ANTEMUS BULLETIN DE L'INSTITUT GRÉGORIEN DU CANADA

Volume 7, Numéro 1Février 2017

www.gregorian.ca

Conseil d'administrationKate HelsenUniversité Western Ontario

James MaielloUniversité Manitoba

Fr. John-Mark MissioSéminaire Saint-Augustin, Toronto

Chantal PhanUniversité de Colombie-Britannique

William RenwickUniversité McMaster

Fr. Innocent SmithParoisse dominicaine St. Vincent Ferrer etSt.Catherine of Siena, NYC

Brandon WildÉtudiant, Université McMaster

l'Institut grégorien du Canada (IGC)45 Mercer St.,Dundas, ON CanadaL9H 2N8www.gregorian.caigc.gic@gmail.com

L'Institut Grégorien du Canada (IGC) organise des activités éducatives et de recherche dans lebut de promouvoir l'étude et l'interprétation du chant grégorienet des autres répertoires occidentaux de plain-chant au Canada. L’IGC est un organisme sans but lucratif autorisé à émettre des reçus pour fins d'impôt aux donateurs qui désirent soutenir sa mission. Fondée en 2004, l'Institut est une association non confessionnelle affiliée à la School of the Arts de l'Université McMaster, Hamilton,ON.

Compte-rendu Toronto 2016

Du 11 au 14 août, cinquante-deux adeptes du chant grégorien se sont réunis près desescarpements de Scarborough, au magnifique Séminaire Saint-Augustin de Toronto,afin de participer au colloque 2016 de l'Institut grégorien du Canada. Le programmedes quatre jours comprenait le chant des offices de Laudes (selon le rit de Sarum) deVêpres et de Complies (selon le rit romain rénové). Les répétitions étaient dirigéespar William Renwick et Jean-Pierre Noiseux.

Notre présentateur invité, William Bartlett, anima trois ateliers sur les chants de lamesse, initiant le groupe des participants à son interprétation basée sur trois aspectsessentiels du chant : d'abord le texte ; ensuite la structure modale basée sur uneanalyse inspirée des principes de Heinrich Schenker ; et enfin la sémiologiegrégorienne. Le travail a débuté avec les dialogues de la messe. On passa ensuiteaux chants de l'ordinaire avant d'attaquer les chants plus complexes comme lerépons-graduel et l'antienne d'offertoire.

Le vendredi soir, Peter Drobac, Katherine Hill et quelques-uns de leurs amismusiciens ont offert de superbes interprétations de chants sacrés très divers,provenant des aires chrétiennes occidentales et orientales, dont certains chants peuconnus. Dans la magnifique acoustique de la chapelle du Séminaire, les bourdonschantés et l'accompagnement de quelques instruments médiévaux contribuaient à larichesse de la palette sonore.

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Adam Bartlett explique comment interpréter un répons

Un important volet du colloque, organisé par Kate Helsen, comportait plusieurs séances de communicationsscientifiques présentées en hommage à Andrew Hughes. Les sujets ou les approches méthodologiques étaientd'ailleurs inspirés par les travaux de Hughes. Le Dr. Helsen a ouvert la série de communications par un résumé dela vie et de l'oeuvre de Hughes.

Les séances de communications ont offert un bon aperçu de la rechercheactuelle en études du plain-chant: analyse détaillée des neumes (EmilyLoeffler), questions de citation et d'emprunt mélodique (Innocent Smith,William Renwick), analyse de corpus et édition (William Renwick) etcertains problèmes liés aux fragments et aux sources sans notation(Pascale Duhamel, Sylvain Margot, Helen Patterson). Le legsscientifique d'Andrew Hughes a été évoqué lors d'une séance en panel:Kate Helsen a parlé de la concordance de Hughes, Estelle Joubert duProjet Becket, Jennifer Bain du projet Cantus Ultimus, tout cela suivid'une discussion générale au sujet de la difficulté de développer les basesde données de plain-chant tout en leur trouvant un point d'attache et desfonds. La communication de Barbara Swanson sur le projet CantusGradual a été lue in absentia. Nombre de ces contributions a été suivi dediscussions critiques stimulantes, comprenant des suggestionsconstructives quant aux suites possibles.

D'autre part, Andrew Malton et le père John-Mark Missio ont minutieusement présenté une variété chantsliturgiques, pour l'office comme pour la messe, en langue anglaise mais inspirés du plain-chant latin. Leurs exposésont permis d'aborder les récents développements de la liturgie dans une perpective historique et culturelle.

Le banquet du samedi soir était une belle occasion pour les participants d'échanger leurs idées et de savourer lesplats préparés avec soin par les cuisiniers du Séminaire.

Le dimanche matin, la messe était présidée par le père John-Mark Missio et célébrée, fait rarissime, dans le rit latinordinaire et entièrement chantée, avec complet apparat. Adam Bartlett dirigeait le chant grégorien alors que DavidHall était à l'orgue. Cette messe a parfaitement illustré comment le rit ordinaire peut refléter le grand héritageculturel de l'Église d'Occident.

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Le projet Sarum – Rapport d'étape

Le projet Rite de Sarum (sarum-chant.ca), qui a pour but de réaliser une édition complète des chants de cettetradition liturgique issue de la cathédrale de Salisbury, est en marche depuis maintenant dix ans ! À l'origine, ils'agissait d'ajouter un volet recherche aux autres activités de l'IGC axées sur la pratique du plain-chant. Le projetinitial était de préparer une édition latine de la musique et des textes de l'Office de Sarum. Ce travail a été complétéen 2015 avec l'ajout du sanctoral au Bréviaire noté de Sarum.

En cours de réalisation, j'ai été incité à traduire en anglais l'Office de Sarum, plusieurs personnes du milieu duplain-chant ayant exprimé un intérêt pour la chose. La publication de ce travail a débuté en 2010. Ce projetreprésente une tâche énorme, considérant que le Bréviaire noté de Sarum comporte quelque 5000 pages, soit deuxfois et demie le nombre de pages du Liber Usualis ! De plus, il a été décidé de préparer deux versions différentesdu bréviaire en anglais. La première, une version pratique basée sur le style linguistique de la bible du roi James(King

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Le Père John-Mark Missio

James' Bible) et du Book of Common Prayer, est destinée à l'usage des églises de tradition anglicane ; la secondeest une édition savante basée sur le style linguistique de la bible de Douai (Douay-Rheims Bible) et du RomanCatholic Daily Missal de 1962. À ce jour, 2000 pages de l'édition pratique et 700 pages de l'édition savante ont étépubliées.

L'achèvement de l'édition du bréviaire en latin menait naturellement à entreprendre celle du Missel noté de Sarum,un travail entrepris en 2015. Quelque 800 pages sont maintenant complétées, incluant la partie du temporal allantde l'Avent au Samedi Saint et le Kyriale (chants de l'ordinaire de la messe). En outre, depuis le début de l'année2013, plus de 3000 enregistrements de chants de Sarum on été ajoutés au site Internet.

J'espère pouvoir mener à terme tous ces projets en plus d'une version parallèle du missel de Sarum en anglais.D'autres projets pourront suivre, telles les éditions latine et anglaise du Processional de Sarum, un très intéressantcorpus de chants ornés, propre à des occasions liturgiques particulières.

En terminant, je veux exprimer mes plus sincères remerciements aux nombreux chercheurs et interprètes de partoutà travers le monde qui ont soutenu et contribué à ce travail et qui m'ont encouragé dans mon entreprise. Jementionnerai tout spécialement Matthew Carter, de Nashville TN, qui a traduit un grand nombre de textesd'hymnes métriques et de séquences, ainsi que John Hackney, d'Atlanta GA, pour son travail de translittération del'« Ordinale Sarisburiense » (manuscrit BL Harley 1001).

Je vous invite enfin à consulter le site www.sarum-chant.ca et à y découvrir les richesses de rite de Sarum.

Willam RenwickTraduction: Jean-Pierre Noiseux

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Formation grégorienne au Saguenay

Une vingtaine de personnes amoureuses du chant grégorien ont participé à une formation grégorienne au monastèredes Servantes du Très-Saint-Sacrement de Chicoutimi, donnée par Dom Richard Gagné, maître de choeur àl’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac. Cette rencontre, qui avait lieu du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre2016, réunissait des membres du Chœur grégorien Una Voce de Saguenay, organisateur de l’événement, de mêmeque 5 membres du groupe Les Neumes de Québec et 2 personnes de Montréal.

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Comparaison entre (A) le bréviaire latin ; (B) le bréviaire pratique en anglais ; et (C) le bréviaire savant en anglais. Notez ladifférence entre la traduction du bréviaire pratique et celle du bréviaire savant.

C’est avec l’appui d’enregistrements de Dom Joseph Gajard effectués dans les années 30, que Dom Gagné aprodigué son enseignement au cours de la fin de semaine par l’apprentissage, la pratique et l’interprétation deschants de la messe du 2 octobre. Cette messe fut chantée à la chapelle du monastère par tous les participants, sousla direction de Dom Gagné, accompagné à l’orgue par M. Jean Côté, directeur des Neumes de Québec etcollaborateur de l’événement.

Le programme de la fin de semaine incluait également une visite dela petite maison blanche, survivante du déluge de 1996, de mêmequ’une visite guidée de l’église Sacré-Cœur de Chicoutimi, classéepatrimoniale. C’est d’ailleurs dans cette église que le Chœurgrégorien Una Voce, une formation mixte composée de 17personnes, chante une messe en grégorien tous les mois depuisbientôt 10 ans.

L’événement a bénéficié d’une publicité importante dans lesjournaux et Radio-Canada a fait un reportage sur le sujet qui a étédiffusé au bulletin de nouvelles régionales le soir du dimanche 2octobre. Les personnes intéressées peuvent visionner ce reportageen utilisant le lien suivant:http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/806456/chant-gregorien-eglise-formation

Michel Tremblay, Président, Chœur Grégorien Una Voce de SaguenayTraduction : Jean-Pierre Noiseux

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Vêpres à l'église St-Léon de Westmount

Depuis le début de l'année liturgique 2016-2017, un petit groupe enthousiaste d'hommes et de femmes, ayant pourguide musical Jean-Pierre Noiseux, chantent les premières Vêpres du dimanche en grégorien – selon le rite romainordinaire et d'après l'Antiphonale Romanum II (2009) –, à l'église St-Léon de Westmount, située au 4311,boulevard de Maisonneuve Ouest, Westmount (Montréal,Qc – métro Atwater).

Les célébrations ont lieu une fois par mois, les samedis,après la messe dominicale de 17 heures. Bienvenue à tous!

Calendrier hiver-printemps 2017:4 février: 5e dimanche du temps ordinaire4 mars: 1er dimanche de Carême8 avril: dimanche des Rameaux et de la Passion6 mai: 4e dimanche de Pâques3 juin: dimanche de la Pentecôte

Contact: giuseppeblain@gmail.comJean-Pierre Noiseux

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Église St-Léon de Westmount

Dom Richard Gagné à l’orgue de l’abbaye Saint-Benoît- du-Lac

Une représentation publique de l'office de la Translation de St-Osmund

Du 12 au 15 mai 2016, la Schola de l'Institut grégorien du Canada a eu le privilège de participer au 51e Congrèsinternational d'études médiévales à l'Université Western Michican (Kalamazoo). Nous avons pu y interpréter,d'après le rite de Sarum (Salisbury), le chant de l'Office en l'honneur de saint Osmund, évêque de Sarum au XIesiècle. (Sarum est le nom du château construit par Guillaume le Conquérant au sommet d'une colline, site d'originede la cathédrale de saint Osmund.) Le noyau principal de notre groupe était constitué des membres de la ScholaCantorum de Hamilton placés sous la direction experte du Dr William Renwick, professeur de théorie musicale àl'Université McMaster de Hamilton.

C'est donc une caravane de voitures qui s'ébranla vers Kalamazoo, début mai. Le voyage, qui s'annonçait à priorisans histoire, ne fut pas sans quelques rebondissements. Ce fut le cas pour nous. Mon mari et moi conduisionsnotre voiture sous une forte pluie. Au moment de prendre la sortie qui devait nous mener à Kalamazoo, nouspassons tout droit et roulons jusqu'en Indiana. C'est Elizabeth, une de nos chanteuses qui, assise sur la banquettearrière, nous a fait délicatement remarquer que nous venions de passer en Indiana. Je dis « délicatement » car monmari, Fred, avait avisé les passagers qu'il avait en horreur les conducteurs de banquette arrière. Fred s'en trouvaplutôt contrarié!

Après avoir fait demi-tour, nous nous sommes enfin retrouvés sur la bonne route. Mais nous voilà pris dans unembouteillage dû à un accident impliquant un énorme semi-remorque couché sur le côté. Une fois la circulationreprise, nous sommes enfin arrivés aux abords de l'université. Lors d'un arrêt à une station-service, un ange-étudiant à motocyclette qui faisait lui aussi le plein d'essence, eut pitié de nos visages hagards et, étant étudiant àl'Université Western Michigan, nous invita à le suivre, sachant exactement à quel édifice nous devions nous rendre.Pat, une autre chanteuse, tendit à notre ange de miséricorde un billet de 20$ pour son dérangement ; mais il hochadu casque, pointa du doigt notre destination et partit sans demander son reste.

Au même moment, nous apercevions la mineplutôt inquiète du professeur Renwick qui nousattendait à l'entrée de l'édifice. Nous sommesfinalement arrivés à temps, tous les cinq, pour larépétition générale de 18 heures. La faim et lafatigue furent vite oubliées en voyant une autrechanteuse, Susan McKay, qui nous guida vers lasalle de répétition où nous attendaient deuxexcellents chanteurs venus d'Iowa et de Torontopour nous épauler. Après toutes nos péripéties,nous avons passé un bien agréable moment àrépéter cette musique si inspirante.

Notre prestation dans l'acoustique plus qu'adéquatede la chapelle Kanley fut tout simplementlumineuse. D'une durée de près de deux heures,sans interruption, cette représentation de laTranslation de saint Osmund (mort en 1099) étaitla première depuis la Réforme. Notre groupe a étélittéralement transporté par cette musique radieuse. Nous avions parfois l'impression d'être devenus les chanoinesqui chantaient ce répertoire il y a 500 ans. Les vitraux, l'auditoire attentif, la mise en scène et la beauté des textes etde la musique nous ont exaltés à un degré que nous n'avios jamais expérimenté auparavant. Je crois que nous avonstous senti que la musique de l'Office de saint Osmund renaissait après un long et profond sommeil.

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La chapelle Kanley

Copyright photo : Rachelle Damino, 2010.

Pour clore cette belle soirée, nous avons pu partager un délicieux repas dans un bistro du coin où nous noussommes tous spontanément mis à chanter.

Merci au professeur William Rewnick pour cette fantastique expérience!

Mary-Ellen Forsyth, Hamilton Schola CantorumTraduction: Jean-Pierre Noiseux

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12e Colloque annuel de l'Institut grégorien du Canada

L'Institut est fier d'annoncer que son 12e colloque annuel se tiendra du 10 au 13 août 2017 à l'abbaye bénédictinede Saint-Benoît-du-Lac, QC (comme illustré ci-dessous).

Le programme du colloque sera centré sur des ateliers pratiques de chant grégorien dirigés par M. Jean PascalOllivry. Jean Pascal a découvert le chant grégorien en 1974 et a participé, la même année, à la fondation du «Chœur grégorien de Paris ». Il a également chanté avec l'ensemble estonien « Vox clamantis » pendant sespremières années. Il a animé de nombreuses sessions de formation grégorienne dans plusieurs pays, principalementen Norvège, tant pour des néophytes que pour des choristes confirmés, ou dans des couvents.

Des ateliers pour débutants animés par Jean-Pierre Noiseux seront également offerts.

Dom Richard Gagné, actuel maître de chœur de l'abbaye Saint-Benoît-du-Lac, livrera un exposé sur la vie etl'œuvre de son prédécesseur, dom Georges Mercure, et sur les enregistrements historiques de chant grégorien queles moines ont réalisés sous sa direction entre 1936 et 1948.

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L'abbaye bénédictine de Saint-Benoît-du-Lac

Le colloque se terminera par la célébration de la messe dominicale à l'église Saint-Patrice de Magog, célébration aucours de laquelle le chant sera assuré par les participants au colloque.

Plus de détails à venir sur www.gregorian.ca.

Jean-Pierre Noiseux

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Un mot de présentation d'un nouveau membre du CA

Lors du dernier colloque de l'Institut, durant l'assemblée générale annuelle, on a avancé, dans une allusion à peinevoilée, que le Conseil d'administration serait heureux d'accueillir dans ses rangs un représentant étudiant. Aprèsl'inévitable silence qui suit généralement ce type d'annonce, il a été proposé que Bandon Wild (le bénévole un peunerveux qui était assis derrière le bureau des inscriptions) soit candidat à ce poste. Bientôt, l'assemblée décida queje serais le petit dernier du CA.

Il n'était pas prévu que mon parcours musical me conduise un jour vers le plain-chant. Après avoir fait des étudesen guitare jazz au collège Mohawk, j'entreprenais un baccalauréat en cognition musicale à l'Université McMaster.C'est à la faveur d'une conférence sur la musique que j'ai vécu ma première rencontre avec le plain-chant. J'ai étésurpris de l'immédiate attirance que j'ai ressentie pour ce type de chant. En m'y intéressant de plus près, chaqueréponse à mes questions conduisait vers de nouvelles interrogations : qu'est-ce que cette étrange notationmusicale ? Pourquoi autant de chants se terminent-ils par Euouae ? Qu'est-ce qu'un ton de psalmodie ? Quelleterminaison dois-je utiliser ? Comment les moines savaient-ils quelles notes chanter sans un système complet denotation ? Plus récemment, grâce aux conseils judicieux de mon professeur, le Dr William Renwick, j'ai commencéà travailler sur un projet portant sur le bréviaire selon l'usage de York.

Je suis ravi de faire partie du CA de l'IGC, une organisation regroupant des passionnés de plain-chant aux horizonsdivers. J'entrevois avec enthousiasme les expériences académiques, culturelles et spirituelles que ce poste medonnera la chance de vivre.

Brandon Wild, étudiant, Université McMaster

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Adhésion à l'IGC

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