BAICIA - PAGUS DACIAE

LUCIA ŢEPOSU-MARINESCU

Province romaine entre 106 - 271 la Dacie était, comme on l'affirme à Juste

l i t r e , u n bast ion d u inonde roma in a u mi l i eu d u inonde barbare. I^es réalités

h is tor iques et archéologiques de la Dacie peuvent offrir des po in ts de repère, des

éléments de compara ison p o u r l e s autres provinces de l 'empire r o m a i n a u II - III

siècles.

Si l 'h isto ire des 11 vi l les de la Dacle Imun lc ip l a et colonlael ' est mieux

connue grâce aux foui l les archéologiques et à l'interprétation des indices fourn is

par les inscr ip t ions , l 'h isto ire des sites qu i n'ont pas about i à u n tel développement

et qu i n'ont pas, bénéficié de s ta tu t de vi l le est connue assez vaguement. C'est la

raison pour laquelle en ce qu i su i t nous al lons présenter u n établissement épanoui

a u t o u r d 'un g rand camp pour des troupes auxi l ia i res - MICIA - (autrefois le village

Veţel. a u j o u r d ' h u i Mic ia. département de Hunedoara ! que les inscr ip t i ons

ment i onnent en tan t que pagus. Mlc la et Aquae (Càlan, dép. de Hunedoara) 2 sont

les seuls sites romains de la D a d e qu i ont eu s ta tu t de pagus. E tan t donné qu'à

Aquae on n'a pas entrepr is des fouil les archéologiques systématiques, ce sont

seulement les recherches faites à Mic ia , qu i corroborées aux sources

épigraphiques. peuvent aider à clarif ier la signi f icat ion que ce s ta tu t d 'un site

roma in a eu dans le cas de la Dacie.

I>es fouil les archéologiques se sont concentrées premièrement s u r le camp,

situé dans la praire de la rivière Mureş, q u i avait la miss ion de défendre là province

d u côté de l 'ouest et de survei l ler la region aurifère d u nord . Ce camp, avec une

phase en terre et pu i s recons t ru i t en pierre, avec, l 'enceinte et les tours imposantes,

selon ses d imens ions de: 360 x 180 m (64. 800 m 2 ) est le second camp roma in

pour des t roupes auxi l ia i res de la Dacie. C'est qu ' ic i on t stationné simultanément

Ala 1 H l spano rum Campagonum. Cohors 11 Flavia Commagenorum et Numerus

M a u r o r u m Mlcienslunv' . Le site r oma in situé s u r la rive gauche d u Mureş s'est

développé d 'abord dans le proximité d u camp et, ensuite , s'est épanoui vers l'est,

m i d i et nord . I^es ru ines sont répandues s u r une surface de 25 ha , ma is le site

ant ique a e u une tr iste destinée car, ayant la chance de ne pas être superposé par

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d'autres établissements, f ^étetouiëfèirf-détruit en-* grande part ie par une centrale

thérmique. cons t ru i t e i l y a 25 ans.

y A ; l^es foui l les ^archéogiques et les découvertes for tu i tes témoignent d u fait

que Mic ia a eu pendant deux siècles des aménagements divers, les édifices

pub l iques o u privés, de cul te o u laïques étant concentrés dans certaines zones.

AJnsi,, dans le voişinage d u caoip.se .trouvent l'amphithéâtre, les ba ins et d'autres

édifice>,publlques. P r t s de la rive d u Mureş iLy a avait des ins ta l la t ions portuaires,

par Micia était por t e t d o u a n e - släüojiortjfiöi - t IDR, Hl/3. Ï02:± CIL, I I I , 1351)

i „ j , AUfSud de ^'établissement/ se ; t rouva ient \e* temples, dont on a fouillé celui

dédié à J u p i t e r Erapol i tanus' 1 et ce lu i dédié par les maures aux d ieux de leur

patrie,!.. A l e s t o n a découvert 11 ; fours,' donc ic i i l y ;avàit le quar t i e r des artisans".

L lamphJteatrum castrense. le troisième découvert en Dacie après W u x de

Vflpia Tra iapa Sanuizegefusa et. Porol issuni . en fortne d'ellipse, gardé encore ïe ! m u r

e » pierre ayec ses. quatre entrés qu i séparait l'arène dé t r ibunes 1 constru i tes en bois.

B i i U ( au temps ,de l 'empereur Hadrien.l'amphithéâtre avait une capacité d 'environ

lţn)p.ţjpectateurş7- ' • < • .ii < r ••• i

. Les ba ins , mentionnées dans i deux, Inscr ip t ions (IDR, 111/3. 45 et 46)

comipe appar tenant i\ la cohorte I I Flavia Oammagenorum >ont été refaites a u 1 temps

dp Septipie,Sévère eţ d'Alexandre Sévère parce qu ' i ls étaient vetustate dilapsas. Ils

occupent upe, surface d 'un hectare et dépàssent par leurs d imens ions des édifices

parei ls situés près d'autres camps de Ia Dacie". : Sans dbute, les thennes onf -elles

été .utilisées n o n seu lement par les , so ldats mais aus i par la popu l a t i on civile. Deux

ensembles archi tectoniques. situés sur l'aile d u s u d ' c l de l 'ouest d 'un complexe

quadrangulaireu dénomés co iwen l ionne l l ement Thennes I et Thennes I I , avec une

planiuiéfrie seinblable. ma is une or ientat ion différente, avaient toutes les'chambres

spécifiques p o u r , de , telles const ruct ions ; en commençant par le Vestiaire et

con t i n u a n t aveo les chanibres pour le bain* f r o id e t , pu i s , p o u r le ba in chaud. I,e

développement démographique de .rétablissement a< imposé d'ajouter aux

ţ^slrupţJqns in i t ia les d 'autres salles • dont lai.fonctionnalité est p lus difficile' à

préciser et qui , , groupées a u t o u r , d 'une cour Intérieure on t été probablèment

uXUiseeş rpojiir des massagesi exercises phys iques ' o u pour se récréer. D u coté

nordique ,du complexe thenna l i l y avait, une autre série dé-chambres et à l'est

((l'autre^, pièces liées éventuellement,,aveedd)palestre."Const!ruiiesi probablement à

l'époque d 'Hadr ien, les thennes dé Mlcia<oul été amplifiées: a u temps de Septime

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Sévère et on t ' s u b i de nouveaux aménagements et modi f icat ions sous 'Alexandre

Sévère 9

L'épanouissement de Mic ia est illustré également par* le por t ique de l'entrée

d u Therme 11, pa r les magasins attachés à la mura i l l e périmètrale sudique des

thermes; par u n g rand édifice situé à 35 m est de ramphitéâtre, don t la recherche

archéologique n'est pas terminé, o u les maisons avec des m u r s en pierre et

hypocauste 1 " 1

Une grande nécropole est située à l'est de rétablissement. Probablement,

au premières décennies d u ll-éme siècle les hab i tan ts de Mic ia falsalënt venir des

m o n u m e n t s funéraires de Ulp ia Tra iana Sarnueegetuza et d ' Apu lum, alors que vers

la moitié d u même siècle et pendant le Siècle su i vant ; Mic ia a dû avoir son propre

atelier s u r place, u t i l i s a n t la p ierre locale - andésite où'grès -. D 'a i l leurs une

inscr ip t i on avec la dédicace "Vlctoriae Augustae et Oenio collegl" y est mise par

Marcus Coccelus Luc ius lap ldar ius (IDR, 111/3, 141= CIL. I I I . 1365). Les oeuvres

d'art de Mic ia on t u n caractère éclectique. Ce t ra i t résulté de l'interférence entre des

courants opposés. E n effet, le "baroque" spécifique des m o n u m e n t s d 'Apu lum y

rejoignait le "classicisme" typique de la capitale. D'autre par t , les laplcldes de Micia

sont en dro i t de revendl q u a u la paternité d 'une variante de stèle iconlque et. peut

être auss i , d 'une var iante de pi lastre funéraire. I l s'agit de la stèle avec at t ique et les

bustes des défunts en médaillon placé sous une lunet te en forme de fer à cheval,

ou d 'un aute l en Tonne d'édicule q u i est surmonté d'une pyramide tronquée avec

laquelle i l fait corps c o m m u n " .

Après avoir passé en revue les arguments fourn is par l'archéologie

concernant, le développement quasi u r b a i n de Mlc.la i l su i t une brève analyse des

inscr ip t ions trouvées i c i . sans confondre pour au tan t lë développement de

l'établissement avec son s ta tut - jur id ique .

Des env i ron 150 inscr ip t ions découvertes à Mic ia deux la 1 ment i onnent en

tant que pagus: une dédicace "Genio Pagi Miclae". misé par T i t u s Aure l lus

Pr imanus maglster pagi (IDR, 111/3, 69 = CIL. I I I . 1405) et d 'autre dédiée à J u p i t e r

Op t imus M a x i m u s de veterani ët cives Romani per Caftis A n t o n i u s Cr l sp lhus

maglster pagi Mic iensls (IDR, I I I/3, 80). Ce personnages est c o n n u 'aussi d'une

inscr ip t ion de Mic ia (IDR, I I I/3 . 54 = CIL, I I I , 1375) misé pour la santé de Septime

Sévère et de ses fi ls, dans les années 198 - 2 1 1 , quand le personnage ind iqua i t sa

qualité de yeteranus ex decurione alae Pannon l o rum donc 11 n'était pas encore

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maxister pa^n. Probablement que sous Septime Sévèere. considéré le second

fondateur de la Dacie après Trajan, Mic ia était pagus. s t a tu t que le site a ma in tenu

jusqu'à l 'abandon de j a Dacie sous Aure l l en .

< Q u a n t à la manière, don t Mic ia a été administrée i l faut ment i onner qu' i l y

a encore t ro is autres inscr ip t i ons vot ives mises par veterani et cives Romani

Mjcienses o u par les Mjcjgrjses par l'intermédiaire de deux mag is t r i , sans préciser

que se sont mag is t r i pagi (IDR. I I I/3, 8 1 ; 82 : 94)

L'épanouissement de Mic ia a .déterminé u n chercheur à se poser la

.question si la localité, en dépit d u fait que l'épigraphe qu i l 'atteste ne soit pas

ericore découverte, n'avait pas reçu le t i t re de m u n i c i p i u m 1 2 . T ou t comme Vit t inghof

(13) nous pensons que Mic ia n 'a j ama i s été mun i c l pe . chose cur ieuse si on la

compare à Poro l i ssum et T ib i s cum, sites développés eux aussi a u t o u r d 'un camp

p o u r des t roupes auxi l ia i res . Les raisons p o u r lesquelles Mic ia est restée pagus

sont tout à fait hypothétiques. On pour ra i t se rapporter a u fait qu'après le règne de

Septime Sévère le t i t re de m u n i c j p i u m a été accordé rarement, que le site s'est

développé dans u n espace étranglé entre la rivière d u Mureş et les coMines, o u qu'il

était situé entre les pluş importantes vi l les de la Dacie, A p u l u m et Ulpia Traiana

Sannizegetusa qu i y polar isaient la vie urbaine , Micia étant handicapée el

ma in tenue dans u n état d'infériorité d u po in t de vue de son s ta tu t j u r i d i q u e .

L 'histoire de Mic ia n 'a pas échappée à l'intérêt des chercheurs roumains.

Macrea considérait, que "pagus Miciensls était constitué vers la f in d u règne de

Septime Sévère, q u a n d probablement l'établissement: c iv i l , dépassant le stade de

canabae. est sort i del'autorité d u commandant d u camp et a reçu une organisation

quasi mun ic ipa l e " ' 4 .

Tudo r quali f ie Mic ia de "grand bourg " o u de type quasi u rba in qu i "n 'a pas

p u aspirer a u s ta tu t de vi l le avec organisat ion munic ipa le autonome à cause de son

inc lus i on dans le g rand terr i to ire de Samjizegetusa"' r ' .

Russu considérait que "Mic ia était une localité civile qu i paraît ten ir du

terr i to r i u m r u r a l étendu de Colonia Ulp ia Tra iana Sarmizegetusa. n 'ayant pas une

organisat ion mun ic ipa l e propre" 1 " et i l t r adu i t la dédicace Genio pagi (IDR, I I I/3. 69)

"AU; Génie d u village".

P lus récemment y Bogdan Çàtàniciu croi t qu'à Mic ia i l y a avait deux

unités d is t inctes : Mic ia administrée par deux magistrats et pagus Mic ia avec un

seul magistrat , en conc luant que "dans u n , parei l , contexte le terme pagus revête

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l 'acception sociale qu i s 'appl iquait à une communauté privilégiée, à savoir celle de

l 'hab i ta t c iv i l d u camp" 1 7 .

D. Benea considère qu'à Mic ia i l y a u n v icus mi l i ta i re fKastellvicus) et u n

v icus civ i l qu i s 'unissent et deviennent pagus 1 8

L'hypothèse qu'à Mic ia i l y avait deux unités d is t inctes est tentant . On

t ient compte d u fait que l ' inscr ip t ion attestant u n maglster pagl (IDR. I I I/3. 69) a

été trouvée à env i ron 1,5 k m s u d d u camp et que les Inscr ipt ions par lent d ' u n et de

deux mag is t r i . Mais , i l f aut ten i r compte d u fait que l ' inscr ip t ion en quest ion a été

trouvée dans la zone o u on a découvert les temples de J u p i t e r Erapo l i t anus et de

D ieux des maures et que, par conséquent ic i pour ra i t être une "zone sacrée". En

même temps on n'a pas l a garantie que la pierre, trouvée dans cet endro i t par le

paysan qu i l aboura i t sa terre, n'avait pas "migrée". Puis, les veterani et cives

Romani de Mic ia font des dédicaces par l'intermédiaire d 'un maxister comme par

l'intermédiaire de deux mag i s t r i 1 9 . Les foui l les archéologiques, a u mo ins dans le

stade actuel de la recherche, n 'ont condu i t n o n p lus à d is t inguer deux hab i ta ts à

Micia.

Le camp de Mic ia , avec une pos i t ion stratégique idéale a favorisé

l'épanouissement de l 'hab i ta t c i v i l ' q u i est devenu prospère après les guerres

marcomanes. Comme dans d 'autres provinces de l 'empire r oma in sous le s ta tu t de

pagus accordé à l 'hab i ta t civile i l s'agit d 'une c i rconscr ipt ion , vo i r d ' un d is t r i c t

terr i tor ia l 2 " . C'est la cas de pagus Mlciènsls qu i faisait part ie d u terr i to ire de la

Colonia U lp ia Tra iana Sarmizegetusa, ayant en même temps une certaine

autonomie 2 1 .

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NOTES

1. Vo i r O! Tudor 1, Oraşe, târguri şt sate în Dacia romană. Bucureşti, 1968;

M. Macrea, Viaţa în Dacia romană. Bucureşti, 1969; p; 1,16 - 149; ies volumes

Inscripţiile Daciei romane (IDR), I . Bucureşti 1975; I I , Bucureşti ,1977; I1I/1.

Bucureşti 1977; 111/2, Bucureşti 1980; IH/3. Bucureşti 1984; I I I/4, Bucureşti-1988;

H. D a i c o v i d u , Apulum, XIII»' 1975. p. 89 - 94 ; ^R. Florescu. Sargetia, XVI I I - XIX,

1984 - 1985. p. 149 - 167; H. Daicovlclù. D. A l l c u , Colonia Vipia Traiana Augusta

Dacica Sarmizegetusa, Bucureşti, t E d i t i i r a Sport - T u r i s m , 1984; N. Gudea.

Porolissum, Bucureşti. E d i t u r a Sport - T u r i s m , 1986; M. Moga, De la Apulum la

Alba lulia - fortfficaţUle oraşului. Bucureşti, Ed i tu ra Sport - T u r i s m , 1987. p. 54 -

75: R. Et ienne, I . Piso, A. Dlaconescu, Comptes r e n d u s de l'Académie des

Inscriptions Paris, 1990, p. 91 - 113.

2. IDR, I1I/3. p. 20v

3. ' C. Dalcov ic iu . ACMÏT. I I I . 1930 - 1-931. p. 1 - 43 ; Oct. Floca, L

Margh i tan , Sargetia, V I I . 1970. p. 434 - 457 ; L. Petculescu et colab.. Cercetări

arheologice. 111. 1979, p. I l l <• 114;ïdem. Cercetăriarlveologice, IV, 1981 . p. 70 - 75:

Idem. Cercetări arheologice, V, 1982, p. 73 - 76; L. 'Petculescu. Cercetări arhelogice,

VI , 1983, p. 45 - 50; idem. Cercetări'arheologicei V I I , 1984. p. 117 - 119; I..

Petculescu et co lab. . Cercetări arheologice, V I I I , 1986, p. 59 - 62 ; L. Petculescu.

Muzeul Naţional, V,. 1981 , p. 109 - 114; Const. C. Petolescu. Studien zu den

Militärgrenzen Roms, Ur Vorträge des 10. Internationalen Umeskongresses in der

Germania Inferior. Köln - B o n n . 1977, p. 393 - 398. Voir aussi E. Doruţlu. s v.

Micia, EAA. IV; Oct. Floca. Hommages à Marcel Renard. Coll. Latomus 103.

Bruxel les 1969, p. 224 - 232 : L. Mar inescu. s.v. Micia, The Princeton Encyclopedia

of Classical Sites, Priceton Univers i ty Press, 1976.

4. Oct. Floca, Materiale, I . 1953. p. 773 - 784.

5. C. Da icov lc iu . Sargetia, I I . 1941 . p. 117 - 125.

6. Oct. Floca. St. Ferenczi, L. March i tan , Micia. Grupul de cuptoare de ars

ceramica. Deva 1970: L. March i t an , Apulum. IX, 1971 . p. 531 - 535.

7. Oct. Floca. V. Vasiliev, Sargetia, V, 1968, p. 121 - 152.

8. Vo i r N. Gudea. Jahresberichte aus August und Kaiserangsl, 3, 1983, p.

101 - 117.

362

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9. L.. Mar inescu colab.. Cercetări arheologice, I . 1975. p. , 217 - 230 ; Idem.

Cercetări arheologice, I I I , 1979. p. 105 - 110; Idem. Cercetări arheologice, V I I . 1984,

p. 121 - 127; Idem. Cercetări arheologice, V I I I . 1986, p. 53 - 58 .

10. Vo i r L- Ţeposu - Mar inescu . Sarpetto. XVI I I - XIX, 1984 - 1985, p . 125 -

129; C. Muşeţeanu, Cercetări arheologice, V I I I . 1986. p. 63 - 65 ; L, Margh i t an . SCIV.

2 1 . 1970. 4. p. 579 - 594

11 . Oct. Floca. Dacia, VI - V I I I . 1937 - 1940. p. 337 - 344 : Idem. Acta MN.

V, 1968, p. 111 - 124; Oct. Floca, W. Wolsk i , BMI, XL I I . 1973, 3. p. 3 - 52; L. Ţeposu

- Mar inescu , Sargetia, XIV, 1979, p. 155 - 163; idem. Funerary monuments from

Dacia Superior and Dacia Porolissensis, BAR, In ternat iona l Series 128, 1982.

12. L. Margh i t an , op. c i t . . (nota 10). 1970. 4. p. 579 - 594 .

13. ANRW, I I . 6. p. 34.

14. M . Macrea. op. c i t . (nota 1). p. 145.

15. D. Tudor , op. c i t . , (nota 1), p. 124.

16. IDR. UI/3, p. 55.

17. Ephemer is Napocensis. I I I , 1993. p. 223; O Crăciun, Sesion anmiete

des raports su r les fouilles archéologiques. Piteşti, 1988, cro i t elle aussi qu'à Micia i l

y a deux établissements.

18. D. Benea, Tïbtscum. Ed i tu ra Muse ion, Bucureşti (sous presse).

19. I . Piso, Tyche. Beiträge zur Alten Geschichte, Papyrologie und

Epigraphik, 6, 1991 . p. 152. note 98 "der bedeutende pagus Mlc lensis (IDR. Hl/3.

80: CIL III 1405 = IDR III 3. 69) dessen veterani et clves Romani von zwei inajţfjfitrj

geleitet waren" .

20. Vo i r p o u r l 'acception d u mot pagus E. K o m e m a n n , RE XVI I I , 2. c.

2318; W. Seston, MEFRA, XLV. 1928. p. 150 - 183; E. Swoboda, Carnuiitum, Graz -

Köln 1964, p. 119: F. F. Abot t , A. Chester J ohnson , Municipal Administration in the

Roman Empire. New York 1968, p. 14 sq; U. Laffl, Adtributo e contribuia. Problemi

del sisteme politico - amministrativo dello stato romano, Pisa 1969, p. 89 sq; idem.

Atheneum, LU. fasc. I l l - IV. 1974. p. 336 - 339; G. CH. Picard. KarÜxago, XV, 1969.

p. 3 - 12: J . Gascou. La politique municipale de l'empire romain en Afrique

proconsulaire de Trajan à Septime Sévère, Rome 1972. p. 214 . note 3 et p. 215:

Idem. ANRW, I I . 10.2. P. 201 - 202 et 207; M. Benabou. La résistence qfricabxe à la

romanisation, Paris 1976, p. 411 sq; J . P. Ray - Coquais, Africa Romana, 1989, 6 / 1 ,

363

www.mnir.ro

p. 735 et voir p o u r l 'acception d u mo t paganus J . F. G i l l i am, Roman Army Papers,

Amsterdam 1966, p. 65 - 68.

' C o m m u n i c a t i o n présentée au XlV-éme Congrès Internat iona l d'Archéologie

Classique, Tarragona, septembre 1993.

364

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