AVEC MARIJO DE RIVIERE-DU-LOUP A RIMOUSKI AU SUD DU SAINT-LAURENT.
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AVEC MARIJO
DE
RIVIERE-DU-LOUP
A RIMOUSKI
AU SUD DU SAINT-
LAURENT
D’abord fréquentée par les Amérindiens, cette région vit le début de la colonisation, comme pour celle qui s’étend de Québec jusque là, vers la fin du XVIIe siècle, en bordure du fleuve et particulièrement aux confluents des rivières. La route 132 qui suit la côte est surnommée la route des navigateurs. C’est à Rivière-du-Loup, que le fleuve s’élargit assez pour prendre le nom de mer. Et l’on commence à trouver des phares.
L’Isle-Verte est une petite localité qui a conservé plusieurs témoins du passé et a même organisé un circuit patrimonial pour les visiter.
L’Isle-Verte
Durant une certaine période, l’Isle-Verte qui a une population actuelle d’un peu plus de 1 500 habitants, fut le chef-lieu du comté du Témiscouata et possédait, à ce titre, une cour dite « de circuit ». Un juge y venait trois fois par année pour entendre les causes de droit civil.
La maison Louis Bertrand fut bâtie, en 1853, par celui qui fut Seigneur par bail emphytéotique, de 1819 à 1848, et donna son droit en cadeau de mariage à son fils, peu de temps avant l’abolition du système seigneurial. Cette maison constitue un bel exemple des riches constructions de style néo-classiques du XIXe siècle. Son premier niveau était réservé aux activités publiques et commerciales, le deuxième offrait un grand salon de style victorien où s’ouvrait une grande entrée et le troisième encore de grandes salles et des petites chambres en périphérie.
A gauche, l’ancien Palais de Justice, de
1860 à 1918, transformé en musée.
La très belle maison Louis Bertrand, qui
appartient encore à ses descendants.
Au début du XVIIe siècle, des Basques venaient chaque année dans cette région pour chasser la baleine et récupérer graisse et huile. Ils les dépeçaient sur une petite île appelée, maintenant, l’île aux Basques. Selon la légende, en 1621, un navire s’échoua à l’ouest de l’île. L’eau vint à manquer et l’on envoya deux marins avec le second pour en chercher dans la rivière. Pendant que les marins remplissaient les outres, l’officier sortit une timbale en argent pour se désaltérer et l’échappa dans l’eau. Il s’écria « voilà trois pistoles de perdues ». Comme la rivière n’était pas baptisée, on lui aurait alors donné ce nom.Le ville, elle, fut fondée en 1697.
Le petit port de plaisance.Il existe aussi un lieu d’embarcation plus important d’où un
traversier, nommé Héritage, en hommage au romancier Victor Lévy-Beaulieu qui a écrit une œuvre de ce titre, fait la traversée jusqu’aux Escoumins, en une heure et demie. Une caractéristique : ce service a été développé par une coopérative créée et financée par des gens
de la ville.
Une voie sans issue longe le fleuve et est bordée de chalets qui surplombent
directement le fleuve. A l’entrée de cette voie, l’on trouve une croix qui porte
l’annotation « Vive le Roy »
De ces chalets, on peut, tout en se détendant, jouir de magnifique couchers de soleil…
Trois-Pistoles possède, en son centre, une
immense église de la taille d’une cathédrale,
Notre-Dame-des-Neiges. Elle fut construite, de
1882 à 1887, et la première messe fut
célébrée le 1er janvier 1888. Monsieur le curé Vézina y voyait l’œuvre
de sa vie, capable d’effacer les vieilles
querelles survenues lors des constructions
précédentes… Cette église de pierres,
réalisée sur le modèle jésuitique, en croix
latine, surprend par ses dimensions colossales, son style et la richesse
de sa décoration.
L’intérieur de l’église!
Examinez cette colonne en faux marbre. Le
constructeur y a inséré son portrait!
Une autre légende veut que, lors de la construction, soit
apparu, venu de nulle part, un magnifique cheval noir très
fort, qui transporta les pierres les plus lourdes. C’était le diable et il ne fallait pas lui
retirer la bride. Quelqu’un le fit et il disparut à jamais… Une
pierre n’aurait pu être transportée et manquerait en
haut d’un mur!
Si les bords de mer sont enchanteurs, il n’est pas moins agréable de parcourir les rangs qui circulent sur les plateaux. Les paysages y sont également magnifiques et l’on peut y découvrir de charmants petits villages comme celui de Saint-Clément que je vais vous présenter car j’ai été frappée par le dynamisme de ses habitants et l’amour de leur coin de pays.
Un rang
Le centre de Saint-Clément est,
évidemment, son église. Nous y avons rencontré
une femme qui s’est déplacée pour venir nous faire visiter et
admirer ses trésors…
Le chœur de l’église est bien
monumental pour une si petite
paroisse.
Sous l’autel, cette sculpture dorée à l’or
fin.
L’ancienne chaire reconvertie en ambon.
Deux sièges avec monogramme se font face
dans le chœur.
La sacristie est ornée de cet immense rangement, avec tiroirs pour les vêtements
sacerdotaux. Comme elle est assez grande, on l’a
transformée en petit musée pour exposer tous les trésors du
passé.
Tout sculpté, cet harmonium est
magnifique.
L’ancien presbytère qui va être réhabilité.
Ce monument représente le legs des générations. Tout
est symbole : le socle de béton, la roche et ses trois plis mais surtout, réalisé
pour le 125e anniversaire de la paroisse, on y a inclus un
coffre scellé qui contient textes, photos et objets divers et qui sera ouvert pour le 150e, en 2031…
Les fermes émaillant les vallons animent
agréablement le paysage.
Découverte de la route d’en haut, le village de Saint-Fabien.
Cet arrière-pays m’a vraiment séduite, avec
ses collines, ses fermes et partout des fleurs dans les champs
et sur les talus.
On arrive ensuite au Bic qui offre aux regards des sites
grandioses. Délibérément, je le
contourne pour terminer ce diaporama
en beauté…
Rimouski est la capitale régionale, un grand pôle d’activités administratives, universitaires, culturelles et de services. Hélas, pas de vieux centre! Tout a brûlé dans les années 50 et tout est neuf. Seule, la cathédrale a survécu.Sur la route qui longe le fleuve, on retrouve toutefois la très vieille maison Lamontagne, construite vers 1744. C’est l’un des rares vestiges de constructions en colombage pierroté en Amérique.
Le Phare de Pointe-au-Père, à l’est de
Rimouski, est l’un des plus hauts du Canada.
Il comprend 128 marches . Une
exposition explique les difficultés de la navigation sur le Saint-Laurent. A
proximité, le musée de la mer présente
l’histoire de l’Empress of Ireland qui fit
naufrage non loin de là, le 29 mai 1914,
entraînant la mort de 1 012 personnes.
Situé 16 km à l’ouest de Rimouski, Le Bic est un village de vacances aux maisons charmantes et fleuries, en bordure de la mer, mais aussi du parc qui offre des paysages variés de montagnes, d’anse marine, de rochers et d’îles qui font sa renommée. Le Parc national du Bic est le refuge de milliers d’oiseaux, dont l’eider, de phoques et de plantes rares qui s’épanouissent dans ses forêts ou sur ses caps rocheux. Des activités d’observation de la faune y sont organisés ainsi que des balades, commentées, en minibus.
Du belvédère Raoul Roy, vue sur le village voisin de Saint-Fabien.
De coquettes maisons fleuries
La vieille auberge
Vue du village
Le parc national du Bic
Musique :
Documentation prise sur place et dans différents sites de tourisme ou des municipalités
Photos, conception et réalisation:Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Septembre 2008
AU REVOIR