Concours Gendarme adjoint volontaire - Catégorie C - Tout ... · rapport direct avec l’emploi...

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CONCOURS 2015 / 2016 CONCOURS FONCTION PUBLIQUE N o 1 Vuibert Épreuves écrites Tests psychotechniques Connaissances générales (Culture générale - Mathématiques Langue française) Compréhension de textes Épreuve orale Entretien avec un officier Plannings de révision Cours Méthode et conseils Sujets inédits corrigés FONCTION PUBLIQUE 5 e édition Tout-en-un Gendarme adjoint volontaire APJA Épreuves de sélection, catégorie C Concours

Transcript of Concours Gendarme adjoint volontaire - Catégorie C - Tout ... · rapport direct avec l’emploi...

C O N C O U R S

2015 / 2016

CONCOURSFONCTIONPUBLIQUENo1

Vuibert

Épreuves écrites ✔ Tests psychotechniques ✔ Connaissances générales

(Culture générale - MathématiquesLangue française)

✔ Compréhension de textes

Épreuve orale ✔ Entretien avec un officier

Planningsde révision

Cours Méthodeet conseils

Sujets inédits corrigés

FONCTIONPUBLIQUE

5e édition

Tout-en-un

Gendarme adjoint volontaire APJAÉpreuves de sélection, catégorie C

Concours

Composée de près de 100 000 hommes et femmes, la Gendarmerie est une institu-tion militaire chargée de veiller à la sû-reté publique. Les nombreuses missions dévolues à la Gendarmerie vous permet-tront d’être certain d’exercer une pro-fession où l’on ne trouve ni monotonie, ni ennui. Riche de ses métiers d’engage-ment et d’action, la Gendarmerie attire de nombreux jeunes chaque année. Chaque année, plusieurs milliers de postes de GAV sont prévus et pourvus.Dans ce manuel, vous trouverez de nombreux conseils et exercices pour vous préparer au concours de gendarme adjoint volontaire dans les meilleures conditions. En introduction, nous vous présenterons le métier et le concours de gendarme adjoint volontaire, ainsi que l’organisation de la Gendarmerie na-tionale. Cette partie vous permettra de mieux connaître votre futur environne-ment professionnel, ce qui vous sera utile notamment pour l’épreuve d’entretien avec un officier de gendarmerie.Ce manuel vous présentera de manière complète toutes les épreuves de recru-tement. Des rappels de cours, des exer-cices et des sujets inédits corrigés vous accompagneront pour la préparation de chacune des épreuves. L’épreuve d’en-tretien avec un officier de gendarmerie sera détaillée également dans cet ou-vrage. De multiples conseils et exercices pratiques vous permettront d’aborder

dans les meilleures conditions cet exer-

cice redouté par de nombreux candidats.

Toutefois, ce manuel ne remplacera ja-

mais une préparation sérieuse et efficace

de votre part.

La préparation à un concours est un exer-

cice de fond. Tout tient dans la régularité

de l’effort : inutile de travailler pendant six

heures une journée, puis ne plus rien faire

au cours de la semaine suivante. Fixez-vous

des objectifs de travail réalistes et compati-

bles avec vos obligations personnelles.

Toutes les épreuves écrites doivent être

préparées. Le concours de gendarme ad-

joint volontaire est sélectif : un candidat

ne peut se permettre de se présenter au

concours avec des lacunes dans l’une des

épreuves.

De même, l’oral avec l’officier de gen-

darmerie doit faire l’objet d’une prépa-

ration rigoureuse. N’oubliez pas que vous

appréhenderez beaucoup mieux cette

épreuve si vous vous y êtes entraîné au

préalable.

Enfin, suivez l’actualité (prenez l’habi-

tude de lire un quotidien), notamment

les questions pouvant intéresser les gen-

darmes (délinquance et insécurité, rap-

prochement avec la Police nationale,

réformes des statuts et de l’organisation

de la Gendarmerie nationale, etc.).

Bon courage et bonne chance !

• 3 •

Avant-propos

• 5 •

Avant-propos 3Votre concours, votre métier 7

1. Présentation de la Gendarmerie nationale ................................. 7 2. Présentation des autres forces de sécurité ................................ 173. Le métier de gendarme adjoint volontaire ............................... 20 4. Le concours .................................................................................... 26

Partie 1 Épreuves écrites

L Tests psychotechniquesPlanning de révision ............................................................................... 32 Méthodologie et conseils ....................................................................... 33 Le cours ......................................................................................................... 36Sujet inédit corrigé ................................................................................... 56

L Connaissances générales

1. Culture généraleMéthodologie et conseils ....................................................................... 66QCM d’entraînement .............................................................................. 69Sujets inédits corrigés ............................................................................. 89

2. MathématiquesPlanning de révision .............................................................................100Méthodologie et conseils ..................................................................... 101Le cours .......................................................................................................103Sujets inédits corrigés ...........................................................................165

Sommaire

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3. Connaissance de la langue françaisePlanning de révision ............................................................................. 172Méthodologie et conseils ..................................................................... 173Sujets inédits corrigés ...........................................................................184

L Compréhension de textesPlanning de révision .............................................................................194Méthodologie et conseils .....................................................................195Entraînement ............................................................................................203

Partie 2 Épreuve orale

L Entretien avec un officierPlanning de révision .............................................................................228Méthodologie et conseils .....................................................................229Exemples commentés ............................................................................236

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3 | Le métier de gendarme adjoint volontaire

Dans le cas des gendarmes adjoints volontaire, le terme de « métier » est quelque peu inadapté dans la mesure où il s’agit d’un contrat à durée limitée de cinq ans. Pour autant, il est important que vous connaissiez les différents aspects de cet emploi.

1. StatutUn gendarme adjoint volontaire relève du statut militaire propre à la Gendarmerie nationale. Il est sous contrat avec la Gendarmerie nationale, dans la limite de cinq ans maximum. Le contrat de volontariat est conclu pour une durée initiale de deux ans. Si les deux parties le souhaitent, il est renouvelable une fois pour une durée de trois ans, sans que la durée du volontariat ne puisse excéder cinq ans. Le contrat comporte une période probatoire de six mois, pendant laquelle le volontaire peut dénoncer le contrat à tout moment sans avoir besoin de justification particulière. Cette période peut être renouvelée une fois pour raison de santé ou insuffisance de formation.

Compte tenu de cette durée limitée et non reconductible, la finalité de cet em-ploi est, pour les meilleurs gendarmes adjoints volontaires qui le désirent, d’accéder au statut de sous-officier de gendarmerie.

Dans le cas contraire, si en fin de contrat, le volontaire souhaite arrêter son activité, il peut bénéficier d’un dispositif d’aide au retour à la vie civile. Ces mesures dans le détail sont les suivantes :

– des congés de reconversion avec possibilité de formations en rapport avec le futur emploi, avec prise en charge, tout ou partie ;– la validation de l’expérience professionnelle acquise en demandant l’obtention d’un diplôme civil correspondant aux compétences professionnelles acquises ;– le bénéfice, au terme du contrat, des allocations chômage ;– le bénéfice des années de service effectuées :

- en cas de reprise d’activité dans le secteur privé : par l’affiliation rétroac-tive au régime général de la Sécurité sociale et la validation des services par l’Ircantec ;

- en cas de reprise d’activité dans les armées, la gendarmerie, l’adminis-tration publique ou territoriale : par la prise en compte des droits à pension ultérieurs.

Les gendarmes adjoints volontaires sont placés sous l’autorité des gendarmes, qu’ils secondent.

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Votre concours, votre métier

Comme les gendarmes, les gendarmes adjoints volontaires sont soumis à un strict devoir de réserve. Ils ne disposent pas non plus du droit syndical, ni du droit de grève.

Les gendarmes adjoints volontaires bénéficient d’un logement gratuit pour né-cessité de service. Contrairement à une idée reçue, il ne s’agit pas véritablement d’un casernement, même si ce terme est parfois employé et si vous pouvez être amené à vivre à proximité immédiate de vos collègues et de leurs familles.

2. Présentation de la formationD’une manière générale, les candidats au concours de gendarme adjoint volontaire sont informés de leurs résultats par courrier et dans un délai d’un mois après le passage des épreuves de sélection. Votre candidature peut être :

– agréée  : vous avez réussi les épreuves. Vous serez prochainement invité à rejoindre une école de gendarmerie, sous réserve qu’aucun renseignement défa-vorable vous concernant ne soit recueilli dans l’intervalle et que vous soyez déclaré apte au cours d’une visite médicale passée auprès d’un médecin servant dans la gendarmerie ;– rejetée : en cas de renseignements défavorables sur la moralité ou d’inaptitude médicale définitive même en cas de réussite aux épreuves.Il est important de préciser ici qu’après votre réussite au concours vous pouvez

attendre un certain moment avant d’être intégré en école.

A. La visite médicaleSi vous êtes reçu au concours, vous serez convoqué à une visite médicale de sélec-tion. Au préalable, vous devrez vous munir de tous les documents médicaux en votre possession (carnet de vaccination, examens radiologiques, carnet de santé ). Vous serez examiné par un médecin servant dans la gendarmerie afin d’établir votre aptitude physique. Cette aptitude physique sera notamment déterminée par votre vue (vous devez être « Y4 » : acuité visuelle sans correction tolérée à 6/10e au total pour les deux yeux, soit 3/10e pour chaque œil ou 4/10e et 2/10e ou 5/10e et 1/10e avec champ visuel normal, sens lumineux normal et vision binoculaire normale). Le certificat médical établi alors sera le seul à faire foi en ce qui concerne votre aptitude physique. Le médecin peut alors vous déclarer apte ou inapte temporaire-ment (votre départ en école ne sera prononcé qu’à l’occasion d’une nouvelle visite médicale).

Le profil médical requis, appelé SIGYCOP, devra être le suivant :

S I G Y C O PCeinture scapulaire et membres supérieurs

Ceinture pelvienne et membres inférieurs

État général Yeux et vision Sens chromatique

Oreilles et audition

Psychisme

2 2 2 4 3 2 0

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4 | Le concoursLes gendarmes adjoints volontaires ne sont pas véritablement recrutés sous la forme d’un concours. Pour autant, compte tenu de la sélectivité du recrutement et de la pluralité d’épreuves, l’emploi du terme de concours se justifie.

1. Conditions de dépôt de candidatureL’organisation du recrutement des GAV est très particulière. En effet, il s’agit d’un recrutement permanent : vous pouvez déposer un dossier de candidature n’im-porte quand dans l’année et vous passez vos tests dans les semaines qui suivent !

Depuis le 2 juin 2014, les pré-inscriptions aux tests se font directement sur le site www.lagendarmerierecrute.fr. Les candidats sont alors convoqués, à proximité de leur domicile, pour une séance d’information collective : visionnage d’un film montrant la réalité de la Gendarmerie et du métier de Gendarme adjoint. Ensuite, les candidats ont un entretien individuel. Puis, les candidats sont convoqués pour passer, quelques semaines plus tard, les épreuves de sélection (sauf annulation de leur part) dans leur région.

Le retrait des dossiers de candidature au concours de gendarme adjoint volon-taire se fait aussi auprès des brigades de gendarmerie et aux différents centres d’in-formation et de recrutement de la Gendarmerie nationale (CIR)1. Les candidats militaires déposeront préalablement leur dossier dans leur unité.

Pour pouvoir déposer un dossier de candidature au concours de gendarme, les conditions sont les suivantes :

– être âgé de 17 ans révolus et de moins de 26 ans à la date de dépôt de la demande ;– être de nationalité française ;– jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité (une enquête de moralité sera effectuée) ;– être en règle par rapport aux dispositions du service national : avoir satisfait aux obligations du service national ou à la journée défense et citoyenneté (JDC, qui remplace la JAPD), ou bien en avoir été légalement exempté ou dispensé ;– être reconnu physiquement apte par un médecin servant dans la gendarmerie ;– ne pas voir bénéficié d’un congé de reconversion entraînant la cessation définitive de l’état militaire (candidat militaire ou ex-militaire).Aucun diplôme n’est exigé (sauf pour le recrutement de gendarme adjoint

volontaire destiné à occuper un emploi particulier, où il faut justifier d’une qua-lification du niveau minimum d’un CAP ou d’une expérience professionnelle en rapport direct avec l’emploi sollicité hormis pour les postes « employé de bureau »

1. Composez le 0820 220 221 pour trouver le CIR de votre région. Vous pouvez aussi contacter les « référents au recrutement », des personnels à l’écoute des candidats.

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Votre concours, votre métier

ou « télécommunications – Informatique » pour lesquels le niveau minimum requis est le bac).

2. Constitution du dossier de candidatureVeillez à respecter scrupuleusement la liste des pièces à fournir pour la constitution de votre dossier de candidature.

En toute hypothèse, les candidats s’attacheront à lire attentivement la notice jointe au dossier et à la conserver en lieu sûr.

De même, n’attendez pas le dernier moment pour expédier votre dossier de candidature et gardez-en une photocopie.

Vérifiez bien que votre dossier comporte toutes les pièces requises (tout dossier incomplet est rejeté) et que l’affranchissement est suffisant pour votre envoi.

Une fois que la gendarmerie vous aura communiqué une convocation aux épreuves, notez bien sur votre agenda la date de votre convocation aux épreuves du concours de gendarme (le jour J, l’heure H, le lieu L).

3. Les gendarmes adjoints volontaires, emploi particulier (GAV EP)

Sur demande et selon votre formation professionnelle, il est possible d’accéder à des postes à compétences spécifiques.

Les conditions de candidatures sont quasiment les mêmes que pour les GAV classiques sauf en ce qui concerne la qualification (voir supra) et de ne pas avoir échoué 3 fois aux épreuves de sélection (test psychotechnique et entretien avec un officier de la Gendarmerie)

La liste de ces postes est la suivante :– entretien casernement : électricien, horticulteur, maçon, menuisier, peintre, plâtrier, plombier, serrurier ;– mécanique-maintenance des véhicules : carrossier-peintre, électricien auto, tourneur-fraiseur, électromécanicien, mécanicien (auto, moto, poids lourd) ;– transport-magasinage : conducteur VL, conducteur PL, magasinier, cariste ;– restauration : barman, cuisinier, commis de cuisine, serveur ;– employé de bureau : secrétaire, dessinateur, imprimeur, opérateur de saisie ;– télécommunications-informatique : électronicien, électromécanicien, infor-maticien assistant ;– divers : aide-moniteur EPS, archiviste, assistant, choriste, coiffeur, linguiste assistant, musicien réceptionniste ;– agent d’accueil et de sécurité.

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esLe concours de gendarme adjoint volontaire (à la fois celui de gendarme adjoint APJA et celui de gendarme adjoint volontaire destiné à occuper un emploi) com-prend une série de tests psychotechniques.

1. La vocation des tests psychotechniquesLe but des tests psychotechniques est, d'une part, d’évaluer vos capacités d’analyse, de mémorisation et d’observation, et d'autre part, de déterminer votre profil psy-chologique, s'il est compatible avec la fonction de GAV.

Le sens logique et celui de l’observation sont ici particulièrement recherchés chez les candidats. Il ne s’agit pas à proprement parler de test d’intelligence, comme ceux mesurant le quotient intellectuel (QI) d’une personne. Seules certaines aptitu-des intellectuelles sont mesurées lors de ces tests.

Pour mettre le maximum de chances de votre côté, vous devez faire preuve de concentration et vous entraîner à ces tests.

2. Présentation des différents types de tests

Dans le cadre du concours, plusieurs types de tests peuvent vous être soumis :– les tests de raisonnement logique : ils sont variés (dominos, suites de nombres à compléter, cartes à jouer, carrés à remplir, formes géométriques) et impliquent un sens logique de votre part ;– les tests d’aptitude verbale : ces tests mesurent vos capacités de compréhension du langage (exercices de synonymes, de contraires, d’expressions similaires) ;– les tests d’aptitude numériques  : ces tests auront pour but d’apprécier vos capacités au raisonnement et aux calculs mathématiques ;– les tests faisant appel au calcul mental ;– les tests d’attention visuelle : vous devrez trouver des ressemblances ou des différences entre des signes ou symboles ;– les tests de personnalité : sous la forme d’une longue série de questions, ils ont pour rôle d’établir votre profil psychologique.

Méthodologie et

conseils

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3. Méthodologie générale des tests psychotechniques

Les conseils méthodologiques qui suivent ont une vocation généraliste. Dans la présentation détaillée des différents tests (tests d’aptitude verbale, tests d’aptitude numérique, tests de raisonnement logique et tests de personnalité), nous vous indi-querons une méthodologie adaptée à chacun de ces types de tests.

La plupart du temps, les tests psychotechniques se composent d’une succession d’éléments de même nature (nombres, dominos, cartes à jouer, figures géométri-ques, schémas). Cette succession obéit à une certaine logique : la symétrie, la pro-gression, la similarité, la diminution, l’addition, la soustraction... La résolution du test implique de déterminer quelle est cette logique afin, par exemple, de pouvoir ensuite trouver le ou les éléments manquants de la suite ou bien l’intrus.

Exemple 1 : Trouver l’élément manquant dans la suite de nombres suivants :1 - 3 - 5 - 7 - ?Ici, nous observons que les nombres augmentent de 2 en 2.L’élément manquant sera : 9 (7 + 2).Exemple 2 : Trouver l’intrus parmi ces adjectifs :« Puissant - Musclé - Chétif - Énergique - Dynamique »L’intrus sera l’adjectif « Chétif », car il n’est pas en concordance (il est antonyme)

avec les autres adjectifs, qui sont tous plus ou moins synonymes entre eux.

Il suffit donc de se montrer observateur : en observant attentivement les éléments du test, vous parviendrez à en comprendre la logique. Avec un peu d’entraînement, vous aurez acquis une certaine habitude de ces tests. La plupart des tests obéissant aux mêmes principes, il n’est pas nécessaire de s’entraîner sur un trop grand nombre de tests pour en maîtriser l’exercice.

remarqUe

Il existe deux grands types de méthodologie pour parvenir à la résolution de la plupart des tests psychotechniques :

– vous pouvez partir de l’énoncé de la question, l’analyser, le cas échéant en le décomposant, pour trouver à quelle logique peuvent obéir les éléments de la question ;– ou bien, vous pouvez vous baser sur les réponses ou éléments proposés. Cette dernière méthode est plus difficile dans la mesure où elle ne tient pas immédia-tement compte de la question posée.Il n’existe pas de « méthode type » systématique pour aborder les tests psycho-

techniques. Le plus simple, et le mieux pour vous, est de trouver, en vous exerçant, vos propres repères et manières d’aborder les questions posées.

Ces tests impliquent également chez le candidat une bonne gestion du temps. Par expérience, il est inévitable de se trouver bloqué par un exercice, dont on ne parvient pas à trouver la solution. Il faut alors éviter de stresser, de s’énerver, de

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Méthodologie et conseils

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s’agacer. Ne perdez pas votre temps et passez à l’exercice suivant. S’il vous reste du temps à la fin de l’épreuve, revenez sur les questions non résolues.

S’agissant des questions non résolues, nous vous invitons fortement à ne pas répondre au hasard. En effet, dans la plupart des tests psychotechniques, les mau-vaises réponses sont sanctionnées par une perte de point (exemple de barème de notation d’un test : 1 point pour une bonne réponse, 0 pour une absence de réponse et – 1 point pour une mauvaise réponse). Si vous ne trouvez pas la réponse à la question, il vaut donc mieux ne pas répondre.

FOCUS : Conseils pour le jour des épreuvesVoici quelques recommandations pour le jour des tests psycho-techniques : le temps imparti sera court. Donc ne passez pas trop de temps à répondre à une question sur laquelle vous ne trouvez pas la réponse, passez à la suivante et revenez éventuellement à cette question par la suite ;

concentrez-vous au maximum (si cela peut aider à votre concentration, munissez-vous de boules Quiès) car les questions nécessitent de la réflexion ;

si vous n’avez pas la réponse, contrairement à l’épreuve de QCM de culture générale, ne répondez pas au hasard (une bonne réponse est dotée d’un point, une absence de réponse entraîne la note 0, une mauvaise réponse engendre la perte d’un point) ;

lisez attentivement les consignes (comprenez bien ce qui vous est demandé : ne confondez pas un synonyme et un antonyme…)

gardez votre calme : le stress est l’ennemi du candidat, il lui fait perdre tous ses moyens. Bien souvent, avec un peu de logique et d’observation, on vient à bout de la plupart des questions ;

enfin, ayez conscience que les tests psychotechniques sont délibérément conçus pour être très longs : pratiquement per-sonne n’arrive à la fin.

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Le cours

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2 | Tests d’aptitude numérique

Les tests d’aptitude numérique font souvent appel au calcul mental (la calculatrice n’est pas autorisée). Il est donc important de vous préparer à ces tests en vous y exerçant.

Les calculs ne sont pas difficiles par eux-mêmes. En revanche, il faut savoir agir vite sans se tromper.

Vous pouvez vous entraîner au calcul mental en posant par écrit des opérations mathématiques (additions, multiplications, soustractions, divisions, pourcentages, fractions ). Au quotidien, ne négligez pas toutes les occasions de pratiquer le calcul mental : lors de vos courses, calculs de distances ou de vitesses, lors de trajets à pied ou en voiture, calculs de moyenne, ramener à l’unité inférieure ou supérieure (exemple : convertir un salaire mensuel en un salaire annuel).

1. Les signes négatifs et positifsPetit rappel préalable : la valeur absolue d’un nombre est la valeur de ce nombre sans son signe (exemple : la valeur absolue de – 6 est 6).

Additionner des nombres de même signe ne pose pas de problème particulier. Il suffit d’additionner les valeurs absolues de ces nombres et de donner le signe commun de ces nombres au résultat de l’addition.

Exemple : (– 6) + (– 8) = – (6 + 8) = – 14Additionner des nombres de signes contraires revient en fait à opérer une

soustraction. On soustrait le plus petit en valeur absolue au plus grand en valeur absolue. Le résultat est affecté du signe du plus grand.

Exemples :(– 5) + 7 = 7 – 5 = 24 + (– 9) = – (9 – 4) = – 5Pour soustraire un nombre négatif, il faut ajouter un nombre positif. De même,

soustraire un nombre négatif revient à un ajouter un nombre négatif. Exemples :(– 5) – (– 6) = (– 5) + (+ 6) = + (6 – 5) = + 1 = 1(– 4) – (+ 2) = (– 4) + (– 2) = – (4 + 2) = – 6

Quand on divise ou multiplie des nombres de même signe, le résultat est tou-jours positif. Quand on divise ou multiplie des nombres de signes différents, le résultat est négatif.

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2 | Tests d'aptitude numérique

Exemples :(– 3) × (– 6) = + 18 = 18(– 2) × 3 = – 6(– 6) ÷ 3 = – 2(– 8) ÷ (– 2) = + 4 = 46 ÷ (– 3) = (+ 6) ÷ (– 3) = – 2

2. La priorité des opérationsLa division et la multiplication sont prioritaires sur l’addition et la soustraction. Par conséquent, il faut toujours effectuer les divisions et multiplications avant les additions et soustractions.

Exemples :5 × 2 + 1 = (5 × 2) + 1 = 10 + 1 = 118 ÷ 4 – 1 = (8 ÷ 4) – 1 = 2 – 1 = 1Si une suite de calculs comporte des parenthèses, il faut effectuer d’abord les

calculs entre parenthèses.Exemple :[(5 × 2) – 3] + 4 = (10 – 3) + 4 = 7 + 4 = 11

3. Les fractionsPour le concours, vous devez savoir simplifier une fraction, comparer deux frac-tions et effectuer les quatre opérations sur les fractions.

FOCUS : Conseils pour le jour des épreuvesAfin de simplifier le calcul mental et de vous faire gagner un temps précieux lors des épreuves, il existe quelques astuces simples à retenir. Pour multiplier par 10, 100, 1 000, …, il suffit de déplacer la virgule vers la droite autant de fois qu’il y a de 0. Diviser par 10, 100, 1 000, … revient à multiplier par 0,1 ; 0,01 ; 0,001 ; Pour multiplier par 0,1 ; 0,01 ; 0,001 ; …, il faut décaler la virgule vers la gauche autant de fois qu’il y a de 0. Pour multiplier par 5, 50, 500, …, il faut diviser par 2 et multiplier par 10, 100, 1 000, Pour diviser par 5, 50, 500, …, il faut multiplier par 2 et diviser par 10, 100, 1 000, Multiplier par 0,5 revient à diviser par 2. Diviser par 0,5 revient à multiplier par 2.

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Le cours

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Multiplier par 0,25 revient à diviser par 4. Diviser par 0,25 revient à multiplier par 4. Multiplier par 0,75 revient à multiplier par 3 et à diviser ensuite par 4. Diviser par 0,75 revient à multiplier par 4 et à diviser ensuite par 3.

En considérant que a et b sont des nombres entiers, ab est une fraction, dont a

est le numérateur et b le dénominateur. Pour simplifier une fraction, il faut diviser le numérateur et le dénominateur par un nombre identique.

Exemples : 621

= 2 × 37 × 3

= 27

270330

= 3 × 3 × 5 × 92 × 3 × 5 × 11

= 911

Il est simple de comparer deux fractions qui ont un dénominateur identique : il suffit de comparer leurs numérateurs.

Exemple :911

< 1011

Si les deux fractions n’ont pas le même dénominateur, il faut d’abord leur donner un dénominateur commun.

Exemple :35

et 13

35

= 3 × 35 × 3

= 915

13

= 1 × 53 × 5

= 515

Pour additionner ou soustraire deux fractions, il faut d’abord les simplifier au besoin. Ensuite, il faut les réduire au même dénominateur, puis additionner ou soustraire les numérateurs. Enfin, on doit simplifier si possible la fraction obtenue.

Exemple : 1

12 + 5

1412 = 6 × 214 = 7 × 26 × 2 × 7 = 84

Donc : 112

+ 514

= 1 × 784

+ 5 × 684

= 7 + 3084

= 3784

1. Culture générale

Méthodologie et conseils 66

QCM d'entraînement 69

Sujets inédits corrigés 89

• 66 •

Méthodologie et

conseils

• 66 •

L’épreuve se compose d’un questionnaire à choix multiples de 20 questions concer-nant divers thèmes, comme ceux que nous vous présentons.

La durée de l’épreuve est de 20 minutes. La culture générale recouvre des disciplines assez différentes, comme l’histoire, la géographie, le vocabulaire, les arts, les institutions ou les sciences et techniques. Des bases à connaître pour l'exercice du métier, et à maîtriser absolument dans le cas d'une carrière dans la gendarmerie.

Vous trouverez dans ce manuel les questions et les corrigés par thèmes. Ensuite, nous vous proposons des QCM d’entraînement. Il y a une seule réponse juste pour chaque question.

1 | Histoire 1. Quelques dates et événements à retenir

A. Préhistoire– Le paléolithique est « l’âge de la pierre ancienne » et le néolithique est « l’âge de la pierre nouvelle ».– Les premiers outils sont apparus il y a un million d’années et le feu il y a 500 000 ans.– C’est au Moyen-Orient que l’on trouve les premières traces des premières villes et d’un début de commerce entre les cités.

B. AntiquitéLa Mésopotamie (région comprise entre le Tigre et l’Euphrate) est le pays où est née l’écriture.

a. L’Égypte

– Les hiéroglyphes des Égyptiens ont été décryptés en 1822 par le savant français Champollion.

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Méthodologie et conseils

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géné

rale

− Les principales périodes égyptiennes sont : − l’Ancien Empire, de 2700 à 2190 avant Jésus-Christ ; − le Moyen Empire de 2160 à 1785 avant Jésus-Christ ; − le Nouvel Empire de 1580 à 1085 avant Jésus-Christ ; − la Basse Époque de 1085 au vie siècle avant Jésus-Christ.

b. La civilisation grecqueLe ve siècle avant J.-C. fut le siècle de Périclès, grand homme d’État athénien.

− C’est l’apogée des arts et des lettres. − Des philosophes : Aristote, Socrate, Platon. − Des mathématiciens : Thalès, Euclide, Pythagore.

Quelques dieux et déesses grecs − Zeus, dieu du Ciel − Poséidon, dieu de la Mer − Héphaïstos, dieu du Feu − Aphrodite, déesse de la Beauté − Éros, dieu de l’Amour…

c. La civilisation romaine − Rome est construite sur sept collines au-dessus du Tibre. Remus et Romulus ont

fondé la ville. − Jules César a vaincu Vercingétorix en – 52. Il est mort assassiné en – 44 par Brutus. − Marc Antoine fut consul et épousa Cléopâtre. − Auguste devint le maître du monde romain en – 27. − Rome fut incendiée par Néron en 64. Et le Vésuve a englouti la ville de Pompéi en 79.

C. Le Moyen Âge − Clovis, roi des Francs, a régné de 481 à 511. Se sont succédé : Dagobert, Char-

les Martel, Pépin le Bref, Charlemagne, Hugues Capet, Philippe II, Charles VII, Louis XI.

D. La Renaissance − Le xvie siècle siècle débute avec la victoire de François Ier à Marignan. − Magellan termine le premier tour du monde en 1522. − À partir de 1562, les guerres de religion opposent catholiques et protestants. Elles

se termineront en 1598. − En 1610, Henri IV est assassiné par Ravaillac.

E. L’Ancien Régime − En 1624, le cardinal de Richelieu devient ministre de Louis XIII. − En 1643 débute le règne de Louis XIV par la régence d’Anne d’Autriche. − En 1774 : règne de Louis XVI.

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1 | Histoire

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La Révolution française et le premier Empire − 1789 : prise de la Bastille et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. − 21 janvier 1793 : exécution de Louis XVI. − Le Consulat : 1799-1804. Le général Bonaparte dirige seul. Il se proclame empe-

reur des Français. − 1805 : défaite navale de Trafalgar et victoire d’Austerlitz.

F. Le xixe siècle − 1814-1815 : la première Restauration. − 1815-1830 : la seconde Restauration. − 1830-1848 : la monarchie de Juillet. − 1848  : proclamation de la IIe  République, la Ire République ayant pour dates

1792-1804. − Le second Empire : 1852-1870. − La IIIe République : 1870-1940.

G. La Première Guerre mondiale : 1914-1918 − 1916 : bataille de Verdun. − 11 novembre 1918 : l’Allemagne demande l’armistice, qui est signé à Rethondes.

H. La Seconde Guerre mondiale : 1939-1945 − 18 juin 1940 : appel du général de Gaulle. − 1943 : la Résistance s’organise avec Jean Moulin. − 6 juin 1944 : débarquement des troupes alliées en Normandie. − 8 mai 1945 : l’Allemagne capitule.

I. La France contemporaine − Quelques présidents de la IIIe  République  : Thiers, Mac Mahon, Grévy, Sadi

Carnot, Poincaré, Deschanel, Doumergue, Doumer, Lebrun. − La IVe République : 3 juin 1944-5 octobre 1958. − La Ve République : depuis le 5 octobre 1958. − 1962 : fin de la guerre d’Algérie. − 1965 : De Gaulle est élu président de la République au suffrage universel. − 1968 : événements de mai. − 1969 : Georges Pompidou est élu président de la République. − 1974 : Giscard d’Estaing est élu président de la République. − 1981 : François Mitterrand est élu président de la République. − 1988 : réélection de François Mitterrand. − 1995 et 2002 : élections de Jacques Chirac. − 7 mai 2007 : élection de Nicolas Sarkozy. − 6 mai 2012 : élection de François Hollande.

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1. L’entraînement

A. La nécessité d’un entraînement régulierL’apprentissage du calcul mathématique demande un certain investissement. Afin de maîtriser au maximum les différentes techniques et leurs applications immédia-tes, il est nécessaire, à l’aide des exercices proposés, de s’entraîner de façon régulière.

Rien ne remplace donc ce travail régulier. Vous progresserez en travaillant sérieusement et régulièrement. Il faut bien sûr connaître le cours, mais aussi l’appliquer à travers des exercices.

Le cours est souvent accompagné d’exemples corrigés. N’hésitez pas, après les avoir lus, à fermer votre livre et à recommencer l’exemple, même si celui-ci vous a paru simple.

À la fin de chaque chapitre, des exercices vous sont proposés avec leur correc-tion. Vérifiez systématiquement vos résultats et, surtout, lisez la méthode qui vous est indiquée. Il y a souvent plusieurs techniques pour faire un même calcul. Ce livre n’a pas la prétention de vouloir toujours indiquer la meilleure méthode, mais il peut vous proposer des conseils afin d’accélérer votre travail, et des mises en garde contre des erreurs fréquemment rencontrées.

Des séries d’exercices, à la fin du livre, vous permettront de réviser les différen-tes notions et de vous mettre dans les conditions du concours.

Enfin, préparez à l’avance votre matériel : stylos, règle, etc. Surtout, n’oubliez pas votre montre : elle vous sera précieuse pour organiser votre travail (éventuellement abandonner un exercice qui vous prend trop de temps, pour peut-être y revenir lorsque vous aurez terminé le reste…). La veille de l’épreuve, détendez-vous, ne révisez pas car alors vous aurez l’impression de ne plus rien savoir.

B. La calculatriceSon usage n’est pas autorisé. Cependant, son utilisation peut être précieuse lors de votre travail de préparation chez vous. La maîtrise du calcul mental est un atout supplémentaire : vous gagnerez un temps précieux lors de l’épreuve si vous êtes capable de faire rapidement de petits calculs intermédiaires. S’il vous reste du temps à la fin de l’épreuve, n’hésitez pas à prendre une autre feuille de bouillon et d’y refaire certains calculs car vous ne serez jamais à l’abri d’une erreur.

Méthodologie et

conseils

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1 | Les nombres entiers ou décimaux

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2. L’épreuve

A. Au début de l’épreuveLorsque le sujet de l’épreuve vous est communiqué, il est nécessaire d’aborder votre travail avec méthode.

■■ Ne pas hésiter à perdre un peu de temps en lisant au moins deux fois tout le sujet. Cela vous permettra d’envisager l’épreuve dans son intégralité et de ne pas vous faire surprendre par le temps.

■■ Il est important de relire attentivement les questions afin de repérer celles qui vous semblent simples, de marquer par un point d’interrogation celles qui vous semblent poser problème, afin d’y revenir plus tard si on vous laisse la possibilité de choisir l’ordre des exercices. Une lecture trop rapide peut entraîner un mauvais choix dans l’ordre des questions à traiter.

■■ Le barème, s’il est indiqué, vous permet de déterminer l’importance des diffé-rents exercices dans l’épreuve. Lors d’un concours, peu importe que l’épreuve soit facile ou difficile : l’épreuve est la même pour tous. L’objectif est d’accumuler le maximum de points. Il ne faut surtout pas s’attarder sur un exercice qui rapporte peu de points.

B. Durant l’épreuveLe correcteur ne doit à aucun moment se demander ce que vous avez fait. Il vous faudra toujours détailler l’ensemble de votre raisonnement sur votre copie, sauf indication contraire fournie dans l’énoncé.

La rédaction compte dans le barème. En effet, en mathématiques, le raisonne-ment est au moins aussi important que le résultat. Un résultat exact obtenu par un raisonnement erroné ne sera pas récompensé, en revanche un résultat faux précédé d’un raisonnement correct pourra se voir attribué une partie des points prévus dans le barème de la question.

Relevez les consignes de l’énoncé et respectez-les :■■ Un résultat exprimé en mètres sera sanctionné si la réponse est demandée en

kilomètres.■■ Si vous lisez dans l’énoncé : « Vous devez détailler chacun de vos calculs sur la

feuille d’examen », cela signifie que tous vos calculs doivent figurer sur votre copie.

Pour la rédaction, soyez attentif à votre écriture : le correcteur doit pouvoir lire vos nombres, vos opérations sans aucun problème d’interprétation ; dans le doute, il comptera faux.

Un dernier conseil : vérifiez toujours la cohérence de vos résultats. Par exemple, si l’on vous a demandé de calculer la longueur d’un pont et que vous avez trouvé 120 km, vos calculs comportent plus que probablement une erreur !

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1 | Les nombres entiers ou décimaux

1. Nombres entiers

A. DéfinitionL’ensemble des nombres entiers naturels, noté N, est constitué par les nombres utilisés pour compter, pour dénombrer des objets.

Ils sont formés à l’aide des 10 chiffres de notre système de numération qui sont : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9.

Exemples :4 ; 125 et 587 453 sont des nombres entiers naturels.

B. VocabulaireSoit le nombre 7  526. Le chiffre 6 est le chiffre des unités, 2 est le chiffre des dizaines, 5 est le chiffre des centaines et 7 est le chiffre des milliers.

Au niveau de leur écriture, il est à noter qu’on doit les écrire en respectant des intervalles de trois chiffres en trois chiffres. Par exemple, il faut écrire 12 457 ou 12.457 et non 12457.Les mots vingt et cent ne sont pas invariables comme le sont onze ou quatre : ils prennent un -s lorsqu’ils sont multipliés et non suivis par un nombre.

remarque

Exemples :huit cents et huit cent sept ;mille quatre-vingts et mille quatre-vingt-trois

Depuis 1990, l’Académie française a introduit une réforme de l’orthographe qui simplifie l’écriture des nombres pas trop grands. Tous les numéraux composés sont unis par un trait d’union : trois-cent-vingt-quatre, mais ce n’est qu’une recomman-dation…

Exemple : trois-cent-quarante-sept (réforme 1990)

Le cours

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1 | Les nombres entiers ou décimaux

2. Nombres décimaux

A. DéfinitionL’ensemble des nombres décimaux, noté ID, est constitué par les nombres compor-tant une partie entière et une partie décimale dont on peut compter le nombre de chiffres.

Exemples :Le nombre 35,145 a 35 pour partie entière et 145 pour partie décimale. Le nombre 17,256 256 256 256… n’est pas un nombre décimal car on ne peut pas

compter le nombre de chiffres après la virgule.

Tout nombre entier naturel peut s’écrire sous la forme d’un nombre décimal. En effet, le nombre entier 43 peut s’écrire 43,00 et peut être alors considéré comme un nombre décimal.

remarque

B. VocabulaireSoit le nombre décimal a = 8 458,327.

Le chiffre des dizaines est 5.Le nombre de dizaines est 845.Le chiffre des centièmes est 2. Le nombre de centièmes est 845 832.Une erreur commune est de confondre les dizaines avec les dixièmes. Les

centaines avec les centièmes… a = 8 458,325 et b = 0 457.

Milliers Centaines Dizaines Unités DixièMes CentièMes MillièMes

8 4 5 8, 3 2 5

0, 4 5 7

Pour le nombre a :Le chiffre des milliers est 8.Le chiffre des centièmes est 2.Le nombre de dixièmes est 84 583.

Pour le nombre b :Le nombre de millièmes est 457.Le chiffre des dixièmes est 4.Le nombre de centièmes est 45.

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Le cours

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5 | La division 1. Définition

Le résultat de la division d’un nombre a par un nombre b (non nul) s’appelle le quotient de a par b.

a s’appelle le dividende, b s’appelle le diviseur.Si la division de a par b n’est pas exacte, on parlera du reste de la division.Si 15 est le résultat de la multiplication de 5 par 3, alors on dit que 15 est un

multiple de 5 ou de 3.On dit de la même façon que 3 ou 5 sont des diviseurs de 15.15 est un nombre divisible par 3 et par 5.

2. Critères de divisibilitéUn nombre est divisible par 2 si le chiffre des unités est 0 ; 2 ; 4 ; 6 ou 8. On dit que ce nombre est un nombre pair.

Exemples :Les nombres 876 et 32 872 sont divisibles par 2. Les nombres 43 et 25 ne sont

pas divisibles par 2.Un nombre est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est divisible par 3.Exemples :Le nombre 759 est divisible par 3 car 7 + 5 + 9 = 21 qui est un nombre divisible

par 3. Le nombre 113 n’est pas divisible par 3 puisque 1 + 1 + 3 = 5 qui n’est pas un nombre divisible par 3.

Un nombre est divisible par 5 si le chiffre des unités est 0 ou 5.Exemples :Les nombres 715 et 11 110 sont divisibles par 5. Les nombres 44 et 51 ne sont

pas divisibles par 5.Un nombre est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est divisible par 9.Exemples :Le nombre 711 est divisible par 9 car 7 + 1 + 1 = 9 qui est un nombre divisible par 9.

Le nombre 419 n’est pas divisible par 9 puisque 4 + 1 + 9 = 14 qui n’est pas un nombre divisible par 9.

Un nombre est divisible par 10 si le chiffre des unités est 0.Exemples :Les nombres 870 et 32 800 sont divisibles par 10. Les nombres 39 et 57 ne sont

pas divisibles par 10.

• 126 •

5 | La division

3. Technique opératoire

A. Division euclidienneIl s’agit d’effectuer la division d’un nombre entier par un nombre entier et de rechercher un quotient entier comme, par exemple, dans le cas d’un partage d’objets qu’on ne peut pas morceler.

Exemples :■■ 9 4 = ?

9 4 La division du nombre 9 par le nombre 4 se pose ainsi. On appelle 9 le dividende et 4 le diviseur.

9 4 8 2

1

Pour commencer la division, on se pose la question : « Quel est le plus grand nombre entier qui, multiplié par 4, donne un nombre plus petit que 9 ? ».2 est le nombre cherché car 3 × 4 = 12, qui est plus grand que 9.

On écrit 2, qui s’appelle le quotient, sous le nombre 4.On multiplie 2 par 4 et le résultat 8 est soustrait à 9, et le reste est 1.Le résultat de la division euclidienne de 9 par 4 est 2 et le reste est 1.

9  4 2  1remarque

■■ 73 2 = ?

7 3 2 6 3

1 3

Le diviseur ne comporte qu’un seul chiffre. On considère le premier chiffre de 73, c’est-à-dire 7. Puisque 7 est plus grand que 2, on divise 7 par 2.

Si le premier chiffre de 73 avait été plus petit que le diviseur, il aurait fallu alors considérer les deux chiffres de 73 (voir exemple suivant).

remarque

Le résultat est 3 que l’on inscrit au quotient. On multiplie 3 par 2, on obtient 6 que l’on soustrait à 7. Le résultat est 1.

7 3 2 6 3 6

1 3 1 2

1

On « abaisse » le chiffre 3. On obtient 13.On divise 13 par 2, le résultat est 6 que l’on inscrit au quotient.6 2 = 12 que l’on soustrait à 13.Le résultat de la division euclidienne de 73 par 2 est 36 et reste 1.

Dans une division, le reste doit toujours être inférieur au diviseur.remarque

3. Connaissancede la langue

française

Planning de révision 172

Méthodologie et conseils 173

Sujets inédits corrigés 184

• 176 •

1 | Histoire

B. Les groupesUn rappel des différents groupes est nécessaire.

être et avoir n’appartiennent à aucun groupe.rappel

■■ 1er groupe : les verbes se terminent en -er, participe passé en -é, participe présent en -ant.

Exemples : parler, parlé, parlant ; manger, mangé, mangeant.

Le verbe aller appartient au 3e groupe, en raison de ses nombreux radicaux.

aTTeNTION

■■ 2e groupe : les verbes se terminent en -ir, participe passé en -i, participe présent en issant.

Exemples : finir, fini, finissant ; rougir, rougi, rougissant ; salir, sali, salissant.■■ 3e groupe : tous les autres verbes qui ne répondent pas aux critères des deux

précédents groupes.Exemples  : partir, parti, partant  ; écrire, écrit, écrivant  ; fuir, fui, fuyant  ;

prendre, pris, prenant ; peindre, peint, peignant ; battre, battu, battant ; paraître, paru, paraissant ; croître, crû, croissant ; conduire, conduit, conduisant ; croire, cru, croyant.

Pour ce dernier groupe, il est intéressant de repérer et classer certaines termi-naisons à l’infinitif de façon à retenir les points difficiles :

■■ les verbes se terminant par -ir : fuir, dormir, partir, mourir, venir, tenir, etc., qui appartiennent à ce 3e groupe ;

■■ les verbes en -re, qui se décomposent en plusieurs sous-groupes, dont :– les verbes en -dre, qui conservent le d aux trois 1res pers. du singulier du pré-sent de l’indicatif  tels que prendre, attendre, fondre, tondre, mordre, perdre, coudre :

– je prends, tu prends, il prend ; j’attends, tu attends, il attend ;– je fonds, tu fonds, il fond ; je tonds, tu tonds, il tond ; – je mords, tu mords, il mord ; je perds, tu perds, il perd ; – je couds, tu couds, il coud.

– les verbes en -indre, qui perdent le d aux trois personnes du singulier du pré-sent de l’indicatif tels que craindre, peindre, atteindre, joindre, étreindre :

– je crains, tu crains, il craint ;– je peins, tu peins, il peint ; j’atteins, tu atteins, il atteint ;– je joins, tu joins, il joint ;– j’étreins, tu étreins, il étreint.

– les verbes en -soudre, qui perdent aussi le d aux trois personnes du singulier du présent de l’indicatif tels que absoudre, dissoudre, résoudre :

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Méthodologie et conseils

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– j’absous, tu absous, il absout ; je dissous, tu dissous, il dissout ;– je résous, tu résous, il résout.

– les verbes en -aître ou en -oître, tels que connaître, apparaître, naître : – je connais, tu connais, il connaît ; j’apparais, tu apparais, il apparaît ;– je nais, tu nais, il naît.

Dans le cas particulier du verbe croître, l’accent circonflexe sur le i permet de distinguer le verbe croître du verbe croire aux trois personnes du singulier du présent de l’indicatif :

– je croîs, tu croîs, il croît (verbe croître) et je crois, tu crois, il croit (verbe croire).

– les verbes en -ttre, qui conservent le t aux trois personnes du singulier du présent de l’indicatif tels que battre, mettre :

– je bats, tu bats, il bat ; je mets, tu mets, il met.– les verbes en -aire tels que faire, plaire, taire :

– je fais, tu fais, il fait ; je plais, tu plais, il plaît ; je tais tu tais il tait.

C. à propos des verbesPour tout savoir sur la conjugaison des verbes, vous pouvez consulter les sites sui-vants : www.bescherelle.com, www.leconjugueur.com

Il existe un dictionnaire des fréquences des verbes (CNRS Didier) qui les classe selon leur emploi le plus fréquent aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Cela peut constituer aussi une façon d’organiser des révisions et vous permettre de repérer les verbes à savoir absolument, avec les difficultés orthographiques qu’ils comportent.

Voici les 50 premiers verbes.

1. être 11. falloir 21. demander 31. connaître 41. devenir

2. avoir 12. devoir 22. tenir 32. paraître 42. entrer

3. faire 13. croire 23. sembler 33. arriver 43. revenir

4. dire 14. trouver 24. laisser 34. sentir 44. écrire

5. pouvoir 15. donner 25. rester 35. attendre 45. appeler

6. aller 16. prendre 26. penser 36. vivre 46. tomber

7. voir 17. parler 27. entendre 37. chercher 47. reprendre

8. savoir 18. aimer 28. regarder 38. sortir 48. commencer

9. vouloir 19. passer 29. répondre 39. comprendre 49. suivre

10. venir 20. mettre 30. rendre 40. porter 50. montrer

Quelques difficultés à maîtriserÀ partir du tableau ci-dessus, il est donc possible d’identifier les principales difficultés orthographiques. Il est à noter aussi que les 13 premiers verbes les plus fréquemment employés appartiennent au 3e groupe (aller est toujours classé dans le 3e groupe, comme nous l’avons vu plus haut).

• 204 •

1 | Histoire

Texte n° 2

Je veux le dire solennellement, a déclaré Manuel Valls, il ne s’agit en aucun cas de mettre en œuvre des moyens d’exception, ou de surveillance

généralisée des citoyens. » Et de réaffirmer la nécessité d’appliquer ce projet de loi, débattu en séance à l’Assemblée à partir du 13 avril. La moitié des apprentis djihadistes qui rejoignent les terres de djihad, essentiellement en Syrie et en Irak, le font sans attirer l’attention des autorités françaises, a encore martelé le Premier ministre.

« Aujourd’hui seul un individu sur deux qui arrive en Syrie » à partir de la France pour y combattre aux côtés de groupes djihadistes « a été préalablement détecté avant son départ », a précisé Manuel Valls au cours de la conférence de presse. En France « 1 900 individus sont concernés par les filières terroristes djihadistes, dont 1 450 pour la Syrie et l’Irak », a-t-il précisé.

Source : lejdd.fr

Questions

Le projet de loi vise la lutte contre le terrorisme : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Les terres de djihad sont exclusivement la Syrie et l’Irak : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

En France, 2 900 personnes sont concernées par les filières terroristes djihadistes : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

La moitié des djihadistes français ne sont pas détectés : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Le projet de loi sera débattu à l’Assemblée nationale : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Le projet de loi est inspiré d’exemples pris dans d’autres pays européens : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Texte n° 3

Deux personnes sont mortes et au moins dix ont été blessées lors d’une fusillade dans un pub d’un quartier défavorisé de Göteborg, deuxième

ville de Suède, dans un apparent règlement de compte entre bandes rivales.

Selon des témoins, deux hommes cagoulés ont fait irruption mercredi en fin de soirée, dans un pub de Biskopsgarden, quartier de la périphérie de Göteborg où la criminalité est une préoccupation croissante, et ont ouvert le feu à l’arme automatique.

«

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Entraînement

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« Deux hommes ont été tués et dix à quinze personnes blessées, dont trois, quatre grièvement », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, Björ Blixter. Les personnes décédées avaient 20 et 25 ans.

Source : libération.fr

Questions Neuf personnes ont été blessées : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Les faits se sont passés dans un quartier défavorisé : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Göteborg est une ville importante de Suède : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Des explosifs ont été utilisés : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Les personnes décédées sont un homme et une femme : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Les malfaiteurs ont agi à visage découvert : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Texte n° 4

L’enquête sur l’attentat meurtrier du 7 mars contre le bar-restaurant La Terrasse à Bamako avance. Les services du renseignement maliens ont

arrêté deux hommes, complices présumés des auteurs de l’attaque, a appris l’AFP jeudi 19 mars de sources gouvernementales.

Ce sont « deux importants maillons dans l’organisation de l’attaque. [Ils] ont été arrêtés mercredi et dans la nuit de mercredi à jeudi à Bamako par les forces spéciales des services du renseignement », a affirmé une source gouvernementale, les identifiant comme « Boubacar Adama Traoré et Maouloud ».

Source : jeuneafrique.com

Questions Les faits se sont déroulés au Mali : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

Les auteurs de l’attaque ont avoué les faits : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

L’arrestation a été délicate : a. Vrai. b. Faux. c. On ne peut pas le savoir.

C O N C O U R S

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