CRISE SANITAIRE ALERTE À LA

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EDITION N°: 81 Du lundi 14 septembre 2020 PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME ! www.maroc-hebdo.com DES MÉDECINS DE PLUSIEURS PAYS DÉNONCENT LA MANIPULATION LIÉE AU COVID-19 : MAIS OÙ EST LA VÉRITÉ ? REPRISE DE LA SAMIR : ELITE CAPITAL SE RETIRE DES NÉGOCIATIONS Retrouvez l’édition digitale de Maroc Hebdo sur votre smartphone ou tablette. Scannez le QR code pour vous connecter à notre site web. /press.mhi ALERTE À LA PÉNURIE DES MÉDICAMENTS CRISE SANITAIRE

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EDITION N°: 81Du lundi 14 septembre 2020

PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

www.maroc-hebdo.com

DES MÉDECINS DE PLUSIEURS PAYS DÉNONCENT LA MANIPULATIONLIÉE AU COVID-19 :

MAIS OÙ EST LA VÉRITÉ ?

REPRISE DE LA SAMIR :

ELITE CAPITAL SE RETIRE DES NÉGOCIATIONS

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ALERTE À LAPÉNURIE DESMÉDICAMENTS

CRISE SANITAIRE

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 81- Du lundi 14 septembre 2020

En cette période sanitaire diffi-cile et troublante, l’accès au protocole thérapeutique par les malades atteints de Co-

vid-19 devrait être garanti par l’Etat. Or, certains médicaments prescrits dans le cadre de ce protocole ne sont pas dis-ponibles dans les pharmacies. Il s’agit notamment de la vitamine C et des mé-dicaments contenant le zinc. Pour le président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Ma-roc, Mohamed Lahbabi, «les ruptures de stock concernant ces deux médica-ments sont certes occasionnelles. Mais puisqu’ils sont fabriqués au Maroc, les laboratoires pharmaceutiques assu-ment l’entière responsabilité de cette

mais il est également proposé à la vente dans les pharmacies. Depuis quelques semaines, il est tota-lement absent des officines. Les phar-maciens font porter toute la responsa-bilité de l’absence de ce traitement au ministre de la santé, Khalid Aït Taleb, qui ne réagit pas à de telles situations de manque. Selon des professionnels de la santé, sur 7.000 médicaments vendus au Ma-roc, 350 sont indisponibles. En plus des traitements des maladies chroniques et du cancer, ceux des maladies mentales et même de la grippe viennent désor-mais allonger la liste des médicaments introuvables dans les pharmacies. C’est une nouvelle alerte que viennent de lancer les pharmaciens et les praticiens. L’absence de certains médicaments, dont la liste ne cesse de s’allonger, re-présente désormais un gros risque pour la santé des Marocains. Les profession-nels n’hésitent pas à dénoncer ce qu’ils appellent des accointances entre les responsables publics et les laboratoires pharmaceutiques.Alors que le Covid-19 ne cesse de s’ag-graver dans plusieurs villes comme à Casablanca, le ministre de la santé, Khalid Aït Taleb, ne semble pas prendre au sérieux l’indisponibilité de certains médicaments pourtant importants dans le traitement du virus. Une catas-trophe sanitaire est à craindre l

situation». Le ministère de la santé assume également une grande part de responsabilité. «Nous avons adressé plusieurs correspondances au ministre de la santé pour attirer son attention sur la pénurie (...), mais aucune réac-tion de sa part», M. Lahbabi.

Un manque chronique Un autre traitement, le Lovenox, un an-ticoagulant indispensable pour les pa-tients du Covid-19, est aussi en rupture totale de stock. La coagulation du sang est un symptôme grave et sévère qui se manifeste chez beaucoup de patients et qui pourrait provoquer la mort. Se-lon Mohamed Lahbabi, le Lovenox est normalement donné dans les hôpitaux,

ALERTE À LA PÉNURIE DES MÉDICAMENTS

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Les Médicaments contenant le zinc, la vitamine C et aussi Lovenox, un anticoagulant, et d’autres traitementssont absents des officines marocaines. Prescrits aux patients du Covid-19, dans

le cadre d’un protocole thérapeutique officiel, la rupture de ces traitements risque de provoquerune situation sanitaire catastrophique dans le pays.

A. AMOURAG

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Alors que Casablanca sombre toujours dans une situation sa-nitaire chaotique, marquée jour après jour par l’enregistrement

de centaines de cas positifs au Covid-19, certaines grandes villes commencent à connaître une amélioration sensible de leur situation épidémiologique. C’est le cas notamment de Fès et Tanger, qui avaient connu pendant l’été, particulièrement au mois de juillet et août, une hausse inquié-tante des cas au point que les structures hospitalières étaient totalement saturées, voire dépassées. A Fès, par exemple, une trentaine de cas seulement ont été enregis-trés, dimanche 13 septembre 2020. Au ni-veau des unités de réanimation et de soins intensifs, la pression est considérablement retombée avec la baisse importante des cas graves. Pour Professeur Mohamed El Biaz, pneumologue au CHU Hassan II de Fès, «si la situation s’est améliorée, c’est en grande partie grâce au respect des gestes barrières par les habitants. Ces derniers, conscients

pas. Cette nouvelle mesure obligatoire, im-posée par les autorités sanitaires locales, a pour principal but de protéger le personnel médical. En cas de test positif, le patient est rapidement soumis à la procédure de prise en charge du Covid-19. La prise en charge des cas graves a été également améliorée et renforcée. Pour Professeur Mohamed El Biaz, «le traitement d’un cas grave né-cessite en premier lieu un branchement ra-pide à l’oxygène pour sauver ses poumons. Cette manière de procéder a permis de sau-ver beaucoup de cas graves et de leur éviter ainsi la mort». Comme Fès, la capitale du Détroit, avec une quarantaine de nouveaux cas, le dimanche 13 septembre, a pu surmonter le pire. Se-

lon Professeur Abdelfattah Chakib, célèbre infectiologue, «Ce qui a été entrepris à Tan-ger par les autorités sanitaires est considé-rable». Mais la mesure phare aura été, sans aucun doute, les changements significatifs apportés dans le circuit de prise en charge des malades. Un circuit qui a pour but de protéger le personnel médical, baisser la pression sur les unités hospitalières et trai-ter avec efficacité les cas graves. Une telle stratégie combinée aux campagnes de sen-sibilisation destinées à la population s’est avérée visiblement payante l

du danger du virus, ont commencé à porter leurs masques et à respecter les mesures de distanciation sociale». Il y a aussi les bien-faits des restrictions de déplacements qui étaient imposées.

Changements significatifsLe fait de limiter les déplacements depuis et vers la ville a permis, en quelque sorte, de juguler la propagation du virus. Cer-taines mesures, au niveau de la prise en charge des malades, ont été également décisives. Les personnes atteintes d’autres maladies qui souhaitent se rendre dans l’hôpital pour des consultations médicales normales doivent réaliser un test PCR pour savoir si elles sont porteuses de Covid-19 ou

COMMENT LA TENDANCES’EST-ELLE INVERSÉE?

FÈS ET TANGER VOIENT LEUR SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE S’AMÉLIORER

A Fès comme à Tanger, qui avaient connu des situations sanitaires chaotiques pendant l’été, la tendanceest à l’amélioration. Grâce au respect des gestes barrières et de l’instauration de mesures efficaces au niveau

de la prise en charge des malades, le nombre des cas positifs baisse ainsi que celui des cas graves.

A. AMOURAG

LE FAIT DE LIMITER LES DÉPLACEMENTS DEPUIS ET VERS LA VILLE A PERMIS, EN QUELQUE SORTE, DE JUGULER

LA PROPAGATION DU VIRUS.

Abdelfattah Chakib

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Des professionnels de la santé lancent un message d’alerte international aux gouver-nements et aux citoyens du

monde. A visage découvert, ces profes-sionnels disent stop à la terreur, à la folie, à la manipulation, à la dictature, aux men-songes et à la plus grande arnaque sani-taire du 21e siècle. Voici quelques alertes contenues dans leur message: «Nous ne sommes pas seuls à protester contre les me-sures médicalement stupides et inefficaces, socialement et économiquement suici-daires que les gouvernements ont imposées aux peuples sous prétexte sanitaire… Nous disons: STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le SARS-CoV-2. On nous dit: Mais, le SARS-CoV-2 est très contagieux et nous répondons: C’est faux. Mais c’est un virus nouveau et nous répon-dons: H1N1 et les autres virus qu’on a cités étaient aussi des virus nouveaux. Mais on

façon de balancer des chiffres aux citoyens sans explications n’a pas pour but de rassu-rer. Nous dit-on quel test est utilisé? Nous communique-t-on le nombre de testés asymptomatiques positifs, négatifs? Nous dit-on le CT (coefficient d’amplification gé-nique du matériel viral prélevé au fond du nez qui n’est pas mentionné dans les résul-tats) des tests PCR utilisés? Non, rien. Or, il est capital de connaître le CT utilisé car il permet de repérer et distinguer les «po-sitifs» contagieux des non contagieux. Les professionnels de la biologie savent qu’à un certain niveau du CT inférieur, le malade est contagieux et qu’à un niveau supé-rieur, cela veut dire que le patient est non contagieux. Connaître le CT est donc capi-tal! Rassurer une personne dont le test est

«positif» et qui n’est pas contagieuse est tout ce qu’on attend d’un médecin et d’un système de santé digne de ce nom. Or, dans la réalité, la confusion sert à alimenter l’an-goisse des citoyens, qui n’y comprennent plus rien.La politique poursuivie ne cherche pas à rassurer. Au contraire, elle cherche plutôt à affoler et à semer la panique. Dans quel but? Faire vacciner tout le monde. C’est donc réussi. Mais que sait-on justement de ces vaccins, de leurs compositions, leurs effets secondaires, leurs risques…? Encore une fois, rien. N’a-t-on pas le droit à l’infor-mation? l

n’a pas de vaccin» et nous répondons: «au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin, comme à l’époque du SARS-CoV. Pourtant: on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif…».Cette alerte vaut ce qu’elle vaut. Quoiqu’elle émane de professionnels de la santé, de scientifiques. Mais quand on voit de plus près, les points communs sont les mêmes: lutter contre la propagande et les messages de terreur et de psychose liés au Covid-19. Au Maroc, depuis le début de la pandémie, «600… 1.000… 2.000 nouveaux cas», voilà ce qu’on entend à la télévision. Des cas de quoi? Des cas testés positifs? Et alors? Cette

MAIS OÙ EST LA VÉRITÉ?UNE ALERTE INTERNATIONALE DÉNONCE LA MANIPULATION LIÉE AU COVID-19

Des cas testés positifs? Et alors? Cette façon de balancer des chiffres aux citoyens sans explications n’a pas pour but de rassurer. Nous dit-on quel test est utilisé? Nous communique-t-on le nombre de testés asymptomatiques positifs, négatifs?

Nous explique-t-on la portée du coefficient d’amplification de l’ADN (CT) des tests PCR utilisés? Rien.

Marouane KABBAJ

LA POLITIQUE POURSUIVIE NE CHERCHE PASÀ RASSURER. AU CONTRAIRE, ELLE CHERCHE PLUTÔT

À AFFOLER ET À SEMER LA PANIQUE.

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L’ONU ADOPTE UNE RÉSOLUTION SUR LA RÉPONSE MONDIALE À LA PANDÉMIE DU COVID-19

ENFIN, LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE SE RESSAISIT

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi, 11 septembre 2020, à l’écra-sante majorité des membres,

une résolution sur la réponse mondiale à la pandémie du Covid-19, qu’elle a qualifiée de «l’un des plus grands défis mondiaux de l’histoire des Nations unies».Le texte de la résolution, intitulée «Ré-ponse globale et coordonnée à la pandémie du Covid-19», note avec une «profonde préoccupation» l’impact de la pandémie sur la santé et les pertes en vies humaines, la santé mentale et le bien-être, ainsi que son impact négatif sur les besoins huma-nitaires mondiaux, la jouissance des droits de l’Homme et dans toutes les sphères de la société, y compris les moyens de subsis-tance, la sécurité alimentaire et la nutrition, l’éducation, l’exacerbation de la pauvreté et de la faim, la perturbation des écono-mies, du commerce, des sociétés, des envi-

ronnements et l’exacerbation des inégali-tés sociales.La résolution, qui a recueilli 169 voix pour (seuls les Etats-Unis et Israël ont voté contre), souligne la détermination de la communauté internationale à lutter contre la pandémie du Covid-19 à travers une réponse mondiale «fondée sur l’unité, la solidarité et une coopération multilatérale renouvelée», qui renforce la capacité et la détermination des Etats et d’autres parties prenantes concernées à mettre pleinement en œuvre le Programme de développe-ment durable à l’horizon 2030.L’Assemblée générale réaffirme également dans ce texte son engagement en faveur de la coopération internationale, du multilaté-ralisme et de la solidarité à tous les niveaux et, en tant que «seul moyen pour le monde de répondre efficacement aux crises mon-diales comme la pandémie du Covid-19 et leurs conséquences». La résolution re-

connaît aussi «le rôle de leadership clé» de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le rôle fondamental du système des Nations unies pour catalyser et coor-donner la réponse globale à la pandémie et les efforts centraux des États membres dans ce domaine.En outre, le texte appelle à une coopération et à une solidarité internationales intensi-fiées pour contenir, atténuer et surmonter la pandémie et ses conséquences grâce à des réponses axées sur les personnes, sensibles au genre, dans le plein respect des droits de l’Homme, et incite notamment à promou-voir l’échange d’informations, de connais-sances scientifiques et de bonnes pratiques grâce, entre autres, au développement de nouveaux outils de données interopérables et au renforcement des plates-formes pour éclairer les actions d’atténuation et de ré-ponse et surveiller en permanence l’impact de la pandémie l S.M.

ASTRA ZENECA REPEND LES ESSAISCLINIQUES SUR SON VACCIN ANTI-COVID

A près une suspension de quelques jours suite à la dé-couverte d’un cas de maladie dans la population des personnes ayant participé aux essais cliniques,

les autorités sanitaires britanniques ont donné, dimanche 13 septembre 2020, leur feu vert au groupe pharmaceutique As-tra Zeneca et l’université d’Oxford pour reprendre leurs essais cliniques du vaccin anti-Covid-19. Ces essais reprennent après que l’autorité de réglementation sanitaire des médicaments ait confirmé qu’il ne présentait pas de danger.La suspension des essais avait été décidée, mercredi 9 sep-tembre 2020, après l’apparition d’une maladie «potentielle-ment inexpliquée» -peut-être un effet secondaire grave- chez un participant au Royaume-Uni, mais ne rendait pas pour au-tant impossible d’obtenir un vaccin d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine. Un comité indépendant avait alors été mis en place pour évaluer les risques liés au vaccin. L’université britannique a, de son côté, confirmé dans un com-muniqué distinct la reprise des essais, soulignant que dans des

tests de grande ampleur comme celui-ci, on s’attend à ce que certains participants soient malades. «Chaque cas doit être soi-gneusement évalué pour garantir une évaluation minutieuse de la sécurité», a ajouté l’université. Le vaccin développé par Astra Zeneca et l’université britannique d’Oxford est l’un des projets occidentaux les plus avancés et est testé sur des di-zaines de milliers de volontaires au Royaume-Uni, au Brésil, en Afrique du Sud et, depuis le 31 août, aux États-Unis, dans ce qu’on appelle la phase 3 des essais, la dernière, devant vérifier la sécurité et l’efficacité du vaccin l

A. AMOURAG

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“Ne dormez pas tôt. Une décision peut tomber à n’im-porte quelle heure”.

Chaque dimanche, de tels messages ironiques sont publiés par les Maro-cains sur les réseaux sociaux. Des Ma-rocains qui ont perdu toute confiance dans le gouvernement et qui se sont, malgré eux, habitués aux décisions de dernière minute. On n’a pas cessé de le répéter depuis le début de cette crise, ce gouvernement manque cruellement de vision, gère mal sa communication, particulièrement sa communication de crise, ne dispose pas d’une stratégie claire et son approche dans la prise de décision dénote d’une incompétence flagrante et d’un grand mépris envers les Marocains. Des gouvernés assistés, pire, des mineurs aux yeux de l’Exécutif, qui ne les consulte aucunement dans des décisions majeures. Les exemples sont légion, que ce soit pour la rentrée scolaire, le reconfinement, le protocole sanitaire, ou encore les conditions de déplacements, le citoyen est toujours le dernier à savoir et se doit d’exécuter sans qu’il n’adhère forcément à telle ou telle décision. Cette absence de responsabilisation et d’implication des Marocains n’est pas exempte de conséquences graves. A Ké-nitra, qui a été reconfinée la semaine dernière, des centaines d’habitants, pour la plupart des commerçants, ont manifesté pour exprimer leur colère suite aux changements d’horaires de fermeture de leurs commerces. A Rabat, Tanger et dans d’autres villes, les scènes

adressé aux Marocains pour leur expli-quer telle ou telle décision, pourquoi les citoyens ou les élus ne sont-ils pas consultés avant même la prise des dé-cisions, où sont les campagnes de sen-sibilisation dans les radios, chaînes télé, affichages…? Le gouvernement est aux abonnés ab-sents, un gouvernement qui a perdu toute sa légitimité et n’arrive plus à faire adhérer et mobiliser le peuple marocain quant à la dangerosité de la crise sani-taire que traverse le pays. Alors qu’elles étaient en mode virtuel, les scènes de colère des Marocains se manifestent dorénavant dans la rue. Les forces de l’ordre sont dépassées et le gouverne-ment ne bouge pas d’un iota. Jusqu’à quand? l

de non-respect des décisions des autori-tés et de barrages forcés se multiplient. Le constat est toujours le même: les Ma-rocains n’adhérent plus aux décisions du gouvernement et il est le premier res-ponsable de la gravité de la situation sa-nitaire. Ceci alors que le dernier discours de Sa Majesté le Roi était très clair.

Scènes de colèreLa situation est critique, les Marocains doivent faire preuve de vigilance et les autorités doivent redoubler d’efforts. Trois semaines après le discours royal, le gouvernement ne semble pas prendre conscience de la gravité de la situation. Rien n’a changé. Il fonctionne avec le même logiciel sécuritaire et prend des décisions hâtives, incompréhensibles et parfois contradictoires. Pourquoi au-cun membre du gouvernement ne s’est

LE RAS-LE-BOL DES MAROCAINS FACEÀ UN GOUVERNEMENT EN PERTE DE LÉGITIMITÉ

CRISE SANITAIRE

Trois semaines après le discours royal, le gouvernement persiste et signe dans son absencede communication, manque de transparence et incapacité à mobiliser les Marocains.

Mohamed Amine HAFIDI

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ELITE CAPITAL SE RETIREDES NÉGOCIATIONS

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la Samir. Elite Capital, l’un des prétendants favoris pour la reprise de raffinerie, vient d’annoncer qu’il quitte cette course, après deux ans de négociations marathon. Le groupe britannique fondé par l’homme d’affaires kowetien Faisal Khazaal, a remis un avis de retrait des négociations d’achat de la raffinerie marocaine Samir à l’avocat chargé de la liquidation pour dépôt au tribunal de commerce de Casablanca. Raison du retrait: découverte d’une faille dans l’accord, souligne Elite Capital, sans en préciser toutefois la nature. La raffinerie, disposant d’une capacité de 200.000 barils par jour, a été fermée en août 2016 en raison de difficultés financières et une décision de justice l’a ensuite placée en liquidation et a nommé un fiduciaire indépendant pour gérer le dossier.«Les experts nommés par le tribunal évaluent la société à 21,6 milliards de dirhams. La fermeture de Samir a rendu le Maroc dépendant des importations de produits pétroliers», déclare le groupe Elite Capital. «Nous avons remis un avis de retrait des négociations pour l’achat de la raffinerie marocaine Samir à l’avocat chargé de la liquidation au tribunal de commerce de Casablanca après avoir découvert une faille dans l’accord. Notre engagement a été envoyé dans notre lettre au tribunal de commerce de Casablanca. Elite Capital & Co. ou sa filiale Elite Petro & Gas resteront attachés à la confidentialité des informations selon l’accord de non-divulgation et nous ne divulguerons pas les détails des négociations ou les données qui ont été échangées avec l’avocat en liquidation , a tenu à préciser Faisal Khazaal.

M.A.H.

PEDO-KIDNAPPING

Alors que les Marocains se ré-veillaient avec la gueule de bois après la découverte du corps de l’enfant Adnane, vic-

time d’un crime sordide, ils découvrent, stupéfaits, l’arrestation d’un autre indi-vidu présumé pédophile. Samedi soir, 12 septembre, «les éléments de la sûreté publique de Bni Makada, à Tanger, ont interpellé un individu âgé de 36 ans pour son implication présumée dans une af-faire de détournement et tentative d’at-tentat à la pudeur sur un mineur de 11 ans. Selon les éléments préliminaires, le mis en cause avait noué une relation vir-tuelle avec le mineur via le réseau social Facebook avant de le convaincre de le rencontrer dans un jardin public dans la zone de Mghogha, où le suspect a été ap-préhendé par les éléments de la police en coordination avec le père de la victime», indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué. Le prévenu avait en sa possession au moment de son interpellation plusieurs cadeaux qu’il comptait offrir à l’enfant, ajoute le communiqué. Détournement de mineurs, agressions et harcèlements sexuels, pédophilie… les crimes contre nos jeunes enfants prennent de l’ampleur et «notre pays connaît ces derniers temps un phéno-

mène affreusement inexplicable, le pe-do-kidnapping», alerte l’ONG Touche pas à mon enfant. Sur sa page Facebook, l’association active dans la lutte contre la violence faite aux enfants a rappelé, pour la énième fois, sa proposition d’activer le système Alerte Enlèvement, un dispositif qui existe dans de nombreux pays. «Nous sommes encore sous le choc de l’horreur du crime abject commis sur un enfant de 11 printemps. L’ONG Touche pas à mon enfant a toujours demandé aux décideurs de l’Etat d’instaurer pour nos petits le sys-tème Alerte Enlèvement à l’instar de plu-sieurs pays européens», déclare l’ONG. Comment fonctionne cette alerte? Une fois informé de la disparition d’un mi-neur, le procureur du Roi active l’Alerte Enlèvement en fournissant toutes les in-formations physiques et vestimentaires possibles sur le petit disparu à tous les médias audio-visuels et électroniques du pays. Ces derniers auront ordre de diffu-ser cette alerte plusieurs fois par jour. «Ce système a sauvé plusieurs vies d’enfants en Europe, pourquoi pas chez nous? Il est temps que l’Etat fasse de la prévention qui est plus importante qu’arrêter le pé-docriminel après l’acte ou l’assassinat de nos enfants», poursuit l’ONG marocainel

TOUCHE PAS À MON ENFANT DEMANDEL’INSTAURATION DE L’ALERTE ENLÈVEMENT

REPRISE DE LA SAMIR

M.A.H.

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L a situation des charges et res-sources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 43,5 mil-liards de dirhams à fin août

2020, contre 33,8 milliards de dirhams au cours de la même période un an aupara-vant, indique la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’août 2020.Ce déficit tient compte d’un solde positif de 3,6 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’Etat gérés de manière auto-nome (SEGMA), selon la Trésorerie Géné-rale du Royaume (TGR).Le bulletin fait également état d’une baisse des recettes ordinaires brutes de 0,1%, à 160,5 milliards de dirhams, et d’une hausse des dépenses ordinaires émises de 2,3% à 163 milliards de dirhams, soit un solde ordinaire négatif de 2,5 milliards de dirhams. Le repli des recettes s’explique par la baisse des impôts directs de 3,8%,

de 48 milliards de dirhams et d’un flux net positif du financement extérieur de 14,6 milliards de dirhams, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 33,5 milliards de dirhams.Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, ont pour leur part atteint 386,9 milliards de dirhams, représen-tant un taux global d’engagement de 60% contre 61% à fin août 2019. Le taux d’émission sur engagements a été de 86%, contre 83% un an auparavant.Pour ce qui est des comptes spéciaux du Trésor (CST), ils ont réalisé des recettes de 91,2 milliards de dirhams et des dépenses de 87,8 milliards de dirhams, soit un solde positif de 3,4 milliards de dirhams.Les recettes des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) ont, de leur côté, reculé de 35,7% à 1.124 millions de dirhams et les dépenses de 27,4% à 846 millions de dirhams.Au final, la situation des finances pu-bliques s’avère être des plus critiques avec un déficit budgétaire (43,5 milliards de di-rhams à fin août 2020) qui n’en finit pas de s’aggraver par rapport à celui de l’an-née dernière (33,8 milliards de dirhams). Pour y faire face, la dette semble être la seule voie de salut l

des droits de douane (5,3%), des impôts indirects (9,3%) et des droits d’enregistre-ment et de timbre (21,3%), conjuguée à l’augmentation des recettes non fiscales (56,1%).

Hausse des charges S’agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles ont été de 245,7 milliards de dirhams au cours des huit pre-miers mois de 2020, en hausse de 5% par rapport à leur niveau à fin août 2019, en raison de l’augmentation de 2,8% des dé-penses de fonctionnement, de 9,8% des dépenses d’investissement et de 6,9% des charges de la dette budgétisée. Cette hausse des charges de la dette budgétisée est due à l’augmentation de 12,3% des remboursements du principal (38,1 mil-liards de dirhams, contre 33,9 milliards) et à la baisse de 1,1% des intérêts de la dette (22,8 milliards de dirhams, contre 23,1 milliards).Compte tenu d’un besoin de financement

LE LOURD POIDS DE LA DETTE LE SOLDE CHARGES/RESSOURCES DU TRÉSOR DÉGAGE UN ÉNORME DÉFICIT

Compte tenu d’un besoin de financement de 48 milliards de dirhams, le Trésor n’a d’autre op-tion que le recours à l’endettement extérieur de 14,6 milliards de dirhams et surtout intérieur

pour un montant de 33,5 milliards de dirhams

Seddik MOUAFFAK

LA SITUATION DES FINANCESPUBLIQUES S’AVÈRE ÊTRE

DES PLUS CRITIQUES.

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SMARTPHONE :OPPO LANCE AU MAROC LA SÉRIE RENO4 Oppo, la première marque mondiale d’appareils intelligents, annonce que le tout dernier Reno4 sera lancé au Maroc, après le succès du lancement de la Série Reno4 en Chine il y a quelques mois, avec quelques ajustements adaptés aux besoins des consommateurs locaux ainsi que de nouvelles fonctionnalités afin de délivrer une expérience avant-gardiste aux utilisateurs mondiaux. La toute nouvelle Série Reno4 va supporter la 4G pour s’adapter au contexte du marché local et viendra avec une technologie innovante qui atteste des investissements continus d’Oppo dans une expérience orientée utilisateurs.

La société Walt Disney Parks and Resorts a intenté une action en justice contre le pavillon marocain du parc à thème Epcot dans l’État américain de Floride.Walt Disney Parks a déposé une plainte contre la société exploitant les

installations du pavillon marocain afin de recouvrer une dette. Le pavillon com-prend plusieurs attractions, expositions, restaurants et bars à jus. Il présente éga-lement des répliques de certains monuments historiques, tels que la mosquée Koutoubia de Marrakech, le Bab Chellah de Rabat et le Bab Boujloud de Fès.La réclamation contre la société gérant les attractions du pavillon marocain in-tervient après qu’elle ne soit plus en mesure de payer une partie de sa dette en raison de la pandémie Covid-19. Disney réclame des garanties contre tous les biens et équipements utilisés au niveau des restaurants, cafés, zones de vente au détail, kiosques, stands d’hôtesse, zones de stockage et bureaux du pavillon ma-rocain. Rappelons qu’en mars 2020, alors que le parc à thème Epcot était fermé en raison de la pandémie, la société gérant le pavillon marocain a demandé un prêt de 1 à 2 millions de dollars dans le cadre du programme «Paycheck Protec-tion Program», établi par le gouvernement américain et doté d’un budget de 669 milliards de dollars.L’objectif du programme est de venir en aide aux entreprises et surtout de pré-server les emplois. Pour le pavillon marocain, 260 emplois étaient concernés par ce programme. Ceci-dit, malgré la réouverture progressive du parc à thème, de nombreux restaurants du pavillon marocain n’ont pas encore pu rouvrir à cause de difficultés financières. Notons que la majorité des autres pavillons du parc à thème opèrent sous la responsabilité de la société Walt Disney Parks and Resorts. Le pavillon marocain, lui, est financé par le gouvernement marocain l

Le Reno4 perpétue la mission d’Oppo de délivrer de l’innovation qui correspond aux besoins des clients tout en se mettant dans la peau du consommateur. Avec le Reno4, Oppo repousse les limites et l’héritage de la série Reno en combinant le meilleur des deux mondes: l’utilité et le divertissement offerts par la technologie innovante d’Oppo avec le style et la personnalité d’un design avant-gardiste.

POUR NON-PAIEMENT DE DETTES :WALT DISNEY PORTE PLAINTE CONTRE LE PAVILLON MAROCAIN D’EPCOT

A. Hafidi

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Edition 81- Du lundi 14 septembre 2020

Le Haut-commissariat au Plan vient de publier les comptes régionaux de l’économie na-tionale au titre de l’année

2018. Pour rappel, le Maroc a réalisé en 2018 une croissance en volume de 3,1% pour un Produit Intérieur Brut (PIB) de 1.096,5 milliards de dirhams. En valeur, la croissance s’est élevée à 4,3%.Il ressort des comptes régionaux que deux régions ont généré plus de 60% de cette croissance: Casablanca-Settat, avec 34,9%; et Tanger-Tétouan-Al Hocei-ma, avec 25,2%. Les dix autres régions n’ont généré que 40% de la croissance économique.Par ailleurs, en termes de création de valeur ajoutée, trois régions ont généré 58,7% du PIB en valeur: Casablanca-Set-tat, avec 32,3%; Rabat-Salé-Kénitra, avec 15,6%; et Tanger-Tétouan-Al Hoceima, avec 10,8%.Quant aux dépenses de consommation des ménages, les régions de Casablan-ca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont accaparé 39,8% des dépenses au niveau national, avec 25% et 14,8% respective-ment.Ces indicateurs reflètent la concentra-tion de la dynamique économique et de la création de richesses sur un nombre très limité de régions. Et si cela peut s’expliquer en partie par la concentra-tion démographique au niveau de ces régions, la répartition du PIB et des re-venus par tête d’habitant montre que les disparités sont importantes et conti-nuent à se creuser entre les habitants des différentes régions.

En tous les cas, la dispersion du PIB par habitant est en augmentation, note le HCP. L’écart absolu moyen est passé de 12.680 dirhams en 2017 à 13.106 di-rhams en 2018.Enfin, pour ce qui est de la dépense de consommation par habitant, qui s’élève en moyenne à 18.081 dirhams au niveau national, elle varie entre 22.028 dirhams à Casablanca-Settat et 12.633 à Drâa-Ta-filalet, exception faite des régions du Sud.La dispersion des dépenses de consom-mation finale des ménages par tête a enregistré, ainsi, une légère hausse. «L’écart absolu moyen est passé de 2.733 dirhams en 2017 à 2.856 dirhams en 2018», conclut le département que dirige Ahmed Lahlimi l

En effet, si le PIB par habitant moyen au niveau national s’élève à 31.473 di-rhams, il s’élève à 49.654 dirhams à Ca-sablanca-Settat, contre 16.747 dirhams à Drâa-Tafilalet. Les régions du Sud font toujours exception, avec 85.669 dirhams à Dakhla-Oued Eddahab et 49.275 di-rhams à Laâyoune-Sakia El Hamra, en raison d’une population limitée et du développement des investissements et de l’activité économique dans ces ré-gions.

LES DISPARITÉS RÉGIONALES SE CREUSENT

SELON LE HAUT COMMISSARIAT AU PLAN,LES ÉCARTS ENTRE RÉGIONS POURSUIVENT LEUR AGGRAVATION

Les deux régions Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima créent 60%de la croissance nationale. Les écarts entre régions en termes de PIB et de dépenses

de consommation par habitant s’accentuent.

Seddik MOUAFFAK

LE PIB PAR HABITANTS’ÉLÈVE À 49.654 DIRHAMS

À CASABLANCA-SETTAT,CONTRE 16.747

À DRÂA-TAFILALET.

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Edition 81- Du lundi 14 septembre 2020

L’IRES (Institut Royal des Etudes Stratégiques) vient de publier son rapport annuel sur «La réputation au Maroc

dans le monde», établi sur la base de la mé-thode Country RepTrak. Cette enquête a été menée durant les mois de mars-mai 2020 avec une grille très fine d’indicateurs mesurant l’admiration, le respect, la bonne impression et la confiance que suscite un pays par rap-port à d’autres. Elle conclut que le Maroc a sensiblement amélioré son rang en gagnant 8 places en se classant désormais à la 27ème place sur 72 pays. Globalement, l’image du Royaume est très favorable en France, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, mais à des ni-veaux bas en Turquie, au Chili, en Afrique du Sud, au Nigeria et en Suède. Elle se situe à un niveau supérieur à la moyenne des 72 pays étudiés dans cette enquête, et ce avec une note de 64,2 points sur une échelle de 0 à 100 de l’indicateur général de la réputation des

favorables pour ce qui est des attributs de la dimension «Niveau de développement», no-tamment les domaines suivants: innovation et capacité technologique, reconnaissance des entreprises et des marques, système éducatif,... L’évolution de cette réputation externe s’est opérée entre 2019 et 2020, au Japon, au Royaume-Uni, au Nigéria, aux Pays-Bas, en Italie, en France, en Turquie, en Afrique du Sud et en Espagne. Elle a été encore plus notable en Allemagne, aux Etats-Unis, en Suède, en Chine et en Corée du Sud. D’où une nette amélioration de tous les com-portements de soutien (recommandation d’achat, d’investissement, de visite, de vie, de travail dans le pays) dans les pays du G7+ Russie, même s’ils restent encore inférieurs à la moyenne mondiale, sauf pour ce qui est de «visiter le Maroc». Pour ce qui est de la réputation interne du Maroc, là aussi, l’on note une forte amélio-ration avec +10,6 points en 2020 après une baisse entre 2017 et 2019, soit 70,9 sur 100; elle marque tous les attributs retenus dans la réputation interne. Ce classement place le Maroc au-dessus de la Turquie, du Chili, du Mexique et de l’Afrique du Sud. A noter, comme pour les précédentes années, que la perception interne est largement supé-rieure à la perception externe avec un indice différentiel de près de 7 points. Les Marocains mettent en exergue à cet égard les arts et la culture du Royaume, son historie, le respect et la considération dont il jouit à l’internatio-nal, les qualités d’accueil ainsi que la sécuri-té. Autant de paramètres et d’opportunités sur lesquelles selon le rapport de l’IRES, «le Royaume devrait fonder sa politique de com-munication pour asseoir, sur des base soldes, son image internationale». Une politique de communication plus efficiente, la consolida-tion d’une marque Maroc pérenne et forte: voilà un cahier de charges prioritaire pour les politiques publiques l

pays retenus.Malgré la conjoncture marquée par le grand confinement de cette période de pandémie de la Covid-19, des taux d’amélioration ont été enregistrés pour les attributs «Marques et entreprises reconnues» et «Technologie et innovation», les moins positifs dans les précé-dentes éditions. Auprès des pays du G7+Rus-sie, la réputation du Maroc est pratiquement équivalente à celle de Taiwan, de la Malaisie et de l’Argentine.

Réputation interneUne distinction est faite entre la réputation du Maroc au dehors et au dedans. En externe, elle est moyenne mais meilleure que celle de l’Indonésie et des BRICS; elle dépasse aussi celle de la Turquie et de l’ensemble des pays arabes et africains. Avec quels atouts? Les attributs de la qualité de vie (environnement naturel, loisirs et distractions, population aimable et sympathique, style de vie). Mais les perceptions et les évaluations sont moins

LE MAROC SE PAIEUNE MEILLEURE IMAGE

LE RAPPORT 2020 DE L’IRES

Les Marocains mettent en exergue les arts et la culture du Royaume,son historie, le respect et la considération dont il jouit à l’international.

Mustapha SEHIMI

MohammedTawfik Moulinedirecteur généralde l’IRES.

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