BLEUSà LONDRES, RéPéTITION GéNéRALE

INSOLITECHEROKEE PARKS

EN N2 !

JEUDI 18 AOûT 2011 - N° 565

L’HEBDO DU BASKETBALL

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BasketNews n°565 - jeudi 18 août 2011 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 € www.basketnews.net

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Gelabale chez Spirou… covile… Stephen JackSon… Denain… Fratello… Gortat… cozette… SzaSzczak… bertomeu

DOSSIER PRO A

CHOUETTE, C’EST LA

REPRISE !LE POINT éqUIPE PAR éqUIPE, LE CALENDRIER

BULLETIN À RETOURNER À : NORAC PRESSE – SERVICE ABONNEMENTS – B.P. 25244 - 72005 LE MANS CEDEX 1

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OUIPar Claire PORCHER

N ’est pas invincible qui veut. Mais la Roja, elle, peut se vanter de pouvoir l’être. Tout simple-ment parce qu’elle a tout pour réussir, personne

ne pourra l’empêcher d’atteindre la plus haute marche du podium. D’abord, l’Espagne, c’est costaud. Le groupe se présente à l’Euro avec la plus dangereuse des raquettes. Des intérieurs expérimentés, dominants autant dans le jeu NBA que FIBA. Et en plus de se targuer d’avoir une paire Gasol irrésistible, l’Espagne a sur le banc une nouvelle rotation de luxe avec l’athlétique Ibaka. Soyons lucides, c’est presque trop. Personne ne jouera en Lituanie avec une peinture aussi belle.La « ÑBA » affiche complet à l’intérieur. Et dans les équipes européennes, cela est assez rare pour être souligné : toute la petite famille sera là. Même les invités avec le naturalisé Ibaka. Le collectif est rodé et en pleine confiance avec un palmarès commun, des années de basket ensemble pour los juniors de oro et une intégration progressive pour les plus jeunes. L’équipe est une menace de tous les instants. Elle shoote, drive, fait jouer ses big men... tout cela orchestré par un José Manuel Calderon de retour et boosté par le leader Pau Gasol. La complémentarité des joueurs ne laisse que peu d’espoir aux défenses adverses. Et enfin, on ne peut délibérément pas imaginer une équipe en Europe avec la même rage de vaincre, la même soif d’or que l’Espagne.Juste en regardant leurs matches amicaux, on les imagine déjà très bien avec la médaille d’or 2011 autour du cou. Passons sur la rencontre contre la France, l’Espagne s’est aussi imposée face à la solide Lituanie (90-78), leur prochain adversaire du groupe A. Elle annonce la couleur : la super team est prête à conserver son titre. ■

NONPar Fabien FRICONNET

E t puis quoi d’autre ? Personne n’est invincible. Invaincu, oui, éventuellement, ça, on verra à la fi n ; mais invincible a priori, non. Plusieurs

éléments factuels : 1- Depuis le Mondial 2006, l’Espagne n’a jamais fi ni une compétition invaincue ; 2- L’Espagne était déjà « invincible » avant l’Euro 2007, disputée chez elle, mais elle avait perdu deux matches, dont la fi nale ; 3- Aucune nation n’est parvenue à conserver son titre européen depuis la « Yougoslavie serbo-monténégrine » en 1997 ; 4- Lorsque la formule de l’Euro consiste, comme actuellement, en deux phases de poule avant les

matches couperets, une seule équipe est restée invaincue, il s’agit de la Yougos-lavie de 1995 qui, que l’Espagne nous en excuse, était encore plus formidable sur le papier, et évoluait en plus dans un contexte de concurrence moins forte (et sous l’œil protecteur de la FIBA de Borislav Stankovic).Je passe sur les possibles blessures et impondérables puisqu’ils peuvent, par définition, concerner tout le monde. J’ai bien envie de passer aussi sur ce qui peut être un vrai point faible, à savoir les sautes de régime lorsque Rubio rem-place Calderon. Je me dis surtout que, pour finir invaincu, il va falloir battre, dès le premier tour, la Turquie et la Lituanie chez elle (laissons la Grande-Bretagne, la Pologne et un dernier qualifié de côté), puis cogner, au second tour, la Serbie et deux de ces trois équipes : Allemagne, Italie et France. Puis, donc, gagner les trois matches de « playoffs ». Bref, faire un 9/9 contre ce qui se fait de mieux sur le continent. Face à la Lituanie devant son public en finale, vous pensez vraiment que l’Espagne a match gagné ? Ou même face à une Serbie revancharde après s’être fait voler la demi-finale du Mondial par des arbitres, euh... par les arbitres ? Pas moi. ■

Prises de position

L’Espagne est-elle invincible ?

l’athlétique Ibaka. Soyons lucides, c’est presque trop. Personne ne jouera en

Eéléments factuels : 1- Depuis le Mondial 2006, l’Espagne n’a jamais fi ni une compétition invaincue ; 2- L’Espagne était déjà « invincible » avant l’Euro 2007, disputée chez elle, mais elle avait perdu deux matches, dont la fi nale ; 3- Aucune nation n’est parvenue à conserver son titre européen depuis la « Yougoslavie serbo-monténégrine » en 1997 ; 4- Lorsque la formule de l’Euro consiste, comme actuellement, en deux phases de poule avant les

adversaire du groupe A. Elle annonce la couleur : la super team est prête à conserver son titre. ■adversaire du groupe A. Elle annonce la couleur : la super team est prête à adversaire du groupe A. Elle annonce la couleur : la super team est prête à une Serbie revancharde après s’être fait voler la demi-finale du Mondial par

des arbitres, euh... par les arbitres ? Pas moi. une Serbie revancharde après s’être fait voler la demi-finale du Mondial par des arbitres, euh... par les arbitres ? Pas moi. ■une Serbie revancharde après s’être fait voler la demi-finale du Mondial par

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ZONE-MIXTE

Quel est selon vous le principal point faible des Bleus ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1119 réponses, décompte arrêté mardi.

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Manquede shooteurs

purs

Manqued’expérience du jeu FIBA/Euroleague

Syndromedes matches

couperets

Jean-Denys Choulet

AutresManquede continuitédans l’effectif

Absencesde M. Piétrus,

Causeuret Bokolo

04 sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

baSKetneWS eSt éDité par Sarl norac preSSe

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. capital : 25 000 eurosprincipaux aSSociéS : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / téléphone : 01-73-73-06-40 / fax : 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).ont collaboré à ce numero : Yann CASSEVILLE, Claire PORCHER et Frédéric TRIPODI.Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

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PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 ParisPatrick GOHET (09-54-04-72-66), hexagone@hexagonepresse.comLoïc BOQUIEN (06-87-75-64-23), lboquien@hexagonepresse.com

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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

06 PRO A : C’EST LA RENTRÉE DES CLASSES !• Les seize équipes de Pro A sont sur le chemin de l’entraînement. Quand ? Où ? Quels matches amicaux ? Où en est l’effectif ? La rédaction de BasketNews a frappé à toutes les portes de Pro A pour en savoir plus, et s’est intéressée, pour chaque club, à l’une des problématiques de l’intersaison. De quoi se mettre l’eau à la bouche.

10 LE CALENDRIER DE LA PRO A

11 ÉCHOS FRANCE• Denain, tout heureux d’être en Pro B (en attendant le recours de Saint-Étienne)... Nanterre a bouclé son recrutement et c’est pas mal... Le Havre se remplume... Cherokee Parks signe en N2.

14 LA GAZETTE DE L’EURO• Dans le tournoi additionnel offrant deux places à l’Euro, on commence à y voir plus clair... Après avoir dominé la France, l’Espagne a remis le couvert – moins sévèrement – contre la Lituanie... L’Allemagne, sans Nowitzki pour le moment, a des résultats... Marcin Gortat ne disputera vraisemblablement pas l’Euro, pour une question d’assurance.

15 LE FEUILLETON DE L’EURO

16 L’ÉTÉ DES BLEUETS ET BLEUETTES

17 ÉCHOS EUROPE• Mickaël Gelabale a paraphé un contrat d’un an avec le club belge du Spirou Charleroi, sans oublier d’y ajouter une clause libératoire en cas de fin de lock-out NBA. Suivi par plusieurs clubs de la « Grande Ligue », il pourrait y faire son retour lorsque le conflit sera réglé.

18 BLEUS : FLO PIÉTRUS• Parker, Noah, Batum, Diaw... L’équipe de France ne se résume heureusement pas aux stars. Pascal Legendre est allé à la rencontre de Florent Piétrus. Le vétéran ne semble pas avoir pris ombrage de son statut de remplaçant et est plutôt fier de son rôle. Pourvou que ça doure.

20 LES BLEUS : APRÈS L’ESPAGNE PRISE DE CONSCIENCE ?• C’était il y a presque une semaine, l’équipe de France avait posé ses bagages à Paris avant d’embarquer direction Londres. Dimanche dernier donc, Vincent Collet et les trois « leaders » des Bleus, Diaw, Parker et Batum, ont répondu à la presse après la grosse débâcle d’Almeria face à l’armada espagnole.

21 DAVID COZETTE EXPLIQUE• Pourquoi les matches des Bleus ne seront pas en direct sur Sport+ ? Pourquoi ne verra-t-on « que » les deux derniers matches des Bleus au tournoi de Londres ? Quelle sera la couverture du groupe Canal à l’Euro ? David Cozette répond tranquillement.

22 LA GAZETTE DU LOCK-OUT• Bertomeu est agacé... Le président de l’Euroleague voit d’un très mauvais œil les contrats et passe-droits accordés par les clubs européens aux NBAers.

23 SALUT, ÇA VA, GUILLAUME SZASZCZAK ?

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Le 25 aoÛT

05édito

C ’est vrai, ce qui s’est passé à Almeria n’est pas grave. Le miroir espagnol est déformant, l’image qu’il renvoie est

faussée, vos faiblesses y sont grossies, vos qualités écrasées par la perspective ; il faut donc se garder de le regarder trop en face, cela ne fait aucun bien. D’ailleurs, il en allait de même de la double confrontation avec le Canada, mais en reflet inversé. Contre les Canucks, hormis une petite suée au deuxième match, cela fut trop beau et trop facile.Pas grave de perdre contre l’Espagne. Pas grave, même, de prendre un éclat. Nous détaillions, il y a quinze jours, le sort réservé par la « Roja » aux meil-leures nations du monde depuis cinq ans. Vincent Collet a raison, c’était une excellente idée de se frot-ter à la pire des bêtes dès le début, afin de toucher du doigt le niveau réel des Bleus.Or, comment juger le niveau réel d’une équipe lorsque celle-ci n’est pas prête à jouer ? À jouer l’Espagne, s’entend.À la première bourrasque, les Bleus ont été jetés à bas et n’ont pas su se relever. Les arbitres n’y sont pas pour grand-chose, et même si c’était le cas, nous devrions nous réjouir de ce que ce test se fût déroulé dans des conditions encore plus difficiles que prévues. Non, il n’y a pas vraiment eu de mieux en deuxième mi-temps. Le mieux aurait été qu’il se soit passé quelque chose dans la tête des Bleus et, partant, dans leur jeu.Impuissant, c’est une chose, c’est un fait, mais consentant en est une autre. L’EdF ne pouvait sans doute pas battre l’Espagne ce mardi 9 août, ce n’est d’ailleurs pas ce qu’on lui demande dans l’immédiat – qu’elle arrive en quart de finale, où elle ne pourra pas affronter les champions d’Europe, voilà qui serait déjà quelque chose de tout à fait appréciable. Mais elle pouvait se révolter. Faire preuve d’amour-propre. Être vexée. Défendre. Devenir méchante. Secouer l’Espagne, faire des fautes, changer le ton de la soirée voire, pourquoi pas, pourrir le match. Les autres le font bien…

« Je m’en bats les c… »Bref, arracher la « Roja » à sa zone de confort, la mettre mal à l’aise, la contraindre à sortir le grand jeu. Envoyer un autre type de message que celui de la résignation, comme si rien ne s’était passé depuis deux ans et le quart de finale de l’Euro. Et songer à cette phrase de Claude Makélélé, l’ancien milieu défensif de l’équipe de France de foot, qui, en 2006, résuma ainsi son état d’esprit avant d’affronter en quart de finale de la Coupe du Monde le Brésil et ses attaquants vedettes : « Kaka, Ronaldo, Ronaldinho… Je m’en bats les couilles. »Qu’a expliqué Vincent Collet lors de la conférence de presse donnée dimanche à Paris ? Que son équipe avait manqué d’un joueur capable de sortir des systèmes,

de porter l’équipe. Un patron, quoi, si on résume. Trois d’entre eux, ou supposés, se sont livrés à leur analyse de la soirée d’Almeria. Tony Parker : « Le réveil com-mence par des leaders qui montrent de l’engagement. » Nicolas Batum : « C’est de ma faute. » Boris Diaw : « On n’avait pas à faire un match comme ça. » Ici, Tony Parker est incantatoire. « Faut qu’on » et « Y’a qu’à ». Ce que dit Parker est à la fois intéressant – le fait qu’il le dise – mais aussi d’une banalité sans nom. Déjà entendu, déjà lu. Et l’on a bien envie de lui répon-

dre que l’engagement a aussi à voir avec l’exemplarité, celle de la présence continue aux stages.Ici, Nicolas Batum est dans l’auto-flagellation. Peut-être la gamberge sincère. Ce qui, outre que cela n’a aucun intérêt analytique, est exagéré et contre-productif.

Non, ce qui s’est passé n’est pas de la faute de Nicolas Batum. L’ailier des Bleus a été mauvais, c’est un fait, mais une fois que l’on a dit cela, on n’a pas dit grand-chose. Hormis Turiaf et Gelabale, plus ou moins tout le monde l’a été, à divers degrés. Assumer ne signifie pas se fouetter avec des orties. Pas plus que Parker dans les faits, Batum n’est un leader dans l’esprit. Qu’il se rassure, cela n’a rien d’une obligation. Jouer libéré serait largement suffisant pour le talentueux et affable forward des Blazers.Ici, on préfère la phrase de Boris Diaw. Le capitaine des Bleus tape du poing sur la table. Sa déclaration n’est pas à proprement parler ce que l’on appelle un « coup de gueule », mais enfin, dans le langage diawesque, cela n’est pas rien non plus. Le Bobcat a raison, les Bleus n’ont pas le droit de produire ce genre de matches. Interdit, forbidden, verboten, prohibido. Question d’honneur. D’ailleurs, on ac-colera une phrase de Vincent Collet à celle de Boris : « Certains se sont peut-être vus un peu beaux. » Eh bien « certains » sont fixés… n

Faire preuve d’amour-propre.  Être vexé. défendre

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Boris Diaw. Le capitaine des Bleus tape du poing sur la table.

06 DOSSIER

ASVELPIERRE VINCENT DÉCOUVRE

Après sept années à Bourges, Pierre Vincent a pris la mesure pour sa première expérience pro masculine. Une nouveauté mais pas non plus de révolution d’après l’intéressé. « Ce sont de tout petits détails », glisse l’entraîneur. « Sur le contenu c’est pareil, la seule différence, c’est que les femmes récupèrent moins vite des efforts maximum, donc à Bourges on programmait les séances de musculation plutôt le soir. Dans la capacité de réponse également, quand on s’entraîne, on s’entraîne. Quand on s’arrête pour boire un coup, on boit un coup et on revient à disposition du coach, on ne s’arrête pas pour prendre la balle et shooter du milieu de terrain. Mais ce sont des petits ajustements. » Concernant l’effectif, Jamie Skeen a raté les premiers jours d’entraînements et Livio Jean-Charles ne débarquera que le 22 août. Pour Dijon Thompson en revanche, qui revient d’une blessure qui lui a coûté la moitié de sa dernière saison, la reprise se fera le 1er septembre.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Mercredi 10 août• Planning : Préparation à Villeurbanne• Les matches amicaux : Tournoi des Champions (Aix-Maurienne, Dijon, Roanne) à Aix-les-Bains les 27 et 28 août, Roanne à Feurs le 6 septembre, Ain Star Game (Roanne, Bourg, Chalon) à Bourg les 9 et 10 septembre, Chalon à Chalon le 13 septembre, Dijon à Villeurbanne le 17 septembre, Le Mans à Saint-Nazaire le 22 septembre et Nancy à Angers le 23 septembre.

CHALONSOUDER DANS LA SOUFFRANCE

Comme la saison passée, l’Élan Chalon va faire son stage de six jours à Thonon-les-Bains, période redoutée des joueurs car synonyme de peines dans les montagnes sous les ordres de Greg Beugnot. « L’année dernière c’était très, très difficile, donc là je ne sais pas ce qu’il nous réserve », nous avait dit Steed Tchicamboud. Ce stage fait peur dans les rangs de l’Élan. Mais alors que les joueurs voient cette période comme une épreuve, pour le staff,

c’est un moyen de souder un groupe. « C’est bien de souffrir ensemble pour préparer la saison », confie Rémy Delpon, GM heureux à l’idée de travailler dans la continuité de la saison passée. Car à l’exception de Malcolm Delaney, arrivé en remplacement de Marquez Haynes, l’effectif est inchangé. Idéal pour progresser et assumer le statut de prétendant après une saison 2010-11 auréolée d’une Coupe de France.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Mercredi 17 août• Planning : Stage à Thonon-les-Bains du 26 août au 2 septembre• Les matchs amicaux : Nancy à Besançon le 6 septembre, Ain Star Game de Bourg-en-Bresse les 10 et 11 (ASVEL, Bourg et Roanne), ASVEL à Chalon le 13, tournoi de Bourges les 17 et 18 septembre (Nancy, Cholet et Roanne), match des champions contre Nancy le 1er octobre.

CHOLETCAUSEUR EN DOUCEUR

Malgré une reprise entamée le 8, les choses sérieuses ont vraiment commencé lundi dernier pour cause de retard d’Américains. « Comme ils rentraient de vacances, certains ont perdu quelques valises en route », ironise Erman Kunter. En revanche, Fabien Causeur a commencé dès le 3 août avec le prépara-teur Germain Bondu, histoire de vérifier l’évolution de son aponévrosite qui l’a écarté de l’équipe de France cet été. « Il a fait une IRM, ça semble propre mais c’est une blessure chiante, on ne sait jamais vraiment quand ça va revenir », reconnaît Kunter. « Pour l’instant il a fait beaucoup de travail d’appuis et de musculation mais on a essayé de ne pas le pousser sur des sprints ou des choses comme ça. Médicalement, il n’y a visiblement pas de danger mais on va le ménager encore une semaine avant de commencer à le pousser. » Par ailleurs, la possibilité d’un stage à l’extérieur est encore à l’étude pour Cholet.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Lundi 8 août• Planning : Préparation à Cholet

• Les matches amicaux : Le Mans à Saint-Jean-de-Monts le 30 août, Trophée du Golfe (Nanterre, Le Mans, Orléans) à Vannes les 3 et 4 septembre, Tro-phée de la Sarthe (Nancy, Le Mans et Hyères-Toulon) à Sablé-sur-Sarthe les 9 et 10 septembre, tournoi de Bourges (Chalon, Nancy, Roanne) à Bourges les 17 et 18 septembre, Gravelines à Saumur le 21 septembre et Maccabi Tel-Aviv à Cholet le 22 septembre

DIJONTIRER LE MEILLEUR DE DIXON

De par ses expériences précédentes en Pro A, on sait que Bobby Dixon est à l’aise lorsque l’équipe tourne autour de lui. Plus en difficulté avec l’ASVEL, il avait joué son meilleur basket avec Le Mans, en ayant les responsabilités de l’attaque. Pour Jean-Louis Borg, pas d’inquiétude, « c’est un deal, après c’est à lui d’être capable de s’adapter à une philosophie de jeu qui est la nôtre. » Conscient que le joueur a besoin de toucher le cuir en attaque, cela

Ça y est, c’est parti : Pierre Vincent va découvrir la Pro A.

l’Euro, c’est bien beau, mais il n’y a pas que ça dans la vie. il y a la reprise des entraînements en pro A, aussi. Et c’est maintenant. Que font-ils ? où les voir jouer ? Quelle est la problématique propre à chaque équipe ? la rédaction de BasketNews est partie à la pêche aux premières impressions.

Par Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE, Claire PORCHER et Frédéric TRIPODI

PRO A : C’EST LA REPRISE

FINIES LES vACANCES

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07DOSSIER

Une image rare, Fabien

Causeur se repose.

À peine coupé des

Bleus, il faut reprendre

avec Cholet.

passera toutefois par un effort des deux côtés du terrain. « On sait très bien que lorsque les joueurs font des sacrifices défensifs, ils ont besoin aussi d’avoir chacun leur tour des responsabilités of-fensivement. » Pas de traitement de faveur, il faudra défendre pour avoir ses systèmes à Dijon. Mais si Bobby s’attèle à ses tâches défensives, il pourra jouir des pleins pouvoirs en attaque, pour le plus grand malheur des défenses adverses.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Mercredi 17 août• Planning : Stage aux Ménuires du 24 au 28 août• Les matchs amicaux : Aix-Maurienne à Aix-Maurienne le 24 août, Tournoi d’Aix-les-Bains les 27 et 28 août (Aix-Maurienne, Roanne et ASVEL), Bourg à Bourg le 2 septembre , Orléans à Orléans le 7 , à Paris Levallois à Paris le 10 , Nanterre à Nanterre le 11, ASVEL à l’ASVEL le 17, Roanne à Dijon le 20, Tournoi d’Alforville du 22 au 25 septembre (Le Havre et Mons-Hainault), Roanne à Roanne le 28 septembre et Strasbourg à Strasbourg le 1er octobre.

GRAVELINES-DUNKERQUELANDRY, TOP NIVEAU ?

« Un très, très gros joueur pour la Pro A », a déclaré Fred Forte, le président du Limoges CSP, au journal Le Phare dunkerquois. Plus pragmatique, Christian Monschau attend de voir : « Je suis toujours assez réservé dans les commentaires en début de saison. Je ne me projette jamais […] La saison va commencer, on verra, mais si on l’a recruté, c’est qu’on pense du bien de lui. Il est assez polyvalent, avec un bon QI basket, une attitude, un cursus de haut niveau avec un peu de NBA...». Mais il l’avoue : « Il y a forcément plus d’interrogations sur des joueurs non référencés dans un championnat européen. » La saison dernière, Landry à réussi une bonne saison D-League avec Reno (22,2 points et 4,4 rebonds en playoffs). À lui de faire ses preuves dans une Pro A inconnue. En commençant à travailler dès cette semaine, sa première avec le groupe (avec lequel Pape Sy s’entraîne).

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Lundi 15 août • Planning : Préparation à Gravelines• Les matches amicaux : Boulogne-sur-Mer à Saint-Pol-sur-Mer le 25 août, Charleroi à Couvin (Belgique) le 28, Nancy à Mulhouse le 31, Ostende à Gravelines le 3 septembre, Mons-Hainaut à Estaim-puis (Belgique) le 4, Le Havre à Blendecques le 6, Tournoi de Rouen (Le Havre, Évreux et Rouen) du 9 au 10, Tournoi de Brest (Kiev, Le Mans et Limoges) le 16 et 17, tournoi ProStars Pays-de-la-Loire (ASVEL, Cho-let, Le Mans, Nancy, Maccabi Tel-Aviv) du 21 au 24.

HYÈRES-TOULON(NORMALEMENT) AVEC KRUPALIJA

Toujours de l’incertitude pour Damir Krupalija du côté de Hyères-Toulon. Le joueur, en partance pour Strasbourg durant l’intersaison, avait été au dernier moment recalé à la visite médicale, le staff le jugeant inapte. Pourtant, Roland Palacios, président du HTV, annonce compter sur lui pour la prépara-tion. « A priori, tout est rentré dans l’ordre pour la reprise, mais il faudra le voir en conditions réelles de compétition. » Mais le doute persiste, le peu de nouvelles reçues pendant l’été contraint l’équipe sudiste à attendre la préparation pour savoir si l’intérieur bosnien sera en état de débuter la saison. Le staff médical aura donc du travail dès la reprise afin d’évaluer son état de santé. S’il s’avère que le joueur n’est pas en pleine possession de ses moy-ens, il faudra commencer à chercher une solution de remplacement. De quoi avoir quelques frayeurs dès la reprise du côté de Toulon…

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Vendredi 26 août• Planning : Préparation à Toulon• Les matches amicaux : La campagne de prépa-ration est encore à déterminer. Tournois à Bormio et Alfortville (Paris-Levallois, Dijon, Mons-Hainaut).

LE HAVRE BODDICKER À 100 % ?

Pour son retour en pro A (de 2008 à 2010 à Chalon), on se pose forcément des questions sur son état physique. À 30 ans, Brian Boddicker traîne derrière lui une vilaine blessure à la cheville contractée pendant son passage en France (fragments osseux dans l’articulation). Avant de rejoindre la deuxième division turque (Selcuk Univ), il avait ainsi raté les playoffs 2009 puis la presque totalité de la saison 2009/2010 (trois matches joués). Mais au Havre, avec qui il a signé pour un an, son recrutement ne représente pas une prise de risque particulière. « Il passera la visite médicale nécessaire, qui est très approfondie, on fait confiance au staff médical, on verra après. Mais je ne me fais pas de souci par rap-port à ça », précise le président Jacques Lemonnier. « Vous savez, dans tous les sports, il y une part de chance. »

EffEctif : évEntuEllEmEnt un postE 5• Date de la reprise : Lundi 29 août• Planning : Préparation au Havre• Les matches amicaux : Le Portel à Boulogne-sur-Mer le 3 septembre, Gravelines à Blendecques le 6, Tournoi de Rouen (Évreux, Rouen et Gravelines) le 9 et 10, Paris Levallois au Havre le 14, Paris Levallois à Drancy le 17, Tournoi d’Alfortville (Mons-Hainaut, Dijon, Hyères-Toulon, Paris Levallois, Kiev) du 22 au 25, Nanterre au Havre le 28.

LE MANSEN ATTENDANT KOFFI…

Demain vendredi, Alain Koffi va faire contrôler son genou par le chirurgien (*). Feu vert ou pas ? « Sa cicatrisation a bien évolué mais il y a toujours un œdème et ça le gêne », nous explique Christophe Le Bouille, le président. « On va voir comment il réagit à l’effort. On n’exclut rien pour Alain, dans un sens comme dans l’autre. » Dans tous les cas, il ne sera pas en condition pour entamer une préparation nor-male, surtout après sept mois d’inactivité. Le MSB a recruté l’athlétique rookie US Will Coleman pour le remplacer, puis, mardi, les Sarthois ont ajouté Mar-cellus Sommerville, le vrai poste 4 qui leur manquait.

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PRO A : C’EST LA REPRISE

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08 DOSSIER

et on fait le même nombre de matches amicaux. La seule différence, c’est qu’on a décidé de jouer quasi exclusivement des Pro A parce qu’on a besoin de se tester à ce niveau. » Autre changement, la semaine de stage à Sablé-sur-Sarthe interviendra un peu plus tard que l’année passée. « J’aurais préféré le faire un peu plus tôt mais on n’avait pas de date disponible », expli-que Donnadieu. « On aura déjà joué pas mal de match amicaux, ce qui n’est pas plus mal parce que ça nous permettra d’être précis sur le travail tactique. » Par ail-leurs, une sortie golf et tir à l’arc est prévue pendant le stage ainsi qu’une soirée « autour d’un verre », histoire de « se lâcher un peu, pour la cohésion de l’équipe. »

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Dimanche 21 août• Planning : Préparation à Nanterre puis stage à Sablé-sur-Sarthe du 19 au 23 septembre• Les matches amicaux : Trophée du Golfe (Cholet, Le Mans, Orléans) à Vannes les 3 et 4 sep-tembre, Dijon à Nanterre le 11 septembre, Orléans à Montargis le 14 septembre, Tournoi de Massy (Fos, Pau-Lacq-Orthez, Rouen) à Massy les 17 et 18 septembre, Le Havre au Havre le 28 septembre et Poitiers à Nanterre le 1er octobre.

ORLÉANSPERDRE EN PRÉPA !

« On a tout fait pour perdre des matches amicaux l’an dernier. » Philippe Hervé sourit mais il plaisante à peine. Orléans avait été le « champion de présaison »

la saison passée, avec un parfait 9/9, avant une défaite lors du plus officiel « match des champions ». Quelques mois plus tard, l’OLB serrait les fesses pour survivre à une saison déprimante. « Ces victoires, ça ne me plaisait pas », développe le technicien. « Une forme d’euphorie s’installe et si jamais tu perds en début de championnat, il y a incompréhension. Et si en plus ça t’arrive avec une équipe très renouvelée, c’est dangereux. » Il poursuit : « J’accorde peu de crédit aux résultats de ces matches. C’est le contenu qui est intéressant. Le résultat, les gens, y compris les joueurs et l’encadrement, les lisent trop. Je ferai en sorte qu’on soit bien fatigués pour jouer les matches amicaux. » Et il sourit encore.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Samedi 20 août• Planning : Préparation à Orléans puis, du 19 au 22 août, stage à Luxeuil (Haute-Saône)• Les matches amicaux : Tournoi de Vannes (Le Mans, Cholet, Nanterre) les 3 et 4 septembre, Dijon à Neuville-aux-Bois le 7, tournoi de Carvin (Alost, Ostende, Boulogne) les 9 et 10, Nanterre à Villeman-deur le 14, Boncourt à Luxeuil le 22, tournoi du Cap D’Agde (Hyères-Toulon, Pau, Roanne) les 24 et 25, Nanterre à Orléans le 27.

PARIS LEVALLOIS MASINGUE AU TURBIN

L’effectif est bouclé depuis l’arrivée de Jawad Williams (2,06 m, 28 ans). Formé à North Carolina

Fini de glandouiller sur la plage : Vincent Masingue reprend le turbin à Levallois.

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Le Mans est donc au complet et n’a pas de temps à perdre, avec un tour préliminaire d’Eurocup dès le 27 septembre. JD Jackson entamera d’ailleurs très vite sa série de matches amicaux (un beau programme !).(*) Touché contre Göttingen en Eurocup le 18 janvier, AK s’était vu diagnostiqué une rupture partielle du tendon quadricipital, avant qu’une IRM de contrôle ne détecte une lésion cartilagineuse.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Lundi 22 août• Planning : Préparation au Mans• Les matches amicaux : Cholet à Saint-Jean-de-Monts le 30 août, tournoi de Vannes (Orléans, Cholet, Nanterre) les 3 et 4 septembre, tournoi de Sablé (Hyères-Toulon, Cholet, Nancy) les 9 et 10, tournoi de Brest (Limoges, Kiev, Gravelines) les 16 et 17, tournoi ProStars Pays-de-la-Loire (Nancy, ASVEL, Cholet, Gravelines, Maccabi Tel-Aviv) du 21 au 24.

NANCYL’EUROLEAGUE EN « PETIT POUCET »

« On est les moins bien considérés, on est les petits poucets, mais ça n’enlèvera rien à notre envie de bien faire. » Jean-Luc Monschau est conscient de la difficulté qui se présente devant son équipe avec l’Euroleague. Tombés dans une poule où les clubs les plus abordables tels que Cantu ou Bilbao se sont fortement renforcés, les Nancéiens ont vu leur mission se compliquer. Mais le coach des Cougars souhaite faire comme les autres années : « On fait une reprise indépendemment de l’Euroleague, c’est une reprise comme on fait chaque année, faire un point physique et réapprendre à jouer ensemble. » Un travail collectif qui sera facilité par le fait que six joueurs restent au club, permettant une intégration plus facile des nouveaux. Pour le reste, pas d’inquiétude, l’arrivée tardive de Nicolas Batum et son départ précipité probable au cours de la saison ou encore la recherche d’un second meneur, JLM a l’habitude.

EffEctif : mAnQuE un mEnEur (us ou pAs)• Date de la reprise : Mercredi 17 août• Planning : Préparation à Nancy• Les matches amicaux : Gravelines à Nancy le 28 août, tournoi de Vittel les 2 et 3 semptembre (Strasbourg, Charleroi, Liège), Chalon à Besançon le 6, trophée de Sablé (Cholet, Le Mans, Hyères-Tou-lon) les 9 et 10, Strasbourg à Nancy le 14, Tournoi de Bourges (Chalon, Roanne, Cholet) les 17 et 18, tournoi ProStars Pays-de-la-Loire (ASVEL, Cholet, Le Mans, Gravelines, Maccabi Tel-Aviv) du 21 au 24.

NANTERREPAS D’EFFET PRO A

Malgré la montée en Pro A, la première de son histoire, rien ne change pour la JSF. « On part sur les mêmes bases », coupe Pascal Donnadieu. « Il n’y a pas de raison de changer ce qui marche depuis deux ans. On a le même préparateur physique que l’année dernière

09DOSSIER

avec David Noel, il sera le « leader offensif » des Franciliens, selon Christophe Denis (in L’Équipe). Le NBAer et Lamont Hamilton (15,4 pts et 6,4 rbds au PL) vont devoir laisser leurs ego de côté pour travailler ensemble. Alors, la raquette du PL pourrait bien être l’une des plus dangereuses de Pro A. De son côté Vincent Masingue apportera sa personnali-té, son expérience et sa défense. Et de « l’opposition solide » face à Hamilton pendant les entraînements. « Je serai là pour lui rendre la vie un peu plus diffi-cile. […] Parce que je pense que c’est un pivot qui a du talent et qui se repose peut-être un petit peu trop dessus », a déclaré Vincent Masingue sur notre site. Tout cela promet de beaux duels virils dès la reprise, prévue ce vendredi.

EffEctif : Bouclé• Date de la reprise : 19 août• Planning : Stage à l’Alpes d’Huez du 22 au 29 août• Les matches amicaux : Châlons-Reims à Châ-lons le 3 septembre, Le Portel à Boulogne-sur-Mer le 7, Dijon à Levallois le 10, Le Havre au Havre le 14, Le Havre à Drancy le 17, Tournoi d’Alfortville (Le Havre, Mons-Hainaut, Kiev, Hyères-Toulon et Dijon) du 22 au 25, Hyères-Toulon à Castelnau-le-Lez le 30.

PAU-LACQ-ORTHEZAVEC MENDY

Initialement, Antoine Mendy n’était pas attendu mardi dernier, date de la reprise, qui consiste, jusqu’à ce vendredi, en des tests physiques, médi-

caux, des évaluations, avant d’attaquer le basket proprement dit lundi prochain. Le troisième mar-queur de l’Élan la saison dernière (12,7 points) devait participer à la CAN avec le Sénégal mais, faute d’assurance, devrait en être privé. « S’il n’est pas parti, il devrait être là pour la reprise », nous disait Didier Dobbels lundi, sans certitude à ce moment-là. Mendy présent et l’esprit clair, lui qui s’était un peu fâché avec le club l’an passé, lorsque la teneur de sa blessure – et donc de son absence – avait été remise en cause par Didier Gadou ? « J’ai eu une discussion avec lui, avant sa prolongation de contrat, et il regrettait certaines choses, que l’affaire ait pris de l’importance », répond DD. La bisbille est oubliée.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Mardi 16 août• Planning : Une semaine de tests puis reprise du basket le lundi 22, à Pau• Les matches amicaux : Tournoi de Boulazac (Poitiers, Limoges, Boulazac) les 2 et 3 septembre, Saint-Sebastien à Mourenx le 11, Bordeaux à Bor-deaux le 14, tournoi de Massy (Fos, Nanterre, Rouen) les 17 et 18, Bordeaux à Bordeaux le 21, tournoi du Cap D’Agde (Hyères-Toulon, Orléans, Roanne) les 24 et 25, une équipe espagnole (Malaga ? Bilbao ? Huesca ?) le premier week-end d’octobre.

POITIERSJJ DANS L’ESPRIT

Mine de rien, depuis la saison 2007-08, Poitiers n’a fait appel qu’à trois Américains différents (hors pigistes ou jokers) ! Rasheed Wright, Tommy Gunn et Kenny Younger. Le meneur US J.J. Miller – rejoint d’ici la fin du mois par un ailier US – arrive donc dans un contexte particulier. Il devra s’adapter à l’esprit club, à un groupe qui se connaît sur le bout des doigts. Un challenge ? Pas vraiment. D’abord Miller (1,80 m, 32 ans) a joué en France (Levallois ’07 et Le Havre ’10), et ensuite c’est un ami d’enfance de Wright. « On a envie de consolider cet esprit d’équipe, avoir un joueur qui a envie de s’investir, de rentrer dans l’aventure. C’est ce qui nous a sauvés l’an dernier », explique Ruddy Nelhomme. « Après, l’humain est une des données de notre recrute-ment, pas nécessairement le critère incontournable. Je cherchais un meneur avec une expérience europée-nne. J’avais bien aimé sa saison au Havre. »

EffEctif : mAnQuE un AiliEr (us ou pAs)• Date de la reprise : Mardi 16 août• Planning : Préparation à Poitiers• Les matches amicaux : Tournoi de Boulazac (Pau, Limoges, Boulazac) les 2 et 3 septembre, Bordeaux à Bordeaux le 14, Nantes à Bressuire le 21, Limoges à Poitiers le 24, Orléans à Orléans le 28 et Nanterre à Nanterre le 1er octobre.

ROANNEBEAUCOUP D’ABSENTS

Prévue pour aujourd’hui, la préparation de Roanne va être très perturbée puisque Jean-Denys Choulet

va devoir se passer de trois de ses joueurs pour un bon bout de temps. Outre Souleyman Diabaté, retenu avec la Côte d’Ivoire pour la CAN, coach Choulet s’est découvert un nouvel international dans son effectif en la personne de John Holland, sélectionné par Porto-Rico pour le championnat des Amériques. « Je ne savais même pas qu’il avait deux nationalités », concède l’entraîneur. « Mais il a été très correct en m’appelant dès qu’il l’a su parce qu’il était très embêté pour le club. C’est la première fois que je vois ça. » De quoi rassurer JDC quant à l’état d’esprit de son rookie US. Si le deuxième rookie, Rick Jackson, sera bien là à la reprise, Andre Barrett est attendu entre le 24 et le 27 août pour cause de tournoi organisé à New York mais le club était prévenu de longue date. Quoi qu’il en soit, il faudra lancer la machine avec ces trois absents.

EffEctif : complEt• Date de la reprise : Jeudi 18 août• Planning : Préparation à Roanne• Les matches amicaux : Tournoi des Champions (Dijon, Aix-Maurienne, ASVEL) à Aix-les-Bains les 27 et 28 août, Chalon à Roanne le 2 septembre, ASVEL à Feurs le 6 septembre, Ain Star Game (ASVEL, Bourg, Chalon) à Bourg les 9 et 10 septembre, Tour-noi de Bourges (Chalon, Nancy, Cholet) à Bourges les 17 et 18 septembre, Dijon à Dijon le 20 septembre, Tournoi du Cap d’Agde (Hyères-Toulon, Pau-Lacq-Orthez, Orléans) à Agde les 24 et 25 septembre et Dijon à Roanne le 28 septembre.

STRASBOURG MOT D’ABSENCE DU COACH

Une prise de contact entre Vincent Collet et ses joueurs est prévue le 22 et 23 août. En attendant la fin de l’Euro, comme en 2009 et 2010 avec l’ASVEL, c’est Pierre Tavano qui assure la transi-tion. Pour l’assistant coach, les deux mauvaises entames de saisons à Villeurbanne n’ont aucun rapport avec cette absence, mais avec des « er-reurs de casting ». « À Strasbourg, le recrutement est judicieux. » Mais il admet que commencer la préparation sans coach principal est un manque pour les joueurs même s’ils « ne se prennent pas la tête par rapport à ça. […] Ils ne seront pas dans de mauvaises dispositions. » Le staff de la SIG a établi le programme à l’avance et Pierre Tavano sera en contact tous les jours avec Vincent Collet pour faire le point. Au pire, le coach de l’équipe de France aura trois semaines pour travailler avec son nouveau groupe.

EffEctif : mAnQuE un postE 4 • Date de la reprise : Mercredi 24 août• Planning : Stage à Vittel du 4 au 7 septembre • Les matches amicaux : Tournoi de Vittel (Charleroi, Liège ou Nancy) le 2 et 3 septembre, BC Souffelweyersheim à Souffelweyersheim le 9, Nancy à Nancy le 14, Francfort à Fegersheim (Allemagne) le 18, Francfort à Francfort le 21, Ülm à Geispolsheim le 23, Pepinster à Illkirch le 25, Tübingen à Stras-bourg le 26, Dijon à Kaysersberg le 01 octobre. n

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1ère journée (08/10/11)Hyères-Toulon – Pau-L.-OrthezLe Mans – NanterreDijon – NancyParis Levallois – Le HavrePoitiers – OrléansStrasbourg – CholetRoanne – ASVELChalon – Gravelines-Dk2e journée (15/10/11)ASVEL – Paris LevalloisCholet – NanterreHyères-Toulon – DijonLe Havre – PoitiersNancy – StrasbourgOrléans – ChalonGravelines-Dk – RoannePau-Lacq-Orthez – Le Mans3e journée (22/10/11)Le Mans – OrléansPau-L.-Orthez – Paris LevalloisPoitiers – DijonRoanne – Hyères-ToulonStrasbourg – Le HavreNanterre – NancyChalon – CholetASVEL – Gravelines-Dk4e journée (29/10/11)Gravelines-Dk – Pau-L.-OrthezHyères-Toulon – NanterreLe Havre – Le MansNancy – PoitiersOrléans – StrasbourgParis Levallois – RoanneCholet – ASVELDijon – Chalon5e journée (05/11/11)Chalon – StrasbourgLe Mans – DijonParis Levallois – Hyères-ToulonPoitiers – Gravelines-DkRoanne – Le HavreNanterre – OrléansASVEL – NancyPau-Lacq-Orthez – Cholet6e journée (12/11/11)Hyères-Toulon – PoitiersLe Havre – ASVELDijon – NanterreNancy – Paris LevalloisOrléans – Pau-Lacq-OrthezStrasbourg – RoanneCholet – Gravelines-DkChalon – Le Mans

cALENDRIER 2011-12

7e journée (19/11/11)Cholet – Le HavreGravelines-Dk – Hyères-ToulonParis Levallois – OrléansPau-Lacq-Orthez – NanterrePoitiers – StrasbourgRoanne – DijonLe Mans – NancyASVEL – Chalon8e journée (26/11/11)Chalon – Paris LevalloisLe Havre – Hyères-ToulonLe Mans – PoitiersDijon – Pau-Lacq-OrthezStrasbourg – ASVELNanterre – Gravelines-DkNancy – CholetOrléans – Roanne9e journée (03/12/11)Hyères-Toulon – ASVELNancy – Le HavreParis Levallois – DijonPau-Lacq-Orthez – StrasbourgRoanne – PoitiersNanterre – ChalonGravelines-Dk – Le MansOrléans – Cholet10e journée (10/12/11)ASVEL – OrléansCholet – Paris LevalloisLe Havre – Pau-Lacq-OrthezDijon – Gravelines-DkPoitiers – NanterreStrasbourg – Hyères-ToulonLe Mans – RoanneChalon – Nancy11e journée (17/12/11)Gravelines-Dk – OrléansHyères-Toulon – Le MansDijon – Le HavreParis Levallois – StrasbourgPoitiers – ChalonNanterre – ASVELRoanne – CholetPau-Lacq-Orthez – Nancy12e journée (23/12/11)Paris Levallois – NanterreNancy – RoanneASVEL – PoitiersChalon – Pau-Lacq-OrthezCholet – DijonLe Havre – Gravelines-DkOrléans – Hyères-ToulonStrasbourg – Le Mans13e journée (27/12/11)Gravelines-Dk – StrasbourgHyères-Toulon – NancyLe Mans – Paris LevalloisDijon – OrléansPoitiers – CholetNanterre – Le HavrePau-Lacq-Orthez – ASVELRoanne – Chalon14e journée (14/01/12)ASVEL – DijonChalon – Hyères-ToulonOrléans – Le HavreParis Levallois – PoitiersRoanne – Pau-Lacq-OrthezStrasbourg – NanterreCholet – Le MansNancy – Gravelines-Dk

15e journée (21/01/12)Gravelines-Dk – Paris LevalloisHyères-Toulon – CholetLe Havre – ChalonDijon – StrasbourgPau-Lacq-Orthez – PoitiersNanterre – RoanneLe Mans – ASVELOrléans – Nancy16e journée (28/01/12)ASVEL – Le HavreCholet – OrléansParis Levallois – Pau-L.-OrthezPoitiers – Hyères-ToulonStrasbourg – ChalonNanterre – DijonNancy – Le MansRoanne – Gravelines-Dk17e journée (04/02/12)Chalon – PoitiersGravelines-Dk – NanterreHyères-Toulon – Paris LevalloisLe Havre – CholetDijon – RoanneStrasbourg – Pau-Lacq-OrthezNancy – ASVELOrléans – Le Mans18e journée (11/02/12)ASVEL – StrasbourgChalon – OrléansParis Levallois – NancyPau-Lacq-Orthez – DijonPoitiers – Le HavreNanterre – Hyères-ToulonCholet – RoanneLe Mans – Gravelines-Dk19e journée (25/02/12)Le Havre – NanterreLe Mans – ChalonDijon – Hyères-ToulonNancy – Pau-Lacq-OrthezRoanne – Paris LevalloisStrasbourg – PoitiersGravelines-Dk – CholetOrléans – ASVEL20e journée (03/03/12)Hyères-Toulon – Gravelines-DkLe Havre – NancyParis Levallois – Le MansPau-Lacq-Orthez – OrléansPoitiers – RoanneNanterre – StrasbourgASVEL – CholetChalon – Dijon21e journée (10/03/12)Cholet – Hyères-ToulonLe Mans – Le HavreDijon – PoitiersNancy – NanterreOrléans – Paris LevalloisRoanne – StrasbourgGravelines-Dk – ASVELPau-Lacq-Orthez – Chalon22e journée (17/03/12)Hyères-Toulon – RoanneLe Havre – OrléansParis Levallois – ChalonPoitiers – Pau-Lacq-OrthezNanterre – CholetGravelines-Dk – DijonASVEL – Le MansStrasbourg – Nancy

23e journée (24/03/12)ASVEL – NanterreCholet – PoitiersLe Mans – StrasbourgDijon – Paris LevalloisNancy – Hyères-ToulonPau-Lacq-Orthez – Le HavreChalon – RoanneOrléans – Gravelines-Dk24e journée (31/03/12)Hyères-Toulon – ChalonLe Havre – DijonParis Levallois – ASVELPoitiers – Le MansRoanne – OrléansStrasbourg – Gravelines-DkNanterre – Pau-Lacq-OrthezCholet – Nancy25e journée (07/01/12)ASVEL – Hyères-ToulonChalon – NanterreLe Havre – StrasbourgOrléans – DijonPoitiers – Paris LevalloisLe Mans – CholetGravelines-Dk – NancyPau-Lacq-Orthez – Roanne26e journée (14/04/12)Cholet – Pau-Lacq-OrthezGravelines-Dk – Le HavreHyères-Toulon – OrléansDijon – ASVELStrasbourg – Paris LevalloisNanterre – PoitiersRoanne – Le MansNancy – Chalon27e journée (21/04/12)Chalon – Le HavreLe Mans – Hyères-ToulonOrléans – NanterreParis Levallois – CholetPoitiers – ASVELStrasbourg – DijonRoanne – NancyPau-L.-Orthez – Gravelines-Dk28e journée (28/04/12)Gravelines-Dk – PoitiersHyères-Toulon – StrasbourgLe Havre – RoanneDijon – Le MansNancy – OrléansASVEL – Pau-Lacq-OrthezCholet – ChalonNanterre – Paris Levallois29e journée (05/05/12)Hyères-Toulon – Le HavreLe Mans – Pau-Lacq-OrthezDijon – CholetParis Levallois – Gravelines-DkPoitiers – NancyRoanne – NanterreStrasbourg – OrléansChalon – ASVEL30e journée (16/05/12)Gravelines-Dk – ChalonASVEL – RoanneCholet – StrasbourgLe Havre – Paris LevalloisNancy – DijonOrléans – PoitiersPau-L.-Orthez – Hyères-ToulonNanterre – Le Mans

MATCH DES CHAMPIONSEntre le 30/09/11 et le 02/10/11 à Nancy

Nancy – Chalon ALL-STAR GAME 2011

29/12/11 à Paris-BercySEMAINE DES AS 2012

Du 16/02/11 au 19/02/12 à RoannePLAYOFFS

Au meilleur des 3 matchesQuarts de Finale : du 22/05 au 30/05/12

Demi-finales : du 01/06 au 09/06/12FINALE

16/06 ou 17/06/12 à Paris-Bercy

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Disponible dès le 24 août au rayon BD

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E t voilà ! Avec l’ajout du pivot Ryvon Covile et du meneur Russell Robinson, Pascal Donnadieu a mis

la dernière touche à l’effectif qui tentera de défendre la place de la JSF en Pro A. Covile (2,06 m, 27 ans), on connaît. Il a évolué à Orléans entre 2008 et 2010 (10 points et 5 rebonds), avant de se faire couper du Mans l’an dernier puis de se relancer en Grèce (13,1 points et 6,0 rebonds avec Panionios). Robinson (1,85 m, 25 ans) sera une découverte savoureuse.Champion NCAA avec Kansas en 2008, ce

playmaker-scoreur a passé deux ans en D-League avant de se montrer à Badalone l’an dernier. Autant pour sa propension à faire du jeu (9,6 points et 2,8 passes en 26 minutes) que pour son penchant pour le shoot (37%). « Très bon défenseur et capable de scorer, il peut évoluer aux postes 1 et 2 sans différence. Il est doté d’une bonne mentalité », commente Pascal Donnadieu sur le site Internet du club. « J’attends de lui qu’il soit un leader comme il a toujours su l’être dans ses équipes précédentes. »

Deux champions NcAAAutre petit format, Nic Wise, qui débarque au Havre. L’ancien d’Arizona (1,78 m, 24 ans) sort d’une saison rookie convaincante à Bonn, en Allemagne. Il est la quatrième recrue (Jenkins, Boddicker, Léonard) d’un STB déjà riche de Cox, Bower et Pitard, notamment.

Ailleurs, on se muscle. Le HTV récupère Maxime Zianveni, Le Mans ajoute de la valeur athlétique avec Will Cole-man (2,05 m, 22 ans), un rookie venu de Memphis en NCAA, et Paris Levallois fait potentiellement une bonne prise en la personne de Jawad Williams (2,03 m, 28 ans), champion NCAA en 2005 à North Carolina en compagnie de David Noel, et passé depuis par la NBA.À Nancy, on devrait s’être renforcé avec Pape-Philippe Amagou. À Gravelines, J.K. Edwards complète l’opulente raquette, tan-dis que Pape Sy pourrait signer en faveur du BCM. Enfin, on notera qu’Erman Kunter a prolongé son contrat à Cholet jusqu’en 2013.. n

Fabien FRIcoNNET

L’EFFEcTIF DE LA JsFMeneurs : Russell Robinson et Loïc AkonoExtérieurs : Mykal Riley, Marc Judith, Etienne Brower, Xavier Corosine, Guil-laume Pons et Alexis DesespringalleIntérieurs : Ryvon Covile, Will Daniels et Johan Passave-Ducteil

Le promu est en ordre de marche, avec l’arrivée de deux Américains. Ailleurs, ça fuse : Amagou à Nancy, J.K. Edwards à Gravelines, Pape Sy à l’entraînement avec le BCM.

SIGNATURES EN PRO A

NANTERRE BoUcLE, D’AUTREs AJoUTENT

Russel Robinson, champion NCAA avec Kansas en 2008, jouera à Nanterre.Ro

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UN NBAer EN ARDÈCHE

INcRoYABLE MAIs VRAI !

P our être honnête, on n’y a pas cru tout de suite. Pensez-donc, Cherokee Parks, 2,11 m, champion

universitaire avec Duke en 1992, champion du monde des moins de 21 ans en 1993, neuf années de carrière en NBA et retiré des parquets depuis 2004 qui signe à Aubenas, ville d’un peu moins de 12.000 habitants dont le club a fini neuvième de la Poule A en Nationale 2 l’an dernier, avouez que c’est un peu difficile à avaler de but en blanc.« C’est presque au-delà du réel », recon-nait Jean-Louis Volle, le président de l’U.S. Aubenas, joint par nos soins. « Honnêtement, quand on me l’a proposé, je n’ai pas fait le lien avec l’ancien joueur NBA. » À 38 ans bien tassés (39 le 11 octobre prochain) l’ancien 12e choix de la Draft 1995 reprend donc du service et sa présence dans cette petite ville de l’Ardèche tient presque du hasard.Sa venue ressemble d’ailleurs à un scénario de film hollywoodien. Il y quelques temps, Cherokee rencontre Mark Soderberg, un ancien joueur de la Chorale de Roanne dans les années 1970, qui possède toujours une maison dans les environs. Les deux hommes sympathisent et l’ancien NBAer confie son

souhait de rejouer au basket et de découvrir un nouveau pays. Soderberg contacte alors un de ses amis agent, Christophe Gardette, qui appelle alors le président d’Aubenas avec qui il est en bon terme. « Vous voulez monter en N1, j’ai ce qu’il vous faut », dit en substance l’agent.« J’ai tout de suite eu envie, mon orgueil de président a été touché », avoue Jean-Louis Zolle. « Je leur ai quand même rappelé qu’on n’avait pas d’argent mais il 

est au même prix que mon pivot slovaque de l’année dernière, c’est presque moi qui aie fait le prix. La seule réserve, c’était au sujet de son état de forme. Il a fallu convaincre mon entraîneur. »

En poster dans la chambre de l’assistantEn pleine construction d’équipe, Michel Herlem, le technicien d’Aubenas, se montre d’abord réticent. « J’étais méfiant », admet

le coach. « Un mec comme ça en N2… C’est pas moi qui vais lui apprendre à jouer au basket ! Mais la crainte, c’est quand on m’a dit qu’il voulait découvrir la France, je me suis dit que j’allais le retrouver le lundi à Monaco et le lendemain sur les Champs-Élysées. C’est mon assistant qui m’a convaincu, il m’a dit après qu’il avait des posters de lui dans sa chambre quand il était gamin, à l’époque de Duke. Finale-ment, on a vu débarquer un type super, un mec très humble, très poli qui veut travailler et rejouer au basket. »L’affaire se conclut, et voilà Cherokee Parks, 472 matches NBA et des millions de dollars sur le compte en banque qui descend de l’avion à Lyon, la semaine dernière. « Je pensais voir arriver un mec de 38 ans un peu bedonnant mais c’est le contraire », assure Michel Herlem. « Il faut même qu’il fasse un peu de muscu parce qu’il est sec comme un coucou. » Mais dès le lendemain de son arrivée, Parks rechausse les baskets, lors d’un match amical.« Il a joué 30 minutes, il m’a pris 12 rebonds et m’a mis 23 points », s’enthousiasme l’entraîneur. « Il manque un peu de compétition mais niveau basket… Il te fait des séries à trois-points à 9/10. Et puis il a un shoot, quoi, c’est impres-sionnant ! Un shoot comme un meneur de jeu d’1,85 m. Et un mec super simple en plus ! » Jusqu’à présent, me joueur n’a formulé qu’une seule exigence : le droit d’entraîner les gamins du club. Ce que le président a accepté, bien entendu. Pensez-donc, Cherokee Parks ! n

Florent de LAMBERTERIE

sTEPhEN JAcKsoN EN PRo A ?• C’est en tout cas l’hypothèse qu’a laissé entendre le joueur au site américain CBSsports.com. Sous contrat avec les Milwaukee Bucks (18,5 pts avec Charlotte l’an dernier), « Jax » souhaiterait évoluer en France en attendant la fin du lock-out, hypo-thèse attestée par un entraîneur de Pro A d’après le journal L’Équipe. Si plusieurs clubs ont été évo-qués (ASVEL, Paris Levallois, Gravelines…) aucune piste sérieuse n’a pour le moment été confirmée. Affaire à suivre.

F.d.L.

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Cherokee Parks, champion NCAA, neuf ans de carrière en NBA et retraité depuis 2004, s’est engagé avec Aubenas, en Nationale 2. Et non, ce n’est pas un canular.

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PRO B

DENAIN sUR UN NUAGE

G eorge Wilczyk savoure. Depuis deux semaines et cette promotion tardive en Pro B, le

président sait que son club a enfin changé de dimension. « L’image de la Pro B est totalement différente de la N1 », explique-t-il dans les colonnes de la Voix du Nord. « On est dans l’antichambre de l’élite. C’est formidable à tous points de vue. »Soutenu par des partenaires privés et publics réactifs, les Nordistes ont aug-menté significativement leur budget – de 800.000 € à 1,22 million – pour passer avec succès l’oral de la DNCG. « C’est un budget moyen de Pro B », assure George Wilczyk. « Saint-Vallier a moins (900.000 €), Rouen (2,7 millions) et Limoges (2,4 millions) ont beaucoup plus. » Restait donc au staff à dépenser malin pour tenir le rythme de sa

nouvelle division. Convaincu depuis des mois de son avenir au deuxième échelon national (!), Marc Silvert a imaginé son recrutement en conséquence. « On aura une équipe compétitive pour la Pro B. »

Déjà au complet !Aussitôt la bonne nouvelle annoncée, le coach bouclait d’ailleurs son roster en enrôlant Lamine Kanté (10,6 points à Bou-logne), Nate Rohnert, arrière à tout faire dans le championnat néerlandais (15,8 pts, 8,3 rbds et 5,5 passes), et Ryan Rossiter, intérieur NCAA fraîchement diplômé de Siena (18,7 pts et 13,2 rbds). Les deux Américains ont rejoint leur compatriote Juwann James, big man hyperactif à Chal-lans cette saison (16,9 points à 67,0% et 5,8 rebonds).

Mardi dernier, pour la reprise, sept nouveaux coéquipiers entouraient Renaud Brocheray et Fredéric Minet, seuls élé-ments majeurs conservés. Disparu du circuit professionnel au milieu des années 1970, encore en N2 il y a deux ans, le champion de France 1965 n’a pas hésité à refondre son collectif pour assurer sa position. « Nous ne montons pas en Pro B pour y faire de la figuration », promet Marc Silvert. « On visera le maintien en espérant atteindre les play-offs. » n

Jérémy BARBIER

Le malheur des uns fait le bonheur de Denain. Promu en Pro B à la faveur des déboires « financiers » de Saint-Étienne (voir BasketNews n°564), le club nordiste prépare avec enthousiasme ce retour inattendu chez les pros.

Ryan Rossiter en provenance de Siena (NCAA)

jouera à Denain en Pro B.

14 LA GAZETTE DE L’EUROLA GAZETTE DE L’EURO

CONTRETEMPSÀ la suite d’une grosse chute à l’entraînement, Omri Casspi a été arrêté. Arik Shivek, le coach d’Israël, fera le point dans quelques jours. Suspense… Le pivot bulgare Stefan Georgiev a eu encore moins de chance car il s’est abimé les ligaments croisés d’un genou et sera sur le fl anc pour au moins trois mois… Sam Van Rossom, lui, s’est fait une belle frayeur durant un trip des Lions belges aux Etats-Unis. Il a pris un gros coup sur la tête. En a résulté une commotion cérébrale. Il sera remis pour l’Euro… Quant à Marcin Gorgat, c’est encore plus rageant puisque, à l’heure qu’il est, il n’est pas en mesure de disputer l’Euro avec la Pologne car la question de l’assurance sur son contrat n’est pas réglée.

F.F.

ÇA JOUE !Après avoir désossé la France, l’Espagne a remporté une deuxième victoire de valeur en dominant sans frayeur la Lituanie à Madrid (90-78). Dans le cinq majeur à côté de Pau Gasol, Serge Ibaka a livré 12 points et 5 rebonds en 19 minutes. Pau a ajouté 17 points et 7 rebonds en autant de temps. Sorti du banc, Marc Gasol a complété la domination intérieure des champions d’Europe (12 points et 4 rebonds en 17 minutes). Également réserviste, Juanca Navarro s’est fendu de 13 points et 2 passes en 18 minutes. Les deux équipes se rejoueront en fi n de préparation, mais en Lituanie cette fois… Drôle de visage offert par la Mannschaft au tournoi d’Izmir. Battue par la Finlande en début de préparation, l’équipe de Dirk Bauermann, sans Nowitzki, a aussi perdu contre l’Ukraine en Turquie (67-81) mais a remporté le tournoi en battant la Turquie (79-72) avec 20 points de Tibor Pleiss, ainsi que la Serbie (59-58) avec 12 points de Robin Benzing. La Serbie a explosé l’Ukraine (83-57) et la Turquie (83-58) avec 13 points de Nenad Krstic.

F.F.

DEUX DERNIÈRES PLACES

LA FINLANDE Y EST !Pour que Teemu Rannikko et ses coéquipiers manquent l’Euro, il faudrait un drôle de renversement de situation (trois équipes à 2-2). Un succès du Portugal ce soir contre la Hongrie règlerait la question et laisserait les Magyars au bord du chemin.

S eize ans après sa dernière apparition à l’Euro (0-6 en 1995), et deux ans après avoir battu les Bleus lors d’un

match de qualifi cation à l’Euro 2009, revoilà la Finlande. À mi-chemin de ce tournoi de repêchage, qui qualifi e deux équipes sur trois, les Nordiques ont fait le break. Et si la Hongrie, le « petit » de cette compétition triangulaire, échoue contre le Portugal ce soir jeudi, les Lusitaniens et les Finlandais pourront faire leurs bagages pour la Lituanie.Henrik Dettmann, ancien coach de la Mannschaft et de Dijon, peut dire merci à l’intérieur Gerald Lee (2,08 m, 23 ans, né en Finlande), auteur du panier de la victoire en Hongrie, mais aussi à son leader Teemu Rannikko, 30 ans, qui a signé 16 points et 4 passes dans un match diffi cile, duquel la Finlande s’est sortie grâce à un gros troisième quart-temps (24-15), et ce malgré les 15 points et 4 passes de l’arrière Akos Horvath, champion de Hongrie avec le Szolnoki Olaj.

Une histoire de quart-tempsLes troisième quart-temps ont coûté cher aux Magyars puisque c’est également dans cette période qu’ils ont laissé le Portugal prendre les affaires en main (23-15), en dépit des 16 points de l’intérieur Peter Lorant (2,06 m, 25 ans), coéquipier de l’ancien Chalonnais Jerome Tillman à Burgos, en LEB Oro. Côté portugais, l’adresse à trois-points a été salvatrice (12/32), tout comme les performances d’un quarteron de vétérans : le meneur du PL Philippe Da Silva (10 points, 5 rebonds, 6 passes et aucune balle perdue), l’ailier Carlos Andrade (11 points et 9 rebonds), le power Joao Santos (10 points et 6 rebonds) et le centre Miguel Miranda (18 points).Dans le match phare, les Finlandais ont bien mené leur affaire contre le Portugal, prenant de l’air dans un deuxième quart-temps fermé (16-7), sur les ailes de la paire composée de l’ailier Shawn Huff (1,98 m, 27 ans) et de l’intérieur Tuukka « René » Kotti (2,05 m, 30 ans), auteur de 32 points, 16 rebonds, 4 inter-ceptions et 2 contres. Da Silva s’est contenté de 6 points et 3 passes. ■

Fabien FRICONNET

Ça sent bon l’Euro pour la Finlande de Shawn Huff.

TOURNOI ADDITIONNELLes résultats*Portugal bat Hongrie 71-66Finlande bat *Hongrie 75-73*Finlande bat Portugal 68-56Classement : 1- Finlande (2-0),2- Portugal (1-1), 3- Hongrie (0-2).

Restent à jouerHongrie-Portugal 18 aoûtFinlande-Hongrie 21 aoûtPortugal-Finlande 24 août

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15LE FEUILLETON DE L’EUROLE FEUILLETON DE L’EUROJ-14 - 5e PARTIE

A ux États-Unis, les fans NBA savourent son bagout et cette capacité inégalée à disséquer et vulgariser les plus compliqués

des systèmes NBA. Autrefois rebaptisé « Tsar du diagramme » par Marv Albert, son ancien comparse d’antenne sur le réseau national, Mike Fratello, soigne à l’écran un ton professoral et des gestes pédagogues.De son passage sur les bancs d’Atlanta (1983-1990), Cleveland (1993-1999) et Memphis (2004-2007), celui qui guida onze de ses seize équipes jusqu’aux playoffs garde une excellente réputation de formateur. « C’est un professeur », disait de lui Gregg Popovich en 2007, quelques semaines après que Memphis eut remercié le coach aux 667 victoires NBA. « N’importe quelle équipe souhaitant progresser et faire travailler ses jeunes joueurs devrait s’intéresser à lui. »Son téléphone resta pourtant muet pendant quatre ans avant qu’un coup de fi l inattendu ne l’incite à ressortir sa plaquette. « J’étais intéressé par quelque chose que je n’avais jamais fait », explique-t-il. « J’ai pensé qu’à cette période de ma vie, c’était un challenge merveilleux pour voir ce dont j’étais capable. » Un challenge rendu possible par Sasha Volkov, président de la Fédération ukrainienne mais surtout ancien joueur de Fratello à Atlanta. Entre les deux amis, une simple poignée de main scella l’aventure. « C’est tout ce dont

j’ai besoin de la part de Sasha », jure le coach.Et à écouter les premières réactions de ses nouveaux joueurs, le coach de l’année 1986 était tout ce dont le basket ukrainien rêvait. « Si vous regardez d’autres équipes européennes, elles ont engagé de bons coaches et cela les a aidées à évoluer à un haut niveau », commente Oleksiy Pecherov, ancien NBAer et leader espéré en Lituanie. « Vous pouvez le voir avec la Russie qui a gagné un Euro avec David Blatt. C’est une bonne chose pour les jeunes joueurs ukrainiens et les coaches d’avoir quelqu’un qui a une expérience et un regard différent. » À condition que le regard en question soit pertinent. En mars dernier, Fratello confessait ainsi sa méconnaissance du basket ukrainien.

Et après ? « Je pense qu’il aura beaucoup de problèmes parce que si vous ne connaissez pas le basket européen, cela peut être très dur », estime Sherhiy Lishchuk, le capitaine de la sélection. « Nous verrons. » Le chantier est colossal.Incapable de se qualifi er à la régulière l’été dernier (3v-5d), l’Ukraine ne doit son retour à l’Euro qu’à la refonte de la compétition. Six ans après sa dernière participation (13e en 2005), tout reste

MIKE FRATELLO, UN TSAR EN UKRAINE

MISSIONNAIREOU SAISONNIER ?

43e puissance mondiale au classement FIBA, l’Ukraine s’est offert les services de Mike Fratello, une sommité du basket NBA. Reconverti avec succès sur le petit écran US, le coach VIP étrennera en Lituanie ses premiers galons de sélectionneur national. Pour un véritable projet ou une pige sans lendemain

Par Jérémy BARBIER

à construire, à commencer par une identité de jeu propre aux qualités des internationaux. « Le programme est d’essayer d’établir une base et des fondations », confi rme le sélectionneur. « Ils n’en avaient pas et tout n’était pas très rigoureux. »Embauché pour être le déclencheur d’une nouvelle dynamique, Mike Fratello est déjà considéré comme le messie. « Avec son talent et son expérience, nous pouvons espérer sortir du groupe », assure Valeriy Kondratiev, vice-président de la Fédération. Chuter de peu contre le Belarus (78-82) ou gagner face à l’Estonie (93-89) et la Jordanie (104-75) en préparation ne va pas vraiment aider les boys de Fratello à se prémunir des saillies russes ou slovènes, leurs deux premiers adversaires à l’Euro. Malgré trois matches plus abordables contre la Bulgarie, la Géorgie puis la Belgique, l’Ukraine aura certainement besoin de plus d’un été pour récolter les fruits de sa nouvelle politique. « Notre objectif va au-delà des mois de juillet, août et septembre », prévient Fratello. « Il ne s’agit pas de construire un système qu’on oublierait aussi vite qu’un tube de l’été. »Reste à savoir si le coach télégénique a l’intention de battre la mesure au-delà de la campagne lituanienne. « Nous n’avons pas parlé de ça », avoue-t-il. « Il était important de faire un premier pas. Après, nous avancerons et prendrons d’autres décisions. » Aux Etats-Unis, certains éditorialistes considèrent déjà

cette pige ukrainienne comme un simple tremplin vers un retour sur les bancs US. « C’est faux », se défend l’intéressé. « Les gens savent que je peux coacher en NBA. Dans son ensemble, ce projet est un challenge énorme. » Mais au combien incertain ■

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« Ne pas construireun système oublié

aussi vitequ’un tube de l’été . »

16 JEUNES

EURO U18 FILLES :

L’ARGENT QUAND MÊME !Après un parcours presque sans faute, les Bleuettes trébuchent au plus mauvais des moments, en s’inclinant largement en finale contre la Belgique 49 à 77.

C ’est une belle génération belge (médaille d’argent U16 en 2009) qui, quatre

jours après avoir pris l’eau face à la France (-20), a complètement renversé la situation en finale (+28). Les deux équipes se sont accrochées le temps du premier quart-temps (18-18). Après, la Belgique a pris le large grâce à une défense de zone intraitable et une nette facilité dans le jeu rapide. Débordées en défense, offensivement les Bleues n’ont cessé de reculer, sans arriver à attaquer le cercle (aucun lancer-franc dans la première période). Alors que l’adresse n’était pas au rendez-vous (faible réussite à 29,9%), notamment derrière l’arc (6/24).Secouées par le scénario du match, le Bleues ont paniqué et n’ont jamais joué à leur vrai niveau. La Belgique a pu compter sur deux joueuses majeures de son effectif :

son leader Emma Meesseman (25 pts à 66,7%, 9 rbds, 3 pds, 3 ints et 3 cts) et son omniprésente meneuse, Julie Vanloo. La fin du match a été longue pour les Bleues et le score final sans appel : 77 à 49. Et pourtant…

Une Française dans le cinq idéalAvant ce match, la compétition avait été parfaitement contrôlée par la France, invaincue avant la finale. Contre la Belgique au deuxième tour, Emma Meesseman n’avait alors réussi à marquer que 6 petits points et la France avait largement dominé au rebond. Et contrairement à la finale, les Bleues avaient été adroites (44,9% de réussite à deux et 3/5 à trois-points).Ce même bel effort collectif a permis à la France de survoler son quart de finale contre la Pologne (81-54) et la demi-finale contre

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Mousdandy Djaldi-Tabdi (France U16)

L es joueuses de Julien Egloff ont débuté l’Euro à Cagliari sur une très courte défaite contre la

Turquie dans un match très serré entre les deux formations (59-60). Les deux autres matches du premier tour ont été plus faciles pour les Françaises qui, malgré de mauvaises entames, se sont imposées +19 et + 23 contre la Serbie et les Pays-Bas avec une large domination aux rebonds.Au deuxième tour, les cadettes se sont inclinées face à l’Italie (51-70). Devant leur public, les Italiennes ont su tirer avantage de leur petite taille par le jeu rapide. Pour ne pas dépendre des résultats des autres équipes, la France devait gagner ses deux prochains matches contre la Hongrie et

l’Espagne (hors bouclage), pour accéder au quart de finale. Et autant la victoire contre la Hongrie semble acquise d’avance, autant l’Espagne, invaincue à ce jour et emmenée par l’intérieur Maria Arrojo (15,3 points, 6,8 rebonds et 3,0 passes décisives), est un gros adversaire. Si les Françaises veulent continuer l’aventure, elles devront régler la mire. Maladroites depuis le début de la compétition, cela leur a été fatal contre l’Italie (28,8% avec 3/21 à trois-points et 18/35 aux lancers-francs). Pour le moment, Mousdandy Djaldi-Tabdi (qui revient d’une expérience très réussie au Mondial chilien avec les U19) est le meilleur élément des Bleuettes avec 13,5 points et 7,8 rebonds. n

Claire PORCHER

Résultats1er tourTurquie b. France 60-59France b. Serbie 83-64France b. Pays-Bas 66-43

2e tourItalie b. France 70-51France - Espagne joué le 16-08France - Hongrie joué le 17-08

Quart de finalele 19/08

Demi-finalele 20/08

Finalele 21/08

EURO U16 FILLES

UNE DERNIÈRE OCCASIONLes cadettes vont devoir s’accrocher pour atteindre les phases finales de cet Euro italien qui clôture les compétitions des jeunes Bleus pour cet été.

la Suède (80-37). Au final, Esther Moisan Niamke (dans le 5 de l’Euro) termine leader aux points (8,6) et Margaux Galliou leader aux rebonds avec 6,8 mais le groupe est resté très homogène, toutes les joueuses ayant participé aux 9 rencontres.n

Claire PORCHER

Résultats1er tourFrance b. Slovaquie 55-32France b. République Tchèque 61-49France b. Pays-Bas 67-60

2e tourFrance b. Italie 47-40France b. Serbie 74-51France b. Belgique 68-48

Quart de finaleFrance b. Pologne 81-54

Demi-finaleFrance b. Suède 80-37

FinaleBelgique b. France 77-49

Classement final1 Belgique 2 France 3 Espagne4 Suède 5 Pays-Bas

Le 5 de l’EuroJoueur Taille Adn Nat. Pos Stats

Julie Vanloo 1,71 93 Bel. 1 14,9 pts, 3,3 rbds, 3,6 pds en 30'

Esther Moisan Niamke 1,64 93 Fra. 1 8,6 pts, 2,9 rbds, 1,1 pd en 21'

Andrea Vilaro 1,80 93 Esp. 3 11,1 pts, 3,0 rbds, 2,2 pds en 25'

Astou Ndour 1,96 94 Esp. 5 14 pts, 8,3 rbds, 2,0 cts en 24'

Emma Meesseman 1,92 93 Bel. 5 16,9 pts, 10,3 rbds, 2,4 cts en 32'

MVP : Emma Meesseman

échos europe 17

GELABALE À CHARLEROI

AVANT LA NBA ?

S eul joueur de l’équipe de France sans contrat, Mickaël Gelabale a réglé

la situation. Très courtisé depuis le début de l’été, bon nombre de clubs européens s’arrachaient Mike, et finalement, son choix s’est porté sur Charleroi. Il a donc gentiment repoussé les offres de Valence, Fenerbahçe ou du Panathinaikos, de grands noms de la scène européenne. Si toutes ces équipes lui offraient la possibilité de disputer directement l’Euroleague,

il a tout de même pris la direction de la Belgique, pour jouer le tour préliminaire de cette même compétition. Cependant, dans une partie de tableau plus abordable que celle de nos clubs français, les Belges ont de grandes chances de s’en sortir avec le strapontin pour le groupe D. L’arrivée de Gelabale n’est pas la dernière puisque le club a récemment annoncé vouloir accueillir un meneur américain de haut niveau.Le point important de cette signature est la clause libératoire en cas de fin de lock-out. En effet, en juin, Mike avait fait plusieurs training camps avec des franchises NBA et avait notamment tapé dans l’œil de Denver, San Antonio et Atlanta. C’est cette dernière piste qui serait la plus chaude car l’ancien Sonic y retrou-verait Rick Sund, le General Manager qui l’avait drafté en 2005, à l’époque pour la franchise de l’état de Wash-ington. Un petit tour par la Belgique et puis s’en va pour Mike ? n

Frédéric TrIpoDI

eN BreF• Le Real Madrid et Rudy Fernandez ont du mal à trou-ver un accord. La dernière proposition faite au néo-Ma-verick portait sur un contrat de quatre ans… Ty Lawson rejoint son grand pote Sonny Weems à Kaunas, avec clause de départ en cas de fin de lock-out bien sûr… Sean Williams n’a pas ajouté de clause spéciale lock-out pour son nouveau contrat avec le Maccabi Haifa… L’ancien Choletais Arvydas Eitutavicius rejoint Prostejov, en République Tchèque… Novo Mesto, vainqueur de l’Eurocup la saison passée, annonce les signatures de Curtis Stinson (20,1 points, 5,9 rebonds et 9,7 passes en D-League) et Marko Djurkovic (10,3 points et 4,4 rebonds avec Zilina)… Marko Popovic, MVP de ligue VTB (ligue de l’Europe de l’Est) avec Kazan la saison passée, rejoint le Zalgiris Kaunas.

F.T.

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PAPALOUKAS AU MACCABI

MeNTor, MeNTorc’est l’opulence du côté des meneurs au Maccabi ! À la signature de Jordan Farmar succède celle de theodoros papaloukas (2,00 m, 34 ans), un monument du basket européen.

Q uand un joueur NBA signe en Europe, on a

toujours quelques doutes sur son adaptation au style de jeu du Vieux Continent. Mais quand à l’arrivée de Jordan Farmar succède celle de Theodoros Papaloukas, on se dit que l’Américain recevra de bons conseils. Déjà habitué à couver un jeune meneur à l’Olympiakos ces trois dernières saisons avec Milos Teodosic, il retentera l’expérience cette année avec Jordan Farmar. Du haut de ses 215 matches disputés sous les couleurs de l’Olympiakos et du CSKA Moscou, on peut être sûr qu’il sera de bons conseils.

Une nounou de luxe en somme, avec Farmar mais aussi avec les jeunes ar-rières Jon Scheyer et Yogev Ohayon. Mais une nounou qui pourra se muer en assassin d’expérience quand cela sera nécessaire. Theo a encore du jeu, et il a à cœur de le prouver une nouvelle fois avec le Maccabi. D’ailleurs l’excitation l’envahit déjà : « Je voulais rester au plus haut niveau en Europe et aucun autre endroit n’est plus approprié que le Maccabi

pour ça. Je suis impatient de voir le public et je veux que tout le monde sache que je donnerai tout pour le Maccabi. » À Tel-Aviv, on se frotte déjà les mains. n

Frédéric TrIpoDI

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FFBB

Mickaël Gelabale a paraphé un contrat d’un an avec le club belge du Spirou charleroi, sans oublier d’y ajouter une clause libératoire en cas de fin de lock-out nBa. Suivi par plusieurs clubs de la « Grande Ligue », il pourrait y faire son retour lorsque le conflit sera réglé.

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D ésormais propriétaire des lieux avec l’écrivain Frédéric Beigbeder et le rugbyman Stéphane Carelle, Boris Diaw avait son portrait peint

sur une toile à l’entrée de la Villa Navarre, où les Bleus sont restés en stage durant deux semaines. Joakim Noah a fait le buzz, alors que Tony Parker, Nicolas Batum ou encore Ronny Turiaf ont bénéficié d’une large part du gâteau médiatique. Florent Piétrus était beaucoup plus en retrait, lui qui bataille avec Boris pour le plus grand nombre de sélections en équipe nationale (123 contre 125).Il y a cinq ans, au Championnat du monde au Japon, c’était Florent le phare des Bleus. Au point que son frère Mickaël avait déclaré qu’il aurait mérité un trophée de MVP de la première phase. Florent avait ressemblé à un sémaphore en défense qui se propulse pour aspirer un ballon ou en détourner un autre de sa trajectoire, tout en collant à son adversaire direct comme bernique sur son rocher. Il avait tourné à 9,7 points de moyenne. Flo avait pour une fois troqué sa salopette d’ouvrier spécialisé contre un smoking, une chemise blanche et un nœud pap’. Il fut parfait huit matches sur neuf, avec une seule défaillance, face à la Grèce en quart. « Je ne pense pas avoir jamais fait une campagne catastrophique. Celle-là a été la meilleure ? », demande-t-il. « Ce qui compte, c’est ce que l’on fait à la fin. Pour l’instant, je n’ai pas de souvenirs, à part 2005 car il y avait une médaille au bout. On ne retient que ça, ça ne sert pas à grand-chose de faire une bonne campagne individuellement s’il n’y a rien derrière. À l’inverse, si tu fais une mauvaise compétition et que l’équipe gagne quelque chose, les gens vont se rappeler de ça. »

changement de statutTout Flo Piétrus résumé en ces quelques mots. Le Guadeloupéen s’exprime pleinement dans une œuvre commune et l’équipe nationale lui a toujours donné des ailes. Au Japon justement, il déclarait que beaucoup de joueurs aimeraient être à la place des douze sélectionnés et que « nous n’avons pas le droit de trahir ce maillot ». Quelques tables de presse plus loin, les oreilles de Johan Petro devaient siffler. Le Piétrus des Bleus était alors en décalage avec le Piétrus d’Unicaja Malaga condamné à un simple rôle de serviteur (15 min en moyenne en playoffs cette saison-là). Sans doute l’explication était-elle dans son format – un petit deux mètres – et son jeu si atypique peu en phase avec les standards de l’ACB et de l’Euroleague. Et puis, en titulaire, il y avait un certain Jorge Garbajosa, fierté de toute l’Espagne.Ce qui est amusant, c’est qu’au Japon l’aîné des Piétrus avait été éjecté du Cinq de départ pour repo-

sitionner en 4 un Boris Diaw devenu plus volumineux. Lui jugeait alors que « titulaire ou non, il faut donner le maximum pour ne rien regretter. » Flo retrouva vite son statut précédent, mais depuis il est redescendu dans la hiérarchie et son discours n’a pas changé, ni dans les mots, ni dans le ton. « Ça ne m’affecte pas plus que ça. Je suis habitué en club. Ça fait aussi partie de ma personnalité, j’ai de la rage en moi, l’envie de toujours bien faire. Il y a des matches où il faudra aider Boris, je vais prendre mon nouveau rôle avec plaisir pour aider au mieux l’équipe de France. Et puis ce qui compte, ce n’est pas de commencer les matches, c’est de se retrouver sur le terrain à la fin ! »À dire vrai, le Mondial en Turquie l’été dernier fut un peu bringuebalant. Meurtri au niveau d’un adducteur en milieu de tournoi, Flo loupa deux matches, et il ne fut défensivement à son top que face à la Nouvelle-Zélande et jamais efficient de l’autre côté du terrain. Simple péripétie ou signe d’un déclin ? Florent est-il désormais en état de faiblesse face à des joueurs intérieurs de plus en plus grands, lourds, athlétiques et techniques ?L’omniprésence de Boris Diaw au poste 4, et aussi la possibilité d’associer Ronny Turiaf et Joakim Noah sont susceptibles de réduire encore son champ d’expression, un peu comme à Valencia où il s’est contenté cette saison de 13 min de jeu pour 4,9 points et 3,0 rebonds. À l’inverse, cet Euro traînera spéciale-ment en longueur, avec 19 jours de lutte armée pour ceux qui iront jusqu’au bout, et chacun en définitive sera mis à contribution. « Oui, il y en aura pour tout le monde. Je ne m’inquiète pas plus que ça. Je sais que je ne vais pas jouer 25 minutes, mais j’aurai mon temps de jeu. » L’Antillais ajoute qu’à 31 ans, il con-naît parfaitement son corps, et tel un diesel, il monte en régime tranquillement pour être fin prêt le 31 août. « Cet Euro va être hyper long. Il va falloir s’autogérer, au niveau des phases de repos, des entraînements. Les matches seront très rapprochés et il faudra garder du gaz pour tout mettre sur les matches. »Flo, on le voit davantage désormais comme un booster, à l’exemple de ce passage la semaine dernière contre l’Espagne à Almeria où il a giclé du banc pour tenter de réveiller une équipe de France léthargique. « Florent Piétrus a été exemplaire ce soir », souligna Vincent Collet. On peut aussi l’imaginer dans des missions

Il y a cinq ans, au Mondial au Japon, le Guadeloupéen était le phare des Bleus. À lui de décrocher aujourd’hui l’oscar du Meilleur second rôle.

par pascal LeGendre, à pau

« Sans me vanter, le travail que je fais, il n’y a pas beaucoup de monde qui peut le faire »

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spéciales. Au Japon toujours, il avait magnifiquement défendu sur Dirk Nowitzki (29 pts tout de même mais 11 shoots ratés), celui qu’il considère comme l’adversaire le plus coriace et que les Bleus retrouveront face à eux le 2 septembre en Lituanie. « C’est un extra-terrestre. L’arrêter, c’est dur, voire impossible. De toute façon, il va marquer ses points. C’est déjà impossible de lui interdire l’accès au ballon en NBA où il y a des joueurs plus grands et plus physiques. Il ne faut pas focaliser sur lui. L’important c’est de gérer les joueurs qui sont autour de lui, éviter qu’ils prennent confiance, qu’ils prennent feu. Nowitzki a besoin de ses coéquipiers, il ne peut pas marquer 80 points tout seul ! »

La dernière chanceIl y a un an, Florent avait été un peu perturbé par l’incertitude quant à son avenir en club. Peu après, il signait un contrat d’un mois à Vitoria pour finale-ment replonger avec Power Electronics Valencia. Cette fois, il a l’assurance d’un contrat garanti d’un an avec Valencia avec une option pour la saison suivante. « Sans me vanter, le travail que je fais, il n’y a pas beaucoup de monde qui peut le faire. C’est pour ça qu’ils ont insisté pendant un mois et demi pour que je reste. »C’est une constance : Florent préfère porter le maillot d’une « grosse équipe », quitte à n’être qu’un maillon de la chaîne, plutôt que d’être le chef d’un village. Une stratégie qui a déjà été ré- compensée par un titre de champion d’Espagne, une Coupe du Roi, une EuroCup et quelques accessits dont un Final Four de l’Euroleague.. Une stratégie qui a déjà été récompensée par un titre de champion d’Espagne, une Coupe du Roi, une EuroCup et quelques accessits dont un Final Four de l’Euroleague.Et puis l’Espagne, c’est son Eldorado. Toute la famille s’y sent à l’aise. Son fils est bilingue, un deuxième enfant, une fille, Tayla, vient de naître. Flo possède toujours un

appart’ à Malaga, une ville qu’il adore. « L’économie espagnole n’avance pas trop. Nous les joueurs, on est dans une bulle, on ne ressent pas la crise directement, mais quand tu regardes la télé, que tu lis les journaux, tu sais qu’il y a problème. Aussi les entreprises qui spon-sorisent les équipes donnent forcément moins d’argent et pratiquement la moitié des équipes en ACB sont en déficit. On ressent ça dans les nouveaux contrats par rapport aux anciens. »Florent a été contacté par Pau et Villeurbanne, mais pour l’instant pas question de quitter l’Espagne. « Même si le pays est en crise, il y a toujours là-bas des budgets su-périeurs. À Valence, la salle est toujours aussi pleine », constate-t-il. Son retour dans le basket français est pour-tant programmé, en fin de carrière, avant de refranchir les Pyrénées, pour se fixer (définitivement ?) en Espagne.En attendant, soyez sûrs, Florent va laisser des litres de sueur sur les parquets lituaniens. « En 2016, j’aurais 35 ans. C’est ma dernière chance de faire les Jeux Olympiques. On va tout faire pour y aller. » n

« Même si le pays est en crise, il y a toujours en espagne des budgets supérieurs »

FLO ET MIKE

5 anS de SÉparaTiOnFlorent a bien sûr été concerné au premier chef par le forfait de son frère Mike (29 ans) qui devait renouer avec les Bleus à l’occasion de cet Euro après cinq ans d’absence, de bouderies, d’incompréhensions, de blessures. « Il avait fait l’effort de revenir, il avait envie de montrer sa détermination, mais malheureu-

sement, ça n’a pas pu se faire. C’est une belle chose pour l’équipe de France qu’il soit de retour même s’il ne sera pas avec nous pour le championnat d’Europe. Ce n’est que partie remise. Dans les années à venir, on pourra compter sur lui. »Formés à Pau où ils vivaient en jumeaux, les frères Piétrus n’ont en fait pas eu l’occasion de rejouer au basket ensemble depuis le Mondial de 2006, y compris lors d’un pick-up game ou d’un match de charité. Mike organise annuellement un stage en Guadeloupe, Flo s’y rend, mais en restant dans les gradins. « J’évite de jouer dans ces moments-là. C’est marrant, pas méchant, mais il y a toujours des gens qui veulent prouver qu’ils ont le niveau contre un international et c’est un truc à te blesser bêtement. Je fais toujours très attention à mon corps. »

p.L.

SeS annÉeS en BLeuAnnée Compétition Min % Tirs Rbds Pts2002 Qualification EuroBasket 27 55,3 5,0 10,32003 EuroBasket 24 59,1 5,3 6,82004 Qualification EuroBasket 25 47,0 7,8 9,02005 EuroBasket 28 35,7 7,1 7,62006 Championnat du monde 27 46,7 6,7 9,72007 EuroBasket 28 47,5 3,7 8,12008 Qualification EuroBasket Absent2009 Qualification EuroBasket 30 54,2 6,0 9,6

- EuroBasket 25 53,1 2,9 6,52010 Championnat du monde 22 28,6 4,8 4,5

En bleu, les meilleurs chiffres de Florent dans un secteur statistique. En rouge, les moins bons.

Florent et Mickaël avant le Mondial 2006.

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MEA CULPAAu lendemain de la défaite, il n’y eut pas de véritable débriefi ng avec les joueurs puisque le groupe s’est séparé presque immédiatement. C’est à la reprise, à Paris, le samedi 13 août, que Vincent Collet et ses joueurs, en format Euro puisqu’Ali Traoré et Abdou M’Baye ont été coupés le 10 au matin, ont enfi n parlé de la défaite. Une défaite marquante de l’aveu même de Tony Parker. « J’ai été très déçu, cela a été un réveil pour moi. C’est important, on doit montrer l’exemple. Je me suis promis de m’entraîner dur et de défendre encore plus dur. Je dois tirer tout le monde vers l’avant. » À côté de lui, le capitaine Boris Diaw acquiesçait. « Après le match, on s’est dit que ce n’était pas révélateur de notre niveau et qu’on n’avait pas à faire un match comme ça, qu’il fallait être plus intenses et montrer un meilleur visage. » Un mea culpa médiatique qui n’attendait que les actes londoniens pour confi rmer la prise de conscience.

JEU STÉRÉOTYPÉC’est Vincent Collet qui l’avoue. Contre les Espagnols, la France n’a jamais su trouver de solution de rechange lorsque la première option offensive n’aboutit pas et l’entraîneur des Bleus a fait bosser son équipe là-dessus le week-end dernier. « On a tendance à privilégier le jeu de position plutôt que le jeu de mouvement, du coup on se retrouve bloqué si la première solution ne marche pas. On doit apporter plus de vitesse, transférer la balle davantage. On a travaillé la mobilité offensive car notre jeu rapide laissait à désirer. » Autre aveu de Vincent Collet, le manque de shooteur, criant contre l’Espagne avec un horrible 1/5 à trois-points. « C’est vrai que l’on manque parfois de shooteurs extérieurs, ce qui incite les équipes adverses à ne pas se livrer. Mais on peut, c’est à nous de progresser pour étirer les défenses au maximum avec du mouvement, avec et sans ballons, et proposer des alternatives. »

C’était il y a presque une semaine, l’équipe de France avait posé ses bagages à Paris avant d’embarquer direction Londres. Dimanche dernier donc, Vincent Collet et les trois « leaders » des Bleus, Diaw, Parker et Batum, ont répondu à la presse après la grosse débâcle d’Almeria face à l’armada espagnole. Constatations, objectifs, envies, voilà quel était l’état d’esprit de la sélection avant d’entamer le tournoi anglais de préparation.

Par Thomas FÉLIX

OBJECTIFS LONDRESLe tournoi qui a débuté mardi soir pour la France est un « mini » Euro. Cinq matches en six jours, parfait pour prendre le rythme et trouver des marques. « On va jouer en mode Euro, avec un cinq qui ne partagera pas trop le temps de jeu mais sans tirer non plus sur les organismes », disait Vincent Collet. « On veut clairement monter en puissance, avoir une défense conquérante, qui nous donne des ballons propres pour enchaîner avec du jeu rapide. » Des objectifs simples dictés par le coach mais avec aussi un message clair envoyé à ses joueurs. « Les actions individuelles c’est ce qui revient aux joueurs. Avec le talent que l’on a, ils doivent être capables de trouver des solutions. » ■

Box-scoreAlmeria, le 09/08/11 Espagne bat France 77-53France Min Tirs 3-pts LF Rbds Pds Ints Cts Bps Eval PtsT.Parker* 25 4-12 1-1 6-6 1 - - - 2 12 15R.Turiaf* 21 5-8 - 0-2 7 2 1 1 2 14 10M.Gelabale 28 4-8 - 1-1 4 1 2 - 3 9 9B.Diaw* 34 3-5 0-1 - 1 3 - - 4 1 6J.Noah 15 3-7 - 0-1 3 - 2 - 2 2 6F.Pietrus 15 2-3 - 1-2 3 1 - - 1 5 5N.De Colo* 19 1-4 0-2 - 3 - - - 4 -1 2N.Batum* 15 0-5 - - 1 2 1 - 1 -5 0A.Diot 15 0-1 0-1 - 1 1 - - 1 -2K.Seraphin 8 0-2 - - 1 - - - - -1 0C.L-Kahudi 3 0-1 - - - - - - - -2 0A.Albicy - n’a pas joué -A.Traoré - n’a pas joué -A.M’Baye - n’a pas joué -Total 200 22-56 1-5 8-12 25 10 6 1 17 44 53Espagne Min Tirs 3-pts LF Rbds Pds Ints Cts Bps Eval PtsP.Gasol* 17 7-12 2-2 3-3 1 1 - - 1 17 19S.Ibaka 16 4-7 - 1-2 1 - 2 2 - 11 9J.C.Navarro* 13 4-6 1-3 - 1 1 - - 1 9 9M.Gasol* 19 3-6 - 1-1 5 1 3 - - 14 7V.Claver 12 2-3 1-2 3-4 3 - - - 3 5 8F.Reyes 9 2-3 - 2-2 2 - - - 1 6 6V.Sada 12 1-1 1-1 - 1 - - - - 5 5S.Llull 13 1-3 0-1 2-2 - 1 3 - 3 5C.Suarez 14 1-2 1-2 - 2 - 1 - - 1 3J.M.Calderon* 12 1-3 1-2 - 3 2 1 - - 4 2R.Rubio 15 1-2 - - 4 2 1 - 3 4 2R.Martinez 9 1-2 - - - 2 1 - - 1 2R.Fernandez* 17 0-2 0-2 - 4 3 - - 1 4F.San Emeterio 12 0-3 0-2 - - 1 1 - - 0 0X.Rey 6 - - - 1 - - - 1 0 0Total 200 29-56 7-17 12-14 28 14 13 2 14 86 77

ProgrammeLondon test Event à Londres, AngleterreDu mardi 16 août au dimanche 21 août

Mardi 16 août - 20h30 : Grande-Bretagne – France

Mercredi 17 août - 18h00 : France – Australie

Ce soir : France – Chine

Samedi 20 août - 15h30 : Croatie – France

Dimanche 21 août - 20h30 : France – Serbie

Du mercredi 24 août au samedi 27 aoûtStage à BlendecquesVendredi 26 août - 20h30 : France – Bosnie à Gravelines

Samedi 27 août - 20h30 : France – Belgique à Liévin

Du lundi 29 août au mardi 30 aoûtStage à Siauliai, LituanieDu 31 août au 18 septembreEuroBasket 2011 en Lituanie

SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL SPÉCIAL

APRÈS L’ESPAGNE

PRISE DE CONSCIENCE ?

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MEDIA 21

DAVID COZETTE (SPORT+)

« ON IRAIT À PIEDS EN LITUANIE AVEC JACQUES »Commentateur attitré du basket sur la chaîne Sport+, David Cozette et son comparse Jacques Monclar vont passer sur Canal+Sport pour le championnat d’Europe. Il nous livre ici quelques détails de la programmation.

Propos recueillis par Thomas FÉLIX

David, comment va se passer la couverture pour le championnat d’Europe de basket à partir du 31 août

prochain ?Nous allons avoir tous les gros affrontements du premier tour sur Sport+ et l’équipe de France va elle passer sur Canal+Sport en direct avec dans la foulée la rediffusion en différé sur Sport+. À partir de Vilnius et Kaunas, donc du second tour, on ne ratera pas grand-chose, on va tout juste laisser de côté les équipes de second rang. Niveau production, ce sera sensiblement la même chose qu’au Mondial mais nous aurons notre propre car régie, ce qui va nous permettre de faire des interviews en direct avant et après match.

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Le choix de Canal+Sport pour l’équipe de France fait toujours tiquer les abonnés de Sport+…Ce n’est pas nouveau, on l’a déjà fait au championnat du Monde l’année dernière et au Japon en 2006 je crois. La décision était prise dès le lendemain du championnat du Monde en Turquie, il est justifié surtout avec une équipe de France a priori forte. Mais si je peux tout à fait comprendre la frustration des abonnés de Sport+, il faut aussi prendre cela comme une marque de respect envers

l’équipe de France. C’est une marque forte, un peu à la manière de l’équipe de France de handball qui systématiquement est sur Canal+Sport alors que le championnat est également sur Sport+. Les événements mondiaux, européens, avec des équipes de France sont sur Canal+Sport car il y a plus de monde pour les voir car plus d’abonnés.

Tu officieras avec Jacques Monclar sur la plupart des matches ?Oui, avec Jacques nous allons faire tous les matches de la poule de Siaulai, la poule de la France. Puis on fera tous les matches à Kaunas et Vilnius, pour le second tour. Sur le premier tour, il y aura une autre équipe de commentateurs avec surement Georges Eddy en tant que consultant mais en plateau à Paris.

Les matches couperets, quart, demi, finale passeront-il sur Canal+, la chaine mère ?C’est hypothétique, je ne suis pas décideur là-dessus mais on peut imaginer que si le parcours de l’équipe de France, avec des gros joueurs comme Tony Parker et Joakim Noah, des joueurs que tous le monde veut voir... Mais c’est trop tôt pour le dire. Généralement on bascule sur Canal à partir des demi-finales, là on verra en fonction des résultats.

Un mot sur le tournoi de Londres qui a commencé mardi dernier qui ne passe pas sur Sport+ ?Oui, on est hyper déçu aussi, d’abord car on voulait passer l’intégralité de la préparation, puis parce que sur cette

période du mois d’août nos programmes ne sont pas riches et qu’avoir un match par soir de l’équipe de France c’est un gros plus. Le problème, c’est que les matches ne sont pas produits du tout par les Anglais, sauf le week-end. Cela en dit beaucoup sur cette répétition avant les Jeux de Londres et sur l’importance du basket en Angleterre. On se rend compte que ce n’est définitivement pas un pays très basket car dans n’importe quel autre pays, avec un plateau pareil, cela serait produit.

Cela t’inquiète pour les Jeux l’année prochaine ?Non pas du tout, puisqu’il y a une obligation pour les Jeux de filmer chaque sport, il suffit donc de choisir le faisceau et c’est tout. Par contre, on se rend compte qu’ils ne produisent du basket que parce qu’ils y sont obligés. Mais que le téléspectateur se rassure il verra bien tout le tournoi aux Jeux Olympiques.

Ce week-end il n’y aura donc que trois matches, dont deux de l’équipe de France ?Oui, et on sera en direct avec Jacques, on aura pas de moyen particulier mais on essaiera d’en faire le plus possible.

Comment vas-tu aborder l’échéance de l’euro ? Un entraînement particulier ?Normalement, on n’est pas à l’usine, on fait ce métier par plaisir alors même si on va commenter plusieurs matches, on ne va pas se plaindre. On irait à pied en Lituanie avec Jacques s’il le fallait. J’ai seulement deux regrets, le premier c’est que la poule de la France et celle avec laquelle elle va croiser sont très difficiles et qu’il faudra être très fort pour en sortir. Les gens ne comprendraient pas que l’équipe de France se plante avec ses meilleurs joueurs alors que sur le papier ce n’est pas gagné. Et géographiquement, la Lituanie ne devait pas organiser un Euro à 24 mais à 16 équipes, alors au final la France tombe donc dans une très petite ville avec très peu d’infrastructures, ça peut être rude.

Pas de crainte de perte d’audience pas rapport à la coupe du Monde de rugby ?Non car une équipe de France reste une équipe de France, c’est archi fédérateur. Même si dans le même temps il va y avoir le rugby, bien que le rugby ne soit que le matin avec le décalage horaire, et le volley, une équipe de France ça reste fédérateur. n

« Cela en dit long sur le basket

et les Anglais »

22 LA GAZETTE DU LOCK-OUT ÉPISODE 4

I l était d’abord resté en retrait, espérant que le bon sens sportif primerait sur le fantasme

de signatures aussi clinquantes qu’hypothétiques. Interrogé par Sports Illustrated, Jordi Bertomeu a finalement exprimé le fond de sa pensée. « Quand la FIBA a décidé que le transfert de joueurs

serait valable seulement jusqu’à ce que le lock-out soit terminé, c’était étrange. Il n’y avait jamais eu de pareilles conditions dans l’histoire de la FIBA. C’est très étrange. »Selon l’intime conviction de l’Espagnol, FIBA et NBA auraient en fait négocié main dans la main pendant des semaines

pour permettre aux NBAers de piger temporairement à l’étranger. « Je ne crois pas que la FIBA ait pu prendre cette position sans avoir un accord avec la NBA… Au lendemain de l’annonce officielle du lock-out, la FIBA aurait dû faire connaître sa position. Cela a pris un mois.»

Complexe d’infériorité ?Plus que ces ententes administratives, le président fustige ce qu’il considère comme un asservissement envers le basket made in USA. « Il y a la perception que les clubs européens sont un petit peu comme la NBDL, une ligue de développement. Mais les matches que vous pouvez voir en Europe sont de très bonne qualité. Le fait que le champion NBA soit présenté comme « le champion du monde » renforce l’idée que la NBA ou toute autre ligue américaine est le top en terme de compétition sportive et que tout le reste est comparable à la NCAA ou la NBDL. » Les grévistes sont prévenus, Jordi Bertomeu ne leur déroulera pas le tapis rouge. n

Jérémy Barbier

Le président de l’Euroleague voit d’un très mauvais œil les contrats et passe-droits accordés par les clubs européens aux NBAers.

LA PHRASE« J’ai presque autant d’espoir pour les Républicains et les Démocrates du super committee (*) que j’en ai pour les joueurs et les propriétaires »De passage au Hall of Fame pour les intronisations de Dennis Rodman et Tex Winter, Phil Jackson a donné sa vision toute particulière des négociations laborieuses entre les NBAers et leurs employeurs.

(*) Une commission spéciale nommée par le Congrès planche sur une réduction significative des dépenses américaines à court terme. Les 12 « sages » ont jusqu’au 23 novembre pour s’accorder avant de soumettre leur plan au vote du Sénat.

49e JOUR DE GRÈVE

BERTOMEU EST AGACÉ

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23

Salut Guillaume, ça va ?

Ça va très bien. Je suis en vacances pour le moment, la

boutique rouvre demain et j’ai repris l’entraînement depuis une semaine.

Alors comme ça, tu t’es recyclé dans le

sportswear basket. Raconte-nous ça ?

J’ai joué au Portel, à Gravelines, à Ardres, pas mal de clubs de la région Nord-Pas-de-Calais et pour trouver des fringues basket, c’était vraiment la galère, il fallait tout commander par Internet aux États-Unis. Donc je me suis lancé. La boutique a ouvert le 15 mars, ça s’appelle B-Shop et c’est à

Boulogne-sur-Mer. Là, ça va être la

SALUT ! ÇA VA ?Gu

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SZAS

ZCZA

K

période charnière puisque la rentrée basket c’est bientôt, on va donc voir si ça vaut le coup de lancer une boutique axée uniquement basket.

Il paraît que certains copains de Zadar

(Euro Juniors 2000 victorieux) t’ont aidé à

garnir la boutique, c’est vrai ?

Oui. C’est vrai que pour avoir Nike, c’était pas facile donc je suis passé par Boris Diaw et Tony Parker pour avoir des contacts étant donné qu’ils sont sponsorisés par Nike. C’est eux qui m’ont ouvert les portes.

Les clients savent-ils que t’as été champion

d’Europe juniors en 2000 avec Parker,

Boris et Ronny ?

Non, très peu de monde en fait. Quand je suis arrivé au Portel, beaucoup de supporters ne savaient même pas que la France avait gagné ce titre et très peu de gens savaient que j’avais joué avec Tony Parker. Ici à chaque fois que j’en parle, les gens sont super surpris, il y en a même beaucoup qui ne me croient pas.

Toi qui es un ancien du Portel, tu acceptes

quand même les clients qui supportent

Boulogne ?

Oui, j’ai besoin de tous les basketteurs. J’ai une chance c’est que les Américains de Boulogne habitent tous juste à côté de ma boutique. Tony Stanley est d’ailleurs fourré tous les jours au magasin, ce qui m’attire pas mal de monde du SOMB. Mais de toute façon, ce magasin était un besoin pour tout le monde donc qu’ils soient du Portel ou de Boulogne, les gens viennent pour s’équiper.

Bon, quelles sont les tendances en ce

moment ?

Je vais peut-être te surprendre mais tout ce qui est Jordan, ça marche à fond. Les chaussures rétro, t-shirt, polos… Tu peux vendre n’importe quoi

du moment qu’il y a le logo Jordan, c’est incroyable. Ses anciennes

baskets qu’il portait quand il a gagné ses titres, c’est vraiment la folie.

Les marges sont bonnes ou moins ?

Non, c’est la plus petite marge. C’est dingue hein ?! Mais bon si c’est un modèle vraiment très recherché, tu peux parfois te permettre de monter un peu les prix parce que tu ne les trouveras quasiment nulle part. Et puis c’est de la super qualité, il faut le dire.

Quel est ton client le plus connu jusqu’à

présent ?

J’ai beaucoup de basketteurs du SOMB et de l’ESSM mais je devrais normalement avoir des clients très connus d’ici quinze jours, en l’occurrence Boris Diaw, Ronny Turiaf… Ils viennent jouer à la fin du mois avec l’équipe de France à Gravelines et ils sont très, très chauds pour venir mais le seul souci c’est qu’il faut que le staff accepte de les libérer.

Au fait, tu continues à

jouer ?

Oui avec la réserve du Portel, on était en Région l’an dernier et on remonte en N3 cette année.

Ça donne quoi niveau stats

Guillaume Szaszczak en

Région ?

C’est quand même Guillaume Szaszczak avec dix ans de plus (rires), le poids des années se fait sentir. Mais je faisais une quinzaine de points. C’est vraiment le niveau où tu peux te faire plaisir parce que t’es encore un peu au-dessus techniquement et physiquement. J’aurais d’ailleurs pu jouer pivot mais je suis toujours meneur et un meneur de 105 kilos en Région, c’est pas mal quand même !

Sinon, y a moyen d’avoir des réductions

dans ta boutique ?

Écoute, si des lecteurs de BasketNews viennent au magasin avec le journal, ils auront une petite réduction, pas de problème.

Fais gaffe parce que je vais l’écrire, donc

derrière il faudra assurer !

Pas de souci, t’inquiète pas ! ■

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

« UNE RÉDUCTION POUR LES LECTEURSDE BASKETNEWS »

GUILLAUME SZASZCZAKVENDEUR DE FRINGUES

Nord-Pas-de-Calais et pour trouver des fringues basket, c’était vraiment la galère, il fallait tout commander par Internet aux États-Unis. Donc je me suis lancé. La boutique a ouvert le 15 mars, ça s’appelle B-Shop et c’est à

Boulogne-sur-Mer. Là, ça va être la

Les clients savent-ils que t’as été champion

d’Europe juniors en 2000 avec Parker,

Boris et Ronny ?

Non, très peu de monde en fait. Quand je suis arrivé au Portel, beaucoup de supporters ne savaient même pas que la France avait gagné ce titre et très peu de gens savaient que j’avais joué avec Tony Parker. Ici à chaque fois que j’en parle, les gens sont super surpris, il y en a même beaucoup qui ne me croient pas.

Toi qui es un ancien du Portel, tu acceptes

quand même les clients qui supportent

Boulogne ?

Oui, j’ai besoin de tous les basketteurs. J’ai une chance c’est que les Américains de Boulogne habitent tous juste à côté de ma boutique. Tony Stanley est d’ailleurs fourré tous les jours au magasin, ce qui m’attire pas mal de monde du SOMB. Mais de toute façon, ce magasin était un besoin pour tout le monde donc qu’ils soient du Portel ou de Boulogne, les gens viennent pour s’équiper.

Bon, quelles sont les tendances en ce

moment ?

Je vais peut-être te surprendre mais tout ce qui est Jordan, ça marche à fond. Les chaussures rétro, t-shirt, polos… Tu peux vendre n’importe quoi

du moment qu’il y a le logo Jordan, c’est incroyable. Ses anciennes

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