Bad'news 18

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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS Juillet 2016 - N°18 Sommaire Nations du bad : l’Indonésie Retour sur le TNJ 2016 Championnat d’Europe Nouvel épisode de l’histoire du badminton Championnat d’Ille et Vilaine et de Bretagne Bilan N2, R1, R3 Témoignage de Nicolas Martinais Nouvelles du collectif handi-bad La coupe du BCPF Y a pas que le bad dans la vie Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... Tout au long de la saison, étape après étape, les jeunes badistes du pays de Fougères bataillèrent dur afin d’obtenir leur qualification pour la grande finale. TDP

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Nouvelle parution du bad'news 18, un petit bijou de communication grâce à toute l'équipe du BCPF.

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWSJuillet 2016 - N°18

Sommaire

• Nations du bad : l’Indonésie

• Retour sur le TNJ 2016

• Championnat d’Europe

• Nouvel épisode de l’histoire du badminton

• Championnat d’Ille et Vilaine et de Bretagne

• Bilan N2, R1, R3

• Témoignage de Nicolas Martinais

• Nouvelles du collectif handi-bad

• La coupe du BCPF

• Y a pas que le bad dans la vie

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Tout au long de la saison, étape après étape, les jeunes badistes du pays de Fougères bataillèrent dur afin d’obtenir leur qualification pour la grande finale.

TDP

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On se plaint parfois d’avoir du mal à faire venir de nouveaux visages aux rencontres N2 à domicile. Pour la dernière journée N2 de la saison, nous avons été gâtés en accueillant le fan-club internatio-nal, franco-italien, de Daniel. Emilie, Mathilde, François et Franceska (viva Italia !!!) ont interrompu

Des terrains de bad XXXL

Un stage au taquet

Mercredi 20 Janvier 2016 direction la sympathique ville de Janzé pour le championnat De Bretagne UGSEL. Super, trois salles à disposition pour accueillir un peu plus de 300 jeunes badistes.L’enjeu est important, les champions de Bretagne vont être désignés en fin de journée, et à la clé pour les deux premiers de chaque catégorie des places pour le championnat de France à Cholet fin Avril.Les benjamins sont dans la salle du haut, on entend des murmures qui parlent du « frigo », mais pourquoi le frigo ???? On va donc à la découverte de cette fameuse salle, et là nous découvrons une salle avec 12 terrains sous les tôles, et on comprend mieux, il fait un degré avec une impression d’humidité, le nom de frigo est bien mérité.La deuxième surprise est de taille, on découvre des terrains avec des filets taille XXXXXL. Un seul filet pour 6 terrains avec un câble d’acier qui permet de tendre les filets.

On se lève tous pour Daniel

La compétition démarre, Alexandre pour la première fois jouera avec un jogging, cela ne l’empêchera pas de faire une belle compétition et d’être Vice-Champion de Bretagne, le passeport pour le championnat de France est dans la poche.

by Etienne

Mardi matin, des jeunes souriants et dynamiques poussent la porte de la salle de Bonabry, avec la ferme intention d’apprendre des choses et de se bouger ! Ces jeunes, venus de Fleurigné, la Chapelle Janson, Saint Ouen des Alleux, Pontorson, Saint Aubin du Cormier, Lécousse, Le Loroux et bien sûr de Fougères, se montrent curieux et très motivés. Déjà des questions fusent ! Nous allons tenter d’y répondre ;-) On commence par une révision des prises de raquette, voire un apprentissage, pour certains qui considèrent que les cadres techniques parlent déjà chinois. On poursuit avec la mise en place des situations pour intégrer ces prises de raquette et on enchaîne avec des matchs à thème, en lien avec les prises à utiliser. Un casse-croute rapide et hop, on repart vers des actions et des situations avec un minimum de déplacement pour économiser les jambes qui seront utiles pour la suite. On travaille également la rotation d’avant-bras pour mieux comprendre les gestes de fond de court. Des matchs à thème et des matchs « à handicap » complètent le programme de l’après-midi.Mercredi, après l’effort consenti la veille et la fatigue qui commence à se faire sentir, on démarre par un échauffement ludique pour réveiller les corps endormis et se remettre dans le bain. On retravaille la rotation de l’avant-bras (la répétition est la base de l’apprentissage) et on fait l’analyse du geste complet, puis la mise en situation avec de nombreux types de routines. L’après-midi est consacré à la mise en application des acquis de la veille avec l’accent mis sur le relâchement des doigts. La journée se termine par des matchs, la douche et une soirée plutôt cool avec les yeux qui se ferment tout seul.

momentanément leur dur labeur d’étudiant et quitté leur douillet campus universitaire de Rennes pour s’aventurer, à leurs risques et périls, avec leurs sacs de couchage et les kits de survie, dans une salle de sport perdue en plein milieu du quartier Bonabry de Fougères. Et tout cela pour encourager leur pote Daniel. Merci les jeunes. Ça nous fait chaud au cœur.

by Mike

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Collectif régional BCPF

La R1 termine à la sixième place dans un championnat regroupant douze équipes. « On a fait notre taf, résume Simon, le capitaine de l’équipe. On est une jeune équipe mis à part les deux anciens, Franck et David. On a passé de bons moments ensemble. On a battu ceux qu’il fallait battre et on a résisté le mieux qu’on a pu contre les cadors. Le maintien est logique ».

France UGSEL

by Etienne

by Mike

Après une bonne nuit on se retrouve jeudi matin pour finir en beauté, malgré la fa-tigue, des mollets qui piquent et de nouveaux muscles qui ont l’air de pousser un peu partout, sans oublier des parents contents d’avoir passé une soirée bien calme.

Mardi 29 mars direction Cholet pour le championnat de France UGSEL, 600 badistes sont attendus. L’accueil est su-per sympathique, distribution du T-shirt souvenir, rendez-vous le lendemain pour la compétition. Pour cette com-pétition, bye bye le T-shirt du BCPF, Alexandre porte les couleurs de son collège, celui de Saint André à Antrain.

« Elina, ça va toi ? » « Oui tout va très bien, j’ai fait mes étirements ». Malheureusement ce n’est pas le cas de tout le monde« Joris et toi, comment vas-tu ? »« Très bien malgré des courbatures aux bras », «« Dorian ? »« Les mollets me chatouillent un peu mais ça va ! »« Esteban ? »« Au réveil, j’étais mort »Bon, il ne reste plus qu’à remotiver, rebooster les troupes, sinon, ça va ramer ce matin. Après un échauffe-ment rapide, dynamique et ludique, c’est le moment de se pencher sur différentes techniques de déplace-ment. Un gros pique-nique le midi, les sandwichs font place aux salades et aux nombreuses autres victuailles. On revient l’après-midi sur les déplacements et le circuit de routine en 8 qui devrait piquer les jambes dans les pro-chains jours et laisser des souvenirs durant le week-end. Le stage se termine à 17h. Les jeunes sont satisfaits car ils ont pu trouver de nouveaux outils pour améliorer leur pratique du bad, améliorer leur technique de dépla-cement et de frappe. En espérant qu’ils soient capables d’associer les deux lors des prochaines compétitions.

Les phases qualificatives se passent bien, mais les choses sérieuses com-mencent l’après-midi. Malgré un super match en trois sets, Alexandre s’arrête en quart de finale et termine le tournoi à la cinquième place. Une nouvelle expérience avec de belles rencontres comme celle de Caroline (intervenante badminton à la section bad du collège de Mordelles) qui coache Alexandre et lui permet d’aborder sereinement la compétition, merci à elle.

La R3 termine à la neuvième place sur douze équipes engagées. Toujours sur le fil tout au long de la saison, la R3 a su sortir le grand jeu lors de la journée de classement. En s’imposant face au Patronage Laique Relecq-kerhuon et au Badminton Club Briochin, les Fougerais se retrouvent aujourd’hui en ballottage favorable pour le maintien. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.

by Etienne

Après les tensions d’un match de championnat ; après la pression, le stress, parfois la culpabilité de ne pas être à la hauteur ; un peu de tendresse dans ce monde des brutes, ça ne fait mal à personne.

La tendresse

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Samedi 09 Avril, j’ai fait mon premier tournoi adulte.Je suis arrivé avec mon papa et ma maman à Betton pour mon premier tournoi adulte.Mes parents m’ont annoncé les poules et, à ma grande surprise, j’étais tête de poule dans la catégorie D8. Je suis arrivé sur le terrain avec un stress immense pour mon premier match que je perds en 2 sets !!! .Arrive mon deuxième match. Je m’étais détendu un peu mais je perds également en 2 sets. Malgré la défaite ce fut un beau match avec les félicitations de mon adversaire. (Il faisait au moins quarante centimètres de plus que moi !!!)Mon premier tournoi adulte est déjà fini après deux petits matchs. Ce que je retiens le plus c’est que les adultes ont beaucoup plus de force que moi, et ils l’utilisent dans leurs coups d’attaque !Cela a été une belle expérience, je ne sais pas quand je ferais de nouveau un tournoi chez les grands, si je change de catégorie (j’espère être bientôt D7) je risque de souffrir encore plus, mais je pense quand même essayer de nouveau l’an prochain.

Sept jeunes du BCPF ont été sélectionnés pour participer au championnat d’Ille et Vilaine qui a eu lieu cette année à Goven. Deux demoiselles ont défendu les couleurs du BCPF dans la catégorie « poussin ».Pour Elina, c’était une première et pour une première, elle n’a pas à rougir de sa prestation. Elina a tout donné et même si elle ne sort pas de poule, elle s’est promis de revenir l’année prochaine, cette fois-ci, pour gagner. C’était également une première pour sa maman qui a pu goûter au stress parental et au plaisir du coaching sur le bord du terrain.

Mon premier tournoi adulte

Championnat d’ille et Vilaine

by Alexandre

Plus expérimentée, plus aguerrie, notre mini Natty a fait un maxi par-cours dans ce championnat en se hissant par deux fois en demi-fi-nale (en simple et en mixte), synonyme de deux médailles de bronze.Chez les garçons benjamins, en simple, Raphaël et Marco terminent le tournoi en 1/4, tandis qu’Alex se hisse en finale pour affronter Mattéo Jus-tel, mais malheureusement ça ne passe pas ! Il reste encore un cap à passer.

En mixte, Alex associé à Julie Meilleray (Maure de Bretagne) et Marco associé à Soasne Desmons (Guichen Bourg des Comptes) sont demi-finalistes.En Double, Alex et Marco se retrouvent en finale contre la paire Mattéo Justel (JA St Malo) / Baptiste La-barthe (Bain de Bretagne). Après un début de match difficile, les garçons ratent un volant de set au 2ème et perdent 22-20. Cela aurait mérité un 3ème set.

Dans la catégorie minime, en simple, Gabriel s’arrête en 1/4 et Victor déclare forfait (douleur au talon) en demi-finale. En double, Victor asso-cié à Ewen Blaise se hisse en finale et rate la pre-mière marche en perdant contre la paire Amaury Lièvre/Nicolas Hoareau. Félicitations à tous !

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Merci David

Depuis quatre ans, depuis son premier numéro le Bad’news bénéficie d’une mise en page exceptionnelle que de nombreux lecteurs et lectrices qualifient de quasi professionnelle. Savez-vous qui se cache derrière cette tâche ingrate ; qui la réalise patiemment depuis dix-huit numéros en passant des heures entières assis devant son ordinateur et en supportant les exigences quelquefois farfelues d’un rédacteur en chef intransigeant sur la qualité ? Le moment est venu de lever le mystère au sujet de ce bénévole discret, de ce bénédictin des temps modernes.Merci David pour tes mises en page réalisées entre deux cours à la fac et entre les entrainements de bad.

Notre tentative de retracer l’histoire du badminton au travers des siècles se poursuit aux temps de la révolution industrielle, autre révolution bien connue de notre Histoire.

Avec la modernisation des structures économiques, la mécanisation des processus industriels, l’exode rural pour aller remplir les nouvelles usines et les premières grandes luttes sociales et de classe, les ouvriers n’ont pas vrai-ment le temps de pratiquer le badminton. N’oublions pas que les loisirs ont, durant très longtemps et jusqu’à récemment, été réservés à l’élite sociale, et à la bourgeoisie qui se développe pleinement à cette époque.

Tentative d’histoire du badminton – Épisode 6

by Lucie Gely

by Alexandre

Au milieu du XIX ° siècle, c’est donc du côté des plus favorisés qu’il faut chercher la suite de l’histoire du badminton. Et s’exiler un peu, en allant chercher du côté de l’Inde, alors colonie anglaise.

En Inde se pratiquait alors depuis des siècles un jeu de balles en laine, qui opposait deux camps séparés par un filet, et où le but n’était pas de se renvoyer mutuellement la balle mais de l’envoyer de telle sorte que le joueur adverse ne puisse pas l’attraper. Si l’utilisation de ces balles se poursuit car elle permet de jouer en extérieur malgré le vent, le volant des jeux de raquette anglais qui consistent à enchaîner le plus d’échanges possibles est peu à peu introduit. Ainsi serait né le badminton moderne : un mélange de cultures sportives de deux pays différents. Soulignons donc au passage que les échanges entre peuples constituent une oppor-tunité dans tous les domaines...

On est encore loin cependant du badminton que l’on connaît aujourd’hui. Selon les régions en effet, les règles diffèrent, et le jeu se joue aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Ce qui ne devait pas faciliter les choses lorsque des joueurs d’origine géographique différente se rencontraient. Mais aucun témoin ne peut nous raconter les échanges épiques qu’il devait alors y avoir sur les terrains. Cependant des points communs à toutes ces versions appa-raissent : un volant, un filet, un terrain délimité, et des adversaires (dont le nombre peut varier) qui s’affrontent de part et d’autre du filet. Les premiers articles qui sont consacrés à ce nouveau sport sont publiés, de même que les premières photos (en 1867) et gravures (en 1874) représentant des joueurs de badminton et dont Bad’News se fait l’héritier !

Devant l’essor de ce nouveau jeu qui se développe, il devient essentiel de lui trouver un nom. L’histoire retient que c’est la résidence d’une noble famille anglaise – la Badminton House - qui a donné son nom à ce sport qui nous rassemble encore aujourd’hui pendant des heures. En effet, les enfants qui vivaient dans cette grande demeure étaient adeptes du jeu de volant, et s’y exerçaient régulièrement, à tel point que leur sport prit le nom de leur demeure. Malheureusement, aucune source écrite ne vient confirmer cette origine. C’est là le propre de l’histoire de ne pas pouvoir répondre à tout..et de laisser planer un peu de doute...Libre à chaque joueur de bad d’imaginer une autre origine pour le nom de son sport.Le badminton se structure ainsi peu à peu : il prend son nom, ses règles finissent par être harmonisées et codifiées, et les premiers clubs sont fondés en Angleterre. Des compétitions vont ensuite pouvoir être organisées, nationales et internationales. Mais pour en savoir plus, rendez-vous dans le prochain Bad’News !

Source : « Histoire du Badminton. Du jeu de volant au sport olympique » de Jean-Yves Guillain

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Le coaching lors d’un match de badminton est un instant unique pour le sportif et son coach. Ce bref face à face situé à mi-chemin entre la confesse, une séance de psychanalyse et un bilan de compétences, ce court instant de deux minutes où on voit tout notre match défilé devant nos yeux à la vitesse de la lumière, point par point, coup par coup, faute par faute, est d’une importance capitale pour la suite des événements. Quel est donc le message délivré par le coach François par-dessus le filet à sa joueuse ? Que veut exactement dire ce doigt pointé tout droit vers elle ? Serait-ce ce fameux doigt de Robert « are you talking to me » ou plutôt celui d’Adam du plafond de la Chapelle Sixtine ? Serait-ce celui d’un certain « ET » voulant « téléphoner maison » en plein milieu d’une compétition ou encore celui réclamé par le commissaire Bialès à Odile Deray ? J’ose à peine à y croire. Toutes les hypothèses sont envisageables, toutes les suppositions sont supposables mais on n’en saura rien du tout. Car, ce qui se murmure à cet instant précis entre le coach et le coaché reste confidentiel, mystère et boule de gomme, motus et bouche cousue.

Pour compléter notre galerie de portraits des membres du collectif « sport adapté » du BCPF, en voici les deux en plus et non les moindres : celui de Jérôme et de Laurence.Jérôme est ce qu’on peut appeler le badiste de la première heure, celui par qui, ou plutôt grâce à qui, tout est arrivé, c’est le pionnier du bad adapté au BCPF. C’est lui qui a eu le courage et l’audace d’affronter et d’apprivoiser le premier la pratique du badminton en milieu associatif. A son arrivée, Jérôme était plutôt timide, observateur attentif de ce qui se tramait autour de lui. Rapidement, il est devenu à l’aise comme un poisson dans l’eau et je ne parle pas ici bien entendu de sa transpiration généreuse qui montre bien son engagement total à l’entrainement. Les progrès badistiques accomplis par Jérôme depuis ses débuts sont indéniables. L’échauffement est sérieux et appliqué, le volant part bien et vole haut et loin. De nature ouverte et sociable, Jérôme va facilement vers les autres pour dire « bonjour », pour donner une poignée de main et pour partager sa joie d’être là. Car, de 18h30 jusqu’à 20h, Jérôme garde la banane et il semble être heureux de faire du bad avec les autres.

Motus et bouche cousue

Margaux a découvert le badminton à l’âge de huit ans à Saint Jean sur Couesnon, son association d’origine. Formée principalement au club avec un bref passage d’une année au CREPS de Dinard, Margaux fait partie de cette génération qui a grandi avec le BCPF. Malgré son jeune âge, le chemin de sa progression badistique l’a amenée à devenir rapidement un atout majeur de l’équipe une du BCPF. Spécialiste du double et du mixte, elle obtient ses meilleurs résultats sportifs dans ces deux disciplines : championne de Bretagne en double et mixte minime 2010, championne de Bretagne senior en double « B » 2012, médaille de bronze en double junior France 2014, vice-championne de France UNSS 2013 et 2012.

Au revoir Margaux

Contrairement à Jérôme, Laurence est une badiste de la dernière heure. Supportrice officielle du Stade Rennais exhibant avec fierté le maillot de son club préféré, Laurence a été la dernière à rejoindre le collectif mais cela ne l’a pas empêché d’y trouver sa place, juste à côté de Gildas de préférence. Aujourd’hui, elle suit tranquillement son petit bonhomme de chemin en progressant pas à pas, à son rythme, dans la pratique du badminton et en réclamant toujours beaucoup d’attention et sa photo dans le « petit journal ». Avec cet article, ça sera chose faite.

Deux portraits

Que retiendrons-nous de ses années au BCPF ?Sans doute l’insolente réussite de son association en mixte avec Thomas (100% de victoire en N3 et 80% en N2), son apport précieux dans la montée en ensuite dans le maintien en N2, sa bonne humeur, son activité intense sur les réseaux sociaux mais aussi son esprit critique pas toujours facile à canaliser. Après treize ans passés au BCPF Margaux a décidé de voir si l’herbe des tapis de Boulogne était plus verte que celle du BCPF. C’est une démarche tout à fait légitime. Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter bon courage pour la suite de sa carrière badistique.

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Au terme d’une saison passionnante, nous pouvons dire avec satisfaction que la N2 a fait beaucoup mieux que l’objectif de maintien fixé en début de saison. En effet, l’équipe une du BCPF finit sur la troisième marche du podium après avoir, pendant longtemps, rivalisé d’égale à égale avec les favoris, les équipes de Brest et de Rostrenen. Il y a de quoi être satisfait (c’est le verre à moitié plein) et pourtant, il plane dans la tête du coach et des joueurs comme un soupçon de déception, un chouïa de frustration, un zeste de non aboutissement, un sentiment d’être passé tout près de quelque chose (c’est le verre à moitié vide). Car, après une première partie de saison plutôt réussie – nul à Brest, victoire contre La Chapelle, Rostrenen et Sées – le bateau N2 a pris l’eau d’abord à Caen, puis à domicile face à Brest et pour finir, à nouveau contre Caen. Le capitaine de N2 analyse le parcours de son équipe :« Je crois qu’on n’y a pas cru assez. On était surpris par notre réussite en début de saison et petit à petit la concentration a diminué, les obligations sco-laires et étudiantes nous ont rappelés à l’ordre, on a manqué de préparation pour certaines rencontres et on a ressenti le manque d’un réel projet pour les élites au BCPF. »

N2-Bilan de la saison

Une seule joueuse du BCPF a participé cette saison au championnat de France jeunes qui s’est déroulé du 5 au 8 mai à Aire sur la Lys dans le « ch’ti nord ». Manon était engagée dans un seul tableau, le double dame, associée avec Camille Puche du Bayard Argentanaise Badminton (BABA). Les demoiselles passent assez facilement le premier tour face à Elsa Cristiani (Alsace) et Lisa Montiège (Pays de la Loire) sur le score 21-16 22-20. Elles chutent en quart de finale face à une paire bretonne Marig Brouxel / Marion Le Turdu, tête du série N°2. Manon et Camille s’inclinent en deux sets 21-19 21-17 après avoir crânement défendu leurs chances.

France jeunes 2016

Individuellement, nos joueurs ont connu des fortunes diverses cette saison.Ça n’a pas été toujours simple ni facile pour Justine qui a assumé tous les simples 1 de la saison, très souvent face aux joueuses étrangères mieux classées qu’elle. Justine gagne trois matchs sur dix (3/10) et fait le plein d’expérience pour la saison prochaine.Margaux et Marie, nos simples 2, n’ont fait guère mieux en réalisant un 4/10 (six défaites pour deux victoires).Chez les messieurs, les statistiques s’améliorent qu’il s’agisse du simple 1 ou simple 2. A ce jeu, c’est Daniel qui s’en sort le mieux avec un 6/8, Jean-Charles réalise un 4/7 et Thomas un 2/4. A noter un 100% de victoire de Simon, vainqueur de son seul et unique simple en N2.Nos points forts ont été encore cette saison nos doubles. Thomas et Jean-Charles, c’est un double qui roule avec un 5/5. Daniel et Jean-Charles suivent de près avec un 4/4. La seule défaite de la saison est à mettre à l’actif d’un double expérimental associant Thomas et Simon.Chez les dames, Justine et Mélanie réalisent un 5/6 ; Marie et Margaux un 2/3 et Margaux et Justine un 1/1. Nos mixtes ont souffert cette saison face à des adversaires de très bon niveau et pourtant ils obtiennent un très bon 14/20.

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Championnat d’Europe 2016

Après deux ans d’absence, ainsi que le veut la tradition, l’année 2016 se devait d’organiser les cham-pionnats d’Europe de badminton. Lors de cette édition, l’évènement s’est installé chez nous, en France. La fédération française de badminton l’a accueilli à bras ouverts dans la commune de Mouilleron-le-Cap-tif (Vendée) au charme façonné par sa tranquillité, sa météo, son palace sportif appelé « Vendéspace ». La réception d’un tel évènement fut l’occasion d’une véritable promotion du badminton, la diffusion des matchs en direct par la chaîne de télé l’équipe 21 permettant d’amener le badminton dans le salon du français moyen, ce qui n’est pas chose fréquente. Ce fut l’occasion de montrer, ou rappeler, que le badminton s’apprécie et se regarde sans modération, l’occasion d’être au plus près de nos champions tricolores, l’occasion de montrer qu’en France aussi on a de bons badistes, du moins pas si mauvais.

Cette saison encore Mike était sur tous les fronts aux quatre coins du grand Ouest pour coacher ses jeunes et moins jeunes protégés engagés dans les diverses compétitions. Il a prodigué des conseils tactiques, proposé des stratégies, remonté le moral des troupes quand cela était nécessaire. Il a relati-visé les défaites, en essayant de les rendre constructives, et les victoires, en évitant à certaines chevilles de gonfler démesurément. En vrai éducateur, il a veillé sans relâche au fair-play et au respect de l’adversaire. Parfois, il a vécu des moments de déception, de frustration mais il a su toujours rebondir pour aller de l’avant, sacré Mike.

Mike au charbon

Le bilan sportif souffre d’au moins une déception : l’absence de médaille française. Tous n’ont pu que rêver du bonheur de saluer leurs fans, médaille au cou. Brice Leverdez ( N°1 français et N°40 mon-dial), a tenu son rang en accédant aux quarts de finale mais n’a pas su faire déjouer Jan Ø. Jorgensen (numéro 3 mondial). La meilleure surprise est sans doute à l’actif du double mixte Bastien Kersaudy – Léa Palermo. Loin d’être favoris, ils ont éliminé la tête de série numéro 6 du tournoi avant de rejoindre les quarts de finale. Ils ont finalement échoué aux portes de la demie finale à l’issue d’un match très disputé. Un résultat prometteur pour le breton Bastian Kersaudy (22 ans) formé successivement au club de St Grégoire (désormais FIB) puis au pôle espoir de Dinard et se perfectionnant aujourd’hui à l’INSEP. Les bleus ont réalisé des championnats d’Europe satisfaisants, s’inclinant les uns après les autres contre des joueurs mieux classés.

Animés par la ferveur d’un public en délire, ils se sont battus ardemment au point de ne manquer que de très peu l’exploit qui aurait coloré une édition en manque de médaille. En témoigne la frustrante défaite de Lucas Claerbout qui rate la victoire de deux petits points face au danois Axelsen, futur vainqueur du tournoi. Mais pour battre les danois, il faudra encore du travail…ils ont encore (quasiment) tout raflé : premier titre de champion d’Europe en simple homme pour Axelsen (22 ans), deuxième pour le mixte Fischer-Pedersen, finale 100% danoise en double homme qui tourne à l’avantage des Mads (Mads Conrad Petersen et Mads Kolding), et enfin victoire en double dame de Pedersen-Rytter Juhl. Finalement, et comme prévu, la seule qui parvient à freiner un tant soit peu l’hégémonie danoise est l’Espagnole Carolina Marin. Double championne du monde en simple dame, elle conserve logiquement son titre de championne d’Europe.

Le prochain grand RDV international pour l’équipe de France ce seront les JO de Rio. Delphine Lansac (N°54 mondial) et Brice Leverdez (N°40 mondial) y représenteront la France.

TNJ 2016by Daniel

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De l’avis des nombreux observateurs et habitués du Trophée National Jeunes, la septième édition a été un cru exceptionnel. L’engagement des jeunes ba-distes venus pour l’occasion des six coins de l’Hexagone a été total. Ils nous ont offert un spectacle de haut niveau dans un esprit de fair-play et de respect des valeurs de badminton. Des matchs étaient âprement disputés, des victoires savourées avec passion et des défaites acceptées avec beaucoup de sang froid et de philosophie.Deux Fougerais ont représenté le BCPF : Manon Legros (cadette) et Victor Reichert (minime). Engagé en simple, Victor passe un tour et s’incline ensuite contre le vainqueur du tournoi Baptiste Goumain de l’Ile de France. Engagée en double dame et en mixte, Manon est éliminée lors de son premier match de

TNJ 2016

Le bon déroulement d’un évènement, qu’il soit sportif ou culturel, dépend en grande partie du travail effectué en amont. Pour Isabelle et son équipe de pilotage, les préparatifs ont commencé bien avant le jour « J ». Mais plus la date fatidique approchait, plus il y avait des choses à faire, plus on prenait conscience de tout ce qui restait encore à faire. Alors, lorsqu’elle est arrivée la semaine du TNJ, toutes les bonnes volontés, petites et grandes, étaient les bienvenues pour décharger, déplier, porter, installer, dérouler, déplacer…Dès jeudi soir, en ouverture du grand week-end, l’équipe de préparation des lots d’accueil s’est attelée à la tâche. Préparer plus de deux cents lots, ça demande du temps.

Faire et défaire...

Côté «court», côté jardin

chaque tableau. Si l’investissement des jeunes sportifs était exemplaire, l’investissement des bénévoles du BCPF l’a été tout autant. Voici quelques souvenirs de ce week-end de folie.

Christian, notre cuisinier paysagiste, est venu planter ses choux et autres « cupressacées » dans le hall de Justy Specker.Vendredi matin, le ballet de va et vient a repris de plus belle. La trans-formation de la salle de Justy en un vrai plateau sportif avec des tapis verts, des chaises d’arbitres, des plantes vertes, une table de marque, un affichage des partenaires…a pris toute la matinée. L’installation de la buvette a également demandé pas mal de temps. Quoi qu’il en soit, à la mi-journée les préparatifs étaient bien avancés et il est venu, le temps des cathédrales ? Pas du tout ! Plutôt le temps de casser la croûte et de boire un petit coup entre amis.

Le repos était cependant de courte durée car il restait encore l’aménagement de la deuxième salle avec au pro-gramme : quatre tapis, panneaux pare-balles, bandes publicitaires, buvette…La routine, quoi ?Après trois jours de compétition passés comme une lettre à la poste (une recommandée alors, c’est passé tellement vite) ; après un week-end ensoleillé par des rencontres et enrichi par des échanges en tout genre, tout le monde s’en est allé et il ne restait plus qu’à nous remettre au boulot pour tout remettre en place.

Ah ! Ce petit dernier effort au lendemain d’une fête… On en a tous fait l’expérience un jour. Mais il en fallait beaucoup plus pour décourager nos bénévoles qui ont mobilisé leurs dernières forces pour ranger, enrouler, déplacer, plier, désinstaller et bien sûr nettoyer. Ainsi la boucle a été bouclée et la réputation du BCPF bien sauvegardée.

dans les coulisses du TNJ

by Daniel

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Responsable coordinatrice de l’événement, Isabelle « a assuré grave son taf ». Son dynamisme et sa capacité à fédérer les forces vives du BCPF ont grandement contribué à la réussite de la manifestation. Elle nous livre à chaud son ressenti : « Quand j’ai pris la responsabilité du TNJ, j’avoue que je ne savais pas du tout ce qui m’attendait, c’était un challenge pour moi, en sachant que je n’avais jamais organisé un tournoi. Avant le week-end fatidique, la charge est très conséquente et au-delà de mon imagination. Elle représente environ 150 heures, entre la gestion des relations avec les juges-arbitres, la fédération, la gestion de la compétition (questionnaire, inscriptions, suivi financier), site internet et bien sûr un suivi de l’ensemble des actions. Je suis passée par toutes les phases : de la motivation, de l’excitation mais aussi du stress et de la fatigue. Heureusement, Mike a toujours été là pour m’aider et j’ai pu déléguer pas mal d’actions à des bénévoles 100% autonomes et opérationnels.

«Je suis prête à remettre ça»

Que serait ce TNJ sans une table de marques sûre et compétente ?PC de l’événement, QG des manœuvres badistiques, véritable tour de contrôle du trafic badis-tique en liaison permanente avec les hommes et les femmes en rouge, la table de marque, ou devrais-je plutôt dire, les tables de marques ont affiché durant tout le week-end une maitrise totale du sujet et une sérénité à toute épreuve, de quoi faire rougir (ça n’a pas été difficile vu la couleur de sa tenue) et rugir de satisfaction Jérôme Claveau, le grand patron de l’événement qui parle dans son rapport d’une table de marque où il y avait « trois personnes en perma-nence, maîtrisant le logiciel et à l’écoute des consignes, très dynamiques mais ayant toujours soin de demander confirmation au Juge Arbitre ». Merci à Sébastien et à ses acolytes pour leur manière remarquable de gérer le plateau sportif.

Remarquable table de marques

La « team navettes », dirigée par Christophe, a assuré un nombre important de sorties tout au long du week-end sans le moindre pépin, (même Le Bref), sans une crevaison et sans un PV. Mais au-delà du respect des horaires et d’une conduite impeccable (ils savent bien se conduire, en général, les bénévoles du BCPF), nos « Jo(s) les taxis » ont rendu de nombreux services extra-transport en dépannant régulièrement à la buvette, en réalisant des petites courses, en transportant des pâtes bolo ou autres apéros VIP, ou encore en dénichant au péril de leur vie les dernières galettes du week-end. Certains ont même fait du social, pas vrai Erwan ?Bravos les gars ! Le saint patron du patron, Christophe de son prénom, lui qui est aussi patron des voyageurs, est fier de vous.

Circuler, y a rien à voir...

Trophée National Jeunes 2016

J’ai toujours eu le même objectif, que tout se passe au mieux et que l’on puisse prendre du plaisir.Et le week-end est arrivé, avec déjà un niveau de fatigue très élevé. Le vendredi, je n’ai pas vu le jour, entre l’installation des salles, la gestion et lancement de la compétition (avec le stress de parler dans le micro aux côtés de Richard Remaud président FFBad !), la réponse aux questions / problèmes éventuels… Mais au final, je n’avais aucune crise réelle à gérer car tous les bénévoles étaient là pour répondre présents à chaque sollicitation.Le samedi et le dimanche, j’ai ressenti un peu moins de sollicitation et j’étais plus détendue. J’ai même pu sortir des blagues et rire aux éclats. Réception des élus, sollicitations des juges-arbitres et des bénévoles, remises des médailles ont été mes activités principales.Je ne suis pas prête d’oublier ce tournoi, très très riche en expérience et en rencontres. Suis-je prête à renouveler l’expérience ? Je pense que OUI, mais à condition que les bénévoles me suivent (cer-tains d’entre eux sont très stratégiques) et en espérant vraiment passer moins de temps car cette fois-ci j’aurai l’expérience d’un tournoi ! »

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Le BCPF est une grande famille et le bénévolat s’y pratique en famille. L’organisa-tion du TNJ a été portée en grande partie par la présence et l’investissement de nombreuses familles : Ledru, Monfort, Jeanne, Dherbilly, Ferrand, Fasquel, Lainé, Hubert, Roszczypala, Landry, Reichert, Pannetier, Legros et j’en oublie probable-ment. Dans un contexte d’une baisse générale des vocations bénévoles en France, cet engagement familial est un signe d’espoir pour le BCPF de demain.

Bénévolat en famille

Début janvier, rencontre de Nationale II à domicile. Je viens assister aux matchs dans les gradins de Justy Specker. Zbig en profite pour me demander de rejoindre l’équipe de bénévoles qui assurera l’accueil et le bon déroulement du TNJ au mois d’avril. Difficile de résister à la verve d’un bénévole aussi convaincant ! J’accepte et confirme ma présence pour le samedi après-midi à Isabelle, cheffe d’orchestre de l’organisation du TNJ.Courant février, il faut choisir son rôle. Que sais-je faire ? Qu’est ce que je veux faire ? De l’administratif, le transport des joueurs, la table de marque... ? Isabelle me propose de renforcer l’équipe chargée de la buvette à Justy Specker. Il faut du monde, et je sais faire réchauffer une pizza et prendre des commandes. C’est bon, je donnerai un coup de main à ce poste.

TNJ vu de la buvette

Trophée National Jeunes 2016

J-7 : échanges de mails, tout se précise. Et je comprends l’ampleur de la manifestation. Il faut des fours, des bouil-loires, des torchons, des crêpes... tout cela pour ravitailler ces jeunes, leurs parents, et leurs entraîneurs entre deux matchs. Je commence aussi à me dire que ça va être intense, et qu’on est pas là pour rigoler (bon en fait si on rigole aussi) mais pour répondre au mieux aux demandes de chacun. Je ne connais pas les autres bénévoles, j’espère que ce sera sympa et qu’on passera de bons moments.Jour J : on ne peut plus reculer, c’est l’heure de rejoindre la buvette de Justy Specker. J’y retrouve une petite dizaine de bénévoles, déjà affairés, pour certains depuis le matin et même la veille. On m’explique : thé, café, eau, pizzas, sandwichs, croque-monsieur, pâtes bolognaises, bonbons, une fois que les stocks sont repérés, il faut servir tous ceux qui demandent à boire ou à manger ! Avec le sourire, et dans la bonne humeur. Et entre deux parts de pizza, faire la vaisselle qui ne tarde pas à s’accumuler.

C’est parti pour un après-midi et début de soirée bien remplis. Les jeunes défilent, les bonbons et les croque-mon-sieur ont beaucoup de succès ! Le « croq Nutella » aussi, que j’ai découvert dans l’après-midi – et fait découvrir à des parents tout aussi incultes que moi en la matière. Jeunes joueurs, arbitres, entraîneurs, parents, bénévoles de la table de marque, et même les officiels, tout le monde passe par la buvette. L’occasion de discuter, de serrer des mains, de plaisanter ! Dans une ambiance bon enfant, les heures se succèdent, sans que l’on voit passer le temps. Seule indica-tion que la soirée débute, la nuit qui commence à tomber et le retour des bénévoles de la Chattière qui nous rejoignent une fois les matchs terminés là-bas. Je resterai jusqu’à 21h, quand tout ce petit monde a rejoint ses pénates pour une nuit de repos bien méritée avant les finales du lendemain, et qu’il ne reste plus à Justy que les bénévoles chargés de l’organisation. Commence alors une autre histoire, les bières sortent du frigo, et chacun trinque à la belle réussite de cette journée.

Je garde de cet après-midi un très bon souvenir, entre rencontres, sourires et échanges. Sans oublier le badminton bien sûr, car lors des creux à la buvette, il est facile d’aller voir les matchs et d’admirer le niveau de jeu de tous ces jeunes en compétition. Bravo aux organisateurs de ce TNJ, et bonne chance aux jeunes qui se sont qualifiés !

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Pour souligner encore davantage le caractère exceptionnel de l’édition 2016 du TNJ de Fougères, nous avons eu le plaisir d’accueillir chez nous, pour la première fois depuis son élection en février 2013, le grand boss du badminton français, le président de la Fédération Française du Badminton – Richard Remaud. Après Fran-çois-René, Honoré et Victor, voici donc le tour à Richard de faire un tour à Fougères. Accompagné par François Machavoine (vice-président en charge de la vie sportive), Fabrice Vallet (directeur technique national adjoint), Jean-Michel Richard (secrétaire général adjoint) et par sa modeste monture « papamobile » made in Germany, Richard ne s’est point ennuyé à Fougères. Il a enchaîné des poignées de mains chaleureuses et sincères.

Lots d’acceuilPour Marco et Natty, les deux préparateurs des lots d’accueil, le TNJ a commencé dès jeudi soir. Préparer des lots d’accueil n’est pas une opération banale. C’est plus exigeant et chronophage que ça en a l’air. En plus, cette tâche requiert des compétences et des aptitudes pointues à commencer par le sens de l’organisation et une méthode bien adaptée. Il faut aussi de la patience et du courage pour résister à la tentation de tout plaquer au bout de vingt-sept lots alors qu’il en reste encore cent soixante-treize à faire. Mine de rien, faire quelques deux cents lots sans rien oublier, sans s’embrouiller, sans s’emmêler les pinceaux, sans mettre deux fois le même objet dans un sac, cela demande de la concentration de tous les instants. Ouvrir des petits sacs Sport 2000 ; séparer les casquettes Groupama les unes des autres ; dépareiller des canettes de Breizh cola une par une ; enrouler des petits drapeaux breton du Conseil Régional – cela demande du temps. Il a fallu plus de deux heures et demie d’un travail de fourmi pour en arriver à bout. Bravo Natty et Marco !

Richard est dans la place

En grande répétition avant le tournage de Top Chef 2017, Christian a réus-si à trouver le temps pour nous concocter un menu quatre étoiles, savou-reux et équilibré à la fois. Nourrir les sportifs de haut niveau, c’est tout un art. Cela impose le choix des ingrédients de première qualité et une cuisson parfaite.

Trophée National Jeunes 2016

Qui aime bien, nourrit bien...

Il a fait un sobre discours d’ouverture noté généreusement par Lucie à 14/20. Profitant de la rencontre avec des élus à la mairie de Fougères, il a salué « le travail remarquable des dirigeants et bénévoles du premier club français ». Il a animé plusieurs réunions avec les dirigeants de clubs bretons ce qui lui a permis de partager avec eux sa vision du badminton de demain mais aussi d’appréhender le quotidien des clubs bretons. Il a cassé la croûte à « La Halte Gourmande » de Fougères en présence de la crème du bénévolat fougerais trié sur le volet. Il a même eu le temps de saluer le travail accompli par les bénévoles sur ce TNJ. Bref, Richard nous a montré une belle énergie, un beau dynamisme et nous avons été ravis de l’avoir parmi nous le temps de ce TNJ.

Plus de deux cents repas chauds ont été ainsi préparés avec amour et ser-vis avec sourire par la superbe brigade de marmitons expérimentés, poly-valents et fidèles depuis de nombreuses saisons. Car, pour la plus grande joie et satisfaction du chef Christian, ce sont souvent les mêmes commis qui atterrissent en cuisine. C’est normal. On ne change pas l’équipe qui gagne surtout quand il y a un apéro à la clef.

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Fabrice à la buvette

En l’absence forcée et imprévue de Patrick, Fabrice a pris la responsabilité de la buvette au pied levé, sans ruminer, sans tergiverser, sans se poser aucune question. Entouré et secondé par des spécialistes de la restauration rapide mais aussi par des jeunes débutants efficaces et disponibles, Fabrice s’est investi corps et âme dans la coordination de ce secteur hautement stratégique pour le moral des troupes badistiques. Car, il est bien connu, que le moral des troupes est au fond de la gamelle et ce ne sont pas les Poilus de 14-18 qui vont me contredire. Présent sur l’ensemble du week-end, Fabrice a su parfaitement gérer les stocks de denrées alimentaires et la distribution des cartes buvettes soigneusement numérotées pour l’occasion. Il a su déléguer et faire confiance à son équipe pour une buvette accueillante, conviviale et « aux petits soins » des participants du TNJ.

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Elle a ga-gné !!!

Une rencontre au sommet

Le TNJ est une occasion de rencontres en tout genre. Ici, l’accent du sud rencontre celui du nord ; les élus fédé-raux rencontrent les élus locaux ; des jeunes champions rencontrent de l’opposition sur le terrain ; des larmes de victoire rencontrent celles de la défaite ; la galette complète rencontre un succès fou et même le couteau à pain rencontre lame sœur. Mais parfois il y a un moment de grâce quand un grand champion rencontre un autre grand champion. A eux deux, Nabil Lasmari et Erwin Khelhoffner représentent huit titres de champion de France chez les seniors et dix titres de champion de France chez les jeunes sans oublier leur participation aux JO, avec l’équipe de France pour Erwin et l’équipe d’Algérie pour Nabil. Voilà ce qu’on appelle une rencontre au sommet, badistique, bien entendu.

Différents modes et formes d’expression s’offrent à tout supporteur saisi par l’émotion, qu’elle soit teintée de joie ou de tristesse. La palette est large, très très large. On peut verser des larmes, sauter de joie, siffler de déception, déchirer le ticket d’entrée en réclamant son remboursement, jeter des rouleaux de papier « Q » sur le terrain par désespoir. On peut aussi enlever son T-shirt en montrant à tout le monde sa pilosité abondante ou tout simplement jeter en l’air sa casquette ou le bicorne de son ami Jack. Il y en a même qui vont jusqu’au petit jogging en tenue d’Adam sur la pelouse verte de leur terrain de foot préféré. Bref, il y a de quoi faire pour exprimer ses sentiments quand on est supporteur et Michel en était parfaitement conscient. Calme et dans la retenue tout au long de la finale de sa fille Romane contre Marion (tableau simple dame cadette), maitrisant son émotion et cachant bien son inquiétude quant à l’issu du match, Michel s’est complétement lâché au dernier coup de raquette de sa fille et a explosé littéralement de joie comme en témoignent ces quelques images prises, non sans mal, par un photographe presqu’anonyme.

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C’est toujours émouvantde retrouver des vieux amisperdus de vue depuis longtemps.N’est-ce pas Pierre et Marie ?Le charme opère immédiatement,sur le champ.Les cœurs accélèrent leurs battements.Les poils se prennent pour un hérisson.Les yeux s’illuminentet on se regarde tendrementcomme si on voulait se dire :« tu me manquais tellement »Et on se contemple religieusementen oubliant les autres.« Je te salue Marie »Et toi mon amiau clair de la luneavec ou sans ta plumej’espère seulementqu’on se reverra avant cent ans.

Pierre et Marie

Quel talent !!!

Trophée National Jeunes 2016

Les hommes de l’ombreLoin de l’effervescence des tapis verts, des exploits sportifs et des bruits de comptoir de la buvette, il existe un secteur d’activité qui tient une place très importante dans l’organisation du TNJ. Il s’agit de l’hébergement. Le moral des troupes n’est pas uniquement dans la gamelle, il est également sur l’oreiller et sous la couette bien chaude.Depuis plusieurs années déjà, grâce au partenariat avec le Lycée Jean Guéhenno de Fougères, nous proposons des chambres à coucher à une bonne partie des délégations présentes au TNJ. C’est Jean-Louis et son équipe d’hôtellerie qui est en charge de ce secteur. Ensemble, ils préparent les chambres, les attribuent aux jeunes et surtout les font briller dimanche matin pour les restituer aux jeunes lycéens dans le meilleur état possible. C’est un travail en coulisses, en toute discrétion mais, ô combien, important.

Parmi les performances qui ont marqué ce TNJ 2016, il y en a une qui nous a littéralement scotchés. Il s’agit de la performance vocale d’Etienne lors de la remise des récompenses. Depuis Jeanne d’Arc, entendre des voix n’a rien d’exceptionnel, c’est carrément banal et on en fait même des émissions de télé à succès. Et pourtant, ce premier avril 2016 au soir, nous avons entendu une voix, la voix, « the voice » dirait Nicos, la « vox populis badisticus » dirait Lucius Licinius Crassus l’un de plus illustres orateurs romains.Personne ne l’avait vu venir. Personne ne l’attendait à ce niveau de compétition et on a encore des frissons quand on y pense. Ainsi, année après année, mois après mois, Etienne nous dévoile ses multiples talents. Après la tourgoule (Bad’news N°13), le poulet à la crème (Bad’news N°14), le sens de la propreté (Bad’news N°17), Etienne s’est révélé être un chauffeur de salle exceptionnel. La cérémonie de remise de récompenses a pris cette année une nouvelle dimension. Il ne lui manque plus qu’à réussir son caramel au beurre salé pour être complet. En attendant, vivement le TNJ 2017 pour revoir et entendre Etienne à l’œuvre.

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Outres les grands classiques (café, bière, sandwich), chaque buvette possède ses propres spécialités et ses propres spécialistes qui vont avec. Si je vous dis, par exemple, « galette complète », aussitôt apparait spontané-ment dans votre tête l’image de Lydie ou de Nathalie entourées par des jeunes badistes « affamés ». Certaines spécialités et leurs spécialistes sont beaucoup moins évidents à dénicher. Si je vous dis : « des étiquettes » et « la galette rillettes », je ne suis pas du tout sûr que vous allez trouver de qui je parle.La spécialité de Sylvie, ce sont des croques messieurs. De la préparation, du premier coup de pinceau avec du beurre sur les tranches du pain de mie, en passant par l’inévitable et pénible (il faut le dire) installation du fromage et jusqu’à la cuisson et la commercialisation, Sylvie a assuré la confection de centaines de croques messieurs pour la plus grande joie de nombreux estomacs criant « famine ».

Comme les années précédentes peu de licenciés du pays de Fougères se sont dé-placés sur l’évènement pour profiter du spectacle badistique de haut niveau offert (gratuitement) par les meilleurs jeunes badistes français. Dommage ! Nous avons cependant eu la joie d’accueillir samedi soir à Justy Specker le collectif « sport adap-té » du BCPF au grand complet. Jérôme, Agnès, Gildas et Laurence sont venus voir et applaudir de jeunes champions en action mais aussi soutenir Lydie en pleine activité à la crêpière et prendre un petit kawa avec Zbigniew à la buvette.

Des croques à croquer

C’est toujours émouvantde retrouver des vieux amisperdus de vue depuis longtemps.N’est-ce pas Pierre et Marie ?Le charme opère immédiatement,sur le champ.Les cœurs accélèrent leurs battements.Les poils se prennent pour un hérisson.Les yeux s’illuminentet on se regarde tendrementcomme si on voulait se dire :« tu me manquais tellement »Et on se contemple religieusementen oubliant les autres.« Je te salue Marie »Et toi mon amiau clair de la luneavec ou sans ta plumej’espère seulementqu’on se reverra avant cent ans.

Les visiteurs

Quel talent !!!

Une nouvelle vocation

Trophée National Jeunes 2016

Petits et grands, même combat« On a souvent besoin d’un plus petit que soi » affirmait Jean dans sa célèbre fable « Le Lion et le Rat ». Et ce qui était valable il y a quatre siècles l’est tout autant aujourd’hui. Je rappelle à tout le monde que Jean fabulait en toute impu-nité, sans être inquiété par un quelconque service psychiatrique, à la cour du roi Louis XIV. Cela confirme l’intemporalité du message du grand Jean cousin éloigné du petit Jean de la forêt de Sherwood et de Jean petit qui danse…Des binômes intergénérationnels se sont formés cette année à la buvette du TNJ : Nathalie – Enzo et Lucie – Natty. C’est ainsi que l’on transmet le virus de l’engagement bénévole aux générations futures. Décidément, la dimension de formation est un point fort du BCPF.

En pleine réflexion sur sa reconversion professionnelle après de longues années passées à la présidence de la ligue de Bretagne de badminton, Jean-Paul a eu ce week-end une révélation : « Et pourquoi pas, devenir étiopathe ? » Un métier d’avenir où le mécanique et le relationnel vont de pair. Entreprenant qu’il était (on le reconnait bien là), Jean-Paul a pris aussitôt son téléphone pour en savoir davantage sur les conditions d’admission, les aptitudes requises, la durée d’études sans oublier la qualité de la bouffe à la cantine, l’info indispensable pour s’engager sereinement quelque part. Hélas, c’était dimanche matin et il n’y avait personne au bout de fil, enfin, au bout des ondes, téléphoniques.Si vous aussi, comme Jean-Paul, vous êtes interpellés par le métier d’étiopathe, n’hésitez pas à contacter la Faculté Libre d’Etiopathie de Bretagne au 02 99 30 89 06.

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TNJ 2016

TNJ vu par la fédé

Un livre ouvert

Scoreur un jour...

Partant du principe que le visage ne montre pas que du bonheur ou de la tristesse, des cher-cheurs de l’université d’Ohio aux Etats-Unis ont entrepris une analyse des expressions faciales. Au final, 21 émotions, expressions faciales sur le visage humain ont été identifiées de façon plus subtiles que les 6 classiquement connues (bonheur, tristesse, peur, colère, surprise et dégoût). En voici quelques exemples grâce à Bruno qui s’est prêté volontairement au jeu.

Le TNJ de Fougères a été une belle réussite comme en témoignent le petit mot de François Machavoine, le vice-président de la FFBad et l’appréciation finale de Jérôme Claveau, le juge arbitre principal du TNJ.

Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.Et oui, ils étaient peu nombreux mais terriblement efficaces, les scoreurs du BCPF. Ils ont déployé toute leur énergie, mobilisé toute leur concentration pour rester éveillé, pour résister à la fatigue, à la pression et aux paparazzi guettant un faux mouvement, un chiffre de travers. Ils ont fait tout simplement leur job et ils méritent un grand coup de chapeau.

« Je tenais personnellement à féliciter l’ensemble du comité d’organisation du BCPF pour la qualité de l’organisation de ce TNJ. Vous avez su allier parfaitement l’aspect sportif et la convivialité chère à notre sport. Sachez que je garderai un excellent souvenir de mon passage en terres bretonnes et suis tout à fait prêt à renouveler cette expérience.Bien amicalement à tous et mes plus vives félicitations. »François Machavoine

« C’était une compétition très bien préparée en amont grâce à un comité d’organisation très investi et per-formant s’appuyant sur un groupe d’une cinquantaine de bénévoles motivés et enthousiastes qui ont su rendre la compétition conviviale avec à l’esprit de faire plaisir à chacun : joueurs, parents, officiels, VIP. Ce TNJ était une réussite et les retours posi-tifs en sont une illustration ».Jérôme Claveau

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TNJ 2016 Mel en compèt’

La coupe du BCPF

Pour son seul et unique tournoi de la saison (hormis bien sûr celui organisé par le BCPF) Mélanie a décidé de mettre le paquet en réalisant la veille de l’événement un petit footing de préparation de dix kilomètres. Une sacrée mise en jambes pour cette athlète courageuse prête à faire des sacrifices afin d’être à la hauteur et ne pas décevoir sa partenaire. C’est Mélanie tout « crachée » si j’ose le dire. On la reconnaît bien là, entière et volontaire. Ça ne sert à rien de faire trente-cinq tournois en essayant de faire croire à tout le monde qu’on s’y donne à fond. Car, comme le dirait Emil, « On peut tremper une fois mille personnes mais on ne peut pas tremper trente-cinq fois une personne ». Mieux vaut donc faire un seul tournoi à fond la caisse qu’enchainer des tournois en ne les faisant qu’à moitié.

Initiée par Jean-Michaël, la coupe du BCPF tente de redynamiser la dernière période de la saison sportive ; ce moment délicat de transition entre les semaines bien chargées de compétition et l’arrivée prochaine de congés d’été ; cette période où il n’y a rien à gagner, où les jeux sont faits dans la plupart des championnats par équipe. C’est une période où l’ennui guette le badiste compétiteur privé d’un objectif sportif, du stress de la défaite et de l’adrénaline de la victoire. Il y a de quoi déprimer ! Heureusement, il y a la coupe du BCPF.Vingt-huit équipes se sont engagées pour participer à la première édition de la coupe du BCPF et parmi elles, une équipe de vétérans conduite par Valérie M qu’on M et quand on M on le suit, bien évidemment.Le tirage au sort n’a pas épargné nos vétérans en leur imposant d’emblée de se mesurer à une équipe de cadets de Saint Etienne. Une rencontre à haut risque que nos vétérans ont pris très au sérieux en la remportant 6-2.

Après donc son échauffement de la veille, Mélanie est arrivée fin prête pour aborder le mieux pos-sible le tournoi national de Saint Jacques, en double, avec Justine, sa camarade du club. Mél était tellement pressée d’en découdre qu’elle a failli zapper le pointage. Heureusement, Justine veillait au grain. Les formalités d’usage accomplies, Mél et Justine se sont jetées à l’eau pour défier en combat singulier, même si c’était le double, leurs adversaires du jour. Les matchs de poule ont été relati-vement faciles face aux paires de niveau régional. Le quart de finale, face à Chloé Martin et Sophie Londriu de La Chapelle sur Erdre, a été plus équilibré, plus indécis mais il a fini par tomber également dans l’escarcelle de Fougeraises. Les affaires se corsent en demi-finale où nos dames se crispent, commettent quelques fautes au mauvais moment (il n’y a jamais de bon moment pour commettre une faute) et passent un peu à côté de leur match face à une jeune paire de Guichen - Emma Fleury / Ainoa Desmons. Mélanie et Justine s’inclinent en deux sets serrés 20-22, 20-22 aux portes de la finale. Dommage, ça sera pour la prochaine fois.

VS

Au tour suivant, un autre défi les attendait : affronter l’équipe minime du BCPF, des jeunes élites habituées des compétitions régionales, s’entraînant deux à trois fois par semaine, maitrisant parfaitement l’art et la stratégie badistiques. Un vrai choc des niveaux et des…générations.La rencontre a débuté par deux simples hommes qui ont rapidement tourné à l’avantage des minimes. Les simples dames ont été remportés par les vétérans malgré une très belle résistance d’Eline qui a poussé Monique au troisième set et lui a fait prendre des couleurs. Les doubles ont suivi la logique des simples : les minimes empochent le double homme et les vétérans le double dame. Ça fait 3-3, égalité parfaite avant d’attaquer les mixtes. La tension est palpable tant sur les terrains que chez les supporters venus nombreux assister à l’événement. Les vétérans sortent le grand jeu et finissent par sortir vainqueurs de cette double confrontation. Le score final : 5-3 pour les anciens.Les raisons du succès : une équipe de vieux plus homogène, l’expérience et le mental, l’abstinence et la sobriété la veille de la rencontre et une préparation physique béton comme les abdominaux d’Éric.Comme quoi, c’est toujours dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures.

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Y a pas que le bad dans la vie

Un renfort inattendu

On avait pris l’habitude de la voir à la gestion de la buvette du Trophée National Jeunes ou encore à celle de la N2 et voilà qu’on la retrouve, raquette à la main, en train de soutenir Lydie à l’entraînement du collectif « sport adapté ». Certes, pour une mère d’une famille nombreuse nourrir les autres est une tâche noble et de la plus haute importance mais il ne faudrait sur-tout pas réduire Patricia à sa seule vocation de mère nourricière. Chez les Roszczypala, le bad coule dans les veines, c’est génétique et il donc tout naturel de se retrouver tôt ou tard sur un terrain de badminton.

La vie ne s’arrête pas au bad comme nous le prouvent Henri et Raphael, deux passionnés de badminton mais pas que…

Bien avant de tomber dans la marmite avec la potion badistique, Henri a été happé par une autre passion : la pêche.« Je vais à la pêche depuis l’âge de quatorze ans. Ça fait donc plus de quarante ans. Ça en fait des cours d’eau visités. J’ai démarré avec mon oncle sur le Couesnon. A l’époque il y avait plus de poissons qu’aujourd’hui. Depuis 1976 je pêche aussi dans le Puy de Dôme, en Auvergne où j’ai fait construire. Là-bas, je prends surtout des carnassiers : le brochet, la perche. Ma meilleure prise, c’était un brochet de 69 cm. »

Sur le terrain de bad, Henri est vif comme l’éclair, prêt à bondir sur le volant comme un brochet sur sa proie. La pêche lui apporte une détente bien différente.« Ce qui me plait dans la pêche, c’est le calme et la pêche elle –même. J’aime bien la tranquillité, la nature. On voit plein de trucs à la pêche. Les animaux s’approchent de toi si tu ne fais pas de bruits. Un jour, un martin-pêcheur s’est posé sur ma canne à pêche et y est resté un bon moment. Si tu ne bouges pas, les animaux viennent vers toi. »

Raquette à la main, Henri se donne à fond et mouille généreusement, quand il le faut, le maillot. A la pêche, ce sont ses bottes qui transpirent l’eau de la rivière.« C’est vrai. Parfois j’ai les pieds dans l’eau, pas toujours. Cela dépend de la rivière ou de l’étang. Dans les montagnes les rivières sont plus hautes, moins profondes et donc on peut aller carrément dans l’eau. C’est encore un autre plaisir d’être au milieu d’un cours d’eau et de se fondre dans le paysage. »

Passionné par la pêche depuis des décennies, Henri a réussi à transmettre sa passion à ses proches. « Mon fils et mon gendre pêchent également. J’essaye d’initier mon petit-fils. Je pense qu’il va pêcher parce qu’il est motivé. J’ai l’impression qu’il a mordu, lui aussi. »

Et ce petit coup de blanc sec, l’ami traditionnel du pêcheur ?« En Auvergne, c’est plutôt un petit rosé. C’est la tradition. La nature, le calme, le bruit du ruisseau et le petit rosé… C’est du pur bonheur. »Ainsi, Henri concilie parfaitement la pratique du badminton et la pêche en eaux douces. C’est complémentaire et en plus, en vrai winner qu’il est, Henri ne rentre jamais bredouille de ses parties de pêche.

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Mini plateau mini-bad

Tout bad court

Les parents de nos champions en herbe sont-ils tout aussi sportifs que leur progéniture ? Pas si sûr. C’est une question en tout cas qui mérite que l’on s’y apaisante un instant.Spontanément, j’ai envie de répondre « oui » en m’alignant confortablement sur la sagesse populaire qui s’exprime clai-rement et sans ambiguïté à ce sujet : « Tel père tel fils », « La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre », « Telle mère, telle fille », « Quand l’antilope court, son petit ne traine pas la patte », « Les corbeaux ne font pas des pies »…

Délocalisé dans la salle de Bonabry, comme le fut d’ailleurs la rencontre N2, le dernier plateau minibad de la saison n’a réuni que deux poussins Guillaume et Maël et leur coach Marc. On aurait préféré finir la saison en apothéose en refusant du monde, tant pis ! Mais au fond, on n’a jamais cherché à faire du chiffre. Si la quantité a évidemment son importance, la qualité et la motivation des troupes sont tout aussi et même peut être plus importantes. Ce samedi 9 avril, nous avons eu, certes, que deux poussins, mais c’étaient les meilleurs, les plus courageux, les plus mordus, les plus motivés, les plus passionnés, les plus impliqués, les plus de chez les plus et ça nous a plus et ça n’a pas de prix.

Pour Raphaël, comme pour Henri, la vie ne se limite pas au bad, elle continue bien au-delà et elle est bien remplie. Il n’y a pas de place pour l’ennui dans la vie de Raphaël. Du haut de ses onze ans Raphaël gère avec brio ses deux passions sportives : l’escrime et le badminton. Raphaël et l’escrime, cela a été très tôt une évidence. Le papa Patrice, escrimeur, ne voulait pas que ses garçons pratiquent l’escrime, difficile d’être le “fils de” dans une discipline regrou-pant peu de pratiquants (60000 licenciés en France). Il souhaitait qu’ils choisissent leur sport. Et pourtant, Gabriel s’y est mis très tôt, lorsqu’il avait 5 ans. Raphaël âgé de 3 ans l’accompagnait au cours. Comme il ne pouvait pas pratiquer, il restait dans le couloir en imitant les plus grands. Dès ses 5 ans, Raphaël a revêtu la tenue blanche. Il n’a arrêté qu’un an, en arrivant à Fougères, le temps que le Cercle d’Escrime à Fougères se mette en place. Pendant cette trêve un peu forcée, il a commencé le badminton, discipline dans laquelle il s’éclate aujourd’hui.

Depuis 2013, Raphaël concilie la pratique du bad et de l’escrime avec cinq entraînements par semaine. Les week-ends, place à la compétition. Les deux passions sont pleines de similitudes : dynamisme, duel, déplacements et fentes similaires même si les directions sont différentes et corres-pondent parfaitement bien au tempérament de Raphaël.Dans l’escrime, Raphaël aime le combat, il aime tenter “des coups”, il cherche à faire jouer son adversaire et à prendre le maximum de plaisir sur le terrain. Sa philosophie est la même au bad.

C’est vrai, mais de l’autre côté, en regardant tous ses « paternels » assis toute la journée dans les gradins verre de café à la main, vous comprendrez qu’il y a de quoi avoir un doute. Heureusement qu’il y a encore quelques courageux prêts à enfiler leur jogging et à courir pour montrer à tout le monde que le sport, ça se pratique du père (ou de la mère) en fils (ou en fille).

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Le bad fait partie de ma vieEloigné physiquement des terrains de badminton depuis quelques temps, Nicolas n’a jamais vraiment quitté le bad. Loin des yeux, certes, mais tout près du cœur, le badminton fait partie de sa vie depuis plus de vingt-cinq ans. Il y a tissé des liens solides, y a fait des rencontres qui se sont transformées en liens d’amitié forts et durables. Au détour d’un TDP jeunes où il accompagnait sa fille Zoée, Nicolas a accepté de nous parler de la place qu’occupe le badminton dans sa vie.

« J’ai commencé le Badminton à 12 ans au BCF à l’époque (Badminton Club Fougerais) sous l’impulsion de Christophe Hardy qui était mon prof de sport. J’ai accroché de suite car je pratiquais énormément de sports (natation, hand, rink hockey, street ball, bmx …) et le badminton m’a permis de regrouper l’ensemble des sensations que je recherchais. A partir de là, il est devenu mon sport exclusif et je pratiquais entre 8 et 10 heures d’entrainements par semaine plus les compétitions le week-end… A l’époque (début des années 90) le badminton n’était pas structuré et encadré comme aujourd’hui. Il n’en était qu’à ses balbutiements. Il n’y avait par exemple que 4 classements : A, B, C et D (le classement A étant réservé aux 16 meilleurs joueurs français). Je vous laisse imaginer la difficulté pour se classer ! Christophe Hardy nous apportait les bases et notre volonté faisait le reste ! »

Alors que tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, en l’occurrence dans celui du badminton, tu prends tes distances avec le sport qui est devenu ta passion. Que s’est-il passé ?

« Avant de répondre à cette question il faut comprendre que je suis quelqu’un d’ultra compétiteur et que lorsque je m’investis, c’est à fond, sans calculer et que associé à un caractère très impulsif, ça donne quelque chose d’extrêmement détonnant… Il y a deux facteurs qui ont fait que j’ai arrêté le Bad (en compétition). Le premier est en lien direct avec le Bad. Suite à ma finale du championnat de France UGSEL en 94, je me suis retrouvé sélectionné en équipe de France afin de participer aux championnats d’Europe FISEC (il me semble que Marie Destais y était également sélectionnée cette même année). Jusque-là tout va bien. Je redouble même de motivation et de préparations pour bien y figurer. A un mois et demi du début de ce championnat d’Europe, je reçois un coup de téléphone du sélectionneur m’informant que malheureusement je ne suis plus sélectionnable car je suis un mois trop vieux… Tout s’écroule… premier coup dur. Dans le même temps, je devais intégrer le CREPS (actuellement Campus de l’Excellence Sportive de Bretagne) de Dinard pour l’année scolaire suivante, et là, idem, suite à des incompatibilités disciplinaires (et oui je suis breton !!!) un coup de téléphone m’annonçait que finalement on m’y refusait l’accès. A partir de là, terminé et c’est là que mon côté impulsif intervient. J’ai décidé d’arrêter totalement le côté compétiteur en ce qui concerne le badminton. J’en serre encore les dents en le racontant aujourd’hui plus de vingt ans après… J’ai continué encore plusieurs années mais avec pour but premier de m’amuser et de ne jouer qu’avec des copains pour passer des bons moments et m’éclater. Le deuxième facteur décisif aussi à l’arrêt du badminton en compétition a été la découverte de la pétanque. J’ai découvert cette discipline qui a été pour moi une révélation et je m’y suis investi à 200%. C’est aujourd’hui encore ma passion. Il est donc difficile pour moi de te dire depuis combien de temps j’ai arrêté le Bad car j’y ai toujours continué à jouer avec des breaks de temps en temps. »

Peut-on vivre sans bad quand on était aussi passionné que toi par ce sport?

« Je vis le bad d’une façon différente aujourd’hui car Zoée ma fille, a intégré l’école de Bad avec Mike cette année et je me plais à la suivre sur les différentes compétitions et à lui apporter mon expérience. Elle joue d’ailleurs la finale du Trophée de pays prochainement et j’espère qu’elle va le remporter. C’est impossible de ne plus penser bad quand tu l’as vécu comme cela. Bien sûr, il y a des périodes plus ou moins longues où on se détache un peu plus mais en ce qui me concerne je me tiens toujours au courant des actualités, notamment les résultats de notre équipe nationale où la famille Roszczypala nous fait vivre de bons moments d’ailleurs ! Et puis il y a encore une personne de mon époque qui joue dans l’équipe 1. C’est Mélanie Ferrand. Pour moi c’est la petiote encore aujourd’hui alors que pour son équipe c’est l’ancienne !!! Petite anecdote, je me rappelle encore la mine songeuse de Christophe Hardy lors de l’arrivée de Mélanie au premier entrainement qui se demandait bien comment il allait pouvoir faire pour la faire jouer. L’idée lui est venue d’attacher un volant avec une ficelle à un panier de basket et c’est partie!!!! On connait la suite. Et puis, je dois aussi au badminton deux belles histoires d’amitié avec Benjamin Darblade et Nicolas Destais avec qui on prend énormément de plaisir à se voir régulièrement (à quand une équipe vétéran ??)

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C’est dur d’être coach

Envisages-tu de reprendre le bad?

« J’ai repris une licence pour cette année 2016 mais ma vie professionnelle ne me laisse pas trop le temps et l’énergie d’être assidu aux entrainements. J’aimerais pouvoir continuer à jouer un peu plus régulière-ment ne serait-ce que pour faire voir à ma petite Zoée que papa sait encore tenir une raquette (même si la prise est totalement non conventionnelle) !!! Et puis, pourquoi pas avoir le plaisir un jour de faire un double mixte avec elle ? Son caractère me rappelle le mien donc je ne te dis pas les étincelles sur le terrain !!! La perspective de pouvoir jouer avec mon poto Jean-Louis en vétéran pourrait me motiver à reprendre aussi. »

Le coaching est un exercice épuisant, exténuant. Ça vous bouffe une énergie folle. La pratique intense du coaching s’accompagne souvent d’une perte de poids, enfin, à quelques exceptions près qui confirment, bien évidemment, la règle. Il y a des coachs qui se claquent régulièrement par manque d’échauf-fement. La tension sur une chaise de coach est parfois tellement forte qu’elle fait craquer des lombaires mal préparées ou les cervicales pas assez échauf-fées. Rien d’étonnant alors que Fred et François, deux coachs expérimentés de Saint Jacques de la Lande, aient craqué pour une micro sieste bienfaisante et réparatrice exécutée à l’abri des regards indiscrets.Rassurez-vous messieurs, personne n’a rien vu, enfin, presque.

D’après une récente étude de la très sérieuse « Statistics and Badistic World Agency », 96% des scorers exerçant leur activité lors de différentes compétitions du badminton font partie d’une tranche d’âge se situant entre 9 et 13 ans. Ils sont jeunes nos scorers et pourtant, le scoring n’est pas uniquement une affaire des gosses aux gueules d’ange ou des ados boutonneux. Les « vieux », eux aussi, ont leur pace au pied d’une chaise d’arbitre. Les « vieux », eux aussi, sont capables d’afficher correctement, même avec leurs mains tremblantes de Parkinson, le score du match.Halte donc au monopole et à la mainmise des jeunes sur le scoring. Le mouvement pour l’égalité des chances et l’accession au scoring des per-sonnes en situation d’âge adulte est d’ailleurs déjà en marche. Alors qu’on voulait « parquer » tous les « vieux » à la buvette, loin des terrains de badminton, c’est raté ! Il y en a de plus en plus qui s’invitent au scoring et, ma foi, ils font plutôt bien leur job.

Le mot de la fin…

« Je voudrais juste remercier Mike d’avoir amené le BCPF à ce niveau de compétition et saluer aussi son dévouement pour nos jeunes. Sans son investissement et sa vision des choses nous n’en serions pas là, c’est évident.Merci aussi à Christophe Hardy qui, pendant des années, a porté le badminton à bout de bras dans notre région. Il est pour moi l’image du badminton, c’est un gentleman du volant. Je suis également très fier d’avoir été le premier gamin qu’il a emmené à un championnat de France UGSEL à Gourin (56) en 1991 et la vie est bizarrement faite mais j’ai été aussi la dernière personne avec qui il a fait équipe en double plus de 23 ans après (son coude a lâché pendant notre match…).

Merci à toi Nicolas pour la simplicité avec laquelle tu nous as raconté ton aventure avec le badminton et à bientôt sur les terrains de bad.

Scoring pour tous

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L’Indonésie, l’autre géant d’asieQuelles sont les plus grandes nations du badminton ? BAD’NEWS fait un tour d’horizon des pays qui ex-cellent dans l’art de la raquette et du volant. Après avoir déjà passé au crible l’Angleterre, la Chine et le Danemark, retour en Asie dans ce numéro, avec l’Indonésie. L’archipel, récent finaliste de la Thomas Cup remportée par le Danemark (une première pour un pays européen !) en mai dernier, possède l’un des plus beau palmarès au monde. L’Indonésie, malgré ses 250 millions d’habitants (4ème pays le plus peuplé), est complètement absente de la scène internationale sur le plan sportif. Le badminton, où les Indonésiens excellent, fait figure d’excep-tion. Le badminton a été introduit sur l’archipel dans les années 1920 par les minorités chinoises de Malai-sie. Uniquement considéré comme une distraction au départ, la compétition s’est instaurée petit à petit. Dans les années 30, les compétitions de badminton sont le terrain de jeu d’affrontements entre les trois communautés ethniques les plus influentes : les Javanais/Indonésiens, les Chinois et les Hollandais (alors puissance coloniale).

Bye bye Jean Charles

Nations de bad

Après trois ans passés au BCPF, Jean-Charles, JC pour les intimes et pour les écono-miseurs des mots, s’en va vers d’autres horizons. Et comme il y en a eu un « avant JC », il y en aura un « après JC ».En l’an 2003 avant JC, le BCPF a vu le jour.En l’an 2013 toujours avant JC, l’équipe une du BCPF montait en Nationale 2.Et puis, JC est arrivé. Originaire de Saint Hilaire du Harcouët, Jean-Charles était la pre-mière recrue extérieure du BCPF. Il intègre la section scolaire du lycée Jean Guéhenno avec laquelle il deviendra à deux reprises vice-champion de France UNSS.

Sous aucun prétexte,je ne veux,comprends-moi, Alex,être ennuyeux.Il faut que tu m’ex-plique un peu mieux,pourquoi passes-tu l’balai ?

Quel est le prétexteou l’enjeu ?Ça me laisse perplexe,ça me rend nerveux.Il faut que tu m’ex-plique un peu mieuxpourquoi passes-tu l’balai ?

Je sais bien, Alex,le balai te fait pas peur, ou si peu,mais pour moi une ex-plication vaudrait mieux.

Sans aucun complexeje m’émeus.Derrière mon kleenexje suis heureuxde te voir ainsi ex-trêmment courageux.

Un coup de balai

by Corentin

C’est seulement dans les années 50, après l’indépendance, que ce sport connaît un véritable essor. Entre 1958 et 1984, l’Indonésie remporte 8 des 10 Thomas Cup disputée sur la période. Symbole de cette époque faste pour le badminton indonésien : Rudy Hartono, 8 fois vainqueur (et 2 fois fina-liste) du All England (l’ancêtre des Championnats du Monde). A cette époque, la minorité chinoise d’Indonésie domine ce sport, les clubs de badminton étant souvent détenus par de riches cigarettiers, issus des minorités chinoises.

En avance sur les autres nations, jusqu’aux années 80, l’Indonésie s’est depuis faite rattrapée, notamment par son grand rival asiatique : la Chine. En effet, le gouvernement indonésien s’est très peu soucié de la promotion du badminton, du développement de son business, loupant la transition vers une approche scientifique de ce sport. Longtemps devant grâce à leurs qualités physiques, les indonésiens sont désormais dépassés par les chinois, plus techniques. Symbole de cet essoufflement : le zéro pointé en termes de médailles de l’Indonésie aux Jeux de Londres, en 2012. Depuis la retraite de l’ex numéro 1 mondial et champion olympique 2004 Taufik Hidayat, il est à nouveau peu probable que l’Indonésie décroche une médaille olympique à Rio en simple. L’éclaircie pourrait venir des doubles, qui restent une valeur sud depuis quelques années. Sur une dynamique positive depuis la Thomas Cup, il faudra tout de même compter sur l’Indonésie au mois d’août !

Il rejoint également l’équipe une du BCPF. Travailleur infatigable, JC suit une belle progression et finit par s’imposer comme « simple homme 2 » incontournable et très souvent gagnant. Beau gosse, toujours bien sapé, ce « clubber », fan de musique électro nous a gratifié durant les trois ans de sa présence au BCPF par son sens du rythme sur le terrain de bad, peu importe la musique, et par sa combativité à tout épreuve. Son franc-parler nous a parfois bousculé mais a toujours fait avancer « le schmilblick » associatif.En l’an 2016 après JC, s’ouvre un nouveau chapitre de l’histoire du BCPF. Quant à JC, nous lui souhaitons bonne conti-nuation pour d’autres aventures badistiques.

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Championnat de Bretagne jeunes

Collectif «handi-bad»

Et voilà, la saison va bientôt se terminer et c’est le temps de faire le point sur notre collectif handibad.Du coté bad adapté, nos six champions progressent dans la bonne humeur et les rires. Tous sont partants pour revenir l’année prochaine. Du côté parabad, nos cinq compétiteurs n’ont pas relâché leurs efforts et ont participé à de nombreux tournois dans le grand ouest. Merci aux jeunes joueurs élites qui tous les lundi soirs rappellent à notre bon souvenir des muscles que nous avions oubliés !!! Deux d’entre nous, Fabrice et Julien, défendront les couleurs du BCPF du 3 au 5 juin aux championnats de France de para-badminton à Troyes. Et la saison prochaine… Des projets, toujours des projets : Monter un site participatif afin de réunir les fonds nécessaires pour participer au championnat international para-bad d’Irlande en juin 2017.Proposer un stage parabad à tous les joueurs du Grand Ouest.Et qui sait, avec un peu de soutien et d’entraînement, adhérer à la FFSA (Fédération Française du Sport Adapté) et participer à un championnat de bad adapté !!!En attendant, nous remercions toutes les personnes qui nous ont soutenus cette année encore et en particulier notre nouveau sponsor, « OD Santé » et la fondation « Handicap & Société ».

Tous les championnats individuels jeunes se sont donnés RDV en cette fin de saison pour distribuer généreusement des titres et des médailles. Tout a commencé par le championnat d’Ille et Vilaine, s’en suivirent les championnats de France et pour finir, le championnat de Bretagne organisé cette année par le FIB Saint Grégoire.Dix-sept Fougerais y ont participé : une poussine, trois benjamins, trois minimes, trois cadets et sept juniors. Tous se sont bien battus et ramènent de leur déplacement à Saint Grégoire sept titres de champion, deux titres de vice-champion et dix podiums.Ainsi, Alexandre Jeanne devient champion de Bretagne 2016 en simple benjamin ; Victor Reichert en mixte minime avec Camille Yvenat du FIB ; Simon Roszczypala en mixte junior avec sa partenaire du club Constance Ledru ; Manon Legros en double dame avec Erell Marquer de Guichen. Les titres de vice-champion ont été glanés par Victor Reichert en simple homme minime et par Manon Legros en mixte cadet associée à François Ecobichon de Vern.

by Lydie

Les podiums ont été obtenus par : Natty Marie en double dame poussin ; Marco Marie en simple, double et mixte benjamin ; Victor Reichert en double homme minime ; Myriam Roszczypala et Tifenn Bertin en double dame cadette ; Simon Roszczypala et Ronan Monfort en double homme junior.Le meilleur résultat est à mettre à l’actif de Constance Ledru qui s’offre, le jour de son dix-septième anniversaire, le triplé en or - championne de Bretagne en simple, en double avec Steren Le Pimpec de Rostrenen et en mixte avec Simon, et un « joyeux anniversaire » chanté en chœur par l’ensemble des participants du championnat de Bretagne. Bravo à tous et bon repos estival.

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24Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

rédacteur en chefZbigniew Roszczypala

Mise en page : Simon Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Etienne et Alexandre Jeanne

Daniel RoszczypalaNicolas Martinais

Michael ErabitVéronique et Marco

Corentin SimonotIsabelle Pennetier

Lucie GelyFrançois Machavoine

Jérôme Claveau

L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi,

celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le méca-nicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui deman-dez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous procurer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !

Retrouvez-noussurwww.bcpf.fr

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propositions d’articles à :

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PHOTOS :Nathalie Ledru Etienne Jeanne

Isabelle PennetierZbigniew Roszczypala