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NOUVELLENOUVELLENOUVELLENOUVELLE PERIODIQUE MENSUEL D’ INFORMATION ET DE FORMATION NE PARAIT PAS EN JUILLET ET AOUT

SALESIENS COOPERATEURS Rue des Wallons,59. B.4000. LIEGE

—————————————————————————— N° 333. MOIS DECEMBRE ANNEE 2009 —–———————————–—————— EDITEUR RESPONSABLE DEPOT DE LIEGE X ANNE-MARIE GOOSSENS 2, Rue des Anémones. B .4000. LIEGE.

Belgique-België P.P.- P.B.

4340 LIEGE BC 23809

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INVITATION Vendredi 18 décembre 2009 réunion des Salésiens Coopérateurs et Salésiennes Coopé-ratrices . Celle-ci aura lieu rue des Wallons, 61 4000 Liège. Notre groupe est ouvert à tous ceux qui désirent faire un bout de chemin avec nous, n’hésitez pas. HORAIRE : 19h30 Thème : sagesse-savoir dire « non » Eucharistie Sommaire. p. 2 Invitation p. 3 Joyeux Noël

p. 4 Editorial p. 5 à 8 4 semaines de l’Avent p. 9 8 décembre p. 10 Eucharistie (1ère partie) p. 11à 13 Dossier p. 14 à 16 Eucharistie (suite et fin) P. 17 Décès Participations p. 18/19 Nouvelle : Emmanuelle p. 20 à 22 Résumé réunion novembre p. 23 Calendrier

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JOYEUX NOEL ! Seigneur,

Voici que la paix

N’est plus promise Mais envoyée. Un petit enfant Nous est donné. En Lui habite La plénitude de la divinité. Quelle grande preuve De ton amour Tu nous donnes, En ajoutant à l’humanité Le nom de Dieu. St Bernard. Pourquoi la fête de Noël revient-elle chaque année ? Pourquoi nous souhaitons-nous une « bonne et heureuse année » alors que nous sommes tentés de désespérer de la vie ? Noël est une naissance, Noël est une promesse de vie qui éclot juste » là où on ne l’attendait pas !

C’est ce que nous révèle cette fleur fragile et miraculeuse jaillie d’un ra-meau que l’on croyait mort pour nous dire : »ne crains pas, la vie est plus forte que tout. Reçois l’eau de la Vie, gratuitement » Alors le miracle de Noël s’accomplira en toi et pour le monde : « Tu deviendras source vie ! » Heureuse naissance ! Joyeux Noël ! Que chaque journ ée de l’année 2010 soit vraiment neuve !

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EDITORIAL COMMENT NOUS PREPARER ET OUVRIR NOTRE

CŒUR AU SEIGNEUR QUI VIENT ?

Dans le ciel de nos vies, Il y a toujours des signes ! Encore faut-il lever les yeux pour les regarder, les découvrir et les interpréter. Nul besoin d’être astrologue, aucun devin ne nous dira le chemin de notre histoire. Ces signes-là nous parlent au cœur, chaque jour de l’Avent, Nous sommes invités à les écouter ou mieux encore, à les entendre. Car entendre c’est laisser résonner en soi la parole de l’autre, afin que nous soyons tendus dans l’attente, de ce qui va venir, de ce qui vient, de ce qui est déjà là

BON AVENT ure (Extrait de Chemins de Noël 09 )

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1ère SEMAINE DE L’AVENT : AUX PORTES DE L’AUTRE, DIEU SE TIENT

Il y a moi, il y a les autres et il y a l’autre, Celui qui justement ne me ressemble pas ! L’autre que je ne connais pas, et qui parfois me fait peur parce qu’il n’est pas comme moi. Bien sûr qu’il est étrange. Etrange dans son accent, étrange par la couleur de sa peau, Etrange même dans la musique de ses chansons. Si tu prenais le risque d’aller au risque des étranges quartiers de ta ville, peut-être rencontrerais-tu et apprendrais-tu, d’autres musiques, d’autres couleurs, d’autres fruits, d’autres senteurs… Car, le sais-tu, c’est justement aux portes de l’autre que se tient le tout-Autre. IL FAUT DES HOMMES ET DES FEMMES, IL FAUT DES BRAS SOLIDES, IL FAUT DES MAINS HABILES AFIN QUE LE ROYAUME S’EVEILLE

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2ème SEMAINE DE L’AVENT : L’HOMME A LA PAROLE DE FEU Le prophète, tu sais, ne parle pas comme tous les autres. Il ne raconte pas d’histoire pour faire plaisir aux grands, Aux puissants et au peuple. Lui ne cause pas, il parle ! Quand il parle, ça dérange, ça surprend. Certains sont étonnés et même scandalisés. Mais il est fou, disent-ils ! C’est vrai que le prophète est fou, de cette folie di-vine qui n’a rien à voir avec celle des hommes. Il ose, prend des risques, il risque sa parole, sa ré-putation et sa peau. Hier, comme aujourd’hui, plus d’un est allé très loin, pour que la vérité soit dite à la face du monde, à la face des grands de ce monde. Et ce à n’importe quel prix, au prix de risquer mê-me sa propre vie.

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3ème SEMAINE DE L’AVENT : NOUS IRONS TOUS AU PARADIS Sacré coup de pied dans la fourmilière. Les bien-pensants sont scandalisés. Quoi, tout le monde aurait sa chance ? Les bandits, les voleurs et même les prostituées Quel scandale ! Il est devenu fou ce Jésus ! Et si c’était vrai, si cette perfection si difficile à attein-dre était de l’ordre de la tension. On ne peut pas arriver à la perfection, l’essentiel c’est d’y tendre. La sainteté n’est pas l’observation absolue de la rè-gle, c’est la tension qui nous tenaille au cœur et au corps et qui nous incite à tendre toujours plus haut. Parfois on se casse la figure, il faut se relever et repartir. Qu’importe, boiter n’est pas pécher, Puisque « nous irons tous au paradis ».

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4ème SEMAINE DE L’AVENT : DEUX FEMMES EN ATTENTE Toute rencontre, quand elle est vraie, Ressemble un peu à une naissance. Celle d’un amour, d’une amitié, d’un appel. Alors il se produit quelque chose qui nous dépasse, comme si à bout de doigt on effleurait l’inouï. Voilà que l’impossible devient soudain possible ! Le ciel s’habille de soleil et de croissant de lune, le jour s’évanouit dans l’or de l’horizon et la nuit ouvre des pistes aux rêves qui s’élancent. Vraiment, quand il y a une parole entre deux, entre deux femmes qui portent la vie, Elisabeth et Marie, la mère du prophète et la mère du Messie… C’est un enfant qui s’annonce comme un murmure.

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8 DECEMBRE ;

FÊTE DE L’IMMACULEE CONCEPTION. Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aiman-te, À qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, Me voici à tes pieds, moi N… pauvre pé-cheur. Je t’en supplie, accepte mon être tout en-tier Comme ton bien et ta propriété ; Agis en moi selon ta volonté, En mon âme et mon corps, En ma vie et ma mort et mon éternité. Dispose avant tout de moi comme tu le désires, Pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi :

« La femme écrasera la tête du serpent »

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EUCHARISTIE. Introduction : Lumière. Elle s’avance furtivement la nuit et elle prend subtilement pos-session de nos maisons et nos cœurs, escamotant les repères sur nos chemins. Comment ne pas nous tromper dans l’exercice quotidien de nos choix et de nos décisions ? Dans nos inextricables enchevêtre-ments de désirs et de rêves, comment déceler la porte étroite conduisant à la source seule capable d’étancher notre soif de pureté et de don ? Dans l’obscurité de chaque jour, comment avancer dans la véri-té des paroles, dans les promesses tenues, dans l’équité et dans la justice ? La lumière nous manque ! Viens avec nous Seigneur, hâte-toi de nous rejoindre ! Sinon, comment notre terre parviendrait-elle à la clarté de son beau visage d’humanité ? Chant : Guetteurs d’aurore . Guetteurs d’aurore, veilleurs dans la nuit, Nous espérons le jour de Dieu. Guetteurs d’aurore, veilleurs dans la nuit, Nous préparons le Règne de Dieu. En lui notre espérance, En lui notre assurance, Son amour jamais ne s’endort, Chaque jour il guide nos pas Dieu fidèle à ses promesses, Dieu partage nos détresses, En Jésus-Christ En Jésus-Christ. Suite page 14

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D O S S I E R sagesse/savoir dire “ non” SAGESSE La définition que l’on donne de la « sagesse » est habi-tuellement établie en référence à une personne que l’on consi-dère comme sage. Un enfant est sage quand il est gentil ou tranquille. Un adulte est sage quand il est avisé, mesuré, réflé-chi, modéré, prudent, équilibré, sérieux, raisonnable. On re-connaîtra aussi la sagesse d’une personne à l’expérience ac-quise, à sa capacité de discernement, à son jugement droit sur les situations de la vie. On attribue souvent la sagesse aux personnes avancées en âge, bien que cette qualité ne leur soit pas exclusive. En théologie, la sagesse est une connaissance inspirée des choses divines et humaines, une vertu et aussi l’un des sept dons de l’Esprit Saint. La notion biblique de « sagesse » comprend toutes ces définitions quand il s’agit de la sagesse naturelle acquise par l’être humain. Mais la sagesse est également un attribut de Dieu et une qualité spirituelle qu’il peut accorder aux croyants. La sagesse est d’abord une qualité pratique et a très peu souvent de contenu moral. La sagesse est un savoir-faire, une habilité dans la pratique d’un art ou d’un métier. La sagesse est, à un titre particulier, une qualité requise pour l’exercice du pouvoir, tant chez les rois que chez ses conseillers. Salomon demande à Dieu de la lui donner lorsqu’il monte sur le trône : « Donne à ton serviteur un cœur plein de jugement pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal ». Dieu lui répond en ces termes : « Je te donne un cœur sage et intelligent comme personne ne l’a eu avant toi et comme personne ne l’aura après toi ».

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Durant toute l’époque de la monarchie, les sages sont es-sentiellement des scribes qui travaillent à la cour du Roi. Au retour de l’exil, les sages se recrutent non plus dans les clas-ses dirigeantes, mais parmi les scribes qui étudient la Loi et l’enseignent dans les écoles. La sagesse devient alors un art de vivre fondé sur le bon sens et l’expérience, en vue d’assu-rer le bonheur de cette vie. La sagesse est aussi un attribut de Dieu. C’est la pro-priété mystérieuse avec laquelle Dieu crée et gouverne l’uni-vers. La notion de sagesse divine a connu une évolution im-portante. On la personnifie sous les traits d’une dame qui s’est bâtie une maison, parcourt les rues en invitant les gens à prendre part à sa table et à se nourrir de la connaissance qu’elle apporte. Cette évolution franchit ensuite une nouvelle étape. On finit par la considérer comme la première des créa-tures de Dieu, comme l’architecte ou le maître d’œuvre qui a exécuté les plans de Dieu lors de la création, avant de venir fréquenter les êtres humains : « Yahvé m’a créée, première de son œuvre, avant ses œuvres les plus anciennes…Quand il affermi les cieux, j’étais là… » (Ps 8). Cette conception de la sagesse a inspiré l’évangéliste Jean dans sa présentation de Jésus comme le verbe de Dieu. (Yves guillemette) Reconnaître la sagesse lorsqu’elle se présente, après tout la vie ne demande pas beaucoup plus à chacun d’entre-nous. En même temps que la vie nous soumet à des épreuves, elle sème sur notre route les personnes ou les indices qui nous aideront à traverser l’épreuve à condition de savoir les recon-naître. Le sage poursuit sa route vers des épreuves qui cha-que fois le font grandir, le sourd se heurte sans cesse à la même épreuve mais sous des masques différents.

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Petit hommage au sage

Un jour, un kalife fit venir un homme très simple, dont on lui avait dit qu’il était un sage. Pour éprouver cette sagesse, le

kalife lui posa cette question :

« On me dit que tu as de nombreux enfants ; veux-tu m’indi-quer de tes enfants lequel est le préféré ? » Et l’homme de répondre : « Celui de mes enfants que je préfère, c’est le plus petit, jus-qu’à ce qu’il grandisse, celui qui est loin, jusqu’à ce qu’il re-vienne, celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il guérisse, celui qui est prisonnier, jusqu’à ce qu’il soit libéré, celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il soit consolé ». NUL NE PEUT ATTEINDRE L’AUBE SANS PASSER PAR LE CHEMIN DE LA NUIT ( Khalil Gibran)

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Eucharistie : Suite de la page 10 En lui notre naissance, En lui notre patience, Son Esprit remplit l’univers Sans relâche il sème la paix Dieu fontaine de jeunesse Dieu folie et Dieu sagesse, En Jésus-Christ En Jésus-Christ. Demandes de pardon : Accompagne-nous Seigneur sur les chemins difficiles. Donne-nous l’esprit de discernement pour mieux voir et surtout comprendre les mystères de l’autre, fût-ce notre fille ou notre fils. Donne-nous les mots qui ne blessent pas, la distance qui per-met à la parole de surgir et le courage de dire la loi quand il le faut, sans heurter, sans écraser, sans mettre l’autre à genoux. Confitemini Domino, quoniam bonus Confitemini Domino, Alleluia ! Apprends-nous Seigneur à dire « oui » quand il faut dire « oui » et à dire « non » quand il faut dire « non ». C’est entre le « oui » et le « non » que se situe l’acte pédago-gique, celui qui met debout. Confitemini Domino, quoniam bonus Confitemini Domino, Alleluia ! Donne-nous Seigneur, avec la patience et l’amour, cette fer-meté qui structure ceux que l’on aime. Et si d’aventure on allait trop loin, viens par ton amour, aider le nôtre s’il fallait. Sachant cependant que rien n’est jamais per-du, que tout est possible quand on aime. Confitemini Domino quoniam bonus Confitemini Domino Alleluia !

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Savoir dire non II y a parfois de la violence dans la réussite, quand elle n’épar-gne rien, quand, pour parvenir à ses fins, elle ne respecte de l’autre ni sa vie, ni son honneur. Quand, pour réussir, tout est bon : argent, séduction, force, violence. Ce jour-là, il faut savoir dire non. Non à la gloire qui se paie par le mépris de l’autre… Non au succès qui passe par l’écrasement, Non aux vérités qui épousent le mensonge. Non au compromis qui s’acoquine à la magouille. Non aux alliances qui sentent la trahison, et même NON à la Paix, otage du chantage. Alleluia ! Evangile : Luc 2, 41 à 52 Premières paroles de Jésus au temple. Ses parents allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, comme ils y étaient montés suivant la coutume de la fête et qu’à la fin des jours de fête ils s’en re-tournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses pa-rents s’en aperçoivent. Pensant qu’il était avec leurs compa-gnons de route, ils firent une journée de chemin avant de la chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem en le cherchant. C’est au bout de trois jours qu’ils le retrouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres, à les écouter et à les interroger. Tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur l’intelligence de ses ré-ponses. En le voyant, ils furent frappés d’étonnement et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi as-tu

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agi de la sorte avec nous ? Vois, ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés ». Il leur dit : » Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais eux, ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis il des-cendit avec eux pour aller à Nazareth ; il leur était soumis ; et sa mère retenait tous ces événements dans son cœur. Jésus progressait en sagesse et en taille et en faveur auprès de Dieu et auprès des hommes. Notre Père. Communion : Fond musical (Taizé.) Envoi. Seigneur, dans le silence de ce soir, je viens te demander la paix, la sagesse, la force. Je veux regarder le monde avec des yeux remplis d’amour, être patient, compréhensif, doux et sage, voir au-delà des ap-parences, tes enfants comme tu les vois toi-même, et ainsi ne voir que le bien en chacun. Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue de toute malveillance ; que seules les pensées qui bénissent de-meurent en mon esprit. Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m’approchent sentent ta présence. Revêts-moi de ta beauté, Seigneur et qu’au long de mes jours je Te révèle.

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DECES ���� Marcel MINET coopérateurs pendant de nombreu-ses années est retourné auprès du Père. Toutes nos pensées à Jeanne, son épouse, ses en-fants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. Que nos prières les accompagnent dans ces moments diffici-les

PARTICIPATION Comme chaque année, nous vous invitons à renou-veler votre participation à Aube Nouvelle. Celle-ci permettra de couvrir notamment les frais d’im-pression et d’expédition de votre revue et aussi au sou-tien d’une œuvre salésienne. Merci d’avance de votre générosité. Le Conseil des Salésiens Coopérateurs de Liège. (Pour votre facilité nous joignons un bulletin de verse-ment).

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NOUVELLE EMMANUELLE Lorsqu‘ Emmanuelle revint de l’école, Lise et Jo s’aperçurent vite qu’il s’était passé quelque chose de grave. La fille avait les yeux rougis et gonflés à force d’avoir pleuré. Silencieuse et abattue, elle se trouvait dans cette phase de stupeur qui suit l’explosion de la colère et de la révolte. Au déjeuner, elle ne voulut rien prendre. Elle boudait le potage, les légumes , le boudin noir et même ce quartier de tarte aux pommes que sa mère lui présenta sur une assiette à larges fleurs. Elle refusait toute relation aux êtres et aux choses. Dévorant une peine secrète, elle tournait son regard intérieur vers des paysages voilés de tristesse. Brusquement, elle leva vers sa mère des yeux lourds de souffrance et lui posa la question redoutée : -Maman, est-ce vrai que je suis née dans une poubelle ? C’était l’écho de toute la méchanceté d’une classe d’enfants. Des visages transparents d’innocence masquaient la cruauté d’un âge sans pitié. Lise pâlit et tourna vers Jo le regard de son angoisse. La minute de vérité était venue. -Explique-lui, dit Jo. Alors Lise prit l’enfant tout contre elle et commença : -C’était Noël. Il y a dix ans de cela. Comme c’est loin et comme c’est proche ! Ton père et moi nous n’avions pas d’enfants. Qui peut dire la tristesse de vivre Noël sans enfants ? La ville était bou-leversée par une joie intense. Collés aux vitrines des magasins, des visages extasiés contemplaient des paysages de jouets, des montagnes de confiserie. Des gens passaient chargés de cadeaux pour des gosses aux désirs insatiables. Les rues résonnaient de cris, de chansons et de rires. La ville était habillée de bonheur. Un bonheur presqu’indécent. Dans le cœur de ton père et dans le mien, c’était l’hiver. La neige s’amoncelait sur nos années de jeu-nesse. Comme à l’accoutumée, nous avions acheté un sapin de Noël et nous voulions l’habiller de lumière. Mais chez nous, dans cet ap-partement étouffé de silence et d’absence, les boules de verre ne reflétaient aucun sourire émerveillé. Les bougies n’allumeraient aucune joie candide et neuve.

A chaque messe de Noël, quand le vieux prêtre lisait l’évangile de la naissance, je sentais des larmes sourdre sous mes paupières

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stériles. Une peine lointaine venait à ma rencontre, remontant le chemin de mon cœur à mes lèvres. « Or, pendant qu’ils étaient là, son terme arriva, et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hô-tellerie.(Luc, 2, 6,7) » Moi, je n’avais aucun enfant à langer, à déposer dans un ber-ceau garni de dentelles. En cette nuit faite pour nous de chagrin et de larmes, c’est toi qui as crié, Emmanuelle. Ton père et moi, fuyant cette joie exubérante, nous avions pris le raccourci par la venelle qui mène au vieux port. C’est là que tu nous attendais. Tu étais seule, Emmanuelle, et tu pleurais com-me tous les bébés du monde. Tu voulais une maman et tu cher-chais un sein tiède, un abri contre le froid et la folie du monde. Et moi, moi qui t’avait portée dans mon cœur et dans mon esprit durant de si longues années d’absence, je t’ai prise et soulevée dans mes bras. Depuis lors, nous ne nous sommes jamais quit-tés. Tu es à moi, tu es à ton père, tu es à nous et nous sommes à toi. Nous nous sommes choisis l’un l’autre. Jo ajoute d’une voix bourrue proche des larmes : Nous formons ensemble une même famille. Nous ne pourrons jamais nous séparer. As-tu compris cela ?

Oui, dit l’enfant apaisée. Lise poursuit : Emmanuelle, tu n’es pas née dans une poubelle. Tu es née au milieu de la nuit de Noël, dans notre cœur, comme une grande espérance. C’est un mystère que Dieu seul peut comprendre.

Oui, dit l’enfant sécurisée Jos dit encore : -Nous t’avons appelée Emmanuelle. Ce prénom que tu portes signifie que Dieu est avec nous dans la nuit de ce monde. C’est Noël chaque jour de l’année quand on dit « oui » à l’autre, quand on s’aime. Emmanuelle, tu nous rappelles tout cela. C’est un grand bonheur. C’est une chance. -Oui, dit Lise, c’est ainsi. Tu as allumé une bougie de Noël dans notre vie. Tu es vraiment Emmanuelle. Pour nous, Dieu rit sur ton visage.

Joyeux Noël – Renée van Coppenolle-dominicaine

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Résumé de la réunion de novembre 2009 : Vivre – Mou rir. Anne-Marie aborde ce thème en se référant à un texte de Xa-vier Thévenot, sdb, qui au départ d’une phrase de St Jean « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie », nous explique quels sont les chemins à prendre pour vivre sa vie avec joie. « Nous sommes d’abord des hommes et notre vocation est de se mettre en route pour un long voyage en quête de la joie de vivre ». C’est un peu la démarche du pèlerin, nous ne savons pas quand notre vie s’arrêtera, aussi, pour la vivre, nous de-vons sans cesse marcher, c’est-à-dire avancer, se remettre en question. Au cours de ce voyage qu’est notre vie, nous aurons ou nous avons eu l’occasion de faire de nombreuses décou-vertes, mais nous sommes ou nous avons été également confrontés aux multiples formes du mal. Et, bien sûr, elles constituent des obstacles qui font naître le doute en nous (ex : personne déprimée). Bien sûr qu’il y a des moments dans no-tre existence où l’on se pose la question : « Ma marche a-t-elle un sens, n’est-elle pas une fuite en avant ? » Dans de tels moments dit Xavier Thévenot, « je comprends mieux que parcourir une voie n’a de sens qui si elle est ac-compagnée qu’une quête inlassable de vérité » distinguer le vrai du faux, ne pas partir de certitudes. Il faut être à l’écoute, mais aussi combatif afin de faire dévier le mal qui m’empêche d’aller sur le droit chemin. Etre combatif c’est avoir une attention continue afin de mieux comprendre la complexité de ce que je vis. Il s’agit d’être hum-ble à l’écoute de moi-même. Chercher la vérité est un travail de toute une vie, et toujours chercher est dérangeant, cela demande une analyse constan-te et une ouverture quotidienne. Sur ce chemin on peut rencontrer des personnes, être entou-ré, mais ce chemin peut aussi être un désert où je ne trouve personne, où je fuis les réalités et fuir les réalités c’est mourir un peu…

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On dit que dans le désert il n’y a rien, mais nous savons tous que ce n’est pas tout à fait vrai, on sait qu’il y a une vie et que tout n’est pas mort, puisqu’y vivent des animaux, des plantes et il y a même des oasis ! Aussi, pour redonner sens à sa vie, les personnes fragilisées qui se trouvent dans le désert, doivent découvrir de nouveaux repères, rechercher de nouvelles expériences, sinon c’est la mort virtuelle. Et ces personnes doivent être attentives afin de découvrir des signes, des repères parfois si modestes qu’el-les sont tentées de les négliger. C’est donc dans la vie de tous les jours qu’elles découvriront de petits signes : comme l’attention d’un ami, le parfum des fleurs, qui reliés les uns aux autres leur donneront peu à peu à penser qu’il n’est pas déraisonnable d’oser, croire, espérer et aimer. Parmi ces signes, le plus éloquent, tout en étant parfois le plus silencieux, sera sans doute tel ou tel geste qui traduit l’amour d’autrui envers elle. Car s’il est bien une réalité qui ne peut pas être ressentie comme une source de sens et de vie, c’est l’Agapé… (L’Amour). Hélas certaines personnes sont victimes d’une telle persécution ou indifférence de la part de leur entourage ou de la société, qu’elles ne peuvent, au moins momentanément, trouver une telle source. « Sois responsable de ton frère, agis envers lui de façon telle que ton action puisse être perçue par lui comme une source de sens ». Alors, quand cette source existe, il n’est pas ab-surde de penser qu’elle s’alimente peut-être à une nappe de très grande étendue. Alors cette source d’amour : amour de la vie et des autres, sera une source plus forte que la mort. En conclusion, il ne faut pas se renfermer sur soi sinon c’est une mort assurée. Les exclus, les alcooliques vivent aussi une mort. Depuis que les soins palliatifs existent on ne peut plus parler d’euthanasie grâce aux attentions portées au mourant. Dans ces services tous ont une égalité d’intervention. Le but de chacun est de donner de la quiétude, de l’affection Vivre, c’est entretenir son jardin personnel avec un bonheur égoïste. Vivre c’est être fier de soi.

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Don Bosco donnait à chaque jeune l’occasion d’être fier de lui, en lui trouvant quelque chose qu’il savait faire. A l’heure actuelle on ne regarde plus le monde avec les yeux de Dieu. Il ne faut pas blâmer ceux qui sont en état de petite mort. Ce sont les événements de la vie qui ont fait que… A un moment ils ont eu besoin d’un sourire, d’un bras tendu mais n’ont pas trouvé Donnons à profusion des graines de vie et pour cela c’est im-portant de se retrouver chaque mois afin de refaire le plein de petites graines.

Si on donne la Vie, on recevra la Vie Si on donne Dieu, on recevra Dieu.

Madeleine ROTH

AVIS AVIS AVIS AVIS Chers Coopérateurs et Coopératrices, Nous attirons votre attention sur le changement de numéro de comp-te sur lequel, dorénavant, vous pouvez virer votre participation an-nuelle ou tout don. Le numéro sur lequel vous pouvez virer est le

751.2044337.05 Coopérateurs Salésiens, rue des Wallons, 59, 4000 Liège. Merci de bien vouloir en prendre note.

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CALENDRIER 2009 – 2010 . 18/12 – 3e vendredi : Sagesse/savoir dire « non » 15/01/10 – 3e vendredi : Rencontre de la Famille Salé sienne bienvenue à tous les membres de la F.S 31 janvier 2010 : Fête de Don Bosco – repas paroissial bienvenue à tous 19/02/10 – 3e vendredi : Humilité/puissance

19/03/10 – 3e vendredi : Communication-famille 26/27/28/03/10 – W-E Coopérateurs à Farnières 16/04/10 – 3e vendredi : Pardon/rancœur 21/05/10 – 3e vendredi : Amour/haine

18/06/10 – 3e vendredi : évaluation de l’année

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ADRESSES UTILES

FRANZ GOOSSENS responsable de formation ANNE.MARIE GOOSSENS coordinatrice Rue des Anémones 2. B. 4000 Liège ℡ 04.253.18.11. goossens.fr1@skynet.be (Pour tous renseignements concernant l'organisation générale du Centre de Liège ) PERE ANDRE PENNINCKX. Délégué sdb Rue des Wallons,61. B. 4000. Liege ℡ 04.252.48.46. andre.penninckx@gmail.com MADELEINE et administratrice des biens FRANCOIS ROTH Rue Bois l'Evêque, 49. B. 4000 Liège ℡ 04.252.28.37. roth.madeleine@hebp.be MARIE-CLAIRE BAUVIR. secrétaire Rue Jacob Makoy, 13. B.4000 Liège ℡ 04.252.22.49. mc.bauvir@skynet.be MONIQUE SIMONS Rue Ambiorix, 18 B 4000 LIEGE ℡ 04.253.51.31. moniquecolas@skynet.be SITES COOPERATEURS www.coopdonbosco.be www.coopdonbosco.skynetblogs.be PARTICIPATION AUX FRAIS D'AUBE NOUVELLE ET DONS

751 2044337-05

Coopérateurs Salésiens Rue des Wallons, 59. B.4000 Liège.