COLLOQUE : « PERSONNES ÂGÉES, PERSONNES HANDICAPÉES ... · L'agressivité, tout au contraire,...

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$ Patrick MASCRE, Directeur d’EHPAD et FAM l’Oliveraie, Bompas (66) Marika RICHETTO, Directrice adjointe Petits frères des pauvres, Marseille Josette ANCILOTTO, Directrice d’EHPAD et MAPPAS, Salvagnac (81) Christelle FILLION, Psychologue - EHPAD ORPEA La Favorite et La Croix Rousse, Lyon (69) Thérèse THOMAS, Consultante en Gérontologie - Clermont-Ferrand 12h30/13h00 SYNTHÈSE PAR Philippe DUVAL et Roch VALLES CLÔTURE DU COLLOQUE PAR LE PR. Philippe PITAUD 13h00/14h30 Déjeuner sur place 16h00 VISITE (LIBRE) DU FRIOUL 19h30 SOIRÉE DANSANTE ANNUELLE ORGANISÉE PAR L ’ASSOCIATION DES GÉRONTOLOGUES INGÉNIEURS SOCIAUX (AGIS ET LE MASTER AGIS) LIEU : EHPAD « LES JARDINS D’HAÏTI » 65 AVENUE D’HAÏTI, 13012 MARSEILLE (SUR INSCRIPTION) COLLOQUE : « PERSONNES ÂGÉES, PERSONNES HANDICAPÉES ; VIOLENCES ET VULNÉRABILITÉS » Institut de Gérontologie Sociale – Université Aix-Marseille (MASTER-AGIS et DUGA) - Centre St Charles - Amphithéâtre Charve Vendredi 13 Avril 2012 Jeudi 12 Avril 2012 Violence et vulnérabilité ont des liens de causalité étroits mais plus étendus qu'une lecture de prime abord le laisse supposer. Avant d'aborder l'interaction entre ces deux notions, il paraît important de les définir Violence : Qualité de ce qui agit avec force (Littré) ; force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose. Actes violents et brutaux. En psychologie, de nombreux auteurs distinguent violence et agressivité. La violence relève davantage de la pulsion, de cet élan impossible à contrôler ou maîtriser, tant par l'auteur que par la victime. Cette dimension pulsionnelle engendre un déni de l'autre, de sa subjectivité. De surcroit, en renonçant à la reconnaître au moment de l'acte violent comme un sujet, l'auteur renonce également à sa part d'humanité. L'agressivité, tout au contraire, nécessite une interactivité, une inter subjectivité. Être agressif consiste à se mesurer à l'autre (on parle d'agressivité chez l'adolescent qui cherchera à mesurer sa force à celle de l'adulte afin de mieux connaître ses propres capacités). Vulnérabilité : « vient du latin vulnerare, blesser, faible, qui donne prose à une attaque. Sa situation personnelle la rend vulnérable « susceptible d’être blessé, d’être attaqué ; position vulnérable » (Petit Larousse). La violence aura des conséquences différentes selon la vulnérabilité de la victime, d'ailleurs le législateur en tient compte, puisque il aborde comme une circonstance aggravante les violences sur personnes vulnérables qu'il définit ainsi : « Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur » (Article 222-13 du code pénal). Dès lors, la loi considère la personne âgée comme une personne vulnérable au même titre qu'une personne handicapée, mineure, infirme, souffrant de déficiences. Chacun pourra aisément convenir qu'il est difficile, voire impossible de se reconnaître dans cette description. Le propre de l'âge est bien de nous rendre vulnérable, cependant la prise de conscience de cet état nouveau et s'installant progressivement est particulièrement douloureuse. Elle peut se faire de façon progressive, mais fréquemment elle se fera de façon brutale (maladie, accident, confrontation à la violence...). Toutefois, la violence offre une spécificité dans cette prise de conscience. En effet, la maladie peut toucher à tout âge, elle peut entraîner de graves conséquences quelque soit l'état physique antérieur à sa venue. L'accident confronte à cette part qui échappe à la maîtrise de tous sujets. Derrière le terme d'accident, on aperçoit celui de fatalité. Lorsque l'accident relève d'une erreur de soi ou d'un autre, on ne peut y inscrire aucune intentionnalité. La violence (interpersonnelle) confronte à une sorte de déshumanisation, elle va rompre le lien qui nous relie à l'humanité. Dans la mesure où un être de sa propre espèce, un semblable fait subir cette violence à un autre semblable, ce dernier va s'exclure du groupe, de ses pairs, du reste des humains. Par son intentionnalité, la violence engendre le repli sur soi (honte) puis l'isolement social. La violence sur une personne vulnérable aura les mêmes effets que sur n'importe quel individu, cependant les conséquences de cette violence pourront être nettement plus importantes. Sur le plan physique, il est plus difficile de faire face à une détérioration physique pour un sujet âgé que jeune. Sur le plan psychologique, le traumatisme favorisera l'apparition de symptômes anxiogènes (trouble de mémoire, difficultés de concentration...), amenant certaines victimes à interroger avec angoisse leurs capacités cognitives à venir (S'agit il d'un début de maladie d'Alzheimer ?...). Enfin, la violence va engendrer un sentiment de vulnérabilité nouveau et qui n'aura pas le caractère passager que connaissent les victimes de violences « non vulnérables ». Chez nos aînés, le sentiment d'insécurité qui en résulte prendra rapidement la forme d'une perte d'autonomie. Inquiète, conseillant une prudence excessive, la famille sera parfois vécue comme une entrave supplémentaire à une liberté déjà restreinte. Désormais, pour l'entourage et pour la personne âgée elle même, l'âge sera l'explication évidente à sa situation de victime. Le trop grand âge apparaîtra pour la victime et pour son entourage comme une explication plausible à la violence subie (qu’elle soit physique -agression...- ou pas – escroquerie……..) Face au non sens de la violence, puisque la vieillesse engendre une perte des capacités, elle offre une rationalité indiscutable. (CAYRIER – 2011) Plus globalement, la violence correspond à un passage à l’acte qui vise à menacer la vie, la santé, la liberté d’autres individus. La violence réelle est une atteinte à l’intégrité d’autrui, une contrainte par la force; elle doit être différenciée de l’atteinte aux biens, ou des provocations. Par ailleurs, le sentiment de violence qu’il soit ou non justifié par un observateur extérieur, renvoie toujours à une souffrance pour celui qui la vit. Une forme de violence s’inscrit aujourd’hui dans le contexte social, une violence qui apparait distinctement, objective et mesurable, avec la montée des exclusions. (FLORO-1996). L’usage du concept de violence correspond à une société qu’on peut considérer, selon son propre degré d’optimisme, comme pluraliste ou divisée. Au demeurant, il est significatif que la question de la violence n’agite aujourd’hui que les sociétés démocratiques, qui sont aussi les seules à admettre et à gérer tant bien que mal les divisions caractéristiques de toute société. Les autres pratiquent la violence sans autre forme de procès. Il serait peut-être ainsi temps de se rendre compte que, si la violence constitue un problème pour toutes les sociétés et toute l’existence humaine en général, les sociétés sont aussi des systèmes destinés à la neutraliser, à l’utiliser et à la rediriger. Le fait que ce problème devienne conscient témoigne non seulement de son importance contemporaine mais, également , de capacités nouvelles à le traiter. D’un point de vue plus général, les conceptions systémiques de la société (Parsons et Coser) interprètent la violence comme l’effet de la désintégration du système social, qui ne parvient plus à se stabiliser face aux contraintes internes et externes. A l’inverse, adoptant un point de vue fonctionnaliste certains soulignent les valeurs d’intégration du conflit (Merton....) A l’époque contemporaine, la violence semble poser des problèmes nouveaux, tant par son augmentation et l’importance des moyens qui lui sont consacrés que par la conscience nouvelle que les sociétés en prennent. Ce qui avait toujours été une fatalité de la vie et de l’histoire semble devenir un défi. Il s’agit d’évaluer ce défi, sous tous ses aspects, en un domaine où les craintes ou les espoirs faussent le jugement. Il s’agit aussi de voir si, à une violence d’une importance inégalée, ne correspondent pas, en même temps, des aptitudes nouvelles à aborder les problèmes qu’elle suscite et à les traiter. Les formes d’appréhension de la réalité sont partie intégrante de cette réalité. Réalité de la violence et relativité de son appréhension sont indissociables et elles se confondent même complètement dans le cercle de l’action: il y a une constante solidarité entre ce qu’on croit et ce qu’on fait. Il est ainsi important de tenir compte d’un facteur de “figurabilité” propre aux évènements et aux actes eux-mêmes. Certains actes se prêtent en effet mieux que d’autres à la diffusion et à la mise en spectacle. Dans cette perspective, il apparait possible d’appréhender la violence, les violences intra-institutionnelles, intra-familiales mais également extra-institutionnelles pour ne pas dire sociétales dans ce qu’elles participent de la remise en cause des fonctions normatives de nos sociétés dites modernes. (PITAUD - 1998) D’autres thèmes liés à la violence peuvent être appréhendés quoique difficiles même dans un secteur professionnel qui a pourtant coutume de s’interroger sur ses pratiques. Il s’agit de la violence en institutions sociales et médico-sociales, violences entre personnels ou encore violences envers les “institutionnalisés”. Ces violences participent généralement d’une véritable usure des person- nels éducatifset soignants voire de la structure d’accueil elle-même. Elles traduisent maintes formes de vulnérabilités chez les usagers, leurs proches mais également chez les personnels. L’objet de ce colloque 2012 est donc d’évoquer les violences sous toutes leurs formes, faites aux personnes âgées et aux personnes handicapées en même temps que nous souhaitons envisager les vulnérabilités dont elles sont porteuses et qui peuvent ouvrir la voie à ces violences comme aux souffrances sous-jacentes. Ainsi, on rappellera que dans le domaine social et médico-social, sans doute plus qu’ailleurs, les souffrances occupent une place centrale; ceci très certainement parce qu’elles y ont acquis au côté de la douleur, un droit de cité ainsi qu’une reconnaissance de l’objet dont elles sont le continuum sinon le produit. La question des souffrances résonne tel un écho où que l’on se trouve en ce monde et ceci depuis l’aube des temps, sans doute parce qu’elle participe de l’Humain dans la diversité de ses dimensions et de ses cheminements voire de ses errances. (PITAUD - 2001) Pour mémoire, on dira que s’il faut se garder de nier la souffrance dans le terre-à-terre de ses manifestations, encore doit-on garder à l’esprit l’inévitable transformation " en conduite " des pénibles sensations qui accaparent l’être humain avec une brutalité dont la durée serait incompatible avec la vie. Sans doute peut-on distinguer trois grands types d’attitude face à la souffrance : révolte contre le scandale, l’absurdité ou l’injustice qu’elle constitue ; résignation devant les nouveaux chemins qu’elle obstrue ou dessine comme à l’insu du sujet; mais aussi exaltation de la valeur salutaire d’une épreuve devenue désirable. (J.AIN -1992) Droits d’inscription : l Professionnels 250 (inscription payée par l’entreprise), 200 (inscription personnelle) - Membres de l’association des Gérontologues Ingénieurs Sociaux (cotisation 2012 à jour) 100 (inscription personnelle uniquement) l Etudiants, plus de 60 ans, retraités, personnes handicapées, bénévoles, sans emploi, lycéens dont BTS 50 (sur justificatif) L’inscription se fait exclusivement pour les deux journées. Elle comprend l’accès au colloque et aux déjeuners des jeudi 12 avril et vendredi 13 avril 2012 Pour participer à la soirée de clôture du colloque (collation/ paëlla /orchestre) veuillez vous acquitter en supplément de la somme suivante : 10 pour les membres de l’Association des Gérontologues Ingénieurs Sociaux / 20 pour les autres participants (chèque à l’ordre de l’IGS différent de celui de l’inscription au Colloque) Modes de paiement : par chèque à l’ordre de l’Institut de Gérontologie Sociale – Par virement (uniquement pour les personnes résidant hors de France) – Voir numéro de compte ci-dessous pour opération bancaire Compte Courant n° 08799017318 FR76 1131 5000 0108 7990 1731 879 CEPAFRPP131 IBAN BIC Institut de Gérontologie Sociale n° de formation continue 93130535213 PROGRAMME PROGRAMME 8h30/9h Accueil, café 9h/9h15 INTRODUCTIONS : M. le Président de l’Université Aix-Marseille M. le Président de l’Institut de Gérontologie Sociale M. Gérard BERTHOMIEU, Directeur Régional AG2R la Mondiale M. Eric SANCHEZ, Directeur de l’Action Sociale de Prémalliance et Directeur de la Communication Activités Sociales 9h15/9h25 INTRODUCTION AUX JOURNÉES Philippe PITAUD, Directeur de l’Institut de Gérontologie Sociale, Professeur associé - Université Aix-Marseille Co-Directeur du Master A.G.I.S. et du D.U.G.A. Séance présidée par Jean-Claude MOUNITION, Médecin. Introduction : (5 minutes) et animation 9h30/9h50 « LE VIEILLISSEMENT EST -IL UN FACTEUR DE VULNÉRABILITÉ ? » Bernard ENNUYER, Dr. en Sociologie, Directeur d’un service d’aide à domicile – Paris 9h50/10h10 « VIOLENCES ET ATTACHEMENTS, VICTIMISATIONS ET QUÊTE DE DIGNITÉ, TOUT AU LONG DE LA VIE » Pierre TAP, Professeur - Université de Toulouse 10h10/10h30 « LE LÉVIATHAN GÉRONTOLOGIQUE : LE LOUP VULNÉRABLE ET LAGNEAU RATIONNEL » Jean-Jacques AMYOT, Psychosociologue, Directeur OAREIL – Université de Bordeaux 10h30/10h50 « PRENDRE EN COMPTE LA SITUATION DES PERSONNES HANDICAPÉES VIEILLISSANTES : POUR UNE ÉTHIQUE DE LA GRATITUDEYves. JEANNE, Maître de Conférences en Sciences de l'Education Université Lumière Lyon 2 10h50/11h 15 Pause café 11h15/11h 35 « VULNÉRABILITÉ, SOUFFRANCE, DÉFAILLANCE. LE SUJET CORPOREL ENTRE DOMINATION ET SERVITUDE » Augustin GIOVANNONI, Professeur Agrégé et Dr en Philosophie Université Aix-Marseille, Marseille. 11h 35/11h55 « DE LA VIOLENCE À LA RÉSILIENCE. LE CHEMIN DE LÉCHANGE » Gérard RIBES, Psychiatre, Psychanalyste - Université Lyon 2 11h55/12h30 DÉBATS AVEC LA SALLE 12h30/14h Déjeuner sur place Séance présidée par Philippe DUVAL, Directeur Service de Maintien au Domicile Introduction : (5 minutes) et animation 14h10/14h30 « DE LA DÉFICIENCE À LA SOUFFRANCE ; LA CONSTRUCTION SOCIALE DU HANDICAP ET SES EFFETS PERVERS EN TERME DE VULNÉRABILITÉS » Philippe PITAUD, Sociologue de la santé Professeur, Université Aix-Marseille 14h30/14h50 « LA RÉSILIENCE CÉRÉBRALE » Yoh’i ZENNOU-AZOGUI, Maître de Conférences Neurosciences, co-Directrice du Master A.G.I.S. Université Aix-Marseille et Brigitte DHERBEY, Sociologue, Directrice SAMSAH TC - CL 13 - Aix en Provence 14h50/15h10 « LE REGARD DE L'AUTRE SUR LA PERSONNE ÂGÉE MALADE ET DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER » Antoine LEJEUNE, Neurologue, Aix en Provence 15h10/15h30 Pause café 15h30/15h20 « DE LA VIOLENCE À LA RECONNAISSANCE APPRENDRE UN AUTRE STYLE DE VIE » Micael PEREIRA, Regente de Curso Universidade Católica Portuguesa - Instituto de Ciências da Saúde, Lisboa 15h20/16h « LA MALTRAITANCE, UNE CONDUITE MALVEILLANTE ET PERVERSE FACE À LA VULNÉRABILITÉ DU SUJET . VIOLENCE OU PAS VIOLENCE? » Jacques GAUCHER, Professeur, Psychologue, Université Lyon 2 16h/16h20 « LA PARTICULIÈRE VULNÉRABILITÉ DES PERSONNES ÂGÉES ET HANDICAPÉES » Jean-Baptiste THIERRY, Maître de Conférences, Université de Nancy 2 16h20/17h15 DÉBATS CLÔTURE DE LA PREMIÈRE JOURNÉE : Philippe PITAUD 8h30/9h Accueil, café Tables rondes organisées avec le concours de l’Association des Gérontologues Ingénieurs Sociaux (AGIS). Présidées par Roch VALLES, Directeur de l’EHPAD le BAOU et de l’Escale du BAOU 9h/10h30 TABLE RONDE N°1 : VIOLENCES ANIMÉE PAr Sophie DONNET, Psychologue, Ingénieur Sociale en Gérontologie – Fos sur Mer Claire DIWO, Vice-Procureur de la République - Marseille Jean-Yves MARTORANO, Magistrat, Président Délégué du Conseil Départemental de l’Accès au Droit (CDAD) - Marseille Richard FOSSIER, Délégué du Procureur de la République Marseille Claude CAYRIER, Psychologue, Association d’Aide aux victimes Marseille 10h30/11h PAUSE CAFÉ 11h/12h30 TABLE RONDE N°2 : VULNÉRABILITÉS ANIMÉE PAR Brigitte DHERBEY, Sociologue, Directrice SAMSAH TC (Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés Traumatisés Crâniens et Cérébro-Lésés) - CL 13 - Aix en Provence Programme 2012_Mise en page 1 10/02/12 10:11 Page1

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Patrick MASCRE, Directeur d’EHPAD et FAM l’Oliveraie, Bompas (66)

Marika RICHETTO, Directrice adjointe Petits frères des pauvres,Marseille

Josette ANCILOTTO, Directrice d’EHPAD et MAPPAS, Salvagnac (81)

Christelle FILLION, Psychologue - EHPAD ORPEA La Favoriteet La Croix Rousse, Lyon (69)

Thérèse THOMAS, Consultante en Gérontologie - Clermont-Ferrand

12h30/13h00 SYNTHÈSE PARPhilippe DUVAL et Roch VALLES

CLÔTURE DU COLLOQUE PAR LE PR. Philippe PITAUD

13h00/14h30 Déjeuner sur place

16h00 VISITE (LIBRE) DU FRIOUL

19h30 SOIRÉE DANSANTE ANNUELLE ORGANISÉE PAR L’ASSOCIATIONDES GÉRONTOLOGUES INGÉNIEURS SOCIAUX(AGIS ET LE MASTER AGIS)LIEU : EHPAD « LES JARDINS D’HAÏTI »65 AVENUE D’HAÏTI, 13012 MARSEILLE (SUR INSCRIPTION)

COLLOQUE : « PERSONNES ÂGÉES, PERSONNES HANDICAPÉES ; VIOLENCES ET VULNÉRABILITÉS »Institut de Gérontologie Sociale – Université Aix-Marseille (MASTER-AGIS et DUGA) - Centre St Charles - Amphithéâtre Charve

Vendredi 13 Avril 2012

Jeudi 12 Avril 2012

Violence et vulnérabilité ont des liens de causalité étroits mais plus étendus qu'une lecture de prime abord le laisse supposer.Avant d'aborder l'interaction entre ces deux notions, il paraît important de les définir

Violence : Qualité de ce qui agit avec force (Littré) ; force exercée par une personne ou un groupe de personnes pour soumettre, contraindre quelqu'un ou pour obtenir quelque chose. Actes violentset brutaux.

En psychologie, de nombreux auteurs distinguent violence et agressivité. La violence relève davantage de la pulsion, de cet élan impossible à contrôler ou maîtriser, tant par l'auteur que par la victime.Cette dimension pulsionnelle engendre un déni de l'autre, de sa subjectivité. De surcroit, en renonçant à la reconnaître au moment de l'acte violent comme un sujet, l'auteur renonce également à sa partd'humanité.

L'agressivité, tout au contraire, nécessite une interactivité, une inter subjectivité. Être agressif consiste à se mesurer à l'autre (on parle d'agressivité chez l'adolescent qui chercheraà mesurer sa force à celle de l'adulte afin de mieux connaître ses propres capacités).

Vulnérabilité : « vient du latin vulnerare, blesser, faible, qui donne prose à une attaque. Sa situation personnelle la rend vulnérable « susceptible d’être blessé, d’être attaqué ; position vulnérable »(Petit Larousse).

La violence aura des conséquences différentes selon la vulnérabilité de la victime, d'ailleurs le législateur en tient compte, puisque il aborde comme une circonstance aggravante les violences surpersonnes vulnérables qu'il définit ainsi : « Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état degrossesse, est apparente ou connue de leur auteur » (Article 222-13 du code pénal).

Dès lors, la loi considère la personne âgée comme une personne vulnérable au même titre qu'une personne handicapée, mineure, infirme, souffrant de déficiences. Chacun pourra aisément convenirqu'il est difficile, voire impossible de se reconnaître dans cette description. Le propre de l'âge est bien de nous rendre vulnérable, cependant la prise de conscience de cet état nouveau ets'installant progressivement est particulièrement douloureuse. Elle peut se faire de façon progressive, mais fréquemment elle se fera de façon brutale (maladie, accident, confrontation à laviolence...).

Toutefois, la violence offre une spécificité dans cette prise de conscience. En effet, la maladie peut toucher à tout âge, elle peut entraîner de graves conséquences quelque soit l'état physique antérieurà sa venue. L'accident confronte à cette part qui échappe à la maîtrise de tous sujets. Derrière le terme d'accident, on aperçoit celui de fatalité. Lorsque l'accident relève d'une erreur de soi ou d'un autre,on ne peut y inscrire aucune intentionnalité.

La violence (interpersonnelle) confronte à une sorte de déshumanisation, elle va rompre le lien qui nous relie à l'humanité. Dans la mesure où un être de sa propre espèce, un semblable fait subir cetteviolence à un autre semblable, ce dernier va s'exclure du groupe, de ses pairs, du reste des humains. Par son intentionnalité, la violence engendre le repli sur soi (honte) puis l'isolementsocial.

La violence sur une personne vulnérable aura les mêmes effets que sur n'importe quel individu, cependant les conséquences de cette violence pourront être nettement plus importantes. Surle plan physique, il est plus difficile de faire face à une détérioration physique pour un sujet âgé que jeune. Sur le plan psychologique, le traumatisme favorisera l'apparition de symptômesanxiogènes (trouble de mémoire, difficultés de concentration...), amenant certaines victimes à interroger avec angoisse leurs capacités cognitives à venir (S'agit il d'un début de maladie d'Alzheimer ?...).

Enfin, la violence va engendrer un sentiment de vulnérabilité nouveau et qui n'aura pas le caractère passager que connaissent les victimes de violences « non vulnérables ».

Chez nos aînés, le sentiment d'insécurité qui en résulte prendra rapidement la forme d'une perte d'autonomie. Inquiète, conseillant une prudence excessive, la famille sera parfois vécue comme uneentrave supplémentaire à une liberté déjà restreinte.

Désormais, pour l'entourage et pour la personne âgée elle même, l'âge sera l'explication évidente à sa situation de victime. Le trop grand âge apparaîtra pour la victime et pour son entourage commeune explication plausible à la violence subie (qu’elle soit physique -agression...- ou pas – escroquerie……..) Face au non sens de la violence, puisque la vieillesse engendre une perte des capacités, elleoffre une rationalité indiscutable. (CAYRIER – 2011)

Plus globalement, la violence correspond à un passage à l’acte qui vise à menacer la vie, la santé, la liberté d’autres individus. La violence réelle est une atteinte à l’intégrité d’autrui, une contrainte parla force; elle doit être différenciée de l’atteinte aux biens, ou des provocations. Par ailleurs, le sentiment de violence qu’il soit ou non justifié par un observateur extérieur, renvoie toujours àune souffrance pour celui qui la vit. Une forme de violence s’inscrit aujourd’hui dans le contexte social, une violence qui apparait distinctement, objective et mesurable, avec la montée desexclusions. (FLORO-1996).

L’usage du concept de violence correspond à une société qu’on peut considérer, selon son propre degré d’optimisme, comme pluraliste ou divisée. Au demeurant, il est significatif que la question dela violence n’agite aujourd’hui que les sociétés démocratiques, qui sont aussi les seules à admettre et à gérer tant bien que mal les divisions caractéristiques de toute société. Les autres pratiquentla violence sans autre forme de procès. Il serait peut-être ainsi temps de se rendre compte que, si la violence constitue un problème pour toutes les sociétés et toute l’existence humaine engénéral, les sociétés sont aussi des systèmes destinés à la neutraliser, à l’utiliser et à la rediriger. Le fait que ce problème devienne conscient témoigne non seulement de son importancecontemporaine mais, également , de capacités nouvelles à le traiter.

D’un point de vue plus général, les conceptions systémiques de la société (Parsons et Coser) interprètent la violence comme l’effet de la désintégration du système social, qui ne parvientplus à se stabiliser face aux contraintes internes et externes. A l’inverse, adoptant un point de vue fonctionnaliste certains soulignent les valeurs d’intégration du conflit (Merton....)

A l’époque contemporaine, la violence semble poser des problèmes nouveaux, tant par son augmentation et l’importance des moyens qui lui sont consacrés que par la conscience nouvelle que lessociétés en prennent.

Ce qui avait toujours été une fatalité de la vie et de l’histoire semble devenir un défi. Il s’agit d’évaluer ce défi, sous tous ses aspects, en un domaine où les craintes ou les espoirs faussent le jugement.Il s’agit aussi de voir si, à une violence d’une importance inégalée, ne correspondent pas, en même temps, des aptitudes nouvelles à aborder les problèmes qu’elle suscite et à les traiter.

Les formes d’appréhension de la réalité sont partie intégrante de cette réalité. Réalité de la violence et relativité de son appréhension sont indissociables et elles se confondent mêmecomplètement dans le cercle de l’action: il y a une constante solidarité entre ce qu’on croit et ce qu’on fait.

Il est ainsi important de tenir compte d’un facteur de “figurabilité” propre aux évènements et aux actes eux-mêmes. Certains actes se prêtent en effet mieux que d’autres à la diffusion et à la mise enspectacle.

Dans cette perspective, il apparait possible d’appréhender la violence, les violences intra-institutionnelles, intra-familiales mais également extra-institutionnelles pour ne pas dire sociétales dans cequ’elles participent de la remise en cause des fonctions normatives de nos sociétés dites modernes. (PITAUD - 1998)

D’autres thèmes liés à la violence peuvent être appréhendés quoique difficiles même dans un secteur professionnel qui a pourtant coutume de s’interroger sur ses pratiques. Il s’agit de la violenceen institutions sociales et médico-sociales, violences entre personnels ou encore violences envers les “institutionnalisés”. Ces violences participent généralement d’une véritable usure des person-nels éducatifs et soignants voire de la structure d’accueil elle-même. Elles traduisent maintes formes de vulnérabilités chez les usagers, leurs proches mais également chez les personnels.

L’objet de ce colloque 2012 est donc d’évoquer les violences sous toutes leurs formes, faites aux personnes âgées et aux personnes handicapées en même temps que noussouhaitons envisager les vulnérabilités dont elles sont porteuses et qui peuvent ouvrir la voie à ces violences comme aux souffrances sous-jacentes.

Ainsi, on rappellera que dans le domaine social et médico-social, sans doute plus qu’ailleurs, les souffrances occupent une place centrale; ceci très certainement parce qu’elles y ont acquis au côté dela douleur, un droit de cité ainsi qu’une reconnaissance de l’objet dont elles sont le continuum sinon le produit.

La question des souffrances résonne tel un écho où que l’on se trouve en ce monde et ceci depuis l’aube des temps, sans doute parce qu’elle participe de l’Humain dans la diversité de ses dimensionset de ses cheminements voire de ses errances. (PITAUD - 2001)

Pour mémoire, on dira que s’il faut se garder de nier la souffrance dans le terre-à-terre de ses manifestations, encore doit-on garder à l’esprit l’inévitable transformation " en conduite " des péniblessensations qui accaparent l’être humain avec une brutalité dont la durée serait incompatible avec la vie. Sans doute peut-on distinguer trois grands types d’attitude face à la souffrance : révolte contre lescandale, l’absurdité ou l’injustice qu’elle constitue ; résignation devant les nouveaux chemins qu’elle obstrue ou dessine comme à l’insu du sujet; mais aussi exaltation de la valeur salutaire d’une épreuvedevenue désirable. (J.AIN -1992)

Droits d’inscription :

lProfessionnels ‘

250€

(inscription payée par l’entreprise),

200€

(inscription personnelle)

- Mem

bres de l’association des Gérontologues Ingénieurs Sociaux

(cotisation 2012 à jour) ‘

100€

(inscription personnelle uniquem

ent)

lEtudiants, plus de 60 ans, retraités, personnes handicapées, bénévoles, sans em

ploi,

lycéens dont BTS ‘

50€

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€pour les mem

bres de l’Association des Gérontologues Ingénieurs Sociaux / 20

€pour les autres participants (chèque à l’ordre de l’IGS différent

de celui de l’inscription au Colloque)

Modes de paiem

ent :par chèque à l’ordre de l’Institut de Gérontologie Sociale – Par virem

ent (uniquem

ent pour les personnes résidant hors de

France) – Voir numéro de compte ci-dessous pour opération bancaire

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n° de formation continue 93130535213

PROGRAMME

PROGRAMME

8h30/9h Accueil, café

9h/9h15 INTRODUCTIONS :M. le Président de l’Université Aix-MarseilleM. le Président de l’Institut de Gérontologie SocialeM. Gérard BERTHOMIEU, Directeur Régional AG2R la Mondiale M. Eric SANCHEZ, Directeur de l’Action Sociale de Prémallianceet Directeur de la Communication Activités Sociales

9h15/9h25 INTRODUCTION AUX JOURNÉESPhilippe PITAUD, Directeur de l’Institut de Gérontologie Sociale,Professeur associé - Université Aix-MarseilleCo-Directeur du Master A.G.I.S. et du D.U.G.A.

Séance présidée par Jean-Claude MOUNITION, Médecin.Introduction : (5 minutes) et animation

9h30/9h50 « LE VIEILLISSEMENT EST-IL UN FACTEUR DE VULNÉRABILITÉ ? »Bernard ENNUYER,Dr. en Sociologie, Directeur d’un service d’aide à domicile – Paris

9h50/10h10 « VIOLENCES ET ATTACHEMENTS, VICTIMISATIONS ET QUÊTEDE DIGNITÉ, TOUT AU LONG DE LA VIE »Pierre TAP, Professeur - Université de Toulouse

10h10/10h30 « LE LÉVIATHAN GÉRONTOLOGIQUE :LE LOUP VULNÉRABLE ET L’AGNEAU RATIONNEL »Jean-Jacques AMYOT, Psychosociologue, Directeur OAREIL – Université de Bordeaux

10h30/10h50 « PRENDRE EN COMPTE LA SITUATION DES PERSONNESHANDICAPÉES VIEILLISSANTES :POUR UNE ÉTHIQUE DE LA GRATITUDE.»Yves. JEANNE, Maître de Conférences en Sciences de l'Education Université Lumière Lyon 2

10h50/11h 15 Pause café

11h15/11h 35 « VULNÉRABILITÉ, SOUFFRANCE, DÉFAILLANCE. LE SUJET CORPOREL ENTRE DOMINATION ET SERVITUDE »Augustin GIOVANNONI, Professeur Agrégé et Dr en PhilosophieUniversité Aix-Marseille, Marseille.

11h 35/11h55 « DE LA VIOLENCE À LA RÉSILIENCE.LE CHEMIN DE L’ÉCHANGE »Gérard RIBES, Psychiatre, Psychanalyste - Université Lyon 2

11h55/12h30 DÉBATS AVEC LA SALLE

12h30/14h Déjeuner sur place

Séance présidée par Philippe DUVAL, Directeur Service de Maintien au Domicile Introduction : (5 minutes) et animation

14h10/14h30 « DE LA DÉFICIENCE À LA SOUFFRANCE ; LA CONSTRUCTIONSOCIALE DU HANDICAP ET SES EFFETS PERVERS EN TERMEDE VULNÉRABILITÉS »Philippe PITAUD, Sociologue de la santéProfesseur, Université Aix-Marseille

14h30/14h50 « LA RÉSILIENCE CÉRÉBRALE »Yoh’i ZENNOU-AZOGUI, Maître de Conférences Neurosciences,co-Directrice du Master A.G.I.S. Université Aix-Marseilleet Brigitte DHERBEY,Sociologue, Directrice SAMSAH TC - CL 13 - Aix en Provence

14h50/15h10 « LE REGARD DE L'AUTRE SUR LA PERSONNE ÂGÉE MALADEET DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER »Antoine LEJEUNE, Neurologue, Aix en Provence

15h10/15h30 Pause café

15h30/15h20 « DE LA VIOLENCE À LA RECONNAISSANCEAPPRENDRE UN AUTRE STYLE DE VIE »Micael PEREIRA, Regente de Curso Universidade CatólicaPortuguesa - Instituto de Ciências da Saúde, Lisboa

15h20/16h « LA MALTRAITANCE, UNE CONDUITE MALVEILLANTEET PERVERSE FACE À LA VULNÉRABILITÉ DU SUJET. VIOLENCE OU PAS VIOLENCE? »Jacques GAUCHER, Professeur, Psychologue, Université Lyon 2

16h/16h20 « LA PARTICULIÈRE VULNÉRABILITÉ DES PERSONNES ÂGÉESET HANDICAPÉES »Jean-Baptiste THIERRY, Maître de Conférences, Université de Nancy 2

16h20/17h15 DÉBATSCLÔTURE DE LA PREMIÈRE JOURNÉE : Philippe PITAUD

8h30/9h Accueil, café

Tables rondes organisées avec le concours de l’Association desGérontologues Ingénieurs Sociaux (AGIS).

Présidées par Roch VALLES,Directeur de l’EHPAD le BAOU et de l’Escale du BAOU

9h/10h30 TABLE RONDE N°1 : VIOLENCESANIMÉE PAr Sophie DONNET,Psychologue, Ingénieur Sociale en Gérontologie – Fos sur MerClaire DIWO, Vice-Procureur de la République - MarseilleJean-Yves MARTORANO, Magistrat, Président Déléguédu Conseil Départemental de l’Accès au Droit (CDAD) - MarseilleRichard FOSSIER, Délégué du Procureur de la République MarseilleClaude CAYRIER, Psychologue, Association d’Aide aux victimesMarseille

10h30/11h PAUSE CAFÉ

11h/12h30 TABLE RONDE N°2 : VULNÉRABILITÉSANIMÉE PAR Brigitte DHERBEY, Sociologue, Directrice SAMSAH TC(Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adultes HandicapésTraumatisés Crâniens et Cérébro-Lésés) - CL 13 - Aix en Provence

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Page 2: COLLOQUE : « PERSONNES ÂGÉES, PERSONNES HANDICAPÉES ... · L'agressivité, tout au contraire, nécessite une interactivité, une inter subjectivité. Être agressif consiste à

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Jeudi 12 Avril 2012Vendredi 13 Avril 2012

Université de Provence, Centre St CharlesAmphithéâtre CHARVE

O R G A N I S A T I O N

Philippe PITAUDProfesseur Associé

Directeur du MASTER-AGIS et DUGA – Université Aix-Marseilleet Directeur de l’Institut de Gérontologie Sociale – Marseille

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : Mlle Céline HALLEZCoordinatrice des projets

Institut de Gérontologie Sociale – 148 rue ParadisB.P.2 – 13251 Marseille Cedex 20 – France

Tel. (00 33) 4 91 37 03 79 – Fax (00 33) 4 91 37 19 73E-mail : [email protected]

Information Colloque également sur site www.univ-provence.fr/agis (actualité)

MASTER AGISDUGA

INSTITUT DE

GERONTOLOGIE

SOCIALE

H Ô T E L C O N S E I L L É

Tarif Colloque négociéVeuillez préciser l’intitulé du colloque au moment de la réservation

"Personnes âgées,Personnes hAndicAPées ;

Violences et VulnérAbilités"

COLLOQUE

Institut de Gérontologie Sociale – Université Aix-Marseille

(MASTER-AGIS et DUGA)

Jeudi 12 Avril 2012Vendredi 13 Avril 2012

n HÔTEL *** CARRÉ VIEUX PORT6 rue Beauvau -Vieux Port-

Métro Vieux PortTél : +33 (0)4 91 33 02 33 Fax :+33 (0)4 91 33 21 34e-mail : [email protected] : www.HVPM.fr

Tarif préférentiel " Aix-Marseille Université

AUTRES HOTELS NON CONTACTÉS : WWW.HOTELMARSEILLE.COM

EHPADEHPAD

EHPADRésidence Le PALAIS

Résidence l'Amandière

RESIDENCE du BAOU&

RESIDENCEL’ESCALE DU BAOUSpécifique Alzheimer

109 avenue de la Jarre13009 Marseille

Programme 2012_Mise en page 1 10/02/12 10:11 Page2