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MODELE FRANCOPHONE GRENOBLOIS DES NATIONS UNIES Étienne Roux Rapport I Vème édition Comité de Sécurité – Comment lutter contre les réseaux de recrutement de Daesh ?

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MODELE FRANCOPHONE GRENOBLOIS DES NATIONS UNIES

Étienne Roux

Rapport I Vème édition

Comité de Sécurité – Comment lutter contre les réseaux de recrutement de Daesh ?

Forum : Conseil de Sécurité Sujet: Comment lutter contre les réseaux de recrutement de Daesh ? Membre de l’Etat-major : Étienne Roux Position : Facilitateur Introduction

L’État Islamique (Daesh ou l’El) a été créé en 2006. Celui-ci a proclamé l’instauration d’un califat sur les territoires qu’il contrôle (Irak, Syrie). Les méthodes de recrutement se font principalement par Internet et plus précisément via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter par exemple). De plus, le groupe terroriste recrute également par le biais de contacts dans les mosquées radicalisées. Le phénomène des départs pour “la guerre sainte” appelée “djihad” est en pleine expansion depuis maintenant plusieurs années . Les candidats au djihad présentent tous des profils différents. En effet, les trajets effectués pour se rendre dans le califat islamique sont multiples et difficiles à déterminer. La lutte contre Daesh ne pouvant se résoudre nationalement de par l’internationalité du problème, l’intervention des instances onusiennes est nécessaire. Définition des termes clefs Califat

Un Califat ou Khalifat désigne le territoire et la population qui y vit, reconnaissant l’autorité d’un calife. Daesh a autoproclamé son califat le 29 juin 2014 à cheval sur l’Irak et la Syrie sous l’impulsion d’ Abou Bakr al-Baghdadi.

Charia

La charia est la loi islamique, qui régit la vie religieuse, sociale, politique et privée. Elle est appliquée avec plus ou moins de fermeté dans divers pays du monde et, dans le cas qui nous intéresse, par l’État Islamique. Coalition arabo-occidentale

La coalition arabo-occidentale en Irak et en Syrie, aussi appelée coalition contre l'État islamique ou coalition anti État-Islamique, est formée en 2014 afin d'intervenir militairement contre l'État islamique. Elle est composée des États-Unis, de l’Arabie Saoudite, de la France, des Émirats arabes unis, de l’Australie, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, du Canada, du Danemark, de la Belgique, du Maroc, de la Jordanie, du Bahreïn et du Qatar.

Daesh

Daesh est une organisation militaire, politique et terroriste d'idéologie salafiste existant depuis 2006. Cette organisation s’est autoproclamée État islamique. Djihadisme

Le djihadisme est le nom par lequel sont désignées les idées et les actions des extrémistes qui recourent au terrorisme, tout en se déclarant acteurs du djihad. Fanatisme

Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l'intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence. Salafisme

Le salafisme est une mouvance islamique qui recommande un retour aux sources du Coran et une application ferme de la charia.

Aperçu général Présentation globale

Pour les gouvernements, le principal problème des réseaux de recrutement de Daesh est la mondialisation. Il est clair que l'essor d’Internet et les nombreuses connexions que cela entraîne permettent aux djihadistes de multiplier leurs réseaux. Il faut aussi savoir que selon Daesh, il n’y a pas de profil type de personnes à recruter; ainsi, le plus important est le recrutement de masse. La radicalisation entraîne le recrutement et par conséquence le départ pour les zones de combat. La perte de repère chez un individu est une chance pour les recruteurs. Le seul point commun entre les individus recrutés est la difficulté à définir clairement leur identité et leurs valeurs. Effectivement, la perte de repères moraux, ou bien d'objectifs précis dans la vie, permet aux groupes extrémistes d’ancrer plus facilement leurs idéaux dans les mentalités. Si les recrues venant d’Occident sont significativement plus éduquées, elles sont également moins nombreuses que les combattants venus des pays musulmans. Néanmoins, les recrues occidentales sont généralement les soldats les plus fidèles et les plus fanatiques. Ces derniers sont la plupart du temps envoyés pour les attentats-suicides ou pour défendre les positions les plus dangereuses.

Recrutement par contact direct

Si une importante partie du recrutement est effectué via Internet, une part de la radicalisation prend également place directement entre les recruteurs et les candidats potentiels au départ. Toutefois, le contact direct est aussi présent lorsque la radicalisation s'effectue via internet. Avant le possible départ, et dès lors que les idées radicales sont solidement ancrées dans les mentalités, une rencontre a souvent lieu.

Recrutement via les mosquées radicalisées

Les mosquées (lieux de culte dans la religion musulmane) jouent un rôle dans la radicalisation, bien qu’elles soient peu évoquées dans la médiatisation du problème. On décompte par exemple en France, à ce jour, environ 80 mosquées salafistes. Cependant, les amalgames sont très fréquents. Les informations doivent donc être utilisées de manière prudente et modérée. Les imams peuvent avoir une très forte influence à partir de leur discours. C’est pourquoi certains d’entre eux usent de cette influence pour promouvoir le djihad. D’autant plus, il arrive régulièrement que de jeunes musulmans radicalisés ne trouvent pas le discours de leur imam assez virulent et extrême. Dans ce cas, ces derniers choisissent de recourir à leur propre propagande à la sortie des mosquées.

Recrutement au sein des prisons

L’organisation Daesh a été créée entre les différents cadres de l’organisation Al Qaïda dans la prison de Bucca, ancienne prison américaine en Irak. En effet, le recrutement en prison est un aspect très important dans la radicalisation. Certains détenus, ayant seulement lu le Coran et improvisé quelques prêches, pensent pouvoir s'autoproclamer imams. De même, le mode opératoire de la radicalisation en prison est lent et implicite. Il se déroule en plusieurs phases. Tout d’abord, les recruteurs repèrent les détenus les plus faibles, qui sont le plus souvent ceux condamnés pour récidive de petits délits. Ensuite, ils se rapprochent d’eux de manière calme et douce, sous la forme de l’amitié et de l’entraide qui peuvent exister dans les prisons. Enfin, dans la dernière phase du processus, il est de plus en plus difficile pour les recrues potentielles de se défaire de l’emprise des recruteurs. Ces derniers deviennent exigeants vis-à-vis du mode de vie des djihadistes potentiels. De nombreuses propositions anodines sont faites jusqu'à ce que la question de la conversion soit abordée. Le fait que la plupart des jeunes accostés par les fanatiques en prison ait commis seulement de petits délits peut se révéler problématique. Ces derniers sont en prison souvent pour la première fois. Ils sont donc sans défense dans le milieu carcéral; de surcroît, ils n’ont pas de contact avec leur entourage habituel. Les recruteurs en profitent alors pour passer beaucoup de temps en leur compagnie. Un autre aspect essentiel de leur condamnation pour de simples délits est que leur peine soit courte. Leur départ pour le califat est donc abordé rapidement, et la possibilité de les

arrêter est difficile car les services de renseignement n’ont en général pas prévu la radicalisation de ce genre de détenus.

Recrutement via Internet

Recrutement via les réseaux sociaux

L’organisation terroriste Daesh recrute principalement via Internet et plus précisément grâce aux réseaux sociaux informatiques. Les terroristes connaissent parfaitement les codes de la jeunesse et s’inspirent des jeux vidéo ou des films populaires pour créer leur propagande. Daesh compte dans ses rangs des spécialistes du montage vidéo, de la communication et de l’informatique en général. La technique de recrutement sur ces différents réseaux sociaux se déroule en plusieurs phases.

Dans un premier temps, les recruteurs essaient de repérer des cibles potentielles en étant très

présents sur les groupes de théories du complot. Par la suite, ces derniers les ajoutent comme “amis” afin de discuter du rejet du monde de consommation et du fait qu’ils ont été élus par Allah. Cela va peu à peu isoler la victime et promouvoir l’exaltation de groupe « entre pairs ». Ces méthodes d’approche montrent que les victimes du djihadisme sont entraînées à l'écart de la façon de penser dominante et n’ont donc pas de repères fixés. C’est ensuite le début de l’isolement au sein d’Internet, la victime va commencer à briser tous ses liens sociaux avec le monde extérieur. L’utilisation de l’univers des candidats au djihad (dont l'âge varie de 14 à 25 ans) est très importante. De plus, les recruteurs se servent des différents codes assimilés par cette jeunesse déboussolée. Les jeunes recrues se considèrent ainsi comme des individus mondialisés mais n’ont pas de sentiment d'appartenance à une culture ou une politique de vie en particulier. Les terroristes utilisent les modèles des jeunes recrues afin qu’ils puissent s’identifier à des héros ayant des buts idéalisés.

En général, la radicalisation n'est pas immédiatement perceptible par l'entourage de la victime. Ces changements se repèrent dans les phases terminales du changement des individus, dès lors que la communication est totalement coupée avec leurs proches. Cette étape est souvent suivie du départ pour le califat islamique.

Pour toucher un plus large public et se faire connaître de tous sur les réseaux sociaux, Daesh

n’hésite pas à utiliser de nombreux hashtags, et qui ne sont pas forcément en rapport avec leurs activités ou le contenu publié. Sur Twitter, par exemple, ils pratiquent la méthode du «pigbacking», qui consiste à diffuser un contenu (vidéo, photo ou texte) agrémenté d'un hashtag populaire, quitte à ce que les deux n'aient aucun rapport. Ainsi observe-t-on des contenus de propagande sur le djihad en Syrie avec le hashtag #Iphone6 ou encore #worldcup2014 , étant les sujets les plus populaires sur

le réseau social et donc, les plus visionnés. Actuellement, le nombre de comptes Twitter rattachés à l’État islamique serait au nombre de 50 000 à travers le monde.

Recrutement via les jeux vidéo

Le recrutement des djihadistes sur Internet ne se limite pas qu’aux réseaux sociaux; le groupe terroriste recrute également grâce aux jeux vidéo. Les jeux vidéo ne sont pas un moyen de recrutement direct. Néanmoins, ce sont des outils de propagande très utiles, permettant de sensibiliser plus aisément les recrues occidentales potentielles. En effet, l’organisation s’inspire fortement de la culture populaire. Un chercheur de l’université américaine George Washington, Javier Lesaca, a qualifié le phénomène de «terrorisme du marketing». Selon lui, après avoir analysé plus de 800 vidéos de propagande de l’État islamique, plus de 15% d’entre elles sont directement inspirées de films, jeux vidéo ou clips musicaux. Aussi, afin de toucher le maximum de personnes, sur 120 campagnes visant l’Occident, 27% ont été publiées en anglais, 15% en russe et 13% en français.

Vidéos de propagandes (plateformes de partage de vidéos)

L’État islamique s’est fait mondialement connaître par les nombreuses vidéos d'exécution publiées via les réseaux sociaux ou via les plateformes de partage de vidéos. Daesh s’est spécialisé

dans la radicalisation grâce aux réseaux sociaux mais aussi par le biais de vidéos de propagandes publiées très fréquemment sur les plateformes de partage de vidéos. Lors des trois dernières années, l’État islamique a publié plus de 800 vidéos. Ces dernières sont ensuite partagées par les personnes proches de la mouvance terroriste mais également par les médias afin de dénoncer les actes de cette organisation. De ce fait, en relayant ces vidéos, les médias permettent à l’organisation terroriste de toucher un plus large public. Il doit donc se créer un difficile équilibre entre la dénonciation des méfaits de Daesh et le blocage de leur propagande. Le point fort de leurs vidéos est avant tout l’esthétisme présent dans les clips de présentation. La présentation du djihad avec un seul homme expliquant son combat est donc révolue. Cette technique d’approche n'est pas très intéressante et n’inspire pas à des envies de départ pour le califat auto-proclamé. Le fait que le message religieux soit délibérément rare dans ces vidéos, accentue l’idéalisation de l'État islamique et de la guerre sainte. Pays et organisations concernées Angola

La relation entre l’Angola et l’État islamique est relativement épisodique. Effectivement, le fait que la zone de conflit soit située au Moyen-Orient raréfie les interventions entre le pays et l’organisation. Malgré cela, l’organisation terroriste de Boko Haram est principalement située au Nigéria. Cela signifie que de nombreux Angolais ont rejoint l’organisation terroriste qui était affiliée à l'Etat islamique. Le pays a donc développé un fonds pour lutter contre le terrorisme. Chine

La relation entre l’État islamique et la Chine semble s’intensifier. Daesh a publié des vidéos appelant à “la guerre sainte” en mandarin. Cependant, aucune action terroriste n'a eu lieu en Chine. Le fait que le pays ne soit pas concrètement engagé contre Daesh en Syrie est sans doute un lien direct. Nonobstant, la Chine soutient financièrement la Russie dans leur lutte contre l’État islamique. Égypte

La relation entre l’État islamique et l’Égypte est conséquente. En effet, le pays, par sa proximité avec la zone de conflit, héberge de nombreux recruteurs pour l’organisation terroriste et environ 120 personnes ont rejoint l'organisation. De plus, la principale organisation terroriste égyptienne (Ansar Bayt al-Maqdis) a prêté allégeance à l'État islamique. Le gouvernement mène une forte politique de démysthification de Daesh.

Espagne

L’Espagne est un des pays européen comptant le plus de départ en Syrie, l’organisation terroriste a proféré de nombreuses menaces à l’encontre du pays. Pour contrer la radicalisation, l'Etat a mis en place une campagne sur Internet (stop radicalismo). Plusieurs hashtags sont également à disposition sur Twitter afin de révéler la vérité de la vie sous le joug des terroristes. L’Espagne prend également part à la coalition contre l’État islamique. États-Unis

L’État islamique compte très peu de recrues provenant des États-Unis. Néanmoins, l’organisation terroriste incite fortement les populations à commettre des actes terroristes sur le sol américain. Les États-Unis font partie des principaux acteurs de la coalition contre Daesh, ce sont d’ailleurs eux qui la dirigent. France

Des Français ont des liens très étroits avec l’organisation terroriste, échappant au contrôle

de l’État. En effet, la France est même l’un des principaux pays fournisseurs de jeunes radicalisés en Syrie et en Irak. La France mène une forte campagne d’information contre Daesh (stop radicalisation). Elle est aussi l'une des principales puissances faisant partie de la coalition arabo-occidentale. Japon

La radicalisation et les événements liés à Daesh sont considérés comme des problèmes

lointains pour le Japon. Malgré l’aide financière apportée à la coalition, aucun événement terroriste n’a eu lieu au Japon. En revanche, deux ressortissants Japonais ont été exécutés car les chefs du gouvernement n’ont pas souhaité payer la rançon. Malaisie

De par son éloignement des zones de conflit, la Malaisie est très peu présente dans la lutte

contre l’État islamique. Malgré tout, le pays aux 15 millions de musulmans semble connaître une montée de la radicalisation. Pour faire face à ces dérives, la Malaisie intensifie les arrestations des sympathisants de Daesh.

Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande est très peu concernée par le recrutement de terroristes au sein de son

territoire mais la situation en Irak et en Syrie préoccupe le gouvernement. En effet, en plus d’aides financières apportées à la coalition, la Nouvelle Zélande a déployé des troupes afin de former les soldats locaux. Royaume-Uni

Le Royaume-Uni est un pays également très impacté par les départs pour le califat

auto-proclamé. De nombreux individus auraient été radicalisés, avant de quitter le territoire pour l’Irak et la Syrie. En réponse à l'extension de l’État islamique, le Royaume-Uni participe à la coalition avec des frappes aériennes sur la zone d’influence de Daesh. Russie

La Russie est le pays comprenant le plus d’individus radicalisés ayant quitté leur territoire

pour rejoindre les zones de conflits. En réaction à l’avancée de Daesh et afin de venir en aide à leur allié qu’est la Syrie, la fédération de Russie a déployé des troupes au sol. Sénégal

Le Sénégal compte relativement peu d'individus se battant sous la bannière de l’État islamique. Cependant, la forte propagande présente au sein du pays inquiète les autorités. Afin de ne pas laisser le groupe terroriste s’implanter dans les mentalités, le Sénégal a rejoint la coalition contre le groupe terroriste. Ukraine

L’Ukraine est impactée par le recrutement pour la « guerre sainte ». Pour pallier à cela, l’État ukrainien a intensifié les arrestations liées au terrorisme. L’Ukraine aurait l’intention d’apporter son aide dans la lutte contre l’État islamique. Cependant, son intervention bien que probable n’est toujours pas confirmée. Uruguay

L'Uruguay est un pays qui n’est presque pas concerné par le problème de la radicalisation, de par la différence de culture et l’éloignement des zones de conflits. L’Uruguay n’intervient donc pas dans l’aide contre l’organisation terroriste. Toutefois, le gouvernement n'exclut pas une aide envers la coalition.

Venezuela

Le Venezuela n’a que très peu de liens avec l’État islamique. En revanche, le Venezuela soutient la coalition mais ne participe pas activement au combat contre Daesh.

En ce qui concerne les organisations, il y en a peu qui sont liées au recrutement du groupe terroriste. Les organisations liées émanent des gouvernements menant des politiques permettant de dévoiler la vérité sur l’organisation terroriste. Ces dernières sont également présentes afin d’éviter les départs pour les zones de conflits. D’autant plus qu’au retour des djihadistes, les associations organisent un processus de déradicalisation.

Développements récents

Le recrutement pour l’organisation terroriste a commencé dès la création de l’organisation en 2006. Toutefois, jusqu’en 2013, l’État islamique était affilié avec le groupe terroriste Al Qaida. La rupture a lieu en 2013/2014 et a marqué le début de la nouvelle méthode de recrutement. En effet, avant 2013, les vidéos étaient de piètre qualité. À partir de 2013, l'État islamique se distingue des autres groupes djihadistes par son appareil médiatique, s'inspirant des vidéos de propagande de Anwar al-Awlaki, principal idéologue d'Al-Qaïda. L'Etat islamique franchit cependant une nouvelle étape sur la forme des vidéos, plus que sur le fond, en ayant largement recours aux effets spéciaux d'inspiration hollywoodienne.

En réaction à une meilleure communication avec le monde extérieur, le recrutement s’est

fortement intensifié et des combattants venant de cent pays différents ont rejoint les zones de conflits pour défendre l'Etat islamique. Néanmoins, il semblerait que les politiques mises en place par les gouvernements luttant contre la mouvance terroriste affectent fortement les recrues potentielles. On constate, selon des rapports des forces américaines, que le nombre de combattants serait passé de 2000 à 200 effectifs par mois en provenance du globe.

Implication de l’ONU

L’ONU est très fortement impliquée dans le conflit prenant place en Syrie et en Irak mais il lui est plus difficile de s’investir pleinement sur la radicalisation. L'organisation a publié plusieurs rapports sur la situation actuelle liés à l’association terrorisme. Dans ces rapports, l’ONU dénonce les méthodes de recrutement mises en place par Daesh. En revanche, aucune décision précise ne semble être évoquée. L’ONU a constitué une liste de 70 recommandations pour lutter contre la radicalisation concernant :

a) la prévention ; b) une direction morale et des institutions efficaces ; c) la promotion des Droits de l’Homme ; d) une approche globale ; e) l’engagement soutenu de l’Organisation des Nations Unies.

Solutions possibles

De nombreuses solutions sont envisageables pour contrer la forte radicalisation exercée par l’Etat islamique.

Tout d’abord, la mise en place d'une réelle entraide entre les différents gouvernements concernés par la radicalisation, dans le but de globaliser la situation. Ensuite, le partage des informations sur les individus potentiellement radicalisé entre les gouvernements pourrait aider à la lutte contre la radicalisation ainsi qu'une coopération entre les réseaux sociaux et les pays concernés par la radicalisation. Par ailleurs, on pourrait envisager des campagnes visant à alerter du risque d’un potentiel départ en Irak ou en Syrie. Les principales solutions envisagées sont dans la mise en commun du problème qu‘est la radicalisation.

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