AUBERMENSUEL - Aubervilliers

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Magazine municipal d’informations locales N o 172, mai 2007 0,60 AUBERMENSUEL ENVIRONNEMENT DES ESPACES VERTS POUR MIEUX VIVRE EN VILLE RENDEZ-VOUS Festival Aubercail Du 9 au 13 mai, à l’Espace Fraternité, la chanson française sera à l’honneur à l’occasion du premier festival « Les mots dits » organisé par un collectif d’artistes et de bénévoles. (P. 3) La réhabilitation très attendue du square Stalingrad en centre-ville, sera lancée officiellement le samedi 12 mai. Le samedi 2 juin, la création d’un nouvel espace vert dans le quartier de La Villette, rue Bordier, sera fêtée par la plantation d’un premier arbre. (P.12 & 13) ENVIRONNEMENT Un dispositif contre les dépôts sauvages Des agents quadrillent la ville et traquent les contrevenants. (P. 5) PROJET Une piscine au Landy Un accord a été trouvé entre l’État, Plaine Commune et Paris pour le financement d’un grand stade nautique à Aubervilliers. (P. 14) HOMMAGE Une place pour Rosa Parks Le 10 mai, la place du marché du Centre-ville prendra le nom de la pionnière du combat pour les droits civiques aux Etats-Unis. (P. 6) Willy Vainqueur www.aubervilliers.fr Une bouffée de vert ! www.blog-aubermensuel.fr

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Magazine municipal d’informations locales No 172, mai 2007 � 0,60€

AUBERMENSUELENVIRONNEMENT � DES ESPACES VERTS POUR MIEUX VIVRE EN VILLE

� RENDEZ-VOUS

Festival AubercailDu 9 au 13 mai, à l’Espace Fraternité, la chanson française sera à l’honneur à l’occasion du premier festival « Les mots dits » organisé par un collectifd’artistes et de bénévoles. (P. 3)

La réhabilitation très attendue du square Stalingraden centre-ville, sera lancée officiellement le samedi 12 mai. Le samedi 2 juin, la création d’un nouvel espace vert dans

le quartier de La Villette, rue Bordier, sera fêtéepar la plantation d’un premier arbre. (P.12 & 13)

�ENVIRONNEMENTUn dispositif contre les dépôts sauvages

Des agents quadrillentla ville et traquent les contrevenants. (P. 5)� PROJETUne piscine au LandyUn accord a été trouvéentre l’État, PlaineCommune et Paris pour le financementd’un grand stadenautique à Aubervilliers.(P. 14)

� HOMMAGEUne place pourRosa ParksLe 10 mai, la place dumarché du Centre-villeprendra le nom de lapionnière du combatpour les droits civiquesaux Etats-Unis. (P. 6)

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2 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007A N N O N C E S

Aubervilliers au quotidienFête de la villeFestival Aubercail et démarche quartierLa traque aux sans-papiers Des prunes contre les dépôts sauvagesSécurité : rencontre avec le sous-préfetAnniversaire : abolition de l’esclavageForum du handicapTransports : en direct du bus 170Aménagement de la Zac Emile DuboisLogement : un débat très suivi(p. 3 à 9)

L’édito de Pascal Beaudet(p. 9)

ImagesRétro photos du mois d’avril(p. 10)

DossierEspaces verts : la victoire de Stalingrad(p. 12 et 13)

IntercommunalitéLa future piscine olympique(p. 14)

Vie municipaleCompte rendu du conseil municipal(p. 15)

Tribune(p. 16)

CultureFestival : les voix d’AubercailLes concerts du ConservatoireProgramme du StudioLe Théâtre de la Commune s’exporte « Ici et là » à travers la ville.(p. 17 à 19)

SportLa Coupe des samouraïsLe cross des centres de loisirsLa nocturne cyclisteChampionnat fédéral de pancrace(p. 20 et 21)

Aubervilliers mode d'emploiCongés d’été : les mini-séjoursLe programme des Seniors(p. 22)

AUBERMENSUELN°172, mai 2007Edité par l’association Carrefour pour l’infor-mation et la communication à Aubervilliers, 7, rue Achille Domart, 93308 Aubervilliers Cedex. Tél. : 01.48.39.51.93Télécopie : 01.48.39.52.43aubermensuel@mairie-aubervilliers.frwww.blog-aubermensuel.frDirecteur de la publication : Guy DumélieDirecteur de la rédaction : Richard Musat-GrünenwaldRédactrice en chef : Marie-Christine FontaineRédacteurs en chef adjoints :Maria Domingues et Frédéric MedeirosRédacteur : Eric GuignetDirecteur artistique : Patrick DespierrePhotos : Willy VainqueurSecrétaire de rédaction : Marie-Christine FleurietMaquettiste : Zina Terki PSD publicité : 01.42.43.12.12Numéro de commission paritaire : 73261Dépôt légal : mai 2007

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A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007 � 3A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

INITIATIVE �Des mini-concerts pour annoncer Aubercail et les dix ans de la Démarche quartier

La vraie vie en live

RENDEZ-VOUS �Dimanche 3 juin, Fête d’Aubervilliers en centre-ville

La ville conviviale

Clac, clac, clac. L’assistanceest de bonne volonté maisle claquement des doigtsun peu hésitant. Qu’im-

porte ! Thomas Pitiot redonne letempo à suivre. La centaine de spec-tateurs, venue en voisins, trouve sonrythme et fait résonner la mesuredans le réfectoire de l’école Babeuf.La guitare du jeune auteur-composi-teur entre en scène, puis la contre-basse de Jack, son compère.

Si ça swingue pour la musique, çabalance pour les paroles… De quoiparle la chanson ? De ces gamins per-dus qui font si peur. « Toi, l’enfantsans boussole, toi, l’enfant à bout desens, (tu) marches dans la boue sale et pousses à bout la France qui a déjàoublié qu’elle t’avait oublié, récolte ce qu’elle sème et à quoi bon s’ai-mer… » Sur le refrain, une voix magnifique se fait entendre. Celled’Atoumata, chanteuse griotte invitéepar Thomas.

Sensibles, graves, drôles ou délurées(comme cette ode aux femmes « de ce côté-ci du périph’ »), les composi-tions s’enchaînent avec, entre chaque,des échanges en forme de clins d’œilavec la salle (dont les slams de Najeth). Une performance sans mi-cro, en acoustique (mais très maîtri-sée), qui oblige à bien ouvrir lesoreilles « et à s’écouter », explique lechanteur qui a choisi cette formule

pour donner un avant-goût du festi-val Aubercail qu’il organisera en mai(voir p. 17). Avec de la vraie vie enlive, à l’opposé de la chansonnette quirime avec paillettes, celle où toutbrille mais rien ne brûle…

De la vraie vie ? Pour les vrais gens.D’où cette mise en bouche, en mars,avec une série d’apéro-concerts auxquatre coins de la ville avec la compli-

cité de la Démarche quartier qui a in-tégré l’initiative dans son propre pro-gramme de festivités organisées pourses dix ans.

Dans la salle de l’école, il y a Pitiotet ses amis, mais encore un appétis-sant banquet préparé par des habi-tants du Pont Blanc et des environs.Mais aussi une exposition sur la traitenégrière réalisée par des jeunes de

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rAprès le succès de l’année dernièrequi avait vu la foulese presser devant les différentesanimations de laFête de la ville, cettedeuxième éditionréserve des surprisesà l’occasion des dix ans de laDémarche quartier.

Oui, à Aubervilliers, laconvivialité a aussi ledroit de cité ! A ceux,ailleurs (mais pas si loin),

qui croient, vue des médias, que laSeine-Saint Denis se réduit à un 9-3caillera, dire que la banlieue, c’est, à lafois, bien plus dur et beaucoup plusdoux qu’ils ne l’imaginent… Tiens,une idée. Et si, le 3 juin, on invitaitdes voisins parisiens et autres à goûterà l’hospitalité locale ?

Justement, de voisinage il sera beau-coup question pour cette Fête de laville dont le vrai nom, qui est Fête desassociations et des quartiers, témoigned’une volonté à vivre ensemble, par-fois contrariée, toujours à réaffirmer.

Comme l’année dernière, la Fête sedéroulera toute la journée, de 10 h à18 h 30, dans un centre-ville en partieinterdit à la circulation pour l’occasion(l’avenue de la République), où, entrela place de la Mairie et celle du Mar-

ché, se déploieront près de 150 standstenus par les associations d’ici. Si hété-roclites dans leur diversité.

Apprendre à avoir la main verte avecAubervilliers en fleurs, s’initier à diffé-rents sports avec les animateurs d’EtéTonus et les bénévoles du CMA, dé-guster des poivrons farcis et d’autresspécialités du monde sur les étals d’unejoyeuse Babel, danser dans une guin-guette improvisée au foyer AmbroiseCroizat, faire jouer les enfants à toutessortes d’animations (du côté de la rue

Ferragus), écouter et voir musiques etdanses folkloriques (au sens multicul-turel du terme) sur une scène dresséesur l’avenue piétonnisée…

Au gré des rencontres et de la déam-bulation, et pour peu que le soleil soitde la partie, il y aura de quoi allumerles feux de la sympathie. Et s’il pleut ?Pas de problème, que tous viennentquand même, les spectacles seront ra-patriés dans des lieux fermés commela Bourse du travail ou le Foyer pro-testant.

Toute la journée, de 10 heures à 18 h 30, la Fête des associations et des quartiers (de son vrai nom) battra son plein avec 150 stands, un podium, des spectacles...

Un concert « comme à la maison » avec Thomas Pitiot et ses amis.

Pour cette édition, et parce qu’onfête les dix ans de la Démarche quar-tier, la fameuse mandarine, emblèmede ce dispositif de proximité, sera àl’honneur. Dans les boutiques, dansles comités, et plus largement encoreen s’appuyant sur des bonnes volon-tés, une série d’initiatives ont été enga-gées ces derniers mois et se donnerontà voir le 3 juin.

Ainsi, d’un concours photo où deshabitants ont photographié leur envi-ronnement sur le thème : « Mon

quartier hier, aujourd’hui et demain. » Même sujet pour un concours de

dessins réalisés en collaboration avecles écoles et les centres de loisirs. Autreprojet, très original celui-là, l’enregis-trement des bruits de la ville sur lechemin de chaque boutique jusqu’à lamairie pour huit parcours sonores àentendre en devinant les trajets. Ducôté des oreilles, il y aura aussi uneémission radio réalisée par des jeunesde l’Omja du quartier Vallès avec l’as-sociation L’œil à l’écoute et qui seradiffusée sur Radio Campus Paris(93.9), samedi 26 mai, de 18 h à 19 h.

A vous aussi d’animer la journée

Ceux de La Villette, avec l’aide d’unplasticien, présenteront différentesmaquettes de leur quartier retraçantles grandes étapes de son évolution ur-baine. On pourra également regarderdes vidéos tournées au fil des quartiersdurant la décennie. Ou bien s’attablerpour un grand pique-nique. Etc., etc.

Ce programme déjà foisonnantn’est pourtant pas complet puisque lesorganisateurs de la journée (les ser-vices municipaux de la Vie associativeet de la Vie des quartiers) ont lancé un appel à tous les talents. Vous avezune idée pour votre quartier ? Venezl’exposer, ce jour, la place (comme unforum à l’Antique) vous sera large-ment ouverte (s’inscrire d’abord au-près des boutiques de quartier – ren-seignements au 01.48.39.50.14).

Ambiance bigarrée assurée, la jour-née débutera avec un spectaculaire dé-filé de dragons chinois et s’achèverapar de la commedia dell’arte, avec unefable urbaine d’aujourd’hui : « La citéH »…

Frédéric Medeiros

l’Omja (Naim, Bildou, Ousman, Alfassine) de retour d’un chantier-solidarité au Sénégal où ils ont visitéla tristement fameuse île de Gorée, àla fois camp d’internement et portd’embarquement pour les esclaves enpartance pour les Amériques. Sur despanneaux, tout est expliqué de ce tra-fic humain grâce à une documenta-tion fournie collectée par les jeunes.

A l’entrée du réfectoire, une man-darine en carton-pâte de la tailled’une cabine photomaton. A l’inté-rieur de cette réalisation d’une déco-ratrice albertivillarienne, Valérie Lessertisseur, une caméra (tenue parle Cica Vidéo) en guise d’appareilphoto. Qui le veut, parmi les habi-tants qui participent à la soirée, peutvenir y témoigner de ce que la Démarche quartier (avec ses coor-donnateurs, ses boutiques, sesconseils, etc.) a apporté (ou pas) dansla vie de la ville.

La mandarine pour Khirdin ? Unpeu de son enfance, puisqu’il n’a que20 ans ! « Des sorties, plein de trucs àPéri avec une super coordonnatriceGabrielle Grammont. Que du bon,quoi… Même si j’ai l’impression,qu’aujourd’hui, ça s’essouffle unpeu. »

Et pour Madeleine, qui est d’uneautre génération ? « L’opportunité derencontrer des voisins de quartier etde faire des choses ensemble, mêmemodestes. Comme la bourse aux vê-tements ou aux jouets que nousavons montée à Vallès-la Frette. »

Ces témoignages glanés ici et là se-ront à découvrir lors de la Fête des as-sociations et des quartiers (voir ci-dessus), tout comme l’ensemble desinitiatives mises en œuvre pour fêterles dix années de l’agrume !

Frédéric Medeiros

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SANS-PAPIERS � Intervention musclée dans un atelier clandestin

La traque puis le drameMenée dans le cadre d’une opération contre le travail illégal, la perquisition de la rue André Karman

a tourné au cauchemar. 21 sans-papiers ont été arrêtés sans ménagement. Quelques heures plus tard, le bébé d’une des familles contrôlées décédait de mort subite.

Anodine, la façade du 109 Kar-man ressemble à ses voisines.Juste à signaler, un rideau de

fer toujours tiré. A côté, la résidenceNelson Mandela. En face, l’arrière dela cité République. Aujourd’hui, la rueest calme. Il y a quinze jours, l’espaced’un après-midi, l’endroit a presqueressemblé à une zone de guerre…

Lundi 16 avril, à la mi-journée :après avoir pris position aux alentours,plusieurs dizaines de gendarmes arméset lourdement équipés pénètrent enforce dans l’enceinte de ce petit bâti-ment qui donne sur une cour inté-rieure avec des logements et un entre-pôt à l’arrière. Ce local abrite un ate-lier clandestin de confection, c’estl’objectif du peloton qui intervient surcommission rogatoire dans le cadred’une enquête sur une filière de travailillégal.

C’est la paniqueLa perquisition est brutale. « Ils ont

tout cassé, les portes de l’atelier, desappartements, tout était défoncé »,raconte Brigitte Wiesler, une militantedu Réseau éducation sans frontières(RESF) qui s’est rendue sur les lieuxaprès l’intervention. Hurlements,cavalcades, c’est la panique parmi latrentaine d’Asiatiques présents, enmajorité des femmes. Certains tententde s’enfuir. Quelqu’un se blesse entombant d’une échelle. Sur le stadeAndré Karman, devant le centre deloisirs tout proche, ils sont rattrapés,menottés.

Des criminels ? « Vingt et une per-sonnes sans titre de séjour sont embar-quées, dont certaines avec leurs

enfants », dénombre Liliane Balu, élue municipale du quartier etmembre active du Comité de vigilan-ce d’Aubervilliers contre les expul-sions. Dix-huit d’entre elles seront,dans la soirée, transférées dans uncentre de rétention. Brigitte Wieslers’insurge : « Qu’on lutte contre le tra-vail clandestin, d’accord ! Mais là, ils’agissait d’un alibi pour rafler dessans-papiers. » Du côté des vrais res-ponsables de la filière, un seul desgérants d’une société bidon qui servaitde « couverture » est interpellé.

Dans l’entrepôt, une cinquantainede machines à coudre ont été saisiesainsi qu’une tonne de vêtements. Duprêt-à-porter féminin. Le printemps,le beau temps, les robes légères… Aquand des arrestations dans des bou-tiques, voire des grands magasins,ayant pignon sur rue à Paris et dontles étagères sont garnies par Aubervil-liers ? Probablement pas demain laveille !

Triste journéeTriste, cette journée va s’achever

bien pire encore. Vers 18 h 30, unefemme affolée sort du 109 pour seprécipiter à La Roseraie. Son bébé nerespire plus. Les médecins ne pour-ront rien faire. Quel rapport avecl’intervention des gendarmes de la cel-lule Travil (pour Travail illégal) ? Apriori aucun. Sauf que l’appartementde la famille de la fillette de deux moisjouxte l’atelier. Les parents, égalementd’origine asiatique, ont été contrôlés.

En règle, ils ont pu rester sur place.Les cris, les portes qu’on défonce, leterrible brouhaha du début d’après-midi

L’émotion et la dénonciation de cette « chasse » aux sans-papiers devant le 109 où s’est déroulée l’intervention de la gendarmerie.

De nombreux jeunes ont débattu et décrypté l’information avec les journalistes Pierre-Olivier François (Arte)et Pierre Marcelle du journal Libération.

DÉBAT �MediaCritik opus 2 aux Labos d’Aubervilliers le 19 avril dernier

Deux Pierre d’un coup

a-t-il pu provoquer un stress chezl’enfant débouchant sur un malaise ?Le corps est transporté à l’hôpital de Garches pour une autopsie quiconclut finalement à une mort subite dunourrisson. La petite s’est étouffée en seretournant sur le ventre dans son ber-ceau quelque temps après avoir goûté.

A ce moment-là, sa mère, qu’on ima-gine encore sous le coup des événe-ments, s’occupait des deux aînés dufoyer ainsi que d’une autre enfant en basâge dont les parents avaient été arrêtés.

Le vendredi suivant, le Comité devigilance d’Aubervilliers contre lesexpulsions, RESF et SOS Racisme ont

organisé un rassemblement pourdénoncer « les rafles ».

Hormis dans L’Humanité et, dansune moindre mesure, Le Monde, lapresse n’a quasiment pas évoquél’affaire. Scène de chasse ordinairedans la France d’aujourd’hui ?

Frédéric Medeiros

Comme dans leur jardin Pierre-Olivier François et PierreMarcelle… Le premier est

JRI, journaliste reporter d’imagespour Arte, tandis que le deuxièmerédige chaque semaine une chroniquebien acérée dans Libération (Smoking,tous les mardis). Ces deux-là étaientvenus échanger avec une assistancebien fournie de jeunes gens avides des’y retrouver à J-3 d’un premier tourprésidentiel… Oui, comment la téléet, plus généralement, les media nousparlent-ils de politique ?

A l’origine de cette 2e édition deMediaCritik, Nour-Eddine Skiker,animateur à l’Omja, faisait circuler lemicro après la diffusion d’un reporta-ge – Urgent élections – réalisé par troisjeunes d’Auber. Le micro trottoir deYacine, Nawwal et Sara établissait unétat des lieux pertinent : Pourquoivoter ? Qu’est-ce qui distingue lagauche de la droite ? Quid de la désin-formation ?

Après quoi, ça a fusé pendant deuxheures trente… Allez, objective ouclairement partisane la presse ? Pierre

Marcelle a le ton et le verbe juste :« Etre partisan ça fait partie de monmétier […], commenter l’actualitéavec une écriture, une identificationqui sera la mienne. Je suis payé pourne pas entretenir l’illusion d’uneobjectivité comme on disait aupara-vant. Ce qui est bien dans “clairementpartisan”, c’est clairement ! […] on necroit plus à la fiction de l’objectivité. »

Il y a toujours des media de gaucheet de droite ? Oui, avec ces paradoxesque les patrons de presse, de télé nesont pas toujours identifiés. Et le chro-niqueur de Libé d’évoquer ces fondsde pension qui n’attendent riend’autre qu’un retour sur investisse-ment quel que fût la connotation dusupport dans lequel les billes sont pla-cées. Mais oui, le patron de Libés’appelle Rothschild…

Dans la salle, le public s’enhardit etquestionne les deux journalistes : Etl’image des jeunes de banlieue que dis-pense la télé ? Une jeune femme, étu-diante en droit, ne s’y reconnaît évi-demment pas. Pierre-Olivier Françoisn’en disconvient pas car il y a encore

des émissions pour « assigner unrôle », pour « catégoriser », précisePierre Marcelle, ce que ce dernierréfute : on ne peut parler de media,tout comme on ne peut être pertinentà donner du « jeunes de banlieue » àqui mieux mieux.

Le journaliste d’Arte observe que les

émeutes de 2005 ont changé la donneplongeant toute une catégorie dejeunes reporters dans une réalité plusnuancée que ce que montraientles pseudos reportages de CharlesVilleneuve (TF1).

Le temps est vite passé, entre évo-cation des sondages, de la presse gra-

tuite, du premier tour…Le jeune public n’a jamais décroché

poursuivant l’échange jusque après ledébat. De sorte que les deux Pierrefurent ravis et impressionnés par larepartie de ceux-là. Ils promettent derevenir pour… un 3e tour !

Eric Guignet

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PROPRETÉ � Un nouveau dispositif pour combattre et réduire les incivilités

Des prunes contre les dépôts sauvages

Sur le terrain depuisle début du mois de mars, 5 agentsen charge de larésorption des dépôtssauvages quadrillentla ville aux fins deprévenir, expliquer et, si cela ne suffitpas, verbaliser.

La propreté, un sujet qui fâche…Il y a de quoi : selon les statis-tiques de Plaine Commune, on

relevait encore en décembre dernier 26tonnes par jour de dépôts sauvages !Sûr, ça fait réagir sur le blog de ladémarche quartier. « Il ne devrait yavoir aucun quintal de dépôts sau-vages », pouvait-on y lire courant mars.

Au fil des échanges électroniques, onse rend compte que tout le monde neconnaît pas encore le nouveau dispositifchargé de lutter contre ce poisonurbain.

Et pourtant… « Nous sommes effec-tifs depuis le début du mois de mars etnous avons déjà adressé 310 courriersrecommandés de mise en demeure. Surle terrain, voilà qui a donné lieu àquelque 700 interventions, occasionnédes contacts directs avec ceux quicontournent les règles de civilités : ilsn’ignorent plus maintenant qu’ils ris-quent une amende », résume HenriClément, responsable Propreté surPlaine Commune.

Nous ? Cinq agents motorisés – àscooter – quadrillent quatre secteursd’Aubervilliers (Heurtault, Centre-ville,Maladrerie et Villette) de 7 heures dumat’ jusqu’à 16 h 30. Leur mission est

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SÉCURITÉ � Une délégation d’habitants reçue à la sous-préfecture de Saint-Denis

A bon entendeur ?En remettre une couche après

s’être invité en préfecture, àBobigny, le 19 mars dernier

(Aubermensuel, mars 2007) ? S’ils sont une quinzaine d’Alberti-

villariens pour se rendre à la sous-pré-fecture ce mercredi 25 avril, c’est qu’« ils n’avaient pas eu auparavantl’occasion de s’exprimer. Noustenions à ce que les habitants puissentdire ce qu’ils vivent », rappelle lemaire, Pascal Beaudet. On se souvienteffectivement que le directeur decabinet du préfet n’avait alors reçuque les élus. Là, quelques avancées enterme de postes supplémentaires –quatre fonctionnaires de police –avaient été obtenues, la promesse dece que les policiers passeraient plussouvent, notamment pour mettre uncoup d’arrêt à l’occupation des halls...

Pascal Beaudet note que, d’ores etdéjà, l’accueil au commissariat s’estamélioré avec l’adjonction d’un agentsupplémentaire en fin de semaine :« Certes, mais on veut que cela tienne ! »

De sorte que premier édile et élus –Carmen Caron, Bernard Orentin etBernard Vincent et Marc Ruer – ontaccompagné cette nouvelle déléga-tion.

Vallès-La Frette, La Villette, leCentre-ville, la Cité République, larue Sadi Carnot est dans laplace…Des habitants, enfin reçus etentendus : assez des occupations dehalls, du bruit, de ces deux-roues –scooters et mini-motos – qui circu-lent dangereusement sur les trot-toirs…

A cette revendication légitime devivre dans la tranquillité, s’est ajoutéle souhait que l’autorité soit plusvisible dans les quartiers, particulière-ment aux heures auxquelles les pro-blèmes se posent. « Logiquement,quelques-uns ont déploré la dispari-tion de la police de proximité »,observe Carmen Caron.

Le sous-préfet note, Pascal Beaudetet les élus l’interpellent sur la ques-tions des effectifs. Alors, quatre de

mieux ? Qui dit plus ? Le sous-préfet,évoquant une augmentation chiffréeà un surcroît de 19 policiers par rap-port à 2002 ! A y regarder de plusprès, les prochains renforts porterontles forces en présence à 162. « Saufque, au 1er janvier 2002, on comptait185 policiers pour le préfet del’époque », rappelle Ronan Wiart, dela direction prévention et sécurité dela ville…

La commissaire de police, égale-

ment présente, aura pu échangerdirectement avec les habitants. Positif.Tout comme ces réunions, désormaismensuelles, entre la jeune femme et lamunicipalité. « Faire remonter lesinfos et préciser un mode d’action,chacun restant dans le champ de sesresponsabilités. C’est aussi l’occasionde faire le point sur l’évolution deschiffres de la délinquance. « On avan-ce », conclut Pascal Beaudet.

Eric Guignet

Un dépôt sauvage boulevard Félix Faure: meubles, jouets, vêtements et puis... une facture ! Un indice qui permettraaux agents de remonter cette triste filière...

claire : expliquer, prévenir et au finalverbaliser en cas d’autisme sur le sujet.

La douloureuse en prix d’appel ?450 euros. Et ça augmente proportion-nellement au volume à enlever…

Un canapé dans un arbreAvec la brigade « anti-sauvagerie », on

atterrit rue de l’Abeille. « Il y a un agentpar secteur et après notre tournée, on serejoint s’il y a lieu pour aller voir lescontrevenants », explique José. Commeses collègues, l’homme est confiant, etpatient surtout : « Se faire connaître, çaprend du temps. Mais les gens sont plu-tôt contents de nous voir. »

Tiens, tiens… des ordures, des sacsépars sur le trottoir, et ce n’est pas lapremière fois sur ce site. Sciemment, lavoirie ne les a pas ramassés pour per-

mettre aux agents de salubrité de foui-ner et de relever des indices : courriers,factures, une adresse… la main dans lesac après coup, quoi

Et ça marche. Ce dépôt-là, un vrai cas d’école, permet d’identifier sesauteurs. Remontrance verbale auprès duresponsable de la résidence impliquée,négociation de mise en place d’une nou-velle collecte, ça devrait résoudre l’affai-re. Sinon, il y a le flag. Certains soirs, lesagents peuvent verbaliser… prendre lamain dans le sac. Gare !

Qu’est-ce qu’on voit dans ce métier ?Tout : « Un canapé dans un arbre ! », sesouvient un agent…

Direction rue Pierre Larousse pourun changement de décor, de déchetsaussi. Ici, on jette gravas, etc. « Desrebus de début et fin de travaux des

entreprises du bâtiment. Classique ! »,commente José. Procédure identique :trouver une adresse, cela pour monterun dossier à partir duquel sera expédiéun courrier d’avertissement… Las, lesfouilles ne donneront rien ici. Onembraye alors vers le 201 Félix Faure,pour un dépôt mixte, industriel etménager. Pots de peinture, fringues,jouets et bingo ! Une facture et unebelle adresse à… Levallois. Z’auront desnouvelles d’Auber.

Inédit, le dispositif est à l’essai pen-dant une année sur Aubervilliers etHenri Clément se veut optimiste : « Ona déjà résorbé 40 à 50 % des petitsdépôts domestiques en un mois et demide temps. On songera prochainement à le généraliser sur l’ensemble du terri-toire. » Eric Guignet

Vite dit Enseignement� INSCRIPTION EN MATERNELLELes enfants peuvent être inscrits au service Enseignement à partir de 2 ansrévolus et jusqu’au 31 mai 2007.> Pièces à fournir pour l’inscription scolaire (uniquement originaux) :livret de famille ou acte de naissance de l’enfant à inscrire (l’enfant doit avoir 2 ans) ; quittance de loyer ou titre depropriété ; certificat de radiation del’ancienne école (si l’enfant a déjà étéscolarisé) ; carnet de santé ou carnet de vaccinations (BCG/DPC 3 injections,DTPR tous les 5 ans).Ces vaccinations sont obligatoires.Pour les familles hébergées : attestationd’hébergement à remplir sur place parl’hébergeant, document à l’adresse del’hébergement et à leur nom (comptebancaire, notification CAF, bulletin desalaire ou autre document officiel).

� DÉROGATIONSPour les maternellesLes imprimés de demande de déroga-tion peuvent être retirés par les famillesà réception du courrier d’affectation de l’enfant et devront être déposés complétés au service Enseignementdans les meilleurs délais avant le 15 mai, sans avoir à effectuer de démarches auprès des directions des écoles concernées.Pour les élémentairesLes imprimés sont à retirer et à déposerau service Enseignement avant le 15 mai, sans avoir à effectuer de démarches auprès des directions des écoles concernées.> Service Enseignement5 rue Schaeffer. Tél. : 01.48.39.51.30

� REMISE DU LIVRE CADEAUSamedi 2 juin, espace FraternitéDes livres cadeaux seront remis auxélèves de CE2 et CM1. Les CM2, quantà eux, recevront un dictionnaire.> 10-12 rue de la Gare.

Environnement� DÉCHETS MENAGERSUn n° Vert pour toutes questions sur lesdéchets ménagers : 0 800 074 904

� DÉCHETS TOXIQUESVous pouvez déposer vos déchetstoxiques* dans le camion « serviceplanète » aux jours et horaires suivants :> Marché du Centre : 4e mardi du moisde 9 h à 12 h 30. En mai, le 22.> Marché des Quatre-Chemins : 4e mardi du mois de 13 h 30 à 17 h. En mai, le 22.> Marché du Montfort : 2e vendredi dumois de 9 h à 12 h 30. En mai, le 11.*Aérosols, piles, batteries, peinture, sol-vants, radiographie, produits d’entretien.

Utile� SERVICE DE SOINS INFIRMIERSLa Caisse régionale d’assurance maladie d’Ile-de-France (Cramif) propose sur son site Internet une liste de services de soins infirmiers à domicile.> www.cramif.fr

� DÉCLARATIONDE RESSOURCES DE LA CAF

La Caf a envoyé à ses allocataires une déclaration de ressources qui luipermettra de calculer le montant desprestations soumises à conditions deressources. Le renvoi de cette déclara-tion par les allocataires est donc trèsimportant. Les allocataires qui le souhai-tent peuvent déclarer leurs ressources2006 en ligne, sur le site www.caf.fr,rubrique Déclarations de ressources.

Sécurité� JOINDRE LA POLICE DE SECTEURPour joindre les effectifs patrouillantdans votre quartier sans passer par le17 ou le standard du commissariat.> Secteur Centre-ville : 06.15.30.08.89> Secteur Fort d’Aubervilliers :

06.15.30.09.16> Secteur Porte de la Villette :

06.15.30.09.03> De 18 h à 2 h : 06.15.30.09.38

Les habitants et les élus, reçus etentendus par le sous-préfet, ontpromis de rester vigilants.

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6 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

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HOMMAGE � Journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage, le 10 mai

Rosa Parks a sa placeRememberRosa Parks (1913-2005)… lamunicipalité a choiside donner son nom àla place du marchédu centre-ville. Rosa Parks fut unepionnière du combatpour les droitsciviques, au côté deMartin Luther King. Inauguration avecforce expositions,animations et débat.

R éminiscence de bahuts,d’images d’archives… lesEtats-Unis durant les années

cinquante : il ne fait pas bon être noir,tout particulièrement dans les Etats du Sud où, depuis 1876, sévissent leslois dites Jim Crow qui établissent la ségrégation raciale. Que de dou-leurs, d’humiliations et d’injusticesconfortées juridiquement jusqu’aprèsl’abolition des lois racistes. De fait,entre 1882 et 1968, 4 742 Noirs ontété lynchés, dont la moitié dans leMississipi, la Géorgie, le Texas, laLouisiane et l’Alabama (Source, uni-versité de Tuskegee, Alabama).

C’est dans cet État, précisément àTuskegee, qu’est née Rosa Parks.

Montgomery, Alabama, un 1er dé-

cembre de 1955, cette femme refusede céder sa place à un passager blancdans un bus… ce fut le point dedépart du mouvement pour les droitsciviques, de l’implication d’un jeunepasteur noir, Martin Luther King, quiévoquera ensuite un rêve… « I have adream », discours de 1963. Dans la

Parmi les aménagements déjà réalisés par la municipalité, un système demise à l’eau est en place depuis l’année dernière à la piscine.

Rosa Parks, égérie involontaire mais déterminée d’une juste cause.

SOLIDARITÉ �Forum Handicap 2007, le 6 juin à l’Espace Fraternité

Participer, aussi, à la vie de la citéOui, oui, nous aussi on est

là », a lancé Sofiane depuisson fauteuil roulant à un

automobiliste mal garé. Légitimerevendication des personnes handica-pées à être reconnues…

De fait, la loi du 11 février 2005pour l’égalité des droits et des chan-ces, la participation et la citoyennetéen tient résolument compte. Dans cecontexte, « il nous a paru essentielavec le maire de proposer un forumsur le handicap. Cela va mettre aupremier plan la personne handicapéedans la ville », explique LaurenceGrare, maire-adjointe aux Personneshandicapés.

La manifestation programmée lemercredi 6 juin consistera en unedemi-journée de réflexions autour dela question de la place de la personnehandicapée dans la ville.

Quid de l’accessibilité par exem-ple ? Difficultés en terme de voirie,notamment à cause de ces hauteursde trottoirs non compatibles avecl’accès aux autobus. « Exceptés l’ave-

nue de la République et le boulevardFélix Faure qui ont été réhabilités parle Conseil général et la Ville, les autresvoies restent difficiles d’accès. C’estun coût très lourd pour la municipali-té de sorte qu’on demande une com-pensation financière de l’Etat pourpouvoir engager les travaux néces-saires », commente l’élue.

Le Forum constitue l’opportunitéde faire le point sur ce qui se fait, cequi reste à faire ce qui fonctionne :échanges avec tous les acteurs institu-tionnels – Conseil général la Maisondépartementale du handicap, RATP,La Poste et les associations – et miseen valeur de la « Méthode Aubervil-liers ».

Qu’est-ce que c’est ? Depuis 14 ans,le service Coordination municipaledu handicap (CMH) travaille sur laquestion du handicap dans tous sesaspects, c’est-à-dire en matière delogement, école, d’accessibilité… à lapiscine municipale par exemple. Onsait que le milieu aquatique autorisel’activité physique des personnes

atteintes de handicap, de sorte quedeux systèmes électriques de mise àl’eau ont rapidement été installés aucentre nautique. Baignade autorisée,donc… avec le concours et la sensibi-lisation du personnel de l’établisse-ment en terme d’accueil et d’accom-pagnement.

Le CMH a, par ailleurs, tissé desliens avec le secteur associatif. Al’exemple de cette synergie avecIndan’s Cité qui permet à des jeuneshandicapés mentaux de pouvoir seretrouver autour de la danse.

Vite dit Bénévolat

Voici quelques demandes des associa-tions pour le mois de mai. > 1.2.3. Ludo recherche des béné-voles pour encadrer et animer des jeuxdivers (BAFA ou diplôme d’Educateurjeunes enfants appréciés).Disponibilité demandée : mercredi et/ou samedi de 14 à 17 h.> L'Association des paralysés de France recherche des bénévolespour l’accompagnement individuel depersonnes ayant un handicap moteur,lors de leurs loisirs (piscine, cinéma...).> Entraide scolaire amicalerecherche des bénévoles pour faire del’accompagnement scolaire individualiséà domicile. Tous les niveaux de primaireet de secondaire sont les bienvenus.> Bureau des associations7 rue du Dr PesquéTél. : 01.48.39.51.02/[email protected]

Solidarité� AVEC ÉPICÉASExposition : Mémoires de courageRéalisée dans le cadre du Collectifd’expression et de recherche sur lagrande pauvreté à Aubervilliers etLa Courneuve.Echanges-débat : « Quelles solidari-tés aujourd’hui à Aubervilliers ? »> Mardi 15 mai à partir de 19 h> EpicéasEpicerie sociale et solidaire29 rue de la Commune de Paris.Tél. : 01.53.56.11.90

� AVEC LE SECOURS POPULAIRESoutien aux victimes des attentatsd’AlgerSuite aux attentats perpétrés à Alger, leSecours populaire français fait un appelaux dons qui sont à adresser au :> Secours Populaire françaisPrécisez « Fonds d’urgence »Place du 11 Novembre 191893011 Bobigny cedex

� AVEC SOL EN SI Solidarité enfants sidaSol En Si soutient et accompagne lesenfants et leurs familles concernés parle VIH/SIDA. Le volontariat peut s’envi-sager sous différentes formes : accom-pagnement des familles, parrainaged’enfants, participation aux activités descrèches/haltes-garderies, participation àla vie de l’association, accueil devacances> Pour devenir volontairetél. : 01.48.31.13.50 par mail à [email protected], ou sur Internet www.solensi.org.

� AVEC LES PETITS FRÈRESDES PAUVRES

Devenez bénévoles vacancesL’association vient en aide aux per-sonnes âgées de plus de 50 ans, seules,démunies, handicapées. L’été, elle organise des séjours. Disponible pendant 8 à 15 jours consécutifs, il s’agitde veiller à leur bon déroulement : tempsd’échanges, tâches ménagères, repassorties culturelles... et pour les personnes qui ne partent pas envacances, l’association organise desactions de proximité.> Ligne bénévoles : 0 825 833 822> www.petitsfreres.asso.fr

Santé� MALADIE D’ALZHEIMERInformations et conseilsL’association France Alzheimer 93 assure des réunions d’information endirection des familles de malades et detous ceux qui, de près ou de loin, sontconcernés par toutes les maladies quiportent atteinte à l’humeur et à lamémoire. Elles ont lieu tous les 3es

lundis du mois, au centre de gérontolo-gie Constance Mazier. Simone Plissier,infirmière et thérapeute familiale, assure cette permanence.Prochaine réunion : lundi 21 mai de 14 h 30 à 16 h 30> Centre Constance Mazier(entrée rue Charles Tillon) 4 rue Hémet.

réalité, le long chemin mènera en1964 au Civil Rights Act qui scellerale sort de la ségrégation.

Rosa Parks a donné son nom à denombreux lieux publics aux Etats-Unis. A Aubervilliers, Malika Ahmed,conseillère municipale déléguée auxDroits des femmes et à la discrimina-

tio, explique : « Très peu de femmessont reconnues. La Journée de com-mémoration de l’abolition de l’esclava-ge fournit l’occasion d’établir un lienentre la discrimination raciale, et ledroit des femmes aussi. »

En préambule de ce jeudi 10 mai,on s’attardera dans le hall de l’Hôtel deVille, à partir du 7 et jusqu’au 12 dumois, qui accueille l’exposition « UneHistoire des droits de l’homme ».

Dès le 9 mai, on pourra visiter (11 rue Pasteur, jusqu’au 11 mai) unetrès belle collection d’objets et docu-ments originaux qui renvoient aumouvement des droits civiques et à lasociété afro américaine. C’est à SherylBolden, plasticienne américaine vivantà Paris, que l’on doit cette expositionet les interventions qu’elle réaliseraauprès des collégiens et lycéens le jeudi10 mai.

Rendez-vous sur le parvis du marché

Il sera 18 heures sur le parvis dumarché du Centre-ville lorsque l’onprocédera à l’inauguration – pose de la plaque commémorative, de deuxplaques de rues – de la place RosaParks.

La journée se poursuivra, à 20 heu-res, avec une rencontre débat « RosaParks et les droits civiques des Noirsaux Etats-Unis avant 1965 ». De sorteque l’on y entendra Patrick Lozès, duConseil représentatif des Associationsnoires (Cran), pour évoquer le combatd’une autre femme noire, MyrlieEvers-Williams, dont le mari avait été abattu par le Ku Klux Klan. PapNdiaye, historien et maître de confé-rence à l’Ecole des Hautes Etudes enSciences sociales (EHESS), et SherylBolden se joindront également à ladiscussion, dans la salle des mariagesde l’Hôtel de Ville.

Eric Guignet

� FORUM HANDICAP 2007Mercredi 6 juin, de 14 h à 18 hEspace Fraternité10-12 rue de la Gare. Tél. : 01.48.34.76.89 (CMH) pour invitation

Au cours de ce Forum, on s’interro-gera également sur le regard – oul’absence de regard – de l’autre. Vousavez dit incivilités ?

Eric Guignet

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TRANSPORTS � Le 170 à l’usage depuis l’aménagement des couloirs en site propre

Une tranche de busDu matin au soir, on a l’impression que cette ligne d’autobus est toujours « blindée ».

Quelques instantanés, un vendredi, entre 16 et 18 heures…

Arrêt André Karman, lesquare dans le dos…Coup d’œil sur la borned’info RATP. Juste SIEL ?

Le Système d’Information En Lignequi donne le temps de passage estimédes bus annonce 2 et 7 minutes avantles prochaines voitures, on est là pourça. Just in time à 16.25 puis 16.30 !La porte du 170 s’ouvre et une petitevoix rappelle qu’il faut va-li-der sontitre de transport. Une maman s’estsignalée au chauffeur, lequel opinequant à sa demande de rentrer parl’arrière avec sa poussette. On est bienurbain…

Ici, on attrape indifféremment 150ou 170 lorsqu’il s’agit de rallier lesQuatre-Chemins et son métro. Bon,y a-t-il un usager du 170, exclusive-ment ? Vous madame ? « Oh oui !,confirme-t-elle de voix lasse, c’estassez douloureux, surtout le matin,c’est blindé [sa tranche de 170 : Garede Pantin/André Karman] et puis çabouchonne souvent ». Elle admetcependant que l’aménagement descouloirs a amélioré la circulation dubus, qu’il y en a de plus en plus fré-quemment même s’il lui arrive parfoisde marcher pour éviter la « boîte desardines. »

« C’est un paradoxe Christina ! »,lui fait-on valoir.

Elle sourit et monte dans un véhi-cule où elle pourra s’asseoir. Combiende temps pour la gare de Pantin ?« 10 minutes », assure le machiniste.

Un autre avis sur l’aménagementdes couloirs ? « Oui, c’est bien mais ily a des autos pour s’y garer, celaengendre toujours deux-trois minutesde perdues », collecte-t-on.

Coup d’œil sur la borne : on est unpeu moins enthousiaste sur l’horloge-rie car elle indique zéro depuis troisminutes mais le 170 n’est pas là…

A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007 � 7A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

INITIATIVE �Ensemble sur le chemin de l’école

Mise en place d’un Pédibus En projet depuis plusieurs mois,

un Pédibus est en train de seconcrétiser dans les quartiers

Robespierre-Cochennec-Péri, Vallès-La Frette. Partant du constat qu’uncertain nombre d’enfants se rendent àl’école à pied et seuls, donc plus vul-nérables, un groupe de travail, com-posé de responsables municipaux,d’élus, de parents d’élèves et de l’Edu-cation nationale, a impulsé une dyna-mique pour mettre en place un« ramassage » scolaire pédestre, enca-dré par des parents volontaires.

Appel aux parentsbénévoles

Samedi 31 mars, à l’initiative de laCoordination des quartiers et de ladirection Prévention et sécurité, desparents ont refait le point sur les pas-sages dangereux que traversentles enfants pour joindre le groupe sco-laire Robespierre-Babeuf. Ils étaientaccompagnés de plusieurs élus, dontBernard Vincent, maire-adjoint à laPrévention et à la sécurité, Jean-François Monino, adjoint au Station-nement, Patricia Latour, élue àl’Enseignement primaire, LaurenceGrare, adjointe à la Santé, et des élus

du quartier, les conseillers munici-paux, Carmen Caron et Daniel Gar-nier. Des représentants de la directionPrévention et de Plaine Commune,en charge des aménagements de voi-rie, étaient également partie prenantede cette ultime visite avant la mise enroute effective du Pédibus.

Interrogés par un questionnaire dis-tribué aux enfants des écoles du quar-tier, une centaine de parents se sontdéclarés intéressés par cette démarche.Lors de la réunion qui a conclu lamatinée, certains ont soulevé le pro-blème de la responsabilité juridiquedes adultes qui s’impliqueraient dans

ce projet. Une question importante sur laquelle la direction Préventionsécurité travaille depuis le début.

Enfin, très concrètement, ce« ramassage scolaire pédestre » devraitse mettre en place avant la fin del’année scolaire, avec les quelquesparents ayant déjà donné leur accord.

Les personnes intéressées pour enfaire bénéficier leur enfant ou pouraccompagner les groupes sont invitéesà se faire connaître auprès des servicesconcernés.

Maria Domingues

Sur le chemin des écoliers, élus et habitants pointent les dangers en vue de la mise en place d’un ramassage scolaire pédestre, communément appeléPédibus.

vous lisez bien, trois petits points :c’est un bug ? On scrute en versl’amont – côté mairie – et l’on ne voitrien.

20 à 25 minutes pour la garede Saint-Denis

Levons le camp et remontons laRépublique (l’avenue de) pour sai-sir quelques parcelles de vérité. Unstation plus loin, rue des Cités, il ya foule pour s’engouffrer dans unAgoraline déjà bien rempli.Jusqu’aux Quatre-Chemins, onaura vu beaucoup de marcheursdans cette direction, au vrai il faitbeau ce vendredi-là, tandis qu’en

sens inverse, les bus sont pleins.Il est 16.40…

Arrêt Quatre-Chemins-Répu-blique-Métro, direction Gare deSaint-Denis, on veut capter une autretranche de 170… « Les couloirs ? Çava plus vite le trajet est fluide. C’estbien, mais c’est toujours plein » et letemps d’attente ? Souvent plus d’unquart d’heure. Cette dame, Pascale,en laisse filer un. 17 heures, labouche de métro déverse un fluxd’hommes et de femmes, d’enfants etde poussettes, qui – convulsivement –concourent vivement vers les auto-bus. Sortie de boulots, de courses (lesmammas aux mains remplies de sacs),

de cours aussi… Jean-Pierre Timbaudest dans la place. Ouh ! Le bon sens etl’élégance sont absents de cette pro-blématique qui consiste à monter àtout prix dans l’autobus, le plus sou-vent par l’arrière. Inutile baston, carl’on eût été bien inspiré de lever lesyeux vers le SIEL : deux minutes plustard passe un bus quasi vide. On peuts’y fier au SIEL confirme un mon-sieur entre deux âges.

17.20. Pour la Gare de Saint-Denis, chauffeur ? « 20-25 minutes,normalement. »

Adepte des circulations douces –bicyclette – on choisit ainsi de rentrerà la rédaction. Eric Guignet

Vite dit Financement

� FONDS D’INITIATIVES LOCALESVous avez un projet susceptible d’êtrefinancé par le FIL (Fonds d’initiativeslocales). Vous pouvez déposer votredemande avant le vendredi 11 mai. Un comité de gestion est prévu le lundi21 mai pour examiner les dossiers. > Service Vie des quartiers7 rue Achille Domart. Tél. : 01.48.39.50.98

Quartiers� PAUL BERTVirée des quartiers, samedi 5 maiRV à 9 h 45 au lycée Henri Wallon sur les traces du passé pour terminer à l’école Anne Sylvestre et trinquer à l’avenir vers 11 h 40.> InscriptionsBoutique de quartier

Conseil de quartier> Mardi 15 mai, 19 hEcole Jules Guesde3-5 rue Paul Bert.> Boutique de quartier32 rue de Presles. Tél. : 01.48.34.85.18

� LANDY-MARCREUX-PRESSENSÉConseil de quartier itinérant samedi 19 maiLandy - Marcreux - Proudhon Gardinoux- Porte d'Aubervilliers - Fillettes (en car)sur le thème Hier, aujourd'hui,demain. La visite se terminera avec unpot convivial au foyer des Fillettes etavec le choix des photos des habitantspour le concours Zoom sur les quartiers.RV à 14 h 30 à l'angle du quai AdrienAgnès et de la rue Gaëtan Lamy.Retour à 17 h 30 au même endroit.> Boutique de quartier38 rue G. Lamy. Tél. : 01.48.34.12.30

� ROBESPIERRE-COCHENNEC-PÉRICours de danses de salon gratuitsPour les habitants du quartier, dans uneambiance conviviale, les cours sontencadrés par un couple de danseurs.Les mardis, de 18 h 30 à 20 h et jeudisde 15 h 30 à 17 h> Salle Jarry-Dumas35 rue Alexandre Dumas.> Boutique de quartier120 rue Hélène Cochennec.Tél. : 01.49.37.16.71

� MALADRERIE-ÉMILE DUBOISUn nouveau coordonnateurJulien Bidalot remplace Lucie Villedeyen congé maternité.

De nouvelles permanencesDésormais, elles auront lieu le mardi de 10 h à 12 h et le jeudi de 17 h à 19 h.> Boutique de quartier154 rue Danielle Casanova. Tél. : 01.48.33.64.22

� VILLETTE-QUATRE-CHEMINSPermanences UFC Que choisirJeudi 24 mai, de 18 h à 20 hRV au 01.48.33.79.55Tous les 3es jeudi du mois.> Boutique de quartier22 rue Henri Barbusse. Tél. : 01.43.52.67.97

� CENTRE-VILLEPermanence Génération di@bète 93 L’association assure une permanenceoù elle propose entraide, informationspour les diabétiques et leur entourage.Tous les jeudis de 9 h à 12 h.> Boutique de quartier25 rue du Moutier. Tél. : 01.48.34.07.39> Renseignements au 06.27.62.87.06www.generationdiabete93.fr

2e Diabéthon> Vendredi 1er juin, à partir de 19 hBal, spectacle, buffet.Tarifs : 20 € et 15 € pour les adhérentsde l’association.Réservations à la permanence du jeudi à la boutique de quartier ou par téléphone au 06.27.62.87.06> Espace Fraternité10-12 rue de la Gare.

� BOUTIQUE DE QUARTIERVALLÈS-LA FRETTE

34 rue Hémet. Tél. : 01.48.33.58.83

� BOUTIQUE DE QUARTIER COCHENNEC-PÉRI

120 rue Hélène Cochennec. Tél. : 01.49.37.16.71.

� DIRECTION PRÉVENTION ET SÉCURITÉ

26 rue du Moutier. Tél. : 01.48.39.50.11.

Nouveaux aménagements en site propre avenue Franklin Roosevelt.

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RÉALISATIONS � Au sujet de la Zac Emile Dubois

Du neuf dans le quartier du FortLes aménagementssur la ZacEmile Duboisse poursuivent avecla livraison d’unimmeuble de 28logements et d’unétablissementd’hébergement pourpersonnes âgéesdépendantes.Le premier est encours d’achèvement,le second débuteraà l’automne.

Après les nouveaux locaux de laPoste, la livraison d’une pre-mière tranche de logements,

l’aménagement de la Zone d’aména-gement concertée (ZAC) EmileDubois continue. Deux projets vontcompléter les derniers terrains dispo-nibles. Le premier, un immeuble de28 logements construits pour lecompte de Coopération logement etfamilles est quasiment terminé. Maisla défaillance de l’entreprise en chargedu chantier a retardé la livraisonnéanmoins prévue avant la fin del’été. La Sodedat 93, l’aménageur dela Zac, qui avait en charge la viabilisa-tion des terrains, doit encore yconstruire une rampe d’accès com-mune aux deux projets prévus sur lesite.

Concernant la réalisation d’un éta-

blissement d’hébergement pour per-sonnes âgées dépendantes (Ehpad)par la société d’HLM Antin rési-dences, un léger retard est à déplorer àcause d’une décision préfectorale quia tardé à se concrétiser.

Aujourd’hui, tout est rentré dansl’ordre et les promoteurs ont bonespoir de voir débuter les travaux, aumieux le mois prochain, au pire aumois de septembre. La durée duchantier est estimée à 18 mois.

Une fois achevée, cette structurequi s’étendra sur 4 100 m2 sera en

Solidarité� AVEC LA DIRECTRICE DE LA

MATERNELLE PARISIENNEMotion des enseignantsLes directeurs des écoles de la ville tiennent à manifester leur soutien à leurcollègue directrice de l’école maternelleRampal appréhendée et mise en garde à vue pour s’être opposée à l’arrestationd’un parent d’élève sans papier, interpelléet menotté à la sortie de l’école alors qu’ilvenait chercher son enfant. Ce texte, signépar les directions des écoles et un grandnombre d’enseignants, a été envoyé aurectorat de Paris et à la préfecture.Motion du conseil d’écoleLes événements qui se sont déroulés lorsde l’interpellation de parents sans papiersaux abords des écoles du 19e arrondis-sement soulèvent notre colère et notreindignation. Les ordres qui ont été don-nés aux fonctionnaires de police ontconduit à créer un climat d’insécurité etde violence aux abords d’une école. La directrice a assuré la protection desélèves dont elle avait la charge. Sa gardeà vue est inadmissible. Nous demandonsque l’Etat assume ses responsabilités enassurant la protection juridique de sespersonnels. Le droit des enfants à l’éducation doit s’exercer dans la séréni-té. Nous apportons notre soutien à ladirectrice et dénonçons toute interventionpolicière devant les écoles et réaffirmonsle droit à l’éducation de tout enfant vivantsur le sol français.

Emploi� AVEC LA CITÉ DES MÉTIERSRecrutement> Mercredi 9 mai, de 10 h à 18 hLes magasins ED recherchent 20 responsables de magasin.> Mercredi 16 mai, de 10 h à 13 h150 postes en contrat de professionnali-station d’assistant dentaire proposés.Forum de l’alternance> Mercredi 30 et jeudi 31 mai3 000 emplois sont proposés aux jeunesde tous niveaux.www.cite-sciences.fr/alternanceou 0810 18 18 18> 30 av. Corentin Cariou, Paris 19e

www.cite-sciences.fr

Vite dit

mesure de proposer 79 chambres àdes résidents âgés nécessitant uneassistance quotidienne et médicaleimportante.

La rénovation du centre commercial reste d’actualitéCes deux réalisations devraient clô-

turer une Zac, qui a, par le passé,connu quelques déboires causés par ladéfection de promoteurs successifsqui n’avaient pas honoré leurs engage-ments. Aujourd’hui, il reste encore àrénover le centre commercial Emile

Dubois et à lui redonner un secondsouffle pour dynamiser davantage lavie du quartier. Des subventions ont été demandées dans le cadre del’Anru pour aider la municipalité etl’OPHLM dans leurs efforts finan-ciers.

En attendant une réponse,l’OPHLM vient de décider d’engagerquelques travaux d’embellissementafin de permettre à tous, commer-çants et clientèle, de patienter dans demeilleures conditions.

Maria Domingues

Cet immeuble de Coopération logement et familles offrira des logements au loyer intermédiaire.

Concours Fleurir la France 2007

Fleurir la villeChaque année, le Comité natio-

nal pour le fleurissement de laFrance organise à l’échelle locale leconcours Fleurir la France.

Vivre dans un environnementagréable, fleuri, est une attente fortede beaucoup d’habitants. Dansnotre ville, l’unité territoriale desParcs et jardins s’emploie tout aulong de l’année à planter, à créerdes parterres de fleurs et à entrete-nir des espaces verts. Par deux fois :en 1998 et 2001. Ce travail a étérécompensé par l’obtention dulabel 2 fleurs. Mais l’initiativepublique ne serait rien sans l’actionde chacun et chacune.

La Ville, engagée dans ce concours,

encourage chacun à participer.Vous vous sentez une âme de

jardinier, remplissez donc le bulle-tin d’inscription et adressez-le auservice des Relations publiquesavant le 8 juin.

Particuliers, commerçants, entre-prises, habitants d’immeubles col-lectifs ou de pavillons, fleurissezfenêtres, balcons ou jardins. Toutparticipant sera récompensé.

Bulletin d’inscription à retourner à l’Hôtel de Ville, service des Relations publiques, 2 rue de la Commune de Paris.

Avant le 8 juin.

Nom : ....................................................Prénom : ................................................

Adresse : ..............................................................................................................

........................................................................Téléphone : ...................................

Concours Fleurir la France 2007Dans la catégorie*� Maison avec jardin visible de la rue� Balcons, fenêtres, portes, murs fleuris visibles de la rue

indiquer : l’étage............ fenêtre droite � gauche � milieu �

� Immeubles collectifs, abords, façades� Etablissements, entreprises, commerces, hôpitaux

* cocher la case correspondante

ÉDUCATION �Diététique à la maternelle Fromont

« Le lait c’est bon pour les os »Les oranges ça donne des vita-

mines… bien manger c’estpour bien grandir… le lait

c’est bon pour les os… » Il n’y a pasd’âge pour prendre et apprendre lesbonnes habitudes alimentaires.

Partant de ce principe, la maternel-le Francine Fromont a réalisé unimmense et formidable travail autourde l’alimentation, l’un des volets deson projet d’établissement, basé surl’éducation à la santé.

Invités par l’école, près de 300 per-sonnes, parents, familles et enfantsconfondus ont partagé un gigan-tesque petit déjeuner, « diététique »bien entendu ! L’initiative, qui s’estdéroulée le matin du samedi 31 marsdans le réfectoire, a enchanté tous lesparticipants et permis de mesurer, àtravers une exposition commentéepar les enfants, la qualité de cetteaction éducative.

Pendant tout un trimestre, lesenfants, par groupe d’âge, ont étudiéun thème précis. Les petits (3 ans) se sont penché sur la fabrication du pain et la valeur nutritive descéréales. Pour cela, ils ont visité unmoulin où ils ont observé la trans-formation des graines en farine et laboulangerie du quartier.

Les moyens (4-5 ans) avaient encharge les fruits et les légumes, ilsont donc fait la cueillette despommes, fabriqué des fruits en pâte

à sel et participé à des ateliers de jusde fruits frais, un délice !

Enfin, les plus grands (5-6 ans) sesont attelés aux produits laitiers. Unevisite à la ferme et au supermarchédu coin leur ont permis de saisirtoute la chaîne de transformation etles apports nutritifs du lait. « Nousavons aussi programmé un très beauspectacle, l’histoire de “la fée équi-libre” qui a complété d’une manièreludique et efficace toutes ces re-cherches », explique la directrice

Catherine Allier, qui tient à nommertous les partenaires qui ont contri-bué à cette belle réussite : le serviced’Hygiène et de Santé, le centre desanté, la PMI, la médecine scolaire,la CPAM du 93, le service Réussiteéducative et les animatrices ducentre de loisirs maternel.

Sans oublier les 250 enfants, les 10 enseignants et les 7 agents territo-riaux spécialisés en maternelles del’école !

Maria Domingues

Les personnels de l’école Francine Fromont ont réussi le pari de réunir ungrand nombre de familles autour d’un gigantesque petit déjeuner diététique.

Page 9: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007 � 9A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

PRES DE 85% DES ÉLECTRICES etdes électeurs ont voté.

Le taux de participation pour cepremier tour de l’élection présiden-tielle est historique.

En effet, depuis 1965, aucuneélection n’aura connu un taux departicipation aussi élevé.

C’est bien pour la démocratie ! Le traumatisme du 21 avril 2002

n’est sans doute pas étranger à l’in-térêt porté par les Français à cetteélection.

La volonté des électrices et des électeurs de ne pas revivre undeuxième tour à l’image de celui de2002 les a conduits à accorder majo-ritairement leurs suffrages aux candi-dats de l’UMP et du Parti socialiste.

Ce scrutin est marqué par le reculdu Front national et de son candidatJean-Marie Le Pen qui est sanscontestation possible exclu dudeuxième tour.

La tentation du ni droite ni gauchen’aura pas tenu toutes ses promesses,même si le score de François Bayroule place en troisième position.

M. Bayrou n’est pas qualifié pourle deuxième tour, et gageons quel’UDF retournera bien vite vers safamille naturelle, c’est-à-dire la droite.

Il y aura le 6 mai un deuxièmetour Nicolas Sarkozy-SégolèneRoyal. Rien n’est joué ! Tout est possible !

Sans doute y a-t-il, chez les élec-trices et les électeurs qui ont choisi le vote Bayrou au premier tour, desfemmes et des hommes de progrès,de gauche.

Ce sont eux que Ségolène Royaldoit convaincre de rejoindre, celleset ceux qui au premier tour ontchoisi le vote à gauche pourconstruire une France plus juste.

Lors de ce premier tour, les candi-dats écologistes ou représentant lagauche de la gauche n’auront pas purésister au vote utile.

Les 11 % de voix obtenues sontindispensables pour battre Sarkozyet donner à notre pays une présiden-te de gauche, qui je l’espère sauraentendre que les espoirs et les atten-tes portées par ces candidats sonttrès supérieurs à la réalité des suf-frages obtenus.

Ici, à Aubervilliers, les électrices etélecteurs se sont réconciliés avec lechemin des urnes. La participationest exceptionnelle et chacun peut et doit s’en féliciter d’autant qu’elles’accompagne d’un recul spectaculai-re du score du Front national.

Avec plus de 51 % la gauche est majoritaire et doit se rassemblerpour arracher la victoire le 6 maiprochain.

Pour ma part, c’est à ce rassemble-ment que je vais consacrer toutemon énergie tout en portant l’exi-gence d’une gauche réellement àgauche et conduisant une politiquerépondant aux besoins et attentes dela grande majorité des femmes et deshommes de notre pays.

J’appelle donc à voter pour Ségo-lène Royal et à un large rassemble-ment pour battre le candidat del’UMP.

Ce que j’en pense

Pour un largerassemblement

� Par Pascal Beaudet, maire d'Aubervilliers

INITIATIVE � Débat sur le droit au logement

Un logementpartout et pour tous

La grave crise du logement queconnaît le paysn’épargne pasAubervilliers. La rencontre du 3 avril, avec le maire,a réuni près de 200 personnes.

Sous les feux des projecteurs cesderniers mois, la crise du loge-ment est toujours et plus quejamais d’actualité. L’initiative

du maire, Pascal Beaudet, à un débatpublic sur le thème du droit au loge-ment pour tous a donc rassemblé ungrand nombre de personnes.

Christophe Robert, de la Fonda-tion Abbé Pierre, a rappelé quelqueschiffres : « En France, près de 5 mil-lions de personnes sont très mallogées, vivent sous les ponts, en cam-ping, dans des squats ou sous lamenace d’une expulsion locative. »

Marc Ruer, de la Confédérationnationale du Logement (CNL), pré-cise que la Seine-Saint-Denis compte57 000 demandeurs de logement,que certains attendent depuis près de

10 ans. Il ajoute que sept communesne respectent pas l’obligation légaledu quota de 20 % de logementssociaux. Il demande la mise en placed’un plan d’urgence pour la Seine-Saint-Denis, la mise en place par lepréfet d’une table ronde et la créationd’un service public du logement pourgarantir à tous un accès partout etpour tous à un logement de qualité.

Le sénateur, Jack Ralite, membredu Haut comité pour le logement des personnes défavorisées, insiste : «Il faut se battre pour l’application de la loi sur le droit opposable aulogement. »

Dans le public, beaucoup detémoignages : peur d’être expulsé, vic-time de « marchands de sommeil »,situation de précarité, les prises deparoles sont la preuve de situationsdifficiles.

La Ville remplit son rôle en matière de logement social

Le maire rappelle que la Ville a lar-gement rempli son rôle en matière delogement social, que les objectifs de lamunicipalité sont de permettre à tousun parcours résidentiel, de poursuivrela réhabilitation des logements et larésorption de l’habitat insalubre etd’améliorer l’offre en direction des

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Les temps forts

2 avril Conférence du Collège de France sur « L’autre Europe : Ivo Andric » au lycée Le Corbusier.

3 avrilDébat public sur le droit au logement.

4 avrilRencontre avec le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative à Plaine Commune pour la signature de l’accord autour du centrenautique olympique.

24 avrilCérémonie de remise des médailles du travail.

25 avrilParticipation au jury de pré-sélection du lycée Henri Wallon pour les candidatsà Sciences Po.

25 avrilDélégation d’habitants à la sous-préfectu-re pour exiger le droit de vivre en sécurité.

26 avrilConseil municipal.

29 avrilCérémonie du souvenir de la déportation.

1er maiJournée de la fête du travail.

A suivre

8 mai Cérémonie du souvenir de la fin de laGuerre 39-45.

10 maiJournée de commémoration de l’abolitionde l’esclavage.

10 maiInauguration de la place Rosa Parks, parvis du marché du centre-ville, avenue Victor Hugo.

12 maiLancement des travaux de réhabilitationdu square Stalingrad.

13 maiPortes ouvertes aux serres d’Aubervilliers.

13 maiCoupe des samouraïs au gymnaseManouchian.

15 maiCourse cycliste nocturne.

15 maiEchanges-débat à Epicéas autour del’exposition « Mémoires de Courage ».

25 maiNoces d’or.

29 maiConseil communautaire.

31 maiConseil municipal.

2 juinInauguration de la place du Front-Populaire, à l’angle des rues Proudhonet Gardinoux.

2 juinPlantation du premier arbre du squareBordier à la Villette.

Dans l’agenda du maire

� PROCHAIN RENDEZ-VOUS Mardi 15 mai à 18 h 15 parvis de la préfecture.Un départ en car est prévu à 17 h 30 devant la mairie.

personnes âgées et des jeunes. Il aréclamé lui aussi la solidarité de toutesles villes et l’application de la loi pourcontraindre les communes à disposerd’un parc social de 20 % sur leur territoire.

Des initiatives ont aussi été propo-sées. Depuis plusieurs mois, élus,organisations syndicales, associationsorganisent une fois par mois les« Mardis du logement » et accompa-gnent des mal logés sur le parvis de lapréfecture. C’est dans cet esprit que le17 avril une action symbolique s’estdéroulée devant la mairie du Raincy,ville qui refuse de participer à l’effortnational en matière de logementsocial. Un prochain rendez-vous estfixé au mardi 15 mai.

Face à la plus grande crise du loge-ment depuis l’après-guerre, la mobili-sation de toutes les forces vives, élus,associations, syndicats, population estindispensable. Le débat du 3 avril aprouvé que la bataille n’est pas prêtede s’arrêter. Guillaume Théchi

200 personnes ont participé au débat autour de P. Darteil, du Pact Arim 93,de C. Robert, de la Fondation Abbé Pierre, du maire P. Beaudet, du sénateurJ. Ralite, de la députée M. Jacquaint et de M. Ruer de la CNL.

Depuis 2 mois le blog d’Auber-mensuel permet aux lecteursde réagir sur le journal, de

donner leur avis et de faire des propo-sitions. Parmi les sujets les plus traités,la propreté de la ville et la question dela sécurité.

Ces derniers jours, des blogueursont fait une nouvelle propostion : lan-cer un forum de discussion… Auber-mensuel, à l’écoute de ses lecteurs,commence à répondre à certainesquestions posées. Ainsi, la requalifica-tion du square Stalingrad fait l’objet

du dossier de ce mois, un reportagerend compte du travail de l’équipechargée de traquer les dépôts sauvages.

Extraits de réactions de blogueurs.Maxime : « Une ville filmée

24 h/24 est une ville sûre… »Tapasse en balle : « En désaccord

complet avec Maxime ou… big bro-ther… »

Belig : « Je vis à Aubervilliers depuisbientôt 30 ans… C’est monstrueuse-ment sale et parfois insécure. Dépôtsd’ordures, urines, dégradations en toutgenre… »

Tya : « J’ai quitté Paris pour m’ins-taller près de la mairie mais je neregrette rien. J’adore mon quartier, ilest vivant, cosmopolite… »

Allel : La culture à Aubervilliers, « ily en a pour tous les âges… Il seraittemps que les diverses générations s’ycôtoient. Le slam, par exemple, n’estpas par destination réservé aux jeunes,tout comme le théâtre ne l’est pas auxseuls adultes… »

Marie-Christine FontaineContinuez à vous exprimer surwww.blog-aubermensuel.fr

� Aubermensuel en direct avec ses lecteurs

Lu sur le blog

Page 10: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

10 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007I M A G E S

Ça s’est passé au mois d’avril

Dimanche 22. Grand meeting d’athlétisme organisé par le CMA au stade André Karman.

Dimanche 29. Cérémonie du souvenir, Pascal Beaudetet Yvonne Lerouge, déportée à Ravensbrück, ont rendu hommage aux victimes de la barbarie nazie.

Samedi 28. Beau succès pour la traditionnelle fête de l’associationLa Médina qui s’est déroulée pour la première fois à l’Espace Fraternité.

Jeudi 5. Francis Combes a dédicacé son ouvrage, La ballade d’Aubervilliers,dans le salon de l’Hôtel de Ville.

Samedi 21. L’épicerie sociale Epicéas a proposé un petit déjeuner solidaire, en partenariat avec Artisans du monde, pour faire découvrir des produits issus du commerce équitable.

Mardi 24. Du 16 au 24 avril, des jeunes ont passé le brevet de sécurité routière grâce à une initiative commune entre le servicemunicipal de la Prévention sécuritéet l’Omja.

Mardi 24. L’atelier du départementd’instruments anciens du Conservatoire à rayonnement régional a présenté des chansons et des chants de la Renaissance en l’église Notre-Dame-des-Vertus.

Mardi 24. Rencontre amicale pour apprendre à vivreensemble à l’occasion de l’accueil du bus de l’amitié judéo-musulmane à Aubervilliers.

Vendredi 20. Découverte de l’orgue de l’église Notre-Dame-des-Vertus par des enfants des centres de loisirsmaternels.

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A U B E R M E N S U E L n°172, mai 2007 � 11A N N O N C E S

Services� SALON AFRO-EUROPÉENLauryll coiffurePorté par la demande, un salon de coiffure afro-européen s’est ouvert il y a quelques mois, en centre-ville. Marie-Laure Fontaine en est la géranteen même temps qu’elle y exerce au côtéde sa fille, Carole. Toutes deuxdiplômées et expérimentées, elles sesont lancées dans l’aventure de créerleur propre société après avoirlongtemps été salariées. « Lorsque cetteboutique a été en vente, nous avonssaisi l’opportunité et nous voilà ! »Mariages, cérémonies diverses,hommes, femmes et enfants, Lauryll coiffure est un salon ouvert à toutes les têtes et s’occupe de toustypes de cheveux ! > Lauryll Coiffure 50 rue du Moutier. Tél. : 01.43.52.12.65.Du mardi au samedi, de 9 h 30 à 19 h.

� PODOLOGIE ET PÉDICUREAu bonheur des piedsUn podologue d’Aubervilliers vientd’ouvrir son cabinet à La Courneuve.Félix Ostali, 35 ans, résidant à la citéDanielle Casanova, a fait toute sa scolarité à Aubervilliers. Ancien animateur d’Aubervacances-Loisirs et judoka du CMA, il s’est installé dansla commune voisine pour y exercer sonmétier de podologue-pédicure. On peutaussi faire appel à lui pour des soins à domicile, la fabrication de semellesorthopédiques et d’orthèses digitales(correction des mauvaises positions des orteils). > Cabinet de podologie-pédicure51 rue Edgar Quinet, La Courneuve Tél. : 01.48.35.48.37Bus 249 : arrêt J. Mermoz-H. Barbusse. Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h, le samedi de 9 h à 12 h.

� PSYCHOLOGIE ET THÉRAPIEOuverture d’un cabinetDepuis le 2 mai, la ville compte un nouveau cabinet indépendant tenu parStéphanie Garnier une psychologue clinicienne et psychothérapeute. Ses consultations s’adressent aussi bienaux adultes qu’aux enfants. Elle assureégalement du soutien et du conseil, sur rendez-vous. > Cabinet de psychologie16 rue des Quatre-Chemins. Tél. : 06.12.13.09.78

� ANIMATIONSur le marché du CentreA l’occasion de la Fête des mères, les commerçants du marché du Centreorganisent une animation le samedi 12 mai. A gagner : un voyage au Marocd’un semaine pour deux personnes et des centaines de bons d’achats. Ils rappellent également que lesdimanches 6 mai et 3 juin sur le marchédu Montfort la guinguette sera présentepour faire « guincher » les clients.

� CONCOURSTalents des CitésCréé en 2002, ce concours de créationd’entreprise est ouvert aux candidats de moins de 40 ans, installés dans unquartier prioritaire de la politique de la villeet/ou en zone francher urbaine (ZFU).Il vise à dynamiser la création d’activitéset d’emplois en soutenant des initiativesd’hommes ou de femmes qui ont crééleur entreprise ou qui projettent de lefaire. Il est organisé par le ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et duLogement et par le Sénat.Les participants doivent constituer leurdossier téléchargeable sur le site : www.talentdescités.comavant le 31 mai et s’inscrire auprèsd’une boutique de gestion dans une des 2 catégories :- émergence : pour ceux qui ont un projet de création d’entreprise.- création : pour ceux qui ont créé leurentreprise ou association entre janvier2004 et décembre 2006.> www.talentsdescités.com> www.senat.fr> www.cohesionsociale.gouv.fr> Boutique de gestion PARIF18, rue du Fg du Temple, 75001 ParisTél. : 01.43.55.09.48

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Page 12: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

La victoire D O S S

12 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007

Dossier réalisé par Frédéric MedeirosPhotos : Willy VainqueurIllustrations : Atelier Paysage BETURE

� ENVIRONNEMENTC’est le 12 mai que sera donnéofficiellementle premier coup depioche d’un chantierde trois ans qui vapermettre de fairerevivre le cœur vertd’Aubervilliers.Pour la première foissur un projet de cette envergure, aux côtés destechniciens et desélus, un comité de suivi avec deshabitants venus de toute la ville a étéassocié dès le débutdes étudeset a co-dessinéle futur parc.

Le plus grand square de laville ? Bof, bof. Il y a bellelurette que l’endroit aperdu de sa superbe…Espace ouvert à tous les

vents et aux mauvaises fréquenta-tions, chlorophylle en berne et bitu-me apparent, de son nom, le parc ahérité d’un paysage presque aussisinistré qu’un champ de bataille !Exagère-t-on ? A peine, et ses usagersvous le diront. Fut un temps, pour-tant, où les Albertivillariens y déam-bulaient en masse le week-end venu.Une époque définitivement révolue ?Voilà deux mandats que la municipa-lité avait mis la réhabilitation dusquare à son programme. Un chan-tier en jachère pour cause de projettrès, très cher ! « Trois millionsd’euros à investir pour rénover entiè-rement les lieux », compte AlainDailliet, le directeur de l’unité terri-toriale Parcs et Jardins d’Aubervil-liers. C’est sûr, ça ne se trouve pas aupied d’un arbre…

Le gros travaildu comité de suivi

Finalement, et après avoir sollicitéun soutien important de la Région,un budget a pu être bouclé. Avec untemps perdu qui s’est presque trans-formé en temps gagné - ou tout dumoins utile - puisqu’il aura été mis àprofit pour mettre sur pied un comi-té d’habitants (des riverains et desusagers venus de tous les quartiers),d’élus et de techniciens chargés dedessiner le futur parc. Une associa-tion en amont qui est une premièrepour un projet de cette ampleur :avec deux ans de boulot, « et deséchanges parfois vifs », reconnaîtClaudine Pejoux, conseillère munici-pale, qui en a présidé les nombreusesréunions, pour un résultat quidevrait permettre de satisfaire le plusgrand nombre.

Les familles, les boulistes, les ama-

teurs de tranquillité, les jeunes quivoulaient un terrain multisports,etc. : requalifier ce square utilisé partous sans léser personne, une vraiegageure ! En 2009, après un chantier

� Pour tous les publics

Des équipements en tous genresUn des points forts du projet,

ce sont incontestablementles nouveaux jeux pour

enfants qui seront installés. A la placed’un seul lieu actuellement, troisespaces verront le jour dans la partienord du parc.

Répartis par tranche d’âge et àproximité les uns des autres pourque les parents puissent à la fois sur-veiller un petit et un plus grand s’ilsont plusieurs bambins. Pour les18 mois-4 ans, les 4-7 ans et les7 ans et plus, il y aura largement dequoi user ses fonds de culottes, avecdes portiques et des « toiles d’arai-gnée » à escalader, des toboggans,des jeux sur ressort, etc. Deux pré-cautions valant mieux qu’une, le solsera souple pour éviter tant que sepeut les bobos, et une signalétiquesur chaque jeu indiquera l’âge mini-mum requis pour y accéder.

Décidément gâtés, les marmots,puisque pour eux encore il y aura« Le jardin d’éveil » planté entre laMaison de la justice et du droit et letribunal. Un espace pédagogique faitde petites parcelles où les écoles et les

centres de loisirs viendront s’initieraux joies du jardinage… en pleineville. A vos radis, gamins !

Un terrain multisportsAu sud du parc, le terrain des bou-

listes remontera vers l’ex-pavillon du

en trois tranches (qui permettra degarder le square ouvert pendant lestravaux), on saura si elle a ététenue… Le premier coup de piochesera donné le 12 mai à 11 h 30 par le

maire Pascal Beaudet entouré du pré-sident de Plaine Commune, PatrickBraouezec, et, peut-être, de Jean-PaulHuchon, le président de la région Ile-de-France.

CMA pour libérer, sans perte de sur-face, un espace limitrophe au gymna-se Guy Moquet où sera construit unterrain multisports engrillagé. Ce scé-nario s’est imposé après un longdébat.

Pas de changement, en revanche,

pour le terrain réservé aux bouleslyonnaises (un billard, en l’état !), si cen’est le renforcement de son éclairage.

Autre équipement possible à terme(mais pas encore financé), un kiosquepour lequel un espace sera réservé.On y imagine des concerts…

La pose d’une clôture

DU BEAU, C’EST BIEN. Longtemps,c’est mieux ! Pour éviter que lesnouveaux lieux ne subissent tropde dégradations, le choix a été faitpar la municipalité (avec l’approba-tion unanime des habitants ducomité de suivi) de clôturer le parc.Le long de l’avenue de la Répu-blique et de la rue Bernard etMazoyer, une grille de 2 mètres dehaut sera posée sur les murets exis-tants. Pour le restant du pourtour(sans muret), les barreaux s’élève-ront à 2,5 mètres.Au total, c’est une enceinte (squareSaganta inclus) de 660 mètreslinéaires qui protégera Stalingraddont les accès seront fermés la nuit. Le type de grille choisie a déjà faitses preuves sur la ville puisque c’estce même modèle que l’on retrouveau parc Eli Lotar. En cinq ans,cette clôture s’est avéré efficace. Ildevrait en aller de même ici.Sécure, le « barreaudage » n’est pasdoté de pointes mais de boutsronds tronqués suffisamment dissuasifs.

Un espace protégé

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e de Stalingrad !S S I E R

A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007 � 13

Le calendrier du chantier

Les travaux démarreront dans la fouléedu premier coup de pioche symbolique,courant mai. Avec un chantier qui s’étalera sur trois années et qui se ferapar tranche pour laisser ouvert le squaredans ses parties déjà aménagées ouencore à aménager.Pour 2007, il est prévu de poser la clôture et d’aménager le nord-ouest dusquare (soit un tiers de la surface) avecles espaces de jeux (ceux qui existentne seront démontés qu’après livraisondes nouveaux), le jardin d’éveil, etc.Pour 2008, ce sera au tour de l’est du parc d’être refait (une moitié de lasuperficie totale), avec le parvis d’eau,la grande prairie, le boulingrin, lessalons ornementaux, etc.Enfin, en 2009, il s’agira de réaména-ger le restant : le jardin écarlate, le terrain multisports et la pétanque.

Le montant des travaux

1,38 million d’euros (HT) pour le géniecivil et les constructions.330 000 euros (HT) pour l’éclairagepublic.420 000 euros (HT) pour la clôture.498 000 euros (HT) pour les plantationset l’arrosage automatique.95 000 euros (HT) pour la fontainerie.Somme à préciser pour les jeux et lemobilier.Au total, 3 millions d’euros, taxes com-prises, avec une prise en charge de 40 %du montant par la Région (ce qui estexceptionnel pour une réhabilitation) etles 60 % restant pour Plaine Commune(et donc en partie pour Aubervilliers).

J’y croirai quand je le verrai »,bougonne cette riveraine en pas-sant devant le terrain vague

protégé par une palissade. C’est là,à l’angle des rues Bordier et Barbusse,sur une parcelle de 2 900 m2, quedoit pousser un square que toute LaVillette attend depuis très, très long-temps ! Dans le quartier le plus densede la ville, la verdure manque…

Pourtant, la municipalité s’étaitengagée de longue date à construireun square à l’ombre des tours. Problè-me, il a d’abord fallu trouver du fon-cier disponible. Pas simple dans le sec-teur. Finalement, et à condition dedémolir deux pavillons, un terrainpouvait convenir.

Affaire réglée ? Pas du tout ! A lasuite de ce choix, les ennuis se sontaccumulés. « Je n’ai jamais vu ça »,reconnaît Alain Dailliet. De quois’arracher les cheveux pour les techni-ciens de la Ville. D’abord, c’est lerachat et le relogement des proprié-taires d’un des deux pavillons qui traî-nent en longueur, ensuite, c’est uneimportante subvention promise par laRégion qui tombe à l’eau. Rajoutez àcela un cabinet de paysagistes quis’avère très approximatif dans son tra-vail, et vous comprendrez pourquoi lefutur (et de plus en plus hypothé-tique) parc avait gagné le surnom peuflatteur de square « bordel »…

Repoussé à plusieurs reprises, lechantier qui devait enfin démarrer àNoël a, une nouvelle fois, été suspen-du ! Pour se donner une dernièrechance de faire quelque chose demieux en décrochant, à l’arraché, uneaide de l’Anru et une nouvelle sub-vention de l’Agence des espaces vertsd’Ile-de-France (le Département etPlaine Commune sont égalementfinanceurs). Ce qui, au bout ducompte, a été obtenu… Ouf !

Du coup, on en est sûr désormais,les travaux (d’un coût de 607 000 €HT) commenceront en juin (pose dela première pierre le 2 à 16 h) pourdurer une dizaine de mois.

Au programme : l’installation de

jeux pour enfants répartis par tranched’âge en deux endroits du square (aufond, pour les plus grands) ; la planta-tion de tulipiers (des arbres qui pous-sent à 12 mètres), de magnolias per-sistants, de liquidambars, d’érables, defleurs vivaces mais aussi de bambous.En plus des bancs et d’une borne-fontaine, des tables en granit serontinstallées dans un coin au calme pourjouer aux dames, aux cartes ou biengrignoter un morceau.

Le square disposera de trois entréeset sera clôturé par une grille de2,15 m de haut. L’endroit sera ferméla nuit.

Quant au (vrai) nom du lieu, rienn’a encore été décidé...

�Des ambiances végétales différentes

Nouveau paysage

� Le bitume cède la place

Passages et promenades

La Taïga blanche », « La gran-de prairie », « Le jardin écar-late » ? Ces lieux-dits sontbien dans la ville. Ou du

moins le seront puisque imaginéspar l’atelier Beture, l’équipe de pay-sagistes chargée de remodeler Stalin-grad. Chacun de ces noms évoca-teurs identifiera une partie du parcrénové.

Sur le papier, le futur square a del’allure. Que trouvera-t-on derrière laclôture qui sera installée pour proté-ger le futur équipement ? Un espacede 30 000 m2 (incluant le squareSaganta) qui sera entièrement redis-tribué dans ses nouveaux usages etses nouvelles ambiances végétales. Al’ouest, « Le jardin écarlate » ferait lapart belle aux plantations aux cou-leurs automnales (avec des liquidam-bars et des érables rouges). Au nordet à l’est, le parc serait bordé d’une« Taïga » blanche faite de bouleauxet de fougères. Au centre, « La gran-de prairie » (au profil vallonné pouréviter que le lieu ne se transforme enterrain de foot géant !) servira depelouse ouverte.

A côté des pelouses, des jets d’eau et la plage...Sur les ailes du théâtre et de la

bibliothèque, on trouvera un jardinornemental ainsi qu’un jardin descouleurs fait de massifs saisonniers (ily en aura un autre au nord du parc).En vis-à-vis de ces équipements, à

l’écart des passages pour plus detranquillité, deux « salons ornemen-taux » dotés de bancs, enclos par desmassifs d’arbustes en forme de haieset fleuris à l’intérieur par des plantesvivaces avec, en leur centre, les fon-taines récupérées de l’ancien bassin.

Plus de plan d’eau, alors ? Mais si !Et bien plus beau, avec un parvisaquatique au sol en granit équipéd’un jeu d’une quinzaine de jets et,tout autour, une plage faite d’unmatériau à l’aspect bois.

Erables rouges, bouleaux,liquidambars, etc.

En contre-bas de ce parvis, on pas-sera sur un boulingrin, à savoir unepasserelle surplombant une joliepelouse en creux. Peut-être pour serendre un peu plus loin, sur « l’espla-nade », un grand espace minéral sus-ceptible d’accueillir des spectacles enplein air.

Erables rouges, bouleaux, liqui-dambars, etc. De nouveaux arbres,d’accord, mais quid des spécimensactuels, notamment les marron-niers ? « On en conservera le pluspossible », assure Alain Dailliet. Pastous, donc. Et notamment pas ceux,malades ou en fin de cycle, dontl’espérance de vie ne se réduit plusqu’à une dizaine d’années…

Quant aux œuvres d’art (l’otarie,le monument à Firmin Gémier, lagrande sœur), elles seront préservéesmais déplacées.

Fini les larges voies bitumées quipassaient devant le tribunalou derrière le théâtre et qui

donnaient un aspect un peu trop« routier » au principal espace vert dela ville. Pour toutes les circulationstransformées en promenades, le solsera refait en stabilisé. A savoir, pourun effet plus « naturel », du sable trèscompacté à la place du goudron et dubéton actuels. Fini aussi les lignes tropdroites, les chemins prendront letemps de serpenter entre les différentsmassifs.

Flâner sur « la voie lactée »...Trois grands axes traverseront le

parc de part en part. Le premier, dansle sens de la largeur et complètement

nouveau, ira de la rue de la Commu-ne de Paris à l’avenue de la Répu-blique, en partant du square Sagantapour longer les boules lyonnaises,l’esplanade, la grande prairie, lessalons ornementaux, le parvis d’eau etle boulingrin (passerelle). Eclairée demâts lumineux, la promenade s’appel-lera rêveusement « La voie lactée ».

Le second suivra à peu près le tracéd’usage qui s’est creusé sur la grandepelouse actuelle et longera (en partantde la rue Bernard et Mazoyer) les jar-dins d’enfants, le tribunal, l’esplanade,la pétanque et le terrain multisports .Le troisième, « La promenade haute »existe déjà dans son tracé, c’est le che-min qui longe l’avenue de la Répu-blique.

� A La Villette, le square Bordier démarre aussi

Le vert, la couleur de l’espoir…

4

la

République

1 - Le parvis d’eau

2 - Le boulingrin (passerelle)

3 - Les jardins ornementaux

4 - Le jardin des couleurs

5 - L’esplanade

6 - Le jardin ornemental

7 - La voie lactée

8 - Le parvis

9 - Le jardin des tout-petits

10 - Les jardins des enfants

11 - Le jardin d’éveil

12 - La grande prairie ondulée

13 - La taïga blanche

14 - Le terrain multisports

15 - La pétanque

16 - Le jardin écarlate

17 - Boules lyonnaises

18 - Le kiosque

19 - Les grands massifs colorés

Page 14: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

14 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007I N T E R C O M M U N A L I T E

PROJET � L’Etat et Plaine Commune d’accord sur le Stade nautique au Landy

Mercredi, c’est piscine !D

.R.

Will

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ainq

ueur

Ce devait être une simple réunion de travail mais la discussion a permis d’aboutir : le GrandStade nautique d’Aubervilliers se fera bien. Avec un lancement des travaux en 2010.

Tout sportif de haut niveau lesait : en compétition, il y a lesbons jours et les mauvais…

Comme ce 6 juillet 2005 où Parisperd contre Londres le droit d’orga-niser les JO 2012. A Plaine Commu-ne, on accuse le coup. Il faut dire quele territoire de la communautéd’agglomération, outre le Stade deFrance au cœur de l’événement, yaurait récupéré plusieurs équipe-ments d’envergure dont le GrandStade nautique prévu sur le Landy.

A l’eau, la méga-piscine ? Le projetremonte à la surface illico avec, aulendemain du jour funeste, l’annoncefaite par le Premier ministre Domi-nique de Villepin que ce projet seconcrétiserait quand même. Dix-huitmois plus tard, on en est enfin à peuprès sûr…

Intéressées : Plaine Commune,la FFN et Paris

Une (vraiment) longue attentepour un équipement souhaité pour-tant par tous. Par Plaine Communeet Aubervilliers, il va sans dire. Maisaussi par la Fédération française de

natation (FFN) et l’Etat, soucieuxque se construise le complexe nau-tique qui manque à l’Hexagone pouraccueillir des compétitions interna-tionales. Sans oublier Paris, égale-ment de la partie, parce qu’à larecherche de lignes d’eau extra murospour combler un déficit de bassinsqui l’oblige à rationner son publicscolaire.

Un budget difficile à bouclerUne belle unanimité qui n’a pas

empêché le dossier d’être à deuxbrasses de couler… Pourquoi ? Parcequ’une piscine, ça coûte cher. Et unetrès grande piscine (avec quatre bas-sins homologués), très cher ! Dans ledossier de candidature Paris 2012, leprojet était déjà évalué à 54 millionsd’euros. Or, depuis, la facture a étérevue à la hausse. Et ce sont 11 mil-lions d’euros qui se sont rajoutés àl’addition. Sauf que, personne, évi-demment, ne se propose spontané-ment de prendre cette rallonge à sacharge !

Plaine Commune, c’est une évi-dence, n’en a pas les moyens. C’est

aussi une question de principe pourles élus de la communauté d’agglo-mération. Certes, la collectivité seraitla première bénéficiaire d’un équipe-ment qui servirait d’abord à sa popu-lation et dont elle assumerait la ges-tion. Mais le Stade nautique seraittout aussi utilisé par la Fédérationfrançaise de natation. Dans cesconditions : « A l’Etat de faire uneffort pour être à la hauteur d’unprojet dont l’envergure déborde dusimple cadre local », affirme son pré-sident, Patrick Braouezec.

Plaine Commune fait un geste,l’Etat suit

Il y a les mauvais jours… et il y ales bons ! Le mercredi 4 avril, lesprincipaux protagonistes du dossierse retrouvent au siège de PlaineCommune. Jean-François Lamour, leministre des Sports, est là, commeHenri Serandour, le président duComité français olympique, et Fran-cis Luyce, le patron de la FFN. Et cequi avait été annoncé prudemmentcomme une simple réunion de travailva se conclure, finalement, par un

accord en bonne et due forme.Le premier pas est fait par Plaine

Commune qui se propose de com-mercialiser un immeuble de bureauxà proximité du futur Stade aquatiqueet d’en utiliser la totalité de la recettefoncière pour acheter les quatre hec-tares de terrain nécessaires au projet(et les dépolluer). L’Etat (et laRégion) auraient mauvaise grâce à nepas suivre. Ils s’engagent donc, euxaussi, à réévaluer leur participation.Reste encore 1,7 million à trouverpour boucler définitivement le bud-get, mais pour Jean-François Lamourà la sortie de la rencontre, « l’affaireest faite ».

Les mois qui viennent ne devaientpas le démentir, c’est à l’automnequ’aurait lieu le concours d’archi-tectes. Avec un démarrage du chan-tier envisagé à la mi 2010 pour uneouverture à la mi 2012 (ce qui per-mettrait à la France de « candidater »aux Championnats d’Europe qui sedérouleront cette année-là).

Au fait, quel âge aura alors LaureManaudou ?

Frédéric Medeiros

� ACTIVITÉ ÉCONOMIQUEL’immobilier d’entreprise fait boom…Plaine Commune a recensé lesentreprises qui se sont implantées surson territoire depuis sa création. De jan-vier 2000 à janvier 2007, ce sont1 200 sociétés qui ont élu domicilesur la communauté d’agglomération.Ce mouvement s’est traduit par des transactions portant sur 574 000 m2

de bureaux, 518 000 m2 de locaux d’activités et 308 000 m2 d’entrepôts.Une tendance qui ne devrait pas fléchirdans les prochaines années puisque,selon les comptes faits par le serviceDéveloppement économique de PlaineCommune, 1 100 000 m2 de projetsd’immobilier d’entreprises sont d’ores et déjà dans les cartons…

Un palais à côté du Stade de FranceEntre Londres et Paris, l’investisseurallemand Estrel hésitait il y a encorequelques mois quant à l’endroit où ildévelopperait son concept de palais descongrès international, déjà testé avecsuccès à Berlin. Finalement, ce sera… à Saint-Denis ! A deux pas du Stade deFrance, le promoteur vient de recevoir le feu vert de la Commission départe-mentale d’équipement commercial pourconstruire, sur un terrain de 13 hectares,un ensemble immobilier qui regrouperaun centre de conventions doté d’unetrentaine de salles (dont un atrium pouvant accueillir jusqu’à 7 000 congres-sistes) et un hôtel de 1 250 chambres(avec trois tours de 100, 80 et 60mètres). Ce vaste complexe nécessiteratrois ans de travaux. Plaine Commune,qui soutient ce projet, en attend desretombées économiques mais aussi de l’emploi local. 780 personnes travailleront sur le site.

Un coup de pouce ?Le conseil régional d’Ile-de-France finance des aides à projet dans différents domaines : créations d’entreprise, études, pratique sportive de haut niveau, etc. Ces soutiens individualisés et les conditions pour ypostuler sont recensés dans Un guidedes aides régionales disponible dans lesmissions locales et les ANPE. Et dèsces jours-ci, consultable directement viale Net sur www.iledefrance.fr

� ENVIRONNEMENTLe bon geste, le bon jour,à la bonne heure !Pour tout savoir sur la collecte desordures ménagères, des encombrants,des emballages et des journaux, duverre et des déchets toxiques, PlaineCommune a édité un Guide pratique dutri et de la collecte. Ce document a étélargement distribué, il est aussi directe-ment consultable et téléchargeable surle site www.plainecommune.fr. A partird’une carte du territoire de la commu-nauté d’agglomération, il suffit de cliquersur la ville où l’on habite pour avoir ledétail des tournées, rue par rue.S’agissant des encombrants, et pour ne pas « envahir » les trottoirs, il estconseillé de s’y référer. Pour Aubervil-liers, ces collectes spécifiques (mobiliersdivers, grands cartons) se font les 2e et4e mardis du mois pour la partie ouestde la ville, les 2e et 4e mercredis pour lapartie centrale, et les 2e et 4e jeudis pourla partie est. Les objets sont à déposersur le trottoir le matin ou la veille despassages.Pour l’électroménager, les pièces auto-mobiles ou les gravats, il faut se dépla-cer à la déchèterie communautaire (102-104 rue d’Amiens à Pierrefitte, leslundis, mercredis et vendredis de 12 h à 19 h, et les mardis, jeudis, samedis,dimanches de 9 h à 19 h), ce service estgratuit pour les particuliers. Enrevanche, s’en « débarrasser » sur lavoie publique est passible d’une amende(une équipe d’agents assermentés vientd’être constituée).> Renseignements : wwww.plainecommune.frou le numéro vert 0800 07 49 04

Vite dit

Par rapport au projet des JO (illustration ci-dessus), l’emplacement restera le même mais l’équipement aura une toute autre architecture.

Un modeste carrefour appelé à devenir une vraie place avec

l’arrivée du métro.

AMÉNAGEMENT � La place Proudhon-Gardinoux change de nom et d’avenir

Demain ? Front Populaire !Au sud de la Plaine, un lieu

tristounet. L’arrière desEMGP, comme un décor à

l’ancienne : vieux entrepôts et chaus-sée défoncée. L’endroit n’a pas vrai-ment de nom, si ce n’est celui dedeux des rues qui s’y croisent. Laplace Proudhon-Gardinoux ? Unmodeste carrefour à la frontièred’Aubervilliers et de Saint-Denis.Une lisière des deux villes, un quasinulle part.

800 logements à proximitéQuelle mouche a piqué nos élus ?

Le 2 juin, et en grandes pompes (à 11 h 30 et en public), les mairesdes deux communes ainsi que le pré-sident de la communauté d’agglomé-ration seront là-bas. Pour couper unruban tricolore.

Front Populaire, l’endroit s’esttrouvé un vrai nom, ainsi en a-t-il étédécidé conjointement par les édiles.L’hommage est certes bien vu pourun lieu qui, il y a 60 ans, bruissait de

l’activité des milliers d’ouvriers de laPlaine, premier centre industrield’Europe.

Mais le plus intéressant est surtoutqu’il est donné à un moment oùl’endroit se prépare à renaître de sescendres. Car c’est là que déboucherala première station de métro de laligne 12 prolongée. C’est là aussi queles urbanistes de Plaine Communeprévoient de faire sortir de terre desimmeubles d’habitation, des locauxd’activités et des bureaux qui borde-ront une place destinée à devenir lecentre d’un nouveau quartier (déjà800 logements sur les secteurs Dide-rot et Nozal, à proximité).

La place, telle qu’elle se dessinerait,aurait l’allure d’un vaste rectangle. Ases quatre coins, on retrouverait lesbouches de sortie de la station demétro. Un chantier prévu en plu-sieurs étapes et à partir de 2009.Front Populaire ? L’avenir, on vousdit !

Frédéric Medeiros

Page 15: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

A U B E R M E N S U E L n°172, mai 2007 � 15V I E M U N I C I P A L E

CONSEIL MUNICIPAL �Séance du 26 avril

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Will

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� PROCHAINE SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL

Jeudi 31 mai à 19 heuresHôtel de VilleToutes les séances sont publiques.Retrouvez les procès-verbaux desconseils sur www.aubervilliers.fr rubrique La mairie<Délibérations

Récompenses� MÉDAILLÉS DU TRAVAILMardi 24 avril à l’Hôtel de Ville52 Albertivillariens ont reçu la médailled’honneur du travail en présence dumaire Pascal Beaudet et de plusieursadjoints.> Grand or L. Aqechach, Y. Cycak, M.-T. Dambly, E. Desportes, J. Hardouin, D. Verrecchia.> OrC. Bizet, C. Chabani, C. Chevalier, G. Conge, D. Del Rio, J. Dos Santos Felizardo, N. Douce, M.-A. Elguir, C. Goujon, Y. Lansade, P. Lehuede, N. Mahut, B. Milenkovic, C. Pires, B. Ramdani, E. Redondo, G. Rodriguez-Anton, A. Yallioua.> VermeilB. Cauchoix, S. Chouaoui, K. Chrupek,N. D’Assonville, J. Delgado, C. Emery,G. Ferret, G. Jacquet, J. Langlois, J.-J. Liseron-Monfils, M.-J. Lopez, C. Mavisic, A. Moreira, C. Mozar, C. Nedelec, M.-C. Petit, B. Rault.> ArgentF. Allochon, A. Ayat, E. Daudigneau, M. Hillairaud, C. Klak, P. Lopez-Lopez,M. Polonet, L. Roussel, C. Tauriac, F. Vieira Da Silva, V. Zudaire.

Souvenirs� 62E ANNIVERSAIRE

DE LA LIBÉRATIONMardi 8 maiLes associations d’anciens combattantset victimes de guerre et le conseil municipal appellent les habitants à participer aux cérémonies de la fin de la Seconde Guerre mondiale. 10 h 30 : rendez-vous à la maison du combattant Henri Pol-Tanguy 166 avenue Victor Hugo.10 h 45 : départ en car pour la place du 8 Mai 1945-Charles de Gaulle. 11 h 10 : dépôt de gerbes au Monumentaux morts, cimetière d’Aubervilliers.11 h 30 : cérémonie à l’Hôtel de Ville.Dévoilement de la plaque Ali Brahim,mort pour la France le 19 août 1944. Dépôt de gerbes au Monument aux morts.

� LETTRES DE FUSILLÉS1941-1944

Dimanche 3 juin, 11 h, Hôtel de VilleLe hall d’accueil de l’Hôtel de Ville hébergera durant le moi de juin une exposition intitulée « La vie à en mourir ».Ce travail donne à comprendre lecontexte de l’écriture des ultimes lettresde fusillés de la Deuxième Guerre mon-diale. Gaston Carré, Hélène Cochennec,Antoine Pesqué, Raymond Collot,et d’autres encore, tous d’Aubervilliers,figurent dans cette exposition, réaliséepar le Musée de la Résistance Nationale.

Vite dit

Petite enfance, soins à domicile, populationhandicapée…En dépit d’un ordre du jour assez restreint,la dernière séance du conseil a permis la validation de certains dossiers.

De la dernière séance du conseilà l’ordre du jour plutôt res-treint, on retiendra trois

grandes questions. La première concerne la création

d’une commission communaled’accessibilité aux personnes handica-pées, présentée au vote par la maire-adjointe à la Santé et aux Personneshandicapées, Laurence Grare. Enconformité avec la loi du 11 février2005, l’ensemble des élus a approuvé lamise en place de cette commission.

Ses missions sont les suivantes : dres-ser le constat de l’accessibilité des bâti-ments, de la voirie, des espaces verts etdes transports, organiser un recense-ment de l’offre de logements acces-sibles, établir un rapport annuel pré-senté en conseil municipal et formulerdes propositions visant à améliorerl’ensemble de ces points.

Cette commission est consultative,ne possède pas de pouvoir décisionnelet ne se substitue pas à la commissiond’accessibilité et de sécurité qui, elle, estchargée de donner son avis sur laconformité à la réglementation desprojets de construction.

Le conseil a également autorisé le maire à demander l’extension, à 15 places supplémentaires, de la capa-

cité du Service des soins infirmiers à domicile pour personnes âgées(SSIDPA).

Depuis sa création en 1982, ce servi-ce municipal n’a cessé de se développer.Et les demandes non satisfaites restentimportantes car le SSIDPA intervientégalement auprès de l’appartementgérontologique Les Quatre Saisons,établissement de 15 studios géré par le Centre communal d’action sociale(CCAS).

C’est pourquoi le conseil a voté, àl’unanimité, l’autorisation d’instruirecette demande d’extension. Si elle estaccordée, cette extension ne coûteraitrien aux finances de la Ville puisqu’elle

serait subventionnée à 100 % par laDDASS au titre de l’assurance maladie.

Enfin, les travaux de rénovation dela crèche Ethel Rosenberg (60 enfants)vont pouvoir débuter après avoir fran-chi quelques étapes incontournables :l’approbation du projet de marchépublic et des nouveaux plans de finan-cement et bilan prévisionnel, lademande de permis de construire et lelancement des appels d’offres et destravaux qui en découleront. Cetterénovation-réhabilitation complètepermettra d’améliorer la qualité del’accueil et de l’encadrement et offrirade petites extensions, soit des espacessemi-ouverts et fermés selon les saisons.

Des demandes entendues lors desréunions de concertation avec le servicede la Petite enfance, la direction de lacrèche, le médecin du travail et les ser-vices du Conseil général.

L’enveloppe globale financière decette opération est estimée à 2 millions255 313,10 € TTC. Compte tenu dessubventions à attendre (CAF, Conseilgénéral et Anru), la charge pour laVille devrait se limiter à 412 900 €TTC.

Maria Domingues

PrécisionDans le compte rendu du conseil municipal consacré au vote du budget, le nom de l’intervenant du groupe Dib-UMP n’a pas été mentionné. Il s’agit de Slimane Dib, président du groupe.

Page 16: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

16 � A U B E R M E N S U E L n° 171, avril 2007L A T R I B U N E

� Élus communistes et républicains

Le 1er mai dans la rueLe 6 mai dans l’urne

LES RÉSULTATS DU 1ER TOUR NE FONT AUCUNDOUTE, à droite comme à gauche le vote UTILE a propulsé deux candidats largementen tête : Nicolas SARKOZY à 31,18 % etSégolène ROYAL à 25,87 %.A droite LE PEN s’effondre à 10,44 %, DE VILLIERS à 2,23 %, ce qui laisse une

réserve de voix à SARKOZY d’au moins 12 %, ce qui ferait untotal de 43 %.

A gauche la totalité des candidats se situant à gauche du PS tota-lise 10,57 %. Toutes et tous écrasés par le vote utile, ce qui porte lepotentiel de voix pour Ségolène ROYAL à 36,5 %.

Alors comment vont se répartir, entre abstentions, vote à gaucheet vote à droite, les 18,57 % de l’électorat BAYROU du 1er tour ?

Certains disent que ce sera un tiers pour l’abstention, un tierspour ROYAL et un tiers pour SARKOZY.

Pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre que dansun tel cas de figure l’arithmétique électorale n’est pas favorable à lagauche.

Il faut donc créer les conditions en une dizaine de jours d’unearithmétique politique qui rejette, dans l’intérêt de la France,l’épreuve de 5 ans de SARKOZYSME après 5 ans de libéralismedestructeur.

Nicolas SARKOZY n’est pas seulement un homme de droitedont la soumission au capitalisme ravageur résume l’identité pro-fonde. Il est aussi l’homme du cynisme en politique qui justifie savolonté, malgré la loi, de ne pas construire de logement social danssa ville, ou qui emprunte à ses adversaires politiques citations etréférences de la gauche d’hier pour marquer sa haine de celled’aujourd’hui.

SARKOZY n’a peur de rien, se nourrit d’une ambition féroce. Ila le culot des grands prédateurs. Un peu dans la tradition bonapar-tiste, version Napoléon le petit.

Sa poignée de main, soumise, avec BUSH, tirait déjà la Francevers le ruisseau.

Non décidément un tel homme, un tel programme, il faut lescombattre pour ne pas en avoir peur : le 6 mai dans les urnes en seservant du vote ROYAL et le 1er mai dans la rue en montrant notreforce.

Lucien MARESTMaire-adjoint

Groupe des élus communistes républicains et apparentés

� Élus socialistes et républicains10 mai : 2ème journée

des mémoires LE 1ER DÉCEMBRE 1955 À MONTGOMERY (Alabama), RosaPARKS refuse de céder sa place à un passager blanc dans le bus.Elle est arrêtée et condamnée à une amende. Un jeune pasteurnoir alors inconnu, Martin LUTHER KING, lança une cam-pagne de boycott contre la compagnie de bus.

Le 13 novembre 1956, la Cour suprême cassa les lois ségré-gationnistes dans les bus. Il fallut attendre 1964 pour que leCivil Rights Act interdise toute forme de ségrégation dans leslieux publics.

Le 10 mai prochain, sur proposition de A. CABADA-SALAZAR, Adjointe au maire, la ville honorera la mémoire deRosa PARKS en inaugurant à 18h une plaque sur le parvis dumarché du centre qui s’appellera désormais place Rosa Parks.

En ce qui nous concerne, pour la 2ème journée des mémoiresde la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, nous orga-nisons comme l’an passé du 18 au 20 mai un « périple de lamémoire » sur les traces des abolitionnistes, Toussaint Louver-ture, l’Abbé Grégoire, Victor Schoelcher dans le Doubs, l’Alsa-ce et la Lorraine (Départ en car vendredi 11 à 19h, retourdimanche 13 en soirée, hébergement à Dijon et Saint-Dié-des-Vosges)

Pour toutes informations : secrétariat des élus socialistes etrépublicains 01 48 39 52 36 /51 26 ou [email protected]

Groupe des élu/e/s socialistes et républicainsNB : Après l’abstention du groupe sur le vote du budget 2007,vous pouvez obtenir le discours du président du groupe lors duConseil municipal auprès de notre secrétariat ou le lire surhttp://ps-auber.typepad.fr/elus/

� Les VertsPlus que jamais pour l’écologie

LES VERTS D’AUBERVILLIERS REMERCIENTLES ÉLECTEURS ET ÉLECTRICES qui ont, parleur vote, appuyé le combat des écologistes.Ils n’oublient pas celles et ceux qui auraientsouhaité voter pour notre candidate et enont été empêchés par le souvenir du 21 avrilet le chantage au vote utile. La très forte

participation ainsi que les scores des candidatEs arrivéEs en têtemontrent que cet épisode est terminé.

Pour battre Sarkozy et éviter son projet de dresser les Fran-çais les uns contre les autres, Les Verts d’Aubervilliers invitentl’ensemble des électeurs et électrices qui ont choisi DominiqueVoynet, à voter le 6 mai pour Ségolène Royal. Nous estimonscependant indispensable de créer, dès les jours qui viennent,une dynamique pour la victoire de la gauche et des écologistes.En effet, l’échéance du 6 mai ne suffira pas à construire dans ladurée un projet qui répondra aux urgences écologiques,sociales et démocratiques. Pendant cette campagne, nous avonsporté un projet pour la planète et pour la société. Convaincusde l’urgence des politiques à mettre en place, nous sommesprêts à porter un projet commun. Nous souhaitons ainsi, quedes engagements soient pris dès l’entre-deux tour, notammentsur un plan ambitieux de lutte contre le réchauffement clima-tique, sur les questions énergétiques en particulier dans le sec-teur de l’habitat, la sortie du nucléaire, sur la réduction desinégalités sociales, sur les OGM, la réforme des institutions.

Il n’y aura pas d’écologie sans les écologistes. Nous vousinvitons à voter Vert aux prochaines élections législatives carcette fois si le vote utile sera le vote vert.

Jean-François MONINOPrésident des élus Verts

� Parti Radical de gaucheUne victoire royale

LE SCRUTIN PRÉSIDENTIEL DU 22 AVRILnous apporte deux bonnes nouvelles :* Et d’abord l’affaiblissement heureux duvote en faveur de l’extrême droite au niveaunational. A Aubervilliers, Le Pen enregistreson plus bas score depuis longtemps.* La gauche de gouvernement

PS/PRG/MRC réalise un score équivalent à celui de FrançoisMitterrand en 1981 et tourne la page tragique d’un certain 21 avril 2002.

Ségolène Royal porte désormais les espoirs de la gauche etincarne l’alternative à la politique funeste que nous prépare ladroite autoritaire de Nicolas Sarkozy.

A cet égard , tout état d’âme (sensible) mis à part, la batailleconsistera à rapatrier l’électorat qui s’est égaré dans le vote Bayrou. La gauche contestataire est sortie laminée de cetteépreuve et n’offre pas, hélas ! le vivier électoral nécessaire pourgagner au second tour.

Il reste donc à la gauche de dialoguer avec ceux et celles quiont été abusés par le “vote inutile vers le centre” en proposantun projet de société qui “ressusciterait les solidarités, ferait recu-ler les égoïsmes, et plus profondément reformerait la société etnos vies”. (Edgar Morin)

En somme une véritable politique de civilisation à la hauteurdu sursaut citoyen enregistré le 22 avril à travers la participa-tion massive au vote.

Le vote en faveur de Ségolène Royal le 06 mai prochain seradésormais notre planche de salut.

Abderrahim HafidiBureau National du Parti Radical de Gauche

Adjoint au Maire

� Groupe communiste Faire mieux à GaucheEt la jeunesse ?

LES ÉMEUTES DE NOVEMBRE 2005 l’ontmontré, comme le combat victorieuxcontre le Contrat première embauche : lesjeunes ne se laisseront pas faire ! Ils ne sup-portent ni d’être mis à l’écart de la société,ni d’être victimes de la précarité institution-nalisée. Leur participation massive au scru-

tin présidentiel en est une preuve supplémentaire.Qui que soit le nouveau président de la République, il ou elle

devra répondre aux attentes immenses de la jeunesse : une édu-cation de haut niveau pour tous permettant d’exercer de véri-tables emplois, et non pas une éducation au rabais ; un marchédu travail qui ne les cantonne pas à un salaire minimal et à laprécarité ; l’accès au logement ; à la sécurité sociale… Autantd’aspirations légitimes à une vie digne, que partagent toutes lesclasses d’âge, jeunes et moins jeunes.

Cela pose la question des choix de société : pour satisfaire ces

besoins, il suffit de réorienter l’utilisation des profits. Les entre-prises font des bénéfices extraordinaires. Au lieu de payer cor-rectement leurs salariés et de développer l’emploi, le patronatpréfère délocaliser et verser des dividendes aux actionnaires,comme Danone, Airbus, Peugeot, etc.

Mais la jeunesse, si le pouvoir continue à la bafouer, risquefort de s’imposer lors d’un 3e tour social.

Marie Karman, conseillère municipale du groupe communiste

« Faire mieux à gauche »Ancienne maire-adjointe à la jeunesse

Notre groupe organise une réunion publique sur le thème« Quelles perspectives pour la jeunesse » (formation, emploi, logement). Nousvous proposons de venir en débattre mardi 22 mai, à l’école Gérard Philipe, àpartir de 19 h.

� Union du Nouvel AubervilliersAdieu l’Ami,« UN ALBERTIVILLARIEN MOYEN, un typenormal, que vous pourriez être, que vouscroisez dans les rues d’Aubervilliers. » ainsicommence la dernière tribune que nous aadressé Erwan LE GAL, c’est ainsi qu’il sesentait. Il était le militant, le bénévole, tou-jours prêt à donner, à participer.

Pour chacun de nous, à l’Union du Nouvel Aubervilliers,c’est l’ami qui nous a quittés.

A son Papa particulièrement, à sa famille, nous présentonsnos plus sincères condoléances.

Ne jamais le voir ni l’entendre,Ne jamais tout haut le nommer,Mais, fidèle, toujours l’attendre,Toujours l’aimer.Si vous souhaitez rendre un dernier hommage à Erwan, faire

part d’un souvenir, envoyez un email à cette adresse :[email protected]

Nous transmettrons tous vos témoignages à sa famille.En deuil, l’Union du Nouvel Aubervilliers ne commentera

pas l’actualité ce mois-ci.Dr Thierry AUGY

Président de l’Union du Nouvel [email protected]

� Groupe Dib-UMPLe P.S. local opposant

à temps choisi !!!

LE VOTE DU BUDGET COMMUNAL lors duConseil Municipal du 29 mars derniernous a fait la démonstration d’une opposi-tion d’intérêt du parti socialiste qui veutnous faire croire «pince sans rire» qu’il s’estmis de facto dans l’opposition à 12 moisdes échéances municipales mais là ne trou-

vez bien sûr qu’une fâcheuse coïncidence.En décryptant ce budget, on lit qu’avec un total des recettes

de fonctionnement de 87 147 002 € , on envisage desdépenses de fonctionnement à hauteur de 92 383 332 €.

C’est-à-dire que nous dépenserons plus que l’on gagne,sachant que 50 % des recettes de fonctionnement sont dédiéesd’office au traitement du personnel communal avec + 5,49 %pour 2006/07 !!

Notre ville recense un taux de chômage de 14 %, celui desAlbertivillariens imposables sur les revenus est de seulement 40 %.

50 % de notre population vit avec moins de 833 € men-suel et 40 % avec moins de 525 € mensuel.

Il n’y a pas lieu de se gargariser d’une ville qui s’installe dura-blement dans la paupérisation parce que ce sont des famillesentières qui souffrent.

L’endettement de la commune atteint une hausse vertigineu-se puisqu’il passe de 5,8 millions d’euros en 2005 à 13,9 millions d’euros en 2006 car notre ville est amputée de sacapacité d’autofinancement, il ne reste plus donc quel’emprunt.

Le constat évident est que nous n’avons pas de dynamiqueéconomique, Saint-Denis ramasse l’essentiel des effets demodernisation de la Plaine Saint-Denis et du Stade de France.

Cette majorité municipale reste comptable de cette gestioncalamiteuse qui ne remonte pas à hier.

C’est la déchéance inexorable de notre ville en tous pointspar l’usure de ce pouvoir qui arrive en fin de vie.

Rappelons les promesses et études mises en catalogue depuisdes décennies auxquelles aucun de nous n’a jamais vu jour.

Slimane DIBPrésident du Groupe

Union pour un Mouvement Populaire

Cette tribune des groupes politiques du conseil municipal est placée sous l’entière responsabilité de leurs auteurs, tant au plan éditorial qu’au plan légal. Elle ne saurait donc engager celle de la rédaction.

Page 17: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

A U B E R M E N S U E L n°171, avril 2007 � 17C U L T U R E

CHANSON �Le premier festival des mots dits à l’Espace Fraternité

Les âmes d’AubercailDu 9 au 13 mai, le premier festival Aubercail donne rendez-vous à la chanson française.

Thomas Pitiot et sa famille artistique ambitionnent de redonner à ce répertoire, non pas ses lettres de noblesse, mais ses lettres populaires.

Thomas Pitiot et Yonel Cohenempruntent depuis desannées des chemins de traver-

se artistiques qui ne les empêchent pasd’exister, à l’écart des majors dudisque. Lorsque l’idée leur est venuede monter une manifestation à l’ima-ge de ce qu’ils aiment et défendentdans la chanson française, ils n’ont pasréfléchi cent sept ans avant de se dire « On y va ! ». Ainsi est né Aubercail, lefestival des mots dits.

Du 9 au 13 mai, ce rendez-vousmet la chanson française à l’honneuravec une douzaine de soirées – spec-tacles, tour de chants, tremplinjeunes, bal. Quelques grandes voix del’ancienne génération, mêlées à cellesd’une génération nouvelle aux textesaussi ciselés, décapants, intransigeants,que ceux de leurs aînés, porteront leurengagement textuel et citoyen sur lascène. La présence d’Henri Tachan,Graeme Allwright, mais aussi d’AgnèsBihl ou Loïc Lantoine par exemple,résultent de vrais coups de cœur.

Une exigence artistique et une écriture personnelle forte

La dimension de famille élargie etde travail artisanal, où tout le mondemet la main à la pâte de l’organisa-tion, va comme un gant aux créateursdu festival. Aubercail, c’est d’abord unétat d’esprit. « Nous allons vers legrand public à la découverte d’artistesreconnus dans la profession, etd’autres déjà confirmés par leur longé-vité dans le métier », explique Yonel,l’un des artisans du festival.

Certains ont été leurs référencesd’enfance, d’autres sont le fruit derencontres et d’échanges, sur et endehors des scènes. Mais tous lesartistes du festival ont en communune exigence artistique et une écriturepersonnelle forte, sur lesquelles ilsrefusent de transiger. Une démarcheque le tandem revendique.

« A cette couleur du festival s’ajoutel’envie de remettre au goût du jourune tradition où les grands actes de lavie politique et sociale dans le départe-ment se terminaient par du chant etde la fête ». Et comment mieux y par-venir qu’en rendant toutes ses lettrespopulaires à la chanson française ?L’ambition est belle.

Aubercail entend imprimer chaleuret convivialité à son rendez-vous, enlui conférant une dimension humainegrâce à une programmation adaptée,

mais aussi à son déroulement dans un lieu atypique, l’Espace Fraternité. « Nous voulons éviter l’écueil des fes-tivals qui, à force de grandir, ont per-du une part de leur âme ». Sans faired’exclusive, le festival se tourne enpriorité vers les habitants d’Aubervil-liers et de la Seine-Saint-Denis. Ils’ancre d’ailleurs dans le terrain localpar des actions - concerts dans lesquartiers, ateliers d’écriture, cinéconcerts - menées en amont du festi-val. Elles se poursuivront durantl’année. « Nous avons envie de bras-sages avec les différents publics. Qu’ilsnous fassent confiance, les gens ressor-tiront des spectacles avec la banane ».

Frédéric Lombard

CINQ JOURS À L’ESPACE FRATERNITÉ

10-12 rue de la Gare

Mercredi 9 mai A partir de 20 heures> Marc Perrone et Hocine ben

Une rencontre inédite entre l’accordéo-niste et le slameur d’Aubervilliers, dansune création qui mêle leurs racines d’iciet d’ailleurs.> Thomas PitiotL’enfant d’Auber, dynamiteur de frontièreet réanimateur de rêves, nous concocteune soirée sur mesure avec quelquessurprises à la clé.

Jeudi 10 mai A 9 h 30 > JofroiSpectacle pour enfants. Les aventuresde Victor belle humeur, l’homme auparapluie, comédien, illusionniste etpoète.A partir de 20 heures> Agnès BihlUne sorte de fille spirituelled’Anne Sylvestre pour un regard sans concession sur le monde.> Loïc Lantoine

Loïc Lantoine à la voix et FrançoisPierron à la contrebasse, deux complices en poésie et mots.

Vendredi 11 maiA 9 h 30> Khalid KSpectacle pour enfants. Ce créateur depaysages sonores nous invite à faire letour du monde en 80 voix. A 20 heures> Le Quartet BuccalTrois femmes aux verbes hauts, accompagnées d’un talentueux gentleman multi instrumentiste.> Henri TachanAprès plus de 40 ans de scène, il restetoujours cet artiste insoumis aux coupsde gueule salutaires.

Samedi 12 maiA partir de 20 heures> Rémo GaryL’artiste imprègne à la scène françaiseune poésie exigeante et engagée pouraller à la rencontre des autres.> Graeme AllwrightL’interprète de « Qui a tué Davy Moore »continue de tailler sa route, sans frontières, l’humanité dans sa guitare.

Dimanche 13 maiA 15 heures> Tremplin chansonAubercail ouvre sa scène à de jeunesartistes, loin du formatage made in TV.A 18 heures> Christian PaccoudUn accordéon et une voix tumultueuseportés par un auteur-compositeur-inter-prète loin des sentiers battus du show biz A 20 heures> Le bal d’AubercailLe groupe Ambiance appellera le publicà venir transpirer sur scène en clôturede l’an 1 d’Aubercail.

� RÉSERVATIONSPar téléphone au 01.42.43.42.23Par e-mail www.aubercail.frTarifs : 12 € (tarif plein), 8 € (retraités,intermittents du spectacle et groupe àpartir de 8 personnes), 5 € (Rmistes,chômeurs, étudiants et - de 18 ans)

Le programme

� Entretien

« Créer un esprit de famille »Rencontreavec le chanteur Thomas Pitiot, l’un des artisans-organisateursd’Aubercail.

� Comment est née l’idée de ce festival ?

A force de rouler notre bosse dans ledomaine associatif à Aubervilliers etplus généralement sur la Seine-Saint-Denis, nous avons senti que les gensétaient en attente d’un rendez-vousartistique autour de la chanson fran-çaise, celle à textes qui exprime deshumeurs, des révoltes, des engage-ments, à l’image de ce qui a façonnél’histoire du département. Avant, il yavait l’Estival d’Aubervilliers, qui apermis de faire connaître de sacrésartistes. Or, nous avons senti un désirprofond d’un retour à la culture desmots posés, sans débauche de moyenstechniques superflus, loin despaillettes des divertissements à la sauceTFI. Nous avons imaginé un festivalchaleureux, où artistes et public sonten relation directe et démocratique, àla manière de ce que réussit le slam.

� Pourquoi l’avoir appelé Aubercail ? Cet intitulé est celui d’un texte que

Hocine Ben, notre copain et slameur,avait créé en 2005 lors du festivald’Auber Vies liées à l’Afrique, deKarim Zouani. Il nous a offert ce titreen cadeau. Merci encore à lui.

� Vous n’êtes pas trop débordé parl’organisation du festival ?

Je ne suis pas seul. Outre l’implica-tion de nos partenaires, l’organisationdu festival repose sur les épaules de la

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Graeme Allwright Henri Tachan

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quarantaine de bénévoles de l’associa-tion Aubercail, créée à l’automne2006. J’aime bien ce mélange d’artisa-nat et de solidarité. Nous voulons créerun esprit de famille autour du festival.

� Le plateau d’artistes rassemble vosgoûts musicaux ?

C’est ma famille d’écriture et demusique. Je revendique une filiationavec des artistes comme Henri Tachanou Graeme Allwright. Ils ont su tracerleur route sans compromis même s’ilsont pu en baver. Je les admire. Quantaux plus jeunes, ils incarnent la nou-velle scène française. Je me sensproche d’eux par leurs révoltes, leurliberté de ton. Nous arrivons à identi-fier les mêmes choses.

� Qu’attendez-vous de cette premièreédition ?

Que les gens fassent preuve decuriosité et d’envie. Qu’ils sortent dechez eux et viennent à la rencontre desartistes. Pour les inciter, les prix desbillets sont très attractifs. Nous espé-rons qu’à la fin de cette première édi-tion nous serons parvenus à créer uneimpatience du public de nous retrou-ver l’année prochaine. Nous voulonségalement convaincre nos partenairesque ce festival est un événement richeet porteur d’espoir d’un en commun.

Propos recueillis par F.L.

Page 18: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

18 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007C U L T U R E

MUSIQUE �L’orchestre symphonique du Conservatoire au Corbusier puis au Collège de France

L’excellence en représentationsW

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urCes 2 et 3 avrilderniers, lesétudiants de IIIeCycle spécialisé du Conservatoire à rayonnementrégionald’Aubervilliers-La Courneuve ontdonné deux concertsd’anthologie dans le cadre des Lundisdu Collège de Franceà Aubervilliers. Bis !Ici et là-bas…

Les gars de la prise de sondisent que ça va pas êtrecoton l’enregistrement. Etpourtant, dans le grand hall

du lycée Le Corbusier, ça sonne plu-tôt juste du côté de l’assistance, auxanges un lundi soir. « Pour les musi-ciens, la petite difficulté relevait duretour du son. Plafonds et murs dis-tants interféraient dans l’analyse deleur prestation », révèlera in fineDaniel Lefebvre, directeur du CRR.

De cette représentation-là, nosoreilles profanes n’auront cependantrien capté d’autres que la virtuosité de

l’orchestre symphonique du Conser-vatoire. Effectivement, c’est enpareille formation que les étudiantsintervenaient pour la troisième foisdans le contexte des Lundis du Collège de France. Après les groupesde musique de chambre en bandeoriginale des conférences consacrées àL’Odyssée et La Divine Comédie, ilsont joué à 60 musiciens sur un réper-toire choisi en fonction du sujet abor-dé par le conférencier.

L’Autre Europe, que donnait à dis-cerner Predrag Matvejevic, orientaitles options du Conservatoire vers lesmusiques de l’Est : Dans les Steppes del’Asie Centrale, La Moldau… ont par-ticulièrement bien résonné à Auber-villiers, et le lendemain au Collège deFrance, ce dans un auditorium conçupar l’acousticien de Pierre Boulez.Bis ! pour l’enthousiasme, le brio dejeunes gens qui, le plus souvent, seproduisent à Notre-Dame-des-Vertus

Cinéma� STUDIO2 rue Edouard Poisson.Horaires au 01.48.33.46.46

� Jusqu’au 8 mai Notre pain quotidienDe Nikolaus GeyrhalterAutriche - 2005 - 1 h 32 - sans parolesDocumentaireGrand prix du film d’EnvironnementParis 2006Vendredi 4 à 20 h 30, samedi 5 à 16 h 30,dimanche 6 à 15 h, lundi 7 à 20 h 30.

Belle toujoursDe Manoel de OliveiraPortugal-France - 2006 - 1 h 10Avec Bulle Ogier, Michel Piccoli, Leonor Baldaque.Vendredi 4 à 18 h 30, samedi 5 à 14 h 30et 20 h 30, dimanche 6 à 17 h 30, lundi 7 à 18 h 30.

De battre mon cœur s’est arrêtéDe Jacques AudiardFrance - 2005 -1 h 47Avec Romain Duris, Niels Arestrup, Linh Dan Pham, Aure Atika.Samedi 5 à 18 h 30.

� Semaine du 9 au 15 maiUne jeunesse chinoiseDe Lou YeChine - 2006 - 2 h 20 - VOAvec Hao Lei, Guo Xiaodong, Hu Lingling,Zhang Xiammin.Compétition officielle Cannes 2006Mercredi 9 à 18 h 30, vendredi 11 à 20 h 30, samedi 12 à 17 h, dimanche 13 à 17 h 30, mardi 15 à 18 h.

Scandaleusement célèbreDe Douglas McGrathUSA - 2006 - 1 h 58 - VOAvec Toby Jones, Sandra Bullock,

Daniel Craig, Gwyneth Paltrow, SigourneyWeaver.Vendredi 11 à 18 h, samedi 12 à 14 h 30 et 20 h, lundi 14 à 18 h 30, mardi 15 à 20 h 30.

� Semaine du 16 au 22 maiTrès bien, merciDe Emmanuelle CuauFrance - 2007-1 h 42Avec Sandrine Kiberlain, Gilbert Melki, Olivier Cruveiller.

La femme des sablesDe Hiroshi TeshigaharaJapon - 1964 - NB/cépia - 2 h 20 - VOCopie neuveAvec Fiji Okida, Kyoko Kishida, Hiroko Ito,Koji Mitsui.Prix spécial du jury Cannes 1964

� Semaine du 23 au 29 maiStill lifeDe Jia Zhangke-KeChine - 2006 - 1 h 48 - VOAvec Han Sanming, Zhao Tao.Lion d’Or, Venise 2006

Irina PalmDe Sam GabarskiBelgique-G.-B.-France-Allemagne-Luxembourg2006 - VOAvec Marianne Faithfull, Miki Manojlovic,Kevin Bishop, Siobhàn Hewlett, Dorka Gryllus.

� Semaine du 30 mai au 6 juinAprès luiDe Gaël MorelFrnace - 2007 - 1 h 34Avec Catherine Deneuve, Thomas Dumerchez, Guy Marchand.Quinzaine des réalisateurs Cannes2007

We feed the worldLe marché de la faimDe Erwin WagenhoferAutriche - 2006 - 1 h 36 - VODocumentaire + débat (date à déterminer)Renseignements et réservations au 01.48.33.52.52

Allez Yallah !De Jean-Pierre ThornFrance - 2006 - 1 h 56DocumentaireAvec le concours du service Droits desfemmes et Lutte contre les discriminationset des boutiques de quartier.Débat avec des caravanières dont Joad Bekkouche après la projection du samedi 2 juin à 14 h.Réservation obligatoire au 01.48.33.52.52

� PETIT STUDIO� Semaine du 9 au 15 maiLes contes de TerremerDe Miyazaki GoroJapon - 2006 - 1 h 55 - VFDessin animé. A partir de 7 ans.Mercredi 9 à 14 h 30, dimanche 13 à 15 h.

� Semaine du 16 au 22 maiLes contes de TerremerDe Miyazaki Goro

� Semaine du 30 mai au 6 juinPee wee big adventureDe Tim BurtonUSA- 1985 - 1 h 30 - VO - Copie neuveAvec Pee Wee Herman, Elisabeth Daily,Mark Holton, Diane Salinger.A partir 9 ans.

CE FILM NOUS MONTRE, SANS PAROLES, comment on transforme « la natu-re » pour la mettre dans notre assiette. Le réalisateur a choisi de filmer, ausein des grands groupes agricoles européens, les employés, les lieux et lesdifférents processus de production. Il nous fait découvrir les coulisses abys-sales et dantesques de l’industrie alimentaire de nos civilisations occiden-tales modernes, dont le souci de productivité s’éloigne de toute réalitéhumaine. Rejoignant les descriptions de romans d’anticipation, les images-chocs de ce documentaire tragi-comique dénoncent la bêtise humaine etl’acharnement à vouloir toujours gagner plus au détriment de la santé et duplaisir du goût.

On rit, on sourit pour ne pas pleurer devant tant de crétinerie à mi-che-min entre Métropolis et le Concours Lépine.

Le marché de la faim de Erwin Wagenhofer

CELUI-CI ENFONCE LE CLOU avec des enquêtes beaucoup plus explicites quidénoncent elles aussi les aberrations de l’agro-business. Avec la complicitéde Jean Ziegler, rapporteur spécial de la Commission des Droits del’Homme de l’ONU pour le droit à l’alimentation, il explique, non sansironie, mais avec beaucoup de sérieux et de gravité, comment à Vienne onjette chaque jour à la poubelle une quantité de pain telle qu’on pourraitnourrir la seconde plus grande ville d’Autriche, Graz.

Comment depuis 1975 au Brésil on a détruit la forêt amazonienne pourproduire des milliers de tonnes de soja destinées exclusivement à nourrir lesanimaux en Europe, laissant le quart de la population en état de malnutri-tion chronique.

Comment on préfère produire du gaz carbonique en transportant surdes milliers de kilomètres des légumes qu’on pourrait trouver à sa porte…

A l’origine de ces dysfonctionnements monstrueux, on trouve toujours lacourse aux profits, à l’exploitation à court terme.

Ce deuxième opus sera accompagné d’un débat entre le 30 mai et le 5 juin (date à déterminer).

Christian Richard

Notre pain quotidien de Nikolaus Geyrhalter

Les films du mois

et dans la salle de la mairie de LaCourneuve.

Pour interpréter les compositeursrusses – Borodine, Moussorgski etTchaïkovski – le Tchèque Smetana, ily a en amont tout un trimestre delabeur, bien alimenté en réflexions,lectures de partitions et répétitions.Comme les autres concerts d’élèves, cesdeux soirées donneront lieu à une éva-luation globale – sur les compétences àjouer ensemble – des musiciens.

Comment arrive-t-on à ce niveaud’excellence ? De François Robin, 19 ans, violoncelliste, à Ami Sato, 26 ans et pianiste, les étudiants de IIIe cycle spécialisé présentent desparcours différents : « Ils ont grossomodo de 18 à 28 ans, selon lespupitres. Certains se sont déclarésassez tard à la musique. De fait, il n’ya pas, au Conservatoire, de limited’âge », éclaire Daniel Lefebvre.

Une partition commune avec Le Corbusier

De façon classique, les plus pré-coces commenceront par l’éveil musi-cal, poursuivront à partir du CE1leur cursus musical jusqu’à l’excellen-ce, le IIIe cycle spécialisé donc, quicorrespond à des études supérieures.Un schéma qui tolère des exceptions.Arrivés à ce stade, tous les étudiants sedestinent à une carrière professionnel-le : soit en se formant pour enseigner,intégrer l’un des deux Conservatoiressupérieurs (Paris, Lyon), poursuivreen musicologie, ou encore migrer versl’Allemagne ou l’Angleterre qui recè-lent nombre d’écoles supérieures…

Par ailleurs, cette collaboration viales Lundis aura engendré des projetscommuns avec le lycée Le Corbusier,transversaux aussi. De sorte que, desconcerts il y aura, à l’exemple de cetravail mené avec l’école Jules Vallès.Le CRR a initié là une petite classeorchestre pour apprendre précoce-ment à de jeunes enfants à… jouer enorchestre !

Leur représentation devrait se tenirau Corbusier le 2 juin.

Eric Guignet

L’orchestre symphonique du conservatoire dans l’auditorium du Collège de France.

Page 19: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

A U B E R M E N S U E L n°172, mai 2007 � 19C U L T U R E

THÉÂTRE � Rencontres Ici et Là, du 5 au 16 juin

Ne plus savoir oùdonner de la scène

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Ici et là revient après un ajournement en 2006 pour cause de moyens. Le Théâtre de la Commune investit ainsi d’autres Espace(s) – Renaudie et Fraternité –s’installe à Zingaro, à l’église, se décline sur un mode itinérant. Il accueille également,

in situ, les ateliers théâtre des collèges et lycées de la ville… ici, et là !

Ici… Ça commence par unebelle complicité : quand JérômeThomas excelle dans l’art dujonglage, l’accordéoniste Jean-

François Baëz le suit pour Duo(5 juin, 20 h 30, petite salle TCA). Etlà… On ne va pas tergiverser : lesmères, ça compte. Ça se raconte et ças’écrit aussi. Matergiversations est uneprésentation d’un atelier mené entrele collectif Esors (Et si on réenchan-tait le social) et le TCA. Soit, pour lestravailleurs impliqués dans cettedémarche, à aborder différemmentleur métier et ces mères qu’ils entre-voient au quotidien. Sur le sujet « Lesmères aujourd’hui », l’on débattra ensuivant avec Pilar Giraux, psychiatre(Atelier puis débat, 15 h 30 le 9 juin,dans la grande salle du Théâtre).

Du slam aussiComme ça lui va bien à La maman

bohême de se balader. De sorte qu’ilfaudra aller à l’église – Saint-Paul-du-Montfort – pour entendre laconfession d’Ariane Ascaride (du 12 au 14 juin).

A Renaudie, la compagnie LesMadones – Les mères, décidément ! –nous baladent dans un Paris joyeuxparce que La forme d’une ville changeplus vite, hélas, que le cœur des hu-mains (6, 7 et 8 juin). Cela, pen-dant que Zingaro accueille Margot :la reine attend son roi, Henri de

Navarre, en campagne ces 6, 9 et 10 juin.

Zingaro, gitan. Gitan, en marge…comme Petit Pierre, spectacle itiné-rant dans les quartiers du 5 au 8 juin(horaires à confirmer).

Avec Brecht, c’est très ouvert. Lesélèves de l’atelier artistique de collègeJean Moulin s’y sont engouffrés,jusqu’en Chine avec La bonne âme duSetchouan (petite salle du TCA, 14 et15 juin). Quelle tête ? Là, ici. On nesait plus où donner de la scène ! Oul’inverse.

Pas de spleen, va y avoir du slam.L’association 93 Slam Caravanedonne une session micro ouvert le 10 juin – grande salle du TCA – à 16 h. Monter sur scène avec HocineBen, les jeunes du Corbu ? Possibleaprès inscription ce jour J. Etpuisqu’il y a, ici et là, matière à poé-sie, on en finira là… dans la grandesalle, le 11 juin, à 19 heures parassouvir Notre besoin de Rimbaud(conférence du Collège de France).

Eric Guignet

A l’affiche

� Un atelier de rire aux Labos d’Aubervilliers

Ah, Ah, Ah, Ah !Ce monde-là, mieux vaut par-

fois en rigoler, non ? En plus,il paraît que c’est bon pour la

santé, alors… Avis à tous les proprié-taires de zygomatiques, les Labora-toires d’Aubervilliers vous invitent,début juin, à participer à un atelier derire. Et ce sera du sérieux ! Les séancesse dérouleront en fin de journée (de18 h à 20 h) toute la semaine, etl’après-midi (de 14 h à 19 h) le week-end.

Un programme en deux temps :d’abord avec un travail sur le corps, lesouffle et tout ce qui se déclenche ennous quand la mécanique du ah, ah,ah ! se met en branle. Ensuite, etaprès avoir vérifié que la machinefonctionne, on l’alimentera en carbu-rant, en s’échangeant, entre partici-pants, les recettes d’une bonne esclaf-fade. Gratuit et pour tous les âges (àpartir de 9 ans), l’atelier sera encadrépar des « professionnels du rire » (per-formeur, acteur, prof de yoga).

A son initiative, une artiste origina-le, Antonia Baehr, déjà vue aux Labossur des créations contemporaines.Chorégraphe, auteur de perfor-mances remarquées sur le genre fémi-nin masculin mais aussi sur la notionde contrôle (du corps, de la volonté,

de l’identité), cette forte personnalitéest d’un tempérament enjoué :« Qu’est-ce qui caractérise les gens ?Comment décrire quelqu’un à ungroupe de personnes qui ne leconnaissent pas ? Je me suis demandécomment les gens me voyaient. Quedisent-ils en premier ? J’ai découvertque j’étais “celle qui rit beaucoup”. »

De sa spontanéité, l’idée lui estvenue de bâtir un spectacle autour de cette énergie communicative, de ce lien premier qui participe d’une

reconnaissance mutuelle. L’atelier est une façon pour elle d’explorer lesdifférentes voies du rire avant demettre en chantier cette prochainecréation solo.

Frédéric Medeiros

� ICI ET LA 2007Du 5 au 16 JuinTarifs : 11 € tout public, 7 €abonnés, 2 € associations partenaires,habitants d’Aubervilliers, collégiens et lycéens du 93.Infos et réservations : 01.48.33.16.16

� LES LABORATOIRES D’AUBERVILLIERS

Du 4 au 10 juin41 rue Lécuyer.Inscriptions au 01.53.56.15.90

Sur les ondes� FRANCE CULTURE21, 22 et 23 mai, de 16 h à 17 hLes lycéens du Corbusier associés à l’aventure des Lundis du Collège de France dans l’émission « Sur les docks ».> Le 21, La rencontre improbableavec Jean-Pierre Vernant> Le 22, Sur les traces de Danteavec Carlo Ossola> Le 23, Dans le sillage de Victor Hugoavec Max Milner

Arts plastiques� AVEC LE CAPAExposition Gabon présence des espritsSamedi 19 mai à 17 h> Musée Dapper. Participation : 11,25 €L’exposition donne une visiond’ensemble de modes d’expressiontémoins de savoirs ancestraux et de pratiques comptant parmi les plus aboutis des arts africains.Inscriptions au Centre d’Arts plastiques27 bis rue Lopez et Jules Martin. Tél. : 01.48.34.41.66

Danse� AVEC AUBER’BREIZHCours de danses bretonnesMardis 15 et 29 mai, de 20 h 30 à 22 h > Lieu des cours : foyer protestant195 av. V. Hugo. Tél. : 01.48.34.76.00

Théâtre� LE CARNAVAL DE DENISEComédie espiègle et satyrique, écrite etmise en scène par Michèle Sully, la CieLa clef des arts. Tarif : 5 €Samedi 12 mai à 16 h 30> Espace Renaudie30 rue Lopez et Jules Martin.Point de vente : service culturel Renseignements : 06.20.41.72.83/06.12.52.68.15

Initiative� REGARDS SUR L’INDEVendredi 11 mai, 19 hExposition Durga Baï ; présentation de sari, photographies, livres, CD ; projection du film Les stars en Inded’Yves Billon. Buffet indien.> Médiathèque Saint-John-Perse2 rue E. Poisson. Tél. : 01.48.34.11.72

Une fois n’est pas coutume, leThéâtre de la Communes’ouvrira à la danse, début

mai, en accueillant la dernière créa-tion de Claudia Triozzi, Up To Date,un spectacle surprenant.

Compagne de route des Labora-toires d’Aubervilliers, la chorégraphedéveloppe, depuis le début desannées 90, un art très personnel quien appelle à la vigilance des sens.Une recherche plus qu’une esthé-tique, où se mêlent les mouvementsdu corps, des ambiances bruitistes etdes décors fragmentés. Un kaléido-scope de sensations comme le puzzled’une identité que le spectateurserait invité à reconstituer. La chosepeu paraître compliquée, ditecomme cela ! Pourtant, avec ClaudiaTriozzi, il suffit juste d’être curieux,de regarder - l’œil suffisammentouvert -, bref, d’avoir l’âme un peuenquêtrice…

Le décor ? Composé autour d’uneétrange machinerie, un alignementde hauts piliers qui tournent sureux-mêmes, décorés de photosd’arbres, comme une forêt quibruisse dans le mouvement de lanature. Et puis des sons, venus

d’ailleurs, d’on ne sait où tellementils semblent insolites. Et puis uneesquisse de corps, dans un cache-cache illusionniste. Il y a du laby-rinthe et aussi un peu d’Alice au Paysdes merveilles chez cette rêveuseintense…

Up To Date est une création quis’inscrit dans la programmation desRencontres chorégraphiques inter-nationales de Seine-Saint-Denis. Du4 mai au 3 juin, ce festival s’inviterasur différentes scènes (Bobigny,Bagnolet, Saint-Denis, Montreuil,Blanc-Mesnil, Pantin, Saint-Ouen)pour une initiation à la dansecontemporaine avec une vingtainede spectacles pour autant de compa-gnies venues d’une quinzaine depays.

A découvrir pour s’étonner !F. M.

� UP TO DATELes 7, 8 et 9 mai à 20 h 30Théâtre de la CommuneTarif : 11 € pour les habitants de la Seine-Saint-DenisRenseignements et réservations au 01.55.82.08.01> Programme complet des Rencontres chorégraphiques sur www.rencontres-choregraphiques.com

De la danse contemporaine au TCA

Claudia Triozzi,rêveuse intense

L’artiste Antonia Baehr vous invite

à explorer les différentesvoies du rire avec elle.

Page 20: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

Samedi 26 maiDe 14 h à 18 hComplexeManouchianRue Lécuyer

Sous l’égide de la Fédérationnationale de Pancrace et desdisciplines associées, les finales

du championnat fédéral se tiendrontle samedi 26 mai à Aubervilliers.Organisée par une association de laville, X-trem’sports, cette compéti-tion attend la vingtaine de combat-tants qualifiés en mars dernier.

Ce sont donc les meilleurs Fran-çais qui s’affronteront ce jour-là, sixdéfendront les couleurs de la ville etd’X-trem’sports : Moaad Douazi,

Carlos Morgado, Steeve N’Koua-nang, Mohamed El Fadhili, GianniParisot, Rida Hidouche.

En moins de 2 ans, X-trem’sportsaura organisé 6 événements dont 2avec Ethnix’Dream. Le dernier s’estdéroulé au gymnase Japy le 7 avrildernier, le sixième aura lieu le samedi30 juin et associera Pancrace et

Break Dance. Un spectacle inédit oùsport et danse se disputent la vedette.

Entrée : 5 €, restauration surplace.

� RENSEIGNEMENTSTél. : [email protected]

Finaleà Manouchian

� PANCRACE

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CROSS � Le rendez-vous sportif d’Aubervacances-Loisirs et du service des Sports

Ils courent, ils courentles centres de loisirs

Près de 350 enfantset jeunes ontparticipé au crossd’Aubervacances-Loisirs mis en placeavec le servicemunicipal des Sports.Une initiative qui afait courir tous lesquartiers de la villesur le stade André Karman, mercredi 4 avril.

Par un beau mercredi matinensoleillé, tous les centres etles maisons de l’enfanced’Aubervacances-Loisirs ont

convergé vers le centre-ville et plusexactement vers le stade André Karman. Dans les tribunes, près de350 enfants arboraient chacun undossard et piaffaient d’impatience.

Regroupés par catégories d’âges, les plus jeunes sont descendus tour à tour pour s’affronter sur le tartan de la piste d’athlétisme. Les plusgrands, soit les 10-13 ans, devaient enplus effectuer un périple passant parla rue Firmin Gémier et le square Stalingrad.

A la fin de chaque course, un jusd’orange et une barre de céréalesvenaient récompenser et requinquerles participants. « Courir semble facile

Matinée sportive pour les adhérentsd’Aubervacances-Loisirs.

� FOOT FFFTournoi des benjamins

Le Club municipal d’Aubervilliers defootball FFF organise un grand tournoiréservé aux benjamins, les 26 et 27 maiprochains au stage Auguste Delaune.Des équipes belge et allemande de première division ont répondu à l’invitation du Club ainsi que les villes de Marseille, Rennes, Lens, Bobigny, Le Raincy, Saint-Denis et les jeunes du Paris-Saint-Germain. Outre les rencontres de football, les équipes invitées auront droit à une visite touristique de Paris et du Stade de France pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Comme l’an passé, ce tournoi aurademandé beaucoup de temps et unevraie mobilisation à ses dirigeants, à ses entraîneurs et à ses bénévoles qui ne rechignent jamais à s’investirpour les jeunes du club.

� FORMATIONPasse ton BPJEPS !L’organisme de formation Mens Sanaorganise bientôt de nouveaux tests de sélection pour son prochain cycle de formation au Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaireet du sport (BPJEPS).Ces tests se dérouleront le 27 juin, maisun entretien et des contacts préalablessont nécessaires pour y participer. Les personnes intéressées par cette formation qualifiante sont invitées à prendre contact avec le responsablede la formation, > Olivier Noiret au 06.87.74.35.97

� CENTRE NAUTIQUEFermeture jours fériésLa piscine sera fermée au public, les jours fériés suivants : le mardi 8, le jeudi 17 et le lundi 28 mai.La fermeture semestrielle pour vidangeest prévue fin juin. Les dates restent à préciser.> Centre nautique 1 rue Edouard Poisson. Tél. : 01.48.33.14.32

Mardi 15 mai à partir de 20 heures Courses d’enfants et d’amateursRemise des trophéesà 22 heures

Changement d’horaire oblige,la nocturne cycliste débutetoujours en fin de journée

avec une course des jeunes du clubcycliste d’Aubervilliers et ses invités.Cette épreuve de la Fédération fran-çaise de cyclisme de 1re, 2e et 3e

catégories est ouverte à tous les cou-reurs de ces catégories, soit le plushaut niveau amateur. On y verra 14 coureurs du CMA.

Le mardi 15 mai, une partie desrues du centre-ville et des quartiersJules Vallès et Pont Blanc se trans-formera en pistes cyclables.

Après les petits, place aux ama-teurs et pas des moindres. A partirde 21 heures, de nombreux jeunescoureurs viendront se mesurer sur lecircuit albertivillarien.

Au total, il leur faudra boucler 55 fois les 1,7 km que compte leparcours.

La remise des récompenses estprévue aux alentours de 22 heures,sur le podium central installé au car-refour des rues Paul Doumer et duCommandant l’Herminier.

Ce soir-là, bénévoles et représen-tants des forces publiques serontprésents pour assurer la sécurité descoureurs et des spectateurs.

Un affichage préviendra les rive-rains des rues concernées par l’inter-diction de stationner et de circuler.

Attention aux étourdis ! M. D.

� CMA CYCLISME Rue Hélène Cochennec. Tél. : 01.48.33.82.91

A l’affiche

Enfin, des adultes, dont des anima-teurs d’Aubervacances-Loisirs et deséducateurs sportifs, ainsi que le direc-teur du service des Sports, ont euxaussi relevé le défi. Sébastien Crépin,pompier de service de la caserned’Aubervilliers, est arrivé en tête, ex aequo avec Tahar de la maison del’enfance Solomon. Fafavie de FirminGémier et Nana de Robespierre ont dignement représenté la genteféminine.

L’important était de participerAu terme de cette matinée convi-

viale qui a permis de réunir des jeunesde tous les quartiers, chacun est rentréchez soi avec au minimum unemédaille. « Car l’important c’était departiciper », a rappelé la maire-adjoin-te au Sport, Mériem Derkaoui, qui aassisté à toutes les courses avant deremettre des coupes aux vainqueurs.Pour lui prêter main forte, BernardSizaire, président d’Aubervacances-Loisirs, et Lucie Bertaud, 3 foischampionne de France de boxeanglaise et licenciée au Boxing Beatsd’Aubervilliers, avaient répondu àl’invitation des organisateurs.

A ce propos, tous les participantsont pu noter l’excellente collaborationentre les différents services munici-paux mobilisés pour cette manifesta-tion. Des agents du Stationnement, àceux des Fêtes et cérémonies en pas-sant par la Police municipale, tous lesservices concernés ont joué le jeupour assurer la sécurité des enfantspendant leur périple qui passait par la rue Firmin Gémier et le square Stalingrad.

Maria Domingues

mais si on n’a pas appris à gérer sonsouffle et ses forces, on est viteasphyxié », explique Zoubir Ketfi,directeur du service des Sports, pré-sent au côté de son équipe d’éduca-teurs sportifs.

Encouragés par leurs copains, les 6-7 ans ont inauguré ce cross annueldevenu un rendez-vous sportif etamical. Ce sont Tibo de la maison del’enfance Solomon et Lola d’AnneSylvestre qui ont franchi les premiersla ligne d’arrivée, acclamés par lepublic et les Pom-Pom Girls de TonyLainé. Suivis de Nolan de Robespier-re et d’Aziza d’Anne Sylvestre pour les7-8 ans, de Yannick de Louis Jouvetet de Liliana de Tony Lainé chez les 9-10 ans. Medhi de Paris 19e,Hatouma de Louis Jouvet ont rem-porté la coupe des 11-13 ans.

� NOCTURNE CYCLISTE

Une course légendaire

Page 21: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

La rencontre entre « Y’a de lagouache », un groupe d’artistespeintres et de plasticiens et le sport a abouti à une exposition originale au siège du club municipal d’Aubervilliers. Après avoir jeté leurdévolu sur certaines disciplinescomme le tennis, la musculation, l’aïkido ou l’escalade, les huit artistesont laissé parler leur talent. C’est ainsique des toiles, des compositionsmélangeant diverses techniques, desdessins et des sculptures ont saisi et immobilisé les gestes gracieux oupuissants des athlètes « croqués ».Exposées, les 29 et 30 mars, sur lesmurs de la salle de réunion, dans lescouloirs et jusque dans les bureaux,les œuvres ont enchanté les visiteurs

qui ont regretté de ne pouvoirpartager leur plaisir avec davantagede public. Sensible à l’argument, le CMA a viteréagi. « Nous avons établi descontacts avec la municipalité pour présenter ce travail commun dans le hall de l’Hôtel de Ville dès que possible », précise François Gornet,directeur du CMA qui a largementcontribué à cette initiative originale.

M. D.

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La Coupe des Samouraïs réunitdes centaines de judokas d’ici et d’ailleurs.

Le tournoi s’est joué à deux contre deux dans des mini-salles aux anglesbiseautés.

La brochette des talents du grouped’artistes « Y’a de la gouache ».

JUDO � 35e Coupe des Samouraïs, dimanche 13 mai, complexe Manouchian

Les seigneurs de la voie de la souplesse

Grand moment sportif et festif, la Coupe des Samouraïs est organisée par la section Judo du Club municipal d’Aubervilliers. Cette année, l’événement sera marqué par les adieux de Christian Plombas,

professeur de judo depuis 40 ans à Aubervilliers.

C’est le grand rendez-vousdes judokas. Désormaisreconnue comme unecompétition internationale,

la Coupe des Samouraïs n’est pour-tant que le sommet de la vaste mai-son que forme le club de judod’Aubervilliers. Fort de 250 adhé-rents, âgés de 5 à plus de 60 ans, leCMA Judo peut s’enorgueillir d’avoirinitié des milliers de jeunes et formédes centaines de ceintures noires.

L’organisation de leur 35e Coupedes Samouraïs a exigé la mobilisationde tous les bénévoles et professeurs duclub, Christian Plombas en tête. A 60 ans, ce disciple de maître Michiga-mi, 7e Dan, va prendre sa retraiteaprès 40 années passées à enseigner lejudo à Aubervilliers. D’où l’atmo-sphère particulière dans laquelle va sedérouler cette compétition où desjudokas venus, entre autres, de Rus-sie, d’Allemagne, d’Italie et du Marocvont se défier.

Un événement qui honore la ville

Cet événement sportif et ce spec-tacle, car c’en est un, le CMA Judotient à le réussir. « Il en va de l’imagedu club, de la ville et du respect quel’on doit aux clubs que l’on va ac-

cueillir, précise Christian Plombas,droit dans son kimono, c’est unequestion d’honneur et d’éthique ».

Pour cela, le club reçoit chaque

année le soutien logistique de lamunicipalité, à travers ses servicestechniques et des sports, celui de Plaine Commune qui contribue au

fleurissement de la salle et celui duConseil général, partenaire depuis delongues années.

Ce dimanche 13 mai, des centaines

Rencontre entre artistes et sportifs

« Y’a de la gouache » dans le sportESPACE DÉTENTE � Le Foot’in club

Après l’effort, le réconfort

� COUPE DES SAMOURAÏSDimanche 13 maiDe 9 h à 19 h

Complexe Manouchian

41 rue Lécuyer.

Entrée libre

� CLUB FOOT’INEMGP, bât. 201(face au Dock Pullman)45 avenue Victor Hugo.Tél. : 01.48.21.55.00Bus : 65, arrêt Haie Coq

Al’occasion de la sortie en salledu film Goal 2, mercredi 11avril, le Foot’in club a organi-

sé un tournoi de foot en salle, deuxcontre deux, dans ses prestigieuxlocaux.

Julien et Yacine, deux joueurs del’équipe de Futsal d’Aubervilliers(Omja) y ont participé, côtoyant ainsila crème de cette discipline qui sejoue sur de petits terrains synthé-tiques avec une balle en mousse.

« Attention, cela reste très physique,prévient le responsable du site,Michaël Roubat, les angles sontbiseautés, la balle ne s’arrête jamais ! »

Battus par les filles du Racing clubde Saint-Denis, les 34 autres adver-saires masculins se sont inclinésdevant leur talent. Une fois ce « tour-noi des partenaires » achevé, place à lafête pour tous. C’est que l’endroit s’yprête très bien…

Particulièrement bien insonorisé,

l’espace du club Foot’in s’étend surplus de 2 500 m2 d’un des nombreuxbâtiments des EMGP. Divisés en 10 terrains d’un côté, un espace fit-ness et détente de l’autre, on y trouvetout ce qu’il faut pour le réconfortaprès l’effort : hamman, jacuzzi,sauna, salle équipée d’appareils dudernier cri, sans oublier les salonsd’esthétique et d’UV.

Un restaurant, un bar, un espacerestauration rapide et un salon trèscossu complètent avantageusementces lieux où la musique est omnipré-sente. Habituée aux VIP et à uneclientèle parisienne, l’équipe deFoot’in souhaiterait cependantaccueillir davantage d’Albertivilla-riens. « Nous sommes ouverts àtoutes les demandes, cela va des com-munions aux réceptions d’affaires, enpassant par des anniversaires, assureMichaël Roubat, ce qui marche trèsbien ce sont nos brunchs qui asso-cient du foot ou du fitness et où l’onvient en famille, le dimanche ».

Avis aux amateurs. M. D.

de judokas prendront la direction du complexe Manouchian. La jour-née débutera par les rencontres entre toutes les catégories depuis lespoussins jusqu’aux juniors et unecompétition pour les juniors-seniorsqui seront opposés par couleur deceinture.

La coupe se terminera par le tro-phée Michigami, réservé aux cein-tures noires. Des démonstrations dejudo et de jujitsu, en costumes tradi-tionnels, viendront agrémenter cettejournée entièrement dédiée à cet artmartial japonais.

Maria Domingues

Page 22: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

22 � A U B E R M E N S U E L n° 172, mai 2007A U B E R V I L L I E R S M O D E D ’ E M P L O I

CONGÉS D’ÉTÉ �Réserver dès maintenant

Mini-séjours pour maxi vacancesEntre séjours decourte ou de longuedurée, avec lescopains ou enfamille, l’offre de lamunicipalité enmatière de lieux de villégiature reste compétitive et accessible à bon nombred’Albertivillariens.Demandez le guided’Aubervacances-Loisirs et réservezdès maintenant.

Parmi les différents séjours que propose Aubervacances-Loisirs aux enfants et auxjeunes de la ville, les mini-

séjours représentent une alternativequi a tendance à se développer.

D’une durée de 6 jours, ce type devacances a été mis en place progressi-vement à partir des maisons del’enfance pour finalement remporterun tel succès que la formule figuremaintenant dans le guide. « Pour lesenfants qui ne sont jamais partis encolonie, c’est une bonne manière de les y initier en douceur, expliqueChrystèle Gibiat, directrice-adjointe àAubervacances-Loisirs, en charge des

maisons de l’enfance et des centres deloisirs. Pour les autres, c’est une alter-native intéressante lorsqu’ils ne sou-haitent pas partir les trois semainesque dure en général “la colo” ».

Autre avantage de la formule, lesenfants se retrouvent avec des anima-teurs qu’ils connaissent déjà puisquece sont, pour la plupart, les mêmesqui interviennent dans leur centre ou leur maison de l’enfance. « Celarassure aussi les parents », préciseChrystèle Gibiat. Les mini-séjours se déroulent en juillet et en août, avecun départ le lundi et un retour lesamedi, le voyage se fait en car et entrain.

Plusieurs destinations sont propo-sées : la Vendée (activités autour dumilieu marin), l’Orne et la Sarthe(équitation). « Nous essayons d’adap-ter l’offre à la demande, face auxchangements de comportements desfamilles qui privilégient les mini-séjours, dans un premier temps,explique Jacques Viguier, directeurd’Aubervacances-Loisirs. Quitte àensuite se tourner, lorsque l’expérien-ce est positive, vers les centres plustraditionnels d’une durée de troissemaines. »

Pour le reste des vacances, le cata-logue est toujours aussi étoffé : séjourslinguistiques pour les adolescents ou

à thème avec l’équitation et la voile,séjours au bord de la mer en Bretagneet en Vendée, à la campagne dansl’Oise pour les maternelles, à la mon-tagne en Savoie ou séjours en familledans les gîtes réservés aux Albertivilla-riens…

Partir en vacances devient possiblepour beaucoup car l’offre de la muni-cipalité reste accessible même auxménages les plus modestes.

Maria Domingues

� AUBERVACANCES-LOISIRS5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.20

Association Seniors d’Aubervilliers

Pour vous permettre de mieux évaluer les difficultés et la fatiguedes sorties proposées, nous avonsélaboré, par pictogramme, une clas-sification des niveaux de difficulté :� facile� � quelques difficultés� � � difficile

� SORTIES DU MOIS DE MAIJeudi 10 maiLe Lac du Der � �Visite guidée du Musée du Pays duDer. Déjeuner au bord du lac puispromenade commentée en vedette.Prix : 45 €Départ : 7 h de l’Assos.Renseignements à l’Assos.

Jeudi 24 maiLes bords de Marne �Déjeuner dansant.Prix : 38,50 €Départ : Assos., 10 h ; club Finck, 10 h 15 ; club Allende, 10 h 30Renseignements à l’Assos.

Jeudi 31 maiBalade normande � �Visite guidée des jardins du château deMiserey. Déjeuner puis promenadeinsolite en Chemin de Fer de Jadis.Prix : 49 €Départ : 8 h de l’Assos.

Renseignements à l’Assos.

� SORTIES DU MOIS DE JUINJeudi 21 juinPromenade gourmande �Visite guidée d’une ferme du XVIIe

siècle dont les productions sont le gin-seng et les asperges. Déjeuner puisvisite guidée de la ferme « La Fraise dela Voyenne ». Achats possibles.Prix : 35 €Départ : Assos., 7 h ; club Finck, 7 h 15 ; club Allende, 7 h 30Inscriptions lundi 21 et mardi 22mai dans les clubs.

Jeudi 28 juinUne journée à Trouville �Journée libre pour découvrir la villeou la plage. Déjeuner à votre charge.Prix : 4 €Départ : Assos., 7 h 30Inscriptions mardi 29 et mercredi30 mai à l’Assos. et dans les clubs.

� ATELIERSLes inscriptions pour la saison 2007-2008 sont ouvertes à compter dumardi 5 juin à l’Assos. De nombreuxateliers qui fonctionnent durantl’année scolaire (hors vacances sco-laires) sont proposés :Plaisir de bouger : gyms douce, d’en-tretien, aquatique, marche, yoga, Taï

chi chuan (un certificat médical cer-tifiant votre aptitude est obligatoire).Plaisir d’apprendre : chorale, décou-verte littéraire, informatique, Scrabble.Plaisir de faire : peinture et dessin,peinture sur soie, plaisir diététique,plaisir gourmand.

� VOYAGESPossibilité d’inscription pour : - la Sardaigne (14 au 28 septembre) - les marchés de Noël en Alsace (10, 11 et 12 décembre)

� TEMPS FORTS DANS LES CLUBS2 mai : Jeu « Grillafinck » et goûter(club Finck)18 mai : Tirage des gagnants de la« Grillafinck » avec le « Potaupont » àmidi (club Finck) 22 mai : Petit déjeuner + loterie(club Allende)30 mai : Petit déjeuner + loterie(club Croizat)

� LES CLUBSClub S. Allende25-27 rue des Cités. Tél. : 01.48.34.82.73Club A. Croizat166 av. V. Hugo. Tél. : 01.48.34.89.79Club E. Finck7 allée H. Matisse. Tél. : 01.48.34.49.38Ouverts du lundi au vendredi, de10 h 15 à 17 h 15.

Programme des activités de l’association 15 bis, av. de la République. Tél. : 01.48.33.48.13. e-mail : [email protected]

Ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (fermé le premier lundi matin de chaque mois)

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Numéros utilesPompiers : 18 Police : 17 Samu : 15Centre anti poson : 01.40.05.48.48Urgences EDF : 0.810.33.30.93Urgences GDF : 0.810.43.30.93SOS mains : 01.49.28.30.00Urgences Yeux : 01.40.02.16.80Enfance maltraitée : 119Accueil sans abri : 115Jeunes violence écoute : 0.800.202.223Solidarité vieillesse : 0.810.600.209Violences conjugales : 3919(destiné aux femmes victimes de violences conjugales et aux témoins)

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Vacances� BON VACANCE DE LA CAFIl est envoyé automatiquement auxfamilles dont le quotient familial nedépasse pas 540 €. L’aide varie en fonction de la taille de la famille et du type de séjour. > www.caf.fr

Seniors� NOCES D’ORSamedi 26 mai, Espace FraternitéLes couples concernés par les nocesd’or (50 ans de mariage), de diamant (60 ans), de platine (70 ans) peuvents’inscrire jusqu’au 10 mai au CCAS. Se munir des photocopies de leur pièced’identité, d’un justificatif de domicile, du livret de famille.> Centre communal d’action sociale6 rue Charron. Tél. : 01.48.39.53.00

� ALLO RETRAITE 3960Connaître le montant imposable devotre retraite de Sécurité sociale Si vous n’avez pas reçu le montant devotre retraite vous pouvez appeler cenuméro mis en place jusqu’au 2 juin par la Caisse nationale d’assurancevieillesse du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h 30.> www.retraite.cnav.fr

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Page 23: AUBERMENSUEL - Aubervilliers

A U B E R M E N S U E L n°172, mai 2007 � 23A N N O N C E S

Citoyenneté� INSCRIPTION

SUR LES LISTES ÉLECTORALESMême si la période de révision pours’inscrire sur les listes électorales estachevée, il reste une possibilité de voteraux législatives pour les jeunes quiauront 18 ans avant le 9 juin. Une liste a été envoyée par l’Insee à la mairie.Vous pouvez vérifier votre inscriptionauprès du service Population en vous yprésentant avant le jeudi 31 mai. Si vous n’êtes pas inscrit, vous pouvezdéposer une demande (vous munird’une pièce d’identité et d’une attestationde domicile). Votre demande sera transmise au tribunal pour examen auplus tard quatre jours avant le scrutin. La décision du juge vous sera notifiéepar lettre recommandée avec accuséréception.> Service PopulationHôtel de Ville2 rue de la Commune de Paris.Tél. : 01.48.39.52.23

� VOTE PAR PROCURATIONSi vous ne pouvez vous déplacer, sivous êtes absent le jour du scrutin, vouspouvez confier un mandat à un électeurqui votera à votre place. La procurationest établie gratuitement. Vous devezvous présenter le plus tôt possible> au tribunal d’instancesquare StalingradDe 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30> au commissariat22 rue Réchossière.Se munir d’une pièce d’identité, des nomet adresse de la personne qui votera àvotre place (le mandataire). Celui-ci doitêtre inscrit sur les listes électorales de lamême commune. Vous remplirez un for-mulaire et une attestation sur l’honneurmentionnant votre absence le jour du vote.

� VOTE DES PERSONNESHANDICAPÉES

Le décret n° 2006-1287 du 20 octobre2006 relatif à l’exercice du droit de votepar les personnes handicapées, prévoit,notamment pour celles se déplaçant enfauteuil roulant, des bureaux de voteéquipés d’aménagements garantissantl’accessibilité. Ces aménagementstiennent compte également de la nécessité d’installer un isoloir pouvant lesaccueillir et de l’adaptation de la hauteurdes tables et des urnes. Tous les bureauxde vote, dont les conditions d’accessibiliténe seraient pas garanties, seront équipés,dès l’ouverture, de rampes amoviblesprovisoires. Lors des scrutins de la prési-dentielle, le service CMH (coordination municipale du handicap) se déplaceradans certains bureaux de vote pourrecenser avec les présidents de bureaules éventuelles difficultés rencontréesdans l’accueil des électeurs handicapés.Le cas échéant, les améliorations à appor-ter au dispositif seront prises en comptepour le scrutin des législatives de juin pro-chain.

� ÉLECTIONS LÉGISLATIVESALGÉRIENNES

Du samedi 12 au jeudi 17 mai, de 8 h à 19 hLe Consul d’Algérie porte à la connais-sance des ressortissants algériensimmatriculés au consulat et inscrits sur la liste électorale que le prochainscutin portant sur les élections législatives se tiendra au> Consulat17 rue Hector Berlioz, Bobignywww.consulat-algerie-bobigny.org

� DEMANDE DE PASSEPORTAttention aux délais de délivranceEn raison du nombre important dedemandes, les services de la préfecturene peuvent pas délivrer ces documents en moins de quatre semaines, et cemalgré les moyens supplémentairesmis en œuvre. Par ailleurs, pour lesEtats-Unis, les ressortissants français,y compris les enfants quel que soit l’âge,doivent être en possession d’un passeportindividuel à la lecture optique. Sinon,il convient de solliciter un visa auprèsdes autorités consulaires américaines.> Demande auprès de la mairie2 rue de la Commune de Paris. Tél. : 01.48.39.52.47

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CASTINGPour le prochain long métrage deSylvie Verheyde intitulé Stella, nousrecherchons deux jeunes filles pourles rôles principaux : une, âgée entre10 et 12 ans, européenne ou méditer-ranéenne, petite, mince, nerveuse,timide, qui aime la danse ; une autre,même âge, européenne ou méditerra-néenne, pour un rôle de surdouée,timide et organisée. Tournage cet été sur Paris.Photo à envoyer à > Casting Stella, les films du Veyrier65 rue Montmartre, Paris 75002ou sur [email protected]