Beausoleil Ma Ville N°2

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Le N°2 Le N°2 le magazine le magazine Participatif Participatif Le retour des Le retour des réunions de quartiers réunions de quartiers INTERVIEW INTERVIEW Philippe Albert Philippe Albert Principal du collège Principal du collège Actualités Actualités Un service municipal pour les jeunes p.10 p.10 p.8 p.8 p.4 AVRIL 2009

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Magazine Municipale de la ville de Beausoleil Avril 2009

Transcript of Beausoleil Ma Ville N°2

Le N°2Le N°2le magazinele magazine

ParticipatifParticipatif

Le retour desLe retour desréunions de quartiersréunions de quartiers

INTERVIEWINTERVIEW

Philippe AlbertPhilippe AlbertPrincipal du collègePrincipal du collège

ActualitésActualitésUn service municipal

pour les jeunes

p.10p.10

p.8p.8

p.4

AVRIL 2009

C a r n a v a l

M u s i q u e

E x p o

Le Festival affiche complet à

tous les concerts

?? La question webSur www.villedebeausoleil.fr posez votre question à Gérard Spinelli.

Le Maire vous répondra le 28 Avril 2009 sur le site internet de la ville

Patrick Moya à l’espace Culture

600 enfants des écoles dans les rues

Ce journal est imprimé sur papier 100 % recyclé par une imprimerie label Imprim’vert

Gérard SPINELLI

Maire de Beausoleil

Conseiller Général de Alpes-Maritimes

Premier Vice-Président de la CARF

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Cette année, comme la grande majorité desvilles en France, nous faisons appel à la solidaritéfiscale par une augmentation de 6% de votretaxe d’habitation. Nous demandons un effortplus soutenu aux propriétaires par une haussede 20% de la taxe foncière, à laquelle nouspourrons apporter des contreparties en faveurnotamment des réhabilitations de logements.

Ces augmentations, uniques sur la durée dumandat, sont la seule alternative possible ànotre volonté de rester engagés dans larelance du dynamisme municipal. Il nous fautrapidement renouer dans un juste équilibre avec un cycle d’investissements. C’est ce quenous venons d’adopter avec le vote du budget. L’immobilisme de ces dernières années a aufinal coûté plus cher à la collectivité qu’il ne l’a préservée. Aujourd’hui nous nous retrouvonsà devoir rattraper un déficit tout azimut en matière d’équipements, de services etd’aménagements de proximité nécessaires à notre cadre de vie.

Si nous voulons continuer de gérer la ville pour la rendre plus agréable, améliorer la vie desfamilles et des quartiers, assurer en effectifs le nettoiement, l’embellissement, la sécuritéet toutes les priorités qui sont légitimement les vôtres, nous devons inéluctablement optimisernos ressources pour équilibrer nos prochains budgets.

Il y a des réalités incontournables. En 2002, la municipalité Robert Vial a augmenté lesimpôts de 10%. Pourtant durant cette période, deux projets ont à eux seuls figé lesfinances communales, une école de substitution et un microsite aux Moneghetti. Deux réalisations entièrement supportées par la commune, financées à 100 % parl’emprunt, sans aucune recherche et apport de subventions extérieures. Résultat : 11 300 000 euros pour la ville.

Un fonctionnement des écoles qui par ailleurs apporte déjà une problématique financière.Nous sommes en effet la seule commune dans le département à devoir chaque annéeassurer la création d’une classe supplémentaire. Soit un coût de 2000 euros par enfantet par an qui répercuté sur plusieurs années, justifierait à lui seul la hausse de 6% de lataxe d’habitation.

Faut-il pour autant s’arrêter là et renoncer à vos attentes d’actions sur l’environnementcommunal ? Je fais chaque jour le choix du contraire. D’autres modes de financementsont possibles auprès de nos partenaires et viendront compléter l’effort fiscal pour nousaider à porter les projets dont la ville a besoin.

Optimiser nos ressources, ce sera le cas demain si nous voulons construire une crèche,une école supplémentaire, des logements sociaux, des parkings, revoir nos escaliers, nostrottoirs, nos rues, réaliser un centre socioculturel pour les associations, un espaceharmonieux et cohérent pour l’école de musique et de danse, rénover des bâtimentscommunaux comme la salle des fêtes ou encore repenser le centre-ville et les quartiers.

De tels choix vont engendrer des coûts et des décisions parfois difficiles, comme celle quenous venons de prendre, mais incontournables si l’on veut avancer dans l’action.

Faut-il s’arrêter là ?

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Un nouveau service pour la

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La Ville a désormais son service Jeunesse.Nouvellement créé sur la commune, ce pôle destinéaux adolescents et aux jeunes adultes, s’est installédepuis quelques temps déjà boulevard Guynemerdans les locaux de la Villa Maddalena. Magali Fernandezet Renaud Marson, les responsables du service auxcôtés de Céline, Léa, Walid, Angélique, Amélie et l’équipede stagiaires Youssouf, Jeff, Sami et Foued y accueillenttoute une génération de Beausoleillois entre 12 et 30 ans.

DiveRtiRIci l’accueil est chaleureux, l’esprit est ouvert etl’écoute attentive. La volonté est de mettre en placeavec la participation des jeunes une véritable offred’animations sur la commune dans laquelle ils sereconnaissent et qui correspond aux réelles attentesde leur âge. C’est le pôle animation du service.Loisirs, animations de rue et de quartier sur les sitesqu’ils affectionnent, suivis de projets, organisationsde manifestations et actions éducatives, rencontreset échanges, la démarche est multiforme du purement

ludique à l’engagement participatif. «Les jeunes de Beausoleil ne manquent pas d’idéeset d’initiatives. A nous de les aider à concrétiser leschoses dans le respect de l’intérêt général» explique-t-onau service Jeunesse. Tournoi libre multisports, scène ouverte aux chanteurs,danseurs et musiciens, sorties… le programme acommencé.

iNFoRmeR et oRieNteRPour les jeunes scolarisés ou les plus de 26 ans, leservice Jeunesse peut aussi jouer un rôle de conseilet d’orientation. C’est le pôle insertion du service.Infos utiles sur l’orientation et la formation, l’emploi,les techniques de recherche, l’élaboration d’un CV, la rédaction d’une lettre de motivation ou encore lasimulation d’entretien de première embauche… « Les jeunes viennent nous voir pour des problèmesde toutes natures. Nous les mettons alors encontact avec un organisme ou un service compétentpour répondre à leur demande ou besoin ».

Les Ninjazz

jeunesse villa maddalena

Service Jeunessevilla maddalena

escalier de la Noix 04 93 78 70 70

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Un service jeunesse pourquoi faire ?

Un service jeunesse pour :

L’accès aux loisirs,

Des actions préventives etd’éducation,

Accompagner des projetsdont les jeunes restent lesacteurs,

Développer des momentsd’échanges et de solidaritéafin de favoriser la mixitésociale et culturelle.

il me paraissait essentiel de garantir une présence institutionnelle auprès des jeunes au quotidienet dans les quartiers. Les jeunes ont été les grands oubliés de Beausoleil ces dernières années. il étaiturgent de créer une structure d’accueil pour et avec eux. La coordination de cette action avec l’ensembledes acteurs professionnels présents sur la commune et les services municipaux de la ville va permettrede développer certaines activités notamment en terme d’animation. Gérard Spinelli

DeS LoiSiRS PoUR LeS ADoSDepuis l’été dernier, le Centre d’Accueil et de Loisirsouvre ses portes aux jeunes ados de 12 à 16 ansdurant les vacances scolaires. Tout un programmed’activités adaptées à leur âge leur est désormaisproposé par les équipes d’animation du service jeunesse.Une première, le centre n’accueillant jusqu’alors queles enfants jusqu’à l’âge de 12 ans. Journées àthème, sport, multimédia, ateliers créatifs, visites,bowling, sorties, jeux, randos, soccer beach et mêmenuits complètes sur le site… on ne s’ennuie pluspassé un certain âge à Beausoleil ! Prochains rendez-vous, les vacances de printemps.Inscriptions au Guichet Unique, place de la Libération04 92 10 70 14.

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Scène ouverte au théâtre Daner

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Pour aider et accompagner les jeunes dans leur intégration sociale et professionnelle, le service Jeunessepeut s’appuyer sur un réseau d’organismes partenaires grâce à la présence renforcée sur la communed’acteurs sociaux à l’efficacité et la compétence avérées, parmi lesquels la Mission Locale Est 06, le PointAccueil Ecoute Jeunes (PAEJ) ou encore l’association Tétraèdre.

La Mission Locale Est 06 accueille, conseille et accom-pagne tous les jeunes de 16 à 25 ans sortis du systèmescolaire dans le cadre de leur insertion professionnelleet plus largement dans leur problématique quotidiennede formation, de logement… Un accueil de professionnelspour les aider à trouver une formation, construire unprojet professionnel solidement structuré ou toutsimplement s’orienter. La Mission Locale travaille dans un partenariat actifavec les entreprises et le monde associatif. Unedémarche globale et une aide individualisée qui ensigne la singularité et accompagne les jeunes versl’autonomie.

Depuis juillet 2008, le Maire Gérard Spinelli en assurela présidence. La structure couvre le territoire de laCARF, des vallées de la Roya-Bévéra et des Paillons,soit 27 communes. C’est un service public financé parl’Etat, les communes, la CARF, le Conseil Général, leConseil Régional et le Fonds Social Européen. La Mission Locale ouvre des locaux permanents àBeausoleil, immeuble de la Gaîté, 54, montée de laCrémaillère. En complémentarité avec l’action menéepar la Mission Locale, le site accueille également lePoint Accueil Ecoute Jeunes, lieu d’écoute et demédiation familiale où interviennent des psychologues. miSSioN LoCALe : 04 92 10 19 15

Très présente également sur la commune, Tétraèdreest un organisme de formation, maître d’œuvre parexemple des ETAPS, Espace Territorial d’Accès auxPremiers Savoirs, qui offre toute une gamme deformations professionnelles et de remises à niveauorganisées sur Beausoleil dans les anciens locaux dePlanète Jeunes ou à la salle Jules Ferry (ancienneécole du centre). L’association mène également desactions culturelles et évènementielles. Sur la commune on lui doit la réalisation de quelques

beaux projets dont celui de l’ouverture en partenariatavec la ville d’un cyberespace et un Espace Ouvertd’Education Permanente qui propose toute une offred’ateliers d’initiation, de perfectionnement, de créationet d’échanges autour de l’univers informatique,destinés cette fois à toutes les tranches d’âge, pourles particuliers comme pour les groupements associatifset professionnels. CyBeReSPACe, 32 bd de la Républiqueinscriptions gratuites au 04 93 57 52 96

Les partenaires de la ville

Aide à l’insertion pour primo-arrivants

LA miSSioN LoCALe S’iNStALLe à LA GAîté

tetRAeDRe iNveStit Le BD De LA RéPUBLiqUe

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Changer les chosesAmin a choisi lui la voie de l’engagement en faveur des jeunes. Lorsqu’il est élu enmars 2008 sur la liste de Gérard Spinelli, il n’a que 18 ans. Ce qui fait alors de luil’un des plus jeunes conseillers municipaux de France. « Le Maire a entre autrescomme qualité de faire confiance aux jeunes. J’avais envie de faire quelque chosepour ma ville parce que j’avais connu moi aussi durant toute mon adolescence l’ennui à Beausoleil. Les jeunes n’intéressaient visiblement pas la précédente municipalité.Je souhaite que les jeunes aient leur place dans la ville, avec le respect de tous.Nous avons voulu ce service Jeunesse pour satisfaire les demandes et faire bougernotre ville en créant de nouvelles animations. Avant d’être d’origine sri lankaise,portugaise, philippine ou maghrébine, les jeunes se sentent avant tout beausoleilloiset sont beaucoup plus concernés qu’on ne le pense par la vie citoyenne et leur avenir.»

Youssouf Mandari 21 ansStagiaire au ServiceJeunesse

Amin Belahbib 19 ansConseiller MunicipalDélégué à la Jeunesse

Se réapproprier les structuresYoussouf Mandari, 21 ans, prépare une formation BAPAAT (Brevet d'AptitudeProfessionnelle Animation Assistant Technicien). Il est en stage au servicejeunesse. Son rôle ? Encadrer les 12 à 17 ans dans les centres aérés et les sorties,comme lors de cette première initiative en faveur des jeunes : l'ouverture du gymnasedes Moneghetti tout un samedi après-midi, pour un défoulement garanti. Et del'avis même des jeunes du quartier concernés, il y avait urgence à les laisser seréapproprier la structure qu’ils ont vu pousser sur leur ancien terrain de jeu,surnommé le « petit stade ».« Il faut développer les activités pour éviter que les jeunes traînent dans les rues.Profitons des structures existantes en ouvrant plus souvent ce gymnase et labulle du Devens, avec une navette pour y accéder, car il n'y a pas de bus audépart du centre ».

Une dizaine de jeunes danseurs hip-hop des Moneghetti ont eu leprivilège grâce à un projet mené à partir de la Mission Locale dela Riviera, conjointement avec l’association Tétraèdre et le soutiende la Ville, d’être invités à participer à une master-class du groupeCalifornien, les Electric Boogaloo et de leur danseur vedettePoppin’Pete. Avant de rencontrer les stars du popping, ces jeunestalents, parmi lesquels le groupe des Ninjazz, ont occupé la célèbrescène marseillaise des docks sud pour une scène ouverte.

Des jeunes des moneghetti à la master-Class des

ELECTRIC BOOGALOO

Le panorama ne serait pas complet sans la tranchedes 11-16 ans qui fourmille dans les couloirs etclasses du Collège Bellevue. 510 collégiens dans une ville de 15 000 habitants,c'est suffisamment représentatif pour que l'on s'yintéresse. Le principal Philippe Albert nous ouvre laporte de son établissement.

Bmv : quels sont les problèmes de la jeunesseactuelle ? PA : Parlons d'abord des 70% d'adolescents qui vontbien. Il ne faut pas stigmatiser ! Ce n'est pas parce quel'on a entre 11 et 16 ans que l'on va mal. La plupartdes enfants passe le cap de l'adolescence dans debonnes conditions, avec l'appui des familles. On peutestimer à 25 ou 30% ceux qui vont nécessiter uneattention particulière. Les cas marginaux ne représententque 3 à 5% des effectifs.

Bmv : quels sont les signes avant-coureurs d'unjeune en difficulté et comment lui venez-vous en aide ?PA : Le jeune en état de mal-être rencontre des pro-blèmes souvent très éloignés des apprentissages del'école. Pour se construire, on se confronte à la règleétablie. On remet en cause le respect. Or, noussommes dans certains cas le dernier bastion del'autorité et parfois de la loi. Nous intervenons d'abordauprès des familles et travaillons en interne avec nosmoyens humains complémentaires (psychologues,conseillers d'éducation, infirmières) qui nous permettentde résoudre la plupart des problèmes.

Bmv : La surinformation ne donne-t-elle pas auxjeunes l'image d'un monde angoissant et négatif ? PA : L'analyse est bonne, mais c'est celle d'un adultequi a connu autre chose, une autre époque. On estdans des référentiels totalement différents. Lesjeunes de 2009 sont contents de leur Internet, deleurs moyens de communiquer. Je ne crois pas queleur vision du monde soit toute noire. Là où notretâche est immense, en matière éducative, c'est d'aiderau discernement. Leur donner les moyens de se forgerune opinion, de savoir prendre du recul, développerl'esprit critique, vérifier les sources d'une information :c'est très dur dans un environnement où le virtuel et leréel tendent à se confondre. J'en profite pour annoncerle lancement de l'Environnement Numérique deTravail, un portail d'accès à la connaissance et un outil

de communication entre enseignants, collégienset parents dont Bellevue se fait le pionnier dans ledépartement.

Bmv : quels sont les secteurs convoités, en périoded'orientation, par la jeunesse ?PA : Le manque de projection est flagrant. Rares sontceux qui disent « demain je veux être vétérinaire, avocat,cuisinier, maçon… » Peut-être se retrouveront-ils, avecsuccès, dans un métier qui n'existe pas encore. Il y aaussi des facteurs qui nous échappent : on veut allerau lycée à Menton parce que le copain de troisième yva aussi ou l'on ne va pas à Nice, pensant que c'est unlieu de perdition (rire) ! On est loin du projet personnelqui est un processus très lent. On y apporte des solutions,des pistes de recherche avec le Forum des Collégiens,des journées portes-ouvertes, des mini-stages oul'opération « A la rencontre des formations » (inter-vention de professionnels dans l'établissement).

« 70% des ados vont bien ! »

Le Principal du Collège Bellevue Philippe Albert et Alexandre Vella, Conseiller Général des Jeunes

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Bmv : entre le doute et l'ambition, où situez-vousvotre rôle éducatif ?PA : Il faut accepter le doute, il fait partie de laconstruction de l'ado. C'est difficile à faire comprendreaux familles. Cela ne veut pas dire qu'il ne faille pasavoir d'ambition. Si l'on n'en a pas à 15 ans, alorsquand en aura-t-on ? Le rôle de l'Education nationaleest de mettre en place des passerelles entre lycées etenseignements professionnels pour permettre unesouplesse devant des choix remis en cause au long duparcours. On se bat contre les idées reçues et conno-tations négatives des filières apparemment moinsattrayantes. On ne sait pas assez que l'apprentissagepeut mener jusqu’à la formation d'ingénieur.

Bmv : en conclusion ? PA : Les valeurs de la République et du travail onttendance à se perdre. Si l'apport de l'enseignementsanctionné par un diplôme attire moins, il ne faut pasoublier que l'éducation est le plus sûr vecteur del'ascenseur social.

Le collège Bellevue a été choisi par l’Académie deNice parmi 26 autres établissements du départe-ment pour être collège pilote d’un nouveau portailnumérique d’accès à la connaissance. Ce programmeoffre aux élèves des sources validées par l’équipepédagogique.Une quarantaine de professeurs du collège a reçuune information détaillée sur ce nouvel outil de travailqu'il leur appartient désormais d'enrichir et de fairevivre. Une séance pratique dans la salle informatiquea suivi la présentation théorique à laquelle participaitle maire-Conseiller Général Gérard Spinelli.

Bellevue devient un cyber-collègepilote avec le lancement d’un"espace Numérique de travail"

« 70% des ados vont bien ! »

5 questions à Alexandre vella

Une entrée sous les applaudissements du Conseil Municipal

Alexandre est né à Nice il y a 13 ans. Il est élève de4ème 2, avec sa sœur jumelle et réside au Ténao. Le 12décembre dernier, il a fait son entrée dans l'hémicyclede l'assemblée départementale, suite à son électionau Conseil Général des Jeunes. Le Maire-ConseillerGénéral Gérard Spinelli, l’a invité à venir assister à uneséance du Conseil municipal.

mais d'où vient cette motivation, Alexandre ? J'aimerais faire de la politique plus tard.

tes copains t'interrogent souvent sur le ConseilGénéral ? Quand il y a des problèmes, ils viennent vers moi et jefais le lien avec le principal ou son adjoint.

y a-t-il un homme politique qui t'a impressionné, uneréférence ? Oui, Nicolas Sarkozy

tu as fait campagne, tu avais des concurrents ? On était deux à se présenter. On devait marquer surune carte nos motivations.

Les délégués d'autres classes viennent-ils te voir aussi ? Oui, car je dois être le porte-parole, surtout en cas debesoin de rénovations. Par exemple, les toilettes et lepréau ont besoin de travaux. J'ai fait la lettre surl'ordinateur et je l'ai envoyée au secrétariat du ConseilGénéral.

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Près de 200 habitants des moneghetti ontparticipé à cette première réunion publique dansl'école Paul Doumer

Les réunions de quartiers sont de retour ! La communication semble rétablie entre la mairie etles Moneghetti qui se sentent souvent isolés, voireoubliés. De cette concertation directe ressort un étatdes lieux qui appelle des réponses concrètes. Deux heures durant le Maire Gérard Spinelli, entouréde l’équipe municipale, a répondu aux questions deshabitants, posées sans détour, sans concession.La municipalité a d’ores et déjà annoncé une nouvellerencontre dans six mois pour rendre compte desactions menées. « Nous sommes là pour écouter vosdemandes, celles qui n'ont pas abouti (…) » a lancé lemaire en ouvrant la séance vers 11 heures.

quelques morceaux choisis :où en est le projet Cursi ?« On avance dans ce dossier. Nous avons dû partirde zéro, le dossier était vide » répond le maire àcette première question. « Après avoir réalisé lesplans topographiques et les études géologiques, noustravaillons maintenant sur les montages juridiques etfinanciers pour dégager de cet espace 200 placesde parking, surmontées d'une surface discountet de logements sociaux ».

Le vallon des moneghetti : un nouveau débordement est-il à craindre ? « Nous avons entrepris une étude d'urgence qui serasuivie du déblaiement au printemps ».

Doléances récurrentes chez les personnes âgées : « On n'a plus de commerces, plus de marchands dejournaux, la ligne 18 (bus) ne vient pas jusqu'ici »… « On ne fait plus partie de Beausoleil ou quoi ? »

« Nous recherchons des solutions techniques pourétendre le service de bus jusqu’à vous, quant à vouloirle commerce tout en refusant les camions de livraison…il faudra trouver un compromis, mais on peut y arriver.Nous travaillons actuellement avec les diffuseurs depresse à l’installation d’un kiosque à journaux auxMoneghetti. Le projet se concrétisera. On n'attendrapas trop longtemps pour organiser une nouvelle réunionde ce type » conclut Gérard Spinelli.

Rue des martyrs de la RésistanceLes riverains demandent moins de scooters sur lestrottoirs et davantage d'emplacements handicapés.Une autre résidente se plaint des tags qui recouvrentles murs et du sentiment d'insécurité général quis'en dégage comme au Malbousquet-Révoires. « Vous touchez là plusieurs problèmes » lui répond lemaire. « L'éclairage va être repris depuis le Monte-Cristo et plus que de nous cantonner au nettoiementdes tags eux-mêmes, c'est aux jeunes que l'on vas'adresser directement par le service jeunesse quivient d’entrer en fonction. La présence d'animateurset d'éducateurs nous permettra de privilégier lacompréhension à la répression, sauf en cas de délin-quance, évidemment ».

on se parle à nouveau dans les quartiers

Gille CharpentierRetraité

Alexandra Meierétudiante en droit

« J'habite le Moneghetti depuis 1964 ! J’ai connul'époque des réunions de quartier qui se tenaientrue Pierre Curie. Dommage qu'elles tombèrent dansl'oubli. Là, c'est une occasion de se parler qui nousrassemble, et c'est tant mieux ».

« Je constate qu’il ya toujours lesmêmes problèmesrécurrents de stationnement. Et chacun parle desoi sans savoirécouter l'autre. Les gens ont du mal à sortir de leurindividualisme et ne savent pas regarder collectivementles problèmes. Je trouve que le maire a bienrépondu dans l'ensemble. Il est à l'écoute des gens.Il ne promet pas en vain pour se dégager d'unequestion. Pour que cette réunion soit considéréecomme utile, il faut voir si elle sera suivie d'efforts etce serait l'objet de la prochaine… »

Défendre à tout prix le logement socialEn date du 17/04/08 (Edition de Monaco Matin), 1ère déclaration de G. Spinelli maire, à la question qui lui est posée,à savoir : quelles sont vos priorités ? Réponse : «Le gel du programme immobilier du projet CURSi», et par voie deconséquence, la création notamment de logements sociaux, privant les Beausoleillois et plus précisément le quartierdes Moneghetti de :

50 Logements sociaux (PLUS / PLAI) / + de 200 Parkings / 1 Crèche pour 60 enfants / 1 Cuisine municipale(préparation de 1200 repas/jour pour les scolaires) / 1 Salle de restauration scolaire (Ecole Paul Doumer) et1 Surface commerciale (Supérette).

Il faut savoir, que le «Projet CURSI» a été mené à un stade très avancé par la Municipalité de Robert VIAL : Etude complètepar le bailleur social LOGIREM (dossier de plans avec étude de faisabilité et coût de l’opération) et ce, avec la participationfinancière de tous les partenaires, c’est-à-dire : l’Etat ; la CARF ; le Conseil Régional 06 ; LOGIREM et LOGIAM.

Ce projet ayant l’appui et ayant été approuvé par monsieur le Préfet des Alpes maritimes.

Le résultat des urnes de mars 2008, a malheureusement contribué à stopper net la concrétisation de ce programme,auquel la nouvelle municipalité n’accorde aucune légitimité !!

Liste Robert viAL

Liste Gérard SPiNeLLi

en matière d’emploi aussi, la collectivité doit être solidaire

En plein contexte de crise financière internationale, la courbe du chômage ne cesse de remonter.A l’échelle communale, le ressenti est moindre grâce notamment à la relative stabilité du bassin d’emploismonégasque. En notre qualité d’élus locaux, nous essayons dans ce domaine aussi d’apporter notre contribution,en agissant dans la mesure de nos moyens, sur l’emploi.Pour nous, la collectivité se doit d’être solidaire de ses administrés et malgré nos minces marges de manœuvrefinancière, nous avons choisi d’aider nos concitoyens parmi les plus fragilisés, les jeunes sans qualification,les plus de 50 ans, les chômeurs de longue durée, les bénéficiaires de minima sociaux, les personneshandicapées. La ville emploie actuellement plus d’une vingtaine de Contrats d’Accompagnement dansl’Emploi et de Contrats d’Avenir. Des contrats financés à 95% par l’état qui nous permettent de développer leservice à la population dans des secteurs comme l’enfance, la jeunesse, la culture, l’informatique, la sécurité auxabords des écoles. Des contrats précaires, il est vrai, mais qui ont quand même valeur d’intégration, si onprend soin au préalable de bien en définir le cadre et d’accompagner ces bénéficiaires vers un retour aumonde du travail. Ce qui est le cas.

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le 4 juillet 2009le 4 juillet 2009

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