CULTURES SCIENTIFIQUES ET MUSÉES D'HISTOIRE NATURELLE …

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Michel Van-Praët Centre de Muséologie et URA 887, Muséum national d'Histoire naturelle CULTURES SCIENTIFIQUES ET MUSÉES D'HISTOIRE NATURELLE EN FRANCE Le XIX e a pu être qualifié de « siècle des musées », vu le nombre de créations réalisées au cours de ce siècle (Georgel, 1994), mais l'analyse des processus de transformation des musées montre comment cette période n'est qu'un épisode d'une histoire qui débute au xv e siècle en Europe (Pearce, 1989; Poulot, 1993 ; Van-Praët et Fromont, 1996, p. 55-70). Depuis son origine, l'histoire des musées relève de ce qu'il convient d'appeler la culture matérielle européenne (Pearce, 1989) et, dans ce cadre, est étroitement liée à l'évolution des sciences si l'on étudie les musées d'histoire naturelle. L'évolution de la science, de ses objectifs et de ses méthodes, semble ainsi avoir déterminé du xv e au xix e siècle la transformation des musées scientifiques et la forme de leurs expositions. Depuis la fin du xix e , l'évolution des sciences a, pour la première fois dans l'histoire des musées scientifiques, déterminé une divergence entre la majorité de ceux-ci et les expositions scienti- fiques devenues parfois indépendantes des musées eux-mêmes tant par la diversité des lieux où elles se créent que par l'usage de supports muséographiques qui font de moins en moins réfé- rence à la culture matérielle (Van-Praët, 1989a, p. 25-34; 1989b, p. 3-15). L'évolution des sciences continue aujourd'hui d'influencer les musées scientifiques, mais elle se combine davanta a e n ue dans le n assé, avec d'autres facteurs socioculturels aussi divers que le développement du temps de loisirs, la professionnalisation des métiers de l'exposition et de la culture, l'essor des nouvelles technologies de communication. HERMÈS 20, 1996 143

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Michel Van-Praët Centre de Muséologie et URA 887, Muséum national d'Histoire naturelle

CULTURES SCIENTIFIQUES ET MUSÉES D'HISTOIRE NATURELLE

EN FRANCE

Le XIXe a pu être qualifié de « siècle des musées », vu le nombre de créations réalisées au cours de ce siècle (Georgel, 1994), mais l'analyse des processus de transformation des musées montre comment cette période n'est qu'un épisode d'une histoire qui débute au xve siècle en Europe (Pearce, 1989; Poulot, 1993 ; Van-Praët et Fromont, 1996, p. 55-70). Depuis son origine, l'histoire des musées relève de ce qu'il convient d'appeler la culture matérielle européenne (Pearce, 1989) et, dans ce cadre, est étroitement liée à l'évolution des sciences si l'on étudie les musées d'histoire naturelle.

L'évolution de la science, de ses objectifs et de ses méthodes, semble ainsi avoir déterminé du xve au xixe siècle la transformation des musées scientifiques et la forme de leurs expositions. Depuis la fin du xixe, l'évolution des sciences a, pour la première fois dans l'histoire des musées scientifiques, déterminé une divergence entre la majorité de ceux-ci et les expositions scienti­fiques devenues parfois indépendantes des musées eux-mêmes tant par la diversité des lieux où elles se créent que par l'usage de supports muséographiques qui font de moins en moins réfé­rence à la culture matérielle (Van-Praët, 1989a, p. 25-34; 1989b, p. 3-15).

L'évolution des sciences continue aujourd'hui d'influencer les musées scientifiques, mais elle se combine davantaae nue dans le nassé, avec d'autres facteurs socioculturels aussi divers que le développement du temps de loisirs, la professionnalisation des métiers de l'exposition et de la culture, l'essor des nouvelles technologies de communication.

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Nous nous limiterons ici à illustrer quelques exemples où la transformation des objectifs des musées et des expositions peut être liée à l'évolution des sciences de la nature.

Les cabinets de curiosités et la constitution de la science européenne

Du xve au xvif siècle, les sciences naturelles visent à un inventaire descriptif et exploratoire des richesses du globe ; dans ce contexte, l'invention des cabinets de curiosités va permettre de constituer la mémoire matérielle sur laquelle se développe la science européenne.

On peut considérer comme significatif que, dans d'autres zones géoculturelles comme l'Extrême-Orient (où la démarche scientifique porte moins sur les objets naturels que sur les processus qui les régissent), les musées avec leurs collections d'objets de références ne seront introduits que secondairement par les missions religieuses, à l'occasion d'occupations coloniales ou très tardivement, lors de l'internationalisation à l'occidentale des standards de développement scientifiques, techniques et économiques.

Du xve au xviif, l'organisation des cabinets scientifiques fait alors la synthèse des paradig­mes actuels du musée, mais aussi de l'exposition et de la bibliothèque. Les objets et les livres sont en effet conservés conjointement et l'ensemble de cette « réserve » est utilisé sans en disso­cier une partie pour l'exposition et une autre pour le stockage. La disposition des objets eux-mêmes correspond aux concepts de l'époque qui lient arts et sciences. Toutes les surfaces sont utilisées, y compris les plafonds où sont fixés ou suspendus des spécimens naturalisés. Cette organisation apparaît clairement dans les illustrations parvenues jusqu'à nous des cabinets de Cospi à Bologne, de Cazovari à Vérone, d'Imperato à Naples, de Worm à Copenhague et du cabinet du Jardin royal des plantes médicinales à Paris.

En France, la création du Jardin royal des plantes médicinales est en parfait accord avec cette situation de la science européenne. Le projet s'élabore de 1620 à 1635 sous l'impulsion de Jean Héroard «Premier médecin du Roi». Cette institution se crée en opposition avec les concepts enseignés en médecine et en pharmacie à la Sorbonne. En effet, alors que le développe­ment de la médecine chimique s'y heurte à des réticences, la création du Jardin royal des plantes médicinales tend à fournir l'ensemble des structures de transformation culturelle, nécessaires à cette nouvelle approche de la médecine (Bourdier, 1962, p. 35-50; Laissus, 1962, p. 52-76).

Louis XIII acquiert dans ce but, à l'est de Paris, un ensemble de bâtisses et de terrains nécessaires à la création d'un musée moderne, comprenant des collections botaniques vivantes, mises en culture dans le Jardin, et un ensemble de collections d'herbiers, minéraux et « toutes choses rares en la nature » conservées dans un « Cabinet des drogues ». Aux missions de collecte et de conservation sont associées d'une part une mission de recherche assurée par trois labora­toires et d'autre part une mission d'enseignements spécialisés s'adressant aux médecins et apo-

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thicaires. Si les principes de la médecine chimique sont rapidement adoptés par la Sorbonne, la nouvelle institution muséale va bénéficier d'une position dominante vis-à-vis de l'Université dans le domaine des sciences naturelles jusqu'au début du xixe siècle (Limoges, 1980). Le Jardin royal des plantes médicinales (transformé en Muséum d'Histoire naturelle en 1793), constitue ainsi dès l'origine un musée national, indépendant de l'Université.

Au xvme siècle, les musées vont participer à l'élaboration des nouvelles conceptions scienti­fiques, en particulier celles de systématique visant à classifier les « productions de la Nature ». Ces objectifs de classification systématique trouvent un aboutissement avec les travaux du bota­niste suédois Linné qui universalise sa méthode à l'ensemble de la botanique dans Species Planta-rum (1753). Ces principes de systématique sont rapidement adoptés par les zoologistes, puis étendus avec la minéralogie à l'ensemble du monde naturel. La systématique introduit alors une nouvelle organisation des collections des musées et des jardins botaniques, où un ordonnance­ment rigoureux des objets fait disparaître la disposition artistique des siècles précédents : les musées d'histoire naturelle deviennent des bibliothèques de spécimens naturalisés.

En France, l'histoire du Jardin royal des plantes médicinales à Paris et sa transformation en Muséum d'Histoire naturelle par un décret de la Convention en juin 1793 (Bourdier, 1962 ; Lais-sus, 1962) illustre l'importance des mutations introduites au xviif siècle.

Le « Cabinet des drogues » du Jardin royal des plantes médicinales est transformé en « Cabinet d'Histoire naturelle » vers 1725, mais les deux pièces qui l'abritent demeurent organi­sées en fonction des concepts des cabinets de curiosités. La nécessité d'un classement systéma­tique des collections apparaît toujours d'actualité dans le mémorandum rédigé par Lamarck en 1790 : « Toute collection d'histoire naturelle n'est pas comme telle, essentiellement utile : l'ordre, la détermination et un certain état des objets, sont des conditions indispensables pour qu'une collection de ce genre ait le degré d'utilité qui peut la rendre précieuse et lui mériter un grand intérêt [...] On voit, en effet, souvent des collections d'histoire naturelle dont l'objet en quelque sorte est de former spectacle et peut être d'offrir une image de la richesse et du luxe du propriétaire [...] des collections telles que je viens de les décrire ne sont utiles à rien; elles consti­tuent de simples cabinets de curiosités, et non de vrais cabinets d'histoire naturelle ».

Avec l'évolution des sciences, l'espace du musée se scinde au xixe siècle en un espace dévolu aux scientifiques, la réserve, et un espace public, l'exposition

Une dissociation entre le contenu des collections scientifiques des musées et leurs présenta­tions publiques apparaît à la fin du xixe siècle avec l'organisation d'expositions thématiques. Leur création témoigne à la fois de la volonté didactique et du développement de théories syn-

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thétiques dans de nombreuses sciences, jusque-là descriptives et classificatoires. De même que la période classificatoire précédente peut être symbolisée par l'œuvre de Linné, la perspective syn­thétique du xixe siècle peut l'être par celle de Darwin et la publication de son Origin of species en 1859. L'approche synthétique des sciences de la nature concerne alors tant le développement des concepts de l'évolution biologique que ceux de l'écologie, qui se structurent à partir des mêmes années dans la science européenne.

La présentation exhaustive des collections ne permettant pas d'illustrer les nouvelles théo­ries synthétiques, des expositions thématiques sont créées au Pitt Rivers Museum d'Oxford, au début des années 1880 (Pearce, 1989) et à Paris avec la création de la galerie de paléontologie où les fossiles ne sont pas exposés en fonction de la systématique, mais « des enchaînements de la Nature ».

Ces expositions thématiques introduisent une dissociation de l'espace du musée entre des lieux dévolus aux réserves et des galeries d'exposition. Celles-ci perdent leur caractère de « gale­rie-bibliothèque » pour devenir de plus en plus des lieux de communication où est exposée une sélection des objets en collection.

À partir de la même époque et pour illustrer les concepts écologiques, se développent dans les galeries des musées de sciences naturelles, des dioramas où les spécimens sont disposés dans des reconstitutions de leur milieu. Avec les dioramas, la dissociation entre les collections scienti­fiques et celles exposées devient radicale. Il ne s'agit plus de sélectionner des objets en collec­tion, mais de préparer des spécimens aux seules fins didactiques et scénographiques du diorama. Ainsi, la présentation ne vise plus à permettre aux visiteurs de saisir sur des objets « authen­tiques » les mêmes observations que le chercheur et de potentiellement développer la même démarche scientifique. L'exposition tend désormais à donner aux visiteurs sous une forme attractive les conclusions (écologiques, éthiques...) du concepteur de l'exposition et l'accès à l'ensemble des collections devient physiquement réservé aux experts, qu'ils soient conservateurs ou scientifiques selon les types de musées.

En France, le xixe siècle, avec la création de plus de quatre-vingts musées ayant des sections d'histoire naturelle, correspond à l'ouverture de la moitié des musées scientifiques existants ou ayant existé en France. Cela confirme le phénomène largement établi pour les musées d'art (Georgel, 1994) et indique par là même que, si la forme des expositions est le reflet de l'évolu­tion des idées scientifiques, la création des musées relève, au moins depuis le XIXe siècle, de phé­nomènes socioculturels plus globaux. Ainsi, la dynamique des créations et rénovations de musées scientifiques n'est pas un phénomène continu, au contraire, périodes de récession et périodes actives alternent depuis deux siècles selon les politiques d'éducation affichées par l'Etat.

La création des Écoles centrales, à la charnière des xviif et XIXe siècles, inclut la constitution en leur sein de cabinets scientifiques. En réalité, quelques Écoles centrales seulement comporte­ront à leur fermeture des collections publiques. Il faudra ensuite souvent plusieurs années (comme à Aix, Perpignan, Moulins, Nancy...) pour assister à la réouverture de muséums et ce, non plus à l'initiative de l'État, mais principalement à l'instigation de sociétés savantes locales.

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En fait, l'accroissement du nombre des musées de sciences naturelles ne s'effectue à un rythme soutenu qu'à partir de 1820.

La période 1820-1850 voit une croissance constante du nombre de musées d'histoire natu­relle, avec une ouverture par an et la restauration ou la réouverture de neuf musées plus anciens.

La période 1850-1880 connaît un ralentissement des créations, mais en revanche, on rénove plusieurs musées existants. Ces rénovations s'opèrent à l'instigation des municipalités, comme Lille, Marseille, Nancy, Rouen... soucieuses de relancer la vie universitaire lors de la mise en place des universités par le Second Empire.

La période 1880-1892 correspond aux profondes réformes, par la IIP République, du sys­tème scolaire et universitaire. On assiste alors à un accroissement rapide du nombre des musées scientifiques, avec l'ouverture de dix-neuf nouveaux établissements et l'agrandissement ou la réouverture de trois établissements. Aucune autre période ultérieure ne présentera un accroisse­ment similaire du nombre des musées, même si dans les années 30, les créations sont au nombre de neuf.

La transformation des musées d'histoire naturelle témoigne d'une évolution des concepts de la science et de la culture scientifique

Les musées d'histoire naturelle sont à la fois des musées au sens classique du terme et, du xvif au milieu du xixe siècle, les lieux d'excellence de la recherche dans les sciences de la nature. Leur poids relatif dans la recherche en sciences de la vie et de la terre s'est réduit dans le courant du xixe siècle du fait du développement d'une part des démarches synthétiques (Alberch, 1993, p. 372-375 ; Parr, 1946; Van-Praët, 1989a) et d'autre part de l'enseignement supérieur (Limoges, 1980, p. 211-240). Ils demeurent néanmoins des centres de recherche où se crée une part des connaissances et où les collections conservent les traces matérielles de l'état passé de la nature. Si l'on devait faire un parallèle avec le domaine des arts, les musées d'histoire naturelle intègrent le concept du musée avec ses réserves, ses galeries et ses conservateurs, mais aussi celui de la com­munauté artistique avec ses lieux de création.

En dépit du développement de la recherche hors des musées d'histoire naturelle, ceux-ci peuvent grâce à l'atout constitué par leurs collections, conserver un rôle scientifique majeur « d'observatoires de la Nature » et de mémoire de son évolution, tout en constituant des lieux fondamentaux de culture scientifique. Dans cette double perspective, scientifique et culturelle, la fermeture et « la mise en caisse » en France, depuis trente ans, de nombreuses collections d'his­toire naturelle, constituent un péril réel. En perdant leurs objets, les musées perdent leur raison d'être et les régions ou les pays considérés oblitèrent la mémoire de leur environnement naturel.

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Tandis que les réserves et les parcs naturels constituent de nécessaires « musées » de l'espace et du temps présent, les musées d'histoire naturelle conservent des archives sans les­quelles la dynamique des processus ne peut être établie. La synthèse de la démarche synchro-nique des uns et diachronique des autres demeure à faire, en particulier en France où la recherche en écologie s'est plus difficilement développée que dans d'autres pays.

Par ailleurs, les concepteurs des expositions des musées d'histoire naturelle, et plus large­ment de toute exposition scientifique, ont à s'interroger sur la pertinence du média exposition à aborder l'ensemble des questions scientifiques. La possibilité de muséaliser pendant plusieurs siècles l'ensemble des concepts scientifiques, ou plus exactement de les exposer, a évité de s'interroger sur d'éventuelles spécificités et incompatibilités du média exposition vis-à-vis de cer­taines problématiques scientifiques contemporaines. Parallèlement, les nouvelles technologies se sont développées au niveau muséographique, souvent aux dépens des objets et sans adaptation au contexte muséal. Ceux des musées scientifiques qui, faute de moyens, n'ont pas adopté cette double démarche de modernité thématique et technologique apparaissent passéistes, mais l'apparente modernité de certaines présentations peut éloigner de toute culture.

Alors que nul n'est plus capable de posséder l'ensemble des savoirs, la dialectique à instau­rer entre la culture de chaque individu et la confiance sociale en « l'expert » devrait constituer un thème de culture scientifique. Dans ce contexte, une réflexion approfondie sur l'intérêt des objets et sur la pratique de l'expérience individuelle, en vue d'une culture scientifique personna­lisée, est à revivifier pour définir les spécificités des expositions et leur complémentarité par rap­port à d'autres médias.

R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S

ALBERCH, P., « Museums, collections and biodiversity inventories », Tree, 8, 1993.

BOURDIER, F., « Origines et transformations du Cabinet du Jardin royal des Plantes » Sciences et enseignement des sciences : revue française des sciences et des techniques, 18, 1962.

GEORGEL, C , La Jeunesse des musées, les musées de France au XIXe siècle, Paris, R.M.N. éd., 1994.

LAISSUS, Y., « Trois siècles d'histoire », Revue de l'enseignement supérieur, 2, 1962.

LAMARCK, J.-B., Mémoire sur les cabinets d'Histoire naturelle, Document de la Bibliothèque centrale du Muséum, 1790.

LIMOGES, C , « The development of the Museum d'Histoire naturelle of Paris, 1800-1914 » in The organization of science and technology in France (1808-1914), Cambridge, Cambridge University Press, 1980.

PARR, A. E., « Trends and conflicts in Museum development », The Museum News, 15th November 1946.

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Cultures scientifiques et musées d'histoire naturelle en France

PEARCE, S., Museums studies in material cultures. Leicester University Press, 1989.

POULOT, D., Bibliographie commentée de l'histoire des musées de France, Paris, Éditions du CTHS, 1993.

VAN-PRAËT, M., « Contradictions des musées d'histoire naturelle et évolution de leurs expositions » in Faire voir, faire savoir, la muséologie scientifique au présent, Québec, Musée de la Civilisation éd., 1989a. — « Diversité des centres de culture scientifique et spécificité des musées » Aster, 9, 1989b.

VAN-PRAËT, M., FROMONT, C , « Éléments pour une histoire des musées d'histoire naturelle en France », Musées et Recherche, 1996.

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