COMMENT CITER SES SOURCES

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COMMENT CITER SES SOURCES Guide à l'usage des étudiantes et étudiants en travail social Jean-Pierre Deslauriers Professeur Département de travail social et des sciences sociales ISBN : 2-89251-241-7 Juin 2005

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COMMENT CITER SES SOURCES

Guide à l'usage des étudiantes et étudiants en travail social

Jean-Pierre Deslauriers

Professeur

Département de travail social et des sciences sociales

ISBN : 2-89251-241-7

Juin 2005

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TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos _________________________________________________________________1

Liste de références_____________________________________________________________2

Comment citer ses sources ______________________________________________________3

1. Citation et référence dans le texte ____________________________________________3

1.1 Une courte citation intégrée au texte ______________________________________3

1.2 Une longue citation ____________________________________________________4

1.3 Une partie de citation __________________________________________________4 1.3.1 Une faute dans la citation d’un auteur _____________________________________________4

1.4 Évocation de la pensée d’un auteur _______________________________________5 1.4.1 Évocation de la pensée de plusieurs auteurs ________________________________________5 1.5 Référence secondaire___________________________________________________6 1.5.1 Si on donne expressément le nom de l’auteur cité ___________________________________6 1.5.2 Si on ne donne pas le nom dans le texte____________________________________________6 1.6 Plusieurs auteurs cités plus d’une fois_____________________________________6

1.7 Un document produit par plus de six auteurs ______________________________7

1.8 Communication personnelle_____________________________________________7

1.9 Note de bas de page ____________________________________________________7

2.0 Liste de références. ________________________________________________________8

2.1 Livres _______________________________________________________________8 2.1.1 Auteur(s) d’un livre ___________________________________________________________8 2.1.2 Éditeur (s) d’un ouvrage collectif ________________________________________________9 2.1.3 Chapitre d’un ouvrage collectif __________________________________________________9 2.1.4 Chapitre d’un livre écrit par l’auteur _____________________________________________10 2.1.5 Encyclopédie ou dictionnaire___________________________________________________10 2.1.6 Actes de congrès, colloques, conférences _________________________________________10 2.1.7 Rapport de recherche _________________________________________________________11 2.1.8 Documents gouvernementaux et institutionnels ____________________________________11 2.2 Périodiques__________________________________________________________12 2.2.1 Auteur (s) d’un article de revue _________________________________________________12 2.2.2 Le numéro spécial d’une revue _________________________________________________12 2.2.3 Les responsables d’une revue___________________________________________________12 2.2.4 Article de magazine __________________________________________________________13 2.2.5 Article de journal signé par un auteur ____________________________________________13 2.2.6 Entrevue ___________________________________________________________________13 2.2.7 Article de journal sans auteur___________________________________________________14 2.2.8 Article de journal provenant d’une agence de presse_________________________________14 2.3 Documents inédits ____________________________________________________14 2.3.1 Thèse de doctorat ____________________________________________________________14 2.3.2 Mémoire de maîtrise, essai_____________________________________________________15 2.3.3 Colligés de notes de cours et autres documents rattachés à une université ________________15

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2.3.4 Contenu d’une communication présentée dans le cadre d’un programme_________________15 2.3.5 Brochure (pages brochées)_____________________________________________________15 2.3.6 Dépliant (page pliée) _________________________________________________________16 2.4. Conférences _________________________________________________________16 2.4.1 Conférence non publiée _______________________________________________________16 2.4.2 Conférence publiée dans les actes _______________________________________________16 2.5 Documents audiovisuels _______________________________________________17 2.5.1 Vidéocassette _______________________________________________________________17 2.5.2 Émission de télévision ________________________________________________________17 2.6 Cas particuliers ______________________________________________________17 2.6.1 La date n’est pas disponible ____________________________________________________17 2.6.2 Le lieu de l’édition ou l’édition n’est pas disponible_________________________________17 2.6.3 Le nom de l’auteur n’est pas disponible __________________________________________18

3. Documents électroniques __________________________________________________18

Annexe I ____________________________________________________________________19

Annexe 2 ____________________________________________________________________21

Annexe 3 ____________________________________________________________________22

Annexe 4 ____________________________________________________________________24

Avant-propos

Il ne manque pas de guides qui prescrivent la façon de citer ses sources. Je me suis lancé dans l’élaboration d'un guide destiné aux étudiantes et étudiants de travail social parce que plusieurs se plaignaient du guide en usage au département. Parfois à tort, parfois à raison. Toutefois, comme professeur, je ne pouvais ignorer cette insatisfaction maintes fois exprimée. En outre, j’entendais dire que les exigences des professeurs variaient, qu’elles étaient différentes de l’un à l’autre, etc. Qui sait, peut-être que le guide proposé par le département ne plaisait pas plus aux professeurs qu'aux étudiants? Quoi qu'il en soit, au cours de l'hiver 2004, j’ai entrepris de rédiger un guide en tenant compte des suggestions des étudiants. De façon générale, je me suis inspiré de la façon de procéder de deux revues, soit Service social et Nouvelles pratiques sociales. J’ai étudié leur bibliographie, leurs manières de citer des auteurs dans le texte, leurs recommandations aux auteurs, etc. De façon plus spécifique, j'ai étudié le guide méthodologique en vigueur au Collège de l'Outaouais (Lafond et Pelletier, 1996) parce qu'une grande partie des étudiants qui s'inscrivent à l'Université du Québec en Outaouais ont passé par ce collège et qu’ils connaissent ce guide. Un livre rédigé par des professeurs de l'Université de Sherbrooke s'approche du guide en vigueur au Collège de l'Outaouais et je l'ai consulté (Vaillancourt, Snyder et Baril, 2001). J'ai étudié aussi le logiciel InfoSphère (2000) de l'Université du Québec à Montréal, de même que The Chicago Manual of Style (2003). Au besoin, j'ai consulté la bibliothécaire qui s’occupe du secteur de travail social, Madame Danielle Boisvert. Enfin, je remercie Madame Suzanne Lavigueur (Bouchard et Lavigueur, 1997) de m'avoir permis de reproduire les annexes, à la demande des représentants étudiants au conseil de module de travail social. Pour chaque cas que j'ai pu trouver, je présente en premier lieu le modèle à suivre et un ou deux exemples. J'espère que ce guide aidera les étudiants dans la présentation de leurs travaux de recherche. Jean-Pierre Deslauriers Professeur Département de travail social et de sciences sociales Université du Québec en Outaouais Mai 2005

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Liste de références LAFOND, M.-A. et M. PELLETIER (1996). Guide méthodologique des travaux écrits, Gatineau, Collège de l'Outaouais. LAVIGUEUR, S. et S. BOUCHARD (1997). Guide de présentation des travaux, 3e éd., Hull, Université du Québec en Outaouais. PROVOST, M., M. ALAIN, Y. LEROUX et Y. LUSSIER (2002). Normes de présentation d’un travail de recherche, Trois-Rivières, Les Éditions SMG. UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL (2000). InfoSphère, Service des bibliothécaires VAILLANCOURT, L., P. SNYDER et A. BARIL (2001). La méthodologie apprivoisée: Guide d'introduction à la méthodologie du travail intellectuel, Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 146 pages. UNIVERSITY OF CHICAGO (2003). The Chicago Manual of Style, 15e éd., Chicago, University of Chicago Press, 956 pages.

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Comment citer ses sources

Bien qu’il existe une multitude de méthodes pour citer ses sources, celle que nous proposons s’inspire des revues Nouvelles pratiques sociales et Service social. Les deux utilisent la méthode dite alphanumérique, c’est-à-dire que les auteurs sont cités dans le texte d’abord et présentés ensuite par ordre alphabétique dans la liste de références. C’est la méthode la plus courante et la plus facile à utiliser. Ce guide comprend deux parties principales:

• La première partie décrit la procédure à suivre en ce qui concerne les citations. « Les citations servent à rapporter textuellement les propos qu’un auteur a émis dans son ouvrage. Il ne faut pas faire un usage abusif des citations dans un mémoire ou une thèse. Par contre, l’utilisation de la citation est appropriée lorsqu’il y a crainte de déformer la pensée de l’auteur en résumant son point de vue ou encore en vue de mettre en évidence le caractère important de ses affirmations, de ses suggestions ou de ses propos » (Provost, M., M. Alain, Y. Leroux et Y. Lussier (2002). Normes de présentation d’un travail de recherche, Trois-Rivières, Les Éditions SMG, p. 47) et les références dans le texte.

Outre la citation, une autre manière de présenter ses sources est de

donner le nom des auteurs sans les citer expressément. Le présent guide explique comment faire.

• La seconde partie présente la manière de présenter la liste de

références en fin de texte.

1. Citation et référence dans le texte

Un travail de recherche sérieux fait toujours référence aux travaux antérieurs réalisés par d’autres auteurs que nous consultons et qui nous influencent. Les citer, c’est leur rendre justice. Cependant, il y a plusieurs façons de le faire.

1.1 Une courte citation intégrée au texte

Une courte citation, soit d’une longueur de moins de trois lignes, est intégrée au paragraphe entre guillemets français ( « … » ), suivie du nom de l’auteur, de l’année et de la page. Les règles de typographie modernes commandent de laisser un espace de chaque côté de ces guillemets.

Exemple :

En effet, l’évolution démographique laisse entrevoir un déplacement important du

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rapport de forces sociales au détriment des jeunes. « Les débats autour de la question de la santé montrent assez bien que ce sont les générations qui avancent en âge, avec le cortège de problèmes que le vieillissement entraîne, qui occupent le devant de la scène » (Gauthier, 1999, p. 33).

1.2 Une longue citation

Une citation est dite longue lorsqu’elle dépasse trois lignes de texte. La citation est alors placée en retrait dans le texte, sans être encadrée par des guillemets.

Exemple :

Lors des travaux préparatoires du Sommet, plusieurs ont signalé un décalage important entre les aspirations des jeunes et les attentes du marché du travail :

Cela passe nécessairement par des services de qualité, adaptés aux besoins et aux réalités diverses de ce groupe non homogène, notamment dans le monde scolaire et sur le marché du travail. Les approches doivent être davantage personnalisées si nous voulons qu’une « chimie » se crée entre les jeunes et les institutions ou les entreprises qui les accueillent (Bachand et Boulet, 1999, p.25).

1.3 Une partie de citation

Il arrive qu’on intègre une partie de citation en coupant une phrase et en l’intégrant au texte. Dans ce cas, on ouvre les guillemets suivis de points de suspension.

Exemple :

Il faut absolument que les travailleurs sociaux connaissent les valeurs des adolescents « … si nous voulons qu’une “chimie” se crée entre les jeunes et les institutions ou les entreprises qui les accueillent » (Bachand et Boulet, 1999, p.25).

1.3.1 Une faute dans la citation d’un auteur

Lorsqu’on relève une faute dans une citation, on l’indique en plaçant (sic) immédiatement après l’erreur.

Exemple : Elle avait les yeux pairs (sic).

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1.4 Évocation de la pensée d’un auteur

En général, nous traduisons l’idée d’un auteur dans nos propres mots, en indiquant la source qui nous a inspiré. Cette méthode est aussi appelée « auteur-date ».

Exemples :

La maternité devient un rite de passage dans le clan des mères qui favorise l’apprentissage d’un nouveau rôle social (Quéniart, 1989). En somme, Burden (1980) affirme que la mère de l’enfant handicapé a des besoins spéciaux et que la société doit répondre à ses demandes afin de lui éviter l’épuisement chronique et les problèmes de santé mentale.

Il n’est pas étonnant, selon Davis (1982), de noter une augmentation du taux de divorce chez ces personnes.

1.4.1 Évocation de la pensée de plusieurs auteurs Les auteurs sont cités par ordre alphabétique, suivis de l’année.

Exemples :

À court terme, le père se détache émotionnellement de l’enfant, forçant encore plus la mère à s’en occuper totalement. Il concentre toute son énergie dans son travail à l’extérieur de la maison ou dans des activités sociales (Kazak et Marvin, 1984; Mori, 1983; Shilling, Kirkham, Snow et Schinke, 1986). Nous croyons, tout comme Deslauriers et Hurtubise (2003), que… Ces constatations sont appuyées par différents auteurs (Holroyd, 1974; Kazak et Marvin, 1984; Smith, 1986), qui prétendent que… Une étude récente (Signal, Rossignol et Perry, 1999) a comparé l’état de santé mentale… Dans le cas où on cite plusieurs publications d’un même auteur, elles sont énumérées par ordre chronologique. Exemple :

Au Québec, les écrits sur l’économie sociale ne manquent pas (Favreau 2005, 2004, 2004a; Vaillancourt 2003, 2001, 2000).

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1.5 Référence secondaire

S’il est toujours préférable de citer l’auteur original, il arrive de citer un auteur qui en cite un autre : c’est ce qui s’appelle une référence secondaire. On procède ainsi :

1.5.1 Si on donne expressément le nom de l’auteur cité

On donnera, entre parenthèses, l’année de l’article, cité par, l’année de parution de l’article cité.

Exemple :

Il semble bien que Bergeron (1986, cité par Pettigrew, 1988) ait déjà démontré que l’hiver canadien…

1.5.2 Si on ne donne pas le nom dans le texte

Si un auteur résume l’idée générale d’un autre, normalement, on donne entre parenthèses le nom de l’auteur cité, l’année, cité par le nom de l’auteur qui cite, l’année, et le plus près possible de l’objet de la référence.

Exemple :

Il a été démontré que l’hiver canadien est plus froid que l’hiver italien (Bergeron, 1986, cité par Pettigrew, 1988).

1.6 Plusieurs auteurs cités plus d’une fois

Lorsqu’un article ou un livre est produit par plusieurs auteurs, il faut tous les citer dans la liste des références. Par contre, dans un texte, c’est différent. Si on cite une publication de deux auteurs, on les nommera toujours tous deux. Exemple : La société de demain repose, pour une bonne part, sur la capacité relationnelle des jeunes d’assumer des responsabilités à la fois professionnelles, sociales et même citoyennes (Gagnon et Leduc, 1999). Si l’on cite un document produit par trois, quatre ou cinq auteurs, il faut tous les identifier la première fois dont on en parle. Par la suite, on se contentera de donner le nom du premier auteur suivi de « et al. » en italique, et de l’année entre

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parenthèses. L’expression latine et al., abréviation de et alii, signifie « et autres auteurs ». Exemples : Gaulejac, Taboada-Leonetti, Blondel et Boullier (1994) ont fait remarquer tout le danger qu’il y a… Gaulejac et al. (1994) ajoutent de plus que …

1.7 Un document produit par plus de six auteurs

Dans le cas d’un document produit par six auteurs, on ne donnera toujours que le nom du premier auteur cité, suivi de « et al. » et de l’année.

Exemple :

Il semble bien que Desmarais et al. (1998) aient proposé…

1.8 Communication personnelle

Une communication personnelle peut prendre la forme d’une lettre, d’une note de service, d’un courriel, d’une conversation. Généralement, on l’indique par une note de bas de page marquée par un astérisque ou un chiffre dans le texte.1 Exemple :

Jean-Pierre Deslauriers (communication personnelle) soulignait la très grande importance de citer ses sources correctement.

1.9 Note de bas de page

Si les informations sont importantes, il est préférable de les intégrer au texte même. Par contre, les notes de bas de page apportent des précisions complémentaires à la compréhension du texte. Exemple : Elles ont les « … avantages de ne pas alourdir le texte, de ne pas nuire à son unité ou de ne pas contribuer à augmenter la densité de l’information déjà disponible. Toutefois, on doit utiliser les notes de bas de page avec circonspection puisqu’elles peuvent déranger inutilement la concentration du lecteur. Il est préférable de transmettre une information importante dans le texte plutôt que dans une note de bas de page. De plus, les notes de bas de page sont

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généralement succinctes » (Provost et al. 2002, p. 30). Habituellement, les notes de bas de page sont courtes.1

2.0 Liste de références.

Tout travail de recherche comporte une liste de références qui ne doit contenir que les ouvrages qui ont été cités dans le manuscrit. Donc, tous les ouvrages cités dans le texte doivent apparaître dans la liste de références, et celle-ci ne doit contenir que les ouvrages cités dans le texte. La liste de références est ordonnée par ordre alphabétique à partir du nom du premier auteur (Provost et al., 2002, p. 72). Elle doit être placée à la fin du document. Si vous ne possédez pas l’information complète pour faire votre liste de références, vous pouvez utiliser quelques abréviations appropriées à cet effet. Exemple : -s.l. signifie « sans lieu d’édition connu »; -s.d. signifie « sans date de parution »; -anonyme signifie que l’auteur est inconnu.

2.1 Livres

2.1.1 Auteur(s) d’un livre

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année de la publication entre parenthèses suivie d’un point). Titre et sous-titre en italique, lieu d’édition, maison d’édition, nom de la collection « entre guillemets français », et nombre de pages. S’il y a plus d’un auteur, le deuxième et les suivants s’inscrivent comme suit : INITIALE DU PRÉNOM suivie du NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES. Voir exemple plus bas.

Exemples :

DESLAURIERS, J.-P. (1991). Recherche qualitative, Montréal, McGraw-Hill, coll. « Thema », 143 pages.

1 Jean-Pierre Deslauriers, communication personnelle, 4 février 2003. 1. Le caractère très hétérogène de ce secteur social nous amène à faire appel à la théorie utilitaire de G. Fauquet. Son originalité est d’examiner objectivement les rapports invariants de ces organisations.

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ST-AMAND, N. et M. KÉRISIT (1998). Pauvreté et nouvelles solidarités : repenser l’intervention sociale, Montréal, Saint-Martin, 160 pages.

GUBERMAN, N., P. MAHEU et C. MAILLÉ (1993). Travail et soins aux proches dépendants, Montréal, Éditions Remue-Ménage, 195 pages.

2.1.2 Éditeur (s) d’un ouvrage collectif

NOM EN MAJUSCULES, initiale du prénom (sous la direction de entre parenthèses) (année de publication entre parenthèses suivie d’un point). Titre en italique, lieu d’édition, maison d’édition, nombre de pages.

Exemples :

VAUCAUTEREN, R. (sous la direction de) (2000). Des lieux et des modes de vie pour la personne âgée, Ramonville Saint-Ange, Éditions Érès, 442 pages.

LESEMANN, F. et C. MARTIN (sous la direction de) (1989). Les personnes âgées : dépendance, soins et solidarités familiales : comparaisons internationales, Paris, La Documentation française, 215 pages.

DEFOURNY, J., P. DEVELTERE et J.-L. LAVILLE (sous la direction de) (1998). Insertion et nouvelle économie sociale : un bilan international, Paris, Desclée de Brouwer, 372 pages.

2.1.3 Chapitre d’un ouvrage collectif

Il s’agit d’un chapitre rédigé par un ou plusieurs auteurs et présenté dans un volume qui compte plusieurs chapitres écrits par différents auteurs, généralement sous la direction d’un ou de plusieurs responsables. NOM DE L’AUTEUR DU CHAPITRE EN MAJUSCULES, initiale du prénom, (année de la publication entre parenthèses suivie d’un point). « Titre du chapitre entre guillemets français », dans NOM DE L’AUTEUR DE L’OUVRAGE EN MAJUSCULES, initiale du prénom (sous la direction de entre parenthèses), Titre du livre en italique, lieu d’édition, maison d’édition, numéros de pages.

Exemples :

CASTEL, R. (1996). « Les marginaux dans l’histoire », dans PAUGAM, S. (sous la direction de), L’exclusion : l’état des savoirs, Paris, La Découverte, p. 32-41.

BEAUDRY, L. et L. JALBERT (1987). « Le néolibéralisme, signification et portée politiques », dans L. BEAUDRY et L. JALBERT (sous la direction de), Les

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métamorphoses de la pensée libérale, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, p. 9-27.

CANTOR, M.H. et V. LITTLE (1985). « Aging and Social Care », dans BINSTOCK, R.H. et E. SHANAS (sous la direction de), Handbook of Aging and the Social Sciences, New York, Van Nostrand Reinhold, p. 745-781.

2.1.4 Chapitre d’un livre écrit par l’auteur

Il arrive qu’on veuille attirer l’attention sur un chapitre particulier d’un livre écrit par un seul auteur. NOM DE L’AUTEUR DU CHAPITRE EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année de la publication entre parenthèses suivie d’un point). « Titre du chapitre entre guillemets français », Titre du livre en italique, lieu d’édition, maison d’édition, numéros de pages.

Exemple :

LÉTOURNEAU, J. (1989). « Comment faire la recension d’un livre », Le coffre à outils du chercheur débutant : guide d’initiation au travail intellectuel, Toronto, Oxford University Press, p. 2-15.

2.1.5 Encyclopédie ou dictionnaire

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de la section entre guillemets français », le mot dans suivi des initiales du prénom, NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES (dir.), nom de l’encyclopédie en italique, lieu de l’édition, éditeur, numéros de page.

Exemples :

KELLY, J.P. (1995). « Activities », dans G. L. MADDUX (dir.) The Encyclopaedia of Aging, New York, Springer Publications, p. 4-7.

ARVON, H. (1989). « Anarchisme », dans Encyclopaedia Universalis, Paris, Encyclopaedia Universalis, p. 283-285.

BERMAN, P.G. (1993). « Relativity », dans The New Encyclopaedia Britanica, Chicago, Encyclopaedia Britanica, vol. 26, p. 501-508.

2.1.6 Actes de congrès, colloques, conférences

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Nom du congrès ou colloque en italique (année entre parenthèses suivie d’un point). Lieu d’édition, maison d’édition, nombre de pages.

Exemples :

Évaluer : pourquoi? (1996). Actes du colloque du Conseil québécois de la recherche sociale, Québec, Conseil québécois de la recherche sociale, 199 pages.

Le succès, ça s’apprend (1993). Actes du colloque de Multiressources pour l’action bénévole de l’Outaouais, Hull, 20 novembre, 129 pages.

2.1.7 Rapport de recherche

NOM DE L’AUTEUR DU RAPPORT DE RECHERCHE EN MAJUSCULES, initiale du prénom (l’année de publication du rapport entre parenthèses suivie d’un point). Titre du rapport en italique, lieu d’édition, éditeur, nombre de pages.

Exemples :

GRATTON, F. (1999). Secret, deuil, suicide : recension d’écrits, Montréal, Conseil québécois de la recherche sociale, 105 pages.

DELISLE, M.-A., N. BOUCHER et J. ROY (1993). Pour s’entraider. Étude portant sur la solidarité horizontale chez les personnes âgées du comté de Portneuf, Québec, Université Laval, Centre de recherche sur les services communautaires, 159 pages.

2.1.8 Documents gouvernementaux et institutionnels

NOM DU GOUVERNEMENT (NOM DU MINISTÈRE entre parenthèses) (l'année entre parenthèses suivie d’un point). Titre du document en italique, lieu de l’édition, éditeur, nombre de pages.

Exemples :

GOUVERNEMENT DU QUÉBEC (MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES) (1985). Un nouvel âge à partager : politique à l’égard des personnes âgées, Québec, Publications du Québec, 61 pages.

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GOUVERNEMENT DU CANADA (MINISTÈRE DES APPROVISIONNEMENTS ET SERVICES CANADA) (1998). Éthique de la recherche avec des êtres humains, s.l., 80 pages.

2.2 Périodiques

« Les périodiques comprennent tout ce qui est publié de façon régulière : revues scientifiques, magazines, bulletins de liaison, (newsletter), etc. » (Provost et al., idem, p. 77).

2.2.1 Auteur (s) d’un article de revue

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de l’article entre guillemets français », Nom de la revue en italique, numéro du volume, numéro de la revue, numéros de pages.

Exemples :

DELISLE, M.-A. (1989). « Logiques sociales et soutien des personnes âgées », Service social, vol. 38, no 1, p. 102-121.

DANDURAND, R.B. et R.F. OUELLETTE (1995). « Famille, État et structuration d’un champ familial », Sociologie et sociétés, vol. 27, no 2, p. 109-113.

SELIG, S., T. TOMLINSON et T. HICKEY (1991). « Ethical Dimensions of Intergenerational Reciprocity: Implications for Practice », The Gerontologist, vol. 31, no 5, p. 27-39.

2.2.2 Le numéro spécial d’une revue

« Titre du numéro entre guillemets français », Nom de la revue en italique (année entre parenthèses suivie d’un point). numéro du volume, numéro de la revue.

Exemple :

« Actes. Colloque. Recherche. Défi », Revue francophone de la déficience intellectuelle (1994). vol. l7, no spécial, mai.

2.2.3 Les responsables d’une revue

NOM DES RESPONSABLES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). « Titre du numéro entre guillemets français », Nom de la revue

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en italique, numéro du volume, numéro de la revue, numéros des pages du dossier.

Exemple :

DORVIL, H. et P. MORIN (2001). « Le logement social et l’hébergement », Nouvelles pratiques sociales, vol. 14, no 2, p. 20-88.

2.2.4 Article de magazine

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année de la publication entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de l’article entre guillemets français », Nom du magazine en italique, le mois ou le numéro et les numéros de pages.

Exemple :

GRUDA, A. (1996). « Libres enfants de Milwaukee », L’Actualité, décembre, p. 54-58.

2.2.5 Article de journal signé par un auteur

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de l’article entre guillemets français », Nom du journal en italique, date, page.

Exemple :

BOUCHARD, C. (2002). « Le projet de loi pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion est un gain démocratique », Le Devoir, 20 juin, p. A6.

2.2.6 Entrevue

On cite les entrevues accordées aux revues. Exemple : CHAREST, R. (2005). « Le parcours d’une pratique d’éducation populaire ». Entrevue avec Bernard Vallée, Nouvelles pratiques sociales, vol. 17, no 1, p. 33-40.

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2.2.7 Article de journal sans auteur

« Le titre de l’article entre guillemets français » (l’année entre parenthèses suivie d’un point). Nom du journal en italique, la date, la page.

Exemple :

« Un homme abandonne un bébé à Montréal » (1996). La Presse, 12 décembre, p. A1.

(Cette référence serait listée dans l’ordre alphabétique sous la lettre H, c’est-à-dire la première lettre du premier mot significatif du titre (homme) (Lavigueur, S., et S. Bouchard (1997). Guide de présentation des travaux, Hull, Université du Québec à Hull, mai, p. 18).

2.2.8 Article de journal provenant d’une agence de presse

AGENCE DE PRESSE EN MAJUSCULES (année entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de l’article entre guillemets français », Nom du journal en italique, date, page.

Exemples :

PRESSE CANADIENNE (2004). « Microcell poursuit ses concurrents pour atteinte à sa marque de commerce », Le Devoir, 24 février, p. B3.

REUTERS (2004). « La dette des ménages n’inquiète pas Greenspan », Le Devoir, 24 février, p. B3.

2.3 Documents inédits

2.3.1 Thèse de doctorat

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). Titre de la thèse en italique, thèse de doctorat inédite, nom de l’Université, nombre de pages.

Exemple : FOUMIA, B-A. (2001). Représentations sociales du mariage endogamique et de ses conséquences biologiques sur la santé des descendants chez les fiancés endogames, Thèse de doctorat inédite, Université Laval, 299 pages.

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2.3.2 Mémoire de maîtrise, essai

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). Titre du mémoire en italique, mémoire de maîtrise inédit, nom de l’Université, nombre de pages.

Exemple :

DENIS, N. (2000). Évaluation du programme « Moi et mon bébé », Mémoire de maîtrise inédit, Université du Québec en Outaouais, 164 pages.

2.3.3 Colligés de notes de cours et autres documents rattachés à une université

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). Nom du colligé en italique, document inédit, nom de l’Université. Exemple :

DESLAURIERS, J.-P. (1996). Colligé de notes du cours TSO2233 Méthodologie de l’organisation communautaire, document inédit, Université du Québec à Hull.

2.3.4 Contenu d’une communication présentée dans le cadre d’un programme

NOM EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année de la publication entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de la communication entre guillemets français », Titre du cours en italique, nom de l’Université, mois.

Exemple :

DESLAURIERS, J.-P. (2003). « Définition du travail social commentée », Communication dans le cadre du cours TSO1003 Introduction au travail social, Université du Québec en Outaouais, octobre.

2.3.5 Brochure (pages brochées)

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année entre parenthèses suivie d’un point). Titre de la brochure en italique, [brochure entre crochets]. lieu d’édition, éditeur.

Exemple :

CENTRE DE RECHERCHE SUR LES SERVICES COMMUNAUTAIRES (1998). Catalogue des publications du Centre de recherche sur les services

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communautaires [brochure], Québec, Faculté des sciences sociales, Université Laval.

2.3.6 Dépliant (page pliée)

NOM DE L’AUTEUR EN MAJUSCULE, Titre de la brochure en italique [dépliant entre crochets], lieu de l’édition, auteur (si disponibles),

Exemple :

INTERSYNDICALE DES CHARGÉ-ES DE COURS DU QUÉBEC, Les chargés de cours : les reconnaître… une question d’équité [Dépliant], s.d., s.l.

2.4. Conférences

2.4.1 Conférence non publiée

NOM DE L’AUTEUR DE LA CONFÉRENCE EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année de la conférence entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de la conférence en italique entre guillemets français », Titre du congrès en italique, date. Exemple :

DESLAURIERS, J.-P. et R. PAQUET (1999). « Les conditions de travail des employés du secteur communautaire : quelques pistes de solution », conférence prononcée à la 9e conférence sur la politique sociale canadienne, Entre l'espoir et le doute, Université de Montréal, 22 juin.

2.4.2 Conférence publiée dans les actes

NOM DE L’AUTEUR DE LA CONFÉRENCE EN MAJUSCULES, initiale du prénom (année de la conférence entre parenthèses suivie d’un point). « Titre de la conférence entre guillemets français », dans NOM DU DIRECTEUR DE PUBLICATION EN MAJUSCULES, initiale du prénom (sous la direction de entre parenthèses), Titre des actes en italique, nom de l’Association, volume, numéros de pages.

Exemple :

DESLAURIERS, J.-P. (1992). « Introduction aux actes du colloque », dans BARIBEAU, C. (sous la direction de) La recherche-action : de Kurt Lewin aux pratiques contemporaines, Association pour la recherche qualitative, vol. 7, pages 41-45.

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2.5 Documents audiovisuels

2.5.1 Vidéocassette

Exemples :

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC EN OUTAOUAIS, Bureau de production audiovisuelle (producteur), et FRENETTE, J. et J.-P. DESLAURIERS (réalisateurs) (1997). Le soir même, on s’est organisé [vidéocassette VHS]. Gatineau : Bureau de production audiovisuelle de l’Université du Québec en Outaouais.

UNIVERSITÉ DU QÉBEC À MONTRÉAL, Service de l’audiovisuel (producteur) BOURGON, M., D. FOURNIER, J. BOUDREAULT, R. FORTIN, J. ARCHAMBEAULT et N. DUFRESNE (réalisatrices) (1996). France consulte : le processus d'intervention individuelle en travail social [vidéocassette VHS]. Montréal : Université du Québec à Montréal.

2.5.2 Émission de télévision

Exemple :

SOCIÉTÉ RADIO-CANADA (producteur) et J.-L. BOUDOU, (réalisateur) (2003). « Le mal des mères », émission de la série Enjeux [vidéocassette VHS], Montréal : Société Radio-Canada.

2.6 Cas particuliers

2.6.1 La date n’est pas disponible

Exemple :

BICKMAN, L. (s.d.). « The social power of a uniform », Journal of Applied Social Psychology.

2.6.2 Le lieu de l’édition ou l’édition n’est pas disponible

Exemple :

THÉOLIS, M. (2000). Une part inestimable : l’action communautaire et bénévoles dans le secteur du maintien à domicile, Regroupement des Centres d’action bénévole affiliés de Lanaudière, s.l., 67 pages.

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2.6.3 Le nom de l’auteur n’est pas disponible

Exemple : Cadre de référence de la pratique du travail social au CLSC Côte-des-Neiges (1999). CLSC Côte-des-Neiges, s.l., 42 pages.

3. Documents électroniques

À ce sujet, on peut prendre pour modèle ce que proposent les bibliothécaires de l’UQAM dans un document intitulé Zoom sur les références aux documents électroniques (juin 2000). L’adresse électronique est la suivante :

http:/www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/sciences_humaines/evaciter4.html

Naturellement, il faut faire les adaptations d’usage :

NOM EN MAJUSCULES, Initiale du prénom (l’année entre parenthèses suivie d’un point)., etc. Le reste est tel qu’il est indiqué dans le document

JEAN-PIERRE DESLAURIERS Juin 2005

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Annexe I Présentation de la page-titre

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Annexe 2

EXEMPLE DE TABLES DES MATIÈRES Emploi de lettres et de chiffres (~) Les sous-titres sont identifiés par une lettre capitale (A, B, C) et sont écrits en majuscules et minuscules. (~)Les chapitres sont numérotés en chiffres romains. Les titres de chapitre sont en capitales. Les autres niveaux sous-jacents de sous-titres (qui seront utilisés dans le développement des chapitres) ne figurent habituellement pas à la table des matières. Exemple 1 : Exemple 2 : emploi de chiffres et de décimales

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Annexe 3

EXEMPLE DE I’IDENTIFICATION DES DIFFÉRENTS NIVEAUX D'UN CHAPITRE

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Annexe 4

EXEMPLE D'UNE LISTE DE FIGURES

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