Convergences 2012-12

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Notre paroisseLe temps de Noël

à Saint-Honoré d’Eylau

Lundi 24 décembre8h Messe du samedi Pas de messe à 12h1518h Messe de Noël des enfants et de leurs familles Chants traditionnels20h Messe de Noël des enfants et de leurs familles

Chants traditionnels22h30 Veillée de Noël avec la chorale

Noëls anciens23h Messe solennelle avec la chorale

Chants traditionnels de Noël

Mardi 25 décembreNativité du Seigneur

8h30 Messe à la chapelle Sainte-Thérèse9h30 Messe en français animée par la communauté

portugaise11h Grand-messe à l’église11h30 Messe à l’église place Victor-Hugo

(avec les sœurs de Bethléem)18h30 Messe à l’église

Paroisse Saint-Honoré d’EylauAdresse postale : 64bis, avenue Raymond Poincaré 75116 Paris – Tél. : 01 45 01 96 00 Fax : 01 45 00 18 68e-mail : [email protected]

Accueil : À l’entrée de l’Église66bis avenue Raymond Poincaré - 75116 Paris

Infos pratiques

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Crèche de Noël à Saint-Honoré d’Eylau préparée par nos sacristains

Bulletin paroissial de Saint-Honoré d’Eylau71 rue Boissière - 75116 Paris Tél. : 01 45 01 96 00 - Fax 01 45 00 18 68Site : www.paroisse-saint-honore.com e-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Père Michel CalliesRédacteur en chef : Nicole Averlant Comité de rédaction : Père M. Callies, N. Averlant,G. Dunoyer de Segonzac

Edition et Publicité : Bayard Service Édition Ile-de-France - Centre 18 rue Barbès – 92128 Montrouge Cedex Tél. : 01 74 31 74 10 Secrétaire de rédaction : Louise d'Orglandes

Impression : Imprimerie Moderne de Dreux (28) Tél. : 02 37 63 00 44Commission paritaire : 54062 - Dépôt légal : à parution Tirage : 2 500 exemplaires

Pour une meilleure communication,

arrêtez de tourner en rond...

Bayard Service Régie

✆ 01 74 31 74 10

Messes hebdomadaires• 8h

chapelle Sainte-Thérèse

• 9h30église place Victor-Hugo (avec les sœurs de Bethléem) (mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi)

• 12h15chapelle Sainte-Thérèse

• 18h45chapelle Sainte-Thérèse (du lundi au vendredi inclus)

Messes dominicalesSamedi• 18h30

église

Dimanche• 8h30

Chapelle Sainte-Thérèse

• 9h30église place Victor-Hugo (avec les sœurs de Bethléem)

• 10h30messe des enfants et des familles à la crypte (hors vacances scolaires)

• 11héglise (grand-messe, chorale)

• 11h30église place Victor-Hugo

• 18h30église (jeunes)

• 9h30église (communauté portugaise)

Accueil des prêtresConfessions :17h-18h30

samedi et dimanche :17h30-18h15 Confessions

Sur nos agendas

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Éditorial

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Aux parents

Bulletin d’abonnement à retourner au secrétariat de Saint-Honoré d’Eylau

M. Mme MlleNom : ……………………………… Prénom : …………………………Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………désire s’abonner à Convergences et vous adresse ci-joint un chèque de 10 Euros à Saint-Honoré d’Eylau « Convergences »(pour un an soit 5 numéros).

A, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le . . . . . . . . . . . . . . . . .

Signature

Dans l’excellent essai du Grand Rabbin Gilles Bernheim « Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l’on oublie souvent de dire », une partie m’a paru plus difficile : l’exposé de la théorie du

genre, qui conditionne la position des partisans du mariage homosexuel, et ses différentes transformations visant ultimement à nier la différence sexuelle. J’ai heureusement trouvé des éléments de compréhension dans une rencontre avec Elisabeth Montfort.

Elisabeth Montfort est juriste et philosophe, ancienne députée européenne. Cette fonction l’a menée à s’intéresser à cette théorie tandis qu’elle commençait à pointer dans des textes officiels sous un changement de vocabulaire apparemment banal : au terme sexe (masculin ou féminin), on a préféré celui de genre, ramenant la différence homme/femme à sa seule dimension sociale, à l’exclusion de sa réalité biologique, censée être discriminatoire.

Mme Montfort était invitée à une soirée de l’aumônerie de Dauphine. Dans son cadre sympathique et détendu, elle a livré une intervention remarquable de pédagogie, démontant la « mécanique » du genre et les enjeux du mariage homosexuel. Ce fut un de ces exposés qui édifie la liberté des auditeurs en leur proposant des critères de discernement, autrement dit en les mettant en responsabilité de réfléchir et de choisir.

Je ne saurais trop recommander son petit livre Le genre en questions (édition Peuple libre), qui reprend l’essentiel de son propos sous forme de questions/réponses (façon Youcat, pour citer l’auteur). Si je m’adresse aux parents plutôt qu’aux lycéens et aux étudiants pour lesquels ce livre est écrit, c’est parce que je suis de leur âge et que je veux dire qu’il m’est bien utile, non seulement pour comprendre les enjeux de cette réforme du mariage, mais surtout pour discuter (pourquoi ne pas dire débattre ?) avec de jeunes adultes qui ont grandi dans l’air du temps.

Père Michel Gueguen

Lire Convergences, c'est bien… S’abonner, c’est mieux !

Vous le savez, le bulletin que vous avez entre les mains est mis gracieusement à votre disposition, sur les présentoirs de la paroisse Saint-Honoré d’Eylau, chaque trimestre. Tous, en effet, doivent pouvoir avoir accès librement à l’information concernant ceux qui vivent de la Parole de Dieu dans notre quartier. Cependant, en vous abonnant à Convergences, qui vous parviendra dès sa parution, vous aurez l’avantage d’être avisés à temps de toutes les manifestations du trimestre. De plus, vous soutiendrez notre action, nous permettant ainsi d’équilibrer nos comptes sans avoir recours à d’autres aides que celle de nos annonceurs.D’avance, merci de votre aide.

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N ous avions quinze jours pour tout organiser. Toutes les associations paroissiales se

sont mobilisées : tracts, accueil, buf-fet, prière… Plus d’une centaine de personnes ont ainsi répondu, assu-rant une permanence autour de la chapelle. Que de réactions positives. « C’est un grand honneur de venir faire l’accueil pour Thérèse ! » « Il fallait installer le reliquaire dans la chapelle. Nous nous sommes propo-sés, mon mari et moi, pour le porter. C’était important pour nous : nous nous sommes mariés un 1er octobre, jour de la fête de sainte Thérèse ! » Et c’est un flux continuel qui est passé.

Venus de loin !Bien que la communication sur l’événe-ment se soit volontairement limitée à la paroisse, certains sont venus de loin. « J’ai su que Thérèse était là, alors je suis venue. » « Dans mon pays, au Mexique, Thérèse est ‘importantissime’« Vous savez, c’est notre grande amie du ciel ! » « Thérèse, elle nous comprend… » « Je viens car je dois beaucoup à sainte Thérèse. » Les enfants des écoles parois-siales, du catéchisme, de la Maison Saint-Ho, de Nova Polska, venus pour la vénération, ont chanté d’un cœur una-nime : « Le monde attend le passage des saints. Là où les saints passent, Dieu passe avec eux ! Soyez saints, comme Dieu. » Si la plupart des intentions sont restées secrètes, certains n’ont

pas hésité à échanger quelques mots, en forme de remerciement : « Ce qui me touche, c’est que sainte Thérèse a voulu partager sa vie avec Dieu. Et c’est ce qu’elle fait cette semaine. » « C’est Dieu qui la faisait vivre tous les jours dans le carmel. Dieu, c’était sa colonne vertébrale. » « Quand je regarde le reli-quaire, je comprends la petitesse de sainte Thérèse. » « Par la transparence, on voit l’autel à travers la chasse. On comprend que Thérèse nous conduit à Jésus et que Jésus passe à travers elle. » Beaucoup de personnes sont venues aussi pour les conférences, organi-sées chaque soir et suivies d’un temps d’adoration.

Retombées...Le mercredi, les jeunes de la Route chantante ont assuré l’animation : « Je croyais connaître beaucoup de choses sur sainte Thérèse, que je connais depuis l’enfance. Je me suis aperçue que j’avais tout à décou-vrir. » Faut-il voir un signe de la Providence ? Une conférence sur la fin de vie était prévue depuis longtemps le jeudi soir. Elle a été exceptionnelle et très suivie. Toute la paroisse s’est ainsi rassemblée dans sa diversité et a été unanime pour saluer la beauté de la semaine. Thérèse devait repar-tir le samedi, mais son séjour a été prolongé jusqu’à la fin de la semaine missionnaire. Avait-elle encore du bien à faire à Saint-Honoré ? « Ce

lundi où j’ai eu l’insigne honneur et l’immense grâce de faire en sa com-pagnie la route jusqu’à Lisieux pour la ramener à la basilique, une per-sonne très proche était opérée. Lors de l’opération, le chirurgien n’a pu que constater que la grosseur dont il voulait pratiquer l’ablation avait disparu. » Merci Thérèse d’être venue nous visiter. Continuez à passer votre ciel à faire du bien sûr la terre.

Témoignages recueillispar Edith de Pontfarcy

Une semaine avec ThérèsePour célébrer la rénovation de la chapelle dédiée à Sainte-Thérèse, le père Guéguen a proposé de créer un événement : et si Thérèse venait nous honorer de sa présence ? On s’adresse à Lisieux : pourrait-on recevoir des reliques ? Quand on sait qu’il faut réserver des mois à l’avance, c’est une gageure. Mais

Thérèse est arrivée à Saint-Honoré le dimanche 14 octobre, jour anniversaire de la dédicace de l’Eglise, début de la semaine des Missions, dont elle est la Patronne, ouverture de l’année de la foi.

Evénement

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Rencontre

Un nouvel organisteà Saint-Honoré d'Eylau

Convergences. Comment êtes-vous venu à la musique en général et à l’orgue en particulier ?Yann Liorzou. J’y suis venu tout natu-rellement, par les chromosomes si je puis dire. Je suis issu d’une famille de musiciens. Mes parents étaient de bons musiciens amateurs. Mon grand-père paternel était organiste, élève de Jean Langlais.Mon grand-père maternel était artiste lyrique et maître de chapelle à Saint-Louis d’Antin dans le IXe arron-dissement. Il y fit la connaissance de ma grand-mère qui était… jeune organiste titulaire dans la même paroisse ! Elle avait été l’élève de Louis Vierne et de Vincent d’Indy. Mes grands-parents se marièrent aussitôt, à Saint-Louis d’Antin évidemment.

C. Comment s’est faite votre propre formation ?Y. L. J’ai commencé par le piano. Mais après douze ans de piano, c’est l’orgue qui m’a attiré. Mes études d’orgue se sont déroulées au conser-vatoire de la rue de Madrid (CNR de Paris) et j’ai passé mon Premier Prix d’orgue à Sainte-Clotilde, où je venais travailler avec la deuxième épouse de Jean Langlais, qui était suppléante de son mari.J’ai aussi la chance de travailler sous la direction de Daniel Roth, titulaire des grandes orgues monumentales et exceptionnelles de Saint-Sulpice, durant ma formation visant le diplôme d’État pour l’enseignement de l’orgue et la formation musicale en conservatoires.J’ai eu également le plaisir de travailler sous la direction de feue Michelle Leclerc (cathédrale de Sens) dont j’es-saie de retrouver l’enthousiasme, le

goût de la régistration colorée et la recherche de répertoire méconnu.

C. Quelles fonctions avez-vous assu-mées avant de rejoindre Saint-Honoré d’Eylau ?Y. L. Dès juillet 1994, je fus appelé à Saint-Denis du Saint Sacrement, dans le Marais, où le père Daniel Ponsard m’a accueilli remar-q u a b l e m e n t a u cours d’une « pre-mière messe » qui restera toujours dans ma mémoire. J’y fus titularisé en 1998 par le père Callies, qui en était alors curé et qui, par un curieux hasard, allait signer aussi, 14 ans plus tard, à Saint-Honoré

d’Eylau, mon deuxième contrat !À mes activités d’organiste s’ajoutent des tâches pédagogiques au conser-vatoire du VIIe arrondissement où j’enseigne le solfège.J’ai mis au point avec Marguerite Labrousse une méthode de forma-tion musicale où le solfège est au ser-vice de la musique.

Elle a été éditée en une quinzaine de volumes assortis d’exemples enre-gistrés par moi-même, au piano

principalement.Je précise enfin que j’ai beaucoup pratiqué le chant choral depuis mes jeunes années où nous chantions le

Les paroissiens de Saint-Honoré d’Eylau, sensibles à la beauté de la musique liturgique, sont curieux de connaître leur nouvel organiste. Yann Liorzou a accepté une entrevue pour

Convergences. Interview.G.

D.S.

« Je suis issu d'une famillede musiciens. »

Yann Liorzou à l'orgue


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Rencontre

Cantique de Jean Racine le dimanche en famille.J’ai ainsi chanté bon nombre de grandes œuvres du répertoire (Passions, Requiem, Te Deum…) en famille ou en chœur.

C. Quels rapports entretenez-vous avec les instruments ?Y. L. La technique de l’orgue m’inté-resse beaucoup et j’aime travailler avec les facteurs d’orgues. On y apprend beaucoup sur l’esthétique et sur le fonctionnement de l’ins-trument. L’orgue de Saint-Denis, qui date de 1838, fut restauré selon mes goûts par un facteur qui avait connu ma grand-mère à Saint-Louis d’Antin. L’orgue de Saint-

Honoré d’Eylau date de 1903 et fut conçu dans l’esthétique de l’orgue symphonique.Son agrandissement en 1934 lui apporta des caractères néo-classiques. Avec ses 39 jeux actuels il offre à l’organiste de multiples possibilités.

C. Et vos goûts musicaux ?Y. L. Ils se sont formés en jouant sur le plus grand nombre possible d’instru-ments, sur les conseils d’André Isoir et de Suzanne Chaisemartin, doyenne en activité des organistes parisiens avec ses 90 ans passés.Après avoir donc abordé des esthétiques

très différentes, je dois avouer que mes goûts personnels, mes chromo-

somes peut-être, pour revenir au début de cet entre-tien, m’entraînent vers des musiques qui se situent fin

XIXe début XXe, disons entre 1860 et 1940 : Charles-Marie Widor, Alexandre Guilmant, Louis Vierne, Gabriel Fauré. Bach et sa famille restent avec eux mes compositeurs préférés.

C. Quel message souhaiteriez-vous délivrer aux paroissiens de Saint-Honoré d’Eylau ?Y. L. Leur dire d’abord le grand plaisir, mêlé d’un peu d’anxiété au début, d’arriver dans une paroisse dont les traditions sont si riches. Mais je m’y trouve en pays de conaissance, ayant fait ici de nombreux rempla-cements depuis 2005, ayant retrouvé le père Callies, je l’ai dit, mais aussi le père Gueguen et le père d’Augus-tin, qui furent tous deux vicaires à Saint-Denis.Je voudrais dire également merci pour l’accueil reçu lors de mon instal-lation, le samedi 4 août, où les sacris-tains sonnèrent les cloches à mon arrivée sur le parvis et où un parois-sien, ayant connu ma grand-mère à Saint-Louis d’Antin, fit une réception en mon honneur.J’ajouterai encore qu’accueillir et accompagner la chorale en tribune est un réel plaisir.

Propos recueillispar G. Dunoyer de Segonzac

« Ma “première messe” restera toujours dans ma

mémoire. »

" Accompagner la chorale en tribune est un réel plaisir "

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L a Maison Saint-Ho est née d’un constat : le caté-chisme occupe les enfants une heure et demie le mercredi matin alors que ceux-ci sont libres toute

la journée. Certains parents souhaitaient un accueil plus long de leurs enfants dans un esprit chrétien. Un essai d’un an a été réalisé, uniquement le matin, puis nous avons ouvert la proposition à tous, sur le temps du déjeu-ner ainsi que pour l’après-midi. Dans le même esprit, un accueil pour des collégiens et lycéens qui ont besoin d’être soutenus a été mis en place. Nous sommes aidés dans cette démarche par la formation donnée par Temp’O Jeunes. L’encadrement de ces deux pôles est composé de personnes diplômées BAFD, BAFA (déclaration Jeunesse et sport) ainsi que de bénévoles intéressés par l’éducation qui donnent sans compter de leur temps.

Quelques témoignagesParoles d’enfants : « Je me fais des amis que je suis content de retrouver », « Je joue avec les autres à des jeux de société, on fait des grands jeux, du ping-pong, des jeux de ballon… », « On a plein d’activités qu’on aime bien : le bricolage, le foot, le théâtre, la musique, les échecs. », « On fait des grandes sorties : parc floral, théâtre, marion-

nettes… », « Le cirque c’est génial : les bâtons du diable, diabolo, foulards… », « Nous avons beaucoup aimé faire un spectacle à la maison de retraite et partager un bon goûter, on va y retourner », « Mais surtout tout le monde est sympa ».

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La Maison Saint-Hoest la maison des enfants

Depuis trois ans que la Maison Saint-Ho a ouvert comme accueil de loisirs d’enfants de 6 à 12 ans, elle s’est agrandie avec Temp’o Jeunes qui s’occupe des collégiens et lycéens le mercredi de 16h à 18h.

Journée des enfantsAccueil et temps libre 8 h 30 à 9hCatéchisme ou activités 9h à 10h15Goûter 10h15 à 10h30Ecole du cirque, jeux 10h30 à 12hDépart, accueil, extérieur 12h à 12h30Déjeuner 12h30 à 13h15Temps calme 13h15 à 14hDépart, accueil, extérieur 14h à 14h30Activités d’année à choisir 14h30 à 15h30

Temps spirituel 15h30 à 16hGoûter 16h à 16h30Aide aux devoirs, jeux 16h à 18hDépart 17h30 à 18h

S’inscrire ?429 € journée entière, 231 € matinée, 264 € après-midi. La matinée et l’après-midi peuvent inclure le déjeuner. Possibilité d’aide aux familles.Renseignements sur place ou tel mercredi matin au 06 26 30 75 69.

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Sur Temp’O JeunesLuc et Diane, 4e et 2nde, nous disent ce qu’ils pensent : « Je me concentre mieux donc je travaille mieux ; j’ap-prends, en fonction de mon profil, à réactiver mes cours chaque jour ; je partage de bons moments autour du baby-foot et du goûter », « Je m’organise mieux ; je me connais mieux ; je développe mes qualités et je découvre ce qui me motive ; Temp’O Jeunes, ce n’est pas que du travail scolaire. »

Notre programme16h à 16 h 30 : goûter et détente pour tous ; 16 h 30 à 18h : pour les anciens, reprise de la méthode d’une demi-heure en groupe puis travail personnel. Pour les nouveaux, une heure avec un adulte référent pour acquérir la méthode puis travail personnel. L’avenir ? Avec le changement des rythmes scolaires, la Maison Saint-Ho réfléchit, en lien avec le catéchisme, à la façon dont elle va pouvoir évoluer.

L’équipe la Maison Saint-Ho

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Par l’incarnation, Dieu s’est uni pour toujours à l’homme comme le fiancé s’unit par le mariage à la fiancée. Il a pris le risque de s’engager dans la

nature humaine, instable et capricieuse. De cet acte ris-qué, Sören Kierkegaard propose une image : un roi qui s’est épris d’une jeune mendiante veut l’épouser, réflé-chit à la façon de s’y prendre pour qu’elle ne le considère pas toujours comme un bienfaiteur et ne s’éprouve pas elle-même comme indigne de lui. Il a l’idée de se faire lui-même mendiant : non pas de s’habiller simplement en mendiant mais d’en devenir un et de combler par son amour la jeune fille au point qu’elle se sente son égale.C’est ainsi seulement qu’est possible un véritable amour. Cet amour, Dieu l’a témoigné de façon insur-passée dans son Incarnation, pour nous il s’est fait men-diant, enfant, afin que nous ne nous sentions pas trop petits, quand il nous fait à jamais don de son amour.

Sören Kierkegaard

L’incarnation

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La Sainte Famille, de Jacques Stella (1596-1657)


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Vie de l ’Église

O n ne peut accepter tant d’éner-gies, de compétences, d’expé-riences professionnelles inu-

tilisées, tant de temps gâché sous prétexte que les circuits habituels de l’argent sont bloqués. Les mono-industries en déclin, les entreprises gigantesques se délocalisant au gré de leurs intérêts économiques, aban-donnent à leur sort ceux qui, pour les servir, sont venus vivre à proximité de leur lieu de travail.

« Debrouillum tibi »(à toi de te débrouiller).Il convient de prendre exemple sur les matelots. Au cœur de la tempête, embarqués sur une même galère, c’est par le courage, la détermination, l’intelligence pra-tique, la confiance dans les compé-tences complémen-taires de l’équipage, uni dans un même combat, que le nau-frage sera évité. A chaque période de pénurie, des initiatives pleines d’in-telligence, d’imagination, d’efficacité

et de générosité ont été inventées. Dans les années 50, en créant les Compagnons d’Emmaüs, l’abbé Pierre voulait que ces hommes du quart-monde se prennent en charge comme des entreprises, sans sollici-ter de subventions, en mettant en commun les ressources de leur tra-vail pour le bien de tous ses membres. « Emmaüs » s’adapta par des innova-tions spécifiques à la situation, au plus près des personnes concernées. Stratégie dans le droit fil de la tra-dition du christianisme social. Sœur Emmanuelle, dans un contexte diffé-rent, a agi dans le même esprit.

L'union fait la forceLes chômeurs d’aujourd’hui, les

choses étant ce qu’elles sont, sont conscients qu’ils ne peuvent pas s’en sortir tous seuls. Il faut faire le bilan des possibi l i tés exploitables sans tomber dans l’uto-

pie ou l’angélisme. En fait, le billet de banque n’est jamais que le symbole

des échanges entre les citoyens. La société fonctionne sur la base des échanges de services mutuels. Si, sur leur lieu même de vie, les hommes se regroupent et échangent de gré à gré leurs services, ils couvrent une grande partie de leurs besoins. Parmi les autres ressources, chacun possède, reste de son standing anté-rieur, des biens, des objets, ils sont un apport non négligeable. En élargis-sant leur utilisation au-delà du cercle familial, ces objets constituent une valeur qui n’est pas cotée en bourse.Le Local exchange trading System (L.E.T.S), en français S.E.L. (Systèmes d’échanges locaux), est né en 1980.Dans la région de Vancouver, à l’ex-trême ouest du Canada, Michaël Linton, Ecossais vivant dans cette région touchée par la crise et frappé de voir autant de gens, doués de savoir-faire, réduits à l’inaction par manque d’argent, se mit en tête de rationaliser un autre moyen d’échange utilisé localement : le troc ancestral. Michaël Linton part du constat que chaque individu pos-sède des ressources, des compétences et du temps qu’il peut échanger avec

Dans la traversée du désert :aidons-nous les uns les autres

Dans notre pays touché par la crise, c’est la traversée du désert pour tous ceuxqui ont perdu leur emploi, alors qu’ils sont en pleine possession de leurs moyens.

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« Chaque individu possède des ressources, des

compétences et du temps qu’il peut échanger avec

les autres. »


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Vie de la paroisse

les autres. Dans une société régie par l’argent, les « S.E.L. » permettent d’exploiter d’autres valeurs, nulle-ment symboliques, en tissant des liens avec des personnes à portée de voix, différentes mais ouvertes à des contacts humains.

La solidarité de proximitéLes premiers S.E.L. ont pris naissance dans les quartiers pauvres des pays anglo-saxons, par-semés de friches industrielles, puis ils ont gagné les cam-pagnes. Ils connais-sent une extension discrète mais rapide. Les premiers S.E.L. sont arri-vés en France en 1994. Actuellement, on en compte 350 dans plusieurs régions de France. Ils regroupent

chacun 30 à 200 personnes ; chacun met certains biens, certaines com-pétences à la disposition des autres : compétences techniques, intellec-tuelles, pratiques ou du temps offert et toutes les richesses humaines. Chaque groupe établit un catalogue des services proposés. Pour établir l’égalité du système, un comptable enregistre les heures données, elles

seront compen-sées par l’équiva-lent d’heures dans un autre domaine. L’avantage est dans l’entrecroisement des services et le

fait de pouvoir échanger avec n’im-porte quelle personne plus tard.Le catalogue est aussi varié que les besoins humains :• Aides techniques : réparer des

plombs qui ont sauté, une fuite d’eau, un objet électroménager, réparer un vélo, etc.• Aides intellectuelles : remplir des papiers administratifs, les feuilles d’impôt, traduire des lettres et y répondre, aider un jeune qui ne comprend rien aux mathématiques, initier à l’informatique ou au code de la route pour les futurs conduc-teurs etc.• Aides pratiques : installer des meubles, poser des rideaux, fendre du bois, déblayer la neige, prépa-rer avec la maîtresse de maison un grand repas familial, lui prêter de la vaisselle, prendre le relais au chevet d’un malade. On peut aussi prati-quer le covoiturage pour aller faire des courses, mettre à disposition sa machine à laver, son échelle, loger l’invité du voisin, etc. Toutes ces relations supposent un climat de confiance, un respect réciproque, le désir d’apporter à l’autre ce qui lui manque et d’être aidé soi-même avec gentillesse. À cette occasion, on s’aperçoit que l’on dépensait avant beaucoup d’énergie et d’argent pour des objets superflus, des activités coûteuses et insatisfaisantes.Après la traversée du désert en com-pagnie des autres, le regard sera changé, rendu plus fraternel, plus attentif. Chacun décidera de simpli-fier sa vie et jamais il n’oubliera ceux dont la chaleur humaine leur a per-mis de tenir le coup, ni l’adage « Celui qui sait se contenter de ce qu’il a pos-sède un trésor au creux de la main ».

Nicole Averlant

Sur Internet, voir le site www.selidaire.org

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Saint Honoré d’EylauEtablissement catholique d’enseignement

« Apporter à l'autrece qui lui manque etêtre aidé soi-mêmeau bon moment. »

J. Po

ttie

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S'émerveiller de lcachée dans les êtres et dan

Pharmacien agrégé, botaniste, biologiste, Professeur d’université et fondateurde l’Institut européen d’écologie, Jean-Marie Pelt a conquis un vaste public par l’originalité,

la simplicité de ses émissions télévisuelles et radiophoniques, et par ses nombreux livres dédiésà la connaissance du vivant et à sa protection.

J ean-Marie Pelt aborde le monde du vivant dans une approche toute empreinte de sagesse et de

spiritualité. « J’ai rencontré Dieu tout petit, sur les genoux de mon grand-père, au fond de son jardin.Avec de telles racines, la vie devait tout naturellement m’amener à l’éco-logie. Je m’y suis consacré. J’ai le sen-timent d’être en mission, sentiment qui suffit à remplir ma vie et me comble de satisfaction. Cette mission s’apparente à celle d’un veilleur. Telle est l’idée que je me fais de l’écologie : montrer la place de l’homme dans l’univers et son lien substantiel avec l’ensemble de la Création. »Il constate de plus en plus, à mesure qu’il progresse, une Intelligence orga-nisatrice stupéfiante, au cœur de la création, dans sa cohérence interne, dans la logique des fonctionnements, des mécanismes de réaction, l’agen-cement des molécules les unes par rapport aux autres et l’équilibre de l’ensemble. La vie et la nature demeu-rent, grâce à des équilibres mobiles, dynamiques. L’homme et la nature sont intimement liés.

La botanique :une vocation, une passionLa plante c’est la vie, sans elle ni les hommes ni les animaux ne pour-raient vivre. « Nous sommes ce que nous mangeons. » Chaque plante pos-

sède d’irrempla-çables propriétés. Chacune, à sa manière, main-tient l’homme en vie en lui trans-mettant ses pré-cieux apports. Il existe, de par le monde, des cen-taines de milliers de plantes encore inconnues pour leurs proprié-tés thérapeu-

tiques, elles constituent un prodigieux réservoir.Jean-Marie Pelt, au cours de ses nom-breuses missions aux quatre coins du monde, les a cherchées en s’inté-ressant aux pharmacopées tradition-nelles de chaque région et aux pra-tiques des guérisseurs indigènes.

La vie est un phénomène unique et homogèneL’évolution et la spéciation des espèces forment un édifice extrême-ment compliqué. Un ordre préside à la disposition des bases constitutives des gènes. Un ordre que des transferts opérés au hasard pourraient per-turber avec des conséquences impossibles à prévoir . O r , n o u s sommes en train, par des manipu-lations géné-tiques hasar-deuses, d ’en ôter les briques les unes après les autres en ignorant les consé-quences de ce démontage à l’aveuglette qui brise un à un les liens unissant la chaîne des êtres vivants. Rivés à leur microscope, trop de biolo-

Culture et Spiritualité

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Le jardin de l'âme,Pelt Jean-Marie, Ed. Fayard


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e la gloire de Dieu,ans les choses, avec J.M. Pelt


gistes ne jurent que par l’infiniment petit. Oublié, l’homme qui se tient au sommet des cellules assemblées ; effacé, le paysage dans lequel il se tient ; ignorée, la planète sur laquelle il niche avec les plantes et les animaux ; ignorée, une vérité centrale, commune aux philosophes et aux scientifiques : « Le tout est plus que la somme des par-ties ». Il faut être capable, en sciences, de

faire un va-et-vient du détail à la globalité et de la globalité

au détail.C e q u i c h o q u e

Jean-Marie Pelt c’est l’attitude

moderne par r a p p o r t à la vie, à la nature, c’est la volonté farouche de chercher à tout orga-niser, à tout

m a n i p u l e r , jusqu’aux fon-

dements sacrés de la vie humaine.

Vouloir que les a n i m a u x , v o i r e

l e s h o m m e s , s o i e n t conformes à nos désirs en les

clonant, que les plantes « OGMisées » soient en quelque sorte des plantes

idéales, c’est une utopie. Toujours la vie résiste, impose ses lois : elle est autonome.Notre société veut se libérer des entraves naturelles, s’affran-chir de l’environne-ment, accroître sans limite la consomma-tion et exploiter au maximum les res-sources de la nature en s’imaginant que la terre est inépui-sable et corvéable à merci. On oublie qu’aucun organisme ne peut croître à l’infini car la terre est elle-même limitée et finie.

Un appel au bon sensNous essayons de repousser les limites en utili-sant à tort et à travers engrais et pesticides. Les retombées de la chimie sur l ’ é c o s y s t è m e appellent à une réflexion appro-fondie sur les

menaces qu’elles font peser sur la santé. L’emploi abusif de produits

chimiques est une bombe à retarde-ment aux conséquences imprévi-sibles. Nous polluons l’air, l’eau des rivières et des sources et par là même

toute la chaîne al imentaire des vivants. Nous avons acquis des moyens de destruction sans a u c u n e m e s u r e avec ceux des siècles précédents.L’homme détruit la nature comme le

pire des prédateurs. La moitié des forêts tropicales a disparu en cinquante ans. Nos engins techniques, ces gros engins jaunes qui circulent partout, écrasant tout sur leur passage, nous donnent un sentiment de puissance, de domination sur la nature que les générations précé-dentes n’ont pas connu.C’est à l’échelle mondiale qu’il faut réagir car les dégâts de la science s’amplifient et franchissent toutes les frontières géographiques. Il est dif-ficile d’abandonner volontairement des habitudes indolentes de « lais-ser-aller » et d’adopter des attitudes responsables, mais si nous persévé-rons, en dépit du bon sens le plus évi-dent, nous y serons implacablement contraints.

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Dieu de l'univers science et foi,Pelt Jean-Marie, Ed. Fayard

« Jean-Marie Peltconstate une Intelligence organisatrice stupéfiante dans sa cohérence interne,

dans la logiquedes fonctionnements. »


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Les paroissiens accueillentleur nouveau curé, le Père Michel Gueguen

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La chaleureuse escorte des paroissiens de Saint-Denis du Saint Sacrement

Le Père Gueguen et le Père d'Augustin, heureux dese retrouverpour évangéliser ensemble

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L'arrivée eu milieu de la fouledes paroissiensLe cardinal

André Vingt-Trois

Au cours de la messe


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Culture

LE VOYAGEUR DE PAPIERJean-Claude PerrierPlonger avec l’auteur dans son monde de journaliste, d’auteur et d’éditeur s’accorde parfaitement avec la rentrée littéraire et c’est un plaisir qu’il ne faudrait pas bouder. D’un ton plein d’allant et de verve, mêlant anecdotes, portraits, souvenirs de voyages, évocations de cigares ou de bonnes bouteilles, appréciés en compagnie d’amateurs, mais surtout débordant d’amour fou pour la littérature, ce livre emporte le lecteur dans un tonique tourbillon.Livre de souvenirs, bien sûr, mais qui se joue de la chronologie et qui, loin de tomber dans l’auto-encensement, fait montre d’humour, livre qui traduit à merveille les sentiments et impressions de « qui a l’occasion et le goût de voyager partout, la curiosité insatiable d’aller voir sur place les pays et les gens et de raconter, de témoigner par écrit ».Jean-Claude Perrier a couru le monde : l’Asie, l’Amérique du Sud et surtout l’Inde dont il donne ici un chapitre passionnant sur son rôle de « passeur » de littérature entre l’Inde et la France. Il a couru les mondes : monde de journalistes, il a en effet travaillé pour le Quotidien de Paris, le Figaro, Livres-Hebdo, Jeune Afrique (pour n’en citer que quelques-uns) ; monde d’éditeurs : Lattès, Gallimard, François Bourin entre autres, ces maisons d’éditions dont il révèle les tractations internes et qui sont prétextes à de savoureux portraits tels celui de Françoise Verny ou de Jean- Marie Rouart ; monde des auteurs : ses rencontres sont racontées d’une plume alerte, de même que sont évoquées ses propres créations littéraires ou romanesques.Un ouvrage qui donne le goût de vivre et de lire.

Catherine de Monicault

DÉSACCORDS IMPARFAITSJonathan CoeDésaccords imparfaits : le titre même - trouvailles du traducteur - est une invite à ouvrir ce petit livre… Le lecteur, ainsi tenté, ne quittera plus ces 99 pages où chaque phrase, chaque mot est aussi bien choisi qu’indispensable. Humour tout britannique, analyse de sentiments (affection pour un grand-père, relation de jalousie avec une sœur, illusions trop longtemps caressées, amour non exprimé), descriptions de paysages, personnages très bien campés, mais aussi fantômes… chaque ingrédient prend toute sa saveur et l’ensemble est un régal.

Quatre courtes nouvelles – quatre romans miniatures entraînent le lecteur en des voies très différentes mais où le cinéma (avec un hommage enthousiaste à Billy Wilder) et la musique jouent un grand rôle. Une fois refermé, le livre ne demande qu’à être ouvert à nouveau pour qu’en soient appréciés le style et la subtilité du fil conducteur de chaque histoire – peut-être négligés à la première lecture par la tentation d’en connaître le dénouement.

C. de Monicault

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LE CHIFFRE DE LA VIEde Gregory Bénichou« L’ADN n’est pas seulement un empilement d’atomes mais un texte sublime où les symboles chimiques se trouvent lestés de forme et de sens. » Gregory Bénichou, docteur en philosophie et docteur en pharmacie, écrit ce livre fascinant pour démontrer que le message génétique n’est pas seulement une messagerie, c’est d’abord un message. Là où le matérialisme n’observe qu’une mécanique aveugle, se cache un ordre subtil intrinsèquement signifiant.Cet essai constitue un pari et une réponse à un défi.Le problème posé est clair : pour expliquer la nature de l’ADN, on se réfère communément à l’idée d’une langue biochimique. S’agit-il d’une simple image ou d’une réalité plus profonde ? Une analyse linguistiquedu code génétique rend plausible l’hypothèse d’une parole cachée au cœur des êtres, entraînant la réflexion vers une question ultime : si la vie s’organise à travers une forme de langage, ce dernier révèle-t-il la traced’une Intelligence ordonnatrice ?A l’encontre des discours dominants, Gregory Bénichou explique pourquoi, là où le microscope n’observequ’une mécanique aveugle, se cache « le chiffre de la Vie », c’est-à-dire un texte sublime où les symboles chimiques se trouvent lestés de forme et de sens.On découvre ainsi dans l’ADN la trace d’un langage universel antérieur à toute conscience humaine, un langage matriciel auquel certains kabbalistes attribuaient le pouvoir de créer la vie.Étranger à tout obscurantisme et ouvert comme l’œil rond du philosophe, ce livre questionne la spiritualité : s’il existe un programme, existe-t-il un Programmeur ? Dans le programme, où loger le libre arbitre ?Dans ce merveilleux voyage aux confins de la métaphysique et de l’éthique, l’auteur analyse et critique les progrèsdes biotechnologies, cherchant à devancer de possibles dérives concernant l’eugénisme et le clonage humain. Ces pages nous aident aussi à mieux repérer les véritables espoirs thérapeutiques que laisse augurer la médecinedu XXIe siècle, ceux qui soignent l’homme sans l’avilir, trouvant ainsi un point d’équilibre entre l’avancée des techniques et le respect de la dignité humaine.

d

Convergences a aimé

La bibliothèque Boissière-Saint-Honoré,vous propose


Dossier

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Autant que je l’ai pu,Autant que tu m’en as donné le pouvoir,Je t’ai cherché,J’ai désiré voir ce que j’ai cru,J’ai beaucoup débattu et travaillé.Seigneur, mon Dieu, mon unique espoir,Permets que je ne me lasse jamais de te chercherMais fais que je cherche toujours ardemment ta Face.Donne-moi la force de te chercher,Toi qui m’as fait te trouver, Toi qui m’as donné de plus en plus l’espoir de te trouver.Devant toi est ma fermeté et mon infirmité.Garde celle-là, guéris celle-ci;Devant toi est ma force et mon ignorance.Là où tu m’as ouvert, accueille mon entrée;Là où tu m’as fermé, ouvre à mon appel;Accorde-moi de me souvenir de toi,De te comprendre, De t’aimer.

Saint Augustin

Je t’ai cherché

Vierge à l’enfant. Icône de Françoise Mongin.


Dossier

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Journal paroissial de Saint-Honoré d’Eylau

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Entretien avec Yann Liorzou,nouvel organiste p. 6-7

Bienvenue Père Gueguen! p. 14

Entretien avec Yann Liorzou,nouvel organiste p. 6-7

Bienvenue Père Gueguen! p. 14

N° 102 - Décembre 2012


Convergences 2012-12

Documents

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