Délégation de Taourirt L’Olivier - الترجمة...

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Editorial : L’aventure continue. Une quarantaine d’élèves de classes différentes ont colla- boré à la réalisation de ce deuxième numéro de notre journal. Nous avons gardé les mêmes ru- briques et le même nombre de pages. Nous sommes donc dans une logique de continuité, avec bien sûr une théma- tique nouvelle, des articles variés, des dessins, des caricatures, etc. Notre journal est devenu un espace de réflexion et de débat. L’occasion est donnée à tous les élèves, filles et gar- çons, de s’exprimer librement, de dé- fendre leurs idées et de réagir aux diffé- rents sujets qui les intéressent. Quant à l’article de fond, nous avons décidé cette fois de le réserver à la thé- matique environnementale. Il s’agit d’un reportage qui se déploie sur deux pages et qui entre dans le cadre de la partici- pation de notre lycée au Programme Jeunes Reporters pour l’Environnement, édition 2014. Nous pensons que le fait d’insérer notre reportage dans ce journal est de nature à lui donner plus de poids et à lui assurer une large audience. Rappelons que ce concours est organisé chaque année par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale. Nous profitons de cette occasion pour remercier tous ceux qui nous ont aidés, notamment le Conseil Municipal, les autorités locales, les Eaux et Forêts, la Commune Rurale de Ain Lahjar, etc. Nos remerciements vont tout particu- lièrement à la Direction et à l’ensemble du personnel de Holcim (Maroc), usine d’Oujda, pour le soutien qu’ils nous ont apporté. Nous remercions également Holcim (Maroc) d’avoir accepté de prendre en charge les frais d’édition de ce 2ème numéro de notre journal. Que tous ceux et toutes celles qui nous ont aidés trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude. Comité de rédaction. Notre petite ville est fondée autour de la grande kasbah qui tient toujours debout au cœur de la ville avec ses hauts remparts et sa stature imposante. Un monument … qui peut s’effondrer à tout moment. Lire le reportage p. 4. Presse scolaire Dans ce numéro : SOMMAIRE P El-Aïoun 2 Société 3 Reportage 4 Tribune libre 6 Français 7 Vie scolaire 8 Romarin de l’Oriental Un trésor à préserver Le Maroc Oriental est réputé pour la qualité de ses plantes aromatiques et médicinales qui poussent spontanément sur de vastes espaces forestiers. Les spécialistes recensent des centaines d'espèces comme l’armoise, le thym, la lavande, etc. Dans ce reportage, nous allons nous intéresser uniquement au romarin qui demeure l’espèce la plus importante et la plus répandue dans notre région. Lire notre reportage p. 4 & 5 S. BELKACEMI nous invite à voir autre- ment le problème de l’échec scolaire. P. 8 I. BOUHARROU revient sur le phéno- mène de la tricherie en milieu scolaire. P. 8 N. KCHIMET défend les littéraires et les lettres et se dit fière de l’être. P. 8 G. HAJJI penche sur le malaise des Maro- cains face aux changements d’heures. P. 3 I. FARAJ critique la lenteur des travaux de construction de l’hôpital de El-Aïoun. P. 2 M. DOBLI & M. BRAHMI appellent l’ONCF à construire plus de ponts. P. 2 N. WIDAD s’insurge contre la violence exercée contre les femmes. P. 3 I. DEMNATI dénonce la culture de la peur véhiculée par certains proverbes. P. 6 Y. TIZI est intrigué par les mouqatilat qui sèment la terreur sur les routes. P. 3 D. MOUKHTARI nous présente une nou- velle lecture de la cigale et la fourmi. P. 7 M. TIRECHT & I. GHILAS se révoltent contre La Boîte à Merveilles & S. TAHRI dé- crypte le personnage d’Eurydice. P. 7 L. KHILLA s’intéresse aux rapports entre les langues et la scolarité des élèves. P. 8 A. DZIRI & O. BOUAYACHE ouvrent le débat autour des portables en classe. P. 6 Vous trouverez aussi des poèmes, des charades, des mots croisés, etc. La presse scolaire est un outil effi- cace pour moderniser le système éducatif et créer une école marocaine moderne et vivante. En effet, l’éducation aux médias favorise la discussion et le débat et encourage l’exercice de la démocra- tie dans les écoles. Elle développe la culture des droits de l’homme, les valeurs de citoyenneté et le respect de l’environnement. L’activité journalistique, au-delà de son intérêt pédagogique et didac- tique, contribue à la redynamisation de la vie scolaire et à la formation d’une jeunesse active et dynamique. C’est dans cet esprit que Holcim (MAROC) a décidé d’apporter son soutien à cette entreprise médiatique et environnementale initiée par les élèves du lycée Zaïtoun dans la ville de El-Aïoun. Bonne continuation. L’Olivier Académie de l’Oriental Délégation de Taourirt Lycée Zaïtoun El-Aïoun Journal annuel - N° 2 - Mars 2014 - Rédacteur en chef : Mimoun MAIMOUNI Directeur de l’usine d’Oujda Holcim (Maroc)

Transcript of Délégation de Taourirt L’Olivier - الترجمة...

Editorial :

L’aventure continue. Une quarantaine d’élèves de classes différentes ont colla-boré à la réalisation de ce deuxième numéro de notre journal.

Nous avons gardé les mêmes ru-briques et le même nombre de pages. Nous sommes donc dans une logique de continuité, avec bien sûr une théma-tique nouvelle, des articles variés, des dessins, des caricatures, etc.

Notre journal est devenu un espace de réflexion et de débat. L’occasion est donnée à tous les élèves, filles et gar-çons, de s’exprimer librement, de dé-fendre leurs idées et de réagir aux diffé-rents sujets qui les intéressent.

Quant à l’article de fond, nous avons décidé cette fois de le réserver à la thé-matique environnementale. Il s’agit d’un reportage qui se déploie sur deux pages et qui entre dans le cadre de la partici-pation de notre lycée au Programme Jeunes Reporters pour l’Environnement, édition 2014.

Nous pensons que le fait d’insérer notre reportage dans ce journal est de nature à lui donner plus de poids et à lui assurer une large audience. Rappelons que ce concours est organisé chaque année par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale.

Nous profitons de cette occasion pour remercier tous ceux qui nous ont aidés, notamment le Conseil Municipal, les autorités locales, les Eaux et Forêts, la Commune Rurale de Ain Lahjar, etc.

Nos remerciements vont tout particu-lièrement à la Direction et à l’ensemble du personnel de Holcim (Maroc), usine d’Oujda, pour le soutien qu’ils nous ont apporté.

Nous remercions également Holcim (Maroc) d’avoir accepté de prendre en charge les frais d’édition de ce 2ème numéro de notre journal.

Que tous ceux et toutes celles qui nous ont aidés trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.

Comité de rédaction.

Notre petite ville est fondée autour de la grande kasbah qui tient toujours debout au cœur de la ville avec ses hauts remparts et sa stature imposante. Un monument … qui peut s’effondrer à tout moment.

Lire le reportage p. 4.

Presse scolaire Dans ce numéro :

SOMMAIRE P

El-Aïoun 2

Société 3

Reportage 4

Tribune libre 6

Français 7

Vie scolaire 8

Romarin de l’Oriental

Un trésor à préserver

Le Maroc Oriental est réputé pour la qualité de ses plantes aromatiques et médicinales qui poussent spontanément sur de vastes espaces forestiers.

Les spécialistes recensent des centaines d'espèces comme l’armoise, le thym, la lavande, etc. Dans ce reportage, nous allons nous intéresser

uniquement au romarin qui demeure l’espèce la plus importante et la plus répandue dans notre région. Lire notre reportage p. 4 & 5

S. BELKACEMI nous invite à voir autre-ment le problème de l’échec scolaire. P. 8

I. BOUHARROU revient sur le phéno-mène de la tricherie en milieu scolaire. P. 8

N. KCHIMET défend les littéraires et les lettres et se dit fière de l’être. P. 8

G. HAJJI penche sur le malaise des Maro-cains face aux changements d’heures. P. 3

I. FARAJ critique la lenteur des travaux de construction de l’hôpital de El-Aïoun. P. 2

M. DOBLI & M. BRAHMI appellent l’ONCF à construire plus de ponts. P. 2

N. WIDAD s’insurge contre la violence exercée contre les femmes. P. 3

I. DEMNATI dénonce la culture de la peur véhiculée par certains proverbes. P. 6

Y. TIZI est intrigué par les mouqatilat qui sèment la terreur sur les routes. P. 3

D. MOUKHTARI nous présente une nou-velle lecture de la cigale et la fourmi. P. 7

M. TIRECHT & I. GHILAS se révoltent contre La Boîte à Merveilles & S. TAHRI dé-crypte le personnage d’Eurydice. P. 7

L. KHILLA s’intéresse aux rapports entre les langues et la scolarité des élèves. P. 8

A. DZIRI & O. BOUAYACHE ouvrent le débat autour des portables en classe. P. 6

Vous trouverez aussi des poèmes, des charades, des mots croisés, etc.

La presse scolaire est un outil effi-cace pour moderniser le système éducatif et créer une école marocaine moderne et vivante.

En effet, l’éducation aux médias favorise la discussion et le débat et encourage l’exercice de la démocra-tie dans les écoles. Elle développe la culture des droits de l’homme, les valeurs de citoyenneté et le respect de l’environnement.

L’activité journalistique, au-delà de

son intérêt pédagogique et didac-tique, contribue à la redynamisation de la vie scolaire et à la formation d’une jeunesse active et dynamique.

C’est dans cet esprit que Holcim (MAROC) a décidé d’apporter son soutien à cette entreprise médiatique et environnementale initiée par les élèves du lycée Zaïtoun dans la ville de El-Aïoun. Bonne continuation.

L’Olivier

Académie de l’Oriental

Délégation de Taourirt

Lycée Zaïtoun El-Aïoun

Journal annuel - N° 2 - Mars 2014 - Rédacteur en chef : Mimoun MAIMOUNI

Directeur de l’usine d’Oujda Holcim (Maroc)

El-Aïoun Page 2

L’hôpital de El-Aïoun a été inauguré il y a presque trois ans. En principe, il devrait être opérationnel avant fin 2014. Mais il semble que les habitants

de El-Aïoun doivent patienter encore des mois, sinon des années !

Cet hôpital est réalisé sur une super-ficie de cinq hectares. Il a une capacité pouvant accueillir jusqu’à 60 lits, avec plusieurs spécialités comme la chirur-gie, la radiologie, la pédiatrie, la gyné-cologie, etc.

L’hôpital est construit dans le but de répondre aux besoins des habitants de la ville et des communes rurales envi-ronnantes, soit une population estimée à plus de 80 mille personnes.

Plusieurs mois après le début des travaux, nos ingénieurs découvrent que l’hôpital est bâti sur la conduite d’eau qui alimente en eau potable les quar-tiers Hay Mohammadi, Takaddoum et

Douar Holanda. En cas de fuite d’eau, ce serait la catastrophe, d’autant plus que ce canal puise l’eau dans l’aqueduc qui achemine l’eau depuis le barrage Mechraa Hammadi jusqu’à Oujda. C’est pour cela qu’on a arrêté les tra-vaux pendant plusieurs mois.

Enfin, on a trouvé un arrangement. La conduite d’eau a été déviée. Les travaux ont repris. Puis de nouveau, ils s’arrêtent pendant des mois. Puis ils reprennent pour quelques jours. Puis encore une fois, ils s’arrêtent …

Pendant ce temps, le citoyen ordi-naire est obligé d’aller jusqu’à l’hôpital AL-FARABI à Oujda, à 60 km plus loin, pour se faire soigner. Les habitants de notre petite ville espèrent toujours et attendent avec impatience que ce pro-jet tant attendu puisse voir le jour !

Notre message aux responsables : SVP, on ne badine pas avec la santé !

L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

Hôpital de El-Aïoun … jusqu’à quand ? Par : Ilham FARAJ (2 PC 1)

L’ASEO, association des amis et sympathisants d’El-Aïoun l’Orientale est une association qui aide les familles pauvres et les enfants en situation diffi-cile. Elle organise régulièrement des actions humanitaires dans le but de soulager les souffrances des pauvres et des démunis de notre ville.

C’est ainsi que, pendant le mois sa-cré de ramadan, l’ASEO a lancé l’opé-ration Panier de ramadan qui a bénéfi-cié à quelques 62 familles pauvres, par-mi lesquelles des orphelins, des veuves,

des femmes divorcées, etc. Elle a procédé également dans le

cadre de l’opération Campagne Aid Al-Adha à la distribution de 36 moutons au profit des catégories sociales les plus défavorisées de la population.

L’association prend en charge aussi, dans le cadre de son projet Parrainage Scolaire, les frais de scolarité, l’habille-ment et les cours de soutien au profit d’une quarantaine d’élèves issus de milieux pauvres.

Nous saluons le travail de cette asso-ciation et nous souhaitons que ces ac-tions de solidarité se poursuivent.

Par : Maroua DOUBLI (1 SC 1) & Manal BRAHMI (1 SC 3)

La ville de El-Aïoun est reliée au ré-seau des chemins de fer depuis plu-sieurs années, à tel point qu’on ne peut imaginer l’existence de notre ville sans cette gare ferroviaire.

Les trains qui traversent notre ville jouent un rôle très important dans le développement de la ville de El-Aïoun et de ses environs. Ils transportent les voyageurs, des marchandises, du bétail, des céréales, du ciment, etc.

Le fait que notre ville soit reliée au réseau national des chemins de fer est sans aucun doute un grand avantage. Cependant, il faut noter que ce moyen

de transport présente aussi des incon-vénients.

En effet, le grand nombre d’accidents survenus aux passages à niveaux non gardés causent chaque année la mort de plusieurs personnes. Parmi les points noirs, nous citons le passage à niveau situé à la sortie de la ville, sur la route qui mène à Jerada.

Pour résoudre ce problème, les res-

ponsables de l’ONCF, l’Office National des Chemins de Fer, ont décidé derniè-rement d’y construire un pont. Le but de cette opération est d’abord d’assu-rer la sécurité des citoyens et, ensuite, d’éviter les dégâts matériels et des

pertes de temps inutiles. C’est une bonne chose, et tous les

habitants de El-Aïoun ont beaucoup apprécié cette initiative. Mais, il faut souligner qu’il existe malheureusement d’autres passages à niveau non gardés dans plusieurs endroits de la ville et qui présentent un danger réel pour la po-pulation.

Les citoyens, qu’ils soient piétons ou automobilistes, doivent donc être très vigilants avant de traverser la voie fer-rée, car toute faute ou erreur d’inat-tention peut être fatale. De leur côté, les responsables des chemins de fer doivent multiplier les signalisations, et lutter contre les points noirs par la construction d’autres ponts ou de pas-sages souterrains.

ONCF : Un pont contre la mort

L’action sociale à El-Aïoun Par : Chaïmae FATEH & Islam MESIANI (2 PC 2)

L’Association IQRAA, en partenariat

avec notre lycée, a organisé récem-ment une campagne de don du sang. Cette campagne a enregistré 52 con-tributions, dont 44 ont été acceptées

et 08 contributions n’ont pas répondu aux exigences de sécurité.

L’objectif de cette campagne est de promouvoir les valeurs de solidarité et d’entraide sociale. Donner du sang est le plus beau des services que peuvent rendre les amis ou la famille à un ma-lade, car celui-ci en a besoin lors d’une opération chirurgicale par exemple. Donner du sang dans ce cas, c’est sau-ver une vie humaine.

Le fait de donner du sang est un geste simple, mais il permet de donner un sourire aux malades et aux blessés qui souffrent chez eux ou dans les hô-pitaux, c’est leur permettre d’espérer et de vivre. Y a-t-il un acte aussi bon que celui de sauver une vie humaine ?

Le don du sang doit être une culture, elle doit entrer dans les mœurs. Don-nez votre sang, un jour peut-être, vous en aurez besoin.

Don du sang

Par : Oumaïma AZLAF (1 SC 2)

Pont-route construit récemment sur la route

menant à la ville de Jerada

Hôpital de El-Aïoun en construction ...

Page 3

« On se voit ce soir à 16 heures ? - La nouvelle heure ou l’ancienne ? » C’est la question qu’on se pose tou-

jours. En effet, les Marocains sont obli-gés de changer d’heure jusqu’à trois ou quatre fois par an. Un changement d’heure pour l’été, un autre pour l’hi-

ver, un autre changement pour le ra-madan, puis un autre encore après le ramadan, etc.

Beaucoup de Marocains s’y perdent complètement. C’est un casse-tête car à chaque fois il faut retarder ou avan-cer les montres, les téléphones por-tables, les ordinateurs, les pendules, les horloges accrochées aux murs, etc.

D’un point de vue économique, les Marocains n’ont pas le choix car le gouvernement a pris cette décision pour faire des économies d’énergie et favoriser le commerce avec l’Europe en s’alignant sur les mêmes horaires.

Mais dans la vie de tous les jours, nous constatons que beaucoup de gens refusent de toucher à leurs montres et ils gardent toujours la même heure GMT, été comme hiver. C’est le cas des paysans, des artisans, des commer-çants et de tous ceux qui n’ont pas de rapport direct avec l’administration. Dans les mosquées également, on ne change jamais d’heure.

Par contre, les gens qui fréquentent les écoles, les administrations, les en-treprises, les banques, … sont obligés de suivre l’heure réglementaire.

Comme on vient de le voir, les Maro-cains sont divisés en deux catégories. Il paraît donc clair que c’est surtout le statut socioprofessionnel qui déter-mine le changement d’heure.

Dans l’oriental, il y a beaucoup de gens qui s’adonnent à la contrebande. Parmi les produits les plus connus qui entrent au Maroc par les frontières algéro-marocaines, il y a surtout l’es-sence et le gasoil.

Ce commerce dérange la population de la région non seulement parce que c’est interdit par la loi, mais parce qu’il joue un rôle très important dans l’aug-mentation des accidents de la circula-tion. Cela conduit à la mort de plu-sieurs personnes innocentes à cause des mouqatilat. Ces mouqatilat, c’est-à-dire avions de chasse en arabe, sont des voitures utilisées par les contreban-

diers pour transporter les bidons d’es-sence et de gasoil dans toutes les direc-tions. Si on veut les décrire, on va dire que ce sont des véhicules à quatre roues plus un moteur, ni plus ni moins. Ces voitures n’ont ni assurance, ni vi-gnette, ni plaque d’immatriculation. Elles sont facilement identifiables car elles sont très sales, elles puent l’es-sence et circulent à des vitesses vertigi-neuses.

Cependant, on constate que ce com-merce a diminué ces derniers mois. Les prix ont flambé et les automobilistes préfèrent se ravitailler directement dans les stations-services.

Pour finir, j’invite tous les automobi-listes à bien réfléchir. Que préférez-vous ? Rouler avec du carburant maro-cain cher mais de très bonne qualité, ou rouler avec le carburant de contre-bande, certes moins cher, mais qui peut à tout moment soit endommager votre voiture soit carrément vous coû-ter la vie ? A vous de décider !

Tout le monde sait que le tabac est mauvais pour la santé. C’est même écrit sur les paquets de cigarettes « Fumer tue » ; « Fumer nuit grave-ment à la santé ». Mais les jeunes ne donnent pas d’importance à cette note. Ils pensent que c’est une blague.

Dans notre lycée, j’ai remarqué que beaucoup de mes camarades fument. Ils se cachent généralement derrière les arbres de la cour, dans les toilettes ou derrière les blocs scientifique et littéraire pour fumer.

Pourquoi les jeunes fument-ils ? J’ai posé cette question à quelques-uns parmi ces fumeurs. Les réponses sont variées et chacun se cache derrière un prétexte pour se justifier : Je fume parce que j’ai des problèmes avec mes parents ; Je fume parce que mes amis

fument ; Je fume pour oublier et pour ne pas penser à l’avenir ; Quand je fume, je

deviens calme ! Il est clair que tous les jeunes sont cons-cients des dan-gers que pré-sente la ciga-rette pour la santé : Elle tue petit à petit, elle provoque le cancer, elle dégage une mauvaise

odeur, elle mange toutes les écono-mies, etc.

Et pourtant, les jeunes continuent de fumer. Jusqu’à quand ?

Société

Les jeunes et la cigarette

Par : Yahya TIZI (2 PC 1)

L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

Par : Mustapha SOUALI (2 PC 1)

Par : Ghizlane HAJJI (2 PC 1) Heure d’hiver, heure d’été

Vivre une vie heureuse et normale, c’est un droit fondamental pour chaque personne : fille et garçon, femme et homme, jeunes et adulte.

Mais, malheureusement, chez nous, on trouve un grand nombre de femmes qui sont exposées quotidiennement à toutes les formes de violence, à la fois physique et verbale : coups, gifles, in-sultes, privations de toutes sortes, ...

En effet, la presse rapporte tous les jours des cas de centaines de femmes qui sont battues, parfois même tortu-rées, brûlées et violées.

Ces pratiques sauvages et barbares

provoquent des blessures et des trau-matismes profonds sur la psychologie de ces femmes. Parfois cela se termine dans des drames comme le divorce, la folie, le suicide, la fugue, …

N’oublions pas que la violence pro-duit des femmes faibles, peureuses et obéissantes, avec une personnalité faible et fragile, ce qui va avoir une in-fluence négative sur l’éducation des enfants et la vie familiale.

Notre pays, pour se développer, a besoin de femmes fortes, actives et dynamiques. C’est pour cela que cette mentalité traditionnelle doit absolu-ment changer.

Il est vrai que la société civile fait un effort considérable. Mais je pense que c’est l’Etat qui doit défendre les femmes victimes de violence.

La violence contre les femmes Par : Widad NAKHIL (2 PC 1)

Halte à la violence

contre les femmes !

Dessin réalisé par : Bouchra HARSAL (TCL/3)

Dessin réalisé par : Mohammed HADDOUCH (2PC2)

Les mouqatilat … Terreur sur les routes

J’aime mes parents et je les adore. Mais malheureusement, ils ne s’arrê-tent jamais de crier. Ils ne cessent de me donner des conseils, des ordres, des mises en garde : Où vas-tu ? D’où viens-tu ? As-tu fait tes devoirs ? Ne fais pas

ça ! Change cette coiffure ! Ce pantalon ne me plaît pas !

Ces remarques, je les entends tou-jours, elles se répètent tout le temps, à la maison, dans la rue, dans les esca-liers, en voiture, à table, …

Ces phrases me fatiguent, elles me font mal à la tête ! J’étouffe chez moi !

Ils ne s’arrêteront donc jamais ?

Ouf ! J’étouffe ! Par : S. M. (2 SVT1)

Dessin réalisé par : Abdenaceur MAARAD (2PC2)

UNE PLANTE TRÈS CONVOITÉE Le romarin, appelé Azir en arabe dia-

lectal marocain, ou encore Iklil aljabal en arabe classique, est l’une des plantes aromatiques et médicinales (PAM) les plus connues dans le Maroc Oriental. Son nom scientifique est Ros-marinus officinalis.

Dans les différents lieux que nous avons visités, nous avons remarqué que le romarin se présente sous la forme d’un arbrisseau de taille variable qui mesure de 50 à 80 cm. C’est une

plante qui pousse sur des terrains mon-tagneux et elle est souvent mêlée aux touffes d’alfa qui foisonnent dans notre région. Le romarin pousse sous des climats arides et semi-arides et il a la capacité de résister à la sécheresse, au grand froid et aux grandes chaleurs. Sa période de récolte s’étend générale-ment du mois de mai à fin octobre.

Les responsables que nous avons in-terrogés au niveau de la commune urbaine et du pachalik de notre ville nous ont tous indiqué que la gestion des espaces forestiers est soumise à l’autorité du HCEFLCD, c’est à dire le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification.

Nous nous sommes rendus donc au Centre de Protection de l’Environne-ment et du Développement des Res-sources Forestières à El-Aïoun. Le chef du centre, Mohammed BAROUKH, nous explique que « le romarin est dis-ponible en grandes quantités dans la ré-gion de El-Aïoun, notamment à Mechraa Hammadi et à Ayat. Dans l’Oriental, ajoute le même responsable, on le re-trouve en abondance sur les montagnes de Debdou, à Taourirt, El-Aïoun, Jerada,

Talssint et Bouarfa. » Pour avoir plus de renseignements

sur cette plante, nous avons contacté un herboriste qui tient boutique au centre-ville. « Beaucoup de gens, nous dit-il, recourent au romarin pour assurer les soins de base et pour guérir certaines maladies. C’est une plante qui est utilisée en cuisine comme condiment ; c’est éga-lement une plante fourragère qui sert d'aliment pour les troupeaux de chèvres et de moutons ; c’est aussi une plante mellifère qui est très appréciée par les abeilles et qui donne du miel de très bonne qualité. »

Outre ces vertus, le Larousse Ency-clopédique des PAM que nous avons consulté nous informe que le romarin est une plante « tonique /…/ revigo-rante /…/ Stimulante /…/ un antioxydant naturel /…/ soulage les céphalées /…/ stimule la mémoire /…/ améliore la pousse des cheveux ... »

Rappelons que le romarin est cultivé également dans les jardins et les parcs et qu’il est très utilisé comme plante ornementale pour décorer les allées piétonnes dans certains établissements publics et privés, comme les écoles, les universités, les hôpitaux, les cliniques, les administrations, etc.

Comme on vient de le voir, le roma-rin est une plante à usage multiple et il est très prisé aussi bien par les éle-veurs, les apiculteurs, les herboristes, les jardiniers, les entrepreneurs et les

professionnels qui travaillent dans le secteur des PAM. C’est précisément cette forte demande qui explique la surexploitation dont est victime cette ressource naturelle.

UNE RESSOURCE À PRÉSERVER Malgré les efforts fournis par les pou-

voirs publics, nous avons constaté au cours de nos déplacements sur le ter-rain que l'exploitation du romarin pré-sente quelques problèmes.

En principe, les collecteurs devraient utiliser la faucille pour couper la partie supérieure de la plante. Cependant, différents témoignages que nous avons recueillis confirment que certains col-lecteurs ne respectent pas toujours ces techniques de cueillette. Parfois, mal-heureusement, ils vont jusqu'à déraci-ner la plante, ce qui présente un dan-ger réel pour la survie de cette res-source naturelle.

Si la mauvaise exploitation du roma-rin porte préjudice à la survie de l'es-pèce, il ne faut pas oublier non plus que « le manque d’exploitation entraîne un vieillissement des souches » nous expli-quent des collecteurs que nous avons rencontrés sur la route de Taghilast, tout en nous montrant des touffes de romarin vieillies justement par manque d’exploitation.

Aux Eaux et Forêts, on nous a signalé également la découverte récemment d’un insecte qui se nourrit des feuilles vertes de romarin. Cet insecte rava-geur est connu sous le nom de Psylle de romarin et il a fait son apparition dans la région de Ayat.

Si on ajoute à ces problèmes les aléas climatiques, les sécheresses, le

défrichement, le surpâturage, le ra-massage du bois de feu, on comprend facilement que cette plante est mena-cée de disparition. Autant de pro-blèmes qui vont avoir des effets désas-treux sur l’environnement : disparition des espaces forestiers, désertification, érosion, dégradation de la qualité des sols, perte de la biodiversité, etc.

"Mes enfants, Azir a subi des pertes épouvantables à cause de l'action de l'homme et des sécheresses successives. Dans les années soixante-soixante-dix, le romarin me dépassait en hauteur et il y en avait des quantités inimaginables" se rappelle avec une certaine nostalgie Haj Mohand, un paysan que nous avons croisé au djbel Tissouryine à Jerada.

Il est à noter par ailleurs que la quasi-totalité de la production du romarin

Reportage Page 4

L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

Romarin de l’Oriental

Un trésor à préserver

Le Maroc Oriental est réputé pour la qualité de ses plantes aromatiques et médici-nales qui poussent spontanément sur de vastes espaces forestiers. Les spécialistes re-censent des centaines d'espèces comme l’armoise, le thym, la lavande, etc. Dans ce

reportage, nous allons nous intéresser uniquement au romarin qui demeure l’espèce la plus importante et la plus répandue dans notre région. Reportage.

REPORTAGE RÉALISÉ PAR :

Samir EL WALI ; Manal YARROUDH ; Asmae MOUHAB ; Soumia ZAKI ; Anas IBAZ. ENCADRÉ PAR : Mimoun MAIMOUNI

AVEC LE SOUTIEN DE : Holcim (Maroc)

JRE avec le président de la coopérative Al-Amal

JRE en discussion avec M. Taïeb ERREZOUGUI

marin et elle a produit cette année 576 tonnes en feuilles séchées ; la coopérative Al-Islah, quant à elle, exploite 14813 ha de romarin et elle en a produit au titre de cette année 144 tonnes. »

Pour voir de plus près le fonctionne-ment de ces coopératives, nous avons demandé l’aide du Conseil Municipal de El-Aïoun qui a accepté de mettre à notre disposition un minibus. Nous avons fait le déplacement jusqu’au pied du djbel Boukhwali, sur la route qui mène à Dada-Ali Taghilast, à quelque trente kilomètres de notre petite ville. C’est là où nous avons rencontré le président de la coopérative Al-Amal, Mohammed TAÏBI, qui nous a déclaré que « la réussite de ce projet vient de ce que les populations locales sont forte-ment impliquées. Notre but c’est de com-battre la pauvreté et la précarité, de pro-mouvoir l’emploi et de permettre aux populations de générer des revenus. »

Pour sa part, le trésorier de la même coopérative, Ahmed OUYAALA, nous certifie que « grâce à la coopérative et aux perspectives qu’elle offre aux popula-tions locales, l’exode rural a baissé consi-dérablement et beaucoup de gens qui avaient émigré vers Oujda, Jerada, Taou-rirt ou Berkane pour chercher du travail sont retournés chez eux. »

Plus loin, dans la ville de Jerada, nous avons visité les locaux de la coopérative Beni Yaala Zkara, l’une des coopéra-tives les plus importantes et les mieux structurées de la région de l’Oriental. Nous avons profité de notre visite pour avoir un entretien avec le président de cette coopérative, Taïeb ERREZOU-GUI, qui nous a déclaré « Avant, on utilisait un matériel traditionnel, mais maintenant, grâce au soutien de nos par-tenaires, et notamment l’agence améri-caine de développement (USAID), nous

disposons d’une unité de production mo-derne. En plus des feuilles séchées, nous produisons des huiles essentielles et on s’occupe aussi de la transformation et de la commercialisation. Aujourd’hui, nous sommes présents dans toutes les foires, au Maroc comme à l’étranger. »

Boudaoud BOUROUBA, technicien spécialisé dans cette unité de produc-tion, nous explique que « les huiles es-

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est assurée par les plantes spontanées, c’est-à-dire celles qui poussent de façon sauvage. Mohammed BAROUKH des Eaux et Forêts nous certifie que « des pépinières existent, des opérations ont même été menées à Ayat et à Debdou, mais, ces initiatives sont très limitées et les espaces cultivés sont très faibles. »

UNE OPPORTUNITÉ DE DÉVELOPPEMENT

Il faut savoir que, depuis quelques années, les plantes aromatiques et mé-dicinales (PAM) et leurs produits déri-vés sont très recherchées sur le mar-ché mondial. Cela s'explique notam-ment par l'intérêt que portent les con-sommateurs modernes aux produits bio, autrement dit les produits naturels et respectueux de l’environnement. Il s'agit donc d'une réelle opportunité pour l’économie nationale en général

et pour le Maroc oriental en particu-lier, car celui-ci dispose d'une végéta-tion riche et variée.

Le Maroc est sérieusement concur-rencé sur le marché mondial par d'autres pays. Une exploitation ration-nelle et durable de cette ressource naturelle est donc nécessaire. « Avant, nous explique M. BAROUKH, le HCE-FLCD passait des marchés avec des entre-preneurs étrangers dans le cadre d’un appel d’offre international. Mais au cours de ces dernières années, notre adminis-tration a jugé utile d’impliquer les popu-lations locales. Et elle a trouvé que l’une des solutions les plus efficaces, c’est celle qui consiste à créer un mode d'organisa-tion en coopératives. »

A ce sujet, Mhammad FARAJ, le chef de cercle, nous précise que « dans la région de El-Aïoun, il y a deux coopéra-tives : Al-Amal créée en décembre 2008 et qui exploite le romarin dans la région de Beni Yaala Sfasif Taghilast, et la coopéra-tive Al-Islah créée en mai 2009 et qui opère à Ayat. Le travail des deux coopé-ratives consiste à récolter le romarin, à le faire sécher, avant de le revendre en vrac à des professionnels qui se chargent d’ex-porter le produit ou de l’écouler sur le marché national. »

D’après les estimations qu’on nous a fournies aux Eaux et Forêts, « la coopé-rative Al-Amal exploite 12400 ha de ro-

sentielles à base de romarin sont obte-nues après distillation à la vapeur. Elles sont très utilisées en pharmacie, en cos-métique, dans la fabrication des sham-pooings, des parfums, des savons, etc. »

NOS RECOMMANDATIONS Nous proposons d’abord d’organiser

des campagnes de sensibilisation au profit des populations locales, des col-lecteurs et de tous ceux qui exploitent le romarin et les autres PAM.

Nous saluons également l’initiative prise par le HCEFLCD qui consiste à associer les populations riveraines à la

gestion et à la valorisation de cette ressource naturelle. En effet, celles-ci peuvent s'occuper du gardiennage, aménager des pistes, creuser des puits, lutter contre les incendies, respecter les techniques de cueillette, etc.

Il s’agit en fait d’une démarche parti-cipative qui a un double objectif : la préservation et la régénération de l'es-pèce, et l'amélioration du niveau de vie des populations à travers la création de milliers de journées de travail.

Nous recommandons aussi de mo-derniser ce secteur qui doit répondre aux normes internationales. Pour cela, il faut éviter les méthodes artisanales, encourager la recherche scientifique et mener des opérations marketing pour promouvoir la compétitivité du roma-rin du Maroc et de ses produits dérivés sur le marché mondial.

Nous demandons aussi aux pouvoirs publics de créer plus de pépinières et de favoriser la culture des PAM dans

toute la région de l’Oriental. Il serait également intéressant de mener des expériences pour introduire de nou-velles espèces de PAM en provenance d’autres pays du monde.

Nous profitons de cette occasion pour appeler les autorités à soutenir les coopératives existantes et à en créer d’autres, notamment féminines, car nous avons constaté que les femmes sont totalement absentes de ce secteur d’activité. Il faut leur assu-rer un encadrement adéquat et leur fournir les équipements nécessaires à la valorisation non seulement du roma-rin mais aussi des autres PAM.

AZIR est un produit du terroir, un don de la nature, un trésor naturel inestimable. A nous d’en faire une source de richesse à travers une exploi-tation rationnelle et durable.

L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

Les JRE sur le terrain

Feuilles séchées et huiles essentielles

Les huiles essentielles sont obtenues après

distillation à la vapeur.

Unité de valorisation des PAM

Collecteurs et sacs bourrés de feuilles séchées

Feuilles séchées de romarin

Reportage

L’arabe est la langue la plus utilisée

dans toutes les matières, depuis l’école primaire jusqu’au ly-cée. Pendant ces an-nées d’études, les élèves se sont habi-tués avec cette langue et ils ne trouvent au-cun problème.

Mais les difficultés commencent après le bac, quand la langue arabe n’est plus utilisée, surtout pour les ma-tières scientifiques comme les mathé-matiques, physique & chimie et les sciences de la vie et de la terre, etc.

Nous rêvons tous de poursuivre nos études dans les classes préparatoires, les écoles des ingénieurs ou les facultés de médecine. Mais, après le bac, on découvre à notre grande surprise que les langues d’enseignement utilisées dans les universités et les instituts su-périeurs, sont exclusivement le fran-

çais et l’anglais. Les étudiants, même s’ils sont excellents et travaillent bien, deviennent inca-pables de suivre une formation en langue étran-gère, ce qui les

pousse à changer de branche. Cela a des conséquences négatives sur leur orientation et peut affecter leur avenir.

Aujourd’hui, au lieu de simplifier les choses, certains la compliquent davan-tage en proposant de recourir à la dari-ja, c’est-à-dire l’arabe dialectal, comme langue d’enseignement.

Il faut absolument trouver une solu-tion à ce problème. A mon avis, je pense qu’il y a deux solutions : soit ara-biser l’enseignement supérieur, soit enseigner les matières scientifiques en français comme c’était le cas autrefois.

Ce qui compte le plus pour nous, c’est de terminer nos études supé-rieures et d’avoir un diplôme qui nous aidera bien sûr à trouver un bon em-ploi et un bon avenir.

Page 6 Tribune l ibre

Langues d’enseignement

L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

Aujourd’hui, je vais vous présenter un proverbe que je n’aime pas. Je trouve même qu’il est complètement faux. Pire, il peut entrainer des drames et ruiner la vie des individus.

Ce proverbe c’est « Qui ne dit mot consent. » Il veut dire que le fait de ne pas répondre ou de ne rien dire signifie approuver et dire oui. C’est donc don-ner son accord implicite.

De nos jours, comme dans le passé, beaucoup de gens détournent ce pro-verbe pour servir leurs besoins et leurs intérêts. Que de jeunes filles sont obli-gées de se marier avec des personnes âgées ou tout simplement avec des personnes qu’elles n’aiment pas, parce qu’elles restent silencieuses ou parce qu’elles ne savent pas se défendre. Alors que la jeune fille est sous le choc, déboussolée et désorientée, l’autre en profite et crie victoire « Qui ne dit mot consent, Assokouto alamato arrida ! La fille est d’accord ! Tout le monde est invi-té à la fête de mon mariage la semaine prochaine ! »

Pour moi, c’est de la folie, c’est de la manipulation. Il faut savoir que le si-lence ne dit rien, il n’exprime pas tou-jours un consentement. Il faut donner la chance aux autres pour exprimer

La culture de la peur et du silence

Un soir J’entendis un oiseau étrange et bizarre Chantant une chanson sombre et noire

Et disant d’une voix triste et claire : Si mes ailes étaient d’or

J’irais partout où il y a des morts Pour ramener la paix et le bonheur Si j’étais entendue par toute la terre

Il n’y aurait plus de guerres A ceux qui ont peur

Je distribuerais de belles fleurs Et avec des rêves de toutes les couleurs Je construirais un avenir meilleur

Alors, les oiseaux répondirent en chœur : Eh, beau parleur ! Pauvre rêveur ! Et reprirent les larmes et les pleurs

Par : Salima SMAILI (2 PC 2)

librement leurs points de vue. C’est malhonnête d’exploiter la naïveté des gens, leur ignorance et leur pauvreté pour satisfaire ses désirs.

Je recommande aux jeunes de bien réfléchir avant de prendre une décision

ou de donner une réponse. Mais, dans les moments décisifs, quand c’est notre vie et notre avenir qui est en jeu, il ne faut pas se taire. Il faut avoir le cou-rage de dire NON.

Qui ne dit mot consent est un pro-verbe qui appartient aux gens d’autre-fois. Nous les jeunes, nous appartenons à une nouvelle génération, et ces stu-pides proverbes ne doivent pas nous faire peur ou prendre notre liberté.

J’invite les jeunes à défendre leurs droits et à se révolter contre la culture de la peur et du silence.

On sait que le téléphone portable est interdit dans les écoles. Toute utilisa-tion du portable pendant les heures de cours dans les établissements scolaires est donc formellement interdite, que ce soit pour passer des appels, envoyer des SMS, s’en servir d’horloge ou de calculatrice, et même pendant la ré-création.

On peut dire qu’il y a plusieurs rai-sons qui poussent les responsables à interdire l’utilisation du portable dans les écoles, les collèges et les lycées. En effet, certains élèves utilisent leurs portables pour perturber les cours, ce qui empêche la concentration de leurs camarades. Le portable est devenu également un moyen pour tricher lors des contrôles et des examens. D’autres

élèves l’utilisent pour lancer à fond leur musique dans la cour ; pire en-core, certains vont jusqu’à filmer leurs camarades et leurs profs ...

Cependant, il ne faut pas oublier que l’utilisation du portable en milieu scolaire peut être d’une grande utili-té, surtout avec les nouvelles appli-cations qui peu-vent faciliter l’ap-prentissage et aider les élèves à progresser dans leurs études.

Les portables nouvelle génération offrent des fonctionnalités intéres-santes. On y trouve des dictionnaires, des encyclopédies, des programmes pour les maths et les sciences, une con-nexion internet, etc. En cours de fran-çais par exemple, l’utilisation du por-table offre la possibilité de vérifier le sens d’un mot ou d’une expression, d’effectuer une recherche sur un per-sonnage, un auteur, un événement…

Le portable devient de plus en plus un objet incontournable. Il peut être utilisé de façon efficace non seulement en classe de français mais dans toutes les autres matières.

Les responsables doivent com-prendre qu’on ne peut pas aller contre le progrès. Il est donc important d’ou-vrir le débat entre professeurs et élèves et de réfléchir sur ce sujet.

Nous sommes conscients que ce su-jet peut fâcher certaines personnes, mais ce ne sont que des idées, et les idées sont là pour être discutées !

Poésie

Mes douleurs semblent éternelles Je suis saturée juste ciel De leurs paroles fatales

Leur regard infernal me fait mal La rage me rend colossale

Toujours, me juger, me blâmer Par ce froid glacial

Je revêtirai ma cape hivernale Et comme un guerrier sur son cheval

Je mènerai une guerre intense Contre ce monde de non sens

Je briserai le silence Et un jour, un matin ou un soir,

Toute pleine d’espoir Je me battrai contre la mort Et j’aurais l’étoile du Nord

Par : Amal EL RHERABI (2 PC 1)

Poésie

Par : Imane DEMNATI (1 SC 2)

Par : Par : Abdellah DZIRI (1 SC 3) & Outman BOUAYACHE (1 SC 2)

Le portable dans les écoles

Par : Loubna KHILLA (1 SC 3)

Dessin réalisé par : Houssam BARIJ (TCL/3)

Page 7 Françai s au lycée

que la femme est présentée d’une fa-çon dévalorisante.

Il faut rappeler que les événements de ce roman se déroulent au début du vingtième siècle, une période marquée par l’ignorance et les superstitions. Les occupations principales des femmes de l’époque étaient de faire le ménage, laver le linge, s’occuper des enfants et attendre le retour de leurs maris.

Dans notre société, malgré quelques changements positifs ces dernières années, il faut dire que les femmes sont toujours sous-estimées et parfois même méprisées. Certains les considè-rent comme des personnages faibles, incapables de se prendre en charge ou d’avoir des responsabilités. Ils soutien-nent que la femme est sentimentale et qu’elle a un faible degré d’intelligence, par opposition à l’homme qui recourt à la raison et à la logique.

Ce sont des préjugés absurdes et ridi-cules. Cela doit absolument changer car nous trouvons que c’est humiliant et dégradant pour les femmes.

La Boîte à Merveilles, roman d’Ahmed SEFRIOUI, présente la femme maro-caine comme une créature méchante qui a une langue de vipère, qui bavarde tout le temps et qui ne cessent de mé-dire des autres. En plus, elle est igno-rante, analphabète, ridicule et naïve.

Cela se manifeste notamment par la consultation des voyantes, des guéris-

seurs et des visites successives aux ma-rabouts et aux sanctuaires de la ville.

Ajoutons à cela les disputes quoti-diennes entre ces femmes à propos de choses qu’on peut considérer comme banales et sans grande importance. Donc on peut déduire de ces images

L’image de la femme dans La Boîte à Merveilles

Dans toutes les œuvres littéraires que nous avons étudiées, j’ai remarqué que le thème de la solitude domine.

Pour le tronc commun, dans le Che-valier Double de T. Gautier, Edwige est triste et elle est toujours seule. Assise au bord de la fenêtre, elle pleure sans arrêt, le menton dans sa main et le coude au genou.

En première année, Sidi Mohammed, le personnage et le narrateur de la Boîte à Merveilles, est un enfant soli-

taire, il habite un univers marqué par la solitude, l’ennui et la routine. De même pour An-tigone de Jean Anouilh. L’héroïne de la pièce est tou-jours à l’écart, seule, incomprise. A la fin de la pièce,

elle va être jetée seule dans un trou. Dans le Dernier Jour d’un Condamné de

Victor Hugo, le personnage principal est seul, incarcéré dans la prison de Bicêtre. Pour échapper à l’ennui et à la solitude, il écrit son journal intime.

Dans l’année terminale également, le personnage principal du Père Goriot de Balzac est un vieil homme qui vit seul dans une pension car il a été abandon-né par ses deux filles.

En lisant ces récits et les expériences de ces différents personnages, cela nous permet de se sentir moins seuls. Et c’est ça l’intérêt de la littérature.

Par : Meriama TIRECHT (1 SC 4) & Ibtissam GHILAS (1Lettres1)

L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

La Cigale et la Fourmi est une fable très célèbre écrite par Jean de LAFON-TAINE au XVIIème siècle.

Cette fable raconte l’histoire d’une fourmi travailleuse et d’une cigale pa-

resseuse. Mais il faut noter que la morale ou le message que ce récit cherche à trans-mettre n’est pas compatible avec la vie moderne. En effet, on trouve des gens qui consa-crent leur vie à tra-

vailler, à gagner de l’argent, à épar-gner, à acheter des provisions, etc. Ces gens-là pensent trop à l’avenir, ils vi-vent la panique et voient le monde en noir. Ils stockent chez eux des sacs de farine, de l’huile, du sucre, du thé, du

bois de chauffage, et se préparent aux jours difficiles.

Par contre, les jeunes d’aujourd’hui préfèrent faire des voyages, discuter et profiter de chaque mo-ment de leur vie.

Il est clair que la four-mi représente la menta-lité traditionnelle. C’est un personnage ridicule car elle a peur de mourir de faim et de froid. Elle pense seulement à des be-soins primaires comme la nourriture.

La cigale, en revanche, paraît plus optimiste et incarne l’esprit moderne. Elle refuse la peur et pense plutôt à se cultiver, à se perfectionner et à vivre autrement le présent.

Alors, que choisiriez-vous pour mo-dèle, la Cigale ou la Fourmi ?

Par : Bouchra TAHRIYNE (2 lettres 5)

Par : Dounia MOUKHTARI (2Lettres2)

Le thème de la solitude

Mots croisés

1. Une œuvre au

programme. 2.

Forme de poème.

3. Antigone en est

une. 4. Début

d’un roman. 5.

Mouvement intel-

lectuel du

XVIIIè.s. 6. Arme

de Voltaire.

7. Figure de

style. 8.

Auteur

dramatique

et comédien

français. 9.

Maître du

roman réa-

liste. 10.

Mouvement

artistique et

littéraire.

1. Mon premier c’est la première lettre de l’alphabet. Mon second ex-prime la négation. Mon troisième s’oppose à bien. Mon tout peut être sauvage ou domestique.

2. Mon premier chasse les souris. Mon second couvre les os. Mon tout se met sur la tête.

3. Mon premier pose une condition. Mon second est un lieu où sont ras-semblées des bêtes de toutes les es-pèces. Mon tout est un outil tran-chant.

4. Mon premier est l’antonyme de haut. Mon second est l’antonyme de rapide. Mon troisième est l’antonyme de matin. Mon tout est un jouet que les enfants adorent.

Charades

1. Animal. 2. Chapeau. 3. Ciseau. 4. Balançoire.

Solution :

1. Candide. 2. Sonnet. 3. Tragédie.

4. Incipit. 5. Lumières. 6. Ironie. 7.

Métaphore. 8. Molière. 9. Balzac.

10. Romantisme

Solution :

Par : Meriem MAAZOUZI (2 PC 1) Par : Meriem BOUAAMARA (2 PC 1)

Antigone est une tragédie au pro-gramme de la 1ère année du bac. En lisant cette pièce, on remarque qu’il y a beaucoup de personnages étranges, parmi eux on trouve Eurydice, l’épouse de Créon et la mère d’Hémon.

Eurydice est une femme qui tricote tout au long de la pièce. Elle parait sourde-muette car elle ne parle pas durant toute la tragédie. Elle joue un rôle secon-daire. Elle reste à l’écart, plongée dans le silence, dans l’ombre et dans l’oubli. C’est une femme passive car elle ne fait rien pour soutenir son mari ou venir en aide à son fils.

Eurydice présente donc une image négative de la femme, surtout d’une mère de famille. La femme est une force productrice qui joue un rôle cen-tral dans la gestion et la résolution des problèmes familiaux. C’est le pilier de la famille car elle apporte une aide pré-cieuse à son mari et à ses enfants.

Eurydice, par contre, n’a été d’aucun secours à son mari. A la fin de la pièce, elle se suicide en se coupant la gorge.

Par : Sara TAHRI (1 SC 2)

Le personnage d’Eurydice

La Cigale et la Fourmi

Les examens s’approchent et la ma-jorité des élèves se préparent en tra-vaillant dur et en révisant leurs leçons. Cependant, certains élèves utilisent la tricherie et recourent à plusieurs tech-niques modernes comme les télé-phones portables, les tablettes et d’autres gadgets high-tech.

C’est pour cette raison que le Minis-tère de l’Education Nationale a pris des mesures sévères contre les tri-cheurs. L’année dernière, 25 élèves de notre lycée ont été tous recalés pen-

dant les opérations de correction, car ils avaient copié le « writing » du film Titanic sur Facebook.

En ce qui me concerne, je pense que la tricherie est un fait immoral et inac-ceptable car elle crée des hommes et des femmes paresseux et irrespon-

sables qui veulent avoir leur bac sans faire d’efforts. Ajoutons que la triche-rie va contre les principes de notre

religion, contre les valeurs de notre société et contre le principe de l’égali-té des chances.

Enfin, j’appelle tous les candidats à bien se préparer pour l’examen final, à fournir plus d’efforts et à travailler de-puis le début de l’année et surtout à éviter le recours à la tricherie pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Sachez que le tricheur, tôt ou tard, finira par être appréhendé, et ce jour-là, il va perdre non seulement son bac, mais aussi sa dignité.

Dans notre société, beaucoup de pa-rents ont peur de l’échec de leurs en-fants. Cela peut être justifié par le fait que les parents considèrent l’école comme le moyen qui permet à leurs enfants de trouver un emploi et d’échapper au chômage. Il est vrai aus-si que certains parents utilisent la réus-site de leurs enfants pour se vanter devant la famille et les voisins.

Dans d’autres familles plus autori-taires, on insulte les enfants quand ils ont de mauvaises notes. Parfois ce sont des cris, des hurlements, des crises d’hystérie, et le pauvre enfant est qua-lifié de tous les mots humiliants et dé-gradants : « tu es un nullard, un âne, un fainéant, tu devrais aller garder les chèvres dans la campagne, etc. »

Ainsi, au lieu d’encourager leur en-fant dans ses efforts, lui permettre de reprendre confiance et d’aller vers le haut, les parents font tout à fait le con-traire. L’élève va se sentir coupable, incapable et indigne. Il va se dire « je suis un minable, je suis un être médiocre et sans valeur, je ne mérite pas de vivre, je suis un vaurien, un propre à rien ». De

cette façon, l’élève ne peut pas s’inté-grer dans le groupe-classe, il va s’éloi-gner de ses camarades, et c’est ce qui va ouvrir la voie à l’abandon scolaire, et

par la suite au taba-gisme, à la drogue et à la délinquance. Les mauvais résul-tats indiquent qu’il y a un problème quelque part. Quand il y a échec scolaire, c’est la responsabili-

té de toute la famille. Il ne faut pas te-nir l’enfant comme seul responsable.

Il faut que les parents changent leurs comportements vis-à-vis de leurs en-fants. Il est aussi important d’éviter les remarques qui ont tendance à culpabili-ser l’enfant, car une parole blessante peut avoir des conséquences néfastes sur la personnalité de l’enfant.

Pour finir, disons que l’échec n’est pas la fin du monde, mais plutôt le dé-but d’une nouvelle expérience. Comme dit le proverbe, le danger n’est pas de trébucher et de tomber, mais de rester là où on est tombé.

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La tricherie en milieu scolaire

Vie scola i re L’Ol iv ier - n º 2 - mars 2014

Par : Imane BOUHARROU (2 PC 1)

Dans notre lycée, j’ai remarqué que la filière littéraire est dévalorisée. Mal-heureusement, cette croyance est au-jourd’hui largement admise non seule-ment dans notre lycée, mais partout au Maroc. Pire, ces idées sont répétées même par l’adminis-tration et par cer-tains professeurs.

Beaucoup de gens affirment en effet que les littéraires sont tous des fainéants, des paresseux et des nullards. Je ne partage pas ce point de vue car il s’agit là d’un préjugé qui n’a aucun sens, ni aucun fonde-ment. Dans toutes les classes, il y a de bons élèves, des élèves moyens et de mauvais élèves.

Je suis convaincue que les études lit-téraires sont très importantes car elles

permettent aux élèves de s’expri-mer, d’analyser et de forger leur es-prit critique. De plus, la littéra-ture transmet les valeurs morales et

culturelles, en plus des idées des droits de l’homme et de démocratie.

Par ailleurs, notre pays n’a pas besoin seulement d’ingénieurs et de techni-ciens, mais aussi d’écrivains, de poètes, de penseurs, de journalistes, ... On peut donner des exemples de grands intel-lectuels qui ont marqué l’histoire comme Najib MAHFOUD et Taha HUSSEIN en Egypte; Mohammed Abed ALJABIRI au Maroc ; Abu Al-Qacim CHABBI en Tunisie, etc.

Pour finir, je souhaite adresser deux messages. A ceux qui croient que la filière littéraire est moins importante que les filières scientifique et tech-nique, je dis que l’orientation scolaire est un choix et ce choix doit être res-pecté. J’adresse mon deuxième mes-sage à l’Etat qui doit prendre ses res-ponsabilités et créer plus d’opportuni-tés d’emploi pour les littéraires.

Arrêtez s’il vous plaît de jeter des regards de mépris aux littéraires et de les considérer comme la racaille ou le rebus du lycée.

Lettres … et fière de l’être ! Par : Saliha KCHIMET (2 Lettres 5)

Les parents et l’échec scolaire Par : Salima BELKACEMI (2 PC 1 )

Dessin réalisé par : Mohammed SALHI (2 SVT1)

En 1999, Holcim (Maroc) (ex CIOR) avait pris en charge la logistique et avait offert à un groupe d’élèves du lycée Zaïtoun et à leurs encadrants le matériel et les documents nécessaires à la réalisation de leur travail. Cela a débouché sur l’élaboration d’un livre : « Lexique de l’Environnement » Il a été tiré à 6.000 exemplaires, dont 4.000 remis aux collèges et aux lycées.

En 2010, dans le cadre du projet « Dessine-moi un lycée vert » initié par un groupe d’élève du lycée Zaïtoun, Holcim Oujda avait envoyé trois jardi-niers à notre lycée pour la plantation d’arbres d’alignement et de plus de

150 cyprès tout au long de l’enceinte du lycée, avec la participation d’un très grand nombre d’élèves. En outre, lors de cette journée, Holcim (Maroc) avait

distribué aux élèves 150 casquettes et avait remis à l’établissement des brouettes, des pioches, des pelles, des conteneurs à déchets en plastique, des arrosoirs, des lampes économiques, etc. A noter que ces activités menées

Holcim (Maroc) et notre lycée

en partenariat avec Holcim (Maroc) ont coïncidé avec le débat public qui avait accompagné l’élaboration de la Charte Nationale de l’Environnement et du Développement Durable.

Cette année encore, Holcim (Maroc) apporte son soutien au Club de l’Envi-ronnement de notre lycée. Grâce à ce soutien, nos Jeunes Reporters ont ré-ussi à réaliser un excellent reportage sur le romarin, l’une des plantes aro-matiques et médicinales les plus con-nues dans la région de l’Oriental.

Holcim (Maroc) a également pris en charge les frais d’édition de ce 2ème numéro de notre journal.

Comité de rédaction