D’EAU, D’HYGIENE ET D’ASSAINISSEMENT EN©tude... · les besoins des écoles en matière...

RAPPORT DE L’ENQUETE SUR LES CONDITIONS

D’EAU, D’HYGIENE ET D’ASSAINISSEMENT EN

MILIEU SCOLAIRE A NDJAMENA

EVALUATION DES BESOINS

Juillet 2016

2 Enquête sur les conditions WASH dans les écoles primaires publiques de N’Djamena – ATRENVIRO-UNICEF 2016

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Cette étude a été réalisée par :

Kobobé Onsou Ingénieur Statisticien Économiste Chargé d’études de l’ATRENVIRO

Avec la participation de :

Zoumaye Zoua Ingénieur Environnementaliste

Président de l’ATRENVIRO1

1 Association Tchadienne Pour la Réussite Environnementale Quartier Amtoukoui, Folio N° 3542 Tel : +23566706105 / +23591807983 Courriel : [email protected] / [email protected] Site internet : www.atrenviro.org

mailto:[email protected]

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REMERCIEMENTS

La réalisation de cette étude sur les conditions Wash dans les écoles primaires publiques de N’Djamena

est le fruit de la collaboration entre ATRENVIRO et l’UNICEF. Ainsi, ATRENVIRO adresse ses sincères

remerciements à :

L’UNICEF qui a bien voulu signer un accord avec ATRENVIRO et financer la présente étude. Une

mention spéciale à M. MOUSTAPHA HAROUNA, M. NOE REOUEBMEL, M. DAVID DEUBALBE, M.

RODOLPHE HOULSONRON, M. DJEDANOUM MBAYAM ALAIN et Mme NANYALTA MADINGUE

pour leurs soutiens et conseils.

Délégué Régional de l’Education Nationale de N’Djamena, en l’occurrence M. DOUNGOUS ABRAYE,

pour avoir appuyé ATRENVIRO avec l’Autorisation de collectes des données, sans laquelle certaines

écoles n’auraient pas collaboré. Nos remerciements s’adressent en même temps aux Responsables

des Ecoles qui ont contribué efficacement à la réussite de cette étude.

Son président, M. ZOUMAYE ZOUA, Ingénieur Environnementaliste, pour sa noble initiative et sa

profonde détermination pour la réalisation de cette étude ;

Monsieur KOBOBE ONSOU, Ingénieur Statisticien Economiste, Expert en Statistique Sociale, pour son

engagement et qui a su conduire avec rigueur et attention toutes les différentes opérations de l’étude ;

Tous ses membres et ses volontaires2 qui ont participé aux travaux de terrain (sensibilisation, collectes

des données, etc.), à la saisie et à la codification des données collectées.

2 Agents enquêteurs recrutés et formés mais payés en dessous de la normale.


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RESUME

La présente étude est le fruit d’une collaboration entre ATRENVIRO et l’Unicef. L’objectif est d’évaluer

les besoins des écoles en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement, de mesurer le niveau

d’insalubrité des écoles primaires, d’analyser les déterminants de l’insalubrité et de produire une

cartographie de l’ensemble des écoles primaires. L’enquête a été réalisée auprès de tous les

responsables des écoles primaires publiques et sur un échantillon d’élèves proportionnel à la taille de

chaque école, tiré sur une base de données de l’année 2014.

L’enquête a permis aussi de connaitre l’effectif total des élèves (109 670 dont 51 019 filles et 58 651

garçons), le nombre total d’enseignants (1816 enseignants dont 1 351 femmes et 465 hommes) et de

savoir qu’il y a moins de filles scolarisées que les garçons dans le primaire. Les écoles primaires

publiques de N’Djamena manquent réellement des ouvrages WASH ; les ouvrages qui existent sont

très mal entretenus. L’ensemble des écoles a besoin de 187 points d’eau, 2 453 WC, 790 dispositifs de

lavage des mains et 552 bacs à ordures.

Globalement, le taux d’insalubrité des écoles primaires publiques est 81,2% et varie selon le sexe et

l’âge du responsable de l’école. Le ratio d’insalubrité est plus faible pour les écoles dirigées par les

femmes et pour les écoles dont les responsables sont plus âgés. La comparaison entre l’indicateur

d’insalubrité obtenu à partir des ménages (ATRENVIRO 2012) et celui obtenu à partir des écoles permet

d’affirmer que si un arrondissement est plus insalubre suivant les ménages, il l’est aussi suivant les

écoles.

Les résultats des estimations issues du modèle de régression logistique ont permis de confirmer les

réalités en constatant que la difficulté de trouver de l’eau à boire à l’école, la visibilité des déchets

humains autour des salles de classe, la défécation dans les caniveaux, l’absence des bacs à ordures,

le non nettoyage fréquent de l’école et l’intention de commettre l’acte d’insalubrité ont une influence

positive sur l’insalubrité des écoles primaires.

Mots clés : Ecole primaire, insalubrité, N’Djamena, Atrenviro, Unicef, besoin, Eau, Hygiène, Assainissement.


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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS _________________________________________________________________ 3

RESUME _________________________________________________________________________ 4

SOMMAIRE ______________________________________________________________________ 5

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ___________________________________________________ 7

LISTE DES TABLEAUX _______________________________________________________________ 8

LISTE DES GRAPHIQUES ____________________________________________________________ 9

LISTE DES PHOTOS _______________________________________________________________ 10

INTRODUCTION __________________________________________________________________ 11

1. METHODOLOGIE ET IDENTIFICATION DES ECOLES _________________________________ 13

1.1. Méthodologie d’enquête ............................................................................................... 13

1.1.1. Champ de l’enquête ...................................................................................................................... 13

1.1.2. Plan de sondage ............................................................................................................................ 13

1.1.3. Organisation de la collecte ............................................................................................................ 13

1.2. Situation de la Ville de N’Djamena ................................................................................. 16

1.3. Effectifs des écoles enquêtées ....................................................................................... 17

1.4. Caractéristiques sociodémographiques .......................................................................... 20

1.4.1. Age moyen des élèves enquêtés ................................................................................................... 20

1.4.2. Age moyen des responsables ........................................................................................................ 22

2. SITUATION WASH DANS LES ECOLES SELON LES RESPONSABLES _____________________ 24

2.1. Situation de l’eau .......................................................................................................... 24

2.1.1. Existence et opérationnalité des points d’eau .............................................................................. 24

2.1.2. Installateurs de points d’eau ......................................................................................................... 25

2.1.3. Nombre de points d’eau................................................................................................................ 26

2.2. Situation de l’hygiène ................................................................................................... 27

2.2.1. Situation générale ......................................................................................................................... 27

2.2.2. Lavage des mains .......................................................................................................................... 29

2.2.3. JMLM ............................................................................................................................................. 30

2.2.4. Situation des WC ........................................................................................................................... 32

2.3. Situation de l’assainissement ........................................................................................ 37

2.3.1. Murs de Clôture ............................................................................................................................ 37

2.3.2. Présence de bacs à ordures ........................................................................................................... 38

2.3.3. Collecte et évacuation des ordures ............................................................................................... 39

3. SITUATION WASH DANS LES ECOLES SELON LES ELEVES ____________________________ 42


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3.1. Situation de l’eau .......................................................................................................... 42

3.1.1. Présence de point d’eau ................................................................................................................ 42

3.1.2. Difficulté de s’alimenter en eau potable ....................................................................................... 42

3.2. Situation de l’hygiène ................................................................................................... 44

3.2.1. Lavage des mains .......................................................................................................................... 44

3.2.2. Situation des WC ........................................................................................................................... 45

3.2.3. Existence des caniveaux ................................................................................................................ 48

3.3. Situation de l’assainissement ........................................................................................ 49

3.3.1. Présence de bacs à ordures ........................................................................................................... 49

3.3.2. Nettoyage de l’école ..................................................................................................................... 50

3.3.3. Fréquence de nettoyage de la cour de l’école .............................................................................. 51

4. EVALUATION DES BESOINS WASH ______________________________________________ 53

4.1. Evaluation des besoins en Eau ....................................................................................... 53

4.2. Evaluation des besoins en matière d’Hygiène ................................................................ 55

4.3. Evaluation des besoins en matière d’Assainissement ..................................................... 58

3.4. Evaluation des coûts ......................................................................................................... 60

5. INDICATEUR D’INSALUBRITE ET ANALYSE DES DETERMINANTS WASH _________________ 61

5.1. Indicateur d’insalubrité ................................................................................................. 61

5.1.1. Méthodologie de l’indicateur ........................................................................................................ 61

5.1.2. Résultats ........................................................................................................................................ 65

5.2. Déterminants d’insalubrité ............................................................................................ 71

5.2.1. Choix du modèle............................................................................................................................ 71

5.2.2. Analyse des résultats ..................................................................................................................... 72

CONCLUSION ____________________________________________________________________ 74

RECOMMANDATIONS _____________________________________________________________ 76

Recommandations des Responsables des écoles ...................................................................... 76

Recommandations des Elèves .................................................................................................. 77

Recommandations de l’Atrenviro ............................................................................................ 77

Recommandations aux Autorités Communales ............................................................................................ 77

Recommandations aux autorités en charge de l’éducation .......................................................................... 78

Recommandations à l’Unicef et aux autres Institutions Internationales ...................................................... 78

Recommandations aux ONG et entreprises locales ...................................................................................... 78

Recommandations aux Ecoles ....................................................................................................................... 79

BIBLIOGRAPHIE __________________________________________________________________ 80

ANNEXES _______________________________________________________________________ 81

Annexe 1 : Caractéristiques des écoles primaires ..................................................................... 81


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Annexe 2 : Cartes wash des écoles primaires publiques de N’Djamena ..................................... 86

Annexe 3 : Evaluation des besoins en eau ................................................................................ 97

Annexe 4 : Evaluation des besoins en matière d’Hygiène ......................................................... 101

Annexe 5 : Evaluation des besoins en matière d’assainissement .............................................. 105

Annexe 6 : Validation du modèle ............................................................................................ 109

Annexe 7 : Autorisation de collecte des données .................................................................... 110

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

Sigle Signification

ATRENVIRO Association Tchadienne pour la Réussite Environnementale

CSPRO Census and Survey Processing System

DREFA-CN Délégation Régionale de l’Enseignement Fondamental et de l’Alphabétisation pour la Commune de N’Djamena

EPP Ecoles Primaires Publiques

GPS Global Positioning System

IDEFA Inspections Départementales de l’Education Fondamentale et d’Alphabétisation

IPEP Inspections Pédagogiques de l’Enseignement Primaire

JMLM Journée mondiale de lavage des mains

ONG Organisation Non Gouvernementale

RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitat

STE Société Tchadienne des Eaux

UNICEF United Nations International Children's Emergency Fund

WASH Water Sanitation and Hygiene

WC Water Closets


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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Population par Arrondissement de N'Djamena ________________________________ 16

Tableau 2 : Répartition des élèves et enseignants par arrondissement _______________________ 17

Tableau 3 : Age moyen des élèves enquêtés par sexe et par arrondissement _________________ 21

Tableau 4 : Groupes d'âges des élèves enquêtés par arrondissement (en %) _________________ 22

Tableau 5 : Age moyen des responsables par sexe et par arrondissement ____________________ 22

Tableau 6 : Groupes d'âges des responsables par arrondissement (en %) ____________________ 23

Tableau 7 : Proportion écoles disposant de points d’eau par arrondissement __________________ 24

Tableau 8 : Répartition des écoles selon les installateurs des points d'eau par arrondissements ___ 26

Tableau 9 : Répartition des points d'eau des écoles par arrondissement _____________________ 27

Tableau 10 : Répartition des écoles selon l'existence de clubs d'hygiène par arrondissement _____ 28

Tableau 11 : Nombre de clubs d'hygiène par arrondissement ______________________________ 28

Tableau 12 : Existence et utilisation des dispositifs de lavage des mains dans les écoles par

arrondissement __________________________________________________________________ 30

Tableau 13 : Participation des écoles à la JMLM par arrondissement ________________________ 31

Tableau 14 : Existence et type de WC des écoles par arrondissement _______________________ 32

Tableau 15 : Entretien des WC des écoles par arrondissement _____________________________ 33

Tableau 16 : Evaluation du nombre de WC des écoles par arrondissement ___________________ 35

Tableau 17 : Type de clôtures des écoles par arrondissement _____________________________ 37

Tableau 18 : Nombre de bacs à ordures par arrondissement _______________________________ 38

Tableau 19 : Provenance des bacs à ordures des écoles par arrondissement _________________ 39

Tableau 20 : Personnel et fréquence de nettoyage des écoles par arrondissement _____________ 40

Tableau 21 : Fréquence des journées de salubrité dans les écoles par arrondissement __________ 41

Tableau 22 : Fréquence d'évacuation des ordures par arrondissement _______________________ 41

Tableau 23 : Existence de points d'eau selon les élèves par arrondissement __________________ 42

Tableau 24 : Difficultés de s'alimenter en eau selon les élèves par arrondissement _____________ 43

Tableau 25 : Hygiène des mains selon les élèves par arrondissement _______________________ 44

Tableau 26 : Enseignements reçus sur l'hygiène selon les élèves par arrondissement ___________ 45

Tableau 27 : Existence et entretien des WC selon les élèves par arrondissement ______________ 46

Tableau 28 : Défécation à l'air libre dans les écoles par arrondissement ______________________ 47

Tableau 29 : existence des caniveaux aux alentours des écoles par arrondissement ____________ 49

Tableau 30 : Présence des bacs à ordures dans les écoles selon les élèves par arrondissement __ 50

Tableau 31 : Fréquence de nettoyage des classes selon les élèves par arrondissement _________ 50

Tableau 32 : Fréquence de nettoyage de la cour de l'école selon les élèves par arrondissement __ 51

Tableau 33 : Evaluation des besoins des écoles primaires en eau __________________________ 54

Tableau 34 : Evaluation des besoins des écoles en Hygiène _______________________________ 57

Tableau 35 : Evaluation des besoins des écoles en matière d’assainissement _________________ 59

Tableau 36 : Evaluation des couts de besoins en eau ____________________________________ 60

Tableau 37 : Evaluation des couts de besoins en WC ____________________________________ 60

Tableau 38 : Fonctionnements et indicateurs associés ___________________________________ 66

Tableau 39 : Insalubrité par dimension et rang des arrondissements suivant l’indicateur d’insalubrité 66

Tableau 40 : Taux d'insalubrité selon les groupes d'âges et le sexe par arrondissement _________ 67

Tableau 41 : Poids et contributions des attributs ________________________________________ 68

Tableau 42 : Contribution des dimensions par arrondissement selon le sexe du responsable de l'école

_______________________________________________________________________________ 69


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Tableau 43 : Comparaison des rangs des arrondissements suivant l’insalubrité des écoles et des

ménages _______________________________________________________________________ 70

Tableau 44 : Indices de Kendall selon la distribution de la population ________________________ 71

Tableau 45 : Les déterminants de l'insalubrité des écoles _________________________________ 73

Tableau 46 : Recommandations des responsables des écoles par arrondissement _____________ 76

Tableau 47 : Recommandations des élèves par arrondissement ____________________________ 77

Tableau 48 : Répartition des élèves et des enseignants par école et par arrondissement ________ 81

Tableau 49 : Evaluation des besoins en eau par école et par arrondissement _________________ 97

Tableau 50 : Evaluation des besoins en matière d'hygiène par école et par arrondissement _____ 101

Tableau 51 : Evaluation des besoins en matière d’assainissement par école et par arrondissement 105

Tableau 52 : Coefficient de corrélation entre les variables explicatives ______________________ 109

Tableau 53 : Test de validation du modèle Logit________________________________________ 109

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1: Répartition des élèves, des enseignants et des écoles par Arrondissement ________ 18

Graphique 2 : Répartition des individus par point d'eau fonctionnel dans les écoles et par

arrondissement __________________________________________________________________ 27

Graphique 3 : Nombre d'individus par WC fonctionnel par arrondissement ____________________ 36

Graphique 4 : Comparaison des besoins en eau ________________________________________ 55

Graphique 5 : Comparaison des besoins en WC ________________________________________ 58

Graphique 6 : Relation Fonctionnements-Capabilités _____________________________________ 62

Graphique 7 : Taux d'insalubrité par arrondissement _____________________________________ 67

Graphique 8 : Taux d'insalubrité par groupe d'âge et par sexe _____________________________ 68

Graphique 9 : Contribution et poids des dimensions _____________________________________ 69

Graphique 10 : Contribution des dimensions selon le sexe du responsable de l'école ___________ 69

Graphique 11 : Carte Wash des écoles du 1er Arrondissement _____________________________ 86

Graphique 12 : Carte Wash des écoles du 2e Arrondissement ______________________________ 87








Graphique 20 : Carte Wash des écoles du 10e Arrondissement _____________________________ 95

Graphique 21 : Carte de l’ensemble des écoles primaires de la ville de N’Djamena _____________ 96

Graphique 22 : Tests de validation du modèle Logit _____________________________________ 109


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LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Tables-bancs des élèves en mauvais état ______________________________________ 19

Photo 2 : Conditions d’apprentissage des élèves des EPP ________________________________ 20

Photo 3 : Points d’eau en panne dans les EPP__________________________________________ 25

Photo 4 : Dispositifs de lavage des mains non utilisés devant les WC ________________________ 31

Photo 5 : WC traditionnels dans les écoles _____________________________________________ 32

Photo 6 : Latrines avec dalles mal entretenues _________________________________________ 34

Photo 7 : WC hors d'usage _________________________________________________________ 35

Photo 8 : Insalubrité autour des points d'eau ___________________________________________ 36

Photo 9 : Les ordures encombrent les écoles primaires publiques de N'Djamena _______________ 37

Photo 10 : Difficulté de trouver de l’eau à boire à l’école __________________________________ 43

Photo 11 : Défécation à l'air libre dans les écoles ________________________________________ 48


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INTRODUCTION

La ville de N’Djamena, comme beaucoup de villes africaines, est une ville qui connait depuis plusieurs

années un problème d’insalubrité ambiante. Selon le rapport d’enquête réalisée par ATRENVIRO

(2012), le ratio d’insalubrité de cette ville est de 64%, mettant en évidence les causes les plus

importantes telles que la Non-Collecte des ordures, le non-paiement des taxes sur les ordures et

l’intention de commettre l’acte d’insalubrité qui ne sont rien d’autres que des dimensions d’hygiène-

assainissement. Les déchets (ménagers ou non) sont visibles à travers tous les dix arrondissements de

la ville et les écoles primaires publiques ne sont pas non plus épargnées. Ce rapport indique également

que les déchets humains occupent la deuxième place parmi les types de déchets qui encombrent les

établissements scolaires.

Il ressort des résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2009) que

l’espérance de vie au Tchad est de 52,4 ans, dont 52,7 ans à N’Djamena et 52,9 ans en milieu rural. Le

manque d’eau potable au Tchad est un fait réel qu’il faut souligner. La proportion des ménages utilisant

l’eau de surface comme source d’approvisionnement en eau est de 1,9% à N’Djamena ; seulement

19,6% des ménages de N’Djamena disposent d’un robinet intérieur. Les résultats du RGPH montrent

également que plus de la moitié des ménages de N’Djamena évacuent leurs eaux usées dans la rue et

20,8% le font dans la concession ; l’évacuation des ordures via un bac de la Mairie n’est que de 15%.

Pour dominer l’insalubrité à Ndjamena et partout au Tchad la population est appelée à rompre avec les

vieilles habitudes c’est - à - dire à changer de comportement par une évolution de la mentalité pour

rendre leur ville plus belle et propre. Cela doit nécessairement passer par l’éducation de la population

et plus précisément celle des enfants. Pour pouvoir mieux éduquer les élèves et mener une bonne

politique Wash, il faut connaitre leurs besoins en eau, en matière d’hygiène et assainissement. Ce qui

nécessite des données fiables et actualisées dans ce domaine. On est donc amené à se poser les

questions suivantes :

- Quelle est la proportion des écoles qui disposent de points d’eau potable ? Si elles en disposent,

ces points d’eau sont-ils bien entretenus et en nombre suffisant ?

- Quelle est la situation des écoles en matière de pratique d’hygiène-assainissement (entretien

des WC, existence des clubs d’hygiène, les journées de salubrité, etc.) ?

- Ces écoles disposent-elles suffisamment des matériels d’assainissement ? Sinon, combien en

faudrait-il pour que cela suffise ?

- Quels sont les déterminants d’hygiène-assainissement dans les écoles primaires publiques de

N’Djamena ?

- Etc.

Dans le domaine Wash, les écoles publiques de la ville de N’Djamena manquent réellement de données

actualisées. L’actualisation ou la mise en place d’une base des données WASH en milieu scolaire serait

aussi bien utile pour le Gouvernement que pour les Institutions Internationales et locales, notamment

l’UNICEF et les Associations pour la planification des actions Wash. Ces politiques pourraient être

exportées vers les écoles primaires des autres régions du Tchad. Ainsi, l’Unicef et ATRENVIRO se sont

convenus d’évaluer les besoins des écoles primaires publiques de N’Djamena à travers une convention

signée en mars 2016. C’est l’objet du présent document qui tente de répondre aux questions ci-dessus

posées.

Le présent document est structuré en 5 grandes parties, avec une introduction et une conclusion. Le

premier point aborde la méthode de collecte des données auprès des écoles primaires et fait le point

sur les effectifs. Le second point met en lumière la situation wash dans les écoles selon les


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responsables. La troisième partie évalue la situation wash selon le vécu des élèves. Les deux derniers

points abordent respectivement l’évaluation des besoins Wash en milieu scolaire, l’indicateur

d’insalubrité et l’analyse des déterminants d’insalubrité. L’enquête a été réalisée auprès des élèves et

des Responsables des écoles. Ces derniers sont soit le Directeur de l’Ecole, soit le Surveillant ou soit

l’enseignant représentant le Directeur ou le Surveillant. L’évaluation des besoins wash et le calcul de

l’indicateur d’insalubrité se basent sur l’enquête auprès des responsables écoles. La méthodologie de

collecte des données est largement abordée dans les points suivants. Un autre volet de cette étude est

la réalisation de la cartographie de l’ensemble des écoles primaires publiques de N’Djamena. L’objectif

est de montrer sur une carte les écoles disposant de points d’eau, de WC, de mur de clôture, etc.

L’équipe d’ATRENVIRO a également réalisé les photos de chaque école afin de mieux présenter la

situation wash.


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1. METHODOLOGIE ET IDENTIFICATION DES ECOLES

1.1. METHODOLOGIE D’ENQUETE

1.1.1. Champ de l’enquête

L’enquête sur les conditions Wash School porte sur toutes les écoles primaires publiques des dix

arrondissements de la ville de N’Djamena. Dans chaque école, un certain nombre d’élèves seront tirés

de façon aléatoire. Cette enquête permettra de mettre en évidence les facteurs qui influencent

positivement ou négativement l’hygiène et l’assainissement en milieu scolaire primaire et évaluer les

besoins des écoles.

1.1.2. Plan de sondage

1.1.2.1. Base de sondage

La base de sondage est la liste complète et exhaustive des établissements primaires publics obtenue

auprès de la Délégation Régionale de l’Enseignement Fondamental et de l’Alphabétisation pour la

Commune de N’Djamena (DREFA-CN). Selon les statistiques officielles de 2014 reçues, la Ville de

N’Djamena compte au total 128 écoles primaires publiques regroupant 96 725 élèves, dont 53 183

garçons et 43 542 filles. Dans l’ensemble, ces écoles disposent de 2 184 enseignants, dont 818

enseignants hommes et 1366 enseignants femmes.

1.1.2.2. Taille de l’échantillon

L’échantillon d’enquête concerne les élèves et les responsables des écoles primaires publiques de la

ville de N’Djamena. Un responsable sera enquêté par école, soit 128 individus en tout. Au cours de la

collecte des données, nous avons constaté que de nouvelles écoles ont été créées ou rattachées à la

ville de N’Djamena. En tout, 135 responsables des écoles ont été enquêtés. Au niveau des élèves, on

se limitera à ceux du cours moyen pour faciliter le dialogue entre enquêteurs et enquêtés. Les

responsables des établissements interviendront pour répondre aux questions spécifiques leur

concernant. La répartition de l’échantillon enquêté est présentée dans le tableau en annexe 1.

1.1.2.3. Tirage de l’échantillon

L’échantillon d’enquête sur les conditions Wash School à Ndjamena est constitué par une méthode

probabiliste, à la fois stratifié et proportionnel, avec un taux de sondage de 3,3%. Chaque

arrondissement de la ville de N’Djamena est considéré comme une strate à l’intérieur de laquelle se

trouvent des écoles primaires publiques. On procède à un recensement pour les responsables (ou leurs

représentants) des écoles et on effectue une enquête auprès des élèves. Le tirage de l’échantillon des

élèves sera effectué de manière aléatoire à l’intérieur de chaque établissement. Ce tirage sera fait sans

remise et indépendant d’un établissement à un autre. Par contre, le tirage des responsables ou des

représentants des responsables ne se fera pas de façon aléatoire.

1.1.3. Organisation de la collecte

1.1.3.1. Organisation administrative

Au sommet de l’organigramme, se trouve le Président de l’Association Tchadienne pour la Réussite

Environnementale, comme directeur de ce projet d’enquête, en collaboration avec l’Unicef.

a. Le Président d’ATRENVIRO

Il assure le rôle du coordonnateur général de cette enquête et il est chargé de :

- Assurer la tutelle de tout le personnel de l’enquête du début jusqu’à la fin du projet ;

- Signer les contrats de travail à durée déterminée les contractuels ;


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- Suivre et évaluer les activités de l’enquête ;

- Ordonner les dépenses ;

b. Les responsables de l’enquête

Ils sont chargés de :

- Rédiger tous les rapports de synthèse ;

- Elaborer le chronogramme des activités, finaliser les questionnaires, préparer la base de

sondage ;

- Calculer les indicateurs et rédiger le rapport final de l’enquête ;

- Spécifier le contrôle des données ;

- Etc.

1.1.3.2. Organisation technique

a. Les superviseurs

Les superviseurs sont chargés de relever les coordonnées GPS, de la distribution du matériel, du suivi

des questionnaires auprès des contrôleurs de terrain. Ils sont chargés d’assurer la formation des

contrôleurs, des enquêteurs et agents de saisie.

b. Les contrôleurs

Chargés d’enquêter les responsables des écoles, les contrôleurs sont les premiers interlocuteurs des

agents enquêteurs et sont chargés du suivi des activités de terrain, d’assurer la gestion technique de

l’enquête et rendent compte aux superviseurs des difficultés rencontrées sur le terrain. Ils sont chargés

du contrôle manuel des données sur le terrain, de la vérification d’exhaustivité des unités d’observation

par rapport aux effectifs prévus, de l’examen des questionnaires remplis, de la vérification des

interviews, etc. Ils participeront à quelques interviews pour voir le comportement et les performances

de l’enquêteur et prendre connaissance des conditions de travail. Ils rendent compte aux superviseurs.

Le contrôle doit être strict pour avoir les résultats escomptés. Les contrôleurs doivent être très mobiles.

Ils sont aussi chargés de relever les données GPS de toutes les écoles. Il sera attribué un code unique

à chaque contrôleur afin de faciliter les vérifications.

c. Les enquêteurs

Les enquêteurs travaillent à temps plein. Le nombre des agents enquêteurs et celui des contrôleurs

dépendent de la taille de l’échantillon, du temps imparti, du rapport questionnaires/jour et des rapports

calculés dans les enquêtes passées. Le rapport enquêteurs/contrôleur estimé à 1 pour 5 ou 6 au plus,

compte tenu des situations de terrain. Les enquêteurs rendent compte des difficultés rencontrées sur le

terrain aux contrôleurs. Chaque agent enquêteur sera identifié par un code unique qui lui sera attribué,

différemment du code des contrôleurs et des superviseurs.

1.1.3.3. Déroulement des activités

a. Les questionnaires

Deux types de questionnaires seront utilisés dans le cadre de ces activités : un questionnaire pour les

Responsables des écoles et un questionnaire pour les élèves. Chaque questionnaire est organisé en

quatre sections dont le nombre de questions dépend de l’objectif à atteindre. Une attention particulière

est prêtée à la formulation des questions. La plupart des questions sont fermées, c’est-à-dire que les

modalités de réponses sont données à l’avance. Cela permet d’éviter une recodification complète des

réponses. Des questions (Modalités) ouvertes sont parfois introduites lorsqu’il y a absence d’information

pour pré coder les réponses.

Le Questionnaire des Responsables des écoles est structuré sur trois (3) pages avec quatre (4) sections

que sont : Identification et caractéristiques de l’enquêté (16 questions), Eau (9 questions), Hygiène (35


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questions) et Assainissement (15 questions). Celui des élèves est structuré sur deux (2) pages, aussi

avec quatre (4) sections que sont : Identification et caractéristiques de l’enquêté (11 questions), Eau (8

questions), Hygiène (31 questions) et Assainissement (14 questions).

b. Sensibilisation

Quel que soit la méthode utilisée, une enquête ne peut réussir sans la coopération des enquêtés. C’est

pour cette raison qu’une campagne de communication d’une semaine a été entreprise auprès de la

Délégation Régionale de l’Enseignement Fondamentale et de l’Alphabétisation pour la Commune de

N’Djamena (DREFA-CN), des Inspections Départementales de l’Education Fondamentale et

d’Alphabétisation (IDEFA), des Inspections Pédagogiques de l’Enseignement Primaire (IPEP) et des

responsables des Etablissements Scolaires Primaires Publiques de la ville de N’Djamena.

c. Recrutement et formation du personnel

La formation du personnel de terrain (enquêteurs et contrôleurs) est un facteur déterminant pour la

qualité des données. Elle dépend du background et de l’expérience du personnel sélectionné et de la

complexité de l’enquête. C’est la raison pour laquelle, le recrutement est fait après un appel à

candidature afin de sélectionner les meilleurs éléments. Le minimum du niveau requis pour cette

enquête sera fixé au Bac. Une priorité sera accordée aux candidats ayant de l’expérience en matière

d’enquête de terrain et de saisie des données d’enquête. Après la sélection et la formation, plusieurs

exercices de simulation ont été effectués afin de s’assurer de la maîtrise complète des tâches qui leur

seront confiées. Les contrôleurs sont choisis parmi les meilleurs agents après un test.

Pour ce projet, il a été recruté :

- 01 Coordonnateur Général ;

- 24 agents enquêteurs + 04 superviseurs/contrôleurs de terrains ;

- 05 agents de saisie + 01 contrôleur de saisie ;

- 01 Expert d’analyse et de traitement des données ;

d. Dénombrement et collecte des données

La liste des établissements à enquêter est disponible et le problème d’identification des unités de

collecte ne se pose plus. Chaque enquêté sera donc identifié à partir de son propre code, du code de

l’arrondissement, de celui de l’agent enquêteur. La collecte des données est sujette à une contrainte de

timing et de durée. Le taux de rendement des enquêteurs peut être différent d’un établissement à un

autre. Le niveau et le mode de paiement peuvent saper la morale des enquêteurs, leur motivation et

agir sur la qualité du travail et donc la qualité des données collectées. La collecte des données s’étalera

sur une semaine effective, après la formation des agents enquêteurs et le test des questionnaires.

e. Traitement informatique des données

Le traitement informatique des données est le goulet d’étranglement d’une enquête s’il manque de

spécialiste de logiciels et si le management et le contrôle sont mauvais. Le contrôle manuel des

données, la codification des questions (modalités) ouvertes et le contrôle d’exhaustivité précèdent la

saisie des données. La saisie des données est une activité mécanique qui n’exige pas de connaissance

sur l’enquête et ses objectifs. L’insuffisance des postes de saisie pourrait rallonger la durée de cette

étape. Le masque de saisie sera conçu de sorte à ne pas accepter les codes non prévus dans le

questionnaire et à respecter les sauts. C’est la raison pour laquelle le logiciel Cspro est choisi à cet

effet. Les agents de saisie ont suivi au préalable la formation des agents enquêteurs afin d’avoir une

bonne connaissance des questionnaires, un temps moyen de saisie d’un questionnaire plus faible et un

rendement plus élevé.


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1.2. SITUATION DE LA VILLE DE N’DJAMENA

D’après les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2009, la ville de

N’Djamena compte environ un million d’habitants qui sont répartis dans plus de 65 quartiers des dix

arrondissements. La ville de N’Djamena compte 10 arrondissements numérotés de 1 à 10. Les

Arrondissements disposant de plus de voix bitumées sont le 2e et le 3e arrondissement. Le 7e, 8e, 9e et

10e Arrondissement sont des arrondissements périphériques et nouveaux arrondissements, dont les

frontières ne sont pas vraiment délimitées.

Le tableau 1 répartit la population de N’Djamena par Arrondissement. Il montre qu’en 2016, le 7e

arrondissement est celui le plus peuplé de la ville de N’Djamena avec 282 097 individus, soit 23,5% de

la population de N’Djamena ; viennent ensuite le 8e et le 5e arrondissement avec respectivement

233 331 et 127 568 personnes, soit respectivement 19,4% et 10,6% de l’ensemble de la population de

N’Djamena. Le 7e et le 8e arrondissement sont plus peuplés que chacune des autres grandes villes du

Tchad comme Moundou, Abéché, Doba et Sarh.

Dans les arrondissements les plus peuplés de la ville N’Djamena, on peut s’attendre à un nombre plus

important d’élèves, à un taux d’insalubrité plus élevé et donc à une évaluation de besoin WASH plus

importante.

Tableau 1 : Population par Arrondissement de N'Djamena

RGPH 2009 Estimation 32016

Masculin Féminin Total Effectif %

1er Arrondissement 39 665 35 538 75 203 95 034 7,9%

2ème Arrondissement 32 518 26 742 59 260 74 887 6,2%









Total N'Djamena 506 218 445 200 951 418 1 202 306 100,0%

Le climat est de type sahélien avec une pluviométrie inférieure à 900 mm de pluie par an et une

température moyenne de 35°C toute l’année (avec un fort soleil), le maximum des températures pouvant

atteindre 50°C entre mars et mai. Pendant la saison sèche, des nuages de poussières liées à

l’Harmattan s’abattent sur la ville.

Beaucoup de quartiers de la ville sont situés dans des creux (ou marres). Le sol est de type argileux et

l’absorption de l’eau par le sol est très lente et le manque de canalisation conduit à une inondation

chaque année dans beaucoup de quartiers, surtout ceux périphériques. En dehors de la saison de pluie,

les eaux usées des puisards entretiennent les moustiques, d’où le risque de paludisme dans la ville en

toute saison, surtout pour les enfants. L’eau des pompes manuelles est la plus disponible au Tchad,

particulièrement à N’Djamena. Les résultats du RGPH2 montrent que l’ensemble du territoire national,

3 Estimation d’ATRENVIRO à partir du taux de croissance intercensitaire.


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3,9% des ménages ont un robinet intérieur, contre 15,5% pour le forage. Au Tchad, 46,3% des ménages

utilisent les puits traditionnels comme mode d’approvisionnement en eau. Dans l’ensemble, 7,9% des

ménages utilisent principalement l’eau de surface comme source principale d’approvisionnement en

eau, dont 1,9% à N’Djamena.

1.3. EFFECTIFS DES ECOLES ENQUETEES

L’enquête sur les conditions WASH School dans les établissements scolaires primaires publics a permis

de répertorier à travers les dix (10) Communes d’Arrondissements de la Ville de N’Djamena 135 Ecoles

Primaires Publiques (EPP) avec un effectif global de 109 670 élèves, dont 51 019 filles et 58 651

garçons. Ces écoles sont regroupées sur 86 sites différents. On y compte au total 1 816 enseignants,

dont 1 352 femmes et 464 hommes. Les élèves sont répartis dans les différentes écoles de chaque

Arrondissement comme indiqué dans le tableau 2.

En termes d’effectif, le 7e arrondissement occupe le 1er rang avec 28 198 élèves, dont 15 172 filles et

13 026 garçons, soit au total près de 26% de l’ensemble des élèves du primaire publique de N’Djamena.

Le 8e arrondissement arrive en 2e position avec une proportion de 16,3%, soit 17 828 élèves, dont 7 085

filles et 10 743 garçons. Vient ensuite le 9e arrondissement avec 13,9% de l’ensemble des élèves de

N’Djamena. Ces trois arrondissements regroupent plus d’élèves que les autres, on peut s’attendre à ce

que leurs besoins WASH soient plus importants par rapport à ceux des autres arrondissements.

Tableau 2 : Répartition4 des élèves et enseignants par arrondissement

Arr

ond.

1

Arr

ond.

2

Arr

ond.

3

Arr

ond.

4

Arr

ond.

5

Arr

ond.

6

Arr

ond.

7

Arr

ond.

8

Arr

ond.

9

Arr

ond.

10

To

tal

Nombre d’EPP 22 14 8 6 7 11 23 18 17 9 135

% école 16,3% 10,4% 5,9% 4,4% 5,2% 8,1% 17,0% 13,3% 12,6% 6,7% 100,0%

Effectif des élèves 12 428 7 043 5 133 5 739 5 777 6 278 28 198 17 828 15 197 6 049 109 670

% élèves 11,3% 6,4% 4,7% 5,2% 5,3% 5,7% 25,7% 16,3% 13,9% 5,5% 100,0%

Filles 5 430 3 414 2 552 2 013 2 256 3 398 15 172 7 085 7 720 1 979 51 019

% filles 10,6% 6,7% 5,0% 3,9% 4,4% 6,7% 29,7% 13,9% 15,1% 3,9% 100,0%

Garçons 6 998 3 629 2 581 3 726 3 521 2 880 13 026 10 743 7 477 4 070 58 651

% garçons 11,9% 6,2% 4,4% 6,4% 6,0% 4,9% 22,2% 18,3% 12,7% 6,9% 100,0%

Ratio fille/Garçon 77,6% 94,1% 98,9% 54,0% 64,1% 118,0% 116,5% 65,9% 103,2% 48,6% 87,0%

Effectif des enseignants 156 146 108 111 100 180 438 260 237 80 1 816

% enseignants 8,6% 8,0% 5,9% 6,1% 5,5% 9,9% 24,1% 14,3% 13,1% 4,4% 100,0%

Femmes 77 107 71 79 67 146 394 206 164 41 1 352

% femmes 5,7% 7,9% 5,3% 5,8% 5,0% 10,8% 29,1% 15,2% 12,1% 3,0% 100,0%

Hommes 79 39 37 32 33 34 44 54 73 39 464

% hommes 17,0% 8,4% 8,0% 6,9% 7,1% 7,3% 9,5% 11,6% 15,7% 8,4% 100,0%

Ratio femmes / hommes 97,5% 274,4% 191,9% 246,9% 203,0% 429,4% 895,5% 381,5% 224,7% 105,1% 291,4%

Nombre de classe 138 95 68 72 58 101 298 168 174 61 1 233

Ratio Elèves / Classe 90 74 75 80 100 62 95 106 87 99 89

4 Voir Annexe N°1 pour les détails par école et par arrondissement.


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Globalement, dans les écoles primaires publiques de N’Djamena, on compte 87 filles scolarisées pour

100 garçons. Le 6e, 7e et 9e Arrondissement sont ceux dans lesquels on compte plus de filles scolarisées

que les garçons, avec respectivement 118, 116 et 103 filles pour 100 garçons. Dans tous les autres

arrondissements, on compte moins de filles scolarisées que de garçons.

Au niveau des enseignants, les EPP de N’Djamena comptent au total 1816 enseignants, dont 74,4%

des enseignants sont des femmes. Le 7e Arrondissement est celui qui dispose de plus d’enseignants

que les autres avec 438 instituteurs (soit 24,1%), vient ensuite le 8e arrondissement avec 14,3%, puis

le 9e Arrondissement avec 13,1% d’instituteurs. Le 10e et le 5e Arrondissement sont ceux dont les EPP

ont moins d’enseignants, avec respectivement 41 et 67 instituteurs.

Graphique 1: Répartition des élèves, des enseignants et des écoles par Arrondissement

Les trois premières écoles primaires publiques les plus peuplées se retrouvent dans la commune du 7e

arrondissement, il s’agit de l’Ecole d’Atrone ‘‘B’’ avec 2 466 élèves (1454 filles et 1 012 garçons), soit

en moyenne 130 élèves par classe et 95 élèves par enseignant. L’Ecole d’Atrone ‘‘A’’ quand à elle,

contient 2 365 élèves (1 342 filles et 1 023 garçons), soit en moyenne 124 élèves par classe et 99 élèves

par enseignant. L’école Amtoukoui ‘‘A’’ arrive en 3e position avec 1 966 élèves (856 filles et 1110

garçons), soit 98 élèves par classe et 66 élèves par enseignant.

25,7%

16,3%

13,9%

11,3%

6,4%5,7% 5,5% 5,3% 5,2% 4,7%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

% des élèves par arrondissement

24,1%

14,3%13,0%

9,9%8,6%

8,0%6,1%

5,9% 5,5% 4,4%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

% des enseignants par arrondissement

118,0

%

116,5

%

103,2

%

98,9

%

94,1

%

77,6

%

65,9

%

64,1

%

54,0

%

48,6

%

35%

55%

75%

95%

115%

135%

Ratio filles / garçons

106,1

99,6

99,2

94,6

90,1

87,3

79,7

75,5

74,1

62,2

50

60

70

80

90

100

110

120

Ratio Elèves / Classe


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L’arrondissement le moins peuplé est le 3e arrondissement avec seulement 4,7% de l’ensemble des

élèves du primaire publique de N’Djamena, soit 5 133 élèves, dont 2 552 filles et 2 581 garçons. Cet

arrondissement dispose de 48 élèves par enseignant et 75 élèves par classe. La classe qui regroupe

plus d’élèves se trouve dans le 1er arrondissement, il s’agit de l’école Madjiorio « A » avec un effectif de

389.

Les écoles entretiennent très mal les tables-bancs qui leur ont été fournis. En effet, dans la plupart des

écoles, les tables-bancs hors d’usage sont entassés derrière les salles de classe. Pourtant, il suffit de

les remonter pour que certains soient de nouveau utiles. Le Ministre de l’Education Nationale devrait

mettre sur pied une équipe qui doit parcourir l’ensemble des établissements scolaires chaque année

pour resserrer les boulons et renforcer les tables-bancs avant de se retrouver dans la situation de la

photo 1, qui conduit souvent au manque ou à l’insuffisance de tables-bancs et font que les élèves sont

par terre dans les salles de classe (photo 2).

Photo 1 : Tables-bancs des élèves en mauvais état

Ecole Chagoua I A, 7e Arrondissement Ecole communale II de N’Djari Kawas, 8e Arrondissement

Ecole Miskine, 1er Arrondissement Ecole Gardolé Djedid, 9e Arrondissement

Au cours de la présente enquête, ATRENVIRO a constaté que beaucoup d’EPP manquent cruellement

de table-bancs. Dans la plupart des classes, surtout du CP1 au CE2, les élèves s’assoient à même le

sol pour apprendre. Certaines écoles n’ont pas reçu de tables-bancs en quantité suffisante, d’autres par

contre, en ont reçu assez mais suite au mauvais entretien, se retrouvent sans tables-bancs ou avec très

peu de tables-bancs en bon état. On se demande si dans ces conditions de manque d’hygiène et de

confort, les élèves peuvent-ils bien apprendre ?


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Photo 2 : Conditions d’apprentissage des élèves des EPP

Une salle de classe de l’Ecole Walia Goré, 9e Arrond. Une salle de classe de l’Ecole Ambatta, 7e Arrond.

Une salle de classe de l’école de Kilwiti, 7e Arrond. Une salle de classe de l’école FDAR, 7e Arrond.

Une salle de classe de l’école Siguette, 7e Arrond. Une salle de classe de l’école de Kilwitti, 7e Arrond.

Les coordonnées GPS collectées pour chaque école ont permis d’élaborer les cartes WASH

School pour chaque arrondissement de la ville de N’Djamena. Ces cartes sont présentées en

annexe N°2. Elles donnent des informations détaillées sur la situation Wash de chaque école

primaire publique de la ville de N’Djamena.

1.4. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES

1.4.1. Age moyen des élèves enquêtés

Comme indiqué dans la méthodologie, l’enquête auprès des élèves s’est limitée à ceux du cours moyen

(CM1 et CM2), afin de faciliter le dialogue entre enquêteurs et enquêtés et compte tenu du délai imparti.


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Le tableau 3 présente l’âge moyen des élèves enquêtés par sexe et par arrondissement. Il montre qu’en

moyenne, dans la ville de N’Djamena, un élève du cours moyen a 13,5 ans et que la moitié d’entre eux

ont plus de 13 ans. Dans l’ensemble, l’âge moyen des élèves varie de 12,8 ans dans le 3e

arrondissement à 14,4 ans dans le 4e arrondissement. Ce tableau montre également que la moitié des

élèves du 4e, 5e et 8e arrondissement ont plus de 14 ans. Ces trois arrondissements contiennent plus

d’élèves âgés que les autres, avec le 4e arrondissement en tête. L’élève le plus âgé se trouve dans le

7e arrondissement (26 ans).

Suivant le sexe, dans la ville de N’Djamena, les garçons scolarisés au primaire sont généralement plus

âgés que les filles. En effet, l’âge des élèves est de 13,7 ans chez les garçons, contre 13,3 ans chez

les filles. La moitié des garçons des écoles primaires publiques de N’Djamena ont plus de 14 ans, contre

13 ans chez les filles. La plus âgée des filles des écoles primaires a 20 ans, tandis que chez les garçons,

le plus âgé a 26 ans. Suivant les arrondissements, on constate que dans le 4e arrondissement, la moitié

des garçons ont plus de 15 ans. En considérant l’âge moyen de 13,5 ans (13 ans et 8 mois), si l’on

suppose que l’élève ne redouble pas du CP1 au CM2, alors l’âge moyen d’entrée au primaire est

de 7 ans et 8 mois si l’élève est au CM2 et 8 ans et 8 mois s’il est au CM1. L’âge moyen d’entrée à

l’école primaire pourrait être plus élevé si on considère l’ensemble des élèves du Tchad. Selon Eurydice

(Chiffres clés de l’éducation en Europe 2002), l’âge du début de la scolarité obligatoire est de 6 ans en

France, 5 ans au Pays Bas et 7 ans au Danemark. Le fait que l’âge moyen d’entrée à l’école primaire

soit élevé serait dû à l’influence des valeurs aberrantes car l’âge minimum pour les élèves du cours

moyens est 9 ans pour les filles et 8 ans pour les garçons. Cela indique que certains élèves ont été

scolarisés à 3 ou 4 ans ; il est aussi possible que certains élèves aient sauté des classes.

Tableau 3 : Age moyen des élèves enquêtés par sexe et par arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Fille

Moyenne 13,1 13,0 12,9 14,1 13,2 13,2 13,4 13,5 13,4 13,1 13,3

Médiane 13,0 13,0 13,0 14,0 13,0 13,0 13,0 13,0 13,0 13,0 13,0

Minimum 10 10 10 10 10 10 9 10 10 9 9

Maximum 19 16 16 19 19 18 20 17 17 18 20

Ecart-type 1,7 1,3 1,5 1,6 1,7 1,4 1,6 1,6 1,5 1,7 1,6

Garçon

Moyenne 13,5 13,8 12,7 14,5 13,8 13,4 13,6 14,2 13,2 13,4 13,7

Médiane 13,0 14,0 12,0 15,0 14,0 13,0 13,0 14,0 13,0 13,0 14,0

Minimum 9 9 9 10 10 9 10 10 8 10 8

Maximum 18 20 23 21 18 23 26 19 24 17 26

Ecart-type 1,7 2,1 1,9 1,9 1,6 2,2 1,9 1,9 1,9 1,9 1,9

Ensemble

Moyenne 13,3 13,4 12,8 14,4 13,6 13,3 13,5 13,9 13,3 13,3 13,5

Médiane 13,0 13,0 13,0 14,0 14,0 13,0 13,0 14,0 13,0 13,0 13,0

Minimum 9 9 9 10 10 9 9 10 8 9 8

Maximum 19 20 23 21 19 23 26 19 24 18 26

Ecart-type 1,7 1,8 1,8 1,8 1,7 1,8 1,7 1,8 1,7 1,8 1,8

Le Tableau 4 répartit les élèves par groupe d’âges et par arrondissement. Il en ressort que, dans la ville

de N’Djamena, 57,9% des élèves du cours moyen ont entre 13 et 15 ans, 29,5% ont moins de 12 ans

et 12,5% ont plus de 15 ans. Les élèves du 4e arrondissement sont proportionnellement les plus

nombreux (25,7%) à avoir plus de 15 ans.


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Tableau 4 : Groupes d'âges des élèves enquêtés par arrondissement (en %)

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Fille

<12 ans 38,7 35,4 41,9 13,9 38,0 33,6 29,9 24,8 26,1 33,2 30,6

13 - 15 ans 53,5 61,5 53,5 72,2 54,4 60,9 61,3 65,7 67,8 60,7 61,8

>15 ans 7,9 3,1 4,6 13,9 7,6 5,5 8,8 9,5 6,1 6,1 7,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Garçon

<12 ans 30,1 27,7 51,7 14,3 22,3 39,0 27,4 21,7 37,5 29,9 28,6

13 - 15 ans 57,0 50,3 43,7 53,7 66,2 45,5 57,8 52,8 53,8 54,8 54,6

>15 ans 12,9 22,0 4,6 32,0 11,5 15,4 14,7 25,5 8,7 15,3 16,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Ensemble

<12 ans 33,9 31,4 46,9 14,2 28,3 36,1 28,7 22,9 31,7 31,0 29,5

13 - 15 ans 55,4 55,7 48,5 60,2 61,7 54,0 59,7 57,9 60,9 56,7 57,9

>15 ans 10,6 12,9 4,6 25,7 10,0 10,0 11,6 19,2 7,4 12,3 12,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

1.4.2. Age moyen des responsables

Dans l’ensemble, l’âge moyen des responsables des écoles primaires publiques de N’Djamena est de

41,7 ans. La moitié des responsables des écoles ont plus de 41 ans. Suivant les arrondissements, l’âge

moyen des responsables des écoles varie de 39,2 ans dans le 9e arrondissement à 45,2 ans dans le 4e

arrondissement. Dans le 4e arrondissement, la moitié des responsables des écoles ont plus de 46 ans,

alors que dans le 9e arrondissement, la moitié a moins de 39 ans.

Suivant le sexe, l’âge moyen est de 42,1 ans chez les femmes, contre 40,9 ans chez les hommes. Chez

les hommes, comme chez les femmes, l’âge médian est de 41 ans. Cela veut dire que la moitié des

enseignants hommes et la moitié des enseignants femmes ont plus de 41 ans. Le plus vieux des

responsables des écoles primaires se trouve dans le 7e arrondissement, c’est une femme de 58 ans.

Tableau 5 : Age moyen des responsables par sexe et par arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

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10

To

tal

Femme

Moyenne 40,1 41,5 41,3 48,0 47,3 42,6 44,5 42,7 39,0 41,8 42,1

Médiane 40 41 40 47 46 40 47 41 39 42 41

Ecart-type 7,5 6,2 5,1 1,7 6,1 7,8 8,0 6,1 6,9 5,3 6,9

Minimum 31 34 37 47 42 36 30 37 30 32 30

Maximum 56 52 47 50 56 55 58 55 50 47 58

Homme

Moyenne 44,4 37,3 46,8 42,3 41,7 38,0 40,8 40,1 40,0 35,0 40,9

Médiane 45 39 48 43 41 35 41 39 40 35 41

Ecart-type 4,6 4,7 8,0 2,1 4,0 10,4 6,1 5,3 7,1 5,0 6,2

Minimum 37 32 38 40 38 29 34 33 35 30 29

Maximum 49 41 54 44 46 53 53 47 45 40 54

Ensemble

Moyenne 41,1 40,6 44,4 45,2 44,9 40,6 43,0 41,5 39,2 39,6 41,7

Médiane 41 41 42 46 45 37 42 40 39 42 41

Ecart-type 7,1 6,0 7,0 3,5 5,7 8,8 7,4 5,7 6,6 6,0 6,7


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Minimum 31 32 37 40 38 29 30 33 30 30 29

Maximum 56 52 54 50 56 55 58 55 50 47 58

Le tableau 6 montre que, dans l’ensemble, 31,7% des responsables des écoles primaires publiques ont

entre 35 et 39 ans, 30,0% ont entre 45 et 54 ans. Dans le 4e arrondissement, la moitié des responsables

ont entre 45 et 54 ans.

Tableau 6 : Groupes d'âges des responsables par arrondissement (en %)

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Femme

< 35 ans 29,4 18,2 15,4 27,3 16,7 15,9

35 - 39 ans 29,4 27,3 66,7 60,0 15,4 44,4 45,5 29,3

40 - 44 ans 23,5 18,2 25,0 15,4 22,2 50,0 17,1

45 - 54 ans 11,8 36,4 33,3 100,0 50,0 20,0 46,2 22,2 27,3 33,3 31,7

>=55 ans 5,9 0,0 25,0 20,0 7,7 11,1 6,1

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Homme

< 35 ans 33,3 50,0 11,1 12,5 33,3 13,6

35 - 39 ans 20,0 33,3 25,0 33,3 33,3 25,0 33,3 50,0 50,0 66,7 36,4

40 - 44 ans 20,0 33,3 25,0 66,7 33,3 33,3 20,5

45 - 54 ans 60,0 50,0 33,3 25,0 22,2 37,5 50,0 0,0 29,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Ensemble

< 35 ans 22,7 21,4 22,2 13,6 5,9 23,1 22,2 15,1

35 - 39 ans 27,3 28,6 42,9 16,7 14,3 44,4 22,7 47,1 46,2 22,2 31,7

40 - 44 ans 22,7 21,4 14,3 33,3 28,6 0,0 22,7 11,8 0,0 33,3 18,3

45 - 54 ans 22,7 28,6 42,9 50,0 42,9 22,2 36,4 29,4 30,8 22,2 31,0

>=55 ans 4,5 14,3 11,1 4,5 5,9 4,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100


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2. SITUATION WASH DANS LES ECOLES SELON LES RESPONSABLES

2.1. SITUATION DE L’EAU

L’Accès à l’eau potable de qualité et en quantité suffisante est indispensable pour une bonne hygiène

et pouvoir étudier dans les bonnes conditions.

2.1.1. Existence et opérationnalité des points d’eau

Le Tableau 7 présente la situation des points d’eau dans les écoles par arrondissement. Il en ressort

que globalement, il existe des points d’eau dans 97% des écoles primaires publiques de la ville de

N’Djamena, autrement dit, dans 3% des EPP, les élèves se débrouillent pour trouver de l’eau à boire,

qu’elle soit potable ou non. Dans sept arrondissements sur dix (Arrondissement N° 2, 3, 4, 5, 6, 8 et

10), toutes les écoles disposent d’au moins un point d’eau ; tandis que dans les arrondissement N° 1, 7

et 9, respectivement 4,5%, 4,3% et 11,8% des écoles ne disposent pas de point d’eau. En nombre

absolu, dans toute la ville de N’Djamena, 3 écoles sur 135 n’ont pas de point d’eau, dont 1 se trouve

dans le 9e arrondissement (Ecole Bonne Semence de Ndou), 1 dans le 1er arrondissement (Ecole

Miskine) et 1 dans le 7e arrondissement (Ecole de Kilwiti).

La deuxième partie du Tableau 2 porte sur les types de points d’eau présents dans les EPP. Dans

l’ensemble, ce sont les pompes manuelles qui dominent dans 88% des EPP de N’Djamena (soit 120

école sur 135). Seulement 21% des EPP disposent de robinet (soit 29 écoles sur 135). Les puits non

protégés n’existent dans aucun arrondissement de N’Djamena. Toutes les écoles disposent, soit des

pompes manuelles, soit des robinets. Cependant, il y a des écoles qui disposent des deux types de

points d’eau en même temps, c’est les cas quelques EPP du 1er, 2e, 3e, 4e, 6e et 8e arrondissements.

Tableau 7 : Proportion écoles disposant de points d’eau par arrondissement

Arr

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1

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3

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10

En

sem

ble

Existence des points d'eau dans l'école

Oui 95,5 100 100 100 100 100 95,7 100 94,1 100 97,8

Non 4,5 4,3 5,9 2,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Point d'eau existant

Puits non protégés

Puits protégés

Pompe 100 42,9 12,5 100 100 100 100 94 100 100 88

Robinet 14,3 71,4 100 33,3 18,2 16,7 21,2

Opérationnalité des points d'eau

Oui 85,7 28,6 87,5 33,3 57,1 81,8 68,2 33,3 50,0 66,7 59,8

Non 14,3 71,4 12,5 66,7 42,9 18,2 31,8 66,7 50,0 33,3 40,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Raison de non fonctionnement des points d'eau

Panne 90,0 100 100 100 100 42,9 100 62,5 33,3 75,5

Eau non potable 100 10,0 57,1 37,5 66,7 24,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100


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Il est bien vrai que les points d’eau existent dans 97% des écoles de la ville de N’Djamena. Mais la

question que l’on se pose est celle de savoir si les points d’eau fonctionnent correctement ? Le Tableau

7 montre que, dans 40% des EPP de N’Djamena (54 écoles sur 135) les points d’eau ne fonctionnent

pas correctement. Les points d’eau fonctionnent correctement dans plus de 80% des écoles du 1er, 3e

et 6e Arrondissement. Le 2e arrondissement est celui contenant les quartiers administratifs et les Centres

d’Affaires mais seulement 28,6% de ces écoles disposent de points d’eau qui fonctionnent

correctement. Le 4e et le 8e Arrondissement aussi font partie de ceux dont très peu des EPP ont des

points d’eau opérationnels.

Dans la plupart des EPP de N’Djamena (plus de 75% soit 103 écoles sur 135), la principale raison de

non opérationnalité des points d’eau est la panne. C’est la cause unique de non opérationnalité des

points d’eau toutes les EPP du 3e, 4e, 5e, 6e et 8e Arrondissement.

Photo 3 : Points d’eau en panne dans les EPP

Ecole Oumoul Koura, 1er Arrondissement Ecole Communale, 2e Arrondissement

Ecole Diguel Centre, 8e Arrondissement Ecole Toukra, 9e Arrondissement

2.1.2. Installateurs de points d’eau

Les ONG Nationales et Internationales ont marqué leur présence sur le terrain dans les EPP de

N’Djamena en leur fournissant des points d’eau. Dans l’ensemble, la plupart des EPP de N’Djamena

(60%, soit 82 écoles sur 135) affirment avoir reçu des dons en points d’eau de la part des ONG ;

seulement 21% des EPP ont reçu des points d’eau du Gouvernement ou de la Mairie. La présence des

ONG est beaucoup plus marquée dans le 6e arrondissement où elles ont installé les points d’eau de

toutes les écoles ; dans 76% des écoles du 1er arrondissement et 81% des écoles du 9e arrondissement,

les points d’eau proviennent des ONG. Le 2e arrondissement est le seul dont 64% des écoles (9 écoles

sur 14) ont reçu des points d’eau de la Mairie. Les parents d’élèves ont aussi fortement contribué à

l’implantation des points d’eau respectivement dans 43% et 17% des EPP du 5e et 4e arrondissement.

La contribution des particuliers est plus présente dans les EPP du 10e arrondissement.


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Dans l’ensemble, seulement 5% des EPP de N’Djamena affirment que les points installés permettent

de couvrir leur besoin en eau. L’insuffisance des points d’eau est enregistrée dans toutes les EPP du

3e, 4e, 5e, 8e, 9e et 10e Arrondissement de N’Djamena. Dans les autres arrondissements, c’est au moins

80% des EPP qui dénoncent l’insuffisance des points d’eau.

Tableau 8 : Répartition des écoles selon les installateurs des points d'eau par arrondissements

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10

To

tal

Qui vous a installé ces points d’eau ? (%)

Mairie (Gouvernement) 10 64 75 17 29 0 23 12 6 0 21

Parents d’élèves 5 7 13 17 43 0 9 6 13 11 10

Don d'un particulier 10 7 0 17 0 0 5 24 0 33 9

ONG (Préciser) 76 21 13 50 29 100 64 59 81 56 60

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Ce nombre de points d'eau est-il suffisant ? (%)

Oui 19 7 0 0 0 9 5 0 0 0 5

Non 81 93 100 100 100 91 95 100 100 100 95

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

2.1.3. Nombre de points d’eau

Cette section évalue le nombre de points d’eau dans les écoles par arrondissement. On compte au total

151 points d’eau répartis dans les 135 EPP de N’Djamena, dont 52 sont en panne. Il existe seulement

30 robinets dans les 135 écoles primaires publiques de N’Djamena. Le 2e arrondissement est celui qui

a le plus de robinets.

Il y a au total 151 points d’eau répartis dans les écoles primaires publiques de N’Djamena, dont 121

pompes manuelles et 30 robinets. Sur cet effectif, seuls 79 pompes et 20 robinets sont en bon état, soit

au total 99 points d’eau en état de marche pour un effectif total de 109 670 élèves et 1816 enseignants.

Les écoles qui ont plus de robinet en bon état sont celles du 2e arrondissement, avec 6 robinets, suivi

du 3e et 4e arrondissement avec 5 robinets chacun. Aucune école du 5e, du 7e, du 8e et du 9e

arrondissement ne dispose de robinet. Par contre, il y a au moins une pompe dans chaque

arrondissement. Le 1er et le 7e arrondissement sont ceux dont les écoles ont plus de pompes en bon

état (16 pompes chacun).

Le ratio individus par points d’eau fonctionnels est de 1126 et donc très élevé. Cela prouve qu’il y a une

insuffisance notoire de points d’eau dans les écoles. Les trois grands arrondissements (7ème, 8ème et

9ème) détiennent les ratios les plus élevés avec respectivement 1790,1644 et 1266 individus par point

d’eau fonctionnel. L’école d’Atrone du 7ème arrondissement a un ratio plus élevé que toutes les écoles

de Ndjamena avec 2441 individus par point d’eau fonctionnel (Voir annexe 3). Le ratio le plus faible se

trouve dans le 1er arrondissement avec 699 individus par points d’eau fonctionnels. Bien que ce ratio

soit plus faible il franchit, la limite de la normale. Au vu de ces ratios, il est tout à fait normal que les

enseignants dénoncent à 95% l’insuffisance des points d’eau dans les écoles de Ndjamena.


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Tableau 9 : Répartition des points d'eau des écoles par arrondissement

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10

To

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Pompes

Nb total de pompes 19 6 1 3 8 9 28 21 15 11 121

Nombre de pompes en état de marche

16 2 1 1 6 8 16 9 12 8 79

Nb de pompes en panne 3 4 0 2 2 1 12 12 3 3 42

Robinets

Nb total de Robinets 4 11 7 5 0 1 0 2 0 0 30

Nombre de robinets en état de marche

2 6 5 5 0 0 0 2 0 0 20

Nb de Robinets en panne 2 5 2 0 0 1 0 0 0 0 10

Total points d'eau 23 17 8 8 8 10 28 23 15 11 151

Total points d'eau fonctionnels 18 8 6 6 6 8 16 11 12 8 99

Total points d'eau en panne 5 9 2 2 2 2 12 12 3 3 52

Individus / Points d'eau fonctionnels

699 899 874 975 980 807 1 790 1 644 1 286 766 1 126

Graphique 2 : Répartition des individus par point d'eau fonctionnel dans les écoles et par arrondissement

2.2. SITUATION DE L’HYGIENE

2.2.1. Situation générale

La situation d’hygiène dans les écoles primaires publiques de N’Djamena n’est pas très satisfaisante,

même si 75% des responsables de ces écoles affirment qu’ils contrôlent les aliments vendus dans la

cours ou aux alentours de leur établissement. Dans le 4e, 5e et 8e arrondissement, les responsables de

toutes les écoles affirment qu’ils contrôlent les aliments vendus aux alentours de l’école. Les EPP des

autres arrondissements sont celles qui contrôlent moins les aliments vendus autour de leur

établissement. Même si les responsables affirment contrôler les aliments, la question que nous nous

posons est celle de savoir par quel moyen et comment font-ils pour contrôler ou vérifier ces aliments ?

Un club d’hygiène permet de sensibiliser les élèves et mettre en pratique la formation reçue. Les Clubs

d’hygiène existent seulement dans 26% des EPP de N’Djamena (soit 35 écoles sur 135). Sur ces 35

écoles, près de la moitié affirme que les clubs d’hygiène ne fonctionnent pas correctement. Le 5e

arrondissement est le seul où il existe des clubs d’hygiènes dans plus de la moitié des écoles. Dans le

3e arrondissement, tous les clubs d’hygiène ne fonctionnement pas correctement.

18

16

1211

8 8 8

6 6 6

5

7

9

11

13

15

17

19

Nombre total de points d'eau en état de marche 1790

1644

1286

980 975899 874

807 766699

500

700

900

1100

1300

1500

1700

1900

Nb d'individus / Points d'eau fonctionnels


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Tableau 10 : Répartition des écoles selon l'existence de clubs d'hygiène par arrondissement

%

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10

En

se

mb

le

Est-ce que votre école contrôle l'hygiène des aliments vendus dans la cour ou aux alentours de l'établissement ?

Oui 63,6 71,4 87,5 100,0 100,0 45,5 73,9 100,0 52,9 88,9 74,8

Non 36,4 28,6 12,5 54,5 26,1 47,1 11,1 25,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Existe-t-il des Clubs d'hygiène dans votre école ?

Oui 9,1 21,4 12,5 33,3 57,1 45,5 39,1 22,2 11,8 33,3 25,9

Non 90,9 78,6 87,5 66,7 42,9 54,5 60,9 77,8 88,2 66,7 74,1

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que ces Clubs fonctionnement correctement ?

Oui 33,3 100,0 50,0 75,0 50,0 25,0 75,0 50,0 66,7 48,5

Non 100,0 66,7 50,0 25,0 50,0 75,0 25,0 50,0 33,3 51,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Dans toutes les écoles disposant de club d’hygiène, il n’y a qu’en moyenne un club par école. Il existe

des écoles qui ont plusieurs clubs d’hygiène. C’est le cas des écoles du 2e, 5e, 6e et 7e arrondissement.

Il y a au maximum 3 clubs d’hygiène dans les écoles. Globalement, il y a 42 clubs d’hygiène pour 135

EPP à N’Djamena. Le 7e arrondissement est celui qui a le plus de clubs d’hygiène.

Tableau 11 : Nombre de clubs d'hygiène par arrondissement

Arr

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10

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Combien de Clubs d'hygiène sont créés dans votre école ?

Moyenne 1 2 1 1 2 2 1 2 1 1 1

Médiane 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1

Minimum 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

Maximum 1 3 1 1 3 3 2 3 1 2 3

Total 2 5 1 2 7 5 9 6 1 4 42

Depuis combien d'année ces Clubs existent ?

Moyenne 2,0 5,0 1,0 1,5 4,0 2,8 2,5 3,7 2,5 2,7 2,9

Médiane 2,0 4,0 1,0 1,5 4,0 3,0 2,5 3,0 2,5 3,0 3,0

Minimum 2 3 1 1 2 2 1 2 1 2 1

Maximum 2 8 1 2 6 3 6 6 4 3 8

Nombre de membre du club d'hygiène

Moyenne 21,0 11,7 4,0 5,5 9,5 7,8 10,7 8,3 21,0 13,0 10,8

Médiane 21,0 12,0 4,0 5,5 6,0 6,0 7,0 5,0 21,0 5,0 6,0

Minimum 20 10 4 3 4 1 2 3 2 4 1

Maximum 22 13 4 8 22 18 24 20 40 30 40

Total membre 42 35 4 11 38 39 75 33 42 39 358

En moyenne, les clubs d’hygiène des EPP de N’Djamena existent depuis 2,9 ans, la moitié d’entre eux

a moins de trois ans. Dans le 3e et 4e arrondissement, la moitié des clubs ont moins de deux ans

d’existence, tandis que dans 2e et 5e arrondissement, la moitié des clubs d’hygiène des EPP a plus de

4 ans. Les plus vieux clubs se trouvent dans le 2e arrondissement avec 8 ans d’existence. Dans

certaines EPP de la ville de N’Djamena, il existe des clubs d’hygiène avec un ou deux membres,

constitué uniquement d’un enseignant et/ou du responsable de l’école. Les élèves sont assez grands


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pour comprendre l’intérêt de faire fonctionner un club d’hygiène, vu que la moitié de ceux du cours

moyen ont plus de 13 ans. Il suffit d’une bonne sensibilisation pour que cela fonctionne.

Pour bien fonctionner, les clubs ont généralement besoin de matériels et les membres d’une

bonne formation. ATRENVIRO demande aux ONG et Gouvernement de doubler d’efforts pour

assister les clubs d’hygiène en leur fournissant des matériels adéquats, en les formant et en les

évaluant régulièrement.

2.2.2. Lavage des mains

Le lavage des mains est une pratique d’hygiène nécessaire permettant d’éviter plusieurs maladies liées

à l’hygiène des mains (choléra, fièvre typhoïde, etc.). Le dispositif de lavage des mains, comme son

nom l’indique, permet de bien pratiquer l’hygiène des mains. L’existence d’un dispositif de lavage des

mains est confirmée dans 31,1% des EPP de N’Djamena (42 écoles sur 135), dont la plupart (45,2%)

sont implantés devant la salle des enseignants. Le 4e arrondissement est le seul où plus de 80% des

écoles disposent d’un dispositif de lavage des mains ; à l’opposé, se trouve le 10e arrondissement avec

seulement 11% des écoles ayant un dispositif de lavage des mains. Le dispositif de lavage des mains

est implanté devant la salle des enseignants dans toutes les écoles du 10e arrondissement et dans 78%

des écoles du 7e arrondissement.

Parmi les écoles ayant un dispositif de lavage des mains, 40,5% affirment qu’ils ne sont pas utilisés

(Photo 4). Ces dispositifs ne sont pas utilisés dans plus de 70% des écoles du 7e et 9e arrondissement.

La principale raison de non utilisation des dispositifs de lavage des mains est la panne : elle est

confirmée par près de 53% des EPP ; la seconde raison de non utilisation de ces dispositifs le manque

d’hygiène avec 29,4%. La quasi-totalité des EPP affirment que ces dispositifs de lavage des mains sont

insuffisants. En moyenne, chaque EPP de N’Djamena a besoin d’environ 9 dispositifs de lavage des

mains. La moitié des EPP ont besoin de plus de 6 dispositifs de lavage des mains. Pour réduire les

risques de Choléra, de fièvre typhoïde, d’hépatite C, etc., le Gouvernement et ses partenaires

ont intérêt à augmenter le nombre de dispositifs de lavage des mains dans les écoles et suivre

de près leurs utilisations.


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Tableau 12 : Existence et utilisation des dispositifs de lavage des mains dans les écoles par arrondissement

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Existe-t-il un dispositif de lavage des mains dans votre école ?

Oui 22,7 21,4 50,0 83,3 57,1 36,4 39,1 16,7 23,5 11,1 31,1

Non 77,3 78,6 50,0 16,7 42,9 63,6 60,9 83,3 76,5 88,9 68,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Où est-ce que ces dispositifs de lavage des mains sont implantés

Dans la cour 40,0 66,7 25,0 60,0 25,0 25,0 11,1 66,7 75,0 38,1

Dans/devant les toilettes des élèves 33,3 75,0 75,0 22,2 33,3 25,0 26,2

Dans/devant les toilettes des enseignants

20,0 33,3 25,0 25,0 11,1 33,3 25,0 16,7

Devant la salle des enseignants 40,0 66,7 0,0 40,0 50,0 25,0 77,8 33,3 25,0 100,0 45,2

Ces dispositifs de lavage des mains sont-ils utilisés ?

Oui 80,0 100,0 50,0 60,0 75,0 75,0 22,2 100,0 25,0 100,0 59,5

Non 20,0 50,0 40,0 25,0 25,0 77,8 75,0 40,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Raisons de non utilisation des dispositifs de lavage des mains

Manque d'eau 14,3 5,9

En panne 100 100 100 57,1 52,9

Manque de savons 33,3 5,9

Mal entretenu (Très sale) 100 100 28,6 33,3 29,4

Autre (Préciser) 33,3 5,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100

Ces dispositifs de lavage des mains sont-ils en nombre suffisant ?

Oui 25 2,4

Non 100 100 75 100 100 100 100 100 100 100 97,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Combien de dispositifs de lavage des mains votre école en a besoin pour que cela suffise ?

Moyenne 6,5 7,1 6,0 9,5 8,1 6,9 9,8 10,2 9,0 10,8 8,5

Médiane 5,5 6,0 4,0 7,0 10,0 5,0 8,0 10,0 8,0 10,0 6,0

Minimum 2 2 3 3 5 3 3 2 3 3 2

Maximum 24 12 16 24 10 12 20 20 30 23 30

2.2.3. JMLM

La Journée mondiale de lavage des mains (JMLM) a été célébrée pour la première fois en 2008 dans

de nombreux pays. Son objectif principal est de sensibiliser un maximum de personnes sur les

conséquences d'une mauvaise hygiène des mains. Depuis lors, chaque année, l’Unicef invite ses

Partenaires et les écoles à célébrer ladite journée. Le tableau 13 fait le point sur la participation des

écoles. Il en ressort que 84,4% des EPP ont déjà entendu parler de la JMLM. Trois écoles sur dix dans

le 1er arrondissement et deux écoles sur dix dans le 10e arrondissement n’ont jamais entendu parler de

cette journée.

Parmi les écoles ayant entendu parler de la JMLM, seules deux écoles sur dix ont été invitées à

participer à l’événement. Au niveau des arrondissements, certains responsables des écoles ont affirmé

n’avoir jamais été invités à participer à la JMLM. Or chaque année, l’Unicef choisit une école pour

l’organisation de cette journée. L’Unicef, en tant que point focal de la JMLM, doit élargir le champ

de sensibilisation en impliquant tous les partenaires disponibles pour l’organisation de cette

journée.


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Tableau 13 : Participation des écoles à la JMLM par arrondissement

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Avez-vous déjà entendu parler de la journée Mondiale de Lavage des Mains ?

Oui 68,2 85,7 87,5 83,3 100,0 90,9 95,7 83,3 82,4 77,8 84,4

Non 31,8 14,3 12,5 16,7 0,0 9,1 4,3 16,7 17,6 22,2 15,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que votre école a été invitée une ou plusieurs fois à la journée mondiale de lavage des mains ?

Oui 6,7 25,0 42,9 0,0 28,6 60,0 22,7 13,3 28,6 0,0 22,8

Non 73,3 66,7 14,3 40,0 71,4 30,0 77,3 86,7 71,4 100,0 67,5

Ne sait pas 20,0 8,3 42,9 60,0 0,0 10,0 0,0 0,0 0,0 0,0 9,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Nombre d'année de participation au JMLM

Moyenne 2,0 1,0 3,3 5,0 2,6 3,0 1,0 1,5 2,3

Médiane 2,0 1,0 3,0 5,0 2,0 4,0 1,0 1,5 2,0

Minimum 2 1 3 5 1 1 1 1 1

Maximum 2 1 4 5 6 5 1 2 6

Photo 4 : Dispositifs de lavage des mains non utilisés devant les WC

Ecole Amriguébé, 5e Arrondissement Ecole Communale, 5e Arrondissement

Ecole du Centre, 3e Arrondissement Ecole Communale, 7e Arrondissement


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2.2.4. Situation des WC

2.2.4.1. Existence et types de WC

Les WC existent dans 94% des EPP de N’Djamena (soit 127 EPP sur 135). Suivant les

arrondissements, à l’exception du 1er, 7e et 9e arrondissement, où respectivement 9,1% des EPP, 13%

et 17,6% des EPP n’ont pas de WC, toutes les EPP des autres arrondissements disposent d’au moins

un WC. De façon générale, dans près de 90% des écoles, les WC des enseignants sont séparés de

ceux des élèves. Dans le 1er, 9e et 10e arrondissement, respectivement dans 25%, 21,4% et 22,2% des

EPP, les WC des élèves ne sont pas séparés de ceux des enseignants. La principale raison de non

séparation des WC est qu’ils sont insuffisants.

Tableau 14 : Existence et type de WC des écoles par arrondissement

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Y a-t-il des WC dans votre école ?

Oui 90,9 100 100 100 100 100 87,0 100,0 82,4 100,0 94,1

Non 9,1 13,0 17,6 5,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Les WC des enseignants sont-ils séparés de ceux des élèves ?

Oui 75,0 85,7 100,0 83,3 100 100 100 100 78,6 77,8 89,8

Non 25,0 14,3 16,7 21,4 22,2 10,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Types de WC dans votre école ?

Toilettes avec chasse d’eau 0,0 7,1 12,5 1,6

Cuvette/Seau 5,0 9,1 5,6 7,1 3,1

Latrines avec dalles 80,0 71,4 75,0 100,0 100,0 90,9 100 77,8 85,7 100,0 86,6

Latrines en terre battue 15,0 14,3 12,5 16,7 7,1 7,9

Latrines ventilée améliorées 7,1 0,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Photo 5 : WC traditionnels dans les écoles

Ecole Al Iman, 1er Arrondissement Ecole Rue de 40m, 2e Arrondissement

Nous avons cherché à savoir quels sont les types des WC qui existent dans les EPP de N’Djamena. La

dernière partie du Tableau ci-dessous permet de constater que les types de toilettes les plus utilisés

sont les latrines avec dalle (photo 6), avec une proportion des 86,6%. On remarque également que de

nos jours, il existe encore des EPP qui utilisent des latrines en terre battue ou WC traditionnels (environ

8% des EPP, soit 11 écoles sur 135 ; Photo 5). Les écoles utilisant des latrines en terre battue se

trouvent parfois en pleine ville, mais aussi dans les arrondissements périphériques. L’utilisation de ces


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types de WC provient du fait que la construction des WC n’a pas été prise en compte dans le projet de

construction de l’école ou soit, elle a été prise en compte mais les réalisateurs du projet ne l’ont pas

exécutée. Pour éviter la défécation à l’air libre, les responsables des écoles, compte tenu des moyens

qu’ils disposent, sont obligés de faire des WC traditionnels. L’éradication de la défécation à l’air libre

doit être un combat de tous les jours pour les ONG nationales et internationales car celle-ci

constitue une menace non seulement pour les élèves et les enseignants, mais aussi pour la

population voisine.

2.2.4.2. Entretien des WC

Un WC propre et bien entretenu encourage les élèves et les enseignants à l’utiliser et à ne pas déféquer

à l’air libre. La sensibilisation et la formation des élèves sont aussi nécessaires pour bien utiliser les WC

publics. Globalement, les WC sont bien entretenus dans 33% des écoles primaires publiques de

N’Djamena. Le terme « bien entretenu » est à prendre ici de façon relative car, dans la plupart des EPP,

la situation des WC est comme indiquée sur les photos suivantes mais les responsables affirment que

c’est bien entretenu. Plus de 70% des écoles du 5e Arrondissement affirment que leurs WC sont bien

entretenus.

Dans 78,6% des EPP, ce sont les élèves eux-mêmes qui s’occupent de l’entretien des WC. Personne

n’entretient les WC de 22% (respectivement 33%) des écoles du 1er arrondissement (respectivement

10e arrondissement). Les WC de toutes les EPP du 3e, 4e, 8e et 9e arrondissement sont entretenus par

les élèves. Parmi les raisons évoquées concernant le mauvais entretien des WC, la plus récurrente le

manque de personnel d’entretien (évoquée par 49% des EPP), la seconde raison est que les WC sont

pleins et demandent à être vidangé (évoquée par 22,4% des EPP). La question qui mérite d’être posée

est celle de savoir comment est-ce que les élèves (enfants) assurent des WC des écoles ? Ont-t-ils été

formés sur les conditions d’hygiène et l’entretien des WC ? Quels types de produits utilisent-ils pour

l’entretien des WC ?

Tableau 15 : Entretien des WC des écoles par arrondissement

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Est-ce que vos WC sont bien entretenus ?

Oui 45,0 28,6 25,0 16,7 71,4 45,5 35,0 11,1 28,6 33,3 33,1

Non 55,0 71,4 75,0 83,3 28,6 54,5 65,0 88,9 71,4 66,7 66,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Qui s'occupe de l'entretien de vos WC ?

Personne/Aucun 22,2 33,3 7,1

Gardiens 25,0 20,0 20,0 14,3 9,5

Autre personnel d’entretien 25,0 2,4

Elèves 66,7 50,0 100,0 100,0 80,0 80,0 85,7 100 100 66,7 78,6

Ne sait pas 11,1 2,4

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Raison de mauvais entretien des WC

Non vidangé 0,0 10,0 16,7 20,0 16,7 23,1 31,3 70,0 22,4

Manque d’eau 18,2 10,0 40,0 7,7 16,7 8,2

Pas de personnel d'entretien 63,6 60,0 50,0 40,0 100,0 16,7 53,8 43,8 30,0 66,7 49,4

Autres 18,2 20,0 33,3 66,7 15,4 25,0 16,7 20,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100


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Photo 6 : Latrines avec dalles mal entretenues

Ecole Bololo, 2e Arrondissement Ecole d’Ardep Djoumba, 3e Arrondissement

Ecole de Chagoua I, 6e Arrondissement Ecole Goudji Charafa, 10e Arrondissement

2.2.4.3. Evaluation du nombre de WC

Le Tableau 16 présente le nombre moyen de WC dans les écoles par arrondissement. Il ressort de ce

tableau que le nombre moyen de WC varie de 2,7 dans le 10e Arrondissement à 10 dans le 5e

Arrondissement et que la moitié des EPP de N’Djamena ont moins de 5 WC. En faisant la somme des

WC de toutes les écoles, il apparait que le 7e Arrondissement est celui qui a le plus de WC avec 88 WC

répartis dans 23 écoles ; à l’opposé, se trouve le 10e Arrondissement avec 19 WC répartis dans 9

écoles. Au total, on compte 459 WC qui sont répartis dans 135 écoles primaires publiques à N’Djamena.

Sur les 459 WC, 120 sont hors d’usage et 339 fonctionnent. En faisant le rapport entre le nombre total

d’individus de l’école et celui de WC en état de marche, on obtient en moyenne 328 individus pour un

WC. Ce ratio va du simple au triple en allant de 147 dans le 2e Arrondissement à 479 dans le 4e

Arrondissement.

La norme internationale exige un WC pour 30 filles et un pour 40 garçons. En appliquant cette norme

et en considérant le ratio Nombre d’individus par WC, on constate qu’aucun arrondissement n’est en

situation de salubrité. Même si on arrive à faire fonctionner l’ensemble des WC actuellement présents

dans les écoles, la situation est très loin de la norme. Lorsque le nombre d’élèves utilisateurs des WC

est très important, certains d’entre eux n’hésitent pas à déféquer à l’air libre si le besoin est pressant et

que la file d’attente est longue. D’ailleurs, plus de 83% des écoles affirment que ces WC sont insuffisants

et pour les élèves et pour les enseignants.

Lorsque les WC sont pleins, non vidangés ou même mal entretenus, cela réduit le nombre de

WC qui fonctionnent, combiné au fait que le nombre de WC était déjà insuffisant, on aboutit à la

défécation à l’air libre qui se pratique généralement autour des WC et derrière les salles de


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classe. L’augmentation du nombre de WC permettrait de réduire de façon significative la

défécation à l’air libre dans les écoles de chaque arrondissement.

Photo 7 : WC hors d'usage

Ecole Gardolé, 3e arrondissement

Ecole Ardep Djoumbal, 3e Arrondissement

Ecole Angabo Chaib, 8e Arrondissement

Ecole communale, 5e Arrondissement

Tableau 16 : Evaluation du nombre de WC des écoles par arrondissement

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Nombre de WC dans l'école

Moyenne 4,0 6,1 4,6 7,7 10,0 5,2 5,9 6,2 4,2 2,7 5,2

Médiane 2,5 5,0 4,0 8,0 10,0 5,0 6,0 5,0 2,0 2,0 4,0

Minimum 0 1 2 4 8 2 0 1 0 1 0

Maximum 16 18 10 11 12 8 12 16 18 6 18

Total 64 55 23 23 40 31 88 62 54 19 459

Nombre de WC fonctionnels 54 49 18 12 29 17 68 38 40 14 339

Nombre de WC en panne 10 6 5 11 11 14 20 24 14 5 120

Nombre d'individus/WC fonc. 233 147 291 488 203 380 421 476 386 438 329

Nombre d'individus/WC Total 197 131 228 254 147 208 325 292 286 323 243

Ces WC sont-ils en nombre suffisant pour les enseignants ?

Oui 15,0 21,4 12,5 33,3 71,4 9,1 20,0 11,1 16,5

Non 85,0 78,6 87,5 66,7 28,6 90,9 80,0 88,9 100,0 100,0 83,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Ces WC sont-ils en nombre suffisant pour les élèves ?

Oui 15,0 7,1 12,5 16,7 42,9 10,0 8,7

Non 85,0 92,9 87,5 83,3 57,1 100,0 90,0 100,0 100,0 100,0 91,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100


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Graphique 3 : Nombre d'individus par WC fonctionnel par arrondissement

On ne perd pas de vue l’hygiène autour des points d’eau :

Au cours de l’opération de la collecte des images, ATRENVIRO constate que dans presque toutes les

écoles primaires de Ndjamena, il manque totalement de l’hygiène autour des points d’eau (Photo 8).

Des flaques d’eau se forment autour des points d’eau rendant souvent l’environnement autour des

points d’eau très insalubre et parfois inaccessible.

Photo 8 : Insalubrité autour des points d'eau

Ecole Communale, 5e Arrondissement

Ecole de l’Amitié Tchad Chine, 5e Arrond.

Ecole Atrone, 7e Arrondissement

Ecole Oumoul Koura, 1er Arrondissement

106 5

11 11 1420

24

145

5449

1812

29

17

68

38 40

14

10

20

30

40

50

60

70

80

Comparaison du nombre de WC en panne à celui des WC en état de marche

Nombre de WC en panne Nombre de WC fonctionnels

488 476438

421386 380

291

233203

147

100

150

200

250

300

350

400

450

500

550

600

Nombre d'individus/WC fonc.


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2.3. SITUATION DE L’ASSAINISSEMENT

2.3.1. Murs de Clôture

La clôture des écoles est très importante lorsqu’on veut protéger ou sécuriser les écoles, voire protéger

les élèves et les enseignants. Dans la ville de N’Djamena, 56,3% des écoles sont complètement

clôturées, 7,4% sont partiellement clôturées et 36,3% n’ont pas de clôture. Plus de 45% des écoles du

1er, du 7e, du 8e, du 9e et du 10e Arrondissement n’ont pas de clôture. La quasi-totalité des clôtures des

écoles clôturées sont en matériaux durables. Les écoles non clôturées peuvent servir de lieu de dépôt

des ordures ou de défécation à l’air libre pour la population voisine.

Tableau 17 : Type de clôtures des écoles par arrondissement

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Clôture de l'école

Aucune 45,5 21,4 12,5 28,6 47,8 50,0 47,1 55,6 36,3

Partielle 13,6 28,6 22,2 11,1 7,4

Complete 40,9 78,6 87,5 100 42,9 100 52,2 27,8 52,9 33,3 56,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Type de l'clôture

Seko 25,0 1,2

Banco

Semi dur

Dur 100 100 100 100 100 100 100 100 100 75,0 98,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Photo 9 : Les ordures encombrent les écoles primaires publiques de N'Djamena

Ecole Leproserie, 7e Arrondissement

Ecole Belle Vue, 6e Arrondissement

Ecole Communale d’Abena, 7e Arrondissement

Ecole Hilé Houdjadj, 10e Arrondissement


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Les odeurs des ordures et des excréments, lorsqu’elles émanent tout prêt des salles de classe, peuvent

souvent indisposer les élèves et les enseignants, voire même causer la perte de l’odorat lorsque les

ordures contiennent des substances ou des produits toxiques. Le bas des murs des écoles clôturées

servent également de dépotoirs des ordures (photo 9). Au vu de ces constats, ATRENVIRO demande

aux Maires des différents Arrondissements de prendre leurs responsabilités pour collecter

régulièrement les ordures autour des écoles et au Gouvernement de fournir un effort pour

clôturer toutes les EPP.

2.3.2. Présence de bacs à ordures

La présence des bacs à ordures dans la cour de l’établissement scolaire permet de mieux collecter et

évacuer les ordures de l’école. Elle permet aussi de limiter l’éparpillement des ordures après le

nettoyage. Globalement, seulement 12,6% des écoles (soit 17 écoles sur 135) confirment l’existence

de bacs à ordures au sein de leur établissement. Dans ces 17 écoles, on dénombre au total 35 bacs à

ordures installés dans la cour, aucun bac à ordures dans les salles de classe de tous les

arrondissements. Notons que les bacs à ordure des classes (ou corbeilles) permettent d’acheminer les

ordures vers les grands bacs à ordures implantés dans la cours. Dans le 3e, 4e et 10e Arrondissement,

aucune école ne dispose de bacs à ordures ni dans la cour, ni dans les classes. Le 7e et le 1er

Arrondissement qui ont plus d’écoles que les autres, n’ont respectivement que 4 et 3 bacs à ordures.

Tableau 18 : Nombre de bacs à ordures par arrondissement

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Y a-t-il des bacs à ordures dans votre école ?

Oui 9,1 28,6 14,3 36,4 4,3 5,6 23,5 12,6

Non 90,9 71,4 100 100 85,7 63,6 95,7 94,4 76,5 100 87,4

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Nombre de bacs à ordures dans la cour

Total 3 5 0 0 2 11 4 4 6 0 35

Nombre de bacs à ordures dans les classes

Total 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Nombre de bacs à ordures actuellement présents

Total 3 5 0 0 2 11 4 4 6 0 35

Nombre d'individus / Bac à ordures

4 123 1 436 2 939 587 7 167 4 515 2 572 3 176

Parmi les écoles disposant de bacs à ordures, 41,2% affirment que leurs bacs à ordures proviennent

d’ONG et autres Associations (soit 7 écoles sur 17), la même proportion des EPP (7 sur 17) les a reçu

de l’Etat ; Deux écoles sur 17 les ont reçu des personnes de bonne volonté et des particuliers, une école

sur 17 les a reçu des parents d’élèves. Aucun établissement scolaire primaire public n’a acheté les bacs

à ordures lui-même. Toutes les écoles affirment que les bacs à ordures actuellement présents sont

insuffisants.

La majorité des EPP (57,8%) pense que ce sont les ONG et les Associations qui doivent leur fournir

des bacs à ordures, 34% d’entre elles estiment que la fourniture des bacs à ordures aux EPP incombe

au Gouvernement ou à la Mairie. Nous pouvons, ainsi dire qu’un nombre important de responsables


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des Ecoles ignorent les rôles et les devoirs de la Mairie. Notons que les ONG et Associations

interviennent dans les écoles en tant que partenaire au Développement et non en tant que substitut de

l’Etat. ATRENVIRO demande à chaque EPP d’adresser une demande à la Mairie de sa Commune

qui a le devoir de leur fournir des bacs à ordures et autres matériels d’assainissement. L’absence

des bacs à ordures est un fait réel constaté dans les EPP de N’Djamena ; les tas d’ordures sont bien

présents dans la cour de ces écoles (Photo 9).

Tableau 19 : Provenance des bacs à ordures des écoles par arrondissement

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Provenance des bacs à ordures

Don des ONG/Associations 50,0 25,0 100 50,0 100 25,0 41,2

Don de la Mairie (Etat) 75,0 25,0 75,0 41,2

Don des Particuliers 25,0 100 11,8

Parents d’élèves 50,0 5,9

L’Etablissement

Ce nombre de bacs à ordures est-il suffisant ?

oui

Non 100 100 100 100 100 100 100 100

Total 100 100 100 100 100 100 100 100

Selon vous qui doit vous fournir des bacs à ordures ?

Mairie 36,4 42,9 62,5 50,0 28,6 45,5 26,1 5,6 58,8 34,1

Associations/ONG 59,1 57,1 25,0 16,7 71,4 36,4 65,2 83,3 35,3 100 57,8

Parents d’élèves 4,3 0,7

Ne sait pas 4,5 12,5 33,3 18,2 4,3 11,1 5,9 7,4

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

2.3.3. Collecte et évacuation des ordures

2.3.3.1. Nettoyage des écoles

Dans la quasi-totalité des EPP de N’Djamena (97%), ce sont les élèves eux-mêmes qui balaient la cour

de leur école. Cette situation est identique dans tous les arrondissements de la ville. La fréquence de

nettoyage est confirmée hebdomadairement et mensuellement respectivement par 60% et 23% des

EPP. Les élèves nettoient également les salles de classe dans presque toutes les écoles (98,5%). Le

nettoyage des salles de classe est plus accentué que celui de la cour dans la plupart des écoles.

Comment peut-on accepter que les mêmes élèves s’occupent à la fois de l’entretien des WC, du

nettoyage de la cour et des salles de classes ?

Sur le plan WASH, au lieu de ressembler à des sites non entretenus où les dépôts des ordures et la

défécation à l’air libre sont encouragés, les écoles devraient plutôt présenter des caractéristiques

modernes et salubres, du moment où la Ville de N’Djamena aspire à être une vitrine en Afrique. L’Etat

devrait considérer les écoles comme des Institutions à qui on doit affecter un personnel pour le

nettoyage des salles de classe, un personnel pour le nettoyage de la cour et un personnel pour

l’entretien des WC.


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Tableau 20 : Personnel et fréquence de nettoyage des écoles par arrondissement

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Qui nettoie (balaie) la cour de votre école ?

Personne/Aucun 11,1 1,5

Gardiens 7,1 0,7

Elèves 100 85,7 100 100 100 100 100 88,9 100 100 97,0

Autre personnel 7,1 0,7

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la fréquence de nettoyage de la cour de votre école ?

Aucun/NSP 6,3 0,8

Journalière 13,6 37,5 6,3 11,1 6,0

Deux fois par semaine 13,6 7,1 12,5 33,3 42,9 9,1 6,3 11,1 9,8

Hebdomadaire 54,5 92,9 66,7 42,9 36,4 47,8 75,0 100 44,4 60,2

Mensuel 18,2 50,0 14,3 54,5 52,2 6,3 0,0 33,3 23,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Qui nettoie (balaie) les classes de votre école ?

Personne/Aucun 5,6 0,7

Gardiens 11,1 0,7

Elèves 100 100 100 100 100 100 100 94,4 100 88,9 98,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la fréquence de nettoyage des classes de votre école ?

Aucun/NSP 27,3 14,3 16,7 14,3 4,3 5,9 17,6 11,2

Journalière 63,6 85,7 75,0 83,3 71,4 63,6 87,0 88,2 47,1 77,8 73,9

Deux fois par semaine 4,5 9,1 4,3 5,9 3,0

Hebdomadaire 4,5 25,0 14,3 27,3 5,9 29,4 9,7

Mensuel 4,3 22,2 2,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

2.3.3.2. Journée de salubrité

L’objectif de la journée de salubrité est de rendre l’établissement scolaire propre à une fréquence qui

dépend souvent de la quantité des ordures produites par les élèves où la population voisine au sein (ou

aux alentours) de l’école. Les informations de cette section confirment les affirmations de la section

précédente, surtout en ce qui concerne le nettoyage de la cour. Globalement, l’existence de la journée

de salubrité est confirmée par 98,5% des EPP et avec une fréquence hebdomadaire et mensuelle

respectivement dans 58% et 39% des établissements.


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Tableau 21 : Fréquence des journées de salubrité dans les écoles par arrondissement

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Existe-il une journée de salubrité dans votre école ?

Oui 100 100 100 83 100 100 100 100 100 88,9 98,5

Non 16,7 11,1 1,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la fréquence de la journée de salubrité dans votre école ?

Aucun/NSP 5,9 0,8

Hebdomadaire 72,7 85,7 25,0 40,0 57,1 54,5 30,4 66,7 82,4 25,0 57,9

Mensuel 27,3 14,3 75,0 60,0 42,9 36,4 65,2 33,3 11,8 62,5 39,1

Trimestriel 9,1 4,3 1,5

Semestriel 12,5 0,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

2.3.3.3. Evacuation des ordures

Pour rendre l’environnement du milieu scolaire propre, il est important d’évacuer régulièrement les

ordures de l’école. Sur les 135 EPP de N’Djamena, seules 17 (soit 12,6%) affirment que les ordures

sont régulièrement évacuées de leur établissement. Le 4e, le 7e et le 10e arrondissement sont ceux dont

les ordures ne sont jamais évacuées des EPP. Parmi les 17 écoles qui évacuent les ordures de leur

école, 2 d’entre elles le font journalièrement et 4 le font mensuellement.

Tableau 22 : Fréquence d'évacuation des ordures par arrondissement

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Vos ordures sont-elles évacuées de l'école ?

Oui 18,2 35,7 12,5 28,6 9,1 16,7 5,9 12,6

Non 81,8 64,3 87,5 100 71,4 90,9 100 83,3 94,1 100 87,4

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la fréquence d'évacuation des ordures de votre école ?

Journalière 50,0 11,8

Deux fois par semaine 20,0 100 23,5

Hebdomadaire 50,0 80,0 100 41,2

Mensuel 100 100 100 23,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100

Selon vous qui doit assurer l'évacuation des ordures de votre école ?

Mairie 81,8 71,4 100 83,3 100 81,8 95,7 94,4 47,1 88,9 83,0

Entreprise privée/Associations/ONG

28,6 18,2 5,6 17,6 7,4

Ecole 4,5 16,7 0,0 4,3 5,9 11,1 3,7

Autres (Préciser) 13,6 29,4 5,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Actuellement, qui vient collecter (ou emporter) vos ordures ?

Personne/Aucun 77,3 78,6 75,0 100 71,4 72,7 87,0 83,3 76,5 88,9 80,7

Mairie 4,5 21,4 12,5 28,6 11,1 11,1 7,4

Privé/Associations/ONG 18,2 5,6 2,2

Ne sait pas 18,2 12,5 9,1 13,0 0,0 23,5 9,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100


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3. SITUATION WASH DANS LES ECOLES SELON LES ELEVES

L’objet de cette section est de confirmer ou d’infirmer les informations fournies par les responsables des

écoles qui ne vivent pas forcément le calvaire des élèves en ce qui concerne les insuffisances en point

d’eau, en ouvrage d’assainissement et d’hygiène.

3.1. SITUATION DE L’EAU

3.1.1. Présence de point d’eau

Il ressort du tableau ci-dessous que 94,5% des élèves confirment qu’il existe de points d’eau dans leurs

écoles alors que la quasi-totalité (près de 98%) des responsables avait confirmé l’existence des points

d’eau dans les EPP. Plus de 90% des élèves confirment la présence de pompes dans leurs

établissements. Le souhait d’ATRENVIRO est qu’il existe au moins un point d’eau dans chaque école

primaire publique de la ville de N’Djamena. Malheureusement, il y a trois écoles des quartiers

périphériques qui n’ont aucun point d’eau. Il s’agit de l’école Miskine dans le 1er Arrondissement, de

l’école de Kilwiti dans le 7e Arrondissement et de l’école Bonne Semence de Ndou dans le 9e

Arrondissement. Les écoles dont tous les points d’eau sont tombés en panne sont également

considérées comme ne disposant pas de point d’eau. La difficulté de s’alimenter en eau potable fait

l’objet du point suivant.

Tableau 23 : Existence de points d'eau selon les élèves par arrondissement

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Ici à l'école, est-ce qu'il y a des points (robinet, pompe, puits, etc.) d'eau ?

Oui 94,5 96,6 99,4 82,7 99,1 99,3 99,1 86,4 99,7 79,0 94,5

Non 5,5 3,4 0,6 17,3 0,9 0,7 0,9 13,6 0,3 21,0 5,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quels sont les types de points d'eau présents dans votre école ?

Puits non protégés 0,4 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,3 0,0 0,1

Puis protégés 0,4 0,0 0,6 0,0 0,5 0,0 0,5 0,0 0,0 0,5 0,3

Pompe 95,4 68,2 33,5 83,4 94,4 87,5 99,1 91,9 99,2 95,9 90,5

Robinet 6,8 33,9 67,6 17,9 5,1 14,0 1,1 8,2 0,8 4,1 10,1

3.1.2. Difficulté de s’alimenter en eau potable

La difficulté de trouver de l’eau à boire est omniprésente dans les écoles primaires publiques de

N’Djamena. Dans l’ensemble, environ 39% des élèves affirment qu’il est difficile de trouver de l’eau à

boire dans leur école. Cette difficulté est beaucoup plus prononcée dans le 10e arrondissement où plus

de la moitié des élèves (55,8%) ont du mal à s’alimenter en eau, soit parce que le nombre de points

d’eau est insuffisant, ou soit parce qu’il n’existe pas de point d’eau ; vient ensuite le 3e arrondissement

avec une proportion de 45,7%. Parmi les élèves qui ont du mal à s’alimenter en eau, 48,6% d’entre eux

s’alimentent en eau auprès des voisins de l’école, 36,3% viennent avec de l’eau à boire depuis la maison

et 15,1% achètent de l’eau à la boutique.

Les établissements ne sont pas les seuls à disposer de pompe comme source principale d’alimentation

en eau. La dernière partie du tableau ci-dessous montre que bon nombre de la population voisine de


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l’école utilise l’eau de pompe. Les élèves qui n’arrivent pas à trouver de l’eau à boire à l’école boivent

l’eau de pompe chez les voisins. Cela est confirmé par 73,8% des élèves.

Tableau 24 : Difficultés de s'alimenter en eau selon les élèves par arrondissement

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Est-ce qu'il est difficile de trouver de l'eau à boire dans votre école ?

Oui 38,1 42,8 45,7 43,3 26,4 39,0 37,8 32,2 41,9 55,8 38,9

Non 61,9 57,2 54,3 56,7 73,6 61,0 62,2 67,8 58,1 44,2 61,1

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Où buvez-vous de l'eau quand vous avez soif ?

Boutique 12,4 20,4 12,5 36,3 19,7 14,5 8,3 25,9 3,8 15,0 15,1

Chez les voisins de l’école 49,8 47,8 56,2 36,7 49,0 61,2 46,4 37,7 57,2 57,3 48,6

Eau emportée depuis la maison

37,8 31,7 31,3 27,0 31,2 24,3 45,3 36,4 39,0 27,7 36,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la source d'eau que vous buvez ?

Eau minérale 7,4 7,9 2,4 16,5 11,6 4,2 5,7 5,8 10,2 5,7 7,3

Puits 1,3 5,6 1,2 5,3 2,9 2,9 3,7 10,5 6,6 6,6 5,0

Pompe 80,1 33,8 20,0 68,8 74,4 78,9 85,4 73,5 80,2 79,0 73,8

Robinet 10,0 51,2 76,4 7,8 11,1 12,7 4,0 9,8 1,1 7,0 12,8

Ne sait pas 1,2 1,4 ,0 1,6 ,0 1,3 1,2 ,4 1,9 1,8 1,1

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Photo 10 : Difficulté de trouver de l’eau à boire à l’école

Ecole Communale de Boutalbagara, 7e Arrondissement

Compte tenu des difficultés que les élèves rencontrent pour s’alimenter en eau potable, les

responsables des écoles ne doivent pas attendre que l’Etat vienne leur demander s’ils ont besoin de

point d’eau ou non. Ils doivent entreprendre des démarches afin de combler les insuffisances.


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3.2. SITUATION DE L’HYGIENE

3.2.1. Lavage des mains

Le lavage des mains est étroitement lié, en premier lieu, à l’existence de points d’eau potable, ensuite

à l’existe des dispositifs de lavage des mains et des produits d’hygiène (savon, homo, etc.). Dans cette

section, il est question de voir si les élèves se lavent les mains avant de manger à l’école et à la maison

et s’ils utilisent du savon pour se laver les mains. Le tableau 25 montre que 74,5% se lavent les mains

avant de manger à l’école. Parmi les élèves qui se lavent les mains avant de manger à l’école, 60,4%

n’utilisent pas du savon. La non utilisation du savon pour le lavage des mains vient du fait qu’il en

manque dans les écoles et non de la volonté des élèves de ne pas utiliser les produits d’hygiène.

Tableau 25 : Hygiène des mains selon les élèves par arrondissement

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Ici à l'école, est-ce que tu te laves les mains avant de manger ?

Oui 81,9 74,6 83,9 73,7 91,2 64,8 76,0 67,9 70,1 69,3 74,5

Non 18,1 25,4 16,1 26,3 8,8 35,2 24,0 32,1 29,9 30,7 25,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que tu utilises du savon pour te laver les mains à l’école ?

Oui 43,0 59,1 53,4 28,1 56,8 40,3 38,3 36,0 29,5 25,2 39,6

Non 57,0 40,9 46,6 71,9 43,2 59,7 61,7 64,0 70,5 74,8 60,4

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Pourquoi ?

Pas d’eau 23,9 12,2 14,3 32,3 36,0 13,8 12,8 32,8 11,7 24,7 20,2

Pas de dispositif lave-main 38,2 77,6 71,4 51,6 15,9 67,9 67,2 32,3 74,7 53,5 56,5

Pas envie 9,9 1,6 3,6 7,3 12,1 7,7 5,1 6,9 1,8 8,3 5,8

Habitude 25,9 4,7 7,1 8,9 36,0 10,6 11,5 27,0 2,6 12,1 14,5

Le lieu de lavage des mains est très sale ou mal entretenu

2,0 3,9 0,0 0,0 0,0 0,0 1,7 0,5 9,2 1,4 2,4

Ne sait pas 0,0 0,0 3,5 0,0 0,0 0,0 1,7 0,5 0,0 0,0 0,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que tes amis de l'école se lavent les mains avant de manger ?

Oui 66,8 60,8 60,3 53,1 72,7 50,6 58,0 56,2 52,1 60,2 58,4

Non 33,2 39,2 39,7 46,9 27,3 49,4 42,0 43,8 47,9 39,8 41,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que tu te laves les mains avant de manger à la maison ?

Oui 92,5 92,6 92,0 92,4 91,6 91,3 89,6 92,7 85,5 85,4 90,3

Non 7,5 7,4 8,0 7,6 8,4 8,7 10,4 7,3 14,5 14,6 9,7

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que tu utilises du savon pour te laver les mains à maison ?

Oui 88,9 95,6 93,8 90,8 92,0 95,4 94,2 96,9 93,4 96,1 93,9

Non (---->Pourquoi ?) 11,1 4,4 6,2 9,2 8,0 4,6 5,8 3,1 6,6 3,9 6,1

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Pourquoi ?

Pas envie 48,9 75,1 70,8 62,2 59,1 58,0 63,9 39,7 65,1 81,1 60,8

Pas l’habitude 44,4 17,8 25,0 31,9 40,9 30,8 30,2 58,4 28,1 18,9 33,9

Ne sait pas 6,6 7,2 4,2 6,0 0,0 11,3 5,9 1,9 6,8 0,0 5,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Dans chaque arrondissement, au moins trois élèves sur cinq se lavent les mains avant de manger à

l’école. Plus de la moitié des élèves qui ne se lavent pas les mains ne le font pas parce qu’il n’y a pas


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de dispositif de lavage des mains, 14,5% ne le font pas parce qu’ils ont l’habitude de ne pas se laver

les mains avant de manger. Le manque d’eau est évoqué par 20% des élèves comme principal motif

du non lavage des mains à l’école. Comme le montre la photo 4, la plupart des dispositifs de lavage des

mains implantés dans les écoles ne sont alimentés ni en eau, ni en produit d’hygiène. Cela rend le

lavage des mains moins efficace.

La situation du lavage des mains à la maison au niveau des élèves semble identique dans tous les

arrondissements de N’Djamena. De façon générale, le lavage des mains est très pratiqué à la maison

car 90,3% des élèves affirment qu’ils se lavent les mains avant de manger. Parmi ceux qui se lavent les

mains avant de manger à la maison, près de 94% utilisent du savon. Cela démontre que les élèves ont

bel et bien reçu des enseignements sur l’hygiène. Si les conditions d’hygiène sont réunies dans les

écoles, un nombre plus important d’élèves pourront pratiquer le lavage des mains avec du savon. Il

ressort du tableau suivant près de 97% des élèves ont reçu des enseignements sur l’hygiène et par

ceux qui ont reçu des enseignements sur l’hygiène, 97,7% respectent les consignes donnés par leurs

maitres/maitresses. Cette forte proportion de lavage des mains serait en partie due à l’influence la

Journée mondiale de lavage des mains que l’Unicef organise chaque année depuis 2008.

Tableau 26 : Enseignements reçus sur l'hygiène selon les élèves par arrondissement

Arr

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d.

1

Arr

on

d.

2

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on

d.

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d.

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d.

9

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on

d.

10

To

tal

Est-ce que ton maître ou ta maîtresse t'a enseigné sur l'hygiène ?

Oui 94,0 95,2 96,6 99,0 97,7 96,0 97,5 95,8 98,4 96,7 96,7

Non 6,0 4,8 3,4 1,0 2,3 4,0 2,5 4,2 1,6 3,3 3,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que tu respectes ce que ton maître ou ta maîtresse t'a enseigné ?

Oui 95,8 98,7 97,0 95,7 96,7 99,1 98,2 97,2 99,2 98,2 97,7

Non (---->Pourquoi?) 4,2 1,3 3,0 4,3 3,3 0,9 1,8 2,8 0,8 1,8 2,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Pourquoi ?

Habitude 45,3 66,7 80,3 34,3 100,0 78,9 35,8 42,9 100,0 40,0 52,8

Pas envie 27,0 33,3 19,7 21,1 0,0 21,1 34,9 35,7 0,0 40,0 26,3

Ne sait pas 27,7 0,0 0,0 44,6 0,0 0,0 29,4 21,4 0,0 20,0 20,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

3.2.2. Situation des WC

Les élèves ont aussi donné leurs avis sur l’existence, l’entretien et les conditions d’utilisation des WC et

sur la défécation à l’air libre.

3.2.2.1. Existence et entretien des WC

Il ressort du tableau 27 que 91,8% des élèves confirment l’existence de WC dans leur école. Cette

proportion varie de 80,2% dans le 10e arrondissement à 99,5% dans le 5e arrondissement. Pour les

écoles n’ayant pas de WC, on se pose la question de savoir comment font les élèves et les

enseignants ? Il faut noter que lorsqu’il y a absence ou insuffisance de WC, les élèves et les enseignants

pratiquent la défécation à l’air libre sans être inquiétés. Imaginez la quantité de déchets produits lorsque

l’école a 1000 élèves et qu’il n’y a pas de WC ?


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Globalement, 47% des élèves affirment que les WC des filles sont séparés de ceux des garçons. Les

élèves du 5e arrondissement sont proportionnellement les plus nombreux (71,1%) à confirmer la

séparation des WC, vient ensuite le 3e et le 4e arrondissement avec une proportion des 61,6% et 55,1%

respectivement.

Plus de 62% des élèves estiment que les odeurs de leur WC sont trop fortes et piquantes. Malgré ces

odeurs répugnantes, 68% des élèves arrivent à utiliser les WC dans ces conditions. Comparativement

aux responsables, les élèves sont proportionnellement plus nombreux (40,9% contre 33,1%) à affirmer

que leurs WC sont bien entretenus. Près de la moitié des élèves déclarent que ce sont eux-mêmes qui

entretiennent les WC. Une proportion non négligeable des élèves (28,8%) estiment que personne

n’entretien leurs WC.

Tableau 27 : Existence et entretien des WC selon les élèves par arrondissement

Arr

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d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

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d.

4

Arr

on

d.

5

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d.

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Arr

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d.

7

Arr

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d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Existe-t-il des WC dans votre école ?

Oui 92,9 84,6 98,3 96,1 99,5 94,9 91,7 89,9 92,9 80,2 91,8

Non 7,1 15,4 1,7 3,9 0,5 5,1 8,3 10,1 7,1 19,8 8,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Chez les élèves, les WC des garçons sont-elles séparées de celles des filles ?

Oui 47,4 22,8 61,6 55,1 71,1 44,1 41,5 53,6 46,4 36,3 47,0

Non 52,6 77,2 38,4 44,9 28,9 55,9 58,5 46,4 53,6 63,7 53,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Comment sont les odeurs des WC des élèves ?

Faible 17,0 10,2 22,6 18,0 21,0 17,9 13,1 15,1 10,0 21,8 15,2

Moyenne 33,2 30,0 29,1 17,9 25,5 19,4 15,8 21,1 20,8 33,5 22,6

Piquante 49,8 59,8 48,3 64,1 53,5 62,7 71,1 63,8 69,2 44,7 62,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Arrivez-vous à utiliser les WC dans ces conditions ?

Oui 75,3 44,1 73,3 67,5 79,9 66,4 69,6 73,5 56,8 69,7 68,0

Non 24,7 55,9 26,7 32,5 20,1 33,6 30,4 26,5 43,2 30,3 32,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que WC des élèves sont bien entretenues ?

Oui 46,1 29,9 58,6 41,0 53,7 39,4 36,1 42,4 31,6 58,7 40,9

Non 53,9 70,1 41,4 59,0 46,3 60,6 63,9 57,6 68,4 41,3 59,1

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Qui s'occupe de l’entretien des WC ?

Personne 24,7 33,6 21,8 36,7 20,0 31,0 25,9 30,2 35,6 27,7 28,8

Gardiens 18,5 7,8 15,0 17,8 15,3 12,0 7,7 19,3 6,7 10,9 12,4

Autre personnel d’entretien

2,4 3,6 3,4 1,0 5,1 0,5 1,0 1,4 1,1 0,9 1,7

Elèves 44,6 47,1 53,5 35,9 52,8 49,3 59,1 39,0 50,3 47,2 49,1

Ne sait pas 9,8 7,9 6,3 8,6 6,9 7,1 6,3 10,1 6,4 13,5 8,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Lorsque les WC sont mal entretenus ou pas du tout entretenus, il faut s’attendre à des odeurs

nauséabondes qui vont influencer la défécation à l’air libre, et donc augmenter l’insalubrité en milieu

scolaire. Le mauvais entretien des WC, combiné au fait que les mouches font des va et vient entre les

WC et les aliments vendus dans la cours de l’école, peuvent également être sources des maladies telles

que le choléra, la fièvre typhoïde, l’amibiase, etc.


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3.2.2.2. Défécation à l’air libre

Les élèves confirment la pratique de la défécation à l’air libre en milieu scolaire. En effet, 64,5% d’entre

eux estiment que certains élèves urinent contre les murs et dans la cour de l’école. Plus de 65%

confirment que certains d’entre eux défèquent aux alentours des toilettes ou dans la cour. Les élèves

du 9e, 6e et 2e arrondissement sont proportionnellement les plus nombreux à uriner contre les murs et

dans la cour. Par contre, la pratique de la défécation aux alentours des toilettes et dans la cour est plus

accentuée dans le 6e, 7e et 9e arrondissement car, respectivement une proportion de 76,6%, 73,5% et

72,8% d’élèves confirment cette pratique. Près de 57% des élèves affirment que leurs camarades sont

punis lorsqu’ils sont surpris en train de déféquer à l’air libre. Environ 52% des élèves confirment que le

surveillant a déjà une fois puni un élève qui a déféqué ou uriné aux alentours de l’école. Il faut tout de

même souligner que cette méthode ne dissuade pas les élèves car plus de la moitié d’entre eux

confirment que les déchets humains sont visibles autour des salles de classe et aux alentours de l’école,

comme le montre la Photo 11. Beaucoup d’individus préfèrent souvent uriner contre les murs des salles

de classe et de clôture.

Tableau 28 : Défécation à l'air libre dans les écoles par arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

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on

d.

4

Arr

on

d.

5

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on

d.

6

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on

d.

7

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d.

8

Arr

on

d.

9

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on

d.

10

To

tal

Est-ce que certains élèves urinent sur les murs et dans la cour ?

Oui 47,1 74,0 66,1 49,5 54,6 76,0 70,6 54,9 80,2 60,8 64,5

Non 52,9 26,0 33,9 50,5 45,4 24,0 29,4 45,1 19,8 39,2 35,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que certains élèves défèquent aux alentours des toilettes ou dans la cour ?

Oui 47,1 70,3 62,6 64,0 55,1 76,6 73,5 63,3 72,8 67,2 66,4

Non 52,9 29,7 37,4 36,0 44,9 23,4 26,5 36,7 27,2 32,8 33,6

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Que fait le surveillant si les élèves défèquent ou urines aux alentours des toilettes ou dans la cour ?

Rien/NSP 33,2 30,2 20,1 30,6 27,3 32,6 33,3 35,0 36,2 29,9 32,5

Punitions 61,7 57,5 65,5 66,0 59,7 56,8 52,9 52,8 54,6 65,3 56,9

Renvoie 3,6 5,4 7,5 2,6 6,0 6,1 3,6 7,7 3,8 2,1 4,7

Convocation des parents 1,6 6,9 6,9 0,9 7,0 4,6 10,2 4,6 5,4 2,6 5,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que le surveillant a déjà puni une fois un élève qui a déféqué ou uriné aux alentours ou dans la cour de l'école ?

Oui 42,7 59,5 62,1 48,5 55,0 51,0 55,4 49,5 47,6 55,9 51,9

Non 50,6 33,0 35,6 45,8 33,8 39,5 35,1 39,2 47,8 42,9 40,4

Ne sait pas 6,7 7,5 2,3 5,8 11,1 9,5 9,5 11,3 4,6 1,3 7,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que les déchets humains sont visibles aux alentours des salles de classe ?

Oui 39,7 62,9 47,1 46,0 43,5 63,5 58,2 48,9 67,4 47,8 54,0

Non 60,3 37,1 52,9 54,0 56,5 36,5 41,8 51,1 32,6 52,2 46,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que les déchets humains sont visibles aux alentours ou dans la cour de votre école ?

Oui 50,3 60,6 54,0 53,3 52,7 69,4 64,2 56,0 62,2 55,6 59,0

Non 49,7 39,4 46,0 46,7 47,3 30,6 35,8 44,0 37,8 44,4 41,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Il est inconcevable de parler de la défécation à l’air libre suite au mauvais entretien des WC dans une

ville comme N’Djamena. ATRENVIRO insiste et appelle les plus hautes autorités à jouer leur rôle de

bon père en instaurant dans chaque école un service d’entretien des WC et de nettoyage de l’ensemble


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de l’école. Elles doivent également mettre sur pied une commission chargée de vérifier et contrôler les

infrastructures WASH chaque année en milieu scolaire. Les ONG doivent contribuer à appuyer le

Gouvernement dans la lutte contre l’insalubrité à travers la sensibilisation, la formation, etc.

Photo 11 : Défécation à l'air libre dans les écoles

Ecole Bolo, 2e Arrondissement Ecole Oumoul Koura, 1er Arrondissement

Ecole Hillé Leclerc, 4e Arrondissement Ecole Ardep Djoumbal, 2e Arrondissement

3.2.3. Existence des caniveaux

Les caniveaux permettent de drainer les eaux (usées ou non) de la ville vers les marre et le fleuve. Le

tableau 29 montre que peu d’élèves (20,5%) confirment l’existence des caniveaux aux alentours de

leurs établissements. Plus de la moitié des élèves du 3e arrondissement confirment l’existence des

caniveaux autour de leurs écoles. Mais ce sont les élèves du 10e, 9e et 8e arrondissement qui sont

proportionnellement les plus nombreux à confirmer la défécation dans les caniveaux.

En réalité, il n’existe pas beaucoup de caniveaux dans la ville de N’Djamena. Ceux qui existent, sont

construits autour des voies bitumées qui sont concentrées pour la plupart dans le 2e, le 5e et le 6e

Arrondissement, tandis que la plupart des écoles (71,6%) sont situées dans les zones périphériques,

plus habitées et qui tendent à s’urbaniser elles-mêmes. Ces zones sont souvent séparées du reste de

la ville de N’Djamena pendant la saison de pluie à cause des inondations dues aux manques de

caniveaux.

Dans l’ensemble, l’existence des dispositifs de lavage des mains est confirmée par 21% d’élèves

environ. Plus de la moitié des élèves du 5e arrondissement confirment l’existence du dispositif de lavage

des mains dans leurs écoles, contre seulement 11,4% dans le 10e arrondissement. L’insuffisance des

dispositifs de lavage des mains a été déjà soulignée par les responsables des écoles.


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Tableau 29 : existence des caniveaux aux alentours des écoles par arrondissement

Arr

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1

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on

d.

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Arr

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6

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d.

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d.

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d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Y a-t-il des caniveaux aux alentours votre école ?

Oui 19,4 28,9 53,5 21,4 29,7 42,8 15,3 14,0 16,5 6,3 20,5

Non 80,6 71,1 46,5 78,6 70,3 57,2 84,7 86,0 83,5 93,7 79,5

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce que certains élèves défèquent dans ces caniveaux ?

Oui 20,5 17,5 22,5 27,6 25,0 29,9 28,4 30,4 39,7 46,6 27,5

Non 79,5 82,5 77,5 72,4 75,0 70,1 70,2 67,1 57,2 53,4 71,6

Ne sait pas 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,4 2,5 3,1 0,0 0,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Existe-t-il un dispositif de lavage des mains dans/devant les toilettes des élèves ?

Oui 27,3 16,7 37,3 13,3 50,9 19,9 15,0 22,9 14,1 11,4 20,6

Non 72,7 83,3 62,7 86,7 49,1 80,1 85,0 77,1 85,9 88,6 79,4

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

3.3. SITUATION DE L’ASSAINISSEMENT

Les élèves se sont aussi bien exprimés sur l’assainissement de leurs écoles.

3.3.1. Présence de bacs à ordures

Cette section évalue la présence de bacs à ordures et en partie, la visibilité des déchets dans les écoles

primaires publiques de N’Djamena. Notons que les bacs à ordures facilitent la collecte des ordures et

permettent de réduire de façon significative l’éparpillement des ordures. Dans l’ensemble, 39,1% des

élèves estiment que leur établissement est propre, contre 43,6% qui pensent que leur école est sale.

Parmi les élèves qui estiment que leur école est sale ou très sale, 34% le pensent parce qu’il y a des

ordures dans l’établissement, 34,8% le pensent parce qu’il y a la défécation à l’air libre et 30% le pensent

parce que l’école n’est pas nettoyée. Les élèves du 5e et 3e arrondissement sont proportionnellement

les plus nombreux à trouver leur école très propre (respectivement 13,4% et 12,1%). Ils sont également

proportionnellement les plus nombreux à confirmer la présence des bacs à ordures dans la cour de leur

école. Globalement, 31,3% des élèves confirment la présence des bacs à ordures dans les EPP de

N’Djamena.


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Tableau 30 : Présence des bacs à ordures dans les écoles selon les élèves par arrondissement

Arr

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1

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d.

2

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d.

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5

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d.

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d.

7

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d.

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on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Comment tu trouves ton école ?

Très propre 9,8 11,1 12,1 4,7 13,4 5,4 2,6 5,2 6,8 6,3 6,4

Propre 54,9 43,0 60,9 33,9 46,7 30,2 31,2 41,7 32,4 36,3 39,1

Sale 32,5 39,9 24,7 50,6 32,0 50,6 50,5 44,0 45,2 47,4 43,6

Très Sale 2,8 6,0 2,3 10,8 7,9 13,8 15,7 9,2 15,6 10,1 10,8

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Pourquoi ?

Présence d'ordures 45,7 37,7 38,0 40,7 43,6 30,9 22,0 40,5 38,7 39,2 34,0

Défécation à l’air libre 17,7 37,4 32,1 36,3 20,7 24,1 51,1 30,8 21,9 33,3 34,8

Manque de nettoyage 33,3 22,8 27,9 23,0 33,3 43,1 26,0 28,3 38,0 27,5 30,0

Ne sait pas 3,3 2,2 2,0 0,0 2,3 1,9 0,9 0,4 1,4 0,0 1,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Est-ce qu'il y a des bacs à ordures dans la cours de ton école ?

Oui 32,1 28,6 42,0 12,2 48,2 29,9 26,3 36,5 34,9 25,2 31,3

Non 67,9 71,4 58,0 87,8 51,8 70,1 73,7 63,5 65,1 74,8 68,7

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

3.3.2. Nettoyage de l’école

Plus de 90% confirment que leurs classes sont souvent nettoyées. Cette proportion va de 89,1% dans

le 9e arrondissement à 97,7% dans le 3e arrondissement. Dans la plupart des écoles, la fréquence de

nettoyage des salles de classe est journalière. Cela est confirmé par 96,3% de l’ensemble des élèves.

Ces derniers confirment également à plus de 97% que ce sont eux-mêmes qui balaient les classes.

Tableau 31 : Fréquence de nettoyage des classes selon les élèves par arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Est-ce que votre classe est souvent nettoyée ?

Oui 94,2 93,4 97,7 95,8 94,0 94,0 92,9 94,6 89,1 92,9 93,3

Non 5,8 6,6 2,3 4,2 6,0 6,0 7,1 5,4 10,9 7,1 6,7

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la fréquence de nettoyage de votre classe ?

Jour 94,1 99,1 93,5 97,3 97,1 94,1 97,6 95,4 96,3 97,3 96,3

Semaine 5,5 0,9 5,3 2,7 2,9 4,9 2,3 4,4 3,4 2,7 3,4

Mois 0,6 0,2 0,1

Aucun 0,4 0,6 1,1 0,1 0,3 0,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Qui balaie votre classe ?

Elèves 96,6 96,3 98,2 96,6 96,1 97,1 96,5 98,4 97,2 97,8 97,1

Gardiens 2,1 2,8 1,2 3,4 3,9 2,5 3,1 1,4 2,1 1,8 2,4

Personnel de nettoyage 0,4 0,9 0,6 0,3 0,2 0,4 0,3

Ne sait pas 0,8 0,4 0,1 0,0 0,6 0,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100


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Les activités d’hygiène-assainissement de l’école sont souvent pénibles et le fait de confier ces activités

aux élèves qui n’ont pas forcément 15 ans (âge minimum autorisé pour travailler), peut s’apparenter au

travail des enfants. Les tâches effectuées dans les milieux malsains (WC, alentours des WC, etc.) sont

souvent très dangereuses et nécessitent plus de précaution. Ces activités peuvent porter préjudice à

la santé physique (choléra, fièvre typhoïde, faible croissance, etc.) et mentale des enfants.

ATRENVIRO se demande s’il existe une loi du Ministère de l’éducation qui stipule que les élèves (petits

enfants) doivent obligatoirement balayer les classes et la cour, nettoyer les WC et s’occuper de toutes

les activités d’hygiène-assainissement de l’école ? Dans le cas contraire, il est temps de confier les

activités d’hygiène-assainissement des écoles à des institutions spécialisées et capables de satisfaire

le public.

3.3.3. Fréquence de nettoyage de la cour de l’école

Le nettoyage de l’école, comme les autres activités d’hygiène-assainissement, est effectué par les

élèves. Dans l'ensemble, 82% des élèves affirment que la cour de leur établissement est souvent

nettoyée. Contrairement aux salles de classe, la cour de l’école est nettoyée à une fréquence

hebdomadaire (78,1% de confirmation). Plus de 91% des élèves affirment que ce sont eux-mêmes qui

nettoient la cour de l’école.

Tableau 32 : Fréquence de nettoyage de la cour de l'école selon les élèves par arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Est-ce que la cour de votre école est souvent nettoyée ?

Oui 77,9 83,2 86,8 86,9 84,7 71,0 84,8 83,2 78,5 80,8 82,0

Non 22,1 16,8 13,2 13,1 15,3 29,0 15,2 16,8 21,5 19,2 18,0

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Quelle est la fréquence de nettoyage de la cour de votre école ?

Jour 18,4 20,1 41,0 17,3 14,0 14,9 12,3 16,2 18,4 17,0 17,1

Semaine 73,9 77,7 58,3 72,6 81,1 79,8 83,3 78,1 78,2 79,8 78,1

Mois 7,2 1,7 0,7 8,9 3,8 4,0 4,2 5,5 3,4 3,1 4,5

Aucun 0,5 0,5 0,0 1,1 1,1 1,2 0,1 0,2 0,0 0,0 0,3

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Qui balaie la cour de votre école ?

Elèves 90,9 84,7 92,7 85,8 90,8 92,9 93,0 93,8 91,3 91,2 91,5

Gardien 9,1 12,7 5,9 13,0 8,1 7,1 6,0 5,0 8,3 7,8 7,6

Personnel de nettoyage 0,0 2,6 1,3 1,1 1,1 0,0 1,0 1,1 0,3 1,0 0,9

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

Si tu consommes un produit pendant la récréation, où déposerais-tu les déchets ?

Dans un bac à ordures 26,5 19,8 41,4 13,7 43,1 25,2 17,3 29,2 18,2 16,9 23,3

Dans la cour/dans la classe

42,8 47,6 36,8 50,9 39,3 44,5 54,2 32,7 59,5 37,8 46,5

N'importe où 30,7 32,5 21,8 35,4 17,6 30,2 28,5 38,1 22,3 45,2 30,2

Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100

La dernière partie du tableau 32 évalue l’intention de commettre l’acte d’insalubrité chez les élèves. Elle

permet de mesurer le degré de prise de conscience individuelle et leurs comportements relatifs à

l’hygiène assainissement en milieu scolaire. Un élève commet l’acte de salubrité s’il dépose les ordures

ou les déchets dans un bac à ordures, dans les autres cas, il est en situation d’insalubrité.. Il ressort du


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tableau ci-dessous que 76,7% des élèves ont l’intention de commettre l’acte d’insalubrité, soit 46,5%

pour le dépôt des ordures dans la classe ou dans la cour de l’école et 30,2% pour le dépôt des ordures

n’importe où. Les élèves du 4e et 10e arrondissement sont proportionnellement moins nombreux à être

conscients qu’ils peuvent à tout moment commettre l’acte d’insalubrité.

Au vu de ces résultats, il y a un important travail de sensibilisation à faire au sein des écoles pour

amener les élèves à changer de comportement et adopter une attitude visant à réduire l’insalubrité. Il

faut aussi noter que l’intention de commettre l’acte d’insalubrité évaluée dans ce rapport est très liée à

la présence de bacs à ordures. Une importante activité de sensibilisation sans augmentation du nombre

de bacs à ordures n’aurait pas d’effet.


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4. EVALUATION DES BESOINS WASH

L’évaluation des besoins constitue l’un des principaux objectifs de la présente étude sur les conditions

WASH en milieu scolaire à N’Djamena. A travers les questionnaires administrés aux responsables des

EPP, nous avons évalués les besoins en eau-hygiène et assainissement dans ces écoles. Ces

informations permettront d’orienter les décisions et les politiques WASH dans les EPP.

4.1. EVALUATION DES BESOINS EN EAU

Pour évaluer les besoins en eau dans les écoles, une question spécifique a été posée aux responsables

des établissements scolaires, vu qu’ils sont mieux placés pour connaitre la situation des écoles. La

question posée était celle savoir combien de point d’eau en faut-il pour que cela suffise ? Le Tableau

33 donne les résultats globaux par arrondissement.

Dans l’ensemble, selon les responsables, les EPP de N’Djamena ont besoin globalement de 287 points

d’eau. Le 7e et le 9e arrondissement sont ceux qui ont le plus besoin de points d’eau (43 ouvrages

chacun), viennent ensuite le 1er et le 8e arrondissement avec respectivement 39 et 34 ouvrages

supplémentaires en besoin. Le 4e arrondissement est le seul où les responsables ont déclaré avoir

besoin d’au maximum 8 points d’eau supplémentaires pour que cela suffise. Ce qui n’atteint pas la

moitié de celui de chacun des autres arrondissements.

Selon les normes internationales, un robinet peut couvrir 250 élèves et une pompe en peut 400. Vu les

statistiques du deuxième recensement général de la population et de l’habitat, la plupart des ménages

de N’Djamena utilisent les pompes comme source principale d’alimentation en eau. Cette situation est

due au faible déploiement du réseau de la STE. Nous supposons qu’il serait plus facile d’installer une

pompe qu’un robinet. Les estimations des besoins en eau se feront en fonction des pompes.

Encadré 1 : Méthodologie d’estimation du nombre de points d’eau dans les écoles

Soit 𝑃𝑖𝑘, {𝑖 = 1, … , 𝐼𝑘 é𝑐𝑜𝑙𝑒𝑠, 𝑘 = 1, … , 10 𝑎𝑟𝑟𝑜𝑛𝑑𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠}, le nombre total d’individus dans l’école 𝑖 de

l’arrondissement 𝑘 et 𝑀𝑖𝑘 le nombre de points d’eau en état de marche dans l’école. On suppose qu’une pompe

est destinée à 400 individus.

S’’il n’existe aucun point d’eau, le rapport 𝑁𝑖𝑘 = 𝑃𝑖𝑘/400 donne le nombre total de points d’eau dont l’école 𝑖 en

a besoin dans l’arrondissement 𝑘, 𝑁𝑖𝑘 ≥ 1 même si l’effectif de l’école n’atteint pas 400.

En soustrayant le nombre de points d’eau en état de marche, la différence 𝑇𝑖𝑘 = 𝑁𝑖𝑘 − 𝑀𝑖𝑘 donne le nombre

réel de points que l’école en a besoin, en plus de ce qui existe.

Dans les écoles où 𝑇𝑖𝑘 ≤ 0, c’est-à-dire 𝑁𝑖𝑘 ≤ 𝑀𝑖𝑘 ou le nombre de points d’eau en état de marche est plus élevé

qu’il en faudrait, le besoin réel de l’école en eau est nulle.

Pour deux écoles A et B présentes sur le même site, 𝑇𝑖𝑘 = 𝑀𝑎𝑥 (𝑇𝑖𝑘𝐴 , 𝑇𝑖𝑘

𝐵 ).

Pour un arrondissement 𝑘 donné, le nombre total de besoin réel en point d’eau est donné par la quantité :

𝑇𝑘 = ∑ 𝑇𝑖𝑘

𝐼𝑘

𝑖= 1

, 𝑘 = 1, … , 10

Pour toute la ville de N’Djamena, le nombre total de besoin réel en point d’eau est donné par la formule :

𝑇 = ∑ 𝑇𝑘

10

𝑘=1

= ∑ ∑ 𝑇𝑖𝑘

𝐼𝑘

1

10

𝑘=1


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Tableau 33 : Evaluation des besoins des écoles primaires en eau

Arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Nb total d'élèves 12 428 7 043 5 133 5 739 5 777 6 278 28 198 17 828 15 197 6 049 109 670

Nb total d'enseignants 156 146 108 111 100 180 438 260 237 80 1 816

Nombre total d'individus des écoles 12 584 7 189 5 241 5 850 5 877 6 458 28 636 18 088 15 434 6 129 111 486

Nb de Puits non protégés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Nb de Puits protégés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Nb de pompes en état de marche 16 2 1 1 6 8 16 9 12 8 79

Nb de robinets en état de marche 2 6 5 5 0 0 0 2 0 0 20

Nb total de points d'eau en état de marche 18 8 6 6 6 8 16 11 12 8 99

Nb d'individus / Points d'eau fonctionnels 699 899 874 975 980 807 1 790 1 644 1 286 766 1 126

Besoin en points d'eau selon les responsables 39 31 18 8 20 20 43 34 43 31 287

Besoin global en points d'eau selon les normes internationales 37 18 16 15 15 15 72 45 39 15 286

Besoin réel en points d'eau selon les normes internationales 19 10 10 9 9 7 56 34 27 7 187

Ecarts de besoin 20 21 8 -1 11 13 -13 0 16 24 100

43 4339

3431 31

20 2018

8

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

Besoin en points d'eau selon les responsables

56

34

27

1310 9 9 8 7 7

5

15

25

35

45

55

Besoin réel en points d'eau selon les normes internationales


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Globalement, les écoles ont réellement besoin de 187 pompes en tout pour que les élèves puissent

jouir de leur droit d’accès à l’eau. Selon ces estimations, d’après le tableau 33 et les graphiques

précédents, le 7e, le 8e le 9e arrondissement sont ceux qui ont le plus besoin de points d’eau

supplémentaires (respectivement 56,34 et 27). Ces trois arrondissements totalisent plus de 60% des

187 ouvrages à réaliser. Les arrondissements qui ont moins besoin de point d’eau sont le 10e et le 3e

arrondissement avec un nombre de 7 chacun. Les détails par école et par arrondissement sont

consignés à l’Annexe N°2.

Le graphique 4 montre que dans le 4e et 8e arrondissement, l’évaluation des besoins selon les

responsables et celle réelle sont identiques. Dans le 7e arrondissement, les responsables ont sous-

estimé les besoins des élèves en eau, tandis que dans le reste des arrondissements, les besoins ont

été surévalués par les responsables.

Graphique 4 : Comparaison des besoins en eau

4.2. EVALUATION DES BESOINS EN MATIERE D’HYGIENE

Les besoins en matière d’hygiène se composent des WC, des dispositifs de lavage des mains, des

brosses, etc. L’estimation des besoins en WC selon les normes internationales se base sur les mêmes

principes que celle des besoins en eau (Voir encadré N°1). Selon les normes internationales, on

considère un WC pour 30 filles et un pour 40 garçons. Dans le présent rapport, nous supposons qu’un

WC est destiné à 40 individus (Filles + Garçons + Enseignants). Nous avons déjà vu précédemment

qu’aucun arrondissement n’est en situation régulière par rapport au nombre de WC disponibles. Il est

maintenant question d’évaluer les besoins.

Selon les responsables des écoles, les EPP de N’Djamena ont besoin en tout de 674 WC

supplémentaires pour que cela suffise. Suivant les arrondissements, les responsables des écoles du 7e

et 9e arrondissement sont les premiers à demander plus de WC pour leurs établissements

(respectivement 138 et 132 au total). Les deux demandes représentent 40,1% de l’ensemble des

demandes en WC. Les arrondissements qui ont moins besoin de WC supplémentaires sont le 5e, le 4e

et le 3e arrondissement (respectivement 18, 30 et 32).

L’évaluation des besoins selon les normes internationales montre qu’il faut en réalité plus de WC

supplémentaires que la demande des responsables. En réalité, en plus des WC fonctionnels existant,

il faut au total 2 453 WC de plus pour que les normes internationales soient respectées, soit globalement

39

31

18

8

20 20

43

34

43

31

1310

7 9 9 8

56

34

27

7

0

10

20

30

40

50

60

Besoin en points d'eau selon lesresponsables

Besoin réel en points d'eau selon lesnormes internationales


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3,6 fois la demande des responsables des écoles. Au niveau des arrondissements, le 7e arrive en tête

avec 653 WC supplémentaires en besoin. Il est suivi de loin par 8e, le 9e et le 1er avec respectivement

413, 346 et 260 WC supplémentaires en besoin. Ces quatre arrondissements totalisent 68,2% de

l’ensemble des WC supplémentaires dont les EPP de N’Djamena en ont besoin.

Si l’on fait le ratio entre le nombre total d’individus et le nombre total de WC (Fonctionnels + Demande

des responsables), nous obtenons en moyenne 110 individus par WC. Ce qui est très loin de la norme

(voir graphique ci-après). De même, en comparant les besoins en WC exprimés par des Responsables

des écoles aux besoins réels évalués selon les normes internationales, on constate que dans tous les

arrondissements, les responsables ont sous-estimé les besoins des élèves. Les besoins évalués selon

les normes internationales sont 7 fois plus élevé que ceux exprimés par les responsables dans le 5e

arrondissement, 6 fois plus important dans le 8e arrondissement et 5 fois dans le 7e arrondissement.

L’évaluation des besoins en dispositif de lavage des mains et autres matériels d’hygiène se base sur

les déclarations des responsables des écoles. Il ressort du tableau 34 que, dans l’ensemble, les EPP

de N’Djamena ont besoin de 790 dispositifs de lavage des mains, soit un dispositif de lavage des mains

pour 141 individus en moyenne. Les besoins en dispositif de lavage des mains varient de 29 et 36

respectivement dans le 3e et 5e arrondissement à 146 dans le 7e arrondissement. Les besoins du 7e

arrondissement peuvent sembler plus élevés mais lorsqu’on fait le ratio entre le nombre d’individus et

les besoins, on s’aperçoit que c’est toujours insuffisant.

Pour une bonne pratique d’hygiène, les EPP ont également besoin des sceaux, des brosses, des

gobelets, etc. Au total, pour l’ensemble des EPP, les besoins s’élèvent à 957 brosses, 194 sceaux et

17 gobelets. Le 10e et le 5e arrondissement n’ont pas exprimé de besoin en sceaux. Comme les autres

besoins, la demande en sceaux et en brosses dans le 7e arrondissement reste de loin la plus importante.

L’annexe N°3 fournit des détails sur les besoins en matière d’hygiène par école et par arrondissement.

ATRENVIRO estime qu’il ne suffit pas seulement de demander des matériels mais il faut aussi

entretenir ce qui existe. Le constat fait au cours de nos activités est que dans plusieurs écoles

les dispositifs de lavage des mains sont abandonnés (sans entretien ni alimentation en eau) et

le WC ne sont pas non plus entretenus, etc.


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Tableau 34 : Evaluation des besoins des écoles en Hygiène

Arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Nb total d'élèves 12 428 7 043 5 133 5 739 5 777 6 278 28 198 17 828 15 197 6 049 109 670

Nb total d'enseignants 156 146 108 111 100 180 438 260 237 80 1 816

Nombre total d'individus des écoles 12 584 7 189 5 241 5 850 5 877 6 458 28 636 18 088 15 434 6 129 111 486

Nombre total de WC dans les écoles 64 55 23 23 40 31 88 62 54 19 459

Nombre de WC fonctionnels 54 49 18 12 29 17 68 38 40 14 339

Nombre de WC en panne 10 6 5 11 11 14 20 24 14 5 120

Nb d'individus / WC fonctionnels 233 147 291 488 203 380 421 476 386 438 329

Besoin en dispositifs de lavage des mains 100 75 29 40 36 46 146 120 110 88 790

Besoin total en WC selon les responsables 72 62 32 30 18 64 138 72 132 54 674

Besoin total en WC selon les normes internationales 314 180 131 144 147 161 717 451 386 153 2 785

Besoin réel en WC selon les normes internationales 260 134 113 132 118 144 653 413 346 139 2 453

Besoin en Gobelet 0 0 0 12 0 5 0 0 0 0 17

Besoin en Sceaux 13 20 0 12 0 15 48 43 43 0 194

Besoin total Petites Brosses 139 72 42 41 40 109 214 119 125 56 957

146

120110

10088

75

4640 36

29

20

40

60

80

100

120

140

160

Besoin en dispositifs de lavage des mains

138132

72 7264 62

54

32 3018

15

35

55

75

95

115

135

155

Besoin total en WC selon les responsables

653

413

346

260

144 139 134 132 118 113

100

200

300

400

500

600

700

Besoin réel en WC selon les normes internationales


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Graphique 5 : Comparaison des besoins en WC

4.3. EVALUATION DES BESOINS EN MATIERE D’ASSAINISSEMENT

L’absence des données sur les normes internationales en matière d’assainissement nous conduit à ne

considérer que les déclarations des responsables des écoles. L’assainissement porte beaucoup plus

sur le nettoyage, la collecte et l’évacuation des ordures. Pour pouvoir mener correctement les opérations

de nettoyage et d’aménagement des structures scolaires, les responsables des écoles ont exprimé leurs

besoins en matériels d’assainissement.

On dénombre actuellement 31 bacs à ordures dans les 135 EPP de N’Djamena. Dans l’ensemble, ces

EPP ont besoin de 552 bacs à ordures pour disposer dans les cours, 781 bacs à ordures ou corbeille

pour les classes. Lorsque les écoles ne sont pas complètement clôturées (c’est le cas de plus de 40%

des écoles) ou que les salles de classe sont en paille, les bacs à ordures fournis aux écoles pourraient

faire l’objet de vol. Il en est de même pour les autres matériels d’assainissement s’il n’y a pas un magasin

pour les contenir.

Les écoles ont besoin globalement de 1500 ballais à manches longue, de 1174 râteaux, de 228 corbeille

pour le bureau, de 569 brouettes, de 257 pelles et 54 pioches. Les graphiques ci-dessous donnent les

effectifs globaux par arrondissement.

Les informations détaillées concernant les besoins en matériels d’assainissement sont consignées à

l’annexe N°4.

Le 7e, le 8e, le 9e et le 1er arrondissement sont les arrondissements les plus peuplés en termes d’élèves

à N’Djamena. Leurs besoins sont souvent les plus élevés par rapport à ceux des autres

arrondissements.

72 6232 30 18

64

138

72

132

54

260

134113 132 118

144

653

413

346

139

0

100

200

300

400

500

600

700

Besoin total en WC selon lesresponsables

Besoin réel en WC selon lesnormes internationales


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Tableau 35 : Evaluation des besoins des écoles en matière d’assainissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Nombre de bacs à ordures actuellement présents 3 4 0 0 2 8 4 4 6 0 31

Besoin en Bacs à ordures dans la cour 72 60 31 16 28 36 115 78 78 38 552

Besoin en Bacs à ordures dans les classes 92 86 49 57 20 64 139 95 135 44 781

Besoin en Ballais à manche longue 192 186 109 63 90 116 305 167 191 81 1 500

Besoin en Râteaux 177 124 42 52 60 89 241 139 174 76 1 174

Bacs à ordures dans les bureaux 40 22 9 10 8 12 47 39 37 14 238

Besoin en Brouettes 79 70 28 22 31 44 108 75 83 29 569

Besoin en Pelles 8 47 20 6 10 11 68 32 55 0 257

Besoin en Pioches 4 0 4 6 0 5 0 0 35 0 54

115

78 7872

60

38 3631 28

16

0

20

40

60

80

100

120

140

Besoin en Bacs à ordures dans la cour

305

192 191 186167

116 10990 81

63

0

50

100

150

200

250

300

350

Besoin en Ballais à manche longue

108

8379

7570

44

31 29 2822

0

20

40

60

80

100

120

Besoin en Brouettes


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3.4. EVALUATION DES COUTS

Tableau 36 : Evaluation des couts de besoins en eau

Tableau 37 : Evaluation des couts de besoins en WC

Arrondissement

Besoin réel en points

d'eau selon les normes

internationales

Prix unitaireEstimation des couts en

FCFARépartitons des fonds

Arrond. 1 19 2 500 000 48 062 500 10,3%

Arrond. 2 10 2 500 000 25 018 750 5,3%

Arrond. 3 10 2 500 000 23 925 000 5,1%

Arrond. 4 9 2 500 000 21 562 500 4,6%

Arrond. 5 9 2 500 000 21 731 250 4,6%

Arrond. 6 7 2 500 000 16 975 000 3,6%

Arrond. 7 56 2 500 000 140 781 250 30,1%

Arrond. 8 34 2 500 000 85 550 000 18,3%

Arrond. 9 27 2 500 000 66 462 500 14,2%

Arrond. 10 7 2 500 000 18 306 250 3,9%

Total 187 2 500 000 468 375 000 100,0%

Arrondissement

Besoin réel en WC

selon les normes

internationales

Prix unitaire pour un bloc

de 2 cabines

Estimation des couts en

FCFARépartitons des fonds

Arrond. 1 260 2 500 000 325 343 750 10,6%

Arrond. 2 134 2 500 000 167 093 750 5,5%

Arrond. 3 113 2 500 000 141 281 250 4,6%

Arrond. 4 132 2 500 000 164 687 500 5,4%

Arrond. 5 118 2 500 000 147 406 250 4,8%

Arrond. 6 144 2 500 000 180 562 500 5,9%

Arrond. 7 653 2 500 000 816 093 750 26,6%

Arrond. 8 413 2 500 000 516 812 500 16,9%

Arrond. 9 346 2 500 000 432 312 500 14,1%

Arrond. 10 139 2 500 000 174 250 000 5,7%

Total 2 453 2 500 000 3 065 843 750 100,0%

Les tableaux 36 et 37 évaluent les couts des

besoins selon les prix en vigueur. Il ressort que

pour un accès facile à l’eau potable pour les

élèves, il faut investir au total 468 millions FCFA,

dont 141 millions FCFA pour le 7e arrondissement

qui concentre 30% des besoins en eau.

Au niveau des WC, les besoins sont énormes et

s’élèvent à 3,1 milliards de FCFA, dont 816,1

millions de FCFA pour le 7e arrondissement,

516,8 millions pour le 8e arrondissement et 432,3

millions pour le 9e arrondissement. Ces trois

arrondissements concentrent près de 60% de

l’ensemble des besoins en WC dans les écoles

primaires publiques de N’Djamena.


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5. INDICATEUR D’INSALUBRITE ET ANALYSE DES DETERMINANTS

WASH

5.1. INDICATEUR D’INSALUBRITE

5.1.1. Méthodologie de l’indicateur

Pour rendre opérationnel la théorie des ensembles flous, des différentes étapes soulèvent un certain

nombre de difficultés. Il s’agit du choix de la liste des dimensions pertinentes, du choix des indicateurs

élémentaires, de la détermination de l’état d’insalubrité sur chaque indicateur élémentaire et de

l’agrégation des dimensions.

5.1.1.1. Choix de l’approche

L’approche des ensembles flous rend opérationnel l’approche des capacités d’Amartya Sen et l’enrichit

par les propriétés qu’elle possède. Son choix se justifie par son caractère multidimensionnel et

décomposable en sous dimensions permettant de connaitre les facteurs qui contribuent le plus à

l’insalubrité. Un autre avantage de cette approche est qu’elle permet de déterminer le ratio d’insalubrité

sans pour autant fixer un seuil. L’émergence de l’approche par les capabilités d’Amartya Sen (1985) a

lieu suite aux insuffisances de l’approche monétaire (unidimensionnel) de mesure de la pauvreté. La

mesure de l’insalubrité se fonde sur les mêmes principes que celle de la pauvreté. L’objectif est de

pouvoir classer les arrondissements de N’Djamena par ordre d’insalubrité à partir des données WASH

collectées dans les écoles primaires publiques de N’Djamena.

5.1.1.2. Aperçu des ensembles flous

Soit 𝑋 un ensemble, 𝑥 un élément de 𝑋 et 𝜇𝐴 une application de l’ensemble 𝑋 dans l’intervalle

fermé [0, 1]. Le sous-ensemble 𝐴 de 𝑋 défini par 𝐴 = {𝑥, 𝜇𝐴(𝑥) } est appelé fonction d’appartenance de

𝑥 au sous-ensemble flou A. Donc chaque sous-ensemble 𝐴 de 𝑋 est caractérisé par une fonction

d’appartenance 𝜇𝐴 qui associe à chaque point 𝑥 de 𝑋 un nombre réel dans l’intervalle [0, 1]. La valeur

de 𝜇𝐴(𝑥) représente le degré d’appartenance de l’élément 𝑥 à l’ensemble 𝐴. Plus formellement, si 𝐴 est

un ensemble ordinaire, la fonction d’appartenance qui lui est associée ne peut prendre que les deux

valeurs 0 et 1. Donc, on aura :

𝜇𝐴(𝑥) = {1, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ 𝐴

0, 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑛

Dans ce cas l’appartenance ou non d’un élément à un ensemble ordinaire est bien connue car les

valeurs prises sont 0 ou 1. Une valeur intermédiaire de 𝜇𝐴(𝑥) comprise entre 0 et 1 dénote une

appartenance non certaine de 𝑥 à 𝐴. Plus la valeur de 𝜇𝐴(𝑥) est proche de 1, plus le degré

d’appartenance de 𝑥 à 𝐴 est élevé.

Nous appliquons la même procédure pour définir un sous-ensemble flou d’insalubres. Si 𝑁 désigne un

ensemble de N ménages (ou individus), un sous-ensemble flou 𝐼 de 𝑁 est défini par le couple 𝐼 =

{𝑖, 𝜇𝐼(𝑖)}, 𝑖 = 1, … , 𝑛, où 𝜇𝐼(𝑖) le degré d’appartenance de chaque ménage 𝑖 au sous ensemble flou des

insalubres de N’Djamena.

D’après la définition de 𝜇𝐼(𝑖), trois cas se présentent :


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o 𝜇𝐼(𝑖) = 0 si le ménage 𝑖 n’est absolument pas insalubre.

o 𝜇𝐼(𝑖) = 1 si le ménage 𝑖 appartient sans équivoque au sous-ensemble des insalubres.

o 0 < 𝜇𝐼(𝑖) < 1 si le ménage 𝑖 n’appartient éventuellement pas au sous-ensemble des

insalubres.

5.1.1.3. Fonctionnements et Capacités

Sen, dans ses œuvres, s’est beaucoup orienté vers l’économie du bien-être, la théorie du

développement humain, la famine et la pauvreté, et estime que les besoins de base ne sont pas en

mesure d’appréhender le bien-être. Pour lui, le bien-être c’est être bien nourri, être bien logé, être en

bonne santé, être éduqué, être logé de manière adéquate, etc. D’après Sen, le type de vie que même

un individu est fonction de ses capacités à combiner tous ses atouts physiques, ses opportunités

sociales et économiques autrement dit, c’est la liberté que possède un individu de choisir dans

l’ensemble de ses fonctionnements ceux qui lui permettront de satisfaire ce qu’il attend de sa vie. Donc

les capacités sont l’ensemble des fonctionnements que la population est à mesure de mettre en œuvre.

Les fonctionnements sont les accomplissements d’une personne, c’est-à-dire ce qu’elle réussit à faire

et à être. Ils reflètent en partie l’état d’une personne car c’est l’ensemble des possibilités d’états et

d’actions des personnes qui leur permet de profiter des atouts dont ils disposent. Les accomplissements

sont l’ensemble des modes de fonctionnements qu’une personne réussit à faire.

Graphique 6 : Relation Fonctionnements-Capabilités

L’approche des capacités (ou capabilités), inspirée des travaux de Sen, est définie par la capacité

d’atteindre les fonctionnements (Duclos et Araar, 2006), la capacité de bien fonctionner (être salubre)

au sein d’une société. Cette approche est difficile à rendre opérationnel du fait que certains concepts

utilisés ne sont ni directement observables ni directement mesurables (par exemple la santé mentale).

Ce qui pourrait constituer la limite de cette approche. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons

opté pour les ensembles fous. D’autres chercheurs par contre, choisissent les mesures d’Alkire et Foster

(2009) pour rendre opérationnel l’approche des capacités de SEN.

Dans le cadre de la présente étude portant sur l’insalubrité dans les écoles primaires publiques de

N’Djamena, nous dirons que être salubre c’est disposer de points d’eau en nombre suffisant, disposer

des WC en nombre suffisant, évacuer les ordures de l’école, ne pas jeter les ordures n’importe où, etc.


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L’insalubrité est donc estimée comme fonction des situations actes élémentaires. Dans l’espace des

fonctionnements, l’insalubrité est perçue comme un manque de réalisation de certaines capacités

basiques garantissant aux écoles un environnement immédiat salubre et permettant aux élèves, aux

enseignants et à la population voisine d’être en bonne santé et de vivre sans inquiétude.

5.1.1.4. Démarche méthodologique

a. Fonction d’appartenance

Le choix des sous-indicateurs pertinents est nécessaire pour une bonne analyse des conditions de

salubrité dans les écoles. Ces indicateurs doivent permettre d’évaluer le degré d’appartenance de

chaque école au sous-ensemble flou des écoles insalubres. Chaque variable doit exprimer un aspect

particulier de l’insalubrité, traduisant un acte (par exemple l’entretien des WC) ou un état d’insalubrité

(insuffisance de point d’eau). Le problème qui se pose est celle de choisir parmi les fonctions

d’appartenance possibles, celle la plus appropriés pour chaque sous-indicateur d’insalubrité. Selon que

la variable soit quantitative ou qualitative, deux catégories de variables peuvent être considérées pour

formaliser la fonction d’appartenance5.

b. Choix des dimensions

Le choix des dimensions et sous-dimensions est souvent confronté au problème d’exhaustivité (risque

de redondance des sous-dimensions) et de non-exhaustivité (risque d’omission des sous-dimensions

importantes). Ces choix influencent plus ou moins directement l’indicateur final. C’est la raison pour

laquelle il est nécessaire de choisir judicieusement les sous-indicateurs dont la pertinence et la validité

ne seraient pas remises en cause.

c. Etape d’identification

L’étape d’identification consiste à attribuer de la valeur à chaque sous dimension ou à recoder les

variables de façon à exprimer les états d’insalubrité. L’étape d’identification se déroule à deux niveaux :

la détermination du degré d’appartenance d’une école à un ensemble flou et l’agrégation des ensembles

flous.

Le calcul du degré d’appartenance des insalubres peut alors s’effectuer selon une démarche

dichotomique par la fixation d’un seuil de façon absolue ou relative (Chakravarty et Bourguignon, 2003)

ou de manière diffuse en adoptant un principe graduel comme dans les approches issues de la théorie

des ensembles flous. Dans le cadre de cette étude, nous utilisons la méthode dichotomique pour

exprimer l’appartenance ou non d’une école au sous-ensemble flou. Le tableau 38 présente les

dimensions retenues et les valeurs prises par ces dimensions.

L’agrégation des dimensions en un indicateur composite d’insalubrité soulève un autre problème qui est

celui de la pondération des sous-dimensions et dimensions. Nous rencontrons dans la littérature

différentes formulations dans la littérature dont les plus connus sont la Totally Fyzzy Approach (TFA)

développée par Cérioli et Zani, amendée par Cheli et Lemmi et nommée Totally Fuzzy and Relative

(TFR). Par ailleurs, notons que cette méthode n’est exempte de reproches.

5 Nous vous renvoyons au rapport d’enquête sur l’insalubrité de la ville de N’Djamena (ATRENVIRO, 2012) pour plus de détail

sur la théorie des ensembles flous, notamment sur la fonction d’appartenance.

http://atrenviro.org/attachments/article/11/Rapport_enquête_Multidimensionnelle_NDjamena.pdf


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d. Les mesures floues multidimensionnelles

La théorie des ensembles flous semble apporter à l’approche par les capabilités un support empirique

rigoureux pour l’application d’une analyse multidimensionnelle de la pauvreté en termes de

fonctionnements6. Il en est même pour l’analyse de l’insalubrité. La construction de mesure floue repose

sur quatre étapes essentielles7. Soit 𝑋 = (𝑋1, … , 𝑋𝑚) représentant un vecteur de m attributs relatifs à

l’eau, l’hygiène et l’assainissement et 𝐴 = {𝑎1, … , 𝑎𝑛} une population de 𝑛 écoles.

i. Etape 1 : Population Insalubre

Costa (2002) définit l’ensemble des pauvres B comme suit : ”The subset of poor households includes

any 𝑎𝑖 ∈ B wich presents some degree of poverty in at least one of the m attributes of X.”

Nous définissons l’ensemble 𝐼 des insalubres comme suit : ”The subset of the unhealthy school includes

any 𝑎𝑖 ∈ 𝐼 which presents some degree of insalubrity in at least one of m attributes of X”. Autrement dit,

une école est insalubre (ai ∈ I), si elle l’est dans au moins une dimension.

La deuxième étape va permettre de calculer le degré d’insalubrité par attribut.

ii. Etape 2 : Degré d’appartenance à 𝑰

L’avantage de la théorie floue est d’allouer une transition graduelle entre la situation d’insalubrité et de

salubrité. Il ne s’agit plus de classer la population en salubre et insalubre mais d’envisager des situations

intermédiaires pouvant être interprétées comme un degré d’insalubrité ou risque d’insalubrité. Ainsi,

dans un attribut 𝑗, le degré d’appartenance à l’ensemble des insalubres 𝐼 prend des valeurs comprises

entre 0 et 1. Comme nous l’avons signalé ci-dessus, nous privilégions l’approche TFR (Tottaly Fuzzy

and Relative). Les mesures TFR dépendent de la distribution entière de l’indice d’insalubrité. Cheli et

Lemmi (1995) proposent alors une spécification de la fonction d’appartenance reflétant une relation

monotone non linéaire entre 𝑋𝑗 et 𝜇𝑖(𝑋𝑗), ce qui signifie que cette dernière dépend de la distribution de

l’indicateur 𝑋𝑗 et non seulement des valeurs extrêmes :

Si 𝑋𝑗(𝑘)

, 𝑘 = 1, … , 𝐾 représente la variable d’ordre appliquée à 𝑋𝑗 classée par risque d’insalubrité

croissant (𝑋𝑗(1)

: est le risque d’insalubrité le moins élevé),

Si 𝐹𝑗(. ) est la fonction de distribution de 𝑋𝑗,

Si 𝑓𝑗(. ) est la fonction densité qui associe à chaque 𝑋𝑗 la fréquence relative correspondante,

La spécification TFR prend la forme suivante pour une variable continue 𝑋𝑗 :

𝜇𝑖(𝑋𝑗(𝑖)

) = 𝐹𝑗(𝑥𝑖𝑗) si le risque de privation augmente avec la valeur prise par la variable 𝑋𝑗. Tandis que,

si le risque de privation augmente avec une diminution de la valeur prise par la variable 𝑋𝑗, la fonction

d’appartenance s’écrit 𝜇𝑖(𝑋𝑗) = 1 − 𝐹𝑗(𝑥𝑖𝑗).

𝜇𝑖(𝑋𝑗(𝑘)

) = {

0, 𝑠𝑖 𝑋𝑖,𝑗 = 𝑋𝑗(1)

𝜇𝑖(𝑋𝑗(𝑘−1)

) +𝐹𝑗(𝑋𝑗

(𝑘))− 𝐹𝑗(𝑋𝑗

(𝑘−1))

1− 𝑓𝑗(𝑋𝑗(1)

), 𝑠𝑖 𝑋𝑖,𝑗 = 𝑋𝑗

(𝑘); 𝑘 > 1

6 Lardechi (1999) ; Chiappero-Martinetti (2000) 7 Dagum et Costa (2002) ; Costa (2002)


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Ce qui permet d’avoir

𝜇𝑖(𝑋𝑗(𝑘)

) = 𝐹𝑗(𝑋𝑗

(𝑘)) − 𝑓𝑗(𝑋𝑗

(1))

1 − 𝑓𝑗 (𝑋𝑗

(1))

, ∀ 𝑋𝑖,𝑗 = 𝑋𝑗(𝑘)

; 𝑘 = 1, … , 𝐾

On voit ainsi que les mesures TFR captent deux éléments essentiels dans toute l’analyse de

l’insalubrité. D’abord, l’influence du contexte social est donnée par la position de l’individu dans la

distribution de l’indicateur 𝑋𝑗. Ensuite, la significativité de l’insalubrité est déduite à travers la fréquence

relative de la population insalubre en termes de 𝑋𝑗.

iii. Etape 3 : Ratio d’insalubrité d’un ménage

Le ratio d’insalubrité d’un ménage 𝑎𝑖 s’exprime comme une somme pondérée des degrés

d’appartenance relatifs.

𝜇𝐼(𝑎𝑖) = ∑ 𝑤𝑗

𝑚

𝑗=1

𝜇𝑖(𝑋𝑗)

Avec 𝑤𝑗 le poids de l’attribut 𝑗

𝑤𝑗 = ln(1 𝑉𝑘⁄ ) ∑ ln(1 𝑉𝑘⁄ )

𝐾

𝑘=1

⁄ 𝑜ù 𝑉𝑘 = 1

𝑛∑ 𝜇𝑖(𝑋𝑗

(𝑘))

𝑛

𝑖=1

iv. Etape 4 : Agrégation : Ratio d’insalubrité de la population

Une fois les ratios d’insalubrité relatifs aux écoles 𝑎𝑖 (𝑖 = 1, … , 𝑛) calculés, la mesure de l’insalubrité

totale est obtenue par agrégation. Elle s’exprime aussi sous la forme d’une moyenne pondérée des

insalubrités unidimensionnelles :

𝐼 = 1

𝑛 ∑ 𝜇𝐼(𝑎𝑖)

𝑛

𝑖=1

= 1

𝑛 ∑ ∑ 𝑤𝑗

𝑚

𝑗=1

𝜇𝑖(𝑋𝑗)

𝑛

𝑖=1

L’indicateur d’insalubrité est une somme pondérée des indicateurs des attributs ; mais le ratio

d’insalubrité est la moyenne simple de l’indicateur d’insalubrité.

5.1.2. Résultats

5.1.2.1. Choix des dimensions

La démarche méthodologique étant déjà clairement énoncée ci-haut, on peut donc se demander quels

sont les facteurs qui peuvent influencer l’insalubrité en milieu scolaire à N’Djamena ? Dans le cadre de

la présente étude, en se référant aux déclarations des responsables des écoles et en se référant aux

objectifs définis ci-haut, nous avons retenu trois dimensions : la dimension eau, la dimension hygiène

et la dimension assainissement. Le tableau 38 donne les résultats du choix des sous-dimensions et

indicateurs élémentaires.

La dimension eau contient une seule variable qui prend en compte plusieurs variables, à savoir, le

nombre d’individus, le nombre de points d’eau et l’existence de points d’eau dans l’école. Cette variable


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couvre largement la dimension eau. La dimension Hygiène contient deux sous dimensions : la sous-

dimension Lavage des mains et la sous-dimension WC.

Tableau 38 : Fonctionnements et indicateurs associés

Indicateurs Composante Type Condition d’insalubrité

Eau Existence de point d'eau en nombre suffisant

Binaire 0/1 Non = 1 si le nombre d'individus/Point d'eau > 400

Hygiène

Lavage des mains

Utilisation des dispositifs de lavage des mains

Binaire 0/1 Non = 1

Les dispositifs de lavage des mains sont en nombre suffisant

- Non = 1

WC

Entretien des WC Binaire 0/1 Non = 1

Existence de WC en nombre suffisant

- Non = 1 si le nombre d'individus/WC > 40

Assainissement

Existence de Bacs à ordures dans l'école

Binaire 0/1 Non = 1 S'il n'y a aucun bac à ordures ou s'il n'y a pas de bacs à ordures en nombre suffisant

Evacuation des ordures de l'école - Non = 1

5.1.2.2. Analyse descriptive de l’insalubrité

Le tableau 39 présente les ratios d’insalubrité par attribut selon les arrondissements de N’Djamena. Il

montre que, dans l’ensemble, le degré d’insalubrité dans les écoles est de 81,2%. Ce taux d’insalubrité

est très élevé par rapport à celui obtenu en 2012 à travers l’enquête réalisée par ATRENVIRO auprès

des ménages (81,2% contre 63,6%). Cela s’expliquerait par le fait que les problèmes des ménages ne

sont pas les mêmes que ceux des écoles primaires publiques. En effet, les ménages ne sont pas

confrontés à l’insuffisance de points d’eau, alors que dans les écoles, certains élèves luttent pour avoir

de l’eau à boire ; dans chaque ménage, il y a au moins un WC utilisable (ou WC du voisin), tandis que

dans les écoles, la plupart des WC sont remplis, mal entretenus, demandent à être vidangés, les élèves

défèquent aux alentours des salles de classe, etc. Suivant les dimensions, les privations les plus

répandues concernent l’eau et l’assainissement avec des ratios dépassant 87%. La dimension Hygiène

arrive en troisième position avec une proportion 75,2%.

Tableau 39 : Insalubrité par dimension et rang des arrondissements suivant l’indicateur d’insalubrité

1e

r A

rro

nd

.

2e

Arr

ond

.

3e

Arr

ond

.

4e

Arr

ond

.

5e

Arr

ond

.

6e

Arr

ond

.

7e

Arr

ond

.

8e

Arr

ond

.

9e

Arr

ond

.

10

e A

rron

d.

To

tal

Eau 72,7% 92,9% 87,5% 83,3% 100,0% 81,8% 87,0% 100,0% 94,1% 88,9% 88,1%

Hygiène 68,4% 78,4% 76,2% 79,8% 43,9% 64,3% 76,8% 89,5% 82,5% 74,4% 75,2%

Lavage des mains 87,0% 93,2% 75,6% 68,3% 72,8% 82,7% 91,7% 89,4% 94,4% 89,4% 87,3%

WC 61,2% 72,6% 76,4% 84,3% 32,6% 57,1% 71,0% 89,5% 77,8% 68,6% 70,5%

Assainissement 86,4% 67,9% 93,8% 100,0% 78,6% 77,3% 97,8% 88,9% 85,3% 100,0% 87,4%

Insalubrité 73,8% 79,1% 83,1% 85,6% 65,4% 71,6% 84,4% 91,8% 85,9% 84,1% 81,2%

Rang 8 7 6 3 10 9 4 1 2 5


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Par conception du taux de privation, plus le taux est élevé, plus l’école (ou l’arrondissement) est

insalubre en termes des mesures floues. Le classement des arrondissements suivant le ratio

d’insalubrité dans les écoles permet de connaitre la situation d’un arrondissement donné par rapport

aux autres. Ce classement montre que le 8e arrondissement est le premier arrondissement contenant

les écoles les plus insalubres de N’Djamena, suivi du 9e arrondissement et du 4e arrondissement, vient

ensuite le 7e arrondissement en 4e position. Les trois premiers arrondissements contenant les « plus

salubres » sont le 5e, le 6e et le 1er arrondissement. Le terme plus salubre est juste utilisé pour la

comparaison car le ratio d’insalubrité est au-delà de 65%. Le ratio d’insalubrité va de 65,4% dans le 4e

arrondissement à 91,8% dans le 8e arrondissement.

Bien que le 5e arrondissement soit celui ayant moins d’écoles insalubres par rapport aux autres, on peut

tout de même constater que toutes les écoles du 5e arrondissement ne disposent pas suffisamment de

point d’eau. A l’opposé, se trouve le 8e arrondissement avec plus d’écoles insalubres et toutes ses

écoles ne disposent pas également suffisamment de point d’eau. Le graphique ci-dessous montre que

le 9e arrondissement, le 4e, le 7e, le 10e et le 3e arrondissement ont proportionnellement les mêmes

ombres d’écoles insalubres.

Graphique 7 : Taux d'insalubrité par arrondissement

Tableau 40 : Taux d'insalubrité selon les groupes d'âges et le sexe par arrondissement

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Gro

up

e d

'âg

es < 35 ans 76,6 87,7 69,9 79,8 100,0 95,9 82,3 83,0

35 - 39 ans 80,2 87,7 88,2 76,9 64,6 78,8 100,0 89,0 81,8 93,0 86,0

40 - 44 ans 76,0 71,7 62,2 93,0 76,1 83,4 100,0 68,7 79,1

45 - 54 ans 68,2 80,5 84,1 83,6 55,8 70,7 73,0 92,9 82,3 100,0 78,2

>=55 ans 39,3 37,8 73,8 38,3 100,0 87,7 62,8

Sexe

Femme 73,9 75,7 84,1 83,6 57,2 72,2 83,8 86,5 87,1 84,3 79,6

Homme 73,5 91,8 82,6 87,7 76,4 70,3 85,3 97,1 80,0 83,6 84,3

Suivant l’âge des responsables des écoles, dans l’ensemble, les écoles dirigées par les responsables

ayant moins de 40 ans sont proportionnellement plus nombreux à être insalubres, comparées aux

91,8%

85,9% 85,6%84,4% 84,1% 83,1%

79,1%

73,8%71,6%

65,4%

60,0%

65,0%

70,0%

75,0%

80,0%

85,0%

90,0%

95,0%

100,0%

Taux d'insalubrité par arrondissement

88,1% 87,4%

75,2%

65,0%

70,0%

75,0%

80,0%

85,0%

90,0%

Taux d'insalubrité par dimension


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écoles dont les responsables ont plus de 40 ans. L’évolution du ratio d’insalubrité en fonction de l’âge

des responsables des écoles primaires n’est ni croissante, ni décroissante. Suivant le sexe, le ratio

d’insalubrité est très élevé dans les écoles dirigées par les hommes que celles dirigées par les femmes

(84,3% contre 79,6%). Cette tendance est observée dans le 2e, le 4e, le 5e, le 7e et le 8e arrondissement.

Graphique 8 : Taux d'insalubrité par groupe d'âge et par sexe

5.1.2.3. Contribution et poids des attributs

La formule permettant le calcul des poids des attributs et sous-attributs est donnée à l’étape iii) de

l’indicateur. Ces poids nous permettrons, à travers la théorie des ensembles flous, de déterminer la

contribution de chaque attribut à l’insalubrité globale. Cette contribution (pour un attribut 𝑗) est donnée

par la formule :

𝐶𝑇𝑅𝑗 = 𝑤𝑗𝐼𝑗

∑ 𝑤𝑗𝐼𝑗𝐽𝑗=1

Les résultats du tableau suivant montrent que les attributs qui ont une moyenne plus élevée sont ceux

qui ont un poids élevé. Ainsi l’attribut qui a une grande influence sur l’insalubrité est le manque

d’hygiène, avec un poids de 52,2%. Le manque d’hygiène contribue également à hauteur 46,3% à

l’indicateur final d’insalubrité. Au niveau de l’hygiène, la sous-dimension WC (insuffisance et mauvais

entretien de WC) a une influence de 72% (Voir tableau 41 et graphiques 9).

Tableau 41 : Poids et contributions des attributs

Attribut Pondération Privation Contribution

EAU 23,1% 88,1% 25,9%

HYGIENE 52,2% 75,2% 46,3%

Lavage de mains 28,0% 87,3% 41,6%

WC 72,0% 70,5% 58,4%

ASSAINISSEMENT 24,7% 87,4% 27,8%

Ensemble 100,0% 81,2% 100,0%

83,086,0

79,1 78,2

62,8

50,0

55,0

60,0

65,0

70,0

75,0

80,0

85,0

90,0

95,0

100,0

< 35 ans 35 - 39 ans 40 - 44 ans 45 - 54 ans >=55 ans

Indicateur d'insalubrité par groupes d'âges

79,6

84,3

81,2

77,0

78,0

79,0

80,0

81,0

82,0

83,0

84,0

85,0

Femme Homme Insalubrité

Indicteur d'insalubrité par sexe


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Graphique 9 : Contribution et poids des dimensions

Tableau 42 : Contribution des dimensions par arrondissement selon le sexe du responsable de l'école

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

on

d.

3

Arr

on

d.

4

Arr

on

d.

5

Arr

on

d.

6

Arr

on

d.

7

Arr

on

d.

8

Arr

on

d.

9

Arr

on

d.

10

To

tal

Femme

Eau 20,6 31,3 28,4 28,6 43,0 27,9 20,3 27,6 25,2 21,4 25,5

Hygiène 48,7 48,2 45,9 40,9 29,4 45,8 47,3 48,0 48,7 45,9 46,7

Assain 30,7 20,5 25,7 30,5 27,7 26,4 32,5 24,4 26,1 32,7 27,8

Homme

Eau 33,4 25,7 21,8 16,7 31,6 23,5 29,4 23,9 31,3 28,6 26,6

Hygiène 33,9 57,9 47,0 54,9 34,7 46,1 41,9 52,2 47,9 40,9 45,6

Assain 32,8 16,5 31,2 28,5 33,7 30,5 28,7 23,9 20,8 30,5 27,8

Ensemble

Eau 23,5 30,1 24,3 22,6 38,1 26,3 23,8 25,7 26,2 23,8 25,9

Hygiène 45,3 50,3 46,6 47,9 31,6 45,9 45,2 50,1 48,6 44,2 46,3

Assain 31,2 19,6 29,1 29,5 30,3 27,9 31,0 24,2 25,2 32,0 27,8

Graphique 10 : Contribution des dimensions selon le sexe du responsable de l'école

5.1.2.4. Coefficient de corrélation

L’objectif est de comparer la similarité des rangs des arrondissements de N’Djamena issus de

l’indicateur d’insalubrité construit à partir des données sur les ménages (que l’on notera 𝑋) et ceux issus

des données des écoles primaires publiques (que l’on notera 𝑌). L’étude de la corrélation entre deux ou

plusieurs variables consiste à étudier l’intensité de liaison entre ces variables. Pour ce faire, les

arrondissements sont classés par ordre d’insalubrité décroissant, c’est-à-dire que le premier

EAU; 25,9%

HYGIENE; 46,3%

ASSAINISSEMENT; 27,8%

Contribution des attributs

EAU; 23,1%

HYGIENE; 52,2%

ASSAINISSEMENT; 24,7%

Poids des attributs

25,5 26,6 25,9

46,7 45,6 46,3

27,8 27,8 27,8

0%

20%

40%

60%

80%

100%

CTR femme CTR Homme CTR global

Assain

Hygiène

Eau


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arrondissement le plus insalubre est celui qui a le taux d’insalubrité le plus élevé (en l’occurrence le 8e

arrondissement). Le coefficient de Kendall examine l’existence d’une relation entre le rang des

observations pour les deux variables considérées et permet de détecter l’existence de relation

monotone (croissante ou décroissante), quelle que soit sa forme. L’encadré suivant donne un aperçu

théorique du test d’indépendance basé sur l’indice de Kendall.

Encadré 2 : Le coefficient de corrélation de Kendall.

Le coefficient de corrélation de rang mesure la corrélation entre deux variables quantitatives ou la précision des

observations est douteuse ou entre deux variables qualitatives ordinales. Le calcul du coefficient de corrélation

de Kendall est basé sur l’intuition suivante :

si par exemple deux variables X et Y sont parfaitement liées de manière positive, alors pour tout couple

d’individus(𝑖, 𝑗), 𝑥𝑖 < 𝑥𝑗 ⇒ 𝑦𝑖 < 𝑦𝑗 .

Si X et Y sont négativement liées, on a 𝑥𝑖 < 𝑥𝑗 ⇒ 𝑦𝑖 > 𝑦𝑗

Le calcul du coefficient de de corrélation de Kendall passe par les étapes suivantes :

On considère tous les pairs d’individus (𝑖, 𝑗) ;

On note 1 si 𝑥𝑖 < 𝑥𝑗 ⇒ 𝑦𝑖 < 𝑦𝑗 et -1 si 𝑥𝑖 < 𝑥𝑗 ⇒ 𝑦𝑖 > 𝑦𝑗. Soit 𝑇𝑘 cette valeur. 𝑇𝑘 prend donc la valeur 1 ou -1.

On calcul la somme S des 𝑇𝑘 pour les 𝑁(𝑁−1)

2 pairs d’individus :

𝑆 = ∑ 𝑇𝑘𝐶𝑁

2

𝑘=1 = ∑ 𝑇𝑘

𝑁(𝑁−1)

2

𝑘=1 , avec 𝑆𝑚𝑎𝑥 = − 𝑆𝑚𝑖𝑛 = 𝑁(𝑁−1)

2

Le coefficient de corrélation de Kendall est la quantité : 𝜏 = 2𝑆

𝑁(𝑁−1)

La valeur de 𝜏 est comprise entre -1 et 1. Si X et Y sont indépendantes, il est attendu que la valeur de 𝜏 soit

approximativement égale à zéro.

Le tableau 43 compare l’indice d’insalubrité obtenu à partir des données sur les ménages à celui obtenu

à partir des données sur les écoles. Ce tableau montre que, suivant les ménages, le ratio d’insalubrité

varie de 31,6% dans le 2e arrondissement à 74,9% dans le 10e arrondissement ; alors que suivant les

écoles, il va de 65,4% dans le 5e arrondissement à 91,8% dans le 8e arrondissement. Suivant les deux

approches, le 7e, 8e, 9e arrondissement conservent toujours les derniers rangs ; le 1er, le 8e, 5e et le 10e

arrondissement ont permuté de rang. Les rangs des autres arrondissements n’ont pas changé de façon

significative.

Tableau 43 : Comparaison des rangs des arrondissements suivant l’insalubrité des écoles et des ménages

Insalubrité suivant les écoles Insalubrité suivant les ménages Ecart (indice 2 -

indice 1) indice 2 Rang 2 indice 1 Rang 1

Arrondissement 1 73,8% 3 64,2% 6 9,6%

Arrondissement 2 79,1% 4 31,6% 1 47,5%

Arrondissement 3 83,1% 5 51,2% 4 31,9%

Arrondissement 4 85,6% 8 50,3% 3 35,3%

Arrondissement 5 65,4% 1 62,4% 5 3,0%

Arrondissement 6 71,6% 2 47,8% 2 23,8%

Arrondissement 7 84,4% 7 71,7% 9 12,7%

Arrondissement 8 91,8% 10 68,6% 7 23,2%

Arrondissement 9 85,9% 9 70,9% 8 15,0%

Arrondissement 10 84,1% 6 74,9% 10 9,2%

N'Djamena 81,2% 63,6% 17,6%

Dans l’ensemble, l’écart de 17,6% entre les deux indices montre que l’insalubrité est plus importante

dans les écoles. Par exemple, dans le 2e arrondissement qui est celui qui contient le plus de voies

bitumées, le taux d’insalubrité est de 31,6% suivant les ménages, contre 79,1% suivant les écoles. En


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effet, nous avons montré précédemment que dans cet arrondissement, il existe des écoles qui disposent

des WC traditionnels très mal entretenus, avec une insuffisance notoire en matériel d’assainissement,

dont les ordures ne sont jamais évacuées des écoles, etc. ; tandis que suivant les ménages, la collecte

des ordures par la mairie est fréquente, les ménages ne défèquent pas à l’air libre comme les élèves,

etc.

Si nous examinons les valeurs de l’indice de Kendall dans le tableau 44, nous constatons que pour les

rangs faibles de 25% de la population, la corrélation entre le rang des arrondissements suivant

l’insalubrité des écoles et celui des arrondissements suivant l’insalubrité des ménages est relativement

faible (-0,2282). Cela veut dire que si l’arrondissement A est plus insalubre que l’arrondissement B

suivant les ménages, l’inverse est observé suivant les écoles.

Cette corrélation diminue si nous considérons toutes les écoles, sans dépasser 0,0435. Cet indice global

de 0.0435 indique une liaison positive faible entre les deux variables. Autrement dit, si l’arrondissement

A est plus insalubre que l’arrondissement B suivant les ménages, il en sera ainsi suivant les écoles. La

faiblesse de cet indice provient du fait que le 1er, le 8e, 5e et le 10e arrondissement ont changé de position

de façon significative.

Tableau 44 : Indices de Kendall selon la distribution de la population

Indice de Kendall

Distribution de la population

25* -0,2282*

50 -0,0240

75* 0,0627*

sexe Homme* 0,0847*

Femme -0,0054

Ensemble* 0,0435*

*significatif à 1%

5.2. DETERMINANTS D’INSALUBRITE

5.2.1. Choix du modèle

L’analyse des déterminant de l’insalubrité permettra de connaitre les facteurs qui une influence positive

et négative sur l’indicateur d’insalubrité. A partir de l’indicateur d’insalubrité, nous avons créé une

variable binaire qui prend la valeur 1 si la valeur de l’indicateur est supérieure à la moyenne et 0 sinon.

Lorsque la variable à expliquer est binaire, le modèle le plus approprié est le modèle Probit ou Logit.

Dans le cadre de la présente étude, c’est le modèle Logit qui sera utilisé, car il donne de meilleures

estimations en tenant compte des valeurs atypiques, en plus l’interprétation des paramètres 𝛽 associés

aux variables explicatives 𝑥𝑖 est plus simple avec ce modèle. L’encadré suivant donne un bref aperçu

du modèle Logit.

L’objectif des modèles dichotomiques consiste à expliquer la survenue ou non de l’événement en

fonction des caractéristiques observées sur les individus de l’échantillon. Ainsi, nous cherchons à

expliquer la probabilité d’être insalubre ou non en fonction des variables observées sur les écoles. Ainsi,

les variables liées à l’eau [Difficulté de trouver de l’eau à boire à l’école, etc.], l’hygiène [Le lavage des

mains, la défécation à l’aire libre (urine, déchet, etc.), visibilité des déchets, etc.] et l’Assainissement

[existence de bacs à ordures, le nettoyage de l’école, etc.].

Chaque variable a été dichotomisée de façon à exprimer clairement l’état d’insalubrité pour pouvoir

mieux capter son effet sur la probabilité d’être insalubre. On peut donc déjà s’attendre à ce que la

difficulté de trouver de l’eau à boire, l’inexistence de WC, la défécation à l’air libre, etc. augmentent la

probabilité d’être insalubre. L’analyse du coefficient de corrélation entre les différentes variables


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explicatives (Voir annexe 6) nous permet de confirmer que chaque variable retenue capte un aspect de

l’insalubrité assez différent.

Encadré 3 : Le modèle Logit

La fonction de répartition de la loi logistique s’écrit :

𝐹(𝑧) = 𝑒𝑧

1 + 𝑒𝑧

Si l’on désigne par 𝑌𝑖 la variable dépendante prenant la valeur 0 ou 1, et 𝑋𝑖 la variable indépendante ou

explicative, alors le modèle logit s’écrit :

𝑃(𝑌𝑖 = 1|𝑋𝑖 = 𝑥𝑖) =𝑒𝑥𝑖

𝑇𝛽

1 + 𝑒𝑥𝑖𝑇𝛽

Les effets marginaux mesurent la sensibilité de la probabilité de l’événement yi=1 par rapport à des variations

dans les variables explicatives xi.

Au-delà des différences entre les lois logistiques et normales, il existe certaines propriétés du modèle logit qui

sont particulièrement utiles pour l’interprétation économique des résultats d’estimations des paramètres 𝛽

associés aux variables explicatives. Si l’on note 𝑝𝑖 = 𝑃𝑟𝑜𝑏(𝑦𝑖 = 1) = Λ(𝑥𝑖𝛽), étant donné la définition de la loi

logistique précédente, on déduit la quantité 𝑐𝑖 =𝑝𝑖

1−𝑝𝑖= 𝑒𝑥𝑖𝛽 appelée côte ou odds ratio pour un individu 𝑖. Si ce

rapport est égal à 𝑐𝑖 pour un individu𝑖, cela signifie qu’il y a 𝑐𝑖 fois de chance que l’événement associé au code

𝑦𝑖 = 1 se réalise qu’il ne se réalise pas.

La vraisemblance en économétrie est définie comme la probabilité jointe d’observer un échantillon, étant donné

les paramètres du processus ayant généré les données.

5.2.2. Analyse des résultats

Les résultats de l’estimation logistique consignés dans le tableau 45 montrent que la plupart des facteurs

choisis pour l’analyse explicative sont significatifs. Nous raisonnons jusqu’au seuil de 10% de

significativité des paramètres, toute chose égale par ailleurs. Globalement, le modèle est significatif au

seuil de 1%, ce qui veut dire qu’on a 1% de chance de se tromper en affirmant que les variables choisies

sont ceux qui expliquent le mieux l’insalubrité.

En considérant la situation de l’eau, le tableau 45 montre que le coefficient associé à la variable

Difficulté de trouver de l’eau à boire à l’école est significatif et positif. Cela veut dire que le fait de ne

pas trouver de l’eau à boire à l’école augmente la probabilité d’être insalubre. S’il est difficile de trouver

de l’eau à boire à l’école, ça veut dire qu’il serait aussi difficile de trouver de l’eau pour les autres besoins

(lavage des mains, entretien des WC, etc.). Cette variable n’est pas la seule à avoir un effet positif sur

l’insalubrité. Nous avons aussi la non utilisation du savon, la visibilité des déchets aux alentours

des salles de classe, la défécation dans les caniveaux, l’absence de bacs à ordures, le fait de ne

pas nettoyer fréquemment les salles de classe et l’intention de commettre l’acte d’insalubrité qui

ont des influences positives sur l’insalubrité des écoles.

Il ressort également de ce tableau que les coefficients relatifs aux variables Lavage des mains avant

de manger à l’école, Avoir reçu des enseignements sur l’hygiène, Uriner dans la cour, Déféquer

aux alentours des WC ou dans la cour ne sont pas significatifs au seuil de 10%. Autrement dit, le fait

de ne pas se laver les mains à l’école avant de manger, le fait de n’avoir pas reçu des enseignements

sur l’hygiène, le fait d’uriner dans la cour et le fait de déféquer dans la cour de l’école n’influencent pas

l’insalubrité.

Les résultats du tableau ci-dessous montrent également que les coefficients associés aux variables

existence de WC et entretien de WC sont significatifs et négatifs. Cela signifie qu’il est mieux pour les


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écoles de ne pas disposer de WC si elles ne vont pas les entretenir. Autrement dit, l’existence de WC

dans les écoles contribue à augmenter l’insalubrité (Voir photo 6). Pour ce qui est de l’entretien, vu que

ce sont les élèves qui entretiennent les WC et qu’ils ne sont pas formés à cet effet, ils les font très mal

et c’est mieux pour eux de ne pas essayer d’entretenir les WC sinon cela contribuerait à augmenter

l’insalubrité et propager des maladies.

Tableau 45 : Les déterminants de l'insalubrité des écoles

Indicateur d'insalubrité Coef. P>|z|8

difficulté de trouver de l’eau à boire à l’école

Non Ref.

Oui 0,3846 0,0380**

Lavage des mains avant de manger à l’école

Oui Ref.

Non -0,2790 0,2250

utilisation du savon pour le lavage des mains à la maison

Oui Ref.

Non 0,8297 0,0560***

Avoir reçu des enseignements sur l'hygiène

Oui Ref.

Non -1,1315 0,2180

Existence de WC dans l’école

Oui Ref.

Non -2,0559 0,0000*

Entretien des WC de l’école

Oui Ref.

Non -0,4059 0,0380**

Uriner dans la cour

Non Ref.

Oui 0,0975 0,6620

Déféquer aux alentours des toilettes ou dans la cour

Non Ref.

Oui -0,0038 0,9870

Visibilité des déchets humains aux alentours des salles de classe

Non Ref.

Oui 0,4497 0,0190**

Défécation dans les caniveaux

Non Ref.

Oui 0,3627 0,0910***

Est-ce qu’il y a des bacs à ordures dans la cours de ton école ?

Oui Ref.

Non 0,5740 0,0050*

nettoyage fréquent de la classe

Oui Ref.

Non 1,3551 0,0020*

Intention de commettre l’acte d’insalubrité

Non Ref.

Oui 0,5253 0,0130**

constante -0,1701 0,5440

Pseudo R2 7,83

Log pseudolikelihood -382,09684

Wald X² (sig.) 64,94 (0,0000*)

Degree of fredom 13

Number of obs 614

8 * = Significatif au seuil de 1% ; ** = Significatif au seuil de 5% ; *** = Significatif au seuil de 10%


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CONCLUSION

Au terme de la rédaction de ce rapport, il convient tout de même de rappeler que l’objectif était de mettre

en place une base des données de l’ensemble (recensement) des écoles primaires publiques de la ville

de N’Djamena, d’évaluer les besoins des écoles primaires en eau, hygiène et assainissement, analyser

les déterminants de l’insalubrité, produire une cartographie de l’ensemble des écoles primaires

publiques de N’Djamena et de produire les photos des ouvrages Wash de ces écoles. La production

des informations s’est faite en collectant les données auprès des élèves et des responsables des écoles.

Il ressort de cette étude que l’effectif global des élèves du primaire public de la ville de N’Djamena est

de 109 670 élèves (51 019 filles et 58 651 garçons) et 1816 enseignants (1 351 femmes et 465

hommes), répartis dans 135 écoles. Le 7e arrondissement est celui qui contient plus d’écoles, d’élèves

et d’enseignants, avec 28 198 élèves (15 172 filles et 13 026 garçons) et 438 enseignants (394 femmes

et 44 hommes) répartis dans 23 écoles. Dans l’ensemble, il y a 87 filles scolarisées pour 100 garçons.

Il y a plus de filles scolarisées que de garçons dans le 6e, 7e et 9e arrondissement.

Dans la quasi-totalité (97,8%) des écoles, il existe au moins un point d’eau et les points d’eau qui

existent sont généralement des pompes ou des robinets, dont certains ne fonctionnent plus dans 60%

des écoles. L’existence de dispositif de lavage des mains est confirmée par 31% des écoles, parmi

lesquelles 40,5% (des écoles) ne les utilisent pas et 2,4% ont affirmé que c’est en nombre suffisant. Il

existe au moins un WC dans 94% des écoles, parmi lesquelles, 7,9% ont des WC en terre battue. Dans

presque toutes les écoles, ce sont les élèves qui assurent l’entretien des WC, le nettoyage des salles

de classe, le nettoyage de la cour de l’école, etc. La présence des bacs à ordures ne se fait pas sentir

dans les écoles comme il le faudrait, en plus les ordures ne sont pas évacuées dans 87% des écoles.

L’évaluation des besoins en eau, hygiène et assainissement nous a permis de constater que les

ouvrages qui existent actuellement dans les écoles sont très mal entretenus et que leur nombre sont

très en-deçà de la norme internationale. De façon globale, on compte en moyenne un point d’eau et un

WC respectivement pour 1 126 et 329 individus dans les écoles primaires à N’Djamena. Les écoles ont

besoin globalement de 187 point d’eau et 2 453 WC pour que la norme internationale soit satisfaite. Ce

qui correspond à un investissement de 468 millions FCFA pour l’eau et 3,1 milliards de FCFA pour les

WC. Globalement, les EPP ont également besoin de 790 dispositifs de lavage des mains et 552 bacs à

ordures pour disposer dans la cour, 1174 râteaux pour le nettoyage.

L’étude montre que 81,2% des écoles primaires publiques de N’Djamena sont insalubres. Le 8e, le 9e

et 7e arrondissement sont ceux qui contiennent plus d’écoles insalubres. Le taux d’insalubrité est moins

élevé pour les écoles dirigées par les femmes que par les hommes (79,6% contre 84,3%) mais la

différence n’est pas énorme. L’Hygiène est la dimension la plus contributrice à l’indicateur d’insalubrité

(avec 58,4%), suivi de l’assainissement avec 27,8%. Il y a une faible corrélation entre l’insalubrité au

niveau des ménages et celle au niveau des écoles car les réalités sont très différentes ; néanmoins,

nous pouvons affirmer que si un arrondissement est plus insalubre que l’autre suivant les ménages, il

l’est aussi suivant les écoles.

L’analyse des déterminants de l’insalubrité nous a permis de mettre en évidence les facteurs qui ont

une influence positive, même s’ils ne sont pas exhaustifs. Il ressort des résultats que la difficulté de

trouver de l’eau à boire à l’école, la non utilisation du savon, la visibilité des déchets humains autour

des salles de classe, la défécation dans les caniveaux, l’absence des bacs à ordures, le non nettoyage

fréquent de l’école et l’intention de commettre l’acte d’insalubrité sont des facteurs qui influencent

positivement l’insalubrité des écoles primaires.


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Tous ces résultats viennent mettre en évidence l’insuffisance de la sensibilisation, le manque d’entretien

et l’insuffisance des ouvrages Wash, etc., bref les défaillances des actions de l’Etat tchadien

(particulièrement celle des communes d’Arrondissement) dans les écoles primaires publiques de

N’Djamena. Les défis sont énormes pour l’ensemble des acteurs du secteur Wash. L’Etat tchadien doit

fournir davantage des efforts pour construire des murs de clôture aux écoles, construire de latrines

supplémentaires, installer des points d’eau en nombre suffisant et fournir des matériels (bacs à ordures,

dispositifs de lavage de mains, râteaux, ballais, tables bancs etc.) aux écoles.

Selon ATRENVIRO, pour arriver à rendre les écoles bien propres, il faut initier des activités coordonnées

impliquant les différents acteurs (ONG internationales et locales, les Mairies de la ville, les parents

d’élèves, les élèves, la société civile, etc.) qui doivent jouer pleinement leur rôle et rendre ces actions

Wash pérennes. Il serait donc utile pour ATRENVIRO d’envisager la 2ème phase de ce projet qui

consisterait à mener des activités sur terrain pour contrecarrer l’insalubrité des écoles primaires

publiques de Ndjamena.


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RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATIONS DES RESPONSABLES DES ECOLES

Les responsables des écoles ont très bien apprécié cette question qui leur permet d’adresser, aux plus

hautes autorités en charge de la ville, leurs préoccupations en matière de l’eau, l’hygiène et

l’assainissement du milieu scolaire. C’est ainsi que les responsables des écoles ont adressé aux plus

hautes autorités, avec des pourcentages, des recommandations suivantes :

- Dans l’ensemble, près de trois écoles sur quatre recommandent aux plus hautes autorités de

les doter en matériels de nettoyage afin d’assurer la propreté des écoles. ;

- Six écoles sur dix recommandent d’évacuer régulièrement les des écoles ;

- La moitié des EPP de N’Djamena recommandent de doter les écoles des tables-bancs, chaises

et accessoires ;

- Clôturer les écoles avec des murs et sécuriser les classes avec une proportion de 45,2% ;

- 33,3% des écoles recommandent la fourniture régulière des matériels (eau de javel, savon,

crésyl etc.) pour une bonne hygiène ;

- 27,4% des écoles demandent l’augmentation du nombre des points et latrines ;

- Mettre à la disposition des écoles des manuels sur l’hygiène-assainissement pour sensibiliser

les élèves.

Tableau 46 : Recommandations des responsables des écoles par arrondissement

%

Arr

on

d.

1

Arr

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d.

2

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8

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d.

9

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d.

10

En

sem

ble

Doter les écoles de matériels de nettoyage

77,3 71,4 75,0 100,0 85,7 72,7 91,3 44,4 88,2 44,4 74,8

Augmenter le nombre de dispositif de lavage des mains

59,1 21,4 12,5 16,7 28,6 18,2 43,5 5,6 52,9 22,2 32,6

Clôturer l'école / Réfectionner les Bâtiments / Sécuriser les classes

40,9 14,3 85,7 54,5 52,2 72,2 41,2 66,7 45,2

Augmenter les nombres de points d'eau / Protéger le point d'eau

4,5 14,3 12,5 33,3 9,1 47,8 16,7 35,3 11,1 20,7

Augmenter le nombre de latrines 36,4 14,3 25,0 33,3 27,3 39,1 22,2 35,3 11,1 27,4

Doter les écoles des accessoires, Tables-bancs, Chaises, etc.

81,8 7,1 12,5 33,3 28,6 27,3 78,3 66,7 29,4 100,0 52,6

Contrôler les aliments vendus dans la cours (aux alentours) par les agents sanitaires

18,2 50,0 33,3 13,0 11,1 17,6 15,6

Evacuer régulièrement les ordures des écoles

63,6 100,0 62,5 100,0 57,1 63,6 69,6 27,8 88,2 22,2 65,2

Sensibiliser les élèves / Suivi des ONG / Manuel sur les conditions d'hygiène

40,9 35,7 25,0 50,0 14,3 18,2 17,4 5,6 41,2 25,2

Rendre disponible l'eau de javel, savon, crésyl, Omo, etc. pour une bonne hygiène

63,6 35,7 62,5 50,0 9,1 21,7 11,1 47,1 22,2 33,3

Au niveau des arrondissements, nous constatons que :

- Toutes les écoles du 2e et 4e arrondissement recommandent l’évacuation régulière des ordures

de leurs écoles ;

- Toutes les écoles du 4e arrondissement demandent la mise à disposition des matériels de

nettoyage ;


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- Toutes les écoles du 10e arrondissement demandent la mise à disposition des accessoires,

Tables-blancs, Chaises, etc.

RECOMMANDATIONS DES ELEVES

Les élèves ont trouvé nécessaire de se prodiguer des conseils pour encourager les bonnes pratiques

d’hygiène à l’école. C’est ainsi que certains ont adressé à leurs camarades les recommandations

suivantes :

- Plus de la moitié des élèves recommandent de se laver les mains avec de l’eau propre et du

savon avant de manger. Les élèves du 4e et 1er arrondissement sont proportionnellement le

plus nombreux (plus de 60%) à formuler cette recommandation ;

- Plus de 20% des élèves recommandent à leurs camarades d’être toujours propres, de laver

leurs habits, de brosser les dents, etc. Cette recommandation a été plus prononcée dans e 7e

arrondissement ;

- La non défécation à l’air libre (contre les murs, aux alentours de l’école ou des salles de classe,

etc.) a été également recommandée par 15,1% des élèves.

Tableau 47 : Recommandations des élèves par arrondissement

%

Arr

on

d.

1

Arr

on

d.

2

Arr

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d.

3

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d.

4

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d.

5

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d.

6

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d.

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d.

8

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d.

9

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d.

10

To

tal

Se laver les mains avant de manger (Avec de l'eau propre et du savon, utiliser l'eau de javel)

62,4 53,1 55,7 67,6 47,6 46,6 42,6 51,2 54,9 47,7 51,3

L'Hygiène est importante (pratiquer l'hygiène, être propre, laver les habits, brosser les dents, etc.)

19,3 16,3 15,5 13,1 26,8 22,8 32,5 23,1 13,4 22,6 22,6

Ne pas déféquer/Uriner à l'air libre (contre les murs, aux alentours de l'école, n'importe où, etc.)

9,5 16,1 12,6 17,7 17,2 13,0 14,4 13,0 19,8 22,5 15,1

Ne pas jeter les ordures n'importe où, Brûler les ordures

11,9 7,4 10,4 11,2 9,7 10,1 7,8 10,5 11,4 5,1 9,6

Balayer la cour / les classes (régulièrement, organiser des journées de salubrités)

8,7 2,1 7,5 1,0 4,2 9,8 4,7 5,2 5,1 3,4 5,3

RECOMMANDATIONS DE L’ATRENVIRO

Les enquêtes auprès des responsables des écoles et élèves, la collecte des coordonnées GPS et la

réalisation des photos ont permis à ATRENVIRO de scruter de près les tristes réalités de la situation de

l’eau-hygiène-assainissement dans toutes les écoles primaires publiques de N’Djamena. ATRENVIRO

formule donc les recommandations suivantes.

Recommandations aux Autorités Communales

Après avoir constaté l’absence quasi totale des actions hygiène-assainissements des services publics

dans les écoles primaires publiques de Ndjamena, ATRENVIRO recommande aux Communes des

Arrondissements de :


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- Définir annuellement une ligne budgétaire consacrée à l’eau, l’hygiène et l’assainissement en

fonction des besoins des écoles de leur circonscription communale ;

- Assurer régulièrement la collecte et l’évacuation des ordures dans toutes les écoles primaires

publiques ;

- Assurer la vidange permanente des WC pleins dans toutes les écoles primaires publiques ;

- Doter toutes écoles primaires publiques des bacs à ordures et autres matériels nécessaires

pour permettre de lutter contre l’insalubrité en milieu scolaire ;

- Multiplier les points d’eau et latrines dans les écoles primaires jusqu’à atteindre les normes

internationales ;

- Soutenir les efforts des ONG et Associations qui militent pour une bonne hygiène et un

assainissement de qualité en milieu scolaire ;

- Confier le nettoyage des écoles à un organisme compétent car les élèves ne sont pas formés

pour nettoyer les WC et peuvent facilement attraper des maladies.

- Prendre leur responsabilité pour imposer la salubrité dans les écoles de Ndjamena.

Recommandations aux autorités en charge de l’éducation

- Exiger et prendre en compte le volet eau-hygiène-assainissement dans tous les projets de

création d’écoles publiques ou privées ;

- Ne pas fermer les yeux sur l’insalubrité qui frappe les écoles de Ndjamena car certaines

maladies comme le choléra et la fièvre typhoïde se propager facilement d’un individu à un autre ;

- Construire les murs de clôture des écoles (pour les écoles sans clôture) pour la sécurité de ces

écoles ;

- Remonter les tables-bancs entassés derrières les salles de classe et fournir des tables-bancs

supplémentaires aux écoles de Ndjamena pour éviter aux élèves de s’asseoir par terre pour

suivre les cours dans les classes ;

- Prendre leur responsabilité pour agir contre l’insalubrité en milieu scolaire.

Recommandations à l’Unicef et aux autres Institutions Internationales

- Continuer à soutenir l’Etat tchadien à travers des actions concrètes et ciblées, notamment les

dons en matériels d’hygiène-assainissement (eau de javel, savons, dispositif de lavage des

mains, des bacs à ordures etc.), les dons en points d’eau, en latrines, en tables-bancs, la

construction des écoles, etc.

- Continuer à soutenir les projets d’études comme celui-ci afin de mieux connaitre la situation

d’insalubrité, non seulement en milieu scolaire, mais aussi en milieu sanitaire, dans les

marchés, etc.

- Continuer à soutenir ATRENVIRO qui envisage la deuxième phase de ce projet, qui consiste à

mener des actions ciblées et précises notamment sur l’hygiène des mains, l’entretien des

latrines et la collecte des ordures dans le but de contrecarrer l’insalubrité dans les écoles

primaires publiques de Ndjamena.

Recommandations aux ONG et entreprises locales

- Soutenir les actions d’eau, d’hygiène-assainissement dans les écoles car l’Etat seul ne peut

pas subvenir aux besoins de toutes écoles ;


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- Sensibiliser et former les élèves et enseignants sur les bonnes pratiques hygiène-

assainissement en milieu scolaire ;

- Multiplier des actions Wash fortes et pérennes pour inverser le taux d’insalubrité de 81,6% dans

les écoles de Ndjamena ;

- Réaliser des ouvrages de qualité et avec des matériaux durables pour pérenniser les actions

Wash dans les écoles.

Recommandations aux Ecoles

- Prendre conscience du danger de l’insalubrité (défécation à l’air libre, tas d’ordures, etc.) ;

- Sensibiliser les élèves sur le bien-fondé d’une bonne hygiène-assainissement afin qu’ils

s’adhèrent massivement à ces bonnes pratiques citoyennes ;

- Bien entretenir les ouvrages d’eau, les WC et les matériels de travail (bacs à ordures, ballais,

pelles, les table-bancs, dispositifs de lavage des mains) qui existent à l’école.


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BIBLIOGRAPHIE

ATRENVIRO (mars 2012), Insalubrité Multidimensionnelle à N’Djamena - Approche par les

capabilités basée sur les ensembles flous, Rapport d’enquête, 116p.

CHELI B. and LEMMI A. (1995), A Totally Fuzzy and Relative Approach to the Multidimensional

Analysis of Poverty. Economic Notes, 1,pp. 115-134.

Chiappero Martinetti E. (1994), A new approach to evaluation of well-being and poverty by fuzzy

set theory, in "Giornale degli economisti e annali di economia", n.7-9, pp. 367- 388.

Chiappero Martinetti E. (1999), From functionings to capabilities in the well-being assessment,

mimeo, University of Pavia, Italy.

COSTA M. (2002-2005), A multidimensional approach to the measurement of poverty, IRISS,

Working Paper.

EURYDICE (février 2012), Chiffres clés de l'éducation en Europe, 2012p.

INSEED (septembre 2012), Principaux indicateurs globaux issus de l’analyse thématique, RGPH2,

96p.

HADAROU S. & KOBOBE O. (juin 2011), Analyse de la pauvreté au Sénégal : De l’approche

monétaire à l’approche par les capabilités de SEN. Rapport de recherche, groupe de travail, ENSAE-

Dakar, 90p.

Hugo SANTIBANEZ JIMENEZ (novembre 2013), Hygiène et normes sanitaires à l’école.

KOBOBE O. (octobre 2010), Analyse comparative de la pauvreté dans les agglomérations de

l’UEMOA (Abidjan, Bissau, Niamey et Lomé) : lien entre pauvreté et marché du travail, Rapport

de stage, AFRISTAT, 137p.


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ANNEXES

ANNEXE 1 : CARACTERISTIQUES DES ECOLES PRIMAIRES

Tableau 48 : Répartition des élèves et des enseignants par école et par arrondissement

Arrondissement Nom de l'école

Elèves Enseignants

Nb t

ota

l d

e c

lasse

s

Nom

bre

de

Bu

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Elè

ve/C

lasse

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Hom

mes

1er Arrondissement

Ecole AL-Iman 524 363 161 7 4 3 6 1 87 75 225% 133%

Ecole Amsinéné A 396 166 230 7 3 4 6 1 66 57 72% 75%

Ecole Amsinéné B 373 130 243 6 4 2 6 1 62 62 53% 200%

Ecole de Blabline 139 62 77 5 0 5 6 1 23 28 81% 0%

Ecole de Gormodjo 282 136 146 3 0 3 6 0 47 94 93% 0%

Ecole de Karkandjeri 466 188 278 6 1 5 6 1 78 78 68% 20%

Ecole Guilmey 190 46 144 4 0 4 6 1 32 48 32% 0%

Ecole Guinebor B 532 176 356 11 4 7 6 1 89 48 49% 57%

Ecole Guinebor A 716 201 515 11 5 6 6 1 119 65 39% 83%

Ecole Ile de Goré 189 95 94 5 1 4 6 1 32 38 101% 25%

Ecole Jardin Présidentiel 234 114 120 2 0 2 6 1 39 117 95% 0%

Ecole Madjorio A 1169 498 671 8 5 3 6 1 195 146 74% 167%

Ecole Madjorio B 903 386 517 8 5 3 6 1 151 113 75% 167%

Ecole Milezi A 583 229 354 8 6 2 6 1 97 73 65% 300%

Ecole Milezi B 786 312 474 8 6 2 6 1 131 98 66% 300%

Ecole Miskine 370 144 226 4 0 4 6 1 62 93 64% 0%

Ecole Oumoul Koura 486 324 162 8 3 5 6 1 81 61 200% 60%

Ecole Pilote A 1206 525 681 11 7 4 9 1 134 110 77% 175%

Ecole Pilote B 916 388 528 10 7 3 9 1 102 92 73% 233%

Ecole Salahadine 311 206 105 7 3 4 6 1 52 44 196% 75%

Ecole Zaraf A 903 396 507 8 4 4 6 1 151 113 78% 100%

Ecole Zaraf B 754 345 409 9 8 1 6 1 126 84 84% 800%

Total 12428 5430 6998 156 76 80 138 21 90 80 78% 95%

2e Arrondissement Ecole Bololo A 432 195 237 9 6 3 6 1 72 48 82% 200%


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Ecole Bololo B 407 197 210 12 10 2 6 1 68 34 94% 500%

Ecole Chouada A 598 273 325 9 6 3 6 1 100 66 84% 200%

Ecole Chouada B 404 158 246 9 6 3 6 1 67 45 64% 200%

Ecole Communale A de Goudji Hamralgoz 1086 366 720 13 7 6 10 1 109 84 51% 117%

Ecole Communale B de Goudji Hamralgoz 444 345 99 11 10 1 6 1 74 40 348% 1000%

Ecole Goudji A 482 158 324 8 6 2 6 0 80 60 49% 300%

Ecole Goudji B 443 167 276 6 5 1 6 1 74 74 61% 500%

Ecole Goudji Arabe 339 285 54 6 4 2 6 1 57 57 528% 200%

Ecole Klémat 328 152 176 11 10 1 6 1 55 30 86% 1000%

Ecole Koudja Hamralgoz 647 257 390 9 5 4 6 1 108 72 66% 125%

Ecole Roi Fayçal 584 510 74 18 11 7 13 1 45 32 689% 157%

Ecole Rue de 40m A 428 174 254 13 11 2 6 1 71 33 69% 550%

Ecole Rue de 40m B 421 177 244 12 10 2 6 1 70 35 73% 500%

Total 7043 3414 3629 146 107 39 95 13 74 48 94% 274%

3e Arrondissement

Ecole Annexe d'Ardep-Djoumba A 1039 495 544 23 20 3 16 1 65 45 91% 667%

Ecole Annexe d'Ardep-Djoumba B 965 490 475 22 5 17 15 1 64 44 103% 29%

Ecole D'Application 625 302 323 9 6 3 6 1 104 69 93% 200%

Ecole du Centre A 499 252 247 10 7 3 6 1 83 50 102% 233%

Ecole du Centre B 487 205 282 11 10 1 6 1 81 44 73% 1000%

Ecole Mixte de Gardolé 337 180 157 12 9 3 6 1 56 28 115% 300%

Ecole Sabangali A 575 301 274 12 7 5 7 1 82 48 110% 140%

Ecole Sabangali B 606 327 279 9 7 2 6 1 101 67 117% 350%

Total 5133 2552 2581 108 71 37 68 8 75 48 99% 192%

4e Arrondissement

Ecole Communale A 1167 340 827 20 19 1 12 1 97 58 41% 1900%

Ecole Communale B 848 258 590 13 9 4 11 1 77 65 44% 225%

Ecole Hilé Leclerc A 1717 688 1029 27 13 14 19 1 90 64 67% 93%

Ecole Hilé Leclerc B 895 336 559 21 16 5 16 1 56 43 60% 320%

Ecole REPOS A 680 240 440 16 11 5 8 1 85 43 55% 220%

Ecole REPOS B 432 151 281 14 11 3 6 1 72 31 54% 367%

Total 5739 2013 3726 111 79 32 72 6 80 52 54% 247%

5e Arrondissement

Ecole Amriguébé A 584 0 584 12 10 2 7 1 83 49 0% 500%

Ecole Amriguébé B 456 0 456 15 1 14 6 1 76 30 0% 7%



Ecole d'Amitié Tchad-Chine A 979 343 636 11 10 1 8 1 122 89 54% 1000%

Ecole d'Amitié Tchad-Chine B 800 298 502 12 10 2 7 1 114 67 59% 500%


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Ecole des Filles A et B 932 932 0 21 13 8 11 2 85 44 163%

Total 5777 2256 3521 100 67 33 58 8 100 58 64% 203%

6e Arrondissement

Ecole Acheikh Djalta 386 299 87 9 6 3 6 1 64 43 344% 200%

Ecole Belle Vue A 505 320 185 14 8 6 9 1 56 36 173% 133%

Ecole Belle Vue B 527 328 199 19 17 2 10 1 53 28 165% 850%

Ecole Chagoua I A 521 314 207 21 18 3 11 1 47 25 152% 600%

Ecole Chagoua I B 621 384 237 17 15 2 11 1 56 37 162% 750%

Ecole Communale A du 6éme Arrondissement 688 343 345 16 13 3 10 1 69 43 99% 433%

Ecole Communale B du 6éme Arrondissement 590 239 351 16 15 1 6 1 98 37 68% 1500%

Ecole de Dembé A 486 217 269 19 14 5 9 1 54 26 81% 280%

Ecole de Dembé B 318 138 180 15 14 1 6 1 53 21 77% 1400%

Ecole Paris Congo A 764 370 394 20 18 2 11 1 69 38 94% 900%

Ecole Paris Congo B 872 446 426 14 8 6 12 1 73 62 105% 133%

Total 6278 3398 2880 180 146 34 101 11 62 35 118% 429%

7e Arrondissement

Ecole Adeneo 300 123 177 6 3 3 6 1 50 50 69% 100%

Ecole Ambatta B 962 516 446 15 15 0 12 1 80 64 116%

Ecole Ambatta A 1367 674 693 17 14 3 12 2 114 80 97% 467%

Ecole Amtoukoui A 1966 856 1110 30 25 5 20 2 98 66 77% 500%

Ecole Amtoukoui B 1515 799 716 29 27 2 21 2 72 52 112% 1350%

Ecole Boutalbagara B 1224 623 601 24 21 3 12 2 102 51 104% 700%

Ecole Boutalbagara A 1636 880 756 21 20 1 12 1 136 78 116% 2000%



Ecole Communale DE Boutalbagara 1616 808 808 27 25 2 14 1 115 60 100% 1250%

Ecole d'Atrone A 2365 1342 1023 24 23 1 19 1 124 99 131% 2300%

Ecole d'Atrone B 2466 1454 1012 26 24 2 19 3 130 95 144% 1200%

Ecole de Gassi 857 415 442 9 7 2 6 1 143 95 94% 350%

Ecole de Kouroumanadji 107 31 76 4 3 1 6 1 18 27 41% 300%

Ecole de Siguette 738 334 404 12 10 2 6 0 123 62 83% 500%

Ecole FDAR A 1662 951 711 24 21 3 17 1 98 69 134% 700%

Ecole FDAR B 1235 721 514 26 24 2 17 1 73 48 140% 1200%

Ecole Habena A 1010 601 409 27 24 3 19 1 53 37 147% 800%

Ecole Habena B 1075 607 468 29 28 1 19 1 57 37 130% 2800%

Ecole Kilwiti 299 149 150 3 2 1 6 0 50 100 99% 200%

Ecole Leproserie A 1339 727 612 16 15 1 13 1 103 84 119% 1500%

Ecole Leproserie B 1491 852 639 16 16 0 12 1 124 93 133%


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Ecole Madjafa 377 184 193 8 5 3 6 2 63 47 95% 167%

Total 28198 15172 13026 438 394 44 298 28 95 64 116% 895%

8e Arrondissement

Ecole Angabo A 1287 406 881 13 11 2 9 1 143 99 46% 550%

Ecole Angabo B 1376 429 947 11 7 4 8 1 172 125 45% 175%

Ecole Assalam AL Azarh 442 313 129 12 11 1 6 1 74 37 243% 1100%

Ecole Communale I A de N'Djari 1470 607 863 20 16 4 12 0 123 74 70% 400%

Ecole Communale I B de N'Djari 777 290 487 13 13 0 6 1 130 60 60%

Ecole Communale II B de N'Djari Kawass 1410 589 821 21 17 4 16 1 88 67 72% 425%

Ecole Communale II A de N'Djari Kawass 1426 546 880 23 20 3 15 1 95 62 62% 667%

Ecole de Darassalam A 1007 397 610 19 15 4 10 1 101 53 65% 375%

Ecole de Darassalam B 1137 403 734 16 14 2 10 2 114 71 55% 700%

Ecole Diguel du Centre A 1303 423 880 17 13 4 11 2 118 77 48% 325%

Ecole Diguel du Centre B 940 363 577 14 10 4 10 1 94 67 63% 250%

Ecole Diguel Est A 604 179 425 9 8 1 6 1 101 67 42% 800%

Ecole Diguel Est B 387 113 274 11 7 4 6 1 65 35 41% 175%

Ecole Diguel Zafaye A 958 308 650 7 5 2 7 1 137 137 47% 250%

Ecole Diguel Zafaye B 487 168 319 7 4 3 6 1 81 70 53% 133%

Ecole Nour AL Houda A 634 221 413 13 11 2 6 1 106 49 54% 550%

Ecole Nour AL Houda B 559 209 350 11 9 2 6 1 93 51 60% 450%

Ecole OURA 1624 1121 503 23 15 8 18 3 90 71 223% 188%

Total 17828 7085 10743 260 206 54 168 21 106 69 66% 381%

9e Arrondissement

Ecole Aïneïni 798 406 392 14 10 4 8 1 100 57 104% 250%

Ecole Amnaback 325 154 171 6 1 5 6 1 54 54 90% 20%

Ecole Bonne Semence de NDou 241 107 134 5 0 5 6 1 40 48 80% 0%

Ecole Communale de Gardolé Djedjid A 666 348 318 8 4 4 6 1 111 83 109% 100%

Ecole Communale de Gardolé Djedjid B 887 468 419 8 6 2 6 1 148 111 112% 300%

Ecole de Kaliwa 442 205 237 7 1 6 6 0 74 63 86% 17%

Ecole de Toukra 963 407 556 13 11 2 9 0 107 74 73% 550%

Ecole Dingangali A 955 501 454 12 8 4 8 1 119 80 110% 200%

Ecole Dingangali B 702 339 363 14 9 5 8 1 88 50 93% 180%

Ecole Dogoré Lee Chad 780 386 394 11 5 6 9 1 87 71 98% 83%

Ecole Ngonba Marba 484 241 243 5 4 1 6 0 81 97 99% 400%

Ecole Ngonba Mindow 1044 533 511 14 9 5 12 1 87 75 104% 180%

Ecole Ngonba Sara 465 239 226 8 5 3 6 0 78 58 106% 167%

Ecole Walia Associée A 1434 728 706 28 21 7 17 1 84 51 103% 300%

Ecole Walia Associée B 1478 757 721 27 24 3 19 1 78 55 105% 800%


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Ecole Walia Goré A 1804 988 816 28 21 7 20 1 90 64 121% 300%

Ecole Walia Goré B 1729 913 816 29 25 4 22 1 79 60 112% 625%

Total 15197 7720 7477 237 164 73 174 13 87 64 103% 225%

10e Arrondissement

Ecole Communale de Gozator A 877 259 618 13 8 5 9 2 97 67 42% 160%

Ecole Communale de Gozator B 991 295 696 16 11 5 10 2 99 62 42% 220%

Ecole de Gaoui 711 264 447 4 1 3 6 1 119 178 59% 33%

Ecole Fondéré 437 128 309 8 2 6 6 2 73 55 41% 33%

Ecole Goudji Charafa A 652 181 471 6 2 4 6 1 109 109 38% 50%

Ecole Goudji Charafa B 613 185 428 10 5 5 6 1 102 61 43% 100%

Ecole Goudji Poli 389 158 231 8 5 3 6 1 65 49 68% 167%

Ecole Hilé Houdjadj 635 272 363 7 4 3 6 0 106 91 75% 133%

Ecole Ouroula 744 237 507 8 3 5 6 1 124 93 47% 60%

Total 6049 1979 4070 80 41 39 61 11 99 76 49% 105%

TOTAL 109670 51019 58651 1816 1351 465 1233 140 89 60 87% 291%


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ANNEXE 2 : CARTES WASH DES ECOLES PRIMAIRES PUBLIQUES DE N’DJAMENA

Graphique 11 : Carte Wash des écoles du 1er Arrondissement


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Graphique 12 : Carte Wash des écoles du 2e Arrondissement


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Gra


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Graphique 21 : Carte de l’ensemble des écoles primaires de la ville de N’Djamena


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ANNEXE 3 : EVALUATION DES BESOINS EN EAU

Tableau 49 : Evaluation des besoins en eau par école et par arrondissement

Arrondissement Nom de l'Ecole

Nom

bre

tota

l d'in

div

idus d

e l'é

cole

Nb d

e P

uits n

on

pro

tégés

Nb d

e P

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pro

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Nom

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en é

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Nom

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tat de m

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Nom

bre

tota

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ts d

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Poin

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inte

rnatio

nale

s

Besoin

réel en

poin

ts d

'eau s

elo

n

les n

orm

es

inte

rnatio

nale

s

1er Arrondissement

Ecole AL-Iman 531 0 0 2 1 3 177 6 1 0

Ecole Amsinéné A 782

0 0 1 0 1 782 2 2 1

Ecole Amsinéné B

Ecole de Blabline 144 0 0 1 0 1 144 0 1 0

Ecole de Gormodjo 285 0 0 1 0 1 285 1 1 0

Ecole de Karkandjeri 472 0 0 1 0 1 472 5 1 0

Ecole Guilmey 194 0 0 0 0 0 2 1 1

Ecole Guinebor B 1 270

0 0 1 0 1 1 270 2 3 2

Ecole Guinebor A

Ecole Ile de Goré 194 0 0 1 0 1 194 1 1 0

Ecole Jardin Présidentiel 236 0 0 1 0 1 236 0 1 0

Ecole Madjorio A 2 088

0 0 1 0 1 2 088 0 5 4

Ecole Madjorio B

Ecole Milezi A 1 385

0 0 1 0 1 1 385 2 3 2

Ecole Milezi B

Ecole Miskine 374 0 0 0 0 0 2 1 1

Ecole Oumoul Koura 494 0 0 1 0 1 494 3 1 0

Ecole Pilote A 2 143

0 0 1 1 2 1 072 3 5 3

Ecole Pilote B

Ecole Salahadine 318 0 0 1 0 1 318 1 1 0

Ecole Zaraf A 1 674

0 0 2 0 2 837 4 4 2

Ecole Zaraf B

Total 12 584 0 0 16 2 18 699 39 37 21

2e Arrondissement

Ecole Bololo A 441

0 0 1 1 2 221 3 1 0

Ecole Bololo B

Ecole Chouada A 1 020

0 0 0 1 1 1 020 5 3 2

Ecole Chouada B

Ecole Communale A de Goudji Hamralgoz 1 554

0 0 0 0 0 5 4 4

Ecole Communale B de Goudji Hamralgoz

Ecole Goudji A 939

0 0 0 1 1 939 4 2 1

Ecole Goudji B


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Ecole Goudji Arabe 345 0 0 1 0 1 345 0 1 0

Ecole Klémat 339 0 0 0 1 1 339 2 1 0

Ecole Koudja Hamralgoz 656 0 0 0 0 0 2 2 2

Ecole Roi Fayçal 602 0 0 0 1 1 602 5 2 1

Ecole Rue de 40m A 874

0 0 0 1 1 874 3 2 1

Ecole Rue de 40m B

Total 7 189 0 0 2 6 8 899 31 18 11

3e Arrondissement

Ecole Annexe d'Ardep-Djoumba A 2 049

0 0 0 2 2 1 025 5 5 3

Ecole Annexe d'Ardep-Djoumba B

Ecole D'Application 634 0 0 1 1 2 317 2 2 0

Ecole du Centre A 1 007

0 0 0 1 1 1 007 2 3 2

Ecole du Centre B

Ecole Mixte de Gardolé 349 0 0 0 1 1 349 2 1 0

Ecole Sabangali A 1 202

0 0 0 0 0 3 3 3

Ecole Sabangali B

Total 5 241 0 0 1 5 6 874 18 16 10

4e Arrondissement

Ecole Communale A 2 048

0 0 1 0 1 2 048 2 5 4

Ecole Communale B

Ecole Hilé Leclerc A 2 660

0 0 0 0 0 3 7 7

Ecole Hilé Leclerc B

Ecole REPOS A 1 142

0 0 0 5 5 228 3 3 0

Ecole REPOS B

Total 5 850 0 0 1 5 6 975 8 15 11

5e Arrondissement

Ecole Amriguébé A 1 067

0 0 1 0 1 1 067 2 3 2

Ecole Amriguébé B


0 0 3 0 3 685 2 5 2

Ecole Communale B

Ecole d'Amitié Tchad-Chine A 1 802

0 0 1 0 1 1 802 3 5 4

Ecole d'Amitié Tchad-Chine B

Ecole des Filles A et B 953 0 0 1 0 1 953 3 2 1

Total 5 877 0 0 6 0 6 980 10 15 9

6e Arrondissement

Ecole Acheikh Djalta 395 0 0 1 0 1 395 3 1 0

Ecole Belle Vue A 1 065

0 0 1 0 1 1 065 2 3 2

Ecole Belle Vue B

Ecole Chagoua I A 542

0 0 2 0 2 271 6 2 0

Ecole Chagoua I B

Ecole Communale A du 6éme Arrondissement 1 310

0 0 1 0 1 1 310 3 3 2

Ecole Communale B du 6éme Arrondissement

Ecole de Dembé A 838

0 0 2 0 2 419 2 2 0

Ecole de Dembé B

Ecole Paris Congo A 1 670

0 0 1 0 1 1 670 4 4 3

Ecole Paris Congo B


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Total 6 458 0 0 8 0 8 807 20 15 7

7e Arrondissement

Ecole Adeneo 306 0 0 1 0 1 306 1 1 0

Ecole Ambatta B 2 361

0 0 1 0 1 2 361 4 6 5

Ecole Ambatta A

Ecole Amtoukoui A 3 540

0 0 1 0 1 3 540 3 9 8

Ecole Amtoukoui B

Ecole Boutalbagara B 2 905

0 0 0 0 0 3 7 7

Ecole Boutalbagara A


0 0 1 0 1 2 636 2 7 6

Ecole Communale B

Ecole Communale de Boutalbagara 1 643 0 0 2 0 2 822 6 4 2

Ecole d'Atrone A 4 881

0 0 2 0 2 2 441 5 12 10

Ecole d'Atrone B

Ecole de Gassi 866 0 0 1 0 1 866 2 2 1

Ecole de Kouroumanadji 111 0 0 1 0 1 111 1 1 0

Ecole de Siguette 750 0 0 1 0 1 750 2 2 1

Ecole FDAR A 2 947

0 0 1 0 1 2 947 2 7 6

Ecole FDAR B

Ecole Habena A 2 141

0 0 1 0 1 2 141 4 5 4

Ecole Habena B

Ecole Kilwiti 302 0 0 0 0 0 2 1 1

Ecole Leproserie A 2 862

0 0 1 0 1 2 862 4 7 6

Ecole Leproserie B

Ecole Madjafa 385 0 0 2 0 2 193 2 1 0

Total 28 636 0 0 16 0 16 1 790 43 72 57

8e Arrondissement

Ecole Angabo A 2 687

0 0 1 0 1 2 687 3 7 6

Ecole Angabo B

Ecole Assalam AL Azarh 454 0 0 0 1 1 454 4 1 0

Ecole Communale I A de N'Djari 2 280

0 0 1 0 1 2 280 4 6 5

Ecole Communale I B de N'Djari

Ecole Communale II A de N'Djari Kawass 2 880

0 0 1 0 1 2 880 3 7 6

Ecole Communale II B de N'Djari Kawass

Ecole de Darassalam A 2 179

0 0 2 0 2 1 090 5 5 3

Ecole de Darassalam B

Ecole Diguel du Centre A 2 274

0 0 1 0 1 2 274 4 6 5

Ecole Diguel du Centre B

Ecole Diguel Est A 1 011

0 0 0 1 1 1 011 3 3 2

Ecole Diguel Est B

Ecole Diguel Zafaye A 1 459

0 0 1 0 1 1 459 4 4 3

Ecole Diguel Zafaye B

Ecole Nour AL Houda A 1 217

0 0 0 0 0 2 3 3

Ecole Nour AL Houda B


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Ecole OURA 1 647 0 0 2 0 2 824 2 4 2

Total 18 088 0 0 9 2 11 1 644 34 45 34

9e Arrondissement

Ecole Aïneïni 812 0 0 1 0 1 812 3 2 1

Ecole Amnaback 331 0 0 2 0 2 166 4 1 0

Ecole Bonne Semence de NDou 246 0 0 0 0 0 2 1 1

Ecole Communale de Gardolé Djedjid A 1 569

0 0 1 0 1 1 569 2 4 3

Ecole Communale de Gardolé Djedjid B

Ecole de Kaliwa 449 0 0 1 0 1 449 6 1 0

Ecole de Toukra 976 0 0 1 0 1 976 4 2 1

Ecole Dingangali A 1 683

0 0 1 0 1 1 683 2 4 3

Ecole Dingangali B

Ecole Dogoré 791 0 0 0 0 0 3 2 2

Ecole Ngonba Marba 489 0 0 1 0 1 489 2 1 0

Ecole Ngonba Mindow 1 058 0 0 2 0 2 529 2 3 1

Ecole Ngonba Sara 473 0 0 1 0 1 473 3 1 0

Ecole Walia Associée A 2 967

0 0 1 0 1 2 967 4 7 6

Ecole Walia Associée B

Ecole Walia Goré A 3 590

0 0 0 0 0 6 9 9

Ecole Walia Gotré B

Total 15 434 0 0 12 0 12 1 286 43 39 28

10e Arrondissement

Ecole Communale de Gozator A 1 897

0 0 1 0 1 1 897 4 5 4

Ecole Communale de Gozator B

Ecole de Gaoui 715 0 0 1 0 1 715 2 2 1

Ecole Fondéré 445 0 0 1 0 1 445 6 1 0

Ecole Goudji Charafa A 1 281

0 0 1 0 1 1 281 4 3 2

Ecole Goudji Charafa B

Ecole Goudji Poli 397 0 0 1 0 1 397 3 1 0

Ecole Hilé Houdjadj 642 0 0 0 0 0 6 2 2

Ecole Ouroula 752 0 0 3 0 3 251 6 2 0

Total 6 129 0 0 8 0 8 766 31 15 8

Total 111 486 0 0 79 20 99 1 126 277 286 187


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ANNEXE 4 : EVALUATION DES BESOINS EN MATIERE D’HYGIENE

Tableau 50 : Evaluation des besoins en matière d'hygiène par école et par arrondissement


Nom

bre

to

tal

d'in

div

idu

s d

e l'é

co

le

Nom

bre

to

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e W

C

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Nom

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C

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Nom

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C

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inte

rnatio

nale

s

Besoin

en G

obele

t

Besoin

en S

ceaux

Besoin

tota

l P

etite

s

Bro

sses

1er Arrondissement

Ecole AL-Iman 531 3 3 0 177 4 1 3 4 13 10 0 0 6

Ecole Amsinéné A 782 1 1 0 782 6 1 3 4 10 9 0 6 8

Ecole Amsinéné B

Ecole de Blabline 144 2 2 0 72 3 1 2 3 4 2 0 0 10

Ecole de Gormodjo 285 0 0 0 4 1 2 3 7 7 0 0 10

Ecole de Karkandjeri 472 1 1 0 472 5 2 4 6 12 11 0 0 6

Ecole Guilmey 194 2 2 0 97 3 0 2 2 5 3 0 0 4

Ecole Guinebor B 1 270 8 6 2 212 8 1 1 2 14 8 0 0 20

Ecole Guinebor A

Ecole Ile de Goré 194 5 5 0 39 0 5 0 0 0 7

Ecole Jardin Présidentiel 236 3 3 0 79 0 6 3 0 0 8

Ecole Madjorio A 2 088 8 8 0 261 24 1 2 3 29 21 0 0 8

Ecole Madjorio B

Ecole Milezi A 1 385 5 5 0 277 7 1 5 6 15 10 0 0 13

Ecole Milezi B

Ecole Miskine 374 0 0 0 5 2 4 6 9 9 0 7 7

Ecole Oumoul Koura 494 2 2 0 247 6 1 6 7 12 10 0 0 6

Ecole Pilote A 2 143 16 8 8 268 8 4 8 12 30 22 0 0 10

Ecole Pilote B

Ecole Salahadine 318 2 2 0 159 5 2 2 4 8 6 0 0 6

Ecole Zaraf A 1 674 6 6 0 279 12 2 8 10 23 17 0 0 10

Ecole Zaraf B

Total 12 584 64 54 10 233 100 20 52 72 314 260 0 13 139

2e Arrondissement

Ecole Bololo A 860 6 6 0 143 12 4 6 10 11 5 0 15 20

Ecole Bololo B

Ecole Chouada A 1 020 8 6 2 170 9 2 4 6 15 9 0 0 6

Ecole Chouada B

Ecole Communale A de Goudji Hamralgoz 1 099 8 5 3 220 5 3 8 11 27 22 0 0 0


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Ecole Communale B de Goudji Hamralgoz 455

Ecole Goudji A 939 4 4 0 235 8 4 6 10 12 8 0 0 12

Ecole Goudji B

Ecole Goudji Arabe 345 2 2 0 173 4 2 4 6 9 7 0 0 8

Ecole Klémat 339 5 5 0 68 12 2 2 4 8 3 0 0 12

Ecole Koudja Hamralgoz 656 1 1 0 656 10 3 4 7 16 15 0 0 2

Ecole Roi Fayçal 602 18 18 0 33 10 0 0 0 15 0 0 0 4

Ecole Rue de 40m A 874 3 2 1 437 5 2 6 8 11 9 0 5 8

Ecole Rue de 40m B

Total 7 189 55 49 6 147 75 22 40 62 180 134 0 20 72

3e Arrondissement

Ecole Annexe d'Ardep-Djoumba A 2 049 3 3 0 683 16 2 8 10 27 24 0 0 10


Ecole D'Application 634 10 10 0 63 0 0 0 0 16 6 0 0 5

Ecole du Centre A 1 007 4 2 2 504 4 3 6 9 13 11 0 0 10

Ecole du Centre B

Ecole Mixte de Gardolé 349 4 2 2 175 3 1 4 5 9 7 0 0 5

Ecole Sabangali A 1 202 2 1 1 1 202 6 2 6 8 15 14 0 0 12

Ecole Sabangali B

Total 5 241 23 18 5 291 29 8 24 32 131 113 0 0 42

4e Arrondissement

Ecole Communale A 2 048 4 2 2 1 024 4 2 4 6 27 25 0 0 7

Ecole Communale B

Ecole Hilé Leclerc A 2 660 8 4 4 665 24 3 6 9 44 40 0 0 10


Ecole REPOS A 1 142 11 6 5 190 12 5 10 15 17 11 12 12 24

Ecole REPOS B

Total 5 850 23 12 11 488 40 10 20 30 144 132 12 12 41

5e Arrondissement

Ecole Amriguébé A 1 067 8 8 0 133 10 0 0 0 15 7 0 0 10

Ecole Amriguébé B

Ecole Communale A 2 055 10 4 6 514 6 1 4 5 26 22 0 0 10

Ecole Communale B

Ecole d'Amitié Tchad-Chine A 1 802 12 7 5 257 10 2 8 10 25 18 0 0 20


Ecole des Filles A et B 953 10 10 0 95 10 0 3 3 24 14 0 0 0

Total 5 877 40 29 11 203 36 3 15 18 147 118 0 0 40

6e Arrondissement

Ecole Acheikh Djalta 395 2 2 0 198 5 2 2 4 10 8 0 0 9

Ecole Belle Vue A 1 065 8 6 2 178 4 4 8 12 13 7 5 5 12

Ecole Belle Vue B

Ecole Chagoua I A 1 180 7 3 4 393 11 3 5 8 14 11 0 0 20

Ecole Chagoua I B

Ecole Communale A du 6éme Arrondissement 1 310 4 0 4 10 4 8 12 18 18 0 0 50


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Ecole de Dembé A 838 4 2 2 419 4 4 6 10 13 11 0 10 10

Ecole de Dembé B

Ecole Paris Congo A 1 670 6 4 2 418 12 6 12 18 20 16 0 0 8

Ecole Paris Congo B

Total 6 458 31 17 14 380 46 23 41 64 161 144 5 15 109

7e Arrondissement

Ecole Adeneo 306 3 3 0 102 3 1 3 4 8 5 0 0 7

Ecole Ambatta B 2 361 10 10 0 236 10 10 18 28 24 14 0 0 10

Ecole Ambatta A

Ecole Amtoukoui A 3 540 12 4 8 885 6 2 6 8 50 46 0 6 20

Ecole Amtoukoui B

Ecole Boutalbagara B 2 905 7 4 3 726 6 2 2 4 31 27 0 6 14


Ecole Communale A 2 636 9 9 0 293 5 2 12 14 34 25 0 12 12

Ecole Communale B

Ecole Communale de Boutalbagara 1 643 6 6 0 274 18 6 8 14 42 36 0 19 18

Ecole d'Atrone A 4 881 9 2 7 2 441 19 3 10 13 60 58 0 0 30

Ecole d'Atrone B

Ecole de Gassi 866 0 0 0 4 2 8 10 22 22 0 0 10

Ecole de Kouroumanadji 111 7 7 0 16 5 0 0 0 3 0 0 0 10

Ecole de Siguette 750 0 0 0 8 2 4 6 19 19 0 0 8

Ecole FDAR A 2 947 8 6 2 491 10 2 10 12 42 36 0 0 20

Ecole FDAR B

Ecole Habena A 2 141 6 6 0 357 19 2 4 6 26 20 0 0 19

Ecole Habena B

Ecole Kilwiti 302 0 0 0 10 2 4 6 8 8 0 0 6

Ecole Leproserie A 2 862 6 6 0 477 20 2 6 8 34 28 0 0 20

Ecole Leproserie B

Ecole Madjafa 385 5 5 0 77 3 2 3 5 10 5 0 5 10

Total 28 636 88 68 20 421 146 40 98 138 717 653 0 48 214

8e Arrondissement

Ecole Angabo A 2 687 6 2 4 1 344 8 2 4 6 33 31 0 3 20

Ecole Angabo B

Ecole Assalam AL Azarh 454 4 4 0 114 6 2 4 6 11 7 0 0 10

Ecole Communale I A de N'Djari 2 280 6 2 4 1 140 20 3 4 7 37 35 0 20 16


Ecole Communale II A de N'Djari Kawass 2 880 6 4 2 720 10 3 4 7 36 32 0 10 20


Ecole de Darassalam A 2 179 2 0 2 10 5 6 11 26 26 0 0 10


Ecole Diguel du Centre A 2 274 16 10 6 227 12 0 10 10 33 23 0 10 0


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Ecole Diguel Est A 1 011 14 8 6 126 20 3 4 7 15 7 0 0 20

Ecole Diguel Est B

Ecole Diguel Zafaye A 1 459 3 3 0 486 12 2 4 6 24 21 0 0 4


Ecole Nour AL Houda A 1 217 1 1 0 1 217 2 4 3 7 16 15 0 0 6


Ecole OURA 1 647 4 4 0 412 20 2 3 5 41 37 0 0 13

Total 18 088 62 38 24 476 120 26 46 72 451 413 0 43 119

9e Arrondissement

Ecole Aïneïni 812 1 1 0 812 3 2 4 6 20 19 0 3 6

Ecole Amnaback 331 2 2 0 166 4 1 4 5 8 6 0 0 5

Ecole Bonne Semence de NDou 246 2 2 0 123 5 2 2 4 6 4 0 6 5

Ecole Communale de Gardolé Djedjid A 1 569 8 5 3 314 6 4 6 10 17 12 0 0 10


Ecole de Kaliwa 449 0 0 0 12 2 10 12 11 11 0 12 16

Ecole de Toukra 976 2 2 0 488 10 4 6 10 24 22 0 0 13

Ecole Dingangali A 1 683 4 4 0 421 10 2 8 10 24 20 0 0 12

Ecole Dingangali B

Ecole Dogoré 791 0 0 0 5 4 8 12 20 20 0 0 15

Ecole Ngonba Marba 489 0 0 0 8 2 4 6 12 12 0 0 10

Ecole Ngonba Mindow 1 058 1 1 0 1 058 3 3 8 11 26 25 0 0 7

Ecole Ngonba Sara 473 3 3 0 158 6 2 4 6 12 9 0 0 6

Ecole Walia Associée A 2 967 18 12 6 247 8 3 25 28 37 25 0 2 20


Ecole Walia Goré A 3 590 13 8 5 449 30 4 8 12 46 38 0 20 0


Total 15 434 54 40 14 386 110 35 97 132 386 346 0 43 125

10e Arrondissement

Ecole Communale de Gozator A 1 897 6 4 2 474 20 4 10 14 22 18 0 0 19


Ecole de Gaoui 715 2 2 0 358 23 1 3 4 18 16 0 0 4

Ecole Fondéré 445 2 2 0 223 5 1 3 4 11 9 0 0 3

Ecole Goudji Charafa A 1 281 4 2 2 641 10 4 6 10 16 14 0 0 12


Ecole Goudji Poli 397 2 1 1 397 12 2 4 6 10 9 0 0 8

Ecole Hilé Houdjadj 642 2 2 0 321 6 2 8 10 16 14 0 0 6

Ecole Ouroula 752 1 1 0 752 12 2 4 6 19 18 0 0 4

Total 6 129 19 14 5 438 88 16 38 54 153 139 0 0 56

Total 111 486

459 339 120 329 790 203 471 674 2785 2453 17 194 957


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ANNEXE 5 : EVALUATION DES BESOINS EN MATIERE D’ASSAINISSEMENT

Tableau 51 : Evaluation des besoins en matière d’assainissement par école et par arrondissement


Nom

bre

de b

acs à

ord

ure

s a

ctu

elle

me

nt

pré

sents

Besoin

en B

acs à

ord

ure

s d

ans la

cour

Besoin

en B

acs à

ord

ure

s d

ans le

s

cla

sses

Besoin

en B

alla

is à

ma

nche lo

ngue

Besoin

en R

âte

aux

Bacs à

ord

ure

s d

ans

les b

ure

aux

Besoin

en B

rouett

es

Besoin

en P

elle

s

Besoin

en P

ioches

1er Arrondissement

Ecole AL-Iman 2 3 6 10 20 2 6 0 0

Ecole Amsinéné A 0 4 6 14 12 2 6 8 4

Ecole Amsinéné B

Ecole de Blabline 0 4 6 6 10 8 4 0 0

Ecole de Gormodjo 0 6 3 10 5 3 5 0 0

Ecole de Karkandjeri 0 5 6 30 15 1 10 0 0

Ecole Guilmey 0 2 6 6 2 1 1 0 0

Ecole Guinebor B 0 4 3 18 18 2 6 0 0

Ecole Guinebor A

Ecole Ile de Goré 0 6 6 7 10 2 6 0 0

Ecole Jardin Présidentiel 0 2 6 6 12 1 4 0 0

Ecole Madjorio A 0 4 6 20 6 2 3 0 0

Ecole Madjorio B

Ecole Milezi A 0 3 6 12 12 2 3 0 0

Ecole Milezi B

Ecole Miskine 0 4 6 1 5 7 3 0 0

Ecole Oumoul Koura 1 6 4 7 7 1 6 0 0

Ecole Pilote A 0 6 10 18 10 2 6 0 0

Ecole Pilote B

Ecole Salahadine 0 6 6 7 3 2 2 0 0

Ecole Zaraf A 0 7 6 20 30 2 8 0 0

Ecole Zaraf B

Total 3 72 92 192 177 40 79 8 4

2e Arrondissement

Ecole Bololo A 0 6 12 18 18 4 14 0 0

Ecole Bololo B

Ecole Chouada A 2 8 6 6 10 2 6 10 0

Ecole Chouada B

Ecole Communale A de Goudji Hamralgoz 0 10 12 50 20 1 12 15 0

Ecole Communale B de Goudji Hamralgoz

Ecole Goudji A 0 6 6 24 24 2 6 12 0

Ecole Goudji B


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Ecole Goudji Arabe 0 2 6 18 6 1 10 0 0

Ecole Klémat 0 12 12 12 12 2 3 0 0

Ecole Koudja Hamralgoz 0 6 6 20 10 0 10 10 0

Ecole Roi Fayçal 1 4 14 28 14 8 4 0 0

Ecole Rue de 40m A 1 6 12 10 10 2 5 0 0

Ecole Rue de 40m B

Total 4 60 86 186 124 22 70 47 0

3e Arrondissement

Ecole Annexe d'Ardep-Djoumba A 0 16 16 34 15 1 10 10 0


Ecole D'Application 0 2 6 6 2 1 2 0 0

Ecole du Centre A 0 4 6 8 3 2 2 4 0

Ecole du Centre B 0 3 7 16 10 2 6 0 0

Ecole Mixte de Gardolé 0 2 6 7 2 1 2 0 0

Ecole Sabangali A 0 4 8 38 10 2 6 6 4

Ecole Sabangali B

Total 0 31 49 109 42 9 28 20 4

4e Arrondissement

Ecole Communale A 0 4 12 14 10 1 6 6 6

Ecole Communale B

Ecole Hilé Leclerc A 0 6 23 25 25 5 8 0 0


Ecole REPOS A 0 6 22 24 17 4 8 0 0

Ecole REPOS B

Total 0 16 57 63 52 10 22 6 6

5e Arrondissement

Ecole Amriguébé A 0 6 10 35 10 2 6 0 0

Ecole Amriguébé B


Ecole Communale B

Ecole d'Amitié Tchad-Chine A 0 12 8 20 20 2 20 0 0


Ecole des Filles A et B 2 6 0 15 15 2 0 10 0

Total 2 28 20 90 60 8 31 10 0

6e Arrondissement

Ecole Acheikh Djalta 0 4 9 9 1 1 3 0 0

Ecole Belle Vue A 4 10 10 10 12 2 5 5 5

Ecole Belle Vue B

Ecole Chagoua I A 2 5 12 24 24 4 12 0 0

Ecole Chagoua I B

Ecole Communale A du 6éme Arrondissement 0 10 12 50 30 2 15 0 0


Ecole de Dembé A 0 3 9 5 10 1 4 6 0

Ecole de Dembé B

Ecole Paris Congo A 2 4 12 18 12 2 5 0 0

Ecole Paris Congo B


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Total 8 36 64 116 89 12 44 11 5

7e Arrondissement

Ecole Adeneo 0 3 7 14 6 1 3 0 0

Ecole Ambatta B 0 10 12 20 40 6 20 50 0

Ecole Ambatta A

Ecole Amtoukoui A 0 12 9 60 20 3 5 0 0

Ecole Amtoukoui B

Ecole Boutalbagara B 4 4 12 12 14 12 5 6 0



Ecole Communale B

Ecole Communale de Boutalbagara 0 19 18 36 18 1 8 0 0

Ecole d'Atrone A 0 4 14 25 25 2 10 0 0

Ecole d'Atrone B

Ecole de Gassi 0 4 4 10 10 2 4 0 0

Ecole de Kouroumanadji 0 5 6 12 15 2 4 0 0

Ecole de Siguette 0 2 2 8 8 3 4 0 0

Ecole FDAR A 0 20 22 15 15 5 15 0 0

Ecole FDAR B

Ecole Habena A 0 10 6 38 19 2 10 0 0

Ecole Habena B

Ecole Kilwiti 0 6 2 10 6 2 4 0 0

Ecole Leproserie A 0 6 13 30 30 4 10 0 0

Ecole Leproserie B

Ecole Madjafa

Total 4 115 139 305 241 47 108 68 0

8e Arrondissement

Ecole Angabo A 0 4 7 16 13 8 10 0 0

Ecole Angabo B

Ecole Assalam AL Azarh 0 5 2 10 20 1 4 0 0

Ecole Communale I A de N'Djari 4 10 16 20 10 2 10 12 0


Ecole Communale II A de N'Djari Kawass 0 4 16 20 10 16 4 0 0


Ecole de Darassalam A 0 10 10 20 10 2 10 0 0


Ecole Diguel du Centre A 0 25 11 30 20 1 10 20 0


Ecole Diguel Est A 0 5 12 20 20 1 10 0 0

Ecole Diguel Est B

Ecole Diguel Zafaye A 0 4 7 14 14 2 8 0 0


Ecole Nour AL Houda A 0 4 6 12 12 2 4 0 0



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Ecole OURA 0 7 8 5 10 4 5 0 0

Total 4 78 95 167 139 39 75 32 0

9e Arrondissement

Ecole Aïneïni 1 3 8 10 10 4 2 0 0

Ecole Amnaback 0 4 10 10 10 2 6 0 0

Ecole Bonne Semence de NDou 0 2 5 6 5 2 2 0 0

Ecole Communale de Gardolé Djedjid A 0 4 6 18 18 3 12 0 0


Ecole de Kaliwa 0 8 8 22 22 2 12 0 0

Ecole de Toukra 0 5 9 13 13 4 10 16 16

Ecole Dingangali A 1 5 12 12 10 2 5 0 0

Ecole Dingangali B

Ecole Dogoré 0 10 12 20 15 3 10 0 0

Ecole Ngonba Marba 0 8 6 10 10 7 3 3 3

Ecole Ngonba Mindow 0 4 14 14 6 2 5 0 0

Ecole Ngonba Sara 0 4 6 6 6 2 4 6 6

Ecole Walia Associée A 2 10 19 20 19 2 6 0 0


Ecole Walia Goré A 2 11 20 30 30 2 6 30 10


Total 6 78 135 191 174 37 83 55 35

10e Arrondissement

Ecole Communale de Gozator A 0 15 19 38 40 2 10 0 0


Ecole de Gaoui 0 4 2 6 4 2 2 0 0

Ecole Fondéré 0 4 5 6 3 2 2 0 0

Ecole Goudji Charafa A 0 6 4 12 12 2 6 0 0


Ecole Goudji Poli 0 1 6 7 5 1 2 0 0

Ecole Hilé Houdjadj 0 2 2 6 6 1 4 0 0

Ecole Ouroula 0 6 6 6 6 4 3 0 0

Total 0 38 44 81 76 14 29 0 0

Total 31 552 781 1 500 1 174 238 569 257 54


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ANNEXE 6 : VALIDATION DU MODELE

Tableau 52 : Coefficient de corrélation entre les variables explicatives

Tableau 53 : Test de validation du modèle Logit

Prob > chi2 = 0.8879

Pearson chi2(265) = 237.37

number of covariate patterns = 279

number of observations = 614

Logistic model for insalubrité, goodness-of-fit test

Correctly classified 63.03%

False - rate for classified - Pr( D| -) 42.76%

False + rate for classified + Pr(~D| +) 35.06%

False - rate for true D Pr( -| D) 17.81%

False + rate for true ~D Pr( +|~D) 65.06%

Negative predictive value Pr(~D| -) 57.24%

Positive predictive value Pr( D| +) 64.94%

Specificity Pr( -|~D) 34.94%

Sensitivity Pr( +| D) 82.19%

True D defined as insalubrité != 0

Classified + if predicted Pr(D) >= .5

Total 365 249 614

- 65 87 152

+ 300 162 462

Classified D ~D Total

True

Logistic model for insalubrité

intention 0.0013 0.1650 0.0639 0.0050 0.0243 0.2978 0.1271 0.1436 -0.1531 -0.0146 0.4083 -0.0105 1.0000

nettoyageC~e 0.0183 0.1243 0.0131 -0.0285 0.0843 0.0294 0.0952 0.0657 -0.0647 0.0279 0.0288 1.0000

presenceBac 0.0261 0.1271 0.0996 -0.0166 0.0911 0.3072 0.0380 0.0964 -0.0755 -0.0937 1.0000

defequeCan~u -0.0801 -0.0083 -0.0387 0.0069 0.0507 -0.0996 0.1799 0.1350 -0.1562 1.0000

vibiliteDe~e -0.0201 0.0257 0.0209 -0.0034 -0.0558 -0.0270 -0.3179 -0.3244 1.0000

defequeCour 0.0405 0.0164 -0.0014 -0.0177 0.0891 0.0909 0.5574 1.0000

urineCour 0.0305 -0.0500 0.0159 0.0153 0.0459 0.0653 1.0000

EntretienWC 0.0791 0.1979 0.1168 0.0045 -0.0010 1.0000

ExistenceWC 0.0625 0.1359 -0.0564 0.1160 1.0000

EnseignHyg~e -0.0155 0.0202 0.0381 1.0000

SavonMainM~n -0.0106 0.0878 1.0000

LavageMain~e -0.0789 1.0000

diff_eau 1.0000

diff_eau Lavage~e SavonM~n Enseig~e Existe~C Entret~C urineC~r defequ~r vibili~e defequ~u presen~c nettoy~e intent~n

Graphique 22 : Tests de validation du modèle Logit

0.0

00

.25

0.5

00

.75

1.0

0

Se

nsitiv

ity/S

pecific

ity

0.00 0.25 0.50 0.75 1.00Probability cutoff

Sensitivity Specificity

0.0

00

.25

0.5

00

.75

1.0

0

Se

nsitiv

ity

0.00 0.25 0.50 0.75 1.001 - Specificity

Area under ROC curve = 0.6635


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ANNEXE 7 : AUTORISATION DE COLLECTE DES DONNEES

D’EAU, D’HYGIENE ET D’ASSAINISSEMENT EN©tude... · les besoins des écoles en matière...

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