectacle, Des âmes sur le béton des villes, composé de plusieurs textes de cet auteur. Il prépare actuellement un retour vers le cinéma ainsi que la mise en scène de deux spectacles : Peter Pan ou l’enfant qui ne voulait pas grandir de J.M. Barrie et La Voix humaine de Jean Cocteau.

Sixtine LEROY (Assistante mise en scène)Après plusieurs années d’apprentissages dans divers ateliers amateurs, Sixtine Leroy décide de se professionnaliser et intègre en 2009 les cours Florent où elle suit un an de formation au cycle supérieur.C’est au cours de cette même année qu’elle est reçue au conservatoire « Nadia et Lili boulanger » du 9ème arrondissement de Paris. Elle y suit actuellement sa 2èmeannée sous la direction du professeur Jean Marc Popower. De plus elle joua en 2010 une création du CMA9 à l’espace Cardin qui mêlait danse et chant.Elle poursuit également une licence d’art du spectacle à l’université de Paris 8.Intéressée par l’univers cinématographique, elle participe à quelques courts et moyens métrages comme Jean Mariotti, prisonnier du soleil de Gilles Dagneau.Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Julien LAMOTHE (Costumes)Après des études d’art plastique, une formation en coiffure, et de nombreux passages dans divers corps de métiers, créatifs ou non, Julien Lamothe entame une collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes en tant que costumier et décorateur sur le projet Time is money de Elie-Georges Berreby en 2009 puis Des âmes sur le béton des villes de Jean-Pierre Siméon en 2010. Ces premières collaborations avec le milieu du théâtre lui donne la possibilité, souvent recherchée, d’expérimenter une “pratique instinctive“ plutôt qu’un savoir-faire.

Marie CHARPENTIER (Assistante costumière)Marie Charpentier découvre la danse très tôt, puis diverses autres activités artistiques telles que la gymnastique rythmique, le théâtre… Elle suit naturellement des études orientées dans l’organisation d’évènements et de projets culturels. En 2010, elle débute la confection de costumes pour le cirque et le théâtre. Elle rejoint cette même année Les Chimères et Les Hippogriffes pour assister Julien Lamothe dans la réalisation des costumes de la pièce Des Âmes sur le Béton des villes.»

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“En effet. On bâillonne, on étouffe, on étrangle, on noie“.

Patrick MUI (Scénographie et décors) Patrick MUI débute sa pratique avec le Centre Dramatique de Thionville sur une scénographie d’accueil pour le spectacle Nouvelles du plateau S, mis en scène par Laurent Gutman. Après son cursus au sein de l’Ecole Supérieure d’Arts de Metz, il travaille quelques temps aux ateliers de l’Opéra Théâtre de Metz, puis de l’Opéra National de Bordeaux en 2008. A présent, il

poursuit ses études de scénographe à l’ENSA Nantes, sous la direction de Marcel Freydefont.

Magali CHANAY (Photographe décoratrice) >>>> http://www.magalichanay.fr/Magali Chanay, photographe et monteuse vidéo a suivi des études d’audiovisuel avec un BTS de montage et une licence de cinéma. Elle pratique l’argentique pour ses travaux personnels, et travaille en numérique pour ses collaborations. Proche du milieu théâtral, elle a réalisé des reportages et photos promotionnelles pour différents spectacles. Elle a créé certains éléments graphiques et monté les videos de Time Is Money.Des âmes sur le béton des villes est sa deuxième collaboration avec la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

Mathias VAN EECLOO alias MONOLYTH & COBALT

(Création sonore) >>>> http://www.myspace.com/monolythcobaltMonolyth & Cobalt est un projet de l’artiste français Mathias Van Eecloo, musicien, photogra-phe, plasticien et performer né en 1977. Ce projet musical débute en 2007 à partir d’une série d’essais photographiques en noir et blanc. En 2009, Mathias Van Eecloo enregistre ses deux premiers albums sur le label No man’s land recordings, puis, en 2010, un troisième album chez Kesh Recordings. Par ailleurs, il réalise avec d’autres musiciens une série de trois sessions musicales, The Clyde Parker Project, qui sont mises en ligne sur internet de 2009 à 2010. Il travaille essentiellement avec le mélodica, l’harmonium, le piano, le xylophone, l’harmonica et de nombreux instruments à cordes, parfois en intégrant des sons de voix, de respirations, des craquements, des larsens et autres sons naturels. Des âmes sur le béton des villes est sa première collaboration avec une compagnie théâtrale.

Maxime SUDOL (Création graphique) >>>> http://www.creabook.com/maxime-sudolIl déménage souvent, enseigne l’Art Plastiques au collège et bientôt l’histoire de l’art, fait deux heures de voiture par jours minimum et n’aime pas que l’on regarde par dessus son épaule lorsqu’il travaille. Il se passionne pour les arts graphiques, l’affiche polonaise et la bande dessinée depuis sa sortie des beaux-arts en 2006. Il est graphiste indépendant pour la Compagnie des Chimères et des Hippogriffes.

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“Ce n’est pas une guerre.C’est une peur. Ces types, ils ont peur. Une peur d’enfant. Un enfant qui a peur, il crie. Un adulte qui a une peur d’enfant, il tue“

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“il a fallu quatre mille ans pour inventer ça la guerresilencieuse“

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Après la création d’un premier spectacle autour de monologues de Jean Cocteau en 2008, nous avions le désir de poursuivre la réflexion sur cette forme en s’essayant à la mise en scène d’un spectacle décrivant cette fois le passage du monologue au dialogue. C’est à travers l’écriture du poète et dramaturge Jean-Pierre Siméon que ce projet a vu le jour.

Revenant à un travail de montage de textes comme nous l’avions déjà fait pour “Théâtre de poche“ en 2008, nous nous sommes réunis dès 2009 afin d’expérimenter et d’étudier le fond mais aussi la forme de l’écriture de cet auteur contemporain au style très singulier.

D’abord auteur de nombreux recueils de poèmes, Jean-Pierre Siméon entame à partir des années 2000, en parallèle de son œuvre poétique éditée aux Editions du Cheyne, une œuvre théâtrale éditée aux Solitaires Intempestifs. De cette dizaine d’ouvrages édités entre 1999 et 2010, il est passionnant de découvrir comment Jean-Pierre Siméon, le poète, fait intervenir son écriture poétique au sein de différents genres et différentes formes de théâtre, s’attaquant tour à tour à la réécriture de tragédies antiques comme “L’Odyssée“ de Homère (“Odyssée, dernier chant“ en 2007) ou “Philoctète“ de Sophocle (“Philoctète“ en 2009), mais aussi aux monologues (“Stabat Mater Furiosa et autres Soliloques“ en 1999, “Témoins à charge“ en 2007), aux scénettes (“Le Petit Ordinaire“ en 2000), à la pièce de théâtre (“D’entre les morts“ en 2000 et “La Lune des Pauvres“ en 2001) et même aux pamphlets (“Sermons joyeux“ en 2004).

D’abord intéressés à l’idée d’un spectacle essentiellement basé sur des monologues, nous avons progressivement pris conscience des relations puissantes que ces diffé-rentes œuvres entretenaient les unes avec les autres. En premier lieu, il y a cette forme étrange et indomptable, cette écriture sans ponctuation, parsemée de césures violentes et insolites, mais aussi, cette poésie mystique qui semble contaminer les paroles de chaque personnage, que cela soit les narrateurs anonymes des monologues ou les personnages des pièces de théâtre. De ce style autant sublime qu’effrayant, semble se dégager la description d’un monde où le langage est à la fois en proie à sa mort et à sa renaissance. Un monde dont les tenants et les aboutissants ne dépendraient au final que de la bonne circulation de la parole et du langage.

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Nous décidâmes alors d’articuler notre travail sous la forme d’un vaste laboratoire de recherche dans l’interprétation de ces différents textes. En expérimentant la quasi totalité de l’œuvre théâtrale de Jean-Pierre Siméon, en nous efforçant de trouver cor-porellement mais aussi dans le souffle la signification de la césure dans la phrase, en prenant en compte la possibilité qu’il nous laisse de faire se croiser ou se confronter ses différents textes, nous avons commencé à dégager un certain nombre de mono-logues et de scènes pour notre spectacle. Il ne nous restait plus qu’à trouver un fil conducteur et une structure au sein de cet assemblage de textes.

Sensibles à l’univers post-apocalyptique décrit dans ses deux tragédies modernes “D’entre les morts“ et “La Lune des Pauvres“, nous avons, dans un premier temps, réuni une distribution de seize comédiens pour interpréter la totalité des personnages de ses deux pièces, personnages qui évolueront sous le regard de deux entités fémini-nes, les Sermonneuses, à la fois chœur antique et marionnettistes de cette univers créé en ouverture du spectacle pour répondre au texte “Objection du poème“ extrait des “Sermons joyeux“ écrits en 2004. “Objection du poème” tient à la fois de note d’intention pour toute l’oeuvre du dramaturge et d’une violente revendication pour le rétablissement d’une langue “neuve, nue et inattendue“.

Puis, dans un second temps, en partant des singularités des personnages composant cet univers, nous leur avons inventé un passé en utilisant plusieurs scénettes et monologues extraits des “Soliloques“, de “Témoins à charge“ et du “Petit Ordinaire“. L’idée était pour nous de décrire dans une première partie comment cette société et ces personnages avaient pu être plongés dans cette guerre énigmatique, qui dans “D’entre les morts“ n’est jamais décrite comme une guerre classique. Partant de l’atmosphère de tension et de violence qui se dégage des monologues de Jean-Pierre Siméon, nous avons décrit dans la première partie un univers où chaque personnage se retrouve seul face à lui-même, face à cette parole qu’il ne parvient pas à transmettre et qu’il a de plus en plus de difficultés à articuler et formuler. Ainsi, les monologues et les solitudes des uns et des autres se croisent et se répondent sans pourtant que l’échange ou le dialogue n’aient lieu. C’est dans cette première partie que nous avons expérimenté scéniquement à travers ces monologues l’écriture de Jean-Pierre Siméon : des paroles hachées, entrecoupées de respirations, de violentes césures qui seront ainsi l’illustration d’une société malade où la parole est en train de disparaître et au sein même de laquelle une poésie inconsciente et sauvage émergera.D’autre part, c’est par le biais de cette entrave physique de la parole chez les person-nages que ces âmes déambulatoires vont plonger progressivement dans un état de tension qui les mènera inexorablement vers une guerre.

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Enfin, pour rendre palpable ce reflet du monde, nous avons définit l’aspect esthétique du spectacle en composant un univers visuel et sonore que ne voulions en aucun cas réaliste. Au contraire, très soucieux de respecter les références à la tragédie antique qui parsèment toute l’œuvre de Jean-Pierre Siméon et qui font de ce spectacle une sorte de tragédie du monde moderne, il nous fallait mettre en place un univers régie par les mêmes lois que celle de la tragédie et des mythes antiques, mais aussi respecter un certain nombre de références. C’est ce savant croisement entre l’antique et le moderne que nous avons tenté d’insuffler aux décors, à la scénographie et aux costumes.

En effet, si la première partie décrit une ville tentaculaire, nous avons voulu la concevoir et l’organiser avant tout comme une cité antique avec en son centre un espace vide qui tiendrait ici, à la fois de rue propre aux déambulations des personnages, et de cette “agora de plein vent“ propre à la prise de parole de cette foule. C’est autour de cette agora que s’organise la cité avec ses points stratégiques : ses logements, son église, son café... autant d’espaces conçus comme des îlots qui permettront aux différents personnages d’évoluer dans des parcours balisés et interchangeables. Ces zones de décors pourront, selon les personnages qui viennent y trouver place, révéler plusieurs espaces, notamment à travers l’utilisation de lumières contrastées. Ainsi, un lit surelevé fera tour à tour office de cellule de prison, de grotte, d’hôtel de passe, de lit, de fenêtre d’appartement... Pour moderniser ces architectures en mêlant modernité et antiquité, nous avons opté pour une architecture fortement influencée par l’expressionnisme, destinée ainsi à mieux illustrer les états d’âmes de ce monde malade, à l’image de l’autel d’église composé d’une série de croix tortueuses plantées dans un bloc de pierres saillantes.

Il a fallu effectuer ce même travail au niveau des costumes, préférant nous rapprocher des références mythologiques et antiques de Jean-Pierre Siméon. Face à cette écriture, nous ne pouvions pas tomber dans le piège d’une représentation trop réaliste qui nous aurait amené à stéréotyper les fonctions et classes sociales de chacun. En prenant le parti pris d’une plus grande sobriété, nous nous sommes davantage attaché à leurs antagonismes internes. En effet, si leurs fonctions sont souvent très précises dans les monologues de Siméon, force est de constater que les paroles qu’ils délivrent mettent en avant des facettes bien plus inattendues de leurs personnalités. Ainsi, par exemple, la prostituée se révèlera bien plus proche de l’icône d’une sainte voir d’une Vierge Marie, de même que les chefs d’entreprise s’incarneront bien plus dans un enfermement proche des “Bonnes“ de Jean Genet que dans leurs postures d’hommes accomplis. En effet, comme dans la tragédie grecque, la société moderne décrite par Siméon dévoile bien plus les âmes que les hommes. Qu’il soit prêtre, adolescent, clo-chard, ex-prisonnier, un même mysticisme habite chacun des personnages. Sans arrêt saisis par des visions qui se formuleront comme des oracles, ils forment ensemble une sorte de population céleste. C’est pourquoi, un véritable souci d’harmonie s’attache à lier chacun de ces personnages au fur et à mesure du spectacle.

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C’est guidé par le même parti pris que nous avons également fait le choix d’un univers sonore très travaillé. Bien conscient de mettre en scène une véritable fresque moderne, il nous fallait trouver une ambiance intimiste et oppressante qui évoluerait progres-sivement tout le long du spectacle. Ainsi, nous avons fait le choix d’une création bien plus sonore que musicale qui sera toujours présente. Composée de larsens et de bruitages métalliques, elle reflétera ainsi l’ambiance glaciale de ce monde plongé dans la torpeur et illustrera les tensions corporelles des personnages. Enfin, pour les séquences plus baroques propres à la tragédie nous avons utilisé une série de bandes-sons des groupes de rock indépendant “Godspeed You Black Emperor !“ et “A Silver Mount Zion Orchestra“, qui usent d’une véritable orchestration symphonique tout en utilisant des instruments à la fois classiques et modernes.

Par le biais de l’écriture radicale de Jean-Pierre Siméon, nous avons voulu prendre des partis pris forts dans tous les domaines. Néanmoins, si la poésie de Jean-Pierre Siméon invite à l’expérimentation, il ne fallait pas oublier son profond humanisme. Loin d’un réalisme qui plongerait ces récits et ces paroles dans une ambiance glauque et hermétique, nous avons voulu une mise en scène où règnent le fantastique, le merveilleux et le sacré. “Des âmes sur le béton des villes“ est un spectacle qui analyse l’état d’un monde malade mais qui, loin d’un quelconque pessimisme complaisant, croit en sa renaissance. Car au-delà de cette guerre, sous le regard apaisé des morts qui les veillent, les survivants feront renaître le langage des cendres de cet univers post-apocalyptique. Une parole qui trouvera ainsi sa place dans la genèse de ce monde nouveau.

Rémi Prin

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Conditions générales

Durée de la représentation : 2 x 1h20 (deux parties)

Jauge : de 50 places à 300 places

1 service de montage + 1 service de raccord si dates isolées

dimension minimum : 7m x 5m x 4m (sous perches)

prix de vente : 7 000 euros

Chargée de diffusion : Stéphanie BARBIER

[email protected] / 06.03.43.27.74

Contact production

Compagnie les Chimères et les Hippogriffes

Chez Rémi Prin, 7 rue Jules Verne,

93400 Saint Ouen

01. 40. 10. 92. 25

06. 75 42. 81. 46

www.leschimeresetleshippogriffes.com

[email protected].

Conception graphique : Maxime Sudol

[email protected]

Photographies : Magali Chanay

[email protected]

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DES ÂMES SUR LE BÉTON DES VILLES

2ème partie

LA GUERRE NE FAIT PAS DE BRUIT DANS LA RUE

d’après des textes de Jean-Pierre SiméonDu 9 au 31 juillet

à 14h10 les jours impairs au théâtre du Rempart