L’ édito .......................................... 3

Livres, films, DVD, BD ..... 2

À méditer ................................. 12

Nouvelles de l’IEBC ........ 10-11

Explication de texte ............6-7

Vécu ............................................... 8

La Bible chez nous.................9

Question de choix ................ 4-5

Automne2014

Le jourLe journal nal de l’ iebc

2

Le Journal de l’IEBCÉdition francophone

Automne 2014

IEBC

B.P. 100F-77193 Dammarie-les-Lys

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Rue Ernest Allard, 11-13B–1000 Bruxelles

19 Chemin des PépinièresCH–1020 Renenscontact@iebc.ch

Directeur de publicationKarel Denteneer

Marie-José Pierre-Piquet : BelgiqueYolande Grezet : Suisse

Maquette et mise en pageMélanie Padre

Imprimé en FranceMaileva, filiale du groupe La Poste

Dépôt légal 1993, n°539ISSN 0990-8188

Dépôt Bruxelles X

Prix du numéro : 1 Euro - 1.21 CHFTirage : 1650 exemplaires

Livres, films, DVD, BD...

DVD : UNCONDITIONAL

Film / 1h32 min. / Sous-titré en français / Zone 2

Samantha Crawford vit une vie de rêveavec son mari dans un ranch.

Quand son mari est tué dans la rue, elleperd la foi et la volonté de vivre.

Par un concours de circonstancesimprobables, elle retrouve son amid’enfance Joe Bradford. Celui-ci a fondél’association Elijah’s Heart, et Samanthadécouvre son action auprès des enfantsdéfavorisés de son quartier.

Elle recommence alors à croire que Dieune l’a pas abandonnée et que son amourinconditionnel est toujours là.

Tirée d’une histoire vraie, ce film nousmontre la force de l’amour lorsque l’onchoisit de le partager avec ceux qui ontmoins de chance que nous.

Une très belle histoire à découvrir !

retrouver et pour retrouver tousceux que nous aimons.

Je suis toujours surprise de voircombien peu de personnes y sontsensibles. Pourtant, quel bienfait !

Dans nos journées aussi, des pausessont bienvenues. Il y a quelquesmois, une publicité pour les« Turbosiestes » était placardéepartout : une sieste de quelquesminutes pour reprendre des forces.

Une autre possibilité est deméditer. Des recherches menées aucours des 40 dernières années ontpermis d'observer que la méditationentraîne plusieurs bienfaits psycho-logiques et physiologiques mesura-bles. La méditation favorise lasanté et le bien-être. Elle encou-rage à avoir un esprit actif, àfocaliser sa pensée.

En tant que chrétien, la méditationprend un sens plus particulier. Dansces moments, Dieu nous invite àlire, à recevoir Ses paroles dansnotre cœur, à y réfléchir, à s’enimprégner. Il nous appelle à demeu-rer attentif à sa présence dans notrevie.

Quelques minutes peuvent suffirepour se concentrer sur Lui et êtrerempli de la paix de Dieu dans notrecœur. Ne faisons pas le vide en nousmais sachons faire le plein d’essen-tiel pour avancer le plus sereine-ment possible.

Yolande GrezetCorrectrice IEBC Suisse romande

C’est déjà la rentrée ?

L’été, même si le soleil nous asouvent fait défaut cette année, afilé si vite… Peut-être avez-vousprononcé ces paroles il y a quelquesjours ou semaines…

Les enfants ont repris le cheminde l’école et il faut maintenantorganiser la vie familiale avec lacrèche, les horaires, les activitésextra-scolaires… Votre travail vousabsorbe toujours plus, restrictionsbudgétaires obligent…

Notre agenda déborde entre nosobligations et toutes nos envies« récréatives » : Internet, Facebook,jeux en ligne, prochaines vacances,prochains achats…

En Suisse, entre 2000 et 2010, lenombre de personnes souffrant destress chronique est passé de 26,6 %à 34,4 % ! Ces chiffres sont probablementencore plus élevés aujourd’hui.

Et si nous décidions de faire despauses ? De la folie me direz-vous !Je n’ai pas le temps de m’arrêter…Mais si ces pauses nous permet-taient justement d’avoir plus detemps en reprenant notre souffle.

En créant notre monde, Dieu nous adéjà fait le cadeau d’un jour derepos ; un jour sur sept. Il savait,en nous mettant sur cette terre, quenous serions trop vite absorbés parnos activités ; alors Il nous a offertune pause de 24 heures pour le

L’ édito

3

Relations homme - femmeSur le thème des relations entre homme etfemme, l’apôtre Paul est généralementperçu comme très exigeant envers lesfemmes, voire injuste ou même misogyne.

Si la traduction littérale du célèbre versetd’Ephésiens 5.22 mérite une étude détail-lée, il est significatif que de nombreusesversions bibliques l’ont trop simplementrendu par : « Femmes, soyez soumises àvos maris. »

Et si aujourd’hui quelques auteurs1 tententde réconcilier les écrits de saint Paulavec la condition féminine, il n’en restepas moins que la pensée collectivecritique l’apôtre sur ses positions à l’égarddes femmes. Malgré cela, il est passion-nant de voir que, si l’écrivain bibliqueétait effectivement très exigeant enversles femmes, il ne l’était pas moins àl’égard des hommes.

Le contexte historique et les exhortations pauliniennes

« L’influence de saint Paul, en déclin versles dernières années de sa vie, eut un netregain quelques décennies plus tard, grâceà la diffusion de ses lettres… Leur exé-gèse de la Genèse, accroissant la culpabi-lité d’Ève par rapport à celle d’Adam, fitdésormais autorité. La soumission del’épouse, vécue partout comme un fait so-cial inéluctable, justifiée philosophique-ment par le dualisme grec, fut sacralisée aunom de la Parole de Dieu [c’est nous quisoulignons]. On peut présumer que saintPaul eût été fort étonné (et, espérons-le,navré) de savoir que les consignes debonne tenue qu’il donna un jour face àl’indiscrétion de quelques dames corin-

thiennes pourraient servir, au long dedix-neuf siècles, de justification théolo-gique à la situation inférieure d’unemoitié de l’humanité dans l’ensemble dumonde occidental2 . »

Cette citation de Josy Eisenberg, rabbinfrançais, laisse entendre que Paul écrivaitdans un contexte où la femme n’était pasconsidérée comme l’égale de l’homme.C’est sans doute pour cette raison qu’ils’adresse d’abord à elle après l’invitationadressée à tous les chrétiens, hommes etfemmes en Ephésiens 5.21-22.« Soumettez-vous les uns aux autres dansla crainte du Christ ; ainsi les femmes à leurmari, comme au Seigneur… »

En commençant par la femme, l’apôtresemble avoir gagné l’attention del’homme. Mais ce dernier ne perd rien pourattendre, car s’il croit pouvoir dominer safemme, il devra déchanter totalement enentendant la suite du discours enEphésiens 5.25 et suivants : « Les maris,aimez les femmes. »

L’injonction faite aux maris d’aimer leurfemme peut sembler plus simple àpremière vue et du même coup moinsexigeante. Ce serait ignorer deux aspectsqui vont au contraire augmenterl’exigence de la demande adressée auxmaris. Premièrement, « il s’agit d’aimerdans toute la force et la singularité quece terme a acquis dans le NouveauTestament3. » L’amour exigé relève donc dela qualité de l’amour avga,ph4 . Le deuxième aspect de l’exigence adresséeaux maris vient du rappel que le Christ« s’est livré5 » pour son Eglise. Les maris

Question de choix...

4

5

sont-ils prêts à ce don absolu quidépasse infiniment l’amour né d’unsimple désir ou d’un sentimentmomentané pour leur épouse ? Ils sontexhortés à aimer leur femme d’unamour total. Voilà qui a dû interpellerviolemment les contemporains del’apôtre et qui devrait sans doute êtreencore entendu aujourd’hui.

Le mystère d’Ephésiens 5. 31-33Au-delà des conseils conjugaux perti-nents adressés aux hommes et auxfemmes, l’apôtre nous offre ce qu’ilappelle lui-même un mystère.« 31 C’est pourquoi l’homme quitterason père et sa mère, s’attachera à safemme, et les deux deviendront uneseule chair. 32 Ce mystère est grand ;je dis cela par rapport à Christ et àl’Eglise. 33 Du reste, que chacun de vousaime sa femme comme lui–même, etque la femme respecte son mari. »

Si l’on admet que la femme représentele peuple de Dieu dans la Bible6 , etque Christ peut être comparé à l’époux,le texte d’Ephésiens 5 prend unedimension spectaculaire.

L’homme qui a quitté son Père et samère devient le Christ, lui-même, qui aquitté son Père et le royaume des cieuxpour venir s’attacher à son peuple, àson Eglise. Il est venu sur la terre pournous dire tout l’amour de Dieu pournous. C’est la déclaration d’amour laplus puissante qu’un homme n’ait ja-mais dite à sa femme. Il l’a en plusconfirmée dans le don de sa vie pournotre salut.

Et si Paul avait écrit pour les hommes ...

La promesse de devenir une seule chaires’accomplira lors de son retour, moment oùson peuple sera délivré de tout mal, res-suscité et présent à ses côtés comme uneréelle épouse enfin épanouie et éperdu-ment amoureuse de son mari céleste, sonSauveur pour l’Eternité.

Pour aujourd’hui, nous sommes encore,tous, hommes et femmes, la femme duChrist qui apprend le respect et la soumis-sion à un mari idéal, le Seigneur lui-même,qui lui nous a aimés d’un amour absolu enoffrant sa vie même sur la croix.

Invitation aux époux terrestresQue les époux terrestres s’inspirent doncde cet exemple. Cela donnera aux marisune perspective inouïe dans l’amour qu’ilspourront porter à leur femme. Ces der-nières pourront aussi apprendre une cer-taine soumission à l’image de l’Eglise quirespecte Jésus-Christ.La voie de progression est infinie, éternellesans doute.

Gilbert Grezet

Pasteur

1 Voir en particulier l’ouvrage de Roland MEYER, Paulet les femmes, Collonges-sous-Salève/Dammarie LesLys, Faculté adventiste de théologie/Vie et Santé, 20132 Laure AYNARD, La Bible au féminin. De l’anciennetradition à un christianisme hellénisé, Paris, Cerf,1990,p. 235 à 2363 Chantal REYNIER, l’Epître aux Ephésiens, Paris, Cerf,2004, p.1764 L’apôtre Paul a développé sa pensée au sujet del’amour avga,ph dans l’hymne qu’il lui a composédans sa première lettre aux Corinthiens au chapitre 13.On y lit la description de l’amour absolu. 5 Ephésiens 5.256 Voir Esaïe 54.5 ; Jérémie 2. 1-2 ; des passages nom-breux en Osée ; Apocalypse 21.2

Explication de texte

6

Pourquoi cultiver une vigne, si cen’est pour pouvoir récolter des fruits. Ces

quelques versets présentent cependant une progressionpossible : pas de fruit (vs. 2) – du fruit (vs. 2) – plus de fruit

(vs. 2) – beaucoup de fruit (vs. 5). La croissance et la fructifica-tion correspondent à des attentes normales. Quels sont les fruits aux-quels le Père vigneron s’attend ? Très certainement les mêmes fruitsque ceux attendus du peuple de Dieu dans l’AT : le droit et la jus-tice (Esaïe 5. 7). Dans son commentaire sur cette image Jésus

met l’accent sur l’amour. (« Aimez-vous les uns les au-tres, comme je vous ai aimés », vs. 12 et 17).

Ce passage fait partie du« testament spirituel » de Jésus dans le

prolongement de la dernière cène et avant sonarrestation. L’image du cep était très connue à l’époque

de Jésus. Les vignobles étaient nombreux et Jésus a utilisél’image de la vigne dans plusieurs paraboles. Dans l’Ancien

Testament la vigne représentait Israël. Dieu en tant que bon vigne-ron entourait cette vigne de ses soins. (Esaïe 5. 1-7)

Malgré tout son labeur, la vigne (le peuple de l’alliance, Israël) ne pro-duit cependant pas les fruits espérés (Esaïe 5. 1-7). Dans Jean 15,

Jésus applique l’image de la vigne à lui-même. Dans ce projetd’alliance avec Dieu, Jésus ouvre la vraie voie. Vraie, car en lui

ce projet est fiable et ne manquera pas de réussir. Ceverset est un des huit textes dans l’Evangile selon

Jean, ou Jésus applique le nom de Dieu(de l’alliance) à lui-même.

Jean

Grandir et porter du fruit (enlangage biblique technique on parle de « sancti-

fication ») pourraient être ressentis comme un fardeau.Pourtant Jésus n’en parle pas comme d’un devoir à accomplir à

tout prix. L’image de la vigne insiste plutôt sur un processus natu-rel. Le sarment (nous) doit rester attaché au cep, le chrétien doit

« demeurer en Christ ». Si cet attachement est vrai et sincère, la sèvefait le reste, et le vigneron canalise la croissance. L’apôtre Paul insiste

sur ce même point, c’est Dieu qui nous sanctifie : « Que le Dieu depaix vous sanctifie lui-même tout entiers, … » et pour qu’il n’y

ait aucun doute, il ajoute : « Celui qui vous a appelés estfidèle, et c’est lui qui le fera » (1 Thessaloniciens 5. 23-24).

1 “C’est moi qui suis le vrai cep, et mon Père estle vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas

de fruit, il l’enlève; et tout sarment qui porte du

fruit, il le taille afin qu'il porte encore plus de fruit.3 Déjà vous êtes purs à cause de la parole que jevous ai annoncée. 4 Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Lesarment ne peut pas porter de fruit par lui-même,sans rester attaché au cep; il en va de même pourvous si vous ne demeurez pas en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui quidemeure en moi et en qui je demeure porte beau-coup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien

faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jetédehors comme le sarment et il sèche; puis onramasse les sarments, on les jette au feu et ilsbrûlent. 7 Si vous demeurez en moi et que mes paroles de-meurent en vous, vous demanderez ce que vousvoudrez et cela vous sera accordé. 8 Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c'est quevous portiez beaucoup de fruit. Vous serez alors

vraiment mes disciples.”

7

Jean 15. 1-8

15. 1-8 SiDieu fait le travail de la

croissance et de la fructification (lasanctification) en nous, alors quel est notre

rôle ? Il s’agit d’abord d’un attachement réciproquedurable. En Jésus, Dieu se fait tout proche pour rétablir

cette relation privilégiée. L’évangile de Jean nous apprendque c’est Jésus qui nous fait connaître le Père (Jean 1. 18), etqu’il a donné des mains et des pieds à son amour jusqu’au donde sa vie (« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa

vie pour ses amis », Jean 15. 13). Le verbe « demeurer » est uti-lisé une bonne dizaine de fois dans Jean 15. Cela permet d’éta-blir quelques équivalences et de préciser la pensée exprimée :demeurer en Christ (vs. 3 à 6) ; les paroles de Jésus demeu-

rent en nous (vs. 7) ; demeurer dans l’amour du Christ(vs. 9 à 10). Puis Jésus explique que demeurer dansson amour implique de garder ses commandements

(vs. 10), plus spécifiquement celui de s’aimerles uns les autres (vs. 12).

Jean

Etre vraiment un disciple deJésus veut dire l’accepter comme « le »

cep, vouloir demeurer en lui et porter ses fruits.Cela correspond donc à entretenir une relation avec

lui, basée sur un amour réciproque et s’exprimant parl’amour du prochain. Cette relation est nourrie par les

paroles de Jésus, les récits de ses faits et gestes, ses conversa-tions, discours et autres enseignements. Si Jean 15. 2 contientune mise en garde contre l’absence des fruits (visiblement, on

peut se dire chrétien et malgré tout ne pas en produire lesfruits…), l’objectif principal est cependant positif. L’un des

points de gravité de Jean 15 se trouve au vs. 11 : « Jevous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous,

et que votre joie soit parfaite ». Pas question defardeau, mais d’épanouissement qui

apporte joie et bonheur !

1 “C’est moi qui suis le vrai cep, et mon Père estle vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas

de fruit, il l’enlève; et tout sarment qui porte du

fruit, il le taille afin qu'il porte encore plus de fruit.3 Déjà vous êtes purs à cause de la parole que jevous ai annoncée. 4 Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Lesarment ne peut pas porter de fruit par lui-même,sans rester attaché au cep; il en va de même pourvous si vous ne demeurez pas en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui quidemeure en moi et en qui je demeure porte beau-coup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien

faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jetédehors comme le sarment et il sèche; puis onramasse les sarments, on les jette au feu et ilsbrûlent. 7 Si vous demeurez en moi et que mes paroles de-meurent en vous, vous demanderez ce que vousvoudrez et cela vous sera accordé. 8 Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c'est quevous portiez beaucoup de fruit. Vous serez alors

vraiment mes disciples.”

Vécu : Sandrine, logopédiste/orthophoniste

8

Qu'est ce qui t'a amenée à choisir ce métier ?

Je souhaitais depuis toujours exercer un métieren lien avec les enfants, mais également ratta-ché à la santé. Il me tenait à cœur de trouverun métier que je puisse continuer à exercer enayant une famille. En 2003, en me renseignantsur les différents métiers qui regroupaient mescentres d'intérêts, la logopédie m’est apparuecomme une évidence.

Sandrine, peux-tu nous dire quel est tonmétier ? Depuis quand l'exerces-tu ?

Je suis logopédiste/orthophoniste et j’exerce cemétier depuis 4 ans. Je travaille actuellementen tant qu'indépendante dans un cabinet queje partage avec plusieurs collègues.

Ta foi chrétienne t'a-t-elle poussée dans cette direction ?

J’ai remis mon avenir professionnel entre les mains du Seigneur il y a longtemps, je devaisavoir 13 ou 14 ans. Le choix de mon métier actuel est venu plus tard, après une premièreformation d’assistante médicale. Ce dernier métier m'a beaucoup plu et a été guidé parDieu, j'en suis convaincue, mais ce que je souhaitais au fond, c’était de pouvoir poursuivredes études universitaires. Toutes les portes se sont ouvertes ! Mon chemin pour devenirlogopédiste a été atypique... mais il m’a parfaitement convenu !

Comment peux-tu vivre ta foi dans ton métier avec les personnes que tu suis ?

Dans mon métier, je suis amenée à accueillir des parents en questionnement ou inquietsvis-à-vis de leur enfant, de ses compétences langagières, de lecture ou scolaires parexemple. Les difficultés de l'enfant dépassent parfois le strict niveau langagier et viennents'inscrire dans un contexte familial et social plus global. La collaboration avec d'autresprofessionnels de l'enfance est indispensable. Je sens parfois vraiment que le Seigneur meguide et m'inspire pour aider au mieux ces enfants et ces parents. Il m’est également arrivéde côtoyer des parents qui me faisaient part de leur foi... Une foi qui leur permettait degarder espoir face aux difficultés de la vie. J'ai le sentiment d’avoir eu avec eux un liendifférent et plus profond.

Propos recueillis par Yolande Grezet

La Bible chez nous... et ailleurs

Cet été, j’ai eu l’opportunité de voyager15 jours en Albanie. J’ai rencontré la famille du pasteurchrétien adventiste qui vit à Elbasan et quisert également l’église de Tirana,la capitale du Pays. Cela a été une bénédiction cargrâce à cette famille, j’ai pu merendre compte de certaines réalitésqui m’ont apporté un plus dans mavie spirituelle, faisant moi-mêmepartie d’une église adventiste.

A Elbasan, j’ai constaté que la petite églised’environ 20 personnes est constituée, saufexception, de jeunes, âgés entre 20 et30 ans. Cela fait très peu de temps quecette église existe et ce qui m’a vraimenttouchée, c’est de voir qu’elle est partie derien et que des jeunes se sont engagéspour Dieu, sans aucune influence familiale,puisque leurs familles sont athées, musul-manes ou orthodoxes… et que cette égliseen elle-même est peu représentée.

Ces jeunes m’ont raconté qu’ils ontentendu parler de Dieu à la radio, grâceaux actions tenues par le pasteur (commel’IEBC) ou dans une rencontre spéciale pourmalvoyants, organisée par une autrecommunauté chrétienne, comme cela fut lecas pour deux d’entre eux. Depuis leurbaptême, ils partagent leur foi d’abord làou ils sont : l’Université.

Il m’a paru vraiment étonnant de voir ainsi5 ou 6 étudiants d’un même cursus, assis-ter au culte du Sabbat et de constatercombien le témoignage d’un seul chrétienpeut impacter la vie de ceux qu’il côtoie !

Etant majoritairement étudiants en psy-chologie, ces derniers se sont portésvolontaires pour animer des programmes

9

Radio sur des faits de société. Il sembleraitqu’en Albanie, la radio soit un outil puis-sant pour l’évangélisation.

Un des meilleurs moyens departager sa foi, m’a dit le pas-teur, est de tout simplementpartager des moments d’ami-tié. La petite église se réunitrégulièrement en dehors desinstants de culte pour vivre

un moment convivial dans la nature. Les photos publiées sur les réseauxsociaux montrent des jeunes chrétienspique-niquant, s’amusant, ramassant lesdéchets sur les sites qu’ils visitent, parti-cipants à des baptêmes en mer ou à desmoments de prières.

Le pasteur m’a expliqué que les gens sontparfois bousculés dans l’image négativequ’ils ont des chrétiens ou de la religion engénéral. Grâce aux photos, de nouvellespersonnes viennent s’ajouter spontané-ment à ces temps de partage, beaucoup serendent compte que contrairement à cequ’ils pensaient, croire en Dieu, « ce n’estpas passer sa journée à prier ».

Mélanie PADREPhoto 1 : groupe de prière - baptème

Photo 2 : chrétiens et non chrétiens, partageant un repas - sortie en montagne

Nouvelles de l’IEBC...

10

Encore un nouveau coursà l’IEBC !

1. La première, c'est que l'Apocalypse n'est pas dans un premier temps unpuzzle qui doit être complété et dont nous allons pouvoir extraire tout cequi va se dérouler à l'avenir dans notre monde. Il s'agit bien de l'avenir,mais il n’est pas principalement question d'événements d'ordre politiqueou économique. Il s'agit principalement de vérités spirituelles et d'unecollision entre deux philosophies de l'existence. La première ligne del'Apocalypse se lit : « Révélation de Jésus-Christ que Dieu lui (Jean) adonnée ». Le Christ est donc la figure centrale de l'Apocalypse !

2. L'Apocalypse ne figure pas dans la Bible pour nous fournir des informa-tions infaillibles sur des détails relatifs à des événements historiques et àdes tendances, mais pour donner du courage à ceux qui croient en Dieu etqui veulent sincèrement vivre en « chrétiens », et pour les fortifier dansleur vie intérieure. Il ne s'agit donc pas d'un message qui va nous effrayer,mais bien plutôt d'un écrit qui veut nous offrir une espérance !

Bonne étude à chacun !

Après « Au nom de l’Amour » proposé depuis ledébut de cet automne, le cours « Apocalypse »(15 leçons) concis tel que celui-ci ne peut abordertoutes les théories et spéculations.

Nous ne tenterons pas d'expliquer dans le détailchaque ligne de ce livre biblique, même si le titre decelui-ci se propose de nous offrir une révélation.Deux hypothèses sont primordiales en abordant cecours :

11

Vous nous écrivez...

1.

Merci de nous retourner ce récapitulatif après l’avoir complété. N’hésitez pas à

nous poser vos questions.

Numéro d’inscription :

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Fort de France Cedex

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Mes remarques et mes questions :

@

INTRODUCTION

Qui dit-on que je suis ?

UN LIVRE POUR AUJOURD’HUI

CROIR

E,

C’EST

LA VI

E

1

Trop difficile à

lire pour cer

tains,

démodé pour d’autres.

Pourtant, la Bible balaie

ces préjugés.

Merci à l’IEBC d’avoir, à tra-

vers ce cours, été une «lampe à

mes pieds et une lumière sur mon

sentier.»

AE. D - France

Je vous remercie pour cette étude

qui m'a aidé dans la course chré-

tienne. el le m'a ouvert les yeux sur

l 'histoire de la bible et la véracité

de ses propos. mille fois merci !

J. B - Haïti

J'ai trouvé ce thème « Croire, c’est la

Vie » vraiment intéressant ; i l m’a

permis davantage de m’accrocher à la

parole de Dieu.Je suis content que Dieu soit présent,

malgré la difficulté de la vie et de notre

monde actue l, au mi l ieu de nous, à

travers le Saint Espr i t à chaque

instant de notre vie. C. V - France

Ces études et les commentaires sont vraiment

géniaux ! Pile ce dont j 'avais besoin de l ire,

d'entendre, de comprendre aujourd'hui !!

Je sens, qu'effectivement, je grandis...

C. M - France

- Oui, je souhaite faire un don et soutenir l’ IEBC. Je fais donc parvenir

mon chèque à l’ordre de l’IEBC.

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"Temps : ce que les hommes essayent toujours de tuer,

mais qui finit par les tuer."

(Herbert Spencer, philosophe anglais)

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