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CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 7 A ANNEXE I Certificat d’aptitude professionnelle maritime de matelot RÉFÉRENTIEL DU DIPLÔME

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ANNEXE I

Certificat d’aptitude professionnelle maritime de matelot

RÉFÉRENTIEL DU DIPLÔME

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Le contenu de ce diplôme est défini sous la forme d'un référentiel, selon une méthode désormais utilisée pour tous les diplômes professionnels créés ou rénovés sous le contrôle du Ministère de l'Education Nationale. QU'EST-CE QU'UN RÉFÉRENTIEL DE DIPLÔME ? C'est un document qui définit les compétences attendues des candidats à ce diplôme. Il précise les connaissances et savoir-faire à acquérir à cette fin et le niveau d'exigence requis. Annexé à l'arrêté créant ou modifiant le diplôme, le référentiel a un caractère réglementaire. COMMENT EST-IL ÉLABORÉ ? Il est élaboré en concertation avec les représentants de la profession concernée au sein d’un groupe de travail. La rédaction de ce document est précédée de la mise au point au sein du groupe d'un référentiel des activités professionnelles qui analyse les tâches attribuées au titulaire du diplôme et leur contenu dans le cadre de l'évolution du secteur professionnel concerné. Sur cette base, les membres du groupe établissent le référentiel de certification, liste des compétences attendues pour exercer une activité dans le secteur professionnel concerné et des conditions dans lesquelles elles doivent être évaluées. À QUOI SERT-IL ? Il donne aux formateurs et aux élèves en formation les objectifs de formation à poursuivre et les moyens de les réaliser. Il est le support principal de l'évaluation des acquis en vue de la délivrance du diplôme, en formation initiale comme en formation continue. Il est conçu de manière à jouer ce rôle quel que soit le mode d'accès au diplôme choisi par le candidat et quel que soit le mode d'évaluation de ses acquis (épreuves terminales ou contrôle en cours de formation). L'évaluation des acquis ne porte pas sur la totalité du contenu du référentiel : elle est organisée de façon à évaluer les compétences les plus significatives du diplôme postulé dans les conditions prévues par le règlement du diplôme. Le référentiel de certification des unités professionnelles du diplôme est construit à partir du référentiel d'activités professionnelles établi pour ce diplôme. Il définit les COMPÉTENCES caractéristiques du diplôme, regroupées autour de CAPACITÉS générales. Chaque compétence et le niveau devant être atteint sont caractérisés par des SAVOIR-FAIRE et des SAVOIRS ASSOCIÉS.

• Les savoir-faire sont définis par :

- ce que le candidat doit ÊTRE CAPABLE de réaliser ; - les conditions de réalisation - les ressources ; - les indicateurs et critères de réussite.

• Les savoirs associés sont définis au regard des savoir-faire par :

- les connaissances nécessaires ; - le niveau exigé de ces connaissances exprimé en "être capable de".

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RÉFÉRENTIEL DES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES Le référentiel des activités professionnelles est une analyse qui se veut prospective à cinq ou dix ans des grandes activités, supposées maîtrisées après le temps moyen d'adaptation nécessaire, que recouvrent les emplois susceptibles d'occuper les futurs titulaires du diplôme. I. CHAMP D’ACTIVITÉ Définition : Le titulaire du CAPM de matelot exerce son activité essentiellement à bord des navires de pêche où il participe à l'ensemble des activités de pêche et de traitement des captures ainsi qu'à la conduite du navire, de l'appareil propulsif et des auxiliaires. Contexte professionnel : Emplois concernés :

- matelot embarqué principalement à la pêche, sous réserve de satisfaire aux conditions d'aptitudes

physique et réglementaire ; - (ouvrier des entreprises du secteur maritime).

Types d’entreprises où se situent ces emplois : Entreprises du secteur pêche et autres entreprises du secteur maritime. Secteur d’activité économique : Selon la nomenclature d’activités et produits de l’INSEE (NAF 1993), pour le secteur B « Pêche et aquaculture » cette activité entre dans la classe 050A. Place dans l’organisation de l’entreprise : Dans les entreprises, le titulaire du CAPM de matelot est amené à exécuter l'ensemble des tâches qui lui sont confiées sous la responsabilité de l'encadrement. Après une expérience professionnelle et une formation complémentaire il peut assumer des responsabilités plus étendues. Environnement technique de l’emploi : Le titulaire du CAPM de matelot exerce son activité en particulier dans un environnement délimité par les contraintes liées au travail à bord d'un navire : réglementation internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, réglementation liée à la sécurité du travail, réglementation des pêcheries et normes de qualité des produits. Selon son emploi il peut être amené à utiliser les apparaux et les engins de pêche, les machines de traitement et de conditionnement des captures, l'ensemble des appareils de contrôle de la conduite du navire et de la pêche, ainsi que les moyens de communication.

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Milieu physique et conditions de travail : Les caractéristiques du métier varient considérablement en fonction de la taille des navires (de 6 à 100 mètres), de la technique de pêche utilisée (chalut, filet, senne, casier, drague, ligne...), de la durée d'absence du port (de un à plus de soixante jours), des zones de pêche fréquentées (en vue des côtes ou au grand large sur toutes les mers), des espèces capturées (poissons de fond, poissons pélagiques, crustacés, mollusques....) et de la production visée (produit frais ou congelé, entier ou en filet, pour la vente au détail ou la transformation industrielle). Ce métier implique un rythme de travail particulier imposé par l'environnement et la production. Les conditions de travail dépendent de l'environnement climatique et météorologique et peuvent être physiquement difficiles. Délimitation et pondération des activités : Le titulaire du CAPM de matelot, tout en assurant en toutes circonstances lorsqu'il est embarqué, sa sécurité, celle de l'équipage et celle du navire, est appelé à exécuter les tâches suivantes :

- mise en oeuvre, entretien et réparation des apparaux et des engins de pêche ; - traitement des captures ; - participation à la conduite du navire en route et en activité de pêche.

II. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS : Les fonctions : Le titulaire du CAPM de matelot est apte à assurer les fonctions suivantes sous l'autorité d'un responsable :

- fonction conduite du navire ; - fonction pêche ; - fonction traitement des captures ; - fonction maintenance.

Dans l'exercice de ces fonctions et en permanence à bord des navires il doit faire preuve de capacité d'initiative dans la prévention des risques ou en cas d'incident ou d'accident. Lors du traitement des captures il doit respecter à chaque instant les normes sanitaires et de qualité ainsi que les règles d'hygiène. En outre il doit assumer les contraintes liées à une vie en équipage sur un navire.

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Les tâches : Pour chaque fonction les tâches principales sont les suivantes : -1- conduite du navire : * quart à la passerelle ; * participation aux manœuvres à la mer et au port ; * manœuvre d'une embarcation. -2- pêche : * préparation des engins de pêche ; * mise en oeuvre des engins de pêche. -3- traitement des captures : * tri ; * préparation ; * conditionnement ; * conservation ; * stockage ; * manutention. -4- maintenance : * et réparations des engins de pêche ; * entretien général du navire.

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Mise en relation du référentiel d’activités professionnelles et du référentiel de cer tification

Référen t ie l d 'act iv ités p ro fess io nne lles Référen t ie l d e ce r t i f icat ion

Champ d'intervention : essentiellement des navires de pêche

Compétence globale : le titulaire du CAPM de matelot est capable à partir d'instructions précises, tout en prenant en compte les impératifs de qualité et de sécurité, seul ou au sein d'une équipe de :- mettre en oeuvre, entretenir et réparer les apparaux

et engins de pêche ;- traiter les captures ;- participer à la conduite du navire.

FONCTION ET TÂCHES PRINCIPALES CAPACITÉS ET SAVOIR-FAIRE

FONCTIONS TÂCHES PRINCIPALES CAPACITÉS SAVOIR-FAIRE

C O N D U I T E D U N A V I R E

- Quart à la passerelle- Participation aux manoeuvres à la mer et au port- Manoeuvre d'une embarcation

P Ê C H E

- Préparation des engins de pêche- Mise en oeuvre des engins de pêche

T R A I T E M E N TD E S

C A P T U R E S

- Tri- Préparation- Conditionnement- Conservation- Stockage- Manutention

M A I N T E N A N C E

- Maintenance et réparation des engins de pêche- Entretien général du navire

C1S'INFORMER

C 11 Observer

C 12 Analyser des informations

C 13 Sélectionner des informations

C2S'ORGANISER

C 21

C 22 Gérer une tâche

C 31Mesurer, calculer, comparer des grandeurs

C3 METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

C 32Participer à la conduite du navire

C 33Mettre en oeuvre les différents matériels et engins nécessaires à la pêche

C 34Réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens matériels

C 35 Remédier aux anomalies

C 36

Décrire les textes réglementaires relatifs à l'exercices de la profession, à la sécurité et l'environnement

C4COMMUNIQUER

C 41 Utiliser les langages techniques

C 42Saisir et transmettre des informations

Rassembler les moyens nécessaires à l'accomplissement d'une tâche

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RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION

-1- SAVOIR-FAIRE

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SAVOIR-FAIRE

C1. S'INFORMER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C1.1. OBSERVER ET COLLECTER DES INFORMATIONS

NÉCESSAIRES À L'EXÉCUTION D’UNE TÂCHE ET À SA FORMATION PERMANENTE.

C1.1.1. Collecter les données nécessaires à la surveillance de l'environnement d'une tâche.

� Observations directes. � Capteurs, indicateurs et

récepteurs. � Instructions et consignes.

Les informations rassemblées sont complètes et suffisantes au regard de la situation donnée.

C1.1.2. Collecter les informations relatives au fonctionnement des matériels.

� Indicateurs et capteurs. � Inspections.

Les informations rassemblées sont complètes et suffisantes au regard de la situation donnée.

C1.1.3.

Identifier et interroger les interlocuteurs directs et potentiels.

� Encadrement. � Organisation professionnelle. � Administrations. � Services de sécurité.

L'identification des interlocuteurs est adaptée à la situation. Les questions sont exprimées clairement, concises et univoques.

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SAVOIR-FAIRE

C1. S'INFORMER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C1.2. ANALYSER DES INFORMATIONS ÉCRITES OU ORALES

ET DES OBSERVATIONS.

C1.2.1. Analyser les informations nécessaires à la conduite du navire.

� Observations directes. � Informations fournies par les

capteurs, récepteurs et indicateurs.

� Consignes et instructions. � Cartes marines.

L'analyse est correcte. Un message en langage OMI est correctement interprété. Les différents symboles ou codes sont correctement interprétés.

C1.2.2.

Analyser les informations nécessaires à la pêche.

� Observations directes. � Informations fournies par les

capteurs, récepteurs et indicateurs.

� Consignes et instructions.

L'analyse est correcte.

C1.2.3.

Analyser les informations nécessaires au traitement des captures.

� Observations directes. � Informations fournies par les

capteurs, récepteurs et indicateurs.

� Consignes et instructions. � Normes d'hygiène.

L'analyse est correcte.

C1.2.4.

Analyser les informations nécessaires à la maintenance.

� Observations directes. � Informations fournies par les

capteurs, récepteurs et indicateurs.

� Consignes et instructions. � Inspections.

L'analyse est correcte.

C1.2.5.

Analyser les risques de dangers à bord des navires ainsi que ceux associés aux opérations de pêche.

� Observations directes. � Informations fournies par les

capteurs, récepteurs et indicateurs.

� Consignes et instructions.

L'analyse est correcte.

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SAVOIR-FAIRE

C1. S'INFORMER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C1.3. SÉLECTIONNER DES INFORMATIONS. C1.3.1.

Sélectionner l'information importante.

� Sources d'informations écrites ou orales.

� Observations. � Mesures, indicateurs.

L'information importante est correctement identifiée au regard du problème posé.

C1.3.2.

Vérifier l'information.

� Informations. � Situation donnée.

Le processus de vérification est correct.

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SAVOIR-FAIRE

C2. S'ORGANISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C2.1. RASSEMBLER LES MOYENS NÉCESSAIRES

À L’ACCOMPLISSEMENT D’UNE TÂCHE. C2.1.1.

Rassembler les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche lors de la manœuvre du navire ou d'une embarcation.

- NAVIRE : � Matériels d'amarrage et de

mouillage. � Instructions et consignes de

sécurité. - EMBARCATION : � Moyens de mise à l'eau. � Moyens de propulsion. � Matériels d'amarrage et de

mouillage. � Instructions et consignes de

sécurité.

Le choix est judicieux au regard de la tâche à accomplir.

C2.1.2.

Rassembler les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche au cours des opérations de pêche.

� Matériel de pêche. � Appâts et leurres. � Instructions et consignes de

sécurité.

Le choix est judicieux au regard de la tâche à accomplir.

C2.1.3.

Rassembler les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche au cours du traitement des captures.

� Captures. � Matériel de traitement. � Instructions et consignes de

sécurité. � Consignes d'hygiène et de

qualité.

Le choix est judicieux au regard de la tâche à accomplir.

C2.1.4

Rassembler les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche au cours d'opérations de maintenance ou de réparation.

� Matériel nécessaire à la maintenance ou à la réparation.

Le choix est judicieux au regard de la tâche à accomplir.

C2.1.5.

Rassembler les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa tâche au cours d'un accident ou d'un incident.

� Moyens de lutte contre l'incendie et les voies d'eau.

� Moyens d'évacuation et de survie.

� Moyens de secourisme. � Moyens de protection.

Le choix est judicieux au regard de la tâche à accomplir.

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SAVOIR-FAIRE

C2. S'ORGANISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C2.2. GÉRER UNE TACHE ET TOUTE SITUATION DE VIE À BORD.

C2.2.1.

Organiser son travail. � Instructions. � Caractéristiques de la tâche. � Caractéristiques du milieu. � Caractéristiques des

équipements. � Règles de sécurité et

d'hygiène. � Normes de pollution.

Les instructions sont respectées. L'enchaînement des tâches est rationnel. Les principes de l'ergonomie sont respectés. Les règles de sécurité, d'hygiène et les normes de pollution sont respectées.

C2.2.2.

Assurer la maintenance préventive du matériel.

� Matériel. � Outillage. � Règles de sécurité. � Contraintes techniques.

Les contraintes d'entretien et de maintenance sont respectées.

C2.2.3.

Assurer la maintenance curative du matériel.

� Matériel. � Règles de sécurité. � Moyens d'intervention.

Les actions réalisées pour pallier un fonctionnement perturbé sont logiques et cohérentes.

C2.2.4.

Vivre à bord d'un navire. � Navire. � Équipage. � Conditions du milieu. � Règles d'hygiène et de

sécurité.

L'harmonie sociale est respectée. Le travail est effectué. Les principes d'hygiène applicables à l'alimentation et aux locaux de vie sont respectés. Les règles de sécurité sont respectées.

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SAVOIR-FAIRE

C3. METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C3.1. MESURER, CALCULER, COMPARER DES GRANDEURS. C3.1.1.

Mesurer et contrôler les grandeurs caractéristiques liées à la conduite du navire.

� Instruments de navigation. � Veille visuelle et auditive. � Cartes et documents nautiques. � Dispositions réglementaires. � Consignes de sécurité.

Les valeurs sont exactes ou correctement estimées.

C3.1.2.

Mesurer et contrôler les grandeurs nécessaires liées aux activités de pêche et au traitement des captures.

� Instruments de mesure, capteurs et indicateurs.

� Instructions. � Valeurs de référence. � Consignes de sécurité. � Normes d'hygiène et de

qualité.

Les valeurs sont exactes ou correctement estimées.

C3.1.3.

Mesurer et contrôler les grandeurs nécessaires à la maintenance des matériels.

� Instructions. � Appareils de mesure et de

contrôle. � Spécifications techniques. � Valeurs de référence. � Consignes de sécurité.

Les valeurs sont exactes ou correctement estimées.

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SAVOIR-FAIRE

C3. METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C3.2. PARTICIPER À LA CONDUITE DU NAVIRE. C3.2.1.

Contribuer à la surveillance et à la tenue du quart en toute sécurité.

� Réglementation nautique. � Cartes et documents nautiques. � Appareils de navigation et de

radiocommunication. � Veille visuelle et auditive. � Appareils de commande et de

contrôle. � Règles de sécurité. � Consignes et procédures. � Ordres de barre.

Le résultat recherché est atteint. Les règles de sécurité, les consignes et procédures sont respectées. Les signaux sonores, les feux et autres objets sont correctement repérés. La relève de quart est conforme. Les ordres de barre en français ou en anglais sont correctement exécutés.

C3.2.2.

Participer aux manœuvres à la mer et au port.

� Appareils de commande et de contrôle.

� Matériel d'amarrage et de mouillage.

� Règles de sécurité. � Consignes.

Le résultat recherché est atteint. Les règles de sécurité et les consignes sont respectées.

C3.2.3.

Manœuvrer une embarcation.

� Embarcation. � Moyens de mise à l'eau. � Moyens de propulsion. � Appareils de commande et de

contrôle. � Matériel d'amarrage et de

mouillage. � Règles de sécurité. � Consignes.

Le résultat recherché est atteint. Les règles de sécurité et les consignes sont respectées.

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SAVOIR-FAIRE

C3. METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C3.3. METTRE EN ŒUVRE LES DIFFÉRENTS MOYENS NÉCESSAIRES

À LA PÊCHE ET AU TRAITEMENT DES CAPTURES.

C3.3.1.

Mettre en oeuvre les engins de pêche.

� Appareils de commande et de contrôle.

� Engins de pêche. � Leurres et appâts. � Environnement. � Règles de sécurité. � Consignes. � Spécifications techniques.

Le résultat recherché est atteint. Les règles de sécurité, les consignes et spécifications sont respectées.

C3.3.2.

Traiter les captures.

� Captures et leurs spécifications � Normes d'hygiène, de

calibrage et de qualité. � Appareils de commande et de

contrôle. � Matériel et outillage. � Consignes. � Moyens et agents de

conservation.

Le résultat recherché est atteint. Les consignes, spécifications et normes d'hygiène sont respectées.

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SAVOIR-FAIRE

C3. METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C3.4. RÉALISER DES TRAVAUX SIMPLES DE FABRICATION ET DE MAINTENANCE COURANTE DES MOYENS MATÉRIELS.

C3.4.1.

Fabriquer une pièce simple.

� Outillage. � Matière première. � Éléments de référence.

La pièce est fonctionnelle.

C3.4.2.

Entretenir les engins de pêche. � Engins. � Éléments d'engin. � Guides d'entretien. � Outillages et produits. � Cordages et fils d'acier. � Instructions et consignes.

Les produits utilisés sont appropriés. L'entretien préconisé est réalisé.

C3.4.3.

Entretenir les embarcations, leurs apparaux et gréement.

� Embarcation. � Guides d'entretien. � Outillages et produits. � Cordages et fils d'acier. � Instructions et consignes.

Les produits utilisés sont appropriés. L'entretien préconisé est réalisé.

C3.4.4.

Entretenir les machines et équipements du navire.

� Machines et équipements. � Guides d'entretien. � Outillages et produits. � Instructions et consignes.

Les produits utilisés sont appropriés. L'entretien préconisé est réalisé.

C3.4.5.

Entretenir les locaux. � Locaux. � Guides d'entretien. � Outillages et produits. � Instructions et consignes. � Normes d'hygiène.

Les produits utilisés sont appropriés. L'entretien préconisé est réalisé. L'entretien est conforme aux règlements et aux normes d'hygiène.

C3.4.6.

Entretenir les moyens de sécurité. � Moyens de détections et de lutte contre l'incendie et les voies d'eau.

� Moyens de sauvetage, d'évacuation et de survie.

� Dispositifs d'alarme et de détresse.

La fiabilité des dispositifs d'alerte, d'urgence et de détresse est maintenue en permanence.

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SAVOIR-FAIRE

C3. METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C3.5. REMÉDIER AUX ANOMALIES. C3.5.1.

Remédier aux anomalies de fonctionnement du matériel.

� Matériel défectueux. � Observations et mesures. � Normes techniques. � Outillage. � Pièces.

Les actions sont opportunes au regard des anomalies constatées.

C3.5.2.

Remédier aux anomalies liées à sa sécurité, celle de l'équipage et celle du navire.

� Observations et détection. � Moyens de lutte contre

l'incendie et les voies d'eau. � Moyens de sauvetage,

d'évacuation et de survie. � Commandes du navire. � Signaux d'alarme et de

détresse. � Rôle d'appel. � Procédures. � Instructions médicales.

Le diagnostic est clairement exprimé. Le moyen est approprié. Les procédures d'urgence sont respectées. L'intervention est efficace.

C3.5.3.

Remédier aux anomalies liées à l'hygiène.

� Observations et détection. � Normes techniques. � Outillage et produits.

Les actions sont opportunes au regard des anomalies constatées.

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SAVOIR-FAIRE

C3. METTRE EN ŒUVRE ET RÉALISER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C3.6. DECRIRE LES TEXTES RÉGLEMENTAIRES RELATIFS À L'EXERCICE DE LA PROFESSION, À LA SÉCURITÉ ET À L'ENVIRONNEMENT.

C3.6.1.

Décrire l'organisation générale de la réglementation du travail maritime.

� Textes réglementaires. La réglementation est correctement décrite.

C3.6.2.

Décrire l'organisation générale des textes relatifs à la pêche, aux captures et à la protection de l'environnement.

� Textes réglementaires. La réglementation est correctement décrite.

C3.6.3.

Décrire l'organisation générale des textes relatifs à l'organisation nautique.

� Textes réglementaires. La réglementation est correctement décrite.

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SAVOIR-FAIRE

C4. COMMUNIQUER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C4.1. UTILISER LES LANGAGES TECHNIQUES APPROPRIÉS AU SECTEUR DE LA PÊCHE.

Utiliser les différentes formes d'expression appropriées : orales, écrites, symboliques, graphiques, numériques.

� Situation donnée. � Moyens d'expression.

L'expression est correcte. Les termes maritimes sont connus.

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SAVOIR-FAIRE

C4. COMMUNIQUER

Être capable de Conditions, ressources Indicateurs de compétence

Critères de réussite

C4.2. SAISIR ET TRANSMETTRE DES INFORMATIONS NÉCESSAIRES À L'EXERCICE DE L'ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE.

C4.2.1.

Saisir des informations. � Situation donnée. � Moyens de saisie.

La saisie des informations nécessaires est complète et fidèle. Un message en langage OMI est correctement interprété.

C4.2.2.

Utiliser les différentes formes de communication appropriées : gestuelle, orale, écrite, audiovisuelle, télématique.

• choisir le canal,

• mettre en forme le message,

• contrôler le message,

• s'assurer de la transmission et de la compréhension du message.

� Situation donnée. � Outils de communication. � Réglementation.

Le mode de communication choisi est adapté à la situation et utilisé correctement. Le langage utilisé est adapté au destinataire. Le message est clair et cohérent, univoque et concis.

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RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION

-2- SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIÉS

SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIÉS

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S1. DESCRIPTION DU NAVIRE

Connaissances Être capable de 1 TYPE DE NAVIRE Différents types de navire de commerce et de pêche: navires à passagers, navires de transport de marchandises solides, liquides et gazeuses, porte conteneurs, rouliers, chalutiers, senneurs, petits navires polyvalents.

Identifier les différents types de navires.

2 DÉFINITIONS Coque, carène, oeuvres vives et oeuvres mortes, ligne de flottaison, pont, bouge, tonture, superstructures, longueur hors tout, bau, tirants d’eau, assiette, jauge, marques de franc bord, navire lège, navire en charge, déplacement, port en lourd, réserve de flottabilité.

Définir et situer les éléments caractéristiques d’un navire.

3 STRUCTURE D’UN NAVIRE DE PÊCHE Navire en acier : quille, varangues, bouchain, membrures, lisses, barrots et barrotins, porques, bordés de fond, muraille, bordés de pont, étrave, brion, étambot, quille de roulis, épontille, cloisons.

Identifier les différents éléments de la structure d’un navire.

Particularités de la construction des navires en bois, en plastique et en aluminium.

4 COMPARTIMENTAGE Peaks, ballasts, soutes, cales, viviers, entreponts, cloisons étanches : cloisons réglementaires, cloisons additionnelles, double fond, différents ponts.

Identifier le compartimentage.

Panneaux, hiloires, claires-voies, hublots et contre hublots, manches à air, sabords de décharge, dalots, prises d’eau.

Identifier les éléments nommés ci-contre.

5 LOCAUX Locaux de l’équipage, passerelle et ses appareils, local barre et gouvernail, cuisine, cambuse et locaux frigorifiques, local machine. Différentes dispositions : sur ou sous le pont principal.

Identifier les différents locaux et équipements d’un navire.

6 ÉQUIPEMENTS ET APPARAUX DE PONT Installations de mouillage et d’amarrage : ancres et chaînes, guindeaux, puits aux chaînes, treuils, bittes d’amarrage, chaumards.

Identifier les éléments des installations de mouillage et d’amarrage.

Installations de manutention : portiques, potences. Identifier les différents éléments d’une installation

de manutention. Utilisation des apparaux de pont en respectant les règles de sécurité.

Utiliser les apparaux de pont en prenant les règles de sécurité liées à chaque poste.

SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIÉS

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S1. DESCRIPTION DU NAVIRE 7 ENTRETIEN DU NAVIRE Nécessité de l’entretien, dangers dus aux négligences (obstruction, sols glissants, points durs, accumulation de matériaux combustibles etc.), produits et matériels d’entretien, consignes générales de propreté et consignes particulières pour la cuisine.

Entretien des coques en acier, en bois, en plastique et en aluminium, rôle des anodes, entretien du pont et des superstructures, entretien des locaux de l’équipage, graissage et huilage des câbles, lessivage, peinture.

Assurer l’entretien du navire. Respecter les consignes de propreté.

8 LÉGISLATION Différentes sortes de navigation. Énumérer les différentes sortes de navigation. Navire : nom, immatriculation, signal distinctif, acte de francisation, rôle d’équipage.

Identifier à vue un navire.

Sécurité: visite de sécurité, différents titres de sécurité, rôle de l’inspecteur de la sécurité des navires.

SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIÉS

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 30 A

S2. NAVIGATION

Connaissances Être capable de

1 LA SPHÈRE TERRESTRE Les coordonnées géographiques : ligne des pôles, équateur, méridiens et parallèles, méridien origine, latitude et longitude en un lieu.

Relever la position d’un point sur la sphère terrestre.

La mesure des directions : verticale en un lieu, horizon, lignes cardinales et intercardinales, degré et quart.

Déterminer une direction à partir du Nord en degrés et en quarts.

La mesure des distances: définition du mille marin. La mesure de la vitesse : le nœud.

Utiliser le mille marin et le nœud, convertir le mille marin en mètres et réciproquement.

2 LA CARTE MARINE Notions sur le canevas de la carte marine, éléments constitutifs de la carte: échelle des latitudes, échelle des longitudes, méridiens et parallèles, direction de référence, unité de distance.

Éléments de topographie : le trait de côte, les amers naturels et artificiels. Eléments d’hydrographie: le zéro de la carte, les sondes, les lignes de niveau, les dangers (épaves, zones de mouillage et de chalutage interdits), les éléments du balisage (bouées, tourelles etc.).

Interpréter les indications d’une carte marine.

3 LES ASTRES Notions sur les mouvements réels de la Terre, les saisons, les équinoxes, les solstices.

Les phases de la Lune. Identifier les différentes phases de la Lune. 4 LES MARÉES Description de la marée pendant une journée et pendant une lunaison.

Relation entre la marée et les phases de la Lune. Établir une relation entre la marée et les

phases de la Lune. Définitions utiles : pleine mer et basse mer, montant et perdant (flux et reflux), étales, marnage (amplitude) et durée, vive eau, morte eau, coefficient de la marée et ses valeurs remarquables, courbe de marée, règle des douzièmes.

Définir les termes liés à la marée.

Calendrier des marées : heures et hauteurs d’une pleine mer et d’une basse mer obtenues sans correction.

Lire les hauteurs et les heures de la pleine mer et de la basse mer sur un calendrier des marées.

Niveau de réduction des sondes, sonde (S), hauteur (H) et profondeur (P).

Utiliser la relation : P = H + S.

Existence des courants de marée.

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S2. NAVIGATION

5 LE COMPAS Rôle du compas, Nord vrai et Nord du compas, variation du compas. Les deux principaux types de compas : le compas magnétique et le compas gyroscopique.

Définir le Nord vrai, le Nord du compas et la variation du compas.

Compas magnétique : aiguille aimantée, Nord magnétique, déclinaison magnétique, déviation du compas magnétique, variation du compas magnétique.

Calculer la variation d’un compas magnétique en connaissant la déclinaison magnétique et la déviation du compas.

Description d’un compas magnétique : rose, cuvette, habitacle, éléments de compensation. Précautions à prendre au voisinage des compas.

Décrire un compas magnétique.

Définition du cap du navire, du cap vrai, du cap au compas et du cap magnétique. Relations entre le cap vrai, le cap au compas, le cap magnétique, la déclinaison, la déviation et la variation du compas.

Définir le cap du navire. Utiliser les relations entre le cap vrai, le cap au compas, le cap magnétique, la déclinaison, la déviation et la variation du compas.

Régulation du compas : utilisation de la courbe et de la table de déviation du compas magnétique.

Utiliser la courbe et la table de déviation du compas magnétique.

Définition du relèvement, du relèvement vrai et du relèvement au compas, du gisement. Relation entre le relèvement vrai, le relèvement au compas et la variation. Relation entre le relèvement, le cap et le gisement.

Définir le relèvement et le gisement. Utiliser la relation entre le relèvement vrai, le relèvement au compas et la variation. Utiliser la relation entre le relèvement, le cap et le gisement.

Utilisation d’un compas : ligne de foi du compas, alidade, couronne de gisement.

Utiliser un compas de route, un compas de relèvement.

6 LES APPAREILS DE RADIONAVIGATION Lecture de l’image radar. Signaler les échos détectés, donner leur

gisement ou leur relèvement, apprécier le risque de collision.

Lecture du sondeur et du sonar. Signaler les échos.

7 RÈGLES DE BARRE ET DE ROUTE Principaux éléments du règlement international pour prévenir les abordages en mer, cas de navires en vue l’un de l’autre :

� quand deux navires font des routes opposées, ils viennent tous les deux sur tribord ;

� en cas de risque d’abordage, celui qui voit l’autre par tribord manœuvre ;

� tout navire qui en rattrape un autre doit manœuvrer.

Utiliser le règlement international selon les cas simples de navires en vue l’un de l’autre définis ci-contre.

8 BALISAGE Étude succincte du balisage (de type A ou de type B selon la zone géographique).

Identifier les marques du balisage de type A ou B de jour et de nuit.

9 MARQUES DE JOUR ET DE NUIT Reconnaissance des feux et marques de jour des navires. Identifier les différents feux et marques de

jour des navires et leur signification.

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S2. NAVIGATION

10 SIGNAUX PHONIQUES Reconnaissance des signaux phoniques utilisés pour signaler une manœuvre ainsi que ceux utilisés dans les conditions de visibilité réduite.

Identifier les signaux phoniques utilisés pour signaler une manœuvre ou dans les conditions de visibilité réduite.

11 TRAVAUX SUR LA CARTE MARINE Position en latitude et longitude, mesure d’une direction, mesure d’une distance.

Déterminer ou porter la position géographique d’un point. Mesurer ou porter la distance entre deux points. Mesurer ou porter une direction.

Action du vent et du courant sur le navire, dérive angulaire globale, route et vitesse du navire sur le fond.

Tracer et lire une route et une vitesse sur le fond.

Notions sur la position estimée et la position mesurée. 12 MÉTÉOROLOGIE Pression atmosphérique, lecture et utilisation du baromètre à cadran ou enregistreur. Dépression et anticyclone.

Utiliser les données barométriques pour prévoir l’évolution du temps.

Température, thermomètres. Lire un thermomètre. Vent, le vent et les isobares, direction du vent dans un système dépressionnaire et dans un système anticyclonique.

Déterminer la direction du vent dans un système dépressionnaire et dans un système anticyclonique.

Protection météorologique des marins, message en clair. Restituer l’essentiel d’un message

météorologique en clair. 13 PHRASES NORMALISÉES (ANGLAIS OMI) Phrases types se rapportant au quart, à la sécurité, à la survie et à la pêche.

Utiliser oralement les phrases types se rapportant au quart, à la sécurité, à la survie et à la pêche.

14 TENUE DU QUART Utilisation du compas, de la barre, du pilote automatique. Tenir un cap, suivre un alignement, venir au

cap, passer du pilote automatique à la barre manuelle et inversement

Ordres de barre en français et en anglais. Exécuter les ordres de barre donnés en

français et en anglais. Veille visuelle et auditive. Assurer la veille. Indication du relèvement approximatif d’un signal sonore, d’un feu, ou de tout autre objet, en degrés ou en quarts.

Relever un objet quelconque et indiquer son relèvement au chef du quart en quarts ou en degrés.

Reconnaissance d’un navire en route de collision. Estimer les risques de collision de jour et de

nuit. Relève du quart conforme aux pratiques et procédures. Transmettre à la relève du quart les

informations nécessaires.

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S3. MANŒUVRE

Connaissances Être capable de

1 AMARRAGE Amarrage du navire ou d’une embarcation : amarres de bout, gardes, traversiers.

Indiquer la fonction des différentes amarres.

Actions au cours d’une manœuvre d’amarrage : capeler, bosser, tourner, choquer ; règles de sécurité.

Exécuter les ordres au cours d’une manœuvre d’amarrage en respectant les règles de sécurité.

2 UTILISATION D’UN AVIRON Déplacement d’une embarcation à l’aviron en nageant et en godillant.

Nager et godiller.

3 UTILISATION DU MOTEUR D’UNE EMBARCATION

Mise en service, réglage d’allure et arrêt d’un moteur d’embarcation.

Lancer, régler l’allure et stopper le moteur d’une embarcation.

4 MANŒUVRES D'UNE EMBARCATION À L’AVIRON OU AU MOTEUR

Effet du gouvernail et de l’hélice. Effet du vent et du courant.

Tenue d’un cap au compas et tenue d’un alignement par l’avant et par l’arrière.

Tenir un cap au compas et un alignement par l’avant et par l’arrière.

Manœuvres d’accostage, de prise de coffre, de mouillage et d’appareillage.

Accoster, prendre un coffre, mouiller, appareiller.

5 MANŒUVRES PARTICULIÈRES Remorquage ; règles de sécurité. Exécuter les ordres au cours d’un remorquage

en respectant les règles de sécurité. Homme à la mer. A partir d’une embarcation, récupérer un

homme tombé à la mer. 6 MAUVAIS TEMPS Précautions à prendre lorsque le mauvais temps menace : saisie des objets mobiles, fermeture des panneaux, sabords et portes, déverrouillage des sabords de décharge.

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S4. MATELOTAGE

Connaissances Être capable de 1 CORDAGES Nature des matériaux utilisés : fibres naturelles, acier, fibres synthétiques.

Caractéristiques des cordages en matières synthétiques, en acier et en filins mixtes. Charge de rupture, charge maximale d’utilisation, usure, déformation et vieillissement.

Choisir un cordage en fonction de son utilisation.

Outils pour le travail du fil d’acier et du filin. Utiliser les outils en respectant les règles de sécurité. Utilisation courante d’un cordage. Lover, bosser, tourner sur un taquet, un cabillot ou

une bitte, choquer, élinguer un objet (planche, aviron, caisse, sac, fût), saisir un objet, en tenant compte des caractéristiques des filins utilisés.

Entretien des cordages. 2 NŒUDS � Surliures (à la voilière et à demi-clefs). � Nœuds constitués par un seul cordage : demi-nœud,

nœud de plein poing, nœud de chaise simple et double, nœud de laguis, demi-clef.

� Nœuds effectués sur eux même mais impliquant un point fixe : demi-clefs à capeler, demi-clefs renversées, tour mort et demi-clefs, nœud de drisse, nœud de grappin, nœud de cul de chalut, nœud de bois et son barbouquet.

� Nœuds constitués par deux cordages : nœud plat, nœud de vache, nœud d’écoute simple, nœud d’écoute double, nœud d’agui, nœud de pêcheur.

Choisir et réaliser en fonction de la situation les nœuds données dans la liste ci-contre .

3 ÉPISSURES � Filins synthétiques : cordages toronnés (en 3, en 4),

épissures carrées, oeil avec et sans cosse ; cordages tressés (en 4x2) : oeil avec et sans cosse.

� Fils d’acier : oeil sans cosse (différentes méthodes dont épissure de drague, à la voilière), fourrage, réalisation d’un oeil par manchonnage avec et sans cosse.

� Filins mixtes : épissures. � Application : fabriquer une élingue, une erse, un œil

au milieu d’un filin.

Réaliser les travaux définis ci-contre.

4 POMMES Cul de porc simple, bout ép14issé sur lui même, tête de More, pomme de tire-veille, pomme de touline.

Réaliser les travaux définis ci-contre.

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S4. MATELOTAGE 5 AMARRAGES Amarrage plat simple et avec bridure, amarrage croisé, aiguilletage, transfilage.

Réaliser les travaux définis ci-contre.

6 POULIES ET PALANS Eléments constitutifs d’un palan : dormant, courant, poulie supérieure, poulie inférieure ; cartahu simple et double, palan simple, double, triple ; caliorne.

Gréer un palan, l’utiliser pour monter des charges.

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S5. STABILITÉ

Connaissances Être capable de 1 CARACTÉRISTIQUES DE LA CARÈNE Carène, volume de carène, centre de carène, déplacement, centre de gravité, longueur hors tout, longueur entre perpendiculaires, tirants d’eau, flottaison.

Définir les caractéristiques de la carène.

2 ÉQUILIBRE STABLE Principe d’Archimède, position d’équilibre du navire, gîte et assiette, stabilité du navire.

Apprécier, sans calcul, l’équilibre et la stabilité initiale du navire dans une situation donnée.

3 MODIFICATION DE L’ÉQUILIBRE ET DE LA

STABILITÉ

� Tout déplacement longitudinal, transversal ou vertical, addition ou soustraction de masses peut modifier l’équilibre ou la stabilité du navire.

� Cas des poids suspendus et des carènes liquides. � Applications : perte de stabilité à l’instant du virage

du cul du chalut, précautions à prendre lors du remplissage et de la vidange des soutes, citernes et viviers, dangers présentés par : - la mauvaise évacuation de l’eau par les sabords

de décharge et l’accumulation d’eau sur les ponts ;

- le déplacement accidentel de masses par mauvais temps ;

- l’envahissement des compartiments par l’eau de mer ;

- le givrage des superstructures et l’accumulation de masses dans les hauts ;

- les croches.

Apprécier, sans calcul, les modifications apportées à l’équilibre et à la stabilité.

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S6. SÉCURITÉ-SURVIE-PREMIERS SECOURS

Connaissances Être capable de 1 TECHNIQUES INDIVIDUELLES DE SURVIE Norme de compétence minimale spécifiée en

matière de technique individuelle de survie : Tableau A-VI/1-1 du « code de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille » de la convention STCW (Standards of Training Certification and Watchkeeping).

2 PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE L’INCENDIE

Norme de compétence minimale spécifiée en matière de prévention de l’incendie et de lutte contre l’incendie : Tableau A-VI/1-2 du « code de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille » de la convention STCW.

3 SÉCURITÉ DES PERSONNES ET RESPONSABILITÉS SOCIALES

Norme de compétence minimale spécifiée en matière de sécurité des personnes et responsabilités sociales: Tableau A-VI/1-4 du « code de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille » de la convention STCW.

4 PREMIERS SECOURS ÉLÉMENTAIRES Normes de compétences définies pour l’AFPS

(l’attestation de formation aux premiers secours). 5 SECOURS EN MER Description générale des secours en mer. Décrire l’organisation générale des secours en mer. CRO (Certificat restreint d’opérateur). Nota : Cette formation doit être dispensée en France métropolitaine et dans les DOM TOM selon couverture de la zone.

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S7. OCÉANOGRAPHIE

Connaissances Être capable de 1 ÉLEMENTS D’OCÉANOGRAPHIE Océan mondial, océans et principales mers du globe. Situer les océans et principales mers du globe.

Relief sous-marin. Énumérer les principaux éléments du relief sous

marin.

Principaux bancs de pêche de la région. Situer les principales zones de pêche de la région.

Organisation des êtres vivants: notion d’organe, de tissu et de cellule.

Espèces exploitées :

� mollusques et crustacés comestibles pêchés, caractéristiques principales, biologie, répartition ;

� poissons pêchés : étude descriptive des principales espèces de quelques familles exploitées : (morphologie, biologie, écologie) Gadidés, Clupéidés, Sparidés, Scombridés, Thonidés, Pleuronectidés, Rajidés, Squalidés.

Citer les ressources biologiques exploitées dans la région. Identifier les principales espèces de poissons pêchés.

2 GESTION DES STOCKS DE RESSOURCES VIVANTES

Présentation des principales méthodes utilisées par les organismes scientifiques pour analyser la situation des stocks, fiches ou journal de pêche, échantillonnages de populations.

Citer le rôle des moyens de contrôle de la pêche.

Explication du fondement des mesures de préservation des stocks :

� zone et époque de pêche ; � réglementation des engins, maillage ; � taille marchande ; � cantonnement ; � TAC et quota ; � permis de mise en exploitation et licence.

Donner les principales mesures de réglementation des pêches.

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S8. TECHNIQUES DE PÊCHE

Connaissances Être capable de

1 LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES Description des différents types de pêche :

� au chalut ; � à la senne ; � au filet ; � à la nasse et au casier ; � à la drague ; � à la ligne.

Décrire les différents types de pêche.

2 NOTIONS SUR LES MATÉRIAUX UTILISÉS Caractéristiques principales des fibres, fils (types, désignation, propriétés), et nappe de filet (maille, sens du filet, mailles franches, mailles de côté, pattes).

Citer les caractéristiques essentielles des principaux matériaux utilisés à la pêche.

3 DESCRIPTION, MISE EN ŒUVRE ET ENTRETIEN DES ENGINS.

Différents engins de pêche et leur mode d’action. Identifier les engins de pêche. Décrire leur mode d’action.

Les chaluts : Éléments constitutifs. Décrire et identifier les éléments constitutifs

d’un chalut (pièces, ralingues). Types et éléments constitutifs des gréements. Décrire et identifier les divers types de gréement

des chaluts. Mise en oeuvre et soin du matériel. Décrire les manœuvres de filage et de virage.

Participer à la mise en oeuvre d’un chalut, en prenant soin du matériel.

Risques associés aux opérations de pêche notamment lors du virage et du filage.

Prendre les précautions liées aux risques spécifiques des différents postes de travail.

Lecture de plans de chalut, montage des chaluts, rapport d’armement.

Lire un plan de chalut, participer au montage d’un chalut.

Entretien, réparation et gestion. Lacer et ramender.

Remplir une aiguille, tailler différentes pièces en évitant le gaspillage, monter une pièce de filet sur une ralingue en tenant compte d’un rapport d’armement donné, réparer les diverses déchirures des chaluts.

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S8. TECHNIQUES DE PÊCHE

Les filets : Différents types (maillant, trémail),éléments constitutifs, sélectivité, gréement.

Décrire et identifier les différents types de filet et leurs éléments constitutifs.

Montage des filets. Monter un filet sur les ralingues. Mise en oeuvre des filets calés ou dérivants, manœuvres de filage et de relevage, soin du matériel.

Décrire les manœuvres de filage et de relevage. Participer à la mise en oeuvre des filets en prenant soin du matériel.

Risques associés aux opérations de pêche notamment lors du virage et du relevage.

Prendre les précautions liées aux risques spécifiques des différents postes de travail.

Les lignes : Différents types (à main, traîne , palangre), éléments constitutifs, gréement.

Décrire et identifier les différents types de lignes, leurs éléments constitutifs et leurs gréement.

Montage, appâts et leurres. Monter et appâter les différents types de lignes. Mise en oeuvre des différents types de lignes, manœuvres de filage et de relevage, soin du matériel.

Participer à la mise en oeuvre des lignes en prenant soin du matériel.

Risques associés aux opérations de pêche notamment lors du filage et du relevage.

Prendre les précautions liées aux risques spécifiques des différents postes de travail.

Les casiers et nasses : Différents types de casiers et nasses, gréement, appâts et leurres.

Décrire et identifier les différents types de casiers ou nasses, leur gréement ainsi que les leurres ou appâts utilisés.

Mise en oeuvre des différents types, soin du matériel. Participer à la mise en oeuvre des casiers ou

nasses en prenant soin du matériel. Risques associés aux opérations de pêche notamment lors de la mise à l’eau et du relevage.

Prendre les précautions liées aux risques spécifiques des différents postes de travail.

Les dragues : Différents types, éléments constitutifs, gréement. Décrire et identifier les différents types de

dragues, leurs éléments constitutifs, leur gréement.

Montage. Participer au montage des différents types de

dragues. Mise en oeuvre des différents types de dragues, soin du matériel.

Participer à la mise en oeuvre des dragues en prenant soin du matériel.

Risques associés aux opérations de pêche notamment lors de la mise à l’eau et du relevage.

Prendre les précautions liées aux risques spécifiques des différents postes de travail.

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S8. TECHNIQUES DE PÊCHE

Les sennes tournantes et coulissantes : Éléments constitutifs. Décrire et identifier les éléments constitutifs des

sennes, leur gréement. Mise en oeuvre et soin du matériel. Participer à la mise en oeuvre des sennes en

prenant soin du matériel. Risques associés aux opérations de pêche notamment lors du filage et du relevage.

Prendre les précautions liées aux risques spécifiques des différents postes de travail.

4 TRAITEMENT ET CONSERVATION DES CAPTURES

Causes de l’altération des captures. Citer les principaux facteurs responsables de l’altération.

Manipulation. Éviscérer, laver, fileter. Réglementation sanitaire, règles d’hygiène et de qualité.

Traitements conservateurs. Appliquer les traitements conservateurs usuels

(réfrigération, congélation) en respectant la réglementation sanitaire et les règles d’hygiène et de qualité.

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S9. MACHINES MARINES et AUXILIAIRES

Connaissances Être capable de 1 DESCRIPTION DE LA MACHINE Description générale d’un compartiment machine, nom et rôle de chaque appareil.

Nommer les principaux appareils du système de propulsion d’un navire de pêche.

Description d’un moteur diesel 4 temps. Identifier et nommer les principaux éléments

constitutifs d’un moteur diesel 4 temps en situation sur un navire ou à l’atelier. Donner le rôle de chaque élément.

Description schématique d’une liaison moteur-hélice, nom et rôle de chaque élément.

Identifier les principaux éléments d’une liaison moteur-hélice en situation sur un navire ou à l’atelier.

Description schématique des principaux circuits :

� moteur : - eau de mer ; - eau douce ; - huile ; - DO ; - air et gaz brûlés.

� sécurité : - incendie ; - assèchement.

Identification des points à contrôler.

Identifier les principaux circuits. Vérifier les différents niveaux de l’installation moteur et effectuer les appoints nécessaires en situation sur un navire ou en atelier. Disposer les circuits de sécurité.

Notions sur les différents fluides utilisés :

� huile moteur ; � huile de transmission ; � huile des circuits hydrauliques ; � huile des compresseurs frigorifiques ; � liquide de refroidissement.

Description et fonction de chaque commande, témoin et appareil de contrôle et de sécurité.

Identifier et donner la fonction des commandes, témoins, appareils de contrôle et de sécurité.

2 ENTRETIEN DU MOTEUR PRINCIPAL Rôle du filtre à gazole, utilisation d’un guide d’entretien, description de l’outillage.

Remplacer le filtre à gazole et purger le circuit.

Rôle des filtres à huile d’un moteur diesel, justification du remplacement de l’huile et du changement des filtres, utilisation d’un guide d’entretien, description de l’outillage.

Remplacer l’huile et les filtres d’un moteur diesel.

Rôle du filtre à air, utilisation d’un guide d’entretien, description de l’outillage.

Nettoyer et remplacer un filtre à air.

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S9. MACHINES MARINES ET AUXILIAIRES 3 AUTRES ENTRETIENS Rôle des auxiliaires de pont. Utilisation des guides d’entretien des auxiliaires de pont, description de l’outillage, règles de sécurité.

Effectuer le graissage manuel des auxiliaires de pont.

Rôle d’une crépine, règles de sécurité. Nettoyer une crépine en respectant les règles de

sécurité. Nécessité de la tension correcte d’une courroie. Remplacer ou retendre une courroie de transmission. Rôle et description général des accumulateurs, règles de sécurité, entretien.

Débrancher, remplacer, brancher une batterie d’accumulateurs en respectant les règles de sécurité.

Caractéristiques des ampoules, règles de sécurité. Remplacer les ampoules des feux de navigation et de

l’éclairage du bord. Description et circuit de principe d’une installation hydraulique, dangers dus à la pression et aux circuits en charge , nécessité de purger l’air, rôle des filtres, utilisation d’un guide d’entretien.

Remplacer un tuyau flexible et les filtres d’une installation hydraulique en respectant les règles de sécurité.

Description schématique d’une installation frigorifique de bord, rôle de chaque élément, principe de fonctionnement, notions sur les fluides utilisés.

Identifier les éléments principaux d’une installation frigorifique de bord.

Description de différents types d’appareils à gouverner et leur entretien courant.

Participer à l’entretien de l’appareil à gouverner.

4 MOTEUR HORS-BORD Principe de fonctionnement d’un moteur à explosion deux-temps et quatre-temps.

Faire la différence entre un moteur deux-temps et un moteur quatre-temps

Description schématique. Identifier et nommer les pièces principales. Qualité de l’huile utilisée, pourcentage, réalisation du mélange pour un moteur deux-temps.

Effectuer le mélange carburant/huile dans le rapport prévu.

Utilisation d’un guide de conduite, démarrage, conduite, arrêt, règles de sécurité.

Démarrer, conduire, stopper en appliquant les règles de sécurité.

Rôle de la goupille de sécurité sur l’hélice, description de systèmes remplissant la même fonction.

Remplacer la goupille de sécurité sur l’hélice.

Rôle d’une anode. Remplacer une anode. Rôle de l’huile de l’embase, utilisation d’un guide d’entretien.

Vidanger et remplacer l’huile de l’embase.

Rôle du filtre à essence, utilisation d’un guide d’entretien.

Remplacer ou nettoyer le filtre à essence.

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S10. ATELIER

Connaissances Être capable de

1 LECTURE DE PLAN Lecture d’un croquis coté en vue de la réalisation d’une pièce simple.

Lire un croquis coté en vue de la réalisation d’une pièce simple.

2 SOUDURE Soudure au chalumeau : règles de sécurité, description de l’outillage nécessaire, réalisations pratiques simples.

Souder des tôles minces et des tubes au chalumeau en respectant les règles de sécurité .

Soudure à l’arc électrique : règles de sécurité, description de l’outillage nécessaire, réalisations pratiques simples..

Souder des profilés en acier et des tôles épaisses à l’arc électrique en respectant les règles de sécurité.

3 DÉCOUPAGE Utilisation d’une scie à métaux, découpage des tubes et profilés : description des principaux profilés disponibles sur le marché, description de l’outillage, réalisations pratiques simples.

Découper des tubes, des profilés et des câbles d’acier à la scie à métaux.

Utilisation d’un chalumeau découpeur , découpage de tôles ou profilés : règles de sécurité, description de l’outillage nécessaire, réalisations pratiques simples .

Découper des tôles, profilés ou câbles d’acier au chalumeau en respectant les règles de sécurité.

Utilisation d’une tronçonneuse à main ou d’un lapidaire : règles de sécurité, description de l’outillage nécessaire, réalisations pratiques simples.

Utiliser une tronçonneuse à main ou un lapidaire pour découper des profilés ou des câbles d’acier en respectant les règles de sécurité.

4 PERCAGE Utilisation d’une perceuse portable ou d’une perceuse fixe : règles de sécurité, description de l’outillage nécessaire, réalisations pratiques simples.

Utiliser une perceuse portable ou une perceuse fixe en respectant les règles de sécurité.

5 DIVERS Description des vis, boulons, rivets disponibles sur le marché, de leur utilisation et de l’outillage nécessaire à leur mise en oeuvre.

Choisir et utiliser les systèmes de fixation par boulonnerie, vissage et rivetage couramment employés.

Travaux courants sur la tuyauterie : description des différents procédés utilisés pour le dégrippage des fixations, du matériel utilisé pour colmater temporairement des fuites de liquide, des méthodes utilisées pour renforcer les supports de fixation.

Démonter et réparer sommairement des tuyautages et des éléments en mécanosoudure.

Utilisation des résines de synthèses et des tissus de verre : préparation du travail, mélange des différents composants, mise en oeuvre, consignes de sécurité.

Mélanger les différents composants selon les spécifications données, utiliser la résine et les tissus de verre pour des travaux simples en respectant les règles de sécurité.

Traitement des surfaces : préparation du support, choix et application des peintures.

Préparer le support, choisir et appliquer des peintures.

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S11. ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL

Connaissances Être capable de

1 LE MARIN ET LA MARINE MARCHANDE Rôle et organisation de l’Administration des Affaires Maritimes : matricule des gens de mer, sa tenue à jour, livret professionnel maritime, les sanctions.

Indiquer le rôle de l’Administration des Affaires Maritimes.

Établissement National des Invalides de la Marine ; catégorie de classement des marins, cotisations de l’employé et de l’employeur.

Énumérer les différentes catégories de classement des marins.

Caisse Générale de Prévoyance : but, accidents et maladies du marin, assurance de la famille, feuille de maladie.

Remplir une feuille de maladie.

Caisse de retraite des marins : but, pensions diverses. Allocations familiales. Rôle des assistantes sociales. 2 RÉGIME DISCIPLINAIRE ET PÉNAL Pouvoirs du capitaine en matière disciplinaire, différentes catégories d’infractions, juridictions compétentes. Obligations et responsabilités respectives du capitaine et de l’équipage.

Énumérer les pouvoirs du capitaine en matière disciplinaire ainsi que les différentes catégories d’infractions.

3 LE MÉTIER DE MARIN PÊCHEUR Brevets à la pêche, formation professionnelle maritime. Énumérer les différents brevets à la pêche, ainsi que

les possibilités offertes par la formation continue. Composition de l’équipage et classification des emplois.

Définir le rôle de chacun des membres de l’équipage.

Réglementation du travail à bord, au port, en route, sur les lieux de pêche.

Rémunération des équipages : salaires à la part, minimum garanti. Conventions collectives.

Indiquer les modes de rémunération des équipages et le rôle des conventions collectives.

Contrat d’engagement, droits et obligations respectives, litiges.

Indiquer le rôle du contrat d’engagement, ses principaux éléments, les droits et obligations respectives de chaque partie ainsi que les moyens utilisés pour régler les litiges.

Rôle des syndicats professionnels. Organisation professionnelle des pêches maritimes : nécessité, organisations locales, régionales, nationales et européennes : comités des pêches, Prud’hommes, FIOM, organisations de producteurs, (pour chacun : rôle, composition, attribution, pouvoirs, financement).

Indiquer le rôle des organisations professionnelles des pêches maritimes.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 46 A

RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION

-3- ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

Les programmes des enseignements généraux du CAP :

- français et histoire-géographie, mathématiques - sciences, vie sociale et professionnelle, langue vivante étrangère, éducation civique, juridique et sociale, arts appliqués et cultures artistiques fixés par l’arrêté du 26 juin 2002,

- éducation physique et sportive, fixé par l’arrêté du 25 septembre 2002,

entrent en vigueur, en première année de formation, à compter de la rentrée scolaire 2003-2004. Les pages suivantes précisent les contenus ou les niveaux retenus. La formation conduisant à la délivrance de l’attestation scolaire de sécurité routière fait l’objet de l’arrêté du 12 février 1993.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 47 A

FRANÇAIS ET HISTOIRE-GÉOGRAPHIE

RÉFÉRENTIEL : BOEN hors série n° 5 du 29 août 2002.

Le programme d’enseignement français et histoire-géographie est fixé conformément à l’annexe de l’arrêté du 26 juin 2002. Le programme d’enseignement du français répond à quatre finalités, qui structurent le programme : la construction personnelle, l’intégration dans l’environnement social, l’intégration professionnelle et l’intégration civique. L’enseignement de l’histoire-géographie concourt à :

- consolider les grands repères historiques et spatiaux indispensables à la compréhension des thèmes étudiés ;

- mobiliser des connaissances et des notions essentielles d’histoire et de géographie permettant de donner du monde actuel une vision globale et cohérente ;

- renforcer les capacités d’analyse et de synthèse ;

- apprendre à rechercher et à traiter des informations en utilisant des ressources documentaires diverses, faisant appel, entre autres, aux technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) ;

- proposer des démarches conduisant progressivement à l’autonomie ;

- développer, en collaboration avec les autres disciplines, des capacités d’expression orale et écrite ainsi que des aptitudes plus générales à gérer son temps et à organiser son travail.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 48 A

MATHÉMATIQUES - SCIENCES RÉFÉRENTIEL : BOEN hors série n° 5 du 29 août 2002. Le programme d’enseignement de mathématiques - sciences est fixé conformément à l’annexe de l’arrêté du 26 juin 2002. MATHÉMATIQUES Le programme de mathématiques correspond au programme de mathématiques du secteur 1 : « productique maintenance » avec les unités suivantes :

1. Calcul numérique

2. Repérage

3. Proportionnalité

4. Situations du premier degré

5. Statistique descriptive

6. Géométrie plane

7. Géométrie dans l’espace

8. Propriétés de Pythagore et de Thalès

9. Relations trigonométriques dans le triangle rectangle

Les points suivants font partie du programme de formation pour une cohérence interdisciplinaire de la formation dispensée, mais ne peuvent faire l’objet d’un évaluation.

Dans l’unité 5. Statistique descriptive et dans la partie statistique à un caractère (ou à une variable)

Ne pas évaluer : déduire de la moyenne d’une série, celle de la série obtenue en multipliant tous les termes par un même nombre (ou en ajoutant un même nombre à tous les termes).

Dans l’unité 5. Statistique descriptive Ne pas évaluer : croisement de deux caractères qualitatifs.

Dans l’unité 6. Géométrie plane Ne pas évaluer : distance d’un point à une droite.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 49 A

SCIENCES Le programme de physique correspond au programme de physique du secteur 1 :

« productique maintenance » dont les unités suivent :

Sécurité Prévention des risques chimiques et électriques

Chimie 1 Structure et propriétés de la matière

Chimie 3 Acidité, basicité, pH

Chimie 5 Combustion de composés organiques

Mécanique 1 Cinématique

Mécanique 2 Équilibre d’un solide soumis à deux forces

Mécanique 5 Pression

Électricité 1 Circuits électriques en courant continu

Électricité 2 Courant alternatif sinusoïdal monophasé, puissance et énergie

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 50 A

VIE SOCIALE ET PROFESSIONNELLE RÉFÉRENTIEL : BOEN hors série n° 5 du 29 août 2002.

Le programme d’enseignement de vie sociale et professionnelle est fixé conformément à l’annexe de l’arrêté du 26 juin 2002. Le référentiel de vie sociale et professionnelle s’articule autour de plusieurs axes. Il comporte cinq parties :

1. L’individu dans son parcours professionnel ;

2. L’individu dans l’entreprise ;

3. L’individu au poste de travail ;

4. L’individu acteur des secours en milieu professionnel ;

5. L’individu consommateur avisé. AFPS : Conformément aux exigences de l’arrêté du 9 juillet 1992 modifié relatif aux programmes d’enseignement médical dans la formation professionnelle maritime, une formation aux premiers secours est dispensée à tous les élèves.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 51 A

LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE RÉFÉRENTIEL : BOEN hors série n° 4 du 24 juillet 2003.

Le programme d’enseignement de langue vivante étrangère (1) est fixé conformément à l’annexe de l’arrêté du 8 juillet 2003. ___________________________ (1) - Ne sont autorisées à l’examen que les langues vivantes étrangères enseignées dans les établissements

d’enseignement habilités par le ministre chargé de la mer.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 52 A

ÉDUCATION CIVIQUE, JURIDIQUE ET SOCIALE RÉFÉRENTIEL : BOEN hors série n° 5 du 29 août 2002.

Le programme d’enseignement de l’éducation civique, jur idique et sociale est fixé conformément à l’annexe de l’arrêté du 26 juin 2002. Quel que soit le parcours des élèves, l’objectif de l’ECJS en CAP est de faire découvrir l’importance et les enjeux de la citoyenneté en s’appuyant sur de grandes questions sociales. Le caractère professionnel de la préparation au CAP exige naturellement de donner toute leur importance aux questions de la citoyenneté au travail. L’objectif d’une éducation civique est d’aboutir à ce que les élèves s’approprient le mieux possible les sept notions fondamentales suivantes :

- citoyenneté ;

- droits de l’Homme et du citoyen ;

- civisme ;

- état de droit ;

- nationalité ;

- représentation ;

- participation.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 53 A

ARTS APPLIQUÉS ET CULTURES ARTISTIQUES RÉFÉRENTIEL : BOEN hors série n° 5 du 29 août 2002.

Le programme d’enseignement des ar ts appliqués et cultures ar tistiques est fixé conformément à l’annexe de l’arrêté du 26 juin 2002. L’enseignement des arts appliqués et cultures artistiques vise :

- l’acquisition des moyens d’expression, des techniques et des méthodes impliqués dans toute démarche artistique ;

- la connaissance de quelques œuvres relevant du patrimoine comme de la création contemporaine ;

- l’acquisition de méthodes privilégiant l’observation, l’exploration, l’investigation, l’analyse comparative et critique ;

- l’acquisition de pratiques techniques de notation, d’expression, de représentation passant par la maîtrise des gestes, outils et procédés essentiels ;

- l’acquisition d’informations relatives à l’évolution du design au cours du XXe siècle ;

- le développement de l’esprit d’initiative des élèves, de leur créativité, de leur curiosité, de leur sens critique et de leur aptitude à agir avec efficacité sur leur environnement.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 54 A

HORAIRE INDICATIF D’ENSEIGNEMENT DU CAPM DE MATELOT

(dans le cas d’une préparation en deux années scolaires pour un total de 57 semaines) ________________

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 55 A

Formation en entreprise 12 semaines

Formation en établissement scolaire (dont deux semaines réservées au déroulement de l’examen en année terminale)

57 semaines

Horaire hebdomadaire conseillé en établissement

Enseignements obligatoires Première année (30)

Deuxième année (27)

Horaire total estimé

ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROFESSIONNEL

S1 Description du navire 1 1 57

S2 Navigation Anglais OMI

2,5 2 1

129 27

S3 Manœuvre 1 2 84

S4 Matelotage 2 2 114

S5 Stabilité 1 27

S6 Sécurité – Survie (dont AFPS) 2 1 87

S7 Océanographie 1 1 57

S8 Techniques de pêche 5,5 6 327

S9 Machines marines et auxiliaires 1 1 57

S10 Atelier 2 2 114

S11 Environnement professionnel 1 27

TOTAL ENSEIGN. TECHNOLOGIQUE ET PROFESSIONNEL 18 21 1 107

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL

Français et histoire-géographie 4 4 228

Mathématiques – Sciences 4 4 228

Langue vivante étrangère 2 2 114

Éducation physique et sportive 2 2 114

Vie sociale et professionnelle 1 0,5 43,5

Éducation civique, juridique et sociale 0,5 0,5 28,5

TOTAL ENSEIGNEMENTS OBLIGATOIRES 31,5 34 1 863

ENSEIGNEMENT FACULTATIF

Arts appliqués et cultures artistiques 1 1 57

Aide individualisée 1 30

Projet pluridisciplinaire à caractère professionnel Inclus dans les unités générales

TOTAL DES ENSEIGNEMENTS FACULTATIFS 2 1 87

TOTAL MAXIMAL ENSEIGNEMENT 33,5 35 1 950

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 56 A

ANNEXE II

Certificat d’aptitude professionnelle maritime de matelot

RÈGLEMENT D’EXAMEN

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 57 A

A. Liste des unités :

1. Professionnelles

UP 1 Conduite du navire et environnement professionnel

UP 2 Techniques de bord

UP 3 Techniques de pêche + VSP (dont AFPS) (1)

________

UP :

______________________

Unité professionnelle

2. Générales

UG 1 Français et histoire-géographie

UG 2 Mathématiques-sciences

UG 3 Éducation physique et sportive

UG 4 Langue vivante étrangère (2)

UF Arts appliqués et cultures artistiques

________

UG :

UF :

________________ Unité générale

Unité facultative REMARQUES :

(1) Les candidats doivent avoir reçu les formations conduisant à la délivrance du Certificat de formation de base à la sécurité (techniques individuelles de survie, formation de base à la lutte contre l’incendie, premiers secours élémentaires, sécurité des personnes et responsabilités sociales). Ce certificat est exigible pour pouvoir être porté au rôle d'équipage d'un navire de commerce. La délivrance du CAPM de matelot n'est pas conditionnée à la possession de ce certificat.

(2) Ne sont autorisées à l’examen que les langues vivantes étrangères enseignées dans les établissements

d’enseignements habilités par le ministre chargé de la mer.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 58 A

B. Liste des épreuves terminales :

Coeff. Forme

Épreuves

Scolaires d’établissements

habilités (1)

Autres candidats (2)

Durée épreuve

ponctuelle

Unités professionnelles

UP 1 Conduite du navire et environnement

professionnel 4 ponctuelle écrite ponctuelle écrite 2 h

UP 2 Techniques de bord 4 CCF pratique et orale 5 h 30

max. UP 3 Techniques de pêche + VSP (dont AFPS)

7 CCF écrite, pratique et orale

6 h max.

Unités générales

UG 1 Français et histoire-géographie 3 CCF ponctuelle

écrite/orale 2 h 15

UG 2 Mathématiques - sciences 2 CCF ponctuelle écrite 2 h UG 3 Éducation physique et sportive 1 CCF ponctuelle orale 0 h 40 UG 4 Langue vivante étrangère 1 CCF ponctuelle orale 0 h 40 U F Arts appliqués et cultures artistiques (3) CCF ponctuelle écrite,

graphique et orale1 h 30

(1) Scolaires d’établissements habilités : de l’enseignement public, ou d'établissements privés sous contrat, ou

de la formation professionnelle continue dans un établissement public ou de centres de formation d'apprentis ou de sections d’apprentissage habilités par le ministre chargé de la mer.

(2) Autres candidats : candidats issus de l’enseignement à distance, d'établissements privés hors contrat, de

l’apprentissage dans un centre de formation d’apprentis ou une section d’apprentissage non habilités ou de la formation professionnelle continue dans un établissement privé ou candidats majeurs ne justifiant pas avoir suivi une formation.

(3) Pour l’unité facultative, seuls les points supérieurs à 10 sur 20 sont pris en compte.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 59 A

Détail des épreuves pour les candidats issus d'établissements d'enseignement publics, ou d'établissements pr ivés sous contrat, ou de la formation professionnelle continue dans un établissement public ou de centres de formation d'apprentis ou de sections d’apprentissage habilités par le ministre chargé de la mer.

Épreuves Coeff. Détail de l'épreuve Durée Note

éliminatoire Coeff.

UP 1 4 Conduite du navire et environnement

professionnel

2 h 0 4

UP 2 4 Formation en entreprise

Formation en établissement scolaire

CCF

CCF

0

0

1,5

2,5

UP 3 7 Formation en entreprise

Formation en établissement scolaire

Vie sociale et professionnelle (dont AFPS)

CCF

CCF

CCF

0

0

3

3

1

UG 1 3 Français et histoire-géographie CCF 3

UG 2 2 Mathématiques - Sciences CCF 2

UG 3 1 Éducation physique et sportive CCF 1

UG 4 1 Langue vivante étrangère CCF 1

UF Arts appliqués et cultures artistiques CCF

- L'absence injustifiée à une épreuve est éliminatoire.

- Si l'absence à une épreuve s'accompagne d'une justification acceptée par le président du jury, elle donne lieu à l'attribution d’une note zéro non éliminatoire, dans ce cas.

_________________________ Au cours de la formation, les unités professionnelles UP 2 et UP 3 font l'objet d'une situation d'évaluation en établissement scolaire et en entreprise. Les unités générales font l'objet d'une situation d'évaluation en établissement scolaire.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 60 A

Détail des épreuves pour les candidats issus de l’enseignement à distance, d'établissements pr ivés hors contrat, de l’apprentissage dans un centre de formation d’apprentis ou une section d’apprentissage non habilités ou de la formation professionnelle continue dans un établissement pr ivé ou candidats majeurs ne justifiant pas avoir suivi une formation.

Épreuves Coeff. Détail de l'épreuve Durée Note élimi-natoire

Coeff.

UP 1 4 Conduite du navire et environnement

professionnel

2 h 00 0 4

UP 2 4 Manœuvre et tenue du quart

Matelotage

Stabilité

Machines marines et auxiliaires

Atelier et entretien du navire

0 h 30 à 1 h 00

0 h 30 à 1 h 00

0 h 30

0 h 30 à 1 h 00

2 h 00

0

0

0

0

0

1,5

0,5

0,5

0,5

1

UP 3 7 Océanographie

Description, préparation et mise en

œuvre des engins de pêche

Ramendage

Autres entretiens des engins de pêche

Traitement et conservation des captures

Vie sociale et professionnelle

0 h 30

1 h 00

2 h 00

1 h 00

0 h 30

1 h 00

0

0

0

0

0

1

1

2

1

1

1

UG 1 3 Français et histoire-géographie 2 h 15 3

UG 2 2 Mathématiques - sciences 2 h 00 2

UG 3 1 Éducation physique et sportive 0 h 40 1

UG 4 1 Langue vivante étrangère 0 h 40 1

UF Arts appliqués et cultures artistiques 1 h 30

- L'absence injustifiée à une épreuve est éliminatoire. - Si l'absence à une épreuve s'accompagne d'une justification acceptée par le président du jury,

elle donne lieu à l'attribution d’une note zéro, non éliminatoire dans ce cas.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 61 A

DÉFINITION DES UNITÉS PROFESSIONNELLES

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 62 A

UP 1 - Conduite du navire et environnement professionnel

Durée totale : 2 h ; coefficient 4. Cette épreuve écrite a pour but de valider les connaissances des candidats relatives :

- à la description du navire ; - à la navigation ; - à l’application du règlement pour prévenir les abordages en mer ; - à l’utilisation du balisage et à la législation liée au navire ; - à l’environnement professionnel.

Des documents peuvent être fournis au candidat.

Les réponses écrites et graphiques des candidats à des questions posées doivent permettre d’évaluer plusieurs compétences parmi les suivantes :

- C11 observer (C111) ; - C12 analyser des informations (C121-125) ; - C13 sélectionner des informations ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C311) ; - C32 participer à la conduite du navire (C321-322) ; - C36 décrire les textes réglementaires (C361-363) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations.

L’évaluation porte sur l’exactitude et la précision des réponses, la qualité et l’opportunité du raisonnement, conformément aux critères et indicateurs définis dans le référentiel du diplôme.

La note finale est exprimée de zéro à 20 en points entiers ou en demi-points.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 63 A

UP 2 - Techniques de bord A - Évaluation par CCF (candidats issus d'établissements d'enseignement publics, ou d'établissements privés sous contrat, ou de la formation professionnelle continue dans un établissement public ou de centres de formation d'apprentis ou de sections d’apprentissage habilités par le ministre chargé de la mer). L'évaluation des acquis des candidats s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation, à l'occasion d'une situation d'évaluation organisée en entreprise et d’une situation d'évaluation organisée en établissement scolaire.

Chaque situation, qui peut être constituée de plusieurs séquences réparties dans le temps, permet l'évaluation tant de savoir-faire que de savoirs technologiques associés. L'évaluation s'appuie sur des situations professionnelles réelles ou simulées nécessitant la mise en oeuvre de techniques relatives :

- à la manœuvre et à la tenue du quart (y compris anglais OMI) ; - au matelotage ; - à la stabilité ; - aux machines marines et auxiliaires ; - à l’atelier et à l’entretien du navire. 1. Évaluation de la formation en entreprise :

La formation en entreprise permet d'acquérir et de mettre en œuvre des compétences en termes de savoir-faire et de savoir-être et fait l'objet d'une évaluation. Cette évaluation s'effectue au cours des 8 semaines de formation en entreprise. Le choix des dates des périodes de formation en entreprise est laissé à l'initiative des établissements en concertation avec le milieu professionnel pour tenir compte des conditions locales. L'évaluation de la formation en entreprise s'appuie sur des situations professionnelles et sur des critères établis sur la base du référentiel et explicités dans un document remis à l'entreprise par l'établissement scolaire. La situation d'évaluation, constituée de l'ensemble des séquences d'évaluation organisées dans l'entreprise, a pour but de valider tout ou partie des compétences suivantes :

- C11 observer ; - C12 analyser des données (C121-C124-C125) ; - C13 sélectionner des informations ; - C21 rassembler les moyens nécessaires à l’accomplissement d’une tâche (C211-214-215) ; - C22 gérer une tâche ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C311-313) ; - C32 participer à la conduite du navire ; - C34 réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens

matériels (C341-343-344-345-346) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations.

A l'issue des périodes de formation en entreprise, les professionnels et les enseignants ayant participé à la formation et à l'évaluation du candidat déterminent conjointement la note qui sera proposée au jury. Si, en raison d'une impossibilité majeure dûment justifiée et acceptée par le président du jury, les éléments nécessaires à l'évaluation de la période de formation en entreprise ne sont pas réunis, une évaluation correspondante sous forme d'un contrôle en cours de formation peut être mise en place dans l'établissement scolaire. Les compétences énoncées ci-dessus seront alors évaluées à l'occasion de ce contrôle en cours de formation.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 64 A

2. Évaluation de la formation en établissement scolaire :

Elle est organisée, sous la responsabilité du chef de l'établissement concerné, au cours de l'année scolaire terminale, dans l'établissement scolaire et dans le cadre des activités habituelles de formation professionnelle. Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent à ce qui est visé dans le référentiel du diplôme, notamment plusieurs compétences parmi les suivantes :

- C11 observer ; - C12 analyser des informations (C121-124-125) ; - C13 sélectionner des informations ; - C21 rassembler les moyens (C211-214) ; - C22 gérer une tâche ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C313) ; - C32 participer à la conduite du navire ; - C34 réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens

matériels (C341-C343-C344-C345) ; - C35 remédier aux anomalies (C351-353) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations.

Un professionnel au moins est obligatoirement associé à l'équipe pédagogique lors des séquences d'évaluation en établissement scolaire. Les propositions de notes sont établies conjointement par les enseignants et les professionnels associés. Le président du jury veille au bon déroulement de l'évaluation en cours de formation. Pour vérifier les conditions dans lesquelles se déroule l'évaluation il effectue, accompagné éventuellement d'autres membres du jury, des contrôles ponctuels dans les sites d'évaluation. A cette fin le chef d'établissement lui adresse au début de chaque trimestre scolaire le calendrier prévisionnel des différentes situations d'évaluation.

Notation de l'évaluation de UP 2 par CCF :

Les propositions de notes pour chacune des deux situations sont affectées des coefficients suivants :

- formation en entrepr ise, coefficient 1,5 dont : - quart à la passerelle, coefficient 0,5, - participation aux manœuvres à la mer et au port, coefficient 0,5, - entretien général du navire, coefficient 0,5 ;

- situation d'évaluation en établissement scolaire, coefficient 2,5 dont : - manœuvre, coefficient 0,5, - matelotage, coefficient 0,5, - stabilité, coefficient 0,5, - machines marines et auxiliaires, coefficient 0,5, - atelier, coefficient 0,5.

La note finale proposée au jury comme résultat de l'évaluation de UP 2 par CCF est exprimée de zéro à 20 en points entiers ou en demi-points.

Les membres du jury désignés pour valider les résultats du CCF arrêtent la note définitive au vu du dossier défini à l'article 13 de l'arrêté et d'après les informations recueillies lors des vérifications effectuées en cours d'année par le président du jury.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 65 A

B - Évaluation par épreuve ponctuelle (candidats issus de l’enseignement à distance, d'établissements privés hors contrat, de l’apprentissage dans un centre de formation d’apprentis ou une section d’apprentissage non habilités ou de la formation professionnelle continue dans un établissement privé ou candidats majeurs ne justifiant pas avoir suivi une formation). L'évaluation des acquis des candidats s'effectue au cours d'une épreuve ponctuelle terminale orale et pratique, comprenant cinq parties distinctes permettant d’apprécier l’aptitude des candidats à mettre en œuvre les techniques liées aux activités maritimes du bord décrites dans les savoirs technologiques associés soient :

- manœuvre et tenue du quart (y compris anglais OMI) ; - matelotage ; - stabilité ; - machines marines et auxiliaires ; - atelier et entretien général du navire.

L’évaluation organisée dans un établissement scolaire par le président du jury s’appuie sur des situations professionnelles réelles ou simulées. Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent à ce qui est visé dans le référentiel du diplôme, notamment plusieurs compétences parmi les suivantes :

- C11 observer ; - C12 analyser des informations (C121-124-125) ; - C13 sélectionner des informations ; - C21 rassembler les moyens (C211-214) ; - C22 gérer une tâche ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C313) ; - C32 participer à la conduite du navire ; - C34 réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens matériels

(C341-C343-C344-C345) ; - C35 remédier aux anomalies (C351-353) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations. Notation de l'évaluation de UP 2 par épreuve ponctuelle :

Les notes attribuées pour chacune des quatre parties de l'épreuve sont affectées des coefficients suivants :

- manœuvre et tenue du quart, coefficient 1,5 ; - matelotage, coefficient 0,5 ; - stabilité, coefficient 0,5 ; - machines marines et auxiliaires, coefficient 0,5 ; - atelier et entretien général du navire, coefficient 1.

La note finale résultant de l’évaluation de UP 2 par épreuve ponctuelle est exprimée de zéro à 20 en points entiers ou en demi-points.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 66 A

UP 3 - Techniques de pêche

A - Évaluation par CCF (candidats issus d'établissements d'enseignement publics, ou d'établissements privés sous contrat, ou de la formation professionnelle continue dans un établissement public ou de centres de formation d'apprentis ou de sections d’apprentissage habilités par le ministre chargé de la mer). L'évaluation des acquis des candidats s'effectue sur la base d'un contrôle en cours de formation, à l'occasion d'une situation d'évaluation organisée en entreprise et d’une situation d'évaluation organisée en établissement scolaire, à l’exception de l’épreuve de vie sociale et professionnelle, évaluée uniquement en centre de formation. Chaque situation, qui peut être constituée de plusieurs séquences réparties dans le temps, permet l'évaluation tant de savoir-faire que de savoirs technologiques associés. L'évaluation s'appuie sur des situations professionnelles réelles ou simulées nécessitant la mise en œuvre de techniques relatives :

- à l’océanographie ; - à la description, préparation et mise en œuvre des engins de pêche ; - aux différents types de captures, à leurs traitements et à leurs conservations ; - à l’entretien et à la réparation des engins de pêche. 1. Évaluation de la formation en entreprise :

La formation en entreprise permet d'acquérir et de mettre en œuvre des compétences en termes de savoir-faire et de savoir-être et fait l'objet d'une évaluation. Cette évaluation s'effectue au cours des 8 semaines de formation en entreprise. Le choix des dates des périodes de formation en entreprise est laissé à l'initiative des établissements en concertation avec le milieu professionnel pour tenir compte des conditions locales. L'évaluation de la formation en entreprise s'appuie sur des situations professionnelles et sur des critères établis sur la base du référentiel et explicités dans un document remis à l'entreprise par l'établissement scolaire. La situation d'évaluation, constituée de l'ensemble des séquences d'évaluation organisées dans l'entreprise, a pour but de valider tout ou partie des compétences suivantes :

- C11 observer ; - C12 analyser des données (C122-123-C124-C125) ; - C13 sélectionner des informations ; - C21 rassembler les moyens nécessaires à l’accomplissement d’une tâche (C212-213-214) ; - C22 gérer une tâche ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C312-313) ; - C33 mettre en oeuvre les différents moyens nécessaires à la pêche et au traitement des captures ; - C34 réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens matériels (C342-345-346) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations.

A l'issue des périodes de formation en entreprise, les professionnels et les enseignants ayant participé à la formation et à l'évaluation du candidat déterminent conjointement la note qui sera proposée au jury. Si, en raison d'une impossibilité majeure dûment justifiée et acceptée par le président du jury, les éléments nécessaires à l'évaluation de la période de formation en entreprise ne sont pas réunis, une évaluation correspondante sous forme d'un contrôle en cours de formation peut être mise en place dans l'établissement scolaire. Les compétences énoncées ci-dessus seront alors évaluées à l'occasion de ce contrôle en cours de formation.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 67 A

2. Évaluation de la formation en établissement scolaire :

Elle est organisée, sous la responsabilité du chef de l'établissement scolaire concerné, au cours de l'année scolaire terminale, dans l'établissement scolaire et dans le cadre des activités habituelles de formation professionnelle. Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent à ce qui est visé dans le référentiel du diplôme, notamment plusieurs compétences parmi les suivantes :

- C11 observer ; - C12 analyser des données (C122-123-124) ; - C21 rassembler les moyens nécessaires à l’accomplissement d’une tâche (C212-213-214) ; - C22 gérer une tâche (C221-222-223) ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C312-313) ; - C33 mettre en oeuvre les différents moyens nécessaires à la pêche et au traitement des captures ; - C34 réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens

matériels(C342) ; - C35 remédier aux anomalies (C351) ; - C36 décrire les textes réglementaires relatifs à l’exercice de la profession, à la sécurité et à

l'environnement (C362) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations.

Un professionnel au moins est obligatoirement associé à l'équipe pédagogique lors des séquences d'évaluation en établissement scolaire. Les propositions de notes sont établies conjointement par les enseignants et les professionnels associés.

Le président du jury veille au bon déroulement de l'évaluation en cours de formation. Pour vérifier les conditions dans lesquelles se déroule l'évaluation il effectue, accompagné éventuellement d'autres membres du jury, des contrôles ponctuels dans les sites d'évaluation. A cette fin le chef d'établissement lui adresse au début de chaque trimestre scolaire le calendrier prévisionnel des différentes situations d'évaluation.

CAPM de Matelot 8.09.05 Page : 68 A

Notation de l'évaluation de UP 3 par CCF :

Les propositions de notes pour chacune des deux situations sont affectées des coefficients suivants :

- formation en entrepr ise, coefficient 3 :

- préparation des engins de pêche, coefficient 1 ; - mise en œuvre des engins de pêche, coefficient 0,5 ; - traitement et conservation des captures, coefficient 1 ; - entretien et réparation des engins de pêche, coefficient 0,5.

- situation d'évaluation en établissement scolaire, coefficient 3 :

- océanographie, coefficient 0,5 ; - techniques de pêche, coefficient 2,5.

- vie sociale et professionnelle, coefficient 1 :

- l’individu dans son parcours professionnel ; - l’individu dans l’entreprise ; - l’individu au poste de travail ; - l’individu acteur des secours : incendie et conduite à tenir ; - l’individu consommateur avisé.

L’épreuve de vie sociale et professionnelle se déroule sous la forme de deux situations d’évaluation organisées en centre de formation, l’une écrite et l’autre pratique consistant en une intervention de secourisme (AFPS), cette dernière étant effectuée par un moniteur de secourisme.

La note finale proposée au jury comme résultat de l'évaluation de UP 3 par CCF est exprimée de zéro à 20 en points entiers ou en demi-points. Les membres du jury désignés pour valider les résultats du CCF arrêtent la note définitive au vu du dossier défini à l'article 13 de l'arrêté et d'après les informations recueillies lors des vérifications effectuées en cours d'année par le président du jury.

B - Évaluation par épreuve ponctuelle (candidats issus de l’enseignement à distance, d'établissements privés hors contrat, de l’apprentissage dans un centre de formation d’apprentis ou une section d’apprentissage non habilités ou de la formation professionnelle continue dans un établissement privé ou candidats majeurs ne justifiant pas avoir suivi une formation). L'évaluation des acquis des candidats s'effectue au cours d'une épreuve ponctuelle terminale orale et pratique, comprenant cinq parties distinctes permettant d’apprécier l’aptitude des candidats à mettre en œuvre les techniques liés aux activités de pêche soit : océanographie, description et mise en œuvre des engins de pêche, ramendage, autres entretiens des engins de pêche, traitement et conservation des captures décrites dans les savoirs technologiques associés. L’évaluation organisée dans un établissement scolaire par le président du jury s’appuie sur des situations professionnelles réelles ou simulées.

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Le travail demandé, les conditions de réalisation et le degré d'exigence correspondent à ce qui est visé dans le référentiel du diplôme, notamment plusieurs compétences parmi les suivantes :

- C11 observer ; - C12 analyser des données (C122-123-124) ; - C21 rassembler les moyens nécessaires à l’accomplissement d’une tâche (C212-213-214) ; - C22 gérer une tâche (C221-222-223) ; - C31 mesurer, calculer, comparer des grandeurs (C312-313) ; - C33 mettre en oeuvre les différents moyens nécessaires à la pêche et au traitement des captures; - C34 réaliser des travaux simples de fabrication et de maintenance courante des moyens matériels

(C342) ; - C35 remédier aux anomalies (C351) ; - C36 décrire les textes réglementaires relatifs à l’exercice de la profession, à la sécurité et à

l'environnement (C362) ; - C41 utiliser les langages techniques ; - C42 saisir et transmettre des informations. Notation de l'évaluation de UP 3 par épreuve ponctuelle :

Les notes attribuées pour chacune des cinq parties de l'épreuve sont affectées des coefficients suivants :

- océanographie, coefficient 0,5 ; - description, préparation et mise en œuvre des engins de pêche, coefficient 2,5 ; - différents types de capture, traitement et conservation, coefficient 1,5 ; - entretien et réparation des engins de pêche, coefficient 1,5 ; - vie sociale et professionnelle, épreuve écrite, coefficient 1. La note finale résultant de l’évaluation de UP 3 est exprimée de zéro à 20 en points entiers ou en demi-

points.

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DÉFINITION DES UNITÉS GÉNÉRALES

Ces définitions figurent en annexe de l’arrêté du 17 juin 2003 portant définition des épreuves sanctionnant les domaines généraux des certificats d’aptitude professionnelle et sont applicables à compter de la session d’examen de 2006.

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ANNEXE III

Certificat d’aptitude professionnelle maritime de matelot

DISPOSITIONS TRANSITOIRES

(Référence : article 17 du présent arrêté)

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Tableau de cor respondance des épreuves de l’examen

CAPM de mar in pêcheur

arrêté du 31 juillet 1990

Option pont

Option machine

CAPM de matelot arrêté du 25 juillet 1997

CAPM de matelot à partir de la session 2006

EP 1 EP 4 EP 1 : Conduite du navire et environnement

professionnel UP 1 : Conduite du navire et

environnement professionnel

EP 2 EP 2 EP 2 : Techniques de bord UP 2 : Techniques de bord

EP 3 / EP 3 : Techniques de pêche UP 3 : Techniques de pêche, (dont vie

sociale et professionnelle)

Ensemble du domaine professionnel

Ensemble du domaine professionnel Ensemble des unités professionnelles

EG 1 EG 1 EG 1 : Expression française UG 1 : Français et histoire-géographie

EG 2 EG 2 EG 2 : Mathématiques - Sciences

physiques UG 2 : Mathématiques - Sciences

EG 3 EG 3 EG 3 : Vie sociale et professionnelle (*) /

EG 4 EG 4 EG 4 : Éducation physique et sportive UG 3 : Éducation physique et sportive

/ / / UG 4 : Langue vivante étrangère

/ / Épreuve facultative de langue vivante

étrangère /

/ / / UF : Arts appliqués et cultures artistiques

(*) Pour l’épreuve de Vie sociale et professionnelle :

1. les candidats ajournés à l’examen, présentant la même spécialité à des sessions ultérieures et qui choisiront de conserver l’épreuve professionnelle d’EP 3 (coef. 6) verront cette note bénéficier du nouveau coefficient de l’épreuve d’UP 3 (coef. 7) sans avoir besoin de représenter la VSP ;

2. les candidats qui choisiront d’abandonner la note obtenue en EP 3 et qui choisiront de repasser l’épreuve professionnelle d’UP 3 devront être évalués sur l’intégralité de la nouvelle unité d’UP 3 constituée de la partie professionnelle et de la VSP.