Classeur Presse

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DOSSIER DE PRESSE

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promo film Opération 118 318 - Sévices Clients

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«Opération 118 318, sévices clients» : call center à la mode auvergnate

Il arrive de temps en temps qu’un objet de ce type apparaisse dans les salles. Un film de genre - policier, co-médie... - produit, réalisé et interprété par des inconnus. La plupart du temps, la curiosité cède vite la place à l’affliction et l’on se dit que l’héritage de l’oncle d’Amérique a été bêtement gaspillé.

Or il se trouve que Opération 118 318 se hisse assez nettement au-dessus des attentes que les films de sa catégorie suscitent d’habitude.

Un brillant financier est envoyé à son grand dam au cœur de l’Auvergne pour diriger un call center que son patron a ouvert à des fins purement électorales. Là, il doit passer des intrigues de palais aux embrouilles de bureau et faire face aux menaces que la mondialisation fait peser sur sa petite structure.

Les gags ne sont pas tous neufs (une bonne partie a déjà servi à la série «Caméra Café», avec laquelle Opé-ration 118 318 présente une ressemblance plus que passagère), mais le traitement des personnages, l’obser-vations des mœurs entrepreneuriales n’est pas dépourvu de bon sens.

A projeter peut-être dans les écoles de management des ressources humaines.

Film français de Julien Baillargeon avec Bruno Hausler, Booder, Anouk Féral, Lionnel Astier. (1 h 26.)

Thomas Sotinel

Le Monde.fr | 16.11.10

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Le Monde | 17.11.10

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Opération 118318Ancien de Sciences-Po, de l’ENA et de l’Inspection des finances, Mathieu se rêve directeur adjoint de son entreprise. En attendant, son patron lui demande de redresser un « centre de téléservices », filiale téléphonique auvergnate, bancale et sinistrée.

Bienvenue chez les Auvergnats, donc. A l’image des aventures postières de Philippe au cœur des Ch’tis, Mathieu va apprendre l’hôtel deux étoiles, la toile cirée, l’enfer du télétravail et l’humour du prolétaire avant d’adhérer pleinement à cette humanité aussi sympathique que déjantée. Le petit monde de Julien Baillargeon est croqué à gros traits. Personnages de BD, situations impossibles, dénouement impensable. On n’accroche pas toujours, mais on ne raccroche pas pour autant.

S. Ch

Le Canard Enchaîné | 17.11.10

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Télé Obs Paris | 17.11.10

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Libération | 22.10.10

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Les Echos | 20.10.10

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Le 10 sport | 10.11.10

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Le Figaro | 17.11.10

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Combat entre le film « Opération 118318 » et le 118218

Une comédie sur les centres d’appels cela ne fait pas sourire tout le monde. Le film « Opération 118318, Sévices clients » qui sortira en salle le 17 novembre, énerve passablement la société de renseignements téléphoniques 118218, le Numéro. Egalement détenteur du 118318, l’entreprise a adressé une lettre début octobre au créateur et producteur du film, Manuel Jacquinet, pour lui demander de lui céder la marque 118 318, de changer le titre du film, et de bien vouloir procéder à un visionnage de l’oeuvre. Le tout assorti de menace de poursuites juridiques pour contrefaçon en cas de refus.

Le producteur délégué ne compte pas donner suite à ces demandes. « Ce film fait peur car je connais les coulisses du monde des centres d’appels pour avoir dirigé une société de conseil et de formation spécialisée dans ce domaine pendant dix ans, indique Manuel Jacquinet. Mais il s’agit d’une comédie qui ne porte pas atteinte à une image de marque ».

Aucune chaîne de télévision n’a souhaité financer cette réalisation. Et les grands multiplexes comme UGC ou Pathé ne comptent pas la mettre à l’affiche. Doté d’un budget de près de 1,1 million d’euros, « Opération 118318, sévices clients » va être distribué par Artedis dans 70 à 80 salles dans toute la France. Pour être rentable, le film devrait faire un million d’entrées car, aujourd’hui, aucune chaîne n’a acheté les droits pour le diffuser à l’antenne et une sortie en DVD n’est pas à l’ordre du jour.

De son côté, 118218 le Numéro attend sa sortie en salle avant d’assigner le producteur en justice. La société estime que le film exploite la notoriété de sa marque pour communiquer à peu de frais.

L’Express | 04.11.10 par Emmanuel Paquette

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« Opération 118 318 »: une équipe qui gagneManuel Jacquinet, vous êtes le producteur du film, pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?

Je ne suis pas du tout issu du milieu cinéma. J’ai travaillé pendant très longtemps au sein du secteur des centres d’appels téléphoniques. J’ai monté plusieurs sociétés, créé des formations pour les professionnels de ce secteur. J’ai aussi exporté mon savoir-faire au Maroc et en Afrique. En 2008, après 12 ans de travail dans l’industrie des call centers, j’ai vendu ma société. J’ai alors eu envie de produire un film pour raconter ce que j’avais vu pendant toutes ces années et pour mettre en lumière ces professionnels de l’ombre qui souffrent souvent d’une mauvaise image.

Julien Ballargeon, vous avez réalisé le film. En quoi le projet vous a séduit ?

Lorsque je suis arrivé sur le projet, le scénario était déjà écrit. J’ai souhaité rester fidèle à son esprit et apporter à son potentiel comique, ma propre vision de la comédie. Manuel, le producteur et co-auteur du scénario, maîtrise le sujet des call centers à fond. Moi, je me suis attaché à mettre son savoir à la portée du grand public.

Manuel, Julien, pourquoi avez-vous choisi de tourner à Tence, en Haute-Loire ?

En 2008, le Maire m’a contacté pour le conseiller dans la création d’un call center à Tence. Ce qui m’a permis de trouver un décor pour le film. La Mairie de Tence nous a aidés à travers la mise à disposition de locaux. Nous avons été très bien été accueillis par les habitants de Tence où nous avons tourné pendant trois semaines. Les décors ont été fabriqués par des entreprises locales (menuisiers, peintres...) et une quinzaine de figurants de Tence et des environs a participé au film notamment grâce à Adbelkader Railane, le responsable de la Mission locale d’Yssingeaux. La seule chose que nous regrettons, c’est que le département de la Haute-Loire et la Région Auvergne n’aient pas souhaité soutenir notre projet.

Bruno Hausler, vous jouez Matthieu Polivennes, le nouveau directeur d’Auvergne Télé Services. Ce rôle est votre premier rôle au cinéma. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience ?

Au départ, je suis un comédien de théâtre. J’ai notamment joué dans la pièce « Full Metal Molière », grand succès du Festival Off d’Avignon 2010. Jouer la comédie au cinéma est très différent par rapport au théâtre. Dans le cinéma, nous sommes tributaires de la technique, ce qui demande beaucoup de concentration. On tourne les scènes de manière décousue, pas forcément dans l’ordre. Les équipes aussi fonctionnent différemment. Dans le théâtre, surtout au sein de petites compagnies, nous voyons le projet d’une manière globale. Au cinéma, nous sommes là uniquement pour être acteur, le reste nous échappe et dépend de nombreux autres professionnels.

Le Progrès | 17.11.10

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Une comédie fraîche et inventiveDiplômé de Sciences Po et de l’E.N.A., Matthieu Polivennes est parachuté par Ségondas, son patron (Lionnel Astier de « Kaamelott »), à Tence au sein du call center de la Cecredico, société de crédit à la consommation, filiale de la banque qui l’emploie. Une mission perdue d’avance.

Sur place, Polivennes découvre une équipe de bras cassés, un staff d’employés hauts en couleurs, à la « culture call center » qu’il a bien du mal à décoder. Dans le même temps, quelques nouvelles recrues viennent renforcer l’équipe de télévendeurs, comme Kader (Booder, un comédien remarqué dans « Neuilly sa mère »), un jeune issu de la diversité, débrouillard et bourré de bon sens. Polivennes manque d’inspiration et ne souhaite qu’une chose : se débarrasser de ce boulet d’entreprise dont il n’arrive à rien faire. Kader, lui, déborde de motivation et fourmille de bonnes idées. Parvenant à se saisir des commandes en sous-marin, ce dernier remotive ses collègues, prenant modèle sur l’équipe des Verts menés par Herbin en 1976, et décroche de nouveaux contrats qui seront décisifs pour le call center. Une comédie légère au rythme bien mené. Frais, drôle et inventif, un film réussi qui s’appuie sur des personnages bien ciselés, aux personnalités frôlant la caricature avec justesse.

Le Progrès | 17.11.10

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Un film tourné chez nous « Opération 118-318 Sévices clients » sort mercredi. Le cinéma de Tence le met à l’affiche à compter de vendredi

« Tence, ça existe vraiment ? C’est la question qui revient régulièrement lors des projections en avant-première », confie Manuel Jacquinet, producteur et coscénariste de Opération 118-318 Sévices clients. La comédie sera sur les écrans de France et de Navarre, à partir de mercredi. Et comme il a été tourné Haute-Loire, à Tence et ses environs, on pourra le découvrir, en sortie nationale, au cinéma de Tence, dès vendredi. Puis, la semaine suivante au Ciné-Grenette à Yssingeaux, notamment.

Manuel Jacquinet poursuit : « Une fois rassurés sur la réalité de Tence, seuls les plus cultivés, lorsqu’on leur précisait, c’est à côté du Chambon-sur-Lignon, situaient à peu près le lieu du tournage. » Sur l’affiche, pas de doute possible pour les gens d’ici, on est bien en pays connu. Le panneau d’entrée de Tence, D103, est complété de la mention « Sud Auvergne ».

Réalisé par Julien Baillargeon (jeune cinéaste prometteur qui signe là son premier film), l’opus décrypte avec une ironie sarcastique l’univers des centres d’appels. Le récit se déroule pour l’essentiel dans les anciens locaux de la subdivision de l’Équipement, rue des Pâquerettes, qui accueille aujourd’hui l’entreprise Yakamoz, un véritable call center, fort d’une vingtaine de salariés. « C’était un bon décor de cinéma. Le bâtiment semblait ne pas avoir bougé depuis les années quatre-vingt. Ce décor en décalage avec ce sujet en prise avec une activité caractéristique de la société aujourd’hui m’a séduit dès le premier coup d’œil. » Mais, outre l’intérêt intrinsèque de cette chronique sociale qui déclenche le rire, le spectateur du coin prendra un plaisir singulier à retrouver, au gré des scènes, des endroits familiers. C’est bien sûr la longue ligne droite enserrée de platanes qui débouche depuis la route pittoresque venant d’Yssingeaux. C’est le stade Jo Maso servant de piste d’atterrissage à un hélicoptère sous une pluie battante. C’est la mairie de Tence transformée en guichet de Pôle emploi, faute d’avoir obtenu l’autorisation de tourner dans le véritable Pôle emploi de l’Yssingelais, pourtant situé sur les terres du secrétaire d’État à l’Emploi… Ce sont des étapes autour de plusieurs tables appréciées des gourmands du territoire, comme l’hostellerie Placide, La Poste, Le Baraban…

Et il y a aussi certaines bouilles locales retenues pour le casting. Parmi les figurants, on s’amuse de découvrir le visage d’un maire et conseiller général. Alors, Monsieur Digonnet, prêt pour aborder une seconde carrière ?

Fabienne Mercier

Le Progrès | 14.11.10

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Un centre d’appels à Tence, une fiction devenue réalitéLe call center fonctionne depuis avril sur les lieux du tournage du film « 118-318 ». Le centre d’appels emploie vingt salariés et pourrait doubler ses effectifs mais peine à trouver des candidats.

« On est en train d’aménager des studios à l’étage de façon à permettre à du personnel, qui ne serait pas de la région, de travailler ici. On pense notamment à ceux que les trajets sur les routes enneigées rebutent. »

Jean-Michel Ibazizen est le patron du centre d’appels Yakamoz (*). Il est installé dans la pépinière d’entreprises créée dans les anciens locaux de l’Équipement, à Tence, au numéro 13 de l’allée des Pâquerettes. C’est là même qu’a été tourné durant l’automne dernier Opération 118-318 Sévices clients, le film présenté en avant-première, ce soir, au Royal, à Saint-Étienne (lire ci-dessous).

Depuis avril, derrière la sobre façade qui ne laisse pas deviner d’activité vue de l’extérieur (seules les voitures garées sur le parking signalent une présence humaine), on s’affaire. À l’intérieur, des locaux entièrement rénovés. Une ambiance qui étonne par son calme. Les conversations se chevauchent, mais forment au final un brouhaha tranquille.

Casques sur les oreilles, la joue gauche barrée d’un micro, installés devant un ordinateur, ils sont une vingtaine de salariés. Au centre, un superviseur. Il peut écouter tous les échanges. Les employés sont titulaires d’un Contrat à durée indéterminée (CDI). Ils travaillent en alternance sur deux types d’horaires : 9-17 heures, ou 11-19 heures. Et, un samedi sur deux, de 10 à 15 heures. Ils résident sur le territoire pour la majorité, certains viennent de Saint-Étienne. Salaire de base, le SMIC. Et un intéressement pour arrondir les fins de mois lorsqu’un contrat est décroché. « Ça peut permettre d’ajouter de 300 à 700 euros. » Ils travaillent sur différentes campagnes. Actuellement, leur mission est de « vendre » de la sécurité aux particuliers (des systèmes d’alarme) et des panneaux photovoltaïques.

Au préalable, via un dispositif mis en œuvre par Pôle emploi, ils ont reçu deux à trois mois de formation. Histoire de se familiariser avec ce métier. Télé conseiller, télé acteur, télé vendeur, plusieurs vocables sont en usage. Un métier qui ne semble pas susciter une adhésion immédiate puisque 50 % des personnes sollicitées par Pôle emploi n’ont pas donné suite à la proposition, une fois passée cette première phase d’immersion.

Pour Jean-Michel Ibazizen, « les qualités requises dans ce métier sont une bonne élocution et le sourire. L’entreprise pourrait aisément doubler ses effectifs. La capacité est de 40 personnes. Mais le recrutement ne va pas de soi ».

Tout comme l’obtention de marchés : « La prise de rendez-vous dans un centre d’appels en France revient à 100 euros. Il est réduit, à l’étranger, à 25 euros. Et quand on sait que de grosses entreprises publiques comme EDF ou France Télécom utilisent à plus de 60 % des centres basés à l’étranger... »

Fabienne Mercier

> (*) Yakamoz signifie « Le reflet de la lune sur l’océan ».

Le Progrès | 05.11.10

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En avant-première ce soir à 20 h 30, au Royal à Saint-Etienne

Le film Opération 118-318 Sévices clients est présenté en avant-première, ce soir, à 20 h 30, au Royal à Saint-Étienne (séance ouverte à tous) et demain après-midi au cinéma de Tence (sur invitation uniquement) en présence d’une partie de l’équipe.

C’est une comédie où Julien Baillargeon, 33 ans, signe sa première réalisation. On retrouve les acteurs Lionel Astier dans le rôle d’un patron du CAC 40 à peine caricaturé, Jackie Berroyer en agent surbooké du Pôle emploi (une composition qui devrait ravir notre secrétaire d’État à l’Emploi), Booder en télé conseiller marocain débrouillard. Un casting qui revendique d’offrir au spectateur un film conçu (enfin) avec un échantillon représentatif de la société française.

Au-delà du cocasse avéré des situations, cette fiction s’attache à livrer un message requinquant. Dans un monde où l’individualisme est mondialisé, où chacun semble prêt à n’importe quoi pour avoir son quart d’heure de gloire, le potentiel héroïque des anonymes est ici mis en lumière. Le coup de projecteur est donné sur les vrais héros, ceux du quotidien, ceux qu’on ne voit jamais et dont on ignore tout. Oui, il est donc possible d’exister au milieu de l’outrance. Et d’en rire.

> Sortie nationale : 17 novembre.

Une comédie tournée à Tence en 2009

Manuel Jacquinet, c’est un peu l’homme providentiel dans cette aventure. Le tournage, comme la création du véritable centre d’appels, a pu concerner Tence grâce à son entremise.

Manuel Jacquinet est à la tête de 118 Productions, la société de production qui a financé le film. « J’ai travaillé pendant une douzaine d’années dans le secteur des centres d’appels. J’ai dirigé une boîte de conseils pour former le personnel des call centers. J’étais à un moment de mon existence où j’avais envie de faire autre chose. J’ai lâché l’entreprise pour produire ce film. Ce milieu est riche, à la fois de ressorts dramatiques et cocasses. On pouvait soit traiter le sujet sous l’angle misérabiliste, soit opter pour la comédie. Car ce huis clos, véritable cristallisation de notre époque, est générateur d’une foison de situations comiques. »

Et si le film s’est tourné, pour l’essentiel, à Tence (quelques scènes ont été jouées à Paris, d’autres au Maroc), c’est par un curieux concours de circonstances. « J’ai été contacté par la communauté de communes du Haut-Lignon qui cherchait des porteurs de projets pour un centre d’appels. Le maire, Jean Digonnet, et Julien Melin, conseiller, sont venus me voir à Paris. Mon projet de film était alors en cours. J’avais quatre sites possibles. J’ai choisi Tence. »

Les locaux qui accueillaient par le passé la Subdivision de l’Équipement ont alors servi au tournage. Ils appartiennent à la communauté de communes du Haut-Lignon, qui les avaient achetés au Département, dans l’objectif d’en faire une pépinière d’entreprises.

On retrouve comme décor dans le film les installations qui servent actuellement à l’entreprise Yakamoz. La présence des équipes de tournage, en septembre et octobre 2009, a naturellement eu un impact immédiat sur l’économie locale. Il a fallu loger et nourrir une quarantaine de personnes. De plus, une trentaine de figurants ont été ponctuellement sollicités. Sans oublier les entreprises du territoire (menuiserie, électricité...) qui sont intervenues pour certains aménagements du décor.

Et chacun de rêver, à une semaine de la sortie nationale de Opération 118-318 Sévices clients, le 17 novembre, d’un succès propre à donner envie aux touristes de tous crins de venir découvrir Tence et ses environs.

Un centre d’appels, c’est quoi ?

Le centre d’appels, ou call center, est un service dont le rôle consiste à traiter les appels, en grand nombre, d’une entreprise. Les appels peuvent être entrants : ils sont reçus, comme dans le cas d’un service de support après-vente où les clients demandent des informations à l’entreprise. Ils peuvent être sortants : ils sont alors, comme dans le cas d’une prospection téléphonique, où l’on va proposer des produits ou services à des clients potentiels. Le centre d’appels peut être interne : ce sont les salariés de l’entreprise qui répondent directement à la clientèle. ou externe : l’entreprise confie à un prestataire spécialisé dans l’accueil téléphonique le soin de traiter les demandes de sa clientèle ou d’effectuer pour son compte des enquêtes téléphoniques.

Aujourd’hui, au quotidien, on a tous à faire avec des télé-conseillers. On a tous pesté un jour ou l’autre sur les temps d’attente insupportables pour joindre tel ou tel service, sur le nombre de phrases inutiles qu’il faut entendre (débitées une coquette somme à la minute) avant d’aboutir à une solution. Quand vous ne voyez pas purement et simplement la communication brusquement coupée lorsqu’il vous semblait, enfin, arriver au bout de vos peines.

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Opération 118 318, sévices clientsGenre: Comédie satiriquePays: FranceDurée: 1h26Réalisateur: Julien BaillargeonActeurs: Bruno Hausler, Booder, Lionnel Astier

Oui, Allo ? Allo ? Bonjour, saisissez votre numéro de téléphone puis prononcez votre code postale... «nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour donner suite à votre demande..»

Qui n’a jamais eu à entendre ça, un télé-opérateur ou une télé-opératrice impossible de régler notre problème ? C’est ce sujet brulant qu’a choisi de traiter Julien Baillargeon pour son premier long métrage. La recette est simple : Un patron de banque convoque Matthieu Polivennes (Bruno Hausler), son meilleur élément, multidiplomé, pour sauver le call center filiale de la banque d’une délocalisation. Le jeune énarque se voit alors propulsé dans une bourgade au sud de l’Auvergne parmi une équipe en pagaille qu’il va falloir remettre sur les rails par tous les moyens.

D’après une idée originale de Manuel Jacquinet, producteur délégué et co-scénariste, Opération 118 318, sévices clients (de son nom entier) tient son intrigue : les call center, sujet jamais traité dans le cinéma à l’heure actuelle. En plus d’être un thème à vocation sociale, il rassemble une satire caustique du métier sans tourner à la dérision ou à la parodie potache. Il est vrai que l’expérience du co-scénariste sert à la véracité des propos et au rendu du film puisqu’il a été lui-même à la tête d’une société de formation spécialisée dans les centres d’appel durant 10 ans. Bien avant sa sortie, le film fait parler de lui en bien, les locaux dans lesquels a été tourné le film servent aujourd’hui à un réel centre d’appel et cela a permis de créer vingt emplois à Tence dans le sud de l’Auvergne et prévoit à terme d’en embaucher le double. Mais on en entend parler aussi en moins bien, la société propriétaire du numéro de renseignements 118 218 menace la production en déclarant que le film se fait une publicité gratuite en jouissant de la notoriété du numéro. Il n’y a pas encore eu de suite.

Pour son premier film, Julien Baillargeon s’en sort pas trop mal étant donné les freins qui se sont présentés tout au long du tournage. On sent que l’équipe est soudée et que le réalisateur et les comédiens ont mis tout leur coeur à l’ouvrage mais il y a tout de même quelques faiblesses par-ci par-là. L’image est très travaillée mais certains plans manquent à l’appel comme les plans rapprochés troqués par une suite de plan d’ensemble. Cet enchainement nous donne la sensation de scènes survolées, et d’un film en quatrième vitesse sans droit de ralenti. Du coup, on ne pige pas tout au premier abord et l’histoire manque de mordant malgré un cynisme permanent.

Malgré tout, la sauce prend et on s’amuse des situations risibles comme celle à Pôle emploi lorsque Kader (Booder) se trouve face à l’agent (Jackie Berroyer) et doit tout de même prendre un rendez-vous. On perçoit clairement la parodie et ça nous décroche forcément un sourire (mieux vaut en rire). L’équipe d’acteurs encore peu connus du grand public, complice à l’écran comme à la ville, sait nous embringuer dans cette mission secrète etsert parfaitement la satire sociale. En dressant un portrait des ces salariés si stressés à l’idée de recevoir leur fiche de paie et si heureux lorsqu’une panne de courant se produit, le réalisateur compte bien déclencher un soupçon de «Oui c’est vrai, moi c’est pareil !» chez le spectateur autrement dit de «déjà vécu». La bande originale signée Phil Lees sert correctement le film par son rythme et ses enchainements bien qu’un peu pauvre dans certaines scène.

Cela dit, cette gentille comédie sans prétention est là pour nous présenter une petite facette du lourd métier de télé-opérateur sans jamais s’en moquer. Certes, cette fiction n’arrivera pas à déternir la vision que nous avons des plateformes d’appel mais elle a le mérite de nous faire passer un bon moment.

Ciné Région | 03.11.10

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Interview équipe du film Opération 118 318, sévices clients (1ère partie)C’est ce mardi 26 octobre qu’a eu lieu à Châlons en Champagne l’avant-première d’Opération 118 318, sévices clients. 20h15, arrivée de Julien Baillargeon, réalisateur, de Bruno Hausler et de Maxime Poisot Gnana,

comédiens. Fiers et détendus, c’est sans soucis qu’ils posent côte à côte devant l’affiche du film.

Encore dans l’esprit complice du film, ils partagent avec plaisir leur expérience avec le public. Châlons, qui était leur toute première projection spectateurs, a pu leur donner un avant-goût de l’accueil réservé au film. Après avoir vécu les uns sur les autres lors du tournage, ils partent désormais pour une tournée de promotion bien chargée. Au programme, 15 villes partagées sur deux équipes.

Le lendemain matin, c’est avec plaisir que je retrouve l’équipe du film dans un café du centre-ville. Prêts à me livrer leur ressenti et un peu perturbés de devoir s’adresser à un téléphone (ndl : j’enregistre à l’aide de mon téléphone posé au centre de la table), l’entretien peut démarrer.

Ciné Région : On sait que Manuel Jacquinet est à l’origine de l’idée principale, comment vous êtes-vous rencontrés ?

Julien Baillargeon : J’ai rencontré Manuel Jacquinet par l’entremise de Déborah Carella, la directrice de production, que je connaissais pour avoir fait un court métrage avec elle ainsi qu’un film institutionnel. Et je pense que c’est elle qui a considéré que j’avais le profil adéquat pour remplir cette mission périlleuse. Elle m’a montré la première copie de travail du scénario que j’ai lue, et je lui ai fait un retour détaillé. L’idée m’a branché parce que j’ai perçu à travers le scénario la possibilité de faire une sorte de huis clos avec une grande galerie de personnages secondaires et il y avait déjà un ton un petit peu décalé auquel j’étais sensible et sur lequel j’allais pouvoir insister. Je me suis dit que ce serait l’occasion pour mettre en scène une direction artistique un peu audacieuse.

C.R : Vous aviez une certaine liberté dans la réalisation ?

J.B : Oui j’ai eu carte blanche, si ce n’est les contraintes de base du premier scénario. J’ai réécrit en partie le film avec le co-scénariste David Azencot. Concernant le choix des acteurs et la réalisation du film, j’avais une entière liberté.

C.R : Vous avez un bagage dans l’art et la pub.

J.B : J’ai un profil très généraliste. Je suis touche-à-tout, photo, graphisme, design, scénographie théâtre, illustration, peinture, dessin. Pour regrouper toutes ces facettes, j’ai trouvé en la réalisation un bon catalyseur. J’ai fait les arts déco à Paris. Après l’école,j’ai rapidement fait un premier clip de rap, puis une douzaine de clips en Afrique pour Salif Keita. Des émissions de télé, une quinzaine de films institutionnels et de spots de pub virale, tous orientés dans la comédie. C’est pour ça que j’ai pu me faire une bande démo comédie et c’est d’ailleurs ce qui a permis à Déborah de sonner à ma porte. Ca m’a façonné comme quelqu’un

Ciné Région | 03.11.10

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apte à répondre à la commande.

C.R : C’est vrai qu’on sent l’influence de la pub dans vos plans et dans le rythme du film.

J.B : Oui, le petit côté pub se trouve dans le cadrage et l’image. Il y a beaucoup de plans séquences. Le facteur temps m’a poussé à être créatif car on avait 10 plans à boucler par jour, donc tout ce qui pouvait être regroupé l’a été. Alors on se retrouve avec des enchainements où plusieurs séquences sont traitées en un seul plan,ce qui donne un aspect un peu minimaliste et très synthétique à beaucoup de plans. J’aime bien que l’image soit belle dans les quatre coins, j’ai un grand sens du détail et j’aime travailler les arrière-plans, particulièrement avec une jeune équipe férue de publicité et qui a le goût de la belle image bien éclairée. C’est vrai qu’on a un peu insisté là-dessus car ce n’est pas parce qu’on fait une comédie qu’elle doit être bâclée à la réalisation.

Bruno Hausler : Je confirme que lui et notre cher chef opérateur Raphaël Bauche ont vraiment léchés chaque plan. Ce n’est pas un reproche, loin de là mais il arrivait un moment où on se disait, ce n’est pas possible quoi, ils vont arrêter de passer trois heures à parler de leurs plans à se dire �Bon alors attends, je la mets comment la lumière...”. Par contre, ça donne assurément de belles images à la fin.

Maxime Poisot : Julien a une manière d’aborder l’image qui est le fruit de son parcours, autant que pour la comédie d’ailleurs. Il a eu une manière de voir le genre qui est particulière et qui mérite d’être développée.

J.B : Oui merci Maxime pour cette question pertinente ! C’est vrai que ce n’est pas la grosse comédie potache à gags. Mais plutôt une comédie qui se situe sur un ton assez décalé, qui est en fait dans le 3ème degré dans tous les dialogues et les situations. Ce n’est pas vraiment une comédie où on va se poiler autour d’un gros gag. La façon de jouer des acteurs est un peu tirée par les cheveux sans être caricaturale ou surjouée.

M.P : J’ajouterai même qu’en tant qu’acteur c’est agréable de jouer des situations plus que de servir le gag. On a pu voir hier lors de la projection que c’est une comédie qui est accompagnée du sourire.

Ciné Région : Vous avez réuni un casting de talent dans lequel chaque personnage est unique.

Julien Baillargeon : Oui Bruno est un peu l’étalon, le personnage réaliste avec Anouk.

Bruno Hausler : C’est un peu frustrant car je suis d’un naturel comique et je devais plus rester dans les rails de Matthieu Polivennes, très sérieux. Julien m’avait bien dit de faire les choses comme je les sentais et si c’est trop, il viendrait me voir et me le dirait. Deux, trois fois il me l’a dit. Il y a Booder, Maxime et les autres qui ont tous leur univers, ils sont hauts en couleur et sont tous un peu barrés, alors que moi je suis le seul qui ait du retenir les choses.

J.B : En même temps, les personnages secondaires ont beaucoup moins d’apparitions que Bruno donc ils doivent marquer le spectateur plus rapidement, être plus aguicheurs. Bruno tient le rôle principal donc il ne doit pas lasser, il ne peut pas être dans l’outrance.

B.H : Tous ces comédiens, je pense à Sandrine, Marjorie, Nicolas Ullmann, sont venus,chargés de leur univers personnel et j’ai vraiment eu le sentiment de retrouver ces gens tels qu’ils sont dans la réalité.

J.B : Je trouve que les acteurs sont en très bonne adéquation avec leurs rôles. Ce n’est pas pour jeter des fleurs au casting mais c’est vrai que je les ai choisis car j’ai été saisi par le naturel assez déconcertant avec lequel ils arrivaient à rentrer dans la peau de personnages assez caricaturaux. C’est sûr que comme ce n’était pas un film à gros budget, on n’était pas partis dans l’idée d’un casting plein de têtes d’affiche et on a pu choisir les acteurs sans forme de contrainte. Catherine Venturini, notre directrice de casting a fait un super travail en ne filtrant que les bons éléments et dans ces bons acteurs, on a pu encore prendre le temps de trouver les bonnes personnes.

C.R : Et comment se déroule le tournage en lui-même ? Votre journée type.

J.B : Ma journée type,pour moi,était très difficile physiquement et nerveusement car c’était mon premier film et j’étais attendu au tournant par la profession. De plus l’équipe toute entière a dû subir, en plus d’un salaire dérisoire, un logement et une restauration pas terribles. Après c’était compliqué artistiquement car le scénario n’était pas abouti au moment du tournage donc c’était un stress quotidien que d’améliorer le film au jour le jour, et comme il y avait peu d’argent, le tournage était très court par rapport à la taille du

projet donc il fallait énormément travailler dans chaque journée. En plus, il fallait caler le plan de tournage selon la disponibilité des acteurs. En moyenne, je devais dormir 2h30 par nuit et ce pendant un mois et demi, ce qui fait qu’au bout d’une semaine on a déjà l’impression d’être mort. On tient uniquement à l’adrénaline.

Ciné Région | 03.11.10

Page 19: Classeur Presse

Maxime Poisot : Moi c’est particulier car j’ai tourné principalement à part,et mes scènes ont été regroupées en deux ou trois journées, dont deux à Paris dans mon super décor de cave. C’était super agréable car tout le monde était concentré sur moi, ce qui est bien pour un rôle secondaire. En plus, mon personnage est plus important qu’il ne devait l’être, il est devenu par la suite récurrent.

B.H : Moi j’étais en Auvergne pendant trois semaines non stop, donc la journée type, je pense pour quelque comédien que ce soit, c’est se lever très tôt, commencer à tourner vers midi et attendre encore. Mais j’adore ça, les ambiances de tournage, la vie d’un plateau tout ça... D’ailleurs je tiens à remercier Booder car le premier truc qu’il a fait à notre arrivée, c’est de filer dans le magasin du coin chercher des boissons et à manger pour tout le monde et il a dit : �ma chambre ce n’est pas ma chambre, c’est le Bar des Amis”. Et tous les soirs du tournage, ceux qui le voulaient se retrouvaient chez Booder. Ce qui fait que tous les soirs il y avait au moins une quinzaine de personnes dans sa chambre et on refaisait le monde. Ce qui a bien contribué à lier l’équipe.

J.B : Oui c’est vrai Booder est un personnage clé par son charisme, et son côté très fédérateur. C’est un personnage avec qui on peut vraiment entrer en empathie facilement, accessible et très humain. Il a fédéré l’équipe en créant une ambiance propice à la rencontre, au partage, à l’amitié et à la solidarité.

C.R : Maxime, comment avez-vous appréhendé ce rôle d’un homme atteint du syndrome Gilles de la Tourette ?

M.P : Alors moi, au moment de passer le casting, je ne savais rien du personnage. Il m’a été livré comme ça : un informaticien qui a le syndrome de la Tourette et qui dit des gros mots. Donc j’ai fait un premier essai et c’est le moment où j’ai pu faire une proposition importante sur le scénario. Car dans ce qui m’avait été donné de la scène, le personnage disait une bardée de gros mots, et pour moi ça ne collait pas. Je trouvais que dans l’écriture même des scènes, ça donnait des situations bizarres. J’ai donc proposé de dire un gros mot, un truc qui lui échappe et qui est plus fort que lui, chagatte.

B.H : Attends,excuse-moi, chagatte ça ne veut rien dire en fait.

M.P : Si, si chagatte c’est le sexe féminin. Mais personne ne le sait en fait ?

J.B : Ah non moi non plus, je ne le savais pas…

M.P : Bon sang les mecs, on vient de faire le film quoi ! Enfin bon, donc du coup, de dire ce mot plutôt que ceux prévus au départ, ça m’a libéré pour la suite et m’a permis de développer ce rôle qui du coup a pris une importance dans le scénario.

J.B : C’est vrai que le terme était bien trouvé car ça enlève la trivialité aux gros mots et Maxime a fait un super travail là-dessus, car le fait de traiter ce syndrome dans une comédie, c’est vraiment border line et ça peut tomber du mauvais côté. Maxime a réussi à décliner cette maladie dans plein de petites situations comiques.

C.R : Et au niveau de la bande originale, pourquoi avoir choisi Phil Lees ?

J.B : Alors la bande originale, c’était assez épique car on a eu seulement 4 semaines pour faire les 40 compositions musicales qui habillent le film. C’était un très gros challenge sur le plan de la quantité de travail à produire pour Phil qui est un compositeur,assez couteau suisse, dans le sens où il est capable de créer dans tous les genres musicaux donc c’était vraiment le bon compositeur pour ce film plein de contraintes. On n’a pas pu aller aussi loin qu’on l’aurait aimé mais les ingrédients de la bande son étaient à la fois d’avoir des parodies de film à gros budget (James Bond, Les dents de la mer) et la volonté d’aller dans l’univers burlesque du big band, du kitsch.

M.P : On a pu voir lors de la projection que la bande originale était vraiment au service du film.

C.R : Et enfin, vous avez des prochains projets dans le cinéma ?

J.B : Oui alors déjà ça m’a donné goût à la fabrication d’un long métrage car c’est tout un voyage humain et technique et pourquoi pas un film plus personnel, plus à l’image de ce que je suis vraiment et non pas un film de commande. Je suis d’ailleurs sur l’écriture de deux longs métrages, une comédie et un drame philosophique.

B.H : Actuellement, je joue Full Métal Molière, une pièce que j’ai co-écrite avec Pierre-Emmanuel Barré qui est un ami du Cours Florent et on prépare une tournée. Et bien sûr en ce moment, je vais suivre de près la sortie du film.

M.P : Moi je tourne un peu à droite à gauche, mais je partage mon temps depuis quelques mois entre le jeu et l’écriture. Je suis auteur de livres pour enfants parus chez Mango Jeunesse et je travaille aussi sur le développement de formats courts d’humour.

Ciné Région | 03.11.10

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118 318, un centre d’appels à ne pas appeler! Il en faut de l’humour pour rire de la mauvaise image attachée à la profession de télé conseiller. Surtout quand on y travaille et qu’on est invité par son boss.

Quatre télé conseillers d’Affaire de contacts avec deux des acteurs, Sandrine Le Berre et Maxime Poisot Gnana. - - Photo NR

Parce que l’activité des centres d’appels souffre toujours d’une très mauvaise presse, parce qu’il est toujours difficile de recruter malgré nos besoins pour répondre à notre croissance d’activités, il était important de s’associer à cette avant-première d’Opération 118 318, sévices clients ‘’ avant sa sortie nationale le 17 novembre.

Pour Olivier Dumez, directeur associé d’Affaire de contacts, créée en 2006 avec un plateau de 100 places à Vendôme, autant à Chartres depuis un et autant l’an prochain à Reims, le film de Julien Baillargeon est un excellent support de relations. « Pour mes équipes, mes clients, mes partenaires », assurait-il mercredi sur un des plateaux de son centre d’appels qui, à l’entrée du parc technologique de Vendôme, emploie actuellement 90 salariés en contrat à durée indéterminée.

De la réalité à la fiction

Des salariés qui mercredi soir riaient de bonne grâce aux gags réunis dans cette comédie à la française qui, loin de se présenter comme un documentaire, invite simplement à découvrir un autre monde. Avec tendresse. Une première pour le réalisateur mais aussi pour le sujet qui n’avait encore jamais donné lieu à un long-métrage.

« Le regard inquiet sur la feuille de paie pour vérifier le montant des primes du mois, les discussions parfois difficiles avec certains clients qui peuvent être mal dans leur peau, l’ambiance de compétition sur le plateau où règne cependant la bonne entente, la joie dès qu’il y a une panne d’électricité... Sûr qu’on y retrouve de notre vécu... Et pourtant, nous, on ne travaille que sur des fichiers ciblés sans appeler à l’aveuglette à partir de l’annuaire pour tenter de vendre une fenêtre à un locataire ! »

Pour Aurélie, Karine, Nathalie ou Florian, salariés d’Affaire de contacts à Vendôme, le film n’aidera pas à redorer leur métier. « Peut-être à inviter les gens à mieux comprendre notre travail en ayant en tête qu’au bout du fil, ils ont une femme ou un homme à respecter... »

Édith Van Cutsem

La nouvelle république | 12.11.10

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Deux comédiens ravis de cette opération 118 318 Maxime Poisot-Gnana et Sandrine Le Berre, après Vendôme, étaient hier soir à Blois en compagnie de l’équipe de Cap’Ciné où était donnée une autre avant-première. - - Photo NR

Adorables ! Et convaincus d’avoir tourné un film qui est « Une comédie satirique et sociale, mais sans gros gags lourdingues », comme résume Sandrine de sa toute petite voix, qui fait partie de son charme à l’étendue « panoramique » !

« Ce n’est pas un film sur un centre d’appels, mais sur ‘’ un call center ‘’ qui sert de toile de fond à une histoire entre des gens qui veulent sauver leur boulot. J’y joue le rôle d’une opératrice qui voudrait bien aider tout le monde, mais qui ne sait répondre à rien ! »

« C’est toute une ambiance qui est créée, dans laquelle ne se succèdent pas des répliques qui se veulent déjà cultes avant d’être prononcées » s’amuse Maxime. Lui joue le rôle d’un type un peu nimbus qui participe à l’évitement de la délocalisation de l’entreprise. En choeur : « Nous avions de petits moyens, cela a énormément rapproché les équipes. Et on rit ! »

Sortie nationale de 17 novembre.

Alain Vildart

La nouvelle république | 12.11.10

Page 22: Classeur Presse

AVANT-PREMIÈRE‘‘ Opération 118 318 sévices clients ’’

En présence d’une partie de l’équipe du film (Bruno Hausler, Sandrine Le Berre et Maxime Poisot), avant-première du film « Opération 118 318 - sévices clients », de Julien Baillargeon, ce soir, à Ciné Vendôme. « Mathieu, jeune banquier brillant, parachuté dans l’univers du ‘’ phoning ‘’ a du mal à trouver ses marques. Heureusement, son chemin croise celui de Kader, télévendeur débrouillard qui a son idée pour sauver le call center ! »En sortie nationale le 17 novembre. A découvrir mercredi 10 novembre, à 20 h 30, à Ciné-Vendôme, 2, rue Darreau.

La nouvelle république | 10.11.10

Page 23: Classeur Presse

118-318 en avant-première au Forum

David Azencot, sera à Laon, ce soir, au Forum. En revanche, les Laonnois n’auront malheureusement pas la chance de croiser Booder (médaillon).

LAON (Aisne). David Azencot, l’un des acteurs de 118-318, sera ce soir au Forum. Ce jeune scénariste et comédien est heureux de rencontrer le public laonnois.

«DANS les petites villes de province, il y a un vrai contact avec le public. La rencontre est plus sympa, plus forte. » David Azencot, scénariste et comédien, est ravi de venir ce soir à Laon parler de la première comédie réalisée sur les centres d’appel.

Il va tout d’abord présenter brièvement le film en compagnie de Céline Duhamel, également actrice, puis lancer le débat et répondre aux questions des spectateurs du Forum.

Film indépendant

« Je suis très content de m’investir dans la promotion de ce film même si je n’y ai qu’un petit rôle, car il s’agit d’un film indépendant, réalisé avec beaucoup de jeunes. C’est rare, surtout pour une comédie. » Le jeune homme, que l’on peut voir tous les jeudis soir au théâtre à Paris dans son stand up Fuite de cerveau, est aussi co-scénariste de ce premier long-métrage de Julien Baillargeon, intitulé 118-318, sévices clients. Un film (en sortie nationale le 17 novembre) qui s’introduit dans l’univers impitoyable des centres d’appel et de leurs techniques toujours plus créatives pour soutirer de l’argent. Grâce à cette comédie, le voile se lève sur les coulisses du service client, révélant les aberrations d’un système qui surtaxe des services inaccessibles quand on en a besoin et facilite le harcèlement de ceux qui veulent être tranquilles.

En tout cas, le film s’inspire de la réalité puisqu’il est produit et co-écrit par un ancien du métier, Manuel Jacquinet, qui a pu en observer les ingrédients et les acteurs pendant quinze ans.

Grand public

Que raconte le film ? Mathieu Polivennes, jeune banquier d’affaires brillant, est envoyé en urgence en Haute-Loire pour redresser le centre d’appels de la Cecredico, société de crédit à la consommation, filiale de la banque qui l’emploie. A quelques semaines des élections, le dépôt de bilan du centre d’appels dans un département de l’Auvergne profonde ferait désordre et nuirait gravement au parachutage électoral de Segondas, grand patron de la banque. Armé de ses portables dernier cri, Mathieu s’attend à une mission facile. Mais rien ne se déroule comme prévu…

Il s’agit d’une comédie grand public avec des acteurs en train de démarrer. Les plus connus sont sans doute Booder, que l’on voit surtout dans les seconds rôles, et Lionnel Astier (Kaamelott, Le Dernier pour la route).

Céline Duhamel, qui sera également à Laon ce soir, a quant à elle joué dans la comédie musicale Le Roi Soleil. Elle a aussi participé à une dizaine de films en trois ans.

M.-C.L : [email protected]

L’union | 10.11.10

Page 24: Classeur Presse

L’Agenda.net | 10.11.10

Page 25: Classeur Presse

Le Républicain Lorrain | 10.11.10

Page 26: Classeur Presse

CHARTRES ET SA RÉGIONl’écho JEUDI 11 NOVEMBRE 2010 / CHS02

Précision. Toutes nos excuses à noslecteurs passionnés de botanique. Lessuperbes arbres au feuillage rouge sur lecliché paru dans notre rubrique Coeurde ville du 9 novembre sont des li-quidambars. Le nom de ces arbres ori-ginaires du continent américain a étéquelque peu écorché dans notrelégende.Mairie. Pour une meilleure qualité d’ac-cueil et permettre l’instruction desdossiers de façon plus performante, leservice urbanisme réglementaire etopérationnel (au centre techniquemunicipal, 2 rue Edmond-Poilot) nesera plus ouvert au public le mardimatin à compter du lundi 15 novembre.Les horaires d’ouverture au publicseront donc de 9 à 12 heures tous lesmatins de la semaine, sauf le mardi, etde14 à 17 heures tous les jours de lasemaine.Louise Michel. Le Groupe libertaire deChartres organise une conférence surLouise Michel avec Véronique Fau-Vicenti samedi à 15 heures à la librairieL’Esperluète, 10 rue Noël-Ballay àChartres.MPT Saint-Brice. L’assemblée généralede la Maison pour tous du QuartierSaint-Brice se tiendra le jeudi 18novembre à 18 heures, aux abbayesSaint-Brice.

CHARTRES / Avant-première aux Enfants du Paradis

Une “comédie sociale”sur les centres d’appels E

lle incarne une jeune téléopéra-trice exaspérante avec une voixde petite fille. Il joue un infor-maticien indien qui est atteint dusyndrome de la Tourette et passe

son temps à dire “Shaahagatte”. Les comé-diens Sandrine le Berre et Maxime Poisot-Gnana ont présenté mardi soir le filmOpération 118 318 – Sévices clients enavant-première au multiplexe des Enfants duParadis, à Chartres « C’est le premier film surl’univers des call centers (centres d’appel). Leproducteur et scénariste Manuel Jacquineten a eu l’idée après avoir travaillé pendantquinze ans dans ce milieu », a préciséMaxime Poisot-Gnana, qui a été séduit parle ton « à part » de cette « comédie sociale ».« Il est un peu grinçant avec un deuxième-troisième degré ». Il a aussi apprécié que cesoit une « jeune comédie indépendante »,produite hors des circuits traditionnels etsignée par un jeune réalisateur, Julien Bail-largeon. « Il y avait de la place pour lesacteurs de tous âges et pour le jeu ».

« Un sujet d’actualité »

Opération 118 318 – Sévices clients lèvele voile sur « l’arrière-cuisine » du serviceclients en révélant les aberrations d’un sys-tème qui surtaxe des services inaccessiblesquand on en a besoin et harcèle ceux quiveulent être tranquilles. « Nous sommestous concernés par les centres d’appels quinous appellent souvent à l’heure du dînerpour nous vendre des services qu’on nevoulait pas », a souligné Maxime Poisot-Gnana. « Ce n’est pas un sujet facile parceque toutes les grandes marques ont recoursaujourd’hui à ce système pour profiler les

consommateurs. Mais c’est un sujet d’ac-tualité avec les fermetures de sites pro-grammées par les leaders mondiaux, lesplans antidélocalisation et un projet de loien préparation. »

La comédie de Julien Baillargeon mêleclichés et contre-clichés. Un jeune énarquebanquier d’affaires est envoyé en urgenceen Haute-Loire pour redresser le call centerde la Cecredico, société de crédit à la con-sommation, à quelques semaines des élec-tions. Il s’attend à une mission facile maisles méthodes qu’il a apprises sont totale-ment inopérantes dans ce milieu. C’est

finalement un télévendeur débrouillard etbeur de service qui va trouver la solutionpour sauver le centre d’appels...

« Le film raconte l’histoire d’un groupede gens à la limite de la caricature qui sontsoudés. Ils vont tous dans la même direc-tion parce qu’ils n’ont pas le choix. Ilsessayent tous de sauver leur peau », aexpliqué Maxime Poisot-Gnana. « Le filmne dénonce pas le business capitaliste.C’est plus subtil que ça. Il montre combiennotre monde marche sur la tête et quenous allons tous dans la même direction. »

FRÉDÉRIC LEVENT

CHARTRES / Pour les fêtes

L’Unicef recherche des bénévolesComme tous les ans à l’approche des fêtes de fin d’année, c’est

le branle-bas de combat parmi les membre de l’Unicefd’Eure-et-Loir. « Cette période est très importante pour nous.

A cette époque nous collectons la moitié des sommes reçues tout aulong de l’année », a expliqué, mardi à Chartres, Gilles Holvoet, lesecrétaire général de l’antenne eurélienne de la vénérable associationvenant en aide aux enfants des pays défavorisés. En effet, l’annéedernière, l’Unicef d’Eure-et-Loir avait réussi à collecter près de50 000 ¤, dont 25 000 ¤ à cette seule période. La grande partie dessommes collectées vient de la vente des cartes postales, agendas,sacs… siglés aux couleurs de l’association humanitaire.

GRANDES SURFACES ET HÔPITAUX

« Comme tous les ans nous allons mettre des stands de vente dansles grandes surfaces du département ainsi que dans les hôpitaux etcliniques », a précisé Gilles Holvoet. Mais voilà ! L’Unicef manquecruellement de bénévoles pour tenir ces stands. « Dans l’idéal, il nousfaudrait une trentaine de bénévoles supplémentaires », a-t-il expliqué.Il lance donc un appel à toutes les bonnes volontés sensibilisées parla détresse des enfants des pays du tiers-monde, notamment ceuxd’Haïti qui portent encore les stigmates du séïsme qui a détruit lepays. « Il est urgent que nous puissions reconstruire les écoles », ainsisté le secrétaire-général de l’association.

JACQUES JOANNOPOULOS

A U J O U R D ’ H U I

l’écho

Siège social21, rue Vincent-Chevard – BP5018928004 Chartres CédexRédaction sportiveTÉL : 02.37.88.88.88FAX : 02.37.91.17.42ABONNEMENTS, DÉPOSITAIRES, PUB-

LICITÉ,PETITES ANNONCES : 02.37.18.81.60ECHO-VOYAGES : 02.37.18.81.50E- MAIL : echo.selectour.comRédaction locale et régionaleTÉL : 02.37.88.89.90FAX : 02.37.88.89.91E- MAIL : [email protected]

CHARTRES

UrgencesSAMU : 15.Police secours : 17Pompiers : 18Gendarmerie : 02.37.91.27.10

SantéChirurgien-dentiste : garde de 9h à 12 h,02.37.36.23.03Ambulances : 15Médecin : le 15

Pharmacie : 3237Hôpital et maternité :02.37.30.30.30Urgences Saint-François :02.37.18.45.45.Urgences kinesithérapeutes res-piratoires pédiatriques : RuellanDelahaye 02.37.34.87.09.

ServicesGDF 24h/24 : 0.810.28.27.26EDF 24h/24 : 0.810.333.028

R.S.E.I.P.C. 24h/24 :02.37.91.80.20.Régie gaz du Pays chartrain24h/24 : 02.37.91.80.23District de Chartres :02.37.91.35.20Compagnie des eaux :0811.900.400Transbeauce : 02.37.18.59.00Filibus : 02.37.36.26.98SNCF : 36 35

LUCE

UrgencesGendarmerie : 02.37.88.12.50.Police municipale : de 9 h à 18 h, 02.37.25.68.17.

MAINVILLIERS

UrgencesPolice : 02.37.18.55.70.Après 18 h, 02.37.24.75.39 ou 17.

N O T E Z - L E B I E N

CINÉMASLES ENFANTS DU PARADIS

SAW 7 3 D – 13 h 30, 15 h 50, 20 h 10,22 h 30.

POTICHE – 13 h 40, 15 h 50, 20 h 10,22 h 20.

UNSTOPPABLE – 13 h 45, 16 heures,20 h 10, 22 h 20.

DATE LIMITE – 13 h 50, 18 h 10, 20 h 15,22 h 15.

WELCOME TO THE RILEYS – 13 h 30,20 heures.

LE SECRET DE CHARLIE – 13 h 45, 20 h 20.

LA PRINCESSE DE MONTPENSIER – 13 h 45,16 h 45, 20 h 15.

JACKASS 3 D (2.50¤ SUPPL. LUNETTES) –14 h 15, 19 h 30.

FAIR GAME – 15 h 50, 22 h 20.

L’HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE14 h 15, 19 h 45, 22 h 15.

BURIED – 14 heures.

ARTHUR 3 ET LA GUERRE DES 2 MONDES –15 h 55.

LES PETITS MOUCHOIRS – 16 h 15, 21 h 30.

MOI, MOCHE ET MECHANT 3 D (2.50¤ SUP-PLÉMENT LUNETTES) – 18 h 10.

VERY BAD COPS – 15 h 50, 22 h 20.

LE ROYAUME DE GA’HOOLE LA LÉGENDEDES GARDIENS – 18 heures.

IL RESTE DU JAMBON ? – 18 h 10.

ELLE S’APPELAIT SARAH – 16 h 50.

KABOOM – 18 h 10.

BIUTIFUL – 16 h 20.

INCEPTION – 20 h 15.

ALPHA ET OMEGA – 18 h 10.

EXPOSITIONS

A ChartresMUSEE DES BEAUX-ARTS, de 10 heures àmidi et de 14 à 17 heures, ”Histoire depapier ” et “ l’art ancestral de l’Afriqueoccidentale au temps de Noël Ballay”.

Dans la régionMAINVILLIERS, Compa, pont de Mainvilliers,de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à19 heures, “Agricultures miniatures “.

Chartres, mardi. Les comédiens Sandrine le Berre et Maxime Poisot-Gnana ont présenté le filmOpération 118 318 – Sévices clients en avant-première au multiplexe des Enfants du Paradis.

Les dates des ventes Clinique Saint-François à Mainvilliers du 10 au 13 novembre.Hôpital Pasteur du Coudray du 16 au 19 novembre. Intermarchédes Trois- Ponts à Chartres du 24 au 27 novembre. CliniqueNotre-Dame-du-Bon-Secours 23 et 30 novembre. Jardiland, le4 décembre. Carrefour Chartres du 10 au 18 décembre.Chalets de Noël centre-ville de Chartres du 21 au 23 décembre.

Chartres, mardi. Les responsable de l’Unicef, dont Gilles Holvoet sonsécrétaire général (au premier plan), lancent un appel aux bonnesvolontés .

L’écho Républicain | 10.11.10

Page 27: Classeur Presse

SAINT-QUENTIN Allô, 118 318, le cinéquai veut une avant-première, merci

L’équipe du film s’est déplacée, la semaine dernière, au Cinéquai.

Opération 118 318, bonjour. Un renseignement ? Oui, il s’agit bien d’un film diffusé aujourd’hui au Cinéquai de Saint-Quentin. Une avant-première, exactement, c’est confirmé. L’équipe du film avait fait le déplacement, la semaine dernière pour présenter cette comédie à petit budget. Nous avons enregistré la conversation.

« Invoquons les esprits du cinéma. » Là, c’est la voix de Bruno Hausler. « Je suis un acteur exceptionnel, c’est évidemment pour cela qu’il faut venir », poursuit celui dont le visage est placardé en grand sur l’affiche. Il rit. L’acteur est dans le bon ton de cette œuvre signée Julien Baillargeon. Un tout jeune réalisateur.

« C’est une comédie un peu différente, qui détone un peu. On est dans le décalé tout du long, souligne ce trentenaire. On n’est pas dans la caricature ou le sur-jeu. C’est un humour caustique. » Et le sujet traité sent le vécu. « Le producteur était un ancien consultant dans un centre d’appels. » Et c’est lui qui a eu l’idée de produire un film sur ce sujet.

Rappel automatique. Si la sortie nationale de ce film est prévue le 17 novembre, il est à l’affiche de Cinéquai dès aujourd’hui. Mais pourquoi est-il aussi drôle ? « Parce que ! » Parce que Booder joue dans cette comédie. Mais si : Booder, c’est la tête de la publicité Orangina rouge. Le seul comédien, un tout petit peu plus connu que les autres. Il n’était pas présent lors de la projection de l’avant-première, la semaine dernière.

Outre le réalisateur et Bruno Hasler, il y avait aussi Maxime Poisot- Gnana. Et ils se sont tous les trois pliés aux trois bonnes raisons d’aller voir leur film. Un : il faut y aller, deux : il faut y aller, trois : il faut y aller. Les 118 318 vous souhaitent une bonne séance.

N. N.

Courrier picard | 03.11.10

Page 28: Classeur Presse

Ils sont nés en 1996 et viennentseulement de commencer leurdernière année de collège. Latrentaine d’élèves de troisièmede JeanMoulin a pourtant reçuune leçon d’histoire particu-lière hier matin. C’est LionelBeffre, le préfet, qui est venu enpersonne leur parler des com-mémorations du 11 novembredans une salle d’anglais déco-rée pour l’occasion à la couleurdes anciens combattants.Une démarche exceptionnellepour une date exceptionnelle :l’armistice de 1918 qui met finà la première GuerreMondiale.Et même si celle-ci semble« bien loin », le devoir demémoire reste important àentretenir pour le représentantde l’État : « C’est une étapenécessaire pour devenir uncitoyen, cela apporte des valeursde civisme et de courage... »,assure-t-il. Et du courage, il enfallait en 14-18... « Sur tous lesélèves présents dans cette salle,seulement trois seraient à l’école,les autres travailleraient proba-blement aux champs ou auraientété envoyés au front », expliqueMichel Reymondon, inspecteurd’académie.

Pour éviter l’oubliUn autre monde que les jeunesont du mal à se représenter,d’autant plus que le dernier« poilu » français est décédé ily a deux ans. « On est un peudistant par rapport à tout ça »,confie Jules. « La premièreGuerre Mondiale est très éloi-gnée de ce que nous vivons main-tenant... » Et c’est justementpour éviter que les soldats de lapremière Guerre ne tombentdans l’oubli que la rencontre a

été organisée en parallèle de lacollecte nationale 2010 dubleuet de France. L’organisa-tion, qui existe depuis 1934, estchargée chaque année de récol-ter des dons pour les ancienscombattants et les blessés deguerre. Hier matin, c’est PierreColson, de l’Onac (Office natio-nale des anciens combattants)qui s’est chargé de dépoussié-rer l’histoire. Accompagné deLionel Beffre, ils ont réponduaux questions des élèves pen-dant la rencontre. Et au cœurdes interrogations, pas de ques-tions de stratégie militaire oud’alliances politiques mais plu-tôt des questions très prati-ques. Les familles étaient-ellesaverties des décès ? Que fai-saient les femmes et lesenfants ? Pouvait-on communi-quer librement ?Un engouement logique selonleur professeur d’histoire-géo-graphie Nathalie Cottin-

Richer : « Cette classe n’a pasété choisie au hasard, nousavons effectué le chemin demémoire dans Chartres et visitéla préfecture avec le bureau deJean Moulin, cette rencontre estune suite logique. » Mais pourAurélie, une de ses élèves, cequi est important avant tout,

c’est que « parler de la guerrepermet de savoir les horreursqu’on a pu faire autrefois et d’entirer les leçons ».D’ici la fin de l’année, les troisiè-mes auront l’occasion de sepencher sur la question puis-qu’ils aborderont aussi laseconde Guerre Mondiale. En

cours d’abord puis avec leconcours national de la résis-tance auquel ils participeront.Le thème de cette année ? « Larépression de la résistance parles autorités politiques deVichy ». Tout un programme...

Coraline Salvoch.

� Hier matin, le préfetd’Eure-et-Loir Lionel Beffres’est rendu dans une classede troisième du collègeJeanMoulin. L’objectif ?Aborder les cérémonies du11 novembre à traversl’histoire de la premièreGuerreMondiale.

Lepréfet confronte les collégiensaudevoirdemémoire

Dominique Joly, directeur duservice archéologie de la villede Chartres, sait se muer enconteur lorsqu’il s’agit d’évo-quer l’histoire surgie du sous-sol de la ville. Le vendredi19 novembre, à 20 h 30 ausalon Marceau de l’hôtel deville, il donnera une confé-rence intitulée « C. VeriusSedatus, un magicien d’Autri-vum ? ». La cave de ce magi-cien a été mise au jour près dela place des Épars, lors de tra-vaux. La recette des entrées(10 ¤) ira auxœuvres culturel-les du Lions Club. Commequoi la magie de C. VeriusSedatus opère toujours.

> Réservations : magasin« Votre Intérieur », 21 ruede la Pie. 02.37.21.75.45.

Une conférencemagique

HIER, À CHARTRES. C’est àl’occasion de la collectenationale pour les ancienscombattants et à la veilledes commémorations du11 novembre que le préfetLionel Beffre s’est rendu aucollège JeanMoulin.

On en parle

Dominique Joly évoquera la Cavedumagicien le 19 novembre.

Le film « Opération 118 318,sévices clients » ne sortira quele 17 novembre mais il étaitprojeté dès hier soir auxEnfants du Paradis. Ce pre-mier long métrage est un filmchoral à petit budget, né d’uneidée originale de Manuel Jac-quinet, le producteur, qui alongtemps travaillé dans cemilieu des call centers. À l’affi-che, le comique Booder, BrunoHausler, Jackie Berroyer etLionnel Astier.Sandrine Le Berre, l’une desactrices, a exagéré sa voix depetite fille pour rendre encoreplus exaspérante la téléopéra-trice qu’elle incarne. Elle parlede « comédie sociale satyriquesur un sujet d’actualité a priori

pas très rigolo ». Un banquierest envoyé en Haute-Loirepour sauver un centre d’ap-pels du dépôt de bilan. Or,c’est finalement un télécon-seiller débrouillard qui va trou-ver la solution pour les sortirdu pétrin… L’occasion pour leréalisateur Julien Baillargeonde dresser une galerie de por-traits de téléopérateurs sou-vent déjantés, qui jargonnent,comme cet informaticienindien atteint du syndrome deTourette, campé par MaximePoisot-Gnana : « Le filmdénonce aussi combien cemonde marche sur la tête ! »Voilà au moins une occasiond’en rire.

M. G.

Mercredi 10 novembre70e anniversaire del’entrée en résistance deslycéens et étudiants,19h30 -Monument auxmorts des guerres, butte descharbonniers : lecture detextes, dépôt de fleurs parles étudiants du lycéeMarceau.Jeudi 11 novembre92e anniversaire de

l’armistice du 11 novembre1918 de 10h à 10h45 -Monument auxmorts desguerres, butte descharbonniers : salut audrapeau,marseillaise,lecture des messages, dépôtde gerbes, ravivage de laflamme par monsieur lepréfet,minute de silence,marseillaise.Stèle en mémoire dugénéral de Gaulle, 10h45 :

Dépôt d’une gerbe par ledéputé-maire puis par lepréfet.Office religieux, cathédraleNotre-Dame, 11h00 :Te Deum.Hôtel de ville, salonMontescot et salle desmariages, 11h45 : Aubadepar l’harmonie musicale,allocution du député-mairede Chartres, vin d’honneuroffert par la Ville.

Leprogrammedes commémorations

HIER SOIR, ÀCHARTRES.

Les comédiensà l’affiche,Sandrine

le Berre etMaxime

Poisot-Gnana.

CE WEEK-END

Un film sur les centresd’appels en avant-première

MERCREDI 10NOVEMBRE— Marché alimentaire, placeBillard, toute la journée.— Audience correctionnelle,13.30, au TGI, rue St-Jacques.— Action Boostemploi sur lesmétiers en uniforme, de 9.00 à12.30 et de 13.30 à 17.30, auconseil général, 1 place Châte-let. 02.37.91.56.39. Gratuit.— Association des diabéti-ques d’Eure-et-Loir (Adel). Per-manence de 14.00 à 16.00, aucentre hospitalier Louis-Pas-teur et de 10.00 à 12.00 à l’es-pace santé de la CPAM.02.37.31.49.34.— « Les métiers de la mon-naie de Paris ». Conférence. À15.00, salon Marceau de l’hô-tel de ville. 02.37.36.20.48.— « Sur la terre des dinosau-res ». 15.30, l’Apostrophe, 1,boulevardMaurice-Viollette.— Échange avec FabriceHum-bert, auteur de « la fortune deSila ». 18.00, l’Esperluète, 10,rue Noël-Ballay.02.37.21.17.17.— Commémoration de l’armis-tice à 19.30, butte des Charbon-niers.— Super loto du comitéd’Eure-et-Loir de pétanque.Chartrexpo. 20.30.JEUDI 11 NOVEMBRE— Marché aux fleurs, placedu Cygne, toute la journée.— Commémoration de l’armis-tice. À partir de 10.00. 11.00,Te Deum à la Cathédrale.11.45,mairie, vin d’honneur.— Super loto du comitéd‘Eure-et-Loir de pétanque.Chartrexpo. 14.30.— « Les noces de bicarbo-nate ». 21.00, au théâtre Por-tail-Sud, 8 cloître Notre-Dame.15/11 €. 02.37.36.33.06.

ChartresRédaction : 23, rue de la Tonnellerie. Tél. 02.37.18.26.36 - Fax : 02.37.18.26.37/Publicité : Alliance-Media. Tél. 02.37.18.26.90 - Fax : 02.37.18.26.99

LA RÉPUBLIQUE DU CENTRE -MERCREDI 10 ET JEUDI 11 NOVEMBRE 2010 - CHD - 5

Louviers

10 LA DÉPÊCHE -

« C’était une belle aventureh u m a i n e … » s ’ a m u s eSandrine Le Berre aliasMarie-Myriam dans le film,chargée de faire patienter lesclients mécontents à l’autrebout du fil. Quelque peu gal-vaudée, l’expression prendtout son sens à la lumière dusourire affiché par les deuxacteurs au souvenir du tour-

nage. « C’était un premierlong-métrage pour beau-coup d’entre nous, expliqueMaxime Poisot-Ghana aliasSingh dans le film, un infor-maticien farfelu atteint dusyndrôme de La tourette.Notamment pour le produc-teur et le réalisateur, JulienBaillargeon. Du coup, on atous très envie de faire exis-

ter ce film ! »

Basé sur du vécu

C’est dans la tête du produc-teur Manuel Jacquinet qu’agermé l’idée du scénario : « ila travaillé pendant 10 ansdans ce mil ieu, préciseMaxime. Il voulait faire un filmsur l’arrière-cuisine de cemonde-là. L’idée n’est pasd’opposer d’un côté, les mé-chants capitalistes et de l’au-tre, les gentils consomma-teurs mais plutôt de décrireune galerie de personnagesqui évoluent dans le mondetel qu’il est, c’est-à-dire àl’envers ! »Des conna issances deManuel Jacquinet, ressort unfilm réaliste dont une partiedes scènes et des personna-ges, à peine caricaturés, sontissus de souvenirs. À com-mencer par le parachutagede cet énarque parisien dansun centre d’appels auvergnatqui annonce, pour nous, le

début du film… et, pour lui,le début des ennuis.

Un humour trèsBritish

Loin d’enchaîner les gags etles répliques cultes, cette co-médie a choisi un humourtout en finesse : « c’est trèssecond degré , p réc iseMaxime. Ce sont des petitesphrases emplies de cynisme

et que leur côté tragique rendp r e s q u e c o m i q u e s . »Sandrine Le Berre confirme :« ce n’est pas un film où l’ons’esclaffe toutes les troisscènes, mais plutôt un filmauquel on repense. »Ce film a le mérite de mettredes visages sur les voix detous les Jean-Claude à l’ac-cent béninois du monde quivoudraient qu’on débrancheet qu’on rebranche notre net-

net box pour voir si ça cli-gnote… Mais, qui, pourManuel Jacquinet, « sont devrais héros au même titre queles clients et les consomma-teurs qui n’ont pas encore“pété un câble” face au cy-nisme du marketing mo-derne. »

> En salle le 17 novembre

M. B.

� CINÉMA GRAND FORUM - Opération, 118 318, sévices clients en avant-première

À l’autre bout du filmUn téléconseiller va vous répondre, ne quittez pas… Une phrase récur-

rente dont chaque personne ayant tenté d’obtenir de l’aide via une hot-line a été victime. Le film Opération 118 318-sévices clients, vous pro-

pose une plongée dans le monde des call-centers, au travers une galerie depersonnages à peine caricaturés. Lundi dernier, les acteurs Sandrine Le Berreet Maxime Poisot-Ghana, ainsi que le Lovérien Raphaël Bauche, chef opé-rateur sur le tournage, étaient à Louviers pour présenter leur long-métrageen avant-première.

Le Lovérien Raphaël Bauche, chef opérateur sur le tournage a présenté le film au public en compagnie de deuxdes acteurs.

Sandrine Le Berre et Maxime-Poisot étaient ravis de venir à Louviers pré-senter leur film en avant-première.

Vendredi 12 novembre 2010

La République du Centre | 11.11.10

LaDepeche | 26.10.10

Page 29: Classeur Presse

Montauban. « Opération 118 318 », le pari osé d’un producteur

Manuel Jaquinet ( à droite) a vécu une belle aventure avec son équipe. / Photo DDM, G.D.S.

David Azencot, scénariste, Céline Duhamel comédien et Manuel Jaquinet producteur étaient hier soir à l’hôtel Mercure de Montauban, pour la présentation de l’avant-première du film « Opération 118 318 sévices clients ». Le premier film de Manuel Jaquinet, spécialiste des centres d’appels pendant 15 ans, qui a eu envie de raconter cet univers à la fois rigolo et dramatique, représentatif de notre époque. Un pari osé pour ce premier film autofinancé, avec un budget limité : « J’avais envie de faire un film avec de jeunes comédiens débutants comme Bruno Hausler et notre équipe a bien fonctionné. Ils sont tous formidables » soulignait Manuel Jaquinet.

David le scénariste a été séduit par cette aventure inédite, tout comme Céline, qui s’est régalée dans son rôle de commerciale acharné : « Le tournage s’est très bien passé et on formait vraiment une famille. C’est un bel exemple pour la jeunesse. »

Le film sort dès demain au Cap’Cinéma de Montauban.

LaDepeche.fr | 26.10.10

Page 30: Classeur Presse

Patrick Valey sur le tournage de «Opération 118 318»Patrick Valey à gauche et Charles Ferre, deux Montalbanais dans l’univers du cinéma, ici pendant le tournage du film Opération 118 318. Patrick Valey a vécu une quinzaine d’année dans la région montalbanaise où il a démarré son activité dans le cinéma en tant qu’ingénieur du son. Il vient de participer au tournage du film Opération 118 318, actuellement à l’affiche du Cap’Cinéma.

Patrick Valey a vécu une quinzaine d’années dans la région de Montauban plus précisément à Nègrepelisse. C’est lors de cette période, qu’il a démarré sa carrière d’Ingénieur du son en fiction, notamment sur le film de Robert Enrico « Fait d’hiver » en 1998, sur le film de Muriel Teodori « Sans Plombs » en 2000, « L’attrape rêve » d’Alain Ross, et « Fils de Zup » de Gilles Romera, entre autres, ainsi que sur de nombreux téléfilms.

« J’ai quitté la région en 2005, afin de m’installer à Paris, pour des raisons professionnelles, mais je reviens très régulièrement passer du temps avec ma famille et mes amis qui vivent dans la région. », explique-t-il.

Il a été ingénieur du son lors du tournage du film Opération 118 318, un long-métrage sur lequel il a travaillé.

« Aujourd’hui je suis heureux que Montauban soit la première ville de France à accueillir en avant-première le film « Opération 118 318 » sur lequel j’ai couvert toute la chaîne du son (son direct, montage son et mixage). Il s’agit d’une comédie sur le phénomène plus que grandissant des centres d’appels, auxquels nous sommes tous confrontés chaque jour, lorsque nous décrochons notre

téléphone. En matière de son, la caractéristique particulière propre à ce film réside dans le fait que j’ai proposé au réalisateur Julien Baillargeon de travailler la matière sonore de ce film en axant nos efforts sur la spatialisation. En effet, ce film est très dialogué, surtout au travers de conversation téléphonique, ce qui était un pari risqué sur le plan technique. En complémentarité d’un scénario bien ficelé, et de la bande originale d’une grande justesse créée par le compositeur Phil Lees, le pari est réussi. Le spectateur est complètement immergé dans l’histoire tant au niveau de l’image que de l’enveloppe sonore. Sur ce, je conseille vivement à tous ceux qui sont friands de comédie d’aller voir ce film en famille ou entre amis ils passeront très certainement un bon moment (Voir les programmes et horaires ci-contre). Je salue au passage Manuel Jacquinet le producteur, pour son courage et sa ténacité à mener ce projet jusqu’au bout ainsi que toute l’équipe et plus particulièrement mon assistant Charles Ferre, lui aussi originaire de Montauban (à ses côtés sur la photo). Cette région a attiré bon nombre de réalisateurs, me permettant de découvrir et d’exercer aujourd’hui ce métier passionnant qu’est le son au cinéma. J’aimerais faire un dernier petit clin d’œil à Jean-Claude Cabanne et à ses élèves judoka de l’excellent club du dojo Montalbanais, dont je suis encore licencié, qui attendaient ce film avec impatience. »

LaDepeche.fr | 01.11.10 | Propos recueillis par Gisèle Dos Santos

Page 31: Classeur Presse

Agen. « Opération 118 318 » : en avant-première

Une avant-première, la présence d’une partie de l’équipe du film: les Agenais sont gâtés! Si la sortie nationale est programmée le 17 novembre, partout en France, le film «Opération 118318 sévices clients» sera diffusé en avant-première,ce soir à Cap Cinéma (20 heures). Cette comédie indépendante, produite hors des circuits traditionnels par 118 Productions (Manuel Jacquinet, producteur délégué) et la Petite Abeille Production (production exécutive) s’annonce déjà comme le film de cette fin d’année 2010. Réalisé par Julien Baillargeon, qui signe là son premier long-métrage, le film réunit une équipe artistique talentueuse autour de Lionel Astier, dans le rôle d’un patron du CAC 40 à peine caricaturé, Jackie Berroyer, en agent surbooké du Pôle Emploi et Booder, en téléconseiller marocain Kader Belkacem, alias Jean-François, alias Robert Herbin. Le parti pris de ce casting iconoclaste résulte d’une volonté affichée de réunir une équipe composée d’acteurs dont le talent aura été le seul critère de recrutement.

L’histoire: Mathieu Polivennes, jeune banquier d’affaires brillant, est envoyé en urgence en Haute-Loire pour redresser le call centers (centre d’appels) de la Cecredico, société de crédit à la consommation. Armé de ses blackberry et de son laptop dernier cri, il s’attend à une mission facile. Normal, il a fait l’ENA. Aveuglé par ses certitudes, ignorant les ressources de l’équipe de téléconseillers pourtant bourrée de bonnes intentions, il tente d’appliquer des méthodes qu’il a apprises, totalement inopérantes dans ce coin perdu…

On vous laisse imaginer la suite. Aujourd’hui , le producteur Manuel Jacquinet, le scénariste David Azencot et l’actrice Céline Duhamel feront le déplacement à Agen pour parler du film.

LaDepeche.fr | 17.11.10

Page 32: Classeur Presse

« Opération 118 318 » : avant-première demainSi la sortie nationale est programmée le 17 novembre, partout en France, le film « Opération 118 318 sévices clients » sera diffusé en avant-première, demain soir à Cap Cinéma (20 heures). Cette comédie indépendante, produite hors des circuits traditionnels par 118 Productions (Manuel Jacquinet, producteur délégué) et la Petite Abeille Production (production exécutive) s’annonce déjà comme le film de cette fin d’année 2010. Réalisé par Julien Baillargeon, qui signe là son premier long-métrage, le film réunit une équipe artistique talentueuse autour de Lionel Astier, dans le rôle d’un patron du CAC 40 à peine caricaturé, Jackie Berroyer, en agent surbooké du Pôle Emploi et Booder, en téléconseiller marocain Kader Belkacem, alias Jean-François, alias Robert Herbin. Le parti pris de ce casting iconoclaste résulte d’une volonté affichée de réunir une équipe composée d’acteurs dont le talent aura été le seul critère de recrutement.

L’histoire : Mathieu Polivennes, jeune banquier d’affaires brillant, est envoyé en urgence en Haute-Loire pour redresser le call centers (centre d’appels) de la Cecredico, société de crédit à la consommation. Armé de ses blackberry et de son laptop dernier cri, il s’attend à une mission facile. Normal, il a fait l’ENA. Aveuglé par ses certitudes, ignorant les ressources de l’équipe de téléconseillers pourtant bourrée de bonnes intentions, il tente d’appliquer des méthodes qu’il a apprises, totalement inopérantes dans ce coin perdu…

On vous laisse imaginer la suite.

Gagnez des places avec le « Petit Bleu »Demain, le producteur Manuel Jacquinet, le scénariste David Azencot et l’actrice Céline Duhamel feront le déplacement à Agen pour parler du film

En collaboration avec Cap Cinéma et son directeur Yan Douady, le Petit Bleu vous offre cinquante places pour assister à cette avant-première. Il suffit de vous présenter, avec cet article, ce mardi, à Cap Cinéma, aux heures des séances, pour retirer vos places gratuites, ou juste avant la projection. Attention, seuls les cinquante premiers auront accès à l’avant-première. Qu’on se le dise..

LaDepeche.fr | 25.10.10

Page 33: Classeur Presse

Deux films tournés en Auvergne sortent au cinéma ce mercredi [vidéos]118 318, sévices clients, de Julien Baillargeon

118 318, sévices clients est programmé dans 36 salles aujourd’hui. Petite sortie pour un film à petit budget (1.080.000 euros) tourné en septembre 2009 dans la commune de Tence (Haute-Loire).

Ancré dans l’air du temps, le film se veut « une comédie à grande dimension sociale », selon son réalisateur Julien Baillargeon dont c’est le premier long-métrage.

On y suit les aventures d’un jeune banquier chargé de redresser les comptes d’un centre d’appel en difficulté. Heureusement, les salariés rivalisent d’imagination pour sauver leur boîte.

Au casting, on retrouve l’humoriste Booder (vu dans Neuilly sa mère, en 2009), Jackie Berroyer et Lionnel Astier (de la série Kaamelott sur M6). C’est le producteur Manuel Jacquinet qui a choisi la Haute-Loire comme décor. « En fait, le producteur a travaillé quinze ans dans le monde des centres d’appel, explique le réalisateur. Il voulait en ouvrir un à Tence et lorsqu’il a vu ces locaux, avec le lino des années 80 et la moquette sur les murs, il les a trouvés parfaits pour y tourner le film. » Le bâtiment hébergeait auparavant la direction départementale du Travail. Le bureau de poste et les rues de Tence figurent également parmi les décors choisis.

Un choix qui n’aura cependant pas eu les faveurs du Conseil général de la Haute-Loire qui a refusé de participer au financement du film.

Le film sera visible au cinéma Grenette d’Yssingeaux. Si l’accueil public est bon, on peut envisager de le

La Montagne.fr | 17.11.10

Page 34: Classeur Presse

Il n’est pas Annécien, mais ya vécu suffisamment longtempspour aimer la cité lacustreautant qu’un haut-savoyard.Manuel Jacquinet a passé pres-que deux décennies au bord dulac d’Annecy. En 1996, il y afondé une société de formationet de conseil à destination despersonnels des centres d’appel.Une expérience qui lui a inspirél’idée du film “118 318, opéra-tion sévices clients”, dont il estle producteur et qui sortira le17 novembre sur les écrans fran-çais.

Certaines scènes de ce long-métrage sont donc directementtirées de la vie professionnellede Manuel Jacquinet à Annecy.« Cela constitue le socle dufilm », confirme le producteur.S’il est retourné vivre à Paris en2006, sa ville d’origine, ce der-nier n’a pas perdu tout contactavec la Haute-Savoie, loin s’enfaut. Il a gardé une maison dansles Bauges où il aime venir seressourcer avec sa famille.« C’est un cadre idéal pour se

ressourcer, et mes enfants ado-rent faire du ski. »Et garde un excellent souve-

nir d’Annecy, de son centre-ville, et bien sûr, ses cinémas.« J’ai connu l’époque où il yavait cinq cinémas, avant lacréation du Décavision », re-late-t-il.

Une drôle d’avant-premièreau Décavision

C’est aussi à Annecy qu’il a

décidé de faire le grand saut etde se lancer dans la productioncinématographique. Un métierexaltant, stressant aussi, surtoutquand, comme lui, on travaillehors des circuits traditionnelsde distribution.Symboliquement, Manuel Jac-

quinet avait choisi de fairel’avant-première de sa comédieau Décavision, le 1er novembredernier, en présence d’une par-tie de l’équipe du film. Unchoix de cœur mais, aléa du des-

tin, le long-métrage n’a pas puêtre projeté car le cinéman’avait pas la bobine ! Du ja-mais vu au Décavision. Déçu,Manuel Jacquinet fait contremauvaise fortune bon cœur. Ilassure que ce n’est que partie re-mise et promet de revenir dansles jours qui viennent à Annecypour une projection. En espé-rant que la bobine soit là cettefois !

OLIVIER DURAND

www.operation118318.com

Mercredi 10 novembre, lazone autour dugroupement pétrolier de laHaute-Savoie, à Vovray,sera entièrement bouclée.Le service de protectioncivile organise un exercicede secours grandeurnature.

C’est un exercice quelque peuextraordinaire qui va se dérou-ler mercredi 10 novembre dansla zone de Vovray. La préfec-ture organise un grand test enmatière de secours au groupe-ment pétrolier de la Haute-Sa-voie. Cet exercice est, entreautres, lié au plan de préven-tion des risques technologiques.« Le groupe pétrolier est un bâ-timent classé Seveso niveauhaut », confirme Laurent Leno-ble du Service Interministérielde Défense et de Protection Civi-les (SIDPC), « ce test se fait autitre du PPRT, mais aussi autitre de la sécurité, pour voir siles moyens de secours sontbien organisés en cas de pro-blème particulier ».Pour cet exercice, le service a

établi un périmètre de sécuritéautour du groupement. « Ilétait de 900 mètres avant2009. Aujourd’hui, il est de272 mètres. Ce changement aété opéré car des travaux ontété réalisés par le groupement,qui a aussi acquis de nouveauxmatériels ».Cet exercice n’impliquera pas

l’évacuation de personnes, carc’était trop compliqué à mettreen place. « On s’est dit qu’il fal-lait limiter les conséquencessur les entreprises environnan-tes (perte de chiffres d’affai-

res). En plus, il n’y a presqueplus d’habitants dans ce sec-teur ». L’objectif de ce grandtest, qui se déroulera de 14 à18 heures et dont le scénario estle départ d’un feu dans une descuves de carburant, sera de voircomment s’organisent l’alertedes services, l’ensemble des ac-teurs et l’activation du plan deprévention particulier d’inter-vention. « On testera aussi lebouclage de la zone, c’est unepremière pour nous ».Parmi les intervenants, la po-

lice nationale, la gendarmerie et

les polices municipales des com-munes concernées (Annecy, Sey-nod et Cran-Gevrier) et le ser-vice départemental d’incendieet de secours. Un poste de com-mandement sera établi avec lesautorités compétentes, et notam-ment le sous-préfet, dans les lo-caux de la Sibra. « On verra sile dispositif fonctionne bien.L’idée est de se dire qu’il vautmieux se tromper lors de l’exer-cice ». Le point de départ del’alerte sera de faire comme si lefeu avait pris dans une des cu-ves. LEILA LAMNAOUER

- À l’angle du chemin de la Prairie et dela rue de la Cité : blocage du chemin de laPrairie dans le sens descendant et de la ruede la Cité dans le sens montant.- À l’angle de la rue de la Cité et de la

route de Vovray : blocage de la rue de laCité dans le sens montant.- Intersection de l’avenue des Vieux

Moulins et de la rue de la Césière (au ni-veau de la route de Vovray) : blocage de larue des Vieux Moulin dans le sens montantet de la rue de la Césiere dans le sens des-cendant.- À l’angle du chemin de l’Huilerie et la

route de Vovray : blocage du chemin del’Huilerie dans le sens montant.

- À l’angle de l’avenue du Rhône et del’avenue de Loverchy : blocage de l’avenuede Loverchy dans le sens descendant.- À l’angle de l’avenue de Loverchy et

de la rue du Travail : blocage de la rue duTravail.- À l’angle de l’avenue de Loverchy et

du chemin de la Croix Rouge : blocage duchemin de la Croix Rouge.- À l’angle de l’avenue de Loverchy et

de la rue de la Liberté : blocage de la rue dela Liberté.- À l’angle de la rue des Trois Fontaines

et de la rue de la Cité : blocage de l’accès àla rue de la Cité.

- Au niveau du rond point de la route deSacconges et de la rue de la Césière : ferme-ture de la rue de la Césière dans le sens des-cendant.- Au rond point de la place du Maréchal

Juin : blocage de l’avenue Zanarolli.- Avenue des Trois Fontaines : blocage

de l’avenue du Vieux Moulin.- À l’angle du chemin de la Croix Rouge

et de la rue Zanarolli : blocage du cheminde la Croix Rouge et de la rue Zanarollidans le sens descendant.- Au niveau du rond-point du Pont

Neuf : fermeture de l’accès à la rue de laCroisée dans le sens descendant.

Manuel Jacquinet (2e en partant de la gauche) était venu avec une partie de l’équipe au Décavisionpour l’avant-première, le 1er novembre dernier.

Une zone de 200 mètres autour du groupement pétrolier sera bloquée pour cet exercice.

Circulation difficile sur Annecy, Cran et Seynod

ANNECY

Un producteur s’est inspiré de sa vieà Annecy pour l’histoire de son film

Vovray : exercice de secourssur le groupement pétrolier

L'ESSOR 74

Jeudi 11 novembre 2010 7

L’Essor Savoyard | 11.11.10

Page 35: Classeur Presse

Télé Obs Paris | 17.11.10

Page 36: Classeur Presse

Opération 118 318 sévices clients Le film «Opération 118 318 sévices clients», qui a été tourné à Tence (Haute-Loire), sera projeté en avant première le vendredi 5 novembre 2010 au cinéma Le Royal à Saint-Etienne. Ce long-métrage, dont l’histoire se déroule dans un centre d’appels, fait de nombreuses références à l’époque mythique de l’ASSE. L’histoire Mathieu Polivennes, jeune banquier d’affaires brillant, est envoyé en urgence en Haute-Loire pour redresser le call center (centre d’appels) de la Cecredico, société de crédit à la consommation, filiale de la banque qui l’emploie. A quelques semaines des élections, le dépôt de bilan du centre d’appels dans un département de l’Auvergne profonde ferait désordre et nuirait gravement au parachutage électoral de Segondas, grand patron de la banque. Armé de ses BlackBerry et de son lap top dernier cri, Mathieu s’attend à une mission facile : il a fait l’ENA... Or, le parachutage de Mathieu Polivennes dans l’univers du «phoning», des services clients et de l’outsourcing ne se déroule pas comme prévu. Aveuglé par ses certitudes, ignorant les ressources de l’équipe de télé-conseillers pourtant bourrée de bonnes intentions, il tente d’appliquer des méthodes qu’il a apprises, totalement inopérantes dans ce lieu perdu au milieu de la France. Un compte à rebours est même engagé avant la délocalisation du call center… en offshore ! Mais son chemin va croiser celui de Kader, télévendeur débrouillard qui, avec ses collègues, a quelques idées pour sauver leur centre d’appels : créer une hotline pour les suicidaires, remotiver les équipes ce qui serait même fantastique, ce serait de décrocher un gros contrat… A noter qu’un ancien joueur, Dominique Bathenay, joue son propre rôle.

ZOOM D’ICI | 08.11.10

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Salon : l’équipe du film 118 318 rencontre les Salonais

Le Réginal.fr | 03.11.10

Salon : gagnez des places pour le film «118 318 Sévices clients»

Le cinéma les Arcades diffuse en avant-première mercredi 3 novembre à 20h45, le film «118 318 Sévices clients» en présence du réalisateur (Julien Baillargeon) et des acteurs (Céline Duhamel et Maxime Poisot). Le Régional vous fait gagner 20 places. Pour cela il vous suffit d’appeler le 04 90 56 02 14.

Entre satire sociale et comédie populaire, ce film s’intéresse aux fameux call center et ceux qui sont au bout du fil et nous exaspèrent parfois.

Le Réginal.fr | 02.11.10

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Petit Bleu | 30.10.10

Call-center en folie... et en avant première à cap’cinéma

Call-center en folie... et en avant première à cap’cinéma Ils n’ont même pas téléphoné avant de débarquer, mais on ne leur en tiendra pas rigueur : mardi, une partie de l’équipe du film « Opération 118-318 » est venue se commettre à Cap’Cinéma, le temps d’une avant-première. Une comédie sur le thème des « call-centers », ces centres d’appels téléphoniques qui ont fleuri ces dernières années : « Le film joue sur les côtés loufoques et dramatiques de cette industrie, autour des mésaventures d’un énarque chargé de délocaliser l’un de ces centres vers le Maroc », explique David Azencot, le coscénariste, qui avait fait le déplacement aux côtés du producteur, Manuel Jacquinet et de l’actrice principale, Céline Duhamel. Un film qui est déjà à lui seul un petit miracle industriel, puisque son financement s’affiche « totalement indépendant ».

Echo Dordogne | 28.10.10

Page 39: Classeur Presse

Dordogne Libre | 26.10.10

Page 40: Classeur Presse

Une comédie et une aventure « Opération 118 318 » un film indépendant à l’affiche le 17 novembre.

L’équipe du film à Cap Cinéma. David Azencot, coscénariste, Céline Duhamel et Manuel Jacquinet. PHOTO JEAN-CHRISTOPHE SOUNALET

« J’ai travaillé pendant quinze ans dans les centres d’appels téléphoniques. J’ai eu envie d’en faire un film », explique Manuel Jacquinet. C’est ainsi qu’il s’est lancé dans la production et l’écriture d’« Opération 118 318 », dont l’avant-première a eu lieu mardi soir à Cap Cinéma et qui y reviendra à partir du 17 novembre.

« Pendant un an, j’ai cherché à monter le film avec des moyens classiques. Je n’y suis pas arrivé. J’ai décidé de le faire de manière indépendante, avec un copain. On disposait d’un budget de 1, 1 million d’euros, soit quatre ou cinq fois moins qu’un film normal. On s’est débrouillés. »

« Opération 118 318 » est une comédie, inspirée d’anecdotes véridiques, réalisée par Julien Baillargeon. C’est son premier long-métrage. Il a tourné en Auvergne avec des comédiens professionnels : Jackie Beroyer, Booder, Anouk Feral, Céline Duhamel…

Ignoré par les grands distributeurs, le film sortira malgré tout dans 80 salles et dans tout le réseau Cap Cinéma. Il sera donné en sortie nationale à Périgueux où il restera à l’affiche au moins quinze jours.

Sudouest.fr | 27.10.10

Page 41: Classeur Presse

Avant-première «Opération 118 318 - Sévices Clients»

Avant la sortie nationale du film «Opération 118 318 - Sévices Clients» le 17 novembre, Artedis et 118 Productions accueillent le réalisateur Julien Baillargeon et les acteurs Bruno Hausler et Maxime Poisot-Gnana au Majestic pour une avant-première. Le film raconte l’histoire de Mathieu, brillant jeune banquier, envoyé en urgence en Haute-Loire pour redresser un call-center. Or son parachutage dans l’univers du « phoning » ne se passe pas comme prévu. Heureusement, son chemin croise celui de Kader, télévendeur débrouillard qui a son idée pour sauver le call !

Chalôns en poche | 26.10.10

« Opération 118 318 » au MajesticLe cinéma Majestic organise ce soir, à 20 h, l’avant première du film « Opération 118 318 ». ...

Il s’agit d’un film de Julien Baillageon, le premier consacré au monde des plateformes téléphoniques et dont la sortie officielle aura lieu en France le 17 novembre.

C’est l’histoire de Matthieu (alias Bruno Hasler), jeune banquier envoyé en Haute-Loire redresser un « call center ». La disparition de la plateforme ferait désordre, à quelques semaines des élections, d’autant que le patron du groupe dont elle dépend est candidat.

À l’issue de la projection, une rencontre sera organisée avec l’équipe du tournage. •

La Voix du Nord | 29.10.10

Page 42: Classeur Presse

Imaginés en deux temps, les Trophées Robert-Houdin s’ouvrent dans l’après-midi (entrée libre) avec le Salon des Trucs, Automates et Horloge-rie dans l’ensemble des salles, mais également des ateliers pratiques pour le jeune public (Physique amusante et Auto-mates en carton) ainsi qu’une conférence sur les inventions de Robert-Houdin.La fine fleur de la magie euro-péenne, rendra hommage, avec la Soirée de gala, au génie

créatif de la « Reine des Arts ».Le Foyer du Théâtre devient Sa-lon des automates ! Automates de magie, dont la réplique de celui imaginé par Robert-Hou-din et présenté en photo. Et voilà la question qui permettra de gagner des cadeaux lors de l’après-midi du samedi 13 no-vembre de 14h à 18h30 :

Comment appelle-t-on ce célè-bre automate imaginé par Ro-bert-Houdin ? (voir photo)

Denise CroisetChristian Gillet ont gagné 2 pla-ces à la suite au jeu-concours de l’Épicentre pour la soirée de gala.

Animations :de 14h à 18h30, entrée libre, Animations, Ateliers, Conféren-ce, Salon des Trucs, Automates & HorlogerieA 20h30, 20 & 15�, Gala inter-national de Magie présenté par Gérard Majax.

15 du LOIR-ET-CHER

NOVEMBRE 2010 • n°72 CULTURES & LOISIRSMAGIE

Deuxième édition des Trophées Robert-HoudinUne journée inoubliable se prépare à La Maison de la Magie de Blois, une date à retenir sur tous les agendas : le samedi 13 novembre. L’après-midi permettra de découvrir ce lieu unique, tandis que la soirée sera consacrée à un spectacle présenté par Gérard Majax et récompensera les meilleurs illusionnistes français et européens.

LIVREJean-Pierre Fleury : des «drôles de bêtes», de A à ZIl est celui qui a co-créé avec Igor Barrère, la mythique série « Histoires Naturelles » diffusée sur TF1. C’est aussi le créateur de la chaîne câblée « Seasons ». Le réalisateur est désormais écrivain. « Le bestiaire insolite de Jean-Pierre Fleury » est paru chez l’éditeur François Bourin depuis le 14 octobre.

Loup, phoque, renard, sala-mandre, lynx, héron, écureuil, alouette… Un peu moins de cinquante animaux sont ainsi passés en revue et brillamment

décrits, à l’appui de citations, de faits historiques, d’étymologie, etc. Le livre, pour petits et grands, permet au lecteur de se cultiver de façon ludique.

Connaissez-vous, par exemple, le plus grand animal de tous les temps ? « La baleine bleue, »nous apprend Jean-Pierre Fleury. « Le plus gros spécimen recensé pesait 195 tonnes, soit 5 poids-lourds en charge, ou 40 éléphants d’Afrique mâles, ou 2 500 hommes dans la force de l’âge, ou 50 000 chats en bonne santé, ou 10 millions de musaraignes pygmées normale-ment constituées… Le but de cet ouvrage est de divertir et, pourquoi pas, de façon intelli-gente. »

É.R.

« Le bestiaire insolite » de Jean-Pierre Fleury (François Bourin), 175 pages, 29 euros.Dédicace samedi 20 novem-bre, à La Maison de la Presse de la Ferté Saint-Aubin (45), 69 rue du Général Leclerc, à 14 heures. Informations au 02.38.76.50.41.

Avant de publier un bestiaire, Jean-Pierre Fleury est l’auteur de « Histoiresde Saison » (avec Georges Fleury, chez Grasset), du « Roman de mes petits chemins buissonniers » (aux éditions du Rocher) et de « Si les abeilles dispa-raissaient » (Alphée/Jean-Paul Bertrand). Il écrit aussi sur le site Internet www.pratique.fr.

CHOCOLATDu cœur et des actionsDans son cadre prestigieux et dans la fraîcheur, le Château de Villesavin accueillait le 17 octobre dernier la 5e édition du Salon du Chocolat organisée par le Rotary Club Blois Loire et ChâteauxUne fois de plus, le public a très largement honoré ce ren-dez-vous du cœur. Pour le Pré-sident Paul Kamba et ses amis, il convenait encore de faire connaître les actions menées par les Rotariens et de « mettreœuvre la devise du Club : Ser-vir d’abord ». Les profession-nels du chocolat étaient donc nombreux à répondre présent et à proposer des préparations diverses et alléchantes. À leur côté, les jeunes élèves du CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et du Lycée de La Providence de Blois offraient des animations appréciées par les petits et par les grands. Au sein de l’Orangerie avaient pris place les associations soute-nues cette année par le club :Le Rire Médecin, Entraide Nais-sance Handicap, La Maison des Adolescents, Le Pôle Mère- En-fant du CHB, Handi’Chiens.« Grâce aux bénéfices du salon 2009, nous avons financé en partie l’éducation d’un chien d’accompagnement, la four-niture de matériels au profit d’enfants hospitalisés, l’aména-gement de la MDA et l’atelier peinture d’Entraide Handicap »concluait Paul Kamba.

Soulager, accompagner, agir. Voilà un triptyque qui seyait bien à tous ce jour là, fédérés autour du chocolat.

www.lepicentre.fr

Imaginés en deux temps, les Trophées Robert-Houdin s’ouvrent dans l’après-midi (entrée libre) avec le Salon des Trucs, Automates et Horloge-rie dans l’ensemble des salles, mais également des ateliers pratiques pour le jeune public (Physique amusante et Auto-mates en carton) ainsi qu’une conférence sur les inventions de Robert-Houdin.La fine fleur de la magie euro-péenne, rendra hommage, avec la Soirée de gala, au génie

créatif de la « Reine des Arts ».Le Foyer du Théâtre devient Sa-lon des automates ! Automates de magie, dont la réplique de celui imaginé par Robert-Hou-din et présenté en photo. Et voilà la question qui permettra de gagner des cadeaux lors de l’après-midi du samedi 13 no-vembre de 14h à 18h30 :

Comment appelle-t-on ce célè-bre automate imaginé par Ro-bert-Houdin ? (voir photo)

Denise CroisetChristian Gillet ont gagné 2 pla-ces à la suite au jeu-concours de l’Épicentre pour la soirée de gala.

Animations :de 14h à 18h30, entrée libre, Animations, Ateliers, Conféren-ce, Salon des Trucs, Automates & HorlogerieA 20h30, 20 & 15�, Gala inter-national de Magie présenté par Gérard Majax.

15 du LOIR-ET-CHER

NOVEMBRE 2010 • n°72 CULTURES & LOISIRSMAGIE

Deuxième édition des Trophées Robert-HoudinUne journée inoubliable se prépare à La Maison de la Magie de Blois, une date à retenir sur tous les agendas : le samedi 13 novembre. L’après-midi permettra de découvrir ce lieu unique, tandis que la soirée sera consacrée à un spectacle présenté par Gérard Majax et récompensera les meilleurs illusionnistes français et européens.

LIVREJean-Pierre Fleury : des «drôles de bêtes», de A à ZIl est celui qui a co-créé avec Igor Barrère, la mythique série « Histoires Naturelles » diffusée sur TF1. C’est aussi le créateur de la chaîne câblée « Seasons ». Le réalisateur est désormais écrivain. « Le bestiaire insolite de Jean-Pierre Fleury » est paru chez l’éditeur François Bourin depuis le 14 octobre.

Loup, phoque, renard, sala-mandre, lynx, héron, écureuil, alouette… Un peu moins de cinquante animaux sont ainsi passés en revue et brillamment

décrits, à l’appui de citations, de faits historiques, d’étymologie, etc. Le livre, pour petits et grands, permet au lecteur de se cultiver de façon ludique.

Connaissez-vous, par exemple, le plus grand animal de tous les temps ? « La baleine bleue, »nous apprend Jean-Pierre Fleury. « Le plus gros spécimen recensé pesait 195 tonnes, soit 5 poids-lourds en charge, ou 40 éléphants d’Afrique mâles, ou 2 500 hommes dans la force de l’âge, ou 50 000 chats en bonne santé, ou 10 millions de musaraignes pygmées normale-ment constituées… Le but de cet ouvrage est de divertir et, pourquoi pas, de façon intelli-gente. »

É.R.

« Le bestiaire insolite » de Jean-Pierre Fleury (François Bourin), 175 pages, 29 euros.Dédicace samedi 20 novem-bre, à La Maison de la Presse de la Ferté Saint-Aubin (45), 69 rue du Général Leclerc, à 14 heures. Informations au 02.38.76.50.41.

Avant de publier un bestiaire, Jean-Pierre Fleury est l’auteur de « Histoiresde Saison » (avec Georges Fleury, chez Grasset), du « Roman de mes petits chemins buissonniers » (aux éditions du Rocher) et de « Si les abeilles dispa-raissaient » (Alphée/Jean-Paul Bertrand). Il écrit aussi sur le site Internet www.pratique.fr.

CHOCOLATDu cœur et des actionsDans son cadre prestigieux et dans la fraîcheur, le Château de Villesavin accueillait le 17 octobre dernier la 5e édition du Salon du Chocolat organisée par le Rotary Club Blois Loire et ChâteauxUne fois de plus, le public a très largement honoré ce ren-dez-vous du cœur. Pour le Pré-sident Paul Kamba et ses amis, il convenait encore de faire connaître les actions menées par les Rotariens et de « mettreœuvre la devise du Club : Ser-vir d’abord ». Les profession-nels du chocolat étaient donc nombreux à répondre présent et à proposer des préparations diverses et alléchantes. À leur côté, les jeunes élèves du CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et du Lycée de La Providence de Blois offraient des animations appréciées par les petits et par les grands. Au sein de l’Orangerie avaient pris place les associations soute-nues cette année par le club :Le Rire Médecin, Entraide Nais-sance Handicap, La Maison des Adolescents, Le Pôle Mère- En-fant du CHB, Handi’Chiens.« Grâce aux bénéfices du salon 2009, nous avons financé en partie l’éducation d’un chien d’accompagnement, la four-niture de matériels au profit d’enfants hospitalisés, l’aména-gement de la MDA et l’atelier peinture d’Entraide Handicap »concluait Paul Kamba.

Soulager, accompagner, agir. Voilà un triptyque qui seyait bien à tous ce jour là, fédérés autour du chocolat.

www.lepicentre.fr

ANNECY

UTILEn Le Dauphiné LibéréCentre Bonlieu1, rue Jean-Jaurès74000 Annecytél. 04 50 51 69 69fax rédaction04 50 51 97 85fax publicité04 50 51 97 87Courriel :centre•annecy@ledauphine•com

DE GARDEn SOSmédecinsConsultations au cabinetet visites à domicile.24 heures sur 24,composer le 36 24.

n Pharmacie de gardeVeuillez contacter le3237 en précisant votrecode postal.

n Établissement françaisdu sang“La Ravoire” à Metz-Tessy (Rond point A 41Annecy Nord, directionPringy) tél.04 50 66 60 60.Ouvert le lundi de 8 h à16 h, les mardis, jeudis etvendredis de 8 h à 13 h ;les mercredi et samedide 8 h à 12 h.Don de moelle, deplasma et de plaquettessur rendez-vous au04 50 66 60 60.

n Dépanneur remorqueurJusqu’au mardi2 novembre, 8 h, GarageCrochet, 74940 Annecy-le-Vieux.Tél. 04 50 57 01 54 ou06 16 33 23 03.

n DéchetteriesOuvertes 7 jours sur 7, àAnnecy : ZI de Vovray etZI des Iles ; Chavanod,route du Champ de l’Ale ;Annecy-le-Vieux, avant laZI des Glaisins ; Epagny,zone commerciale, de8 h à 12 h et de 14 h à18 h.

AGENDAAUJOURD’HUIn Rencontre littéraire“Histoire d’en parler”reçoit Philippe Claudelpour son dernier ouvrage“L’enquête” aux éditionsStock.19 h 30, Musée-château.

n HumourBosteli, William, KyanKhojandi et Jypey. Deuxheures d’un spectacledigne des café théâtresparisiens.20 h 30, salle Pierre-Lamy.

n Piano barMarteen en concert.À partir de 22 heures, leChardon d’Ecosse.

DEMAINn Hockey sur glace“Les Chevaliers du Lac“rencontrent Chambéry.20 h 30, patinoired’Annecy.

n World et hip-hop“Suba et Tumi & TheVolume” en concert.20 h 30, le Brise Glace.

24HEURESENIMAGES

Chauds les marronsn JEUDI, 14 HEURES. Bien sûr, on trouve des crêpesdans la vieille ville, mais sur les bords du lac d’Annecy etpar ces journées à l’air frais, rien ne vaut les marrons. Aussi“Sony” a sorti sa poêle percée et s’est mis à l’ouvrage.Adeline et Titouan en balade avec papa et maman n’ont paspu résister et sont repartis avec le cornet traditionnel bienrempli.

Exposition créateurs et créaturesn JEUDI, 14 H 30. Après 50 années et plus de 30 éditionsdu festival du film d’animation, une exposition se devait derappeler les réalisateurs de ces films ainsi que la galerie depersonnages qu’ils ont créés. Maurice Corbet, attaché descollections, présente et commente cette exposition. Ouvertjusqu’au dimanche 31 octobre au Musée-château.

ASPTT Bourse aux skisles 6 et 7 novembren La bourse aux skis del’ASPTT Annecy, c’est le bonplan pour s’équiper en cedébut de mois de novembre.Du 5 au 7 novembre, le clubd’Annecy organise cetraditionnel rendez-vous,salle de Cran Mosinges,sous l’église de Cran-Gevrier. Le dépôt dumatériel se fera le

vendredi 5 de 15 à 19heures, la vente le samedi6 novembre de 9 à 18heures et le dimanche matin7 entre 9 et 12 heures, avantle retrait du matérieldimanche de 14 à 17 heures.Une bonne occasionégalement de s’informer surles activités multi-glisses dece club.

ENVIRONNEMENT Demain,opération “Le jour de la nuit”n La ville d’Annecy s’inscrirademain dans l’opération “Lejour de la nuit”. Cettemanifestation nationale a pourobjectif d’attirer l’attention surles conséquences de lapollution lumineuse et sonimpact sur la consommationd’énergie et l’environnementnocturne. La ville prévoitl’extinction des illuminations

de bâtiments publics (mairie,Bonlieu…) et d’espaces publics(les jardins de l’Europe, laplace Saint-François) toute lanuit du 30 octobre.De plus, dès 17 heures sur lePâquier, l’associationd’astronomes amateurs Tychofera partager ses observationsastronomiques grâce àplusieurs télescopes.

ANIMATIONS À la MJC de Novel

Ciné. Zik : c’est parti pourdeux semaines de fête

C’ est parti pour deux se-maines de musique et

de cinéma à la MJC de No-vel.La machine Ciné. Zik est

lancée depuis mercredi soir.La quatrième édition s’estouverte sur le vernissaged’une exposition de photo-graphies de zOz, un artisteannécien. Ces clichés sontpris lors de concerts en Hau-te-Savoiemais aussi enHon-grie lors du Sziget Festival àBudapest.Le temps fort de la soirée

était incontestablement leconcert de The Eyes Shaker,un duo batterie et orgueHammond, qui ne se voulaitpas un « tribute to » TheDoors mais que Ray Manza-

rek ne renierait certaine-ment pas.La soirée s’est d’ailleurs

poursuivie par la projectionde « WhenYour strange » undocumentaire consacré augroupe The Doors.

S.P.

POUR EN SAVOIR PLUSLe programme des jours à venir :_ Aujourd’hui à 16 h 30 projectiondu film “Le criquet” (pour jeunepublic) ; à 18 h 30 de “BendaBilili” ; à 21 heures concert“Piège à rêves”._ Samedi 30 octobre à 15 heures,projection de “Pierre et le loup”(jeune public) ; à 16 h 30 de“Fados” ; à 18 h 30 de “Les chatsPersans” ; à 20 h 30 de “Whenyou’re strange”.

La quatrième édition s’est ouverte sur le vernissage d’une exposition dephotographies de zOz un artiste annecien. Sylvain POUJOIS

LOCALE EXPRESS

CINÉMADes places offertes pour aller voir“Opération 118 318” en avant-premièren Le film de Julien Baillargeon “Opération 118 318Sévices clients” sera projeté en avant-première auDécavision, lundi 1er novembre à 19 h 30 et 22 h 15 (sortienationale le 17 novembre). L’histoire est celle de MathieuPolivennes, jeune banquier d’affaires, envoyé en urgencepour redresser le centre d’appels de la société de crédità la consommation, Cecredico, filiale de la banque quil’emploie. Une petite partie de l’équipe de cette comédiesera présente. À l’issue de la projection, le réalisateur etles comédiens Bruno Hausler, Anouk Féral (en photoavec Booder) et Manuel Jacquinet s’entretiendront avecle public. Pour ces séances le cinéma Décavision, enpartenariat avec le Dauphiné Libéré, offre des entréesgratuites.Celles-ci sont à retirer dès ce matin à notreagence de Bonlieu. Autrement, pour ces séances, le tarifd’entrée est de 6,50 €.

SANTÉDépistage gratuit du diabèten Dans le cadre de la journée mondiale du diabète, undépistage gratuit sera organisé samedi 6 novembre de 9heures à 17 heures à la salle paroissiale de Novel.Avec laparticipation des services diabéto-endocrinologie del’hôpital d’Annecy, le réseau 3 LM, des diététiciennes… À15 heures, tribune libre avec un médecin diabétologue.

LA MANDALLAZ Inauguré le 6 octobre, le 8e marché d’Annecy peine à démarrer

Un petit marchéqui veut grandir

veau rendez-vous. Il estconscient qu’il démarre dou-cement, mais cela ne l’in-quiète pas outre mesure. Luitable sur une montée enpuissance progressive, avecun nombre plus importantde producteurs locaux pré-sents dès le printemps pro-chain.« Il est normal qu’après la

phase de lancement, les cho-ses aillent doucement...Nous travaillons actuelle-ment sur le moyen de dyna-miser ce marché, qui a vrai-ment sa raison d’être dans cequartier d’Annecy. Pourl’instant, il y a neuf commer-çants. Mais il va s’étoffer. Il ya besoin d’un boucher, d’unpoissonnier... Peu à peu, lapopulation va se l’appro-prier.» assure-t-il, affirmantque les prix affichés sur lesétals sont attractifs... « Fautpas croire qu’à Annecy, onne s’occupe que des touris-tes! » glisse un producteur.

Isabelle DAVIER

quartier.Malgré tout, elle a pris

l’habitude de venir chercherdes produits frais le mercre-di. Elle a hâte que cemarchésoit plus étoffé. D’autantqu’elle regrette qu’il y ait sipeu de commerces dans cesecteur d’Annecy.

De nouveaux commerçantsau printemps ?Depuis le 6 octobre, troiscommerçants ont renoncé àvenir déballer leurs produitsle mercredi matin : pas assezde clients, ont-ils estimé.Leur départ a un peu démo-ralisé les autres, qui espè-rent bien que de nouveaux“collègues” vont vite inves-tir la place de LaMandallaz.« Plus on sera nombreux,

et plus ce marché monteraen puissance » note à nou-veau Thierry, le fromager.Joël Bouissonnié, direc-

teur du commerce et de l’ar-tisanat à la mairie suit deprès l’évolution de ce nou-

« C’ est un pe-tit marchésympa quiva se dé-

velopper. Il faut juste qu’onsoit plus nombreux et que lesgens s’habituent à ce nou-veau rendez-vous du mer-credi. » Il garde le sourire cefromager, installé place deLa Mandallaz. Même si onne bouscule pas vraimentdevant son étal...

Dans ce quartier d’Anne-cy, depuis le 6 octobre, unmarché a lieu tous les mer-credis matins. Un service deproximité que la municipali-té appelait de ses vœux de-puis longtemps. Et qu’elle ainauguré avec plaisir: 30 ansque cela n’était pas arrivé àAnnecy ! Le dernier en date,c’était celui de Novel« Le jour de l’inaugura-

tion, il y avait plein de mon-de, des animations, c’étaitbien. Regardez aujourd’hui,c’est désert...» note, un peudéçue, cette habitante du

REPÈRES

NEUF COMMERÇANTSRÉGULIERSn Actuellement, neufscommerçants sont présents lemercredi matin sur le nouveaumarché de La Mandallaz :trois qui vendent des fruits etlégumes, trois fromagers, unerotisserie, un traiteur asiatique,et un producteur venu deTamié, qui vend des glacesartisanales et du fromage. cedernier est à Faverges levendredi après-midi, sur lemarché de producteurs,récemment lancé, qui connaît,dit-il, un gros succès.

PAS DE PROBLÈMEPOUR SE GARERn Des places de parking àdeux pas des étals, des alléeslarges où les producteurspeuvent garer leurcamionnettes, ce nouveaumarché a des atouts...

Sur le nouveau marché de la place de la Mandallaz, pour l’instant on ne se bouscule pas vraiment. Même si les habitants présents apprécient ce servicede proximité. Les commerçants eux gardent le sourire, espèrant vite être rejoints par d’autres...Le DL/I.D.

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page 18 Vendredi 29 octobre 2010 Le Dauphiné Libéré

L’épicentre du Loire et Cher | 05.11.10

Le Dauphiné Libéré | 29.10.10

Page 43: Classeur Presse

France BLEU CHAMPAGNE – 26/10/2010 – DirectJournaliste : Sébastien GuittonAvec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Maxime Poisot France BLEU NORD – 28/10/2010 – DirectJournaliste : Christophe SandevoirAvec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Maxime Poisot RADIO 16 – 17/11/2010Journaliste : DimitriAvec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Maxime Poisot France 3 ALPES – 3/11/ 2010 – Journal de 19hJournaliste : F. DomAvec Manuel Jacquinet ZOOM d’CI – 5/11/2010Journaliste : Sophie DebiesseAvec Manuel Jacquinet CHERIE FM – 3/11/2010Journaliste : Michel ScarcellaAvec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Maxime Poisot NRJ – 04/11/2010Journaliste : Sylvain CarcelesAvec Julien Baillargeon et Bruno Hausler ESPACE FM – 16/11/2010Journaliste : Cédric CardinotAvec Sandrine Le Berre et Maxime Poisot N’RADIO – 10/11/2010Journaliste : Cédric NorguetAvec David Azencot TV Tours – 11/11/2010Emission « Tout sur le plateau »Avec Sandrine Le Berre et Maxime Poisot TL7 – 05/11/2010Avec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Manuel Jacquinet CHAMPAGNE FM – 26/2010Journaliste : EmmanuelAvec Julien Baillargeon RADIO INTERVAL – 16/11/2010Journaliste : Estelle HenriAvec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Maxime Poisot CHERIE FM – 29/ 10/ 2010Avec Julien Baillargeon, Bruno Hausler et Maxime Poisot France BLEU METZ – 8/11/2010Journaliste : Grégory ReignerAvec Julien Baillargeon France BLEU SAVOIE – 01/01/2010Journaliste : Karine RoyeAvec Manuel Jacquinet RADIO SCOOP– 04/11/2010Journaliste : Jean Pierre ChapuisAvec Julien Baillargeon et Bruno Hausler

Emissions de TV et Radio

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