Couverture rapport D111972 - Carhaix-Plouguer, Kergorvo 2 2016

Inrap Grand Ouest37 rue du BignonCS 67 73735 577 Cesson-Sévigné

www.inrap.fr

ChronologieAntiquité

Sujets et thèmesAqueducVoiriesCarrièresParcellaireUrnes cinéraires

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Bretagne, Finistère, Carhaix-Plouguer, Kergorvo

Kergorvo 2Diagnostic archéologique


Le diagnostic réalisé sur l’emprise de la future Z.A.C. de Kergorvo 2 s’est révélé prometteur à plus d’un titre bien que limité à la période antique. Les tracés des différents aqueducs ainsi que de la tranchée d’adduction d’eau antiques ont ainsi pu être confirmés ou précisés.De nombreux aménagements associés à la construction des aqueducs (carrières notamment) ou à leur utilisation ont pu être mis en évidence ainsi qu’une importante voirie bordée d’un système fossoyé. Enfin la présence d’une concentration d’urnes cinéraires pourrait indiquer la présence d’un ensemble funéraire plus important.

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Kergorvo 2 Diagnostic archéologique


Eric Nicolas

par

Emmanuelle Coffineau

Myriam Le Puil-Texier

Inrap Grand Ouest 37 rue du Bignon CS 67737 35577 Cesson Sévigné cedex Tél. 02 23 36 00 40, www.inrap.fr Juin 2016

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1972

Inrap – RFO de diagnostic Carhaix-Plouguer – Kergorvo 2 2016 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Sommaire

Données administratives, techniques et scientifiques

3 Fiche signalétique 4 Mots-clefs des thésaurus 5 Générique de l’opération 6 Notice scientifique 6 Etat du site 7 Localisation de l’opération 8 Extrait cadastral 9 Arrêté de prescription contenant le cahier des charges 14 Projet d’intervention approuvé par le préfet de la région 16 Arrêté de désignation du responsable scientifique

Les résultats

19 1. Le cadre de l’opération

19 1.1 Les motifs de l’intervention 19 1.2 L’environnement topographique 19 1.3 Le contexte géologique 21 1.4 L’environnement archéologique 22 1.5 Méthodologie 25 2. Présentation des données

26 2.1 Des aménagements contemporains 26 2.1.1 Des aménagements contemporains liés au festival des Vieilles Charrues 27 2.1.2 Les traces des tranchées de sondage archéologique associées à la fouille

du site de Kergoutois en 2000 27 2.2 Le parcellaire associé au cadastre ancien 28 2.3 Les aqueducs et la tranchée d’adduction d’eau antiques 30 2.3.1 Les conduites 1, 1bis et 2 36 2.3.2 La tranchée d’adduction d’eau 37 2.3.3 Des vestiges associés à la phase de chantier de construction des

conduites d’eau antiques 38 2.4 Des limites parcellaires et des voiries antiques 43 2.5 Un possible ensemble funéraire antique 44 2.6 Les tombes secondaires à crémation du Haut-Empire : étude liminaire 44 2.6.1 L’urne 51-01 44 2.6.2 L’urne 58-08 45 2.6.3 L’urne 59-01 45 2.6.4 L’urne 73-01 45 2.6.5 Conclusion 46 2.7 Etude céramique des urnes cinéraires 49 2.8 Conclusion 50 2.9 Bibliographie

Annexes 53 Annexe 1. Inventaire du mobilier céramique 54 Annexe 2. Inventaire des tranchées de diagnostic 56 Annexe 3. Inventaire des faits archéologiques


1

I. Données administratives, techniques et scientifiques

2 Inrap – RFO de diagnostic Carhaix-Plouguer – Kergorvo 2 2016 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


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Fiche signalétique ___________________________Localisation Région Bretagne Département Finistère Commune Carhaix-Plouguer Adresse ou lieu-dit Kergorvo(2) ___________________________ Codes Code INSEE 29 024 ___________________________ Coordonnées géographiques et altimétriques selon le système Lambert II étendu X : 163534 Y : 2379943 Z : 142m NGF ___________________________ Références cadastrales Commune Carhaix-Plouguer Année 2014 Section(s) B Parcelle(s) 19, 21, 31, 32, 960

___________________________ Statut du terrain au regard des législations sur le patrimoine et l’environnement ___________________________ Propriétaire du terrain Consorts CARDINAL (B.19, 32, 960) et ville de Carhaix-Plouguer (B.21, 31) ______________________ Références de l’opération Numéro de l’arrêté de prescription 2016-067 modifiant l’arrêté n°2015-246 Numéro de l’arrêté de désignation du responsable 2016-055 Référence du projet INRAP D111972 ___________________________ Maitre d’ouvrage des travaux d’aménagement S.A.F.I. 4 rue du 19 mars 1962 CS 920213 29018 Quimper Cedex ___________________________ Nature de l’aménagement Zone d'aménagement concerté ___________________________ Opérateur d’archéologie INRAP Grand-Ouest ___________________________ Responsable scientifique de l’opération Eric Nicolas, Inrap ___________________________ Organisme de rattachement Inrap Grand-Ouest 37 rue du Bignon CS 67737 35577 Cesson-Sévigné cedex

Tél : 02 23 36 00 40 Fax : 02 23 36 00 50 ___________________________ Dates d’intervention sur le terrain Du 29/02/2016 au 11/03/2016 ___________________________ Surfaces Emprise prescrite 71 965 m² Emprise décapée 4750 m² Ratio 6,6%


Mots-clefs des thesaurus ___________________________ Chronologie Antiquité

___________________________ Sujets et thèmes Aqueduc Voiries Carrières Parcellaire Urnes cinéraires

___________________________ Mobilier Céramique


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Générique de l’opération Intervenants

Équipe de fouille Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération

Eric Nicolas, Inrap Responsable d’opération

Julie Cosseron, Inrap Fouille, enregistrement

Service topographique région Bretagne, Inrap Relevé du plan, redressement photos

Équipe de post-fouille Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération

Eric Nicolas, Inrap Rédaction, DAO, mise en forme du RFO

Emmanuelle Coffineau, Inrap Etude du mobilier céramique

Myriam Le Puil Texier, Inrap Etude des urnes cinéraires

Service topographique région Bretagne, Inrap Relevé du plan

Intervenants administratifs Prénom Nom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération

Stéphane Deschamps, SRA Conservateur régional Prescription et contrôle scientifique

Jean-Charles Arramond, SRA Ingénieur Prescription et contrôle scientifique

Claude Le Potier, Inrap Directeur Interrégional Grand-Ouest Mise en place et suivi de l’opération

Michel Baillieu, Inrap Assistant scientifique et technique Mise en place et suivi de l’opération

Thomas Arnoux, Inrap Assistant technique Mise en place et suivi de l’opération

Nathalie Ruaud, Inrap Logisticienne Location du matériel


Notice scientifique

Etat du site

Le diagnostic réalisé sur l’emprise de la future Z.A.C. de Kergorvo 2 s’est révélé prometteur à plus d’un titre bien que limité à la période antique. Les tracés des différents aqueducs ainsi que de la tranchée d’adduction d’eau antiques ont ainsi pu être confirmés ou précisés. De nombreux aménagements associés à la construction des aqueducs (carrières notamment) ou à leur utilisation ont pu être mis en évidence ainsi qu’une importante voirie bordée d’un système fossoyé. Enfin la présence d’une concentration d’urnes cinéraires pourrait indiquer la présence d’un ensemble funéraire plus important.

Les tranchées réalisées sur l’emprise du projet de la Z.A.C. de Kergorvo 2 sur la commune de Carhaix-Plouguer ont été rebouchées à l’issue du diagnostic. La surface totale des sondages est de 4750 m² correspondant à 6,6 % de la surface prescrite.


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Localisation de l’opération Région : Bretagne Département : Finistère (29) Adresse/Lieu-dit : Carhaix-Plouguer - ZAC de Kergorvo 2 Coordonnées géographiques et altimétriques : Lambert II étendu X : 163534 Y : 2379943 Z : 142m NGF Section(s) et parcelle(s) : B 19, 21, 31, 32, 960


Cadastre


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Arrêté de prescription


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Cahier des charges


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Projet d’intervention approuvé par le préfet de la région


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Arrêté de désignation du responsable scientifique

Inrap – RFO de diagnostic Carhaix-Plouguer – Kergorvo 2 2016

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II. Les résultats

18 Inrap – RFO de diagnostic Carhaix-Plouguer – Kergorvo 2 2016


19 19

1. Le cadre de l’opération

1.1 Les motifs de l’intervention archéologique La réalisation d’un diagnostic archéologique sur le territoire de la commune de Carhaix-Plouguer a été demandée par Poher-Communauté auprès du Service régional de l’archéologie, DRAC Bretagne, en prévision de la mise en chantier d’une zone d’aménagement concertée (ZAC) au lieu-dit Kergorvo. La prescription d’une opération de diagnostic archéologique a été motivée par la mitoyenneté des parcelles concernées avec une zone faisant l’objet d’une prescription de fouille.

fig. 1 Contexte topographique 1/50000e. © Données IGN 1/25000e,Geoportail

1.2 L’environnement topographique La zone d’intervention se situe sur le coteau sud de la colline de Persivien qui domine la ville de Carhaix depuis le sud-est (fig. 1) . Cette colline au relief bien marqué dans le paysage culmine à une altitude de 169 mètres au nord de l’emprise de diagnostic (fig. 2) . La pente est importante dans la parcelle B31, elle s’atténue progressivement vers le sud-ouest jusqu’à devenir minime à l’approche de la parcelle B19. La courbe de niveau d’altitude 141 mètres marque d’ailleurs la limite est d’une zone humide où l’eau affleurait lors de l’intervention archéologique réalisée au début du mois de mars. 1.3 Le contexte géologique L’exploration du substrat géologique s’est limitée aux formations superficielles apparues directement sous le niveau de terre végétale d’une épaisseur moyenne de 0,30 m (fig. 3) . En partie haute du site le banc de roche a pu être observé. Il s’agit de schistes appartenant à la formation des schistes de Châteaulin (Villey,


fig. 2 Vue de l’emprise du diagnostic dans son contexte topographique détaillé. fig. 3 Contexte géologique. © sources : BRGM 1 / 50 000e


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1982). Sur le reste de l’emprise n’ont été abordées que des formations issues de l’altération des schistes et des grauwackes. La lisibilité des structures est partiellement atténuée sur ces formations en raison du remaniement superficiel des couches géologiques. Des limons de transition d’une épaisseur moyenne de 0,10 m ont été décapés lors du diagnostic pour faciliter la lecture. Il faut toutefois noter que certains vestiges comme les foyers apparaissent nettement directement sous la terre végétale. 1.4 L’environnement archéologique Quatre opérations de diagnostic et de fouille archéologique ont été réalisées dans l’environnement immédiat des parcelles B 19, 21, 31, 32 et 960 (fig. 4) . Elles ont permis de révéler une forte densité de vestiges dont la datation va de l’âge du Bronze jusqu’au haut Moyen Âge : 1 - Kergoutois, 2000, fouille par F. Le Boulanger et P. Maguer suite au diagnostic réalisé sur le tracé de la RN 164 en 1999 par L. Aubry. 2 - Persivien, 2007, diagnostic par F. Le Boulanger suivi d’une fouille par E. Philippe en 2008-2009.

fig. 4 Le contexte archéologique.


3 - Kergorvo, 2010, diagnostic par F. Le Boulanger suivi d’une fouille par S. Toron en 2011. 4 - Kergorvo-Kerconan, 2012, diagnostic par M. Fily. Parmi ces vestiges, les tracés des différents états de l’aqueduc desservant la ville antique de Vorgium ainsi que celui d’une tranchée d’adduction d’eau contemporaine traversent l’emprise du projet de la Z.A.C. de kergorvo 2. Il est à noter qu’à l’issue de la fouille du site de Kergoutois en 2000, une série de tranchées de sondage a été réalisée dans la parcelle B960 afin de préciser l’extension de la tranchée d’adduction d’eau. Ces tranchées ont été retrouvées lors du diagnostic. 1.5 Méthodologie L’emprise prescrite pour le diagnostic archéologique couvre une superficie de 71 965 m². Un certain nombre de contraintes sont venues limiter l’espace disponible pour implanter les tranchées de sondage (fig. 5) . La présence d’une zone humide a ainsi exclu la parcelle B19 dans sa totalité. Il est à noter que les tranchées 52, 55 et 60 réalisées dans la parcelle B21 ont permis d’observer l’extension de la zone humide vers le nord. Ces trois tranchées ont en effet été au moins partiellement inondées. Une ligne électrique traverse également l’emprise selon un axe nord-est/sud-ouest. Le respect des distances de sécurité associé à la présence de talus arborés et de la zone humide a constitué une contrainte pour l’implantation des tranchées dans l’ensemble des parcelles.

fig. 5 Plan d’implantation des tranchées de diagnostic.


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Les 82 tranchées de diagnostic ont été réalisées à l’aide d’une pelle à chenilles équipée d’un godet lisse de 3 mètres de large. La surface ainsi décapée atteint 4750 m² soit 6,6% de l’emprise soumise à diagnostic archéologique et 8,4% de la surface réellement sondée. L’ensemble des tranchées ont été rebouchées à l’issue de l’opération.


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2. Présentation des données de fouille fig. 6 Plan d’ensemble des vestiges.

Les 82 tranchées réalisées ont permis d’enregistrer 137structures archéologiques ou anomalies notables (fig. 6) .


2.1 Des aménagements contemporains 2.1.1 Des aménagements contemporains liés au festival des Vieilles Charrues Trois tranchées réalisées dans la parcelle B31, 69, 72 et 79 ont livré la trace d’un creusement linéaire qui présente des caractéristiques homogènes : 69-01, 72-01 et 79-02 (fig. 7) . D’une largeur comprise entre 0,75 et 1,20 m son comblement est constitué de limon brun foncé mêlé de substrat géologique remanié ponctuellement accompagné de fragments de plastique. Il nous a été confirmé qu’il s’agissait de profondes fosses réalisées récemment à la pelle mécanique. Elles faisaient partie des aménagements destinés à servir de sanitaires au camping

fig. 7 Plan d’ensemble des aménagements contemporains.


27

du festival des Vieilles Charrues. Leur creusement n’a pas perturbé de structures archéologiques dans les tranchées mentionnées ci-dessus. 2.1.2 Les traces des tranchées de sondage archéologique associées à la fouille du site de Kergoutois en 2000 Lors de la précédente fouille du site de Kergoutois, des tranchées de sondage archéologique ont été réalisées pour compléter les informations recueillies sur l’emprise de la fouille (fig. 7) . Leurs traces ont été retrouvées dans six des nouvelles tranchées. 2.2 Le parcellaire associé au cadastre ancien Le parcellaire taluté tel qu’il est aujourd’hui conservé apparait sur le cadastre de 1819 de la commune de Plouguer (fig. 8) .

fig. 8 Plan d’ensemble des structures confronté au cadastre de 1819 de Plouguer.

Trois limites talutées ont été arasées depuis cette époque. Dans les tranchées 15, 19 et 31 le tracé d’une limite parcellaire coïncide avec celle de la tranchée d’adduction d’eau antique avant de diverger vers le nord-ouest dans les tranchées 29 et 35. Le comblement de surface est systématiquement limoneux et de couleur brun foncé. Le sondage réalisé dans le fossé 35-03 livre l’image d’un creusement


irrégulier, large (2,50 m) et relativement peu profond (0,40 m) avec un comblement lessivé à la base (fig. 9) .

fig. 9 Fossé 35-03, coupe.

Une seconde limite a été repérée dans les tranchées 48, 49 et 52. Elle apparait sous la forme de creusements linéaires marquant des fossés ainsi que de vastes zones aux contours irréguliers. Les comblements de surface sont plus lessivés que dans le cas précédent et leur caractère argileux est le témoin d’une plus forte présence de l’eau. Dans la tranchée 38, les anomalies repérées ne correspondent pas à des limites fossoyées mais à de probables ornières à rattacher à une phase sans doute plus ancienne de l’occupation. La tranchée de sondage réalisée en 2000 a permis de localiser la limite parcellaire à 4 m plus à l’ouest. 2.3 Les aqueducs et la tranchée d’adduction d’eau antiques La série de trois aqueducs successifs et la tranchée d’adduction d’eau constituent les éléments marquants de l’occupation antique du secteur sud-est de la ville antique de Vorgium. Leur tracé a pu être mis en évidence de façon régulière au cours des interventions archéologiques précédentes. Les tranchées réalisées sur l’emprise de la future Z.A.C. de Kergorvo 2 a permis de compléter nos connaissances sur leur cheminement. Par un souci de cohérence, la dénomination retenue pour les trois états de l’aqueduc depuis le diagnostic de Carhaix Kergorvo en 2011 est reprise dans ce rapport (fig. 10) .

fig. 10 Plan d’ensemble des différents tracés de l’aqueduc de Carhaix aux abords du projet de Kergorvo 2.


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fig. 11 Plan des différents tracés de l’aqueduc de Carhaix et des aménagements annexes sur l’emprise du projet de Kergorvo 2.


2.3.1 Les conduites 1, 1bis et 2 Huit tranchées de diagnostic ont permis de repérer les creusements et parfois les maçonneries associés à l’aqueduc (fig. 11) . Seule la tranchée 61 a livré un aperçu complet de ses différents états. C’est donc dans cette tranchée qu’ont été réalisés les sondages. Une restitution graphique de la stratigraphie d’ensemble de sa paroi nord a été réalisée à partir d’un montage des données recueillies sur le terrain (fig.

12).

fig. 12 Coupe stratigraphique restituée de la paroi nord de la tranchée 61.

La conduite 1 Au regard des résultats des précédentes interventions archéologiques, il s’agit de l’état le plus ancien mais également le plus discret en raison de la modestie du creusement conservé et de l’absence d’éléments distinctifs dans son comblement. Grâce aux données recueillies en 2011 (Le Boulanger 2011) il apparait que le tracé de la conduite 1 suit un parcours parallèle, topographiquement en léger contrebas, à celui de la conduite 1bis. L’écart entre les deux conduites est relativement régulier entre 3,00 m et 3,20 m. La conduite 1bis est plus aisée à reconnaitre au décapage en raison d’un mode de construction différent impliquant l’emploi de béton notamment. Ces différents indices ont permis d’envisager la présence de vestiges de la conduite 1 dans quatre tranchées : 1, 8, 16 et 61. La coupe réalisée dans cette dernière tranchée montre un creusement à peine marqué dans le substrat géologique bien moins net que la trace laissée en plan après le décapage (fig. 13) . D’une profondeur maximum de 0,13 m son comblement est identique aux limons marquant la transition entre la base de la terre végétale et le substrat géologique.


Plusieurs autres creusements grossièrement parallèles à la conduite 1bis ont également été mis en évidence dans les tranchées 61et 63 (61-02, 63-02, et 63-04). Ils apparaissaient également dans la tranchée réalisée en 2012 parallèlement à la limite talutée séparant les parcelles B31 et B33 (Fily 2012).


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La coupe du fossé 61-02 présente un profil en « U » à fond plat très arasé (fig. 14) . Son creusement n’est lisible que dans les limons de transition. Son comblement est limoneux et brun. Ce fossé est également susceptible d’être interprété comme la trace laissée par la conduite 1. Aucun indice de datation n’a été mis au jour.


fig. 15 Aqueduc 61-07, vue vers le sud-est.


La conduite 1bis La présence de béton dans l’aménagement de cette conduite a facilité son repérage lors de l’ouverture des tranchées (fig. 15) . Six tronçons ont pu être reconnus de façon certaine soit une longueur atteignant 240 m (tranchées1, 2, 61, 63, 64 et 65). Le tracé suit globalement la courbe de niveau de 147 m (fig. 11) . La conduite se présente au niveau du décapage comme un creusement linéaire d’une largeur moyenne de 1,00m dont le comblement de surface est constitué d’un dépôt de sable mêlé de graviers de schiste en bordure du creusement avec un dépôt limoneux central. La fouille de la section traversant la tranchée 61 a pu mettre en évidence le mauvais état de conservation de la maçonnerie. Seul demeure en place le radier en partie démantelé. Une tranchée de fondation semble avoir été creusée en préalable à l’installation de la conduite (61-06). Elle n’a pas été sondée. La largeur totale de l’aménagement au niveau du décapage atteint 2,10 m.

fig. 16 Aqueduc 61-07, coupe.

fig. 17 Aqueduc 61-09, vue vers le nord-ouest. fig. 18 Aqueduc 62-07, vue vers le nord.

La conduite 2 Le troisième état de l’aqueduc se trouve dans une position topographiquement plus élevée et suit sur l’emprise du diagnostic la courbe de niveau de 148 m. Il


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n’a été reconnu avec certitude que dans les tranchées 61 et 62 (fig. 17 et 18) . En effet dans son prolongement nord son tracé se confond avec la limite talutée séparant les parcelles B32 et B31 (fig. 11) .

fig. 19 Aqueduc 61-09, vue verticale.

fig. 20 Aqueduc 62-07, vue verticale.

fig. 21 Aqueduc 61-09, coupes.

Le tronçon dégagé dans la tranchée 61 est relativement dégradé mais a permis de réaliser des observations partielles dans la partie interne de la conduite (fig. 19 et

21). Un sondage d’ampleur limitée a été mené jusqu’au niveau d’apparition des piédroits qui portent ici les restes d’un enduit de tuileau (fig. 22) .


fig. 22 Aqueduc 62-07, détail de la paroi nord-est. fig. 23 Aqueduc 61-09, détail de la voute, vue vers le nord-est.

Il met nettement en évidence le démontage de la voute et peut-être de la partie supérieure des piédroits. L’absence de blocs de schiste dans le comblement d’abandon indique une volonté de récupération des matériaux. Le conduit a une largeur de 0,56 m ce qui est conforme aux observations antérieures. Le tronçon mis au jour dans la tranchée 62 a fait l’objet d’un dégagement partiel en raison de son parfait état de conservation. La partie supérieure de la voute apparait directement sous le niveau de terre végétale. La réalisation d’un sondage à l’aplomb de la paroi nord de la tranchée a permis de mettre en évidence le caractère soigné du parement externe de la conduite (fig. 23) . Dans les deux cas une tranchée de fondation semble exister (61-09 et 62-06). La largeur totale de l’aménagement au niveau du décapage atteint 1,75m pour le tronçon 61-09 et 2,15 m pour 62-07 et 62-08. Des aménagements annexes Comme lors du diagnostic de 2012 (Fily, 2012), un certain nombre d’aménagements susceptibles d’être en lien avec les aqueducs ont pu être mis en évidence. Il s’agit notamment de traces d’espaces de circulation qui sont apparues sous la forme d’ornières et dont l’orientation est parallèle à celle des conduites (fig. 11) . C’est le cas de l’unique ornière repérée dans la tranchée 61 (61-13). Elle est marquée par une étroite bande d’une largeur de 0,25 m sur laquelle du gravier et de petits blocs de schiste émoussés ont été compactés. Dans la tranchée 82, une couche de petits blocs de schiste apparait sous la terre végétale et une couche de limon brun associée au talus situé en contrebas (fig. 24) . Des bandes d’argile limoneuse gris-brun compactée sillonnent ce remblai selon un axe nord-ouest/sud-est. Ce dernier est nettement recoupé par le fossé de la limite parcellaire talutée (82-02) et se poursuit sous le talus. Au sud-est, cette même voirie est visible à l’extrémité sud-ouest de la tranchée 79 (79-01).

fig. 24 Voirie 82-01, vue vers le sud-est.

Une série de fossés dont le tracé possède une orientation identique à celle des conduites se situe au sud-ouest (fig. 11 et 25) . En dépit d’un profil de creusement assez différent il est possible d’envisager le prolongement vers le sud-est de


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l’ensemble formé par les fossés 53-01 et 47-01 pour rejoindre le fossé 61-03. Ils ont tous les deux fonctionné ouverts comme l’attestent les dépôts argileux à la base du comblement. Le fossé 53-02 pourrait venir doubler cet ensemble fossoyé à la manière d’un double fossé marquant une limite talutée.

fig. 25 Fossés 53-02, 47-01, 61-03, 62-02 et 62-05, coupes.

Deux autres tronçons de fossé ont été sondés au nord-est des conduites (62-02 et 62-05). Leurs dimensions sont modestes et leur comblement semble indiquer un fonctionnement ouvert. L’un et l’autre pourrait fonctionner avec le fossé 61-12 et ainsi former une limite au nord-est.

fig. 26 Plan d’ensemble de la tranchée d’adduction d’eau antique aux abords du projet de Kergorvo 2.


2.3.2 La tranchée d’adduction d’eau Le diagnostic de l’emprise de la future Z.A.C. de Kergorvo 2 n’a pas apporté de données nouvelles concernant la tranchée d’adduction d’eau mise au jour lors de la fouille de Kergoutois en 2000. Les tranchées de sondage réalisées lors de cette opération avaient permis de retrouver le développement de cette tranchée vers le nord-ouest. La présence de la ligne électrique et de la zone humide n’ont pas permis de procéder à l’exploration de la zone vers laquelle la tranchée est susceptible de se prolonger. Des sondages limités en limite nord-est de la zone humide pourraient livrés des informations intéressantes concernant l’éventuel captage de sources environnantes.

fig. 27 Plan de la tranchée d’adduction d’eau antique sur l’emprise du projet de Kergorvo 2.

Les tranchées réalisées lors de notre diagnostic ont néanmoins permis de préciser le tracé de la tranchée d’adduction d’eau (fig. 27) . Le sondage mécanique ouvert


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dans le fossé 29-04 a livré une coupe stratigraphique partielle. L’eau affleurait en effet à 1,05 m de profondeur. Le relevé est conforme à ceux réalisés lors de la fouille de 2000.

fig. 28 Fossé 29-04, coupe. fig. 29 Fossé 29-04, coupe vue vers le sud-est.

2.3.3 Des vestiges associés à la phase de chantier de construction des conduites d’eau antiques Certains vestiges sont susceptibles d’être rattachés aux phases de chantier de construction des quatre conduites d’eau antiques (fig. 32) . En premier lieu de grandes fosses ont été notées dans la partie de l’emprise de diagnostic située en amont topographique des trois états de l’aqueduc. Leur taille importante et leur remplissage constitué d’un mélange hétérogène de limon brun et de blocs de schiste incitent à y voir de probables carrières d’extraction de matériaux. De telles anomalies ont déjà été repérées antérieurement (Fily, 2012) et ont été interprétées de la même manière. La maçonnerie de l’aqueduc utilise en effet la roche locale notamment sous la forme de grandes plaques destinées à réaliser la voute de la conduite de l’aqueduc 2.

fig. 30 Foyer 16-02, vue vers le nord-est. fig. 31 Foyer 18-01, vue vers le nord.

De petits foyers ont également pu être mis au jour sur l’ensemble de l’emprise (fig. 30 à 32) . Ils apparaissent systématiquement sous la terre végétale dans les limons de transition avec le substrat géologique. Il n’y a pas de limite de creusement visible en raison du brassage des sédiments et seule une légère dépression est perceptible parfois dans les limons d’altération du schiste. Les blocs de schiste et de quartz découverts forment le plus souvent des zones circulaires ou légèrement oblongues, dont la plus grande dimension est comprise entre 1,00 m et 1,50 m. L’encaissant ne porte pas de trace de l’action du feu contrairement aux blocs de pierre. Le quartz est le plus souvent très fragmenté pour cette raison. Un usage domestique de type four dit polynésien peut-être avancer pour ces structures. Aucun indice matériel ne permet par contre de certifier la datation de ce type d’aménagements dont l’usage est fréquent depuis le Néolithique.


Un certain nombre de fosses probables ont été trouvées à proximité des conduites d’eau et à ce titre rattachée à la phase de construction. Il s’agit peut-être de petites fosses d’extraction de matériaux (fig. 32) .

fig. 32 Plan des structures susceptibles d’être associées à la phase de construction des conduites d’eau.

2.4 Des limites parcellaires et des voiries antiques En sus des aqueducs et de la tranchée d’adduction d’eau le terroir concerné par le diagnostic est marqué par un réseau de fossés et de voiries en partie associés. La densité n’est pas importante mais la structuration de l’espace est intéressante (fig.

33).


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fig. 33 Plan des réseaux fossoyés et des voiries.

Pour une description plus aisée, des numéros d’ensembles fossoyés (F) et de voiries (V) ont été attribués. L’un des éléments directeurs de la structuration du paysage antique est constitué par les ensembles fossoyés F2 et F3 ainsi que par la voirie V1 au sud de l’emprise. Ces structures marquent le passage d’une voirie dont le tracé semble parallèle à celui de la tranchée d’adduction d’eau de direction sud-est/nord-ouest. Comme pour celle-ci leur prolongement vers le nord-ouest n’a pas pu être appréhendé en raison de la présence d’une ligne électrique et de la zone humide. La présence de cette dernière a peut-être constitué un obstacle au prolongement de la voirie V1. La présence d’une seconde voirie, V2, dont le tracé est perpendiculaire à V1 pourrait être le témoin de la présence d’un changement


d’orientation de V1 à l’approche de la zone humide. Le retour marqué dans la tranchée 38 constitue un indice attestant la présence d’un embranchement sur la voirie pour le moins. La zone de roulement de la voirie a été repérée ponctuellement sous la forme d’ornières. Celles-ci sont bien souvent ténues. Elles apparaissent comme de fines bandes de limon argileux compacté comme dans la tranchée 20 (20-03). Dans la tranchée 38 de multiples ornières mêlent des cailloux et des graviers de schiste et de quartz à des limons bruns compactés. Elles strient le substrat géologique sur une largeur de plus de 5,00 m. La voirie V2 peut trouver son pendant vers le nord-est dans une voirie mise au jour lors du diagnostic de 2012 (Fily 2012). Les ensembles fossoyés F2 et F3 correspondent aux fossés bordiers de la voie. Ils ont été sondés dans la tranchée 36 (fig. 34) . Les coupes montrent des creusements assez modestes qui dans le cas des fossés 36-01, 36-03 et 36-04 s’apparentent à des fossés de délimitation de talus. Le fossé 36-02 a clairement joué un rôle dans l’évacuation de l’eau comme en atteste son remplissage hydromorphe.

fig. 34 Fossés 36-01, 36-02, 36-03 et 36-04, coupes.

Ce rôle d’évacuation de l’eau semble également être la raison de la présence de l’ensemble fossoyé F1 qui vient se greffer sur l’ensemble F2 au niveau de la tranchée 30. Le sondage réalisé dans le fossé 37-02 montre clairement un épais dépôt hydromorphe à la base du comblement ainsi que la trace de multiples curages (fig. 35 et 36) .

fig. 35 Fossé 37-02, coupe. fig. 36 Fossé 37-02, vue vers le sud-ouest.

Le rôle de l’ensemble F4 est moins évident. Il est repéré sur une longueur de 120 m et son tracé semble parallèle à celui de la voirie V2. Les dimensions des fossés qui la composent sont modestes mais elles sont homogènes comme l’atteste les coupes 42-02 et 61-05. Le profil des creusements 41-01 et 42-02-us04 évoquent plutôt des vestiges de palissades.


41

fig. 37 Fossés 41-01, 42-02 et 61-05, coupes.

Les creusements 42-02-us03 et 61-05-us02 sont moins explicite en raison de l’absence de dépôt hydromorphe notamment. L’ensemble F4 est nettement recoupé par les aqueducs 1bis et 2. L’ensemble F5 situé à l’est de l’emprise possède en surface des caractéristiques assez semblables à celles des petits fossés palissadés de F4. Il n’a pas été sondé. Un autre ensemble fossoyé peut être envisagé au nord de l’emprise en dépit d’un hiatus important entre les deux séries de tronçons mis au jour, F6. Le sondage réalisé dans le fossé 70-01 montre un creusement au profil en V ayant fonctionné ouvert (fig. 38) .


Le dernier élément de parcellaire notable apparait uniquement dans la tranchée 66. Il s’agit pourtant d’un fossé aux dimensions imposantes (66-01) (fig. 39) . Sa largeur dépasse 2,00 m et sa profondeur conservée atteint 1,30 m. Il a fonctionné



ouvert et son profil en V à fond plat pourrait évoquer un fossé d’enclos mais il n’a été repéré dans aucune autre tranchée. Il pourrait également s’agir d’un nouvel aménagement s’intégrant dans le système d’adduction d’eau. L’absence de prolongement dans les parcelles diagnostiquées précédemment au nord-est ne permet pas de conclure. C’est malheureusement le cas de l’essentiel des limites parcellaires mis au jour. En dehors de la voirie V2 aucune d’entre elles n’a de pendant dans les parcelles environnantes.

fig. 40 Plan de localisation des urnes cinéraires.


43

2.5 Un possible ensemble funéraire antique Quatre urnes cinéraires ont été mises au jour sur l’emprise du diagnostic. Elles sont apparues directement sous la couche de terre végétale et ont été écrêtées par le passage du godet de la pelle mécanique. Cependant l’essentiel des fragments de céramique et du contenu enlevé mécaniquement a pu être recueilli.

fig. 41 Urnes cinéraires, coupes.

fig. 42 Urne cinéraire 51-01, vue vers le nord-est. fig. 43 Urne cinéraire 59-01, vue vers le sud-est.

fig. 44 Urne cinéraire 58-02, vue vers le nord-ouest. fig. 45 Urne cinéraire 73-01, vue vers le nord-est.

Les observations réalisées avant le prélèvement des urnes n’a pas permis de mettre en évidence de creusement accompagnant le dépôt. Le fort brassage des limons sous la terre végétale en est la cause principale. L’espace restreint dans lequel ont été trouvées trois des urnes cinéraires permet d’envisager la présence d’autres dépôts.


2.6 Les tombes secondaires à crémation du Haut-Empire : étude liminaire (Myriam Le Puil-Texier) Le protocole de fouille et d’analyse des urnes cinéraires s’appuie sur les travaux de Duday H., Depierre G., Janin T. (Duday et al 2000). L’ossuaire est dégagé par passées consécutives horizontales qui font l’objet d’un relevé photographique zénithal. Ce procédé permet de positionner chaque esquille (ou groupe d’esquilles) ainsi que les objets déposés dans l’urne. Cette opération a pour objectif d’appréhender l’organisation interne du dépôt et indirectement le mode de collecte des os sur le bûcher. Des raisons de temps et également parce que les quatre dépôts considérés n’étaient pas complets, ont guidé le choix d’un tri suivi d’un tamisage du contenu des urnes. Le tri est un préalable nécessaire car tous les os ne résistent pas au passage à l’eau de sorte que cela peut compromettre de manière définitive l’identification d’un vestige osseux. La seconde étape de l’étude consiste à quantifier le « matériel osseux » à partir de la pesée des os. Nous distinguons quatre grand groupes anatomiques: le squelette céphalique, le tronc (rachis, côtes, sternum), les membres supérieurs, les membres inférieurs. Les fragments d’os longs non différenciés sont classés parmi les membres indéterminés. Enfin, les esquilles « représentent le degré extrême d’indétermination » (Duday et al, p.15, 2000). 2.6.1 L’urne 51-01 Le dépôt Le dépôt est sans aucun doute le mieux conservé de la série. L’urne, en céramique, est préservée sur une hauteur de 15cm. Sa partie supérieure est écrêtée. Le sédiment se compose de limon légèrement argileux à l’aspect nettement charbonneux (couleur noirâtre). Des clous, parfois fragmentés, ont également été retrouvés parmi les os (trois clous de menuiserie et deux clous de petites tailles pouvant provenir d’ornementation ou de chaussures1 ?). Les ossements absents en surface, ne se sont pas révélés très denses dans le restant du contenant. Données biologiques Les ossements récoltés dans l’urne ont un poids approximatif2 de 100,84g. Les fragments osseux sont très fragmentés (taille entre 1mm et 3cm maximum). Leur couleur, homogène, est blanche traduisant une combustion poussée (entre 600 et 800°). On dénombre surtout des esquilles de diaphyses d’os longs des membres, un reste dentaire (racine), quelques fragments de neurocrâne. Ces éléments, indigents, nous oriente vers les vestiges brûlés d’un sujet de taille adulte sans plus de précision, de genre indéterminé. 2.6.2 L’urne 58-02 Le dépôt L’urne, en céramique, conservée dans sa partie inférieure (hauteur 5cm) était comblée de limon légèrement argileux brun comportant quelques charbons de bois. Données biologiques Le poids des os retrouvés dans l’urne s’élève à 283,51g. Il s’agit des vestiges osseux d’un individu adulte, de genre indéterminé. Les ossements sont bien conservés et notamment des fragments de sacrum, de corps vertébraux, des os coxaux, de tête fémorale qui sont fragiles par nature. Les diaphyses des os longs sont également présentes ainsi que de plus rares éléments de la voûte crânienne. Les ossements ont acquis une coloration blanche attestant une combustion

1 Ces artefacts devront faire l’objet d’une analyse pour confirmer cette hypothèse. 2 Les esquilles inférieures à 5mm n’ont pas été triées ni comptabilisées dans la présente étude.


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poussée au moins à 600° avec toutefois de rares esquilles ayant conservées une section grise3. 2.6.3 L’urne 59-01 Le dépôt L’urne, en céramique, conservée sur une hauteur de 10cm environ, était fragmentée : ouverture en éventail au sommet et effondrement de certains tessons dans l’ossuaire. Le comblement est constitué de limon légèrement argileux brun moyen en surface (3 à 4cm d’épaisseur), puis nettement charbonneux dans le reste du remplissage. Ce phénomène s’explique par l’infiltration de sédiment dans la partie supérieure de l’urne après son dépôt. On note également la présence de deux clous de menuiseries. Données biologiques Les ossements recueillis ont un poids total de 136,90g. Ils ont une couleur blanche témoignant d’une combustion poussée (entre 600 et 800°). Leur examen liminaire nous oriente vers un sujet de taille adulte, sans plus de précision. Les vestiges présents se composent essentiellement de fragments diaphysaires des os longs des membres supérieurs et inférieurs, de rares fragments de vertèbres. Les restes crâniens comptent principalement des éléments du neurocrâne sans reste dentaire. Bien qu’une partie des os soit mieux conservée (taille comprise entre 8cm et 1mm), la fragmentation importante compromet un diagnostic plus pertinent concernant l’âge au décès. 2.6.4 L’urne 73-01 Le dépôt L’urne, en céramique, a été endommagée lors de l’approche mécanique. Les ossements ainsi que les fragments du vase ont été prélevés. Ils ont fait l’objet d’un tri puis d’un tamisage. Une tige en métal, fragment probable de clou, a été retrouvée parmi ces vestiges. Données biologiques Les os ont majoritairement une couleur blanche. Quelques esquilles ont une section grisâtre. Les os recueillis, bien conservés (taille entre 1mm et 40mm), d’un poids de 301,23g, comptent des fragments de neurocrâne, de dentines, de racines dentaires, de masse pétreuse, d’ extrémités d’os longs (tête humérale ou fémorale), de vertèbres, de mandibule, de maxillaire, un fragment de coxal (acétabulum), une phalange distale de pied, et enfin de nombreuses esquilles de diaphyses d’os longs des membres supérieurs et inférieurs. L’ensemble de ces ossements appartient à un sujet adulte, de genre indéterminable. 2.6.5 Conclusion Les ossuaires provenant de quatre tombes à crémation attribuées au Haut-Empire ont fait l’objet d’une analyse liminaire. Malheureusement aucun des dépôts cinéraires n’étaient complets. Les urnes, en céramique, plus ou moins écrêtées, n’ont livré qu’une part des amas osseux initiaux. Chacun d’entre eux renfermaient les restes partiels d’au moins un individu, tous de taille adulte. L’imprécision de l’estimation de l’âge au décès est due à l’absence de pièces osseuses pertinentes et à leur forte fragmentation. Aucun des individus n’a par ailleurs pu faire l’objet d’une diagnose sexuelle pour les mêmes raisons.

3 Bonucci et Graziany, 1975, proposent une classification des couleurs en fonction du degré de combustion : noir : 300-350° Gris : 550-600° Blanc : > 700°


Rappelons cependant qu’il est très rare de pouvoir établir le genre du défunt à partir des restes osseux calcinés (Duday et al, 2000). La couleur des os nous renseigne sur la température de la crémation : par exemple le blanc, signifie une intense exposition au flux thermique4. Leur dureté constitue également un indicateur important (Duday et al 2000). La gamme chromatique des ossements dépend de la température, du tirage du foyer, ou encore de la durée d’exposition (Grévin, 2004). Dans l’ensemble des ossuaires, les ossements présentent une couleur dominante blanche, argumentant une combustion poussée et/ou une conduction du bûcher5. Toutefois la présence en faible quantité d’esquilles de couleur grise à noirâtre traduit une chaleur qui n’a pas été totalement constante et également répartie sur l’ensemble du squelette. Il faut également préciser que les ossements moins exposés au feu se conservent moins bien, ce qui pourrait expliquer la part relativement faible qu’ils occupent dans les ossuaires. La présence de fragments d’urne dans le comblement interne de l’une d’entre elle montre que le vase n’était pas totalement comblé lors de son dépôt dans la fosse. Cet indice laisse penser que les vases ossuaires bénéficiaient d’une protection aujourd’hui disparue (couvercles …). Les rares clous retrouvés dans le comblement des urnes font partie des résidus de bûcher déversés dans la fosse sépulcrale. Ces clous6 sont liés à l’origine au dispositif funéraire de la crémation (aménagement du bûcher, transport du défunt, coffre ou coffret accompagnant le défunt…). Ils ont probablement été ramassés, au même titre que les charbons de bois, après la crémation, avant leur transfert dans le lieu de sépulture définitif. Cette coutume qui consiste à combler la fosse sépulcrale avec les résidus de bûcher est très répandue dans le monde antique (« Branschüttungsgräber » : Van Doorselaer, 2001). D’après les données actuelles dont nous disposons, elle concerne la grande majorité des ensembles funéraires régionaux de cette période7. Cette pratique nous informe sur la gestion des « déchets » issus du rite de la crémation, mais aussi sur la place qu’ils occupent dans le rituel funéraire. Cette phase de diagnostic permet d’ores et déjà d’évaluer l’intérêt des informations recueillies pour la connaissance des espaces funéraires au cours du II et IIIe siècles de notre ère dans cette région d’Armorique. La poursuite de la fouille et des analyses permettra de préciser le statut de cet espace funéraire ainsi que les pratiques mises en œuvre comparativement à d’autres sites contemporains tels que celui découvert dernièrement près de la cité antique de Carhaix (Rigal 2012). 2.7 Etude céramique des urnes cinéraires (Emmanuelle Coffineau) Les vases contenant les incinérations datent du Haut-Empire (fig. 46 et 47) . Ce sont des céramiques communes produites localement à partir d’argiles siliceuses riches en mica et qui ont été réutilisées en vase funéraire, comme semble l’indiquer la présence de traces de chauffes sur l’extérieur du vase (usage culinaire). Leurs modes de fabrication et de finition ne sont pas particulièrement soignées. Elles sont modelées (Tr 52 – F.2), ou sommairement lissées provoquant ainsi des variations d’épaisseurs de leur paroi. Les fonds ont comme caractéristique morphologique, d’être convexes avec une panse plutôt ovoïde et une lèvre déversée simple en amande ou arrondie (Labaune-Jean 2004). Le petit pot trouvé avec l’incinération (TR 73 – F.1 – Iso.2) a un effet décoratif avec le bord soigneusement lissé qui contraste avec le reste de la panse laissée brut. Il est à remarquer la présence d’une marque gravée sur son col (deux incisions parallèles). Mais le vase étant incomplet, il est difficile d’affirmer si

4 Bonucci et Graziany, 1975, proposent une classification des couleurs en fonction du degré de combustion : noir : 300-350° Gris : 550-600° Blanc : > 700° 5 Cette opération consiste à brasser les ossements sur le bûcher afin d’accélérer le processus de combustion. 6 Cf. note 1. 7 Par exemple c’est le cas des ensembles funéraires de Chantepie (Blanchet 2004), de Montauban (Juhel 2012) et de Bais (Texier 2010), en Ille-et-Vilaine.


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c’est un graffito. Il n’est cependant pas impossible que ce soit une marque d’individualisation du pot.

fig. 46 Urnes funéraires du Haut-Empire.

Enfin, une urne est différente des autres (fig. 47) . Elle est plus soigneusement lissée et est ornée de petites bandes lissées verticales qui recouvrent toute la panse (TR 51 – F 1). C’est une production datant de la fin du IIe-début IIIe siècle de notre ère.


fig. 47 Urne funéraire 51-01.


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2.8 Conclusion Le diagnostic réalisé sur l’emprise de la future Z.A.C. de Kergorvo 2 s’est révélé prometteur à plus d’un titre bien que limité à la période antique. Les tracés des différents aqueducs ainsi que de la tranchée d’adduction d’eau antiques ont ainsi pu être confirmés ou précisés. La présence de nombreux aménagements associés à la construction des aqueducs (carrières notamment) ou à leur utilisation (voiries, limites fossoyées associées) constitue un axe de recherches peu documenté. La présence d’une importante voirie bordée d’un système fossoyé élaboré présente également des possibilités d’études et d’établissement de relations chronologiques avec les conduites d’eau. Le contact de ces aménagements avec la zone humide pose par ailleurs de nombreuses questions qui mériteraient d’être éclaircies lors d’une fouille. Enfin la présence des urnes cinéraires pourrait indiquer la présence d’un ensemble funéraire plus important.


2.9 Bibliographie Blanchet S. (dir.), 2004 - Chantepie « Les rives du Blosne » (35). Document final de synthèse. DRAC, SRA Bretagne. Cesson-sévigné. Décembre 2004. Duday H., Depierre G., Janin T., 2000 -Validation des paramètres de quantification, protocoles et stratégies dans l’étude anthropologique des sépultures secondaires à incinération. L’exemple des nécropoles protohistoriques du Midi de la France. In Archéologie de la Mort, archéologie de la tombe au premier Âge du Fer. Actes du XXIe Colloque International de l’Association Française pour l’étude de l’Âge du Fer. Conques-Montrozier, 8-11mai 1997. Monographies d’Archéologie Méditerranéennes 5, p.7-30. Fily et al. 2012 FILY (M.) – « Carhaix-Plouguer, Finistère, Z.A.C.de Kergorvo-Kerconan. Nécropoles de l’âge du Bronze et occupation du Chalcolithique à l’âge du Bronze, aqueduc, carrières et nécropoles gallo-romaines, occupation du Moyen Âge », Rapport de diagnostic archéologique. Conseil général du Finistère, Centre départemental de l’archéologie : Quimper - Le faou, 2012. Galliou P., 1989- Les tombes romaines d’Armorique. Essai de sociologie et d’économie de la mort. DAF, Paris. Juhel L. (dir.), 2012- L’ensemble funéraire antique de Montauban-de-Bretagne, La brohinière (35). Rapport final d’opération. DRAC, SRA Bretagne. Cesson-sévigné. Inrap Grand-Ouest. Labaune-Jean 2004 : LABAUNE-JEAN (F.).- Mobilier significatif, In : LE CLOIREC (G.).- Carhaix-Plouguer (Finistère) « Place de la Tour d’Auvergne », D.F.S. de sondages archéologiques, Inrap Grand-Ouest/SRA Bretagne, 2004, p.47-56. Le Boulanger 2007 LE BOULANGER (F.) – « Carhaix-Plouguer, Finistère, Persivien », Rapport de diagnostic archéologique. Inrap Grand Ouest : Rennes, 2007. Le Boulanger 2011 LE BOULANGER (F.) – « Carhaix-Plouguer, Finistère, Kergorvo », Rapport de diagnostic archéologique. Inrap Grand Ouest : Rennes, 2011. Rigal D. 2012- Une nécropole de Gourin à Vorgium (Carhaix), rapport de diagnostic, , cesson-Sévigné Inrap GO, 63p. Texier M. (Dir.), 2010- L’ensemble funéraire antique de Bais, « Le hameau du Fresne », INRAP Grand Ouest, SRA Bretagne, Rennes, Juin 2010. Van doorselaer A. 2001 – Les tombes à incinération à l’époque gallo-romaine en Gaule septentrionale. Dans Les nécropoles à incinérations en Gaule Belgique. Synthèses régionales et méthodologie. Actes du XIXe Colloque International du Centre de Recherche Archéologiques de l’Université Charles-de-Gaule- Lille 3. Geoffroy J.-F. Barbé H. (éd.). Revue du Nord- n°8 Hors série. Collection Art et Archéologie. 2001, p. 9-14. Villey et al. 1982 VILLEY (M.), BAMBIER (A.), BEURRIER (M.), CHANTRAINE (J.), DADET (P.), HERROUIN (Y.), MAROT (A.), SAGON (J-P.), – « Notice explicative de la feuille Carhaix-Plouguer (717) à 1/50000°», BRGM, 1982.


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III. Annexes


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Annexe 1. Inventaire du mobilier céramique Tranchée Fait US Iso Type NR Identification - Descriptif Datation Bac 12 terre cuite? 4 fragments modelés à pâte grossière brun orangé indéterminé 1 19 1 céramique 3 3 fragments d'une panse d'un vase ayant chauffé Moderne? 1 19 1 métal 1 fragment d'outil avec soie ou patte-fiche en fer gallo-romain? 1 44 céramique 2 amorce d'un fond à pâte fine grise. Surface externe noircie gallo-romain 1 49 2 céramique 1 panse à pâte micacée gris-noir à cœur beige gallo-romain 1

50 céramique 4 1 panse de mortier ou amphore Pascual 1 et 3 frag. d'une panse à pâte fine brune à cœur noir Ier siècle 1

51 1 céramique 69 pot à pâte siliceuse grise. Panse décorée de bandes lissées verticales fin IIe-début IIIe siècle 1

52 1 terre cuite 1 fragment indéterminé 1 53 céramique 1 panse à pâte micacée orange-brune gallo-romain 1

58 2 céramique 11 fond de pot tournassé à pâte micacée brun-orange à cœur noir et 1 panse d'une commune claire à pâte fine IIe-IIIe siècle 1

59 1 céramique 55 pot à pâte brun-orange à cœur noir IIe-IIIe siècle 1 68 céramique 1 panse modelée à pâte siliceuse orange-brune protohistorique 1

73 1 1 céramique 52 pot tournassé à pâte très micacée grise. Surface externe noircie IIe-IIIe siècle 1

73 1 2 céramique 22 petit pot à pâte très micacée orange IIe-IIIe siècle 1

80 céramique 8 fragments d'une panse d'une commune claire à pâte orange à cœur noir gallo-romain 1


Annexe 2. Inventaire des tranchées de diagnostic tranchée longueur substrat TV + interface commune parcelle 1 22 limon argileux brun-jaune et schiste altéré en plaquettes 0,20 + 0,20 uniforme Carhaix-Plouguer B960 2 18,5 limon jaune à brun-jaune, quelques zones de schiste altéré en plaquettes 0,25 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 3 19,5 limon argileux jaune à brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 4 20 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,20 uniforme Carhaix-Plouguer B960 5 18,5 limon jaune-brun, quelques gros blocs de schiste 0,30 + 0,20 uniforme Carhaix-Plouguer B960 6 19 limon brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 7 18,5 limon brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 8 21 limon argileux brun-jaune, zones de schiste altéré 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 9 19 limon argileux brun-jaune 0,25 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 10 18,5 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 11 19 limon argileux brun-jaune 0,25 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 12 19 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 13 19,5 limon brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 14 19 limon brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 15 22,5 limon brun-jaune 0,30 + 0,20 uniforme Carhaix-Plouguer B960 16 30,5 limon brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 17 18 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 18 19 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 19 19 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 20 19,5 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 21 18 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 22 18,5 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 23 18,5 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 24 18,5 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 25 18,5 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 26 19 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 27 18 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 28 19 limon argileux jaune-brun à jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 29 28,5 limon argileux brun-jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 30 19 limon argileux brun-jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 31 23,5 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B960 32 19,5 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 33 8,5 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 34 17,5 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 35 18 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 36 19,5 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 37 19 limon argileux jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 38 19 limon argileux brun-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B960 39 28 argile limoneuse brun-gris clair 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B960 40 16 limon argileux brun-jaune clair 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B21 41 18,5 limon argileux brun-jaune clair 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B21 42 5;5 limon argileux brun-jaune clair 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B21 43 18,5 limon argileux brun-jaune clair 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B21 44 16 limon argileux brun-jaune clair 0,40 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B21 45 19 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 46 19 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 47 10,5 limon argileux brun-jaune 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 48 18,5 limon argileux brun-jaune clair 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 49 15,5 limon argileux jaune clair à brun 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 50 15 limon argileux brun-jaune 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 51 19,5 limon argileux jaune-brun clair 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 52 14 argile limoneuse brun-jaune clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 53 19,5 limon argileux jaune clair à brun clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 54 16,5 limon argileux jaune-brun clair 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 55 17 argile limoneuse gris-jaune 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B21 56 18,5 limon argileux jaune-brun clair 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 57 18 limon argileux jaune-brun clair 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B21 58 23,5 limon argileux jaune-brun clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 59 18 limon argileux brun-jaune clair 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B21 60 10 0,60 uniforme Carhaix-Plouguer B21 61 35 limon argileux brun-jaune , schiste altéré en plaquettes 0,30 + 0,15 uniforme Carhaix-Plouguer B32 62 17 limon brun-gris clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B32 63 23 limon brun-jaune clair 0,40 + 0,20 uniforme Carhaix-Plouguer B32 64 7 limon brun-jaune 0,25 uniforme Carhaix-Plouguer B32 65 25 limon argileux brun-gris clair 0,25 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B32 66 18 limon brun-gris et schiste altéré en plaquettes 0,40 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 67 18,5 argile limoneuse gris-brun clair 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B31 68 20 argile limoneuse gris-brun clair 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B31 69 19 banc de schiste altéré Carhaix-Plouguer B31

70 18 argile limoneuse jaune-grise et schiste altéré en plaquettes 0,30 au nord-est 0,50 + 0,40 au sud-ouest

Carhaix-Plouguer B31

71 23 schiste altéré en plaquettes 0,20 uniforme Carhaix-Plouguer B31 72 15,5 limon jaune-brun clair 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B31 73 18,5 limon argileux jaune-brun clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 74 15 limon argileux brun-jaune-gris 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31


55

75 18 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 76 14 limon argileux brun-jaune, schiste 0,30 uniforme Carhaix-Plouguer B31 77 17 limon argileux brun-jaune clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 78 17,5 limon argileux jaune-brun clair 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 79 17 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 80 18 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31 81 16 limon jaune, quelques blocs de schiste 0,30 + 0,05 uniforme Carhaix-Plouguer B960 82 6 limon argileux brun-jaune 0,30 + 0,10 uniforme Carhaix-Plouguer B31


Annexe 3. Inventaire des faits archéologiques tranchée n° fait type dimensions comblement

1 1-01 fossé l : 1,00 m limon brun mêlé de cailloutis de schiste, blocs de schiste mêlés de sable orangé (maçonnerie démantelée)

1 1-02 fossé l : 0,35 m limon brun à brun foncé

1 1-03 fossé l : 0,75 m limon brun et sable mêlé de graviers de schiste en bordure du creusement

1 1-04 fossé l : 1,20 m limon brun

3 3-01 foyer blocs de pierre rubéfiés (schiste et quartz) apparaissant dans l'interface limoneuse, zones charbonneuses, faible épaisseur

4 4-01 tranchée fouille 2000 sédiments et substrat remaniés

8 8-01 fossé l : 1,00 m limon brun et sable mêlé de graviers de schiste en bordure du creusement

8 8-02 fossé l : 0,80 m limon brun et plaquettes de schiste 11 11-01 foyer d : 1,00 m blocs de quartz rubéfiés apparaissant dans l'interface limoneuse 11 11-02 fossé? l : 1,20 m limon brun 12 12-01 tranchée fouille 2000 sédiments et substrat remaniés 15 15-01 fossé l : 5,00 m limon argileux brun, quelques plaquettes de schiste 16 16-01 fossé l : 0,50 m limon brun, plaquettes de schiste, terre cuite

16 16-02 foyer d : 1,00 m blocs de schiste et de quartz rubéfiés dans l'interface limoneuse, quelques charbons de bois

18 18-01 foyer d : 1,40 m blocs de schiste rubéfiés dans l'interface limoneuse 19 19-01 fossé l : 5,00 m limon brun, plaquettes de schiste 20 20-01 fossé l : 0,75 m limon argileux brun clair 20 20-02 fossé l : 0,90 m limon argileux brun 20 20-03 ornière? l : 0,55 m limon argileux brun-jaune clair, compacté 20 20-04 fossé l : 0,30 m limon brun foncé 23 23-01 foyer L : 1,00 m , l : 0,60 m blocs de schiste rubéfiés dans l'interface limoneuse 23 23-02 fossé l : 0,30 m limon brun 24 24-01 fossé l : 0,65 m limon brun à brun clair 29 29-01 fossé l : 1,70 m limon brun à brun foncé 29 29-02 fosse L : 1,70 m , l :1,30 m limon brun foncé 29 29-03 fossé l : 1,00 m limon brun à brun foncé 29 29-04 fossé l : 2,20 m limon brun à brun jaune 29 29-05 fossé l : 0,35 m limon brun jaune 30 30-01 fossé?, fosse? L : 5,00 m , l : 1,60 m limon argileux brun clair 30 30-02 fossé l : 0,35 m limon brun foncé, charbon de bois 30 30-03 fossé l : 0,35 m limon brun foncé, charbon de bois 30 30-04 fosse L : 2,10 m , l : 1,70 m limon argileux brun, zone charbonneuse 30 30-05 fossé?, fosse? L : 6,10 m , l : 1,40 m limon argileux brun clair 30 30-06 fosse L : 0,80 m , l : 0,60 m limon argileux brun clair 30 30-07 fosse d : 0,50 m limon argileux brun gris 30 30-08 fosse d : 0,60 m limon argileux brun gris 30 30-09 fossé l : 1,90 m limon argileux brun 30 30-10 fossé l : 0,50 m limon argileux brun 30 30-11 fossé l : 0,75 m limon argileux brun 31 31-01 fossé l : 4,80 m limon brun foncé 31 31-02 fossé l : 1,30 m limon brun 33 33-01 fossé l : 1,10 m limon brun foncé avec traces de rubéfaction, charbon de bois

34 34-01 voirie? l : 5,00 m substrat géologique perturbé, interprété dans un premier temps comme la trace laissée par une tranchée de sondage

35 35-01 fossé l : 2,40 m limon argileux brun clair à gris avec un appendice charbonneux 35 35-02 fossé l : 2,50 m limon argileux brun 35 35-03 fossé l : 2,10 m limon argileux brun 35 35-04 tranchée fouille 2000 36 36-01 fossé l : 0,70 m limon argileux brun-gris 36 36-02 fossé l : 1,10 m limon argileux brun-gris 36 36-03 fossé l : 1,60 m limon argileux brun-gris 36 36-04 fossé l : 0,35 m limon argileux brun foncé charbonneux 36 36-05 tranchée fouille 2000 37 37-01 fossé l : 1,90 m limon argileux brun clair 37 37-02 fossé l : 1,65 m limon argileux brun clair 38 38-01 ornières l : 2,80 m graviers de schiste et limon brun compacté 38 38-02 ornière l : 0,40 m cailloux de quartz et de schiste, limon brun compacté 38 38-03 tranchée fouille 2000 38 38-04 fossé l : 0,60 m limon brun à brun-jaune 39 39-01 tranchée fouille 2000 40 40-01 fossé l : 0,40 m limon brun clair 40 40-02 fossé l : 0,40 m limon brun-gris, charbon de bois 40 40-03 fossé l : 1,40 m limon argileux brun 41 41-01 fossé l : 0,50 m limon brun-gris, charbon de bois 42 42-01 fossé l : 0,60 m limon brun clair 42 42-02 fossé l : 1,10 m limon brun-gris clair 43 43-01 fossé l : 0,75 m limon argileux brun 44 44-01 foyer d :0,65m blocs de quartz rubéfiés dans l'interface limoneuse 47 47-01 fossé l : 1,00 m limon brun 48 48-01 fossé l : 0,90 m limon argileux brun 49 49-01 fosse?, mare? L : 12,00 m , l : 2,70 m limon argileux brun-gris clair


57

49 49-02 fossé l : 1,30 m limon argileux brun 51 51-01 urne d :0,18 m 52 52-01 fosse? L : 6,50 m , l : 4,50 m limon argileux brun clair, racines 52 52-02 fossé l : 2,50 m limon argileux brun 53 53-01 fossé l : 0,70 m limon brun, charbon de bois 53 53-02 fossé l : 0,65 m limon brun, charbon de bois 58 58-01 urne d :0,20 m 59 59-01 urne d :0,23 m 61 61-01 fossé l : 0,50 m limon brun 61 61-02 fossé l : 0;55 m limon brun et plaquettes de schiste 61 61-03 fossé l : 1,10 m limon brun 61 61-04 fossé l : 0,35 m limon brun et plaquettes de schiste 61 61-05 fossé?, ornières? l : 1,00 m limon brun et plaquettes de schiste 61 61-06 fossé l : 1,15 m limon brun et plaquettes de schiste

61 61-07 aqueduc l : 1,00 m limon brun et sable mêlé de graviers de schiste en bordure du creusement

61 61-08 fosse L : 2,40 m , l : 0,40 m limon brun foncé 61 61-09 aqueduc l : 1,70 m maçonnerie de schiste et limon brun 61 61-10 fossé l : 1,20 m limon brun, quelques plaquettes de schiste 61 61-11 fossé l : 0,80 m limon brun 61 61-12 fossé l : 1,20 m limon brun-gris clair, plaquettes de schiste 61 61-13 ornière l : 0,30 m limon brun à jaune, graviers, induration 62 62-01 fossé l : 1,10 m limon brun 62 62-02 fossé l : 0,90 m limon brun-gris, plaquettes de schiste 62 62-03 fosse L : 1,80 m , l : 1,10 m limon brun mêlé de gros blocs de schiste rubéfiés 62 62-04 fossé? l : 3,20 m limon brun et plaquettes de schiste 62 62-05 fossé l : 0,70 m limon brun-gris, plaquettes de schiste 62 62-06 fossé, aqueduc l : 1,70 m limon brun et plaquettes de schiste 62 62-07 aqueduc l : 0,60 m maçonnerie de schiste visible 63 63-01 fossé l : 0,70 m limon brun 63 63-02 fossé l : 1,20 m limon brun-gris 63 63-03 fossé l : 1,00 m limon brun-gris 63 63-04 fossé l : 1,60 m limon brun 63 63-05 remblai l : 5,00 m limon brun et grosses dalles de schiste 63 63-06 aqueduc l : 0,95 m limon brun et sable mêlé de graviers de schiste 64 64-01 aqueduc l : 0,80 m limon brun et sable mêlé de graviers de schiste 65 65-01 aqueduc l : 0,95 m limon brun et sable mêlé de graviers de schiste 66 66-01 fossé l : 2,60 m limon brun à brun foncé 66 66-02 fosse L : 2,50 m , l : 0,80 m blocs de schiste, limon brun, charbon de bois

67 67-01 fossé?, carrière? l : 2,50 m limon argileux gris charbonneux recouvert par un remblai de gros blocs de schiste

67 67-02 fossé?, carrière? l : 3,20 m limon argileux brun-gris, quelques charbon de bois 67 67-03 fossé?, carrière? l : 5,00 m limon argileux brun-gris, gros blocs de schiste, charbon de bois 68 68-01 fossé l : 1,35 m limon brun-gris, plaquettes de schiste 68 68-02 fosse L : 2,40m , l : 2,00 m limon argileux brun, charbon de bois 69 69-01 collecteur sanitaires camping l : 0,75 m substrat remanié, limon brun, plastique 69 69-02 fosse L : 2,40 m , l : 1,90 m limon brun foncé et schiste altéré 70 70-01 fossé l : 1,40 m limon brun, plaquettes de schiste 70 70-02 fosse l : 1,20 m limon brun foncé 70 70-03 fosse L : 5,00 m , l : 3,20 m limon brun charbonneux, gros blocs de schiste rubéfiés 70 70-04 fossé? l : 0,80 m limon brun 71 71-01 fossé? l : 2,80 m limon brun et blocs de schiste, charbon de bois 71 71-02 fossé? l : 0,80 m limon brun foncé

71 71-03 carrière?, fossés? L : 8,00 m , l : 5,00 m succession de niveaux limoneux brun à jaune mêlé de plaquettes de schiste et de niveaux de plaquettes et blocs de schiste

72 72-01 collecteur sanitaires camping l : 1,00 m substrat remanié, limon brun 72 72-02 fossé?, carrière? L : 5,00 m , l : 2,00 m limon brun et blocs de schiste 73 73-01 urne d :0,14 m 74 74-01 fossé l : 0,70 m limon brun-gris, charbon de bois

75 75-01 foyer L : 1,30 m , l : 1,10 m blocs de schiste et de quartz rubéfiés dans l'interface limoneuse, charbons de bois

76 76-01 fossé l : 0,70 m limon brun-gris, plaquettes de schiste

77 77-01 fosse?, chablis? L : 3,10 m , l : 2,00 m argile limoneuse brun-gris à jaune, quelques charbons de bois et plaquettes de schiste

78 78-01 fossé l : 1,10 m limon brun-jaune et petites plaquettes de schiste

79 79-01 chemin l : 2,10 m limon argileux brun avec nombreux blocs de schiste, traces d'ornières

79 79-02 collecteur sanitaires camping l : 1,20 m substrat remanié, limon brun 80 80-01 foyer L : 0,60 m , l : 0,20 m substrat de schiste rubéfié 80 80-02 foyer L : 2,80 m , l : 0,70 m limon brun

81 81-01 foyer L : 1,10 m , l : 1,00 m blocs de schiste rubéfiés disposés à plat dans l'interface limoneuse, charbons de bois

82 82-01 chemin l : 4,60 m limon argileux brun avec nombreux blocs de schiste, traces d'ornières (dépôt argileux gris compact)

82 82-02 fossé l : 0,70 m limon brun foncé

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ChronologieAntiquité

Sujets et thèmesAqueducVoiriesCarrièresParcellaireUrnes cinéraires

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Juin 2016

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Le diagnostic réalisé sur l’emprise de la future Z.A.C. de Kergorvo 2 s’est révélé prometteur à plus d’un titre bien que limité à la période antique. Les tracés des différents aqueducs ainsi que de la tranchée d’adduction d’eau antiques ont ainsi pu être confirmés ou précisés.De nombreux aménagements associés à la construction des aqueducs (carrières notamment) ou à leur utilisation ont pu être mis en évidence ainsi qu’une importante voirie bordée d’un système fossoyé. Enfin la présence d’une concentration d’urnes cinéraires pourrait indiquer la présence d’un ensemble funéraire plus important.

Eric

Nic

olas

Couverture rapport D111972 - Carhaix-Plouguer, Kergorvo 2 2016

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