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  • Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Patry, Johanne, 1955-

    Enfin je comprends ! : trucs, approches et techniques pour apprendre et faire apprendre

    Comprend des références bibliographiques.

    ISBN 978-2-89544-465-7

    1. Apprentissage. 2. Enseignement. I. Titre.

    LB1060.P37 2013 370.15'23 C2013-941417-7

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  • !je comprendsEnfinTRUCS, APPROCHES ET TECHNIQUES POUR APPRENDRE ET FAIRE APPRENDRE

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  • Johanne Patry

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  • Johanne Patry

    !je comprendsEnfinTRUCS, APPROCHES ET TECHNIQUES POUR APPRENDRE ET FAIRE APPRENDRE

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  • Photo de la couverture : istockphoto

    © Éditions MultiMondes, 2013 ISBN imprimé : 978-2-89544-465-7, ISBN PDF : 978-2-89544-514-2, ISBN EPUB : 978-2-89544-942-3 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2013 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2013

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  • Je dédie ce livre aux générations d’éducateurs et d’éducatrices qui m’ont précédée :

    • Yvonne Lacroix-Guitor, ma grand-mère maternelle, institutrice au primaire

    • Agathe Guitor-Patry, ma mère, institutrice au primaire, enseignante et directrice au secondaire

    • Pierre Lamoureux-Patry, mon père, innovateur à l’universitaire au niveau international.

    Et à celles qui me suivent, mes enfants :

    • Catherine Patry-Sauvé, enseignante en science et technologie

    • Dominic Patry-Sauvé, ébéniste et enseignant de combats médiévaux

    • Cassandre Patry-Sauvé, enseignante en français

    Quatre générations y compris la mienne. Ne me dites pas qu’il n’y a pas là un élément génétique !

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    J’offre tous mes remerciements à mon fan numéro un, Normand Leroux, mon conjoint.

    À toute ma famille qui a supporté mes humeurs, mes projets, mes passions et mes obsessions.

    À mon amie de toujours, Danielle Forget, qui sait comment me garder les yeux en face des trous.

    Et enfin, à tous mes enseignants et mes élèves, bons et mauvais, qui m’ont forcée à « penser hors de la boîte » pour me dépasser.

    Remerciements

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    Introduction ............................................................. 1

    Truc 1 La gestion de classe : la pédagogie ......... 2

    Truc 2 La gestion de classe : l’espace d’apprentissage .......................... 5

    Truc 3 La gestion de classe : au personnel et au quotidien ......................................... 8

    Truc 4 Les systèmes de représentations sensorielles ............................................. 10

    Truc 5 Les mouvements oculaires .................... 13

    Truc 6 La résolution de problème .................... 15

    Truc 7 Les approches inductive et déductive en apprentissage .................................... 18

    Truc 8 Les ancrages ........................................... 19

    Truc 9 Les métaprogrammes ............................. 20

    Truc 10 Présupposés et citations utiles en éducation ........................................... 30

    Truc 11 Le traitement de l’information ............... 32

    Truc 12 La cartographie conceptuelle ................ 39

    Truc 13 Le métamodèle dans la communication .. 42

    Truc 14 Les systèmes de valeurs de Graves ....... 44

    Truc 15 Le langage transformationnel ................ 48

    Truc 16 Les pliables : de l’origami pédagogique .. 49

    Truc 17 Les sorties éducatives ............................. 51

    Truc 18 Les clubs scolaires .................................. 54

    Truc 19 La manipulation en classe ..................... 56

    Truc 20 Les caricatures éducatives...................... 58

    Truc 21 Les bandes dessinées éducatives .......... 60

    Truc 22 Les marionnettes, alliées de transmission ... 62

    Truc 23 La stimulation par la simulation ............ 66

    Truc 24 L’évaluation active .................................. 69

    Table des matières

    Truc 25 Les préférences cérébrales..................... 72

    Truc 26 Les intelligences multiples pour le quotidien ................................................ 75

    Truc 27 Les six chapeaux de la réflexion d’Edward de Bono ................................. 78

    Truc 28 Diagnostic des difficultés durant les examens ............................................ 80

    Truc 29 La métacognition .................................... 82

    Truc 30 Les transferts de connaissance et de compétence ................................... 85

    Truc 31 L’heure juste sur la disciplinarité ........... 87

    Truc 32 L’apprentissage par la lecture ................ 88

    Truc 33 Apprendre à coopérer et coopérer pour apprendre ...................................... 91

    Truc 34 La créativité à l’ordre du jour ................ 94

    Truc 35 Les styles d’apprentissage ...................... 98

    Truc 36 TIC et puces ......................................... 101

    Truc 37 Les phases d’apprentissage ................. 104

    Truc 38 La courbe d’apprentissage ................... 106

    Truc 39 Les « ismes » en éducation ..................... 107

    Truc 40 L’apprentissage des notions ................ 109

    Conclusion ........................................................... 111

    Références bibliographiques............................... 113

    ANNEXES

    Annexe 1 Canevas de planification .................. 115

    Annexe 2 Les systèmes de représentations sensorielles ........................................... 121

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  • Nous sommes à un point où nous devons éduquer nos enfants sur ce que personne ne connaissait hier et préparer nos écoles pour ce que nous ne savons pas encore.

    Margaret Mead, 1901-1978

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    À notre époque, l’enseignement peut-il être encore considéré comme une vocation ? Nous en savons tellement plus qu’auparavant sur le fonctionnement du cerveau lorsqu’il apprend et sur ce qu’il a appris. Les parents, les enseignants, les professeurs sont tous des éducateurs confrontés à un moment ou à un autre à l’apprentissage. Pour d’autres et pour nous-mêmes. Nous sommes inondés d’informations. Le défi est maintenant de choisir les informations pertinentes et de les organiser. Il faut aussi être capable de transmettre ces informations, ces savoirs.

    Pour nous aider, les trucs, techniques et approches à utiliser sont nombreux et variés, mais il est difficile de déterminer lesquels sont les plus appropriés. Une seule technique ne règle pas tous les problèmes. Souvent, il est préférable d’en utiliser plusieurs, deux ou trois, adaptées à soi-même, aux autres ou aux diverses situations. Le choix de l’approche la plus appropriée nécessite une ouverture aux autres et une connaissance de soi. L’apport des neurosciences nous permet de mieux cibler nos interventions.

    L’approche de l’apprentissage préconisée dans ce livre est centrée sur l’apprenant. Que peut-il faire pour s’aider lui-même et devenir un « apprenant à long terme » (Lifelong Learner) ? Pour cela, il faut connaître ses forces, ses faiblesses, ses tendances. Voilà pourquoi ce livre propose des démarches à choisir et à appliquer. Toutefois, ces démarches sont générales et non généralisables. Par la suite, nous pouvons ajuster nos interventions pour favoriser notre expérience d’apprentissage.

    Ma compréhension d’un apprenant est qu’il ou elle est une personne en situation d’apprentissage, quels

    Introduction

    que soient son âge, sa culture, sa nationalité, son sexe. Elle apprend quelque chose. Ce peut être cognitif : des connaissances. Ou encore expérientiel : en vivant une activité qui intègre l’action ainsi que des connaissances durant une application.

    Les trucs, techniques et approches présentés dans Enfin, je comprends ! ont été éprouvés sur le terrain avec de vrais apprenants. Il est difficile d’appliquer tous ces trucs en même temps dans une situation d’apprentissage. C’est au fil des années que je les ai appris et appliqués tour à tour dans mon enseignement. Lorsqu’un truc est intégré à la gestion personnelle en pédagogie, il est plus facile de trouver le meilleur truc pour une situation donnée.

    Pour chaque truc, vous trouverez une brève introduction qui met la table. La description commentée se veut un résumé du truc proposé. Elle n’est pas une présentation exhaustive. Vous verrez aussi des plus et des moins que j’ai constatés au fil du temps avec les apprenants et les éducateurs. Enfin, chaque truc se termine avec des suggestions de ressources utiles (des sites Internet ou des livres) pour vous aider à compléter votre connaissance des différentes démarches. Sachez que des cours de différents niveaux sont offerts au niveau universitaire ou en entreprise privée pour aller plus en profondeur.

    Ce livre n’est pas une bible, mais plutôt un outil de développement. Les connaissances sur « l’apprendre » et « le faire apprendre » évoluent constamment. Certains trucs sont issus de recherches intensives. Certaines de ces recherches sont concluantes. D’autres moins. Quoi qu’il en soit, il s’agit de s’en inspirer afin de favoriser le meilleur des apprentissages. Nul ne possède la vérité. Quoi qu’il en soi, transmettre son savoir tient du don de soi, un don de soi pour le présent et pour l’avenir.

    Johanne Patry

    Note : La grande majorité du personnel enseignant au primaire au Québec est féminin ; nous emploierons donc dans ce livre les termes éducatrice et enseignante.

    Nous sommes à un point où nous devons éduquer nos enfants sur ce que personne ne connaissait hier et préparer nos écoles pour ce que nous ne savons pas encore.

    Margaret Mead, 1901-1978

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    DESCRIPTION COMMENTÉEMa mère, une enseignante émérite, disait : « Donner un cours, c’est donner un spectacle. » J’y ajoute ma touche personnelle : « Donner un bon cours, c’est donner un bon spectacle. » Ce « spectacle » tient de plusieurs facteurs tels que la planification, les activités, l’évaluation et les communications.

    LA PLANIFICATIONAu cœur d’un excellent apprentissage, il y a la pla-nifi cation. Toutefois, il est impossible de TOUT planifier. Des imprévus font toujours surface. Il s’agit alors d’être flexible et de s’adapter. « Dans un système (une classe), l’élément du système (l’éducateur) le plus flexible contrôlera le système. » (David, Lafleur et Patry, 2004) Donc, pour faire une longue histoire courte, voici mes quelques conseils :

    • Tel un athlète olympique, voyez-vous en train d’enseigner et imaginez les élèves en action. Planifiez pour la réussite (Bluestein, 2008). Définissez clairement ce que vous voulez apprendre ou faire apprendre (vos intentions pédagogiques). Si vous êtes une enseignante dans une école, il est essentiel que vous connaissiez votre programme, votre curriculum.

    • Avant de présenter des notions, vous devez en connaître assez sur celles-ci pour répondre aux questions des apprenants. Toutefois, il est possible que vous ayez un surdoué dans votre classe.

    Truc 1La gestion de classe : la pédagogie

    Alors, connaissez-en un peu plus ou avouez votre ignorance et recherchez rapidement l’information demandée ou encore demandez à l’apprenant de vous aider. Il n’en sera que plus heureux. Cela est excellent pour l’estime de soi. Dans toutes les situations, faites preuve d’humilité, de modestie. Le professeur peut faire des erreurs… et même faire exprès pour tenir les apprenants en alerte. Trop d’erreurs placent l’éducateur en position de méfiance par rapport aux apprenants. Quoi qu’il en soit, si vous décidez de donner des exercices aux apprenants, faites-les avant, même s’ils proviennent d’un manuel. Des erreurs se glissent à l’occasion et il faut aussi être en mesure d’expliquer rapidement les « problèmes ».

    • Souvenez-vous que « Ceux qui échouent à planifier planifient échouer. » (Bacall, 2007) Planifiez tous les imprévus et contingences en vous demandant : Qu’estce qui peut arriver si… ? Après avoir fini votre planification, prévoyez des plans B et C, voire D… Les imprévus obéissent à la loi de Murphy qui affirme que : « Si une chose peut mal tourner, elle va infailliblement mal tourner. »

    • Ce qui a fonctionné une année ne fonctionnera peut-être pas nécessairement l’année suivante. Appliquez une planification qui peut évoluer durant une activité, une semaine, une année, etc. Organisez-vous avant de vous faire organiser. Il est essentiel que vous établissiez une liste de vérification. Priorisez en fonction de vos objectifs et tenez à jour votre cahier de planification.

    • Faites preuve de différenciation pédagogique. Adaptez vos pratiques selon les apprenants avec qui vous travaillez. « Il n’y a pas d’apprenants résistants, il y a seulement des intervenants non flexibles. » (David, Lafleur et Patry, 2004) Connaissez plusieurs approches pour apprendre.

    • Avouez votre ignorance, vos incompétences, vos faiblesses. Demandez de l’aide… Réseautez, réseautez, réseautez ! le plus possible avec votre

    U ne saine gestion de classe passe par la péda-gogie. N’est-ce pas le but de notre travail en tant qu’éduca teurs ? Qu’allons-nous faire : présenter, démontrer ? Dans quel ordre ? Pourquoi ? Pour qui ? Pour un apprentissage efficace, il faut respecter plusieurs aspects comme le programme, les appre-nants, et l’environnement, entre autres.

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    entourage. Si vous ne trouvez pas le soutien nécessaire dans votre environnement immédiat, consultez à l’extérieur, au besoin, votre association ou un centre d’interprétation. Consultez des spécialistes, des sites Internet (fiables et crédibles), d’autres éducateurs. Échangez vos planifications avec d’autres éducateurs et votre matériel didactique. Souvenez-vous de toujours reconnaître l’apport des autres à votre travail.

    Voici quelques questions que vous devriez vous poser lors de votre planification :

    • Pour qui j’enseigne ?

    • Comment procéder ?

    • Quelles sont les informations que je désire faire apprendre ?

    • Qui a préparé la planification ?

    • Quels sont les objectifs, buts, intentions des activités ?

    L’ÉVALUATIONEnseigne-t-on pour faire apprendre et comprendre des éléments nouveaux ou pour préparer à une évaluation ? C’est une question que tout éducateur doit se poser. Tout dépend du contexte, n’est-ce pas ? Idéalement en classe, toute éducatrice veut faire apprendre et comprendre. Toutefois, elle est confrontée à la réalité du terrain. L’apprenant réussit-il son année, le programme ou non ? Pour ce faire, l’éducatrice doit suivre les consignes ministérielles. Dans des situations d’apprentissage non formelles (à l’extérieur des classes, dans un musée, dans un centre d’interprétation, etc.), l’éducatrice peut se concentrer sur l’apprendre et comprendre. Cependant, il faut toujours évaluer d’une façon ou d’une autre pour savoir si les apprenants ont atteint les objectifs. L’éducatrice peut ainsi améliorer son « spectacle » et permettre à l’apprenant de poursuivre son cheminement ou de s’ajuster.

    En vue d’une évaluation, déterminez les exigences des programmes ou du contenu choisis. Le contenu d’une épreuve doit être conforme à ce qui a été présenté et à ce qui est exigé par les programmes. Évitez de poser des questions qui sont extérieures au programme. Le niveau de l’apprenant et ses difficultés vont influer sur l’évaluation et le type d’évaluation. Assurez-vous que le temps pour faire l’épreuve est approprié aux apprenants. Mettez à la disposition de ceux-ci les

    ressources disponibles et requises pour l’évaluation. Avertissez vos apprenants quelque temps à l’avance.

    Gardez en tête qu’« il n’y a pas d’échec, seulement de la rétroaction ». (David, Lafleur et Patry, 2004) En tout temps, soyez juste et équitable. Avant chacune des évaluations, expliquez aux apprenants ce sur quoi ils seront évalués ainsi que les critères. Si possible, affichez les critères d’évaluation. Ayez des attentes réalistes et élevées. Impliquez vos élèves dans l’élaboration des critères d’évaluation d’une compétence s’il y a lieu.

    Voici quelques questions que vous devriez vous poser lors de votre évaluation :

    • L’évaluation porte sur quoi ?

    • Quels sont les critères ?

    • Qui subira cette évaluation ?

    • Quel type d’épreuve dois-je utiliser ?

    • Combien de temps doit prendre l’épreuve ?

    LES ACTIVITÉSLe cœur d’une planification bien orchestrée est situé dans les activités proposées aux apprenants. Il faut garder en tête que « seulement l’apprentissage réalisé dans le plaisir sera bien appris » (traduction libre, Juda H-Nasi dans Gribetz, 1997). Il faut bien différencier l’apprentissage dans le plaisir et son caractère ludique. Parfois, des éducatrices passent à côté de la marque et ne recherchent que le jeu. Il est difficile par la suite d’utiliser une autre approche, car les apprenants auront tendance à penser que ce qui n’est pas le fun est inutile. Alors, ils se ferment aux apprentissages nouveaux.

    Je sais que plusieurs diront que j’encourage les cours magistraux. C’est faux ! Certains concepts se prêtent mieux à cette approche. L’apprenant ne peut être en découverte constamment. Il est inutile de réinventer la roue à chaque fois. Il s’agit plutôt d’avoir un équilibre. Cet équilibre est affecté par les groupes d’apprenants. Il n’y a que l’éducatrice qui les connaît bien. J’en veux plutôt aux cours magistraux et à la drill à outrance, ad nauseam. Les activités doivent être davantage motivantes que ludiques. Celles-ci doivent faire le lien avec une passion, leurs intérêts, le quotidien. Elles doivent impliquer les apprenants plus que l’éducatrice.

    Si une approche échoue, essayez-en une autre. C’est imporTEMPS !! Cela nous ramène à un plan B…

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    Arrangez-vous pour que vos documents soient préparés. La photocopieuse est capricieuse… Les préparatifs de dernière minute sont rarement payants.

    Il doit y avoir assez de temps pour réaliser une activité… mais pas trop ! Le temps nécessaire doit être indiqué pour chaque tâche. Les apprenants doivent être sensibilisés au temps. L’éducatrice peut dire par exemple : « il reste 15 minutes avant la fin de l’épreuve/activité ». De plus, des tâches plus légères doivent être planifiées à certains moments. Par exemple, les lundis matin et les vendredis après-midi sont les meilleurs moments pour ce type d’activité.

    Les crues des apprenants changent d’une année à l’autre. Les apprenants doivent être impliqués dans leurs apprentissages. Si vous travaillez plus fort que vos élèves, c’est vous qui avez un problème ! Vous devez demander aux apprenants seulement ce que vous pouvez faire vous-même. S’il le faut, recyclez-vous, formez-vous. Évitez de devenir un dinosaure.

    Les activités doivent être appliquées étape par étape. Selon vos apprenants, dosez l’ampleur de la tâche à accomplir en plus ou moins longues sections d’apprentissage (Di Giulio, 2007).

    Voici quelques questions que vous devriez vous poser lors de vos activités :

    • À qui s’adresse cette activité ?

    • Comment procéder ?

    • Dans quel ordre dois-je présenter mes activités ?

    • Où auront lieu ces activités ?

    • Est-ce que j’ai les ressources nécessaires ?

    • Idéalement, quel est le nombre d’activités ? Il faut éviter d’avoir une quantité importante d’activités, surtout répétitives.

    • Comment vais-je effectuer les transitions entre les activités ?

    Effectuez fréquemment des retours après la planifi-cation, son application et l’évaluation. Ainsi, vous serez plus efficace durant la prochaine situation.

    Bref, mettez toutes les chances de votre côté. Soyez prête à toute éventualité. Le canevas de planification à l’annexe 1 vous donne des pistes pour préparer vos apprentissages.

    JE FAVORISE CE TRUC PARCE QUE :Si notre organisation pédagogique est réfléchie, solide et que la plupart des imprévus ont été prévus (pas nécessairement le cas), nous nous dirigeons vers le succès avec les apprenants. Toutefois, il n’y a aucune garantie. Arrivent les impondérables, les éléments sur lesquels nous n’avons pas de contrôle.

    Identifiez ce sur quoi vous avez du contrôle. Mais nous ne pouvons pas tout contrôler. Lorsque les apprenants sortent de notre champ d’influence, nous ne savons pas ce qu’ils feront de ce que nous leur avons appris. À la blague, je leur disais souvent de faire attention aux cadres de portes. En effet, ces cadres possèdent un puissant aimant qui retient les informations lorsqu’ils passent en dessous.

    RÉFÉRENCES UTILESMotsclés pour la recherche sur Internet : pédagogie, pédagogique, activités, planification, évaluation, gestion pédagogique.

    • Dossiers pédagogiques : http://www.cheneliere.info/cfiles/complementaire/

    Soins_infirmiers_9782765030263/Dossier_pedagogique/Planification_pedagogique.pdf

    • Cadre de référence sur la planification des activités d’apprentissage et d’évaluation :

    http://www3.mels.gouv.qc.ca/fpt/Bibliotheque/CadreFinalInforoute.pdf

    • Comment planifier : http://www.pedagonet.com/other/planification.htm

    Les

    – Moins de problèmes de gestion des apprenants

    – On sait où on s’en va

    – On est mieux préparé

    – Les apprentissages s’effectuent de façon plus fluide

    Les

    – Exige plus de travail si on en est à sa première fois

    – On ne peut tout planifier

    – Les imprévus sont des… imprévus

    – Avoir plusieurs plans B, C, D, etc.

    – Moins de flexibilité

    +

    –E n apprentissage, nous sommes dans un environ-ne ment. Cet environnement contient l’espace d’ap pren tis sage, soit l’éducatrice, l’apprenant et l’endroit en tant que pièce. L’environnement et les personnes qui y habitent ont un impact puissant sur l’apprentissage. Il faut mettre en place « les conditions gagnantes », celles qui vont favoriser un apprentissage durable.

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    DESCRIPTION COMMENTÉEPour un espace d’apprentissage efficace, il faut tenir compte de quelques éléments qui touchent les aspects physiques et mentaux de l’apprenant :

    • le comportement de toutes les personnes présentes : apprenants et éducateurs ;

    • les aspects et l’organisation physiques des lieux ;

    • le matériel.

    LE COMPORTEMENTEn programmation neurolinguistique, plusieurs présupposés se prêtent bien à une vision des com-por tements attendus et imprévus ainsi que de leurs perceptions (David, Lafleur et Patry, 2004). En voici quelques-uns :

    La carte n’est pas le territoire. Il implique que ce que nous voyons et percevons n’est pas nécessairement la réalité. Il faut éviter de se fier uniquement à l’habit qui fait le moine.

    Tout comportement peut être utile dans certains contextes. Chacun de nos comportements a une utilité, mais au bon endroit ou au bon moment. Par exemple, prenons un apprenant qui parle fort et qui dérange les autres. Il faut lui faire comprendre que ce comportement est inapproprié en classe. Il est toutefois approprié dans le cas d’une situation d’urgence, tel un accident.

    Truc 2La gestion de classe : l’espace d’apprentissage

    Derrière tout comportement, il y a une intention positive. Tous les comportements répondent à un besoin. L’apprenant qui parle fort et qui dérange les autres veut peut-être qu’on s’occupe de lui ou qu’on le remarque. Il s’agira de trouver avec lui un comportement qui lui permettra qu’on s’occupe de lui sans qu’il dérange.

    Il faut respecter la vision du monde de l’autre. Chacun a une perception de la réalité. Il faut la respecter. Pour ce faire, il faut toutefois la connaître. Ainsi, nous serons plus à même d’aider l’apprenant.

    Il est impossible de ne pas communiquer. Que l’on soit silencieux ou verbal, notre corps ne peut s’empêcher de s’exprimer. Dans certaines occasions, il m’est arrivé de dire : « Ton corps parle tellement fort que je n’entends pas un mot de ce que tu dis ! » Le non-verbal est puissant, mais encore faut-il le décoder. En passant, la synergologie est l’art d’interpréter le corps. Cette approche pourrait vous être utile.

    Il faut aussi prendre en considération d’autres élé-ments qui s’ajoutent à une approche efficiente et res-pec tueuse.

    La construction d’une relation saine et signifiante avec un apprenant prend du temps, mais est très gratifiante. Établissez vos cadres de conduite en lien avec la politique commune de l’école. Si vous êtes dans une situation où vous êtes avec un seul apprenant, assurez-vous d’établir les limites acceptables avant de commencer.

    Impliquez vos élèves dans l’élaboration de règles de classe. Associez des conséquences logiques à des actions positives et négatives. Par exemple, si l’entente est de terminer le travail à une date déterminée, la consigne doit être respectée. La conséquence logique, qui aura été décidée auparavant, sera la perte de points et la remise obligatoire du travail. Aucune échappatoire possible. Le vrai pouvoir est discret et sans être continuellement prouvé ou remis en question.

    E n apprentissage, nous sommes dans un environ-ne ment. Cet environnement contient l’espace d’ap pren tis sage, soit l’éducatrice, l’apprenant et l’endroit en tant que pièce. L’environnement et les personnes qui y habitent ont un impact puissant sur l’apprentissage. Il faut mettre en place « les conditions gagnantes », celles qui vont favoriser un apprentissage durable.

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    Plusieurs phénomènes affectent l’apprenant et l’éducatrice. Certaines périodes de l’année sont plus turbulentes (ex. : novembre, mars, juin). Certains jours de la semaine sont particuliers (ex. : les lundis et vendredis). Certaines périodes de la journée sont problématiques (ex. : la 1re, la dernière ; celle avant le dîner, la dernière de la journée ou de l’année). La météo affecte le comportement des élèves… et des adultes aussi.

    L’état de santé d’un élève affecte son comportement (ex. : rhume, grippe, etc.). L’état corporel d’un élève affecte son comportement (ex. : faim, fatigue, vidange des petits tuyaux, menstruations pour les filles).

    Lorsqu’un élève perd le contrôle de lui-même, isolez-le afin qu’il ne se fasse pas mal. Demandez de l’aide. Si nécessaire, évacuez la classe. Documentez toute situation qui pourrait avoir des conséquences plus tard. Utilisez un système de cascades d’intervention. Dosez-vous. La direction de l’école est là pour coopérer. Il en est de même pour les parents.

    Soyez juste et équitable en tout temps. Utilisez un langage respectueux de l’apprenant. Évitez les négations dans vos phrases. Le cerveau occulte les négations de prime abord. Recadrez fréquemment. Prenez-vous-y autrement si nécessaire. Soyez flexible tout en étant ferme. Changez votre façon de vous exprimer. Arrivez tôt en classe pour accueillir vos apprenants. À la limite, cinq minutes avant votre cours.

    Mettez et remettez en perspective si nécessaire. Toujours dédramatiser une situation difficile sans minimiser les émotions. Ce n’est peut-être pas grave pour vous, mais ça l’est pour l’apprenant. Dans tout conflit, il est important de créer des résolutions gagnantes-gagnantes pour les deux parties (Bluestein, 2008).

    Créez des ancrages et des renforcements positifs. Profitez-en pour récompenser. Il n’y a pas d’âge pour un morceau de chocolat. Déplacez-vous fréquemment dans la classe. L’utilisation d’une tablette avec un tableau interactif permet d’être plus mobile. Vous pouvez alors vous placer dans le fond de la classe. Cela force l’implication de tous les apprenants. Donnez des choix aux élèves. Par exemple, vous pouvez dire à l’apprenant : « Tu

    peux me remettre ton travail avant ou après midi. » Ainsi l’apprenant possède un « certain » choix, mais finalement, il doit remettre ledit travail.

    Connaissez vos élèves, leurs styles et difficultés d’ap-pren tissage, leur milieu familial et culturel, leurs besoins physiques et psychologiques. Sachez s’ils sont suivis par des spécialistes. Les « crus » d’élèves changent d’une année à l’autre. Il y a de meilleures années que d’autres.

    « Tannant, mais pas méchant ! », disait souvent ma mère qui a été longtemps directrice d’école. N’expulsez un élève qu’en dernier recours. Consultez la direction si vous avez des problèmes avec un élève avant d’en arriver à l’expulsion. Vous êtes aux premières loges en étant en classe fréquemment avec les apprenants.

    LES ASPECTS ET L’ORGANISATION PHYSIQUES Structurez votre classe dans le respect de ceux qui y travaillent. Cela stimule l’apprentissage et crée un climat sain. Réservez des espaces dans la classe pour la lecture, les 3R (relaxation, repos et récréation), le travail avec ordinateur, par exemple.

    Votre porte sera fermée ou ouverte ? À vous de choisir. Assurez-vous d’un éclairage approprié. Les visuels et les kinesthésiques y sont très sensibles. Disposez les pupitres de façon sécuritaire, en favorisant l’apprentissage ; la disposition pourra être changée à tout moment. Affichez des couleurs apaisantes et dynamiques. Évitez les déplacements inutiles de votre part et de celle de vos élèves. Impliquez vos élèves dans l’entretien de la classe, surtout ceux qui ont tendance à la négligence.

    Lors de la mise sur pied d’équipes, analysez le jumelage copain-copain ou élève faible-élève moyen. Une enseignante de 1re secondaire dit à ses élèves : « Assois-toi avec quelqu’un qui te mérite ». Je renchéris en disant : « Ton équipier peut te faire réussir ou… échouer. Penses-y bien. »

    Faites toujours face aux élèves au sens propre et au figuré. Rien ne doit obstruer votre vue de la classe et des élèves. Créez et maintenez une ambiance d’ouverture, de détente et de plaisir (Rosenblum-Lowden et Lowden Kimmel, 2008).

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    Soyez feng shui ! Zen ! Relaxe ! Toutefois, l’apprentissage doit avoir son espace dédié au travail. Une classe n’est pas un salon ni une chambre à coucher !

    Le matérielPrésentez des objets et affiches hétéroclites. Variez leur disposition. Après un certain temps, le cerveau ne les voit plus. Choisissez du matériel approprié et en quantité suffisante. Offrez en classe des objets calmants et relaxants, par exemple des animaux vivants ou en peluche, des marionnettes, des balles de stress, etc.

    Ayez une approche culturelle riche. Présentez un objet vu par différentes cultures, par exemple une fourchette occidentale, un pic africain et des baguettes chinoises. Si vous utilisez des appareils audiovisuels, des TIC, des logiciels, assurez-vous qu’ils fonctionnent avant de les employer avec les apprenants.

    Par-dessus tout, rangez votre classe. L’ordre que vous présenterez à vos apprenants sert de modèle pour leur propre organisation. De même, si vous partagez le même espace avec d’autres éducatrices, placez vos affaires en ordre, effacez le tableau lorsque vous quittez l’endroit.

    JE FAVORISE CE TRUC PARCE QUE :La santé de l’endroit, l’atmosphère et l’individu sont à la base d’un apprentissage efficace. Les attitudes des éducatrices et des apprenants les motivent à enseigner et à apprendre les uns des autres.

    RÉFÉRENCES UTILES Motsclés pour la recherche sur Internet : compor tement, éducation, gestion de classe, matériel didactique, pédagogie, discipline.

    • Comportement : http://comportement.net/ • La discipline en classe : http://www.cdc.qc.ca/

    ped_coll/pdf/romano_07_1.pdf • Stratégies en gestion de classe : http://www.edu.

    gov.mb.ca/m12/frpub/enfdiff/alcool/docs/intro.pdf • Discipline et gestion de classe. Ressources

    pour les profs : http://ressources-profs.blogspot.ca/2007/04/discipline-et-gestion-de-classe.html

    • Synergologie : http://www.synergologie.org/

    Les

    – Création d’un endroit où il y a de la place physique, mentale et affective pour tous

    – Encourage la variété

    – Relations solides entre apprenants et éducatrices

    Les

    – Les limites des endroits

    – Les limites de la connaissance de l’apprenant

    – Les limites des connaissances et compétences de l’apprenant et de l’éducateur

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    DESCRIPTION COMMENTÉEL’éducation passe par un être humain, un être avec ses forces et ses faiblesses. Les demandes de la société d’aujourd’hui sont très différentes de celles du siècle dernier. Tout est une question de relations. D’abord, il faut prendre en considération sa propre relation avec soi-même et entre soi-même et le travail, la famille, ainsi qu’avec tout ce qui est à l’extérieur de l’école. Voici quelques éléments de réflexion selon différents points de vue, à savoir la gestion de soi, de son travail et de l’extérieur de l’école.

    AVEC SOI-MÊMEPremièrement, soyez une personne authentique. Soyez vous-même. Soyez entière. Personne n’est une moitié de lui-même. Pour travailler avec des êtres humains, il faut l’être totalement et se connaître soi-même. Les apprenants auront tendance, souvent inconsciemment, à « presser vos boutons ».

    Souvenez-vous que nous sommes toujours en appren-tissage. Inscrivez-vous dans un processus de formation continue, de développement professionnel, même si vous vous croyez au sommet de votre art. De même, tenez-vous au courant de la suite des études ou de la carrière qui attend les élèves.

    Vous êtes un modèle pour les apprenants. Soignez votre apparence physique et professionnelle. Soyez consciente de votre langage du corps… et du leur.

    Truc 3La gestion de classe : au personnel et au quotidien

    Nous faisons tous des erreurs. Excusez-vous. Évitez d’interpréter les événements de façon personnelle. Les apprenants vous prendront parfois pour leur mère, leur père, leur sœur, leur frère, leur petite amie (ça arrive), au positif ou au négatif.

    Équilibrez votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Laissez vos problèmes sur le seuil de votre classe pour vous donner totalement à vos élèves. Si vous le désirez, vous pouvez les reprendre en sortant !

    Sachez gérer votre stress. Prenez le temps de vous détendre en vous servant des trois R du renouvel-lement mental : Relaxer, Reposer, Recréer.

    Il peut vous arriver de perdre le contrôle. Souvenez-vous qu’à ce moment-là, vous donnez votre pouvoir à quelqu’un d’autre… Identifiez et gérez vos insécurités. Travaillez votre estime et votre confiance en vous et en celles des autres.

    Évitez d’attendre une gratification provenant des autres. Trouvez votre propre source de gratification. De plus, développez votre style d’enseignement qui met à l’avant-plan vos forces (Gill, 2005). Si nécessaire, rencontrez un psy. Il n’y a aucune honte à cela. Au contraire, vous serez plus sereine en confrontant vos défis et en les relevant.

    Carlos Castaneda a déjà écrit « qu’il faut célébrer la perte de ses illusions, car nous voyons enfin la réalité ». J’abonde dans ce sens et j’ajoute que, malgré que nous ayons perdu nos illusions, nous devons conserver nos idéaux.

    AVEC SON TRAVAILQuelle est votre perception de l’école ? D’un édu-cateur ? Qui sont vos modèles ? Avez-vous trouvé un « vieux loup » ou une « vieille louve » qui peut vous accompagner, répondre à vos questions ? Identifiez un confident compréhensif et critique, un mentor personnel et professionnel.

    Entourez-vous, travaillez en équipe. Évitez de rester seule. Parfois, il se peut qu’il existe un désaccord à

    A u cœur de tout apprentissage, il y a un éducateur, le dispensateur de connaissances, le passeur culturel. Encore faut-il que cet éducateur soit dans ses meilleures « humeurs ». Que de fois ai-je entendu : « Telle enseignante ne sourit jamais » ou encore : « Elle ne nous aime pas. » Sans vouloir gagner le prix de la popularité ou de l’enseignante la plus cool, il est important que celle-ci agisse toujours en tant que modèle.

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  • Enfin je comprends.indd 123 2013-12-10 10:21

  • CouvertureTable des matièresIntroductionTruc 1 – La gestion de classe : la pédagogieTruc 2 – La gestion de classe : l’espace d’apprentissageTruc 3 – La gestion de classe : au personnel et au quotidienCouverture arrière