c’està vous!

Le magazine

de la porte

pouchet#8 Spécial sportif !

Ont participéà ce numérospécial sportif

Pour la rubrique « au cœur de rési-dences » : Frédéric ESTHER ancien boxeur pro-fessionnel et Pierre FOUCHER, respon-sable de l’école de rugby et de tennis, tous deux entraîneurs au centre spor-tif MAX ROUSIE. Pour la rubrique « rencontres » : interview de M. Hamou BOUAKKAZ Adjoint au Maire de Paris Chargé de la Démocratie Locale et de la Vie Associative.Pour la rubrique «initiatives» :Hana DJENDOUDI, bénévole membre de l’association Quartier de Soleil Pour la rubrique «le coin des chefs»:avec la recette du gâteau aux carottes, Véronique PANTEL, animatrice Jeu-nesse au Centre socioculturel de la Jonquière.

Equipe journalistique : Mariama DIA-BY, habitante active, et aussi Oupa et Sékouba nos deux jeunes journalistes sportifs, pratiquant le football mais curieux d’en savoir plus sur les autres sports. Bernadette LEMASSON, Eliane NEVCEV , Agathe CLERO pour la cri-tique de la pièce « Les Perses ».

Merci à l’EDL, à la Régie de quartier, aux gar-diennes et gardiens des résidences Pierre Rebière, Bois le Prêtre et Borel pour leur soutien. Merci à Hélène DRIANCOURT pour ses photos de la journée du Printemps de la démocratie locale.

édito« C’est à vous » dédie ce numéro aux sportifs du matin, du midi et du soir, à tous ceux pour qui la vie sans effort physique n’a pas le même piment. Il faut dire qu’ils sont bien servis Porte Pouchet car ce ne sont pas les activités qui manquent. Arts martiaux, rugby, boxe, sport collectif ou individuel, à vous de choisir. Pour les lieux, que ce soient les synthétiques de proximité ou le centre sportif MAX ROUSIE, tout le monde peut trouver chaussure, ou plutôt basket, à son pied. Pendant que certains se dépensent physiquement les dames du quartier ne sont pas en reste. Elles fourmillent d’idées, de savoir-faire qu’elles s’échangent lors des ateliers organisés par l’association Quartier de Soleil avec le soutien de la Régie de Quartier. Alors rejoignez les vous y trouverez votre compte.Mais avec toutes ces activités, quand est-ce qu’on fait une pause ? Avec un bon gâteau proposé par la Jonquière ou en s’inspirant de l’Agenda pour voir ce que l’été nous réserve à la Porte Pou-chet pour profiter du temps libre et du soleil. Alors bonne lecture et…on se verra sûre-ment dans une activité ou une autre !

à propos

Initiatives

LES SAVOIR-FAIRE DES DAMES

Interview de Hana DJENDOUDI par Ma-riama DIABY

Rencontre entre deux dames pour parler des ateliers « échange de savoir-faire » que l’association Quartier de Soleil a mis en place en partenariat avec la Régie de quartier. Dès le début, l’interview devient une discussion autour des talents que chacune peut apporter aux autres. Ce qui rejoint finalement l’objectif visé par Quartier de Soleil puisque le but est de partager les « savoir-faire du quotidien » autour d’un thé ou d’un café gourmand.

Mariama : C’est la première fois que je viens chez vous pour faire cette interview. D’ail-leurs, je suis très contente de venir car il y a beaucoup de choses que je ne connais pas. Mes enfants rentrent à la maison et me ra-content tout ce qu’ils ont fait. Et à mon tour de pouvoir être là, alors parlez-moi de votre association.Hana : Je fais partie de l’association Quartier de Soleil, composée de femmes et d’enfants. Nous organisons des ateliers d’informatiques pour les mamans pour qu’elles puissent être derrière leurs enfants et contrôler les sites sur lesquels ils vont. Maintenant on met en place des ateliers sur les savoirs du quotidien tous les jeudis après-midi de 14h30 à 16h à la Régie de quartier située au 3 Av de la Porte de Saint-Ouen. Il y aura des ateliers de cou-ture et de cuisine... Si moi je connais quelque chose, je peux vous l’apprendre, si vous vous connaissez quelque chose vous pouvez me l’apprendre, c’est ça le but. Mariama : Moi aussi je sais faire des choses que je peux vous apprendre pendant les ate-liers.Hana : Qu’est-ce que vous savez faire ?Mariama : De la couture.

Hana : Dans ce cas, on essaiera de faire de la couture ensemble. Notre association a le pro-jet d’acheter des catalogues et des tissus. Puis on prendra les patrons pour coudre. Le plus difficile, c’est la coupe. On va mettre tout ça en place puis on demandera à d’autres dames de venir en sollicitant d’autres asso-ciations en partenariat. C’est important de créer des liens dans le quartier pour que chacune ne reste pas toute seule dans son coin. Le but c’est de développer ce lien toutes ensembles. Est-ce que vous avez d’autres talents ?Mariama : J’aime aussi faire du jardinage. Hana : Hamida, présidente de Quartier de Soleil, peut également nous apprendre la coiffure.Mariama : Je sais aussi faire de la coiffure.Hana : Ah très bien. Moi je ne sais pas faire ça donc vous allez m’apprendre. Et vous savez tricoter ?Mariama : Un peu. Je suis douée surtout pour les trois choses que je viens de vous citer : couture, jardinage et coiffure.Hana : Vous connaissez peut-être d’autres dames qui pourraient être intéressées pour participer à ce projet d’échange de savoirsMariama : Oui je peux demander dans mon bâtiment ou dans d’autres résidences si les femmes ont du temps, parce que souvent le problème c’est le temps. Hana : C’est juste pour une heure et demie, je pense que c’est faisable. Le temps de prendre un verre de thé. Surtout que les enfants se-ront à l’école. En tout cas c’est bien parce que vous pouvez apporter beaucoup de choses.Mariama : C’est parce qu’au pays, depuis l’âge de 10 ans, on regarde nos parents et on a le temps de le faire. Je faisais de la couture alors que j’étais encore en Guinée. Et à mon tour, j’ai envie de transmettre aux autres.

Près dechez vousFête de quartier square navier18 juin 2011

Des idées créatrices, des habi-tants actifs, une fête réussie malgrès la pluie !

le centre sportifMax ROUSIE

au coeur des résidences

Le centre sportif MAX ROUSIE situé entre les Portes de St Ouen et de Clichy, entre le périf et les maréchaux est au cœur de vos Résidences. Desservi par le mail Bréchet, récemment rénové et aujourd’hui au centre de multiples initia-tives, le centre sportif est fréquenté depuis des générations par les habitants du quartier, mais vu sa renommée, pas seulement. Des salles, des terrains de foot, de rugby, de tennis… Focus sur deux activités phares et historiques : la boxe et le rugby.

LA BOXE, LE NOBLE ARTInterview de Frédéric ESTHER

Oupa et Sékouba reporteurs sportif de « C à vous », ont rencontré Frédéric ESTHER ancien boxeur de haut niveau aujourd’hui entraîneur du Club Sportif Epinettes Batignolles, le CSEB. A son actif 150 combats, dont 122 victoires et 3 matchs nuls. Plusieurs fois champion de France, il a égale-ment été champion d’Europe, titre que la France n’avait pas eu depuis trente ans. Frédéric a parti-cipé aux jeux olympiques de Sydney en 2000, ter-miné 3ème aux championnats du monde. Puis,

gloire extrême, il a eu l’opportunité de rencontrer le grand MOHAMED ALI et de boxer devant lui !!

Quand avez-vous commencé la boxe?J’ai commencé à 13 ans la boxe en pied/poing c’est-à-dire la boxe française, boxe américaine, kick-boxing et boxe thaï. Ensuite, à l’âge de 16 ans, j’ai décidé de faire de la boxe anglaise.

Pourquoi avez-vous choisi la boxe comme sport ?Parce que j’ai eu une enfance difficile avec un père qui buvait beaucoup et qui frappait sa femme et ses enfants. J’ai de ce fait été retiré de la garde de mes parents et placé à la DASS à l’âge de 12 ans. A partir de là j’ai voulu prouver qu’on pouvait faire de la boxe sans être méchant et sans être violent. La boxe m’a apporté le calme, le savoir-vivre et le bien-être. J’ai appris à canaliser mon énergie et à être sûr de moi.

À quel âge avez-vous arrêté votre carrière et pourquoi ?J’ai mis fin à ma carrière le 8 avril 2004, à l’âge de 34 ans, mon dernier match fut contre Jean-Paul MENDY, adversaire qui reste invaincu jusqu’à maintenant. Il a à son actif 30 combats avec 29 victoires et un match nul. J’ai arrêté parce que dans la boxe professionnelle prime le business, au seul avantage des promo-teurs Les boxeurs sont mal payés pourtant tout le monde sait que la boxe professionnelle fait très mal.

Et aujourd’hui ?Je ne fais que de la boxe éducative et amateur où il n’est pas question d’argent. La boxe éducative concerne les enfants. Ce ne sont que des touches : on apprend à bouger, à se déplacer, à toucher sans se faire toucher. En boxe amateur on appuie les coups et on a le casque comme en boxe édu-cative d’ailleurs. En boxe professionnelle, on n’a plus le casque.

Quelle boxe est la plus dangereuse ?C’est la boxe anglaise. Parce qu’on ne frappe qu’au niveau de la tête et du ventre. Tous les

coups se répercutent au niveau de la tête, mais tu peux t’en sortir si tu es bien suivi médicalement. Il y a plusieurs manières de perdre un combat, on peut perdre aux points ou par arrêt de l’arbitre quand celui-ci voit que le combat est trop difficile pour l’un des boxeurs, il peut y avoir un KO. Pour cela il faut compter jusqu’à 10. Si à 10, l’adver-saire est encore au sol ou s’il est titubant, l’arbitre compte KO. Ensuite il y a le jet de l’éponge : chaque entraîneur a une serviette. S’il voit que son boxeur est en difficulté, il jette la serviette et le combat est terminé.

Et la moins dangereuse ?C’est la boxe française puisqu’on ne frappe qu’avec la surface du pied. On frappe également avec les mains, mais comme les boxeurs sont moins forts en poings, ils utilisent beaucoup les pieds.

Combien de temps dure un combat ?En boxe éducative, un combat ce sont trois as-sauts d’1 minute et demie, en amateur, 4 assauts de 2 minutes. En professionnel, on est classé en catégorie A, B et C. En catégorie C, c’est-à-dire les moins forts, c’est 4x3 ou 6x3. Catégorie B c’est 4x3, 6x3 ou 8x3. Ensuite, il y a la catégorie A, cham-pionnat du monde, dont je faisais partie, c’est 6x3, 8x3, 10x3 ou 12x3, cela veut dire 3 minutes de boxe et 1 minute de récupération et cela pendant 12 rounds.

On peut faire de la boxe à tout âge ?On peut commencer vers 7 ans avec la boxe édu-cative. Pour les adultes qui souhaiteraient com-mencer, ils pourront la pratiquer comme loisir mais ne pourront plus faire des compétitions. L’âge peut être une limite, quoi que… Georges FOREMAN a été champion du monde à 49 ans. En fait tu peux boxer tant que la fédération l’accepte et que tes examens médicaux sont bons.

La boxe c’est que pour les garçons ?Non !! Il y a bien sûr des boxeuses telles que Mi-riame LAMARD, Myriam CHOMAZ, Myriam DEL-LAL. Que des Myriam d’ailleurs !! On a beaucoup de filles qui font de la boxe et qui ont été cham-pionnes du monde et championnes d’Europe.

Quand entraînez-vous?J’entraîne la boxe tous les jours du lundi au vendredi de 18h45 à 21h et la musculation de 15h à 21h. J’ai entre 60 et 80 adhérents âgés 11 à 98 ans. Les inscriptions sont ouvertes tous les jours. Il faut deux photos et un certificat médical. La cotisation annuelle est de 75 euros, mais on peut s’arranger pour les jeunes qui n’ont vraiment pas de sous.

Le public peut-il assister aux entraînements ?Oui et il y a parfois beaucoup de monde par exemple quand Jean-Marc MORMECK vient s’entraîner ici pour préparer son championnat du monde en poids super lourd. Il m’a cassé tous les sacs.

Rugby, l’esprit d’ équipe

interview de Pierre FOUCHER

Son fils a voulu faire du rugby, il a donc repris ce sport en tant que « papa éducateur ». Il a l’accompagné aux entraînements et aux matchs, piqué au jeu, il est devenu entraîneur de tous au centre MAX ROUSIE. Il nous explique comment faire pour pratiquer ce sport complexe et com-plet.

Pourquoi avez-vous choisi le rugby?Un jour, un ami à l’école m’a proposé de venir

jouer au rugby. J’ai essayé une fois puis j’ai adopté, j’avais 10 ans.

Quelles sont les règles du rugby ?Il y en a beaucoup et c’est très compliqué. La première chose c’est que pour avancer il faut faire une passe en arrière, donc c’est déjà un peu compliqué !! A partir de là, il y a tout un système de règles et de tactiques qui font qu’on finit par marquer un essai. De plus, les règles sont dffé-rentes entre le rugby à 13 et à 15.

Pourquoi quand il y a la mêlée, les joueurs se mettent à chanter ?Ah, alors ici nous avons deux questions. On fait la mêlée quand on commet une faute. L’introduc-tion du ballon est à l’équipe adverse. On se met tous comme une tortue, les deux équipes l’une contre l’autre, celle qui a l’avantage introduit le ballon au milieu, entre les jambes, puis on pousse et on se dispute le ballon. Le hakka est pratiqué surtout par les néo-zélandais, les All Black. Cependant, nous avons chacun nos chansons comme dans les autres sports collectifs.

Est-ce qu’en rugby il existe des ligues comme en foot ?Oui il y en a, mais surtout il y a une fédération, la Fédération Française de Rugby

Et ici vous entraînez des enfants de quel niveau ?Selon les catégories, chez les petits, c’est-à-dire « les lutins », on commence à jouer à 5 ans. Chez « les poussins », on joue à 7. Pour « les minimes » et « les benjamins » c’est l’école de rugby donc ça va de 7 ans à moins de 15 ans. Quand on a plus de 15 ans, on quitte l’école de rugby et on passe « cadet ».

Comment on fait pour s’inscrire ?C’est très facile. Tu viens ici sur le terrain, on te donne un dossier d’inscription et puis tu t’en-traînes. Il suffit de commencer avec un short et une paire de baskets. Le mieux c’est de s’inscrire dès le mois de mai/juin. C’est possible également en septembre.

Té-moignage de

Gaspard, un jeune rug-byman. Il nous explique pour-

quoi il a choisi le rugby et ce que ce sport lui apporte :

«J’ai découvert ce sport en 2007 lors de la coupe du monde. On pratiquait dans la cour de récré et j’ai bien aimé. Du coup je me suis inscrit ici au SCUF. Je suis benja-

min donc moins de 13 ans. C’est super parce qu’il y a une bonne ambiance.

On forme une bonne équipe cela tombe bien, j’aime

gagner.»

LE VIET VO DAO,UN SPORT OU UN ART ?

rencontre

Interview de Michel CHAPUIS

Vous l’avez sûrement vu s’entraîner au synthé-tique du square Borel. Et vous avez été impres-sionné par les mouvements gracieux de son sabre, sortis d’une BD ou film d’arts martiaux. Alors pour mieux connaître ce voisin et la pra-tique d’un sport si particulier lisez bien ce qui suit. Michel CHAPUIS est spécialiste des arts martiaux notamment le Viet vo dao, un art martial viet-namien comportant les mêmes techniques que le karaté et le Taekwondo, mais basé surtout sur la technique de défense/attaque pied/poing. Cet art intègre également des armes tradition-nelles telles que le sabre, l’épée, le bâton long. Il est recommandé pour développer aussi bien le physique que le mental. Avec son club, Michel développe ainsi l’aspect culturel de son pays et l’approche pour discipliner le corps.

Ca fait longtemps que vous pratiquez ce sport ?Depuis plus de trente ans, et j’ai plus d’une soixantaine d’années.

Et quel niveau avez-vous ?

Je suis 6e « dan » national, je suis parmi les plus hauts gradés fédéraux. Je donne des cours aux adultes, à partir de 16 ans, dans le 17ème et dans le 11ème. J’ai également encadré quelques stages en Guadeloupe et en Afrique.

A quoi correspondent les « DAN » ?Ce sont des sortes de niveaux. Pour le 1er « dan », il faut au minimum 3 années de pratique, 6 ans pour le 2e « dan » et 10 ans pour le 3e « dan » . Jusqu’au 6e « dan » ce sont des épreuves très physiques, mais il y a aussi des soutenances et des épreuves intellectuelles. A partir du 7e et 8e « dan », ce sont des épreuves honorifiques avec des soutenances, des mémoires et des lectures que vous devez présenter devant les plus hauts gradés de France.

Justement, quel est l’intérêt de pratiquer un sport comme le Viet vo dao ?Le sport permet d’améliorer les conditions phy-siques et de garder une bonne santé. On apprend à se structurer mentalement, à s’entretenir et à cultiver son esprit. À savoir ce que c’est que l’endurance, la discipline, un entrainement dur parfois, à développer ses différentes qualités et le dépassement de soi. L’effort permet d’avoir un caractère plus exigent, plus pointu et d’avoir une ouverture d’esprit. Ça permet d’éviter d’aller vers l’agressivité inutile, de savoir ce que c’est que la difficulté et le respect des uns et des autres.En ce qui concerne les arts martiaux tel que le Viet vo dao, ils permettent de développer la rigu-eur, la discipline et la persévérance. Les manières d’enseigner sont très complexes : il y a une par-tie physique avec les échauffements et les par-ties techniques pour apprendre la gestuelle : se déplacer, se défendre, contre-attaquer. Mais pour tout cela, il faut discipliner le corps et entretenir beaucoup son physique. Vous développez alors une certaine mentalité et une confiance en vous qui peuvent s’améliorer avec la pratique. Vous acquérez une estime de vous-même et également le plaisir de pratiquer un sport. Vous développez vos sens puisque pendant l’entrainement, on travaille la perception, le côté « capter, percuter » les choses. Les émotions comptent beaucoup, on apprend à les contrôler.

Cela fait longtemps que vous habitez le quar-tier ?

Depuis 1991.

Et vous avez eu des habitants du quartier comme élèves ?Oui et même de plus loin car des gens habitant les banlieues viennent à mes entrainements.

Et vous entrainez les enfants ?Cette année je n‘ai pas de créneaux pour eux mais pourquoi pas si je trouve des assistantes pour les encadrer, car j’aimerais que ce soit les femmes et les filles gradées qui s’en occupent. Tout dépendra aussi de la demande. Avec les adultes, nous participons à des compéti-tions de passage de grade et à des manifestations d’ordre technique, surtout des combats. Nous contribuons ainsi au développement des arts martiaux, à les faire connaitre et à faire com-prendre au public l’intérêt d’un sport et d’une culture.

Est-ce qu’il y a des manifestations ouvertes au grand public ?Pour les dates, vous pouvez consulter notre site internet : www.vietvodaoparis.fr

Vous seriez d’accord pour faire une petite démonstration avec nos enfants ?Oui, volontiers. Ou alors on pourrait les inviter à différentes manifestions.

Dans ce cas, à bientôt !

ladémocratie fête leprintemps

a la portepouchet

Initiatives

LES KIOSQUES JEUNES DELA MAIRIE DE PARISAvis au moins de 30 ans ! Vous voulez profiter des diverses activités culturelles et sportives que la ville de Paris vous propose mais sans trop vous ruiner ?Rendez-vous dans le kiosque jeunes le plus proche de chez vous. Toute l’équipe vous attend pour vous donner les bons plans du moment : invitations, places à tarifs réduits...

KIOSQUE JEUNES GOUTTE D’OR Hall du Centre Musical Fleury Goutte d’Or-Barbara. 1, rue Fleury - Paris 18e / M° Barbès-Rochechouart 01 42 62 47 38Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h

Pour plus d’information : http://www.jeunes.paris.fr/les-kiosques-jeunes-mode-demploi

astucesà petits prix

Le coin des chefs Le gâteau à la carotte de Véronique Pantel

« Troisième mi-temps » Eh oui ! Comme on dit après l’effort, le réconfort !! Et c’est Véro-nique, animatrice jeunesse au centre d’anima-tion La Jonquière, qui propose de vous régaler avec la recette d’un gâteau sain et bon. Mettre des carottes dans un gâteau me diriez-vous ! S’il vous plait, soyez aimable, testez la recette, vous m’en direz des nouvelles. D’ailleurs si vous avez envie d’organiser une séance de dégustation, n’hésitez pas à nous contacter !!

ingrédients

400 gr de carottes 100 gr de vergeoise ou cassonade

180 gr de farine de riz ½ 1 verre d’huile d’olive

4 œufs1 cuillère à café de levure

1 cuillère à café de cannelle en poudre 1 poignée de raisins secs et amandes effilées

Préparation

- Mélanger les carottes râpées, la cassonade, la farine de riz, l’huile d’olive, les œufs bat-tus, la levure, les raisins secs et les amandes

effilées et la cannelle en poudre.- Mettre dans un moule à cake préalable-

ment huilé- Préchauffer le four à 180°

- Cuire environs 40 min selon le four

Bon appétit !!

Lundi 30 mai 2011, 20h. Après Les Sept contre Thèbes et Les Suppliantes, nous voilà plon-gés pour 50 minutes dans l’univers des Perses d’Eschyle au Centre Social Céfia. Notre petit groupe avait déjà assisté à la représentation des “Suppliantes” en 2009 et on se réjouissait à la perspective de cette nouvelle pièce.Le thème peut, à première vue, paraître difficile car Eschyle est un poète tragique grec, un philo-sophe qui affirme ses préférences pour la justice, la puissance de la parole, la victoire de l’esprit sur le désir de la vengeance. L’adaptation propo-sée par Olivier Py, dramaturge, metteur en scène et directeur du Théâtre de l’Odéon, est minima-liste, mais pleine de force et d’émotion.Ainsi s’achève la formidable trilogie. Mais alors, que nous proposera le Théâtre le l’Odéon pour la prochaine pièce hors les murs ? Nous aurons une pièce dans un tout autre genre. Elle sera présentée par une jeune troupe et aura pour thématique l’adolescence. Encore de soirées enrichissantes en perspective.

SortirLa fin d’une trilogie épique

« Les Perses » raconte l’honneur perdu de tout un peuple qui se croyait invincible mais qui était faible et trop orgueilleux pour pen-ser à la défaite.Les comédiens habillés de noir étaient ma-jestueux, leur élocution éclatante. Et à un moment, Le maquillage ensanglanté somp-tueux.Nous avons préféré « Les Perses » au «Les Sup-pliantes» qui nous avait paru moins acces-sible du visage d’un des acteurs nous évoque des films comme Orphée de Jean Cocteau ou Le patriote de Mel Gibson où le sang coule et symbolise la folie humaine. C’était mais en même temps nous étions moins dans l’incon-nu.

Agenda

Centre sportif MAX ROUSIE28 rue André Bréchet, 75017 Paris- Matchs rugby : dimanche 12h à 18h- Matchs foot : samedi après-midi et di-manche après-midi- Matchs de boxe : samedi 9h à 18h et di-manche 11h à 18h

Passerelle 17 - Régie de Quartier-Ateliers de relaxation, animés par Deniz, 3 avenue de la Porte de Saint Ouen

Céfia - organise différentes sorties familiales.

Atomes crochus- Stage scientifique, Espace Borel, Tour Borel, 10, Ru Emile Borel- 75017 Paris. Du 4 au 8 Juil-let de 14h à 16h.

Strata Games Animations sur les squares: le jeudi 07 juil-let Square Boulay-Level, mercredi 13 juillet square Jean Leclerc et jeudi 21 juillet Mail Brechet.

Permis de vivre la ville du 4 au 15 juillet, stylisme en papier de 10h à 12h; création de clip vidéo de 14h à 16h: Espace Borel. - Performance-animation « La fête des dif-férences » le samedi 16 Juillet à partir de 15H sur le mail Brechet.

Musée d’art moderne Création de cartes postales sonores du quar-tier.Vendredi 22 juillet de 10h00 à 17h00 à Espace Borel, Vendredi 29 juillet de 10h00 à 17h00 à l’espace Borel, Vendredi 5 Août au Musée d’Art Moderne.

La compagnie Etoile du Nord propose du 5 au 24 juillet des représentations théâtrales : des classiques « Roméo et Juliette » comme des créations « Mon corps est à moi ».16, Rue Georgette Agutte, M° Guy Moquet. Tél 0142264747

Les rendez-vous de l’été