CCIGinfo no 9 - 2008

infoMensuel

Octobre 2008No 9

Bulletin d’information de la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève

Une frilositéregrettableLa Commission fiscale du GrandConseil a déposé, en date du1er septembre 2008, sonrapport sur le projet du Conseild’Etat relatif à la Réforme II del’imposition des entreprises,prolongement cantonal del’acceptation de la Loi fédéraledu 24 février 2008. Les députés,suivant la majorité de laCommission, ont voté la loilors d’une dernière session.

Des dispositions relatives à laréduction de l’imposition desbénéfices de liquidation et à uneexonération partielle de la dou-ble imposition sur les dividendes(à l’image de ce qui a été votéau niveau fédéral) font partie dutexte adopté.

En revanche, la question incon-tournable de l’imputation de l’im-pôt sur le capital à l’impôt sur lebénéfice n’est pas abordée. Unemajorité de la Commission fiscalea repoussé cette réforme essen-tielle à plus tard, tout en n’envi-sageant que des mécanismesd’imputation partielle.

Cette frilosité est regrettable. Unetelle réforme renforcerait l’attrac-tivité de notre canton en allé-geant la pression fiscale qui pèsesur nos entreprises. Le Parlementvaudois l’a pour sa part bien com-pris, lui qui vient d’adopter unetelle mesure, acquérant de fait unavantage comparatif indéniablevis-à-vis de Genève. Il reste à sou-haiter que les députés de notreRépublique ne tarderont pas à leuremboîter le pas selon les mêmescritères, à savoir uneimputation totale.

Jacques JeanneratDirecteur

Editorial

SommaireEditorial : Une frilosité regrettable p. 1Séminaire économique p. 2Info santé p. 3Commerce international p. 4Vie de la Chambre p. 5Entreprises et développement durable p. 6Vie politique p. 7Informations diverses - Agenda p. 8

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Info SantéRetrouvez la rubrique «info santé»réalisée grâce à la collaboration dela clinique des Grangettes.Ce mois-ci, le Professeur AnastaseSpiliopoulos, chirurgien depuis plusde 40 ans, revient sur son expé-rience d’un des cancers les plusmortels : celui du poumon.

Chaquemois, encollabo-rationavec

Geneva Business News, le média desressources humaines et du marché de

l’emploi, explorez un aspect de la viequotidienne en entreprise, grâce auxfiches pratiques RH. Découvrez dansce numéro «Comment intégrer unnouveau collaborateur?»

Un menu électoral varié attendles Genevois sur un plan fédéral etcantonal avec 11 sujets de votation.Vous trouverez les recommanda-tions de vote pour les objets surlesquels la CCIG se prononce.

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LES CLÉS D’UN SERVICE SUR MESURE.

Comme l’a relevé Pierre-FrançoisUnger, président du Départementde l’économie et de la santé (DES),ces prix distinguent trois entreprisesqui brillent par leur compétence etleur créativité et qui illustrent ledynamisme économique de Genèveet de toute une région.

La créativité à l’honneurLe choix de la CCIG ne s’est pasporté sur la Maison Caran d’Achepar hasard. En effet, la sociétégenevoise s’est retrouvée pour ladeuxième fois consécutive en 2008sur la plus haute marche du podiumdes Trophées du stylographe à Paris.Lors de cette importante manifesta-tion, un jury d’experts distingue lesplus beaux instruments d’écriture etobjets de Haute Maroquinerie del’année, récompensant ainsi la créa-tivité et le savoir-faire des plusgrandes marques internationales.Son édition limitée 1010 a égale-ment été désignée «Stylo de l’an-née» 2008 par les lecteurs du célè-

bre magazine PenWorld à NewYork. Comme l’a précisé JacquesJeannerat, directeur de la CCIG, laChambre est fière de désigner laMaison Caran d’Ache championne2008 de l’économie genevoise.

Récompenser la technologieet l’innovationLe Prix de l’Industrie, créé initiale-ment par la Ville de Genève en1985, a pour objectif d’honorer etde promouvoir des entreprisesindustrielles genevoises innovantesqui savent faire preuve d’adaptabi-lité au fil du temps. En 1991, le Prixprend une dimension cantonale.Actuellement sous l’égide du DES,

représenté par le Service de laPromotion Economique, le Prix del’Industrie est attribué avec l’aide del’OPI. Il a été cette année remis àFranck Muller Watchland SA par leprésident du Jury, Jean-Luc Favre.

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L’Evénement économique de la CCIG a eu lieu le 9 octobre dernier au CentreInternational de Conférences de Genève. A l’instar de l’année précédente, il s’estdéroulé en deux temps. Lors du Séminaire économique a été présentée une étudeinédite intitulée «Economie genevoise». Cette première partie, co-organisée avec laBanque Cantonale de Genève (BCGE) et l’Office cantonal de la statistique (OCSTAT),a rassemblé plusieurs centaines de chefs d’entreprise. Puis près de 1000 personnes ontassisté à la seconde partie, la Cérémonie de remise de Prix, durant laquelle la MaisonCaran d’Ache s’est vu récompenser pour son savoir-faire et sa contribution au rayon-nement de Genève. Associé à la manifestation, l’Office de Promotion des Industrieset des Technologies (OPI) a décerné un prix à Franck Muller et à NovImmune.

6e Evénement économique

Une manifestationhaute en couleurs

Siège de la Chambre4, boulevard du Théâtre - 1204 Genève

Adresse postaleCase postale 5039 - 1211 Genève 11Tél. 022 819 91 11 - Fax 022 819 91 00

www.ccig.ch

(De gauche à droite) Jacques Jeannerat en compagnie desreprésentants du lauréat du Prix CCIG, Caran d’Ache: JacquesHübscher, président, Silvio Laurenti, ancien directeur général,et Philippe de Korodi, directeur général.

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Ambiance chaleureuse et décontractée lors ducocktail.

La mezzo-soprano Carolina Gauna donne leton pour une cérémonie solennelle.

Fiche pratique RH

Vie politique

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Et c’est à NovImmune SA qu’estrevenu le Prix de la Jeune Industrie.L’édition 2008 de ces Prix récom-pense ainsi deux sociétés indus-

trielles genevoises qui ont su allier lemeilleur de la technologie et d’ex-ceptionnelles facultés d’adaptation.

La suite de la soirée a permis auxparticipants, dirigeants, décideurspolitiques et responsables commer-ciaux de se rencontrer, d’échanger,voire de développer un partenariatd’affaires dans un cadre convivial.Par le biais de cet événement, laCCIG joue pleinement son rôle depromotion de ses membres par lamise en relation d’affaires.�

Pascale Roch-Gigandet

info2 No 9 / Octobre 2008

6e Evénement économique: Une manifestation haute en couleurs – suite de la page 1 >

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B o u t i q u e Va c h e r o n C o n s t a n t i n 7, Q u a i d e l ’ Î l e 12 0 4 G e n è v e T é l . 0 2 2 316 17 4 0 F a x 0 2 2 316 17 41

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Dresser un inventaire de l’économiegenevoise et esquisser son évolu-tion: un programme ambitieux,pour un séminaire au contenuétoffé. Dans une première partie,Dominique Frei, directeur del’OCSTAT, Blaise Goetschin, prési-dent de la Direction générale de laBCGE, et Jacques Jeannerat, direc-teur de la CCIG, ont partagé tour àtour leurs réflexions sur les troisthèmes qui forment la charpente del’étude «Economie genevoise»*:les hommes, les entreprises et les

échanges. Parmi les nombreuxenseignements tirés de cette étude,il ressort que la taille de la popula-tion active, les domaines d’activité etle profil des emplois font de Genèveune métropole à part entière. Si sonattractivité repose sur de grandspôles comme l’horlogerie et les par-fums, une diversification est souhai-table pour contrer le risque deconcentration des activités et assurerainsi la résilience de notre économie

en cas de crise. Par ailleurs, il fautêtre attentif à la vulnérabilité dutissu d’entreprises pour esquisser dessolutions. L’une d’elles consiste àfavoriser les petites entreprises, quisont de grands employeurs. Genèveétant une ville résolument tournéevers l’extérieur, elle doit aussi diversi-fier ses partenaires au niveau inter-national. Les trois chefs d’entrepriseinvités ont ensuite exposé, pour leursecteur respectif, leur vision deGenève en 2020 et proposé desmoyens pour y parvenir.

La culture maraîchère en 2020 –un choix de sociétéEdouard Jaquenoud, maraîcher àLully et président de l’UnionMaraîchère de Genève de 1990 à2008, a esquissé les tendances mon-diales sous l’angle de l’agriculture. Ilprédit que «la famine est program-mée», principalement à cause desagrocarburants, responsables de75% de la hausse des prix alimen-taires. La crise alimentaire étant tou-

tefois plus liée à la pauvreté qu’à laquantité, le défi de demain sera denourrir la population autrement. Ils’agira de choisir entre s’alimentersur le marché mondial, ce quientraîne une perte d’indépendance,et apporter un soutien fort à l’agri-culture locale, en aménageant judi-cieusement le territoire.Un appel final est lancé, en guised’avertissement : l’avenir des agri-culteurs est entre nos mains! –d’autant plus que l’agriculturen’obéit pas aux seules lois du mar-ché, mais est en prise directe avecle vivant et le climat.

L’industrie sous le signe d’unrenouvellement constantStéphanie Vonlanthen, directricegénérale de SRO-Kundig SA, prévoitque les clusters comme l’horlogerie,les arômes et les parfums, la chimieet la mécatronique auront toujoursle vent en poupe en 2020, mais quele paysage changera pour les petitesentreprises, dont l’équipement vieil-lissant entraîne une perte de renta-bilité et qui seront remplacées pard’autres petites structures. L’indus-trie traditionnelle, quant à elle,devra continuer à offrir des produitstoujours plus attrayants.L’accent a été mis sur les besoinscommuns du secteur: créer des

zones industrielles pour que lesentreprises puissent se renouveler;garantir une solide formation tech-nique pour l’utilisation des machines– d’où l’urgence d’accueillir desjeunes; investir dans une technolo-gie dernier cri. Le pronostic est plusréjouissant pour l’industrie genevoise,promise à un bel avenir, car elle estgérée par d’ambitieux patrons.

Secteur tertiaire: capital humainet capacité d’entreprendreIvan Pictet, associé senior de Pictet &Cie et président de la FondationGenève Place Financière, reconnaîtque la crise financière actuelle a desrépercussions sur Genève, où fusionset acquisitions vont changer dura-blement le paysage. Une récessionest d’ailleurs annoncée pour 2009-2010. La crise a toutefois aussi deseffets positifs, et cinq axes deréflexion ont été proposés: Genève,par son caractère international,séduit les multinationales et fournitun apport intellectuel plus que pro-portionnel à sa population; les créa-tifs et les gens de talent, grâce à lalibre circulation des personnes,contribuent à accélérer notre crois-sance; la sectorisation traditionnelleest rendue caduque par la com-plexité et l’interdépendance crois-santes du monde; la révolution verteest en marche; l’infrastructure doit

bénéficier d’investissements pouréviter que Genève implose.Si Genève tarde souvent à réaliserles projets, elle n’en est pas moinsune région exceptionnelle, dont lesatouts sont loin d’être pleinementexploités. La Genève de 2020dépendra donc de notre volonté etde notre capacité à les exploiter.

Le débat qui a suivi a souligné que ledéveloppement économique doit alliermixité et densité et que des mesuresfiscales doivent favoriser le capital-risque et la création d’entreprises.En guise de conclusion, les interve-nants ont chacun adressé unerecommandation aux décideurspolitiques: prendre conscience quel’on a besoin de l’agriculture régio-nale, reconnue pour son coût et saqualité; développer de nouvelleszones industrielles ; garantir lesconditions cadre propices à la créa-tion d’entreprises; soutenir la mobi-lité et la mise en place d’infrastruc-tures, principalement en favorisantle partenariat public-privé; améliorerle niveau des formations techniqueset développer la formation continuepour les actifs de demain.L’avenir dira si ces recommandationsont été entendues. En tous les cas,rendez-vous est donné l’année pro-chaine pour un nouveau Séminaireéconomique.� Sonam Bernhard

Economie genevoise:

Entre présent et avenir

( De gauche à droite) Edouard Jaquenoud, Stéphanie Vonlanthen, Ivan Pictet, Jacques Jeannerat, Dominique Frei et Blaise Goetschin au pupitre.

L’Evénement économique, un moment privilé-giant les relations d’affaires.

Des auditeurs nombreux et attentifs.

* L’étude peut être téléchargée sur notre site www.ccig.ch et est disponible dans les 23 agences BCGE et à la CCIG.

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DidierJordan

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DidierJordan

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DidierJordan

infoNo 9 / Octobre 2008 3

il constate que si les hommesétaient davantage touchés par lepassé, de plus en plus de femmesdéveloppent ce type de cancer.Pourquoi? «Car les femmesfument de plus en plus! s’exclamele spécialiste. Aux USA, le cancerdu poumon est celui qui touche leplus les femmes, même avant lecancer du sein.»

Ce médecin d’origine grecque, quiest passé par toutes les spécialitésde la chirurgie, a vécu les débutsde la chirurgie du poumon àGenève en 1966: «La premièreopération du poumon a été unévénement. Avec le temps, lesinterventions chirurgicales sont demoins en moins invasives, on nepratique quasiment plus de pneu-monectomie, mais une résectionplus économique : la lobectomie,dans 70% des cas. Quant à lathoracotomie exploratrice, où l’onouvrait 40 cm, elle a quasimentdisparu, grâce au scanner et auPET. Maintenant, on pratiqueplutôt des ouvertures de6 à 8 cm», précise le chirurgien.

La thèse d’habilitation au titre dePrivat-Docent à la Faculté de méde-cine de l’Université de Genève duProfesseur Anastase Spiliopoulos apour titre Cancer du poumon,40 ans de chirurgie thoraciquegenevoise. C’est dire l’expérienceque ce chirurgien renommé pos-sède de cette maladie : «C’est uncancer qui reste longtemps muet.Car, malheureusement, il ne mon-tre pas beaucoup de symptômes audébut. Mais c’est aussi l’un desplus mortels, explique le chirurgien.Un quart seulement des patientspeut être opéré. Les autres sontdéjà à un stade trop avancé, doncinopérables. Mais ils peuvent êtretraités par rayons ou médicamentsou les deux.»

Selon le Professeur AnastaseSpiliopoulos, on ne peut pas parlerde prévention de ce cancer, sauf,bien sûr, arrêter de fumer : «Sanstabac, il n’y aurait pas ou peu decancer du poumon. Il faudrait doncdéjà arrêter de fumer, la cigaretteest une cause de cancer du pou-mon qui ne fait aucun doute!» Et

Mais même si la technique achangé, la mortalité reste presquela même. «La seule techniqueefficace contre ce cancer est lachirurgie. Mais ce que je vis auquotidien dans ma pratique de lachirurgie thoracique, c’est la néces-sité d’opérer au stade le plus pré-coce possible. Les 25% de patientsopérés le sont grâce à une détec-tion précoce.» Mais commentdépister? Pour le Professeur

Spiliopoulos, tout fumeur devraitfaire une radiographie des pou-mons. A son médecin traitant de laprescrire.

Une chose est certaine, la passionreste intacte chez ce médecin :«Un chirurgien aime opérer,c’est comme une drogue. Jepense toujours au bien-être dumalade, à ce que je vais pouvoirfaire pour lui. Même avec une

maladie si terrible, la chirurgie per-met une meilleure survie et unemeilleure qualité de vie. J’aimeapporter mon savoir-faire. Maisil est important de rester factuelet humain avec le patient, sans luipromettre l’éternité. Le dialogueavec le patient avant et aprèsl’intervention est d’ailleurs parfoisplus dur que l’opération elle-même».�

Cécile Aubert

Info santé

Cancer du poumon:d’abord arrêter de fumer

Le Professeur Spiliopoulos (à gauche) en salle d’opération.

Chirurgien depuis plus de 40 ans, le Professeur Anastase Spiliopoulos œuvre maintenant comme directeur médical pour la chirurgie de la clinique desGrangettes. Il revient sur son expérience d’un des cancers les plus mortels: celui du poumon.

Expérience

Actions monde

Indépendance

Architecture ouverte

Money Market

Diversification

Valeurs de croissance

Obligations

Sélectivité

Prudence

Une philosophie de placementà l’épreuve du temps

• Quelles valeurs choisir dans la nébuleuse fi nancière?• Notre philosophie de placement est fondée sur une lecture critique des marchés boursiers,

la prééminence de l’économie réelle et des règles de sagesse ancestrales.• Plus de 4000 investisseurs partagent cette vision de la gestion de fortune

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Commerce international

Déjeuner-conférence

L’accord préalable sur les prix detransfert va révolutionner votreimplantation en France

Suisse-Japon

Accordde libre-échange etopportunités d’affaire

Nouvelles formations universitairesen négoce internationalGeneva Trading & ShippingAssociation (GTSA) est une associa-tion faîtière sans but lucratif repré-sentant près de 80% des emploisdans le secteur du négoce, desmatières premières, de l’affrètementainsi que du financement de cesactivités et services à Genève. L’unde ses buts est de contribuer à lapromotion du canton de Genèvecomme centre de compétencesmondial dans ces activités, quireprésentent entre 5000 et 6000emplois dans le canton de Genèveseulement.

La plus grande menace touchantce secteur vient de la difficultéà recruter de nouveaux talents.

Dès lors, GTSA, en collaborationavec l’Université de Genève, a misen place deux formations. La pre-mière est un Master destiné à dejeunes bachelors de 22-25 ans,étalé sur trois semestres et enconcomitance avec un emploi à80% auprès d’une société dusecteur. La deuxième formationest un «Programme Exécutif»d’une année, destiné aux profes-sionnels souhaitant se perfection-ner ou se convertir dans ledomaine. Les professeurs en chargedes différents modules sont aidéspar plusieurs intervenants spécia-listes. Ainsi, au total, plus de 100enseignants sont engagés dans cesdeux programmes de formation.�

Le Conseil fédéral a approuvé lemandat de négociation en vue dela signature d’un accord globalde libre-échange et de partenariatéconomique entre la Suisse etle Japon.

L’accord vise à mettre en place desconditions cadre pour faciliter leséchanges économiques, créer desincitations supplémentaires pourpromouvoir les relations bilatéraleset renforcer la compétitivité desentreprises des deux pays.

L’accord, qui sera finalisé et signédans les meilleurs délais, porterasur les domaines suivants :échanges de marchandises, règlesd’origine, procédures douanières,facilitation du commerce, circula-tion des personnes physiques à desfins commerciales, investissements,propriété intellectuelle, marchéspublics, concurrence, commerceélectronique, promotion des rela-tions économiques. Cet accord

constituera une base solide pourl’intensification des relations bilaté-rales, notamment en matière decommerce et d’investissements.

Les négociations seront entaméesdès que possible pour s’acheverl’an prochain. Si elles aboutissent,cet accord sera le premier accordde libre-échange entre le Japonet un partenaire européen.

La Chambre de commerce, d’indus-trie et des services de Genève,continue à promouvoir les accordsde libre-échange, dans l’intérêt deses membres, et se réjouit doncd’avance de la conclusion de cetaccord.�

Pour plus d’informations :[email protected] ouwww.jetro.go.jp

Pour plus d’informations:Geneva Trading & ShippingAssociation GTSA11, rue du Mont BlancCH - 1211 Geneva 1tél. + 41 22 731 08 73fax + 41 22 731 45 54www.gtsa.ch

Le 4 décembre 2008, de 12h à14h, à l’aula Frank-Martin duCollège Calvin, aura lieu un déjeu-ner-conférence présentant auxentreprises genevoises intéresséesles opportunités qui s’offrent àelles suite à un nouvel accord préa-lable sur les prix de transfert pourles projets de bilocalisation d’entre-prises genevoises en France.

Cet accord fournira aux filialesfrançaises de sociétés suisses unesécurité fiscale de longue duréedans le respect de l’accord obtenu.Cet accord bénéficiera égalementaux entreprises françaises établis-sant une filiale en Suisse etfournissant des produits ou desprestations.

Cette manifestation, organiséepar la CCIG et le Comité régionalfranco-genevois (CRFG), sera en par-tie présentée par Maïté Gabet,directrice départementale au Bureaudes affaires internationales à Paris(Direction générale des Impôts), etprésidée par François Longchamp,

Conseiller d’Etat en charge duDépartement de la solidarité et del’emploi, et Roger Vioud, ConseillerRégional Rhône-Alpes, président dela Commission Activités internatio-nales. Au sein du CRFG, FrançoisLongchamp et Roger Vioud animentconjointement la Commission«Economie, emploi et formationprofessionnelle».�

Inscription :www.crfginfo.orgContact : Philippe Meyer, membre dela Direction de la CCIG et responsa-ble des affaires internationales:tél. 022 819 91 11e-mail : [email protected]

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OUESTRAIL:La libéralisation du marché ferroviaire et ses incidences en Suisse

Vendredi 7 novembre 2008,de 9h45 à 13h, à la salle Polydômede l’EPFL

Colloque OUESTRAIL sur le troisièmepaquet ferroviaire proposé par laCommission européenne, qui étend

la libéralisation au trafic internatio-nal des voyageurs.

Renseignements et inscription:www.ouestrail.ch oupar tél. au 032 423 39 15

Photo:

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Vie de la Chambre

La passion du commerce : la question du mois à Olivier Nimis – REMI(COM) IMMOBILIER SA

Olivier Nimis, qu’est-ce que la franchise ?

La franchise se définit comme une méthode de collaboration entre d’une part, une entreprise, appelée «franchiseur », et d’autre part une ou plusieurs personnes, appelés « franchisés ». L’objectif étant d’exploiter un concept de franchise mis au point par le franchiseur. C’est une forme de commerce organisé qui permet la vente de produits, de services et de technologie. Elle est basée sur la collaboration étroite et continue entre des entreprises juridiquement et financièrement distinctes et indépendantes : le franchiseur et ses franchisés. Par le contrat de franchise, le franchiseur, créateur du réseau, accorde à ses franchisés le droit, et impose l’obligation, d’exploiter pendant une durée déterminée, une entreprise en conformité avec le concept qu’il a élaboré. Le franchiseur est un entrepreneur indépendant, personne physique ou morale titulaire des droits d’exploitation de l’enseigne et/ou marque protégée; ayant mis au point et exploité un concept original qui a déjà fait succès dans au moins une unité pilote ; qui offre un ensemble de produits, services et/ou technologies ; qui apporte à ses franchisés une formation initiale; qui est lié à ses franchises par un contrat de franchise. Le franchisé bénéficie de l’image de marque et de la réputation de l’enseigne, d’un concept conçu et expérimenté par le franchiseur. La formation, les conseils et l’assis-tance sont permanents. Il est propriétaire de son enseigne et juridiquement indépendant. Dans l’entreprise, aucune méthode, aucun secteur industriel ne peut garantir le succès, et la franchise ne fait pas exception à cette règle. Si la franchise associe un produit qui a fait ses preuves ou un type de service reconnu à un franchisé capable et doté d’un financement adéquat, les chances de succès sont très élevées. Si, par contre, le franchisé n’a pas assez de capitaux, manque de clarté dans son projet, ne l’a pas testé convenablement, si le recrutement et la formation ne sont pas bons, alorsl’échec est probable. Nos conseils visent à vous aider à poser et à vous poser les questions pertinentes, donc à prendre une la décision qui sera la bonne. Rappelez-vous, c’est de votre investissement qu’il s’agit !www.remicom.com

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ARAMEX, créé en 1982, s’est établien Suisse en 1994. Il est présentdans plus de 240 pays grâce à unréseau mondial de distribution decourrier express. Aramex est fonda-teur et membre du GDA (GlobalDistribution Alliance), un des plusvastes réseaux de distribution spécia-

lisés dans l’expédition de documentset de marchandises. Doté de plus de12000 bureaux, ce réseau assure àses clients un service de livraison auxquatre coins du globe. Aramexassure à travers le monde des presta-tions rapides, efficaces et précises etoffre à sa clientèle une large gammede solutions totales de transport. Lesservices d’Aramex sont nombreuxgrâce à son réseau mondial de distri-bution: courrier express internatio-nal, fret, logistique, service nationalde distribution, «Shop & ShipMailbox Service», «outsourcing» et«re-mail». www.aramex.com

ELITE RENT A CAR est une sociétéde location de voitures de prestigeavec et sans chauffeur, fondée en1987. Elite est présente dans 8 pays(Suisse, Italie, France, Monaco,Allemagne, République tchèque,Autriche et Russie) et compte 17agences dans les localités euro-péennes les plus renommées. Sonpartenariat avec Carey, le réseaumondial de limousines avec chauf-feur, lui permet d’être présente dansplus de 75 pays. Son choix de véhi-cules est très diversifié et proposeune palette étendue de modèles, dela Mini à la Ferrari, de la RangeRover à la Maserati, et même laLexus Hybride. Récemment, Elite adéveloppé un programme nomméEDE (Elite Driving Experience) offrantaux sociétés, à un groupe d’amis oude clients un programme incluantdes véhicules d’exception, des hôtelsde charme et un itinéraire loin dessentiers battus. www.eliterent.com

Organisée chaque mois, cettemanifestation qui permetaux membres de la CCIG de seprésenter brièvement regroupequelque 50 participants.Compte-rendu de ce momentde présentation et d’échangestrès apprécié.

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Vie de la Chambre Accueildes nouveauxmembresMidi de la Chambre du 17 septembre 2008

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TAG AVIATION SASociété d’aéronautiquewww.tagaviation.com

Le dernier Accueil des nouveauxmembres de la CCIG a eu lieule 18 septembre dernier et11 entreprises nouvellementmembres y ont participé.

Les Midis de la Chambre, un rendez-vous apprécié par les membres de la CCIG.


EvénementLes fiches pratiques ressources humaines

Entreprises etdéveloppement durable :

optimiser la gestiondes ressources

l’image d’une chaîne alimentairedans un écosystème naturel.

A Genève, plus de 30 entreprisesparticipent depuis 2005 à un projetde l’Agenda 21 cantonal lié à l’éco-logie industrielle. Son objectif estl’optimisation de l’usage des res-sources. Les projets en cours concer-nent le recyclage des matériaux deconstruction, la mise en placed’échanges de co-produits entreentreprises, la mutualisation de cer-tains services et infrastructures. Il enrésulte une gestion innovante desflux d’informations, de matières,d’eau, d’énergie et de déchets,aboutissant à un renforcement de lacompétitivité économique et del’image des activités économiquesainsi qu’à une minimisation desimpacts sur l’environnement.

Les intervenants lors de cette confé-rence seront MM. Suren Erkman,consultant international et profes-seur à l’Université de Lausanne, etGuillaume Massard, consultant

SOFIES Sàrl, ing. dipl. EPFL. Outreleurs connaissances et expériencesreconnues en matière d’écologieindustrielle, ils ont notammentaccompagné le projet d’optimisationde l’usage des ressources impliquantles 30 entreprises genevoises.

A l’issue de la conférence, un apéri-tif sera organisé, permettantéchanges et réseautage. En paral-lèle, dans le cadre de la promotiondu guide «PME et développementdurable», il sera également possiblepour les participants d’effectuer unpetit auto-diagnostic développe-ment durable de leur entreprise. Desexemplaires du classeur «PME etdéveloppement durable» serontgracieusement mis à la dispositiondes participants intéressés.�

Alexandre EpalleResponsable du Service cantonal

du développement durable

Inscription:[email protected] : tél. 022 388 19 41

Comment optimiser la gestiondes ressources (eau, énergie,matières, etc.) qui traversent uneentreprise? Est-il possible et sou-haitable de développer des colla-borations avec d’autres acteurséconomiques pour être plus per-formant? Quelles sont les nou-velles solutions et technologiespermettant de minimiser lesimpacts d’une activité écono-mique sur l’environnement etde devenir plus efficient?

Ces questions, parmi d’autres,seront traitées lors d’une confé-rence qui se déroulera le jeudi6 novembre 2008, de 17h à 18h30,dans l’auditoire de la Fédérationdes Entreprises Romandes Genève(FER), 98, rue de St-Jean.

C’est autour du concept d’écologieindustrielle et de ses applicationsconcrètes à Genève que les interve-nants proposeront les réponses àces questions qui nous interpellenttous. Aujourd’hui, en effet, la ques-tion de la raréfaction des ressources,avec ses possibles retombées écono-miques, devient un thème récurrent.L’écologie industrielle propose desoutils permettant de repenser etd’optimiser les flux qui caractérisentle système économique afin derécupérer au mieux les dépensesd’énergie, recycler les déperditions,réutiliser les déchets et réduire lesimpacts environnementaux, à

de sa contribution. Une entréeratée peut avoir des répercus-sions à long terme. Comme pourde nombreux aspects liés aux RH,le résultat est étroitement lié àune bonne préparation.Quelques éléments utiles pour quevotre nouveau collaborateur débutedans les meilleures conditions:

Chaque mois, en collaboration avec Geneva Business News, le médiades ressources humaines et du marché de l’emploi, retrouvez les fichespratiques et explorez un aspect de la vie quotidienne en entreprise.

Si le premier contact à l’entretiend’embauche est crucial pour l’ap-préciation du recruteur, le pre-mier jour l’est tout autant pourla motivation du collaborateur etla suite des événements. C’estpar l’organisation de cet accueilqu’il sera rassuré sur le sérieuxde votre société et la valorisation

Fiche n°2Commentintégrer un nouveaucollaborateur?

1. Montrez-lui qu’il estattendu. Envoyez-lui quelquesjours auparavant une lettre pré-cisant le lieu et l’heure, les docu-ments à apporter, la personnequi le recevra – et accueillez-lechaleureusement.2. Annoncez son arrivée et safonction. Expliquez au personnelles raisons de son engagementpour éviter des malentendus etcouper court aux rumeurs. C’estaussi une marque de considéra-tion envers toute l’équipe.3. Aménagez sa place detravail. Effacez les traces de sonprédécesseur (pensez aux tiroirs).Un bloc-notes neuf, une liste destéléphones internes actualiséeferont la différence.4. Préparez-lui un PC neutre.Videz la messagerie de l’utilisa-teur précédent, effacez l’histo-rique, les téléchargements sau-vages, les dossiers et fichiersinutiles. Cette opération réservequelquefois bien des surprises!5. Organisez une visite del’entreprise. Cela permet de

le présenter à ses collègues,avec ses fonctions et ses respon-sabilités, et vice-versa.6. Présentez-lui le programmede formation. Se sentir isolé ausein d’une équipe n’est pas bonpour le moral. Le programme deformation rassure, mais il fauts’y tenir!7. Rappelez-lui ce qu’onattend de lui, expliquez-lui lespoints clés des différents règle-ments et la culture de l’entre-prise, sans toutefois tomberdans un énoncé fastidieux!8. Organisez ses premiersjours. Il n’y a rien de pire qu’uncollaborateur qui s’ennuie… etqui risque fort de se démotiver.9. Attribuez-lui un parrain ouune marraine, qui a acceptécette tâche au préalable. Cetinterlocuteur répond aux ques-tions que l’on n’ose plus poseret fait preuve d’une disponibilitéà toute épreuve.10. Faites le point à la fin dela journée, puis régulière-ment.

Retrouvez l’article complet sur :www.gbnews.ch

Voici 10 règles à respecter

illustration:©

Sim

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Du cycle d’orientation à une loianti-dette pour les sujetscantonaux et de l’AVS au droitde recours des organisationspour les sujets fédéraux, lemenu électoral de novembreest copieux.

Ci-dessous les recommandationsde la CCIG pour les objets surlesquels elle se prononce:

Votation fédéraleAcceptez-vous l’initiativepopulaire «Pour un âge de l’AVSflexible»? - NON

Acceptez-vous l’initiative populaire«Droit de recours des organisations :Assez d’obstructionnisme – Plus decroissance pour la Suisse!»? - OUI

Votation cantonaleAcceptez-vous la loi constitution-nelle modifiant la constitution de laRépublique et canton de Genève(A 2 00 - 10221), du 29 avril 2008(Contreprojet à l’IN 135 «Anti-dette», qui a été retirée )? - OUI

Acceptez-vous l’initiative 134 «Pourun cycle qui oriente»? - NON

Acceptez-vous la loi modifiant la loisur l’instruction publique(C1 10 - 10176), du 12 juin 2008(contreprojet à l’IN 134 «Pour uncycle qui oriente») ? - OUI

Question subsidiaire: Si l’initiative(IN 134 «Pour un cycle quioriente») et le contreprojet sontacceptés, lequel des deux a-t-ilvotre préférence? Initiative?Contreprojet? - CP

Acceptez-vous la loi sur l’Université(C 1 30 - 10103)? - OUI

Age de l’AVSLa CCIG s’oppose à cette initiativequi vise à octroyer une rente AVSinconditionnelle dès 65 ans et unerente pleine pour les personnesentre 62 et 65 ans ayant cesséd’exercer une activité et dont lerevenu annuel provenant de leuractivité lucrative n’excède pas119 340.- francs. Une acceptationde cette initiative occasionnerait unefacture supplémentaire de plus de1,5 milliard de francs pour l’AVS.

La flexibilité doit tenir comptede l’évolution démographiqueet des contraintes financières encorrélant âge de la retraite etmontant perçu.

Droit de recours desorganisationsL’initiative relative à ce droit trouveson origine dans les nombreuxrecours qui ont retardé la construc-tion du stade de football de Zurich.La CCIG se prononce favorablementsur cette initiative.

Elle estime en effet que le droitde recours doit être revu afind’éviter qu’il ne soit utiliséabusivement et conduise ainsi aublocage de projets, avec pourconséquences des incidences nonnégligeables sur les coûts etles emplois.

Contre-projet à l’IN 135«Anti-Dette»Ce contre-projet vise à fixerun cadre législatif plus contraignant

afin de favoriser une gestiondes finances de l’Etat moinsdispendieuse. La CCIC jugeantce contre-projet raisonnable,elle appelle à se prononcer ensa faveur.

IN 134 «Pour un cycle quioriente» et contre-projetEnfermant les élèves dans deschoix pré-professionnels précoces,l’initiative 134 revient à introduireune sélection dès le primaire.

C’est pourquoi la CCIG s’y opposeet est favorable au contre-projet quise distingue notamment par unestructure des sections du cycle plussouple tout en revenant à un prin-cipe de sélection nécessaire.� PRG

Vie politique

Onze sujets attendent les Genevoisle 30 novembre prochain

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Coup de projecteur sur deuxpériodes. Printemps 2006 :l’Université navigue à vue dans latempête médiatique. Automne2008: elle est sur le point d’attein-dre la terre ferme avec de bellesperspectives d’avenir. Si les travauxréalisés durant ces deux années etdemie ne s’apparentent pas à unerévolution des règles de fonction-nement de l’Alma mater, il n’endemeure pas moins que l’évolutionqui en résulte est indispensable etporteuse d’avenir.

Fruit de la réflexion d’un grouped’experts réuni sous la direction del’ancienne conseillère fédérale encharge de l’enseignement et de larecherche, Ruth Dreifuss, la nou-velle loi sur l’Université estempreinte de bon sens. Meilleureautonomie pédagogique, diversifi-cation des sources de financementet adaptation de la rémunérationde professeurs de renom sontautant d’améliorations indispensa-bles pour ancrer la vieille«Académie de Genève» de JeanCalvin dans son siècle.

Alors qu’un consensus entre tousles partis du Parlement cantonalavait vu le jour, donnant lieu àl’adoption de la loi à une quasiunanimité – fait suffisamment rarepour être relevé –, un comité com-

posé de membres des milieux syn-dicalistes, estudiantins et d’extrêmegauche a fait aboutir le référendumcontre ce texte. Les argumentsavancés tiennent avant tout à lapeur du changement et à laméconnaissance de la réalité acadé-mique du 21e siècle, où la concur-rence entre les universités s’exerceà l’échelle européenne, voire mon-diale dans certains domaines.

Un large soutien, sans réserve, doitêtre apporté à cette loi par lesmilieux économiques. De la réacti-vité et de l’adaptabilité del’Université dépend sa capacité àformer les décideurs de demain. Cetexte propose des améliorationsdont Genève ne peut faire l’écono-mie. Au niveau de son statut, l’ins-titution se voit confirmée en tantqu’établissement de droit public.Son autonomie est garantie et saliberté d’action dans le domaine del’enseignement renforcée, notam-ment par les compétences accruesréservées au rectorat.

Le pendant de cette plus grandeliberté de gestion se trouve dans ledéveloppement d’un contrôle plusstrict, au sein de l’Université avecun service d’audit interne et endehors par la surveillance duConseil d’Etat. Cette évolutionmarque l’éloignement de l’idée

d’un Etat interventionniste au profitd’un rôle de garant du respect desobjectifs négociés avec l’Université.Enfin, le financement ne repose pasuniquement sur le budget étatiqueet les taxes universitaires – qui nevont pas «exploser» puisqu’ellessont plafonnées au niveau desautres hautes écoles suisses etseront définies dans une loi spécialesoumise à référendum –, et prôneune prospection large et active del’Université pour de nouvellessources.

Par cette loi, l’Université n’a certai-nement pas encore atteint la terrepromise. Des lourdeurs inhérentes àun paquebot difficilement manœu-vrable subsistent. Toutefois, le résul-tat du compromis qui a été trouvéau sein du législatif cantonal doitêtre adopté pour que Genève sedote d’une Université ouverte sur le21e siècle.

Le 30 novembre, pour enassurer le développement, votezoui à la loi sur l’Université.

Charles Lassauce

Loi sur l’Université: un enjeu qui concerne les entreprises!

IMPRESSUMCCIGinfobulletin d’information de la CCIG.Paraît 10 fois par an3200 exemplaires

Responsable d’édition:Pascale Roch-GigandetRédaction:Pascale Roch-Gigandet, SonamBernhard et Fabienne Delachaux.

Publicité: [email protected]

Concept et Graphisme:ROSS graphic design - RolleImpression:Atar Roto Presse – GenèveInformations: [email protected]

Ont participé à ce numéro:Cécile Aubert (clinique desGrangettes), Alexandre Epalle(Etat de Genève), Charles Lassauce,Sandra Senent.


Agenda

Rencontre Economie& Conscience

mettre en œuvre rapidement. Lesthèmes seront les suivants : accès aumarché de l’emploi pour jeunes etseniors, économie et développe-ment durable, éthique d’entreprise,entrepreneuriat social.

La rencontre aura lieu à SIG,chemin du Château-Bloch 2,Le Lignon, le mardi 25 novembre2008 de 16h à 19h30 et sera suivied’un buffet dînatoire.

Pour y participer, il est demandé des’inscrire par courrier électronique:[email protected] nombre de places est limité.Pour plus de détails vous pouvezconsulter le site:www.economieconscience.ch.

Le réseau Economie &Conscience, qui œuvre pour undéveloppement économiquefondé sur des valeurs huma-nistes, organise une rencontredont l’objectif est triple: favori-ser la réflexion, les échanges etl’engagement dans l’actionautour du thème «économie etconscience»; témoigner de l’at-tachement de dirigeants d’entre-prise à des valeurs et de leurvolonté de passer des valeursaux actes; développer le réseau«Economie et Conscience».

Après une introduction générale, laréflexion se structurera dans le cadrede quatre ateliers, chacun devantpermettre d’identifier trois actions à

Séminaires CCIG

«Leading Global Projects»Workshop by Thunderbird Professor William E. Youngdahl

Mardi 11 novembre 2008 de 17h à 19h – CCIG, bd du Théâtre 4délai d’inscription: 3 novembre 2008

«La communication enpériode de crise financière»«afterwork» conférence avec l’agence enigma

Mardi 25 novembre 2008 de 17h à 19h – CCIG, bd du Théâtre 4délai d’inscription: 17 novembre 2008

Le prochain petit déjeuneraura lieu à la CCIG le vendredi28 novembre sur le thème:

«Les procédures depoursuites et faillites»

Il sera suivi d’un débat avecles participants.

humaines ainsi qu’aux directeurs d’en-treprises privées ou publiques qui sou-haitent obtenir des clés pour une ges-tion efficace et stratégique de projets.

Il sera suivi par une session de ques-tions-réponses puis d’un cocktailafin de permettre les échanges avecle professeur.�

La CCIG et Thunderbird, Schoolof Global Management, ontle plaisir de vous convier à unatelier animé en anglais sur lesnouvelles compétences requisespour gérer des projets complexes.

Ce séminaire s’adresse aux responsa-bles de projets et de ressources

basée. Le but de cette conférenceest de montrer en quoi une straté-gie de communication permet defaire face à une crise de quelquenature qu’elle soit.

Cet événement s’adresse à tous leschefs d’entreprise et personnes sus-ceptibles de devoir communiquer encas de crises. Il sera suivi d’un cock-tail permettant les échanges et leréseautage.�

La CCIG et l’agence de communi-cation enigma organisentune conférence sur un thèmeactuel : comment communiqueren période de crise économiqueet comment transmettre laconfiance.

Une crise est un événement ou unesituation qui met en question laconfiance sur laquelle toute relationd’affaires et même sociale est

Entrée gratuitemais inscription indispensable surwww.petitsdejeuners.ch.

Renseignements au Service de lapromotion économiquetél. 022 388 34 34e-mail : [email protected]

Les Midis de la Chambre

Renseignements et inscription:Sylvie Burnier, CCIG, tél. 022 819 91 11, e-mail : [email protected]

ACCES PERSONNEL SAPlacement de personnelwww.acces-personnel.ch

SECURITAS SASécuritéwww.securitas.ch

QATAR AIRWAYSCompagnie d’aviationwww.qatarairways.com

LOSINGER CONSTRUCTION SAConstructionwww.losinger.ch

EDGAR BRANDTConseil en entreprisewww.eb-advisory.com

RINGIER ROMANDIEPressewww.ringier.ch

Mercredi 19 novembre 2008 - de 12h30 à 14h - CCIG, bd du Théâtre 4

Petits déjeunersdes PME et des start-up

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTION POUR LES DEUX SÉMINAIRES:Nathalie Eggly, CCIG, tél. 022 819 91 11, e-mail: [email protected]

PRIX: Membres CCIG et Career-Women: 30.- fr.Non-membres : 50.- fr.

CCIGinfo no 9 - 2008

Documents

Transcript of CCIGinfo no 9 - 2008