Coignières - les portes de chevreuse

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JOURNAL MUNICIPAL DE LA VILLE DE COIGNIÈRES Ensemble à C Co oi ig gn ni iè èr re es s 33 488 m 2 de commerces de renom, répartis en 2 bâtiments, longeant la voie latérale nord de la RN 10 1 410 places de parking paysager 600 mètres de liaison piétonne reliant les 2 bâtiments, abritée par un auvent haubané 160 emplois créés Une conception architecturale et esthétique valorisant un environnement végétal soigné Octobre 2007 Édition Spéciale “Les Portes de Chevreuse” Présentation du projet commercial U n reno uveau e n fave ur de l’é conom ie e t de l’e mploi d ans un écrin paysag er

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Le projet des portes de chevreuse a coignières.

Transcript of Coignières - les portes de chevreuse

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Octobre 2007

Édition Spéciale

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L E P R O J E T C O M M E R C I A L “ L E S P O R T E S D E C H E V R E U S E ”

« En se retournant, Claude Lemesle, qui étaitMaître de la poste aux chevaux de Coignières de1719 à 1730, jette un coup d’œil heureux àl’inscription – Relais des postes royales – quifigure à côté de la grande porte cochère de sonétablissement » : extrait du très beau livre deMadame Monique Duriez,

”. Cette citation situe lavocation commerciale de Coignières au début du18ème siècle.

L’ année 1844 voit la désaffection de la posteaux chevaux et l’avènement de la ligne de cheminde fer Paris-Brest. Cependant, faute d’une halteferroviaire sur son sol, la vocation commerciale deCoignières déclinera. C’est en 1910 que lespremières voitures empruntent la RN 10 ; le traficne fera que croître et, avec lui, le commercerenaîtra de ses cendres pour donner naissance àl’un des plus grands ensembles commerciaux dela Région Ile-de-France. Les années 1960 et 1980seront alors les périodes phares de cetterenaissance.

Héritage d’implantations disparates etde constructions obsolètes, vieilles de40 ans, le dispositif commercial de la villes’est dégradé au fil du temps.Afin d’endiguer ces effets néfastes, la villes’est dotée d’un règlement de publicitérestreinte, en opérant parallèlement unemodification du Plan d’Occupation des Sols,successivement en 1991 puis 2001.

Aujourd’hui, soucieuse d’impulser et favoriser un indispensablerenouveau économique, la ville réhabilite l’un de ses pôles commerciaux,avec la construction du parc “Les Portes de Chevreuse”, le long de la voielatérale nord de la RN 10.

Ce projet ambitieux, dont les premières esquisses remontent à 1998, afait l’objet d’une enquête publique et obtenu toutes les indispensablesautorisations administratives, dont celle de la Commission Départementaledes Équipements Commerciaux (C.D.E.C.).

Les travaux, qui ont débuté en septembre 2007, s’achèveront fin 2009.

Ce document a pour vocation de présenter les ambitionsstratégiques et environnementales de ce projet commercial

et répondre aux interrogations légitimes soulevées par les riverainslors de l’enquête publique.

Coignières : Une vocation commerciale

�� D’hier...

�� à aujourd’hui

La première ébauche du Pland’Occupation du Sol (POS) a été élaborée en1976, dans le cadre d’une étroite concertationentre l’équipe municipale de l’époque et leSyndicat Communautaire d’Aménagementde la Ville Nouvelle de Saint-Quentin-enYvelines (SCANSQY). Il a été approuvé le27 août 1981, avant le retrait de la communede la Ville Nouvelle en 1984.

Ce POS, mis en place par le MaireRobert Vian et son équipe, était undocument pertinent, délimitant avecprécision les zones d’espaces verts,les zones d’habitats, les zonescommerciales et les zonesindustrielles, exception faite d’unfaible mitage réparti sur cesdernières.

Au sein d’un POS, la continuitémême du sol donne naissance à desinterfaces entre les zones, généralementmatérialisées par des voies. Dans certainessituations, elles peuvent être source deconflits. La rue des Louveries, séparant unezone d’habitat (U.A.) d’une zone dédiée aucommerce (U.J.), ainsi que la rue del’Herminette, où la zone commercialeconstitue un tampon entre les nuisances dela RN 10 et la “Résidence des DeuxFontaines”, en sont l’illustration.

S’agissant du secteur compris entre laRN 10, le boulevard des Arpents et la rue desLouveries, la municipalité a été confrontée àun arbitrage délicat lors de la révision duPOS, approuvé en date du 8 février 2001.Pour des raisons historiques, ce secteur a vule développement conjoint d’habitat etd’activités commerciales avec les enseignes“YSM” ou encore “Pum Plastique”. Après avoirrecueilli et étudié les souhaits des résidentsdu secteur, décision fut prise de classer en

zone commerciale la partiecomprise entre la RN 10 et la ruede l’Herminette, le reste dusecteur ayant été classé, à leurdemande, en zone d’habitat.Restait ensuite à convaincre lesenseignes présentes de quitter leslieux, mission qui a exigé plusieursannées.

Trois résidences ont alors vu le jour :“La Résidence des Deux Fontaines”, “Le Clos des Érables” et “Les Résidences dela rue des Bosquets”, composées de deuxlotissements, “Le Domaine Féréal” et“La Résidence des Louveries” .

�� Le plan d’occupation des sols

�� Le droit des sols

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Le droit des sols est géré par desschémas directeurs et, dans une commune,par un Plan d’Occupation des Sols (POS),aujourd’hui dénommé Plan Locald’Urbanisme (PLU).

Ce document, qui fixe des règlesd’urbanisation, est opposable aux tiers.Il impose des devoirs à tous ceux quiveulent construire, mais également auMaire en charge de son application.Ainsi :� Le Maire est habilité à signer un permisde construire, à la seule condition de saconformité au POS, aujourd’hui soumisau régime juridique du PLU ;

� A contrario, si une demande de permis de construire est conforme au POS,le premier magistrat a obligation de lasigner, sous peine d’être déféré devantle Tribunal Administratif par ledemandeur et passible d’unecondamnation financière pour abus depouvoir.

À savoir : Lorsqu’une commune a approuvéun POS, elle crée au bénéfice de certainspropriétaires, des droits qu’il est dès lorsimpossible de transgresser, à moins de lesdédommager. Ainsi, si un POS a classé un secteuren zone urbanisable (UA, UJ, etc...), la ville ne peutaucunement annuler cette décision lors d’unerévision du POS en le classant non constructible(NC). Le cas échéant, elle deviendrait redevable endirection des propriétaires d’un dédommagementde la différence de coût entre un terrainconstructible et non constructible.

Les documents d’orientation

En rive droite de la rue des Louveries, en remontant vers le boulevard des Arpents, l’actuelpropriétaire, vendeur de son terrain, a signé une promesse de vente avec la Société SOGAM.Cette dernière a conçu et dessiné un projet soumis à enquête publique, dont les avantagescommunaux sont énoncés au chapitre suivant.

Particulièrement attentif au confort environnemental des riverains de la ruedes Louveries, ce projet, qui a fait l’objet de discussions entre la ville et lepromoteur, offre les garanties suivantes :

� Aucune voie de sortie ne sera créée sur la rue des Louveries ;� Un espace paysager soigné, intégrant verdure et végétaux,sera aménagé entre la rue des Louveries et le parc commercial ;

� Un schéma de circulation, de nature à protéger la rue des Louveries,sera étudié et mis en œuvre.

Ce projet, soumis à l’enquête publique, respecte scrupuleusement cesdispositions, une importante étude du trafic routier ayant été menée.

Dans l’hypothèse de l’absence du projet“Les Portes de Chevreuse”, le propriétaireriverain de la rue des Louveries, situé en zoneUJ, aurait inéluctablement vendu son terrainà un ou plusieurs promoteurs. Ces derniersauraient alors procédé à un découpage enplusieurs lots, pour y construire, comme c’estaujourd’hui le cas entre la RN 10 et la rue del’Herminette, des bâtiments commerciaux enfaçade de la rue des Louveries,accompagnés d’une voie communicantepour desservir les lots situés sur l’arrière.

Dans ce cadre, et compte tenu de lanature de ces surfaces bâties individualiséescomprises entre 1 000 m2 et 2 000 m2, la loin’aurait exigé aucune enquête publique et,en application des dispositions relatives au

droit des sols, la municipalité n’auraitaucunement pu s’opposer à cesconstructions. La rue des Louveries étantune voie publique ouverte à la circulation, elleaurait alors été envahie par une incessantecirculation automobile, assortie du transit descamions de livraison.

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Le projet commercial “Les Portes deChevreuse” apparaît ainsi commel’unique garant d’un ensemblearchitectural et organisationnelmaîtrisé, protégeant la rue desLouveries du “tout automobile”.

Les conséquences dommageables à l’hypothétique rejet du projet “Les Portes de Chevreuse”

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Bâti à une époque où la ville nedisposait pas encore d’un POS et d’unrèglement de publicité restreinte, le dispositifcommercial de Coignières apparaîtaujourd’hui désuet, résultat de multiples etanciennes implantations individualisées etnon concertées.

Il a été dénoncé comme par l’Observatoire Économique

Départemental, les services de l’État ouencore la presse locale et nationale. Pour preuve, un article de deux pages dansle quotidien “Libération” titrait dans sonédition du 28 novembre 1994 :

Une affirmation, certes exagérée,mais non sans fondement.

En outre, la ville subit la concurrence descentres commerciaux implantés dans seszones de chalandise, tels “PARIWEST”. Celle-ci est de nature à compromettre lapérennité des enseignes coigniériennes,avec des répercussions évidentes sur lesrentrées fiscales communales, susceptiblesd’engendrer le développement de jachèrescommerciales en cascade, ouvertes auxgens du voyage, conséquence qui seraitdésastreuse pour la ville.

“Les Portes de Chevreuse” : Des avantages notables en faveur de l’économie et de l’emploi

Aujourd’hui��

Demain��

Tous les projets d’importance suscitent de légitimes interrogations et craintes, qu’ilconvient d’énumérer et analyser.

Au terme de l’enquête publique et des observations qui ont été formulées, ces dernièresportent majoritairement sur l’impact environnemental du projet en matière de croissancepotentielle du trafic automobile sur le cadre de vie des Coigniériens et plus particulièrementdes résidents de la rue des Louveries.

En conséquence, les nombreux points positifs du projet “Les Portes deChevreuse” apportent une réponse adaptée et ciblée à ces préoccupations,car il :

� Constitue une riposte adaptée à la concurrence précitée, avecl’implantation d’enseignes renommées (Castorama – Conforama –Boulanger – Citroën…) ;

� Contribue à pérenniser la vocation commerciale de Coignières et de sesenseignes actuelles ;

� Conforte et renforce les rentrées fiscales communales, garantes de lafaible fiscalité appréciable de la ville et des nombreux services offerts auxCoigniériens ;

� Rénove et réhabilite le dispositif commercial, tant décrié sur le planenvironnemental ;

� Engendre la création de 160 emplois équivalent temps pleins, ouverts auxCoigniériens.

Au regard de ses indiscutables avantages, la municipalité se devait deporter et favoriser le projet “Les Portes de Chevreuse”.

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�� Les inconvénients potentiels

En matière de trafic, l’organisation duprojet et les études démontrent qu’il nedevrait pas y avoir de conséquencesnotables sur la rue des Louveries.

Reste les préoccupations légitimes desriverains de cette voie, par référence auxnuisances susceptibles d’être apportées parle magasin “Castorama”.

Une étude sera effectuée pour enexaminer la portée et les solutionssusceptibles d’être mises en œuvre pour y remédier. Il est d’ores et déjà acquis, enréponse aux observations qui figurent sur leregistre d’enquête publique, que l’espacecompris entre cette enseigne et la rue desLouveries, bénéficiera d’un traitementpaysager soigné, comme c’est aujourd’hui lecas entre la rue du Forgeron et le boulevarddes Arpents.

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�� Une hausse marginale du trafic automobile

La municipalité a sollicité, en direction du promoteur, une étude du trafic automobile, afinde mesurer l’impact, tant sur les voies de desserte du centre commercial que sur la RN 10.

Cette étude exhaustive, confiée à un cabinet d’experts, s’est déroulée pendant une année,en étroite concertation avec la Direction Départementale de l’Équipement et la Direction desRoutes du Conseil Général des Yvelines.

Considérant que les enseignes “Castorama” et “Citroën” sont déjàprésentes sur le site, que “Conforama” constitue une délocalisation voisine,qu’une dizaine de commerces existants seront amenés à disparaître et que lavenue d’un client engendrera la visite de plusieurs enseignes, cette étude dutrafic automobile fait apparaître sur l’ensemble du site, un accroissementmoyen, en heure de pointe l’après-midi, de l’ordre de + 1,7 %, constituant unehausse marginale.

Remarques complémentaires :� L’axe central, entre la voie latéralenord à la RN 10 et le boulevard des Arpents,a pour vocation de recueillir l’ensemble dutrafic pour le redistribuer sur les parkings duprojet, l’évacuation étant en très grandepartie prévue, via le boulevard des Arpentsen direction du Carrefour des Fontaines.

� Des études conjointes sont actuellementmenées par la Direction Départementale del’Équipement, le Conseil Général desYvelines et la Communauté d’Agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelines, en vue duréaménagement du carrefour RN 10 /CD13de la Malmedonne, avec la création d’untourne à gauche en direction de Trappesdepuis la RD13. Lorsque cet aménagementroutier sera réalisé, il est estimé unallègement notable du trafic, à hauteur de60 %, sur le boulevard des Arpents et leCarrefour des Fontaines.

� S’agissant du trafic parasite en direction duSud-Ouest depuis le boulevard des Arpents,lequel se déverse avenue Marcel Dassaultdepuis l’avenue de Maurepas et le carrefourde la Mairie sur la RN 10, une solutiondevrait être apportée avec le futurprolongement de l’A12 en site neuf, tel qu’ilest aujourd’hui décidé.

� Un comptage mensuel a été réalisé en juindernier aux entrées des rues des Louverieset de l’Herminette ; un comptagecomparable sera effectué dès la mise enservice du Centre Commercial ; dansl’éventualité d’un accroissement sensible dutrafic, des dispositions adaptées seraientalors prises, en étroite concertation avec lesriverains.

�� Rue des Louveries : Un environnement préservé

Un traitement paysager de grande ampleur

En application du PLU, un traitement paysager d’ensemble, particulièrementsoigné, sera appliqué. Le site verra ainsi la plantation de :

� 160 pins sylvestre et 300 chênes de Bourgogne, entre les allées de stationnement ;

� 200 chênes de Bourgogne, 95 bouleaux et 29 platanes au sein des zones d’accès aux parkings, assortis d’un boisement aux abords du site ;

� 402 charmes, 268 hêtres, 268 prunus avium, 202 chênes de Bourgogne et 202 bouleaux, aux abords du site.

Le parc commercial “Les Portes de Chevreuse” accueillera au total quelque2 126 arbres d’espèces variées, contre les 1 200 arbres existants qui seront abattuslors des travaux.

Mardi 23 Octobreà 20h45

Espace Alphonse Daudet

Présidée par le Maire Henri Pailleux

Réunion d’Information Publique

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