CPDT N°3 · 2019. 1. 7. · Certains la voyaient comme un nouveau Titanic promis à une fin aussi...

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3 dossier Une année de recherches au service de la Wallonie La CPDT, en 2001-2002, ce sont six thèmes d’investigation, une cinquan- taine de chercheurs, tr ois grandes universités francophones et une synergie en plein développement avec les différents départements ministériels que compte la Région wallonne. En huit pages et cinq mille mots, coup de sonde sur quelques études encor e méconnues. 11 zoom La gestion foncière, outil pour un développement durable de la Wallonie Le 14 novembre 2002, près de 300 personnes, universitaires, représentants de l’administration, journalistes, associatifs, acteurs économiques, architectes et politiques, se sont retr ouvés aux deuxièmes rencontres de la CPDT . 1 2 expr esso - Les publications 2001-2002 - Les thèmes de recherche prioritaires pour 2002-2003 0 3 Certains la voyaient comme un nouveau Titanic promis à une fin aussi tragique que rapide, d'autr es comme une Nef des fous ingouver nable au milieu des courants contrair es, d'autres encore comme un radeau de la Méduse dont les occupants ne tarderaient pas à s'entre-dévorer ... Au bout de plus de quatr e années de fonctionnement, cependant, la CPDT est toujours entière et tient toujours le cap. Elle a subi en 2001-2002 une évaluation qui s'est poursuivie par la mise en place d'un processus d'auto-évaluation continu. Suite à cela, le Gouvernement lui a renouvelé sa confiance, ce qui s'est traduit par l'élabo - ration d'un nouveau programme pour les tr ois prochaines années. C'est donc le moment pour elle de fair e un bilan de ses pr emiers voyages. Incontestablement, l'inter disciplinarité et la transversalité s'avèrent les découvertes les plus positives et les plus fructueuses. Parfois ressenties au départ comme des obligations inutiles, voire pénalisantes, elles ont aujour - d'hui convaincu tout le monde – non seulement au sein des universités partenaires, mais aussi dans les administrations. La CPDT constitue en effet pour ces dernièr es un lieu de rencontr e et de dialogue qui leur permet de mieux se compr endre et de se coordonner. L'inter disciplinarité pousse à de salutair es r emises en cause et à un effort permanent de communication, donc de clarification. Quant à la transversali- té, elle oblige à sortir du cocon de sa recher che, de son domaine, pour pr endre en compte d'autr es enjeux et d'autres données. A qu i p ro fite ce doubl e m éti ssage ? L' enrichi ss e m ent individuel e t mutuel e st ind é niable, m a i s au-del à des b é néfic e s que cha c un peut e n tirer à titre pe r s on- nel, c e c ro i se m e nt de s di scip line s et c e tte pri se en c ompte d e la complexité condui se nt au ss i à de s sultats plu s so lid e s, p lus valide s , plu s e ff i c a c e s . Faut-il dire plus "utiles" ? Suite en page 2 CPDT N°3 28-02-2003 16:48 Page 1

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3 dossierUne année de recherches auservice de la WallonieLa CPDT, en 2001-2002, ce sont sixthèmes d’investigation, une cinquan-taine de chercheurs, trois grandesuniversités francophones et unesynergie en plein développementavec les différents départementsministériels que compte la Régionwallonne. En huit pages et cinq millemots, coup de sonde sur quelquesétudes encore méconnues.

11 zoomLa gestion foncière, outil pour undéveloppement durable de laWallonieLe 14 novembre 2002, près de 300personnes, universitaires,représentants de l’administration,journalistes, associatifs, acteurséconomiques, architectes etpolitiques, se sont retrouvés auxdeuxièmes rencontres de la CPDT.

12 expresso- Les publications 2001-2002

- Les thèmes de recherche prioritaires

pour 2002-2003

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Certains la voyaient comme un nouveau Titanic promis à une fin aussitragique que rapide, d'autres comme une Nef des fous ingouvernable aumilieu des courants contraires, d'autres encore comme un radeau de la

Méduse dont les occupants ne tarderaient pas à s'entre-dévorer... Au boutde plus de quatre années de fonctionnement, cependant, la CPDT est

toujours entière et tient toujours le cap.

Elle a subi en 2001-2002 une évaluation qui s'est poursuivie par la mise enplace d'un processus d'auto-évaluation continu. Suite à cela, le

Gouvernement lui a renouvelé sa confiance, ce qui s'est traduit par l'élabo-ration d'un nouveau programme pour les trois prochaines années. C'est

donc le moment pour elle de faire un bilan de ses premiers voyages.

Incontestablement, l'interdisciplinarité et la transversalité s'avèrent lesdécouvertes les plus positives et les plus fructueuses. Parfois ressenties audépart comme des obligations inutiles, voire pénalisantes, elles ont aujour-

d'hui convaincu tout le monde – non seulement au sein des universitéspartenaires, mais aussi dans les administrations. La CPDT constitue en effet

pour ces dernières un lieu de rencontre et de dialogue qui leur permet demieux se comprendre et de se coordonner.

L'interdisciplinarité pousse à de salutaires remises en cause et à un effortpermanent de communication, donc de clarification. Quant à la transversali-

té, elle oblige à sortir du cocon de sa recherche, de son domaine, pourprendre en compte d'autres enjeux et d'autres données.

A qui pro fite ce double métissage ? L'enrichissement individuel et mutuel estindéniable, mais au-delà des bénéfices que chacun peut en tirer à titre person-

nel, ce croisement des disciplines et cette prise en compte de la complexitéconduisent aussi à des résultats plus solides, plus valides, plus eff i c a c e s .

Faut-il dire plus "utiles" ?

Suite en page 2

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N°03

Secrétariat

Ghislain GERONInspecteur géné[email protected]él. : 081 33 24 00

Florence [email protected]él. : 081 33 24 25

Bertrand [email protected]él. : 081 33 24 25

Les équipes de recherche

ULB - GUIDEGroupe universitaireinterdisciplinaire dedéveloppement urbain et ruralRue de Villers 2276010 [email protected]él. : 071 60 02 70Coordination :Marie-Françoise GODART

UCL - CREATCentre d’études en aménagementdu territoirePlace du Levant 11348 [email protected]él. : 010 47 21 27Coordination : Pierre GOVAERTS

ULg - LEPUR - FUSAGXLaboratoire d’étude enplanification urbaine et ruraleRue de l’Aunaie 30-32 B384000 [email protected]él. : 04 366 58 88Coordination :Bernadette MERENNE

La Lettre de la CPDT, éditée quatrefois par an, est disponible sur le sitehttp://cpdt.wallonie.be ou par voiepostale sur simple demande adresséeau secrétariat.

Editeur responsable :Ghislain Geron (MRW - DGATLP)Rédaction : Stéphane Vanden EedeGraphisme : Orange BleuMise en page et impression : Imprimerie Doneux

(Suite de la page 1)

La question de l'utilité immédiate ou non des recherches de la CPDT revient régu-lièrement dans les débats. C'est à nouveau un problème de navigation : pour main-tenir le cap qui lui a été attribué, la CPDT doit sans cesse voguer entre des écueils.

Elle doit s'interroger sur les grandes orientations d'un développement territorialdurable sans perdre le contact avec la plate réalité des compétences, des budgets

et des échéances. Elle doit étudier des phénomènes nouveaux et formuler desidées nouvelles tout en aidant à la gestion quotidienne et répétitive des mêmes

problèmes. Elle doit s'attaquer aux enjeux de l'heure présente sans perdre de vueles questions de fond et de long terme. Elle doit procurer aux décideurs les infor-

mations et les outils dont ils ont besoin tout en continuant à être un lieu deréflexion et de prospective...

Sans l'interdisciplinarité et la transversalité, il est clair que cette navigation délicateserait impossible. C'est la confrontation régulière avec d'autres savoirs, d'autre s

intérêts et d'autres expériences qui permet d'inventer de nouvelles ro u t e s .

En particulier, l'évaluation a mis en évidence l'importance des réunions de travail dites"techniques", qui rassemblent autour d'une question, généralement assez précise, nonseulement des chercheurs issus de diff é rentes disciplines, mais aussi des gestionnaire s

(agents des administrations chargées des matières concernées) et parfois même –mais peut-être pas assez souvent – des représentants des décideurs. Ces réunions

permettent de confronter des pratiques, des connaissances et des points de vue diff é-rents et d'aboutir à des résultats à la fois innovants et pragmatiques.

Un autre point mis en évidence par l'évaluation de la CPDT est la nécessité de commu-niquer toujours plus et toujours mieux – non seulement en interne, mais aussi vers l'ex-t é r i e u r, c'est-à-dire vers diff é rents types de publics : ceux qui sont déjà de fi ns connais-

seurs des questions de développement territorial comme ceux qui découvrent cettem a t i è re, ceux qui ont le temps (et le goût) de lire des rapports de 300 pages commeceux qui n'ont que quelques minutes pour pre n d re connaissance d'une inf ormation.

C'est pourquoi la CPDT a multiplié ces derniers mois les outils de communication :organisation d'un colloque auquel a participé un public nombreux et diversifié,sortie de plusieurs publications, enrichissement du site internet, création de la

présente Lettre... Le numéro que vous tenez entre les mains est d'ailleurs basé surun exercice de communication original réalisé à l'occasion du colloque : la confec-

tion de "posters" représentant visuellement les démarches et les résultats desdif férents thèmes de recherche qui se sont terminés en septembre 2002.

Nous vous en souhaitons bonne lecture.

B. Merenne •M.-F. Godart • P. Govaerts

Par souci d’une lecture rapi de et agréable, lesr é f é rences bibliographi ques, l’explicat ion dessi gles ut ilisés a insi que les c oordonnées desc hercheurs mentionnés dans l a présentel e t t re sont disponibl es sur le si te internet de l aCPDT. Suivre La Lettre sur la page d’accueil.

La lettre n°4 paraîtra en avril 2003.Au sommaire, un dossi er sur la probl ématiquede l’eau.

Le 6 décembre 2002, tous les chercheurs de la CPDT étaient invités à serencontrer autour des thèmes de recherche 2002-2003. (Ph. : SV)

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N°03

1. SOL WALLON :HORIZON 2015

Logements etéquipements deproximité

Objectifs et démarches de recherche

◗ Logement : en complément à l'analy-se des tendances démographiques,évaluer la demande en logements àl ’horizon 2015, selon l’évolution prévi-sible des modes de vie des ménageset estimer les besoins à satisfaire parles diff é rents segment s du marché dulogement (locatif ou acquisitif).

◗ Equipements et services de pro x i m i-t é : estimer les besoins futurs comptetenu de l’off re actuelle, de la structura-t ion du territoire wallon et des modifi-cations des attentes et comportementsdes ménages.

Une annéede

recherchesau service

de laWallonie

D’octobre 2001 à septembre 2002, rassemblés au sein de la Conférence permanente dudéveloppement territorial (CPDT), la plupart des départements ministériels de la Régionwallonne et les trois grandes universités francophones (UCL, ULB, Ulg) ont poursuivi leurstravaux en réponse aux questions posées par le Gouvernement wallon.

Il serait fastidieux de passer en revue l'ensemble des résultats du travail de quelque cinquan-te chercheurs. Dès lors, nous vous proposons un aperçu des six thèmes principaux. Nous nereviendrons naturellement pas ici sur certains aspects comme l'évolution des besoins enlogement à l'horizon 2015 et les orientations pour une politique foncière en Wallonie déjàprésentés dans les précédents numéros de La Lettre de la CPDT.

dossierN°3

La CPDT en six angles d’attaque

• Quelles sont les orientationsà suivre en vue de la révisiondes plans de secteur ?

• Quelles sont les aires decoopération interrégionalesperti nentes pour laWallonie?

• Quelles sont les principalesi n f r a s t r u c t u res de transportsdont la Wall onie devrait sedoter à moyen et longterme?

• Quel les sont les re s s o u r c e set les dynamiques de déve-loppement territorial àl ' é c h e lle communale ?

• Quels modes de gestionpour le patrimoine nature l ,paysager et bâti de laWallonie ?

• Quels indicateurs pour unTableau de bord de dévelop-pement territorial durable ?

Les travaux réal isés dans le cadre duthème "Évaluation des besoins et desac tivi tés - Problématique de leurlocalisation" dressent un tableaugénéral des disponibili tés foncière sau plan de secteur et des prévisionsd'occupation à l'horizon 2015. Ilsp o u r ront uti lement orienter laréflex ion des décideurs dansdiverses circonstances, qu'i l s'agissede futures révisions ( "globales","partielles" ou "thématiques") du plande secteur ou de nouvelles politiqueset prat iques à mettre en place.Certains volets de la re c h e rche ontd'ail leurs porté non sur les aff e c t a-tions elles-mêmes, mais sur lam e i l l e u re manière de les mettre enœ u v re. D'autres ont permis unem e i l l e u re connaissance des fut ursbesoins de la population. Nous épin-g l e rons ici deux volets de cetteapproche…

Des logements mitoyens pour densifier les centres urbains (F. Dor-DGATLP)

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dossierN°34

N°03

dossierConstats

◗ Logement : à l’horizon 2015, un doublephénomène sera observé. D'une part len o m b re de petits ménages sera en forteaugmentation en raison du vieil lisse-ment de la population et de l'éclatementdes structures familiales (isolés, famillesm o n o p a rentales). D'autre part on risqued'assister à un re n f o rcement de la duali-sation sociale avec une forte pro g re s-sion des ménages isolés dans les tro i scatégories de ménages (stables,instables ou marginalisés) et à une haus-se des ménages monoparentaux parmiles ménages marginalisés. En consé-quence, la CPDT estime que la deman-de dans le segment locatif sera en fortehausse en Wallonie. Elle peut atteindre50% de la demande totale à Charlero i ,Liège, La Louvière et Mons. La deman-de non rencontrée portera surtout surles très petits logements (moins de 45m2) .

◗ Equipement s : la répartition géogra-phique inadéquate et le nombre insuf-f isant des commerces de détai l, desmilieux d’accuei l de la petite enfanceet des homes pose de sérieuxp roblèmes d’ équit é entre les Wa l l o n s .L’ o ff re actuelle en mil ieux d’accueil dela petite enfance, dans certaines sous-régions, va à l’encontre de l'émancipa-tion des f emmes et de leur possibi litéd ' e n t rer sur le marché du travail . Letype de struct ure la plus répanduepour l’ accompagnement des aînés nerépond pas à la diversité des pro j e t sde vieillesse. La privatisation croissan-te de certains équipements – leshomes par exemple – constit ue unobst acle majeur à leur accessibil itéfinancière généralisée.

Propositions

◗ LogementSt imuler la fluidi té du marché, tenantcompte de la diversité de la demandeet de son évolution dans le cycle devie. Renforcer l' application desmesures d'accès au logement dont parexemple la réquisition des habitationsinoccupées et acc ro î t re le segmentlocatif public pour garantir un accèsdémocratique au logement.

◗ EquipementsImplanter certains équipements(guichets administrati fs, de banque etde La Post e) à proximité des lieuxd’habitat. Déployer au niveau local des

c e n t res de jour, de convalescence oude reval idation. Mult ipl ier et diversifie rà proximité des lieux d’ habitat desmodes d’accuei l de la petite enfance.Revital iser en zone rurale lesc o m m e rces de proximité. Déployerdes institutions scolaires, hormis cellesde l’ enseignement supérieur, dans lesrégions peu desservies.

Les espaces ruraux

Objectifs et démarchesde recherche

◗ L’évaluation de la demande a pourobjet de faire l’ inventaire des donnéesdisponibles pour décrire l ’occupat iondu sol et d'établir des prévisions pourles années à venir. L’évaluation del ’ o f f re a pour objec tif d’ estimer lesétendues agricoles, forestières et natu-relles ac tuellement protégées par leura ffectation en zones non urbanisablesdans les plans de secteur.

◗ Pour mieux évaluer les besoins liés àchaque activité, deux méthodes ontété suivies.

- La pre m i è re méthode est qualit ative.Elle vise, sur la base d'entretiens etde collations de travaux, àc o m p re n d re et à cerner les dyna-miques d'évolut ion des ac tivi tésconcernées.

- La seconde méthode est quantitati-ve. El le permet de décrire les évolu-tions, sur la base de cartographies etd'estimer les besoins sur base dep roject ions linéaires des donnéesdisponibles. Ces est imat ions sontensuite remises en perspective avecles résultats de l'approche qualitative.

Constats

◗ Terrains d’ intérêt naturel et zones“vertes” (ZEV, ZN, ZP)Les zones naturelles inscrites au plande secteur couvrent entre 0 et 11 % duzonage. Toutefois dans certainescommunes cette proportion peutmont er jusqu’à plus de 35 %.Globalement, la zone naturelle s'étenddonc sur quelque 20.000 ha auxquelson peut adjoindre une partie des zonesd'espaces verts (40.000 ha). Ces affec-tations ont été confrontées à la surfa-ce totale occupée par Corine "nature "(biotopes majeurs) en Wallonie qui estd ’ e n v i ron 40.000 ha. Cette comparai-son des affect ations et des occupa-tions du sol démontre que le sud etl’est de la Wallonie présentent les plusgrandes carences en zones nature l l e s .Le nord et l’ ouest présentent auc o n t r a i re une bonne disponibil ité enaffectations "vertes" si l’on tient comp-te des zones d’ espaces verts et deszones naturelles.

◗ Terrains de loisirs et zones de loisirs (ZL)57% des ZL sont mises en œuvre .47% des zones de loisirs sont occupéspar les campings, les parcs résiden-tiels et vi llages de vacances et sontlocal isées préférent iellement dans lesgrandes vallées touristiques (Meuse,Semois, Ourthe, Amblève) . Depuisplusieurs années, l 'occupat ion deszones de loisirs n'augment e cepen-dant plus or on assist e au développe-ment de nouvelles formes de loisirs(golf, sport équestre, ULM,…). A cetessor généralement localisé en dehorsde la zone de loisirs, i l faut adjoindreune mutation profonde du tourismenotamment au t ravers du tourismeurbain (centre historique, pat rimoineindustriel…) et de l' augmentation dutourisme diffus (gîtes ruraux).

Les activités agricoles évoluent vers une plus grande diversification. (F. Dor - DGATLP)

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N°03

◗ Terres et zones agricoles (ZA)Depuis de nombreuses années, l 'esti-mation des superf icies agricoles seheurte à diff é rent s problèmes. C'estainsi que l'ensemble des t erres agri-coles cadastrées couvre 53 % du terri-t o i re alors que les terres déclarées parles agriculteurs ne représentent que4 5% du terr itoire. L'écart équivaut àquelque 155.000 ha. Un premier exer-cice a donc été de clarifier cet te situa-tion : erreurs statistiques, prairiesabandonnées par les agriculteurs etprair ies occupées par des non agricul-teurs à des fins de loisirs (chevaux,moutons, terrains de sport s…). Uneanalyse dans huit communes a permisd'estimer qu'entre 5 et 15 % des terresagricoles n'étaient pas strictementdévolues à l'activité agricole.

Un second exercice vise à mieuxc e rner l 'évolution de ces deux typesd'occupation. En effet si depuis lesannées soixante t ant les terres agri-coles du cadastre que cel les uti liséespar les agriculteurs (SAU) re c u l a i e n tg rosso modo de 2.500 ha par an, onobserve depuis le mil ieu des annéesnonante une stabilisation de la SAU.

Cette stabilisation de la SAU est laconséquence de la réforme de la PA Cau travers des primes compensatoire satt ribuées en fonction des superfic i e sutilisées. Les mesures enviro n n e m e n-tales visant une meilleure liaison au solde la production accentuent égalementdésormais cette nécessité du maintiendes terres agricoles. Or dans le mêmetemps l'urbanisation ne s'est guèreralentie puisqu'elle s'accroît toujours dequelque 2.300 ha par an.

Ainsi depuis le milieu des annéesnonante l'écart entre les superf iciescadastrées et la SAU est tombé àquelque 135.000 ha. En réalité les agri-culteurs ont effectué des re m e s u r a g e set ils manifestent désormais un intérêtpour des terres agricoles ancienne-ment abandonnées à la friche ou occu-pées par des non agriculteurs. De plus,dans certaines parties de Wallonie, unec o n c u r rence féroce apparaît sur lem a rché fonc ier agricole. S'il estévident que le monde agricole ne ferapas reculer les étendues boisées etmoins encore les terrains urbanisables,i l convient de pre n d re en compt el'agrandissement constant des exploi-tations agricoles, la tendance à unenouvel le f orme d'ext ensification et le

besoin de diversi f ication. Dès lors lemaintien de superf icies agricoles estactuellement un enjeu majeur.

A moyen terme, le nombre d'exploita-tions pouvant subsister, l'évolution dela PAC et des contraint es enviro n n e-mentales seront dét erminantes pourles occupations du sol. La gestion dela zone agricole nécessitera donc deveiller non seulement au maintien d'im-port antes superficies agricoles, indis-pensables pour assurer une liaison ausol des productions, mais aussi à l'or-ganisation cohérente de la mult ifonc-tionnalit é qui lui est désormais re c o n-nue.

◗ Te r res boisées et zones f ore s t i è res (ZF)La répartition des surfaces boisées enWallonie présente une dichotomieassez marquée entre le nord du si llonS a m b re et Meuse, où la pro p o r t i o nboisée des communes est inférieure àla moyenne régionale, et le sud, où ellelui est supérieure. Depuis le début desannées nonante, la superficie fore s t i è-re, qui augmentait depuis plus d’ unsièc le, semble stabil isée ; cette t en-dance nouvelle devrait se maintenirdans les années à venir.

Propositions

Il convient d'assurer le développementde l'activité agricole en lui réservant lesétendues nécessaires dans les plansde sect eur. Le sud de la Régionwallonne dispose d’espaces suff i s a n t sen zone fore s t i è re, contrairement aun o rd. La zone naturelle pourrait êtreplus souvent occupée par des sitesprésentant un intérêt nat urel, ce quiévit erai t de les concentrer en zoneforestière.

2. AIRES DECOOPÉRATION

Le triangle wal lon :utopie ou réalité ?

Objectifs et démarches derecherche

Pour établ ir les bases d’ une pre m i è rer é flexion sur la coopération transrégio-nale Wallonie-Bruxelles, l ’équipe dere c h e rche a examiné diff é rents text esstratégiques concernant les Régionswallonne et de Bruxelles-Capitale etles éventuel les options poli tiquesp roposées pour cette aire de coopéra-tion. Ensuite, elle a sondé l ’avis ded i ff é rent s ac teurs (scient ifiques,économiques et poli tiques), tant en cequi concerne l ’ aire à couvrir par unecoopération que l ’existence ou lanécessité d’une tel le coopérat ion. Ellea également analysé diff é rents flux defonc tionnement et leur cartographieafin de pouvoir les comparer aux aviset stratégies exposés précédemment.E n fin, elle a plus spécifiquement abor-dé le domaine de la culture : des textesstratégiques se rapportant à la culture ,

dossier

La Wallonie est concernée par quatrea i res métropol itaines transf ro n t a-l i è re s: à l ’ouest, centrée sur Lille, àl’est , l ’aire MHAL (Maast richt,Hasselt, Aachen, Liège) ; au sud, l’ai-re Saar- L o r-Lux et au nord, l’ airemétropolitaine centrée sur Bruxelles. Cel le-ci , au contraire des tro i sp re m i è res, ne dispose en effet ni

d’une st ruc ture de fonctionnementinstitutionnelle, ni d’un plan straté-gique. Pourtant le SDER, définit unea i re de coopération suprarégionaleavec Bruxel les, qui dessine gro s s i è-rement un tr iangle Bruxelles –Namur – Mons, pour laquelle unschéma de développement territorialdoit être réalisé. Ce schéma, présen-té comme une priorité, t rai tera detous les aspects des relat ions àét ablir avec la capitale fédérale,notamment sur le plan socio-écono-mique et sur celui des transports.Cett e notion s’ inscri t dans la volon-té d’ouverture de la Wallonie sur lesrégions voisines et dans le contexten o rd-ouest européen, exprimée tantpar le SDER que par le Contratd’Avenir pour la Wallonie.

Il convenait dès lors d'examiner laréali té des st ructures spatiales, lesflux et complémentari tés qui y sontgénérés ainsi que les mesures éven-tuelles à pre n d re et de confro n t e rcec i à la conscience qu’ont les prin-cipaux acteurs de l’ intérêt qu’ il peuty avoir à développer réellement unestratégie de coopération. Il conve-nait également de confronter leconcept de t riangle wallon avec laréalité fonctionnelle.

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N°03

dossieropinion de dif f é rents acteurs et carto-graphie analytique de la fréquentat ionde divers lieux culturels (théâtre, spec-tacles…).

Constats

◗ D’un point de vue migratoire, le “tr iangle wallon” est divisé en deuxzones : la zone nord proche deBruxelles qui accueille les périurbains,et la zone sud, celle du si llon, dont lesbilans avec Bruxelles sont négatifs.◗ L’ urbanisation a suivi quelques axesp r é f é rentiels le long des autoro u t e salors que le phénomène de navetteferroviaire n’a pris de l’importance quele long des grandes lignes.◗ D’ un point vue économique, t ro i sphénomènes témoignent particulière-ment de l’ import ance des liens entreBruxelles et la Région wallonne : lanavette vers la capitale, le dynamismeéconomique du Brabant wallon et lesliens entre les implantations wallonneset leur direction bruxelloise.◗ D’un point de vue cult urel, siBruxelles rec rut e un publ ic toutazimuts, le public bruxellois se dépla-ce essentiel lement le long de l’ axeE411.

Propositions

Une politique d’aménagement du terri-toire pour le triangle wallon s’inscrivantdans les perspectives du SDER etd’une coopération mutuellement avan-tageuse entre Bruxelles et la partiewal lonne de l ’aire de coopérationimpliquerait entre autres…◗ Une concertat ion en matière de poli-tique fiscale, impliquant non seule-ment les deux Régions mais aussi lesautorités locales.◗ Une concertation sur une poli tiqueintégrée de localisation des équipe-ments commerc iaux et des parcs deb u reaux, en veil lant à éviter les local i-sations génératrices de consommationd’espace et de déplacements motori-sés individuels.◗ Un examen des disponibil ités deterrains urbanisables à l’échel le dutriangle wallon.◗ Une concentration des nouvellesconstruc tions (ou de la rénovat ion del’ habitat existant) dans le t issu bâtiexist ant ou dans des zones d’habitatp roches des gares et des principauxnoyaux (par ex. les points d’ancragedu SDER) .

◗ Une réflex ion sur le réseau de trans-port public ref usant des modèles deréseaux de transport maillés favorisantles tangentes à Bruxelles.◗ L’améliorat ion de la desserte entransport public sur l ’axe Mons –N a m u r, dans une perspective volonta-riste d’ intégration et le re d é p l o i e m e n tdes activi tés des vi lles du sil lon audépart de localisations centrales.

3. MOBILITÉ ETM U LT I M O D A L I T É

Vers une nouvelledorsale wallonne ?

L’équipe de chercheurs a égalementtravaillé sur un projet particul ier degrande infrastructure de transport pourla Région wallonne : une nouvelledorsale ferro v i a i re wal lonne (NDW),aussi bien pour le transport demarchandises que de passagers.

Besoins actuels et futurs

◗ En matière de trafic marchandises, lacongestion de l’ E42 et le développe-ment des aéroports de Bierset et deGosselies nécessiteront une utilisat ionplus intensive du rail.◗ Pour le trafic passagers, le dévelop-pement du fait régional induira unec roissance importante des déplace-ments interurbains en Wallonie.

◗ Dans l ’ un et l’autre cas, le transiti n t e rnational amplifiera les flux, surtouten matière de fret.

Propositions

◗ Une ligne à vitesse élevée (+/- 250km/h) à vocation mixte (passagers etf ret, ce dernier principalement selon laformule de la "route roulante").◗ Un tracé longeant l’E42 sur une gran-de partie de sa longueur.◗ De nouvelles gares passagers et unn o m b re l imit é de nouvelles plate-formes multimodales.

Impacts

◗ En améliorant l’accessibilité des péri-phéries, la NDW risque de favoriser lapériurbanisation si des mesures d’ac -compagnement ne sont pas mises enœuvre.◗ E ffet de coupure important aff e c t a n tl’environnement naturel et humain.◗ Pollutions et nuisances moins impor-t ant es que cel les engendrées par laroute.

Conclusions

◗ Pour at tirer de nouveaux voyageurset répondre à la l ibéralisation dest ransports de marchandises, seule lanouvel le dorsale wallonne sera enm e s u re d’offrir une capacit é suff i s a n-te, d’accroître la vitesse de transport etde diversifier les t ypes de trafic dem a rchandises ; elle sera not amment

Enjeu fondamental en matière dedéveloppement t erri torial durable, lethème de la mobili té s’est, pour l’es-sentiel décliné en trois objectifs géné-raux de recherche : • définir un cadre de référence quiservira de fil conducteur pour l’ana-lyse des besoins en infrastruc ture sde mobil ité et ce en re g a rd desobjectifs et contraintes de la mobi-li té durable, d’ une part, et lesgrandes orientat ions expriméesdans le SDER concernant plusp a r t i c u l i è rement les transports et lamobilité, d’autre part ;

• d é c r i re l’ of f re exist ant e en Régionwallonne pour chaque type d’ infra-structure ;

• à partir des souhaits exprimés parles acteurs, inventorier lesdemandes en infrast ruc tures pourla Région wallonne.

A 250 km/h, de Bierset à Gosselies ?(F. Dor - DGATLP)

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dossierN°37

N°03

dossierun out il du développement des aéro-ports de Bierset et de Gosselies.◗ La NDW re n f o rcera de façon eff i c a c el ’ e u rocorridor Lil le-Maast richt maisrisque d’accentuer la péri-urbanisationet le phénomène d’effet de coupureengendré par le sil lon Sambre - e t -Meuse.

4. LA COMMUNE,ACTEUR DED É V E L O P P E M E NT TERRITORIAL

Les moyenshumainsmobilisables

Objectifs de la recherche

◗ Identifier la ressource humaine mobi-l isable par les communes, dans lec a d re de l’élaborat ion, de la mise enœ u v re et du suivi des outils de déve-loppement communal.◗ Développer des pistes de collabora-t ion et de coopération qui re n f o rc e n t

les pratiques de concert ation et dec o o rdination entre intervenants act ifsd’un même territoire.◗ Etablir des recommandations opéra-tionnelles pour une mobilisation eff e c-t ive des moyens humains disponiblesen Région wallonne.

Constats

De fact o, la terminologie ne donneaucune indication quant à la naturedes fonct ions remplies ou sur lescomplémentarit és d’ac tion possiblese n t re les divers intervenants. Lesst atuts ne sont pas équivalents, demême que les modes de f inancementpublic de ces postes.

L’ analyse a permis de distinguer tro i stypes d’intervenants :◗ Les agents – accompagnat eursinitient, mettent en œuvre et accompa-gnent le processus de développementcommunal. Ils interviennent à unniveau supra-local (coordinateur d’uncontrat de rivière, agent de développe-ment local, coordinat eur de la maisonde l’ emploi ou du parc naturel…), local(chef de projet dans un plan socialintégré, conseiller en enviro n n e m e n tdans le cadre d’un PCEDN, agent dedéveloppement rural ou conseiller enmobilité, …) ou inf ra-local (agent dansune régie de quartier, médiateur socialdans un projet de rénovation urbaineou gestionnaire de centre ville…).◗ Les acteurs – re s s o u rces dire c t sinterviennent sur une base permanen-t e dans le processus, sans en être lesanimateurs privilégiés. On les retrouve-ra au niveau supra-local (directeur d’unc e n t re cult urel, animateur dans unCRI E ou chargé de mission à lamission régionale pour l’emploi…) oulocal (gestionnaire du syndicat d’ initia-tive ou assistant social du CPAS).◗ Les ac teurs – re s s o u rces indire c t sn’ interviennent que sur une baseponctuel le dans le processus. Ils inter-viennent sur des questions supra-locales (conseiller au guichet de l’éner-gie, attaché au CESRW ou attachérégional à l’AWEX…).

Recommandations

Dans l’objectif d’une meilleure complé-mentari té d’ intervention des act eurswallons dans le processus de dévelop-pement communal, plusieurs pistesd’ amélioration pourraient être envisa-gées :◗ L’ o rganisat ion de mécanismes deconcertation à l’échelle locale.◗ L’ articulat ion et la mise en complé-mentari té des interventions des diff é-rents intervenants.◗ La définition d’une terminologiecommune des fonctions.◗ La clarification des rôles des diversintervenants, soit sur la base d’uneséparation des f onctions (coord i n a t i o n/ animation), soit par un recentrage surle "cœur de mét ier" carac térisantchacune des fonctions.

La participation des citoyens

Questions centrales

Quelle participation des citoyensp romouvoir dans l’ élaboration desoutils stratégiques communaux ?Faut-il privi légier un modèle hiérar-chique ou négocié dans la démarc h eparticipat ive ? Quelles sont lesméthodes les plus ef ficaces pourassocier la population au projet ?

Typologie

◗ La part icipation informationnelle etconsultative

L’initiation de la démarche et le pouvoirde décision reviennent aux pouvoirspublics qui informent les citoyens, lesconsultent ou soumettent éventuelle-ment le projet à concertation entamantainsi une négociation entre des partiessuscept ibles de transformer plus oumoins profondément le projet ini tial(établ issement d’ un schéma de struc-t u re, d’ un plan communal de mobil i-té…).

◗ La coproductionLes pouvoirs publics acceptent d’en-t rer dans une dynamique commune etnégociée de réflexion et de choixd’orientations partagées avec d’ autre sacteurs. On distinguera la copro d u c-t ion avec les citoyens (PCDR ouPCEDN) et celle menée avec desprofessionnels (Plans sociaux intégrés,par exemple).

Sur le terrain, à Beauvechain, pourélaborer un PCDR (Cl. Pilet - FRW)

Depuis une vingtaine d’années, lesoutils de développement local pro p o-sés par la Région wallonne se sontfort ement multipl iés entraînant desd i fficul tés pour les gestionnaire scommunaux. Face à ce constat, laRégion wal lonne a mandat é la CPDTa fin d’étudier les possibili tés de ratio-nalisation des outi ls de l ’échelonlocal.

A travers cette étude, l’ ambition de laRégion était de mett re les Com-munes en capacité d’ élaborer unestratégie globale de développementlocal durable qui intègre et coord o n-ne l’ ensemble des pro g r a m m e s ,plans et schémas de développementcommunal à partir d’un outil faît ier :l’Agenda stratégique concerté.

Dans cette démarche, deux élémentsa u ront not amment été identifiés : lesmoyens humains mobil isables et lesméthodes les plus efficaces pourassocier la population au projet dedéveloppement local.

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dosdossierN°38

N°03

dossier

◗ L’implicationI nstauration d’ une dynamique partici-pative général isée, au quotidien, pilo-tée par la collectivi té locale, plutôtqu’une off re de part icipation ponctuel-le proposée par une institution autourd’une problématique préc ise. Cettea p p roche a notamment ét é pro p o s é ecomme alternative à l ’échec decertaines formes de consultation et deconcert ation traditionnel les dans lesquartiers défavorisés ( travail de déve-loppement communautaire).

◗ La délégationActe de charger quelqu’ un ou un org a-nisme d’une fonction, d’une mission,en transmettant son pouvoir, ou deconf ier une autori té, un pouvoir pourun objet déterminé. Dans notre pays,les pouvoirs publics gardent toujoursla maîtrise de la décision. D’autre spays d’Europe vont parfois jusqu’à unedélégation de cel le-c i à t ravers desr é f é rendums décisionnels ou desassociations ou des comités d’usagersà qui on donne un pouvoir de décision.

◗ La participation dans l’ exécution / lagestion de projets

Il ne s’agit plus de partic iper à laconception de projets ou à la décisionà leur propos, mais bien de participerà leur mise en œuvre concrète.

Recommandations

◗ Donner l ’audience la plus larg epossible à la démarche, au-delà del’ implication d’un seul noyau act if :travailler en relais avec les associationset les réseaux existants ; passer pardes relais tels que des conseils deq u a r t i e r, maisons de quartier, maisonsde l’ urbanisme, services de la partici-pation, …◗ Favoriser la meilleure re p r é s e n t a t i v i t édes groupes consultés : comparer les

caractéristiques des personnesconsultées à cel les de la populat iondans son ensemble et recont acter lesg roupes sous-représent és ; pensernon seulement aux habitants maisaussi aux usagers… ◗ Eviter d’exclure les groupes les plusf aibles : mettre en place des stratégiesd’ “empowerment”, d’éducation perma-nente, de mise en relation des habi-t ant s, d’émergence de groupes et deleaders, de construction de micro -projets à la base,…

◗ Articuler au mieux l’expertise et laparticipation : faire appel à des expertsen appui à la réf lexion des habitants,s o u m e t t re les propositions aux pro f e s-sionnels locaux travai llant à l ’élabora-tion de solutions, ...◗ P rof essionnaliser la démarche parti-cipative.

5. PATRIMOINESNATURELS,PAYSAGERS ETBÂTIS

Nature, paysages et territoire

◗ L’ a p p roche du patrimoine nat ur e ldécrit la variabilité spatiale de la biodi-versité à travers l’ensemble de laRégion wal lonne, grâce à un essai demodélisat ion des valeurs écologiquespotentielles du terri toire. Ainsi, lors def u t u res révisions – partielles ouglobales – des plans de sec teur, lacarte des valeurs écologiques poten-tielles pourrai t servir, après validationen cours, de soc le de référence auxaménageurs, par exemple pour l’ ins-cription éventuelle de sites biologique-ment intéressants.

Cett e carte est construit e sur la based’une combinaison de données carto-graphiques et géoréf érencées, récol-tées de manière homogène sur l’en-semble de la Région wal lonne. Lapondération des critères est org a n i s é ede manière à cibler di f f é rents habitat sauxquels on associe une valeur écolo-gique sur une échelle de 1 à 10. Plusun habitat est présumé naturel, biodi-versifié et contenant des espèces rareset spécifiques, plus la valeur assoc iéeest élevée.

L’object if final, à savoir la constitutionde guides méthodologiques re l a t i f snotamment à la problématique de laconservation de la nature à traversl’ ensemble du terri toire régional,nécessit e au préalable une identi fica-tion des carac téristiques principalesde la biodiversité. Une partit ion dut e r r i t o i re wallon en sous-ensembleshomogènes est dès lors pro p o s é e .Ainsi, l’étude identifie cinq éco-régionsbien dif f é renc iées sur la base d’unassemblage cohérent des terri toire sécologiques au niveau des secteursécologiques. Il est donc à présentpossible d’édicter, sur base de ce réfé-rentiel et à une échelle pertinente, leslignes de conduite à suivre ainsi queles erreurs à éviter en matière depréservation de l’environnement.

Le contratde rivière :

de multiplesacteurs

sont amenés à travaillerensemble.

La wallonie : 17 ensemblespaysagers. (F. Dor - DGATLP)

Objectifs

• Constituer un double référe n t i e lspatial du terri toire wallon, en vued’ adapter les act es d’aménagementà leur contexte de patrimoine nature lou paysager.

• Réhabiliter et recycler des espacesbâtis, en l ieu et place de la consom-mation de nouveaux espaces enp roposant aux ac teurs locaux unesérie de pratiques favorisant unem e i l l e u re gestion des espacesconstruits, patrimoine bâti et espacespublics confondus.

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dossierN°3dossierLa re c h e rche abouti t ainsi à une visionglobale ac tualisée des potentialit ésd ' e x p ression et de développement dela biodiversi té et du patrimoine nature lsur le territoire régional. Elle établ it lesbases de référence permettant dedéterminer les enjeux, opportunités,sensibil ités sous-régionales vis-à-visde la conservation de la nature.

◗ S’inscrivant dans le context e de laConvention européenne du paysage( F l o rence, 20 octobre 2000) , l’ ap-p roche du pat rimoine paysager aconduit à l’élaboration d’une cartogra-phie des territ oires paysagers ident i-fiant et caractérisant les paysageswallons. Cette carte constitue unep re m i è re ét ape nécessaire à laconnaissance approfondie des spécifi -ci tés paysagères du terri toire wal lon,indispensable à une meil leure prise encharge des paysages.

La cartographie des t erri toires paysa-gers va en effet servir de base à l’ ana-lyse des dynamiques et des pre s s i o n squi modif ient les paysages wallons.Dans cette optique également , unebase de données photographiques,riche à l’heure actuelle de plus de 600points d’observation et de quelque 2.500 clichés, a été constituée.

Dans le futur, la carte des territoire spaysagers va également servir de baseà la qualification des paysages néces-s a i re à la proposition d’une gradationde modalités de gestion des paysagescomme le prévoit la Convent ion euro-péenne du paysage. Dans cet te pers-pective, l’équipe de re c h e rche, re n f o r-cée, a reçu pour tâche actuelle et futu-re l’ identi fication de paysagespatrimoniaux à protéger.

Notons enfin que la cart e des terri-t o i res paysagers, accompagnée d’unl i v ret explicatif illust ré, fera pro c h a i n e-ment l’objet d’une publication.

Patrimoine bâti et dynamiques de quartier

Le patrimoine bâti, un conceptcomplexe et évolutif

L’évolution de la notion de patrimoinebâti procède d’un double mouvementfondé sur :◗ L’ é l a rgissement du concept d’ “objetpatrimonial", depuis les monumentsisolés à caractère exceptionnel,jusqu’aux "témoins banals", souventsignificat if s aux yeux des habit ants(pet its patrimoine, vest iges indus-triels,…) et aux ensembles immobiliers" o rd i n a i res" , mais cohérents et homo-gènes.◗ En parallèle, l’évolution des modesd’action sur le patrimoine, se tradui-sant par l’ élargissement des objecti f sc u l t u rels incarnés par le c lassement etla restaurat ion vers les champs plusopérationnels du recyc lage et durenouveau urbains, élarg i s s e m e n tconcrétisé par l’inventorisation, la réaf-fectation, la réhabilitation.

Espaces bâtis : abandonner ou recycler ?

Avec pour objecti f final d’élaborer desr é f é rences à l’ intention des communespour favoriser la prise en compte dupatrimoine bâti dans les projets locaux,les auteurs de la recherche proposent:◗ Une "gri lle d’ aide au diagnostic etd’aide à la décision" sous la f ormed’une desc ription syst ématique del’ ensemble des causes d’ abandon du

pat rimoine bâti complétée par unesérie de pistes de réponse.◗ Un arg u m e n t a i re mettant en éviden-ce les effets positifs et négatifs (directset indirects) du recyclage des espacesbât is, dans une optique de comparai-son avec la consommat ion denouveaux espaces.

Dynamiques de quartier

Dans un quartier en difficul té, lescauses d’abandon peuvent être vuescomme un ensemble de "forces" quise conjuguent pour créer "un eff e tboule de neige". El les produisent dese ffets qui deviennent à leur tour descauses de décl in, amorçant "le cerc l evicieux de la dégradation".

Modifier le sens d’une seule force, enagissant sur un seul domaine, ne suff i tpas à renverser le sens du développe-ment du quartier. Evoluer d’une sit ua-t ion dégradée vers une dynamiquepositive nécessit e une appro c h eglobale et concertée, de manière àp ro d u i re un eff ort suffisant danschacun des domaines.

A l ’inverse, lorsqu’ un quartier connaîtune dynamique positive, ces f orces secombinent, établissant une sorte de" c e rc le vertueux" du développementou de redéveloppement du tissu bâti.Les acteurs locaux doivent répondreaux problèmes dans une dynamiquede changement.

Une situation réelle est rarement exclu-sivement positive ou négat ive.L’ i n t e rdépendance des causes dedéc lin nécessite de pouvoir allerrechercher les réponses à un problèmeau-delà des limites sectorielles de cep roblème. Certaines causes d’aban-don étant globales, i l est di f f i c i l e

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N°03

La wallonie : 5 éco-régions bien différenciées.

Dans un quartier en difficulté, lescauses d’abandon peuvent amorcer uneffet boule de neige et le cercle vicieux

de la dégradation. (F.Dor - DGATLP)

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dossierN°3dossier10d’avoir suffisamment de prise pour ypall ier au niveau local. La cohére n c edes diff é rents niveaux de pouvoirs ’ a v è re donc d’ une très grande impor-tance.

6. UN TABLEAU DEBORD POUR LAWALLONIE

◗ L’ équipe SYGIT a créé de toutespièces un système inf ormatisé degestion de "données sur les données"se présentant sous la f orme d’unebase de méta-données appelée" M E TATER" (= META-données etT E R r i t o i res), soit un système opéra-tionnel de gest ion et de suivi dedonnées ou de référentiels localisant etdécrivant des ensembles d’ informa-tions l iés à des problématiques t errito-riales. Les méta-données concern e n ta u j o u rd’hui 364 études de la Régionwallonne dépouillées et encodées, 252études DGRNE recensées à titre admi-nistrat if, et 143 lots de mét a-donnéesdécrit s et validés par les gestionnaire s

de données. Ces mét a-données sontd i ffusées sur le sit e Internet de laCPDT qui héberge aussi un dictionnai-re de données de la Région wal lonnerevu et adapté.

◗ Une des raisons d'êt re de "SYGIT"étant d'assurer la diffusion des inf or-mations au sein de la CPDT, elle a jetéles bases d’ un contact permanentavec les autres thémat iques dere c h e rche, mais également avec lesadministrations. Elle s’est doncp ro g ressivement profilée comme undes outils de la communicat ion de laCPDT via la mise sur pied et la gestiondu sit e Internet de la CPDT (alimenta-tion – animation - diffusion).

◗ Les chercheurs ont en outre été char-gés de centraliser les demandes dedonnées introduit es par les di ff é re n t e st hématiques. L’équipe a donc régul iè-rement mis les données obtenues à ladisposition des chercheurs et un travailde gestion de f ichiers informatiques a

été assuré. De plus, certaines donnéesétant sujettes à des conditions strictesd’usage, un système de mise à dispo-sition a été instauré pour veiller à labonne application des règles d’utilisa-tion et s'assure r, au passage, de lafiabi lit é et de la quali té des donnéesutilisées.

◗ Au-delà des prestat ions de serviceset de rôle de "centre de cohére n c e "des données utiles aux re c h e rc h e srelevant des diff é rent es thémat iques,"SYGI T" s’est vu confier la missiond’animer l’élaboration puis d’assurer ledéveloppement d’un système d’obser-vation du territ oire régional ou d’un"tableau de bord" (TBDT) permett ant ,à partir d’ indicateurs appropriés d’ ap-préhender les phénomènes spatiaux ,d’analyser les évolutions qui s’ yp roduisent et de déceler l’émerg e n c ede besoins nouveaux et de nouvellespratiques en aménagement du territoi-re. Le démarrage de ce travail a néces-sité une réflexion approfondie au planconceptuel et la c réation d’un larg epart enariat avec les autres théma-tiques, les administrations et diversesini tiatives de la même nature dans desdomaines tantôt complémentaire stantôt connexes.

Des synergies sont mises en placee n t re les dif f é rents t ableaux de bord( futurs ou ex istants), en particulier letableau de bord de l’enviro n n e m e n t(TBE), et diverses personnes re s -s o u rces pour obtenir un large consen-sus tant sur l’ organisation du tableaude bord que sur les indicateurs appe-lés à le composer, de manière à éviterdes redondances et à favoriser lesindispensables t ransversalit és àl’échelle du territoire wallon.

N°03

Evoluerd’une situationdégradéevers unedynamiquepositivenécessiteuneapprocheglobale etconcertée.

http://cpdt.wallonie.be, la vitrine électronique de la CPDT

Les activités de SYGIT ( "Systèmes degestion d’ inf ormat ions t erri toriales")a n t é r i e u rement "Cellule Bases dedonnées" ont porté sur 4 axes : laconstit ution de méta-données, lagestion d’un site internet, la logistiqueet le trai tement des données néces-s a i res aux travaux d’aut res t héma-tiques et l’élaboration d’un tableau deb o rd et d’ indicateurs de développe-ment territorial, tâche dont l’importan-ce est al lée grandissant e au fil dutemps pour devenir prioritaire .

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N°03

Zoom

Pour la deuxième année consécutive,les travaux de la CPDT ont fait l’objetd’un colloque. Si en 2001, les commu-nications et les ateliers ont larg e m e n tbalayé l ’ensemble des thèmes dere c h e rche, distinguant les enjeux et lamise en oeuvre opérationnel le, lesre n c o n t res 2002 ont concentré lesé n e rgies et la réflexion sur un sujetbien spécifique : la gestion foncière.

Une approche concrète et diversifiéed’ une problématique qui s’est mani-festée par une participation accrue desopérateurs communaux (mandat aire spoli tiques, CCAT, ADL ...) mais aussipar des échanges très nourris au seindes ateliers.

D’entrée de jeu, Danielle SARLET,d i rect rice générale de la DGAT L P, arappelé combien une politique fonciè-re volontariste pourrait être un deséléments clés d’une stratégie globale

de développement territoriale durable.Une convict ion dont tous les interve-nants successifs ne se départiront pas,traduite notamment, avec des accentspragmatiques, dans les t émoignagesen at elier du sec rét aire communal deAth, Marc DUV IVI ER et de la coord i n a-t rice de la Délégation du Pentagone(V ille de Bruxelles), Marie DEMANET.

“ Jour de grâce”, “Miracle”,Pierre GOT,président de la CRAT, soulignera pardes mots forts, l’immixtion de la maîtri-se fonc ière dans les champs der é flexion des aménageurs du territoire .Il dira également combien la CPDT fai to e u v re de pionnier en joignant ainsi àla planification normative, déjà bienétayée dans la pratique de la Région

wallonne, deux dimensions jusqu’ icipeu t ravaillées : la planification straté-gique et la planification f oncière. Enfin ,conclura-t- il, “ les décideurs et lesacteurs publics disposent à présent de

toutes les informations utiles et néces-s a i res. Et surtout , i ls disposent d’ unstock de propositions concrètes danslequel ils pourront puiser. LeG o u v e rnement est mis devant sesresponsabili tés par l’ organe - la CPDT- qu’il a lui-même créé et qu’il finance”.

Il revenait à Michel FORET, ministre del’Aménagement du Te r r i t o i re, del’Urbanisme et de l ’Environnement detirer les leçons de la journée. Son inter-vention point era deux leviers d’actionp a r t i c u l i è rement importants en matièrede gest ion foncière : l ’indispensableredéploiement des vi lles wallonnes,seul garant d’un ralentissement del’exurbanisation sans cesse cro i s s a n t edu territoire et , en l ien avec les pol i-tiques environnement ales, le re s p e c tdes engagements contract és autravers du Protocole de Kyoto.

Un colloque est souvent une formed’ aboutissement . Trois nouveauxouvrages (voir l’Expresso en page 12)ainsi que les actes des pre m i è re sre n c o n t res y auront d’ai lleurs étéprésentés. De même, l’ exposition desrésultat s des re c h e rches, déjàévoquée dans l’ éditorial, pourraitc o n n a î t re dans un proche avenir denouveaux publics grâce aux implanta-tions de la DGAT L P, à Jambes ou endécentralisation.

2001 2002

Universités 84 66Administrations fédérales, régionales, et para-régionales63 78Architectes & Urbanistes 24 19Opérateurs communaux et provinciaux 22 63Opérateurs économiques 23 19Associations 12 21A titre privé 12 10Politiques 10 12Médias - 3Total 250 291

D e u x i è m e sRencontres

de la CPDT

Les Rencontres de la CPDT : répartition par secteur des inscriptions

Dans le hall du Palais des Congrès de Liège, sur fond de Meuse montante,exposition des travaux de la CPDT. (Ph. RH)

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expresso

Publications 2001-2002La conférence permanente du développement terr i t o r i a lLes cahiers de l’UrbanismeN°34 - Juin 2001 - 80 pagesEdition Pierre Mardaga (Liège) - DGATLP - Prix : 12,27 eUne excellente introduction à la dynamique et aux pre m i è res re c h e rches de laC P D T.

R e p è res pour une dynamique territoriale en Wa l l o n i eAtlas - CPDTN o v e m b re 2002 - 181 pages - L1Edition et diffusion : DGATLP - Prix : 10,00 eD i rection : Ch. Va n d e r m o t t e nC o o rdination : Valérie Biot

Les communautés urbainesPlaquette n°1 - CPDT2003 - 62 pages - L2Edition et diffusion : DGATLP - Prix : 5,00 eD i rection : Ch. Va n d e r m o t t e nAuteurs : H. Barthe-Batsalle, V. Biot,Y. Hanin, V. Rousseaux, Yann Ve k e m a n s

Les coûts de la désurbanisationEtudes & Documents n°1 - CPDT2002 - 136 pages - Prix : 16,50 e - L 2C o o rdination : M.-L. De KeersmaeckerAuteurs : H. Barthe-Batsalle, L . Brück,M.-L. De Keersmaecker, X. Georg e s ,J.-M. Halleux, J.-M. Lambotte,L uc Maréchal, V. Rousseaux.

Révision des plans de secteur et mécanismes fonciers en Wallonie :Objectifs politiques, outils juridiques et mise en œuvre .Etudes & Documents n°2 - CPDTN o v e m b re 2002 - 75 pagesEdition et diffusion : DGATLP - Prix : 10,00 eC o o rdination : O . DuboisAuteurs : O. Dubois, I. Gabriel, J.-M. Halleux, Q. Michel

Actes du col loque 2001 de la CPDTR e n c o n t res de la Conférence Permanente du Développement Te r r i t o r i a lLiège - Palais des Congrès - 15 juin 2001N o v e m b re 2002 - 76 pages - L 1Edition et diffusion : DGATLP - Prix : Gratuit

La lettre de la CPDT• N°1 - Septembre 2002 - 8 pagesDossier : l’ habitat wallon a-t-il besoin de plus d’espace ?• N°2 - Novembre 2002 - 12 pagesDossier : pour une politique foncière diversifiée et intégréeEdition et dif fusion : DGATLP - Prix : gratuitDisponible également sur http://cpdt.wallonie.be

Thèmes de re c h e r c h e2002-2003.Le 11 jui llet 2002, leG o u v e rnement wallon aapprouvé le programmede travail de la CPDTportant sur les années2002-2005 (vo ir lettren°2). Depuis lors, le comi-té d ’accompagnement ad é t e rminé les thèmesp r i o r i t a i res de re c h e r c h ede la CPDT pour l’annéeen cours. Un documentprésentant l’ensembledes priorités est téléchar-geable sur le siteh t t p : / / c p d t . w a l l o n i e . b e .Suivre La Lettre.

Tous les ouvrages etdocuments cités sur cettepage sont disponib lesauprès du Secrétar iat dela CPDT. Tél. : 081 33 24 25c p d t . d g a t l p @ m r w. w a l l o n i e . b eLes ouvrages cotés L1 ouL2 ont été présentés dansles numéros 1 ou 2 de laL e t t re de la CPDT.(Expresso)

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