Comment Se Motiver et Avoir Cette Satanee Volonte tome 1 extrait pub

Mohamed MOURAS

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Comment Se Motiver Et Avoir Cette Satanée Volonté


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Merci de commenter à la fin de la lecture du livre



Introduction

Est-ce que le monde du travail doit forcément être hostile ? La

plupart d’entre nous sommes dans le camp dit des actifs depuis

quelques années maintenant et force est de constater que certains

schémas ont la vie dure dans les bureaux, open-space et

environnements de toutes sortes.

Ces schémas sont bien souvent quasi identiques :

· Un chef qui fait régner une loi imparfaite et surtout injuste

· Un supérieur qui ne comprend pas qu’il n’a de supérieur que

le titre hiérarchique

· Une collègue aux dents très longues et aux jupes très courtes

qui progresse plus vite que vous avec moins de compétences

que vous

· Un collaborateur qui se prend pour Zorro devant vous, mais

qui est un Zéro devant vos chefs

Tout cela à gérer dans un contexte :

· Où l’économie est en berne depuis des années

· Les emplois se font de plus en plus rares

· L’obligation de productivité est plus pressante que jamais

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· Et les opportunités d’évolution sont en congés à Cuba depuis

mi-2007

Alors forcément on a envie de répondre : oui, le monde du travail

est aujourd’hui une jungle où seules les

personnes malintentionnées et/ou prêtes à n’importe quoi peuvent

réussir.

Oui les conditions extérieures sont mauvaises, mais…

C’est oublier que si les exigences externes modèlent la femme ou

l’homme que vous êtes, c’est parce que vous les laissez vous

façonner. Personne ne peut et ne pourra vous prendre un pouvoir

que vous n’êtes pas disposé à abandonner.

Aucune condition, aussi mauvaise soit-elle, ne peut vous

démotiver tant que vous n’êtes pas prêt à être démotivé. C’est

l’une des bases de ce livre, la prise du pouvoir que vous avez peut-

être abandonné à autrui. La réalisation que vous avez tout ce qu’il

vous faut pour être heureux au bureau (et ailleurs) aujourd’hui,

même si vous ne le réalisez pas encore.

Mais alors :



· C’est quoi « ne pas être prêt à être démotivé » ?

· Comment pouvez-vous arriver à cet état de motivation où

malgré les mauvaises ondes qui peuvent pulluler autour de

vous, vous restez maitre de vos pensées et de ce que j’appelle

votre « climat intérieur » ?

Sachez que votre motivation quotidienne dépend de votre climat

intérieur général

Je vais vous le répéter encore une fois afin que ce soit on ne peut

plus clair. Vous avez déjà tout ce qu’il vous faut pour réussir à

regagner la motivation qui aujourd’hui semble vous faire défaut.

Vous avez tout ce qui vous est nécessaire afin d’entamer ce

nouveau job du mieux possible. Vous êtes aussi parfaitement armé

pour faire face aux mauvaises âmes qui vous entourent depuis des

années.

Forcément, en lisant ces phrases vous vous êtes dit l’une de ces

deux choses :

· Si j’ai tout ça, je ne l’avais vraiment pas remarqué.

· Pourquoi avoir payé pour un livre qui ne va rien m’apprendre

de nouveau

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Si vous êtes dans le second cas, faites la part des choses. J’ai dit

que vous aviez déjà tout le potentiel nécessaire, je n’ai pas dit que

vous n’aviez plus rien à apprendre. Nous avons tous un certain

pouvoir en nous, mais pour certains nous avons besoin d’aide pour

apprendre à le révéler au grand jour. C’est le modeste but de tous

mes livres.

Comprenez bien que si j’ai choisi de commencer par VOTRE

pouvoir, c’est pour vous faire comprendre ce qui pour moi a le

plus d’importance dans les pages qui vont suivre : VOUS.

Être motivé au lieu de Devenir motivé

Je voudrais commencer par corriger un défaut de langage que je

fais moi-même parfois, mais qui est pourtant au centre d’une

incompréhension grandissante.

Soit vous êtes motivé, soit vous n’êtes pas motivé, mais vous ne

devenez pas motivé.

En la matière, il n’y a pas de juste milieu. Vous l’êtes ou pas et

c’est tout. Aucun exercice d’aucune sorte ne réussira à vous faire



devenir motivé. J’espère que vous percevez le problème de cet

abus de langage.

C’est comme si vous disiez : un jour je serai motivé. Prendre

l’habitude de vous parler intérieurement au futur, c’est

inconsciemment vous faire comprendre à vous-même que le but

ne sera jamais atteint. Après tout, c’est normal. Vous parlez de

quelque chose à « devenir » et pas à « être ».

Exercice – Prenez votre temps pour relire le paragraphe qui suit

Prendre possession de votre pouvoir intérieur, de votre potentiel

(appelez Cela comme vous le voudrez) commence par affiner le

langage que vous utilisez avec vous-même. Intérieurement, seul le

présent compte, car votre subconscient ne comprend de toute

façon pas les concepts de passé et de futur.

Comment révéler au grand jour ce que vous êtes déjà

aujourd’hui ?

Vous vous doutez bien que vous allez devoir lire ce livre, mais je

vous mentirais si je vous disais que cela serait suffisant. Je ne suis

pas magicien, je suis formateur. J’ai appris des techniques pour

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vous aider à trouver les pépites en vous, mais je ne peux pas aller

les chercher à votre place.

C’est pourquoi je vous invite à ne pas lire ce livre d’une traite,

surtout pas ! Le but n’est pas d’arriver à la fin de ce livre le plus

vite possible, car alors, je peux vous assurer que vous

n’apprendrez rien qui changera votre vie professionnelle et/ou

personnelle.

Moment Important : Arrêtez-vous ! La première chose que je

vous propose de créer c’est un classeur ou un cahier que vous

pourrez appeler le cahier antimanipulateur ou le classeur des

réussites ou n’importe quel autre nom qui vous fera plaisir.

Au cours de ce livre, je vous inviterai à vous arrêter de lire et à

faire des exercices parfois écrits, parfois mentaux plus ou moins

longs. Honnêtement, certains vont vous ennuyer et d’autres vont

carrément vous mettre face à des parties de vous-mêmes que vous

n’aimerez pas. C’est ainsi !

Les exercices que je vais vous proposer vont vous permettre de

vous comprendre, mais aussi de comprendre les autres, car au final

on ne devient pas mauvais ni ne laisse pousser des dents à rayer le



sol en une nuit. Faire la paix avec vous-même va bien souvent

passer par faire la paix avec les autres.

Ensemble, nous allons aussi travailler sur la motivation pure ainsi

que celle qui va passer par vos projets professionnels et/ou

personnels. Il est important de replacer la motivation dans un

contexte, car au final personne ne veut se réveiller motivé pour la

gloire d’être motivé. Nous voulons tous accomplir des tâches, des

objectifs et des projets en particulier et pour cela nous voulons

nous réveiller heureux et contents de démarrer une nouvelle

journée pleine de promesses et de défis.

La dernière partie ainsi que les derniers exercices porteront

justement sur le fait de se réveiller en pleine possession de sa

motivation et de ses capacités. Étant quelqu’un du matin, j’ai

toujours pensé que l’avenir appartenait aux gens qui se lèvent tôt.

Mais plus je répète ce proverbe, plus je comprends qu’il y a une

autre vérité derrière.

La matinée, c’est le début, c’est le renouveau, c’est le nouveau

contrat avec soi-même, c’est le changement. Et que nous le

voulions ou non : le changement, c’est la seule constante. Il remet

en permanence en question votre motivation, mais le changement

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reste la seule chose immuable. D’ailleurs, si vous entamez un

nouveau job et/ou vous avez déjà eu à changer de travail vous

connaissez les effets du changement et vous allez vous reconnaitre

dans les lignes qui vont suivre.



Partie 1

Méfiez-vous des débuts…

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Exercice – Prenez votre classeur/cahier

Rappelez-vous ! Essayez de vous remémorer la dernière fois que

vous êtes arrivés dans un nouvel espace de travail. Essayez d’aller

plus loin, essayez de penser à la fois d’avant et celle encore avant.

Ne vous contentez pas d’y penser, allez plus loin en convoquant

vos sentiments et émotions d’alors. Que ressentiez-vous lors de

ces premières journées ?

Si vous êtes comme tout le monde, il y a fort à parier que vous

ressentiez un mélange d’excitation et d’appréhension. Vous ne

saviez pas exactement ce qu’on vous préparait, autant en terme de

tâches que d’environnement, et cela vous inquiétait d’une part et

vous motivait d’autre part.

· Mais alors que s’est-il passé ?

· Pourquoi vos inquiétudes se sont-elles réalisées ?

· Qu'est-ce qui à fait que vous ayez eu envie d’acheter ce

livre ?

Selon moi, vous n’étiez pas préparé ! Attention, je ne parle pas de

compétences professionnelles, à dire vrai j’en parlerai même très

peu au cours de ce livre. Je me focaliserai sur vos compétences



émotionnelles, les soft-skills comme les appellent nos amis

anglophiles.

Vous n’étiez pas préparé à gérer votre surmotivation des débuts et

malheureusement, comme souvent lorsqu’on n’est pas prêt et que

des opportunités se présentent, on risque de les voir s’envoler, et

cela, même si on est animé des meilleures intentions.

Vous n’étiez peut-être aussi pas préparé à gérer la négativité dont

vous avez possiblement était entouré. Après tout, nous

connaissons tous ces environnements de travail où tout nouveau

venu est pris pour cible pour deux raisons principales :

· On cherche à le cerner

· On veut lui faire comprendre les règles implicites du bureau

en question

Relativisons tout de même. Tous les environnements de travail ne

sont pas la cour de récré d’ados adeptes du bizutage, mais il est

certain qu’une bonne préparation mentale et une bonne gestion de

ce que j’appelle la « surmotivation des débuts » sont des prérequis

bien souvent très utiles pour :

1. Répondre à l’attente professionnelle qui vous est faite

2. Vous épanouir dans votre nouveau job

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Les opportunités sont les résultats de votre préparation

Il n’est pas donné à tous les nouveaux venus de voir les

opportunités qui se présentent. En fait qu’est-ce qu’une

opportunité si ce n’est de voir du potentiel là où la plupart voient

des problèmes. Et le mot le plus important ici est bien « potentiel

». Une opportunité n’existe pas en elle-même, elle existe parce

que quelqu'un quelque part la voit. En clair, une opportunité

n’existe que dans les yeux de celle ou celui qui y prêtent de

l’attention.

Seulement, voilà pour prêter de l’attention à quelque chose qui

n’existe pas encore, il faut s’entraîner, se préparer. Vous évoluerez

de manière personnelle autant que professionnelle si vous

apprenez à voir ce que j’appelle les fenêtres d’opportunités.

Et des fenêtres d’opportunités s’ouvrent tous les jours chez vous

comme au bureau et même si vous êtes entourés de gens peu

fréquentables. Mais ce ne sont pas des contrats, ce sont des

promesses qui ne demandent qu’à être remplies. Je vous laisse

imaginer qu’entre le nombre de personnes qui se proposent de les

remplir et le nombre qui les remplit il y a des différences

majeures. En fait, il y a une différence majeure :



Les gens qui voient les opportunités et savent en profiter sont des

gens motivés.

· S’il y a un problème, c’est qu’il y a un manque.

· S’il y a un manque, c’est qu’il y a une opportunité.

En « potentialité », j’insiste, tout problème recèle des solutions qui

peuvent devenir la cause de votre avancement. Cependant, ne vous

leurrez pas, les « voyeurs d’opportunités » sont souvent pris pour

des idiots et toujours pris pour des rêveurs et cela par leurs

collègues autant que par leur hiérarchie. C’est votre capacité à

passer outre qui va faire que vous remplirez la promesse d’une

opportunité et donc que vous avancerez ou reculerez, car, croyez-

moi, celles et ceux qui croient faire du surplace refusent de voir

l’évidence : ils/elles reculent !

Rappelez-vous : être pris pour un idiot par un idiot est un

compliment !

Du coup, j’ai tendance à penser que l’optimisme et le pessimisme

sont surfaits. Aussi difficile que cela puisse être, et aussi jaloux

que vous soyez (nous le sommes tous plus ou moins), il vous faut

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arrêter de mettre des labels sur les gens qui réussissent. Si vous

faites l’effort de voir les situations sans le filtre de vos espoirs ni

les lunettes de vos peurs alors il y a de fortes chances pour que vos

opportunités se transforment en projets appuyés par vos

collaborateurs et supérieurs.


Cependant, vous devez vous poser plusieurs questions : êtes-vous

dotés des connaissances spécifiques dont vous aurez besoin ?

L’habileté à mener des projets est vitale, peu importe votre

domaine. Les opportunités sont des promesses, les projets sont des

chimères. Vous, vous êtes réel, c’est donc à vous que je

m’adresse :

· Quand avez-vous lu votre dernier livre « Business » pour

catégoriser large ?

· Quand avez-vous regardé des vidéos inspirantes ?

· Quand avez-vous pris l’initiative d’une formation ?

· Quand, pour la dernière fois, vous êtes-vous équipés de

nouveaux outils pour gérer votre organisation et votre

planification ?

· Quand avez-vous demandé un jour de congé pour un

séminaire ?



· Est-ce que vos discussions de cafet’ ne consistent qu’à

« casser du sucre » ?

Les projets demandent des investissements et ne sont pas pour les

doux rêveurs (j’en suis choqué moi-même). Démarrer quelque

chose qui peut changer :

· Votre quotidien

· Celui de vos collègues

· Celui de vos clients

· Celui de vos fournisseurs

· Celui de votre hiérarchie

Ne coûte pas forcément cher. En revanche le temps que vous y

investissez est hors de prix. Et c’est le temps investi qui fait

véritablement la différence dans le quotidien, aussi bien personnel

que professionnel. Cela et le fait de savoir exactement ce qui

contrôle votre bonne volonté.

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Vous contrôlez votre motivation ou c’est elle qui vous

contrôle ?

Nous vivons tous dans le passé ou dans le futur. Pour beaucoup,

nous aimerions nous faire croire que ce n’est pas le cas et que

nous vivons exclusivement pour le présent, mais c’est la plupart

du temps faux. Nous vivons soit pour échapper à quelque chose,

soit pour tendre vers quelque chose.

J’ai eu envie d’écrire ces mots à la suite d’un documentaire ARTE

que j’ai pu regarder sur YouTube ici. Je vous conseille vivement

de le regarder, après un début un peu ennuyeux, il devient

vraiment intéressant.

Le documentaire fait la part belle à ceux qu’on appelle les techno-

enthousiastes, c'est-à-dire les types comme moi. Celles et ceux qui

croient que technologie = progrès. Au fond de nous-mêmes nous

savons être en tort, il suffit de rentrer dans n’importe quel bureau

pour s’en rendre compte. On donne des outils à plusieurs milliers

d’euros à des gens qui auraient encore du mal avec des machines à

écrire et on s’étonne de l’état de notre économie. Aucune volonté

de blâmer qui que ce soit, juste la volonté de pointer l’ineptie

évidente de certaines situations. Mais cela ne suffit pas, nous



aimons la technologie, car elle nous fait rêver d’un emploi

différent de notre passé et c’est une énorme source de motivation.

Concernant les exercices ci-dessous, je vous invite réellement à

prendre le temps de faire les questions qui vous gêneront le plus. Il

y a fort à parier que ce seront celles qui auront touché une corde

sensible en vous.

Votre Passé ?


· Est-ce votre passé qui contrôle votre motivation

quotidienne ?

· Pour échapper à votre présent, vous vous imaginez des scènes

passées ou futures ? (décrivez-les)

· Avez-vous souvent la nostalgie « d’avant » ? (Qu’est-ce qui

vous manque exactement ?)

· Si vous regardez beaucoup de films/séries dont l’action se

passe il y a longtemps, qu’est-ce qui vous plait tant ?

· Est-ce que vous faites partie des gens qui tapent dans la fuite

en avant ? (en toute honnêteté)

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Aucun besoin de le nier, vous êtes ici entre amis. Je suis quelqu’un

qui a longtemps tenté de fuir son passé… avant de m’apercevoir

que plus j’essayais de lui échapper plus il me contrôlait. J’ai eu

l’occasion de changer de travail (et même de pays) à plusieurs

reprises, pour systématiquement retrouver les mêmes schémas

avec des Indiens, des Américains ou des Omanais.

Le problème lorsqu’on est amené à travailler tous les jours pour

échapper à notre passé, c’est qu’il nous oblige à :

· Soit tout faire pour l’oublier (avec le risque de recommencer

indéfiniment les mêmes erreurs de débutants)

· Soit tout faire pour ne pas l’oublier (avec le risque d’être

paralysé par des erreurs… passées)

Comme disait Tony Robbins, votre passé n’équivaut pas à votre

futur, à moins d’y croire ! Là est toute la vérité, votre source de

motivation peut-être votre passé, et ce n’est pas forcément un mal

lorsque vous n’associez pas le mot « passé » aux mots :

o Regrets

o Insatisfaction

o Remords

o Opportunités manquées

o Déceptions



o Désillusions

Vous avez surement dû manquer pas mal d’opportunités dans

votre vie (je sais que c’est mon cas). Vous avez dû aussi profiter

de pas mal d’entre elles. L’important est d’arrêter de projeter vos

espoirs et vos peurs sur vos collaborateurs et votre hiérarchie. Les

gens sont comme ils sont, mais si vous colorez imperceptiblement

les situations avec vos espoirs et vos peurs passés, vous prenez le

risque de toujours être déçus par vos conditions de travail.

Votre Futur ?


· Est-ce votre futur qui contrôle votre motivation ?

· Êtes-vous dans l’attente du « déclic » ?

· Si vous regardez beaucoup de films/séries d’anticipation,

qu’est-ce qui vous plait tant ?

· Estimez-vous faire le nécessaire pour créer un futur différent

de votre présent ? (Si oui, pourquoi. Si non, pourquoi)

· À quoi ressemblera votre vie professionnelle (et personnelle)

dans 2 ans ? Dans 5 ans ?

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Si certaines personnes tirent leur motivation quotidienne de leur

passé, d’autres tirent forcément leur motivation du futur. Un futur

qu’ils ne connaissent pas, mais qu’ils imaginent inévitablement

meilleur que leur présent ou leur passé. C’est pour cela qu’ils

changent de travail après tout… à moins d’y être obligé, cela va

sans dire.

Pourtant, il y a un problème majeur. Ces mêmes personnes font

souvent la même chose, mais espèrent des résultats différents. Ils

emmènent la même mentalité, les mêmes habitudes sur leur

nouveau lieu de travail. Si vous êtes dans ce cas précis, laissez-

moi vous ôter d’un doute ! Il suffit de jeter un œil autour de vous.

Exercice – Prenez votre temps

Allez-y, je vous attends ! C’est fait ? Eh bien vous venez de voir

votre futur.

Vous aurez beau changer de bureau, d’entreprise ou de collègues,

si vous projetez vos espoirs sans les accompagner d’actions

concrètes vous allez dans un mur.

Lorsqu’on fait la même chose tous les jours on obtient… la même

chose tous les jours. Lorsqu’on fait plus de la même chose… on



obtient plus de la même chose. Je n’invente rien, nous savons tous

qu’il n’y a rien à espérer et pourtant nous espérons. Là est le

problème !

La quintessence de l’humanité c’est l’espoir comme disait

l’Architecte. Je ne sais pas si c’est vrai, mais c’est dommage.

Ma femme à eu réellement peur du 21 décembre 2012. Je lui

expliquais que ce qu’elle prenait pour de la peur n’était rien

d’autre que de l’espoir. Elle espérait LE déclic, que quelque chose

allait se passer, elle avait forcément peur parce qu’elle ne savait

pas ce qui pouvait se passer. Mais elle espérait !

En ce qui vous concerne, c’est la même chose. Les débuts sont

toujours prometteurs. Ils promettent un meilleur futur, mais ne

vous dispensent pas de le construire à la force de vos propres bras

et de votre cerveau.

Vos peurs ?


· Est-ce vos peurs qui contrôlent votre motivation ?

· Avez-vous plutôt confiance ou peur du futur ? (Pourquoi ?)

Mohamed MOURAS


· Quelle était la tonalité générale que vos parents utilisaient

avec vous ?

· Vous a-t-on enseigné que ce monde était plutôt sympathique

ou tout le contraire ?

· Énumérez les peurs qui vous habitent et essayez de retrouver

des cas où la peur en question s’est exprimée.

· Pour chaque situation, décrivez la manière dont vous l’avez

gérée ainsi que la manière dont vous auriez aimé la gérer.

Là aussi aucune honte à avoir, vous êtes entre amis. La peur a

contrôlé ma motivation pendant des années. Non ! En fait, il serait

plus juste de dire qu’elle est toujours présente, mais que j’arrive à

passer outre afin de me mettre au travail et faire ce que j’ai à

faire pour le futur de ma famille.

Et le secret, s’il devait y en avoir un, est là : le contrôle !

Je pense que c’est assez clair à travers les écrits sur mes différents

blogs, je suis fan de Bouddhisme, d’ailleurs le nom de mon blog

principal SemeUnActe.com est même emprunté à des paroles de

Sa Sainteté Le Dalaï-lama !

Sème un acte, tu récolteras une habitude



Sème une habitude, tu récolteras un caractère

Sème un caractère, tu récolteras une destinée

[Sa Sainteté Le Dalaï Lama]

Cependant, malgré mon profond respect de la philosophie

Bouddhiste, le problème est que je n’arrive pas à adopter toutes

leurs idées, y compris celles sur l’abandon du contrôle. Nous

sommes des occidentaux et en tant que tel nous avons un grand

besoin de sentir que nous contrôlons notre environnement, a

fortiori lorsque nous débutons dans un nouvel environnement

inconnu.

Cependant, même si vous avez besoin de vous raccrocher à du

connu, ne choisissez pas de vous raccrocher à vos anciens

mécanismes de pensée. Ils sont pour la plupart inspirés de vos

anciennes expériences et bien souvent des plus mauvaises. Un

début est une nouvelle chance. Seulement, vous ne profiterez pas

de cette nouvelle opportunité avec vos vieux acquis. Il va vous

falloir revoir votre manière de concevoir le monde et les gens qui

vous entourent.

Vos impressions ?

Mohamed MOURAS



· Est-ce vos impressions qui contrôlent votre motivation ?

· Quelle est la première impression qui vous vient lors d’une

nouvelle rencontre (confiance ou méfiance ?)

· A quoi/qui attribuez-vous le fait que vous soyez

naturellement méfiant/confiant ?

Eh bien, voici une vérité que j’ai mis du temps à appréhender : Le

monde n’est pas ! Il est comme vous pensez/croyez/imaginez qu’il

est. En conséquence, votre bureau n’est pas ! Il est comme vous

pensez/croyez/imaginez qu’il est. Vos collègues ne sont pas ! Ils

sont comme vous pensez/croyez/imaginez qu’ils sont.

J’ai eu l’occasion de rencontrer un jeune homme prometteur avec

lequel nous avons eu l’occasion de discuter longuement autour

d’un café. Malgré son jeune âge, il a clairement du potentiel. Il

comprend d’ores et déjà des concepts que je n’ai réussi à

appréhender que ces dernières années.

Nous avons eu l’occasion de parler de l’égocentrisme. Un trait de

caractère qui pour moi est tout sauf un défaut. Notre société nous a

inculqué que c’en était un, mais c’est parce que la plupart d’entre

nous ne voient pas la différence entre les mots égoïsme et



égocentrisme. Et je suis d’accord, le premier est un défaut, quand

le second n’est qu’un fait.

Comprenez bien que si vos débuts sont bien souvent idylliques,

mais que la suite se transforme en cauchemar ou presque, c’est du

fait de ce qui suit. Et comprenez aussi que cela vaut autant pour le

domaine personnel que professionnel.

Pour faire simple, voici les définitions que je donne de ces mots

dans un contexte professionnel :

· L’égoïsme, c’est le fait de croire que votre environnement de

travail tourne autour de vous parce que vous êtes mieux ou

pire que les autres. (syndrome du Sauveur ou de la Victime)

· L’égocentrisme, c’est voir votre environnement de travail à

travers vos propres yeux, sans ajouter de notion de mieux ou

de moins bien.

L’égocentrisme est un fait ! Celle ou celui qui nie qu’il voit et

conçoit le monde au travers du filtre de ses propres expériences est

quelqu’un qui aime vivre dans le déni. Nous le faisons tous à un

certain niveau, mais il est important de comprendre que personne

n’a accès aux faits purs et durs. Nous les traitons tous au travers de

plusieurs filtres :

Mohamed MOURAS


· Le filtre de nos expériences

· Le filtre de nos croyances

· Le filtre de nos espoirs

· Le filtre de nos peurs

· Le filtre de nos passions

Oui, vous m’avez bien lu. Nous transportons tous nos passions sur

notre lieu de travail. Si ce n’était pas le cas, vous n’auriez

d’ailleurs pas à lire ce genre de livre… en fait, je n’aurais même

pas eu l’idée de l’écrire.

Vos Passions ?


· Est-ce vos passions qui contrôlent votre motivation ?

· Comment jugez-vous votre personnalité de manière

générale ? (introverti(e), extraverti(e), sensitif-ve, intuitif-ve,

penseur-se, emotionnel-le, juge, perceptif-ve ?)

· Comment les gens qualifient-ils votre personnalité de

manière générale ?

· Que ressentez-vous à l’annonce de mauvaises nouvelles ?

(essayer de découper concrètement ce que vous ressentez)



· Avez-vous la tendance à prendre les choses de manière

personnelle ? (Soyez honnête)

C’est le niveau supérieur en matière de déni du réel. Le fait que

vos impressions contrôlent votre motivation de tous les jours est

une chose. Le fait de le savoir, c’est partir dans la bonne direction.

Celle d’un mieux-être au quotidien et dans ses rapports avec ses

collaborateurs et sa hiérarchie.

Cependant, il y a le niveau supérieur, celui de la domination par

ses passions. Seul ce à quoi vous pensez à un moment donné est

important. Le but de ces personnes est d’obtenir le plus

rapidement possible l’objet de leur désir :

· De l’avancement

· Une prime

· Un homme

· Une femme

· Une voiture

· De l’argent

· Du prestige

Peu importe ! Seul compte la vitesse à laquelle elles vont obtenir

leur objet de désir. Si vous êtes un adepte, vous savez qu’il y a

Mohamed MOURAS


deux problèmes majeurs à cette vision de la motivation… en plus

de s’attirer inéluctablement les foudres des jaloux et des

moqueurs-envieurs (que personnellement je range dans le même

sac… question d’hygiène) :

· Vous finissez immanquablement par obtenir ce que vous

voulez puis vous voulez autre chose

· Vous mettez gravement en danger toute votre vision

globale… si vous en avez toutefois une !

Le problème des passions n’en est pas un. Le problème des

passions se situe au niveau du contrôle, ou plutôt du manque de

contrôle. Je suis comme tout le monde et forcément, j’aimerai

bien :

· Fréquenter des collègues féminines… mais cela foutrait en

l’air mon couple et ce que j’ai mis 13 ans à construire.

· Dire ses quatre vérités à mon boss et le laisser me virer…

mais cela nuirait fortement à l’équilibre financier de mon

ménage.

· Dépenser sans être certain de toucher l’augmentation

promise… mais faire un crédit serait une très mauvaise idée

toujours pour l’équilibre de mes finances.

· Être reconnu pour mes compétences réelles… mais je ne suis

pas prêt à faire tout et n’importe quoi pour l’obtenir.



Vous comprenez ? Le problème d’une motivation qui repose sur

les passions est d’être motivé exclusivement par ses passions et

rien qui fasse de vous quelqu’un de véritablement remarquable et

indispensable, rien qui apporte de la valeur réelle à votre groupe et

votre organisation. C’est ce que j’appelle aujourd’hui avoir une

vision globale.

J’espère vous amenez à comprendre de mieux en mieux que rien

ne sert de travailler, aussi bien en tant que salarié, qu’en tant

qu’indépendant, si vous n’avez pas un objectif à atteindre. Non,

c’est une bonne chose de travailler de manière productive, mais

avoir une vision globale, c’est travailler de manière à (faire)

prendre conscience de votre valeur et du plus que vous apportez

quotidiennement. Et cela change vos journées et même la vision

que vous avez de vous-même et de votre place au sein de ce

tout qu’est votre entreprise !

Mohamed MOURAS


Plus que la motivation, la surmotivation (et ses effets pervers)

Tous les projets commencent de la même manière et votre

dernière grande idée n’y fait pas exception (la mienne non plus).

Au début, nous ne savons même pas quoi faire tellement les tâches

manquent et l’énergie existe à profusion. Cette énergie, c’est de la

motivation pure, en fait j’appelle cela de la surmotivation.

Il n’y a qu’un problème avec la surmotivation, elle décline plus ou

moins rapidement avec le temps et c’est d’autant plus regrettable

qu’en réalité, plus les choses vont loin et prennent du temps, plus

vous avez besoin de motivation. Pour certains, elle mettra des

semaines à disparaitre et pour d’autres ce sera une simple question

de jours.

Replaçons le contexte

Vous venez d’arriver et vous n’êtes pas encore bien dans vos

baskets. Vous voulez vous donner à 300% mais vous ne voulez

pas que des personnes comprennent mal vos intentions et/ou

s’offusquent en croyant que vous essayez de leur voler leur job.

Vous vous connaissez et vous ne voulez surtout pas démarrer sur



les chapeaux de roues pour finir par tirer le frein à main et mettre

les cales quelque temps après.

Alors, comment pouvez-vous mener un projet à bien lorsque vous

n’êtes pas sûr de savoir garder votre motivation intacte plus de

quelques jours/semaines ?

C’est bien simple, vous n’y arriverez pas, et je dis ça en

connaissance de cause. Le mal de la surmotivation des débuts

nous frappe tous à des degrés divers, la chose à savoir c’est que

c’est contrôlable.

Pourquoi êtes-vous surmotivé au début ?

La première chose à comprendre c’est le mécanisme qui se cache

derrière ce problème de surmotivation des débuts. Il est important

de le comprendre parce que vous allez voir qu’une fois comprise,

la surmotivation n’est pas vraiment un problème, car vous allez

apprendre à la contrôler.

Etre surmotivé au début est normal et tout le monde l’est. La

différence entre les individus se situe plutôt dans la gestion de

cette surmotivation. Elle est donc normale pour plusieurs raisons :

Mohamed MOURAS


· Au début, vous ne voyez pas les obstacles qui se profilent

(tandis que votre équipe si)

· Au début, vous vous focalisez sur les bénéfices/gains à venir

(vous espérez plus que vous ne savez)

· Au début, les obstacles vous paraissent insignifiants du fait

de la surmotivation (c’est un avantage que vous avez sur vos

collaborateurs, mais il s’émousse avec le temps)

· Au début, vous ne réalisez pas l’ampleur de la tâche à

accomplir (double tranchant)

· Au début, vous parlez beaucoup de votre projet et cela

entretient votre motivation (c’est une bonne chose tant que

vous n’ennuyez pas autrui)

La surmotivation des débuts finit toujours par redescendre, mais

ce n’est pas un souci. Le vrai problème, c’est que la plupart

d’entre nous ne savons pas comment gérer cette diminution

parfois brusque de la motivation. On finit par remettre en doute :

· La validité de nos idées

· Les décisions que l’on prend

· Les choix stratégiques et opérationnels des dirigeants

· Et pour finir, on remet en doute le projet entier.

Alors, comment éviter ce cercle vicieux ?



Commencez par répertorier toutes les raisons pour lesquelles

vous êtes à votre poste aujourd’hui !

Il y a des raisons communes à tous les êtres humains, voici

rapidement les miennes :

o J’ai commencé à écrire sur mon blog principal

SemeUnActe.com en 2010, car je voulais vivre de mes écrits.

o J’ai écrit des livres pour les vendre et gagner de l’argent

o J’aime qu’on me complimente sur l’intérêt de mes

formations et de mes livres


Après m’être dévoilé, je vous invite à en faire de même.

Écrivez le pourquoi vous avez démarré dans votre dernier emploi

en date. Vous pouvez aussi faire cet exercice avec un simple projet

si cela est plus approprié. Ne cherchez pas à remplir une feuille,

mais écrivez au moins 3 à 5 raisons, les premières qui vous

viennent à l’esprit.

Maintenant que vous avez les raisons les plus évidentes, souvent

les raisons pécuniaires et/ou d’ego, vous pouvez passer aux

Mohamed MOURAS


raisons plus profondes, voici les miennes pour vous aider à vous

faire une idée :

o J’ai fini par remarquer que le salariat ne me convenait

pas/plus

o Je veux contrôler ma vie et exprimer mon propre

Leadership Personnel

o J’aime trop le fait d’être libre de dire et faire ce que je veux

o Je n’aime pas tendre la main pour un salaire, je me sens

rabaissé

o Je veux mettre ma famille à l’abri pour de bon

o Je veux construire quelque chose que je puisse léguer à mes

enfants

o Je veux aider celles et ceux qui voudront bien me prêter

l’oreille

o Je veux faire une différence dans ce monde

o Je veux être libre

Voilà les raisons intimes pour lesquelles je fais ce que je fais

aujourd’hui. Vous remarquerez que ce ne sont pas des raisons qui

peuvent s’éteindre en quelques semaines. Ce sont des sentiments

profonds en moi et j’ai passé presque 10 ans à éviter de penser à



certains d’entre eux. Pourquoi ? Comme vous j’imagine, rentrer

dans le moule qu’on m’avait préparé…


C’est à votre tour ! LA différence est que je vais vous inviter à

écrire 33 raisons pour lesquelles vous avez démarré votre job et/ou

projet. Le but est clairement de vous faire réfléchir plus loin que

vos habitudes quotidiennes de pensées.

Cette feuille est précieuse, gardez là, mais ne la cachez pas.

Comme d’habitude dans mes livres, je vous propose un certain

nombre d’exercices à faire sur des feuilles ou dans un cahier. Je

vous conseille vraiment de le faire, car ainsi vous pourrez garder

ces feuilles. Pourquoi ? Parce qu’elles vont devenir des balises de

changements. Elles seront là dans quelques mois pour vous

montrer les progrès réalisés.

Ce classeur doit être accessible aisément et en permanence, car

votre motivation sera régénérée chaque fois que vos yeux

tomberont dessus. Il n’y a aucun secret ici, si vous gardez en vue

(et en tête) les raisons pour lesquelles vous avez démarré votre

emploi, vous resterez motivé… à vous réveiller heureux pour aller

Mohamed MOURAS


travailler avec des gens qui forcément auront leurs capacités et

leurs (in)compétences.

Pour faire du bon travail, résistez à la tentation de vous lancer à

corps perdu dans la création

La surmotivation est une très mauvaise conseillère en matière de

gestion de projet efficace. Elle ne vous fait pas respecter les étapes

nécessaires pour justement construire un projet sain. Et pour faire

simple, il y a 4 étapes que vous devez respecter :

o La recherche

o La planification

o La création (les surmotivés des débuts sautent sur celle-ci)

o L’analyse

Lorsqu’on est surmotivé, on a tendance à sauter les étapes de

recherche et de planification. Pourquoi ? C’est simple, lorsqu’on

commence un projet on veut faire, on veut assembler, on veut

créer et le problème des étapes de recherche et de planification est

que ce sont des étapes de réflexion, pas de création.

J’ajouterai aussi que ce sont les étapes auxquelles on ne forme pas

les nouveaux venus. Il y a deux raisons à cela :



· Les formateurs ne veulent pas s’encombrer de ce qu’ils

pensent être évidents

· Les formateurs ne connaissent pas ces évidences et seraient

donc bien incapables de former qui que ce soit.

Et pourtant ! Ces étapes sont cruciales pour éviter l’aveuglement

des débuts (et le ridicule qui suit). Je vous expliquais plus haut que

le principal problème de la surmotivation est qu’elle cadre notre

regard pour nous empêcher de voir les écueils qui ne manqueront

pas d’intervenir à un moment ou à un autre et que les

collaborateurs ne sont pas toujours prompts à révéler.

En respectant l’étape de recherche, vous vous garantissez de voir

les problèmes avant qu’ils n’arrivent.


Posez-vous les questions suivantes :

· Est-ce que quelqu’un à déjà fait ce que je m’apprête à faire

(rangez votre ego, la réponse est oui, allez donc chercher

ce(tte) collègue et bombardez-le/la de questions)

· Quelles étaient ses raisons de commencer ? (Êtes-vous en

train de reprendre un projet abandonné ? Si oui, pourquoi ? Je

Mohamed MOURAS


vous rappelle que les opportunités résident toujours dans le

travail que d’autres n’ont pas fait)

· A-t-elle/il répertorié ses avancés ?

· Quels sont les problèmes qu’elle/il a connus ?

Alors forcément la question que vous vous posez est :

Comment continuer à être motivé si cette étape de recherche me

montre tous les problèmes auxquels je vais devoir faire face ?

Laissez-moi vous ôter d’un doute : VOUS ALLEZ AVOIR DES

TONNES DE PROBLEME !!! Je suis passé par les étapes de la

surmotivation et je les connais bien. Vous pensez pouvoir passer

entre les mailles du filet, mais non, vous n’y échapperez pas. Alors

Mohamed, démotivateur ? Non juste réaliste/optimiste !

La chance ne sourit qu’à celles et ceux qui se préparent. C’est

aussi vrai dans les domaines personnels que professionnel. Si vous

vous préparez, que vous vous organisez et que vous planifiez

votre projet, les problèmes n’auront pas le même impact sur vous

que si vous êtes simplement… surmotivé.

Après l’étape de recherche, la planification devient cruciale !



C’est l’étape qui vous permettra d’éviter de mettre la charrue

avant les bœufs, ce que par définition font TOUS les surmotivés

de la Terre. Posez-vous les questions suivantes et consignez les

réponses dans le classeur que vous avez créé quelques pages plus

haut (parce que vous l’avez créé, n’est-ce pas ?!) :


· Qu’ai-je appris de mes recherches ?

· Qui sont les décisionnaires ?

· Qui sont les collaborateurs avec lesquels être toujours en bon

terme ?

· Quelles sont les étapes importantes de mon projet ?

· Est-ce qu’il y a des étapes qui doivent être planifiées plutôt

pour le début ?

· Est-ce qu’il y a des étapes qui doivent attendre la fin d’autres

étapes ?

· Est-ce que j’ai prévu l’improbable ? (On vire mon manager

demain et je dois tout réexpliquer pour un parfait

inconnu/incompétent par exemple)

· Est-ce que je me suis prévu des retards en termes de délai ?

· Aurai-je besoin d’aide pour certaines étapes ? (ne négligez

pas cette étape)

Mohamed MOURAS


Enfin, évitez de raconter votre vie à tout le monde !

Cela va vous paraitre assez paradoxal puisque deux de mes cinq

blogs, SimpleDad.fr et SemeUnActe.com sont en définitive assez

personnels, mais je peux vous assurer que cela fait sens.

J’ai ouvert SemeUnActe.com (S1A) en février 2010 c'est-à-dire

lorsque j’étais à l’étranger. Les seules personnes qui

connaissaient mes projets étaient ma femme, mes amis et mes

collègues. Ma femme est elle-même blogueuse depuis 2008 sur

Liyah.fr et c’est elle qui m’a parlé pour la première fois d’ouvrir

un blog, car selon elle, je pouvais aider plus que les seules

personnes qui croisaient mon chemin.

Concernant mes amis et mes collègues, c’est simple ! Personne ne

lisait le Français et donc il était très difficile pour eux de savoir ce

que je faisais exactement. Le résultat fut que j’étais entouré de

motivation puisque j’avais ma femme et les lecteurs contents du

contenu.

Ce n’est qu’en rentrant en France que la réalité m’a frappé. Ici les

rêves sont pour la bleusaille disait Shurik’n du groupe I AM et



DIEU que c’est vrai ! Personne ne prend au sérieux les auteurs de

livres numériques… alors les blogueurs, on n’en parle même pas.

J’ai fait comme tout le monde, j’ai essayé d’expliquer ce que je

faisais… avant de simplement abandonner.

Certains verront la retraite des couards, mais je dois avouer que je

n’aime pas discuter des heures dans le vide. Je me contente

aujourd’hui de simplement dire « je suis consultant en

développement professionnel et personnel ». Ce qui veut dire « je

n’ai pas envie d’en parler et tu n’oseras pas me demander, car tu

auras peur de paraitre stupide ». A cela, j’ajoute « vous pouvez

visiter Semeunacte.com », je remets ma carte et je passe à autre

chose.

En ce qui vous concerne

Que vous soyez nouveau venu ou vieux de la vieille, je vous invite

réellement à ne pas trop parler de vos avancées, dans la mesure du

possible bien entendu. N’oubliez pas que vous faites partie d’un

groupe et que certaines personnes devront savoir où vous en êtes.

Cependant, j’insiste. Ne tombez pas dans le piège de vouloir vous

faire des amis dans votre nouvel environnement en commençant à

Mohamed MOURAS


jouer aux « jeux de cafet’ ». Rappelez-vous que ce sont des jeux

où tout le monde (oui tout le monde) finit en victime. Vous y

passerez que vous le vouliez ou non. Si vous êtes assez stupide

pour croire que faisant partie du groupe vous serez épargnés c’est

autre chose, je ne peux rien pour les gens stupides. Pardon d’être

direct, mais c’est un sujet sensible.

La citation le dit bien : « si vous devez penser, pensez GRAND ! »

Posez-vous donc des questions utiles :


· Ai-je quelqu’un dans mon équipe/organisation à qui parler de

ma surmotivation et qui ne me jugera pas ?

· Ai-je quelqu’un de vraiment positif à qui parler en cas de

coup de pompe ?

· À qui puis-je demander des conseils de manière personnelle ?

(Si vous n’avez personne, envoyez-moi un mail)

· À qui dois-je clairement éviter de parler de mes

projets/rêves ? (étape importante)

· À partir de quel moment pourrais-je en parler ? (mon

conseil : en dessous de 3 mois, ne croyez pas connaitre les

gens qui vous entourent)



Je suis direct, mais comprenez que c’est aussi pour vous protéger.

Vous avez surement déjà connu la « presqu’honte » que l’on

ressent lorsqu’un ou une collègue nous demande « innocemment »

ce qu’est devenu notre dernier contrat en date. Et que pour la

septième fois vous êtes obligés de dire « c’est en cours », mais que

vous n’en pensez pas un mot. Pour éviter ces grands moments de

solitude, reprenez les questions ci-dessus et vous vous remercierez

dans quelque temps.

J’ai pour habitude de dire : on récolte les premiers résultats au

bout de 2 ans de travail. On est au top de son art en 5 ans.

Patience + Persévérance = Récompenses !

Mohamed MOURAS


Partie 2

Pourquoi la plupart des

gens ne sont pas heureux

de se lever le matin ?

(Et ce que vous

pouvez/devez faire pour

éviter de leur ressembler)



Ce livre est un extrait gratuit

public. Pour télécharger le livre

entier à 0.99€ (Oui 99 centimes

c’est son prix de lancement J)

veuillez vous rendre à cette

adresse :

http://goo.gl/CZPAf

Merci de commenter à la fin de la lecture du livre

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