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FRANçAIS LANGUE D’ENSEIGNEMENT 3 e secondaire CORRIGÉ DU CAHIER D’APPRENTISSAGE Interpréter et apprécier le texte engagé FRA-3105-1 Carl Diotte Hélène St-Laurent Directrice de collection

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Français Langue d’enseignement 3e secondaire

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Interpréter et apprécierle texte engagéFra-3105-1

Carl diotte

Hélène st-LaurentDirectrice de collection

© 2012, Éditions Grand Duc, une division du Groupe Éducalivres inc. 955, rue Bergar, Laval (Québec) H7L 4Z6 Téléphone : 514 334-8466 • Télécopie : 514 334-8387 www.grandduc.com

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Code produit 4243

ISBN 978-2-7655-0799-4

Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 Bibliothèque et Archives Canada, 2012

Nouvel épisode Interpréter et apprécier le texte engagé – FRA-3105-1 Corrigé du cahier d’apprentissage

© Éditions Grand Duc Reproduction autorisée Matériel reproductible 1

Situation d’apprentissage 1

Le racisme en débat

p. 1

Réponse personnelle.

p. 2

1. Réponse personnelle.

2. Réponse personnelle.

3. Réponse personnelle.

p. 3

1. La Semaine d’actions contre le racisme, qui se déroule au Québec.

p. 4

2.

3. Ce sont des jeunes nés au Québec et appartenant à des communautés ethniques.

Jessy thermil

Âge : 24 ans

origine : haïtienne

occupation : bachelière en traduction de l’Université Concordia. 

shahad salman

Âge : 24 ans

origine : irakienne

occupation : vient de terminer ses études en droit. 

gilbert niquay

Âge : 21 ans

origine : autochtone de la nation des Attikameks

occupation : fait actuellement une technique en production pharmaceutique.

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2 Matériel reproductible Reproduction autorisée © Éditions Grand Duc

4. a) shahad : Oui, elle connaît la discrimination affectant sa communauté. En tant que musulmane qui porte le voile, elle a l’habitude des regards posés sur elle. En plus des regards curieux, il y a aussi des regards importuns, accompagnés de soupirs et de commentaires déplacés.

b) Jessy : Elle connaît aussi la discrimination en tant que femme d’origine haïtienne. Longtemps, elle a eu l’impression que sa différence ne dérangeait pas les enfants, qu’elle ne suscitait que de la curiosité. Mais, en vieillissant, elle a découvert que des gens posaient sur elle des regards désapprobateurs.

p. 5

c) gilbert : Il connaît aussi cette discrimination comme membre d’une communauté autochtone. Il a remarqué l’existence du double regard que les gens posent sur lui.

5. a) shahad : Selon elle, les choses n’ont pas vraiment changé. Comme ses parents, elle est victime de discrimination, elle sent le regard des autres qui jugent sa culture et sa religion.

b) Jessy : À son avis, son expérience est différente de celle de ses parents. Oui, il y a encore des préjugés contre les membres des communautés culturelles, même dans une ville cosmopolite comme Montréal. Par contre, elle se sent moins exclue, moins rejetée par les autres que ses parents, entre autres grâce à son accent québécois.

c) gilbert : Comme il a quitté sa réserve pour s’installer en ville, son expérience est très différente de celle de ses parents. Il s’est bien intégré à la société, mais il a quand même l’impression d’être victime de racisme.

6. a) shahad : Elle est très sceptique quant à ses possibilités d’emploi dans l’avenir. Elle sait que le fait de porter le voile constitue un frein, un obstacle à son intégration. Mais elle a tout de même l’impression que les jeunes sont plus ouverts que les baby-boomers.

b) Jessy : Elle travaille pour le gouvernement fédéral. Donc, grâce à la politique d’équité en matière d’emploi, tout va bien pour elle sur le marché du travail.

c) gilbert : Il est confiant en l’avenir. Il s’intègre bien dans le monde du travail, comme d’autres personnes qui viennent de communautés culturelles.

p. 6

7. a) shahad : Selon elle, il faudra qu’elle vive avec une personne de sa communauté, qui partage sa religion et sa culture. Mais cette personne devra aussi être ouverte à la société québécoise.

b) Jessy : Elle trouve qu’il est important de vivre avec quelqu’un qui comprend sa situation, qui est conscient que le racisme existe. Mais elle ne veut pas limiter son choix à une personne qui fait partie de sa communauté culturelle.

c) gilbert : Pour lui, il n’est pas nécessaire d’être en couple avec une autochtone. Ce qui compte, à ses yeux, c’est de pouvoir transmettre sa culture.

8. Elle remercie ses invités d’avoir partagé avec l’auditoire leurs expériences de vie.

9. Réponse personnelle.

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p. 13

1., 2. et 3.

Phrase Erreur Correction

a) Je veux savoir qu’est-ce que l’expert dit en entrevue.

Erreur dans la construction de l’interrogation indirecte

Remplacer « qu’est-ce que » par « ce que ».

b) J’ai trouvé ce reportage full intéressant.

Anglicisme critiqué Remplacer « full » par « très ».

c) À mon avis, donc, ce reportage, donc, est très intéressant et, donc, il faut l’écouter.

Tic verbal Supprimer tous les « donc ».

d) Ces reportages durent cinq minutes chaque.

Impropriété Remplacer « chaque » par « chacun ».

e) Si tu écouterais cette entrevue, tu serais surpris.

Erreur de conjugaison Remplacer « écouterais » par « écoutais ».

f) Au cours de l’entrevue, l’invité a fait une longue disgression.

Barbarisme Remplacer « disgression » par « digression ».

g) L’expert n’est pas d’accord quand que l’intervieweur fait cette affirmation.

Impropriété Supprimer le mot « que ».

h) Contrairement euh… à ce que euh… vous dites, euh… je ne crois pas… euh… que l’expert… euh… se trompe.

Hésitation Supprimer tous les « euh ».

i) L’invité est un expert dans ce domaine. L’invité présente son opinion. Les arguments de l’invité sont intéressants.

Répétition abusive Remplacer le nom « invité » par le pronom « il » ou d’autres noms qui pourraient le désigner (l’expert, l’interviewé, etc.).

j) C’est un entrevue qui m’a fait beaucoup réfléchir.

Erreur de genre Remplacer « un » par « une ».

p. 14

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p. 17

Plusieurs réponses possibles. Exemples :

Problème Solution

1. Un participant voudrait intervenir en faisant un lien avec l’intervention précédente, mais il ne sait pas comment s’y prendre.

Reformuler les propos tenus lors de l’intervention précédente.

2. Une participante prend la parole sans faire de lien avec l’intervention précédente.

Inviter la participante à évoquer les propos de l’intervention précédente en reprenant des mots déjà utilisés.

3. Une participante prend beaucoup de temps pour élaborer son point de vue.

Inviter cette participante à limiter la durée de ses interventions.

4. Un participant aborde d’autres sujets que celui sur lequel porte la discussion.

Demander au participant d’éviter les digressions et de se concentrer sur le sujet de la discussion.

5. Un participant répète la même idée pour la troisième fois.

Demander au participant d’éviter les redondances.

6. La discussion dure depuis longtemps et personne ne sait comment y mettre un terme.

Proposer à l’un des participants de faire une synthèse des propos entendus au cours de la discussion.

p. 19

1. Une entrevue.

2. a) L’ouverture.

3. Vrai.

4. L’unité du sujet

L’organisation et la progression

de l’information

La reprise de l’information

L’absence de contradiction

a) La structure de la présentation n’est pas claire et donne une impression de désordre.

b) Parmi les arguments développés, il y en a un qui ne soutient pas la position défendue.

c) Au cours de la présentation, la position défendue sur le sujet change à deux reprises.

d) Des informations sont répétées plusieurs fois, créant une impression de redondance.

e) Il y a un manque de continuité dans les propos. ✓

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p. 20

5. a) Je garde le silence quand une personne parle.

b) Assoyez-vous ou Asseyez-vous pour que la discussion puisse commencer.

c) J’ai téléchargé un documentaire sur ce sujet.

d) Cette entrevue va être intéressante.

e) J’aimerais que tu me dises ce que tu penses de l’entrevue.

f) Je ne connais pas le sujet dont tu parles.

g) Il y a trop de digressions dans cette présentation.

6. a) Plusieurs réponses possibles. Exemples : Varier l’intonation de sa voix, utiliser un support visuel.

b) Plusieurs réponses possibles. Exemple : Regarder dans les yeux la personne qui parle.

7. Plusieurs réponses possibles. Exemples : Poser une question, revenir sur une idée présentée plus tôt pour la commenter.

8. Plusieurs réponses possibles. Exemples : Faire une digression, parler trop longtemps.

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Situation d’apprentissage 2

Chanter pour s’engager

p. 21

Réponse personnelle.

p. 22

1. Réponse personnelle.

2. Plusieurs réponses possibles. Les critères peuvent être liés au message véhiculé (opinion, valeurs défendues, etc.), aux ressources linguistiques utilisées (comme les figures de style), aux jeux de sonorités, à l’organisation du texte et à la musique.

p. 25

1. a) Michel Rivard est un auteur-compositeur-interprète bien connu au Québec depuis les années 1970. Il a fait partie d’un groupe populaire, Beau Dommage, avant de se lancer dans une carrière solo qui dure encore. Il s’est distingué, notamment, en s’engageant dans la défense du français.

b) La chanson a été créée au Québec, à la fin des années 1980, alors que le débat sur la défense de la langue française occupait une grande place dans la société.

2. a) La langue française parlée au Québec.

b) « La langue qui court dans les rues de la ville » ; « la langue de mon cœur » ; « une langue de France aux accents d’Amérique ».

c) Le pronom « elle ».

3. a) La strophe qui commence par le vers « C’est une langue de France aux accents d’Amérique ».

b) Il faut prendre les moyens pour défendre le français au Québec.

p. 27

1. a) La langue française.

b) Plusieurs réponses possibles. Exemples : « C’est la langue qui court dans les rues de la ville », « Que jamais elle ne meure, que jamais on ne l’oublie ».

c) La personnification permet à l’auteur de suggérer que la langue française est vivante, comme un être humain. Il faut en prendre soin comme s’il s’agissait d’une personne.

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2. Extrait Figure de style Effet

Elle n’est pas toujours belle, on la malmène un peu

L’euphémisme La phrase négative « Elle n’est pas toujours belle » évite de dire que le français est parfois laid, que les gens d’ici le parlent mal.

Que jamais elle ne meure, que jamais on ne l’oublie

L’inversion L’adverbe « jamais » est extrait du groupe verbal et est placé devant les pronoms sujets « elle » et « on ». Cette inversion permet d’insister sur l’idée que le français au Québec ne doit jamais disparaître.

Il faut, pour la défendre, la parler de son mieux, Il faut la faire entendre, faut la secouer un peu Il faut la faire aimer à ces gens près de nous

La gradation La suite de groupes du verbe suggère une progression dans les actions à faire pour défendre la langue française : on commence par bien parler notre langue et on finit en la faisant aimer aux étrangers.

p. 28

1. a) Parce que le français n’est pas toujours respecté dans les bureaux, dans les lieux de travail. La langue de travail est souvent l’anglais plutôt que le français.

b) Il veut dire que les francophones du Québec s’expriment souvent mal, ne font pas d’efforts pour maîtriser leur langue, pour s’en servir correctement.

p. 29

c) explication : Il dit que la situation du français en Amérique est difficile parce que les anglophones prennent les décisions importantes, occupent les lieux de pouvoir et sont très nombreux.

d) Plusieurs réponses possibles. Exemples : Il faut faire des efforts pour mieux parler le français. Il faut aussi montrer aux anglophones et aux allophones que le français est une belle langue et qu’elle ne représente pas une menace pour eux.

e) Elle déjoue le silence à grands coups de musique.

f) Parce que le français est la langue qui lui permet d’exprimer ses sentiments, sa vie intime, et qu’elle est, par conséquent, au centre de ses préoccupations.

2. Réponse personnelle.

p. 32

1. Les Colocs ont été très populaires au Québec dans les années 1990. Les chansons de ce groupe abordent souvent des problèmes sociaux de manière festive, ludique, décontractée.

2. a) Le gaz bar : La station-service (anglicisme).

b) La caisse pop : La succursale des caisses populaires, implantées partout au Québec.

c) Le croque-mort : L’employé des pompes funèbres (ancien nom).

d) Le magasin général : Le commerce principal du village, souvent le seul de l’endroit.

e) Val-Jalbert : Un ancien village de la région du lac Saint-Jean. Pendant longtemps abandonné, il est devenu un attrait touristique.

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3. a) Les changements qui affectent les petites villes des régions.

b) Plusieurs réponses possibles. Exemple : Oui, parce que les chansons qui parlent des régions du Québec et de leurs difficultés sont rares.

4. a) Ah ! Quand j’y retourne

Ça me fait assez mal

Y’est tombé une bombe sur la rue principale

Depuis qu’y ont construit : le centre d’achat !

p. 33

b) Plusieurs réponses possibles. Exemple : Les tentatives pour développer et moderniser les petites villes des régions ont nui à leur vitalité.

c) La rue principale est désertée depuis la construction d’un centre commercial et l’arrivée d’un restaurant appartenant à une chaîne de restauration rapide.

5. Réponse personnelle.

6. a) Il n’y a plus de vie, plus d’animation sur la rue principale depuis la construction du centre commercial.

b) Réponse personnelle.

7. Réponse personnelle.

8. Réponse personnelle.

p. 34

1. « L’autre jour j’ai amené ma bien-aimée

Pour y montrer où c’est que j’étais né

Aussitôt arrivé me voilà en beau joualvert

Ça avait l’air de Val-Jalbert ! »

2. Plusieurs réponses possibles. Exemples : « Dans ma petite ville on était juste quatre mille » ; « L’autre jour j’ai amené ma bien-aimée ».

3. Réponse personnelle.

p. 38

1. Dont.

2. Rythme.

3. Un thème, un sujet important.

4. Groupe.

5. Parce qu’.

6. Succès.

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p. 40

Plusieurs réponses possibles. Exemples :

1. Faire une pause et parler moins vite.

2. Parler suffisamment fort.

3. Adopter une intonation montante.

4. Faire une pause avant de présenter une idée.

5. Changer d’intonation.

p. 41

1. a) Le refrain est une strophe ou un vers répété plusieurs fois qui résume le message de la chanson.

b) Les couplets sont les strophes dans lesquelles les idées abordées dans la chanson sont développées.

2. Vrai.

3. a) La personnification.

b) La gradation.

c) L’inversion.

d) L’euphémisme.

4. c) Une rime.

p. 42

5. a) Parce que les mots y ont souvent un sens différent de leur sens propre.

6. c) Emploi de mots justes et précis.

d) Respect des règles de construction de la phrase.

7. a) formuler la question à l’aide d’une intonation montante.

8. Cette chanson ( que tous les jeunes connaissent ) aborde le thème de l’environnement.

9. Vrai.

10. b) Faire une pause avant de présenter la citation.

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Situation d’apprentissage 3

Prendre l’humour au sérieux

p. 43

Réponse personnelle.

p. 44

1. Réponses personnelles.

2. Réponses personnelles.

3. Plusieurs réponses possibles.

p. 46

1. a) Oui. L’humoriste est seul, même si, au cours du monologue, il rapporte les paroles prononcées par d’autres personnes. Par exemple, il rapporte les questions qu’une infirmière lui a posées : « T’as pas l’air bien, comment ça va ? Comment tu te sens ? »

b) Louis-José Houde s’exprime en son nom. En effet, du début à la fin du monologue, il évoque clairement sa propre vie et sa carrière d’humoriste. Par exemple, il dit que les gars dans la salle d’attente de la clinique d’avortement l’ont reconnu : « Le problème, c’est que moi, j’ai juste une face. Alors, ce matin-là, j’avais mis la même que je mets à la télé. Les trois, à tour de rôle, semblaient dire : “ Hein ?! ” Disons que, ils me regardaient… fort ! » Il se désigne même par son prénom : « OK, Louis, pas de panique. »

2. a) L’avortement.

b) Il dit qu’au Québec, il y a en moyenne 75 femmes par jour qui se font avorter. Et comme il fait de l’humour sur le quotidien des gens, il trouve que c’est important d’aborder ce thème.

3. Le thème de l’avortement est traité à travers une histoire. Cette histoire est celle de la visite à la clinique où la blonde de l’humoriste va se faire avorter. Il décrit et raconte l’expérience du point de vue du gars qui attend dans la salle pendant l’opération.

4. Il veut décrire l’expérience de l’avortement du point de vue du gars, du copain de la fille qui se fait avorter.

p. 48

1. a) La langue familière.

b) Pour respecter la façon de parler propre aux conversations courantes, mais aussi pour faire rire le public avec des mots familiers qu’on ne prononce pas généralement sur une scène.

2. b) À la langue familière.

c) Pour créer une complicité entre lui et le public. Cela donne l’impression que l’humoriste se confie au public et cherche à le faire rire en utilisant des mots de la langue familière pour s’exprimer et décrire ce qu’il ressent.

3. Réponses personnelles.

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p. 50

1. 1) Et là, je suis tombé dans un état… pas végétatif… mais crudité-tif.procédé : Néologisme.effet comique : Ce néologisme inspiré de « végétatif » permet de faire comprendre l’état décrit (un état marqué par une absence de sentiments ou de pensées). Mais, en même temps, ce néologisme fait sourire parce qu’il est maladroit, mal construit.

2) On va être corrects, on va s’arranger. Viens, je vais te faire une soupe. Et dans neuf mois, tu vas te saucer comme ça : « Hou ! elle est fraîche… »procédé : Onomatopée.effet comique : Cette onomatopée suggère le petit cri que la blonde de l’humoriste pourrait émettre en « se sauçant » dans la soupe.

2. a) Comparaison.

b) Répétition et comparaison (je suis comme perdu sur le bord de la route).

p. 52

1. a) Plusieurs réponses possibles. Exemple : « Dans la petite salle, l’infirmière m’a fait comprendre que le moment était venu pour ma blonde. J’ai dit “ OK ”. Et ce moment-là est devenu et est resté le plus lourd, le plus intense de toute ma vie. »

b) La situation décrite est elle-même dramatique : l’avortement que la blonde de l’humoriste doit subir et l’attente inquiète de celui-ci.

2. a) Le ton humoristique.

b) Plusieurs réponses possibles. Exemple : « Et pour combattre cette culpabilité qui s’installait, je m’étais mis à me dire, naïvement je le sais, je m’étais mis à me dire qu’on aurait un jour un enfant ensemble et que l’enfant qui allait naître serait le même que celui qui ne naîtrait pas maintenant. Que ça allait être les mêmes cellules, la même petite âme, le même fœtus qui reviendrait… Bon, c’est sûr que si c’est le même fœtus qui revient, il va avoir une christie d’attitude en sortant : “ Ouain… je suis venu faire un tour, il y a deux ans. Merci pour l’accueil ! Je me sens désiré, c’est pas possible ! Attendez, dans 40 ans, qu’ils légalisent l’euthanasie ! Je ne niaiserai pas longtemps avec vous autres, moi, câlique ! ” »

p. 53

1. L’avortement est arrivé le jour de la fête de son père. En plus, il a reçu un message par téléphone lui annonçant qu’il venait d’être nommé « L’artiste québécois que vous aimeriez avoir comme père ».

2. Son opinion est nuancée. Il insiste sur le fait que c’est une expérience difficile, une véritable épreuve autant pour l’homme que pour la femme. En même temps, il semble penser que la décision prise par un couple de recourir à l’avortement peut se justifier, comme dans son cas personnel.

3. Réponse personnelle.

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p. 56

1. intention de l’émetteur : Défendre le choix d’un monologue à l’aide de critères pertinents.

2. intention du destinataire : Prendre connaissance de l’appréciation d’un monologue, des raisons pour lesquelles ce monologue devrait être retenu pour la réalisation d’un DVD.

3. caractéristiques du destinataire : Élèves du centre d’éducation des adultes, membres d’un comité chargé de sélectionner des monologues pour un DVD.

4. contraintes et ressources matérielles : Présentation d’une durée de trois minutes, travail individuel mais présentation devant un groupe, utilisation possible d’un support audiovisuel (pour présenter un extrait du monologue).

p. 61

1. Dans son monologue, l’humoriste leur en parle beaucoup.

2. L’humoriste le lui présente à la fin du monologue.

p. 65

1. C’est un discours tenu par une personne seule sur une scène.

2. Vrai.

3. Façon de s’exprimer qui consiste à mélanger le français et l’anglais.

4. Au cours du monologue, l’assistance a ri aux éclats à plusieurs reprises. Il est évident que le public, l’auditoire a aimé la performance de l’humoriste.

5. Le plus grave défaut d’un monologue, c’est d’avoir une chute banale. Mais la chute de ce monologue est, au contraire, étonnante, originale.

6. a) Ce DVD présente un best-of de la carrière de cet humoriste.

b) Une compilation, les meilleurs moments.

7. a) Son monologue traite d’un thème brûlant d’actualité.

b) Cette humoriste est née en Thaïlande.

c) Mon appréciation du monologue est différente de la tienne.

d) Quel est son point de vue sur cette question de société ?

p. 66

8. Quand un humoriste affirme le contraire de ce qu’il pense, il emploie un ton ironique.

9. Vrai.

10. Je leur en ai parlé.

11. b) Se déplacer de temps en temps tout en parlant.

c) Se servir de ses mains à l’occasion pour accompagner ses paroles.

12. Plusieurs réponses possibles. Exemple : Le temps alloué pour faire la présentation.

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Situation d’évaluation en aide à l’apprentissage

Pour une bonne cause

p. 71

1. Pour attribuer les paroles à la personne qui les a prononcées (intervieweur ou interviewé).

2. Le refrain.

3. b) La rime.

4. a) L’inversion.

b) La gradation.

5. Le télescopage (mot-valise).

6. a) Un néologisme.

p. 72

7. Faux.

8. a) Si tu écoutais cette chanson, tu comprendrais mon point de vue.

b) Cette discussion va être passionnante.

c) Le monologue dont je t’ai parlé est super drôle.

d) Dans une discussion, il faut éviter les digressions.