De la densité à la qualité urbaine : densités comparées et ... · De la densité à la...
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De la densité à la qualité urbaine :
densités comparées et formes urbaines
Club des villes durables
DREAL Centre Val de Loire
5 octobre 2016
Perception négative : hauteur / promiscuité / insécurité / pouvoir / argent
Perception positive : accessibilité / proximité des services / mixité sociale et
fonctionnelle
Les débats autour de la notion de densité
Un enrichissement conceptuel et normatif pour promouvoir une
densité durable et « acceptable »
Une perception ambivalente
Une notion polysémique
Traditionnellement, dans les documents d’urbanisme, un indicateur statistique occultant
la diversité des situations (contexte, densité perçue) et des formes (qualité urbaine).
Évolution des perspectives de développement urbain :
Notion d’équilibre et de mixité (SRU). Lutte contre l’étalement urbain et le changement
climatique (Grenelle). Préservation de la biodiversité (ALUR).
Réinterprétation de la densité: compacité, intensité.
Évolution de l’approche normative : suppression du COS et création d’outils de lutte
contre l’étalement urbain et de promotion de la qualité urbaine.
Primauté du projet / norme (cf. OAP, modélisation, référentiels, etc.).
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La recherche d’une densité vertueuse ou optimale
Atouts et limites d’une approche quantitative
A l’étranger, ratios pour rentabiliser les équipements collectifs (Suisse, Canada, Angleterre)
Un seuil « pivot » pour la ville durable autour de 80/100 logements par hectare ?
(cf. études foncières, 2010 ; Olivier PIRON, 2014)
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La densité, utilisée de longue date pour encadrer le développement urbain
(règlements d’urbanisme, outils programmatiques cf. « Grille Dupont »)
Densité brute
Bâti + voirie + équipements.
Mesurée à l’échelle du quartier.
Difficile à comparer mais utile pour
replacer une opération dans son
contexte.
Densité nette
Voirie et équipements exclus.
Mesurée à l’échelle du terrain / lot ou îlot
(COS de fait).
Atouts et limites d’une approche statistique
De nombreux indicateurs et modes de calcul
Les
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Assiette de calcul de la densité
Densité bâtie (réelle ≠ COS).
Densité = coefficient d’emprise au
sol x nombre de niveaux.
Densité d’habitants, d’emplois ou de logements.
CES = 1
H = 1
D = 1
CES = 0,5
H = 2
D = 1
CES = 0,25
H = 4
D = 1
Atouts et limites d’une approche statistique
93
73
58
106 133
55
189 93
95
86
104
67
99
Densité résidentielle dans le cœur de l’agglomération tourangelle
Des variations liées à l’échelle d’analyse et la forme urbaine
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De la densité à la qualité urbaine
Une notion contextuelle
A densité égale, une grande diversité
morphologique (selon les époques, les
lieux et les types d’habitat)
Source : IAURIF
Les constructions les plus hautes
ne sont pas les plus denses
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De la densité à la qualité urbaine
Habitat et formes urbaines
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112 exemples dans 22 agglomérations françaises (FNAU, 2006)
Grille d’analyse quantitative et qualitative :
- catégorie d’habitat (7 types) ;
- contexte urbain ;
- morphologie ;
- fonctionnement ;
- densité bâtie brute et nette ;
- densité de logements ;
- densité de population ;
- coefficient d’emprise au sol ;
- hauteur du bâti (nombre de niveaux) ;
- proportion habitat / autre fonction (SHON) ;
- part d’espaces ouverts (hors voirie et stationnement) ;
- type de stationnement (sous-sol ou rez-de-chaussée ; privé ou public).
De la densité à la qualité urbaine
Formes urbaines et densités en France, d’hier à aujourd’hui
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Ilot Chatelet
(Orléans)
2,6
Centre
médiéval
Faubourgs
XVIII-XIXe
Îlot
haussmannien
Cité-
jardin
Îlot
HBM
Grand
Ensemble
1960-1975
Centre
Reconstruit
1950
Banlieue
pavillonnaire
Habitat collectif
et indiv. discontinu
ou groupé récent
2,6 Densité bâtie nette Densité résidentielle (log/ha) et démographique (hab/ha)
88-155
Échoppes
(Bordeaux)
0,89
410-580
410-580
82-228
La Gde Borne
(Grigny)
0,63
315-533
Squ. Dunois
(Paris)
3,16
160-330
Pl. du Martroi
(Orléans)
2,5
303-599
Nouv. Roubaix
(Roubaix)
1,6 163-344
Suresnes
2
43-103
Cité Frugès
(Pessac)
0,5
403-1057
Hermitage
(Nantes)
3,24 667-725
r. Dunkerque
(Paris)
5,6
120-275
Qu. allemand
(Strasbourg)
3,1
30-64
Villa Bol d’Air
(Athis-Mons)
0,3
51-152
H. du Château 1
(Villeneuve d’Ascq)
0,65
Légende :
224-343
Jolimont
(Toulouse)
1,8
De la densité à la qualité urbaine
Formes urbaines et densités, d’hier à aujourd’hui
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Tissu
ancien
De la densité à la qualité urbaine
Formes urbaines et densités, d’hier à aujourd’hui
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Coll. XIXe
début XXe
De la densité à la qualité urbaine
Formes urbaines et densités en France, d’hier à aujourd’hui
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Cité
jardin
De la densité à la qualité urbaine
Formes urbaines et densités, d’hier à aujourd’hui
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Grand
ensemble
De la densité à la qualité urbaine
Tendances récentes
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Collectif continu
et discontinu
Habitat
Mixte
Individuel
continu
Individuel discontinu
ou groupé
ZAC Citroën
(Paris)
3,5
345-768
ZAC Euralille
(Lille)
2
139-279
ZAC Joliette
(Marseille)
2,7
177-390
ZAC Cœur de Bastide
(Bordeaux)
1
93-285
Cité Manifeste
(Mulhouse)
0,6
64-168
Plaine Méo
(Lille)
1
84-296
Petit-Bétheny
(Reims)
0,3
24-72
Allées de St Jacques
(St Jacques-D-L-L)
0,6
58-n.r.
2,6 Densité bâtie nette Densité résidentielle (log/ha) et démographique (hab/ha) 410-580 Légende :
De la densité à la qualité urbaine D
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Collectif
et mixte
De la densité à la qualité urbaine D
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Individuel
De la densité mesurée à la densité perçue / vécue D
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Des densités bien perçues / vécues lorsqu’elles s’accompagnent d’une diversité d’activités
et de la présence de lieux de convivialité ;
Pour rivaliser avec l’habitat individuel, plébiscité par trois quart des français, l’habitat
collectif doit offrir une qualité architecturale valorisante, des logements spacieux et
modulables, et être associés à une richesse d’équipements (dont espaces verts) et de
services de proximité ;
Les jugements sur la densité sociale (en termes de sociabilité et de convivialité) semblent
corrélés à l’échelle du bâti (« pas trop haut, à l’échelle humaine, avec une concierge pour
20 logements ») et à la présence de lieux de loisirs, de culture ou de rencontre.
Étude de quatre quartiers parisiens (APUR, 2003)
De la densité à la qualité urbaine dans le PLU D
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Analyse morphologique des tissus et modélisation dans le
cadre de la révision générale du PLU-H du Grand Lyon
3 étapes :
1. Analyse et classement des tissus
2. Modélisation mécanique de l’évolution
3. Approche qualitative de l’évolution
De la densité à la qualité urbaine dans le PLU D
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Analyse morphologique des tissus et modélisation dans le
cadre de la révision générale du PLU-H du Grand Lyon
De la densité à la qualité urbaine dans le PLU D
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Analyse morphologique des tissus et modélisation dans le
cadre de la révision générale du PLU-H du Grand Lyon
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Analyse morphologique des tissus et modélisation dans le
cadre de la révision générale du PLU-H du Grand Lyon
De la densité à la qualité urbaine dans le PLU
Quelques références pour aller plus loin D
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Atelier parisien d’urbanisme, Densités vécues et formes urbaines : étude de quatre quartiers parisiens, 2003. Fédération nationale des agences d’urbanisme, Habitat - formes urbaines : densités comparées et tendances d’évolution en France, octobre 2006. Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise, Densité et forme urbaine dans la métropole marseillaise, 2009. Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région d’Île-de-France, les carnets pratiques du SDRIF : comment encourager l’intensification urbaine, 2009. Effet de mode ou solution durable ? La densification en débat, Études foncières, n°145, mai-juin 2010. Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise, Révision du PLU-H du Grand Lyon, Modélisation et évolution des tissus : densité et qualité urbaine, 2014
Merci de votre attention
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