Attractivité et fonctionnalité du centre-ville

AssociAtions de commerçAntsdu PAys d’Arles

COMMERCEl i v R E b l a n C

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C O M M E R C E livre blanc

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SOMMaiREÉdito du Président 4

le profil commercial des 36 communes du Pays d’arles 5

les grandes tendances de consommations 8

la composition d’un équipement commercial attractif 10

les conditions d’accès 12

l’offre et la gestion du stationnement 14

la signalétique directionnelle 16

logistique urbaine : les flux de marchandises 16

l’ambiance et la qualité du cadre urbain 17

les actions de valorisation de la commune et de l’offre commerciale de proximité 19

Conclusion 21

biographie & Sources 22

Remerciements 22

Attractivité et fonctionnalité du centre-ville

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ÉditOL’attractivité commerciale est une préoccupation

partagée par de nombreux élus locaux et, tout naturellement, les commerçants, leurs associations et la CCI du Pays d’Arles.

Si une part de l’attrait commercial d’un site dépend de la performance des professionnels commerçants, ils n’en sont pas pour autant les seuls acteurs. D’autres facteurs ont une influence tels que, l’étalement urbain, l’abondance d’offre commerciale ou encore le montant des loyers commerciaux. Dans ce contexte, parce qu’il freine ou favorise l’accès au commerce, l’environnement urbain joue un rôle d’une importance capitale.

Deux ouvrages nationaux de très grande qualité sont parus sur ce thème : le guide du commerce de centre-ville (édité par le Conseil du Commerce de France) et la boîte de la diversité commerciale (édité par centre-ville en mouvement). Ils sont des références indissociables de cet ouvrage.

Le groupe de travail composé d’élus de la CCI du Pays d’Arles et des associations de commerçants a souhaité avoir une approche complémentaire sur un document condensé. Ce livre blanc est une synthèse des composantes urbaines qui font l’attractivité commerciale d’une commune. Au-delà de ces repères, les contraintes propres à chaque ville ou village impliquent une approche au cas par cas.

Le commerce représente 18% des entreprises du Pays d’Arles. Les armatures commerciales des pôles voisins exercent une forte attractivité. L’évolution de la société et des comportements d’achat laissent entrevoir des opportunités pour le commerce de proximité. Dans un contexte difficile certaines composantes et organisations de l’environnement urbain permettent d’optimiser la fréquentation des centres-villes et des commerces.

Un échantillon des initiatives locales sont présentées pour illustrer le propos. Elles ont été recommandées par le groupe de travail. Elles n’ont pas la prétention d’être le reflet de la diversité des actions menées sur le territoire. Des liens vers les deux publications nationales et vers des études permettent d’accéder à d’autres exemples et outils.

Ce Livre Blanc se présente comme la trame argumentée d’un cahier des charges, une liste de l’ensemble des aspects fondamentaux à prendre en compte pour réaliser les meilleures conditions du développement commercial d’une commune en renforçant sa fonctionnalité et son attractivité.

Francis GuillotPrésident de la CCI du Pays d’Arles

1er Vice-Président de la CCI de Région Provence Alpes Côte d’Azur

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lE PROfil COMMERCialdES 36 COMMunES du PayS d’aRlES

un plan d’action efficace en faveur du commerce se base sur un diagnostic commercial qui reprend à minima les éléments suivants :

les données socio-démographiques,la compréhension du tissu économique et le recensement des commerces,le recensement des pas de porte et des locaux vacants,les comportements d’achats et les attentes des consommateurs.

En savoir + Évaluer l’offre commerciale de sa ville : les clés d’un bon diagnostic (guide du commerce de centre-ville).

Les consommateurs potentiels de l’arrondissement d’Arles, une population qui croit plus rapidement qu’à l’échelle départementale.

le Pays d’Arles Bouches-du-rhône

2007 2012 Évolution 2007 2012 Évolution

Population 193 437 201 473 + 4,2% 1 958 930 1 984 784 + 1,3%

ménages 81 564 86 436 + 6% 832 484 860 153 + 3,3%

Source : Insee, Recensements de la population, 2012

La population du Pays d’Arles reste relativement jeune. 19% a entre 30 et 44 ans et 21% entre 45 et 59 ans (Insee, RP 2012). Néanmoins, les plus de 60 ans représentent un quart de la population.

Les attentes et les besoins varient en fonction des tranches d’âge, de la situation face à l’emploi, mais aussi en fonction de la composition des ménages. Sur le Pays d’Arles trois profils de consommateurs se détachent : les personnes seules représentent 30% des ménages soit 26 424, dont 11 540 ont plus de 64 ans. les couples sans enfant pour 29% des ménages. les couples avec enfant(s) pour 30% d’entre eux auxquels on peut ajouter 9% de familles monoparentales.

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Le salaire médianIl s’agit d’un indicateur de référence. La moitié de la population gagne moins que le salaire médian et l’autre moitié gagne plus. En Pays d’Arles, cet indicateur varie selon les communes de 15 669€ à 23 735€.

Les flux domicile-travailLes actes d’achat du quotidien sont très souvent réalisés au cours de déplacements quotidiens, en particulier lors des déplacements entre le domicile et le travail. Plus une population doit quitter un territoire pour travailler, plus celle-ci risque de consommer à l’extérieur.Les zones de flux sont des lieux stratégiques pour l’implantation des commerces. Ces derniers captent les achats de passage. Ainsi un changement de sens de circulation ou une piétonisation peut avoir un impact sur le chiffre d’affaires des commerces. les achats du quotidien sont les plus concernés.

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L’offre commerciale du Pays d’ArlesLe commerce (gros et détail) représente 18% des établissements.Au total, commerces et services commerciaux (hors artisans) représentent 4 107 entreprises en Pays d’Arles. Ils comptent 10 938 emplois salariés auquel il convient de rajouter les emplois non-salariés des chefs d’entreprises soit environ un total de 14 000 emplois.

Alimentaire 551

Alimentation générale 60

Caviste 44

Boucherie, charcuterie 64

Boulangerie, pâtisserie, terminal de cuisson 178

Fruits et légumes 66

Poissons, crustacés et mollusques 12

Supérette 14

Supermarché < 400m2 41

Hypermarché > 2 500m2 3

Autres commerces de détail alimentaires 70

Automobile 400

Bricolage, Jardinage, Fleurs 139

Culture, loisirs et sports 200

Agence de voyage 23

Audio/vidéo, télécommunication, ordinateurs et logiciels

26

Articles de sport 43

Jeux et jouets 4

Journaux et papeterie 46

Librairie 15

Photographe 20

Tabac 23

Équipement de la maison 401

Appareils électroménagers 14

Biens d’occasion en magasin 50

Meubles, textiles et autres équipements du foyer 337

Équipement de la personne 366

Articles médicaux et orthopédiques 24

Chaussures 33

Vêtements, maroquinerie et articles de voyage 213

Horlogerie et bijouterie 20

Optique 45

Parfumerie et produits de beauté 31

Cafés, Hôtels et Restaurants 1095

Pharmacie 76

Services personnels(pressing, coiffure, esthétique, etc.)

275

Autres services(banques, assurances, immobiliers, etc.)

604

Total général 4107

ServiceAgricultureCommerce

ConstructionIndustrie

Hébergement

40,5%

18%

18%

10,50%

7%

6% Source, insee, CLAP, 2014

Source : RCS 2015

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Répartition géographique des principaux pôles commerciaux du Pays d’Arles et limitrophes

lES gRandES tEndanCESdE COnSOMMatiOnS l’usage des technologies ainsi que l’évolution des comportements d’achats des consommateurs n’altèrent pas l’importance de la fonctionnalité des centres-villes pour le commerce de proximité.

Les consommateurs, portés par les tensions sur le pouvoir d’achat et une forte défiance à l’égard des marques et des enseignes de grande consommation, révisent leurs arbitrages et tendent à se détourner des circuits marchands traditionnels, sans pour autant remettre en cause radicalement le format de la grande distribution. Les attentes des consommateurs sont de plus en plus spécifiques et segmentées.

En permettant la mise en réseaux des consommateurs, internet a favorisé la formation d’une intelligence collective dont on n’a probablement jusque-là observé que les premières manifestations (comparateurs de prix, informations sur les caractéristiques des produits, conseils, avis de consommateurs, etc).

La mise en réseau des consommateurs a également favorisé l’essor de pratiques de consommation émergentes (dont la consommation collaborative). L’expression d’une aspiration à consommer autrement, préfigure l’avènement d’un nouveau modèle de consommation auquel les acteurs traditionnels de l’offre auront à s’adapter.

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Les formats de distribution perçus comme ayant le plus fort potentiel de développement au cours des 10 prochaines années sont les drives et les petites surfaces de proximité. Ces dernières devront intégrer une complémentarité entre le commerce physique et le e-commerce.

la technologie est à l’origine de la mutation du commerce en cours. Elle est également le levier des adaptations à conduire. Toutefois, le poids des transformations de l’environnement économique et sociétal est le véritable moteur de la révolution commerciale.

Les contraintes économiques durables, la prise en compte grandissante des critères sociaux et environnementaux, ainsi que les évolutions technologiques permanentes font que les comportements alternatifs vont prendre de plus en plus d’importance.

Les consommateurs ont adopté une approche raisonnée de la consommation. Rationnels, ils cherchent à consommer moins mais mieux, moins cher mais des produits de qualité. Partager et échanger, avoir recours à l’achat groupé, acheter et revendre des produits d’occasion, louer au lieu d’acheter, acheter directement au producteur sont des phénomènes qui existent déjà plus ou moins, mais les français pensent y avoir davantage recours à l’avenir.

Au travers de ces démarches, les consommateurs concilient leurs contraintes budgétaires aux valeurs environnementales et sociétales :

Limiter sa consommation d’eau, d’électricité et de carburant profite autant à la planète qu’aux finances des consommateurs.

Choisir des équipements technologiques et appareils électroménagers qui ont une durée de vie plus longue permet de limiter son empreinte verte et d’optimiser son budget. L’innovation technologique n’est plus le seul critère de choix.

manger des fruits et légumes de saison est à la fois bénéfique pour la planète et la santé du consommateur. Plus de goût, plus sain et moins cher !

consommer local répond à un enjeu économique et écologique. Il permet de participer activement au développement économique local en soutenant les produits régionaux. De plus, le circuit court permet une meilleure rémunération pour les producteurs et une baisse des prix du côté des consommateurs.

Dans ce contexte, les commerçants de proximité de quartier ou des marchés ont des atouts à faire valoir aux yeux des consommateurs.

Les commerçants de proximité, comme l’ensemble des français, voient les commerces comme des lieux d’échanges entre clients et commerçants mais aussi entres clients eux-mêmes.

Pour le grand public, la dimension de proximité se décline tant sur le plan commercial qu’affectif. Pour 9 Français sur 10, ce sont des lieux où l’on se rend avec plaisir et où on peut avoir un vrai conseil.

81% des français aiment leur centre-ville, qui doit être un lieu agréable pour se promener et pratique pour faire ses courses.

Les attentes des français pour leur centre-ville sont avant tout des accès facilités (parking, transports en commun) et une circulation plus facile en centre-ville et aux abords. Dans le top 6 des attentes se trouve un centre-ville plus propre et plus sûr.

De leurs côté, 80% des commerçants situent leur avenir dans les centres-villes. Pour autant, 76 % des commerçants jugent les centres-villes de moins en moins accessibles aux livraisons et 71% moins accessibles à leurs clients.

En savoir +

Quelle place pour le commerce physique dans le parcours clients à l’horizon 2024 ? L’Obsoco 2014 pour le PICOM, Pôle de compétitivité des Industries du Commerce.

Observatoire Cetelem 2013 (TNS Sofres) : le consommateur européen en mode alternatif.

Baromètre Carrefour Property – TNS Sofres 2011 pour Centre-Ville en Mouvement. « Attente des consommateurs en centre-ville ».

Observatoire de la confiance de La Poste et TNS Sofres (juin 2015) : Les petits commerçants, le numérique et les centres-villes.

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la COMPOSitiOn d’un ÉquiPEMEnt COMMERCial attRaCtifla complémentarité et la diversité des activités commerciales et de services permettent de composer un parcours marchand répondant aux plus larges besoins possibles des consommateurs.

Les locomotives sont des activités alimentaires (généralistes ou spécialisées). Elles sont la première destination des consommateurs. Génératrice de flux, leur emplacement doit favoriser le passage devant les autres commerces.

Les marchés de plein air confortent l’activité sédentaire en apportant un complément précieux en alimentaire, en équipement de la personne et petit équipement de la maison. Ils participent de l’attractivité commerciale d’un centre-ville. Son implantation, son organisation, son fonctionnement répondent à une logique commerciale et sont règlementés. Simultanément, des emplacements réservés à de nouveaux concepts de commerces ambulants permettent également de compléter l’offre globale.

Le positionnement de l’offre commerciale de proximité sur la qualité ne veut pas dire systématiquement haut de gamme. Le profil de la population du Pays d’Arles ainsi que l’évolution des comportements d’achat impliquent de proposer un rapport qualité prix optimal. La carte des salaires médians par commune est un des indicateurs qui permettent de pondérer ce jugement.

En savoir +

Maintenir une offre diversifiée (Guide du commerce de centre-ville, p38).

Des nouveaux concepts (Boîte de la diversité commerciale).

Le multicanal, convergence entre point de vente physique et présence sur le web est une composante de l’attractivité. les points de retrait en magasin des colis achetés sur Internet, permettent de développer la fréquentation des boutiques.

En savoir +

Faire ses courses autrement (Boîte de la diversité commerciale).

Promouvoir et accompagner la transition numérique (Guide du commerce de centre-ville, p46).

Augmenter les motifs de déplacements en centre-ville favorise la fréquentation. D’autres activités, notamment celles liées à la santé (pharmacies, optiques, cabinets médicaux et praticiens, etc.), sont génératrices de flux. Leurs présences peuvent permettre un apport de clientèle complémentaire au commerce et service de centre-ville. les services publics et les équipements, écoles, Poste, médiathèques, distributeurs de billets ont un impact similaire.

tourisme et commerce entretiennent des liens étroits. Le dynamisme touristique est alimenté par les spécialités locales, les marchés, etc. Réciproquement, le tourisme nourrit l’activité commerciale, par un apport supplémentaire de clients. Ainsi, les offices de tourismes, les équipements touristiques et culturels (monuments, musées, etc), sont à mettre en lien avec le commerce.

Il faut toutefois veiller à maintenir un équilibre avec l’offre proposée aux résidents. Un positionnement radicalement tournée vers le tourisme crée un effet de désertification en basse saison.

En savoir +

Inclure le tourisme dans la redynamisation du commerce de centre-ville (Guide du commerce de centre-ville, p36).

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Anticiper et gérer les cessions de fonds de commerce et les locaux vacantsLes friches commerciales sont le reflet du délitement du commerce de centre-ville. Elles donnent aux passants un sentiment d’abandon pénalisant de fait l’attractivité commerciale.

L’observatoire de la vacance commerciale, publié en juin 2015, révèle qu’en 2014, le taux de vacance commerciale continue de progresser dans les centres-villes. Les agglomérations les plus affectées sont celles de moins de 50 000 habitants. Les raisons sont notamment liées à l’étalement des villes, aux montants des loyers commerciaux, à l’augmentation plus forte des surfaces commerciales que de la consommation.

Le phénomène de vacance commerciale est atténué dans les villes tirant la part la plus élevée de leurs revenus d’activités productives dans les secteurs primaires de l’agriculture, de l’industrie et/ou du tourisme. l’activité commerciale dépend de la richesse créée sur le territoire.

En savoir +

Les élus s’impliquent dans la diversité, L’urbanisme commercial : la préemption outil de régulation des mutations commerciales (Boîte de la diversité commerciale).

Éviter les friches commerciales (Guide du commerce de centre-ville, p26).

Favoriser la transmission des commerces (Guide du commerce de centre-ville, p62).

Initiatives de Graveson Identifications et renforcement des vocations économiques des pôles de centre-ville et de périphérie. Ainsi le centre-village a pour fonction de répondre aux besoins de la vie quotidienne en produits et services.

implantation d’un supermarché de 1000 m2 et création d’un pôle santé en centre village, points forts de la stratégie de redynamisation. Ainsi, avec l’espace culturel et les écoles, ces équipements sont les principaux pôles d’attractions générateurs de flux.

Le marché hebdomadaire et le marché paysan font partie de la stratégie de diversité commerciale.

Graveson Pratique, le guide du commerce, de l’hébergement et de l’artisanat est destiné à encourager les opérateurs de l’hébergement à communiquer sur l’offre de Graveson. C’est un outil qui a pour vocation d’accroître l’impact du tourisme sur l’activité économique.

De même, l’installation du Wifi gratuit à l’office de tourisme pour faciliter la consultation d’information sur Internet via les smartphones et tablettes.

Ces actions s’intègrent dans un projet global comprenant le réaménagement du cours, celui à venir de l’avenue Auguste Chabaud, une attention particulière portée à la propreté de la voirie. Avec la création de 200 places de parking en 20 ans, le stationnement est l’une des clés de voûte de cette stratégie depuis 1995.

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Initiatives de ChâteaurenardLe droit de préemption sur les cessions de fonds de commerce et des baux commerciaux a été mis en place sur les secteurs stratégiques du centre-ville. Il a notamment permis le maintien des métiers de bouche, véritables locomotives.

Un travail de prospection active, mis en œuvre par le manager de centre-ville, a permis l’implantation d’une quinzaine de nouveaux commerçants. Le taux de vacance commerciale est ainsi maintenu sous la moyenne nationale.

lES COnditiOnS d’aCCèSle client cherche avant tout à gagner du temps dans ses achats, sans contraintes de circulation et de stationnement, tout en étant guidé dans son déplacement par une signalétique adaptée.

Le mode de déplacement prépondérant sur le Pays d’Arles est la voiture. la marche et le vélo, sont en deuxième position et sont réservés aux déplacements de proximité. Les accès routiers doivent permettre de desservir correctement les points d’entrée et de sortie du pôle commercial et les zones de stationnement.

Le sens de circulation automobile doit pouvoir répondre à deux logiques : celle de la « locomotive » en permettant d’avoir un aperçu des autres activités présentes, et celle des achats de passages réalisés sur les trajets domicile-travail ou loisirs et écoles. les changements de sens de circulation ont donc un impact sur l’activité commerciale. Par exemple, un tabac presse ou une boulangerie peut subir une importante baisse de chiffre d’affaires si, par l’inversion du sens de circulation, la clientèle du matin, sur le trajet domicile travail ne passe plus devant.

Penser une circulation multimodale (auto, piétons, vélo, etc) permet d’optimiser les flux en générant un trafic supplémentaire de la périphérie vers le centre-ville. L’aménagement de voies piétonnes et cyclables permet un complément de fréquentation, notamment en désenclavant les lotissements.

Un cheminement piéton clair, confortable, sécurisé et qui respecte la continuité de la chaîne du déplacement (issue de la loi sur l’accessibilité) permet une meilleure irrigation du pôle et une meilleure visibilité de l’offre. la piétonisation a un impact sur l’activité commerciale en transformant un périmètre en une aire propice à la flânerie dans laquelle les usagers seront en situation de loisir de détente. Ainsi les activités shopping, prêt à porter, culture, bar restaurants, etc. seront potentiellement en développement et les activités devant répondre rapidement à un besoin du quotidien, tabac, presse, épicerie, boucherie, fromagerie, etc, pourront être mis en difficultés.

En l’absence d’offre importante de transport en commun, le stationnement de proximité doit faire l’objet d’une attention particulière. Sous le seuil de 10 000 habitants, la mise en œuvre de la piétonisation est difficile. Enfin il existe des alternatives. Les zones de rencontre permettent une circulation automobile restreinte. La piétonisation temporaire, à privilégier en été et/ou le soir permet d’expérimenter ce dispositif.

En savoir +

Guide du commerce de centre-ville : organiser un plan de déplacement urbain favorable au commerce (p28)

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les travaux urbains de voirie ont des effets pénalisants sur l’activité commerciale. Alors qu’ils sont rendus nécessaires par la vétusté des infrastructures ou par le besoin de réaménagement, les travaux de voiries s’accompagnent toujours d’une baisse d’activité pour les commerces riverains. Pour limiter cet impact une démarche partenariale de prise en compte des besoins des entreprises, d’accompagnement, de communication, de médiation doit être mise en œuvre avant, pendant et après les travaux. Le respect du planning des travaux est essentiel.

Initiatives de Saint-Rémy de Provence Les tranches de travaux ont été programmées en tenant compte des périodes de forte affluence (Noël et estivale)

L’information des commerçants a fait l’objet d’une attention particulière (réunions publiques, porte à porte, prospectus, signalétique, site Internet et Facebook de la ville).

Une médiation entre le maître d’œuvre et les commerçants a été mise en place (limiter les nuisances, faciliter les livraisons, informer au quotidien sur l’avancée du chantier).

Un accompagnement individualisé dans les démarches auprès des organismes sociaux et fiscaux (lettre type, liste des contacts, attestation de travaux) a été proposé.

La présence d’un chargé de mission commerce a facilité la mise en place de ces actions en collaboration avec la CCI du Pays d’Arles et l’association des commerçants. Tout au long de l’année, cette collaboration concernent de nombreux sujets, le FISAC, les rdv de l’information, Apéro Rézeau, charte d’occupation du domaine public, etc.

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l’OffRE Et la gEStiOn du StatiOnnEMEntla présence d’un parc de stationnement accessible et de capacité suffisante, facilite la venue des consommateurs et contribue largement à la fidélisation des clients.

le slogan « no parking, no business » reste valable pour les centres bourgs et les petites villes qui drainent une population très motorisée et ne sont pas ou peu desservis par les transports collectifs.

En particulier, si l’offre de parking n’est pas suffisante la fréquentation des commerces sera déficitaire pour les achats de biens lourds ou volumineux, mais aussi pour les achats effectués par la clientèle de passage aux heures de pointe.

usages, types de clientèle et besoins :

Achat de proximité. La clientèle réside dans les environs immédiats. Elle vient à pied ou en vélo. Prévoir du stationnement vélo en nombre suffisant, proche des commerces.

Achats du week-end. Les clients en mode « shopping » se donnent plus de temps. Prévoir un stationnement de moyenne durée.

Achats rapides. La clientèle est de passage ou réside hors de la ville. Un stationnement minute est nécessaire.

Les différentes implantations du stationnement

La distance optimale entre le stationnement et les commerces varie d’un site à l’autre, d’une catégorie d’habitant à l’autre, d’un style d’achat à un autre. Le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (CERTU) l’évalue à 200m environ soit 5 min environ.

Sur voirie à proximité des commerces avec des moyens de contrôle et de sanction effectifs (tarification qui favorise la rotation, premières minutes gratuites).

En périphérie immédiate de la zone de commerces éventuellement par petites poches. (tarification inférieure à celle sur voirie).

En périphérie plus éloignées avec des navettes de rabattement (stationnement gratuit).

Le stationnement des commerçants et de leur personnel ne doit pas occuper les places en proximité des magasins. Des alternatives peuvent être proposées.

les liens entre le stationnement et les commerces doivent faire l’objet d’une attention particulière :

Les cheminements protégés et éclairés, la nature des matériaux du sol, la qualité du traitement paysager, la signalétique facilitent le déplacement.

Pour les emplacements les plus éloignés des navettes facilitent leur utilisation et la fréquentation du pôle commercial.

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Initiatives de ChâteaurenardLe parking souterrain Voltaire propose 300 places gratuites en plein cœur de ville. Sa localisation et le réaménagement de l’esplanade Isidore Rolland favorisent un accès direct aux commerces de proximité.

Un projet de panneaux publicitaires dans le parking permettra de renforcer le lien entre le parking et l’offre commerciale de centre-ville. Les commerçants pourront être annonceurs.

Initiatives d’Alès (Gard)Hiérarchisation du parking en fonction de sa proximité avec le centre-ville commerçant d’Alès 40 000 habitants. 885 places gratuites toute la journée 745 places gratuites de 12h à 14h 1260 places de parking payantes 10 arrêts minutes

Une communication axée sur les usages de la clientèle : Flânez en toute liberté Prenez le temps (de manger) entre amis Garez-vous facilement

deux navettes gratuites Nord Sud et Est Ouest, pour assurer le lien entre les parkings et le centre-ville. Service proposé du lundi au samedi de 9h30 à 19h30 avec une fréquence de 10min. Arrêt à la demande.

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la SignalÉtiquE diRECtiOnnEllEune signalétique directionnelle performante, un repérage depuis les axes routiers et depuis les aires de stationnement est un des éléments clés de bonne fonctionnalité commerciale d’un site.

La signalétique a pour vocation d’indiquer la présence d’une entreprise, d’un espace commercial, d’un parking, etc. Elle est essentielle pour informer, localiser et guider le consommateur. Elle doit être visible, lisible et percutante.

Depuis le 13 juillet 2015, le code de l’environnement restreint fortement l’implantation de pré-enseignes. Il impacte la majorité des communes du Pays d’Arles.

Le Pays d’Arles dispose d’un attrait touristique fort, la préservation du paysage est compréhensible.

Aux vues de l’importance de la signalétique pour l’activité économique, il est essentiel de développer des alternatives pour informer et guider les consommateurs.

Les solutions de géolocalisation GPs sont intéressantes, mais elles ne peuvent suffirent.

L’implantation des dispositifs normés, sous forme de barrette de direction et de plan, va impliquer une réflexion sur la hiérarchisation de l’information depuis les voies de circulation ou des aires de stationnements.

En savoir +

www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F24358

lOgiStiquE uRbainE :lES flux dE MaRChandiSESla fluidité de circulation est un enjeu de taille pour répondre aux attentes écologiques, à la tranquillité des résidents, aux besoins des entreprises et de leurs clients.

Les flux logistiques sont principalement liés à la livraison des magasins par leurs fournisseurs et la livraison des clients particuliers et professionnels.

la progression de l’achat en ligne, plus particulièrement du « click and collect », (achat en ligne, livraison en magasin) accroît ces flux.

Sur le Pays d’Arles, les points relais sont des commerces existants qui diversifient leur activité et génèrent plus de visites en magasin. Selon les comportements de leurs clients, un aménagement spécifique peut être envisagé (arrêt minute).

La collecte des déchets, notamment des cartons et du verre, est un autre aspect de la logistique urbaine.

En savoir +

La boîte du dernier kilomètre (Boîte de la diversité commerciale)

Optimiser la stratégie logistique pour les livraisons (Guide du commerce de centre-ville, p32)

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Initiatives d’ArlesTaco & Co : livraisons éco-responsables pour les marchandises destinées au centre ancien d’Arles.

Une plateforme logistique urbaine en gare d’Arles est à disposition des transporteurs, commerçants ou particuliers pour déposer leurs marchandises qui seront redistribuées en centre-ville grâce à des vélos-cargo.

Taco & Co propose gratuitement un service de collecte du verre et des cartons auprès des restaurateurs et des commerçants, en collaboration avec la municipalité d’Arles.

Volumes annuels, verre : 76,56 tonnes, cartons : 25 tonnes.

l’aMbianCE Et la qualitÉ du CadRE uRbainl’ambiance et la qualité du cadre urbain influent fortement sur la décision de se rendre sur un pôle commercial.

le sentiment de bien-être, une ambiance agréable et sécurisée sont propices à l’achat. Pour les actes d’achats occasionnels (vêtements, petits électroménagers, décoration, etc.), les consommateurs se déplacent spécifiquement. Ce temps est considéré comme moment de loisir, de détente, la qualité de l’environnement urbain revêt alors une importance particulière. Ils se construisent avec les éléments suivants :

des espaces entretenus et de qualité (espaces verts, trottoirs, etc.)

la propreté des voies et la collecte des déchets,

un éclairage suffisant,

dispositif de maintien du sentiment de sécurité (vidéo surveillance, police municipale, passage piétons, etc.),

une signalétique pour une lecture simple de la ville,

toilettes publiques, poubelles, points d’eau potable, bancs,

distributeurs automatiques de billet,

Wi-fi municipal gratuit.

Attractivité et fonctionnalité du centre-ville

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Initiatives de Châteaurenard système de vidéo surveillance composé de plus de 130 camérasInstallé il y a plus de 10 ans, il a permis de réduire les incivilités et les dégradations. Il renforce le sentiment de sécurité des habitants et des commerçants. dégager et aménager l’espace public en surfaceL’Esplanade Isidore Rollande, 600m² en plein cœur de ville, renforce la convivialité et l’esthétisme du centre-ville. Accessible directement depuis le parking souterrain elle est le trait d’union avec le commerce de centre-ville.

Initiatives de Saint-Andiolrenforcer la centralité dans le village traversé par une voie à forte circulation.L’activité commerciale de Saint-Andiol bénéficie du flux important généré par la RD7n. Encore faut-il que les automobilistes de passage identifient l’offre et puissent se garer rapidement. Devenus piétons, ils seront sensibles aux cheminements et à l’attrait du cadre urbain.réaménagement de la rd7n : Réfection de la Voirie pour une circulation ralentie (meilleur visibilité des boutiques en complément du feu tricolore), mise aux normes accessibilité avec passages piétons surélevés. En facilitant le passage d’un côté à l’autre de la RD7n l’effet barrière naturel est réduit. La déambulation piétonnes devient plus envisageable et permet plus facilement de passer de chez le boucher au tabac presse ou à la pharmacie. Cheminement piétons élargi et plus agréable.

Place du Général de Gaulle : Ouverture d’un espace par la destruction de l’ancienne station-service. Ce qui crée une centralité dans le village avec la nouvelle mairie. Nouvel espace de qualité pour les commerçants du marché. Augmentation de la capacité de stationnement 18 à 35 places. Création d’un cheminement piéton permettant de créer une circulation douce et continue entre la RD7n et le centre ancien dans lequel il y a d’autres commerces.

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lES aCtiOnS dE valORiSatiOn dE la COMMunE Et dE l’OffRE COMMERCialE dE PROxiMitÉl’action concertée et coordonnée entre municipalités, associations de professionnels et chambres consulaires est reconnue à l’échelle nationale pour son efficacité.

Les municipalités doivent réussir à faire coexister des attentes et des intérêts divergents. Elles ont la préoccupation d’assurer à leurs administrés le meilleur cadre de vie dont le commerce fait partie.

Les associations de commerçants, groupements d’entreprises, ont pris conscience de l’importance de l’attrait commercial global de la commune. Comme tout professionnel, elles ont une vision opérationnelle de leur métier et de leurs besoins en matière de fonctionnalité de la ville dans laquelle elles sont implantées.

Les cci par leur expertise, leur réseau national et leur contact étroit avec les entreprises initient et accompagnent la mise en place de projets dont la finalité est le développement économique.

La collaboration de ces trois acteurs permet :

de mener des projets d’aménagement urbain qui prennent en compte l’activité et le développement économique,

de construire et mener des actions de promotion de la ville, de ses entreprises et de son attrait économique,

de trouver des solutions concertées aux intérêts parfois antagonistes entre la fonction résidentielle et l’activité économique de la ville,

de mener à bien un projet global de développement de l’attractivité commerciale.

Initiatives de TarasconHabiller la ville aux couleurs de la Provence

Grâce à un partenariat entre la municipalité et l’entreprise emblématique de Tarascon, Souleiado, les rues et les portes du centre historique sont ornées des « couleurs Provence, couleurs Souleiado ».

Cette action s’inscrit dans un programme global qui vise à valoriser l’identité provençale de Tarascon, son histoire, ses légendes, ses grands personnages, auprès des touristes et résidents.

Attractivité et fonctionnalité du centre-ville

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C O M M E R C E livre blanc

Initiatives de ChâteaurenardLe manager de centre-ville est l’interface entre la municipalité, les commerçants et la CCI du Pays d’Arles.

L’étroite collaboration avec l’association des commerçants permet la mise en place d’animations festives et commerciales et d’un programme de communication et de promotion en faveur du commerce.

La collaboration entre le manager, l’association des commerçants et la CCI a facilité la mise en place de nombreuses actions : le FISAC, Passion Commerce, Esprit Clients, les rdv de l’information, Apéro Rézeau, etc. En projet, l’organisation de formations sur site, pour les commerçants.

En savoir +

Les offices de commerce (Boîte de la diversité commerciale).

Favoriser le rapprochement et le dialogue entre les commerçants (Guide du commerce de centre-ville, p54).

Intégrer les commerçants dans l’action et les projets municipaux (Guide du commerce de centre-ville, p58).

Associer les commerçants aux manifestations de la mairie et aux grandes décisions (Guide du commerce de centre-ville, p61).

Le manager de centre-ville, Roanne les quatre faces du Management de centre-ville (Boîte de la diversité commerciale).

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COnCluSiOn Le commerce est en pleine mutation. Le métier de commerçant devient plus exigeant.

La société française et les comportements d’achats évoluent, le numérique révolutionne le commerce mais l’attachement à la proximité, au cadre de vie de nos centres-villes, et le souhait de consommer mieux sont des aspirations de nos concitoyens.

Cependant les commerçants de proximité ne sont pas les seuls acteurs de leur réussite. Les plus dynamiques ne bénéficient pas tous du juste retour de leurs efforts et de leur professionnalisme. Ils sont aussi dépendants de leur environnement.

Ainsi les vieux adages du commerce « emplacement, emplacement, emplacement » et « no parking, no business » restent particulièrement vrais sur le territoire du Pays d’Arles. Procos en cite un autre tout aussi fondamental « No flow, no business » (Pas de flux, pas d’affaires).

Ces règles trouvent leurs déclinaisons dans l’organisation et l’aménagement de l’espace urbain. Le stationnement, la signalétique, les parcours marchands, mais aussi la prise en compte de la logistique urbaine ont pour vocation à rendre le centre-ville plus fonctionnel. Ils le rendent plus pratique pour les consommateurs.

l’attractivité se compose de nombreux paramètres. Ils sont liés à la vie quotidienne des citoyens, à leurs loisirs, à leurs obligations. Ils sont bien évidement conditionnés par la composition de l’offre commerciale et sa capacité à répondre à la demande. Enfin cette attractivité se renforce dans un cadre agréable et sécurisé, dans lequel les passants se sentent bien.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles et les associations de commerçants proposent au travers de ce livre blanc une trame commune de travail. Le triptyque municipalité, associations et chambres consulaires est reconnu à l’échelle nationale pour l’efficacité de son action.

Ainsi la mise en cohérence des outils déjà mis en œuvre par chaque structure et l’affirmation d’une relation partenariale poseront les bases d’une action coordonnée en faveur du commerce de proximité et du renforcement de l’attractivité commerciale des communes du Pays d’Arles.

Parce que le commerce est indissociable de l’économique productive et touristique d’un territoire, cette perspective ouvre la porte vers une nouvelle approche du développement économique, le marketing territorial.

Attractivité et fonctionnalité du centre-ville

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C O M M E R C E livre blanc

bibliOgRaPhiE & SOuRCES Observatoire de la vacance commerciale (juin 2015) - PROCOS : Fédération pour l’urbanisme et le développement du commerce spécialisé, www.procos.org

Commerces et zones à priorité piétonne (février 2011) - CERTU : Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques, www.certu.fr

Quelle place pour le commerce physique dans le parcours clients à l’horizon 2024 ? (2014) - L’Obsoco, www.lobsoco.com, pour le PICOM, Pôle de compétitivité des Industries du Commerce, www.picom.fr

Le consommateur européen en mode alternatif (2013) - Observatoire Cetelem, www.observateur-cetelem.com TNS Sofres, www.tns-sofres.com

Attente des consommateurs en centre-ville (2011) - Baromètre Carrefour Property – TNS Sofres, www.tns-sofres.com pour Centre-Ville en Mouvement, www.centre-ville.org

Les petits commerçants, le numérique et les centres-villes (juin 2015) - Observatoire de la confiance de La Poste, www.legroupe.laposte.fr et TNS Sofres, www.tns-sofres.com

Quel avenir pour le commerce de proximité dans les quartiers ? (juin 2013) - CNCC : Conseil national des centres commerciaux, www.cncc.com

Le guide du commerce de centre-ville (2015) - Conseil du Commerce de France, www.cdcf.com

La boîte de la diversité commerciale (2014) - Centre-ville en mouvement, www.centre-ville.org

REMERCiEMEntSTous nos remerciements au groupe de travail composé d’élus délégué au commerce de la CCI du Pays d’Arles et de représentants des associations de commerçants qui se sont réunis depuis février 2015. Chacun est venu en fonction de ses disponibilités pour mener à bien ce projet. Georges Carbonnel, Patrick Bédouet, Bernadette Bres-Reboul, Marie-Claude Catry, Éric Gosme, Nathalie Leidier, Bernard Matheron, Delphine Machon, Gareth Argaut, William Bagarri, Jean Yves Banse, Martine Bretté, Andrée Chauvet, Séverine Colas, Philippe Huart, Alain Levet, Jean Michel Linard, Stéphanie Mongruel, Bruno Pafundi, Olivier Piro, Jérôme Povéda, Philippe Pelouzet, Arnaud Soulier, Fabien Steinmetz et Stéphan Volle.

Élaboration du livre blanc par la chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles :Jean Marc Biojoux, directeur développement des entreprises

Delphine Pauleau, chargée d’études économiquesFabrice Maréchal, conseiller commerce

AssociAtions de commerçAntsdu PAys d’Arles

Avenue de la 1ère Division France Libre BP 10039 - 13633 Arles CedexTél. 04 90 99 08 08 - Fax. 04 90 99 08 00contact@arles.cci.fr - www.arles.cci.fr