Cendrillon en vaudevilles Opera baroque€¦ · SAISON 2011-2012 Cendrillon en vaudevilles –...

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Cendrillon en vaudevilles 1 Dossier Pédagogique Opéra de Reims 13 rue Chanzy 51100 Reims Location tél : 03 26 50 03 92 [email protected] SAISON 2011-2012 Cendrillon en vaudevilles Opera baroque Instant magique que cette réapparition d’une Cendrillon oubliée, un opéracomique créé en 1759 et jamais rejoué depuis… Les bonnes fées de l’Ensemble Les Monts du Reuil l’ont sortie des limbes en rassemblant textes et partitions éparpillées dans les rayons d’illustres bibliothèques. Première version musicale du conte de Charles Perrault, cette Cendrillon d’Anseaume et Laruette reflète un moment particulier de la musique française, à la charnière de la fin du baroque flamboyant et du classicisme naissant. La musique de Jean-Louis Laruette mêle des airs célèbres d'opéras parodiés à des chants populaires ou « vaudevilles » qui, avant de prendre leur sens actuel de théâtre léger, servaient de support à des couplets de comédie. Comme libérée de la lampe d’Aladin, cette Cendrillon mise en scène par Judith Le Blanc pose ses chaussons aux portes d’un Orient fantasmatique et onirique, un monde chanté et enchanté, peuplé d’images inspirées de Jacques Demy ou de Bollywood. Restitution musicale : Hélène Clerc-Murgier et Pauline Warnier - Mise en scène : Judith Leblanc - Conseiller artistique : Juan Kruz dias de Garaio Esnaola - Harmonisation vaudevilles : Emmanuel Clerc - Scénographie : Garance Coquart - Décors : Alain Lemée - Création lumières : Pierre Daubigny Cendrillon : Eve Coquart - La Fée/Marraine : Armelle Khourdoïan - La soeur aînée : Anne- Marie Beaudette - La soeur cadette : Eléonore Lemaire - Azor : Benjamin Alunni - Pierrot : Cécil Gallois Ensemble Les Monts du Reuil Coproduction : Ensemble Les Monts du Reuil, Opéra Comique, Opéra de Reims, Festival Jean de La Fontaine www.lesmontsdureuil.fr Sommaire Litterarum formas human 2 itatis per seacula quart 2 a decima et quinta deci 3 ma. Per seacula quarta 4 Vendredi 25 novembre 20h30 Durée : 1h15 sans entracte Scolaire : Vendredi 25 novembre 14h30 Durée : 1h05 A partir de 12 ans Jeu ne p Service Jeune Public

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e

Opéra de Reims

13 rue Chanzy 51100 Reims

Location tél : 03 26 50 03 92

[email protected]

SAISON 2011-2012

Cendrillon en vaudevilles – Opera baroque Instant magique que cette réapparition d’une

Cendrillon oubliée, un opéracomique créé en

1759 et jamais rejoué depuis… Les bonnes fées

de l’Ensemble Les Monts du Reuil l’ont sortie

des limbes en rassemblant textes et partitions

éparpillées dans les rayons d’illustres

bibliothèques.

Première version musicale du conte de Charles

Perrault, cette Cendrillon d’Anseaume et

Laruette reflète un moment particulier de la

musique française, à la charnière de la fin du

baroque flamboyant et du classicisme naissant.

La musique de Jean-Louis Laruette mêle des

airs célèbres d'opéras parodiés à des chants

populaires ou « vaudevilles » qui, avant de

prendre leur sens actuel de théâtre léger,

servaient de support à des couplets de

comédie.

Comme libérée de la lampe d’Aladin, cette

Cendrillon mise en scène par Judith Le Blanc

pose ses chaussons aux portes d’un Orient

fantasmatique et onirique, un monde chanté et

enchanté, peuplé d’images inspirées de

Jacques Demy ou de Bollywood.

Restitution musicale : Hélène Clerc-Murgier et

Pauline Warnier - Mise en scène : Judith

Leblanc - Conseiller artistique : Juan Kruz dias

de Garaio Esnaola - Harmonisation vaudevilles :

Emmanuel Clerc - Scénographie : Garance

Coquart - Décors : Alain Lemée - Création

lumières : Pierre Daubigny

Cendrillon : Eve Coquart - La Fée/Marraine :

Armelle Khourdoïan - La soeur aînée : Anne-

Marie Beaudette - La soeur cadette : Eléonore

Lemaire - Azor : Benjamin Alunni - Pierrot : Cécil

Gallois

Ensemble Les Monts du Reuil

Coproduction : Ensemble Les Monts du Reuil,

Opéra Comique, Opéra de Reims, Festival Jean

de La Fontaine

www.lesmontsdureuil.fr

Sommaire

Litterarum formas human 2

itatis per seacula quart 2

a decima et quinta deci 3

ma. Per seacula quarta 4

Mirum: Vivamus est ipsum, vehicula nec, feugiat

rhoncus, accumsan id, nisl. Lorem ipsum dolor sit

amet, consectetuer

Vendredi 25 novembre

20h30

Durée : 1h15 sans entracte

Scolaire :

Vendredi 25 novembre

14h30

Durée : 1h05

A partir de 12 ans

Jeu

ne p Service

Jeune Public

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Jean-Louis Laruette (Paris 7 mars 1731 - paris 10 janvier 1792)

Compositeur et ténor français. Fils d’un

commerçant qui tenait une boutique de

parfumerie, ganterie... rue des Cordelliers, il

reçut une bonne éducation. Laruette jouait du

clavecin, chantait avec art et disait des vers en

comédienné, était de plus un fn lettré, et un

homme de la plus parfaite éducation*. En

1752, il fait ses débuts à l’opéra comique pour

doubler Deschamps défaillant, où il joue des

rôles d’amoureux. Il fait ses débuts avec le

boulevard le 24 août 1758. Plus tard, il joue

des rôles de vieillard, malgré sa voix de ténor

léger. Il acquiert une réputation telle, que les

rôles de pères, banquiers, etc. seront écrites

pour voix aigues et sont encore connus sous de

nom de laruettes. En raison de sa culture et de

son intelligence, il devint le « directeur de la

musique » de ce théâtre dirigé par Jean Monnet.

De sociétaire à la Comédie-Italienne (1763),

Laruette deviendra membre du comité (1766)

Comme compositeur, Laruette participe

activement au développement de l’ opéra

comique et devient, avec Duni, le créateur de l’

Opéra-Comique tel qu’il est caractérisé -c’est-à-

dire un mélange de musique et de texte parlé et

devenant le précurseur de Monsigny et F.-A.

Philidor. Il compose jusqu’en 1772, mais sa

santé fragile l’oblige à quitter le théâtre en

1779. Il continue à donner des récitals jusqu’en

1785, et était membre de la Société

Académique des Enfants d’Apollon.

Louis Anseaume (Paris 1721 - Paris 7 Juillet 1784)

Auteur dramatique - Soufeur au Téâtre italien,

puis sous-directeur de l’Opéra comique ; il fut

l’un des créateurs de l’opéra comique. Il

composa seul, ou en société avec d’autres

auteurs, un très grand nombre de pièces qui

sont aujourd’hui à peu près oubliées. Il fut très

long-temps soufeur du théâtre italien, auquel il

se rendit trè utile en faisant de compliments de

clôture pendant pluieurs années. Anseaume

avait commencé par être ou-directeur, et enuite

soufeur de l’Opéra-Comique de la Foire; il

travailla pour ce théâtre, et y ft représenter, en

1757, le Peintre amoureux, qui eut un grand

nombre de repréentations. Le pièces

d’Anseaume ont été recueillies en troi volues in-

8° ; elle ne forment cependant pa tout son

théâtre ; car ce recueil est daté de 1766, et

pluieurs pièces de cet uteur ont paru depuis. On

voit encore avec plaisir le Tableau parlant,

excelente farce qui fut représentée en 1769;

mais il faut avouer que la musique de Grétry a

beaucoup contribué au succès de la pièce.

D’un petit volume

déniché un peu par

hasard à la bibliothèque

de l’Arsenal a germé,

après un jeu de piste

passionnant, un

opéracomique :

Cendrillon.

C’est une oeuvre à tiroirs, refl et d’une

époque très particulière de la musique

française, se glissant entre la fin du

baroque fl amboyant et le classicisme

naissant. Le compositeur mêle des airs

célèbres d’opéras parodiés à des chants

populaires (les vaudevilles qui, par

référence au texte original, permettaient

le jeu de mot, le double sens) et

compose ses propres pièces qui collent

au plus près au texte du librettiste Louis

Anseaume. Rejouer aujourd’hui cette

Cendrillon de 1759 n’a donc pas été

sans poser beaucoup de questions.

Nous tenions à respecter l’esprit d’une

interprétation « baroque » attentive, tout

en acceptant l’espace de liberté et de

création suggéré par le genre. Nos choix

s’appuient sur les conseils de

musicologues, et nous assumons une

part d’incertitude concernant la

réalisation des vaudevilles : en eff et, la

seule indication qui nous est donnée

dans le livret est le titre des mélodies,

dont il faut ensuite retrouver la trace

dans des recueils d’airs, puis imaginer

l’harmonisation… Soulignons que c’est

devant la grande qualité du livret et des

airs de Jean-Louis Laruette que nous

avons entrepris cette reconstitution :

Cendrillon nous dévoile un compositeur

sensible qui s’exprime en demi-teintes

et nous touche par ses mélodies tendres

et délicates.

Hélène Clerc-Murgier et Pauline Warnier

Cette histoire est l’histoire de feu Thévenard,

célèbre acteur de l’Opéra, qu’une pantoufl e,

étalée sur la boutique d’un cordonnier, rendit, à

l’âge de soixante ans, éperdument amoureux

d’une demoiselle qu’il n’avait jamais vue, qu’il

découvrit, et de laquelle il fi t sa femme. La

Porte et Clément, Anecdotes dramatiques,

Paris, Veuve Duchesne, 1775, tome I, p. 187.

Le passage à la scène implique un

resserrement de l’intrigue qui se déroule

désormais sur une seule journée. Anseaume

se concentre sur le dénouement et supprime

les métamorphoses sur lesquelles repose le

merveilleux féerique du conte. Il joue à

tromper les attentes du spectateur et

escamote l’épreuve de l’essayage de la

pantoufl e, le frustrant ainsi du moment

érotique par excellence. Cendrillon est une

oeuvre de transition qui joue sur une

esthétique hybride et fait alterner une

musique recyclée, celle des vaudevilles,

connus du public de l’époque, avec les

ariettes de La Ruette ou celles empruntées à

Duni. Les premiers favorisent la connivence

avec les spectateurs, tandis que le charme

des ariettes repose sur une plus grande

sophistication musicale qui suscite l’émotion.

Ce spectacle, nous le rêvons comme un petit

opéra de poche. Une miniature orientale et

sensuelle. Un bijou fi nement ciselé. Une

gourmandise, c’est-àdire une grivoiserie.

Notre ambition est de donner à entendre

l’intelligence du mariage entre le texte et la

musique dans ce genre peu connu du public

actuel. Faire découler le jeu du dire. Que le

spectateur sorte du théâtre en fredonnant. Il

était une fois...

Cendrillon en chansons. L’humour et la

démystifi cation s’invitent sur scène, pour en

fi nir avec la naïveté d’une Cendrillon qui est

aussi la lointaine cousine d’Agnès. Et parce

que les soeurs de Cendrillon sont aussi les

soeurs de Platée. Imaginez Cendrillon

délocalisée dans un Orient fantasmatique. Un

voyage improbable comme la rencontre de

Jacques Demy et Shahrukh Khan à la Foire

Saint-Germain, ou celle de Charles Perrault

et Jean-Philippe Rameau dans un film de

Bollywood, une rencontre où tout fi nirait en

chansons parce que de toutes façons, là-bas

comme à l’Opéra, il est naturel que tout le

monde chante.

Biographies

Note d’intention sur la mise en scène

Judith Le Blanc

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Qu’est-ce que la

musique

baroque? Le baroque couvre une grande période dans

l’histoire de la musique et de l’opéra. Il s’étend

du début du xviie siècle environ au milieu du

xviiie siècle, de façon plus ou moins uniforme

selon les pays considérés. De façon

nécessairement schématique, l’esthétique et

l’inspiration baroques succèdent à celles de la

Renaissance (apogée du contrepoint et de la

polymélodie) et précèdent celles du

classicisme (naissance d’éléments discursifs,

comme la phrase musicale ponctuée) : comme

dans l’architecture, les « fgures » musicales

baroques sont soutenues par une « basse

continue » très stable (on est à la jonction entre

contrepoint et harmonie).

Qu’est-ce qu’un

opéra comique? Genre lyrique du xviiie siècle, l’opéra-comique

dérive de la comédie-ballet, avec de nombreux

emprunts au répertoire des airs sérieux et à

boire. Il naît sur les tréteaux des Foires Saint-

Laurent et Saint-Germain où, après avoir été

interdit, le chant est à nouveau autorisé (1714).

Il fera les beaux jours du théâtre de l’Opéra-

Comique.

Opéra-comique ne signife pas que l’oeuvre sera

comique et que le dénouement sera heureux

mais il correspond à des oeuvres où les scènes

chantées alternent avec des dialogues parlés

(avec des apartés au public). L’opéracomique

aborde des sujets de la vie quotidienne et

n’hésite pas à faire référence à des sujets

d’actualité.

Qu'est-ce qu'un

vaudeville? A l'origine, au XVe siècle, le vaudeville, ou

vaudevire, du nom du lieu où il a pris naissance,

est une chanson gaie et maligne. Jusqu'à la fn du

XVIIIe siècle, moment où il se fond avec le courant

de la chanson française, le vaudeville se présente

sous deux aspects : un aspect satirique inspiré

des a [… Marin Mersenne, en 1636, défnit le

vaudeville comme « le plus simple de tous les

airs, et s'applique à toute sorte de poésie que l'on

chante note contre note sans mesure réglée :

cette grande facilité fait appeler les chansons

vaudevilles parce

que les moindres artisans sont capables de les

chanter» L'étymologie de vaudeville est

probablement Voix de Ville, qui était une locution

commune au XVIe s., expliquée pour aller « à vau-

de-ville », comme « à vau-l'eau ». On connaît des

livres de Voix de Ville et de Vaux de Ville de 1561,

1576, 1579. Au XVIIIe s., le vaudeville gagna le

théâtre, où ses timbres servirent aux couplets de

comédie, qui prirent de plus en plus d'importance.

On avait eu d'abord la comédie mêlée de

vaudevilles, on eut ensuite l'opéra-comique en

vaudeville, et enfn, avec Pris et Barré, la comédie-

vaudeville, qui devint une forme classée et eut

son théâtre,

le théâtre du vaudeville. Les vaudevilles du XVIIIe

s. étaient souvent des contredanses, des airs de

danse, et servaient indéfniment à des couplets

nouveaux, que les rimeurs accoutumés à ce

genre de poésie établissaient

sur des « patrons » rythmiques fxes. La Clef

du Caveau (fondé vers 1730) en est le

magasin général.

Choisir un des airs étudiés et en changer le

texte, en respectant les règles élémentaires

de la prosodie, revient à faire le travail d’un

vaudevilliste. L’élaboration, par oral, de

nouvelles paroles, se passe en deux temps.

Primo, élaborer le texte poétique, qui doit

observer la «coupe» : le nombre de vers, de

syllabes (à compter et recompter) et les

rimes.

Secundo, soumettre le texte à l’épreuve du

chant ; c’est la phrase musicale qui décide si

la proposition est recevable ou non.

La presse en parle

Côté interprétation, on félicitera d’abord l’ensemble Les Monts du Reuil, à la fois pour son travail de reconstitution et son exécution attentive et

inspirée. DARIA MOUDROLIOUBOVA. OPERA MAGAZINE, AVRIL 2008.

C’est comme une jolie miniature, une lanterne magique. Sur scène, cinq musiciennes de l’ensemble partagent leur plaisir de jouer avec le public. Un

quatuor à cordes, avec violons, alto et violoncelle, qui se lovent au creux du clavecin. Cinq jeunes musiciennes (...) recréent avec bonheur cette

délicate partition baroque. LE TELEGRAMME, LE 16 FEVRIER 2008.

Quant à l’ensemble instrumental Les Monts du Reuil, il est excellent. En effet cet ensemble (...) a été une véritable révélation. Jouant sur instruments

d’époque, ce qui allait de soi, le quatuor à cordes tout comme la claveciniste nous ont fascinés. Des violons et un alto jouant de virtuosités dans les

ornements, une excellente interprétation de la Folia dans la version de Vivaldi, dans un style plus vrai que nature (...) nous ont donné la chair de

poule, tout comme Hélène Clerc-Murgier tirant de son clavecin de multiples et subtiles couleurs. OPERA DATA BASE, LE 6 FEVRIER 2008.

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Vous allez assister à un opéra-

comique, Cendrillon, première

version scénique et musicale du

conte de Perrault. Cette version

sera suivie d’une cinquantaine

d’autres versions : théâtre-

opéras-cinéma-dessin animés... Cet opéra a été composé en 1759, et

rejoué en 1762, il y a donc presque

250 ans! Louis XV règne depuis 1726,

et jusqu’à 1774.

- Le spectacle présenté par Les Monts

du Reuil est particulièrement riche

d’exploitations pédagogiques : outre le

conte de Perrault, les airs qui jalonnent

les 15 scènes de l’opéra-comique

appartiennent en grande partie au

répertoire du chant populaire des

XVIIème et XVIIIème siècle.

Malbrough s’en va t’en guerre ou

Cadet Roussel, encore chantés de nos

jours, sont issus de ce même

répertoire

Vaudevilles

Questions sur les vaudevilles

du Cendrillon de Jean-Louis

Laruette et Louis Anseaume

Opéra comique en un acte Représenté sur le

théâtre de la foire St-Germain le 20 février

1759 et remis à la Comédie Italienne le 14

juillet 1762 Partition augmentée pour la reprise

en 1762. Cendrillon de Jean-Louis Laruette est

écrit sur 12 airs et 80 vaudevilles; on n'a

malheureusement pas retrouvé la musique du

choeur final, écrit par Laruette. Le premier air

est une parodie de Rameau pour violon et

hautbois sur l'air La sagesse est de bien aimer

(Texte original : La sagesse est de bien aimer, Et

d'aimer toujours sans partage, On est heureux

si l'on peut s'enflammer; Si l'on est constant, on

est sage) Suit un Récitatif de Mr la Ruette, puis

une ariette de Mr Duny Le moyen de faire

autrement. L'air n°4 est de Laruette, ainsi que

le 5 : Les yeux baissés par modestie. Suit une

ariette de Mr Duny. Viennent ensuite un

monologue de Mr de la Ruette, une ariette de

Mr la Ruette (Fort et marqué) pièce centrale

dans le ressort comique: c'est le moment où les

deux soeurs se disputent les services de

Cendrillon. Dans la deuxième partie, tous les

airs sont de Laruette : O toi qui me punit de

mon indifférence, air gay, récitatif par Mr de la

Ruette Avant de vous connaître, j'adorais vos

appas, et enfin le duo final (gravement) L'éclat

de la grandeur suprême. Tous ces airs sont

entrecoupés de vaudevilles. Ce qui surprend,

c'est le peu d'airs écrits par Laruette lui-même ;

ils sont cependant d'une grande qualité

musicale, d'une poésie qui les rend assez

facilement identifiables. Cendrillon, comédie

sentimentale, presque féérie, est le prétexte

d'airs tendres et délicats qui nous montrent un

Laruette sensible, délaissant les clameurs et les grands airs imités de l'opéra, un Laruette

qui s'exprime en demi-teintes et cherche à

émouvoir et à intéresser par le seul moyen

d'une musique dépouillée qui touche

directement les "coeurs sensibles" Paulette

Letailleur

Les vaudevilles : Marin Mersenne, en 1636,

définit le vaudeville comme « le plus simple de

tous les airs, et s'applique à toute sorte de

poésie que l'on chante note contre note sans

mesure réglée : cette grande facilité fait appeler

les chansons vaudevilles parce que les

moindres artisans sont capables de les chanter»

L'étymologie de vaudeville est probablement

Voix de Ville, qui était une locution commune au

XVIe s., expliquée pour aller « à vau-de-ville »,

comme « à vau-l'eau ». On connaît des livres de

Voix de Ville et de Vaux de Ville de 1561, 1576,

1579. Au XVIIIe s., le vaudeville gagna le

théâtre, où ses timbres servirent aux couplets

de comédie, qui prirent de plus en plus

d'importance. On avait eu d'abord la comédie

mêlée de vaudevilles, on eut ensuite l'opéra-

comique en vaudeville, et enfin, avec Pris et

Barré, la comédie-vaudeville, qui devint une

forme classée et eut son théâtre, le théâtre du

vaudeville. Les vaudevilles du XVIIIe s. étaient

souvent des contredanses, des airs de danse,

et servaient indéfiniment à des couplets

nouveaux, que les rimeurs accoutumés à ce

genre de poésie établissaient sur des « patrons

» rythmiques fixes. La Clef du Caveau (fondé

vers 1730) en est le magasin général.

Les vaudevilles dans le Cendrillon de Laruette

et Anseaume Les vaudevilles dans Cendrillon

sont au nombre de 80; nous en avons retrouvé

une cinquantaine. Certains nous étaient

évidemment connus : Le pont d'Avignon, Les

folies d'Espagne, La Furstemberg. D'autres

furent rapidement trouvés : Les petits riens,

Que je vous aime, Je suis un bon soldat,

Préparons-nous pour la fête nouvelle. Sur les

conseils de Michel Noiray, nous trouvions chez

Glück (dans le diable à quatre) 9 vaudevilles :

Ah! madame Anroux, De Joconde, Des

proverbes, Du précepteur d'amour, Ne v'la-t-il

pas que j'aime, Non je ne ferai pas, Quand je

tiens de ce jus d'octobre, Que ne suis-je la

jonquille (ou l'amant frivole) et enfin Tout roule

aujourd'hui dans le monde. Raphaëlle Legrand

nous en envoya 11, trouvés dans Lesage et

d'Orneval (Le Théâtre de la foire ou l'Opéra-

Comique 1722-1734) : A l'envers, Belle brune,

Bouchez naïdes, Comme un coucou, Dans un

couvent bienheureux, De l'horoscope accompli,

Dondaine, Lasson lassi, Mariez-moi, Morgué,

On n'aime point dans nos forêts, Plus

inconstant que l'onde et le nuage, Paris est en

grand deuil, Pour voir un peu comment çà f'ra,

Tourelourirette. Retrouver le reste des

vaudevilles, opérations fastidieuses et parfois

décourageantes, nous apporta cependant un

éclairage intéressant sur les airs à la mode de

l'époque : une pépite est par exemple Que je

Benjamin Alunni, le prince Azor - Eve Coquart, Cendrillon.

vous aime, tiré de l'opéra Aeglé de Lagarde,

écrit en 1748 et reprit en 1750 et mis au Théâtre de l'Académie Royale de Musique le

18 Février 1751, est utilisé de manière

parfaite par Anseaume, dont le texte (la

déclaration d'amour d'Azor à Cendrillon) colle

parfaitement aux envolées lyriques de la

musique de Lagarde. Enfin, on retrouve

beaucoup de vaudevilles communs dans les

autres pièces de Laruette et d'Anseaume :

On n'aime point dans nos forêts, Tout roule

aujourd'hui dans le monde, De Joconde,

Paris est en grand deuil, Comme un coucou

que l'amour presse, De tous temps le

jardinage, Bouchez nayades, Quand je tiens

de ce jus d'octobre, Ne v'la-t-il pas que j'aime,

Ces filles sont si sottes, Pour voir un peu

comment çà f'ra, Je suis un bon soldat, De

tous les capucins du monde, Non je ne ferai

pas, Mon petit doigt me l'a dit, Entre l'amour

et la raison...

Remerciements à Raphaëlle Legrand, Michel

Noiray, Jean-Luc Impe, Judith Le Blanc,

Françoise Rubellin et Loïc Chahine pour leur

contribution et leurs conseils dans la

recherche des vaudevilles.

Hélène Clerc-Murgier

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Pistes

d’exploitation

Zoom sur le clavecin et son rôle

La basse continue est un accompagnement effectué par un clavecin + un violoncelle (ou un orgue +

un violoncelle pour la musique religieuse). Elle réalise des accords qui soutiennent l’ensemble du

discours musical. Cet accompagnement est, en partie, improvisé. La basse continue est présente à

l’époque baroque 1600-1750.

L’opéra de Cendrillon vu par ses

contemporains Mercure de France : 21 février 1759 (p.199)

« Le 21, on a donné pour la première fois celui de Cendrillon ; c'est

exactement le sujet du conte de Perrault, mis en scène : l'action s'anime

et devient très agréable. Cet ouvrage est écrit avec facilité, et le poète a

suivi le goût naïf et léger du Conteur, dans le style et dans le dialogue. »

Anecdotes dramatiques 1785 Tome I, page 187

« Cette pièce est l'histoire de feu Thévenard, célèbre Acteur de l'Opéra,

qu'une pantoufle, étalée sur la boutique d'un Cordonnier, rendit, à l'âge

de soixante ans, éperdument amoureux d'une Demoiselle qu'il n'avait

jamais vue, qu'il découvrit, & de laquelle il fit sa femme. »

Preface de l'edition des oeuvres

d'Anseaume « Le conte de fée, intitulé Cendrillon, a fourni à notre auteur le

sujet d'une pièce qui porte le même titre, Cendrillon, ainsi

nommée par deux soeurs qui la jalousent & qui la maltraitent, n'a

pour tous ornements que sa beauté ; mais une fée, sa marraine,

la protège : c'est elle qui la fait paraître au bal du prince Azor, sous

un extérieur magnifique. Elle a mis ce prince dans ses fers, mais

obligée de se retirer du bal avant minuit, sous peine de déplaire à

la Fée ; elle a disparu avec tant de promptitude, qu'une de ses

mules est restée au pouvoir d'Azor. Il veut absolument retrouver

l'inconnue à qui cette mule appartient : pour y parvenir, il fait

publier au son du tambour, qu'il veut choisir une femme parmi les

plus belles personnes de la capitale. Toutes y accourent,

Cendrillon y vient comme les autres & malgré ses haillons, elle

obtient la préférence. L'auteur a tiré de ce sujet tout le parti

possible, & a su le rendre fort théâtral ; on y trouve divers endroits

d'un naturel piquant, d'autres où le sentiment parle son vrai

langage. »

LES PISTES D’EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES Le conte de Cendrillon, un récit d'origine orale populaire, source d'inspiration pour toutes

les disciplines artistiques, s'est propagé à travers les siècles et les continents. On

dénombre aujourd'hui plus de cinq-cents versions différentes même si le texte de

Charles Perrault fait toujours référence : de la légende de Rhodope, en passant par sa

mise par écrit en Chine au IXe siècle, le conte vietnamien de Bo Than où l'héroïne prie

Bouddha, La Chatte cendreuse de l'Italien Giambattista Basile en 1634, l'opéra comique

Cendrillon de Jules Massenet en 1899, ou plus récemment un ballet de Rudolf Noureev

ou encore la comédie musicale Cindy de Luc Plamondon, la Cendrillon des temps

modernes en 2002. Il devient alors toujours enrichissant de mettre en regard le conte

célèbre de Perrault avec une autre œuvre s’inspirant du même sujet.

LETTRES

SEQUENCE AUTOUR DU CONTE AU PROGRAMME DE 6EME. ETUDE

APPROFONDIE DU CONTE DE CENDRILLON.

Analyse des fonctions des personnages.

Etude des moralités du conte et de sa fonction

éducative puisque, comme nous l’affirme l’auteur dans

sa préface : « … ces bagatelles n’étaient pas de pures

bagatelles, qu’elles renfermaient une morale utile, et

que le récit enjoué dont elles étaient enveloppées

n’avait été choisi que pour les faire entrer plus

agréablement dans l’esprit et d’une manière qui

instruisît et divertît tout l’ensemble ».

Charles Perrault et le genre du conte merveilleux.

Interprétation, à partir du livret de l’opéra, d’une

saynète tirée de Cendrillon

A vos plumes ! transposez l’histoire de Cendrillon à

l’époque moderne.

A DEBATTRE...

UNE PANTOUFLE DE VERRE OU DE VAIR ?

La très célèbre pantoufle de verre est à l'origine d'un débat au

XIXème siècle. Emile Littré, célèbre pour son Dictionnaire de la

langue française, conteste que cette pantoufle soit en verre et

soutient qu'il s'agit d'une erreur de l'éditeur de l'époque qui a

confondu vair avec verre. Pour lui, comme pour Balzac, la

pantoufle ne peut être qu'en vair, c'est-à-dire en fourrure

d'écureuil de Russie, appelé petit-gris. Et voici le débat ouvert :

pour les, uns, le vair s'impose car le verre se casse (surtout si on

marche dessus). Pour les autres, c'est le verre, car dans un conte

de Fées tout est possible.

Voici l'occasion d'effectuer un travail sur les

homonymes....

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L’INTERPRETATION DE BRUNO BETTELHEIM SUR LA PANTOUFLE DE VERRE

« Pour que l’épreuve soit convaincante (essayer le soulier), il doit s’agir d’un soulier qui ne s’étire pas, sinon il pourrait convenir à d’autres jeunes

filles, les demi-sœurs, par exemple. Ce n’est sans doute pas par hasard que Perrault a choisi des pantoufles de verre… Un petit réceptacle où une

partie du corps peut se glisser et être tenue serrée peut être considéré comme le symbole du vagin. Et s’il est fait d’une matière fragile qui peut se

briser si on la force, on pense aussitôt à l’hymen ; et un objet qui se perd facilement à la fin d’un bal (…) peut passer pour une image assez juste de

la virginité.

Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffont, Paris, 1976 (1976) rééd 1999.

LECTURES COMPARATIVES...

GRIMM : Cendrillon, GALLIMARD, 1995

Les contes de Grimm et ceux de Perrault sont souvent assimilés. A tort, car les frères Grimm ont vécu au XIXème siècle.

Leurs contes, repris des versions allemandes sont plus proches de la tradition populaire. Il sont aussi nettement plus

cruels...

" L'aînées alla dans sa chambre avec la pantoufle pour l'essayer, et sa soeur était là. Mais elle ne put y faire rentrer son

gros orteil, le soulier était trop petit pour elle, alors sa mère lui tendit un couteau et lui dit : "coupe-toi le doigt ; quand tu

seras reine, tu n'auras plus besoin d'aller à pied." La jeune fille se coupa l'orteil, força son pied à entrer dans la

chaussure et alla retrouver le prince. Alors il la pris sur son cheval comme sa fiancée et partit avec elle. (...)

Alors le prince regarda le pied et vit que le sang en coulait. Il tourna la bride, ramena la fausse fiancée chez elle, dit que

ce n'était pas la bonne et qu'il fallait que l'autre soeur essayât le soulier."

GALLIMARD, traduction Marthe Robert

GRIMM : Les trois petits hommes de la forêt

La situation de départ de ce conte est semblable à celle de Cendrillon.

GRIMM : La vraie fiancée

La trame de ce conte est pratiquement identique à celle de Cendrillon.

ROALD DAHL : Un conte peut en cacher un autre, folio cadet

Dans ce recueil, le célèbre écrivain anglais a choisi de réécrire certains contes célèbres tel Cendrillon. La version qu’il

livre de cette histoire est parodique et presque caricaturale : la visée comique du texte est soulignée par le recours

ponctuel au registre familier et par les modifications brutales apportées au caractère et à la destinée des personnages.

GUILLAUME APOLLINAIRE : La suite de Cendrillon, ou le rat et les six lézards, passage piétons, 2005.

MARCEL GOTLIB : Rubrique-à-brac, Dargaud.

Dans sa bande dessinée Rubrique-à-braque, le dessinateur Marcel Gotlib exploite la veine parodique des contes de

fées en s'inspirant de l'un des épisodes les plus célèbres de Cendrillon.

HISTOIRE

LES CONTES DE PERRAULT : REFLET DE LEUR TEMPS

L’utilisation du merveilleux est assurément d’un grand pourvoir de séduction sur le lecteur. Il ne doit cependant pas faire oublier que l’univers de

Perrault, si enchanteur qu’il soit, reflète certains aspects de la vie au temps de Louis XIV.

LES PISTES DE TRAVAIL :

Présentation de la société au temps de Louis XIV.

A travers la lecture du conte de Cendrillon : relever les différents éléments qui reflètent les mœurs et la vie quotidienne au temps de

Louis XIV.

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HISTOIRE DES ARTS

THEMATIQUE : RAPPORTS ENTRE TEXTE ET IMAGE

Proposition d'étude : mettre en regard le texte de Perrault et ses différentes

illustrations à travers les siècles.

Un exemple :

Les illustrations des contes de Ma mère l’Oye par Gustave Dore en 1867.

Gustave Doré est né le 6 janvier 1932. Il commence sa carrière

d'illustrateur dès l'âge de cinq ans, en dessinant sur ses cahiers d'écolier !

A sept ans il se passionne pour la musique ; et à quinze ans, il publie ses

premiers dessins. A partir de 1852, il met son talent au service des plus

grands écrivains, Cervantes, Balzac, Dante, La Fontaine, Perrault...

Cendrillon ou la petite pantoufle de verre

EDUCATION MUSICALE

1. Problématique : MUSIQUE ET CITATION ou comment « dans la

vieille forge faire la nouvelle forge » ?

(Guillaume de Machaut)

A partir de l’opéra de Laruette : étudier les différentes citations,

notamment celle de La folia de Corelli.

2. Les contes musicaux : mise en regard avec l’œuvre de Laruette.

Cendrillon, ou le Triomphe de la Bonté, mélodrame gai de Rossini, 1817

Cendrillon, opéra-comique de Jules Massenet, 1899.

Cendrillon, opéra-ballet, musique de Prokofiev, 1944, représenté dans de

nombreuses versions, dont celle de Maguy Marin à Lyon en 1986.

Cendrillon, chanson de Téléphone, sortie en 1982 dans l’album Dure limite.

3. Pratique chorale en collège : différents airs populaires et extraits

pour chœur sont abordables pour les élèves notamment :

air n°3: Choeur à 3 voix égales

air n°6: Duo Cendrillon, Azor, de Laruette

POUR SE PROCURER LES EXTRAITS DE PARTITION SE REFERER A LA

RUBRIQUE « POUR EN SAVOIR PLUS ».

UN EXEMPLE DE CITATION EN PEINTURE Le célèbre tableau de Velasquez « les ménimes »de 1657 est

revisité par Picasso exactement trois cents ans après (1957) :

VELASQUEZ

PICASSO

CINEMA Cendrillon, Walt Disney Productions, 1950

Les métamorphoses de Cendrillon, Tex Avery, 1949

À tout jamais (La véritable histoire de Cendrillon) (Ever After) un film de 1998 de Andy Tennant avec Drew Barrymore.

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POUR EN SAVOIR PLUS…

BIBLIOGAPHIE

BETTELHEIM, Bruno, Psychanalyse des contes de fée, Pocket, 1999.

CAMPARDON, Emile, Les Spectacles de la Foire de 1595 à 1791, Genève, Slatkine, 1970.

FONT, Auguste, Favart, L’opéra-comique et la comédie-vaudeville aux XVIIe et XVIIIe siècles, Genève, Slatkine, 1970, réédition de

Fischbacher, 1894.

HEULHARD, Arthur, La Foire Saint-Laurent, son histoire et ses spectacles, Paris, Alphonse Lemerre, 1878, in-8°, réed. Genève, Slatkine,

1971.

IMPE, Jean-Luc, Opéra baroque et marionnette, dix lustres de répertoire musical au siècle des Lumières, Charleville Mezières, Institut

International de la Marionnette, 1994.

PERRAULT, Charles, Contes, Hachette, « bibliocollège », 1999.

VENDRIX, Philippe [dir.], L’Opéra-comique en France au XVIIIe siècle, Liège, Mardaga, 1992.

WEBOGRAPHIE

Le livret de l’opéra de Cendrillon produit à l’opéra de Reims par les monts du Reuil est téléchargeable le site :

http://lesmontsdureuil.fr/cendrillon_pedagogique.php

Lecture en ligne du conte de Charles Perrault ainsi qu’une biographie très complète de l’auteur :

http://lescontesdefees.free.fr/auteurs/charles_perrault.htm

Différentes fiches pédagogiques sont proposées sur le site de l’académie de Clermont :

www3.ac-clermont.fr/cddp15/lr/affouvrs_gene.php?titre=Cendrillon

A VOIR…

A L’OPERA DE REIMS : CENDRILLON DE PROKOFIEV PAR LE BALLET DE GENEVE.

Samedi 3 décembre à 21 heures et dimanche 4 décembre à 14h30

LA PARTITION DE LARUETTE…

POUR CE PROCURER DES EXTRAITS DE LA PARTITION ET POUVOIR AINSI FAIRE CHANTER VOS ELEVES

CONTACTEZ :

CAROLINE MORA,

Responsable du service jeune public de l’Opéra de Reims

[email protected]

LAURE BERGOUGNAN,

Professeure missionnée par le Rectorat de Reims

[email protected]